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1/ Vous vous êtes succédés à la Présidence de la CRCC de Paris sur cette période de 4 ans. Quels sont les sen- timents qui vous viennent immédiatement ? Didier-Yves RACAPÉ : Il y a sans nul doute un sentiment de bonheur, de fierté. Il faut rappeler que pour ECF il s'agissait, progressivement de démontrer la capacité de ses membres et de ses élus à assumer les plus hautes responsabilités. Ce fut le cas à Aix, Lyon, Chambéry depuis plu- sieurs mandatures. Il manquait l'expérience parisienne. Ma fierté est donc d'arriver au terme de ce premier chapitre de 4 ans en ayant démontré avec tous les élus, notre capacité à mener les destinées de la plus grande CRCC en nombre de professionnels. Serge ANOUCHIAN : A cela s'ajoute le fait que dans le même temps l'Ordre a pu concrétiser sa progression en assumant aussi pour la pre- mière fois, la Présidence du CRO de Paris et celle du CSO. 2/ Justement prenons cette concomitance des responsa- bilités à Paris. C'est sans doute un cadre rêvé pour les exercer ? DYR : C'est surtout l'occasion de mettre en œuvre notre politique au ser- vice de la profession du chiffre. C'est un point fondamental car il ne fait pas de doute que l'avenir de nos deux métiers passe par une gouvernance cohérente entre les institutions. SA : Dans ce cadre, il est clair que le premier grand chantier, celui des locaux, a pu être mené avec célérité et efficacité. C'était pour nous, la pierre angulaire de ce qui a fait depuis le " sillon " de notre politique, à savoir rapprocher les institutions à chaque fois que cela était possible tout en respectant l'indépendance et les spécificités de chacun. 3/ Nous allons revenir sur les réalisations que vous avez faites en commun, mais avant cela je souhaiterais que nous nous penchions sur l'évolution du CAC et le rôle joué par la CRCC de Paris. DYR : S'il s'agit de l'action auprès des confrères parisiens, je crois pouvoir dire que nous avons accompagné les évolutions imposées par les textes. Je ne prendrai en exemple que deux domaines : la formation et le contrôle qualité. Dans l'un comme dans l'autre nous avons le souci d'offrir un service le plus conforme possible aux attentes de nos consœurs et de nos confrères. Pour la formation nous avons, dès le début 2008, pris le pari de la jonction avec l'ASFOREF qui nous semblait être le meilleur moyen de gérer au mieux l'explosion de la demande issue de l'obligation des 120 heures obli- gatoires. En ce qui concerne le contrôle qualité, nous avons fait vœu de maintenir le caractère convivial et pédagogique des contrôles, marque de fabrique historique du corps de contrôleurs parisiens, tout en assumant la néces- saire discipline dans les cas les plus graves. Lire la suite page 3 P A R I S I L E D E F R A N C E En Direct SPÉCIAL ÉLECTIONS CRCC 2012 Numéro 45 - septembre 2012 PARIS / ILE-DE-FRANCE Une élection à enjeux ! Toutes les actions de votre syndicat sur ces dernières années ont été dictées par une grande idée : pérenniser l'activité de commissariat aux comptes dans les petits et moyens cabinets ! Pérenniser pour continuer à recruter des EC stagiaires et ainsi maintenir une qua- lité de service, assurer un renouvellement de la profession et conserver un diplôme unique. Pérenniser pour garder une diversité des missions indispensables à la formation de nos équipes. Pérenniser pour apporter une vraie complémentarité à nos clients TPE PME entre l'expert-comptable et le commissaire aux comptes. Cela fait des années que notre ligne de conduite n'a pas dévié pour y parvenir et l'on constate au fil du temps que nos idées ont fait du chemin au point que la CNCC a adopté notre idée du pack PE et de la norme PE au bénéfice de toute la profes- sion. Notre plus grand regret est qu'il aura fallu attendre la perte d'une partie des mandats SAS pour que l'institution nationale réalise enfin que nous avions raison. Ceci ne doit être qu'une étape, et nous devons aller encore plus loin pour simplifier le quotidien des confrères qui se plaignent de contraintes de plus en plus importan- tes sur leur activité de CAC et menacent de l'abandonner. Nos propositions répondent en grande partie à ces besoins : - Diminution du nombre d'heures de formation homologuées (30 H sur 3 ans au lieu de 60) sans pour autant diminuer les 40 H obligatoires par an, - Extension de la norme PE en fonction du volume d'activité et non plus en fonction du type de structure et de seuils, - Adaptation du contrôle qualité en travaillant sur une simplification des outils et en instaurant une base commune sur la partie " organisation du cabinet " entre les contrôleurs ordre et compagnie. Ces propositions doivent être complétées par des outils pratiques qui permettent aux cabinets de répondre à leurs obligations réglementaires sans mobiliser des res- sources trop importantes. Vos institutions franciliennes (CRO IdF et CRCC Paris) en créant le site www.capsurlaperformance.fr atteignent cet objectif et vont même au-delà puisque ce site permet non seulement de rédiger un manuel unique du cabi- net (pour les activités CAC et Expertise) mais également met à disposition de nom- breux outils pour améliorer sa performance. Le succès rencontré par ce site (+ de 1400 manuels rédigés en ligne sur 2 mois), montre qu'il répond à un vrai besoin. Notre ambition est de continuer à l'enrichir et à l'améliorer dans les mois et les années qui viennent, dans une volonté d'écoute et de partage. Vous l'avez compris toutes nos actions que ce soit avec le syndicat ou la CRCC Paris, visent un exercice serein du commissariat aux comptes quel que soit votre type de structure. Alors votez pour la seule liste capable de pérenniser votre activité de CAC, VOTEZ ECF ! Plus d’informations sur nos listes : blog.e-c-f.fr Bien confraternellement E Didier-Yves RACAPÉ Elu au Bureau National de la CNCC CROISÉ Serge ANOUCHIAN Président d’honneur de la fédération ECF INTERVIEW page 1 EDITO Julien TOKARZ Président ECF Paris Ile-de-France Vito MARTINELLI Candidat à la CRCC de Paris

