ENQUÊTE - FIFA · 2017. 10. 2. · Enquête 2014 sur le football féminin TABLE DES MATIÈRES 1. Rapport de synthèse 5 2. Développement global et championnats 23 3. Gouvernance

SUR LE FOOTBALL FÉMININENQUÊTE

MÉTHODOLOGIECe rapport a été élaboré par l’Observatoire du football du CIES à l’aide de données recueillies par la FIFA au moyen d’une enquête en ligne. Au total, 177 associations membres ont répondu au questionnaire (liste complète sur la page suivante). Le taux de réponse a été très élevé, à 85,1%.

L’équipe académique de l’Observatoire du football du CIES a soigneusement vérifi é la cohérence de toutes les réponses fournies par chaque association membre qui a répondu à l’enquête. Dans quelques cas, les données ont été projetées selon des réponses plus fi ables données à d’autres questions. Dans l’ensemble, les informations recueillies étaient de bonne qualité. En outre, des ajustements nous ont permis d’améliorer la fi abilité des conclusions présentées.

Les réponses données par les personnes interrogées ont été analysées à quatre niveaux différents :

Total : toutes les personnes interrogées.

Par confédération : personnes interrogées divisées selon leur confédération. Pour la CONCACAF, nous présentons également des données distinctes pour les États-Unis et le Canada puisque leur situation est assez différente de celle des autres associations de la confédération.

Par taille : associations membres divisées en fonction de leur nombre d’employés. Quatre catégories ont été identifi ées : >100 employés (taille 1), 50 à 100 employés (taille 2), 20 à 50 employés (taille 3) et <20 employés (taille 4).

Par niveau : analyse effectuée en fonction du niveau de l’association membre dans le classement mondial féminin de la FIFA : 1er au 20e rang (niveau 1), 21e au 50e rang (niveau 2), 51e au 10e rang (niveau 3), >100e rang et non classée (niveau 4).

Le rapport présente systématiquement les informations recueillies auprès de toutes les personnes interrogées, ainsi que par confédération. L’analyse par taille et par niveau était parfois redondante alors elle n’est pas toujours indiquée. Pour affi ner encore les conclusions, nous avons également choisi, dans certains cas spécifi ques, de regrouper certaines catégories (par exemple les niveaux 1 et 2 comparés aux niveaux 3 et 4).

