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en SURFACE Notre monde de responsabilité communautaire NUMÉRO 3 // PRINTEMPS/ÉTÉ 2011 p10 Créer de nouveaux choix p14 Une foire de plaisir éducatif p19 En mouvement Coopération historique Signée et célébrée

En Surface 2011 (Printemps/été)

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Goldcorp En Surface Numéro 03, Printemps/été 2011 - Notre Monde responsable communautaire

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en SURFACE

Notre monde de responsabilité communautaireNUMÉRO 3 // PRINTEMPS/ÉTÉ 2011

p10 Créer de nouveaux choix p14

Une foire de plaisir éducatif p19

En mouvement

CoopérationhistoriqueSignée et célébrée

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Placer la barre plus hauteLe 21 février 2011 représente un jalon historique pour Goldcorp. En effet, il s’agit de la date à laquelle nous avons signé un accord de coopération unique avec la Nation des Cris de Wemindji, le Grand conseil des Cris et l’administration régionale crie dans le Nord du Québec, au Canada. Cette entente historique souligne notre partenariat, en matière de prospérité durable, par le biais des réussites futures engendrées par le projet Éléonore de Goldcorp.

Comme l’a souligné le Chef de bande, Rodney Mark, « cet accord souligne le début d’une ère nouvelle dans les relations entre les promoteurs et les communautés autochtones, basées sur le respect mutuel et sur une reconnaissance des contributions importantes que nos communautés peuvent apporter au développement de projets comme celui d’Éléonore ».

Pour Goldcorp, la signature d’un Accord de coopération ne représente pas seulement un premier pas vers le développement réussi d’une nouvelle exploitation minière. En effet, cet accord illustre avant tout notre engagement visant la protection de l’environnement, la création d’emploi et d’occasions d’affaires, la promotion de l’éducation et de la formation ainsi que notre appui à l’égard des pratiques sociales et culturelles des communautés autochtones qui vivent dans les communautés où nous exerçons nos activités.

Vous trouverez tous les détails concernant l’élaboration de l’accord avec les Cris à la page 2. J’espère que vous profiterez de cette occasion pour en apprendre davantage sur ce partenariat novateur et sur la façon dont il illustre l’approche de Goldcorp qui vise à tisser des liens en vue d’assurer une prospérité durable pour les générations à venir.

Dans le cadre de ce numéro, nous sommes fiers de vous proposer des articles illustrant nos autres investissements importants visant à améliorer, d’une manière significative, les vies et les moyens d’existence des gens. Entre autres, des articles traitant de la création d’opportunités et d’avancement professionnel pour les femmes; notre participation dans une évaluation de la

situation des Droits de la personne pour favoriser son respect au Guatemala et partout où Goldcorp exerce ses activités ainsi que notre soutien à un projet laitier offrant une formation professionnelle à l’intention de jeunes à risque.

L’engagement de Goldcorp, à l’égard de la responsabilité sociale de l’entreprise, se trouve au coeur de chacune de nos décisions corporatives puisque nous nous efforçons d’être le chef de file au sein de l’industrie minière et de placer la barre toujours plus haute en établissant des relations novatrices et productives avec les gens, les communautés et les régions sur l’ensemble de la planète.

Cette publication représente seulement l’une des nombreuses sources de renseignement concernant nos politiques et réalisations en matière de responsabilité sociale de l’entreprise. Nous vous invitons à vous inscrire pour recevoir des mises à jour par courriel et en apprendre davantage en visitant notre site Web au www.goldcorp.com/corporate_responsibility.

Je vous souhaite une agréable lecture de ce numéro Espero que disfruten este número de En surface.

Dina Aloi Vice-présidente, Responsabilité sociale de l’entreprise

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Dans ce numéro :

p2 Façonner l’avenir

Un Accord de coopération historique a été signé et célébré avec les communautés de la Nation des Cris à l’exploitation minière Éléonore au Québec.

p8 Coffrets de sécurité

Grâce à une programmation radiophonique créative, la sécurité de Los Filos se retrouve en tête du palmarès.

p10 Chronique spéciale

Anna Tudela se propose d’offrir de nouveaux choix pour les femmes de Goldcorp.

p14 Un bien durable

Qu’il s’agisse d’une « Foire » éducative communautaire au Mexique, des droits de la personne au Guatemala, d’un accord des volontés au Canada, Goldcorp s’efforce de réaliser le bien durable.

p19 Dans votre élément

Raul Barajas voyage 26 heures par autobus, train et en voiture pour disputer le marathon de 80 kilomètres de sa vie.

p21 Seconde nature

Des jeunes Argentins à risque partent en quête d’une vie meilleure en développant des compétences, dans l’industrie agroalimentaire, qui leur serviront toute leur vie.

en SURFACENUMÉRO 3 // PRINTEMPS/ÉTÉ 2011

ÉDITEUR : En surface est publié par Goldcorp Inc., Vancouver, Colombie-Britannique, Canada et est également imprimé en espagnol. Toute reproduction, de quelque manière que ce soit, en tout ou en partie, dans une quelconque langue est interdite. Tous droits réservés internationalement.

ÉDITRICE : Christine Marks // RÉDACTRICE : Erin Smithson

DIRECTION ET CONCEPTION ARTISTIQUE : The Works www.worksdesign.com

IMPRIMEUR : Rhino Print Solutions

CONTACT : Goldcorp Inc. Park Place, Suite 3400 – 666 Burrard Street, Vancouver, BC V6C 2X8 Téléphone : 604.696.3000 // Télécopieur : 604.696.3001 // [email protected]

ABONNEMENTS : Téléphone: 604.696.3000 // [email protected]

SOUMISSIONS : Nous prospectons pour de nouveaux articles! Ainsi, si vous avez une idée, un sujet ou une photo qui conviendrait parfaitement à En surface n’hésitez pas à nous les soumettre pour une éventuelle publication dans nos prochains numéros. Envoyez-les-nous par courriel ou par télécopieur à : Télécopieur : 604.696.3001 // [email protected]

1. (De gauche à droite) George Burns, Steve Reid et le président de Tawich Construction et résident de Wemindji, Mark Wadden, scellent la signature d’un accord de coopération historique d’une poignée de main

2. Des employés de Goldcorp à Peñasquito partagent un bon moment au travail

3. Des programmes de développement des collectivités redonnent le sourire près de l’exploitation minière Marlin au Guatemala

4. Les ultramarathonniens de la tribu Tarahumara au Mexique célèbrent la camaraderie, la culture et la réussite

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Signé, scellé et célébréUn partenariat unique est maintenant officiellement établi.

Q uatre ans peuvent sembler longs avant d’en arriver à une entente, mais ce n’est pas le cas si vous prévoyez établir une relation à long terme. C’est ce qui s’est produit

récemment avec la Nation des Cris de Wemindji et Goldcorp, lorsqu’ils ont conclu leur Accord de coopération.

« C’est quelque peu intimidant, puisque c’est maintenant que le vrai travail commence », souligne John Paul Murdoch, conseiller juridique pour la Nation des Cris de Wemindji du Nord québécois.

John Paul Murdoch, ainsi que Rodney Mark, Chef de la Nation des Cris de Wemindji et Abel Bosum, négociateur en chef pour le Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee), représentaient les intérêts des 1600 habitants des communautés situées à proximité de la mine d’or Éléonore de Goldcorp. La société Goldcorp était représentée par George Burns,

premier vice-président des opérations au Canada et aux États-Unis; Guy Belleau, directeur général de l’exploitation minière Éléonore; Andrew Moshoian, directeur des services juridiques au Canada et aux États-Unis ainsi que Jean M. Gagné, associé de Fasken Martineau.

UNE SEULE ET MÊME ÉQUIPELes intervenants ont discuté des modalités de l’Accord de coopération entre la Nation des Cris et Goldcorp et le terme performatif est collaboration.

Les discussions se sont déroulées dans une atmosphère détendue dès le début puisque tous les intervenants visaient le même objectif : harmoniser les intérêts de la Société avec ceux de la communauté et maximiser les moyens par lesquels les exploitations minières peuvent être mutuellement avantageuses pour assurer la prospérité durable de

FAÇONNER L’AVENIR

Des représentants de Goldcorp, de la Nation des Cris de Wemindji et du Grand conseil des Cris se sont réunis pour célébrer l’annonce de l’Accord de coopération

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FAÇONNER L’AVENIR

tous. En fait, il s’agissait plus d’une séance de remue-méninges qu’un processus de négociations, au grand étonnement du Chef Mark.

« Je suis conscient que l’objectif des entreprises est de générer des profits et ce concept n’entre pas dans nos traditions, donc ma préoccupation initiale était que nous aurions à nous battre pour chaque point, dit-il. L’atmosphère aurait pu devenir conflictuelle et nous avions prévu cette éventualité. Mais les discussions se sont déroulées d’une manière fluide et sincère. Il est vite devenu évident que nous étions en voie de former une équipe. »

Murdoch a été également impressionné. « Je dois concéder ceci au Chef Mark. Malgré son jeune âge, il a fait preuve d’une grande sagesse. La plupart des groupes démontrent une certaine réserve dans cette situation, mais dès le premier jour, il a adopté l’attitude

d’une personne qui veut faire avancer les choses. Puis, Goldcorp a adopté la même attitude. Nous n’arrivions pas à croire ce que nous entendions, la diligence avec laquelle l’entreprise souhaitait avantager notre communauté et l’engagement sincère à l’égard de notre environnement, nos traditions, nos jeunes, tout en fait. Nous avons appelé Abel Bosum, un négociateur chevronné, pour lui décrire à quel point tout se déroulait harmonieusement et il nous a servi cet avertissement : “Vous devez faire quelque chose de mal. Cela ne se passe jamais aussi bien.” Aussi, il est venu assister aux rencontres suivantes pour en sortir consterné. Il a déclaré : “Vous avez vraiment beaucoup de chance ici.” »

UN PAS VERS LA PROSPÉRITÉLe 21 février, l’accord a été officialisé lors d’une cérémonie de signature à Wemindji à laquelle assistaient tous les principaux représentants ainsi

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p4 ENSURFACE NÚMERO 3 //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

FAÇONNER L’AVENIR

qu’environ 400 citoyens provenant des communautés avoisinantes. Essentiellement, les Cris du Québec agiront à titre de partenaires lors du développement et de l’exploitation de la mine qui renferme une réserve de trois millions d’onces d’or et qui emploiera environ 800 individus pendant sa construction. On prévoit une production annuelle de 600 000 onces d’or, pendant la durée de vie de la mine évaluée à plus de 15 ans, à un coût monétaire de 400 $ l’once. Avec un effectif complet de 300 à 400 employés, lorsque l’exploitation minière sera entièrement opérationnelle, le projet permettra la création d’opportunités en matière de formation, d’éducation, de bourses d’études, de compétences en affaires et en gestion d’entreprises pour la population locale pendant toute la durée de vie de la mine et au-delà.

