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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES DE LA SANTE ANNEE ACADEMIQUE 1987 No ..... ---"------------ Enquête Serologique sur le Portage de l'Antigène BRs à la Banque de sang de l'Hôpital Général de Brazzaville Revue Bibliogr,.phique et EtuJes menées au Congo MEMOIRE Présenté à l'Université i\larien NGOUABI POttf obtenir le Grade de Licencié en Sciences de la Santé OPTION; LABORATOIRE par Cécile-Sei-hile , ; DirEcteurs de re Prof afro F. l'A LA Docteur J'v!. E1ENEO JURY: Président : Prof. F. Y ALA Vice·Président: PlOt. B. CARME Membres: Dr BIEBIE MILETE Dr. M. DIATEWA Dr KOKOLO J.

Enquête Serologique sur le Portage de l'Antigène BRs …indexmedicus.afro.who.int/iah/fulltext/Theses/EnqueteSerologiq.pdf · Pharmacologie Physiologie APPARTENANTS Pharmacologie

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• UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES DE LA SANTE

ANNEE ACADEMIQUE 1987 No d·o(dre-~ ..... ---"------------

Enquête Serologique sur le Portage de l'Antigène BRs à la Banque de sang

de l'Hôpital Général de Brazzaville Revue Bibliogr,.phique et EtuJes menées au Congo

MEMOIRE

Présenté à l'Université i\larien NGOUABI POttf obtenir le Grade

de Licencié en Sciences de la Santé

OPTION; LABORATOIRE

par Cécile-Sei-hile O~Et'y~8E

, ; DirEcteurs de ~~émo: re Prof afro F. l'A LA

Docteur J'v!. E1ENEO

JURY:

Président : Prof. F. Y ALA

Vice·Président: PlOt. B. CARME

Membres: Dr BIEBIE MILETE

Dr. M. DIATEWA

Dr KOKOLO J.

DIRECTION DE L'I.N,S.S.S.A.

Directeur

Secrétaire Académique

Secrétaire de Direction

Département de Chirurgie et Maternité

Département d'Histologi-Embryologie et d'Anatomie Pathologique

Département de Microbiologie et d'Hématologie

Département de Médecine

Département des Sciences Physiologiques

Département des Sciences Infirmières

Département de Santé Publique

Service de la Scolarité et des Examens

Secrétaire Principal

Gestionnaire

Pro A. ITOUA-NGAPORO

Pro Ag. A. NGOLET

Mme M. M. FOUETI

Pro Ag. B. PENA-P ITRA

Pro Ag. C. GOMBE-MBALAWA

Pro Ag. F. YALA

Dr. A. BILONGO-MANENE

Dr. M. DIATEWA

Dr. G. MBERE

Dr. p. TALANI

Mr. p. ONKA

Mr. J. BASSINA

Mme L. Ch. NSAYI

1

P ERS 0 N N E L ENS E 1 G NAN T

ANNEE ACADE\-lIQUE 19[6 - 1987

1. PROFESSEURS DE FACULTE - MEDECINS, CHIRURGIENS OU

BIOLOGISTES DES HOPITAUX

BOURAMOUE Christophe

ITOUA-NGI\PORO Assori

Cardiologie et Médencine Interne

Hépato-Gastro-Entérologie et Médecine Interne

II. PROFESSEURS AGREGES DE FACULTE .. MEDECINS, CHIRURGIENS

OU BIOLOGISTES DES HOPITAUX

CARME Bernard

BOTAKA Emile

GOMBE-M8ALAWA Charles

KAYA-GANDZIAMI Grégoire

LOCKO-MAFOUTA Claude

MIEHAKANDA Joseph

NGOLET Arthur

PENA-PITRA Bernard

SENGA Prosper

YALA Fidèle

III. PROFESSEURS ASSOCIES

E!(OYA Alphonse

MO ALI Jean

~lACKOUrlBOU-NKOUKA Ans.

SHEN CAO - MIN

Parasitologie

Ophtalmologie

Cancérologie médicale

Ophtalmologie

Gynécologie-Obstétrique

Biochimie

Anatomie Pathologique

Orthopédie-Traumatologie

Pédiatrie

Microbiologie et Immunologie

Chi.mie

Chimie

Anatomie et Chirurgie générale

Physique

]Y ASSISTANTS DE F.~CUL TE - ASSISTANTS DES HOPITAUX

BIENDO Maurice

BILONGO MilNE NE

BOUKOULOU Charles

BOUYOU

DIRATH

EKOBA

Daphtone

Grégoire

Julien

MOUANGA-YIDIKA G.

NDINGA Joseph

SILOU MASSAMBA J.

MAITRES-ASSISTANTS

BIEBIE-SONGO MILETE

DIATEWA Martin

HOfJDI-ASSAH Th.

MBATCHI Bernard

NDINGA ASSITOU

ASSISTANTS MONO

ABENA Antoine A.

GALESSAMY-IBOM80T J.

LAIDEVANT Odile

MADZOU Gabriel

NIATY-BENZE

ONDAYE Gérard

OPA Jean Françeis

TALANI pascal

YENGO-NG0i'1A Patrice

Virologie-Bactériologie

Psychiatrie

Biochimie

Neuro-chirurgie

Gynécologie-obstétrique

Cardiologie

Neurologie

Hématologie

Histologie-embryologie

MONO_APPARTENANTS

Toxicologie

Biochimie

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Pharmacologie

Physiologie

APPARTENANTS

Pharmacologie

Administration Sanitaire et 11édecine Légale

Médecine du travail

Nutri tion

Démographie, Epidémiologie, Siosta Us tique

Economie Sanitaire et Scienes Humaines

Biochimie

Santé Publique

Pharmacologie

IV. PROFESSEURS Π~IISS ION

.4LIHOfJOU Eusèbe (Cotonou) Gynécologie~Obstétrique

BARJOtJ Paul (Montpellier) Néphrologie

DEL.Af'OSSE (.Abidjan) Psychiatrie

DI AKHP.TE Lamine (Dakar) Hématologie

GJ~STAUT Jean lî. (Marseille) Hématologie

PNATEL [-1arie Cl. (Lyon) Histologie-Embryologie

KABA SENGELE (Kinshasa) Pharmacologie

:\[. MAITRES-ASSISTANTS DE FI\CULTE _ CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITP.UX OU CHEFS DE TRAVAUX

EKOUNDZOLA Jean Roger Gynécologie-Obstétrique

GALIBA Jacques o. R. L.

KAOUDI Emmanuel Pneumo-Phtisiologie

KOKOLO Joseph Anatomie Pathologique

KOUKA-BEMBA Daniel Chirurgie générale

~lASSENGO RCloul Chirurgie générale

Pédiatrie

MBADINGA-MUPANGU Endocrinologie

MBERE Grégoire Pneumo··Phtisiologie

MDYE r, Georges Pédiatrie

MOYIKOUA Armand Orthop édi e,· Tr aumat alogie

NDELI DDminique stomatologie

NKOUA Jean Louis Cardiologie

NZINGOULA Samuel Pédiêltrie

TATY Jean Chirurgie pédiatrique

IX

X

:8I

r~A ITf1ES-ASS 1ST M,TS ASSOCIES

BABASSANP, !-tilaire

LONONGO

LOUKAKOU Emile Aimé

r\P.ZABA Jean Marc

,"1BAMBI Julien

NOE BANI François

MDrHTEURS DE FACULTE

EKOUBOU Odile

FOUTY Germaine

LOUFIEFIE Patrice

OKOUERE Louis Gervais

MISSE Sybille

YOUr18A Germaine

CHARGES DE COURS

BAYINA Paul

BOUMANDOKI Jean P.

BIKANDOU Gaston

KIMBALLY-KMY Gisèle

LATOMBE Joël

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MAYOULOU-NIAMBA 8.

M8ALOULA Edouard

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MOU ISSOU Jean ChI'.

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Planification Sanitaire

Anglais

Chimie

Sciences de l'Education

Psychologie

Psychologie

Soins Infirmiers _t,_

-"--"-_11_

-"-

Statist;j.ques

Infectiologie

Chirurgie générale

Cardiologie

Gynécologie-obstétrique

Gestion

~1édecine Interne

P lani fi cation

Parasitologie

Anatomie et Chirurgie générale

Sciences Sociales

Entomologie et Malacologie

Infectiologie

Anesthésie-Réanimation

D E. D lC ACE S - ~ ~ ~ ~ - - - - ~ T ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - -

JE DEDIE CE TRAVAIL 1

A mon Père KAHAGA Bernard

A ma mère

. .. Tu nous as quitté très tôt, mais ton &9prit habteo~

habitera toujours en nous.

Que la terre te soit à jamais légère.

ATSONGUI-NOPIGA Hélène

Pour tes sacrifices toujours consentis avec amour.

Pour ton courage, ta patience, ta tendresse et ton

affection qui ne m'a jamais fait défaut.

Que ce modeste travail te soit à la fois un témoigna­

ge de ma reconnaissance et l'expression de mon amour

filial.

A mon OnCle François ANGAGA

A mes

De lui J'ai reçu mon éducation et ma vocation. Il m'a

tracé le chemin à suivre.

En ce jour que je lui dois presqu'en totalité, puiese

ce travail lui ~tre un témoignage de ma reconnaissanee

infinie et lui procurer la satisfaction du dev~ir ac­

compli.

frères et soeurs

KAWAGA Rigobert

KAWAGA Basile

KAWAGA LAUKA Madeleine

KAWAGA ANINO'lAGUI Valerie

KAWAGA Antoine

En souvenir de n08 moments de sacrifices paseés ensem­

ble.

A. ma tante OSSOUGA Julianne

Ta contribution à ma reussite passe de tout c~mmen­

taire.

A nos enfants. neuveux et nièces

AMBVOULI Levy - younes

AMBVOULI - ESSIGNIA Charlène

EMBEGA Médard

EMBEGA Firmins

ONKILEKEMI Frantz - Sentiment

ONKILEMI - NGOUAYOUMA Monda

OSSAMERA Michael

NGAYA Breche

NGAYA Ricov

Que ce travail soit un exemple pour vous.

A nos oncles

NGUEMA Raymond

NKALI Joseph

NGOSSIMA Antoine

LA VOU LA François

OBIRA Christophe

Que chacun oonsidère qu'il a contribué à l'élaboration da

ce travail.

Mes sentiments les meilleurs

A mes amies

OYALOULOU Charlotte

NDOUONO Monique

OBIRA Pauline

!TOUA Germaine

BOYIMISSA Julienne

ONDIENI Julienne

MPENALOGI Adrienne

INGOBA Marie

Je suie sensible aux égar~ qua vous avez toujours envers

moi.

Ceci témoigne mon attachGment amical.

il mon cousin MBOLI Tiburce

JI Monsieur

Pour sa contribution à la r~alisution do 0& trsvail

Roconnaiscnco infinie

OCKOGN:, Jacques

Jo demeure très sensible à tout cc que vous avez

toujours fnit pour moi.

Toute me rooonnaissanco.

11 Messieurs: ASSOURONTO Gilbert

OUEMEYI Philippe

Pour leur assistance matériello et morale.

Vifs remerciements.

,~ Tous nos frères et soeurs de l'A 0 l P E ~1.

f, ., ;,,', 1

1

Il mes amis et collègue9 de l'Institut

BINI,ÎKOUNOU J. Baptiste

ISAR,Î J. Sergo

OPIN/1 J. Pierre

MBOU Médard

IIUBOLI\ Ludovic

MOUliTr\ André Michel

UBOYO Delphine

OYEU Marie Pauline

filS Ir18/\ Basile

MUNY;\ZESA Elisaphnne

NZ/1MBI Augustin

fOZl Ranhaz

NSANGUYE falronie

NGOKO Gilbert

NZA8i~ Eugène

NYONGO ;;Ki~ f'1édnrd

KI\LLri Madeleine

KIIPTUE-MOTUE Béatrice 8l\~IOUENI Samuel

OLLANGLII Wala

DrJGOYOYI Justin

Pour ces moments merveilleux passés ense~ble.