Glossaire

AM : associations membres de la FIFA

USD : dollars américains

ConfédérationAssociations

membresNombre de réponses

Taux de réponse

AFC 46 34 73,9%

CAF 54 45 83%

CONCACAF 35 29 82,9%

CONMEBOL 10 10 100,0%

OFC 11 10 90,9%

UEFA 53 49 92%

Total 209 177 85,1%

Enquête 2014 sur le football féminin2

Introduction

Association Taille Niveau*Afrique du Sud (CAF) 2 3

Algérie (CAF) 2 3Allemagne (UEFA) 1 1

Andorre (UEFA) 3 4Angleterre (UEFA) 1 1

Angola (CAF) 2 4Anguilla (CONCACAF) 4 4

Antigua-et-Barbuda (CONCACAF) 4 4Argentine (CONMEBOL) 1 2

Arménie (UEFA) 2 4Aruba (CONCACAF) 4 4

ARY Macédoine (UEFA) 3 4Australie (AFC) 2 1

Autriche (UEFA) 2 2Azerbaïdjan (UEFA) 2 3

Bahamas (CONCACAF) 4 4Bahreïn (AFC) 2 3

Bangladesh (AFC) 2 4Barbade (CONCACAF) 4 4

Belarus (UEFA) 2 2Belgique (UEFA) 1 2

Belize (CONCACAF) 4 4Bénin (CAF) 4 4

Bermudes (CONCACAF) 4 4Bolivie (CONMEBOL) 3 3

Bosnie-et-Herzégovine (UEFA) 3 3Botswana (CAF) 3 4

Brésil (CONMEBOL) 1 1Bulgarie (UEFA) 1 3

Burkina Faso (CAF) 3 4Burundi (CAF) 3 4

Cambodge (AFC) 4 4Cameroun (CAF) 2 3

Canada (CONCACAF) 1 1Cap-Vert (CAF) 4 4

Chili (CONMEBOL) 1 2Chinese Taipei (AFC) 3 2

Chypre (UEFA) 3 4Colombie (CONMEBOL) 3 2

Comores (CAF) 4 4Congo (CAF) 4 3

Costa Rica (CONCACAF) 4 2Côte d’Ivoire (CAF) 2 3

Croatie (UEFA) 2 3Cuba (CONCACAF) 4 4

Curaçao (CONCACAF) 4 4Danemark (UEFA) 1 1

Djibouti (CAF) 3 4Dominique (CONCACAF) 4 4

Écosse (UEFA) 1 1Égypte (CAF) 2 3

Émirats arabes unis (AFC) 1 2Équateur (CONMEBOL) 2 2

Érythrée (CAF) 3 4Espagne (UEFA) 1 1

Estonie (UEFA) 2 3États-Unis (CONCACAF) 1 1

Fidji (OFC) 3 3Finlande (UEFA) 2 2

Gabon (CAF) 4 4Gambie (CAF) 3 4

Géorgie (UEFA) 1 4Ghana (CAF) 2 3

Grèce (UEFA) 2 3Grenade (CONCACAF) 4 4

Guam (AFC) 3 3Guinée (CAF) 3 4

Guinée-Bissau (CAF) 4 4Guyana (CONCACAF) 4 3

Haïti (CONCACAF) 1 3Hong Kong (AFC) 2 3

Hongrie (UEFA) 1 2Îles Caïmans (CONCACAF) 4 4

Îles Cook (OFC) 4 4Îles Salomon (OFC) 4 4

Îles Turks-et-Caicos (CONCACAF) 4 4Îles Vierges américaines (CONCACAF) 4 4

Îles vierges britanniques (CONCACAF) 4 4Inde (AFC) 3 3

Iran (AFC) 1 3Irlande du Nord (UEFA) 1 3

Islande (UEFA) 4 1Israël (UEFA) 3 3

Italie (UEFA) 1 1Jamaïque (CONCACAF) 3 3

Japon (AFC) 1 1Jordanie (AFC) 2 3

Kazakhstan (UEFA) 1 3Kenya (CAF) 4 4

Association Taille Niveau*Kirghizistan (AFC) 3 4

Koweït (AFC) 3 4Laos (AFC) 3 3

Lesotho (CAF) 3 4Lettonie (UEFA) 2 4

Liban (AFC) 4 4Liberia (CAF) 2 4

Lituanie (UEFA) 2 3Luxembourg (UEFA) 3 4

Macao (AFC) 3 4Madagascar (CAF) 4 4

Malaisie (AFC) 2 3Malawi (CAF) 4 4

Mali (CAF) 3 4Malte (UEFA) 1 4

Maroc (CAF) 1 3Maurice (CAF) 4 4

Mauritanie (CAF) 3 4Mexique (CONCACAF) 1 2

Moldavie (UEFA) 3 4Mongolie (AFC) 3 4

Monténégro (UEFA) 3 3Montserrat (CONCACAF) 4 4

Mozambique (CAF) 3 4Myanmar (AFC) 3 2

Népal (AFC) 3 4Nicaragua (CONCACAF) 3 4

Niger (CAF) 3 4Nigeria (CAF) 2 2

Norvège (UEFA) 2 1Nouvelle-Calédonie (OFC) 4 4

Nouvelle-Zélande (OFC) 3 1Oman (AFC) 2 4

Ouganda (CAF) 3 4Ouzbékistan (AFC) 3 2

Pakistan (AFC) 3 4Palestine (AFC) 3 4