Et c’est justement là où le Chef Mark et Murdoch se sentent interpellés. Goldcorp aura besoin de toutes les compétences professionnelles, administratives et spécialisées mises à leur disposition. Dans le but de former une main-d’oeuvre qui reflète la population, la Société investira des fonds pour la création d’un centre de formation pour les Cris (lire l’article en parallèle) dans l’espoir qu’une grande partie des employés de l’exploitation minière provienne de la communauté Crie, plus particulièrement parmi les femmes et les jeunes gens. En effet, la formation des jeunes revêt une importance cruciale puisque la moitié des habitants des environs sont âgés de moins de 45 ans. La balle est maintenant dans le camp de la Nation des Cris qui devront combler le bassin de main-d’oeuvre.

« Nous avons convenu d’une représentation équitable et équilibrée. Nous devons donc nous assurer de fournir de bons candidats pour pourvoir à ces postes, précise Murdoch. Traditionnellement, qu’il s’agisse de politique, d’industrie ou de main-d’oeuvre, les Cris représentaient moins de 1 % des effectifs de travail malgré le fait qu’ils composaient la majorité de la population. Cela ne se reproduira plus à partir de maintenant, mais nous avons la responsabilité de démontrer la volonté et les compétences nécessaires. »

1. Le directeur de l’exploitation de Goldcorp, Steve Reid, porte fièrement les mitaines, faites à la main, qui lui ont été offertes lors de la cérémonie de signature

2. Le grand chef des Cris, Matthew Coon Come, appose sa signature lors de la cérémonie de signature

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« Je dois concéder ceci au Chef Mark. Malgré son jeune âge, il a fait preuve d’une grande sagesse. La plupart des groupes démontrent une certaine réserve dans cette situation, mais dès le premier jour, il a adopté l’attitude d’une personne qui veut

faire avancer les choses. »

John Paul Murdoch, conseiller juridique pour la Nation des Cris de Wemindji

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Puis, le Chef Mark poursuit. « Pour nous, la prochaine étape est d’assurer la formation. C’est maintenant le temps d’insuffler la volonté, l’enthousiasme et l’engagement relativement à ces possibilités. Il faudra modifier quelque peu notre mode de vie puisqu’ici la chasse et la pêche occupent une grande partie de notre temps. Mais, lorsque les individus prendront connaissance des différents postes offerts, des salaires proposés et de la souplesse des quarts de travail, deux semaines de travail suivies de deux semaines de congé, ils constateront que cela peut facilement s’intégrer à leur mode de vie. »

L’exploitation minière favorisera également l’éclosion d’une panoplie d’entreprises commerciales dans l’ensemble de la région et qui viendront s’ajouter à celles qui participent déjà à la construction des routes, au terrassement et à l’énergie éolienne. Certaines familles prévoient l’aménagement de camps afin d’offrir des aventures guidées ainsi que des excursions de pêche et de chasse. Tout récemment, un membre de la communauté a réalisé que la mise sur pied d’une entreprise, qui offrirait des services de blanchisserie aux employés de l’exploitation minière et des travaux hydroélectriques, pourrait s’avérer viable. D’autres entreprises émergeront, au fur et à mesure que les exploitations minières entreront en production, et le Chef Mark souhaite une participation active de la part des femmes. « Les femmes jouent un rôle important au sein de notre communauté et ce sont elles qui détiennent, pour la plupart, un diplôme d’études postsecondaires. Elles peuvent réaliser toutes leurs aspirations. »

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FAÇONNER L’AVENIR

Les grandes lignes du partenariat • Goldcorp investira 1,4 milliard de dollars pour la construction de

l’exploitation minière

• La Nation des Cris du Québec partagera les profits générés par les opérations fructueuses de l’exploitation minière

• Goldcorp assurera le financement d’un centre de formation local visant l’enseignement des compétences qui transcendent l’industrie minière

• La Société financera la formation professionnelle, les bourses d’études, les compétences en affaires et en gestion d’entreprises

• Environ 800 individus seront embauchés pendant la construction de l’exploitation minière

• De 300 à 400 individus seront embauchés une fois la mine entièrement opérationnelle

• On souhaite que la main-d’oeuvre soit représentative sur le plan démographique de la population locale mâle, femelle et des jeunes du Nord québécois

• Parmi les 130 employés qui travaillent actuellement sur le site de l’exploitation minière, près de 50 d’entre eux sont des Cris et l’on s’attend à une augmentation de ce pourcentage suite à la formation de la population locale et à l’accélération du niveau de production

• Les occasions commerciales dérivées comprennent l’énergie de remplacement, le transport, les magasins auxiliaires, les installations touristiques, les points de vente au détail, l’écotourisme d’aventure pour ne nommer que celles-ci

• Goldcorp a déjà procédé à la construction d’une ligne électrique de 60 kilomètres qui desservira les populations pendant plusieurs générations à venir

« C’est en se concentrant moins sur le papier et plus sur les individus que nous pourrons réaliser de grandes choses. » Andrew Moshoian, directeur des affaires juridiques au Canada et aux États-Unis

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QUELLE EST LA VALEUR DE CET ENJEU?Un autre aspect non négligeable de cet accord historique est le facteur monétaire. En raison de sa nature qui constitue un précédent, les observateurs de l’industrie portent un regard attentif afin d’identifier quel serait le point de référence pour les entreprises qui participent à des projets propres avec les groupes autochtones au Québec. Pour sa part, la presse était à l’affût des chiffres de l’entente finale.

Ces détails ont été exclus sciemment de l’ordre du jour et ne constituent toujours pas un chiffre ferme aujourd’hui. Tout cela fait partie du secret du succès. Moshoian précise que « les détails de la contribution financière ont été les derniers à être déposés sur la table. Il s’agit d’une entente de relation perpétuelle et nous voulions concentrer nos efforts sur la confiance, le respect et les besoins de la communauté avant de parler d’argent. C’est en se concentrant moins sur le papier et plus sur les individus que nous pourrons réaliser de grandes choses. »

La Nation des Cris du Québec a reçu un paiement initial non divulgué, mais selon Murdoch, le bénéfice net ne peut encore être évalué. « Le résultat final repose sur notre façon de travailler ensemble, ce qui est tellement logique puisqu’il s’agit de la pierre d’assise de la réussite future pour tous les intervenants. Alors que d’autres signatures d’entente se terminent par la présentation d’un chèque géant à la communauté, en tant que paiement unique, ce concept de partage des profits durera pendant plusieurs générations, aussi longtemps que durera notre participation. Il s’agit en fait d’une façon intelligente de faire des affaires sur une base communautaire. »

Le Chef Mark espère que d’autres communautés s’inspireront de cette collaboration. « Dans le monde d’aujourd’hui, peu de communautés sont suffisamment visionnaires pour placer la patience devant les gains monétaires immédiats. C’est ce qui rend cette entente si unique. L’ultime récompense n’est pas pour maintenant, elle continuera de croître de concert avec le partenariat de l’exploitation minière et de la Nation des Cris pour une viabilité constante et une rentabilité qui profitera à tous. Des individus compétents, la santé, des choix et des possibilités pour nos jeunes, voilà où se trouve la véritable richesse. »

FAÇONNER L’AVENIR

Prophète de la richesseAu bureau de la bande de la Nation des Cris, une roche solitaire est exposée depuis si longtemps qu’on n’y porte plus attention. Mais si vous la regardez attentivement, vous apercevrez ses filaments brillants tissés dans la strate.

Bien entendu, les veines luisantes sont de l’or et cet artefact géologique a prédit le futur de cette Nation des Cris avec plus de précision qu’une quelconque boule de cristal.

C’est Angus Mayappo, un Cri responsable du territoire de piégeage (connu sous l’appellation de maître-piégeur) et grand-père du maître-piégeur actuel, Michael Mayappo, qui en a fait la découverte. Il en a immédiatement perçu l’importance pour son peuple. Aussi, il a rapporté la pierre chez lui. Il l’a ensuite placé devant sa jeune famille en lui disant que cette pierre renfermait le secret de plusieurs opportunités qui se révéleraient un jour aux Cris et aux communautés environnantes.

À la mort d’Angus, la pierre fut remise à son fils puis à son petit-fils Michael. C’est ce dernier qui a relaté, avec émotion, cette prémonition empreinte de sagesse ainsi que sa réalisation ultime lors de la cérémonie de signature du partenariat Cris-Goldcorp en février.

Deux générations plus tard, les paroles d’Angus se sont avérées et les communautés qu’il a servies avec tant de coeur profiteront de sa prophétie pendant des générations à venir.

« Dans le monde d’aujourd’hui, peu de communautés sont suffisamment visionnaires

pour placer la patience devant les gains monétaires immédiats. »

Chef Rodney Mark, Nation des Cris de Wemindji

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FORGING FUTURES

Répercussions positives et novatrices Un autre volet unique, lié à cette entente, est l’ébauche d’une évaluation sur les répercussions environnementales et en matière de viabilité. Le coup d’envoi final du projet Éléonore repose sur l’approbation de ce document par le gouvernement québécois prévue pour la fin de 2011. Goldcorp a sollicité la collaboration de trois principaux dirigeants de la Nation des Cris pour l’ébauche du contenu, ce qui se produit rarement au sein de l’industrie minière.

« Je suis fier de l’apport important de nos partenaires Cris à ce permis afin de nous assurer d’avoir répondu, d’une manière satisfaisante, aux valeurs et aux préoccupations de la Nation des Cris, et ce, avant sa publication. Notre collaboration reflète la profondeur de notre partenariat », précise George Burns, premier vice-président des opérations de Goldcorp au Canada et aux États-Unis.

Cette collaboration a non seulement servi à préparer la table pour le travail d’équipe qui a suivi, mais elle assure également le plus grand respect continu pour les territoires traditionnels, les sentiers historiques, les lieux sacrés et les rituels culturels de même que pour la préservation de la faune et leur habitat. Une partie de l’énoncé souligne l’engagement de Goldcorp relativement au dénombrement des pistes de caribou et des routes de migration, l’utilisation des systèmes de filtration et de recyclage à la fine pointe de la technologie ainsi que d’autres mesures essentielles.

