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Le magazine des bibliothèques de la Ville de Paris Cahier central Jeunesse MARS 2014 Carte blanche à Olivia Rosenthal 30 Regards croisés d’historiens 14 RENCONTRES ET DÉBATS VOIR PAGE 20 LE ROMAN D’UNE VIE MARGUERITE DURAS MARGUERITE DURAS

En Vue n°65 mars 2014

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Toute la programmation des bibliothèques de la ville de Paris pour le mois de mars.

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L e m a g a z i n e d e s b i b l i o t h è q u e s d e l a V i l l e d e P a r i s

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RENCONTRES ET DÉBATS VO I R PA G E 6

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LE ROMAN D’UNE VIEMARGUERITE DURASMARGUERITE DURAS

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Sommaire4 Paris sous l’objectif : appel à photo !5 LE QUESTIONNAIRE D’ANNABELLE : Olivia Rosenthal, auteure de fictions

et de pièces de théâtre

6 ExpositionsLes mots en quête d’images à la bibliothèque Forney (4e)

14 La Grande Guerre : entre mémoire et histoireRegards croisés d’historiensà la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (4e)

20 Centenaire Marguerite DurasLes femmes dans l’univers de Duras à la bibliothèque Buffon (5e)

24 SociétéLe cerveau à livre ouvert à la bibliothèque Buffon (5e)

30 LittératuresCarte blanche à Olivia Rosenthal à la bibliothèque Faidherbe (11e)

I Cahier JeunesseRencontre-dédicace avec Anaïs Vaugelade à la bibliothèque Diderot (12e)

38 MusiquesNicolas Parent Trio à la bibliothèque Robert Sabatier (18e)

41 Artistes et imagesXavier Josso : la vie quotidienne dans les tranchéesà la bibliothèque Germaine Tillion (16e)

48 Arts du spectacleAppartement témoin à la bibliothèque Buffon (5e)

51 Les Bons Plans d’En Vue53 Infos pratiques - Où ? Calendrier par arrondissement et bibliothèque

57 Infos pratiques - Quand ? Sélection chronologique

MARGUERITE DURAS (1914-1996),ÉCRIVAIN FRANÇAIS (DÉTAIL). PARIS, 1955.© STUDIO LIPNITZKI-ROGER-VIOLLET

Entrée libre et gratuitepour la majorité des manifestations,

dans la limite des places disponibles

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Paris sous l’objectif pourCe mois-ci : L’ailleurs à Paris

Rue du Faubourg du Temple, Paris 11e, mai 2010.

L’ailleurs à Paris est ici évoqué par la « rencontre multiculturelle » de deuxailleurs et le métissage. Un « guerrier bantu » originaire d’Afrique et exiléen milieu urbain – œuvre de l’artiste Kouka Ntadi – semble monter la garded’un commerce chinois. MARION DUPUIS

Paris sous l’objectif pourAppel à photo !Vous avez jusqu’au 7 marspour nous envoyer vos photos surle thème : Paris qui bouge.

La photo retenue sera publiée dansle En Vue de avril/mai 2014.> voir le règlement sur notre sitewww.paris-bibliotheques.org

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Votre premier grand souvenir de lecture ?Croc Blanc de Jack London.

Votre héroïne favorite ?Sigourney Weaver dans Alien de RidleyScott. Elle est forte, intelligente et bellesans pour autant être dangereuse oumachiavélique. C’est suffisamment rarepour être remarqué.

Celle que vous auriez pu être ?Pour être un héros, il faut accepter lessituations de crise ou de danger, il fautsavoir s’y distinguer. Un héros est presquetoujours seul et je n’aime pas beaucoup lasolitude.

La musique que vous avez en tête ?Le clavier bien tempéré de Jean-SébastienBach joué par Glenn Gould. On y entend àla fois la précision mathématique del’écriture et la transe qui s’empare del’interprète. Il y a du Thelonius Monk dansle phrasé de Glenn Gould, et du jazz dansles compositions de Jean-Sébastien Bach.Ce disque conforte mon goût pour larépétition obessionnelle.

Un film que vous aimeriez voir ou revoir ?Tabou, le dernier film de Murnau (1931)dont les images sont stupéfiantes. Lemetteur en scène a tourné sur les lieuxmêmes de l’action (Bora-Bora) avec desautochtones qui jouaient leur propre rôle,ce qui est extrêmement rare pourl’époque. On ne sait jamais s’il se livre àun travail documentaire sur la Polynésieet sa culture ou s’il invente de toutespièces une légende polynésienne. Celarend le film extrêmement troublant.

Un spectacle inoubliable ?Quelqu’un va venir, un texte de Jon Fossemis en scène par Claude Régy en 1999.Je revois le noir d’encre sur la scène, lescorps juvéniles de Valérie Dréville et deMartial di Fonzo Bo, la lenteur saccadéede leurs mouvements, j’entends leurs voixhésitantes qui répètent (promesse oumenace ?) « quelqu’un va venir ». Enmême temps, les traces que ce spectaclea laissées en moi sont extrêmementfragmentaires. Il n’y a rien de fixe et doncd’inoubliable au sens strict. Tout semétamorphose sans cesse dans lamémoire, disparaît, revient sous desformes inédites.

Un auteur que vous aimez fairedécouvrir à vos étudiants ?J’aime leur faire découvrir des auteurs quiles surprennent. Je leur fais écouterCharles Pennequin, je les emmène voirl’Encyclopédie des guerres de Jean-YvesJouannais, je leur fais appréhender desœuvres qui bousculent leur rapport à lafiction et rappellent que la littérature estune activité de veille. L’auteur est unesentinelle obstinée, il regarde autour delui, enregistre, met des mots là où il n’yen a pas ou nomme autrement des chosesqui ont été usées par le langage.

Votre intérêt pour l’oralité est trèsimportant et présent dans votre œuvre,est-ce ce qui explique votrecollaboration avec des cinéastes etdes metteurs en scène ?Mes collaborations avec des cinéastessont d’abord nées de mon livre Ils ne sontpour rien dans mes larmes. J’y racontecomment chaque spectateur transforme etréinvente les films qu’il voit. Ce livre estune anthologie écrite de films. LesParapluies de Cherbourg de Jacques Demyest ainsi devenu un texte « Les Larmes ».Ce texte a ensuite été adapté en unnouveau film par Laurent Larivière. Demême, La Nuit américaine de FrançoisTruffaut est devenu « La nuit américained’Angélique », et ce texte a inspiré à JorisClerté et Pierre-Emmanuel Lyet un filmd’animation.

Vous êtes parfois montée sur scènedans le cadre de spectacle-performance,notamment pour Le Vertige (variationautour du film Vertigo). Rares sont lesauteurs à se produire sur les planches.Quel a été le déclencheur de cetteexpérience ?J’ai toujours composé mes textes à la foisen les écrivant et en disant à haute voixce que j’avais écrit. J’attache une grandeimportance à la matière sonore du textedans sa fabrication même. Le passage parla scène est donc apparu comme unprolongement de ma pratique d’écriture.Ça a commencé en 2005 au festival deManosque. J’éprouve un vrai plaisir àm’adresser à un public qui est bel et bienlà et dont je peux mesurer les réactions.Cela entre en résonance avec l’idée que jeme fais de la présence de l’écrivain (corpset voix) dans ce qu’il écrit.

Dans la « carte blanche » qui vous estproposée à la bibliothèque Faidherbe(11e), le public pourra découvrir unepièce sonore Noisindia # (avec EryckAbecassis) conçue après un séjour enInde. Qu’est-ce qui est à l’origine dece projet singulier ? Comment votretravail a-t-il été guidé ?C’est le compositeur Eryck Abecassis quim’a contactée pour ce projet. Il avait lu unde mes livres, Viande froide, dans lequelj’ai écrit sur le chantier du 104 à Parisau moment où il devenait un lieu culturelparisien. Noisindia porte aussi surles chantiers : précisément sur ces plagesd’Asie où d’énormes tankers européenssont désossés par des ouvriers peuqualifiés et très mal payés. EryckAbecassis est allé plusieurs fois en Indeet au Bengladesh ; il est entré sur ces siteset a rapporté des sons et des images.Sa musique est à la fois concrète etconceptuelle, populaire et savante,électronique et acoustique. J’ai eu envied’explorer avec lui les gestes des ouvriers,leurs conditions de travail, les matériauxet méthodes de recyclage, la politiquedes pays riches qui livrent leurs déchetsaux pays pauvres. Bref c’était un sujetextrêmement fort.

Nous célébrons cette année lecentenaire de la naissance deMarguerite Duras, avec entre autres unesérie de manifestations organisées dansles bibliothèques de la Ville de Paris.Quel lien entretenez-vous avec sonœuvre ? Vous a-t-elle inspirée ?Mon premier roman (qui heureusementn’a jamais été publié) était très durassien.Depuis je me suis émancipée mais je resteattachée à ses œuvres. Elle a inventé unrythme (à la fois dans ses récits et dansses films) qui produisent une véritablehypnose et aussi, même si ça n’a rienà voir, elle a contesté le récit historiquedominant et l’a reconfiguré (je pense àLa Douleur et à Hiroshima mon amour).

Un artiste avec lequel vous aimeriezcollaborer ?Heiner Goebbels (compositeur et metteuren scène allemand).

Le Questionnaired’Annabelle

Olivia Rosenthal

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Zoom

sur

Les mots en quêted’images

Au XXe siècle, leur union a donné lieu à la BD, auroman photo, au roman graphique et plus récem-ment à une forme originale de narration que VincentPachès, écrivain, a nommé le « récit à dessins ».Il est l’auteur de l’ensemble des textes, forme dehaïkus et de récits poétiques très courts sur lesquelsdes illustrateurs et des peintres dont André Fran-çois, Béatrice Jean, Josse Goffin, Daniel Maja etAntonio Seguí ont développé leur propre écriture.Le scénario est identique pour tous. Vincent Pachèsleur envoie son texte qui leur sert d’appui pourconstruire leur visuel. Le mot et l’image gardent

jalousement leur autonomie. Il ne s’agit ni de l’illus-tration d’un récit ni de la légende d’une image.L’exposition présente 160 estampes numériques dedifférents formats, des originaux et des livres (édi-tions courantes et livres d’artistes).Quatre grandes thématiques structurent l’exposi-tion : le bestiaire, le mot-image, les sentiments dumonde et les grandes figures.

Visites pour les groupes, scolaires et centres de

loisirs : Justine Perrichon, médiatrice culturelle

au 01 42 78 14 60 ou [email protected]

Bibliothèque Forney – Paris 4e

Jusqu’au 29 mars

Du mardi au samedi – 13h à 19h

Entrée 6 !, tarif réduit 4 !, demi-tarif 3 !

Visite commentée chaque samedi à 15h

par Vincent Pachès, commissaire de

l’exposition (inclus dans le prix du billet)

Exposition des illustrations d’André François, Josse Goffin, Béatrice Jean, Daniel Majaet Antonio Seguí sur les textes de Vincent Pachès.Depuis les bestiaires enluminés du Moyen Âge, la relation texte/image a connu diversesfortunes. Des mariages d’amour ou de raison scandés par moultes turbulences.

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Le pouvoir des motsLes mots ont le pouvoir de l’ordre, de la révolte, del’injonction, de l’indignation et de la désobéissance.Ils sont la parole du monde, le murmure desconfidences, le complice des sentiments. Sans eux, onhabite nulle part. Pas le moindre recoin ne leuréchappe. Ils nomment ce qui doit être vu, écouté,touché, goûté, faute de quoi, c’est le néant. Les motsaiment le silence, ils ne se prononcent pas mais ilssont entendus. Nous en avons besoin au même titreque l’eau, l’air, le feu. À cet égard, ils peuvent nousengloutir, nous étouffer et nous brûler comme nousfaire voguer dans la vie, planer et nous réchauffer.

L’image : porte du rêveLes images démultiplient la puissance des mots enun temps et un espace à les faire rougir de jalousie.Portes du rêve, de l’absolu, de tout voir en uneseconde. On peut les contempler des années, dessiècles durant, en les découvrant à chaque fois.Elles sont la couleur de nos vies, les étincelles denotre imaginaire, miroir aux mille facettes infiniesde ce que nous sommes ou prétendons être.En complicité et en vulnérabilité totale, la rencontredu mot et de l’image présente un risque majeur. Coupde foudre ou indifférence, point de demi-mesure,la magie opère ou sinon rien.

VINCENT PACHÈS

Le catalogue de l’exposition (176 pages,format : 20,5 x 27,5 cm) est publié aux éditionsLa boîte à gants. 28 !www.laboiteagants.com

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Bibliothèque Forney – Paris 4e

Le récit à dessins :rencontre de deux écritures,le mot et le traitDans le cadre du Printemps des poètes etde l’exposition Les mots en quête d’images,Christophe Comentale, Daniel Maja et VincentPachès sont réunis pour témoigner des rencontreset confrontations entre écrivain et dessinateurdans des formes d’expression renouvelées.

SINOLOGUE, CHRISTOPHE COMENTALE EST CONSERVATEUR EN CHEF AUMUSÉE DE L’HOMME. HORMIS LA CULTURE CHINOISE À LAQUELLE IL ADÉJÀ CONSACRÉ PLUSIEURS EXPOSITIONS (CENT ANS D’ART CHINOIS,2009) ET LIVRES (LES ESTAMPES CHINOISES : INVENTION D’UNEIMAGE, ÉD. ALTERNATIVES, 2003), IL SE PASSIONNE DEPUIS DENOMBREUSES ANNÉES POUR LE LIVRE D’ART.DANIEL MAJA EST DESSINATEUR DE PRESSE ET ILLUSTRATEUR ET APUBLIÉ DANS DE NOMBREUX JOURNAUX ET MAGAZINES NATIONAUX ETINTERNATIONAUX AVEC LESQUELS IL A EU UNE LONGUE COLLABORA-TION : LE SAUVAGE, LIRE, L’EXPANSION, LE MAGAZINE LITTÉRAIRE(DEPUIS 25 ANS), LE MONDE, THE NEW-YORKER, ETC. IL A ILLUSTRÉPLUS D’UNE CENTAINE DE LIVRES, ENSEIGNÉ LE DESSIN DE PRESSE ÀL’ÉCOLE ÉMILE COHL À LYON.VINCENT PACHÈS : RÉDACTEUR, REPORTER, ÉCRIVAIN, IL A RÉALISÉD’INNOMBRABLES REPORTAGES TANT EN FRANCE QU’À TRAVERSLE MONDE, AINSI QUE DE NOMBREUSES CAMPAGNES PUBLICITAIRES.L’UNIVERS DE LA PRESSE ET DE LA PUBLICITÉ LE CONDUIT À APPRO-FONDIR LE RAPPORT TEXTE-IMAGE. IL EST L’AUTEUR DE PRÈS D’UNEQUARANTAINE DE LIVRES. SES LIVRES D’ARTISTES SONT DÉPOSÉS À LARÉSERVE DES LIVRES RARES DE LA BNF DEPUIS 2002. IL EST COFON-DATEUR AVEC BÉATRICE JEAN DES ÉDITIONS LA BOÎTE À GANTS.

Jeudi 6 mars – 19 h

DESSIN :DANIEL MAJA

Expositions

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Expositions

E P I O N N A G ELes espionsse livrent

Bibliothèque des littératures

policières (BILIPO) – Paris 5e

Jusqu’au 24 mars

Du mardi au vendredi de 14h à 18h,

le samedi de 10h à 17h

Fermeture les dimanches, lundis et jours fériés

Entrée libre

À partir des fonds de la Bibliothèque des littéra-tures policières (BILIPO), mais aussi des collectionshistoriques des services français, cette exposition vadévoiler la relation trouble et complexe entre lesservices de renseignement et l’écrit, de 1800 à 1989.Écrivains espionnés, écrivains espions et écrivainsd’espionnage nous révèlent comment s’est bâti unpan de l’imaginaire moderne à travers la littératurepopulaire et le cinéma.Dans les films, les instructions sont orales et lesmallettes s’autodétruisent ; dans la réalité, lesservices de renseignement intérieur et extérieursont des administrations qui ont, de longue date,une culture de l’écrit.

Rapports, fiches, dossiers, messages codés et autresmicrofilms sont au cœur des grandes affaires qui,elles-mêmes, ont inspiré de nombreuses fictions,plus ou moins fidèles.Pour la première fois en France, d’authentiques docu-ments et objets utilisés par les agents sont aujour-d’hui présentés au public. Appareils photo minia-tures comme le célèbre Minox, micros dissimulésdans un livre ou dans une boîte d’allumettes, montreà détecter les radiations, stylos lance-gaz, etmachines codeuses, plus de trente instruments de ladernière chance sont exposés.

JEAN KLEE, AGENT « K »JEAN KLEE, AGENT « K »

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Le parcours de l’expositionL’écrit est d’abord une menace, parce qu’il peutsubvertir la société et révéler des secrets d’État. C’estpourquoi les services de renseignement intérieurfrançais ont pris l’habitude de surveiller tout ce quiparaît, quand ils ne s’immiscent pas directementdans la vie privée des écrivains : Victor Hugo,Jules Vallès, Émile Zola ont fait l’objet d’une telleattention, tout comme Jacques Prévert.Mais l’écrit est aussi une nécessité pour les servicesde renseignement, en ce qu’il permet de transmettreet de conserver les informations. Tout l’art est alorsde garantir la confidentialité des documentsproduits, en particulier par des codes secrets plusou moins complexes, éventuellement générés pardes instruments ou des machines. À l’inverse, lesservices de renseignement extérieur s’efforceront dedupliquer et de décrypter la « production » adverse.L’écrit peut enfin se révéler une sauvegarde,pour les services qui cherchent à sensibiliser lapopulation, ou plus particulièrement pour les espionseux-mêmes qui ont besoin de révéler une partiede leur existence. Entre propagande et règlementsde comptes, c’est un foisonnement d’ouvrageset d’imprimés divers qui ont été publiés par lesprofessionnels du renseignement, nourrissantet inspirant la littérature d’espionnage.

À découvrirPlus de trente objets jamais montrés, des registresde surveillance, des livres de code, des microfilms,

des éditions rares issuesdu fonds de la BILIPO

et des affiches de cinémasur le thème, constituentun parcours riche eninformations sur lestraces des plus grandsespions.

Exposition conçue par Bruno Fuligni, écrivain, historien,auteur de Dans les archives inédites des services secretset du Livre des espions (éd. L’Iconoclaste, 2010).Conception : Bruno Fuligni et la BILIPO

Commissaires : Bruno Fuligni, historien et écrivain,et Catherine Chauchard, responsable de la BILIPO

Scénographie : BILIPO et Dominique FloiratGraphisme : Marine LebretonProduction : Paris bibliothèqueswww.paris-bibliotheques.org

Remerciements : DCRI, DGSE, Préfecture de Police,Musée du Plan Sussex, Éditions L’iconoclaste.

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Expositions

Bibliothèque des littératurespolicières (BILIPO) – Paris 5e

Visite guidée de l’expositionExpionnage, les espions se livrentParcours de l’exposition en compagnie de sonconcepteur, Bruno Fuligni.Samedi 15 mars – 15 hMercredi 19 mars – 15 hJeudi 27 mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

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L’actualité culturelle au quotidien sur telerama.fr

Le monde bouge. Pour vous, Télérama explose chaque semaine, de curiosités et d’envies nouvelles.

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ARTS

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Comment les Parisiens ont-ils vécula guerre de 1914-1918 ?La Bibliothèque historique de la Ville de Parisdispose d’un témoignage exceptionnel : un repor-tage inédit d’un millier d’images réalisé par lephotographe Charles Lansiaux (1855-1939) dansles rues de la capitale. Loin du patriotisme imposé del’époque, sa vision humaniste détonne et surprend.

L’exposition propose une sélection de 200 agran-dissements modernes, réalisés avec un respect scru-puleux de leur nature de documents historiques,confrontés à un choix d’affiches originales de lapériode. Leur organisation a été confiée à André

Gunthert, historien des cultures visuelles, maîtrede conférences à l’EHESS, co-commissaire de l’ex-position et auteur du catalogue.

Commissaires : André Gunthert et Emmanuelle Toulet,conservatrice générale de la Bibliothèque historiquede la Ville de Paris.Production : Paris bibliothèquesGraphisme : Antoine Robaglia

Cette exposition, conçue par la Bibliothèque historiquede la Ville de Paris, s’inscrit dans le programme nationalofficiel des commémorations et bénéficie du label« Mission centenaire ».

Paris 14-18,la guerre au quotidienPhotographies de Charles Lansiaux

Galerie des bibliothèques

de la Ville de Paris – Paris 4e

Jusqu’au 15 juin

Du mardi au dimanche de 13h à 19h

Nocturne les jeudis jusqu’à 21h

Gratuité les nocturnes, de 18h à 21h

Entrée 6 !, tarif réduit 4 !, demi-tarif 3 !

BOULEVARD EDGAR QUINET,AVRIL 1915.

Expositions

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LA P RESSE EN PARLE

« Un reportage inéditet passionnant »CLAIRE CHAZAL (J.T. de TF1)

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Expositions

La guerre vue de la rueQue voit-on du conflit à Paris en 1914 ?Certes Paris ne fut pas une ville martyre, mais lestraces du conflit furent profondes et durables,d’abord dans l’histoire des familles parisiennes,presque toutes marquées par la perte d’un père, d’unfils ou d’un frère. Le souvenir du siège de Paris, desbombardements et des duretés de 1870-1871 étaitencore vivace dans les esprits, bien qu’occulté par ledésir de revanche et la conviction, vite détrompée,d’une guerre courte.

Malgré les bouleversements de la vie quotidienne,privée des hommes ou de moyens de transport, jugu-lée par l’état de siège, la ville s’organise et la viecontinue, donnant la première place aux femmes etaux enfants. Par opposition aux horreurs du front,dont les nouvelles sont rares ou soigneusementcontrôlées par les autorités, Paris incarne parfois leconfort voire la frivolité de l’arrière.

Mais en raison de la durée du conflit, la vie se durcit,privations et rationnements s’imposent. L’afflux desréfugiés du nord et de Belgique, les arrivées inces-santes de permissionnaires et de blessés donnentune physionomie nouvelle aux rues de la capitale,marquée par deux exodes massifs des Parisiens, enseptembre 1914 puis en avril 1918.

Tout au long de la guerre, les bombardements alle-mands, qu’ils soient aériens ou par canons à longueportée, s’inscrivent dans le quotidien, faisant plusde cinq cents morts et mille deux cents blessés.

Que nous restituent decette réalité les photographiesde Charles Lansiaux ?Avec lui, nous parcourons les rues du Paris d’il y a unsiècle, les Parisiens s’installent dans le temps longd’un conflit indistinct, marqué par un sévèrecontrôle de l’information. L’espace public n’est pasun théâtre neutre, on y observe les Parisiens à larecherche des dernières informations.

Charles Lansiaux a réalisé près de 1000 photogra-phies, de la mobilisation à la victoire, privilégiantl’aspect humain, situé dans le cadre urbain ou celuide leurs activités quotidiennes : Parisiens, femmeset enfants, soldats étrangers, permissionnaires etblessés, médecins et infirmières, officiels et forcesde l’ordre, etc. Il ne travaillait pas pour la presse etses photographies n’ont jamais été publiées àl’époque ni après-guerre, mais il souhaitait faireœuvre de mémoire, vendant régulièrement tout aulong de la guerre ses photographies à la Biblio-thèque historique.

DEVANT LE QUOTIDIEN LE MATIN,BOULEVARD POISSONNIÈRE ENTRE

LE 10 ET 20 AOÛT 1914.

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AU TO U R D E L’ E X P O S I T I O N

Bibliothèque historiquede la Ville de Paris – Paris 4e

Regards croisés d’historiensAvec Nicolas Offenstadt, Arndt Weinrichet Joseph Zimet.Voir la présentation de cette rencontre en p. 14.Mardi 25 mars – 19 h

Expositions

Paris 14-18, la guerre au quotidien

Textes d’André Gunthert et Emmanuelle TouletUn reportage photographique inédit et sans précédent au cœur de Paris pendant toute la durée de la Grande Guerre,saisit sur le vif les bouleversements de la vie quotidienne des Parisiens comme il révèle la perception problématiquede cet événement majeur.Conçu comme un parcours de la clarté vers l’ombre, depuis la mobilisation jusqu’à la Victoire, l’ouvrage entièrementillustré des photographies de Charles Lansiaux et ponctué de ses commentaires sur le vif, déroule les principales étapes

de l’installation de la guerre dans le quotidien, en suivant le fil conducteur de cereportage hors norme qui crée une proximité avec l’époque, en nous replaçant dansle contexte des événements du moment. C’est une grande sensibilité que manifesteCharles Lansiaux dans sa manière de privilégier l’aspect humain dans le cadre urbainde la rue, lorsqu’il situe les activités quotidiennes des Parisiens représentées dansun souci constant de fidélité par rapport à ce que les civils voient du conflit. Sonreportage invite à une autre perception du conflit et révèle un artiste de premier plan.