Panamá (CONCACAF) 3 3Papouasie-Nouvelle-Guinée (OFC) 4 3

Paraguay (CONMEBOL) 2 3Pays de Galles (UEFA) 3 2

Pays-Bas (UEFA) 1 1Pérou (CONMEBOL) 2 3

Pologne (UEFA) 2 2Portugal (UEFA) 2 2

Qatar (AFC) 1 4RDP Corée (AFC) 4 1

République centrafricaine (CAF) 4 4République d’Irlande (UEFA) 1 2

République de Corée (AFC) 2 1République tchèque (UEFA) 2 2

Roumanie (UEFA) 1 2Russie (UEFA) 1 2

Rwanda (CAF) 4 4Saint-Kitts-et-Nevis (CONCACAF) 4 4

Saint-Marin (UEFA) 4 4Samoa (OFC) 4 4

Samoa américaines (OFC) 4 4Sénégal (CAF) 3 3

Serbie (UEFA) 2 2Seychelles (CAF) 4 4

Sierra Leone (CAF) 4 4Singapour (AFC) 2 4

Slovaquie (UEFA) 4 2Slovénie (UEFA) 3 3

Somalie (CAF) 3 4Soudan du Sud (CAF) 4 4

Sri Lanka (AFC) 2 4St-Vincent-et-les-Grenadines (CONCACAF) 4 4

Suède (UEFA) 1 1Suisse (UEFA) 2 2

Suriname (CONCACAF) 4 4Swaziland (CAF) 3 4

Tadjikistan (AFC) 4 4Tahiti (OFC) 4 3

Tanzanie (CAF) 4 4Tchad (CAF) 4 4

Thaïlande (AFC) 4 2Timor-Leste (AFC) 3 4

Tonga (OFC) 4 3Trinité-et-Tobago (CONCACAF) 4 2

Tunisie (CAF) 1 3Turquie (UEFA) 1 3

Ukraine (UEFA) 1 2Uruguay (CONMEBOL) 3 3

Venezuela (CONMEBOL) 2 3Vietnam (AFC) 2 2

Zambie (CAF) 3 4

* Classement FIFA de décembre 2013.Pour davantage de détails, veuillez consulter l’annexe

3

Enquête 2014 sur le football féminin

TABLE DES MATIÈRES

1. Rapport de synthèse 5

2. Développement global et championnats 23

3. Gouvernance et intégration 31

4. Participation féminine dans le football 43

5. Investissement dans le football féminin 53

6. Sensibilisation et couverture médiatique 59

7. Perception, besoins et défi s 65

8. Conclusions et recommandations 75

4

SECTION 1

RAPPORT DE SYNTHÈSE

Rapport de synthèse 5

Enquête 2014 sur le football fémininEnquête 2014 sur le football féminin6

Rapport de synthèse

RésuméLe rapport de synthèse de l’enquête 2014 sur le football

féminin présente des conclusions sur divers sujets dont les championnats nationaux de football féminin,

le personnel chargé du football féminin dans les associations membres, la présence de femmes dans les

comités exécutifs, le nombre d’entraîneurs et d’arbitres de sexe féminin et des statistiques sur les joueuses

enregistrées, jeunes comme adultes.

De plus, ce rapport se concentre également sur les investissements annuels dans le football féminin, ainsi

que sur l’analyse du niveau de sponsoring et du soutien et investissement du gouvernement.

La perception du football féminin par les associations membres est aussi analysée afi n d’obtenir une

compréhension globale de la façon dont le football féminin est considéré à travers le monde.

Enfi n, les cinq principales priorités des dix prochaines années pour le football féminin sont discutées,

identifi ées et analysées par confédération.

Les informations communiquées permettent au lecteur de comprendre la situation du football féminin dans les

diverses parties du monde et présentent des statistiques sur lesquelles baser les démarches futures pour le

développement du football féminin.

