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LE COURRIER DE CANNES Andon. —Inscrits, 109 —Votants, S0. Rouvîer 76 Paulet .... 3 BrUnçonnet.—Inscrits, 146—Votanis, 93. Rouvier 78 .. 15 i, 60 — Votants, 52. .. 48 9 Votant Paulet ... Caille. — Inc lîouvier.. Paulet... ColloDf lies* —^ In* Rouvier 29 Psnlet... 2 (Jars. Inscrits, 71 —Votants. 58. Rouvier 57 Paulet 1 Le Mas. - Inscrits, 90 - Votants, 53. Rouvier 52 Paulet 1 Loi Mujouls. - Inscrits, 37-Votants, 26. Rouvier .... 26 Paulet » St Auban. - Inerîts, 160 —Votants,116. Rouvier 113 Paulet 1 àallayriffon. -Inscrits, 32 - Votants, 26. Rouvier. 26 Paulet » Séranon. Inscrits, 114 — Votants, 76. Rouvier . 53 Paulet ..... 23 Valderonre. - Inscrits, 95 - Votants, 62. Rouvier ....... 62 Paulet.., > St-Vallier Cabris. - Inscrits, 316 Votants, 202. Rouvier 141 Pauiet 38 Escrag-noles.— Inscrits, 93 —Votanls,59. Rouvier ... = . . . 58 Paulet.. 1 Peymeïnada,—Inscrîts(183—Votanls,124. Rouvier = . . 41 Paulet 81 St-Cézaire. -Inscrits, 413-Votanls, 239. Ro.jvier., 197 Paulet 12 St-ValUer.—Inscrits, ICO —Votants,109. Rouvier 73 Paulet 31 Le Tlffnet. Inscrits, 62 —Votants, 41. Rouvier..., 39 Paulet 1 Venoe Le Broc. — Inscrit, 231 — Votants, 154, Rouvier 139 Paulet 11 Carros. Inscrits, 170 —Votants, 141. Rouvier 139 Paulet 1 Gftttlères. Inscrite, 207 — Votants, ]63. Rouvier 140 Paulat 13 La Oaude. -Inscrits, 162 - Votan'a, 115. Ravier 101 Paulet 11 St-Je&nnet. —Inacrits,326—Votants, 208. Rouvier... 145 Paulet... 56 Veiice. — Inscrit.*, 816 - Votants, 583. Rouvier. , 372 Paulet... . 180 pour celui qu'il pleure et dont El !>énit avec nous l'impérissable mémoire. La sainte et tris solIJe popularité de notr nouveau souverain a précédé de longteni] son avènement A la couronne. II est des ai Jourd'hui le bien-aimé de son peuple. Votre gouverneur, qui est heureux c pouvoirse dire en miîme temps votre ami ei donc certain de trouver l'écho dans vos coeui en réveillant ici une formule chère à vos ai cètrea parce que le prince dont elle s'inspira 1 a été pendtintde longs siècles la mellleun sauvegarde de leur indépendance ; « Gril di est mort, criai en t-ils à chaque cliangemen de règne, vive Griraaldî ! » Nous avons hérité de leur foidynastiqi afHrraons-la comme eux a l'heure solennell' que nous traversons en répétant en bi loyaux monégasques = n Le prince Charles II n'est, plus, vive le prince Albert 1".» -A. MONACO Proclamatian du baron de Farincourt Une proclamation du gouverneur-général informe le peuple monégasque de l'avènement du prince Albert 1". Le baron de Farincourt dit que le meilleur et le plU3 respectueux des fils tient é honneur dasb faire le conti- nuateur énergique et convaincu des réformes progrès etbieufaits sans nombre, que la Prin- cipauté doit au génie créateur de son auguste et vénéré père. 11 nous saura gré de remplir un devoir sacré en proclamant tout d'abord «t bien Haut notre profonde reconnaissance EN. SAVOIE II y a quelques semaines ù peine qui l'air était plein de délicieuses senteurs tout riait, les oiselets, prôts à prends leur vol pour l'hivernal séjour, chan^ taient, et voilà que ce qui reste encore (l ramure a l'air de sangloter sous la bise ambiante, pendant que les chucnoteuses vallées s'emplissent de silence. La pluie est venue arroser, pour les pourrir, les feuillues que les grands venis emportent. Les jolies petites routes, oi l'on avait coutume d'aller aux heures di flânerie, commencent a devenir moiw poussiéreuses et pins déseites. Sauf la rustiques charriots traînés par des couples de boeufs roux qui vont à pas lents, les prunelles vagues, on y rencontre encore quelques voitures et de rares promeneurs: mais piétons et chevaux marchent vite, très vite, Le ciel devient de plus en plus nébuleux; bientôt il sera couleur d'ardoi- se et les hautes montagnes donneront le frisson des premières neiges aux touristes attardés à contempler les derniers souri- res de la nature agonisante. Elle est vraiment touchante cette phy- sionomie des choses aperçues au ivi des brumeux horizons. Je n'oublii jamais ces mélancoliques hameaux où rè- gne déjà une espèce de solitude acca- blante. C'est tout un