180 photographies - Format 24 x 24 cm, 240 pagesEd. Paris bibliothèques, 2014 - 33 !Diffusion Actes Sud - disponible sur www.paris-bibliotheques.org

LE LI V R E

La Bibliothèque historique de la Ville de Paris(BHVP), en achetant ses photographies à Lansiauxdès le mois de septembre 1914 et jusqu’en 1918, serévèle précurseur du courant de mémoire de laguerre qui donnera naissance à des collectionsspécialisées. Le choix d’acquérir ces photographiesatypiques, plus atmosphériques qu’événemen-tielles, mérite également de retenir l’attention.

Visite commentée de l’exposition par les commissaires :Samedi 29 mars – 14h30 / Réservation au 01 44 78 80 50Visites commentées chaque jeudi à 18h30par Anne-Sophie Chassard, médiatrice culturelle.Visites pour les groupes, scolaires et centres de loisirs :Anne-Sophie Chassard, médiatrice au 01 44 59 29 40ou [email protected]

À ne pas manquerLe cycle de rencontres « Grande Guerre : entremémoire et histoire » élaboré en partenariat avecla Mission du centenaire se déroule dans l’ensembledu réseau des bibliothèques de la Ville de Parisjusqu’en juin 2014.Voir la rubrique Grande Guerre en p. 14 et lesmanifestations pour les enfants dans le cahierjeunesse.

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Comment l’histoire de la Première Guerre mondiales’écrit-elle, s’enseigne-t-elle, se montre-t-elleaujourd’hui en France et en Allemagne ? Comment lecentenaire de la guerre est-il voulu, organisé etressenti des deux côtés du Rhin ?

Par un « regard croisé », des historiens spécialistesdu Premier conflit mondial évoquent l’état de larecherche autour de la Grande Guerre et les enjeuxd’une commémoration cent ans après.

Aujourd’hui les historiens sont amenés à réfléchirnon seulement à une approche nationale mais à uneapproche transnationale de la guerre, mettant en

jeu les aspects politiques et militaires, mais aussil’histoire culturelle des pays belligérants.

Débat avec Joseph Zimet, directeur général de laMission du centenaire de la Première Guerremondiale, Nicolas Offenstadt, maître de conférencesen histoire à l’Université de Paris I-PanthéonSorbonne, Arndt Weinrich, historien et chercheur àl’Institut historique allemand à Paris.Réservation au 01 44 78 80 50.

Bibliothèque historique

de la Ville de Paris – Paris 4e

Rencontre avec Nicolas Offenstadt,

Arndt Weinrich et Joseph Zimet.

Mardi 25 mars – 19 h

Zoom

sur

Regards croiséssur l’histoire dela Grande Guerre

Regards croiséssur l’histoire dela Grande Guerre

La Grande Guerre : entre mémoire et histoirePour s’interroger, comprendre et réfléchir sur ce conflit qui résonne encore aujourd’hui dans la mémoire des familles,le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris, en partenariat avec la Mission du centenaire de la Première Guerremondiale, propose jusqu’en juin 2014 près de 150 manifestations sur l’ensemble du territoire parisien.Invitation à revisiter les événements, éclairer le sens et les conséquences de ce bouleversement à l’échelle du mondequi entraîna la perte de près de 10 millions d’hommes dont 1,4 million de soldats français. Il s’agit d’apporter reculet analyse sur une période devenue « Histoire » au-delà de la mémoire.Les questions sociétales qui traduisent la vision renouvelée de l’histoire de la Première Guerre mondiale (les femmes,les enfants, la vie à l’arrière…) sont évoquées tout comme le contexte historique, artistique et littéraire de l’époque.À la réflexion historique apportée par les conférences, débats ou projections, s’ajoute une programmation riche en spec-tacles, concerts et lectures. Enfin, à l’attention des jeunes publics (voir le cahier jeunesse) des ateliers, goûters philo ouconférences contées sont organisés pour transmettre aux jeunes générations la nécessité de construire un monde en paix.

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La Grande Guerre

Médiathèquemusicale de ParisParis 1er

CINÉ-CONCERT

Ombreset lumièresPar l’Ensemble Calliopée.Voir p. 39 à la rubriqueMusiques.Jeudi 20 mars – 19 h

S’informer dans les tranchées :livres et journaux de tranchéesRencontre avec Benjamin Gilles, Aurélien Ledieuet Philippe Durouchoux.Malgré la boue, le froid et l’omniprésence de la mort, lespoilus ont beaucoup lu, autant la presse que des livres.Pour s’informer, pour lutter contre l’ennui, la peur etpour mettre des mots sur l’indicible. On apprend ainsique c’est une nation de lecteurs qui bascule dans uneguerre d’une violence inouïe. Dès l’automne 1914,les journaux de tranchées apparaissent. Publicationsconçues et éditées directement par les soldats et lesofficiers sur le front, elles contiennent des articles, desjeux de mots, des parodies, des récits fantaisistes, despoèmes et des chansons. Certaines sont abondammentillustrées. Le cynisme rigolard, la verve gouailleuse etl’humour noir de leurs propos révèlent un certain « étatd’esprit poilu » et renforcent la cohésion de groupe.

BENJAMIN GILLES EST CONSERVATEUR À LA BIBLIOTHÈQUE DE DOCUMENTATIONINTERNATIONALE CONTEMPORAINE (BDIC), RESPONSABLE DU DÉPARTEMENTDES COLLECTIONS IMPRIMÉES ET ÉLECTRONIQUES. DOCTORANT EN HISTOIRE ÀL’EHESS.AURÉLIEN LEDIEU, PHYSICIEN, INGÉNIEUR-CHERCHEUR. IL A SUIVI ENPARALLÈLE DES ÉTUDES D’ETHNOLOGIE À L’UNIVERSITÉ DE PARIS X NANTERREET PRÉSENTÉ UN MÉMOIRE « LE MOUCHOIR, 1915-1918, UNEETHNOGRAPHIE DE LA GRANDE GUERRE ».PHILIPPE DUROUCHOUX EST LE PETIT-FILS DE JOSEPH LESAGE,L’UN DES FONDATEURS ET ILLUSTRATEUR DU JOURNAL LE MOUCHOIR.

À lire : Lectures de poilus de Benjamin Gilles (éd. Autrement,2013); Le Mouchoir, 1915-1918. Un journal de tranchéesde P. Durouchoux et A. Ledieu (éd. B. Giovanangeli, 2009).Rencontre modérée par Daniel Bermond, journaliste littéraire.Samedi 8 mars – 15 h 30En partenariat avec les éditions Bernard Giovanangeli.

Le Mouchoir, un journal de tranchéesExposition autour du livre Un journal de tranchées,Le Mouchoir (éd. Bernard Giovanangeli, 2009).Avec l’immobilisation du front, à l’automne 1914,apparaissent les premiers journaux de tranchées. Leursuccès est immédiat. Rédigés par des combattants d’unsecteur pour leurs frères d’armes, ces journaux ont pourvocation de faire oublier ses misères à la troupe. Parmiles très nombreuses publications qui vont accompagnerle combattant de première ligne, Le Mouchoir se distinguepar le nombre de numéros publiés et la qualité de sesdessins. Fondé en novembre 1915, Le Mouchoir estl’organe d’une unité, qui prend part à la bataille de Verdunet à celle de la Marne en 1918. La plupart des fondateursdu journal ne survivent pas à la guerre. L’artiste peintre

Joseph Lesage, qui dessinatoutes les couvertures,meurt quinze jours avantl’armistice.Entre censure etpropagande, avec l’humournaïf, puis accusateur, quicaractérise ce journal, les62 numéros constituent untémoignage exceptionnelsur le soldat des tranchées,sur son état d’esprit etl’évolution de sa perceptionde ses épreuves.Jusqu’au 27 mars

Bibliothèque André Malraux – Paris 6e

Bibliothèque Rainer Maria Rilke – Paris 5e

Quand... les hommes partent à la guerre en chantant,les femmes s’en mêlent(tout public, à partir de 7 ans)

À l’occasion de la commémoration du centenaire de la guerre de 1914-1918,Alain Bellet, écrivain historien évoque la place des femmes pendant ce conflit.Une fois les hommes partis à la guerre la fleur au fusil, le pays se transforme,la France a besoin des femmes : auparavant employées à des tâches mineures,

elles vont tout assumer. Chaquejour, elles vont découvrirl’autonomie, dans leur travail,leur vie, leur subsistance.Les allures évoluent et la placetraditionnelle des femmes semodifie.Mercredi 19 mars – 15 hSur réservation auprèsdes bibliothécaires.

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La Grande Guerre

Bibliothèque François Villon – Paris 10e

EXPOSITION

La Grande Guerreen bandes dessinéesCette exposition sur le thème de la Grande Guerre estcomposée notamment d’affiches dessinées par Tardi,en vedette cette année au festival d’Angoulême dansle cadre de l’exposition Tardi et la Grande Guerre.Membre de l’association BD Essonne, Jean-ClaudeSlagmulder collectionne depuis 1996 les affichesde bandes dessinées. Il possède aujourd’hui unecollection de 8 000 affiches collectées dans plus de400 festivals de BD et compte à son actif de

nombreusesexpositions, aussibien dans desbibliothèques quedans le cadre defestivals, commecelui du Polar àCognac. Tardi faitpartie de ses auteursde prédilection.

25 mars - 12 avrilVernissage lemardi 25 mars – 19h

Bibliothèque Lancry – Paris 10e

PROJECTION

La FranceDe Serge Bozon, avec Sylvie Testud et Pascal Grégory(2007, 1h 42)

Film présenté par Marcos Uzal, auteur et critique decinéma. La France est un film très singulier, réalisépar l’un des réalisateurs les plus originaux du cinémafrançais. L’action se déroule pendant la PremièreGuerre mondiale. On y voit pourtant peu de combats.Le film s’attarde plutôt sur les déplacements dessoldats, sur les moments d’inaction pendant lesquelsune troupe discute, joue de la musique avec desinstruments de fortune et chante des chansonsanachroniques, qui se rattachent plus à la popanglaise des années 1960 qu’à la chanson françaisedu début du siècle.Samedi 29 mars – 17 h

Bibliothèque Valeyre – Paris 9e

Le chant du poilu

Conférence musicale animée par Jacques Perciot.Les chansons de la Première Guerre mondialerésonnent comme des chroniques d’une inestimablevaleur historique. Entre cocarde et révolte, humanismeet propagande, désespoir et liesse populaire, elles serépondent les unes aux autres pour témoigner desdifférents actes du conflit et de leur impact sur toutela société. Œuvre de professionnels ou vers demirlitons, grandiloquente, poignante, mélodramatiqueou triviale, de La Madelon à la Chanson de Craonne,chacune écrit, à sa manière, sa page d’histoire,petite ou grande. S’appuyant sur une dizained’enregistrements, d’abondantes citations et denombreux témoignages de combattants célèbres ouanonymes, cette conférence s’attache à montrer defaçon vivante et passionnante la diversité et la richessedes thèmes abordés par la chanson de l’époque.JACQUES PERCIOT EST ANIMATEUR ET PRODUCTEUR DE RADIO,AUTEUR D’UNE QUINZAINE D’OUVRAGES SUR LA CHANSON.

Vendredi 14 mars – 19 h

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La Grande Guerre

PROJECTION

Les cavaliers de Lunévillede Jean-Claude Bringuier (1970, 60 mn)

Ce film nous entraîne à la rencontre du passé deLunéville, en Lorraine, une ville de garnison, une citécavalière qui a vu passer trois guerres.

Introduction etéclairage sur le filmpar Jean Collet,professeur honorairedes universités,critique de cinéma àla revue Études et amidu réalisateur.

Jean-Claude Bringuier a travaillé à faire de sesentretiens – plus d’une centaine de films – une œuvred’art. À la fois par la qualité des personnesinterrogées, et aussi par la forme qu’il donnait àchaque rencontre. Enfin, parce qu’il pensait que toutêtre humain a une histoire à travers laquelle sedessine et se révèle « la grande Histoire ».Les cavaliers de Lunéville, réalisé en 1964 dans unesérie intitulée « Provinciales », est peut-être le filmqui incarne le plus fidèlement le motif et la singularitéde cette grande œuvre dont Raymond Depardonpourrait être aujourd’hui au cinéma l’héritierspirituel.Jeudi 13 mars – 19 h

Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e

EXPOSITION

L’imageriepopulairede la GrandeGuerreLes images d’Épinalprêtées par le Musée dela Grande Guerre du Paysde Meaux sont issues de lacollection exceptionnellede l’historien Jean-PierreVerney.Publiées avant-guerreet tout au long du conflit,ces réalisations variées(caricatures, scènes degenre, planches àdécouper...) encensentles soldats français etalliés, sanctifientl’héroïsme de martyrscivils, tout en montranten miroir une imagebarbare, odieuse ouridicule de l’ennemi.Elles constituent untémoignage du discoursvindicatif « officiel » del’époque, proche de lapropagande.4 - 29 mars

À la rencontre du Musée dela Grande Guerre du Pays de MeauxInauguré le 11 novembre 2011, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux,fort d’une collection unique en Europe, propose une vision nouvelle du premierconflit mondial de 1914-1918, à travers une scénographie innovante illustrantles grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé.

Deux des acteurs de sa création viennent présenter cette institution :Jean-Pierre Verney et Michel Rouger.CONSEILLER SCIENTIFIQUE ET HISTORIQUE POUR LE MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE DU PAYS DE MEAUX,JEAN-PIERRE VERNEY EST À L’ORIGINE DE LA COLLECTION DU MUSÉE, NOURRIE DE SES ABONDANTESACQUISITIONS. PASSIONNÉ PAR LE SUJET DEPUIS LONGTEMPS, PHOTOGRAPHE COMME JOURNALISTE-REPOR-TER, IL DEVIENT, DÈS 1984, COMMISSAIRE DE GRANDES EXPOSITIONS NATIONALES COMMÉMORATIVES. ILEST AUTEUR D’UNE QUINZAINE D’OUVRAGES, D’ARTICLES, CONSEILLER SUR DE NOMBREUX FILMS ET COM-PAGNON DE ROUTE DU DESSINATEUR JACQUES TARDI.

CHEF DE PROJET DU MUSÉE

DE LA GRANDE GUERRE DU

PAYS DE MEAUX, MICHELROUGER EN A SUIVI, DE-PUIS 2006, TOUTES LES

ÉTAPES DE CONCEPTION ET

DE RÉALISATION. AUJOUR-D’HUI DIRECTEUR DE L’ÉQUI-PEMENT, IL EN ANIME ET

ACCOMPAGNE LE DÉVELOP-PEMENT. DIPLÔMÉ DE MU-SÉOLOGIE, IL A ÉTÉ AUPA-R AVANT CONSULTANT EN

INGÉNIERIE CULTURELLE ET

TOURISTIQUE.

Samedi 29 mars18 h

Bibliothèque Vaugirard – Paris 15e

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Cette rencontre clôture une exposition d’images d’Épinalprêtées à la médiathèque par le Musée, du 4 au 29 mars.www.museedelagrandeguerre.eu

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Bibliothèque Germaine Tillion – Paris 16e

EXPOSITION

Xavier Josso :la vie quotidiennedans les tranchéesVoir p. 41 à la rubriqueArtistes et images.Jusqu’au 29 marsRencontre le 6 marsavec Anne Herman-Jossoet Bernard Hermanpour évoquer l’œuvre deleur père et beau-père.

CONFÉRENCE

Panorama musical en Europeà la veille de la Grande GuerreConférence illustrée par un diaporama et l’écouted’extraits musicaux commentés par Marie-AudeFourrier, conférencière, musicienne et techniciennedes métiers de la musique.Au début des années 1910, le monde de la musiqueconnaît une évolution sans précédent, comme en échoaux profonds bouleversements qui agitent la société.Dans des styles très contrastés, on observe la recherchede nouveaux langages musicaux et des créationsrévolutionnaires en totale rupture avec le passé.Ce panorama propose un tour d’Europe pour découvrirles principaux compositeurs à travers les chefs-d’œuvreprémonitoires du chaos que sera la guerre de 14-18.Samedi 22 mars – 15 h

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La Grande GuerreBibliothèque du tourisme et des voyages(Germaine Tillion) – Paris 16e

Le Tourisme de mémoireL’année 2014 célèbre le Centenaire de la Grande Guerre.À cette occasion, les régions marquées par la violencedes combats, mettent en avant un patrimoinearchitectural et paysager. De nombreux « touristes » sontinvités à la découverte d’une histoire mondiale et locale.On peut s’interroger sur l’émergence d’un « tourisme demémoire », lié à la création de musées, de monuments auxmorts, de cimetières, ou encore à la préservation des lieuxdes combats, qui sont autant de traces visibles de la guerre.

Comment et dansquels territoires cesmusées s’inscrivent-ils ? Quels sont lesenjeux politiques,économiques etsociaux du tourismemémoriel ?

Rencontre avec Anne Hertzog, maître de conférences enGéographie à l’Université de Cergy-Pontoise, chercheurau laboratoire Mobilité Réseaux Territoire Environnement(MRTE). Ses recherches portent sur les processus depatrimonialisation et le « tourisme de mémoire » dans lesterritoires marqués par la Grande Guerre et EmmanuelleDanchin, docteur en histoire contemporaine et enhistoire, art et archéologie. Ses recherches portent surles ruines de guerre et les traces mémorielles à traversla constitution des espaces de mémoire.Rencontre modérée par Damien Baldin, conseillerpour l’action territoriale à la Mission du centenaire dela Première Guerre mondiale.Jeudi 27 mars – 19 h

Bibliothèque Goutte d’or – Paris 18e

PROJECTION

1914-1918, ensemble, ils ont sauvé la Franced’Éric Deroo (ECPAD, 2008, 52 mn)

Suivie d’une rencontre avec Éric Deroo et David Sbrava, documentalistedu fonds Première Guerre mondiale à l’ECPAD.Mondiale, totale, la guerre qui se déclenche en août 1914 vient brutalementconcrétiser la surenchère aux nationalismes à laquelle se livrent les payseuropéens. Dès l’été 1914, la France voit affluer des milliers de volontairesvenus des quatre coins du monde et de l’Empire pour combattre à sescôtés : soldats mais aussi travailleurs. Pour la seule Légion Étrangère,52 nationalités sont présentes. Ensemble, ces millions d’hommes ontcontribué à la victoire des Alliés, forgeant une image de la France quiincarnera plus que jamais la patrie universelle des libertés et des droits.Mercredi 5 mars – 19 hEn partenariat avec l’ECPAD.

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La Grande Guerre

Nous sauronsnous en priverEn 1916, un concours de dessinsdestinés à rappeler la nécessitéde poursuivre l’effort de guerre estorganisé dans les écoles de la Villede Paris par l’Union française etle Comité national de Prévoyanceet d’Économies.

Ces affiches font appel au bonsens de la population par la voixdes enfants. Leur résignationraisonnable à des restrictions,pour le bien collectif, est destinéeà montrer aux adultes qu’ils ontparfaitement intégré lescontraintes liées à la guerre, maisaussi à faire culpabiliser ceux quine consentent pas aux privations.

4 - 29 marsBibliothèque Lancry – 10e

De l’arrière au front :soutien matériel et moralaux combattantsDurant la Première Guerremondiale, la société civiles’organise pour venir en aidematériellement etpsychologiquement aux soldats :œuvres de bienfaisance semettant au service du bien-êtredes poilus, envois de chaussonsde tranchées, représentationsdu Théâtre aux armées.

Comment s’organisaientles envois de colis et lacorrespondance vers le front, lesoutien apporté par les marrainesde guerre et les initiatives prisesen faveur des permissionnaires ?

Jusqu’au 15 marsBibliothèque André Malraux – 6e

Les troupes colonialesfrançaises pendantla Grande GuerreÀ la déclaration de la guerre, laFrance est à la tête d’un immenseempire colonial, essentiellementen Afrique mais aussi en Asie dusud-est (50 millions d’individus).Ces territoires vont fournir uncontingent important à l’arméefrançaise : celle que l’on va parfoisqualifier, de façon réductrice, de« force noire » fournit près de600 000 hommes pendant leconflit, dont 190 000 Maghrébins,180 000 soldats originairesd’Afrique centrale et de l’ouest,et des milliers d’Annamites etde Tonkinois.

Offrant une image où se mêlehéroïsme et ignorance du danger,valeur combattanteet pittoresque, ces soldatsétonnants aux uniformes colorésfascinent leurs contemporainsautant qu’ils les effraient. Lessoldats des colonies deviennentun mythe, qui occulteralongtemps la réalité.

1er - 29 marsBibliothèque Goutte d’or – 18e

À la découverte des collections de la Bibliothèque historiquede la Ville de Paris sur la Grande GuerreAffiches, cartes postales, journaux... Des documents originaux issus des fonds de la Bibliothèque historiquede la Ville de Paris sont présentés par thématique dans plusieurs bibliothèques municipales.En écho à l’exposition Paris 14-18, la guerre au quotidien, présentée à la Galerie des bibliothèques.

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Féminisme, féminité, femme, écriture féminine,rapport aux hommes, homosexualité, masculine etféminine, désir : Marguerite Duras n’a cessé d’in-terroger ces mots, refusant toujours de se lier défi-nitivement à des mouvements militants tout en lesassurant de sa sympathie. Persuadée qu’être écri-vain relevait d’abord d’une énergie originelle quin’avait pas de sexe, elle traversa son siècle, saluantles avancées des femmes dans leur conquête deliberté, curieuse avant tout des secrets de l’humain.

Une table ronde avec Xavière Gauthier, ChantalChawaf, Camille Laurens, Joëlle Pagès-Pindon,Catherine Gottesman et Macha Méril. Des écrivains,des universitaires, une comédienne qui ont connuou été influencées et marquées par Marguerite Duras.

Rencontre modérée par Alain Vircondelet, écrivain,universitaire, biographe de Marguerite Duras,Président du prix Marguerite Duras, Président d’hon-neur de l’Association Marguerite Duras.À LIRE : Marguerite Duras, la traversée d’un siècle(éd. Plon, 2013); Rencontrer Marguerite Duras (éd. Mille etune nuits, 2014) par Alain Vircondelet.

MACHA MÉRIL, COMÉDIENNE ET AUTEURE.À LIRE : L’amour dans tous ses états (éd. Flammarion, 2014).

XAVIÈRE GAUTHIER, ÉCRIVAIN, JOURNALISTE, ÉDITEUR, FIGURE DUFÉMINISME EN FRANCE ET CO-AUTEUR AVEC MARGUERITE DURAS DELES PARLEUSES (ÉD. MINUIT, 1974), FONDATRICE DE LA REVUE SOR-CIÈRES (REVUE ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE DE 1975 À 1982).

CAMILLE LAURENS, ÉCRIVAIN. ELLE EST UNE FIGURE MAJEURE DEL’AUTOFICTION. DE LA SINCÉRITÉ AU BURLESQUE, ELLE S’AFFIRME EN VIR-TUOSE DU ROMAN À LA PREMIÈRE PERSONNE. PRIX FÉMINA EN 2000.L’AUTEURE DE DANS CES BRAS-LÀ REND GRÂCE À CELLE QUI ÉCRIVIT NONSUR, MAIS DEPUIS LES FEMMES.À LIRE : Encore et jamais (éd. Gallimard, 2013)

JOËLLE PAGÈS-PINDON UNIVERSITAIRE, COÉDITRICE DES VOLUMES 3ET 4 DES ŒUVRES COMPLÈTES DE MARGUERITE DURAS AU CATALOGUEDE LA PLÉIADE, AUTEURE DE PLUSIEURS OUVRAGES SUR MARGUERITEDURAS (PARUTION EN 2014), VICE-PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATIONMARGUERITE DURAS).À LIRE : Le livre dit. Entretiens de « Duras filme »(éd. Gallimard, 2014)

CATHERINE GOTTESMAN, PROFESSEUR DE STYLISTIQUE, DIPLÔMÉE DEL’ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES DE PARIS(EHESS). ELLE A ÉGALEMENT RÉALISÉ PLUSIEURS MISES EN SCÈNE :« WINTER AFTERNOONS » D’APRÈS ÉMILY L. DE MARGUERITE DURAS,(2002), YANN ANDRÉA STEINER DE MARGUERITE DURAS (2006) ETLE VICE-CONSUL DE MARGUERITE DURAS (2006).