7

Enquête 2014 sur le football fémininEnquête 2014 sur le football féminin

Championnat féminin national de haut niveau

Par confédération

AM ayant un championnat de football féminin national de haut

niveau% d’AM

AFC 24 71%

CAF 32 71%

CONCACAF 23 79%

CONMEBOL 6 60%

OFC 8 80%

UEFA 45 92%

Par taille d’association membre

Par classement FIFA

AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau : 138 Pourcentage d’AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau : 78%

78% des AM qui ont répondu à l’enquête ont un championnat national de football

féminin de haut niveau (138 sur 177). Le pourcentage le plus faible enregistré est celui de

la CONMEBOL (60%), tandis que l’UEFA est en tête du classement avec 92%. Les pourcentages

de l’AFC et de la CAF se trouvent également en-dessous de la moyenne internationale.

Il y a une corrélation entre le classement FIFA des AM et l’existence d’un championnat national féminin

de haut niveau : de 100% pour les AM de niveau 1 à 65% pour celles de niveau 4. Ceci est révélateur de

l’importance de l’organisation de compétitions nationales de haut niveau pour le développement du football féminin.

Taille de l’AMTaille 1 : >100 employésTaille 2 : 50 à 100 employésTaille 3 : 20 à 50 employésTaille 4 : <20 employés

Classement FIFA de l’AMNiveau 1 : 1er au 20e rangNiveau 2 : 21e au 50e rangNiveau 3 : 51e au 100e rangNiveau 4 : >100e rang et non classée

63%71%

90%97%

Taille 4Taille 3Taille 2Taille 1

65%

84%93%

100%

Niveau 4Niveau 3Niveau 2Niveau 1

8


Gestion des championnats et sources

Gestion des championnats, par confédération

% gérés par l’association

AFC 74%

CAF 81%

CONCACAF 89%

CONMEBOL 100%

OFC 75%

UEFA 81%

% des championnats nationaux féminins de haut niveau gérés par l’association : 82%% du revenu accordé par l’association : 64%

Sources de revenus, par confédération

Association Sponsors Gouvernement Autres

AFC 19% 41% 39% 1%

CAF 89% 4% 5% 2%

CONCACAF* 5% 0% 95% 0%

CONMEBOL 92% 0% 8% 0%

OFC 68% 9% 0% 23%

UEFA 79% 14% 0% 7%

La grande majorité des championnats nationaux féminins de haut niveau sont

gérés par l’association membre (82%). Les AM fournissent également la majorité

des fonds nécessaires à l’organisation de ces compétitions (64%). Comme l’indique la

section 2, moins l’AM est grande et compétitive, plus son importance est grande en termes

d’organisation et de fi nancement du championnat.

De même, les sponsors contribuent considérablement au fi nancement et à l’organisation des championnats

nationaux féminins de haut niveau. Leur contribution est relativement plus importante que celle des

gouvernements : 24% contre 9%. Mais ce n’est pas le cas pour l’investissement dans le football féminin en général (cf.

pages 17 et 18). Ces conclusions soulignent le fait que les sponsors sont principalement intéressés par le football d’élite.

* États-Unis et Canada exclus

Gouvernement Association

Sponsors

Autres

24% 64%

9%

7%

Pourcentage de contribution à la première division féminine par source de revenus

9


Personnel consacré au football féminin

Par confédération

Nombre moyen d’employés consacrés au football féminin

% d’employés consacrés au football féminin

AFC 7,6 13%

CAF 5,0 14%

CONCACAF 4,9 13%

USA-CAN 20,5 20%

CONMEBOL 6,7 7%

OFC 2,3 14%

UEFA 9,6 8%


Nombre total d’employés : 1 186Nombre moyen d’employés consacrés au football féminin par AM : 6,7Pourcentage global d’employés consacrés au football féminin : 10%

Par classement FIFA


Les 177 associations membres qui ont répondu à l’enquête emploient plus de 1 000

personnes consacrées au football féminin (soit une moyenne de 6,7 par AM). Ceci

correspond à 10% de l’ensemble des employés. Le plus grand nombre et le plus haut pourcentage

d’employés consacrés au football féminin sont ceux des États-Unis et du Canada. Ceci est révélateur

de l’importance que ces deux associations de la CONCACAF accordent au football féminin.

De manière générale, plus l’AM est grande, plus elle compte de personnel consacré au football féminin.