poème que de voir les bambïuos rôder joyeux dans l'herbe à demi morte, non loin des vieux assis au seuil de leurs masures aux toits de chau- me, s'appuyant sur leurs bâtons noueu. comme pour mendier quelques souffles d vie aux pâles rayons d'un soleil d'autom- ne. Les femmes ont quelque chose de douloureux aussi avec leurs faces rou- geaudes encadrées de coiffes blanches., Seuls, les hommes, occupés aux labeurs des champs, conservent des mines insou- ciantes, presque gaies. N'était la rude préoccupation de donner à la vigne éprou- vée la vigueur qu'elle perd chaque année, ces bonnes gens auraient des trognei vous réjouir, mais le bon petit vin clairet n'emplit plus les grosses cuves et leui gaîié n'est souvent que la dissîmulatioi de leur tristesse. Je n'ai pu réprimer un instinctif regret a la vue de la campagne qui s'apauvrit et s'étiole comme une vieille fille, et c'est avec des yeux navrés que j'ai constaté cette désolation des êtres et des choses. J'espérais me distraire en allant en excursion, mais j'en suis revenu bien dé- sillusionné. En traversant lo coquet village de Mouxy, situé à une lieue d'Aix-lea-Baim sur une luxuriante colline, au pied de l'imposante montagne du Revard, j'ai senti comme un serrement de coeur de ne plus trouver là ces frais ombrages de châ- taigniers et de noyers quinze jours auparavant se prélassaient eD de réjouis- sances champêtres les voluptueuses mon- daines, un moment lassées des perpétuels va-et-vient à travers les salles de jeu et de spectacle du Cercle et du Casino de la Villa des Fleurs. Et j'ai continué vers Clarafon et Méry, le long des allées de noisetiers, si tristes maintenant, que j'ai pris les gouttelettes de pluie pour des lar- mes tombées du visage assombri du fir- mament, Après avoir franchi les gorges de St- Saturnin, devant la petite chapelle ca- chée entre de hauts rochers, j'ai vu deux moines, à genoux sur le seuil de la grille, qui égrenaient leurs chapelets et j'ai passé plus vite que je ne l'eusse désiré tant je me sentais attendri, moi, la sceptique. C'est bien l'endroit, en effet, le plus iè- volïeux que j'aie, jamais connu, et je conçois que la silencieuse prière de ces deux pèlerins élaft.eu ce moment l'expres- sion la plus vraie-de l'âme en peine d'une nature en deuil.- Tandis que je [.oursuivais le gentil chemin creux qui conduit à la route de St-Jean de la Maurienne, à ma gauche, au-dessus d'un immense roc escarpé, au fond du ciel gris, tout en regardant se dessiner la haute'croix du Nivolet, je ne sais pourquoi une vague songerie est ve- nue m'obséder. Je ma suis rappelé alors les nombreuses légendes de ce pays du mystère. Entre autres, celle du petit savoyard qui si souvent s'en est allé seul par le monde en véritable juif errant, avec la nostalgie incessante des monta- gnes vertes comme l'espérance en été, et blanches comme l'innocence en hiver, et ou, ceux qu'il a laissés vieillissent dans l'angoisse d'une continuelle absence. Me voici sur lagrand'route. Les sabots des chevaux claquent sourds et le roule- ment de la voiture laisse en arrière, dans la plaine, un bruissement rhyihmique des roues. Je vois se profiler des maisons blanches et des toitures noires, c'est la ille de Chambéry qui apparaît plus dis- tinctement à mesure que j'approche. Ici, j'assiste à un merveilleux contraste. A la silencieuse et morne solitude que je iens de parcourir, succède une rumeur de foule gaie. Ce sont de braves gens de la campagne, venus pour assister à l'im- portant marché du samedi, et peut-être lussi pour parler un peu élection. Car il approche le jour des élections législatives. Je n'ai pu m'empecher de sourire en voyant les placards rosés de M. Jules Roche, député sortant, à côté des affiches écarlates et azurées de ses concurrents politiques. Celait vraiment d'un effet co- mique de voir les beaux platanes cente- naires prendre, pour la circonstance, des illures d'arlequin devant ces naïfs paysans ;ttroupés et offusqués à lire des phrases plus ou moins creuses. Elle m'égayait la pluie qui tout à l'heure m'atlnslait et je ne pouvais me •r d'admirer l'étrange confusion des gigantesques parapluies