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1/ Vous vous êtes succédés à la Présidence de la CRCCde Paris sur cette période de 4 ans. Quels sont les sen-timents qui vous viennent immédiatement ?Didier-Yves RACAPÉ : Il y a sans nul doute un sentiment de bonheur, defierté. Il faut rappeler que pour ECF il s'agissait, progressivement dedémontrer la capacité de ses membres et de ses élus à assumer les plushautes responsabilités. Ce fut le cas à Aix, Lyon, Chambéry depuis plu-sieurs mandatures. Il manquait l'expérience parisienne. Ma fierté est doncd'arriver au terme de ce premier chapitre de 4 ans en ayant démontré avectous les élus, notre capacité à mener les destinées de la plus grandeCRCC en nombre de professionnels.

Serge ANOUCHIAN : A cela s'ajoute le fait que dans le même tempsl'Ordre a pu concrétiser sa progression en assumant aussi pour la pre-mière fois, la Présidence du CRO de Paris et celle du CSO.

2/ Justement prenons cette concomitance des responsa-bilités à Paris. C'est sans doute un cadre rêvé pour lesexercer ?DYR : C'est surtout l'occasion de mettre en œuvre notre politique au ser-vice de la profession du chiffre. C'est un point fondamental car il ne faitpas de doute que l'avenir de nos deux métiers passe par une gouvernancecohérente entre les institutions.

SA : Dans ce cadre, il est clair que le premier grand chantier, celui deslocaux, a pu être mené avec célérité et efficacité. C'était pour nous, lapierre angulaire de ce qui a fait depuis le " sillon " de notre politique, àsavoir rapprocher les institutions à chaque fois que cela était possible touten respectant l'indépendance et les spécificités de chacun.