Ce n’est toutefois pas le cas en termes de pourcentage d’employés. Ceci refl ète probablement la grande importance

pour les plus petites AM des programmes initiés par les instances dirigeantes du football mondial pour fi nancer des

postes spécifi ques au développement du football féminin.


24

8

16

Nombre moyen d’employés consacrés au football féminin par AM


21%

14%11%

8%



3

78

20Nombre moyen d’employés consacrés

au football féminin par AM


10


Par confédération

% d’employés à temps plein

AFC 46%

CAF 47%

CONCACAF 61%

USA-CAN 95%

CONMEBOL 70%

OFC 72%

UEFA 52%


% d’employés à temps plein parmi le personnel consacré au football féminin

Seule la moitié du personnel consacré au football féminin est employé à temps plein.

Le pourcentage d’employés à temps plein est deux fois plus élevé aux États-Unis et au

Canada (95%) que dans la CAF (47%) et l’AFC (46%). Ce chiffre est aussi relativement faible au

sein des associations membres de l’UEFA (52%).

Les AM les plus grandes emploient non seulement plus de personnes pour se consacrer au football

féminin, mais ces employés représentent également un plus grand pourcentage du personnel de

l’association. Toutefois, même dans les AM de taille 1 (>100 employés), les employés à temps plein ne

représentent que 57% du personnel consacré au football féminin. Ceci suggère que permettre d’employer plus

de personnes à temps plein pourrait être une démarche importante pour le développement du football féminin. Ceci

permettrait également aux employés consacrés au football féminin de renforcer leur position au sein de leur AM.



% d’employés à temps plein parmi le personnel consacré au football féminin

50%46%

57%

Taille 3 et 4Taille 2Taille 1

Temps partiel

Temps plein

48%52%

11


Femmes membres du comité exécutif

Par confédération

Nombre moyen de femmes % de femmes

AFC 1,2 9%

CAF 1,0 8%

CONCACAF 1,4 13%

USA-CAN 3,0 19%

CONMEBOL 0,4 2%

OFC 1,2 15%

UEFA 0,9 6%


10%9%7%

% de femmes membres du comité exécutif

Taille 4Taille 3Taille 1 et 2

7%

13%


Niveau 2, 3 et 4Niveau 1

Par classement FIFA

Le nombre total de femmes membres du comité exécutif des 177 AM qui ont répondu

à l’enquête s’élève à 188 (soit une moyenne de 1,1 par AM). Ce chiffre correspond à 8%

du total de membres de comité exécutif ou de direction. Le nombre et le pourcentage les plus

faibles ont été observés dans la CONMEBOL, avec une moyenne de 0,4 femme membre du comité

exécutif, soit 2% des membres. Les chiffres de l’UEFA sont également inférieurs à la moyenne internationale.

Ceci met en évidence les diffi cultés auxquelles les femmes sont confrontées pour atteindre des postes importants

dans les instances dirigeantes du football. Ceci démontre également que cette diffi culté est plus grande dans les

AM les plus établies que dans celles en développement. Les femmes représentent 10% des membres du comité

exécutif dans les AM les plus petites, et seulement 7% dans les AM qui comptent plus de 50 employés (tailles 1 et 2).

Nombre total de femmes membres du comité exécutif : 188Nombre moyen de femmes membres du comité exécutif par AM : 1,1Pourcentage de femmes membres du comité exécutif : 8%



12


Entraîneures enregistrées

4%

8%

% d’entraîneures enregistrées

Niveau 2,3 et 4Niveau 1

Par confédération

Nombre total d’entraîneures enregistrées

Moyenne par AM %

AFC 17 264 523 8%

CAF 1 669 38 6%

CONCACAF 30 046 1 036 20%

États-Unis et Canada 29 423 14 712 21%

Autres associations 623 23 6%

CONMEBOL 119 17 3%

OFC 357 40 17%

UEFA 33 807 735 4%

Par classement FIFA

15105250

5 037Nombre moyen d’entraîneures

enregistrées par AM


Nombre total d’entraîneures enregistrées* : 83 262Nombre moyen d’entraîneures enregistrées par AM : 496Pourcentage d’entraîneures enregistrées : 7%


En moyenne, il y a près de 500 entraîneures enregistrées par AM. Dans l’ensemble, 83 262

entraîneures sont enregistrées dans les 177 AM qui ont répondu à l’enquête, ce qui représente

7% du total d’entraîneurs enregistrés. Toutefois, il manque des informations sur le nombre

d’entraîneures actuellement en charge d’une équipe.