CHANTAL CHAWAF, ÉCRIVAIN, JURÉE DU PRIX MARGUERITE DURAS. ELLEEXPLORE LES THÈMES DE LA RELATION MÈRE-FILLE, DU COUPLE ET DE LAFOLIE, ET UTILISE LE POTENTIEL DU LANGAGE ET DE L’ÉCRITURE POUR LIBÉ-RER LA PARTIE NON VERBALISÉE DU CORPS ET DE LA FÉMINITÉ. LE TERMED’AUTOFICTION A ÉTÉ UTILISÉ POUR QUALIFIER UNE PARTIE DE SON ŒUVRE.À LIRE : Délivrance brisée (éd. de la Grande Ourse, 2013)

Les femmes dansl’univers de DurasLes femmes dansl’univers de Duras

Zoom

sur

Centenaire Marguerite DurasMarguerite Duras est un écrivain français (1914-1996) dont l’œuvre ne cesse d’interpeller nombre de lecteursen France comme à l’étranger. Écrivain, cinéaste, dramaturge, journaliste, elle a marqué son époque par sonécriture tour à tour poétique, politique, visionnaire, ses interprétations souvent polémiques.À l’occasion du Centenaire de sa naissance, les bibliothèques rendent hommage à cet écrivain si prolifiquedont l’œuvre est empreinte d’une grande modernité. Rencontres, débats, lectures, exposition sont proposésde mars à juin pour découvrir ou redécouvrir l’auteure de L’Amant, Prix Goncourt en 1984.Cycle de rencontres élaboré en collaboration avec Joëlle Pagès-Pindon et Alain Vircondelet.

Bibliothèque Buffon

Paris 5e

Table ronde

Samedi 8 mars – 15 h

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BibliothèqueChâteau d’eauParis 10e

MargueriteDuras : le corpsdes motsLes deux comédiennesAriane Pawin et LouiseRoux proposent unparcours qui jalonnetrente ans de l’écriturede Marguerite Duras danslaquelle rayonnent lesthèmes universels del’amour, du désir, de lajalousie, de l’absence etde la mort.

Un choix de textes quidessine la cartographied’une seule et mêmehistoire proposée defaçon ludique à lamanière d’un jeu de pisteà la recherche d’unefigure féminine auxmultiples visages.Vendredi 14 mars – 17 h 30

Marguerite DurasBibliothèque Drouot – Paris 9e

Marguerite Duras et Un barrage contre le pacifiqueRencontre avec Juliette de Charnacé, metteuse en scèneet Lola Créton, comédienne.La bibliothèque invite Juliette de Charnacé qui met en scène Un barrage contre lepacifique de Marguerite Duras au Théâtre de l’Athénée et Lola Créton qui joue le rôlede Suzanne dans la pièce. Cette rencontre est l’occasion de présenter la pièce queMarguerite Duras a choisi d’adapter elle-même pour le théâtre près de trente ans aprèsla parution du roman. Juliette de Charnacé et Lola Créton évoquent et lisent desextraits de textes autour de cette pièce.La pièce est jouée au Théâtre de l’Athénée (9e) du 6 au 22 mars.Samedi 15 mars – 16 h Sur réservation auprès des bibliothécaires.

La comédienne Gabrielle Forest lit Marguerite Duras.Elle offre à l’écrit de Duras, un écrit de la vocalité, sa voix, sa tessiture, soninterprétation. « C’est curieux, un écrivain. C’est une contradiction et aussi un non-sens. Écrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit. C’estreposant, un écrivain, souvent, ça écoute beaucoup. Ça ne parle pas beaucoup carc’est impossible de parler à quelqu’un d’un livre qu’on a écrit et surtout d’un livrequ’on est en train d’écrire. » MARGUERITE DURAS, ÉCRIRE, ÉD. GALLIMARD

INTERPRÈTE DE TALENT, ACTRICE AU CINÉMA (C’EST PAS MA FAUTE, LES NEIGES DU KILIMAND-JARO) ET POUR LA TÉLÉVISION, GABRIELLE FOREST EST AVANT TOUT UNE COMÉDIENNE, QUI A JOUÉUNE BANALE HISTOIRE DE TCHEKHOV AU THÉÂTRE DE L’ATELIER. ELLE A PARTICIPÉ RÉCEMMENTAUX ATELIERS DE RECHERCHE AVEC ANATOLI VASSILIEV, JOËL POMMERAT ET PHILIPPE ADRIEN.

Samedi 22 mars – 16 h

Médiathèque Edmond Rostand – Paris 17e

Lecture : au fil des mots de Marguerite Duras

MARGUERITE DURAS

Le corps des mots,l’infini du temps...Lecture de morceaux choisis : IndiaSong, Le ravissement de Lol V. Stein,l’Amant de la Chine du Nord, Écrire.Les textes choisis jalonnent trente ansde l’écriture de Marguerite Duraset contiennent des thématiquesuniverselles : l’amour, le désir, lajalousie, l’absence et la mort.Les comédiennes Ariane Pawin etLouise Roux nous proposent une lectureludique composée comme un jeu depiste en donnant à entendre les extraitsdans lesquels apparaissent les bribesde cette histoire, à la recherche d’unefigure féminine aux multiples visages.Samedi 15 mars – 16 h 30

Bibliothèque Claude Lévi-Strauss – Paris 19e

CONFÉRENCE : DURAS ET LE CINÉMA

Au-delà des images, les mots…Écrivain et dramaturge, Marguerite Durasaborde le cinéma comme scénariste(Hiroshima mon amour, Moderato cantabile)avant de réaliser une quinzaine de filmsentre 1967 et 1984. De Nathalie Grangerà India Song, de Camion à Navire night, elleconçoit le cinéma comme un prolongementde la littérature comme le recours à la voixoff ou un écran noir. Marguerite Durascompose aussi ses films « essais » qui sesituent à mi-chemin entre la poésie del’imaginaire et la contestation politique.Daniel Chocron, historien du cinéma,évoque l’engagement de MargueriteDuras pour le 7e art grâce à des extraitsde films commentés.Samedi 22 mars – 16 h

LOLA CRÉTON

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Lieux de Marguerite DurasDe l’Indochine à la rue Saint-BenoîtExposition d’une soixantaine de photographies, fondée sur de précieux témoignages de proches.De l’Indochine coloniale où Marguerite Duras est née le 4 avril 1914 à l’appartement du 5 de la rue Saint-Benoît,dans le 6e arrondissement de Paris, où elle s’est éteinte le 3 mars 1996, après y avoir vécu pendant quarante-deux ans ; de la maison de Neauphle-le-Château en Seine-et-Oise (aujourd’hui les Yvelines) à la Résidencedes Roches noires, à Trouville : ces différents lieux que l’écrivain a habités au cours de son existence fontdésormais partie de sa création.Les paysages du Cambodge et de l’actuelVietnam marquent de leur empreinte le récitd’une enfance à jamais présente à traversUn Barrage contre le Pacifique ou L’Amant.La propriété de Neauphle, avec son parc etson étang, ou bien le grand hall des Rochesnoires, face à la mer, ont été, pour l’écrivain,une source d’inspiration autant qu’un décoroù elle a tourné plusieurs de ses films.

Commissaire de l’exposition :Joëlle Pagès-Pindon, vice-présidentede l’association Marguerite Duras, éditricedes Lieux de Marguerite Duras dans les« Œuvres complètes » de la Pléiade.Avec l’aimable participation deJean Mascolo, Michèle Kastner, MichellePorte, Michèle Laverdac, Catherine Faux,Fabienne Bergeron, Alain Vircondelet,Jean-Marc Turine.

27 mars - 1er juin

Marguerite DurasMédiathèque Marguerite Duras – Paris 20e

La soirée s’ouvre par la projection de Savannah Bay,c’est toi, suivie d’une rencontre avec Michelle Porte,et Claire Deluca.Le théâtre de Marguerite Duras conjugue deuxinspirations complémentaires représentatives de sacréation : une veine ludique, marquée par un comiquede l’absurde dans des pièces comme Les Eaux et

forêts, Le Shaga ou Yes, peut-être; et une veinetragique, incarnée par des personnages comme ceuxde L’Amante anglaise, d’Agatha ou de Savannah Bay.

CLAIRE DELUCA, QUI A CRÉÉ QUATRE PIÈCES DE DURAS (LA MUSICA,LES EAUX ET FORÊTS, LE SHAGA ET YES, PEUT-ÊTRE) ET JOUÉ DANS LES

PREMIÈRES MISES EN SCÈNE DE L’AUTEURE, ÉVOQUE SON TRAVAIL AVEC

L’ÉCRIVAIN DANS LES ANNÉES SOIXANTE – UNE EXPÉRIENCE UNIQUE

DONT ELLE CONSERVE DES TÉMOIGNAGES INÉDITS.MICHELLE PORTE, RÉALISATRICE DU FILM SAVANNAH BAY C’EST TOI, QUI

FUT AUSSI UNE AMIE PROCHE DE DURAS, ÉVOQUE LA MISE EN SCÈNE

QUE L’ÉCRIVAIN A FAITE DE SA PIÈCE SAVANNAH BAY, INTERPRÉTÉE PAR

MADELEINE RENAUD ET BULLE OGIER AU THÉÂTRE DU ROND-POINT

EN 1983 : LES IMAGES DU FILM NOUS EN FONT VIVRE LES RÉPÉTITIONS

AU JOUR LE JOUR.Rencontre animée par Joëlle Pagès-Pindon,universitaire, auteure, entre autres, de MargueriteDuras. L’écriture illimitée (éd. Ellipses, 2012),et coéditrice des tomes 3 et 4 des œuvres complètesde Marguerite Duras au catalogue de La Pléiade.Jeudi 27 mars – 19 h 30

COLLECTION PARTICULIÈRE

JEAN MASCOLO.

Le théâtre de Marguerite Duras

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RANÇ

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CHEV

AL/R

OGER

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LLET

RÉPÉTION DE SAVANNAH BAY DE M. DURAS,AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE, EN PRÉSENCE DE BULLE OGIER.PARIS, THÉÂTRE DU ROND-POINT, SEPTEMBRE 1983.

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Marguerite DurasEn avril...

Ce cycle autour de l’œuvre de Marguerite Duras se poursuit en avril, mai et juin dans denombreuses bibliothèques, notamment à la médiathèque Marguerite Duras, fer de lancede cette programmation.Aperçu des manifestations qui seront proposées les prochains mois :– Le 4 avril, date anniversaire de la naissance de Marguerite Duras : soirée lecture autour du livre AhErnesto ! avec la participation exceptionnelle de Jeanne Moreau > Médiathèque Marguerite Duras (20e)(réservation au 01 55 25 49 10)– Grande table ronde : Duras et le journalisme > Médiathèque Marguerite Duras (20e)– Projections de films de et sur Marguerite Duras > Bibliothèque du cinéma François Truffaut (1er)et médiathèque Marguerite Duras (20e)– Concert acousmatique et lecture des textes de l’auteure > Bibliothèque Buffon (5e)– Lectures de textes choisis > Bibliothèques Château d’eau (10e), Edmond Rostand (17e),Claude Lévi-Strauss (19e)

Retrouvez le détail de chacun de ces moments dans le prochain En Vue, n°d’avril-mai, diffusé dès le 20 marset sur le site www.paris-bibliotheques.org

L’académie/La bibliothèque François Truffautfait son cinéma au Forum des images.L’écriture cinématographique est, pour MargueriteDuras, très proche de l’écriture littéraire : aprèsl’adaptation de quelques-uns de ses romans par desréalisateurs tels que René Clément (Barrage contre lePacifique, 1956) ou Peter Brook (Moderato cantabile,1960), Marguerite Duras écrit pour le cinémaHiroshima mon amour, d’Alain Resnais.

Marguerite Durastouche alors au cinémaparce qu’elle estinsatisfaite desadaptations que l’onfait de ses romans.Dans son œuvre, lesfrontières entre roman,théâtre et cinéma sontperméables.De grands nomsdu cinéma et de lalittérature évoquent uncinéma « absolumentmoderne », quirévolutionne l’écriturefilmique, opérant

« par la négation, l’exténuation et le dépeuplement »,un mouvement paradoxal d’autodestruction del’écriture qui apparaît à la fois dans ses livres et dans sesfilms. Pourtant, aussi expérimental soit-il, le cinémade Marguerite Duras ne quitte jamais les rives du récit.Conférence ponctuée d’extraits de films et entretiens.

AVEC :DOMINIQUE NOGUEZ, ÉCRIVAIN ET ESSAYISTE, PRIX FÉMINA 1997POUR AMOUR NOIR (ÉD. GALLIMARD), IL A ÉTÉ PROCHE DE MARGUERITE

DURAS DE 1975 À 1984 ET A EU AVEC ELLE DES ENTRETIENS FILMÉS

EN 1983 (LA COULEUR DES MOTS, ÉD. BENOÎT JACOB, 2001). EN

2006, IL A ORGANISÉ À MADRID UN MOIS « MARGUERITE DURAS » ET

L’EXPOSITION QUI LUI A ÉTÉ CONSACRÉE À L’ABBAYE D’ARDENNE. IL A

PUBLIÉ DEUX LIVRES SUR ELLE : DURAS, MARGUERITE (ÉD. FLAMMA-RION, 2001) ET DURAS, TOUJOURS (ÉD. ACTES SUD, 2009).DERNIER LIVRE PARU : UNE ANNÉE QUI COMMENCE BIEN. RÉCIT

(ÉD. FLAMMARION, 2013).

FRANÇOIS BARAT, ÉCRIVAIN. IL A DIRIGÉ DURANT VINGT ANS LE GROUPE

DE RECHERCHES ET D’ESSAIS CINÉMATOGRAPHIQUES (GREC), AINSI

QUE DOCUMENTAIRES SUR GRAND ÉCRAN. IL A CRÉÉ LA REVUE DE CINÉMA

DANS LES ANNÉES 70 ÇA CINÉMA ET A PRODUIT CERTAINS FILMS DE MAR-GUERITE DURAS. MEMBRE DU JURY DU PRIX MARGUERITE-DURAS, IL A

RÉALISÉ LE FILM OUBLIER DURAS.

JÉRÔME BEAUJOUR, ÉCRIVAIN, SCÉNARISTE ET RÉALISATEUR. IL EST UN

DES SPÉCIALISTES DU CINÉMA DE MARGUERITE DURAS DONT IL A RÉA-LISÉ LA PLUPART DES ENTRETIENS CINÉMATOGRAPHIQUES. IL FAIT PARTIE

DU JURY DU PRIX MARGUERITE-DURAS.

BENOÎT JACQUOT, RÉALISATEUR ET METTEUR EN SCÈNE FRANÇAIS. IL A

ÉTÉ L’ASSISTANT DE MARGUERITE DURAS. CONNU POUR SES NOM-BREUSES ADAPTATIONS DE ROMAN SUR GRAND ÉCRAN. EN 2012, IL

REÇOIT LE PRIX LOUIS-DELLUC POUR LES ADIEUX À LA REINE, ADAPTA-TION DU ROMAN HOMONYME DE CHANTAL THOMAS. EN 2013, LE FILM

OBTIENT TROIS CÉSARS.

Rencontre animée par Jocelyne Sauvard,auteure et journaliste.

Jeudi 3 avril – 19 h 15Contremarques à retirerà l’accueil du Forum des Images.

Forum des images – Paris 1er

Table ronde : le cinéma de Marguerite Duras

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sur

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Une soirée de lecture littéraireet de débat scientifiqueLorsque la littérature et la science se donnentrendez-vous autour des consciences altérées(drogues et pathologies), elles croisent AldousHuxley (Les portes de la perception), Lewis Carrol(Alice aux pays des merveilles), Italo Svevo (Laconscience de Zeno), Olivia Rosenthal (On n’est paslà pour disparaître), Jill Bolte Taylor (Voyage au-delàde mon cerveau).

Après la lecture de courts extraits de ces œuvrespar la comédienne Emmanuelle Rigaud, quatrechercheurs de l’Inserm et du CNRS, tous spécia-listes des neurosciences, débattent avec le publicet évoquent la maladie d’Alzheimer, les hallucino-

gènes, les accidents vasculaires et cérébraux et lesétats épileptiques.

Avec :Bernadette Allinquant, chercheur Inserm (Centrede Recherche Psychiatrie et Neurosciences, siteSainte-Anne), intervient sur Alzheimer.

Véronique Fabre, chercheur Inserm (Centre deRecherche en Neurosciences, site Salpétrière),intervient sur le sommeil.

Rencontre proposée à l’occasion de la semaine ducerveau et modérée par le journaliste Paul de Brem.En partenariat et collaboration avec l’Inserm.

Bibliothèque Buffon – Paris 5e

Lecture et débat scientifique

Vendredi 14 mars – 18 h 30

Le cerveauà livre ouvert

Société

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Une après-midi syrienneEn préambule à la lecture de poèmes de HalaMohammad à 18 h 30, projection du documentairequ’elle a réalisé et du film d’Omar Amiralay sur la Syrie.16h : Voyage dans la mémoire d’Hala Mohammad(2006, 45 mn). Trois intellectuels syriens, anciensprisonniers politiques, refont le voyage vers leur lieude détention à Palmyre. Dans le huis clos d’unevoiture, ils évoquent leur expérience respective dela prison. Un film dont le tournage a été réaliséclandestinement.17h : Déluge au pays du Baas d’Omar Amiralay(Arte/AMIP,2003, 46 mn). Le système baasiste vud’un village au bord de l’Euphrate. Le verrouillagedu pouvoir, l’endoctrinement des écoliers... et desprofesseurs. Le festival « Cinéma du réel » àBeaubourg a présenté une rétrospective en hommageà ce réalisateur disparu en 2011.Ces films sont présentés par Oussama Mohammad,frère de la poétesse. Voir la rubrique Littérature p. 33pour la lecture à 18h30.Samedi 8 mars – 16 h et 17 hSur réservation auprès des bibliothécaires au 01 44 78 55 20.

SociétéBibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e

Les samedis du documentaire

PROJECTIONS

La tumultueuse vie d’un déflatéde Camille Plagnet (59 min, 2009)

Attachant portrait d’un conducteur de train duBurkina Faso au chômage. Le réalisateur a suiviles journées de Grand Z, licencié à la suite d’uneprivatisation imposée par la banque mondiale.

En présencedu réalisateur(sous réserve).

Samedi 29 mars – 16 hSur réservation auprèsdes bibliothécairesau 01 44 78 55 20.

Rwanda, racisme et génocide

Rencontre avec Jean-Pierre Chrétien et MarcelKabanba autour de leur livre Rwanda, racisme etgénocide (éd. Belin, 2013).Le génocide des Tutsi n’a pas été improvisé enfonction d’une conjoncture. Il n’était pas non plusune fatalité inscrite dans les gènes de la populationrwandaise : ce n’est pas un objet ethnographique.Il est le produit, très moderne, d’une option politiqueextrémiste, jouant ouvertement du racisme commearme de contrôle du pouvoir. Mais cette mise encondition de tout un pays aurait été impossible sansl’inscription durable de la culture de la région desGrands lacs d’une idéologie intrinsèquement raciste,discriminant, sous les étiquettes « hutu » et « tutsi »,« autochtones » et « envahisseurs », une « majoriténaturelle » et une « minorité perverse ».Les auteurs ont travaillé depuis plusieurs années surce chapitre durablement méconnu de l’histoire del’Afrique, qui est à la fois celui d’une anthropologiedevenue folle et celui de manipulations politiques dediverses provenances.

Jeudi 27 mars – 19 hEn partenariat avec les éditions Belin.

Le métier d’écrivain publicPar Pascal Martineau, écrivain public dans le Loiret.En prélude à la 2e Journée nationale de l’écrivainpublic, Pascal Martineau, écrivain public-biographeet président de l’Académie des écrivains publics

de France, vientévoquer son métier.Ce métier « entretradition etmodernité » estsouvent méconnumalgré sa fortevaleur ajoutéeet sa dimensionsociale avérée.Mercredi 2 avril 19 h

Bibliothèque Buffon – Paris 5e

L’Académie des Écrivains Publics de France (AEPF)organise la 2e Journée nationale de l’écrivain publicle 4 avril prochain au Palais du Luxembourg à Parissur le thème : « De la plume au clavier, du particulierà l’entreprise : l’écrivain public, entre tradition etmodernité ».

Inscription obligatoire : 06 13 71 40 25 [email protected]

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Centre de documentation sur les métiersdu livre (Buffon)

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Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e

La philosophie peut-elle êtreune forme de résilience ?Depuis les leçons de sagesse dans l’Antiquitéjusqu’aux consolations, la philosophie paraît pouvoirêtre une forme de résilience. Quelles conversionsopère-t-elle ? Peut-elle contribuer à la résolutiondes traumatismes ?Un échange convivial dans le cadre de la pièce Changerconstamment en lumière et en flamme, d’après destextes autobiographiques de Michel Onfray adaptéspour le spectacle par Dominique Paquet, qui animele débat. Philosophe, universitaire, comédienneet auteure dramatique, elle codirige le Groupe 3.5.81et l’Espace culturel Boris Vian des Ulis, et présidel’association des Écrivains Associés du Théâtre.paquetdominique.free.frwww.artistic-athevains.comSamedi 15 mars – 16 hLa pièce est jouée du 13 mars au 8 avrilau Théâtre Artistic Athévains.

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Société

Le sommeil, les rêves et l’inconscient.Qui rêve en nous et de quoi ? Où se passent nos rêves ?Quand et comment rêvons-nous ? Nos rêves sontindissociables des journées qui précèdent, de notrepassé et de notre futur. Le rêveur qui est en nous,notre « être psychique » prend l’ascenseur des rêvespour les visiter et agir grâce à eux dans des plansdifférents qui vont de l’inconscient aux mondesde nos pulsions, de nos sentiments, de nos émotionset de nos pensées.Le docteur Pierre Etevenon résume les donnéesanthropologiques et psychologiques des rêves en lesenrichissant de la psychanalyse de Freud et de Jung .Il présente un choix personnel de récits de rêves etd’expériences intérieures.PIERRE ETEVENON, DOCTEUR ÈS SCIENCES, DOCTEUR EN CHIMIE ORGA-NIQUE, CHERCHEUR ÉLECTRO PHYSIOLOGISTE, IL A ÉTUDIÉ DEPUIS 1965LES ÉTATS D’ÉVEIL DE SOMMEIL ET DE RÊVES, LES ÉTATS PATHOLOGIQUESET LES ÉTATS MODIFIÉS DE CONSCIENCE. IL EST DIRECTEUR DE RECHERCHESHONORAIRE INSERM ET UN PIONNIER DES NEUROSCIENCES.

Jeudi 13 mars – 19 hDans le cadre de la Semaine du cerveau.En partenariat avec l’Inserm.

Bibliothèque Amélie – Paris 7e

Des rêves pour changer votre vie

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Société

Công Binh, la longuenuit indochinoiseÀ la veille de la Seconde Guerre mondiale, vingt milleVietnamiens d’Indochine sont amenés de force enFrance, pour travailler dans les usines désertées parles soldats. Pris au piège du conflit, souventconsidérés comme des traîtres au Vietnam, ilsresteront toute leur vie marqués par ce traumatisme.

Le réalisateur Lam Léa rencontré plusieursde ces anciens CôngBinh – littéralement« ouvriers-soldats » –en France et auVietnam, et a construitun film bouleversantautour de leur histoireet de celle de leursenfants.La projection estsuivie d’un débat avecle réalisateur.Jeudi 6 mars – 18 hDans le cadre de l’annéeFrance Vietnam.

La littérature fémininevietnamienne à l’heurede la mondialisationÀ l’heure de la mondialisation, comment s’exprimela créativité littéraire des femmes au Vietnam ? Quelschemins empruntent-elles dans un pays en pleinemutation, entre recherche d’identité et nouvellesformes d’expression numérique ?Au cours de cette conférence, entrecoupée delectures d’extraits de romans, trois intervenantesfont part de leurs réflexions et livrent leurs expériencespersonnelles.

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Médiathèque Jean-Pierre Melville – Paris 13e

DOAN CAM THI, MAÎTRE DECONFÉRENCE À L’INALCO, TRADUC-TRICE ET DIRECTRICE DE LACOLLECTION « LITTÉRATURE VIET-NAMIENNE CONTEMPORAINE» AUXÉDITIONS RIVENEUVE. ELLE A ÉGA-LEMENT PUBLIÉ ÉCRIRE LE VIETNAMCONTEMPORAIN. GUERRE, CORPS,LITTÉRATURE (ÉD.PRESSES DE L’UNI-VERSITÉ PARIS SORBONNE, 2010).