A Tous le9 natifs du villago Edzouga

A Monsieur KOMBO MATS IONA B.

Pour tous les efforts que vous ns oessez de deployer

et que vous ne oesserez de deployer quant à l'amé­

lioration de tout agent de santé dans votre nouvel­

le nomination (Ministre de la Santé et des Affaires

Sooiales)

Hommages respectueux.

A Monsieur le Professeur A. ITOUA _ NGAPORO

(Directeur de l'INSSSA.)

Nous sommes rassurés que sous votre directibn, notre

Institut connaitra un succès toujours croissant.

Hommages respectueux.

A Notre Martre de Mémoire

Président du Jury

Monsieur 18 ProfesseUr Agrégé Fidèle YALA

Chef de Service du Laboratoire de Bactériologie à

l'hepital général de Brazzaville, chef de Départe­

ment de microbiologie et hématologie à l'Institut

Supérieur des Sciences de la Santé.

Vous nous avez fait l' honneur d'accepter 1.8 direc­

tion de notre memoire après l'avoir inspiré.

Vous nous avez guidé, aidé soutenu avec une pater­

nelle bienveillance et une confiance constante.

Votre esprit oritique, l'étendue et la richesse de

votre expérienoe et l'Art avec lequel vous nous le

oommuniquez nous ont conquis à jamais.

Soyez convainou cher Martre que nous serons

toujours votre fidèle et respectueux disciple.

Toute notre gratitude.

A Notre Vioe - Président du Jury

A Ncs

A Nos

Monsieur le Professeur Agrégé Bernard CARME

Chef du Laboratoire de parasitologie à l'Institut Supé­

rieur des Sciences de la Santé.

Détaché du service du Professeur GENTILLINI

Vous nous avez fait l'honneur d1accepter la vioe présidence

de notre Jury.

Veuillez recevoir ioi Moneieur, l'expression de notre

profonde reconnaissance.

Juges 1

Docteur BlESlE MILETE

Docteur M. DIATEWA

Docteur J. KOKOLO

Nos hommagee respectueux et toute notre reconnais-

sance.

Mattres 1

Tous nos remerciements.

Au Docteur Maurice B IENDO

Votre gentillesse et la tendresse avec laquelle vous nous

avez guidé, aidé, et soutenu nous sont inoubliables.

Veuillez trouver ici, llaapression de notre profonde

gratitude.

A Mossieurs:

OKERAMO Victor

LONG~NGUI J. Pierra

Pour l'oncadramont quo vous nous av oz couvert on pra­

tique de bClctériologie, d'immunologie ot de parasito­

logie.

Nos vifs remerciemonts.

A tous ceux qui ont contribué à l'élaboration de ce travail.

Au personnel do ln banque do sang do l'hepital général.

Monsieur POSTE

Madame COP IN

Madame MANV!1 - OK;1NGA

Monsieur MIAFOUNDOU Michel _ tI _

MAKOUMBOU

~u personnel du laboratoire de Bactériologie de l'HOpitol Général.

Madame r1. José [K,'\NDZI _ u _

Rosalie KOUMBA

Monsieur Hil:lire BOUTHI\ ND OU

Madame ,Ubertino KONOI

Au personnel de la Bibliot~èque do l' IN555;"\

Monsieur Michel MASSi1MB,\

A ~ladnm8 Henriotte MOUNKOKA

Pour m'avoir aidé à la réalisation do ce memoire

Je vous en remerc~e sinoèrement.

INTHOruCTION • 0 CI 0 .... " CI CI 0 0 • ~ •••• 0 .. CI CI • 011 CI' .. CI 011 • 0

OBJECTIFS ET PRESE'lTATION ru ll!E~ftOIRE

CH.APITl1E l : RAPPELS VmOLOGIQULS ET IblilUNO­

LOGIQUES SUl{ LE VIllUS DE L<'HEPATITE

Pages

1

2

B OU HBV ."."" ••• "" ... 0 e " " 0 D .... " , • • • 3

1.1. HISTOHIQUB ••••• 0".............. 4-7

1.2. STHUCTUiΠET COMPOSITION CHI-

MIQUE ID jIBV .... 000 ........... 0.

1.3. POUV01", l'llTTIGGENE EXPEHIriiENTAL

ET NlITUHEL ru BBV ••••••••••

1.4. EP1DErliICLu}E: ID HBV •••••••

1. 5. SITUi,T1OT DU IHCBLErùE :

QUELQUI:S DGNNEES SUi( LI; FJiE­

QUENCE ru Cf,NCEH PHHilIT1F ru

FOIE 11 TlUiVElW LE MONDE . . .. . " 1 •. 6. T:i{J\ITEhENT nmVENTIF DE

L' HEFLTlfE VlllllLE B .0.011.00 ••

CHAPI'riΠII : ENQUETE SEHUL(.GIQUE SUli 1.413 SEllUTvlS

II. 1. Ivll)TElŒCL ET ~liEI'HODES ••••••

II.2. IŒSULTf,TS

CHilT1T1Œ III: COMILENT J1EmS •••••••••••••••••••

CONCLUSICN El' SUGGESTICNS .. ".0. .... 0. .. ~ " ." CI' ..... " '" ....

BIBLIOGHilPHIE

8-21

22-23

34-40

49-52

51-55

56-60

61-6S

70-73

, ,

75-84

- 1 -

INTRODUCTION

L'hépatite B dite d'incubation longue, par

rapport à l'hépatite A dite d'incubaticn courte, sévit

int ensément en zone tropicale. On a démontré qu'elle est

responsable de la fréquence élevée des cirrhoses et du

cancer primitif du foie (C.P.F.), constituant dans cette

zone un véritable IJroblème de Sant é Publique comme le sou­

ligne l'Organisation Mondiale de la Santé (O.IVi.S.) (54).

On estime ainsi à environ 20 ra de porteurs chroniques

d'antigène Australi u ou HBsAg en Afrique Noire (54).

A Brazzaville, selon RAVISSE et coll. cité par

SA1~E (50), l'incidence du cancer primitif du foie est

de 11 pour 100.000 habitants. Pour des raisons matérielles,

très peu d'enqu~tes ont été consacrées à la recherche dé

l'HBsAg dans notre pays (ITOUA-NGAPüIW et coll. 1981)

(YALA F. 1982) (30.53). Depuis quelques années, sur les

1.000 il.acons de sang collectés mensuellement à la Banque

de sang le l'Hôpital Général de Brazzaville, la recherche

de cet Antigène est devenue syet ématiqu80 Il nous a paru

ainsi opportun de mener une nouvelle enqu~te sur cet as­

pect important de Santé Publique.

- 2 -

OBJECTIFS ET f'RESBmATION

ru lvIENO IRE

I. 0 B J E C TIF S :

établir

En débutant cetto enquête, nous avons visé à

la distribution actuelle de l'AgHBs chez les

donneurs de sang des deux sexes.

la comparaison avec les résultats rencontrés

dans la littérature.

- co-infecticn.

II. PRE SEN T A T ION :

Après des rappels virologiques et immunologiques

sur le virus de l'hépatite B, nous présenterons nos ré-­

sultats. Les commentaires faits, nous proposerons quel­

ques suggestions.

- 3 -

CEAIFC1Πl

RAP1"E1S VIH01üGIQUTIS Hl:' Ilïfl\JUN010GIQUES

SUE LE vmus 'j)I~ L'HEPATITE B OU !-lEV

Dans co rJ:.~cmicr chapitre, nous allonË~

rassembler les pl'incipa18s c!.Œmées virologi­

que[: et immunelo{~iqu8s acquises depuis 1964,

date du début cles travaux sur le. riBV. Nous

verrons leo rubriques suivantes:

1. 2. HIS T u il l QUE

1. 2. STlî'UC~CÜTŒ B'r COIvlPOSITION CHHIllQUE DU lIDV :

sos principaux anl1igènss et leur

intér~:t diagnostique: les tech:i;liqucos

séroloGiques.

1.3. LE P01TIl 01,./ }' AT EOGENE TIZl'I;llIMENT [lL ET

NATUüEL :ou HBV.

1.4. EPIDEI'I1l0:::'0GIE DU HBV

1.5. SITUNrIŒi IJU PHODLEldE

- quelqu8s c1Cllilé8s sur la fréquonce

du cancor primitif du foie à tra­

vors le monde.

- 4 -

1.1. HISTORIQUE

- 5 -10 1 • III ST OEG QUE;

L'histoire des travau: suc l'hépatite B montre

que l'aspect immunologique a prévalu sur les aspect s

classiques des recheè"'ches er, virolo{rie. En effet, depuis

1964, ore a pas pu isoa..erk"'le virus".et le cultiver comme

babi tuelle:nent. Seu 10812. microscopie électronique et

l'immunologie nous ont perDis de cormaître le HBV. Les

princip:ùes dates sont les suiv2cDtes :

Découvert e de l' an~"..i~~ne de surfac_e.

du virus de l' hépati t e_JL_ou HBsAg.

Cet antigène a été découvert par BLUlI'lBEfW en

1964, au cours d'études systématiques sur les anticorps

élaborés par les sujets ayant reçu de nombreuses trans­

fusions. Cet auteur décela, par la technique d'immunopré­

cipitation, dans le sérum d'un aborigène australien qu'il

faisait migrer contre ceux des individus pOlytransfusés,

un antigène protéique différent de ceux qu'il se propo­

sait de rechercher. Cet antigène fut d'aborél appelé an­tigène Australi a ou antigène associé à l'hépatite sérique.

Comme nous le verrons plus loin, c'est l'antigène lipopro­

téinique hétérogène de surface des "particules de DANE"

qui constituent le virus lui·-même et des particules sphé­

riques et tubulaires.

1968 'l:HAVAUX DE PRINCE

Mise en évidence de l!association spéci­

fique de l' h13sAg av~() l' hépati te y,irale B

Par la suite, de nombreuses enqullt es immunologi··

gues furent menées à travers le monde sur la fréquence et

la répartition de ce HBs.A[,. On constata. alors sa fréquence

élevée chez des mongoliens, des leucémiques mais aussi

au cours d'hépatites aiguës ayant les caractères des hé­

patites virales.

- 6

C' est préci. séElent en 1968 que PRINCE démontra

au cours d' enquElt es comparées dans 1GS hépatites aiguës

Gt Chel} les sujets normaux l'association de l'h13sAg avec

l 'hépatite virale JJ (cl'incubatior; 10YlGew) et son absence

dans les hépatites A (cI'incubation courte).

Ces auteur., ont les premie:c's montré qu'iJ. était

possi b1e de prévenir l' hépati te B par admini strati on des

sérums humains HBsAg positifs non purifiés et inactivés

par la chaleur.

1971 - DEUX DECOUVE:',TES D'ORmE STRUCTURAL

A) DECOlJVERTE DE DAIm

Partic.:!::1.1es de DANE = le virus lui-même

DANE a clécouvert dans le sang des suj et s in­

fectés des particu1eG sphériques sans parenté avec les

virus connus. Il eEit. maintenant admis que ces particules

so:1t des particules viroles portant le nom de cet auteur.

B) DECOUVJ;;l?c[,J~ DE AlMEIDA (3) : Im~

Cet auceur a décrit l' anti:;ènG appelé IfficAg.

C'est un antigène profond du HBV présent au centre des

particule s de DAIÇE et aussi dans les noyaux des hépat ocyt es

des malades.

1975 •• DEUX DEC0UVIlt1T3 A'USSI ~flAl~; L'UNE D'ORmE

STRUCTURAL Er L'AUTRE D' ORIDE IlYiHiUNOLOGIQUR

TRES IlVlPOHTllii'!!. (l'i!ll!llunisation anti HBV)

A) DECOUVER'rE DE ]\,AGNIUS (36) : HBeAg

Cet auteur a décrit l'antigène appelé IIDe ou

HBeAg. C'est un roitigène non associé à une particule pré­

sent dans quelques sérums d'individus porteurs de IIBsAg.