3/ Nous allons revenir sur les réalisations que vousavez faites en commun, mais avant cela je souhaiteraisque nous nous penchions sur l'évolution du CAC et lerôle joué par la CRCC de Paris.DYR : S'il s'agit de l'action auprès des confrères parisiens, je crois pouvoirdire que nous avons accompagné les évolutions imposées par les textes.Je ne prendrai en exemple que deux domaines : la formation et le contrôlequalité.

Dans l'un comme dans l'autre nous avons le souci d'offrir un service le plusconforme possible aux attentes de nos consœurs et de nos confrères.Pour la formation nous avons, dès le début 2008, pris le pari de la jonctionavec l'ASFOREF qui nous semblait être le meilleur moyen de gérer aumieux l'explosion de la demande issue de l'obligation des 120 heures obli-gatoires.

En ce qui concerne le contrôle qualité, nous avons fait vœu de maintenirle caractère convivial et pédagogique des contrôles, marque de fabriquehistorique du corps de contrôleurs parisiens, tout en assumant la néces-saire discipline dans les cas les plus graves.

Lire la suite page 3

PARIS

ILE

DE

FRANCE En Direct

SPÉCIAL ÉLECTIONS CRCC 2012

Numéro 45 - septembre 2012PARIS / ILE-DE-FRANCE

Une élection à enjeux !

Toutes les actions de votre syndicat sur ces dernières années ont été dictées parune grande idée : pérenniser l'activité de commissariat aux comptes dans les petitset moyens cabinets !Pérenniser pour continuer à recruter des EC stagiaires et ainsi maintenir une qua-lité de service, assurer un renouvellement de la profession et conserver un diplômeunique.Pérenniser pour garder une diversité des missions indispensables à la formationde nos équipes.Pérenniser pour apporter une vraie complémentarité à nos clients TPE PME entrel'expert-comptable et le commissaire aux comptes.Cela fait des années que notre ligne de conduite n'a pas dévié pour y parvenir etl'on constate au fil du temps que nos idées ont fait du chemin au point que la CNCCa adopté notre idée du pack PE et de la norme PE au bénéfice de toute la profes-sion. Notre plus grand regret est qu'il aura fallu attendre la perte d'une partie desmandats SAS pour que l'institution nationale réalise enfin que nous avions raison.Ceci ne doit être qu'une étape, et nous devons aller encore plus loin pour simplifierle quotidien des confrères qui se plaignent de contraintes de plus en plus importan-tes sur leur activité de CAC et menacent de l'abandonner. Nos propositions répondent en grande partie à ces besoins :- Diminution du nombre d'heures de formation homologuées (30 H sur 3 ans au lieude 60) sans pour autant diminuer les 40 H obligatoires par an,- Extension de la norme PE en fonction du volume d'activité et non plus en fonctiondu type de structure et de seuils,- Adaptation du contrôle qualité en travaillant sur une simplification des outils et eninstaurant une base commune sur la partie " organisation du cabinet " entre lescontrôleurs ordre et compagnie.Ces propositions doivent être complétées par des outils pratiques qui permettentaux cabinets de répondre à leurs obligations réglementaires sans mobiliser des res-sources trop importantes. Vos institutions franciliennes (CRO IdF et CRCC Paris)en créant le site www.capsurlaperformance.fr atteignent cet objectif et vont mêmeau-delà puisque ce site permet non seulement de rédiger un manuel unique du cabi-net (pour les activités CAC et Expertise) mais également met à disposition de nom-breux outils pour améliorer sa performance.Le succès rencontré par ce site (+ de 1400 manuels rédigés en ligne sur 2 mois),montre qu'il répond à un vrai besoin. Notre ambition est de continuer à l'enrichir età l'améliorer dans les mois et les années qui viennent, dans une volonté d'écouteet de partage. Vous l'avez compris toutes nos actions que ce soit avec le syndicat ou la CRCCParis, visent un exercice serein du commissariat aux comptes quel que soit votretype de structure.

Alors votez pour la seule liste capable de pérenniser votre activité de CAC,VOTEZ ECF !