De plus, la société Goldcorp s’est portée volontaire afin de prendre en charge la gestion d’une écloserie d’esturgeon anciennement administrée par Hydro-Québec.

Perpétuer l’héritageAvec l’engagement du soutien financier de la société Goldcorp et une partie des produits du paiement fixe déjà reçu, la Nation des Cris se propose de mettre sur pied un ambitieux projet quinquennal dont le coeur est la construction d’un centre de formation complet visant à offrir une panoplie de compétences professionnelles et d’opportunités professionnelles.

Prévu pour devenir le Angus Mayappo Training Institute (institut de formation Angus Mayappo), ainsi nommé en l’honneur du maître-piégeur qui a découvert la pierre prophétique (lire l’article en parallèle), le centre de formation proposera un programme éducatif conçu par les Cris incluant des programmes en science, service social, santé, affaires, arts, tourisme pour ne nommer que ceux-ci. Goldcorp prendra en charge le financement des programmes liés à la gestion de l’exploitation minière, au commerce et à l’apprentissage.

La vision du Chef Mark est la réalisation de la prophétie du maître-piégeur en saisissant les opportunités. « Notre but est d’améliorer les vies et le futur de nos familles et des générations à venir. L’éducation, la connaissance, les bourses d’études et les compétences garantiront que nos enfants auront toujours le choix d’évoluer, de se diversifier et de réaliser tout ce dont ils rêvent dans ce monde. »

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p8 ENSURFACE NÚMERO 3 //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

La sécurité sur les ondes radiophoniquesGrâce à sa programmation radiophonique, la sécurité de Los Filos se retrouve en tête du palmarès.

T out le monde connaît son visage en ville, mais c’est sa voix qui fait de lui une vedette. Vincente Villa, DJ,

intervieweur, commentateur, technicien et programmeur à la radio fait en sorte que la sécurité minière devienne une priorité pour tous les auditeurs de la station 99,1 FM.

La station de radio, connue sous le nom de Los Filosita (petite Los Filos), diffusée dans les villes de Mezcala, Carrizalillo et Mazapa au Mexique, représente une voie de communication unique, créative et incontournable pour cette exploitation minière primée de Goldcorp. Aucune autre installation n’offre une solution aussi dynamique visant à sensibiliser les individus à la sécurité. En fait, le programme s’est révélé tellement efficace qu’on a décerné, à l’équipe de Los Filos, les récompenses Goldcorp pour le rendement qui s’est le plus amélioré en matière de sécurité en 2009 et le meilleur rendement en matière de sécurité en 2009 et en 2010 de même

que le Casque d’argent, remis par le Mexican Mining Chamber pour la meilleure fiche de sécurité au sein de l’industrie.

La station 99,1 FM, qui propose des émissions divertissantes et éducatives à l’intention de l’ensemble de la communauté, est entrée en onde en juin 2009 dans le cadre du programme de la sécurité par l’observation (STOP). Le programme STOP, mis sur pied par le directeur général de Los Filos, Tomas Iturriaga, les directeurs d’exploitation Bill Dodge et Francisco Ballesteros ainsi que par le responsable de la sécurité, Juan Piñeda, est un programme de formation et de sensibilisation complet qui favorise les actions positives et récompense les initiatives personnelles.

« Notre objectif est d’être méthodique, accrocheur et novateur, souligne Piñeda. Nous voulions obtenir des résultats à court terme ainsi qu’une modification continue des comportements afin que la sécurité devienne une priorité personnelle au travail et une valeur familiale incontournable à la maison. »

Le programme STOP comporte des directives rigoureuses, des inspections, des campagnes mensuelles proposant une approche différente en matière de sécurité, des affiches ainsi que des calendriers faisant la promotion de techniques de sécurité de

même que des réunions quotidiennes visant à discuter des mesures de prévention. Des fiches d’évaluation permettent de suivre et de récompenser les actions des employés qui sont reconnus pour leurs efforts ainsi que des inscriptions pour des tirages mensuels de systèmes informatiques, de téléviseurs, de machines à laver et de fours à micro-ondes.

C’est un membre du comité de sécurité de Goldcorp, Mario Diaz, qui a eu l’idée de ce concept créatif visant à diffuser une émission de radio à l’interne, toute la journée, tous les jours afin de renforcer les messages de prévention et d’atténuer les effets de la température élevée, du travail répétitif et des quarts de travail de nuit.

Le slogan de la station « La radio que seguro te divierte! », qui se traduit approximativement par « la radio qui rend la sécurité divertissante », se matérialise par un mélange de divertissement et de sensibilisation. La station 99,1 FM diffuse de la musique, des conseils en matière de sécurité au travail et à la maison, des messages environnementaux, des renseignements en matière de santé et d’hygiène, des capsules éducatives de l’Institut national de l’alphabétisation, des entrevues avec le personnel et certains visiteurs ainsi que des annonces spéciales visant à éveiller l’attention

COFFRETS DE SÉCURITÉ

1. Des enfants sont photographiés devant « STOPPY » (la mascotte pour le programme de sécurité par l’observation) lors de la Foire sur la sécurité

2. Los Filos est fière d’exhiber ses récompenses obtenues pour le rendement qui s’est le plus amélioré en matière de sécurité et le meilleur rendement en matière de sécurité dans son ensemble. (De gauche à droite) Juan Piñeda, directeur de l’Environnement et de la Sécurité et Tomas Iturriaga, directeur général de l’exploitation minière

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Programmation quotidienne de la station 99,1 FM MUSIQUE POPULAIRE – 24 heures, tous les jours de l’année

RAPPELS ET CONSEILS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ – toutes les 30 minutes

MESSAGES PORTANT SUR LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE – toutes les 30 minutes

CAPSULES ÉDUCATIVES DE L’INSTITUT NATIONAL DE L’ALPHABÉTISATION – segments de 30 minutes

des travailleurs, à les informer et à les divertir. La programmation est complètement corporative sans revenu commercial.

« Le contenu est intégralement révisé et approuvé par notre comité sur la sécurité, précise Iturriaga. La programmation est modifiée sur une base régulière selon nos compagnes mensuelles qui font la promotion d’un thème différent portant sur la sécurité pour chacun des services. Nous travaillons avec une petite agence médiatique, située dans la capitale de l’état, où nous préenregistrons et produisons le contenu de notre programmation. Les gens de l’agence se rendent sur le site de la mine toutes les semaines afin d’y rencontrer notre comité sur la sécurité et planifier les messages à venir qui viendront s’ajouter à la rotation. »

FAIRE DE LA SÉCURITÉ UN DIVERTISSEMENTVilla possède une formation technique et il est un as de la technologie informatique et des logiciels qui assurent une diffusion en continu, ce qui facilite grandement son travail. En plus de gérer la station, il en est la voix officielle, le mixeur de musique et l’animateur du 99,1 FM. « Je choisis toute la musique et fais tourner différents styles, Grupera, Banda ainsi que la musique populaire traditionnelle mexicaine. J’ai énormément de plaisir à annoncer le nom des gagnants de nos tirages mensuels ainsi que des concours liés à la sécurité. J’adore remettre des prix et avoir ainsi l’occasion de rendre des gens heureux. »

La population locale ainsi que les communautés sont très sollicitées par Los Filosita. Ainsi, les résidents des villes avoisinantes écoutent la musique et envoient des messages à leurs êtres chers qui travaillent à la mine. De plus, plusieurs messages liés à la sécurité et à l’environnement sont diffusés à l’intention des enfants et des familles.

« Nous diffusions des souhaits d’anniversaire de la part des membres de la famille et nous soulignons les événements spéciaux, souligne Iturriaga. Mais la partie la plus

importante de nos messages concerne la sécurité à la maison, la conduite défensive, les premiers soins et d’autres informations de cette nature. Lorsque vous favorisez la participation de la famille, elle touche tous les autres aspects de la vie et renforce la sécurité en tant que priorité à la mine. Les enfants demandent à leurs parents d’être prudents au travail afin qu’ils puissent passer plus de temps ensemble. »

INTÉGRATION COMMUNAUTAIRELa station 99,1 FM mène également des entrevues avec certains visiteurs à la mine, incluant des dignitaires locaux, des représentants gouvernementaux, des cadres de Goldcorp ainsi que des groupes scolaires qui viennent visiter l’exploitation minière. De plus, Villa organise des diffusions en direct de différents événements comme la Foire communautaire sur la sécurité présentée tous les mois de novembre grâce à l’obligeance de Goldcorp et du personnel de Los Filos (lire l’article à la page 14). Toute une panoplie d’activités, de concours, d’artistes, d’exposants, de promoteurs et de participants est présentée en onde pour le plus grand plaisir des auditeurs locaux et des municipalités avoisinantes.

La tâche la plus récente de l’équipe radiophonique vise l’introduction de plusieurs éléments, concernant les nouveaux programmes de sécurité de la mine, dans tous ses messages diffusés et son contenu éducatif. Le programme de sécurité DELTA, lancé au début de l’année, est un programme complet de formation et de rendement qui vient suppléer le programme STOP afin de hisser Los Filos vers un niveau de réussite encore plus élevé en matière de sécurité.

Alors qu’une équipe cinématographique se prépare à filmer un vidéo de formation, en matière de sécurité DELTA, un des artistes se racle la gorge avant son entrée en scène. La caméra tourne et il devient une vedette en matière de sécurité. Tout comme la station 99,1 FM, Vincente Villa est toujours en onde.

COFFRETS DE SÉCURITÉ

« Nous voulions obtenir des résultats à court terme ainsi qu’une modification continue des comportements afin que la sécurité devienne une priorité personnelle au travail et une valeur familiale incontournable à la maison. » Juan Piñeda, responsable de la sécurité

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Le programme de sécurité DELTA repose sur les valeurs suivantes en matière de sécurité :

1 LE DEVOIR DE SE RESPONSABILISER – favorise l’engagement, la responsabilité et le souci de ses collègues de travail

2 L’ENTHOUSIASME – favorise les conditions d’analyses, jette un nouveau regard sur les normes présumées et propose des améliorations

3 DIRIGER LES AUTRES – se poser en exemple, agir avec prudence et prodiguer des conseils et techniques en matière de sécurité

4 LE TRAVAIL D’ÉQUIPE – favoriser la collaboration, se responsabiliser mutuellement et fixer des objectifs communs

5 LA RECONNAISSANCE – encourage la reconnaissance et les contributions positives

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p10 ENSURFACE NÚMERO 3 //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////Janeth Gaytan Guerrero et Raquel Zuniga échangent une plaisanterie. Les deux femmes travaillent à l’usine de sulfure à Peñasquito

CHRONIQUE SPÉCIALE

Page 13: En Surface 2011 (Printemps/été)

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CHRONIQUE SPÉCIALE

Créer de nouveaux choix, Changer des viesLe programme novateur de Goldcorp Créer de nouveaux choix aide les femmes à évoluer tant individuellement que professionnellement par le truchement d’un groupe de discussions qui favorise la confiance en soi, la connaissance et les compétences.