C'est, comme nous le verrons, le marqueur de l'évolut~­

vité de l'hépatite }J.

- 7

B) IJ.8COUVERTES Sllti L'IlvlMmUSATIOF --- •. ~~~~~ JlJ:T EBV PURCELL ET HILLElViJlJ{ (28.46)

MAUPAS et coll. (37.38.39)

En 1975, PURCELL et HILLE-"AN protégèrent des

chimpanzés cont:ce l'infection par le virus de l'hépatite B

aveo des prép2.rations de IillsAg isolés, purifiés et inacti­

vées par le formol.

l'arallèlement, MAUPAS et son équipe de Tour s

(France) parvenaient aux mêmes conclus:i.ons et entreprirent

SlU' plusiem'B milliers de volontaires une étèlc1e clinique

du vaccin dont les premiers résultats furent publiés en

1976.

1981 CŒIIMERCIALISATION ru VACCIN ANTI IIflV

il la suite de ces travaux, soit dix ~1Gpt ans après

la découverte de HBsAg, en 1981, l'Institut Pasteur de P!F·is

commercialise le vaccin anti EffiV appelé Hevac B Pasteur.

Aux Etats-Unis d' Amérique, ce vaccin est aussi commercia­

lisé sous le nom de Heptavax B.

En conclusion, telles sont les grandes lignes des

travaux sm' HPV marqués sur la prédominance de l'immunolo­

gie. Il reste cependant beaucoup à faire, le virus n'ayant

pas encore été cultivé in vitro. En effet, l'infect:ion ne

peut être tranSlilise qu'aux primates et le chilnpanzé est le

seul animal actuellement disponible : encore est-il coût eux

et de plus en plus rare.

La seule source (l'antigène reste l'homme lui··même.

- 8 -

l.2. STRUCTmm ET COIIrOSITION CHIIVlIQUE ru HBV :

- ses princillaux antigènes et leur intérêt

diagnostique : ~:echniques sél'ologiques.

I.2.1. LE VIRUS HBV : - ses antigèneD-intér~t diagnostique

1.2.2. HBsAg : SES SOUS-TYPES

1.2.3. TECHNIQUES SEfWLOGIQUES m: DET}~CTION

DES Ar; ru IŒV .. IHTERPHETATIOH DES

RESUIil' lIT S

- 9 -

1.2.1. LE li D V . .

SO;) llrincipaux anti,'.:;èncs

et lcux int érêt diC1:-;nostiquo

_. 10 ..

1.2.1. LE V l RU S B (figure 1)

Comme nous ven<ms de le voir, la microscopie

électronique et l'immunologie ont permis de connaître HBV.

Il ost de symétrie incoDnue, probablement cubique.

Il se présente sous trois formes :

• Part iculo E; sphériqu8s très nombreuses

de 20 de diamètre.

• Particules tubulaires de mêmo diamètre

• Particules plus grosses, 40 à 45 de

diamètre en cocarde avec un centre sorabre

c'est la particule de DAIŒ.

Les études ont permis lOi dentificat ion de la par-'

ticule de DAIm comme le virus lui-même de l'hépatite B.

La partie centrale représente la nucléocapside,

l'A~T et l'ADN polymérase.

La parti e périphérique est l' enveloppe fait e

de bêta-lipoprotéines et d'hydrolates de carbone.

- 11

Les particules s~hérique8 et les bâtonnets

représent ent les fracmont D tie oett 0 enveloppe (AgHBs).

Part i cul c (lu DlùŒ (IillV) .......................... ....-.-..

Enveloppe_~w:

Capsicte

A D N---~~-'7

Capside

polyméraÇle

Figur e 1 : StnèctlLl' e du l' HBV •

- 12 -'

* Le virus Il est aussi constitué de 3 antigo:nes

et de leur anticorps correspondants:

L'Agl-IBs :

Antigène de surface du virion et des parti-·

cules qui l'accompagnent (particules 81)hé­

riques et "tubulaires).

- L'AgHBe.. :

Antigèno G.e la partio cen"trale ou du cor;Js

du virus. Il est obtenu par l'action de

tensio··ac"tifs COlmne le Tvwen 80 et le noni··

det P 40 h partir de la particule de DAIŒ.

Décélab1e dans le noyau des hépatocytes des

sujets atteints d'hépatite B et dans le,j ho­

mogéna du foi e (par immunofluorescence).

Absent du sérum pcndant toute J.' évolu"tion dc

la maladie, l'A(l"EBc est représenté par des particulcs

7 ., t '1 estt bl dl" de 2 de d~ametre e ~ es responsa e es es~ons • hépatiques.

L' AgHB; c :

Décri t par l'!lAGNIUS est 1me prot éine thermola"

bile dont la na"ture exactc reste encore im­

précise. L'AgHBc est spécifiquement lié à la

réplication du virus cOffi1l1et, soluble,

l'AgHBe ne fait pas partie du virion et est

souvent déc Glé uniquement à.c'Lns le séruFl cl.cs

convalcscents et chez les sujets porteurs

l'Agl-JBs.

Il existe une corrélation entrel'AgHBe et la

présence dans le sant; d'AIN polyménase et des particules

complètes. C'est donc un marqueur de l'infestiosité et

de la contagiosité de l'infection à virus B.

- 13 -

Au cours de la maladie, deux mois après l'in-·

festatiCin par le virus, l'antigène BBs apparaît dans le

sang un à vingt jours aVai.'lt le pic de 1 tr8llSQI.1inD.SeL1ie

et reste deux à quatre noiSe

Sa persistance après quatre mois doit faire

redouter le passage à la chronicité.

Les anticorps. correspondants aux 3 an­

tigènes sont le2,...suj.vants

• L'anti-HBs (apparaît lorsque l'AgHBs a

disparu), témoif;ne d'une infection gue.·

rie et de l'installation de l'immunité.

Son titre décroît avec le temps et est

un protecteur.

• L'anti-·F,Dc traduit l'infection active

s'il est positif isolement. Dans ce cas

il est de type IglYl ou IgIvl-IgG associés.

L'anti-IIDc associé à l'AgHBs permet de

prévoir ur,e forte infectiosité du sang:

• L'ant-IWe traduit une faible infectiositô

et une infect.ion ancienne.

Ainsi la prése~lce de l' HBeAg, la persi stance

prolongée de l'AgREs, l'accroissement du taux des anti

lIDc permettent à un stade relativement précoce de SUiô"'

pecter une évolution vers la chronicité.

Par contre la disparition de l'llgHBs, la dé­

croissance du taux d'anti-HBc, l'apparition de l'anti··

"Ds ou de l'anti-HBe 8.-"h'1oncent la guéri son.

Cependant ne sont couramment dosés que l' AgHBs

et son anticorps.

-14

L'AgHBe n'apllaraft que chez les sujets AgHBs

positifs à titre élevé et doit faire craindre un passa-·

ge à la chronicité.

Nous reverrons l'intérêt de la recherchl' de

ces antigènes et des anticorps correspondants dans

la partie consacrée au diagnostic et au pouvoir patho-

gène.

1.2.2. liDsAg SES SOUS-.'l'lTES

16 -

1.2.2. STRUCTURE DE L'AgHBs ET DE SES SOUS­

TYPES

L'Ag ilustralia a les mêTIlG8 propriét és inlillUnolo­

giques que l'enveloPl'o du virus d'où son nom d' Ag~Œs.

C \l est une pr ot éine associ éc avec dos qU8nti tés qUl

variables de lipider; et/contient probablement de l'giIl

(ARN pOl;ymèrase~.

Il est fait de particules polymorphes c;énéra··

lement arrondies 0.e 19 à 21 mG de diamètre aVec

quelques structures tubulaires de même diamètre et de

200 nm de long (3).

Sa stallilité n'est pas affectée par des congé­

lations et des décongélations répétées, par la chaleur

à 56°C pendant 12 }wuros et à 60°C }Jendant 1 heure. Sa

réactivité n'est ni détruite par l'éther à 4°C pendant

12 heures ni par le dcS,'Joxycholat e de sodium à 1 i~ et le

tween éther à 1 l' pendant 1 heure.

L'AgRBs est élué par 0,1 à 0,2 1VI de phosllate

tampon à pH 7, pa.r chroBatographie sur colonne il migre

après les IgG et en mêülO temps que leEl fJ lipoprotéines.

Son coefficient de sédimentation est de 110, sa densité

de 1,20 et son poi ds moléculaire très élevé car ne }!éné­

trant pas dans les réseaux des gCÜfl de céphadex.

L'RBsAg ent cependant détruit par un trait8iüent

par le sul fat e dodéeyl de sodium à 1 ~c.

L'AgRBs peut résister à la température ordinaire

pendant au moins six mois et plufl de vingt ans ~20oC

- 17 -

LES SOUS-TYPES HBsAg (15)

Le BOUVIER et ses coll. ont décrit des subdivi­

sions de l' HBsAg. Ce dernier possède plusieurs spécifi­

cités antigéniques :

- une spécifi té de groupe "a" commune à tous

les sérums positifs et les sous-déterminants

"d, y, w, r". Un sérum positif pOUT l'HBsAg

peut ainsi appartenir en proportion grossière-­

ment égale soit au sous-groupe "ad" soit au

sous-types "ay",

r,es sous-types sont alors les suivant,) :

adw, adr, ayw, ayr. La connaissance de ces sous­

types est intéréssante pour l'étude épidémiologio,ue mais

n'a pas de valeur pour le pronostic (24) A Brazzaville,

une enquête de YALA F. (53) répartit ces sous-types selon

les fréquences suivantes • •

- adw2 16,66 7" - ayw1 8,33 7(.'

et ayw2 75 7u•

- 18 -

1.2.3. TECHNIQUES SEROLOGIQUES DE DE~ECTION

DES ANTIGENES ET ANTICORPS COIlHESPON­

DANTS AU I-lIlV - INTEHPRETATIONS DES

11ESULT AT S"

Bien que la recherche directe de l'antigène soit

possible dans le sérum et accessoirement dans la salive, életronique le sperme, les urines ou le foie,

qui permet ce genre de diagnostic de tous les laboratoires.

la microscopie n'est pas à la portée

On procède en routine au sérodiagnostic par mise en évidence de l'RBsilg. Notons que l'on peut aussi reoher­chGr les anticorps : anti I-IBe, anti delta, anti-mA poly­mérase mais ceci ne se fait que dans dcs laboratoires spé­cialisés.

Plusieurs techniquGS sont utilisalJles pour détec­ter ces Antigènes et leurs anticorps. Les plus sansibles

sont les plus intéressantes. Nous rassemblons dans le tableau 1.1. les principales méthodes de détection de ces antigènes et leurs anticorps correspondants ainsi

que leur spécificité.

Tabloau1,I.

lV,Ai1QUEUl1S

- 19-

lrincillales méthedes de détection

clus antiGènes associés à 1,'h6~)atitc ]J

ot clus a.nticor}l[~ correspondant s.

-T ~3L:NSIBI1ITE r ' -- 1 DEIJ:I-D;:---i .. ù,U..Ll.,.

IVIETI-Iom;~,~ iŒL:jTIV}~ i SENSIBILITE __ lltE~,C,l'.'~~: _-1:;; ~ t------+-I-D-D--- X 1 ' - TI ;--;~:~~4-[----1

EID 1 A 4 'l'B Il 1 :

l-IBsAg

RFC X 32 TI 1 2 IAEJl

APL

IKP

ELISA

HIA

A 32-64 x 16-80

X 128

X 40G-20CO

n;

B

"

1 ! ,

TB 1 1

24 0,1

1

1 ~{ 4000 TB 1 5 .. 24_c

EIDÎ j,'-1----+---T-B-_ --------1------ -+

.Anti •. HBsl HP 1 X 100-500 l 'rB 2 i I-------+I-:-,:-~- --'~~h~~~ oo~-t-' __ :_'lB_, --1-

1

1

' .___ _~~~2~-+ : ,\ r

1 I(FC 1 X (1 6 •. 64 ) ! K 1 2 :

Ant i-H13 c i IAH.A' X (16-64) 1

24 ELISA X 500 'l'E 5· ·2Lj.

HIA X 1000 r _~~ __ ,.~ ~~ __ '_.o-_____ ~_-.... __ _

! Synthèse

" A D t; in vitro

1 PolYJlléras d'w: AU~ ; !

-- ! radl o--ac" , 1 , ' l ,

tif l " f------+-.:..:::.:::....-·~----~·'r---------- ._r ----------~'-r-'--.-_-~ ~------ ~-

.Anticorps Inl'libi ti011 • - anti Am de cette 1 B i

I_P_O_I_YJll_é_r_a_s_o....,' t--s_yr_~_t_h~ElO_.l___ '._ •.... __ .~.