rouges, verts, bleus, qui alternaient singulièrement avec les affichas rosés, pourpres, oranges. li y avait là de bonnes vieilles qui se tenaient devant des attelages de boeufs, ieur parapluie légendaire large ouvert, pour abriter leurs coiffes bordées de den- telles et les tètes somnolentes de leurs chères bêtes. Comme je né désirais pas m'attarder •n ce pSle-mêle de bestiaux et de silhouet- tes campagnardes, j'avais hâte de quitter lieu, non pour reposer ma vue, mais mes oreilles, car j'étais tellement assour- di par le brouhaha des chuchotements de r oix et des beuglements de boeufs que j'ai lassé sans m'arrêter devant la belle bntaîne des quatre éléphants, au-dessus lesquels se dresse la colonne où s< ient debout le bronze du général dt Boigne, le bienfaiteur aimé de sa villi ilale. J'ai visité ensuite la vieille cathédrale gothique et la résidence royale des ducs de Savoie ; quî sert aujourd'hui de Préfec- ture. Une pai-tledece corps de bâtiment s'effrite sous la marche lourde des siècles ist pitié de voir ces demeures closes ;l(e '-oui 1 prête à s'abrêcher d'elle- nême, Revenu sur Ja place du Palais de usiiee et du nouveau Musée, j'ai jeté m coup d'oeii à la statue d'Antoine Favre, omme d'Etat éminent du gouvernement e la Savoie, au XVr r siècle, et j'ai •epns la belle roule bordée de platanes ui mène au charmant village de la Toi te-Ser voilez. Là, j'ai visité le parc d'un château seigneurial ; il a pu Être superbement gai, mais aujourd'hui il est affreusement triste Les feuilles ODt jonché le sol et l'on n'en- tend plus rien qui frissonne en ce lieu, ce n'est les tas de feuillages morts sur lesquels ou ne peut éviter de marcher. J'ai sauté en voiture et les chevaux sont repartis d'un trot rapide en m'em- portant comme dans un rôve vers la vallée d'Aix-les-Baîns. Les arbres que je rencontrais aux abords de la route avaient l'air de courir en sens inverse avec des allures fautâma- les. Les yeux perdus dans le prolonge- ment de l'espace où la pluie dégoulinait sans cesse, je revoyais les champs tels quej'éiais habitué à les voir à l'époque des lièdes atmosphères, alors que l'on s'arrête de temps à autre s quelque chau- mière, rencontrée au bord des routes pour absorber une bolée de lait bourru que l'on irait du pis tombant d'une vache qui vous regarde avec étonnemeut. Soudain j'aperçois un blanc manoir, entouré de hauts châtaigniers, au bas d'une majestueuse montagne, c'est le château delaSerraz. J'ai contemplé un instant la mugissante cascade dont la pulvérisation fait rejaillir l'eau en pous- sière à l'entrée du parc. N'ayant pas voulu entendre encore l'énervant geigne- ment des feuilles tombées sous mes pas, je me suis dirigé vers le lac du Bourget, rapidement. Maintenant, devant moi, je vois se dérouler nue nappe d'eau vacillent des ondulations. Le lac lui-même semble ne plus avoir son calme habituel.. 11 n'est plus le miroir d'azur chacun pouvait se mirer. Il pleut toujours. La brume empêche de voir, là-bas. Ce n'est plu: qu'une parcelle, qu'un morceau de lac qu'on a devant soi. Je n'aperçois même plus l'abbaye d'Haulocombe dorment de leur sommeil de pierre les princes de Savoie, et c'est péniblement impression- que j'ai regagné Aix-les-Bains avec le consolant espoir de retrou peu degaité, le soir, au feu d'artifice qui a lieu d'ordinaire le samedi à la Villa A Fleurs. .., Mais rien, plus rien. La pluie battait les vitres du Casino et les illumi- nations brillaient par leur absence au fond du parc désert. Ce soir-là, j'ai dû m'endormir avec une telle lassitude, un tel ennui, que je me suis subrepticement décidé de m'eu- voler vers mon pays ensoleillé. De retour à Cannes, lorsque J'PÎ vu sur la mer bleue se refléter le soleil d'acier, malgré tout le bonheur que j'ai ressenti, je n'ai pu m'empecher d'éprouver un regret pour l'avoir fui si tûl, belle Savoie en larmes. Paul GRANOIER. |t'. > l«taron,l 8Blona,. 81° MEI On «leniiunT^Tr ^ gratuite- "' >« La manlcip. en ille ne trouve pas. 1.8 traitement alloué ponr de 800 francs par an. °" CHRONIQUE LOCALE Les engagements condition- nels.