PHONG DIEP, QUI VIT AU VIET-NAM, AUTEURE DE DELETE : RÉCITSAINSI QUE DE BLOGGER (À PARAÎTREAUX ÉDITIONS RIVENEUVE).

THUÂN, AUTEURE DE QUATREOUVRAGES TRADUITS EN FRAN-ÇAIS, DONT L’ASCENSEUR DE

SAIGON (ÉD. RIVENEUVE,2013).

Vendredi 21 mars – 18 h 30

THUÂN

Bibliothèque Georges Brassens – Paris 14e

Abus d’écrans : intérêts et risquespour les enfants et les adolescents

Les parents s’inquiètent souvent du quotidien de leursenfants, largement occupé par l’utilisation d’Internet,de SMS, de jeux vidéo. Quels sont les différents typesde jeux ? Pourquoi certains sont-ils plus accrocheurs ?Quelle attitude éducative adopter ?Avec Mickaël Ayoun, responsable de secteur à l’Écoledes parents et des éducateurs d’Île-de-France,les psychologues cliniciens – Jean-Pierre Couteron,président de la fédération Addiction et ÉlisabethRossé, du centre médical Marmottan.

Jeudi 3 avril – 19 hEn partenariat avec la mission de préventiondes toxicomanies (DASES, Mairie de Paris).

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Bibliothèque Andrée Chedid – Paris 15e

Combien pèse le boson de Higgs ?La question de l’infiniment petit

Conférence par François Vannucci, physicienet chercheur au CNRS.L’exploration de l’infiniment petit par la physique afranchi les étapes successives de l’atome et du noyaupour aboutir aux constituants élémentaires de lamatière. Dernière étape en date dans cette quête, ladécouverte au CERN du boson de Higgs, permettantd’expliquer l’origine de la masse des particules. Quelsrôles jouent les fermions, bosons et gluons ? Que sontles quarks, leptons et autres neutrinos ? Savons-noustout de ces constituants de la matière ?FRANÇOIS VANNUCCI EST PHYSICIEN, SPÉCIALISTE DES NEUTRINOS, PRO-FESSEUR À L’UNIVERSITÉ PARIS VII DENIS DIDEROT ET CHERCHEUR À

L’IN2P3 (INSTITUT NATIONAL DE PHYSIQUENUCLÉAIRE ET DE PHYSIQUE DES PARTICULES) DUCNRS. IL A PUBLIÉ LE VRAI ROMAN DES PARTI-CULES ÉLÉMENTAIRES (ÉD. DUNOD, 2010),L’ASTRONOMIE DE L’EXTRÊME UNIVERS ET LEMIROIR AU NEUTRINO (ÉD. ODILE JACOB,2007) ET COMBIEN DE PARTICULES DANS UNPETIT POIS ? (ÉD. LE POMMIER, 2003).

Jeudi 27 mars – 19 h

Médiathèque Edmond Rostand – Paris 17e

L’écrivain publicet l’aide à la biographieRencontre avec Sylvie Monteillet.

Faut-il être célèbre pouravoir eu une vie riche enanecdotes ? Bienévidemment non, etl’envie de raconter sonhistoire, en tout ou partie,peut surgir chez chacund’entre nous. Le désir departager ses expériencesconduit un nombre de plusen plus important deFrançais à prendre laplume pour se raconter.Mais il n’est pas toujours

évident de retranscrire en mots ce que l’on a vécu.L’écrivain public, qui met son talent rédactionnel auservice d’autrui, peut intervenir pour accompagnerla réalisation d’une autobiographie.Sylvie Monteillet, administratrice de l’Académiedes Écrivains Publics de France présente l’aide à labiographie et explique comment l’écrivain publics’appuie sur la mémoire pour reconstituer un récit devie, et ainsi faciliter la transmission d’une histoire.Mercredi 2 avril – 18 h

Société

Le discours politique n’est jamais transparent. Il endit trop ou pas assez. Il séduit et il effraie. Il chercheà convaincre mais ne s’embarrasse pas de prouver. Siles citoyens désirent participer pleinement à la vie deleur cité, ils doivent apprendre à lire entre les ligneset écouter entre les mots.Tel est l’objectif de ce cycle de formations, consacréà l’analyse du discours politique qui se décompose enquatre séances : comprendre les arguments, mettreà distance les images et les émotions, décrypter lesfigures, dévoiler la langue de bois. Accessibles à toutpublic, les ateliers sont illustrés de nombreuxexemples vidéos et enrichis d’exercices pratiques.Première séance : comment différencier les bonsarguments des mauvais sophismes ? Par ClémentViktorovitch, docteur en science politique,professeur de rhétorique à Sciences Po et chercheurau Laboratoire Communication et Politique (CNRS) etprésident de l’association Aequivox.

L’association Aequivox a pour objectif de transmettreaux citoyens les outils de l’analyse du discours, afin qu’ilspuissent décrypter les prises de parole politiques etargumenter plus efficacement leurs opinions. Elle estpolitiquement neutre et indépendante.

Samedi 29 mars – 10 hwww.aequivox.fr

Bibliothèque Place des Fêtes – Paris 19e

Décrypter les discourspolitiques

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Bibliothèque Claude Lévi-StraussParis 19e

Le XXIe siècle sera-t-il celuides « guerres de l’eau » ?

La maîtrise de la ressource en eau pose à l’humanitéun défi à la fois sanitaire, social, économique etenvironnemental. Source de conflits, est-elle unrévélateur ou une cause des tensions sociales ?Ressource irremplaçable mais bien commun malréparti, existe-il des solutions néanmoins pour mieuxla produire, la gérer et la distribuer ?

Par DavidBlanchon,géographe àl’UniversitéParis Ouest.

Jeudi 20 mars18 h 30

Bibliothèque Couronnes – Paris 20e

Écrivain public et illettrismeLa lutte contre l’illettrisme était déclarée grandecause nationale 2013. Des assises ont été organiséesdans toutes les régions de France. Le sujet, en plusd’être d’actualité, est une réalité. L’illettrisme limitel’accès aux droits pour tous et à l’égalité. L’Associationdes Écrivains Publics de France, en prélude à la2e Journée nationale de l’écrivain public qu’elleorganise au Palais du Luxembourg le 4 avril prochain,

intervient afind’expliquer quelspeuvent être les rôlesde l’écrivain publicdans la lutte contrel’illettrisme.Conférence animéepar Marie Huguenin-Dezot, écrivain publicinstallée en Gironde.

Mercredi 2 avril – 19 h

Société

Bibliothèque Louise Michel – Paris 20e

Initiatives citoyennes en Argentine :La Colifata, une radio thérapeutique !Projection d’un documentaire – Lt 22 Radio la Colifatade Carlos Larondo – et rencontre-débat avec AlfredoOlivera, psychologue et fondateur de la radio Colifataanimée par les patients d’un hôpital psychiatrique.Créée en 1991, la Colifata est une radiocommunautaire entièrement animée par les patientsde l’Hôpital Borda, de la ville de Buenos Aires.Première radio dans le monde à émettre directementdepuis un hôpital psychiatrique, elle a été reconnued’utilité publique par l’Organisation mondiale de lasanté. Son fondateur, le psychologue Alfredo Oliveravient parler du projet depuis sa création jusqu’àaujourd’hui et présenter le documentaire.

Jeudi 27 mars – 19 h

http ://www.manuchao.net/new/la-colifata-une-radio-de-fous-qui-brise-les-murs/

http ://www.lelieudit.com/Projection-Rencontre-avec-avec-la.html

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Zoom

sur

Carte blancheà Olivia Rosenthal

Au programme : projection de films en lien avecson dernier livre, rencontre avec l’auteure, exposi-tion de Philippe Bretelle, performance musicaleavec Eryck Abecassis et performance théâtraled’Yves Pagès, également éditeur d’Olivia Rosenthal(éd. Verticales).

Olivia Rosenthal a publié dix récits aux ÉditionsVerticales dont On n’est pas là pour disparaître (PrixWepler-Fondation La Poste, 2007) et Que font lesrennes après Noël ? (Prix Alexandre-Vialatte et prixdu Livre Inter 2011). Son intérêt pour la part d’ora-lité que recèle toute écriture l’a conduite à proposer

des performances en collaboration avec descinéastes, des écrivains, des metteurs en scène, desplasticiens et des chorégraphes. Elle a égalementréalisé des pièces sonores (Viande froide, fruit d’unerésidence au Cent Quatre), écrit un court-métrage defiction avec Laurent Larivière (Les Larmes), adaptéde son dernier livre Ils ne sont pour rien dans meslarmes, et fait diverses interventions (affichages etfresques) dans l’espace public, autant de manièrespour elle de renouveler les formes que peut prendrela littérature.Voir en page 5 l’interview d’Olivia Rosenthal.

Bibliothèque Faidherbe

Paris 11e

Exposition-projection-rencontre

13, 20 et 27 mars

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PERFORMANCE MUSICALE - PROJECTION

Noisindia #de Eryck Abecassis et Olivia Rosenthal (40 min. environ)

Le projet Noisindia # est né en Inde. Trois mois deséjour pour une résidence de recherche artistique surles casseurs de bateaux (les ship-breakers) à Alang,afin de préparer une tragédie musicale basée sur lecycle création/usage/destruction. Noisindia utiliseune partie des matériaux vidéos et sonores captés enInde et sur les chantiers de destruction (les shipsrecycling yards) d’Alang (Inde, 2011) et de Chittagong(Bangladesh, 2012) pour proposer une pièce sonore,visuelle et littéraire sur le recyclage, les gestes desouvriers, l’argent, l’organisation du travail...Dans sa forme et son contenu, Noisindia garde la tracevivante de l’Inde. Avec Olivia Rosenthal, le textedevient un des éléments de la composition sonore

et visuelle. Ilraconte à la foisle chantier,le travail desouvriers,la découpe desnavires et la miseen œuvre de lamétamorphosede tous cesmatériaux.

NÉ À ALGER, ERYCK ABECASSIS S’INSTALLE À PARIS VERS 1979 POURY FAIRE DES ÉTUDES DE CINÉMA, DE PHOTOGRAPHIE ET DE MUSIQUE.VERS 1981, IL SE TOURNE VERS LA MUSIQUE, ÉTUDIE L’ÉCRITURE, SUITLE CURSUS INFORMATIQUE DE L’IRCAM. SON TRAVAIL, DE LA SCÈNE ÀL’ESPACE PUBLIC EXPLORE UN STYLE EN MARGE DES COURANTS ÉTABLIS.SA RECHERCHE MANIFESTE UN INTÉRÊT CROISSANT POUR LA « NOISEMUSIC ». COMME MUSICIEN ÉLECTRONIQUE SOLISTE, IL A ÉTÉ LAURÉATDU PROGRAMME CULTURE FRANCE HORS LES MURS, MÉDICIS 2011.

Jeudi 20 mars – 19 h

PERFORMANCE THÉÂTRALE

Emploi fictif et sommeil paradoxal[expérience en cours]de Yves Pagès (55 min.).

À première vue, ça ressemble au cours magistral d’unprofesseur de médecine face à un amphi d’étudiantsen première année. Le docteur Yvan Souad éclaire

quelques notions depsychophysiologie du travail àl’aide de « diapos » illustrativesprojetées sur écran.En moins d’une heure, il vatenter d’épuiser son sujet :l’évolution ergonomiquedu rapport au labeur depuisl’homme préhistorique(l’âge de pierre) jusqu’autélé-vigile (l’âge du drone).

YVES PAGÈS A PUBLIÉ UNE DIZAINE DE FICTIONS, DONT PETITES NATURES

MORTES AU TRAVAIL (ÉD.VERTICALES, 2000 ; ÉD. FOLIO, 2007), LE

THÉORISTE (ÉD. VERTICALES, 2001, PRIX WEPLER), PORTRAITS CRA-CHÉS (ÉD.VERTICALES, 2003 ; 2013), LE SOI-DISANT (ÉD. VERTICALES2008 ; ÉD. FOLIO, 2009) ET SOUVIENS-MOI (ÉD. DE L’OLIVIER, MARS2014). IL EST ÉGALEMENT L’AUTEUR DE PLUSIEURS ESSAIS CRITIQUES.DE SA COMPLICITÉ ACTIVE AVEC LE METTEUR EN SCÈNE FRANÇOIS WAS-TIAUX SONT NÉS PLUSIEURS SPECTACLES DONT LES CARABINIERS, 1991,LES GAUCHERS, 1993, LES PARAPAZZI, CRÉÉ AU FESTIVAL D’AVIGNON(ÉD. SOLITAIRES INTEMPESTIFS, 1998) ET LABO-LUBBE, 2005. COL-LABORATEUR DES ÉDITIONS VERTICALES DEPUIS 1998, IL EN CO-ANIMEDÉSORMAIS LA DIRECTION LITTÉRAIRE.www.archyves.netJeudi 27 mars – 19 h

LittératuresSOIRÉE PROJECTION-RENCONTRE

Ils ne sont pour riendans mes larmesProjections de deux films liés au dernier livre d’OliviaRosenthal, Ils ne sont pour rien dans mes larmes.

Les larmes de Laurent Larivière (26 mn, 2010)

et un film d’animation :La nuit américaine d’Angéliquede Joris Clerté et Pierre-Emmanuel Lyet (7 mn, 2013)

La projection est suivied’une rencontre avecOlivia Rosenthal.

Jeudi 13 mars – 19 hEt vernissage de l’expositionde Philippe Bretelle.

Exposition de Philippe BretellePhilippe Bretelle réalise depuis 2000 les couverturesdes Éditions Verticales. Il vient de signer la nouvelleidentité visuelle du Centre dramatique national deSartrouville et des Yvelines ainsi que le graphismeet la signalétique de la Cantine du Voyage à Nantes.Il poursuit également une pratique artistiques’inspirant d’objets fétiches du quotidien (disquesvinyles, drapeaux, planches à repasser ou billetsde banque) pour les détourner de leur sens etles assembler à contre-emploi.Avec Olivia Rosenthal, ils ont en 2010, à l’initiativede la bibliothèque Elsa Triolet de Bobigny et à partird’entretiens réalisés avec les habitants, composé unensemble de formes graphiques qu’ils ont eux-mêmes inséré dans la ville sous forme d’affichescollées.4 - 29 mars

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Littératures

Scène du Balcon : soirée érotiqueSoirée animée par Christine Ferniot, avecBrigitte Giraud, Fabienne Jacob, Anna Rozenet Agnès Pierron.

Être une petite fille, uneadolescente, une adulte.Regarder son corps setransformer, connaîtreune première expérienceamoureuse, vieillir etne plus se regarder dans laglace. C’est tout cela avoirun corps. Les romancièrescomme les linguistesauscultent ces mots,gestes, plaisirs, dégoûtset métamorphoses dansdes livres qui parlent ausside la société et du regarddes autres.

DANS SES NOUVELLES, (L’AMOUR EST TRÈS SUR-ESTIMÉ), COMME DANS SES ROMANS (AVOIR UN

CORPS), BRIGITTE GIRAUD DÉCRIT LA CHAIR ETSA MÉMOIRE, LE PASSAGE DU TEMPS, LES DOU-LEURS DE L’ABSENCE, LE DEUIL, LA PASSION ETTOUS CES INSTANTS QUE L’ON DIT ORDINAIRES ETQUI DEVIENNENT ESSENTIELS.

DEPUIS SON PREMIER LIVRE, LES APRÈS-MIDI ÇA NE DEVRAIT PAS EXISTER,FABIENNE JACOB EXPLORE LES GESTES ET LES MYSTÈRES DU CORPS, DEL’ENFANCE À LA VIEILLESSE. DANS CORPS, SON HÉROÏNE, UNE ESTHÉ-TICIENNE, APPROCHE, ÉCOUTE ET ACCOMPAGNE LES SOLITUDES.ROMANCIÈRE ET NOUVELLISTE, ANNA ROZEN A COMMENCÉ À PUBLIER EN1999, AVEC PLAISIR D’OFFRIR, JOIE DE RECEVOIR ÉVOQUANT LA SEXUA-LITÉ, LES DÉSIRS ET LES PUDEURS. ELLE EST ÉGALEMENT L’AUTEURE DEVIEILLES PEAUX, EN 2007, TROIS NOUVELLES IRONIQUES ET HEUREUSE-MENT IRRÉVÉRENCIEUSES.APRÈS LE DICTIONNAIRE DES MOTS DU SEXE, AGNÈS PIERRON REVIENTAVEC LES BAGATELLES DE LA PORTE, SOUS TITRÉ « LES PRÉLIMINAIRESAMOUREUX ». LA MÉTAPHORE FLEURIT ET LA LANGUE FRANÇAISE EST UNTRÉSOR POÉTIQUE ET IMAGINATIF.

Mardi 11 mars – 19 h

Bibliothèque Charlotte Delbo – Paris 2e

Avoir un corps : le sexe en fiction

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Rencontre exceptionnelleavec Charles JulietLauréat 2013 du Goncourt de la Poésie, l’immenseCharles Juliet vient s’entretenir avec les Filles du Loirqui vont nous faire (re)découvrir toute son œuvre etson magnifique parcours d’écrivain.CHARLES JULIET EST NÉ EN 1934 À JUJURIEUX (AIN). À TROIS MOIS,IL EST PLACÉ DANS UNE FAMILLE DE PAYSANS SUISSES QU’IL NE QUITTERAPLUS. À DOUZE ANS, IL ENTRE DANS UNE ÉCOLE MILITAIRE DONT IL RES-

SORTIRA À VINGT, POUR ÊTREADMIS À L’ÉCOLE DE SANTÉ MILI-TAIRE DE LYON. TROIS ANS PLUSTARD, IL ABANDONNE SES ÉTUDESPOUR SE CONSACRER À L’ÉCRITURE.RÉCEMMENT PARU AUX ÉDITIONSP.O.L. : LUMIÈRES D’AUTOMNE

(2013), APAISEMENT (2013),TRAVERSÉE DE NUIT, VIDÉOLECTURE(2013), MOISSON (2012),ACCUEILS (2011), TÉNÈBRES EN

TERRE F ROIDE, VIDÉOLECTURE(2010), LUMIÈRES D’AUTOMNE,VIDÉOLECTURE (2010).

À LIRE ÉGALEMENT : Lettre à ML, accompagné d’unehéliogravure de Sylva Villerot et d’une gravure deJacqueline Ricard (éd. La Cour pavée, 2012); La Fracture(éd. Le Miel de l’Ours, Genève, 2010),Sagesse et blessures (éd. Bayard, 2009).Vendredi 7 mars – 19 h 30

Lecture d’une poétesse syrienne :Hala MohammadHala Mohammad vient dire ses poèmes, qui sont autantde témoignages poignants d’une Syrie en guerre.NÉE À LATTAKIÉ À LA FIN DES ANNÉES 50, LA POÈTESSE SYRIENNE A UNPARCOURS ALLIANT LITTÉRATURE, JOURNALISME ET CINÉMA. ELLE AEFFECTUÉ DES ÉTUDES DE CINÉMA EN FRANCE À L’UNIVERSITÉ PARIS 8 ETTRAVAILLÉ DANS LE MILIEU DU CINÉMA SYRIEN EN TANT QUE COSTUMIÈRE,SCÉNARISTE, ASSISTANTE À LA RÉALISATION AVANT DE RÉALISER SIX FILMSDOCUMENTAIRES. ELLE CONTRIBUE RÉGULIÈREMENT AUX PAGES CULTU-

RELLES DE DIVERS JOURNAUXSYRIENS ET A PUBLIÉ CINQRECUEILS DE POÉSIE PARMI LES-QUELS : UN PEU DE VIE « QALILMIN AL-HAYAT » (ÉD. RIYAD EL-RAYYES, 2001), CETTE PEUR

« HAZA’L KHAOUF » (ÉD. AL-MOUAS-SASA’L ARABIYA LID-DIRASAT,2004) ET COMME SI... JE FRAP-PAIS À MA PORTE « KA-ANNANI...ADUQQU BABI » (ÉD. RIYAD EL-RAYYES, 2008).

Samedi 8 mars – 18 h 30

RèpèteUn spectacle de chorégraphie littéraireavec Pierre Alferi et Fanny de Chaillé.

Pierre Alferi, écrivain, fait une scène à Fanny deChaillé, chorégraphe. Les rôles sont a priori répartis :à lui d’écrire, à elle de mettre en scène. Seulement,comme ses premières amours à elle étaient la poésiesonore, elle va vouloir se mêler du texte, c’est sûr.Et comme lui a horreur de la diction théâtrale, il estcapable de lire et de prétendre la diriger.D’abord, le duo infernal ne va donc garder d’undialogue que l’échafaudage pragmatique : mots,expressions, interjections, tournures, inflexionssurtout, inflexions qui sont l’analogue des zigzagsd’une lame dans un duel au fleuret, où c’est le/la plusméchant/e qui touche.

APRÈS DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES D’ESTHÉTIQUE À LA SORBONNE,FANNY DE CHAILLÉ COLLABORE AVEC DE NOMBREUX CHORÉGRAPHES ENTANT QU’ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE ET EN TANT QU’INTERPRÈTE DONTDANIEL LARRIEU AU CCN DE TOURS, MATTHIEU DOZE, RACHID OURAM-DANE. DEPUIS 1995, ELLE CRÉE SES PROPRES PIÈCES, INSTALLATIONSET PERFORMANCES AVEC ENTRE AUTRES: KARAOKURT (1996), KARAOKÉRÉALISÉ À PARTIR DE L’ŒUVRE DE KURT SCHWITTERS, L’URSONATE ; LAPIERRE DE CAUSETTE (1997), INSTALLATION-PERFORMANCE ; LE ROBERT(2000), PERFORMANCE POUR UN DANSEUR ET UN DICTIONNAIRE ; LEVOYAGE D’HIVER (2001), LECTURE PERFORMANCE À PARTIR D’UN TEXTEÉPONYME DE GEORGES PEREC ; WAKE UP (2003), CONCERT POUR 55RÉVEILS PRÉPARÉS. EN 2013, ELLE EST INVITÉE DU NOUVEAU FESTIVALDU CENTRE POMPIDOU ET PROPOSE AVEC LA SCÉNOGRAPHE NADIALAURO, LA CLAIRIÈRE.

PIERRE ALFERI, NÉ EN 1963. APRÈS UNE THÈSE SUR GUILLAUME D’OCK-HAM, IL S’EST ÉLOIGNÉ DE LA PHILOSOPHIE POUR SE CONSACRER SURTOUTÀ LA POÉSIE. IL FONDE EN 1989 AVEC SUZANNE DOPPELT LA REVUE DÉTAILQUI AURA CINQ OPUS ET EN 1993 AVEC OLIVIER CADIOT LA REVUE DE LIT-TÉRATURE GÉNÉRALE QUI EN AURA DEUX. IL A ÉGALEMENT ÉCRIT DESCHANSONS POUR QUELQUES ARTISTES, DONT JEANNE BALIBAR ALORS SACOMPAGNE POUR SON ALBUM PARAMOUR (2003). IL EST L’AUTEUR DELIVRES DE POÉSIE, DE ROMANS, D’ESSAIS, MAIS AUSSI DE FILMS EXPÉRI-MENTAUX ET DE PIÈCES SONORES, DE LIVRES ILLUSTRÉS, DE CHANSONS ETD’AFFICHES. IL ENSEIGNE À PARIS, AUX ARTS DÉCO ET AUX BEAUX-ARTS.EN 2012, IL A PUBLIÉ KIWI, UN ROMAN FEUILLETON (ÉD. P.O.L.).

Samedi 29 mars – 18 h 30Dans le cadre du festival Concordan(s)ewww.concordanse.com

LittératuresBibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e

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Bibliothèquehistorique dela Ville de ParisParis 4e

Autour deDe l’amour

À l’occasion de sanouvelle édition dansla collection « GFFlammarion » du fameuxtexte où Stendhal définitla cristallisationamoureuse, conférencede Xavier Bourdenet,maître de conférencesà la Sorbonne.Mercredi 5 mars – 18 h 30

BibliothèqueMohammed Arkoun(Mouffetard) – Paris 5e

ATELIER D’ÉCRITURE

Au cœur des artsÀ l’occasion duPrintemps des Poètes,venez participer à unatelier d’écriture. Surcette thématique et ens’inspirant d’ouvrageset de reproductionsd’art, venez vous essayerà l’écriture.Jeudi 20 mars – 19 hSur inscription auprèsdes bibliothécaires.

Bibliothèque des littératures policières (BILIPO) – Paris 5e

Les enquêtes de Philip MarloweRencontre à l’occasion de la récente publication par les éditions Gallimard duvolume « Quarto » réunissant sept enquêtes de Philip Marlowe, le célèbre privéde Raymond Chandler.