TB

B

24

5

IDD 1 Z1 ]v, 48,72 ELISA - X 122 n 5 ::: . +~ :00 1 ~-: ---. --'~~~12-1

1

.Anti-HBe ELISA : X 512 Il 24 HIA 1 X 500 • B 4(1

_____ ~ __ ,,_~._.~,_~ . ..l-~_,,_ - _' ______ ~ ___ ~ ___

- 20

Légencl.e du tableau 1.1.

IDD = Immuno-diffusion double

EID = Electro·-immu l.O-·diffusi on, électro­

synerèse

HFC = itéaction de fixation du cOllijJlément

IAEA = Inhibition de l'hémagGlutination

APL = Agglutino.tion des particules de latex

ELISA = Titrage avec imrnuno-adsorbant lié , a une enzyme

HIA = Dosage radio-imElunologique

T]~ = Très bonne

B = Bonne

1:i = !dauvaise

1 !

- 21 -

L'intorprétation dos résultats do laboratoire

découle do la connaissance ùe l'évolution des différents

marquours -- Lé; et Lc - de l'infection à virlW l-ill. Plu­

sieurs cas lleuvont schématiquement être envisagés selon

qu'il s'agit d'une hépatite aiguë ou chronj.que, d'un su­

jet porteur ou d'un vacciné. Il est intéressant de les

coupler aux transaminases.

Tableau 2.1.. Interprétation des tests sérolo­

giques couplés aux transaminases.

LC l,C i,C SGIT IHBSl,g Ùt1ti Fffis l.nti rillc I-IDciis linti HEo

HEP1,TITEDébut +++ ++ 0 0 + 0

j,IGUE Etat + +(0) 0 ++ + 0 ---1 , - ~.'-----

Post 1 1 Ictérique +/N +/0 0/+ + 0 + ,

~-~- - f---- -, Guérison N 0 + (0) +(0) 0 +

., - --..- .""

HEPf.TITE + + CH1WNIQUE 0 + + 0

- .. - r------.. 1 POH- Conta- N + 0 + + 0

TEUll ~on -'-~---'~,' ! - (

~

Il SilIN Il Peu ou 1 1

1 i

N + 0 + 0 ,

+ 1 pas c ont ami nant

V LCCINLTION (J,g HBs) N 0 + 0 0 0 , - -

(n = Normal)

- 22 -

1..3. PODVCLt PLTHOGllNE NLTŒŒL

ET EXPElmiiENT iw

1 • .3. 1. POUVOIJ.t P I.TI-IOGENI\ N LTUHEL

• Lo Porteur sain

• Hépati tG aiguë • Formes atténuées ou anictériques

• Hépatito fulminanto • Formes prolongées ou chroniquos

1.3.2. PIlYSIOPNfHOLOGIE

1. 3 • .3. POUVOIil PLTHOGIlIl:;

EXPEti HIiL'NT i:L

- 23 -

1.3.1. pouvom Pf,THOGENiÎ Nl,TillŒL

La pénétration du nBV dans l'organisme GXpOSG les

individus à plusieurs situations que nous résmüons dans

Figure 2. nisme de la survenue et

DiSClla d'emblée que le détcrmi­

de l' évolution d'une hépatite est

complexe. Les situations rencontrées sont les suivantes:

1. 3.1.1. LE POIlTEUH Sl,IN

Un portGur sain est dans ce cas un sujGt porteur

chronique de l' l.ntigènc EBs, sans maladie hépatique cli­

nique ni biologique. L'anticorps anti HBc est souvent re­

trouvé C1WZ ces sujets, à l'inverse de l'antigène HBe.

Par contre, l'anticorps anti-èD1e est retrouvé.

1. 3.1. 2. L' HEPLTITE LI GUI;

• L'IllCUBliTION :

Elle varie de 2 semaines à 6 mois avcc une

myenne de 3 mois c',w.s l'hépatite post··transfu­

sionnelle. Sa durée est inversement IJropor­

tio=elle à la dose infectante.

• SYNiPTOffiATOLOGIE

Elle débute par des nausées, asthénie, parfois

associées à des arthralgies, 0, =,8 fièvre. Dès cette pha­

se pré-ictérique, qui dure quelques jours, l'élévation

des transaminasGs permet d'établir le diagnostic. En effGt,

le plus souvent, il n'est pas posé avant l'apparition de

l'ictère dont l'intensite est généralement modérée. L'hy-­

pochondrc droit est souvent sG:'lsible, le foie parfois au­gmente de volumG. Il existe une oligurie sans protéinuriG.

Il y a une augmentation des transaminases et 1L~e cholestase

modérée sans insuffisance hépatocGllulaire. Après trois

semaines d'évolution la guérison est annoncée par une crise

polyurique. Les signes cliniques disparaissent et les tests

- 24

normalisent plus lentement. Toutefoic, biologiques sc

la persistance de l' ast:iénie est prelonc;ée.

:fu.rant cette i.Jériode, le maJ.ade doit s' abtenir

cl' aloool. Il ne faut pas presorire de oorticoïdes. :L1 y a

généralement immunisatiOll envers lCl virus en oause •

• EVOLUTION D;iS 1\,iJ1QUEUHS

L'évolution (teE' anticorps dans cette forme efJt

donnée par la figurc 3 on y rOlilarquc :

l'anti{,\ime

Il alJ],Jarai t 2 à 6 semaines avant le début

clinique de la maladie et persiste 1 à 4 se­

maines après le début de l'ictère. Sa diopa­

rition témoiGne de la G'Uérison de l'hépatite.

Par contrG sa persistance doit faire craindre

unc évclutien cP.Ionique.

l'anticox2:i anti HElE; :

Il eot retro1.lvé chez près dG 80 ~o des malades,

1 à 3 main après la disparition de l'antigène.

Cet anticorps anti-HBs correspond en fait,

aux IgG. Les anticorps spécifiques de la

classe des Ir).l sont actuellement détGctable,cj,

ce, trè,c; précisément, avant même les s'ic;nos

cliniques.

Porteur sain

- 25 -

IITFllCTIOF

Hép<:\ti te <:\llict éri que

Guéris on déf'ini tive

Hépatite m&'UË5

go J'

Hépatit () fulminant ()

1 7" *

Hépatite Eé)c.titc chronique cl1..roniquc

g8 7J;"~ <._ ... à" , 1'1 or si st fU'1.-G ~"':--____ ~) a~:',T (; s si v c

! Périartéritc normaux

l ' l " ·t G omeru Cll.C]}lirl C Acrodematite

Fig1Jf.S..1. : DifférentS3.f!:·lects c1iniqucD (10

l'infection. h virus de l' >ê:-'a-ci te TI

* =

* * ~

de E f ',:"jl"rJ(; 8 clinitiucr.ont a;:n.)o.TCl1t Cf]

Taux d'anticorps

1

100172W

2 ..-~/

?

1

- 26 -

1 , 4 / -"

1 ,/

1 1

1/ (

3

1 ,.

1 1 \ 1 1

\. l ,

./ \~ , "

6

Figure 3 • •

8 12 15

Hépatite B aiguë évolution

1 = Hépatite cliniquo

2 = Antigène HBs

3 = Anti-HBs

~, = Antigène HBe

5 = ./',nticorps anti HBe

6 = Anticorps anti HBc

., 3

. 5

6

18 ? mois

dûS marqueurs

- 27 -

l' anticorps_ =ti j,ill:c

Il est dét ecta1"Jle tôt. des l'élévation dcs transa­

minases. Son titre décroît pendant la convalGs­

cenCG. Sa persistatlCG à un taux élevé fait craLl'"

dre la pourfluite de l'infection. Là encorG, les

Igl\'I apparaissent avant los sir,l1es cliniques.

Anticorps anti >ille

Il est présent elJ.ez moins de 30 7, des malades et

disparaît rapillement. Les anticorps anti-I-Œe

s'élevent ~lors et indiquent la guérisen de la

maladie. La persistance de l'antigène tille

au-delà de quatre semaines fait redouter le pas­

sage à la c~J.I'onieité.

1.3.1.3. FORlllHS .i\TTBI'HJEES OU ANICTEiUQUES

C> sont le plus fréquent comEle les test s sérolo-­

giques, l'ont démontré. :Glles exposent au même risque évo··

lutif que les formes ictériques.

1.3.1.4. HEPATIT~, FULliGNANTE ou I~m Gl1AVE VHAL

Elle ost duo à la nécrose aiguêi, massive, du

foio.

Il peut s'installer très précocément (il existe

mêmc des formes précédnnt l'ictère) ou survenir au 2e ou

3e septenaire.

Cliniquerr:ent, aux signes de l'hépatite virale

s'ajoutent:

une eneéphaloP~lire hépatique :

* troubles de la vigilance

* syndrome confusionnel

- 28 -

* ri:c;i di té extTél;.Jyrsli1idalo

.~~. coma calme ou a~~:lt8, avec parfois

des convulsions

1.mo hyporventilation

hémorragies cutanéo-nuqueuses et viscérales

clir:cinution du vclune o_u foie, hépatalgies

bilJle,-çiquenent : eyi;olyse, cholostO,so,

inflammation hyper3111.<:t:10-

noniémie, hYPoGlycémie.

1.3.1.5. LBS FCR1'liES PHOLCNGEES

On distinguo cénéralemont deux types d'hépatite

chronique :

l'hépatite chroniqu8 persistant8 qui évolu8

18nt 8l_1011t vers la guéri son dans la Llaj ori té

des cas, ou vers d'autres affections (figure if)

l'hépatite chronique 0'0T8ssivo qui évoluo vors

la cirr~lOSG et l'hépatome. L8 tabloau 3.1. décrit

somrIlnirCElcnt ces deux forines.

- 29 -

Tableau 3.1 : Deux types d'hépatite chronique

--~ HEPATITE CHRONIQUE HEPATITE CHRONIQUJ~ PERSI STANTE AC'I'IVE OU AGRESSIVE~ __

Chronique - fatigue, dysypsie - insuffisance hépato-cellulaire 1

- hépatomégalie -Hémorragies digestiveG

- rat e non palpé - hépato et souvent splénomégalie

-,,-Biologie - S.G.P.T. modércmcnt - forte augment ati on

augmentées de • • - bilirubine

- gamaglobulines • • S. G. P. T.

normales • gammaglobulines

1 Histologie- infil trat s mononucl é e s - nécrose périportale

des espaces portes avec rupture de la

- nécrose hépnt ocytaires lame

focale - inflammation massive

- prolifération néoductu-laire

-- - - souvent cirrhose

Pronostic - guérison const&~te - pronostic sombre avec ou sans traite- guérison possible s'il ment -

- ou passage fOrme n'y a pas encore cirrho-active (exceptionnelle) se.

- ou (voir tableau) • \ ,

- 30 -

EVOLUTIONS .D.I'12 Nlll.t1QUEURS

Sur le plan cinétique, l'hépE!.tite chronique est

défini e par la présence; pendant plus de six mois, d'ano;Tla­

lies cliniques et biologiques des fonctions hépatic;lios et

pa.r la persistance ile l'antigène 1IDs.

Persistent é{saJement l'mlticorpfJ fillc et l'an:èi-

Gène Elie (figure 4 ). La biopsie hépatique perlü::d:,

chez ces malades, do (IÎi,tinguer l'h.épatite chroniqëL.c; 12.8I..sis­

tante d'évolution favorable et l'hépatite chronique agre.s ..

sive ou active.