Plus d’informations sur nos listes : blog.e-c-f.fr

Bien confraternellement

E

Didier-Yves RACAPÉElu au Bureau National de la CNCC

CROISÉSerge ANOUCHIAN

Président d’honneur de la fédération ECF

INTERVIEW

page 1

EDITO

Julien TOKARZPrésident ECF ParisIle-de-France

Vito MARTINELLICandidat à la CRCC deParis

numero45b.qxp 24/09/2012 10:01 Page 1

En Direct

page 2

Élections CCRCC 22012Votez pour des candidats engagés !

Investi dans la profession et ses instances depuisde nombreuses années, je suis particulièrementsensible à l'équité dans la profession et notam-

ment la possibilité pour tous d'accéder aux appels d'offres. J'aidécidé de m'impliquer à la CRCC car j'ai pu constater qu'ungrand nombre d'appels d'offres d'entités publiques avait étéréservé à un nombre restreint de cabinets.

Je suis pour une suppression des " short list " et l'accom-pagnement des cabinets sur la réponse aux appels d'of-fres.

Laurent Benoudiz (75)45 ans

J'ai décidé de me présenter pour un premier mandatà la CRCC avec la liste ECF car j'estime que le CO-CAC est menacé par l'Europe. Cette spécificité fran-çaise qui a montré ses avantages et qui a permis l'émergence decabinets intermédiaires est attaquée par les grands cabinets. ECFest le seul syndicat en première ligne sur ce sujet.

Je suis pour une pérennisation du co-CAC et sa généralisa-tion en Europe.

Martine Leconte (75)40 ans

J'ai décidé de m'engager comme candidate ECFpour revaloriser l'image du CAC vis-à-vis de sonclient PE. La proposition d'accentuer la complé-

mentarité entre la mission de l'expert-comptable et du CAC meparaît indispensable pour éviter la confusion d'image que peu-vent avoir certains de nos clients.

Je suis pour une meilleure complémentarité entre l'expert-comptable et le commissaire aux comptes.

Anne-Marie Gouron (77)55 ans

J'ai décidé de m'investir dans un second mandatpour continuer à promouvoir la formation comme unoutil de développement pour le cabinet, et noncomme une contrainte subie.L'obligation de 60 H sur 3 ans de formation homologuée est ina-daptée pour les cabinets libéraux n'ayant que des mandats PE etlimite le choix de formation dans des domaines techniques audétriment des domaines liés au management et à l'organisationdu cabinet, tout aussi indispensables au quotidien.

Je suis pour une limitation à 30 heures de formation homo-loguée sur 3 ans, en conservant l'obligation générale de 40heures par an.

Christine Lanty (94)52 ans

J'ai décidé de m'engager dans un second mandatpour continuer à simplifier les contraintes despetits cabinets dans l'exercice de leur mission. La

norme PE qui a été soutenue par ECF bien avant son adoptionofficielle doit maintenant être étendue.

Je suis pour une extension d'application de la norme PE enfonction du volume d'activité.

Hubert Tubiana (75)61 ans

J'ai décidé de me présenter pour un premier mandatà la CRCC avec la liste ECF pour simplifier lescontraintes administratives des cabinets. Le contrôlequalité est indispensable pour garantir le respect de notre régle-mentation, néanmoins cela reste un exercice lourd à gérer pourun cabinet.

Je suis pour la mise en place d'un tronc commun entre l'or-dre et compagnie sur la partie " organisation cabinet " pouréviter les doublons lors des contrôles.