Raymond Chandler a créé un des personnagesles plus célèbres du polar américain : PhilipMarlowe. Avec le Sam Spade de DashiellHammett, mais en moins cynique et plussentimental, Marlowe a fixé dans l’imaginairela figure du privé de l’entre-deux-guerres,mystérieux, sombre, efficace et imperturbable.De nombreux écrivains l’ont célébré, soulignantles qualités des constructions de Chandler et leclassicisme de son écriture. Le but de l’éditionque propose la collection « Quarto » est delaisser à Marlowe tout le suspense de sesenquêtes et de rendre à Chandler l’élégancede son écriture.Cette révision de textes, qui avaient été amputéspour répondre aux formats imposés par la« Série noire » et truffés d’un argot aujourd’hui

suranné, nous offre l’occasion de redécouvrir un auteur et un héros, en compagniede son nouveau traducteur Cyril Laumonier, de l’éditrice de la collection « Quarto »,Françoise Cibiel, et de Benoît Tadié, spécialiste du roman noir, auquel il a consacréun ouvrage intitulé Le polar américain, la modernité et le mal (éd. PUF, 2006). Larencontre est animée par François Angelier, producteur de l’émission Mauvaisgenres sur France-Culture.Samedi 8 mars – 15 h Sur inscription auprès des bibliothécaires.

Le polar argentinAncré dans une longue tradition qui remonte au XIXe siècle, avec des auteurscomme Luis S. Varela, Eduardo Holmberg, Horatio Quiroga, le roman policierargentin peut s’enorgueillir de figures tutélaires aussi prestigieuses que celles deJorge Luis Borges, Adolfo Bioy Casares ou Roberto Arlt. Il compte également unegénération d’écrivains, tels que Juan Sasturain, Rolo Diez, Vicente Battista, RaúlArgemi, contraints de quitter leur pays après le coup d’État d’août 1973 et quichoisissent le roman noir pour témoigner de la dictature et de sa violence.Le Salon du livre de Paris, dont l’invitée est cette année l’Argentine, nous offrel’occasion de recevoir un auteur qui s’inscrit dans la lignée de ces écrivains dont les

fables cruelles et métaphysiques ont durablementmarqué le genre policier.

Avec Carlos Salem, journaliste et écrivain, né à BuenosAires en 1959, résidant depuis 1988 à Madrid où il écritentre deux soirées poésie dans son bar, le Bukowski.Derniers ouvrages parus : Un jambon calibre 45 (éd. ActesSud, coll. « Actes noir », 2013) et Le fils du tigre blanc(éd. Actes Sud, coll. « Actes sud Junior », 2013).La rencontre est animée par Christine Ferniot, journalisteà Lire et à Télérama, spécialiste du roman policier.Samedi 22 mars – 16 hSur inscription auprès des bibliothécaires.

Littératures

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BibliothèqueParmentierParis 11e

LECTURE-RENCONTRE

Autourde Feydeau

La bibliothèque, en partenariat avec le théâtre ArtisticAthévains, accueille Anne-Marie Lazarini pour unelecture-rencontre autour de Feydeau et du vaudeville.À l’occasion de la création de Chat en poche au théâtreArtistic Athévains, Anne-Marie Lazarini, metteureen scène, propose, à travers les écrits et les bons motsde Georges Feydeau, une approche de l’homme etdu vaudevilliste et offre un éclairage particulier àcette pièce de jeunesse où l’on sent toute sa jubilationà tirer les ficelles d’un vaudeville atypique, tableaucorrosif et désopilant d’une société joliment aliénée.Samedi 8 mars – 14 h 30

Bibliothèque Saint-Éloi – Paris 12e

Rencontre avec deux auteursde premiers romans : Hoai HuongNguyen et Guillaume StaelensÉcrire l’ailleurs, écrire un roman pour la première fois.La bibliothèque et les Éditions Viviane Hamy vousinvitent à venir rencontrer Hoai Huong Nguyenpour son livre L’ombre douce qui relate la guerred’Indochine à travers l’histoire d’amour d’une jeuneAnnamite et d’un soldat breton alors que les combats

grondent et GuillaumeStaelens, auteurd’Itinéraire d’un poèteapache, qui nousembarque auprès de NickStanley,né d’une mère Nez-percéet d’un riche héritieraméricain dont noussuivons la révolte et lesrevendications, depuis sonadolescence jusqu’à l’âgeadulte, au cœur d’uneAmérique contemporaineen perte de repères etd’illusions.Samedi 15 mars – 15 hVoir aussi la rencontrePremiers romans au Salondu livre, p. 36.

Bibliothèque Georges Brassens – Paris 14e

RENCONTRE-LECTURE

Julio Cortazar et la littératureargentineÀ l’occasion du centenaire de la naissance de JulioCortazar et de la présence de l’Argentine commeinvitée d’honneur au Salon du livre, la bibliothèque

propose une rencontre-lecture avec Jean-BaptistePara, rédacteur en chef dela revue Europe, Anne Picard,traductrice, coordinatricedu numéro d’Europe consacréà Cortazar et Florence Delay,de l’Académie française,romancière, essayiste ettraductrice.Mardi 18 mars – 19 h

Bibliothèque Musset – Paris 16e

Pampa, Tango, GauchoL’Argentine, invitée d’honneur au Salon du livre estévoquée ici à travers sa littérature (J. L. Borges, R. Arlt,E. Sabato, J. Cortazar, S. Ocampo...) par le comédienMarc Voisin mais aussi à travers le Tango ou leChacarera.Samedi 29 mars – 15 hSur inscription auprès des bibliothécaires.

Littératures

Bibliothèque Couronnes – Paris 20e

Rencontre avec l’auteureAzza FilaliAuteure tunisienne francophone, Azza Filali estmédecin et diplômée de philosophie. Aux éditionsElyzad sont publiés Ouatann (2012) et L’heure ducru (2009), Prix spécial du jury Comar 2010. Sonpremier livre Le Voyageur immobile (« Alif » Leséditions de la Méditerranée, 1991) était un essaisur la pratique médicale. Ont suivi un second essaiLe Jardin écarlate en 1996, puis Monsieur L(roman, éd. Cérès, 1999), Les Vallées de lumière(roman, éd. Cérès, 2001), Propos changeants surl’amour (nouvelles, éd. Cérès, 2003), Chroniqued’un décalage (roman, Mim éditions, 2005). En2007, elle est invitée en résidence d’écrivains parl’Institut français de coopération de Tunis. Vie demiettes, un conte, paraît dans le recueil Vingt anspour plus tard (éd. Elyzad, 2009).Samedi 29 mars – 15 h

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Porte de Versailles – Paris 15e

Le Salon du livre de ParisRetrouvez l’actualité des bibliothèques de la Ville de Paris sur le standMairie de Paris. Des bibliothécaires vous accueillent pour vous présen-ter les nouvelles bibliothèques inaugurées récemment et vous donnenttous les renseignements sur leurs collections et nouvelles acquisitions.Vous pourrez vous procurer leurs publications sur la librairie du stand,tenue par Paris bibliothèques (producteur et éditeur des bibliothèquesde la Ville de Paris). Stand Mairie de Paris : B36

Littératures

Rencontre Mordus du polarVenez rencontrer les quatre auteurs sélectionnés pour le prix des Mordus du Polar au Salondu livre de Paris. Un jury de jeunes lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris âgés de 12à 14 ans, attribue un prix du roman policier pour la jeunesse. Ce prix a pour but de promouvoirla littérature policière ainsi que la diversité de la production française et étrangère.

En présence de :

Les premiers romansLes bibliothèques de la Ville de Paris s’attachent depuis quelques années à mettre en valeur la productionéditoriale des premiers romans. Réunis en comité de lecture, les bibliothécaires ont sélectionné des auteursde premiers romans parus en 2013. Retrouvez les résumés de chaque livre sur www.paris-bibliotheque.orgRencontre avec Nicolas Clément, Norman Ginzberg, Thomas Coppey, Yves Leriadec, Alexandre Postel,Boris Razon et Sophie Van der Linden.

21 - 24 mars

CARLOS SALEM, POUR LE FILS DU TIGRE BLANC(ÉD. ACTES SUD JUNIOR, 2013).

AUTEUR, POÈTE ET JOURNALISTE NÉ EN 1959À BUENOS AIRES, IL VIT À MADRID DEPUIS PLUSDE VINGT ANS.Le fils du tigre blanc retrace la viejusqu’à ses treize ans de NahuelBlanco : il vivait seul avec sa mère,allait à l’école et fréquentait sesinséparables amis, Hui Ying et David.Le jour de son anniversaire, sa mèredécide de lui dire la vérité sur son père,mort dans un accident d’avion quand ilavait six ans.

MARIE HERMET, POUR DANS LA NUIT DE HONGKONG DE NAOMI PAUL (ÉD. FLAMMARION, 2012).

TRADUCTRICE DE LA SÉRIE KOMIKO ET TOUJOURSÀ LA RECHERCHE DE NOUVEAUX TALENTS, ELLENOUS EXPLIQUE SON MÉTIER.

Ce premier tome de la série constitueune bonne surprise et possède quelquesatouts notamment son héroïne, jeunefille aux multiples facettes, à la foisbonne élève, fille respectueuse etbaroudeuse passionnée.

CLAIRE MAZARD, POUR MISE À MORT(ÉD. OSKAR, 2012).NÉE EN 1957, ELLE HABITE PARIS ET ÉCRIT POURLES JEUNES DEPUIS UNE QUINZAINE D’ANNÉES.À travers ce récit contemporain, ons’aperçoit qu’une couleur de cheveuxinhabituelle (roux) suffit à déclencherdes propos dégradants et suffisammentblessants pour gâcher la vie d’un enfantainsi que celle de son entourage. La 4e

enquête de la commissaire Raczynski.

CLAIRE GRATIAS, POUR DOUBLE DISPARITION(ÉD. RAGEOT, 2013).

APRÈS AVOIR ENSEIGNÉ, CLAIRE GRATIAS SECONSACRE AUJOURD’HUI À SES ROMANS ET ÀL’ANIMATION D’ATELIERS D’ÉCRITURE.Marin ne peut plus supporter sesparents. Aussi, lorsque son téléphoneportable lui propose de participer à unmini-jeu de piste à travers le site« orphansproject.com », il n’hésite quequelques secondes avant de se lancertête baissée à la recherche des indices.

Rencontre animée par : Soniade Leusse-Le Guillou, directricede l’association Lecture jeunesse.Interprète : Pascale Fougère.Samedi 22 mars – 11 h(Stand B36)

Nicolas Clément,Sauf les fleurs(éd. Buchet Chastel, 2013)

Son écriture, oscillant entre réelet imaginaire, donne une forcebouleversante à ce premier roman.NICOLAS CLÉMENT EST AGRÉGÉ DE PHILOSO-PHIE, IL ENSEIGNE EN LYCÉE ET EN CLASSESPRÉPARATOIRES.

Norman Ginzberg, Arizona Tom(éd. Héloïse d’Ormesson, 2013)

Une bonne dose d’humour pour ceroman western où tous les ingrédientsdu genre sont réunis avec brio.NORMAN GINZBERG EST FRANCO-AMÉRICAIN.LONGTEMPS JOURNALISTE, IL DIRIGE AUJOUR-D’HUI UNE SOCIÉTÉ DE CONSEIL EN COMMUNI-CATION BASÉE À TOULOUSE.

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Thomas Coppey,Potentiel du sinistre(éd. Actes Sud, 2013)

Ce roman dénonce avec talent et ungrand réalisme les aberrations et lesmonstruosités auxquelles condui-sent une certaine conception dumanagement et la recherche insen-sée du profit.

THOMAS COPPEY A PASSÉ SON ENFANCE ET SON ADOLESCENCE EN BAN-LIEUE PARISIENNE ET S’INSTALLE ENSUITE À PARIS OÙ IL ÉTUDIE LESLETTRES MODERNES ET LA SCIENCE POLITIQUE. SES TEXTES ONT ÉTÉPUBLIÉS DANS LES REVUES RUE SAINT AMBROISE (2008) ET ROUGE

DÉCLIC (2009, 2010, 2012). IL VIT DEPUIS PLUSIEURS ANNÉESENTRE PARIS, BEYROUTH ET LE CAIRE.

Yves Lériadec,Jardinière du seigneur(éd. Anne Carrière, 2013)

Un roman courtois des tempsmodernes, un bijou de finessed’écriture.YVES LÉRIADEC EST CONSULTANT EN BILANSDE COMPÉTENCES ET ANIMATEUR D’ATELIERSD’ÉCRITURE. APRÈS AVOIR PUBLIÉ LES

HOMMES AUSSI ONT BESOIN D’AMOUR (ÉD.GALLIMARD, FINALISTE DU GONCOURT DE LANOUVELLE), IL LIVRE ICI SON PREMIERROMAN.

Alexandre Postel, Un homme effacé(éd. Gallimard 2013, Prix Goncourt du premier roman 2013)

Le roman montre de manière magistrale une société fascinéeet déformée par les images qui se repaît avec indécence des

apparences dont elle fait ses vérités.Au mépris du respect de la justice etde la dignité humaine.ALEXANDRE POSTEL REÇOIT EN 2013 LE PRIXLANDERNEAU AINSI QUE LE PRIX GONCOURTDU PREMIER ROMAN POUR UN HOMME EFFACÉ,PARU AUX ÉDITIONS GALLIMARD. ANCIENÉLÈVE DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DELYON, ALEXANDRE POSTEL EST ACTUELLEMENTPROFESSEUR DE LETTRES EN CLASSE PRÉPA-RATOIRE À PARIS.

Boris Razon, Palladium (éd. Stock, 2013)

Cette traversée des ténèbres est sidérante. Elle touche enplein cœur.

BORIS RAZON NÉ EN 1975, NORMALIEN, ILEST AUJOURD’HUI DIRECTEUR DE TRANSMÉ-DIA ET DE NOUVELLES ÉCRITURES À FRANCETÉLÉVISIONS, APRÈS AVOIR PARTICIPÉ AULANCEMENT DU MENSUEL DON QUICHOTTE ETDIRIGÉ LE SITE INTERNET DU MONDE. EN2005, IL SE RETROUVE PARALYSÉ DU JOURAU LENDEMAIN PENDANT PLUS D’UN MOIS,EXPÉRIENCE QU’IL RELATE DANS PALLADIUM.

Sophie Van der Linden,La fabrique du monde(éd. Buchet-Chastel, 2013)

Un livre initiatique ancré dansla réalité de la Chine d’aujourd’hui,très touchant, à l’écriture sobreet poétique.SOPHIE VAN DER LINDEN VIT À CONFLANS-SAINTE-HONORINE. ELLE A PUBLIÉ DESOUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR LA LITTÉRA-

TURE POUR LA JEUNESSE, DONT ELLE EST SPÉCIALISTE. LA FABRIQUE DU

MONDE EST SON PREMIER ROMAN.

Samedi 22 mars – 16 h (Stand B36, Mairie de Paris)http ://blog-bibliotheque.paris.fr/premiersromans/

Littératures

RENCONTRE-DÉDICACE

L’autre visage de la Grande GuerreÀ l’occasion de la parution du livre Paris 14-18,la guerre au quotidien. Photographies de CharlesLansiaux (éd. Paris bibliothèques), Parisbibliothèques en partenariat avec le magazineL’Histoire vous convie à une rencontre-dédicaceavec André Gunthert, spécialiste des culturesvisuelles et Emmanuelle Toulet, directrice de laBibliothèque historique de la Ville de Paris.

L’autre visage de la Grande Guerre, c’est celui d’unconflit qui imprime durablement sa marque sur lespopulations. Pour la première fois, un reportagephotographique unique et sans précédent parCharles Lansiaux, nous restitue les images inéditesde l’histoire en marche à travers le regard d’unphotographe de premier plan sur la rue à Paris, de1914 à 1918.Rencontre modérée par Daniel Bermond,journaliste.

Dimanche 23 mars – 15 h20 entrées au Salon du livre à gagner pour assisterà cette rencontre en téléphonant au 01 44 78 80 50.

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Zoom

sur

Nicolas ParentTrio

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Musiques

À travers des compositions originales, le triomené par Nicolas Parent nous transporte dans ununivers subtil et délicat qui s’étend au-delà du jazz.Les parties de guitare se superposent avec finessesans jamais saturer l’espace. Le jeu soyeux de lacontrebasse et des percussions nous font décollertout en douceur. Le trio mélange les sonoritésacoustiques et électriques avec sérénité etembarque l’auditeur dans de beaux instants delumineuse pureté musicale.

Avec Kentaro Suzuki, contrebasse ;Guillaume Arbonville, percussions ;Nicolas Parent, guitares et compositions.

Le premier album Momentssorti en 2013 a été élu coupde cœur sur FiP et salué parla critique.

BibliothèqueRobert Sabatier – Paris 18e

Concert

Samedi 15 mars – 17 h

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Médiathèque musicale de ParisParis 1er

CINÉ-CONCERT

Ombre et lumière parl’ensemble CalliopéeCe programme reprend le principe des ciné-concerts, un accompagnement musical– Sandrine Chatron, harpe et Anne-CécileCuniot, flûte – en direct, de courts films muetsdes années de guerre, enchaînant actualités,film de fiction et documentaire.Présenté par Karine Lethiec.Jeudi 20 mars – 19 hDans le cadre du partenariat avec le Muséede la Grande Guerre du Pays de Meaux.

Bibliothèque Saint-Éloi – Paris 12e

CONCERT : Jazz manoucheFrançois Brunel : Gypsy Project.François Brunel et Aurélien Bouly sont deuxguitaristes qui bien qu’attirés par différentshorizons musicaux, restent attachés à cettetradition de jazz « à la française » comme l’a crééDjango Reinhardt dans les années 30 et aujourd’huipopularisé sous le nom de jazz manouche.Accompagnés par Richard Laiteron à lacontrebasse, ils vous proposent un voyagemusical depuis les origines du style en rendanthommage au grand maître Django, et aussi auxtalentueux musiciens lui ayant succédé et qui ontsu transmettre et faire évoluer cette musiquevivante et conviviale.

Samedi 29 mars – 15 h 30Sur inscription auprès des bibliothécaires.

Bibliothèque Buffon – Paris 5e

Rencontre avec la flûtisteEmmanuelle OphèleLa musique qui parvient à nos oreilles a effectué toutun parcours avant de devenir ce que nous entendons.En premier lieu, elle naît dans l’esprit du compositeur.Le musicien-interprète, lui, la lit. Mais que voit-il surle papier de la partition ? Un ensemble de signes connus,familiers, mais parfois aussi étranges et incongrus,pouvant représenter un vrai défi instrumental et physique !La rencontre avec le compositeur joue alors un rôle essentield’échange sur l’œuvre elle-même et sur les limitesinstrumentales à connaître, voire à dépasser.

Emmanuelle Ophèle,soliste à l’EnsembleIntercontemporain,partage sa grandeexpérience d’interprèteavec le public autourd’œuvres decompositeurscontemporains tels queBrian Ferneyhough,Emmanuel Nunes ouGyörgy Kurtag.

Samedi 15 mars – 16 hEn partenariatavec l’EnsembleIntercontemporain.

L’Octuor du JardinLes Noces de Figaro de Mozart et l’Octuor opus 103de Beethoven.L’octuor à vent, constitué de deux hautbois, deux clarinettes,deux cors et deux bassons, offre une palette de sonoritésparticulièrement riche et originale. Son ampleur estcomparable à celle de grands ensembles, et son raffinementà celui d’une formation de chambre dans l’intimité de sesnuances les plus subtiles.Les membres de l’Octuor du Jardin sont des instrumentistesamateurs d’horizons différents, et font partie d’autresformations de musique de chambre et d’orchestresymphonique. Ils sont dirigés par Marie-Charlotte Le Roux,professeure au Conservatoire national supérieur de musiqueet de danse de Paris (CNSMDP).Hautbois : Thomas Decampenaire, Sylvie BeaudoinClarinettes : Jean-Jacques Franckel, Michel SchicklerCors : Carole Favre-Coutillet, Delphine ChatardBassons : Mitsuya Nakanishi, Gildas Le RouxDirection : Marie-Charlotte Le RouxSamedi 22 mars – 16 h

Musiques

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Bibliothèque Vandamme – Paris 14e

CONCERT

Yumba ! Musiques d’ArgentineDe l’Argentine, vous connaissiez le Tango. Le groupeYumba ! vous propose de découvrir aussi d’autresmusiques de ce grand pays. Loin de tout espritfolklorique ou passéiste, le répertoire est composéde morceaux provenant des quatre coins del’Argentine dans le respect de leur essence, de leursracines et de leur mystique, en laissant libre cours àl’expression collective et à l’improvisation.Yumba ! est composé de trois musiciens argentins :Juan Medina, guitare et chant ; Gonzalo Tohmé,bandonéon ; Sebastian Larralde, flûte, clarinette etchant.Vendredi 28 mars – 19 h 30Sur inscription auprès des bibliothécaires.

Bibliothèque Place des Fêtes – Paris 19e

CONCERT ET PROJECTION

Aux origines du BluesTerry Brisack propose de raconter l’histoire du Bluessous la forme d’un concert qui rend hommage auxgrands musiciens. Ce voyage musical est ponctuéd’une vidéo-projection, d’anecdotes et d’échangesavec le public.Samedi 22 mars – 16 h

Little BallroomIls revendiquent le chic du vulgaire et nous emportentdans leurs mélodies dures amères, leur show cabaretrock-punk survolté, avec grâce et humour ; ils nousembarquent dans leur délire surréaliste, où le motd’ordre est No Limit ! Les textes cognent et caressentcomme autant de pieds de nez à la vie, à la mort, auxcomplexes de la société, à l’amour. Ce quatuor illuminécultive les mélodies désarmantes et les provocationsexplosives sur fond d’énergie rock-punk. Plus qu’unconcert, il s’agit d’une véritable expérience.Audrey Champenois, accordéoniste-chanteuse avecAutomne Lajeat au violoncelle, Cyrille Andrieu à labatterie et Thomas Gromb à la basse.www.littleballroom.comSamedi 22 mars – 15 h 30

Master classavec le violoncellistePierre StrauchÀ l’occasion de cette Master class, trois étudiantsde la classe de Raphaël Pidoux au Conservatoire àrayonnement régional de Paris présentent leur travailau public. Pierre Strauch apporte son éclairagede spécialiste passionné et répond aux questionsdes auditeurs. Sont présentées lors de cette Masterclass des œuvres de Bernd Alois Zimmermann, IannisXenakis, Luciano Berio.

NÉ EN 1958, PIERRE STRAUCHÉTUDIE LE VIOLONCELLE AUPRÈS

DE JEAN DEPLACE, REMPORTE LE

CONCOURS ROSTROPOVITCH DE

LA ROCHELLE EN 1977 ET ENTRE

À L’ENSEMBLE INTERCONTEMPO-RAIN L’ANNÉE SUIVANTE. IL CRÉE,INTERPRÈTE ET ENREGISTRE DE

NOMBREUSES ŒUVRES DU XXE

SIÈCLE DE COMPOSITEURS TELS

QUE IANNIS XENAKIS, LUCIANO

BERIO, BERND ALOIS ZIMMER-MANN OU OLIVIER MESSIAEN. IL

CRÉE À PARIS TIME AND MOTION

STUDY II DE BRIAN FERNEY-HOUGH ET RITORNO DEGLI

SNOVIDENIA DE LUCIANO BERIO.

Samedi 29 mars – 15 hEn partenariat avecl’Ensemble intercontemporain.

Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e

Musiques

De Vienne à BarceloneÉtienne Péclard (violoncelle)et Hilomi Sakaguchi (piano).PROGRAMME : Bach, Beethoven, Schumann,Offenbach, Debussy et Piazzola.ÉTIENNE PÉCLARD A FAIT SES ÉTUDES AU CONSERVATOIRE NATIONALSUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS. LAURÉAT DES CONCOURSINTERNATIONAUX DE VIENNE, MUNICH ET BARCELONE, IL EST VIOLON-CELLE SOLO DE L’ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE, ETENSEIGNE AU CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL DE BORDEAUX.HILOMI SAKAGUCHI EST PIANISTE-ACCOMPAGNATRICE AU CRR DE BOR-DEAUX. DEPUIS 2005, ELLE JOUE EN DUO AVEC ÉTIENNE PÉCLARD.