Dans les premières formes, l'évolution favorable

s'ébnuche lorsque les al1.tigènes lIBs et fIDe se négativcl1t

et que le taux des anticorps anti fISc décroît.

Les anticorps émti 1IDs appaissent 2 à 3 mois

plus tard.

L'anticorps anti HBe s'élève après la disparition

de l'antigène correspond8.:nt. A l'inverse, la persistance

des antigènes HBs et fille, de l'anticorps anti Ille témoieno

de la poursuite de l'infection et de l'agressiVité de l'hépatite (figure 5 ).

- 31 -

% taux en anticorps

, 100

~

1 1

IX Kl1 , , , • 1

-_. -- - .... - , \ , , ,

\

"-" ,,-- "

1 .... '" ,'?--- ..... " / / -_ '"'_·"3 1/ --~

1 / 1

~~--~----~------~--~~~--~------~------------. , 3

contage

6 8 12 15 18

Figure 4 : Hépatite chronique persistante: évolution des marqueurs.

1 = Antigène HBs

2 = Antigène HBe

3 = Anticorps anti-ID3s

4 = Anticorps anti-ID3e

5 = Anticorps anti-ID3c

mois

- 32 -

% taux en anticorps

- .' _ 3 ,

( / ! 1,,/ .. ' -----r----.---J.-----+ .. ----r--·--t----ff -----j> t 3 6 9 12 15 16 mois contage

Figure 5 : Hépatite chronique agressive: évolution des marqueurs.

1 = Antigène HBs

2 = Antigène HEe

3 = Anticorps anti-HBc

- 33 -

1.3.2. PHYSIOPATHOLOGIE DE L'HEI'.ATITE B

Son étude est rendue diffieile par l'impossi­

bilité aetuc,lle de multiplier ce virus in vitro. On pense

que le virus de l'hépatite J3 ne serait pas directemont cy··,

topathogène, ccci a permis d'av'M-'1ce l'hypothèse de l'at­

teinte immunoloGique dos cellules hépatique,

- l'ü'_corporatien clu déterminant antigénique

HBs à la membr8X18 des hépatocytes infectés entraîne un

conflit immunologique immunitaire à médiation essentielle­

ment cellulaire.

- Les manifestations extra-hépatiques seraient

des manifestations de l'imnunité humorale(complexes immuns

ciculants). Co phénomène explique la periartorite noueuse,

la glomérulonephrite et d'acrodermatite. Bion que l'on

parle de la non hépatotoxicité du virus de l'hépatite B

pour lUi-mêmo sa persista.'1ce peut cependant permettre

le développement d'autres virus comme le virus delta et

faire le lit de la cancérisation.

Enfin on a montré que chez les sujets atteints

d'hépatites c~1Toniques, il y a une diminution de fréquenee

de l'haplotype ELA-Ai, -BS' -D3'

1.3.3. POUVOIR PAT HO GENE E1."PERililENTAL

L'inoculation du EEV aux Chimpanzés reproduit

une hépatite, in vitre, il ne se multiplie sur aucun sys­

t ème cellulaire.

•• 34 -

1.4. EPIDEMIOLOGIE ru HBV ~~~~~~~ .. _--

Nous nous proposons maintenant

d'examiner les points suivants:

- le Réservoir (lu HBV

- les Macles de transmission

- la fréquence de l'I-IBsAg

dans quelques pays, à travers le monde·.

•. 35 -LE IŒf3ERVOIR DU EBV ---DElPUis l'utilisation des tedmiques d,e détection

des différent s antigènes d :mw, il est établi :

le réservoir du ViTUS JID est strictement humain

et repréGente plus de 150 millions d'individus

dans le monde. Il s'agit :

a) 'Des sujetG atteints ou convalescents d'ème

hépatite aiguë ou d'ème hépatite chronique.

h) Des malades présentant un déficit imrmmi­

tairfè, soit lié 8. leur état pathologique :

hémodialisés clU'oniques, hémopathies

mali",,.ues, rnongoli srne.

c) Des sujets recevant de multiples injections

parentérales: polytransfusés, drogués •••

d) Des porteurs chroniques sains, non atteints

d'hépatite dont la fréquence varie Gelon les

pays .. 0,3 ~ù en Europe, de 5 à 25 'l, en Afri-·

que et en Asie, conuîle nOUs allons le voir

dans la suite de ce chapitre.

e) Des nouveau-nés de de mère porteuse chronique

de virus 0;1 en phase aiguë d'hérJatite.

Par le contact permanent avec les groupes IIcécé­

dents, certains sujets (famille des porteurs) ou certaines

professions - perElŒIT,el médical et para-médical - consti­

tuent des groupes à haut risque de contamination.

LES MODES DE TRANSMISSIOF,

Il est classique en matière d'hépatite B de distin-·

guer deux modes ile transmission.

,

a) L'infection»arentérale :

Il a ét é vite établi que la transmi ssion du I-l~W

se f'aisai t facilement par les transfusion de sang ou

plasraa conta'lliné, par l'usage de matériel injectable provo~

nant d'un sujet porteo.A.r du virus et incorrectement stériLc-

sée

Dans les pay::; industria:Li sés, il faèCt Sié.;llalor

que le nombre de ces formes él)i démiologiques d' hépati t os

a notablement diminué depuis les mesures propb;ylactiques

adopt ées dans les Centres de Transfusi on Sanguino et l'uti­

lisation d'un matériel hljoctable à usage unique.

Le HBV ne roprésente plus que 10 à 20 'J" des hé­

I1atites post-transfusionl"lelles. Dans ces pays industriali··

sés, le risque n'est l'].uS élevé à l'heure actuelle que chez

les polytransfusés ot los drogués.

Dans les :pays en développement, notamment au

Congo, le problème rel::te entier en transfusion et dans les

dispensaires peu équipés en matériel de stérilisation.

Il s· agit là d'un problème de Santé Publique.

La transmission percutanée du virus est é(.çale-­

ment possible par l'intermédiaire de 1ésions cutanées

!'linimes - excoriation, érosion - contaminées par du sane;

infecté. C'est une voie ei~sentielle de contamination chez

les infirmières, les chirurgiens, les dentistes et le PSI"

80nnel des laboratoirp.s. Les gestes traditionnels (percc"

l;lCnt d'oreille, circoncision, scarfication) sont aussi

leur rôle.

Enfin on pense que les artr~opodes hématophages

(moustiques et surt out punaises) -pouvaien-tY jouer le r1\le

'1. 9 agents vecteurs.

- 37 -

b) Transmi ssi on non 12aren:!> érale

La transmission nŒ1 parentérale du I-TI"W avait été

évoquée 2" l'occasion de quelques petites épidémies fami­

liales d 'hépati tes, dont la survenue était inexplicable.

La réalité de cette transmission a été affirmée par la mÏl'w

en évidence du virus dans diverses sécrétions:

- naso-pharynx

- salive

vagin

sperme

bile

- selles

- urines

des sujets infectés.

Certains auteurs ont encore des opinions parta­

gées sur la place de la transmission féco-orale. Le rôle

de la transmission sexuelle est aussi limité en fait dans

les zones d'hyperendémiG où l'infection survient le plus

souvent dans l'enfance.

Enfin, la contamination du nouveau-né se fait ai­

sément au moment de la naissance, par l'intermédiaire du

sang infecté de la mère porteuse chronique des RBsAg et

surtout si elle possède l'HBellg. La transmission in utero

a été aussi documentée.

Au terme de ces notions sur la conta~mination, il

y a lieu dœ montrer et sonligner que dal'ls nos pays, le

problème reste entier. En effet, la recherche d' HBsAg est

sporadique à la Banque de Sang, la stérilisation du maté­

riel médical et chirurgical laisse à désirer comme l'a

souligné récemment llliNGUI Les gest es traditionnels

circoncision, percement des oreilles et même les scarifi­

cations de plus en plus avec la médecine traditionnelle)

devraient plus attirer l'attention.

- 38 -

Tableau 4.1 : Modes de transmission

c"lu -7irus de l ' htSpati te B

-,

'~ VEHICULE MODE

Parentérale ,

1 tr3Xlsfusion 1

1 Sang et aiguilles

scarifications dérivés dialyse, instru-

ments médicaux, - -

acupuncture

Non parentérale '-

salive, sécré- orale • baiser, 1 • tion 1

morsure, , nasopharyngée0 sexuelle sperme, mucus transplacentaire vaginal, sang

menstruel

larmes ? 1 ! sueurs ? 1 ,

1

urines ? 1

'feces J

- 39 -

LA FREQUENCE DE L'HBsAg

A TRAVERS LE MONDE

Il serait fasti..dieux d'entrer dans les détails.

La fréquence de l' HBsAg est variable selon les pays. Le

fait le plus frappant est que la prévalence de 1 t HBsAg

est beaucoup plus élevée en Afrique Noire et en Extrl'lme­

Orient (5 à 25 %). En }~ope et en Amérique (0,3 %), elle est faible.

Pour s'en fair e une idée, nous présent ons quelques

fréquences dans le tableau

Dans le cas particulier du Congo, rappelons que

très peu d'enquêt.es ont été faites. ITOUA-NGAPORO et coll. par une technique sensible (Radio-iIT~unologie) (3p\ ont

signalé un pourc~'ltage de 9,16 5'0 sur un échantillon de

120 sérums. YALA et coll. par contre sur un échantillon­

nage plus important 1759 sérums signalent6,2 7, mais en élec­

tros;ynérèse (53) Il reste donc beaucoup fi faire dans no­

tre pays. Les autres marqueurs méritent encore des enquê­

tes.

Pour donner un exemple de pays où des enqu6tes

étendues ont été faitefl citons les travaux de MAUPAS et

coll. (39,42)au SénéGal. D'après cet auteur, dans ce pays, 20 '[, des enfants sont contaminés avant un an, 70 7, avant

3 ans, 85 1~ avant 15 ans et 95 7' des adultes possèdent au

moins un marqueur sérique de l'hépatite B.

Tableau 5.1: Fréquence de l'iIBsAg chez les nujets

sains, atteints de cirrhose ou d'hé-

pat omo (on pouroentage) ( ):

PAYS SUJETS CIRRHOSES HEP!.T m;;ES SAINS**

-' Afrique 7 43 Angola 6 Cameroun 6,3 - -Congo 6 à 9 Côte d'Ivoire 7 16 32 Ghana 6 16 32 Kenya 6 20 à 27 14 à

Mali 5 à 7 Mozambique 9 Ouganda 2 à 3 27 Niger 19

Nigeria 6 1 1 R C A 6,6 Sénégal 15 24 Zarilbie 13 50

Colombie 1

Pérou 10

Inde 1 à .3 Pa1ü st an 0 à 1 Hong-Kong 7,5 30

France 0,4 è , ::l ,

5 a

Grèce 5 ,

Etats-Unis 0,1..0,5

* tableau actualisé par nous ;

* * les méthodes do défection différent dans

ces enquetes.

60

45

2 à

42 31

49

5 à

26

10

9

- 41 -

1.5. SITUATION DU rnOBLEME:

- RELATION CAUSALE ENTRE Hl3V ET

CANCEH HnMITIF DU FOIE (C,l'.F.)

QUELQUES DüIGiEES SU}( LA FREQUENCE

DU CANCEl{ rnHiITIF ru FOIE A THAVEHS

LE !l'IONDE.

Dans cette rubrique, nous

allons réSTh'ller les notions sur la rela~· tion causale entre les cirrhoses et les hépatomes ou carcinomes hépatocellaires. En effet plusieurs observations ont mon·· tré que la séquence hépatite virale

cirrhose cancer primitif du foie est le déterminisme de ce type de cancer, bien

que l'on évoque aussi le rele d'autres facteurs da.."1.8 cett e affection.