A nna Tudela a grandi dans une famille traditionnelle au Pérou, où les hommes fréquentaient l’université et poursuivaient des carrières commerciales. D’autre part, les femmes étaient élevées pour être des partenaires et prendre soin de la maisonnée.

Telle était la norme culturelle. De son bureau, situé au siège social de Goldcorp, Tudela se rappelle ses jeunes années. Elle est plus que jamais déterminée à faire en sorte que les femmes gestionnaires de leur maisonnée se transforment en gestionnaires d’entreprises.

En tant que vice-présidente des affaires réglementaires et secrétaire d’entreprise, Tudela a relevé tous les défis placés sur la route d’une femme qui a réussi à tracer son chemin dans le monde de l’industrie minière dominée par les hommes. Elle est maintenant très fière de ses réalisations, qui, souligne-t-elle, ont été possibles grâce aux opportunités qui lui ont été offertes et auxquelles peu de femmes ont accès au sein de cette industrie. Aujourd’hui, Tudela consacre une partie de son incroyable énergie à aplanir les obstacles et à encourager les femmes, au sein de Goldcorp, à développer l’intégralité de leur potentiel et à fixer des normes plus élevées pour l’obtention de la reconnaissance et l’avancement des carrières des femmes, dans l’ensemble de l’industrie minière.

« Depuis des années maintenant j’ai voulu joindre les femmes des pays en développement, plus particulièrement dans mon pays d’origine, l’Amérique du Sud. La société Goldcorp favorise véritablement l’avancement personnel et professionnel tant chez les hommes que chez les femmes. Ainsi, je savais que mon rêve pouvait s’intégrer à notre culture et à nos principes d’entreprise. J’ai donc décidé que l’héritage que j’aimerais laisser à cette Société est le programme Créer de nouveaux choix, visant à aider les femmes à évoluer individuellement et professionnellement, si tel est leur désir, par le truchement d’un groupe de discussion qui encourage la confiance en soi, la connaissance, les compétences, mais plus important encore, qui offre une véritable occasion de réaliser ces aspirations. »

Le projet a pris forme d’une manière informelle, lorsque Tudela a exposé son idée à ses collègues de travail. Elle a trouvé une bonne oreille chez son collègue, Paul Farrow, vice-président de la Santé et sécurité. D’autres collègues mâles à qui elle en a parlé se sont ralliés à sa cause, visant à offrir plus d’opportunités aux femmes, plus particulièrement en Amérique centrale et en Amérique du Sud, pays où Goldcorp exerce ses activités. En tant que pères, frères et oncles des femmes touchées, ils ont immédiatement perçu l’importance du programme. « Le soutien a toujours été là, sous la surface; j’ai eu la chance que le siège social endosse mon projet pour qu’il puisse maintenant prendre forme », souligne Tudela.

UN TREMPLIN VERS LE CHANGEMENTSteve Reid, vice-président exécutif et directeur de l’exploitation chez Goldcorp est intervenu pour faire avancer le programme en présentant Tudela à deux professionnels dans le domaine : Bart Egnal, partenaire et premier vice-président et Brenda Allen, conseillère en chef, tous

« Je crois fermement qu’en proposant ce programme à toutes les femmes de Goldcorp,

nous découvrirons de nouveaux chefs au sein des différents secteurs de notre industrie. »

Rocío Martinez, Exploitation minière Los Filos, Mexique

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Créer de nouveaux choix en six étapes :

1 MANIFESTER LA CONFIANCE EN SOI – révéler son plein potentiel, ses talents, ses compétences et sa valeur aux autres

2 OSER RÊVER – réaliser son épanouissement, ses aspirations personnelles et/ou ses ambitions professionnelles

3 CHOISIR DE MONTER SUR LA SCÈNE – avoir le courage et les convictions nécessaires pour percevoir le monde comme votre scène

4 CRÉER UN SCÉNARIO SOLIDE – exprimer la confiance, l’assurance et les qualités d’entrepreneur

5 LIBÉRER LA PUISSANCE DE VOTRE VOIX – affirmer la puissance de votre identité, agir avec assurance et vous tenir debout pour vos idées

6 RÉALISER UNE PRÉSENCE DE CHEF – inspirer la confiance par le truchement de l’image, du langage corporel et de la confiance en soi

Anna Tudela, vice-présidente des affaires réglementaires et secrétaire d’entreprise

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CHRONIQUE SPÉCIALE

les deux du Humphrey Group, une société qui a mis sur pied des programmes pour les femmes entrepreneurs à l’échelle mondiale pour leurs clients comme IBM, Wal-Mart et la Banque de Nouvelle-Écosse.

« Anna a agi comme un catalyseur, souligne Egnal. Elle a pris l’initiative d’aller rencontrer les cadres et a ainsi insufflé l’idée de ce projet. Elle souhaite créer plus de nouveaux choix et plus d’opportunités pour les femmes qu’elle-même en a eus, voilà pourquoi le nom du programme s’est imposé de lui-même. »

Le programme Taking the Stage®, du Humphrey Group, a servi de tremplin pour le programme Créer de nouveaux choix. Il s’agit d’un programme éducatif, comportant quatre volets, adopté par d’importantes entreprises à l’intention de leurs employées féminines aux Indes, en Chine, au Japon, au Mexique et aux Émirats arabes unis, pour ne nommer que ceux-ci. Cependant, en raison des environnements culturels uniques dans les pays où Goldcorp exerce ses activités, nous devions prendre des dispositions spéciales.

Ainsi, afin de personnaliser leur programme dans le but d’élargir sa portée et son incidence, Tudela et Read ont invité un groupe d’employées, de leurs installations en Amérique centrale et en Amérique du Sud, à venir participer à une table de discussion à Vancouver. Pour la plupart des assistantes, ce voyage représentait une première aventure à l’extérieur de leur pays d’origine, un premier aperçu du monde corporatif et un premier contact avec la neige!

LA CHANCE D’UNE VIERocia Martinez, du Mexique, est arrivée avec les yeux grands ouverts et aussi discrète qu’une petite souris. Mais dans les jours qui ont suivi, on a remarqué une énorme différence. Le dernier soir, on a demandé aux femmes de partager leurs impressions sur le plan de cours. Reid et Farrow sont venus les écouter. Rocia Martinez, habituellement si réservée, s’est levée spontanément pour discourir avec enthousiasme sur toutes les possibilités du programme. Toute la puissance du programme s’est matérialisée à ce moment précis.

Ainsi, s’inspirant des impressions et des commentaires recueillis au cours des trois jours, Tudela, Allen et Egnal se sont remises au travail

pour élaborer le programme Goldcorp, en six volets, visant à maximiser l’accessibilité et la souplesse à l’aide des éléments suivants :

• un format vidéo visant à faciliter la présentation sur les sites de travail et dans les villages éloignés de sorte à éliminer les problèmes éventuels de transport

• la création de deux modules personnalisés (lire l’histoire en parallèle) au début du programme : la première portant sur la confiance en soi suivie de la liberté de rêver. Les deux modules sont conçus pour surmonter les obstacles culturels dès le début en redonnant à la femme sa valeur et sa voix

• versions anglaises et espagnoles pour débuter

• des messages d’accueil préenregistrés par les employés-cadres de Goldcorp afin de renforcer l’importance du message du début à la fin

• la souplesse permettant la complétion du programme à son rythme, en un jour, une semaine ou un mois

• lancement du programme à un niveau de base afin qu’il s’adresse au plus grand nombre de femmes possible

Des femmes inspirantes, provenant de l’ensemble des exploitations de Goldcorp, seront formées pour présenter le programme Créer de nouveaux choix à Guatemala Ville et dans la ville de Mexico où les participantes intéressées se rencontreront afin de découvrir et développer leur potentiel, apprendre des compétences concrètes, partager des expériences et créer des liens à vie. Éventuellement, plusieurs femmes, qui auront complété le programme, seront invitées à devenir des chefs de groupe et des guides au sein d’autres communautés et régions afin d’élargir leur habilitation.

« C’est une expérience qui transforme toute une vie, souligne Egnal. Les femmes prennent conscience des obstacles communs et de leur force collective pour les surmonter. Elles émergent de ce programme avec courage, assurance, les compétences d’entrepreneurs ainsi qu’une affinité renouvelée. Elles rencontrent des femmes de différents groupes d’âge, cultures et niveaux professionnels, tissant ainsi des réseaux sociaux inestimables. »

Un groupe de femmes de Peñasquito, enthousiasmées par le programme Créer de nouveaux choix pose pour une photo

® Taking the Stage est une marque de commerce enregistrée de Humphrey Group.

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DES PÉPITES REMARQUABLESHistoriquement, les femmes ont toujours fait partie des exploitations minières, représentant environ 40 % des mineurs artisanaux et à petite échelle sur l’ensemble de la planète.

CHRONIQUE SPÉCIALE

« C’est un programme extraordinaire qui instille la confiance et la fierté chez les femmes employées de Goldcorp. »

Evelyn Morales, exploitation minière Marlin, Guatemala >

La recherche révèle une corrélation importante entre l’avancement des femmes, qui occupent le poste de directrices, et le retour des actifs et des intérêts des entreprises

64 % des femmes perçoivent le manque d’exemples féminins inspirants comme un obstacle à l’avancement professionnel

Les dirigeantes se révèlent de meilleures bâtisseuses d’équipe et de meilleures communicatrices

70 % des femmes évaluent leur rendement comme étant égal à celui de leurs collègues mâles; 70 % des hommes évaluent leur rendement comme étant supérieur

Talent Les populations vieillissantes dans les pays en développement accroissent la demande et la concurrence en matière de talent global

Membres fondateurs du programme Créer de nouveaux choix Des femmes occupant différents niveaux professionnels au sein de Goldcorp ont participé au programme pilote, à Vancouver, en octobre 2010. Parmi ces femmes, certaines s’aventuraient à l’extérieur de leurs communautés et de leur pays d’origine pour la toute première fois. Chacune d’entre elles a reçu un certificat confirmant son statut de pionnière dans le cadre du programme.