—h'Oflictel publie la note suivante. <Les jeunes gens qui ont droit de réclamer le bénéfice de l'article 53 de la loi du 27 jan- vier 1872 et qui n'ont pas encore déposé leur demande d'inscription pour l'engage- ment conditionne!, seront admis, jusqu'au 15 octoore prochain, à accomplir cette for- malité. Ceux de ces Jeunes gens qui ne seraient pas actuellement pourvus des titres ou diplômes exigés par le dit article 53, seront inscrits à titre provisoire sous la condition qu'-à la date du 11 novembre, an- térieurement fixée comme dernière limite pour la signature des engagements, Ils au- ront acquis les dits titres ou diplômes.» L« saison.— On commence a en parler, et les premiers froids nous amène i'avant- garde des étrangers ; les maîtres d'hôtels, les boutiquiers, les professeurs et en général tous ceux qui vivent de la saison. On commence à installer, magasina et hôtels, et les peintres sont sur les dents,.. Espérons que bientôt les hôtels seront sur leurs casseroles, et que la saison se ressen- tira du succès de l'Exposition Universelle. Déjà on annonce l'arrivée prochaine de quelques-uns du nos notes; notamment de j Lord Salisbury, de M. Cleveland, ancien j >ice, do ssamme Cette fi Bonnec Le su .X perso :e de la nt le premier numù nt. eu il le sera chance à ce nne^rml il loi du 29 j rédigée nouveau e* vins dirent pi uillet lffî sue paraît par B. confrère, — Onn Aliter d! gedes vins : 1° que | e3 ,) emandes ** ai administration des contrition.I? tes doivent être rédigées ^ p ^ ' J " * (loi du 13 brumaire au V,!?;,^ pour constater ies quantités de «JT récoltées ou achetées, doivent éJT être rédigées sur timbre; y que C «S cats ne peuvent, sans contraraitlQn Zl digés à ia suite des demanda de Z l tlon et qu'ils doivent être écrits m l feuille de papier timbrée séparée La vaccination. - Li direction i l'assistance et de l'hygiène pub)iqOeenFfl. ce vient d'inviter les préfets à eiamjMrw quelles mesures l'administration de àtfl département pourrait encourager ïejsp. femmes a répandre l'usage de la vacclnis» dans Iesfamille9oùïlyadesenfantis* veaux-nés. Lu nouvelle loi militaire io termes de son article 87, ia nouvelle loi» le recrutement doit être mise en îlgueari 10 janvier 1890 au plus tard. Il sérail fa grand temps que les règlements dWtà trafion publique qui, notamment à pnp des dispenses conditionnelles, doivent l compléter, soient publiés. Ils intéressent la majeure partietejs nés gens visés par l'article 23, et la plnpi de ceux qui se préparent à l'école poijtel nlqué, à l'école forestlitre ou à l'écolecenln le. Chaque jour, sont adressées aui bureau de recrutement des demandes de renstigin mentsiï ce sujet, en particulier sur la «a ditions dans lesquelles sera contracta l'wpi geraent décennal visé au paragraphe la 1 i l'article 23, sur lu nomenclature des lodw tries d'art qui donneront lieu à la dlspeca etc.,, etc. Tous les Intéressés,— et ils sont fort me breux,—attendent avec impatfencelesr^ ments qui fixeront leur situation. Dans le dernier conseil des ralnîatra de Freycinet a communiqué on pWjetf" sera soumis procisainement an &*' d'Etat. Exposition universelle, BHW u ALLEK ET RETOUR DEFAMILLE POSRFBlS.- Pour faciliter aux familles la visitedai'Ei osition, ia Compagnie vient de créer (te Mlets d'aller el retour collectifs p Paris. Ces hillets sont délivrés, du 2$ «ï imb^e au 31 octobre 1889, dansions ares ou réseau P. L. M. situées à pl«' 0 kilomètres de Paris ; ils ne peuvent « ir qu'aux personnes d'une mêmes famil |( ivoir:père,mère,enfant,grand-pere,graf .jère, beau-père, belle-mère, gendreet beIK fille, frère, soeur, beau-frère, belle-w» oncle, tante, neveu etnièce,ainsi qu'aoi» ^iteurs attachés >i la famille. La rfdte» sur les prix du tarif général eâide25 (| pour trois personnes, et d'environ -iOo|(K« es personnes excédantes nombre,sans^s a réduction pour chaque billet »llw misse descendre au-dessous de5Ûo|O daB if général. Deux enfanta detrois i «pt u sont comptés pour un voyageur ; un f ît de cet dge ne paie que la m 1 ** 'uit. Validité". 12Joursjusquï* kil'om. i"Ï4" jours de 7<W ^ M0 kil0 ^ 15 jours au-dessus da 000 jfc'Jfflïne£* de prolongation de moitiéiet u deuxS moyennant paiement, pou* chaque