La présence d’entraîneures enregistrées est étroitement liée aux résultats. Si le nombre moyen d’entraîneures

dans les associations classées parmi les 20 premières s’élève à 5 037 (soit 8% de l’ensemble des entraîneurs),

ce chiffre baisse à 250 pour les associations moins bien classées (soit 4% des entraîneurs). Ceci suggère que le

développement de programmes d’entraînement pour entraîneures dans les associations les moins performantes

pourrait être un outil effi cace de promotion du football féminin.

*Quel que soit le niveau de licence

13


Femmes arbitres

Par confédération

Femmes arbitres Moyenne %

AFC 16 264 478 6%

CAF 1 331 30 6%

CONCACAF 48 759 1 681 27%

États-Unis et Canada 48 411 24 206 28%

Autres associations 348 13 6%

CONMEBOL 370 37 11%

OFC 286 29 16%

UEFA 9 448 193 4%


202196

1 662Nombre moyen de

femmes arbitres enregistrées par AM


9%6%5%

9%

% de femmes arbitres


Nombre total de femmes arbitres : 76 458Nombre moyen de femmes arbitres enregistrées par AM : 432Pourcentage de femmes arbitres : 10%


Les femmes arbitres représentent 10% de l’ensemble des arbitres au niveau mondial.

Ce pourcentage est près de 4% supérieur à celui des entraîneures, ce qui pourrait être lié au

recours obligatoire à des femmes arbitres dans les compétitions de la FIFA. Ceci a également à

voir avec le haut pourcentage de femmes arbitres par rapport aux entraîneures enregistrées aux États-

Unis et au Canada : 28% et 21% respectivement.

Le plus faible pourcentage de femmes arbitres a été observé dans l’UEFA, où elles ne représentent que 4% de

l’ensemble des arbitres.Ce chiffre contraste nettement avec celui de l'OFC, où 16% des arbitres sont de sexe féminin. Au

total, près de 10 000 femmes arbitres sont enregistrés dans les 177 associations membres qui ont pris part à l’enquête.

14


Joueuses licenciées

Par confédération

Femmes enregistrées Moyenne par AM Médiane par AM

AFC 300 122 8 827 720

CAF 54 055 1 229 600

CONCACAF 2 287 185 78 868 250

États-Unis et Canada 2 255 000 1 127 500 1 127 500

Autres associations 32 185 1 192 250

CONMEBOL 25 459 2 546 2 346

OFC 38 736 3 874 1 190

UEFA 2 095 803 41 916 2 472

Par classement FIFA

Nombre total de joueuses licenciées* : 4 801 360Nombre moyen de joueuses licenciées par AM : 27 126Nombre médian de joueuses licenciées par AM : 960

Les États-Unis et le Canada comptent près de la moitié des 4,8 millions de joueuses licenciées à

travers le monde (Chine et France comprises selon les données du FIFA Big Count). Les associations

membres de l’UEFA jouent également un rôle signifi catif puisqu’elles comptent 44% des joueuses

licenciées. En termes de participation, le football féminin demande encore à être développé dans les

autres associations et confédérations. Le nombre moyen de joueuses licenciées par AM est particulièrement

faible dans la CAF ainsi que dans les associations de la CONCACAF autres que les États-Unis et le Canada.

Au total, 91% des joueuses sont licenciées auprès des vingt meilleures AM selon le classement mondial de la FIFA.