NADIA CRUZ – Exploitation minière Red Lake, Canada

JULIETA KURI – Siège social, ville de Mexico

ROCÍO MARTINEZ – Exploitation minière Los Filos, Mexique

JILL MASTERS – Siège social, Vancouver

EVELYN MORALES – Exploitation minière Marlin, Guatemala

HILDA PEREZ – Durango, Mexique

ALMA PUENTE – Exploitation minière Peñasquito, Mexique

CAROLINA RODRIGUEZ – Exploitation minière San Martin, Honduras

ALICIA SIERRA – Exploitation minière Los Filos, Mexique

LISA WADE – Siège social, Vancouver

CRÉER UN RÉSEAU DE FEMMES INTERNATIONALAllen ajoute que l’objectif à long terme de Goldcorp vise l’élargissement du cercle sans limites géographiques. « Nous espérons ainsi créer un environnement où une femme peut être jumelée à une autre femme, peu importe la distance qui les sépare, sur l’ensemble de la planète. Il est possible qu’elles ne se rencontrent jamais, mais cela s’inscrit dans le mouvement voulant que les femmes puissent s’unir et s’entraider sans avoir à être en présence l’une de l’autre ou même d’appartenir au même groupe de pairs, à la même culture ou encore vivre sur le même continent. »

Nadia Cruz, une femme remarquable de Goldcorp, qui a travaillé à San Martin au Honduras, à l’exploitation minière de Marlin au Guatemala et qui travaille maintenant à Red Lake en Ontario, a également participé au programme pilote. Elle souligne qu’une autre caractéristique personnalisée de ce programme est qu’il n’incite pas les femmes à gravir l’échelle administrative, mais qu’il propose des choix adaptés aux considérations culturelles et aux aspirations individuelles, qu’elles soient d’ordre personnel ou professionnel. « Ainsi, le programme répond aux désirs de la femme. Si cette dernière aime son travail et qu’elle opte pour demeurer coordonnatrice ou secrétaire, c’est son choix. Le programme

vise à lui assurer que la Société l’aidera à être la meilleure dans ce qu’elle entreprend et l’encouragera dans ses choix. »

Pour ce qui est de Tudela, il s’agit d’une véritable pionnière selon Allen. « Un tel programme est une première dans l’industrie minière. En effet, Goldcorp est la première société à lancer un programme de ce genre dans l’ensemble de son entreprise. Et la nouvelle se répand comme une trainée de poudre. Le plus grand défi auquel Anna doit maintenant faire face est l’enthousiasme des femmes qui veulent ce programme dès maintenant. Elle ne parvient pas à le mettre en oeuvre assez rapidement pour satisfaire à la demande. »

Tudela précise : « Je n’essaie pas de créer une révolution. Je veux tout simplement l’égalité et l’équilibre. Mon objectif ultime est de redonner aux femmes leur pouvoir et, qu’à leur tour, elles le transmettent à leurs familles et à l’ensemble de leurs communautés. »

Source : Women Matter : Gender Diversity, a Corporate Performance Driver, McKinsey & Company, 2007

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Protéger et collaborer Qu’il s’agisse d’une « Foire » éducative communautaire au Mexique, des droits de la personne au Guatemala, d’un accord des volontés au Canada, Goldcorp s’efforce de réaliser le bien durable.

PLAISIR ET SÉCURITÉLa Foire sur la sécurité de Los Filos au Mexique procure beaucoup de plaisir éducatif à la communauté et illustre notre mission en matière de responsabilité, de respect et d’accueil pour le bien collectif.

Los Filos, Mexique – La file serpentait à n’en plus finir. Les gens discutaient avec enthousiasme, les enfants s’impatientaient d’excitation et les aînés avaient revêtu leurs plus beaux atours. L’excitation était palpable, à un point tel qu’on aurait pu facilement croire qu’une vedette était sur le point de faire son apparition. Ce n’était pas le cas, mais l’évènement n’était pas moins impressionnant pour les gens d’ici, dans l’état de Guerrero au sud du Mexique. En effet, l’événement culturel populaire qui venait divertir les gens était la Foire 2010 de Los Filos, présentée par Goldcorp.

La 2e Foire communautaire sur la sécurité a ouvert ses portes le 23 novembre, à midi. Arlondo Garcia Pizarro, responsable du développement environnemental et durable, affirme que lui et son équipe ont travaillé d’arrache-pied pour faire en sorte que cette Foire soit encore plus grande et plus fabuleuse que la précédente. La Foire sur la sécurité fait partie de l’engagement de Goldcorp en matière de santé, de sécurité et du bien-être à l’égard de l’ensemble de ses effectifs.

« Nous avons beaucoup appris de la première édition l’an dernier, voilà pourquoi nous avons rajouté un plus grand nombre d’activités afin d’illustrer l’importance que nous portons à la sécurité au travail et au sein de l’ensemble de la communauté. De plus, nous souhaitons favoriser la participation des individus aux loisirs et d’une manière

éducative afin de mettre l’accent sur notre slogan voulant que Goldcorp s’assure que toutes ses initiatives sont “Assez sécuritaires pour nos familles” », souligne Pizarro.

DIVERTISSANT ET ÉDUCATIFDès leur arrivée sur le site, les participants étaient accueillis par les directeurs et employés de la Société qui remettaient à chacun un sac à surprises écologiques contenant un billet de tirage. Les visiteurs étaient ensuite invités à se joindre à un groupe afin de découvrir les nouveautés de la mine souterraine, puis à explorer plus de 50 kiosques proposant différents étalages, expositions et billets pour des concours soumis par les enfants d’écoles locales et par les étudiants en science.

Puis, la foule s’acheminait vers l’exposition d’équipement lourd pour voir de plus près ces énormes appareils de forage et avoir la chance d’être photographiée dans le siège du conducteur. Les participants poursuivaient leur route vers le terrain d’un jardin botanique, nouvellement aménagé, avec des douzaines d’espèces de fleurs, arbustes et arbres indigènes. Ensuite, le temps était enfin venu de s’amuser avec des jeux, divertissements, démonstrations et ateliers liés à la sécurité.

Pendant les trois jours où s’est déroulée la Foire plus de 3 000 visiteurs, provenant des communautés environnantes de Mezcala, Carrizalillo et Mazapa, de même que des régions avoisinantes de Chilpancingo, Acapulco, Iguala et Monterrey, incluant des représentants gouvernementaux, des organismes locaux, des fournisseurs, partenaires et, bien entendu, des citoyens de tous horizons, ont pris part aux festivités. L’événement a attiré 1 000 personnes de plus par rapport à l’an dernier.

UN BIEN DURABLE

Pendant que la mascotte STOPPY amuse les enfants des communautés environnantes, les adultes visitent le site de la Foire sur la sécurité de Los Filos et s’amusent jusqu’à tard dans la nuit

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UN BIEN DURABLE

Plus de 3 000 participants

3 journées entières d’activités et de festivités

50 kiosques d’exposition

Plus de 30 exposants

1 000 examens médicaux gratuits, incluant des tests de sang, triglycérides et de cholestérol

600 examens dentaires gratuits

45 jeunes qui ont reçu une formation de premiers soins et RCR

1 000 plantes offertes au jardin botanique

MISE À JOUR CONCERNANT L’ÉVALUATION DES DROITS DE LA PERSONNE AU GUATEMALA La société Goldcorp s’est engagée à faire du commerce d’une manière responsable, ce qui signifie respecter les droits de la personne, en ce qui a trait à nos employés et aux résidents des communautés où nous exerçons nos activités, et en favorisant une prospérité durable pour tous nos partenaires. – David Deisley

San Miguel, Guatemala – Les investisseurs sophistiqués d’aujourd’hui s’attendent à obtenir des résultats financiers respectables tout s’assurant d’une exploitation responsable dans l’intérêt du public. Tout naturellement, ils se tournent

vers une entreprise comme Goldcorp pour donner l’exemple en matière de protection de l’environnement, d’investissement dans les communautés locales, d’établissement de partenariat avec les autochtones et du respect des droits de la personne.

Ainsi, lorsqu’un groupe d’investisseurs a demandé à Goldcorp de mener une évaluation sur la situation des droits de la personne à ses exploitations minières de Marlin, en tant que tiers, la Société s’est empressée d’accepter. Le moment était idéal. En effet, le Cadre et les politiques officielles en matière de responsabilité sociale d’entreprise, la Politique des droits de la personne et le Code d’éthiques et de pratiques en milieu de travail de Goldcorp venaient tout juste d’être ébauchés. Les commentaires, découlant de l’évaluation de la

ACTION ET ATTRACTIONSChaque jour, de nouvelles activités liées à la sécurité, à la santé et à l’environnement étaient proposées :

• Démonstrations de sauvetage par les équipes de sauvetage de Goldcorp ainsi que par les étudiants paramédicaux de l’Universidad Tecnológica de la Región Norte de Guerrero

• Ateliers destinés aux jeunes sur la sécurité à vélo, les premiers soins et RCR

• Examens de santé gratuits par les médecins du Mexican Social Security Institute (IMSS) et le Laboratory Nobel

• Examens dentaires gratuits par les étudiants en soins dentaires du Universidad Autónoma de Guerrero

• Artistes régionaux, interprètes et productions théâtrales mises en scène par le département culturel du ministère de l’Éducation de Guerrero

• Projets scientifiques et technologiques présentant des inventions liées à l’énergie solaire ainsi que des innovations créées par des groupes scolaires de Mezcala et Carrizalillo

• Concours de recyclage de matières plastiques présentant des projets des écoles de Carrizalillo, Mazapa et Mezcala

• Concours de dessins illustrant la conservation de la faune et le slogan de Goldcorp, « Assez sécuritaire pour nos familles »

• Défis sportifs et jeux de cachibol s’adressant à tous les groupes d’âge, incluant les aînés

• Aire de jeux pour les enfants avec différents jeux, activités et châteaux gonflables

• Radio en direct 99,1 FM entrevues, couverture de l’événement et musique

UNE FOIRE TOUT SIMPLEMENT FABULEUSEParmi les autres attractions qui ont réjoui la foule on retrouve la mascotte STOP, avec sa forme octogonale et haute comme trois pommes on le retrouvait partout, faisant rire les enfants. De plus, la roulette géante, toujours aussi populaire, permettait de remporter différents prix liés à la sécurité, d’un tour chanceux de la roue! C’est avec empressement qu’à la fin de chaque journée, les billets de tirage, placés dans les sacs écologiques des participants, étaient comparés aux numéros gagnants. Pour plusieurs, les sacs se sont avérés pratiques pour rapporter à la maison les prix gagnés comme des petits électroménagers, lecteurs DVD et MP3, téléphones cellulaires et jeux pour les enfants.