Olivier Salustro (75)52 ans

numero45b.qxp 24/09/2012 10:02 Page 2

Depuis dix ans la dégradation de la situation du commissariat aux comptes s'accélère.Plus d'obligations, plus de contraintes, plus de contrôles pour un marché qui se res-treint et se concentre.La conquête annoncée de nouvelles missions s'avère être un leurre !Entre la composition discrète de " short list " et des appels d'offres attribués dans desconditions ubuesques, les rares nouveaux mandats se trouvent concentrés entre quel-ques intervenants, souvent les mêmes.Ce constat, effectué en 2010 est encore plus pertinent en 2012. C'est pourquoi face àune sérieuse menace sur la pérennité du commissariat aux comptes pour tous et surl'unité de notre profession, nous avons décidé de nous impliquer dans cette campagne.Quand un texte européen se penche sur le risque d'une trop grande concentration etque la pratique du CO-CAC est mise en avant, les lobbies internationaux n'ont de cessede faire disparaître ce texte en influençant de manière effrénée et malheureusementefficace !Sur les contraintes pour n'en citer que les principales :- les contrôles qualité privilégient trop souvent la sanction à l'accompagnement vers debonnes pratiques,- les NEP à peine stabilisées, la Compagnie Nationale se croit obligée d'inventer unenouvelle catégorie d'obligations, parfaitement inutiles et potentiellement dangereuses," Les Normes de Bon Exercice ",- une croissance exponentielle des obligations administratives et formelles trop souventdénuées de valeur ajoutée.Beaucoup de nos confrères connaissent une réduction significative de leur activité d'au-dit légal.D'autres se désespèrent d'obtenir leur premier mandat, certains se lassent de se voirévincer de mandats importants sous de fallacieux prétextes ou à l'occasion d'appelsd'offres pour le moins suspects.Trop de nos confrères envisagent de quitter la profession.L'avenir du commissariat aux comptes est en jeu !- Quelles structures d'audit pour demain, y compris, quand les lobbies auront fini d'ab-sorber ceux disposant de quelques beaux mandats ou savoir-faire ?- Comment recruter et former nos stagiaires ?En un mot : quel avenir pour une profession qui ne représenterait plus qu'un nombreréduit de professionnels ?Pour toutes ces raisons nous nous engageons pour affirmer :

OUI au maintien de l'unité de la professionOUI à un exercice du CAC par les cabinets indépendants particulièrement bien pré-parés à l'exercice des mandats des petites entitésOUI à l'extension et à l'adaptation de la norme PE pour un service adapté auxbesoins de l'économie, pour pérenniser ces mandatsOUI à une transparence sur les appels d'offresOUI à une plus grande attractivité de la professionOUI à une révision des modalités de calcul des cotisations, notamment pour lesjeunes inscrits et les confrères sans mandatOUI au renforcement de la démocratie professionnelle en rendant au Conseil Nationalles pouvoirs qui sont les siensOUI à la suppression des Normes de bonne pratique…fantaisies inutiles et dan-gereuses OUI à l’allègement et au dégraissage des normes.

La majorité actuelle à la CNCC restant sourde à ces appels depuis des années, nousavons décidé, une nouvelle fois, de nous adresser directement à vous.Les élections professionnelles sont une occasion unique de nous exprimer avec forceet d'influer sur le cours des choses. Nous avons la conviction que la transparence et lasécurité financière nécessitent un exercice du commissariat aux comptes fort et uni ausein de la profession comptable.Votez et faites voter !Saisissez l'opportunité de transformer les choses à la CNCC : c'est possible !La nouvelle majorité l'a démontré au Conseil supérieur de l'ordre depuis 2009 !Soutenez vous aussi la liste ECF : www.je-vote-ecf.fr

Suite de l’interview croisée4/ Restons sur les enjeux nationaux. Pouvez-vousfaire un point sur le dossier du livre vert et du rôleque vous avez pu avoir.DYR : Comme nous venons de l'expliquer, nous avons pratiqué une

opposition constructive. Et sur ce sujet, qui nécessite une seule voix pour la pro-fession, nous avons en permanence travaillé pour aboutir à une évolution deces textes.

Cela s'est traduit par des demandes incessantes auprès du Président CAZESpour qu'un projet faisant notamment la promotion du CO-CAC soit mis en avant.

SA : Pour ce faire nous avons, en lien avec ECF, pu entrer en contact avec desresponsables européens, des députés et des confrères européens pour porterce message. Le colloque que nous avons organisé le 25 mai et pour lequel laCRCC de Versailles nous a rejoints en fut le premier aboutissement.