- 42 -

RELATION CAUSALE ENTRE HBV ET LE CANCER

PRIMITIF DU FUIr; (C.P.F.) (13, 25, 31, 32)

En pays tropical, l'âge moyen de survenue du car­

cinome hépatoce11u1aire est d'environ 40 ans mais la mala­

die n'épargne pas l'adolescent; on l'observe parfois chez

l'enfant. Les cirrhoses surviennent plus tôt (30 ans cm moyenne) et leurs formes infantiles sont plus fréquentes.

Pour ces deux maladies,

portante (4 à 6 hommes

la prédominance masculine est im­

pour une femme).

On ne possède que peu de données concernant la

répartition géographique des cirrhoses tropicales; elle

présente de nombreuses analogies avec celle des carcinomes

hépaiioce11ulaires dont les incidences sont très élevées

dans toute l'Afrique Noire et Qn Extrême Orient, notamment

dans les populations chinoises. Par contre, dans le reste

du monde, la maladie est beaucoup meins fréquente. Le vi­

rus de l'hépatite B constitue le facteur étiologique pri­

mordial.

Quelques enquêtes menées ont démontré ce fait.

Il est ainsi observé Clue les cirrhoses en pays trelJical

sont dans la grande maj ori té des cas de type post-nécroti-

que.

Le tableau 6.1. (29) montre les taux de porteurs

sains de HBsAg, par rapport à des sujets porteurs de

cancer primitif du foie, selon la localisation géographi­

que.

. .

.

- 43 -

Tableau 6.1 : PourcGntage d'AgI-lBs :positif/1o

de C=CG~' :primitif cl.u foie.

LOCf.LISATION POHT1'ŒtS Cl11WEll

GEOGH1.PHIQUE SlùNS PRIrI;ITIF NiETHODES ru FOIE

10 ,

13 , 40 à 48 ç

1:friquo a je le' E l D .

13 ~~ 64 ~o

, Lsio 12,2 ~" 1 54,8 '10 R l

Euro:pe (France)

0,4 ~:.. 4,7 70 Ii. l

U S A 0,2 )'s 5,6 :10 R l

E ID: Eloctro-imnunndiffusion

li. l : Ro.dio-imInu...'Ylol()giü.

1

- 44- -

Au Mali, selon LAHOUZE (tableau 7 . .r.) 435, 58) 46 5'0 des oirrhotiqucs sont portuurs tle I-lB sAg contre; 5 ~,

pour des témoins de mêmo âge ct dG THême sexo ; il cxifJ-CC

donc une relation entre cil"rhese et infection active par

rIJJV, relation qui a été égalememt mise e;n évide;nce dan~;

divers pays : au rilarec et en Tunisie notallJnent dans la

ville dL Sousse comme le cite GENT1L1h1 (57).

Tableau 7,1 : EBsAg, Anti-HBc et Anti-IlBs chez leEI

sujets présentant un carcinome hépa­

tocclllllaire eu une cirrhose (Afrique

de l' Oue st) (35, 54, 58).

---LAL1\DES TEJl.WINS

. Test N om~Jrc Positif (0, )

l' Nombrc Positif (7, ,-

Carcinomes HBsAg 3S 79,4 53 11,9

Hépat ocellu Anti HE 39 89,7 58 27,6 lairos rm! (Sénégal) fmti 39 20,5 58 44,8 ,

-- .-Cirrhoses HEsAg 41 46,0 80 5,0

(LaE) Anti HEc 42 59,0 71 16 ° , 1

Anti 42 26,1 81 34,5

l

HEl - 1 '-

Dans plus de 70 ~ des cas, le carcinome hépatocel­

lulaire est associé à uno cirrhose pos~-nécrotique, ce qui

suggère l'existence dlune relatien causale entre oe cancer

et HBV. Cette hypotI1.èse est étayéo peI une série d' argu­

ments. La prév2,lunce de l'infection par le virus de Ilhé­

patite B est élevée dans les régions où ces maladies hépa­

tiques sont fréquentes. Plusieurs enqu~tes réalisées en

Afrique Noire et en Extr6me - Orient ont montré que la pré­

valence d' HBsAg et col1.e des anti fillc étaient plus élevées

chez les patients par rapport à la population générale.;

par contre, celle d'anti-HBs est plus faible chez les ma­

lades (tableau 7Jl). L1infection active par HBV est donc

plus fréquente chez les malades.

A Formose, 22.707 hommes adultes dont 3.454 sujets

positifs pour HBsAg ont été suivis pendant plusieurs arnées

(54) (tableau 8.1). Parmi ces sujets porteurs d'llBsAg, 40

sont d6cédées de carcinome hépatocellulaire contru un seul

dans la population des 19.253 témoins négatifs pour IlBsAg.

Tableau 6.1

- 46 -

ftelation entre cause:3 étes décès

et fréquence d' HBsLG à Formose

(5 ii, 63).

~ __ o

1

-~--

HBsLg 1 CLUS:;:' ru DECES NOkBHE INCIDm;CL ~I

1

LonS ID DB DES DEOJ~S l1ECHUT EIvlENT C H C·H'~ Cirrhoso Imtre SUJETS PliR C H C

--~-~ ..

IIBsl~g + 40 17 !f8 3.45Lf 1.158

--i HBsilg - 1 2 199 19.253 J

Total 41 19 247 22.707 181 ! 1 i ---.. ~.

* Hommos âgés do 40 à 59 ans, rocrutés de nombre

1975 à juin 1970, suivis jusqu'en àécembre 1981.

* * Caroinomes hépatooollulairos

* * * P 100 OCOllabi-tants. d ' our .' IllCl'ldaD"t l.a urC0 d'étude.

Des enquêtes monéos en 1970 montrent que

l'Lfrique tropicale est la terre d'éléotion du Canoer

primi tif du foie. Sa fréquence chez l' hOllU-:W par rapport

aux autres cancers était (55,61):

de 57 5:1) au liiozall,bique

LO 5 . , 5" au Con{s~,)-Brazzaville

2!t 'Ji.- au Sénégal

22 ~~, on lifrique du Sud

16 7'c en Ouganùa

15 7° au Nigéric.

Le tableau 9.1. conplète ces données. On a

aussi montré que souls les Noirs sont atteints; les

métis, les autres races (Maures, lirabes, Européens)

transplant ées, excoptioI1 .. nellenwnt. On l'observe alors

~~ 1 j

--1

daus toutos los otlmi8s mais la précloninance masculine

a été démontrée.

Conplétant 08S études épiCtérJiologiguos, des

travaux de nature plus fcmc1smentalc ent montré la pré-­

sence très fréquento (1es Elarqueurs viraux (EBs!,g et EBcLg)

c1ffi1s le foie des sujets atteints o La présence èfiaciclc dé­

soxyribonucléique viral intégré dans le génooe hépatocy­

tair8 a été dét8cté8 dans 18 tissu tUL1oral.

- Ccrtaines cspèces anioalcs (mU'mottes, éeur8uils,

canarc1s) sont naturelleLlent infectées par des virus présen­

tant de nombreuses ancloC;ios avec le virus de l'hépatite B

(ils c omport ent not ru~lmont un antigèno de surfac e ) •

On a montré choz la marmotte une relation cntre la

présence de CGt Dlltigèno ot la survonuo do cirrhoses et de

c nrcinemes hépat ocollulaires.

Enfin, nous no l,ourrons pas terItiinor cos notions

sans rappeler que d' 2utros fact ours c1éterminant 10 cancer

primitif du foie ont été irNoqués Emis leurs rôles sont

discutés: l'aflatoxino qui agirait en fonction des (10ses

ingéréos, l'alcoolisrJe, les facteurs nutritionnels, lus

facteurs endocriniens, los facteurs faEiiliaux. Lo rôlo dos

lilaladies parasitairos n'a pu êtro établi, ni même colui cles

hélJatitc à virus non L ncn B.

- 48 -

l1ableau 9.1 : Fréquence des Hépatomes dans

différents types d' Afriquc Noire

INCIDENCE PAYS POUI{ 1 00. 000 RBFERENCES

HABIT J,NT S

Niger 31,7 ( 41, 43)

Sénégal 30 ( 29, 32)

Côte d'Ivoire 20,7 (31, 32)

Gabon 20 (25, 32)

Mozambiquc 95,2 (12, 25, 29)

Congo 40,5 ( 13, f} 1, 50)

En conclusion, la fréquence du cancer.pri­

mitif du foie ost un problèrüc de Santé Publique préoc­

cupant en Afrique Noire. Des L1esures préventives

doivent être étudiées et appliquées.

- 49 -

1.6. TR.lIITEIViENT PREVENTIF

DE L'HEI'.llTITE TI

- 50 -

1. 6. Tnfl1'l'DliEN'l' PREVENTIF DE LI HEPmITE B

Le trait81ilCnt curatif est purement symptomati­

quo. Nous ne nous y attorcterons pas. En l'latière ,le traite­

mcnt préventif, ~)c.r centre, il eot classique rIo distin­

,,:uer, suite auxefforts qui ont été faits ces c1ernièrus

a:r.nécs :

a) lrévention par l'l"ygiène :

Jusqu'à une date récento, le traiteLlent pré­

vemtif repose.it sur les règles suivélntes

sélucticn dos donneurs de S~B?

stérilisation du m2.térie!l. rl'injccction ou

natéricl à usage unique.

hygiène des malmles et des porteurs chro­

niques •.

nettoyage seigneux du nouvoau-né souillé

par le sang maternel contaminé, hygiène

mat ernelle.

b) Iru;1U..11.opr ophylaxi e :

IJar lesg8l1îYJaglobulines spécifiques

Injectées tous los 6 mois, elles sont effica­

ceG eontre l'hépatite B. li fortuD cLoses ré­

pétées, elles préviennent la tran~ilission ma­

ternelle lorsqu'elles sont adnihistrées le

prGL1Ïer jmur. Toutefois l'imJ;l,wisation acti­va est la l'lailleure solution.

b) par la vaccination

DeDuis los travaux de HILH:li,N ct coll, (28)

et ceux de RAUPJ;S et coll. (38,39)~a vaocina­

tion contre l'hépatite B devient une arme de

choix. Ce vaccin a fBi t preuve de sen inocui té

et surt eut de son offi caci té.

- 51 -

La prEmière souree est l' homme lui-ml'lme pour la

préparation d8 ce vaccin. On extrait d8s fig 1ms des perteurE:

chroniques que l'on purifio. On utilise d8S particules pré­

sentes dans los sérums des porteurs chroniques. Ces parti­

cules ont la spécificité EBsLg rJoi s ne sont l,as infec-

ticusos.

Le vaccin proposé ll2.l:' HILLlVi..AN et cclI. a été expc5-

rirlCnt6 sur des populations an6ricaines a haut risque

(herlOsexuuls masculins, héI:lOdialysés). Celui de lllUl,Ff;S en

France et aussi l'Institut Pasteur a été testé chez les hé­

morlialysés français 8t Q8S enfants sénégalais de 0 à 2 ans.

Chez les sujets séronégatifs, lus taux de séro-cenversion

alJrès 2 ou 3 injections sont l'ordre d8 95 ~c et la protec­

tion dans 18s 6Toupes à risque s'est révélée excel18nteute.

Ce tYI'e (le vaccin est commercialisé par l' Institut Pasteur

de Paris seus la dénominatien (le Havac Pasteur.

La (l.euxième source et qui appelée à révolutio=er

la vaccination eontre l'hélJatite B est l'utilisation du

génie génétiqu8 par 18s i,méricains. C'est Ul'l8 page ü1por­

tant8 clans l'histoiro des biotechnologies. Pi"ur la première

fois, la Foeel and Drugs j,dministration américaine a agréé

en juillet 1986, un vaccin humain produit par technique de

recombinaison de 1l~i1, le L(econbivax HB, contre l'hépatite

virale (.56). Ce vaccin a été mis au point l'ar CHIRON COlli;

Californie). Sa cCImnercialisation est assurée actuellement

par les Laborat oires 1\1erck SharyJ and Dheme (le West Point

aux Etats-Unis rl'j,mérique.

l,u terr.1e de cettû rovuo, nous pouvons diro que

l'ÜK~1.mologiû a été le }:livet dus recherchos sur l'hépatite

B. Cos r,--cherchos srilnt mrontommt couro=ées cle succès.

- 52

Dans les pc.gus qui vont suivre, nous allons voir

la fréquence de cette terrible affection chez les donneurs

de S2,ng, du moins le portage de l'j,gHBs. En J,frique, il

faut le reconnaître, 10 problème relllte entier, lem vaccin,g

actuellement commercialisés étant (mcore très chers.