Pour le directeur général de Los Filos, Tomas Iturriaga, la Foire a représenté un énorme succès et cela, pour plusieurs raisons au-delà des prix. « Nous avons beaucoup réfléchi sur la façon de communiquer nos messages aux communautés. La roulette est un outil formidable pour attirer les gens et se concentrer sur la sécurité. Aujourd’hui, nous avons donc trouvé de nouvelles façons, très novatrices, de transmettre des liens et des impressions durables. Les examens de santé, les concours de recyclage et les jardins botaniques, tous ces éléments illustrent l’engagement de Goldcorp pour le bien-être des individus et de notre planète. »

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UN BIEN DURABLE

Primée pour son leadership en matière de responsabilité sociale de l’entreprise• La société Goldcorp a été classée au prestigieux indice Dow Jones pour la durabilité en

Amérique du Nord. Il s’agit du premier indice à suivre le rendement financier des plus grandes entreprises concernées par la durabilité environnementale.

• Goldcorp est un signataire du Pacte mondial des Nations Unies et du International Council on Mining and Metals (ICMM), joignant ainsi les rangs d’une alliance de sociétés engagées à souscrire leurs opérations avec les principes universels dans le domaine des droits de la personne, du travail et de l’environnement.

• À titre de participante à Extractive Industries Transparency Initiative (EITI), la société Goldcorp fait preuve d’une responsabilité et d’une transparence accrues dans le cadre de ses opérations en conformité avec des lignes directrices strictes sur la divulgation des renseignements.

situation des droits de la personne, pourraient être incorporés dans ces politiques pour une mise en application tant globale que régionale.

De plus, l’étude était accueillie favorablement puisqu’elle pouvait profiter aux travailleurs à l’intérieur et autour du site de l’exploitation minière, selon James Schenck, directeur régional du développement durable pour l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud chez Goldcorp. « Plusieurs de nos employés travaillaient à des fermes de subsistance avant de se joindre à la Société, ils ne sont donc pas familiers avec leurs droits au sein de l’industrie minière. Ainsi, par le biais d’associations de travailleurs locales, nous leur parlons directement et nous explorons ensemble différentes avenues d’améliorations continues susceptibles de bénéficier à nos employés. Nous avons toujours considéré que nous avions la responsabilité de collaborer avec eux et maintenant nous pouvons le faire d’une manière plus stratégique et plus officielle grâce à un processus structuré. »

Un comité directeur a été formé afin de mettre en oeuvre l’évaluation, établir son envergure et son calendrier, sélectionner l’évaluateur indépendant et, finalement, faciliter le processus. Ce comité était composé d’un dirigeant notable de la société civile du Guatemala, d’un représentant des investisseurs socialement responsables et de David Deisley, vice-président exécutif des opérations de la société et directeur des affaires juridiques pour Goldcorp.

LIBERTÉ DE PAROLEPendant 18 mois, la société indépendante a mené un travail sur le terrain, recueillant des opinions et des commentaires auprès de plus de 700 personnes dans le cadre de 189 entrevues individuelles, neuf groupes de discussion et 10 groupes de concertation. Les résultats ont ensuite été publiés, en

mai 2010, mettant l’accent sur sept principales recommandations dans les secteurs suivants : consultations publiques, investissements économiques et sociaux, normes environnementales, relations de travail, sécurité, acquisition de terrain et accès aux recours.

DE VIVE VOIXLe comité directeur a présenté les résultats aux groupes régionaux ainsi qu’aux représentants gouvernementaux. Deisley a rencontré personnellement les autorités locales. « J’ai eu le plaisir et l’honneur de rencontrer près de 40 maires traditionnels dans les communautés de San Miguel Ixtahuacán. Ils ont été sensibles au fait que la Société m’ait mandaté pour leur présenter les résultats en personne. » Au mois de novembre, tous les directeurs de Marlin ont rencontré directement leurs équipes afin de leur expliquer de vive voix l’évaluation de la situation des droits de la personne, de répondre à leurs questions et d’écouter les commentaires de plus de 1000 travailleurs.

En avril 2011, Goldcorp a procédé à la publication d’une mise à jour finale portant sur la mise en oeuvre des recommandations. Cette procédure a contribué à la réalisation de l’objectif visant à informer la direction des politiques et pratiques d’entreprise de Goldcorp. Pour connaître tous les détails, nous vous invitons à vous rendre sur notre site Web au www.goldcorp.com/corporate_responsibility/.

MESA DE DIALOGO« Une des suggestions visait le renforcement de notre communication avec la population locale, souligne Schenck. Dans l’ensemble, nous avons bien réussi à communiquer en tant qu’entreprise; cependant, on peut toujours faire mieux. Ainsi, notre équipe de relations communautaires nous aide à trouver des moyens de mieux comprendre et respecter les attentes et pratiques culturelles particulières aux communautés locales. Nous

sommes actuellement à mettre la touche finale à une étude socio-économique qui nous servira de guide dans l’élaboration d’un système visant l’harmonisation de nos procédures de collecte, de traitement et de communication des commentaires à Marlin et dans l’ensemble de nos opérations. Notre objectif est la création d’un cadre que vous pourrons utiliser dans toutes nos exploitations minières en le personnalisant afin de respecter les traditions locales. »

Flora Macario, native de San Miguel et responsable du développement durable à Marlin, affirme que ces mesures témoignent de l’engagement de la Société visant à respecter les droits de la personne des travailleurs et de tous les habitants de la région. « Le fait que Goldcorp ait retenu les services d’une entreprise extérieure pour trouver la meilleure façon d’aider les gens commande notre admiration. Ils ont expliqué toutes les informations à chaque employé et ils feront de même avec la communauté. »

En fait, las mesas de dialogo (les tables rondes) se tiennent régulièrement dans la capitale nationale de même que localement. Y participent des représentants municipaux, des organismes gouvernementaux du Guatemala et de la Société qui s’assurent d’un progrès et d’un partenariat continu.

« Il ne s’agit pas de la fin du processus, précise Deisley. Au contraire, il s’agit du commencement d’une nouvelle phase qui, nous le souhaitons, nous permettra d’arriver à un résultat semblable à celui obtenu grâce à notre collaboration avec la Nation des Cris, de l’exploitation minière Éléonore au Québec, où le dialogue continu entre les communautés et la Société a réussi à harmoniser les ressources et les besoins au profit de tous. Notre objectif vise à nous assurer que notre investissement servira de catalyseur efficace pour une prospérité partagée et durable. »

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UN BIEN DURABLE

L’apport de Goldcorp au GuatemalaSOCIALEMENT

• Peu après son arrivée au Guatemala, la société Goldcorp a mis sur pied une fondation communautaire, Fundación Sierra Madre (FSM), visant à coordonner des projets locaux au bénéfice de la communauté

• Développement durable de Marlin Le département a finalisé plus de 100 projets communautaires, incluant la construction d’écoles, de laboratoires informatiques, de salles récréatives, de terrains sportifs, de routes, la formation et l’embauche d’enseignants et l’amélioration des systèmes d’alimentation en eau et d’aqueducs

• Marlin offre une formation continue à l’intention des autochtones qui représentent plus de 60 % de sa main-d’oeuvre

• En 2010, la Fondation a appuyé 10 levées de fonds médicales qui ont permis de prodiguer des soins médicaux à 1 145 personnes

• En collaboration avec le ministère de la Santé et des dirigeants municipaux locaux, Goldcorp a procédé à la construction d’un centre médical communautaire à San Miguel doté d’équipement médical, de salles d’examen et de deux blocs opératoires

• La Société a construit des salles de classe professionnelles se spécialisant dans la formation électrique et de mécanique automobile. De plus, Goldcorp collabore avec les représentants gouvernementaux

afin de créer des ressources semblables pour de la formation dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture

• La garderie de l’exploitation minière Marlin, construite par Goldcorp, prend soin de 40 enfants pendant que leurs parents, incluant 120 femmes, travaillent à la mine ou aux environs. Les enfants, âgés de trois mois à quatre ans profitent de différentes activités, jeux, exercices, sensibilisation à l’hygiène personnelle, d’examens médicaux et de collations nourrissantes. Les mères assistent à des ateliers traitant de la nutrition et de l’allaitement. De plus, Goldcorp paie les salaires de 12 enseignants locaux et du personnel de soutien en plus de financer leur formation en puériculture et premiers soins

ÉCONOMIQUEMENT

• Grâce au soutien de la FSM à l’égard d’une ONG de microfinance guatémaltèque, Marlin a soutenu plus de 700 membres d’une banque communautaire, dont la plupart étaient des femmes autochtones, en finançant et en gérant une formation qui a permis une plus grande participation des femmes aux activités commerciales de la région

• 98 % des 1 500 employés de Marlin sont des résidents du Guatemala. Parmi

eux, plus de 60 % proviennent de communautés locales composées principalement d’autochtones

• Les participants au commerce de café équitable de la FSM ont vendu 7 946 kilogrammes de café en coque en 2009. De plus, ils ont été en mesure d’augmenter le prix de vente de leur produit de 9 % par rapport à l’année précédente. En 2010, 78 producteurs de café sur 19 hectares de terre ont reçu la certification biologique pour leur café avec l’aide de la Fondation

• En 2009, 70 % ou une valeur de 86,5 millions de dollars américains de fournitures, pour l’exploitation minière Marlin, ont été achetés

au Guatemala. De ce montant, plus de 6 millions de dollars américains ont été dépensés dans les municipalités locales de San Miguel Ixtahuacán et Sipacapa

• La FSM a travaillé de concert avec l’Instituto Técnico de Capacitación y Productividad afin d’offrir une formation technique et en gestion d’affaires à 28 boulangeries, briqueteries et entreprises de maçonnerie à San Miguel

• De 2002 à 2009, la stabilité économique, générée par les emplois à l’exploitation minière Marlin, a permis une augmentation de l’inscription scolaire en moyenne de 82 % dans les six communautés environnantes

ENVIRONNEMENTALEMENT

• Goldcorp poursuit son effort de reboisement d’environ 10 à 20 hectares annuellement, dépassant de beaucoup les exigences nationales, grâce au département de l’environnement et plus encore de la FSM

• Les techniciens environnementaux de Goldcorp mesurent la qualité de l’air

ambiant, les niveaux de bruit, la couverture forestière, la qualité des ressources terrestres, la qualité de l’eau (incluant dans les puits, en surface et le débit) ainsi que la biologie terrestre (tout ce qui vit à l’extérieur de l’eau) dans la mine et autour du site de l’exploitation minière

• Les services de spécialistes indépendants sont également retenus par Goldcorp afin de mener des tests aquatiques deux fois par année, dans la saison sèche et la saison

des pluies, et pour recueillir des données sur les poissons, organismes et habitats

• Depuis l’établissement de l’organisme Asociacion de Monitores Ambiental Comunitario (AMAC) en 2005, en tant que groupe communautaire responsable de la surveillance de l’eau autour de l’exploitation minière Marlin, les tests réalisés par l’AMAC et les ministères gouvernementaux n’ont démontré aucune répercussion négative découlant de l’activité minière

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UN BIEN DURABLE

DISSIPER LES MYTHES DE MARLINUne résidente de longue date de San Miguel, près de l’exploitation minière Marlin, parcourt le Canada afin de parler du fond de son coeur et rétablir les faits.