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LE COURRIER DE CANNES

Andon. —Inscrits, 109 — Votants, S0.

Rouvîer 76

Paule t . . . . 3

BrUnçonnet.—Inscrits, 146—Votanis, 93.

Rouvier 78. . 15

i, 60 — Votants, 52.

. . 48

9 — Votant

Paulet . . .

Caille. — Inc

lîouvier..

Paulet . . .

ColloDf lies* — In*

Rouvier 29

Psnle t . . . 2

(Jars. — Inscrits, 71 — Votants. 58.

Rouvier 57

Paulet 1

Le Mas. - Inscrits, 90 - Votants, 53.

Rouvier 52

Paulet 1

Loi Mujouls. - Inscrits, 37-Votants, 26.

Rouvier.. . . 26

Paulet »

St Auban. - Inerîts, 160 —Votants,116.

Rouvier 113

Paulet 1

àallayriffon. -Inscrits, 32 - Votants, 26.

Rouvier. 26

Paulet »

Séranon. — Inscrits, 114 — Votants, 76.

Rouvier . 53

Paulet . . . . . 23

Valderonre. - Inscrits, 95 - Votants, 62.

Rouvier....... 62

Paulet. . , >St-Vallier

Cabris. - Inscrits, 316 — Votants, 202.Rouvier 141

Pauiet 38

Escrag-noles.— Inscrits, 93 —Votanls,59.

Rouvier . . . = . . . 58

Paulet.. 1

Peymeïnada,—Inscrîts(183—Votanls,124.

Rouvier = . . 41

Paulet 81

St-Cézaire. -Inscrits, 413-Votanls, 239.

Ro.jvier., 197

Paulet 12

St-ValUer.—Inscrits, ICO —Votants,109.

Rouvier 73

Paulet 31

Le Tlffnet. — Inscrits, 62 — Votants, 41.

Rouvier..., 39Paulet 1

Venoe

Le Broc. — Inscrit, 231 — Votants, 154,Rouvier 139

Paulet 11

Carros. — Inscrits, 170 — Votants, 141.

Rouvier 139

Paulet 1

Gftttlères. — Inscrite, 207 — Votants, ]63.

Rouvier 140

Paulat 13

La Oaude. -Inscrits, 162 - Votan'a, 115.

Ravier 101

Paulet 11

St-Je&nnet. —Inacrits,326—Votants, 208.

Rouvier... 145

Paulet . . . 56

Veiice. — Inscrit.*, 816 - Votants, 583.

Rouvier. , 372Paulet . . . . 180

pour celui qu'il pleure et dont El !>énit avecnous l'impérissable mémoire.

La sainte et tris solIJe popularité de notrnouveau souverain a précédé de longteni]son avènement A la couronne. II est des aiJourd'hui le bien-aimé de son peuple.

Votre gouverneur, qui est heureux cpouvoirse dire en miîme temps votre ami eidonc certain de trouver l'écho dans vos cœuien réveillant ici une formule chère à vos aicètrea parce que le prince dont elle s'inspira1

a été pendtintde longs siècles la mellleunsauvegarde de leur indépendance ; « Grildi est mort, criai en t-ils à chaque cliangemende règne, vive Griraaldî ! »

Nous avons hérité de leur foidynastiqiafHrraons-la comme eux a l'heure solennell'que nous traversons en répétant en biloyaux monégasques = n Le prince Charles IIn'est, plus, vive le prince Albert 1".»

-A. MONACO

Proclamatian du baron de Farincourt

Une proclamation du gouverneur-généralinforme le peuple monégasque de l'avènementdu prince Albert 1". Le baron de Farincourtdit que le meilleur et le plU3 respectueuxdes fils tient é honneur dasb faire le conti-nuateur énergique et convaincu des réformesprogrès etbieufaits sans nombre, que la Prin-cipauté doit au génie créateur de son augusteet vénéré père. 11 nous saura gré de remplirun devoir sacré en proclamant tout d'abord«t bien Haut notre profonde reconnaissance

EN. SAVOIEII y a quelques semaines ù peine qui

l'air était plein de délicieuses senteurstout riait, les oiselets, prôts à prendsleur vol pour l'hivernal séjour, chan^taient, et voilà que ce qui reste encore (lramure a l'air de sangloter sous la biseambiante, pendant que les chucnoteusesvallées s'emplissent de silence.

La pluie est venue arroser, pour lespourrir, les feuillues que les grands venisemportent. Les jolies petites routes, oil'on avait coutume d'aller aux heures diflânerie, commencent a devenir moiwpoussiéreuses et pins déseites. Sauf larustiques charriots traînés par des couplesde bœufs roux qui vont à pas lents, lesprunelles vagues, on y rencontre encorequelques voitures et de rares promeneurs:

mais piétons et chevaux marchent vite,très vite, Le ciel devient de plus en plusnébuleux; bientôt il sera couleur d'ardoi-se et les hautes montagnes donneront lefrisson des premières neiges aux touristesattardés à contempler les derniers souri-res de la nature agonisante.