Mais avant cela, nous avions eu avec Didier le souci d'ouvrir les commissionsde la CRCC aux cabinets parisiens fortement implantés dans le domaine del'audit pour travailler ensemble sur ce sujet délicat et sur celui du CAC en PME.

Cette initiative fut prémonitoire, car certains de ces cabinets se sont regroupésau sein d'Option Initiative Audit et tentent de défendre les mêmes axes d'évolu-tion.

D'ailleurs je me réjouis de la cohérence des actions, car c'est grâce aux actionsde l'institution et de celle d'OIA, que le Président CAZES a enfin décidé de met-tre en place un groupe de contact à la CNCC qui représente toutes les compo-santes de la profession.

Je forme le vœu que cette cohérence puisse se poursuivre.

5/ Je souhaiterais revenir sur l'une de vos dernières initia-tives concernant la démarche qualité.SA : Nous avons conçu avec Françoise BERTHON le programme " CAP PER-FORMANCES " proposant à tous les confrères les outils nécessaires pour lesassister dans leurs démarches internes. C'est ainsi que l'outil interactif concer-nant le manuel d'organisation du cabinet a été mis en ligne.

Et c'était manifestement une démarche très attendue des professionnels,puisqu'à ce jour, ce sont plus de 1300 consœurs et confrères qui se sont connec-tés pour travailler sur leur manuel d'organisation…

6/ En se projetant vers la prochaine mandature, quels ensont les principaux enjeux ??SA : Ils sont multiples, tant au plan international que national et régional. Nousavons déjà évoqué le sujet du livre vert. Il faudra que nos successeurs poursui-vent impérativement l'action visant à unir toute la profession autour d'une seuleet même voix.

DYR : Cette nécessité doit nous imposer de travailler encore plus à l'unité de laprofession. Nous défendons depuis longtemps la liberté " d'accès " à l'activitéd'audit afin que le plus grand nombre puisse soit maintenir et développer uneactivité d'audit, soit décider d'investir dans l'audit. C'est un impératif et quiconquejouerait la carte de la réduction du nombre d'auditeurs à un " parc " restreint "d'élus " ferait prendre un risque énorme à l'ensemble de la profession.

Ce sera encore l'un des chantiers majeurs des quatre années à venir. Et Parisest pour cela un terrain extrêmement fertile. Nous avons le plus grand nombred'inscrits (d'ailleurs encore en augmentation sur 2012) avec une population dontl'hétérogénéité est une grande richesse. Du plus petit d'entre nous à l'entitéimportante et très structurée, nous aurons à cœur de permettre à tous d'exercerensemble dans les meilleures conditions.

SA : Il y aura par exemple à s'assurer que sur les nouveaux mandats (hôpitaux,syndicats et peut être CE demain) il soit possible à tous ceux qui le souhaitentd'y accéder en évitant que seuls quelques privilégiés en bénéficient. C'est d'ail-leurs tout le sens de la manifestation que nous avons organisé le 18 septembre.

DYR : Enfin nous aurons dans tous lescas un gros travail pour poursuivre laprogression de la place de Paris dans leconcert National et pour finaliser tous leschantiers en cours avec l'équipe duCRO.

En Direct51, rue d’Amsterdam - 75008 PARISTél. : 01 47 42 08 60 - Fax. : 01 47 42 37 43E-mail : [email protected] web : www.e-c-f.fr

Réalisation : ECF

E

Stopper le déclin et

page 3

ÉWilliam NAHUM et Bernard LELARGE S' ENGAGENT !

reconstruire le commissariat aux comptes !

Bernard LELARGEFondateur de l'Union des Libéraux

William NAHUMFondateur de Promouvoir la

Profession comptable

numero45b.qxp 24/09/2012 10:02 Page 3

FIDES, association régie par la Loi du 11 juillet 1901, déclarée à la Préfecture de Police de Paris, Siège social : 51 rue d’Amsterdam 75008 PARIS