Ottawa, Toronto et la ville de Québec, Canada – Lorsque Flora Macario est arrivée au Canada elle a été surprise par plusieurs choses : les chasse-neiges, les patineurs sur le canal Rideau, l’heure de pointe sur l’autoroute 401 et par un incontournable de la diète canadienne, le sirop d’érable. Mais pendant qu’elle prenait plaisir à visiter quelques-unes des principales villes de l’est du Canada pour y rencontrer des politiciens, des groupes religieux, des membres de l’industrie minière, des investisseurs et des ONG, c’est sa rencontre avec le chef du Grand conseil des Cris qui restera à jamais gravée dans son esprit.

« J’étais fascinée par le fait qu’un chef autochtone puisse représenter officiellement son peuple. Au Guatemala nous avons des chefs autochtones, mais aucun qui fait office de représentant officiel. Je m’attendais à ce qu’il soit vêtu des habits traditionnels de son peuple, et voilà que le Grand chef Matthew Coon Come vient me serrer la main, habillé d’un complet et d’une cravate. Je ne m’attendais pas du tout à cela. »

La mission de madame Macario au Canada visait à partager ses observations personnelles sur la vie à San Miguel avant et après le développement de l’exploitation minière Marlin de Goldcorp. Puisqu’elle y réside depuis 35 ans, elle peut s’inspirer d’une expérience de plusieurs décennies. Aussi, étant donné qu’en plus d’être membre de la communauté, elle est employée par Goldcorp, son point de vue est unique. Tout ceci, ajouté à son honnêteté et à son intégrité font en sorte qu’elle est très bien qualifiée pour parler honnêtement et rétablir les faits.

DE SIMPLES FAITSElle débute avec l’évidence même. Oui, l’exploitation minière a ses détracteurs. Tel est le lot de l’industrie et le défi qui consistent à opérer une exploitation minière du 21e siècle de manière sécuritaire et responsable dans le contexte historique des mines archaïques d’autrefois qui laissent planer leur sombre héritage. Mais madame Macario affirme que Goldcorp personnifie ce qu’une exploitation minière moderne peut et devrait être.

Elle a ensuite parlé, aux groupes qu’elle a rencontrés, de sa vie à San Miguel. Issue d’une famille de fermiers, avec 13 frères et soeurs, elle

Flora Macario est photographiée en compagnie de (de gauche à droite) Bill Namagoose, le Grand chef des Cris Matthew Coon Come et Abel Bosum lors de sa visite au Canada

aidait sa mère aux tâches ménagères. Historiquement, les 40 000 habitants de San Miguel et les 15 000 résidents des communautés environnantes dépendaient d’une agriculture de subsistance. Les enfants commençaient à travailler autour de l’âge de sept ans afin d’aider leur famille. L’inscription à l’école était très faible et l’analphabétisme très élevé. Les systèmes d’approvisionnement en eau primitifs occasionnaient la diarrhée et les infections intestinales. La clinique médicale était située à une demi-heure en autobus. Les gens souhaitaient de meilleurs emplois, mais ils étaient dépourvus des compétences nécessaires.

Malgré cet environnement difficile, la mère de Flora a toujours encouragé ses enfants à étudier et à réussir. Ainsi, elle a obtenu un diplôme universitaire d’ingénieure industriel. Elle est ensuite retournée chez elle où elle passait ses journées à traduire des manuels scolaires. Puis Goldcorp est arrivé.

« J’avais enfin la chance de travailler en tant qu’ingénieure et de vivre près de ma famille. Je partage mon revenu avec mes frères et soeurs et continue d’apprendre et d’évoluer professionnellement. Cette expérience m’a beaucoup aidée personnellement et maintenant, en tant que responsable du développement durable, je suis en mesure d’aider ma communauté », ajoute madame Macario.

DES GAINS SOLIDESElle parle avec beaucoup de respect de tous les bienfaits que Goldcorp prodigue à son peuple. « Je n’ai jamais vu un tel engagement à l’égard de la sécurité et de la préservation de l’environnement. Je suis tellement impressionnée par l’infrastructure sociale qui a été créée, par la formation et les opportunités offertes aux individus aujourd’hui sans oublier les possibilités de revenus qui s’échelonneront dans le temps. Nous avons construit des routes, des ponts et des écoles; formé des enseignants et offert des bourses d’études ainsi que des systèmes informatiques. Les soins de santé sont maintenant accessibles localement et un centre médical, doté de blocs opératoires, a été construit. Notre vie s’est grandement améliorée. »

Dans l’ensemble, le voyage de madame Macario au Canada a été une expérience positive malgré quelques déceptions. Fervente catholique, c’est avec joie qu’elle a rencontré les représentants de la United Church et de Vision mondiale. Cependant, elle y a entendu des peurs familières. « Tout comme l’Église catholique en Amérique centrale, la croyance veut que l’exploitation minière génère la maladie et l’agitation. J’ai trouvé cela difficile spirituellement de contredire les représentants de l’Église au Canada, avec tout le respect que je leur dois, pour leur expliquer que Marlin est en activité depuis 2005 et qu’aucune des calamités auxquelles ils font référence, ne s’est produite à ce jour. »

Plus tard, madame Macario s’est sentie réconfortée par les paroles du Chef Coon Come, dont le peuple a établi un partenariat avec Goldcorp visant le partage d’une prospérité durable dans le Nord du Québec. « Je me suis sentie très à l’aise avec lui, ajoute-t-elle. Il a parlé des valeurs communautaires, de la bonne intendance de la terre, de l’interaction entre les hommes et la nature et de la façon avec laquelle Goldcorp respecte ces principes et ces valeurs. Il dit que nous pouvons tous vivre ensemble en harmonie, et c’est ce que je crois aussi. J’ai une meilleure vie maintenant et je souhaite que cela se poursuive pour moi, pour mon enfant et pour tout le monde au sein de ma communauté. »

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DANS VOTRE ÉLÉMENT

Véritables prouessesRaul Barajas voyage 26 heures par autobus, train et en voiture pour disputer le marathon de 80 kilomètres de sa vie.

A près avoir parcouru une route nichée dans le ciel, extrêmement cahoteuse avec un tracé en épingle, vous atteignez finalement la ville d’Urique dans le nord du Copper Canyon au Mexique.

À pied, vous suivez ensuite un réseau de sentiers escarpés, étroits pendant plusieurs autres heures tout en apercevant, l’espace d’un instant, des habitants vivant sur des encorbellements ou dans des grottes. Ces coup d’oeil sont furtifs non seulement en raison de la faible population, mais aussi parce qu’ils sont très timides et qu’ils sont également les coureurs de fond les plus rapides de tous les temps.

Urique est la communauté d’accueil de cet ultramarathon annuel pendant toute la semaine que dure cette célébration dédiée à la course, aux traditions culturelles et qui rend hommage à la bande de coureurs Tarahumarans. Depuis 2007, la société Goldcorp parraine cet événement, qui se déroule au mois de mars et qui attire plus de 300 participants provenant du Canada, de l’Allemagne, du Japon, Nouvelle-Zélande, des États-Unis et du Mexique sans oublier l’équipe de six coureurs de l’exploitation minière Peñasquito ainsi qu’un trio d’employés de l’exploitation minière El Sauzal qui apporte son soutien à la course et aux festivités.

Peñasquito compte parmi son équipe de coureurs Raul Barajas, un assistant aux relations communautaires de Goldcorp et coureur de longues distances depuis 2007. « J’ai participé à des courses de cinq, dix et vingt-et-un kilomètres, mais il s’agit de mon premier ultramarathon. Cela demande une bonne dose de conditionnement physique et de concentration mentale, plus particulièrement ici. En effet, nous sommes dans un endroit très éloigné et très sauvage. La course se déroule sur des parois de canyon, dans des bassins de rivière sous un soleil toujours très intense. Sur une échelle d’un à dix, c’est un dix, non seulement en raison de la distance, mais aussi pour la difficulté physique occasionnée par le terrain et la chaleur. »

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ACCLAMATIONS DES CADRESCette année, Goldcorp était également représentée par ses ambassadeurs culturels dont Dina Aloi, vice-présidente, responsabilité sociale d’entreprise et Valerie Pascale, directrice, responsabilité sociale d’entreprise. Elles étaient accompagnées d’un groupe de danseurs autochtones de la Colombie-Britannique au Canada, les danseurs Le-La-La, qui ont présenté un spectacle lors des cérémonies d’ouverture et de fermeture dans le cadre de la participation de la Société et de son appui à cet événement.

La majorité des visiteurs internationaux commencent à arriver plusieurs jours à l’avance afin de rencontrer les résidents d’Urique et d’évaluer les sentiers complexes de cette course éreintante de 80 kilomètres. Le jour précédant la course, nous apercevons les Tarahumarans qui dévalent les collines, ayant déjà couru pendant plusieurs jours, pour se rassembler sur la place centrale du village juste à temps pour les célébrations multiculturelles. Pour la plupart des individus déjà rassemblés sur la plaza, il s’agit de la première occasion de prendre une juste mesure de la concurrence.

Étonnamment, les Tarahumarans ne semblent pas intimidants. En fait, ces champions ne s’entraînent jamais ou encore ils ne font jamais d’étirements ou de réchauffements. Ils sont reconnus pour tout simplement marcher vers la ligne de départ, dans leurs sandales huarache, puis courir comme le vent pendant les sept prochaines heures. Ils peuvent courir ainsi pendant 48 heures sans se reposer.