Samedi 8 mars – 15 h

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Zoom

sur

En septembre 1914, Xavier Josso est mobilisé. Il avingt ans et vient d’achever ses études à l’École desarts décoratifs. En décembre, il est envoyé sur lefront de l’Argonne, dans un endroit particulièrementhostile, le bois de la Gruerie. Commencent pour luicinq longues années de guerre au front puisd’Occupation en Allemagne. Il n’est démobiliséqu’en septembre 1919.Artiste intimiste et enjoué, Xavier Josso (1894-1983) a été marqué par son expérience de la GrandeGuerre. Il offre une production artistique singulièrequi restitue le parcours d’un soldat-artiste.Des œuvres inédites, confiées par sa famille auMusée de la Grande Guerre du pays de Meaux, sontprésentées accompagnées de correspondances,photographies et souvenirs. Elles dévoilent lapersonnalité et le travail de cet artiste souventméconnu du public, hors des modes et des grandscourants artistiques. Ce témoignage en image, autrait, à l’encre, au crayon, au pastel, aux crayons decouleur, parfois sur des supports de récupération,nous touche particulièrement car il possède une fraî-cheur, une authenticité et une proximité rares.

« Loin des allégories et des représentationshéroïques, le fantassin Xavier Josso s’est contentéde témoigner à travers son art de ce qu’il a vu etrencontré durant cinq longues années... »JEAN-PIERRE VERNEY INXAVIER JOSSO : UN ARTISTE COMBATTANT DANS LA GRANDE GUERRE

Avec la collaboration de la famillede Xavier Josso et en partenariat avecle Musée de la Grande Guerre du paysde Meaux.

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Artistesetimages

BibliothèqueGermaine TillionParis 16e

Exposition

Jusqu’au 29 mars

Xavier Josso :la vie quotidiennedans les tranchées

Xavier Josso :la vie quotidiennedans les tranchées

Conférence illustréeEn écho à l’exposition Xavier Josso, rencontreavec Anne Herman-Josso et Bernard Hermanpour évoquer l’œuvre de leur père et beau-pèreXavier Josso, « un artiste combattant dans leGrande Guerre » et parler de l’homme, l’artiste,le soldat. Ils abordent également le travailde collecte de dessins et leur don au Musée dela Grande Guerre du Pays de Meaux.Jeudi 6 mars – 19 h

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Découverte des filmsmilitants expérimentauxdes années 1960-1970Par Olivier Hadouchi.Chaque année en mars, la bibliothèque du cinémaFrançois Truffaut organise le Mois du filmexpérimental et de l’art vidéo.Tous les samedis à 15h, projections et rencontres sontorganisées à la Lucarne. Ces manifestations sontaccompagnées d’une bibliographie.En 2014, le mois est consacré aux films militantsexpérimentaux des années 60 et 70.La programmation met l’accent sur la productionfrançaise, qui a joué un rôle déterminant durant cettepériode.

Au cours des années 60 et 70, révolutions etsoulèvements éclatent aux quatre coins du monde. Lesmanifestations contre la guerre du Vietnam, lesrevendications féministes, le soutien aux peupleslatino-américains participent de ce souffle desolidarité qui fédère les causes et unit les individus. Lescinéastes participent à ces luttes en concevant desformes nouvelles pour un monde nouveau.Séance accompagnée de courts extraits de films.SPÉCIALISTE DES CINÉMATOGRAPHIES RÉVOLUTIONNAIRES DU TIERSMONDE, OLIVIER HADOUCHI VIENT DE SOUTENIR UNE THÈSE SURLE CINÉMA DANS LES LUTTES DE LIBÉRATION : GENÈSES, INITIATIVES

PRATIQUES ET INVENTIONS FORMELLES AUTOUR DE LA TRICONTINENTALE

(1966-1975).

Samedi 1er mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

Les films militants expérimentauxdes années 1960-1970L’expérience pionnière des groupesMedvedkinePar Catherine Roudé.En 1967, une grève s’enlise à l’usine Rhodiaceta deBesançon. Les ouvriers revendiquent leurs droits à desconditions de travail décentes et réclament aussi undroit à la culture. Les médias officiels faisant très peuétat de cette situation, des militants parmi lesquels PolCèbe décident de faire appel à Chris Marker.CATHERINE ROUDÉ EST DOCTORANTE EN HISTOIRE DU CINÉMA. ELLETRAVAILLE DEPUIS 2007 SUR LE CINÉMA MILITANT FRANÇAIS DES ANNÉES1960-1970 ET PLUS PARTICULIÈREMENT SUR LA SOCIÉTÉ DE PRODUCTIONSLON/ISKRA, OBJET DE SA THÈSE DIRIGÉE À PARIS I PAR SYLVIELINDEPERG.

Samedi 8 mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

Les collectifs fondés par Jean-Luc Godardet Chris MarkerPar David Faroult.Anticipant sur les révoltes de Mai 68, Chris Markersoutient les grévistes des usines de Besançon et fondeavec eux le premier groupe Medvedkine. Fin 1968,Jean-Luc Godard s’attache aux causes révolutionnaireset fonde le groupe Dziga Vertov, entouré de Jean-PierreGorin et Jean-Henri Roger. Deux collectifs, deuxdémarches, mais une même volonté d’associer militantset professionnels du cinéma aux grandes luttes.CINÉASTE ET MAÎTRE DE CONFÉRENCES EN ÉTUDES CINÉMATOGRAPHIQUESÀ L’UNIVERSITÉ DE MARNE-LA-VALLÉE, DAVID FAROULT EST COAUTEURAVEC GÉRARD LEBLANC DE MAI 68 OU LE CINÉMA EN SUSPENS (ÉD. SYL-LEPSES, 1998). IL A ÉGALEMENT COORDONNÉ JEAN-LUC GODARD :DOCUMENTS (ÉD. DU CENTRE POMPIDOU, 2006).

Samedi 15 mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

La singulière élaborationd’un film collectif françaisPar Laurent Véray.Année 1966. La guerre du Vietnam fait rage. ChrisMarker décide de sensibiliser l’opinion publique.Son moyen : un film-manifeste. Ses aides : des amiscinéastes et de nombreux techniciens du cinéma.Jean-Luc Godard, Joris Ivens, Agnès Varda,Alain Resnais, William Klein, Claude Lelouch réalisentchacun une séquence. Elles sont montrées en un long-métrage, demeuré aussi unique dans sa conceptionque dans sa forme.LAURENT VÉRAY EST PROFESSEUR D’ÉTUDES CINÉMATOGRAPHIQUES ETAUDIOVISUELLES À L’UNIVERSITÉ PARIS III - SORBONNE NOUVELLE.HISTORIEN DU CINÉMA, SPÉCIALISTE DE LA PÉRIODE 1914-1918, ILS’INTÉRESSE ÉGALEMENT AU CINÉMA EXPÉRIMENTAL : IL A DIRIGÉL’OUVRAGE MARCEL L’HERBIER, L’ART DU CINÉMA (ASSOCIATIONFRANÇAISE DE RECHERCHE SUR L’HISTOIRE DU CINÉMA, 2008) ET A ÉCRITUN OUVRAGE SUR LE FILM COLLECTIF LOIN DU VIETNAM (ÉD. PARISEXPÉRIMENTAL, 2004).

Samedi 22 mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

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ArtistesetimagesBibliothèque du cinéma François Truffaut – Paris 1er CHRIS MARKER.

LES GROUPES MEDVEDKINE.

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Artistesetimages

L’engagement féministe « caméra au poing »de Carole RoussopoulosPar Hélène Fleckinger.Après avoir fondé avec son compagnon le premiercollectif vidéo, Carole Roussopoulos filme lesrevendications des minorités tout au long des années1970. Son engagement prend parti en faveur des droitsdes homosexuels, défend la cause ouvrière et participeaux manifestations féministes.HÉLÈNE FLECKINGER EST SPÉCIALISTE DU CINÉMA FÉMINISTE ET DU CINÉMADE CAROLE ROUSSOPOULOS. ELLE A SOUTENU UNE THÈSE SUR LE THÈMECINÉMA ET VIDÉO SAISIS PAR LE FÉMINISME (FRANCE, 1968-1981) SOUSLA DIRECTION DE NICOLE BRENEZ, ET A ASSURÉ L’ÉDITION DU COFFRETLIVRE-DVD CONSACRÉ À CAROLE ROUSSOPOULOS, CAMÉRA MILITANTE :LUTTES DE LIBÉRATION DES ANNÉES 70 (ÉD. MÉTISPRESSES, 2010).

Samedi 29 mars – 15 hSur réservation auprès des bibliothécaires.

Bibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e

Calligraphie chinoiseÀ l’occasion de sonexposition photographiqueintitulée « Peau d’âme »(5-29 mars), Yu Zhoupropose un atelier decalligraphie chinoise.Samedi 8 mars – 15 hSur inscription auprèsdes bibliothécaires.

Bibliothèque Mohammed Arkoun(Mouffetard) – Paris 5e

Cinéma d’animation :comment tout a commencéLe cinéma d’animation est plus que centenaire.Le XIXe siècle voit une succession de rechercheset d’inventions autour de l’image animée : lethaumatrope, le praxinoscope, le phénakistiscope,le kinesticope, le zoopraxiscope, le théâtre optique…L’invention du cinématographe en 1891 intervientdans cette effervescence et dès le début du XXe siècleles premiers films d’animation voient le jour.

En 1906, James Stuart Blacktone réalise Humourousphases of funny faces officiellement le premier filmd’animation. En 1908, Émile Cohl réaliseFantasmagorie le premier dessin animé français.En quelques années, les créateurs et les producteursvont mettre au point les bases du cinéma d’animationet créer les premiers studios.Conférence de Guillaume Cabello, producteur,ponctuée d’extraits vidéos.Samedi 15 mars – 15 h

FANTASMAGORIEPAR ÉMILE COHL

La pause documentaireLe petit blanc à la caméra rougede Richard Hamon (2007, 52 mn)

Ce documentaire revient sur l’histoire d’Afrique 50,court métrage réalisé par René Vautier. Tourné enAfrique de l’Ouest en 1949 par un très jeune hommeà peine sorti d’une école de cinéma, censuré enFrance de 1950 à 1990, Afrique 50 est, dansl’histoire du cinéma français, le premier filmouvertement anticolonialiste. Cette attaque en règlede la politique africaine de la France fut un brûlot,que le gouvernement français tenta d’étouffer. C’estaussi le premier film de René Vautier qui réalisera en1971, Avoir vingt ans dans les Aurès, une autre œuvreemblématique de la représentation de la politique

française en Afrique.En retraçant lespérégrinations de sonréalisateur entrel’Afrique et la France, enresituant Afrique 50dans le contextehistorique et politiquedes années d’après-guerre, Le Petit Blanc àla caméra rouge proposede (re)découvrir ce filmen noir et blanc de 17minutes.Mercredi 12 mars – 12 h

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Bibliothèque Saint-Simon – Paris 7e

Le jugement dernier,un exercice de style ?La fin des temps... les morts sortent de leur tombeet se présentent devant le tribunal divin pour la peséede leur âme ; après quoi les élus rejoindront le Christau Paradis et, les damnés Satan dans les flammesde l’Enfer.

Le thème dujugement derniera été abondammentreprésenté tout aulong du Moyen Âgeet de la Renaissance.Tympans, fresques,mosaïques,

sculptures, peintures... le thème se décline dans tousles arts. S’y incarnent les préoccupations religieuses,politiques, esthétiques de leur temps et de leurscommanditaires. Au-delà, le thème renvoie à lacrainte universelle de la finitude de la vie humaine,et l’incertitude du chemin.De quoi inspirer les nombreux artistes qui à travers letemps se sont livrés à cet exercice d’un styleparticulier, du Livre des Morts à Sainte Foy de Conques,de Bosch à Michel-Ange.Par Aurore Juvenelle, guide conférencière.Mardi 11 mars – 19 h

Bibliothèque Faidherbe – Paris 11e

Mirage d’un village russede Luc Thauvin, monté par Anne Baudryet Luc Thauvin (Documentaire, 2011, 1h30)

Pour fêter les trente ans d’existence de Périphérie*,la bibliothèque lui confie la programmation de sondocu-club de janvier à mars 2014. La thématique« Territoires perdus » relie les trois documentairesprojetés.

Mirage d’un village russeest le récit de la rencontred’un jeune cinéaste françaisà la recherche d’une« Russie éternelle » avecun village russe et ses cinqderniers habitants. Diki,village créé par des paysansen fuite au début du siècle

dernier, est le mirage de cette quête. Né de la résistanceà la collectivisation en 1928, il disparaît aujourd’hui, après80 ans de vie, sans jamais avoir été inscrit sur aucunecarte officielle du territoire.Projection en présence du réalisateuret/ou d’un membre de Périphérie.

Samedi 15 mars – 15 h* Périphérie est un centre de création cinématographiquepour soutenir la création documentaire en accueillant enrésidence des documentaristes, notamment pendant letemps du montage et de la post-production de leurs films.

Julia Chausson estillustratrice pour l’éditionjeunesse et la presse.Diplômée de scénographieà l’École NationaleSupérieure des ArtsDécoratifs de Paris, forméeà la gravure dans l’atelierd’Alain Cazalis, elle peut,sans rougir, faire siennecette citation de Matisse,reprise dans l’un de sesplus beaux « art-albums »:« Tout brille. Tout estcouleur. Tout est lumière. »(Le poisson rouge deMatisse, texte deS. Andrews, éd. Palette-Hélium, 2012). Au fil desencrages, ses estampesnées de la gravure sur bois

explosent de couleurs vivestoujours réjouissantes, auxtons subtils et profonds,dans un trait épuré,presque « brut », où l’onsent le geste de l’artiste.Particulièrement inspiréspar les contes, ses « livresd’artiste », genre où elletrouve toute liberté decréation, sont entièrementréalisés à la main etgardent longtemps leparfum entêtant de l’encrefraîchement déposée surla feuille de vélin.www.juliachausson.com12 mars - 10 maiVernissage en présence del’artiste le jeudi 20 mars àpartir de 19h.

AtelierJulia Chausson animedeux ateliers : l’un,destiné aux adultes, inviteà découvrir la techniquede la gravure sur bois pourréaliser son « livred’artiste ».Le second, atelier degravure sur polystyrène,s’adresse aux enfants, qui,après avoir croquéquelques animaux, créentleur matrice et imprimentleur gravure.Samedi 22 mars10 h (adultes) - 14 h (enfants)

Sur inscription auprès desbibliothécaires de la sectionjeunesse.

Artistesetimages

Bibliothèque Faidherbe – Paris 11e

Julia Chausson : la gravure dans tous ses éclats

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ArtistesetimagesBibliothèque Aimé Césaire – Paris 14e

Une enfance à Saigon,genèse d’un roman graphiqueÀ partir du 18 mars, la bibliothèque propose dedécouvrir les origines de la Guerre du Vietnam àtravers les yeux d’un enfant. De 1961 à 1963, le jeuneMarcelino Truong s’installe à Saigon avec sa famille.De cette expérience marquante, il fait un romangraphique : Une si jolie petite guerre (éd. Denoël Graphic).Une exposition de planches originales du romangraphique revient sur la naissance du conflit, maisaborde également la vie de la famille Truong et letravail d’illustrateur de l’auteur.Visite inaugurale de l’exposition : samedi 22 mars – 17h30Visite commentée : vendredi 28 mars – 10h30

18 mars - 31 maiDans le cadre de l’année France-Vietnam.Sur inscription auprès des bibliothécaires.

Médiathèque Marguerite YourcenarParis 15e

Le goût du doc !Une fois par mois, venez découvrir l’universpassionnant du documentaire.

Prove di stato : en quête d’étatde Leonardo di Costanzo (1998, 1h24, VOST)

Ercolano (province de Naples) est une ville de60 000 habitants. En 1990, l’ex-maire est tué en pleinecampagne électorale et en 1993, le conseil municipalest dissout pour infiltration camorriste. Pendant deuxans, la ville est administrée par des délégués dela Préfecture. En 1995, Luisa Bossa est élue maireà la tête d’une coalition de centre-gauche. « Unedes premières choses que j’ai faite en tant que mairea été d’acheter un drapeau italien et de l’installerdans mon bureau. Et ce n’est pas par un excès de

nationalismemais pourmontrer qu’ici,maintenant, ily a l’État. », ditLuisa Bossa auréalisateur.Samedi 1er mars16 h

Bibliothèque du Tourisme et des voyages(Germaine Tillion) – Paris 16e

Amazigh, à pied sur la piste berbèreFilm documentaire de Lilian Vezin.

Dans le cadredu cycle« À la croiséedes mondes :voyages enmots, voyagesen images »,la bibliothèquevous inviteà la projection

de Amazigh et à venir rencontrer son réalisateur. Il aréalisé une nouvelle expédition inédite : la traverséeintégrale de l’Atlas Marocain à pied et en solitaire.Sans aucun moyen mécanique ni assistance,il a parcouru plus de 1000 kilomètres à pied et enmontagne, pour ne devoir les kilomètres qu’à sa propreénergie. Profitant de cette avancée en solitaire, il livreun témoignage inédit de son aventure avec unmatériel audiovisuel léger, qui lui permet d’avoirun rapport beaucoup plus naturel avec les populationsrencontrées.LILIAN VEZIN EST ÉCRIVAIN, PHOTOGRAPHE ET VOYAGEUR. IL A SILLONNÉLE MONDE ET NOUS LE FAIT DÉCOUVRIR À TRAVERS SES RÉCITS ET FILMSDOCUMENTAIRES.

Samedi 8 mars – 15 h

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BibliothèqueVaclav HavelParis 18e

Versus fighting(À partir de 16 ans)

Venez vous entraîneraux jeux de combat avecl’invincible Kayane !

La « Kayane Academy »est une sessiond’apprentissage où lesparticipants peuventapprendre à jouer auxjeux de combat auprèsde Kayane, joueuseprofessionnelle de jeuxde combat et animatricede sport électronique surGame One (chaîne TV deJeux Vidéo).La session commence parune démonstration desbases du jeu de combaten termes de gameplayet de psychologie afinde mieux lesappréhender et lescomprendre. Elle estsuivie d’une sessiond’entraînement où lesjoueurs peuvent tousjouer les uns avec lesautres pour mettre enpratique ce qui a étéappris.

3 SESSIONS :Samedi 8 mars – 10 h,13 h 30, 16 h 30Sur inscription auprèsdes bibliothécaires.

Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e

La médiathèque organise une série de manifestations ayant pour thème « Lecorps et la danse ». Ce sujet, abordé de façon réflexive et ludique, en directionde tous les publics, enfants et adultes, au travers de performances, rencontres,débats, projections, ateliers, jeux, scène ouverte, soirée danse,... est l’occasiond’explorer le corps dans toutes ses dimensions, anatomique et créatrice, devoyager du dedans au dehors, de percevoir les mécanismes qui donnent naissanceau mouvement, à la danse.

Les Rêves dansants

En 2008, Pina Bausch, quelques mois avant samort, décide de reprendre son fameux spectacleKontakthof, non plus avec sa troupe, maisavec des adolescents de 14 à 18 ans qui ne sontjamais montés sur scène et n’ont jamais dansé.Ce documentaire est leur histoire...Projection suivie d’une rencontreavec Marie Desplechin.Jeudi 6 mars – 14 h

Artistesetimages

Danse, debout, décoifféExposition de Katy Couprie.Exploration du corps en mouvementet postures, en chair et en os, entierou en détail, en dedans et dehors, àtravers les planches du Dictionnaire foudu corps (éd. Thierry Magnier, 2012).Produite par le Centre de Promotiondu livre de jeunesse en Seine-Saint-Denis, l’exposition met notammenten scène « la collection anatomique »,xylographies de grand format, ainsiqu’un ensemble de gravures, eaux-fortes et monotypes et imagesoriginales du livre.

Autour du Dictionnaire fou du corps« Ce projet est né à la fois de macuriosité pour le corps comme sujet etde mon goût immodéré pour l’universdes livres anciens d’anatomie. L’enjeupour moi est d’y partager monémerveillement pour le corps humainet la fascination qu’exercent les imagesde celui-ci depuis l’enfance. J’ai choisid’inscrire ce livre dans la forme dudictionnaire – « rejoué » – qui mepermet de mêler érudition et coq-à-l’âne, sérieux et humour, dans uneforme accessible aux jeunes lecteurs ».

KATY COUPRIE.Le Dictionnaire fou du corps a reçu le prixPépite du livre ovni à Montreuil en 2012, et leGrand prix Bolognaragazzi Award, en 2013.

KATY COUPRIE EST NÉE LE 27 JUIN 1966. ELLE ESTDIPLÔMÉE DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DESARTS DÉCORATIFS DE PARIS ET A ÉTUDIÉ ÉGALEMENT ÀTHE SCHOOL OF THE ART INSTITUTE, CHICAGO, USA.PEINTRE, PHOTOGRAPHE, GRAVEUR, AUTEUR-ILLUS-TRATEUR, ELLE A PUBLIÉ DE NOMBREUX LIVRES,NOTAMMENT AUX ÉDITIONS THIERRY MAGNIER. ELLEENSEIGNE EN IMAGE IMPRIMÉE À L’ÉCOLE NATIONALESUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS DE PARIS.

Jusqu’au 23 mars

Art plastiqueDans le cadre de l’exposition Danse,debout, décoiffé de Katy Couprie,la médiathèque propose aux enfantset aux familles deux ateliers d’artplastique avec l’auteure-illustratrice,autour des planches et des textes deson livre le Dictionnaire fou du corps.Après une brève visite de l’exposition,les participants réalisent desillustrations dans des techniquesvariées d’impression en monotypeà l’encre grasse, pour s’aventurerde façon ludique dans l’explorationdu corps humain.Prévoir des tabliers.

Mercredi 5 mars – 15 hSamedi 8 mars – 15 hSur inscription auprèsdes bibliothécaires.

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Artistesetimages

Bibliothèque Lancry – Paris 10e

Anti-portrait : exposition photo collectivePar le Centre d’Animation Jean Verdier-Association CRL 10.Portrait millénaire, forme omniprésente, auto-portraitobsédant. Instrument politique, acte d’amour, d’adoration,de mémoire, retranscription, sublimation. Empreintes deceux que l’on voit trop. Attention accordée à ceux que l’onne voit pas. Quels anti-portraits pour aujourd’hui ?Critiques, réalistes, décomposés, éclatés, mis en scène,travestis, fantaisistes, bruts, amoureux ?25 mars - 10 avril

Bibliothèque Jacqueline de Romilly – Paris 18e

Peintures de femmesL’artiste Myriam Lahcene, qui s’inscrit au cœur du quartierde la Porte Montmartre propose un voyage dans un mondede féminité, empreint d’imagination et de couleur.Les femmes qu’elle peint sont issues de son imagination,influencée par sa vie, sa vision du monde et par sesrencontres. Ces femmes, qui prennent forme, sont libres,combattantes, seules, amoureuses, parfois même torturéeset hors du temps.8 mars - 4 avrilVernissage le samedi 8 mars – 16h

Bibliothèque Claude Lévi-Strauss – Paris 19e

HibernationPeintures de Sunwha Ly« Un petit bain dans lequel se noient ou d’où parfoisémergent des souvenirs épars. Une atmosphère qui mepermet de prendre du recul par rapport au présent, de me(re)plonger dans mes émotions et qui imprègne mespersonnages [...] Je travaille assez irrégulièrement et jeprends le temps de revenir plusieurs fois sur mes œuvres[...] Je dédie cette exposition à mon père que j’admirais. »SUNWHA LY

4 - 29 mars

Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e

Croquis en mouvementEn 2010, pour la première fois, une dizaine d’artistes desAteliers de Ménilmontant se sont retrouvés dans les coursde danse du Conservatoire du 20e pour réaliser des croquissur le vif.Des liens se sont créés et des expositions sont nées dansplusieurs endroits du quartier. Depuis, l’aventure a pris uneautre dimension et ce sont maintenant plus d’une trentained’artistes qui croquent dans les cours de danse, musiqueet théâtre.Les dessins présentés ici ont été réalisés dans la classede danse de Sophie Ardillon, au Conservatoire du 20e,à l’occasion des répétitions du spectacle Éclosions qui seraprésenté à la médiathèque le samedi 15 mars et durantlequel certaines de ces œuvres seront projetées, faisantainsi partie intégrante de la performance.En partenariat avec les Ateliers d’Artistes de Ménilmontant,le conservatoire du 20e et le Conservatoire à RayonnementRégional de Paris (CRR).

4 - 23 mars

Heure du cinéma :Sales bobines, la laideur à l’écranDu cinéma, on retient souvent son côté glamour, ses bellesactrices, ses jeunes premiers... pourtant, tout n’est pas roseet beau au cinéma. On l’oublie souvent, le cinéma, n’est pasfait que de dieux grecs ou de vestales sculpturales. Maisquel sort réserve-t-il aux laids ? Présentation d’extraitscommentés suivie par une projection laissée au libre choixdu public.

Samedi 15 mars – 14 h 30

Dans votre quartier...