Elle est vraiment touchante cette phy-sionomie des choses aperçues au ivides brumeux horizons. Je n'oubliijamais ces mélancoliques hameaux où rè-gne déjà une espèce de solitude acca-blante.

C'est tout un poème que de voir lesbambïuos rôder joyeux dans l'herbe àdemi morte, non loin des vieux assis auseuil de leurs masures aux toits de chau-me, s'appuyant sur leurs bâtons noueu.comme pour mendier quelques souffles dvie aux pâles rayons d'un soleil d'autom-ne. Les femmes ont quelque chose dedouloureux aussi avec leurs faces rou-geaudes encadrées de coiffes blanches.,Seuls, les hommes, occupés aux labeursdes champs, conservent des mines insou-ciantes, presque gaies. N'était la rudepréoccupation de donner à la vigne éprou-vée la vigueur qu'elle perd chaque année,ces bonnes gens auraient des trogneivous réjouir, mais le bon petit vin clairetn'emplit plus les grosses cuves et leuigaîié n'est souvent que la dissîmulatioide leur tristesse.

Je n'ai pu réprimer un instinctif regreta la vue de la campagne qui s'apauvrit ets'étiole comme une vieille fille, et c'estavec des yeux navrés que j 'ai constatécette désolation des êtres et des choses.

J'espérais me distraire en allant enexcursion, mais j 'en suis revenu bien dé-sillusionné.

En traversant lo coquet village deMouxy, situé à une lieue d'Aix-lea-Baimsur une luxuriante colline, au pied del'imposante montagne du Revard, j 'aisenti comme un serrement de cœur de neplus trouver là ces frais ombrages de châ-taigniers et de noyers où quinze joursauparavant se prélassaient eD de réjouis-sances champêtres les voluptueuses mon-daines, un moment lassées des perpétuelsva-et-vient à travers les salles de jeu etde spectacle du Cercle et du Casino de laVilla des Fleurs. Et j 'ai continué versClarafon et Méry, le long des allées denoisetiers, si tristes maintenant, que j'aipris les gouttelettes de pluie pour des lar-mes tombées du visage assombri du fir-mament,

Après avoir franchi les gorges de St-Saturnin, devant la petite chapelle ca-chée entre de hauts rochers, j 'ai vu deuxmoines, à genoux sur le seuil de la grille,qui égrenaient leurs chapelets et j 'ai passéplus vite que je ne l'eusse désiré tant jeme sentais attendri, moi, la sceptique.C'est bien l'endroit, en effet, le plus iè-volïeux que j 'aie, jamais connu, et jeconçois que la silencieuse prière de cesdeux pèlerins élaft.eu ce moment l'expres-sion la plus vraie-de l'âme en peine d'unenature en deuil.-

Tandis que je [.oursuivais le gentilchemin creux qui conduit à la route deSt-Jean de la Maurienne, à ma gauche,au-dessus d'un immense roc escarpé, aufond du ciel gris, tout en regardant sedessiner la haute'croix du Nivolet, je nesais pourquoi une vague songerie est ve-nue m'obséder. Je ma suis rappelé alorsles nombreuses légendes de ce pays dumystère. Entre autres, celle du petitsavoyard qui si souvent s'en est allé seulpar le monde en véritable juif errant,avec la nostalgie incessante des monta-gnes vertes comme l'espérance en été, etblanches comme l'innocence en hiver, etou, ceux qu'il a laissés vieillissent dansl'angoisse d'une continuelle absence.

Me voici sur lagrand'route. Les sabotsdes chevaux claquent sourds et le roule-ment de la voiture laisse en arrière, dansla plaine, un bruissement rhyihmique desroues. Je vois se profiler des maisonsblanches et des toitures noires, c'est la

ille de Chambéry qui apparaît plus dis-tinctement à mesure que j'approche.

Ici, j'assiste à un merveilleux contraste.A la silencieuse et morne solitude que je

iens de parcourir, succède une rumeurde foule gaie. Ce sont de braves gens dela campagne, venus là pour assister à l'im-portant marché du samedi, et peut-être

lussi pour parler un peu élection. Car ilapproche le jour des élections législatives.Je n'ai pu m'empecher de sourire envoyant les placards rosés de M. JulesRoche, député sortant, à côté des affichesécarlates et azurées de ses concurrentspolitiques. Celait vraiment d'un effet co-mique de voir les beaux platanes cente-naires prendre, pour la circonstance, des

illures d'arlequin devant ces naïfs paysans;ttroupés et offusqués à lire des phrases

plus ou moins creuses.Elle m'égayait la pluie qui tout à

l'heure m'atlnslait et je ne pouvais me•r d'admirer l'étrange confusion des

gigantesques parapluies rouges, verts,bleus, qui alternaient singulièrement avecles affichas rosés, pourpres, oranges.

li y avait là de bonnes vieilles qui setenaient devant des attelages de bœufs,ieur parapluie légendaire large ouvert,pour abriter leurs coiffes bordées de den-telles et les tètes somnolentes de leurschères bêtes.