À VOS MARQUES, PRÊTS, PARTEZ!Dès 6 h 30 le matin suivant, Felipe Valenzuela, coordonnateur des relations communautaires de El Sauzal, s’affaire à préparer l’équipe Goldcorp pour le départ. Ses collègues, Jose Bringas et Javier Moran font provision d’eau et de nourriture pour les postes de ravitaillement le long de la route de la course où ils attendront impatiemment l’équipe de Peñasquito pour les encourager.

Tout comme les années précédentes, les premiers coureurs à filer à toute allure sont les Tarahumarans, qui ont l’avantage de pratiquer tous les jours

1. Tous sourires avant le début de l’aventure, l’équipe de Goldcorp se prépare à courir l’ultramarathon de 80 kilomètres

2. Valerie Pascale, directrice d’entreprise pour la responsabilité sociale est photographiée avec les impressionnants coureurs de la tribu Tarahumara

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puisqu’il s’agit pour eux d’un mode de vie. En effet, la grande distance qui les sépare les uns des autres fait en sorte que la course demeure leur seul moyen de transport et de communication entre les villages.

Mais Barajas a un rythme et des objectifs bien personnels. « Pour moi, les meilleurs moments du marathon ont été lorsque je me suis retrouvé au sommet de la montagne de Los Alisos où la vue était imprenable et aussi lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, réalisant ainsi un rêve. En ces deux occasions, j’ai accompli quelque chose que je n’aurais jamais cru possible. »

UN NOUVEAU RECORD D’ÉTABLIBarajas et son coéquipier et collègue, Omar Ibarra, ont été parmi les 120 participants a terminer la course sur 320 coureurs au départ. Barajas est arrivé 68e, une place très honorable. Personne n’a été surpris de voir arriver un Tarahumaran de 20 ans sept heures et quarante minutes après le départ, établissant ainsi un nouveau record détenu par un autre membre de sa bande.

Pendant la soirée, des individus provenant de plusieurs kilomètres aux alentours se sont rassemblés pour la cérémonie de clôture et un partage international. Valenzuela a remis les récompenses aux

gagnants, au nom de Goldcorp, et, dans le respect de la tradition, les gagnants non Tarahumarans ont redonné les prix aux personnes locales se conformant ainsi à l’esprit de Korima, partager sans compter. Puis, ce fut la fête au rythme d’interprètes de musique traditionnelle mexicaine, des musiciens et de la troupe de danse populaire Le-La-La.

Barajas a déjà hâte à l’an prochain pour relever une nouvelle fois le défi. Entretemps, il attend avec impatience la publication de l’édition espagnole du livre Born to run, écrit par Christopher McDougall et traitant de la tribu Tarahumara. On parle également d’un film et Barajas est curieux de voir quel acteur interprétera son rôle au grand écran. Il pense que Mel Gibson serait l’homme idéal pour chausser ses souliers de course.

DES PÉPITES REMARQUABLESCertains disent que le secret de l’endurance des Tarahumarans réside dans la bière de maïs qu’ils brassent à partir de récoltes labourées à la main. Avec leur teneur élevée en féculents, quelques gorgées de bière accompagnées de plusieurs bouchées de Piñole (maïs moulu rôti) recouvert de souris grillées semblent offrir tout le carburant dont les coureurs ont besoin pour dévaler les montagnes sans arrêt pendant toute la journée.

DANS VOTRE ÉLÉMENT

2Et les gagnants sont...Le Tarahumaran, Miguel Viniegra, est arrivé en première place, mais pour nous, tous les coureurs de Peñasquito sont des gagnants. Toutes nos félicitations à Raul Garcia Barajas, Daniel Gutierrez Espinoza, Heraclio Carrera Hernandez, Mario Contreras Rodriguez, Omar Adolfo Ibarra Hernandez et à Rey David Calvillo Ibarra.

• Les Tarahumarans se désignent par leur nom traditionnel – Rarámuri – qui signifie « ceux qui ont le pied léger ».

• Un américain énigmatique connu sous le nom de Calaballo Blanca – Cheval blanc – est le fondateur de l’ultramarathon. La légende veut qu’il soit arrivé au Mexique il y a plusieurs décennies, où il a marché dans les profondeurs du Copper Canyon pour devenir éventuellement l’ami « gringo » de la tribu. Son nom véritable est Micah Trueh.

• Lors du dernier recensement, la population des Tarahumarans s’élevait à environ 106 000 individus, ce qui en fait le groupe d’autochtones le plus important en Amérique.

• On ne diagnostique aucun problème de santé lié à l’obésité, aux maladies cardiaques, à l’hypertension ou au diabète parmi la population tarahumarienne et ils

ne semblent pas devenir rachitiques en vieillissant. Ainsi, un individu âgé de 50 ans peut courir plus vite et plus longtemps qu’un de nos adolescents et un grand-père de 80 ans peut parcourir des distances marathoniennes à flanc de montagnes.

• La tradition de coureurs de fond de la tribu revêt également un aspect cérémoniel et compétitif. Les coureurs mâles poussent une balle de bois lors de relais appelés « lancer du pied », alors que les femmes compétitionnent en utilisant un bâton et un cerceau. Ces courses peuvent durer des jours et des jours sans aucune pause.

• Les historiens ont avancé la théorie voulant que cette capacité soit génétique chez les Tarahumarans dont les ancêtres, avant l’utilisation d’outils, chassaient à relais en courant pour éventuellement attraper leur proie animale qui ne peut haleter en courant, succombant ainsi d’épuisement par la chaleur.

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SECONDE NATURE

Vers des prés plus verdoyantsNouveau fleuron de la société Goldcorp, depuis décembre 2010, le projet Cerro Negro est situé à l’extrémité nord-ouest de la province de Santa Cruz, en Argentine. Ce projet est à un stade d’exploration avancé et emploie déjà près de 100 personnes directement en plus des 200 autres qui profitent de postes connexes.

T out comme pour les autres projets de Goldcorp, la responsabilité sociale a pris le haut du pavé pour constituer un

moyen d’assurer une prospérité durable aussi rapidement que possible.

Un programme, conçu pour atteindre ce même objectif, est actuellement mené à seulement 70 kilomètres de Cerro Negro, à Perito Moreno, une ville pittoresque patagonienne d’environ 3 500 habitants. Ainsi, parmi les petites fermes productrices de fruits et légumes on retrouve une coopérative laitière de huit hectares tout à fait unique pour deux raisons : elle sert de modèle pour une viabilité agricole qui profitera aux générations locales à venir. De plus, elle offre une structure précieuse ainsi que des compétences et un apprentissage qui servira toute la vie à un groupe de jeunes à risque.

Carlos Cuburu, directeur des relations communautaires chez Goldcorp à Cerro Negro, est responsable du budget et de l’exploitation de la ferme. Carlos a reçu une formation en technogénie, mais il aime surtout travailler avec les membres de la communauté locale afin de les aider dans la réalisation de leurs objectifs à long terme. « Je souhaitais développer des programmes communautaires dans la région de Patagonia et on m’a donné

la chance de travailler avec des jeunes qui avaient quitté les bancs d’école pour diverses raisons. Notre objectif est de les encourager à s’orienter vers d’autres formes d’éducation, par exemple en développant des compétences au sein de l’industrie agroalimentaire qui leur serviront, ainsi qu’aux membres de leurs communautés, pour des années à venir. »

APPRENDRE SUR LE TERRAINDes jeunes des régions environnantes, âgés de 15 à 20 ans, ont été sélectionnés pour participer à des stages pratiques en matière de soins des animaux, d’entretien et de gestion de la ferme, de culture ainsi que de production laitière et culture de la luzerne sur une base expérimentale. Le projet est mené par l’exploitation minière Cerro Negro avec la collaboration de l’état ainsi que des institutions municipales et technicoagricoles de la région Nord-ouest de Santa Cruz.

La formation professionnelle est assurée par deux techniciens agraires, un ingénieur agricole, un vétérinaire ainsi qu’une coordonnatrice de programme, Maria Rosa Couto.

« Les classes se déroulent principalement sur le terrain », précise Clara Torresagasti, responsable des communications pour Cerro Negro. « Mais le fait de participer à ces activités, du lundi au vendredi, ne dispense pas les étudiants de leurs

autres études et ils sont fortement encouragés à poursuivre leurs cours obligatoires. »

EXPÉRIENCE PRATIQUELes huit hectares de la ferme sont divisés également pour favoriser le pâturage et la culture de la luzerne. Cette dernière procure une nourriture additionnelle au troupeau composé de 10 vaches jersiaises et d’un taureau reproducteur. Les semences de luzerne sont fournies par le gouvernement et, grâce au microclimat qui règne dans cette région, trois récoltes sont possibles chaque année. La ferme laitière prévoit l’achat, dans le prochain mois, de sept vaches additionnelles afin d’amener sa production à une plus grande échelle au cours de l’année prochaine. En revanche, ils auront besoin de trayeuses mécaniques. Pour le moment, les jeunes stagiaires procèdent à la traite manuellement.

La réalisation des objectifs, visant à stimuler la viabilité à long terme, à créer des occasions d’emploi ainsi que des avantages pour la communauté, passe par l’utilisation de trayeuses mécaniques permettant d’augmenter la production laitière de 90 à 100 litres par jour pour la vente commerciale de même que le développement et la capacité de fabrication de produits dérivés du lait.

Cuburu souligne : « Nous souhaitons commencer la production et la commercialisation du dulce de leche, un produit laitier que l’on retrouve fréquemment dans la cuisine d’Argentine utilisé dans la préparation culinaire, comme édulcorant et dans la confection de desserts. À l’aide d’un équipement spécial, nous serons en mesure de produire 25 kilogrammes en trois heures, ce qui représente un rythme de production impressionnant. Ainsi, le fait de pouvoir créer ce produit frais et d’excellente qualité dans notre propre communauté représentera un succès durable ainsi qu’un avantage économique pour l’ensemble de la province de Santa Cruz. »

Cuburu espère qu’éventuellement tous les jeunes de cette localité auront un travail et poursuivront des carrières en lien avec la fabrication de tout un éventail de produits dérivés du lait comme les fromages, le yaourt pour ne nommer que ceux-ci. D’ici là, avec l’aide de son personnel, il transmet à ces jeunes esprits les normes éthiques liées au soin des animaux, à la bonne intendance de la terre et aux valeurs de responsabilité sociale qui leur seront utiles pendant toute leur vie.

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Notre monde de responsabilité communautaireNous vous invitons à communiquer avec nous au [email protected]

Pour en savoir plus sur les programmes d’exploitation minière responsable Goldcorp sur l’ensemble de la planète, rendez-vous au :

www.goldcorp.com/corporate_responsibility