Vous souhaitez être informé des manifestationsculturelles des bibliothèques ?Connectez-vous sur le site www.paris-bibliotheques.orgpour vous inscrire à notre lettre d’infos mensuelle.Nouvelles expos, débats des « Jeudis de l’actualité », invitationsà des soirées spéciales, animations jeunesse, boutique en ligne...Recevez une sélection du programme par e-mail !

Devenez fan et retrouvez nos activités sur notre page Facebooket sur Twitter @parisbiblio

En Vue est téléchargeable et « feuilletable » sur :www.paris-bibliotheques.org

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Atelier de manipulation de marionnettesautour du spectacle Appartement témoinde la Compagnie Turak.

En parallèle au spectacle et à l’installation du Turakproposés par le Mouffetard-Théâtre des arts de lamarionnette, nous vous convions à un atelier depratique. Animé par une marionnettiste, cet ateliervous fait pénétrer dans l’univers de la compagnie

Turak et de la « Turakie », monde parallèle aux fron-tières mouvantes, peuplé de créatures hybrides.Véritable boîte de Pandore, la malle ouverte devientespace de jeu/castelet pour des marionnettesconstituées de plusieurs objets assemblés.

Prévoir une tenue confortable.Sur inscription auprès des bibliothécaires.

Appartementtémoin

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Zoom

sur

Arts duspectacle

Bibliothèque Buffon – Paris 5e

Atelier de manipulation

de marionnettes

Samedi 8 mars – 10 h 30

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MédiathèqueHélène BerrParis 12e

RENCONTRETHÉÂTRALE

Les FrèresKaramazovLe roman de Dostoïevski,écrivain emblématiquede la Russie du XIXe

siècle, traduit parAndré Markowicz, a faitl’objet d’une adaptationthéâtrale, dontl’expression dramatique,allégée de nombreusesdigressions, renforce lecaractère universel.Cécile Maudet,co-metteur en scèneet co-adaptatrice dela pièce et deux acteursdu Théâtre de l’Arc-en-ciel échangent avecvous autour de leurexpérience de la scène,que vous soyez amateursde littérature russe,amoureux du théâtre ousimplement curieux...www.epeedebois.comMardi 11 mars – 19 hLes Frères Karamazovdu 5 mars au 13 avrilau Théâtre de l’Épée deBois, à la Cartoucherie.

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Bibliothèque Oscar Wilde – Paris 20e

Rencontre en fanfareavec la compagnie ÉphémérideAutour de la pièce Esperanza de Zanina Mircevska, une farce en forme decabaret musical avec bal, orchestre, petits fours et naufrage en pleine mer,à l’affiche du Vingtième Théâtre du 12 mars au 30 avril.

Ils sont tous là, la banquière,l’industriel, la collectionneuse, lelord, la baronne, même le criminelet Elle, la femme du criminel, à borddu paquebot de luxe Esperanza.Sautent les bouchons des bouteillesde champagne pour ces nantis d’uneEurope qui cherche à échapper àl’ennui. Pendant que la nuit noiredissimule les noirs secrets de cemonde, le paquebot de luxeEsperanza se fraie une route dansles eaux troubles de l’Histoire.Le texte, publié aux Éditions L’Espaced’un instant (2008), est disponibleà la bibliothèque Oscar Wilde.Samedi 22 mars – 15 h

François Rancillac, metteur en scèneAutour de la pièce Le mardi où Morty est mort de Rasmus Lindberg.Comédie décalée, à l’humour burlesque, Le Mardi où Morty est mort brouille lescartes de la chronologie. Ses personnages cherchent un sens à leur vie dans unelogique qui leur est propre et où le normal et l’anormal se confondent, toutcomme le rêve et la réalité.Ainsi, dès la première scène, le grand-père meurt, sa vie défilant en quelquesmots. Viennent à l’enterrement les différents protagonistes dont le PapaPasteur qui va se mettre à douter de son métier. Édith, la grand-mère, mais

aussi Amanda, sa petite fille,semblent à un tournant deleur vie. Quant à Sonny,l’ami d’Amanda, il lui estpréféré Herbert, le médecind’Édith, qui, pour sa part, nese sent compris que par sonchien Morty.Samedi 29 mars – 15 hCette pièce est jouéeau Théâtre de l’Aquariumdu 25 mars au 13 avril.

Arts duspectacle

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Spéciale Danses urbainesAprès-midi consacrée aux danses urbaines et aumouvement Hip Hop avec des danseurs et des groupesvenus d’horizons différents. Stomp, Waacking, Krump,Popping, Locking, Breakdance, House, Boogaloo,Tecktonik, Tutting... toutes ces danses ne devraient plusêtre un secret pour vous !(Distribution en cours)Samedi 1er mars – 14 h 30

L’enfant, l’ado et la danseC’est par son corps que l’enfant explore le monde quil’entoure, exprime ses sentiments, ses émotions,laissant ainsi le corps se faire langage. De cetteexploration, de ce mouvement premier naît la danse.Mais qu’en est-il de ce passage ? De cette explorationstructurante ? Quels sont les mécanismes en jeu qui fontde la danse un formidable moyen d’éveil au monde ?La rencontre est précédée de la projection du filmd’Ania Winkler, Préambule aux étourdis, réalisé autourdu projet de résidence de la « Compagnie Hippolyte amal au cœur », projet conduit par Estelle Savasta etMathias Dou pour la Scène Nationale de Dieppe (DSN)en juin 2003. (Durée 20 minutes)

Intervenants :Ania Winkler,réalisatrice,chef-opératriceet photographe ;Estelle Savasta,metteuse en scèneet créatrice de la« Cie Hippolytea mal au cœur »,Mathias Dou,

danseur-chorégraphe-pédagogue, Blandine Minot,danseuse-chorégraphe-pédagogue (Atelier de ParisCarolyn Carlson); Alvaro Morell, danseur-chorégraphe-pédagogue, ateliers de danse thérapie (Atelier de ParisCarolyn Carlson ; Sophie Ardillon, danseuse-chorégraphe-pédagogue (conservatoire du 20e etConservatoire à rayonnement régional de Paris).Rencontre animée par l’auteure Marie Desplechin.Jeudi 6 mars – 19 h 30

L’hippocampemais l’hipoccampeSpectacle avec Cécile Loyer, chorégraphe, ViolaineSchwartz, écrivain, comédienne, chanteuse et laparticipation de Katy Couprie, peintre, photographe,graveur, auteur-illustrateur. Spectacle suivi d’unerencontre avec les artistes.

Dans unespace réduitcommel’intérieurd’un cerveau,un cerveau de6 mètres sur 6,ViolaineSchwartzet Cécile Loyer

exercent en direct leurs mémoires et s’inventent desrègles pour mettre à l’épreuve gestes et mots dans unmême souffle, un même tempo : séries de phrases àrépéter dans l’ordre, dialogues de gestes en boucle, lesinformations s’accumulent, les ordres n’arrêtentjamais, chaque jeu en appelle un autre, jusqu’à ce queles corps bégaient et la mémoire sature, sollicités àl’extrême. Surchauffe dans l’hippocampe.

Vendredi 14 mars – 19 h 30Dans le cadre du Festival Concordan(s)e.www.concordanse.com

ÉclosionsPerformance par quinze élèves du cycle spécialisé(cursus jazz) du Conservatoire à rayonnement régionalde Paris sous la direction de Sophie Ardillon,accompagnés de cinq percussionnistes de la classe deMarc Dumazert, du conservatoire du 20e. Projection desœuvres réalisées durant les répétitions par les artistesplasticiens de l’association des Ateliers de Ménilmontant.Cette performance est suivie d’une rencontre-débatavec les artistes, Sophie Ardillon, Marc Dumazert,Annette Jalilova et Hervé Chastel (Association desAteliers d’Artistes de Ménilmontant).Samedi 15 mars – 16 hEn partenariat avec les Ateliers d’Artistes de Ménilmontant,le conservatoire du 20e et le Conservatoire à RayonnementRégional de Paris (CRR).

Dansons les années 60Vous avez toujours voulu apprendre le Twist, le Madison,le Hully Gully, le Jerk... et autres danses trémoussantesdes annnées 60 ? Alors ce rattrapage « rétro » est pourvous ! La partie démonstration est animée par Christopheet ses Christophettes et suivie d’un bal années 60.Tenue rétro bienvenue !Jeudi 20 mars – 19 h 30

Arts duspectacleMédiathèque Marguerite Duras – Paris 20e

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Forum des images(1er)

D O C U M E N T A I R E

NénetteDe Nicolas PhilibertMardi 25 mars – 19 h

BON PLAN :10 invitations valablespour 2 personnesRéservation :[email protected]

ThéâtreLes Déchargeurs (1er)

T H É Â T R E

Un obusdans le cœurTextes de Wajdi MouawadMise en scène deCatherine Cohen, avecGrégori Baquet.

4 mars - 12 avril – 19 h 30du mardi au samedi(relâches 14 mars, 4, 10 avril)

BON PLAN :10 " (au lieu de 24 ")du 4 au 22 marsdans la limite des placesdisponiblesRéservation : 01 42 36 00 50ou www.lesdechargeurs.fr

www.htbillet.com

Maison de la poésie(3e)

L E C T U R E M U S I C A L E

Frankétienne& Mark MulhollandChaophoniesde Port-au-Prince

15 mars

BON PLAN :1 place achetée à 15 "= 1 place offertedans la limite des placesdisponiblesRéservation : 01 44 54 53 00(du mardi au samedi de 14h à 18h)www.maisondelapoesieparis.com

Centre culturel Suisse(4e)

C O N C E R T

Julian Sartorius

4 mars – 20 h

BON PLAN : 10 invitationsRéservation :[email protected]

Théâtre Essaïon (4e)

T H É Â T R E

La leçonD’Eugène IonescoMise en scèneJean-Pierre Brière.Avec Marie Crouail,Karine Huguenin,David Stevens.Jusqu’au 29 marsJeudis, vendredis, samedis20 h

BON PLAN : 1 place achetéeà 20 " (plein tarif)= 1 place offerte,du 1er au 29 marsdans la limite de 5 places par séanceRéservation : 01 42 78 46 42 surprésentation du magazine En Vuewww.essaion-theatre.com

Théâtre desBouffes du Nord (10e)

M O N O D R A M E

Te craindreen ton absenceTexte de Marie Ndiaye,musique d’Hèctor Parra

Mise en scène deGeorges Lavaudantavec Astrid Bas etl’Ensemble intercomporain.4 - 8 mars – 20 h 30

BON PLAN :25 " (au lieu de 29 ")dans la limite des places disponibleRéservation : 01 44 78 12 40ou [email protected] avec lecode En Vuewww.ircam.fr

Théâtre de la Bastille(11e)

S P E C T A C L E

Jeunessesans dieu

3 - 30 mars – 20 h

BON PLAN :17 " (au lieu de 24 ")dans la limite des placesdisponiblesRéservation : 01 43 57 42 14 [email protected]

ThéâtreArtistic Athévains (11e)

T H É Â T R E

Chat en PocheDe Georges FeydeauMise en scèned’Anne-Marie Lazarini.

4 mars - 27 avril

BON PLAN :1 place achetée à 30 "= 1 place offerte,jusqu’au 31 mars, dans la limitedes places disponiblesRéservation : 01 43 56 38 32www.artistic-athevains.com

Porte de Versailles (15e)

Salon du livre de ParisBON PLAN : Gagnez 50 e-invitationsSur http ://www.salondulivreparis.com/fr/offrepartenaireavec le code SDLENVUE4871B

21 - 24 mars

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Théâtre de l’Aquarium(12e)

T H É Â T R E

Vaterland

D’après le récit deJean-Paul Wenzelavec la collaborationde Bernard BlochVersion scénique et miseen scène Cécile Backès.

27 février - 16 mars

BON PLAN : 1 place achetéeà 15 " (au lieu de 22 ")= 1 place offerte,du 4 au 9 mars dans la limitedes places disponiblesRéservation : 01 43 74 99 61

www.theatredelaquarium.net

Théâtre Douze (12e)

T H É Â T R E

ToucheDe Fabio Alessandriniet Carlo TolazziAvec Fabio Alessandrini(jeu) et Damion Hennicker(saxophone) de lacompagnie Teatro di Fabio6 mars - 3 avrilJeudis, vendredis, samedis– 20 h 30Dimanche – 15 h 30

BON PLAN :1 place achetée à 14 "= 1 place offertedans la limite des placesdisponiblesRéservation : 01 44 75 60 31sur présentation des « Bonsplans » du magazine En Vue

www.theatredouze.fr

Le Palais de Tokyo(16e)

E X P O S I T I O N

L’état du ciel

14 février - 4 septembre

BON PLAN : 30 invitationsRéservation :Ré[email protected] le code En Vue

Théâtre Paris-Villette(19e)

THÉÂTRE CONTEMPORAIN

Nella tempestaMotus

10 - 14 mars

BON PLAN :1 place achetée à 16 "(au lieu de 20 ") dans la limitede 2 billets par personneRéservation : 01 40 03 75 75avec le code 136403

L’Atelier du Plateau(19e)PERFORMANCE THÉÂTRALE

L’estomacdans la peauTextes et performance deRébecca ChaillonPar la Cie Dans le Ventre.13 - 15 mars – 20 h

BON PLAN :1 place achetée à 12 "= 1 place offertedans la limite des placesdisponiblesRéservation : 01 42 41 28 22 [email protected]

Vingtième ThéâtreNouveau Théâtre de Novembre(20e)T H É Â T R E

EsperanzaTexte de Zanina MircevskaTraduction deMaria Bejanovska, mise enscène de Patrick Verschueren.12 mars - 20 avrilMercredi au samedi – 21h30Dimanche – 17 h 30

BON PLAN :13 " (au lieu de 25 ")du 12 mars au 20 avril

Réservation : 01 48 65 97 90(lundi au samedi – 9h30 à 19h)Sur présentation de la cartedes bibliothèqueswww.vingtiemetheatre.com

MC 93 Bobigny (93)

T H É Â T R E

Médée,poème enragéÉcriture et conceptionJean-René LemoineMusique Romain Kronenberg.Avec Jean-René Lemoineet Romain Kronenberg.3 - 23 mars

BON PLAN :1 place achetée à 16 " (aulieu de 29 ") = 1 place offerteSamedi 8 mars – 20 h 30et dimanche 9 mars – 15 h 30dans la limite des placesdisponibles. Ensuite tarif réduità 16 " pour les représentationsRéservation : 01 41 60 72 72www.mc93.com

Nouveau théâtrede Montreuil (93)T H É Â T R E - C R É A T I O N

SirènesTexte et mise en scènede Pauline Bureau

6 mars - 22 marsBON PLAN : 16 "(au lieu de 22 ") dans la limitedes places disponiblesRéservation : 01 48 70 48 90ou [email protected]

R É S E R V É S A U X I N S C R I T S D E S B I B L I O T H È Q U E SD E L A V I L L E D E P A R I S S U R P R É S E N TAT I O N D E L E U R C A R T E

Vos suggestionsde Bons Plans :

[email protected]

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Expositionsoù? Infos pratiques1er arrondissementMÉDIATHÈQUE MUSICALE DE PARIS FORUM DES HALLES : 8, Porte Saint-Eustache - Tél. 01 55 80 75 30 - Métro : Les HallesCiné-concert par l’ensemble Calliopée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeud. 20 mars – 19h 15

FORUM DES IMAGES Forum des Halles, rue du Cinéma - Tél. 01 40 26 29 33 - Métro : Les HallesLe cinéma de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 3 avril – 19h15 23

BIBLIOTHÈQUE DU CINÉMA FRANÇOIS TRUFFAUT 2, rue du Cinéma - Tél. 01 40 26 29 33 - Métro : Les HallesFilms militants expérimentaux des années 60-70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 1er mars – 15h 42L’expérience pionnière des groupes Medvedkine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 42La pause documentaire : Le petit blond… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 12 mars – 12h 43Les collectifs fondés par Jean-Luc Godard et Chris Marker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 15h 42La singulière élaboration d’un film collectif français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 15h 42« Caméra au poing » de Carole Roussopoulos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h 43

2e arrondissementBIBLIOTHÈQUE CHARLOTTE DELBO 2, passage des Petits Pères - Tél. 01 53 29 74 30 - Métro : Bourse, Palais-RoyalAvoir un corps : le sexe en fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mar. 11 mars – 19h 32Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III

3e arrondissementBIBLIOTHÈQUE MARGUERITE AUDOUX 10, rue Portefoin - Tél. 01 44 78 55 20 - Métro : Temple, Arts et MétiersRencontre exceptionnelle : Charles Juliet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 7 mars – 19h30 33Atelier de calligraphie chinoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 43Une après-midi syrienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 16h et 17h 25Lecture d’une poètesse syrienne : Hala Mohammad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 18h30 33Projection : La tumultueuse vie d’un déflaté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 16h 25Spectacle : Rèpète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 18h30 33Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III

4e arrondissementBIBLIOTHÈQUE FORNEY HÔTEL DE SENS : 1, rue du Figuier - Tél. 01 42 78 14 60 - Métro : Pont-Marie, Saint-PaulLes mots en quête d’images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 29 mars 6Le récit à dessins : rencontre de deux écritures, le mot et le trait . . . . . . . . . . . . . jeu. 6 mars – 19h 7

BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS 24, rue Pavée - Tél. 01 44 59 29 40 - Métro : Saint-PaulRegards croisés sur l’histoire de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mar. 25 mars – 19h 13Conférence autour de De l’amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 5 mars – 18h30 34

GALERIE DES BIBLIOTHÈQUES 22, rue Malher - Tél. 01 44 59 29 60 - Métro : Saint-PaulParis 14-18, la guerre au quotidien : photographies de Charles Lansiaux . . . . . . jusqu’ au 15 juin 11

5e arrondissementBILIPO 48/50, rue du Cardinal Lemoine - Tél. 01 42 34 93 00 - Métro : Cardinal LemoineExposition : Expionnage, les espions se livrent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 24 mars 8Les enquêtes de Philip Marlowe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 34Visite guidée de l’exposition Expionnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 19, 27 mars – 15h 9Rencontre : le polar argentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h 34

BIBLIOTHÈQUE BUFFON 15 bis, rue Buffon - Tél. 01 55 43 25 25 - Métro : Gare d’AusterlitzAtelier : Appartement témoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 10h30 48Les femmes dans l’univers de Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 20Le cerveau à livre ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 14 mars – 18h30 24Rencontre avec la flûtiste Emmanuelle Ophèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 16h 39Concert : l’Octuor du Jardin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h 39Rwanda, racisme et génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h 25Le métier d’écrivain public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 2 avril – 19h 25

BIBLIOTHÈQUE MOHAMMED ARKOUN (MOUFFETARD) 74-76, rue Mouffetard - Tél. 01 43 37 96 54 - Métro : Monge, Cardinal LemoineCinéma d’animation : comment tout a commencé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 15h 43Atelier d’écriture : « au cœur des arts » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 20 mars – 19h 34Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III

BIBLIOTHÈQUE RAINER MARIA RILKE 88 ter, bd de Port-Royal - Tél. 01 56 81 10 70 - RER : Port-RoyalQuand les hommes partent à la guerre... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 19 mars – 15h 15Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III

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Expositionsoù? Infos pratiques

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6e arrondissementBIBLIOTHÈQUE ANDRÉ MALRAUX 112, rue de Rennes - Tél. 01 45 44 53 85 - Métro : Rennes, Saint-PlacideExposition : de l’arrière au front : soutien matériel et moral aux combattants . . . jusqu’au 15 mars 19Exposition : Le Mouchoir, un journal de tranchées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 27 mars 15Livres et journaux de tranchées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h30 15Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IV

7e arrondissementBIBLIOTHÈQUE AMÉLIE 164, rue de Grenelle - Tél. 01 47 05 89 66 - Métro : Latour MaubourgJEUDIS DE L’ACTUALITÉ Des rêves pour changer votre vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 13 mars – 19h 26Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V

BIBLIOTHÈQUE SAINT-SIMON MAIRIE : 116, rue de Grenelle - Tél. 01 53 58 76 40 - Métro : Solferino, VarenneLe Jugement dernier, un exercice de style ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mar. 11 mars – 19h 44Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V

8e arrondissementBIBLIOTHÈQUE COURCELLES 17, ter avenue Beaucour - Tél. 01 47 63 22 81 - Métro : Ternes, ÉtoileVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V

9e arrondissementBIBLIOTHÈQUE DROUOT 11, rue Drouot - Tél. 01 42 46 97 78 - Métro : Richelieu-Drouot, Le PeletierMarguerite Duras : Un barrage contre le pacifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 16h 21

BIBLIOTHÈQUE VALEYRE 24, rue de Rochechouart - Tél. 01 42 85 27 56 - Métro : CadetLe chant du poilu : la Grande Guerre en chansons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vend. 14 mars – 19h 16Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V

10e arrondissementBIBLIOTHÈQUE CHÂTEAU D’EAU MAIRIE : 72, rue du faubourg Saint-Martin - Tél. 01 53 72 11 75 - Métro : Château d’eauLecture Marguerite Duras : le corps des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 14 mars – 17h30 21

BIBLIOTHÈQUE LANCRY 11, rue de Lancry - Tél. 01 42 03 25 98 - Métro : Château-d’eau, RépubliqueExposition : Nous saurons nous en priver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 - 29 mars 19Exposition photo collective : « Anti-portrait » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 mars - 10 avril 47Projection : La France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 17h 16Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VI

BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS VILLON 81, boulevard de la Villette - Tél. 01 42 41 14 30 - Métro : Colonel FabienExposition : la Grande Guerre en bandes dessinées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 mars - 12 avril 16Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VI

11e arrondissementBIBLIOTHÈQUE FAIDHERBE 18/20, rue Faidherbe - Tél. 01 55 25 80 20 - Métro : Faidherbe-ChalignyLa gravure dans tous ses éclats : Julia Chausson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 mars - 10 mai 44Carte blanche à Olivia Rosenthal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 13 mars – 19h 30Projection-rencontre : Mirage d’un village russe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 15h 44Performance : Noisindia # . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 20 mars – 19h 31Atelier : Julia Chausson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 10h et 14h 44Performance : Yves Pagès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h 31

BIBLIOTHÈQUE PARMENTIER 20 bis, avenue Parmentier - Tél. 01 55 28 30 15 - Métro : VoltaireLecture-rencontre autour de Feydeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 14h30 35

12e arrondissementBIBLIOTHÈQUE DIDEROT 42, avenue Daumesnil - Tél. 01 43 40 69 94 - Métro : Gare de LyonVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . II

MÉDIATHÈQUE HÉLÈNE BERR 70, rue de Picpus - Tél. 01 43 45 87 12 - Métro : Daumesnil, NationExposition : l’imagerie populaire de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 - 29 mars 17Rencontre théâtrale : Les Frères Karamazov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mar. 11 mars – 19h 49Café philo : la philosophie peut-elle être une forme de résilience ? . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 16h 26À la rencontre du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 18h 17Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII

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Infos pratiquesoù?BIBLIOTHÈQUE SAINT-ÉLOI 23, rue du Colonel Rozanoff - Tél. 01 53 44 70 30 - Métro : Reuilly-Diderot, MontgalletRencontre : Hoai Huong Nguyen et Guillaume Staelens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 15h 35Concert : jazz manouche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h30 39Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII

13e arrondissementMÉDIATHÈQUE JEAN-PIERRE MELVILLE 79, rue Nationale - Tél. 01 53 82 76 76 - Métro : Tolbiac, Nationale, OlympiadesProjection : Công Binh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 6 mars – 18h 27La littérature féminine vietnamienne et mondialisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 21 mars – 18h30 27

BIBLIOTHÈQUE ITALIE 211-213, bd Vincent Auriol - Tél. 01 56 61 34 30 - Métro : Place d’ItalieVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII

14e arrondissementBIBLIOTHÈQUE GEORGES BRASSENS 38, rue Gassendi - Tél. 01 53 90 30 30 - Métro : Denfert-Rochereau, Mouton-DuvernetJulio Cortazar et la littérature argentine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mar. 18 mars –19h 35JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Abus d’écrans : intérêts et risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 3 avril – 19h 27Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VIII

BIBLIOTHÈQUE VANDAMME 80, avenue du Maine - Tél. 01 43 22 42 18 - Métro : GaîtéConcert : Yumba ! musiques d’Argentine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 28 mars – 19h30 40Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VIII

BIBLIOTHÈQUE AIMÉ CÉSAIRE 5, rue de Ridder - Tél. 01 45 41 24 74 - Métro : PlaisanceUne enfance à Saigon, genèse d’un roman graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 mars - 31 mai 45Visite inaugurale de l’exposition Une enfance à Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 17h30 45Visite commentée de l’exposition Une enfance à Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 28 mars – 10h30 45