- 53 -

CHHIT1ΠII

ENQUETE SEtWLOGIQUE sun 1.413 SEHUJILS

- 54 -

CHIŒITRE II

ENQUETE SEROLOGIQUE SUR 1.413 SERUlY1S

Dans cette partie, il est intéressant, après cette

revue de la litt érature de voir la fréquence de l qmsllg

par la méthode d' h6magglutinati on. En effet, 1,. IT OUli.-NGJ\IORO

et coll. avaient obtenu les premiers résultats par la mé-·

thode de la radio-iml'lUllologie mais YALA F. par électrose­

nérèse. En utilisant l'hémagglutination, nous avons choisi

une méthode de sensibilité bonne et acceptable pour la rou­

tine de laboratoire, bien que moins sensible que la radio-

i mmun 01 agi e.

Enfin, on pensa à l'heure actuelle que le HBV est

un co-facteur dans la physiopathologie du SIDA (Syndrome

d' Immunodéficience acquise). Nous avons aussi, rasser.lblé

au cours de notre enquête des résultats qui ont été obtenus

à la Banque de Sang sur cet aspect. D'autre part, la séro­

logie syphilitique étant syst ématique au cours des examens

sur les sangs destinés à la transfusion sanguine, il a été

intéressant de réfléchir sur la fréquence de la syphilis

dans notre capitale (bien que cc soit une fo.ible üstü12tien

de la si~uation). Dans un pays où les censtantes biologi­

ques ne sont pas encore établies dans les divers domainos

de la biologie, il a été aussi intéressant de voir o.u cours

de cette même enqu6tc des antigènes du système l, B 0 chez

le congolais.

Nous vürrons los rubriquos suivantos 1

II. 1. Ml,TEHIEL ET METHODES

rorULATION EXIJl:,aNEE II. 1 • 1 ••

II .1. 2. CilITEtlES DE SELEC'l'ION DES DONNEUHS

DE Sf.NG 1, BHI1ZZiNILLE

11.1.3. HŒLEVEMENTS

-----

- 55 -

II • 1 .4. iŒCHEIWHE DE L'HBsAg

II.1.5. CO_INFECTION HBV - HIV (HUMAN IMMUNODEFICIENCY VIRUS)

II.2. RES U L T AT S

CO-INFECTION HBV-TREPONEMA PALLI1lJl\l

II.3. C 0 MME N Till RES.

- 56 -

II '' I>lMERIEL ET l'lETHODES ... II.1 .1. POPULi,TION EXJ;EINEl:

Notro enquôte porto sur los donneurs de sang que

nous avons pu recevcir nous-rlôLw dur2Ilt la période allant

du 10.02.1985 au 14.02.1986. En effot, durQllt cotte pé­

riode, la Banqù.e do Sang do l'HÔpital a rcçu plus de don­

neurs que ce norrbre.

Nous avons lJrélevé 1.413 sérums provenant do

1.256 honnes soit 88,88 )-' et de 157 fOLlmes soit 11,11 ~o.

II. i. 2. CRITEHES DE SELECTION DES DONNEŒlS

DE Si,NG JiU CONGO

En tenant COLli:1te do la patholegio locale, les

eritèr,os de séloct'ion dos donneurs do sanc sont les sui-

vants :

Sont alors oxclus :

Los sujots présentant:

- des maladios viralos récontos (sur déclara­

tion du clonneur)

une sérologio HIV positivo

uno rechercho do la ~icrofilarémie

positive par la technique à l'ox8Lwn diroct

un examen cliniquo plai&qnt en faveur d'une

hypertension artériollo (tonsion prise à la

banque après rOl'OiJ d'au n,oins 15 minutes du

donnour ele S2l1:;)

des r.wnstruo8 chez les femmes bien S1IT

dos affections inflammatoires chroniquas

(sur déclaration du dermeur)

des sujatu de Eloins de 18 ans et do plus ele

50 ans

un taux dl l'lenat acri t 0 fali. bly•

- 57 -

II.1.3. ~ETHODE DE ITIELEVEMENT

• Lieu de prélèvement : veine du pli du cou(10

Lo sang ost recueilli dans un tuba à hér,lo­

lyse sec, srrns anticoagulant.

La formation ot la rétraction du caillot

sont favori sées par un séj our de 1 à 2

houres à ln teDpératuro du laboratoire.

Le séruD est clécrrnté ot aSl1iré après uno

contrifugatien do 15 minutes à 3.000 tours par

minute.

11.1.4. RECHEi'iCHE DE L' HJ3s1,g

La rochorchc (10 l'HBsf,g a été effectuée par la

technique de micro-héLla,'sc;lutination passive sur plaquo

avec des Kit s Coml~iorciaux : CELLOGNOST-IIBsJ.g (BEBRING).

Les résultats sont exprimés solon los instruc­

tions du fourmssour en positif et négatif.

a) COlilposition_~l'un Kit

1. CellogDClst-ImsLg (réactif HI,I-HBslle;)

2. Le L:',ili0u (lu SU81)Onsion IJcur 10 Cellognost­

HBsilg (toLiJ.'c'n tris HCL ac1rlitiClnno do sérun

du lapin)

3. L'anti-fOJsL:~ (human)

4. Le miliou clu cliluticn pour 10 tost do cc,n­

firuation ovoc Collcgnost-IIDsI,g (soluti en

taLlpOn (10 sérum do lalJin).

5. Le;onté',c conSGrvation : l'acidc othyl­

Iilercuri-uorcartoilnlicylique sol sodique.

." 58 '"

b) t'iode opérat cire

10 Heoonsti tution c~éaotifs

Reoonsti tuer les réactifs HJÎI~lITlsf'G clans 1 rü

d'eau distillée ct diluer dans 4 rü do niliou

de susponsicn ct l' f,nti-HBsl'G (l'luI.1an) dans

0,6 ml (18 solution isotcniquu do I:aCl.

2° TeOhniguo

Le test de confirnation s' effectue dans les

microplaquGs à cUliUlcs en V.

• Déllosor 50p d'anti-HBsl,C; (l'lunan) dans

los cupules D-1 ot 50~ do susponsion

dans l(,s cUl~ulos 11-1.

• Déposer 25 Jill de ::d.liou de cliluti on de.ns

los cupules 2 à 12

• Déposor 5)1'l ('.e l' échantillon à tost or dCU18

los cUl11ües 1>-1 et B-1.

• ligi t or 12- l;laquo à l'ai de cl' un mi cr 0-

at,'Ï tatcur

• La roc ouvrir ot la laisser rOlloser 60 r;;i­

hut os à la t olJ.)1érature rlu lnbornt oir u

• Passur 25 pl do la cUIJule 1;-1 (B-1) dans

la cupule 11-2 (B-2) agi tor ot continuer ;

A-2 (B-2) d~,s L-3 (B-3) etc ••• jusqu'à

Il-11 (B-11). l'rélevor 25 p (1~,s 1::" cupulu

1,-11) et los jetor.

• Dépeser 25}1ll do réactif HJ,I-llBsLg clans

chacune eles cru.pûles ot agitor à l'aido

d'un niêro-[v;itatour.

4 Rücouvr.ir los plnquos à Ito..i(~o (l'un lXJTe.­

filrJ et 121ssur reposer sur ln paillasse

à l t abri CLos SGCOUSSGS.

- 59 -

Lecture ct intorpré_tE-tion des résultats

• Agglutination étc,lée régulièrer1ent sur toute

le fonè. do lfè CUIJll.le posi ti vo

irreguliurs }}osi tif

• Bout on fai blCl cent Q[Ç('['"nc1i ['vuc bor ds 16gè-

rellient irro,;v,liors

• Bouton à borc"1.s nets

II.l.5~ CO-INFEC~ION

II. 1. 5.1. HBV-HIV

+ positif

nét;ntif

II 1 5 2 HBV-Trcponema pnllidru'l . .. . -

Recherche Qe rQPport HBV ct II.1'.5.2. --

Nos 1.413 c1onnou:r ,'1 ont fait l' ooj ot d'un séro­

diagnostic do la syphilis. La tochnique utilisée est de

VIHL charbon ct TI'IIi1. i1alJ;Jelons quo le VU1L (veneral di­

seaso rosoarch laborcctary) ost une réaction (1'atSglutinati,n

passive. L'antiGèno est fixé sur charbon ct en présence " • t t'[ " '1 al'oeil.nut , CL un serruT'. con cn2.n c.es rC8,~'_~lncs, l y él;U1'1.C l"eac lon an-

tic;ène-=ticor~Js visible. Le TI'Hj, ou Treponer;l8, pallidum

hemac;(;lutinaticm assay est unu réaction nettant en pré­

senco un lysat de treponcrüc, jJallidrun fixé sur clos hématios.

Il y a aGglutination en présenco d'un sérul'l contenant den

anticorIls do troponol'lQ pallic1lli,lo

II .1.5.1. Es sai è',o lIo cherche Cle ra;,?port HBV ot F;~V

Bien quo nous il 1 ayons pu fair() ('os rechorches

systér22.tiquos des 8l1ticor~)s .nnti-HIV (HW~lo.n irnr:1Ullc cléfi­

ciency virus) sur notre 6c]'10l1.tillon étué~iét nous ral)lJor ..

tons ici les résultats obtonu,g dans le seT'Vieo sur un lot

- 60 -

de séruBs HBsltg positifs. La néthode utiliseo a été 08110

cIe l'ELISA (Enzyme Linkecl-IuDuno sorbaut Assay.

Diagnostic Fast eUl' avoo cles Kits COl'.1Y!lerciaux

ELAVll, Pastour. Rappolons pour ménoiro les 6tapos réac­

tionnolles du Test ELIS!' ELiNIL.

1) Les s6rUJ:ls à tester ainsi que los sérur:ls

de contr61o sont distribués ccans les cupules

Antigène l)osi tif et los cU:i:Julos Imtigèno

négatif. Si los anticorps anti HIV sont pro­

sents, ils so liont aux antigènes v::iJ:'aux

(r,ntigène positif) fixés sur la phaso

solide.

2) L'anticorps anti-IgG hUBaines, marqué à la

peroxyC'.ase est aj out é après lavage. Il se

lie à son tour aux IgG retenues par la

phase soli de.

3) La présence ('0 l'Enzyme imnobilisée sur les

complcxeE es"(; révélée par incubation en

présence "lu substrat après élimination de

la fraction conjuguée restée libre.

4) Après l'arret do la réaction, la lecture

s' effectue a\.l spectr opht oElètro.

La différence d'absorbance observée

(d 1, = l, (+) - j, (-) pour un J'lllme échantil­

lon permet ele conclure quant à la présence

ou l'absence des anticorps anti HIV.

- 61 -

II.2. il E SUL T L T S

II.2.1. DONIŒ'UIiS . H.EFMTITI0N SELON LE Sb]'Q~ •

:Ll.2.2. _11_ _"_ -"- L'LGE

11.2.3. _11_ -"- -II-LE GilOU!',';

SLNGUIN LBO

II. 2.4. IOSITIVITE PAti IillsLg

II.2.4.1. Taux Clobal ct par sexe

II.2.4.2. Taux solon le crourc SEm{)J.in

II.2.4.3. Taux 3clon lVâgc

11.2.4.4. Co-infection I-IBV-Tr8fonema pallic:un

- 62 -

II.2.1. IŒSULTllTS SUil. LI. dEI'LiiTITIg'J :JES

DONNEUlèS DE SL:rW S:GLOK LE S};L:l;

Ils sont consic~6s dans le tabloau suivant.