Comme je né désirais pas m'attarder•n ce pSle-mêle de bestiaux et de silhouet-tes campagnardes, j'avais hâte de quitter

lieu, non pour reposer ma vue, maismes oreilles, car j'étais tellement assour-di par le brouhaha des chuchotements deroix et des beuglements de bœufs que j'ailassé sans m'arrêter devant la bellebntaîne des quatre éléphants, au-dessuslesquels se dresse la colonne où s<ient debout le bronze du général dt

Boigne, le bienfaiteur aimé de sa villi

ilale.J'ai visité ensuite la vieille cathédrale

gothique et la résidence royale des ducsde Savoie;quî sert aujourd'hui de Préfec-ture. Une pai-tledece corps de bâtiments'effrite sous la marche lourde des siècles

ist pitié de voir ces demeures closes;l(e '-oui1 prête à s'abrêcher d'elle-

nême,

Revenu sur Ja place du Palais deusiiee et du nouveau Musée, j 'ai jeté

m coup d'œii à la statue d'Antoine Favre,omme d'Etat éminent du gouvernemente la Savoie, au X V r r siècle, et j 'ai

•epns la belle roule bordée de platanesui mène au charmant village de laToi te-Ser voilez.

Là, j 'ai visité le parc d'un château

seigneurial ; il a pu Être superbement gai,mais aujourd'hui il est affreusement tristeLes feuilles ODt jonché le sol et l'on n'en-tend plus rien qui frissonne en ce lieu,sï ce n'est les tas de feuillages morts surlesquels ou ne peut éviter de marcher.J'ai sauté en voiture et les chevauxsont repartis d'un trot rapide en m'em-portant comme dans un rôve vers la valléed'Aix-les-Baîns.

Les arbres que je rencontrais auxabords de la route avaient l'air de couriren sens inverse avec des allures fautâma-les. Les yeux perdus dans le prolonge-ment de l'espace où la pluie dégoulinaitsans cesse, je revoyais les champs telsquej'éiais habitué à les voir à l'époquedes lièdes atmosphères, alors que l'ons'arrête de temps à autre s quelque chau-mière, rencontrée au bord des routespour absorber une bolée de lait bourruque l'on irait du pis tombant d'une vachequi vous regarde avec étonnemeut.

Soudain j'aperçois un blanc manoir,entouré de hauts châtaigniers, au basd'une majestueuse montagne, c'est lechâteau delaSerraz. J'ai contemplé uninstant la mugissante cascade dont lapulvérisation fait rejaillir l'eau en pous-sière à l'entrée du parc. N'ayant pasvoulu entendre encore l'énervant geigne-ment des feuilles tombées sous mes pas,je me suis dirigé vers le lac du Bourget,rapidement.

Maintenant, devant moi, je vois sedérouler nue nappe d'eau où vacillent desondulations. Le lac lui-même semble neplus avoir son calme habituel.. 11 n'estplus le miroir d'azur où chacun pouvaitse mirer. Il pleut toujours. La brumeempêche de voir, là-bas. Ce n'est plu:qu'une parcelle, qu'un morceau de lacqu'on a devant soi. Je n'aperçois mêmeplus l'abbaye d'Haulocombe où dormentde leur sommeil de pierre les princes deSavoie, et c'est péniblement impression-né que j 'ai regagné Aix-les-Bains avecle consolant espoir de retroupeu degaité, le soir, au feu d'artifice qui alieu d'ordinaire le samedi à la Villa AFleurs. . . , Mais rien, plus rien. La pluiebattait les vitres du Casino et les illumi-nations brillaient par leur absence aufond du parc désert.

Ce soir-là, j 'ai dû m'endormir avecune telle lassitude, un tel ennui, que jeme suis subrepticement décidé de m'eu-voler vers mon pays ensoleillé.

De retour à Cannes, lorsque J'PÎ vusur la mer bleue se refléter le soleil d'acier,malgré tout le bonheur que j 'ai ressenti,je n'ai pu m'empecher d'éprouver unregret pour l'avoir fui si tûl, belle Savoieen larmes.

Paul GRANOIER.