15e arrondissementMÉDIATHÈQUE MARGUERITE YOURCENAR 41, rue d’Alleray - Tél. 01 45 30 71 41 - Métro : Vaugirard, ConventionLe goût du doc ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 1er mars – 16h 45Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX

BIBLIOTHÈQUE ANDRÉE CHEDID 36-40 rue Émeriau - Tél. 01 45 77 63 40 - Métro : Ch. Michels, Dupleix et Bir HakeimJEUDIS DE L’ACTUALITÉ Combien pèse le boson de Higgs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h 28Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX

BIBLIOTHÈQUE GUTENBERG 8, rue de la Montagne d’Aulas - Tél. 01 45 54 69 76 - Métro : BalardVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VIII

BIBLIOTHÈQUE VAUGIRARD 154, rue Lecourbe - Tél. 01 48 28 77 42 - Métro : VaugirardProjection : Les cavaliers de Lunéville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 13 mars – 19h 17

SALON DU LIVRE DE PARIS Porte de Versailles - Tél. 01 44 78 80 50 - Métro : Porte de VersaillesRencontre : les Mordus du polar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 11h (stand n°B36) 36Rencontre : Premiers romans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h (stand n°B36) 37Rencontre avec André Gunthert et Emmanuelle Toulet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . dim. 23 mars – 15h (stand n°B36) 37

16e arrondissementBIBLIOTHÈQUE GERMAINE TILLION 6, rue du Cdt Schlœsing - Tél. 01 47 04 70 85 - Métro : TrocadéroXavier Josso : la vie quotidienne dans les tranchées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 29 mars 18Conférence-diaporama : Xavier Josso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 6 mars – 19h 18Amazigh, à pied sur la piste berbère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 45Le Tourisme de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h 18Conférence : panorama musical en Europe à la veille de la Grande Guerre . . . . . sam. 22 mars – 15h 18Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X

BIBLIOTHÈQUE MUSSET 20, rue de Musset - Tél. 01 45 25 69 83 - Métro : ExelmansPampa, Tango, Gaucho . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h 35

17e arrondissementBIBLIOTHÈQUE COLETTE VIVIER 6, rue Fourneyron - Tél. 01 42 28 69 94 - Métro : BrochantVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X

MÉDIATHÈQUE EDMOND ROSTAND 11, rue Nicolas Chuquet - Tél : 01 48 88 07 17 - Métro : Péreire, RER Péreire-LevalloisLecture Au fil des mots de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h 21L’écrivain public et l’aide à la biographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 2 avril – 18h 28Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X

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où? Infos pratiques18e arrondissementBIBLIOTHÈQUE VACLAV HAVEL 26, esplanade Nathalie Sarraute - Tél. 01 40 38 65 40 - Métro : Max-Dormoy, La ChapelleJeux vidéos : Versus fighting . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 10h à 16h30 46

BIBLIOTHÈQUE GOUTTE D’OR 2-4, rue Fleury - Tél. 01 53 09 26 10 - Métro : Barbès-Rochechouart, La ChapelleProjection : 1914-1918, ensemble, ils ont sauvé la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 5 mars – 19h 18Exposition : ces troupes coloniales françaises pendant la Grande Guerre . . . . . 1er - 29 mars 19

BIBLIOTHÈQUE MAURICE GENEVOIX 19, rue Tristan Tzara – Tél. 01 46 07 35 05 - Métro : Marx-Dormoy, Porte de la ChapelleVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI

BIBLIOTHÈQUE JACQUELINE DE ROMILLY (PORTE MONTMARTRE) 16, avenue de la Porte Montmartre - Tél. 01 42 55 60 20Peintures de femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 mars - 4 avril 47Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI

BIBLIOTHÈQUE ROBERT SABATIER (CLIGNANCOURT) 29, rue Hermel - Tél. 01 53 41 35 60 - Métro : Jules JoffrinConcert : Nicolas Parent Trio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 17h 38

19e arrondissementBIBLIOTHÈQUE CRIMÉE 42-44, rue Petit - Tél. 01 42 45 56 40 - Métro : LaumièreVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI

BIBLIOTHÈQUE BENJAMIN RABIER 141, avenue de Flandre - Tél. 01 42 09 31 24 - Métro : CriméeVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XI

BIBLIOTHÈQUE PLACE DES FÊTES 18, rue Janssen - Tél. 01 42 49 55 90 - Métro : Place des fêtes, Pré Saint-GervaisConcert-projection : aux origines du blues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h 40Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 10h 28

BIBLIOTHÈQUE CLAUDE LEVI-STRAUSS 41, avenue de Flandre - Tél. 01 40 35 96 46 - Métro : StalingradExposition : Hibernation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 - 29 mars 47Marguerite Duras le corps des mots, l’infini du temps... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 16h30 21JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Le XXIe siècle, celui des « guerres de l’eau » ? . . . . . . . . . . . . . jeu. 20 mars – 18h30 29Marguerite Duras et le cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 16h 21

20e arrondissementMÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS 115, rue de Bagnolet - Tél. 01 55 25 49 10 - Métro : Pte de Bagnolet, Alexandre DumasCroquis en mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 - 23 mars 47Exposition : Lieux de Marguerite Duras. De l’Indochine à la rue Saint-Benoît . . . 27 mars - 1er juin 22Danse, debout, décoiffé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 23 mars 46Scène ouverte : spéciale danses urbaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 1er mars – 14h30 50Ateliers d’art plastique : Katy Couprie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 5 et sam. 8 mars – 15h 46Les Rêves dansants : sur les pas de Pina Bausch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 6 mars – 14h 46L’enfant, l’ado et la danse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 6 mars – 19h30 50Concert classique, de Vienne à Barcelone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 8 mars – 15h 40Spectacle L’hippocampe mais l’hipoccampe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vend. 14 mars – 19h30 50Heure du cinéma : la laideur à l’écran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 14h30 47Performance Éclosions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 15 mars – 16h 50Dansons les années 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 20 mars – 19h30 50Concert : Little Ballroom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 15h30 40Le théâtre de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h30 22Master class avec Pierre Strauch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h 40Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XII

BIBLIOTHÈQUE COURONNES 66, rue des Couronnes - Tél. 01 40 33 26 01 - Métro : CouronnesRencontre : Azza Filali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h 35Écrivain public et illettrisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 2 avril – 19h 29Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XII

BIBLIOTHÈQUE LOUISE MICHEL 29/35, rue des Haies - Tél. 01 58 39 32 10 - Métro : BuzenvalLa Colifata, une radio thérapeutique ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 27 mars – 19h 29

BIBLIOTHÈQUE OSCAR WILDE 12, rue du Télégraphe - Tél. 01 43 66 84 29 - Métro : TélégrapheRencontre en fanfare : la compagnie Éphéméride . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 22 mars – 15h 49Rencontre : François Rancillac, metteur en scène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 29 mars – 15h 49

BIBLIOTHÈQUE SORBIER 17, rue Sorbier - Tél. 01 46 36 17 79 - Métro : GambettaVoir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XII

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Quand?sam. 1er mars 14 h 30 M. Duras (20e) Scène ouverte : spéciale danses urbaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50sam. 1er mars 15 h F. Truffaut (1er) Films militants expérimentaux des années 60-70 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42sam. 1er mars 16 h M. Yourcenar (15e) Le goût du doc ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45mer. 5 mars 15 h M. Duras (20e) Atelier d’art plastique : Katy Couprie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46mer. 5 mars 18 h 30 Historique (4e) Autour de De l’amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34mer. 5 mars 19 h Goutte d’or (18e) 1914-1918, ensemble, ils ont sauvé la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18jeu. 6 mars 14 h M. Duras (20e) Les Rêves dansants : sur les pas de Pina Bausch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46jeu. 6 mars 18 h J.-P. Melville (13e) Projection : Công Binh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27jeu. 6 mars 19 h Forney (4e) Le récit à dessins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7jeu. 6 mars 19 h G. Tillion (16e) Conférence-diaporama : Xavier Josso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18jeu. 6 mars 19 h 30 M. Duras (20e) L’enfant, l’ado et la danse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50vend. 7 mars 10h à 16h30 Václav Havel (18e) Jeux vidéo : Versus fighting . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46sam. 8 mars 10 h 30 Buffon (5e) Atelier Appartement témoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48sam. 8 mars 14 h 30 Parmentier (11e) Lecture-rencontre autour de Feydeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35sam. 8 mars 15 h F. Truffaut (1er) L’expérience pionnière des groupes Medvedkine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42sam. 8 mars 15 h BILIPO (5e) Les enquêtes de Philip Marlowe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34sam. 8 mars 15 h G. Tillion (16e) Amazigh, à pied sur la piste berbère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45sam. 8 mars 15 h M. Duras (20e) Atelier d’art plastique : Katy Couprie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46sam. 8 mars 15 h M. Duras (20e) Concert classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40sam. 8 mars 15 h 30 A. Malraux (6e) Livres et journaux de tranchées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15sam. 8 mars 16h & 17h M. Audoux (3e) Une après-midi syrienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25sam. 8 mars 18 h 30 M. Audoux (3e) Lecture d’une poètesse syrienne : Hala Mohammad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33sam. 8 mars 15 h Buffon (5e) Les femmes dans l’univers de Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20mar. 11 mars 19 h C. Delbo (2e) Avoir un corps : le sexe en fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32mar. 11 mars 19 h Saint-Simon (7e) Le jugement dernier, un exercice de style ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44mar. 11 mars 19 h Hélène Berr (12e) Rencontre théâtrale : Les Frères Karamazov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49mer. 12 mars 12 h F. Truffaut (1er) La pause documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43jeu. 13 mars 19 h Amélie (7e) JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Des rêves pour changer votre vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26jeu. 13 mars 19 h Vaugirard (15e) Les cavaliers de Lunéville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17vend. 14 mars 17 h 30 Château d’eau (10e) Marguerite Duras : le corps des mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21vend. 14 mars 18 h 30 Buffon (5e) Le cerveau à livre ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24vend. 14 mars 19 h Valeyre (9e) La Grande Guerre en chansons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16vend. 14 mars 19 h 30 M. Duras (20e) Spectacle L’hippocampe mais l’hipoccampe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50sam. 15 mars 14 h 30 M. Duras (20e) Heure du cinéma : la laideur à l’écran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47sam. 15 mars 15 h F. Truffaut (1er) Les collectifs fondés par Jean-Luc Godard et Chris Marker . . . . . . . . . . . . . .42sam. 15 mars 15 h M. Arkoun (5e) Cinéma d’animation : comment tout a commencé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43sam. 15 mars 15 h Faidherbe (11e) Mirage d’un village russe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44sam. 15 mars 15 h Saint-Éloi (12e) Rencontre : Hoai Huong Nguyen et Guillaume Staelens . . . . . . . . . . . . . . . . . .35sam. 15 mars 16 h Buffon (5e) Rencontre : la flûtiste Emmanuelle Ophèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39sam. 15 mars 16 h Drouot (9e) Marguerite Duras et Un barrage contre le pacifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21sam. 15 mars 16 h Hélène Berr (12e) La philosophie peut-elle être une forme de résilience ? . . . . . . . . . . . . . . . . . .26sam. 15 mars 16 h M. Duras (20e) Performance Éclosions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50sam. 15 mars 16 h 30 C. Lévi-Strauss (19e) Marguerite Duras, le corps des mots, l’infini du temps... . . . . . . . . . . . . . . .21sam. 15 mars 17 h Robert Sabatier (18e) Concert : Nicolas Parent Trio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38mar. 18 mars 19 h G. Brassens (14e) Julio Cortazar et la littérature argentine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35mer. 19 mars 15 h R. M. Rilke (5e) Quand les hommes partent à la guerre... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15jeu. 20 mars 18 h 30 C. Lévi-Strauss (19e) JEUDIS DE L’ACTUALITÉ XXIe siècle, celui des « guerres de l’eau »? . . . . . . .29jeu. 20 mars 19 h M. musicale (1er) Ciné-concert par l’ensemble Calliopée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15jeu. 20 mars 19 h M. Arkoun (5e) Atelier d’écriture : au cœur des arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34jeu. 20 mars 19 h Faidherbe (11e) Performance : Noisindia # . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31jeu. 20 mars 19 h 30 M. Duras (20e) Dansons les années 60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50vend. 21 mars 18 h 30 J.-P. Melville (13e) La littérature féminine vietnamienne et la mondialisation . . . . . . . . . . .27sam. 22 mars 10 h & 14 h Faidherbe (11e) Ateliers : Julia Chausson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44sam. 22 mars 11 h Salon du livre (15e) Rencontre : les Mordus du polar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36sam. 22 mars 15 h F. Truffaut (1er) La singulière élaboration d’un film collectif français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42sam. 22 mars 15 h Oscar Wilde (20e) Rencontre en fanfare : la compagnie Éphéméride . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49sam. 22 mars 15 h Salon du livre (15e) Rencontre : premiers romans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37sam. 22 mars 15 h 30 M. Duras (20e) Concert : Little Ballroom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40sam. 22 mars 16 h BILIPO (5e) Rencontre : le polar argentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34sam. 22 mars 16 h Buffon (5e) Concert : l’Octuor du jardin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39sam. 22 mars 16 h E. Rostand (17e) Au fil des mots de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21sam. 22 mars 16 h Place des Fêtes (19e) Aux origines du blues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40sam. 22 mars 16 h C. Lévi-Strauss (19e) Marguerite Duras et le cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21sam. 22 mars 17 h 30 A. Césaire (14e) Visite inaugurale de l’exposition : Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45dim. 23 mars 15 h Salon du livre (15e) Rencontre : André Gunthert et Emmanuelle Toulet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37

Infos pratiquesA G E N D A D E S P R I N C I P A L E S M A N I F E S TAT I O N S ( H O R S E X P O S E T A N I M AT I O N S J E U N E S S E )

Page 58: En Vue n°65 mars 2014

est édité par Paris bibliothèques3, impasse de la planchette – 75003 ParisTél. 01 44 78 80 [email protected]

Numéro 65 –mars 2014

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Marie BorzeixDIRECTRICE DE LA RÉDACTION : Carole MédrinalRÉDACTION : Service Communication de Parisbibliothèques : Annabelle Allain,Gérald Ciolkowski, avec la collaborationdu service Action culturelle(Linda Fardon, Pamela Jammes)et des bibliothécaires de la Ville de ParisOnt collaboré à ce numéro : Olivia Rosenthalet Marion DupuisMaquette : ZAOS (René Gonzalez)Imprimeur : FabrègueRégie publicitaire : IMRégie, Valérie Devay01 40 24 21 24Diffusion : 35 000 exemplairesISSN : 1957-6811

LICENCES D’ENTREPRENEUR DE SPECTACLES :2-1057029 et 3-1057030

Parisbibliothèques, association à but non lucratifsous contrat avec la Mairie de Paris, produit lesexpositions et les animations des bibliothèques dela Ville de Paris, édite et diffuse leurs publications.

•Vos réactions, vos remarques, vos suggestions, dans notre boîte aux lettres : [email protected]

Crédits Couverture et p.3 Portrait de Marguerite Duras, Paris 1955 ©Studio Lipnitzki/Roger-Viollet•p.4Photo de Marion Dupuis (illustration de Kouka Ntadi)•p.5 Photo d’Olivia Rosenthal ©Alph.B. Seny•p.6 Des-sin Josse Goffin ©Josse Goffin•p.7 Dessin André François ©André François/ADAGP; dessin Daniel Maja ©DanielMaja•p.8 Photo Jean Klee ©Service historique de la Défense•p.9 Visuels expo ©DR•p.11 Photo C. Lansiaux :Enfants jouant à la guerre ©Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet•p.12 Photo C. Lansiaux : Gare Montparnasse©Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet ; photo C. Lansiaux Devant Le Matin ©Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viol-let•p.13 Photo C. Lansiaux Près de la Gare de Lyon ©Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet ; photo C. Lansiaux Der-nier baiser Gare de Lyon ©Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet•p.14 Photo C. Lansiaux Paris 1915 ©Charles Lan-siaux/BHVP/Roger-Viollet•p.15 Photo femmes dans une usine ©DR, dessin ©Joseph Lesage, Le Mouchoir (éd. B.Giovanangelli)•p.16 Visuel soldats ©DR ; couv. La guerre des tranchées ©Tardi/Casterman ; affiche La France©Serge Bozon / DR•p. 17 Photo Musée ©Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux, photo Jean Collet©DR•p.18 Dessin Xavier Josso ©Xavier Josso, photo mémorial ©CC, photo Ensemble ils ont sauvé la France ©EC-PAD•p.19 Affiches ©DR•p.20 Photo Marguerite Duras, Romy Schneider et Melina Mercouri ©Roger-Viol-let•p.21 Photo Gabrielle Forest ©DR, photo Lola Créton ©Canelle’K•p.22 Photo Marguerite Duras ©collectionJean Mascolo, photo M. Duras et Bulle Ogier ©Jean-François Cheval/Roger-Viollet/Savannah bay•p.23 Affiche Hi-roshima mon amour ©Alain Resnais/DR•p.24 Illustration cerveau ©Fotolia ; affiche Tumultueuse vie d’un déflaté©DR ; photo stylo ©DR•p.26 Visuel cerveau ©Fotolia ; affiche Théâtre ©Théâtre Artistic Athévains•p.27 AfficheCông Binh ©DR ; photo Thuan ©DR, photo enfant ©Fotolia•p.28 Couv. Le vrai roman des particules élémentaires©éd. Dunod; photo Sylvie Monteillet ©DR ; illustration Discours politiques ©Erwan/Aequivox•p.29 Photo mon-tagne ©DR ; photo stylo ©DR ; logo Colifata ©Radio Colifata•p.30 Photo Olivia Rosenthal ©C.Hélie•p.31Couv. Puisque nous sommes vivants et Petites natures mortes au travail ©Cales, photo Noisindia ©Eryck Abecassis/OliviaRosenthal•p.32 Couv. Avoir un corps ©Stock ; photo Brigitte Giraud ©David Balicki•p.33 Photo Charles Ju-liet©Sylva Villerot, photo Hala Mohammad ©DR•p.34 Couv. De l’amour ©GF Flammarion ; couv. Les enquêtes dePhilip Marlowe ©Quarto Gallimard, couv. Un jambon calibre 45 ©éd. Actes Sud•p.35 Affiche Chat en poche©Théâtre Artistic Athévains ; couv. L’ombre douce ©Viviane Hamy ; photo Hoai Hong Nguyen ©DR ; couv. Itinéraired’un apache ©Viviane Hamy ; photo Guillaume Staelens ©DR ; photo Julio Cortazar ©DR•p.36 Logo Mordus du po-lar ©Fotolia, couv. Sauf les fleurs ©éd. Buchet Castel, couv. Arizona Tom ©éd. Héloïse d’Ormesson•p.37 Couv. Po-tentiel du sinistre ©éd. Actes Sud; couv. Jardinière du seigneur ©éd. Anne Carrière, couv. Un homme effacé ©éd. Gal-limard; couv. Palladium ©Stock, couv. La fabrique du monde ©éd. Buchet Chastel•p.38 Photo Nicolas ParentTrio ©Nicolas Parent•p.39 Photo Calliopée ©Ensemble Calliopée ; photo EmmnuelleOphèle ©Aymeric Warmé-Jan-ville ; photo Blues ©DR ; photo Pierre Strauch ©Aymeric Warmé-Janville.•p.41 Illustration Xavier Josso ©XavierJosso/Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux•p.42 photo manifestation ©Chris Marker, Les groupes Med-vedkine•p.43 Affiche Le petit blanc à la caméra rouge ©prod. Vivement Lundi ! photo calligraphie ©DR ; visuelFantasmagorie ©Emile Cohl•p.44 Visuel Jugement dernier ©DR ; visuel Mirage d’un village russe ©Luc Thauvin ;gravure ©Julia Chausson•p.45 Couv. Une si jolie petite guerre ©Marcelino Truong/éd. Denoël Graphic ; visuel Provedi stato ©Leonardo di Costanzo ; visuel Amazigh ©Lilian Vezin•p.46 Photo de Kayane ©Kayane ; affiche Les rêvesdansants ©Jour2fête, ange ©Katy Couprie•p.48 Photo Appartement témoin ©Atelier Turak•p.49 Photo FrèresKaramazov ©Tekoa photos ; visuel Esperanza ©Kim Verschueren ; visuel François Rancillac ©Jean-Louis Fernan-dez•p.50 Photo L’hippocampe ©Delphine Micheli•p.51 Affiche Un obus dans le cœur ©Théâtre Les Déchargeurs ;photo Julian Sartorius ©Simon Letellier ; photo Frankétienne et M. Mulholland ©DR ; photo L’état du ciel ©Palais deTokyo ; photo Marie Ndiaye © DR ; affiche Chat en poche ©Théâtre Artistic Athévains ; photo Vaterland © Thomas Fa-verjon ; affiche Nella Tempesta ©Théâtre Paris-Villette ; affiche Esperanza ©Kim Verschueren ; photo Sirènes ©DR.

Jeunesse Couverture Illustration Déjeuner de la petite ogresse ©Anaïs Vaugelade•p.II Couverture livre ©AnaïsVaugelade/L’École des loisirs ; illustration ©Anaïs Vaugelade ; photo ©Anaïs Vaugelade•p.III Il y a ©Laurent Cor-vaisier/Rue du Monde ; Dada ©La revue Dada•p.IV Photo ©Musée Zadkine ; La guerre des crayons ©Société d’His-toire et d’Archéologie : Le Vieux Montmartre•p.V Ombre ©DR ; photo ©Isabelle Genlis•p.VI Couverture livre©Musée d’Histoire contemporaine ; photo ©ECPAD; lotus ©DR•p.VII Balance ©Fotolia•p.VIII Photo©Compagnie Eki ; Guerre et paix ©éditions Milan ; Max et les monstres ©DR ; photo groupe ©Catimini•p.IX Mini-maîtres ©Conservatoire Chopin ; dessin ©Atomes crochus ; photo ©DR•p. X Atelier slam ©DR ; scène decrime ©DR ; photo ©Atomes crochus•p.XI Origami ©Carole Visconti ; photo ©DR ; empreinte ©Fotolia•p.XIIMon ptit conte ©Catherine Lavelle ; affiche ©DR ; photo ©Fotolia.

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Quand? Infos pratiquesmar. 25 mars 19 h Historique (4e) Regards croisés sur l’histoire de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13jeu. 27 mars 19 h Faidherbe (11e) Performance : Yves Pagès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31jeu. 27 mars 19 h A. Chedid (15e) JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Combien pèse le boson de Higgs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28jeu. 27 mars 19 h G. Tillion (16e) Le Tourisme de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18jeu. 27 mars 19 h Louise Michel (20e) La Colifata, une radio thérapeutique ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29jeu. 27 mars 19 h Buffon (5e) JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Rwanda, racisme et génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25jeu. 27 mars 19 h 30 M. Duras (20e) Le théâtre de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22vend. 28 mars 10 h 30 A. Césaire (14e) Visite commentée de l’exposition : Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45vend. 28 mars 19 h 30 Vandamme (14e) Concert : Yumba ! musiques d’Argentine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40sam. 29 mars 10 h Place des Fêtes (19e) Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28sam. 29 mars 15 h F. Truffaut (1er) L’engagement féministe de Carole Roussopoulos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43sam. 29 mars 15 h Musset (16e) Pampa, tango, gaucho . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35sam. 29 mars 15 h M. Duras (20e) Master class avec Pierre Strauch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40sam. 29 mars 15 h Couronnes (20e) Rencontre : Azza Filali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35sam. 29 mars 15 h Oscar Wilde (20e) Rencontre : François Rancillac, metteur en scène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49sam. 29 mars 15 h 30 Saint-Éloi (12e) Concert : jazz manouche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39sam. 29 mars 16 h M. Audoux (3e) Projection : La tumultueuse vie d’un déflaté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25sam. 29 mars 17 h Lancry (10e) Projection : La France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16sam. 29 mars 18 h Hélène Berr (12e) À la rencontre du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux . . . . . . .17sam. 29 mars 18 h 30 M. Audoux (3e) Spectacle : Rèpète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33mer. 2 avril 18 h E. Rostand (17e) L’écrivain public et l’aide à la biographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28mer. 2 avril 19 h Buffon (5e) Le métier d’écrivain public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25mer. 2 avril 19 h Couronnes (20e) Écrivain public et illettrisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29jeu. 3 avril 19 h G. Brassens (14e) JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Abus d’écrans : intérêts et risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27jeu. 3 avril 19 h Forum des Images (1er) Le cinéma de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

• Bibliothèques fermées : Baudoyer (4e) jusqu’au 8 mars, Glacière (13e) et Benjamin Rabier (19e).

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21-24 MARS 2014

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