Tableau 1.11

EXJil\JINES

Total 1.413

7~

i{ér;8..l'tition QGS c1onnours

de sanc; selon 10 sexo.

-- --S E X E

il] F

1.256 157

-11-;-1 88,88

__ ._J

Dans notre BClJ.qUL (~O SD11C, 1,:: majorité C108 l1on­

neurs prüviormcnt dos V"jlCintnirCG do l'L.rm68 Fopulairc.

Cela aUGmente le nombre l:OS inc1ivic:us du SOXO 11asculin.

D'nutro pnrt èans los f8millos c10s lJationts recevant (lu

snni.-;' csénéralcLlont les hOYJL1CS sont faciloncnt solici tés.

Nous observons 1 femLw rour 3 homrDos.

- 63

II. 2. 2. lŒlf;l1T1T10N DES DONNEU,tS SELON L' l,GE

Tabloau 2.11 : HélJE'.rti tion clos clon-

DOurs solon l'âGo

THllNCHE D'ùGB N '/~ ~ (LNNg.8_ -

18 - 25 551 36,99

- -26 - 35 539 38,16

36 - 45 250 17,69

'"

46 - 55 73 5,16

Total 1.413 100

Nous constEltons quo jusquo l' nGo cl0 35 ans, D_

y a l'lus do donnours. Il Y Q éc;cli té do vollnt ari té clans

les tronchos c10 18 à 25 :::ns (38,99 y,) et de 26 à 35 ans

(38,16 ~,). Co sont cm Général :1.os militaires OD activitc5.

- 64 -

II.2.3. llEPAHTITICIJ DI:,S DONNEUilS

SELON LE GJ(OUll': SJ,NGUIN

Nous avons obsorvé la ropELTtiticn c10rméc r.8l18

le tabloau suiv8llt où l'on oonst2to la rroc1oL1inenoc C:")8

inlCiviëlus S8llS 8llticène L et/ou TI c'ost-à-cliro los inch··

viclus ëlu groupe zéro (0) (44,72).

Les antieènes L Dt B ont c10s pourcentaces rr(;8'­

quo voisins. La cOr.1binaisen i, et TI est relativement ll0,"

fréquente.

Tableau j.II

DONNEUllS

0

.

L

TI

L D

Tetal

rourconta{~cs dos ,STOU})CS Séill­

cuins L,D.O. c18lls la l)epulation

oX8.l:ùnéo .,

G .. S. NOliEHE 7'0

632 44,72

362 1

25,63

355 25,13

64 li,52

1

1 1.413

1

10(;

1

- 65 -

II.2.4. SElWPOSITIVrrrE POUl, L'RDS!I!.;

sérUI.1S 8,vnicnt un tost :;)csitif

~)cur le. technique utilisée soit =

1 C, 68 l'.

Si 1 1 CIl consic..1èrc 10 soxc~ on a :

1L,C h()r:JEles sGroposi tif8 sur 1.256

oX8Lünôs soit : 11,1 If et 11 fOIillllO s

sur 157 .+ SOl u 7,00. On olJservo un

rap~)ort c1e 1 foof,w VOUT 2 hOllUlles on-·

viren.

10 tabloau suivant rôsumo cos faits.

Tableau 4.II : né~)artition c;lobal do la po si­

tivitG on HDsb5 ot selon le soxe.

EXiJ'ilINES P 0 S l (71 l F S c-o-

-1.413 151 10, 68 ~,

-- Soxo IV" F Iesitifsj

-- ",. 1.256 - 140

157 11 1 7,

_ 66 -

II.2.4.2. Séropositivité HBsAg seler;

le groupe sanguin.

-

Le tableau suivant résume ces faits.

Le tableau 5t II : Séropositivité

selon le groupo

sant;uin

, DONNEURS NOWilllΠ%

G. S. ,--

0 82 54,30

A 34 22,53

B 28 18,54

AB 7 4,63

Total 151 100 ,

C8 tableau nous montre quo 18 grOUp8 0 8s-J-~ïus touché avec 54,30 1c suivi du groupe A (22,53 7') et le

groupe B (18,54 10 ), ceci est probablc:mlCnt lié au fait que

ces groupes sont los plus fréquents dans notre pays.

- 67 -

II.2.4.3. Séropositivité HBsJIg selon l'~ge

Le tabloeu suiv:ant montrG los résulté\ts.

Tableau 6.11 : Sérepositivité selon l'~gG

--,- ,

SUJETS HBsJIG NOEBllE +, AGE (LNNEE) DE SEliillilS % -

POSITIFS

, - '18 - 25 70 46,35 -

,,- 26 .;.. 35 56 37,°8

c_ -,- 35'':' 4, 17 1125 ~ - " , ----46- 55 8 5,29

__ C

- - 'Total 151 100 - -

Co tableau nous montre quo le taux de séroposi ti­

vité HBs~g est plus élevé dans 108 tonches d'âgo do 18-

25 ans (46,35 ~{) suivi des 26-35 ans (37,08 1,) qui sont

les tranchGs d'âge ou les donneurs dG sane; sont les plus

nombreux.

_ 68 -

11.2.4.4. Sér_oJJosi-tivité et Co-infect.ion

HBV_ .. Treponema pall~ du..'1!

Le pourcentage est relativement

fai 1)J_8 1, 32 ~".

Tab18'lU 7. II : Happort HJ3sAg séx-odiaf';nost ic

de la Syphilis.

HBsAg(+) TPHA - VffiL'

1 SUJET;:; - " -

Positif Négatif

~ -- '- 151 2 149 , ,

- ~o 1,32 98t 68

- 69 -

II.2.4.5. Co-infection HBV et BIV

Selon le rapport récent non publié du Centre de Tra

Transfusion Sanguine de l' H8pi tcl Génércl de Brazzaville.

Sur 6.296 échontillons testés du 30-7-86 au

20-02-87 434 sérums ont été HIV positi:iB soit 6,89 '10 •

Dos 434 sérums HIV positifs; 25 sont I-IBsAg positifS soit

5,76 'Jo et 14 sont VmL l'PIlA positifs soit 3,23 'p.

Tableau 6. II : Rapport lcDW/mV.

HIV(+) f{BsAg 1 TPllA - vrn~

4- i --" 1 , Négatif 1 Positif Négati:ff Positif

,

434 25 1

409 14 420

+ r·

70 1 5,7 6 ~. 94,24 3,23 96,77 1 ,

- 70 -

COMl':lENT AlliES

II.3.

me la

- 71 -

Nous ne nous attarderons pas sur lÜ[j aspects com,·

prédominance des donneurE( de sang de sexe masculin.

En eff'et, dans notre payo, ]. 'hommo et notamment le com·'

batt8nt do notre armée est s;)ontanéraent bénévol. Ce sont

aussi les plus jeunes qui sont bénévols de 18 à 35 ans.

Si nous considérons la réllartit:h..<?n des antigèn.9J?

~ groupes sanguine A B 0, nos résultats montrent la même

hiérarchie signalée en 1979 l'lar YALA F. et coll. (63) il

notait:

pour le groupe A = 20 ~~,

B '" 19,7 rD AB = 2,77 ~D

0 0= 53,2 ?S

Sur la positivité en IffisA,.g :

Comme nous l'avons vu, plusi eurs tech.,üques sont

utilisables pour la détection de l'HBsAg. Nous avons vu

dans les généralités que 10 test radio-imnmnologique est

le plus sensible et l'hémagglutination passive est supé

rieure à l'éleetrosynérèse. Ayant obtenu U"."18 prévalence de

1 0,68 ro, nous pouvons dire gue nos résultats sont voisins

de ceux de' ITOUA-NGAPORO et coll. (30) maüô supérieurs à

ceux de YALA F. qui a travaillé en utilisant la méthode

d'électrosynérèse (6,02 ?o) (53).

malgré ces différencec technique", il est intéres"

sant de comparer pour avoir une simple idée de la prévalenoe,

nos résultats à ceux des divers auteurs africains et à tra--

. vers le monde que nous avons rassemblés dans le tableau

donnant les fréquences danA lti. première partie.

- 72 -

Ce pourcentage place donc Brazzaville dans une

zone d'infectiosité forte. Nous sommes donc parmi les

pays sous-développés les plus atteints.

Quant à la répartition selon le sexe, (homme 11,1410 HIlsAg positif et femmes 7,0010 HBsAg positives), elle montre une prédominance masculin déjà signalée dans d'autres régions du monde: environ une femme pour deux hommes (62, 55).

Ces résultats ne peuvent pas être extrapolés à l'ensemble du Congo, étant dOlliLé que la population du pays n'est pas homogène, de plus, elle réside dans des régions ayant des caractéristiques géographiques et même climatiques différentes." Des enqutltes épidémiologiques entreprises sur l'ensemble du payn s'avèrent donc néces­saires pour compléter ces premières enquêtes.

Par ailleurs, l'BBsAe est considéré comme indi­cateur d'infectiosité de sérum. Malheureusement, nous ne disposons pas encore de possibilités teehniques pour le

détecter.

Le problème de la contamination par le HBV est donc encore entier dans le pays, les moyens de prévention étant pratiquement irréalisables pour des raisons

socio~économiques.

Sur la co-infection

HBV-Treponema pallidum HBV-HIV

- 73 -

On sait que dans la physiopathologie du SIDA,

certaines affectiollo comme l'hépatite virale B sont

des eo-facteUTB. AY8llt noté à la Banque de Sang le rap··

port de 5,76 ). d' ino.i vi dus :av + et ZBsAg +, cela doit

faire réfléchir. D'autre part, le poureonta,;e de 3,23

avec Trq)onema pal1iclUIll doit nous inciter à lutter davan-·

taGo contre ces malaëticiJ sexuellement transmissiblcst>

Ainsi donc, l':.:éllati te B reste encore d8llLl no··

tre pays une si tuat i or.'. ii examiner de près et qui demando

l'application des mosures élémentaires dans les centros

de soins, n'ayant parJ encore des moyens pour étendre

la vaccination à l'onsemblo du pays.

,W"I, " ' '

- 74 -

CONCLUSION

Notre ville présente un pourcentage de port€,urs

sains en HBsAg élevé. Bien que nous ne connaissons pas

la prévalence à lIintérieur du pays, on peut C:'"trar:J~;_>.

à partir des travaux sur le cancer primitif du foie dallfJ

le pays. Il faut donc prendre des mesures élémentair3s on

milieu hospitalier, pùisque la vaccination est coftteusü

pour nos pays, nous faisons, en tenant compt e de nos moyens

actuels les suggestions suivantes?

SUGGESTIONS

- Renforcer la sélection des donneurs de sang

dans les Banques de Sang déjà existantes,

- Doter les Centres de Soins de matériel adéquat

pour la stérilisation du matériel d'injüction.

- Faire &'Uivre les règles d'hygiènes pour les

malades et les port eurs chroniques.

- Surveiller les femmes enceintes du fait du

risque de transmission verticale.

- Planifier progressivement la vaccinaticn anti HBV, en commençant Par les mili eux hos-'

pitaliers.

- 75 -

E 1 B LlO G R A F HIE

- 76 -

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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

INS~ITUT SUPERIEill{ DES SCIENCES DE LA SANTE

MEMOIRE

POUR LA LICENCE EN SCIENCES DE LA SANTE

OPTION: LABORATOIRE

NOM DE L'IMPETRANT: OLEMBE Cécile-Bertille

SUJET DE M~OIRE : ENQUETE SEROLOGIQUE SUR LE PORTAGE DE L'ANTIGENE HBs A LA BANQUE DE SANG DE L'HOPITAL Gill~ERAL DE BRAZZAVILLE.

VU BON POUR SOUTENIR VU BON POUR IMPRIMER

L" Di7)'=:itr2(l~: ' Profe~s_e,,"~._M;rég}:).1 YALA.-., , , ~_,Y_'j'f·~J',1 "-\ ~_" J ,, __ ' -- -- .-' -' -' _.,.- :--:-_.,-' _ .•

Le Directeur de

Frofess

Docteur M. EIENDO.-