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gratuite- "' >«La manlcip.mé e n

ille ne trouve pas.1.8 traitement alloué ponr „

de 800 francs par an. ° "

CHRONIQUE LOCALELes engagements condition-

nels.— h'Oflictel publie la note suivante.< Les jeunes gens qui ont droit de réclamerle bénéfice de l'article 53 de la loi du 27 jan-vier 1872 et qui n'ont pas encore déposéleur demande d'inscription pour l'engage-ment conditionne!, seront admis, jusqu'au15 octoore prochain, à accomplir cette for-malité. Ceux de ces Jeunes gens qui neseraient pas actuellement pourvus des titresou diplômes exigés par le dit article 53,seront inscrits à titre provisoire sous lacondition qu'-à la date du 11 novembre, an-térieurement fixée comme dernière limitepour la signature des engagements, Ils au-ront acquis les dits titres ou diplômes.»

L« sa i son .— On commence a en parler,et les premiers froids nous amène i'avant-garde des étrangers ; les maîtres d'hôtels,les boutiquiers, les professeurs et en généraltous ceux qui vivent de la saison.

On commence à installer, magasina ethôtels, et les peintres sont sur les dents,..

Espérons que bientôt les hôtels seront surleurs casseroles, et que la saison se ressen-tira du succès de l'Exposition Universelle.

Déjà on annonce l'arrivée prochaine dequelques-uns du nos notes; notamment de jLord Salisbury, de M. Cleveland, ancien j

>ice, do

ssammeCette fi

Bonnec

L e s u.X perso:e de la

nt le premier numùnt.eu il le sera

chance à ce

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rédigée

nouveau

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confrère,

— OnnAliter d!

gedes vins : 1° que | e 3 , ) e m a n d e s * *a i administration des c o n t r i t i o n . I ?tes doivent être rédigées ^ p ^ ' J " *(loi du 13 brumaire au V , ! ? ; , ^

pour constater ies quantités de « J Trécoltées ou achetées, doivent éJTêtre rédigées sur timbre; y que C « Scats ne peuvent, sans contraraitlQn Zldigés à ia suite des demanda de Z ltlon et qu'ils doivent être écrits m lfeuille de papier timbrée séparée

La v a c c i n a t i o n . - Li direction il'assistance et de l'hygiène pub)iqOeenFfl.ce vient d'inviter les préfets à eiamjMrw

quelles mesures l'administration de àtfldépartement pourrait encourager ïejsp.femmes a répandre l'usage de la vacclnis»dans Iesfamille9oùïlyadesenfantis*veaux-nés.

Lu nouvelle loi militaire iotermes de son article 87, ia nouvelle loi»le recrutement doit être mise en îlgueari10 janvier 1890 au plus tard. Il sérail fagrand temps que les règlements dWtàtrafion publique qui, notamment à pnpdes dispenses conditionnelles, doivent lcompléter, soient publiés.

Ils intéressent la majeure partietejsnés gens visés par l'article 23, et la plnpide ceux qui se préparent à l'école poijtelnlqué, à l'école forestlitre ou à l'écolecenlnle.

Chaque jour, sont adressées aui bureaude recrutement des demandes de renstiginmentsiï ce sujet, en particulier sur la «aditions dans lesquelles sera contracta l'wpigeraent décennal visé au paragraphe la1 il'article 23, sur lu nomenclature des lodwtries d'art qui donneront lieu à la dlspecaetc.,, etc.

Tous les Intéressés,— et ils sont fort mebreux,—attendent avec impatfencelesr^ments qui fixeront leur situation.

Dans le dernier conseil des ralnîatra-Mde Freycinet a communiqué on pWjetf"sera soumis procisainement an &*'d'Etat.

Exposition universelle, BHWu ALLEK ET RETOUR DE FAMILLE POSRFBlS.-

Pour faciliter aux familles la visitedai'Eiosition, ia Compagnie vient de créer (te

Mlets d'aller el retour collectifs p«Paris. Ces hillets sont délivrés, du 2$ «ïimb^e au 31 octobre 1889, dansionsares ou réseau P. L. M. situées à pl«'0 kilomètres de Paris ; ils ne peuvent «ir qu'aux personnes d'une mêmes famil|(

ivoir:père,mère,enfant,grand-pere,graf.jère, beau-père, belle-mère, gendreet beIKfille, frère, sœur, beau-frère, belle-w»oncle, tante, neveu etnièce,ainsi qu'aoi»^iteurs attachés >i la famille. La rfdte»sur les prix du tarif général eâide25 (|pour trois personnes, et d'environ -iOo|(K«es personnes excédantes nombre,sans sa réduction pour chaque billet »llwmisse descendre au-dessous de5Ûo|O daBif général. Deux enfanta de trois i «ptu

sont comptés pour un voyageur ; un fît de cet dge ne paie que la m1**

'uit. Validité". 12Joursjusquï*kil'om. i"Ï4" jours de 7<W M 0 k i l 0 ^15 jours au-dessus da 000 jfc'Jfflïne£*de prolongation de moitiéiet u deuxSmoyennant paiement, pou* chaque