Ce chiffre atteste de l’étroite corrélation entre le nombre de joueuses licenciées et les performances. Il indique également

qu’une augmentation du nombre de joueuses licenciées est une étape nécessaire pour améliorer la compétitivité des

associations qui n’obtiennent pas actuellement de très bons résultats. Ceci doit être accompagné d’une formation d’un plus

grand nombre d’entraîneures et de femmes arbitres, ainsi que l’organisation d’un plus grand nombre de matches et compétitions.


* Les chiffres de la Chine et de la France proviennent de l’enquête FIFA Big Count

États-Unis et Canada

UEFA

Autres*

47%

44%

9%

* AFC, CAF, CONMEBOL, OFC etCONCACAF à l’exception des États-Unis et du Canada

Niveau 2

Niveau 1

Niveau 3: 2,7%Niveau 4: 1,3%

5%

91%

15


Joueuses licenciées (seniors/jeunes*)

OFC

29%

71%

UEFA

46%54%

Par confédération

AFC

SeniorsJeunes 38%

62%

CAF

46%54%

CONCACAFÉtats-Unis,

Canada

46%54%

CONCACAFAutres

56%44%

CONMEBOL

58%42%

Les joueuses seniors représentent une minorité de l’ensemble des joueuses

licenciées : 46%. Ceci se vérifi e dans toutes les confédérations à l’exception de la CONMEBOL

et des associations de la CONCACAF autres que les États-Unis et le Canada. Ceci démontre

que ces dernières confédérations doivent se concentrer plus amplement sur les jeunes (moins

de 17 ans) afi n de développer le football féminin.

Seniors Jeunes

Joueuses licenciées 2 163 048 2 582 551

Pourcentage par catégorie d’âge 46% 54%

*Jeunes : défi ni ici comme les joueuses de moins de 17 ans puisque, dans la plupart des AM, les joueuses plus âgées jouent déjà dans des championnats adultes.

16


Nombre total de joueuses

Par confédération


Joueuses non licenciées

pour 10 000 habitants

AFC 6 327 700 6 027 585 17

CAF 1 225 400 1 171 345 14

CONCACAF 16 104 000 13 816 784 313

États-Unis et Canada 15 877 400 13 622 366 450


CONMEBOL 256 300 230 870 6

OFC 87 200 48 468 61

UEFA 6 145 100 4 049 332 71

Par classement FIFA

142043

1 339 Nombre moyen de joueuses par AM

(x 1 000)


Nombre total de joueuses* : 30 145 700Nombre moyen de joueuses par AM : 168 400Nombre de joueuses pour 10 000 habitants : 47,4

Le nombre total de joueuses à travers le monde est estimé à environ 30 millions. Ce

chiffre comprend une estimation pour les deux seules associations de haut niveau qui n’ont

pas répondu à l’enquête : la Chine et la France. Nous nous sommes donc basés sur les données

recueillies dans le cadre de l’étude FIFA Big Count.

En moyenne, il y a 168 400 joueuses licenciées par AM. Ce chiffre s’élève à plus d’un million pour les

vingt meilleures associations. Le nombre de joueuses pour 10 000 habitants est nettement plus élevé aux

États-Unis et au Canada que dans les autres régions du monde. En outre, il y plus de joueuses en Europe et en

Océanie qu’en Asie, en Afrique et Amérique du Sud.


* Les chiffres des joueuses non licenciées ont été calculés en combinant les données de cette enquête et celles de l’enquête FIFA Big Count

AFC

UEFA


Autres*

21%

53%

20%

6%

* CAF, CONMEBOL, OFC et CONCACAFà l’exception des États-Unis et du Canada

17


Investissement annuel dans le football féminin

Par confédération

Investissement annuel total (en USD)

Moyenne par AM (en USD) Médiane par AM (en USD)

AFC 22 054 000 648 600 175 000

CAF 11 600 000 263 400 37 500

CONCACAF 20 024 000 690 500 75 000

CONMEBOL 2 462 000 307 750 275 000

OFC 1 371 000 152 300 40 000

UEFA 99 113 000 2 022 700 880 555

Par classement FIFA

Investissement annuel total (en USD) : 156 624 000Investissement annuel moyen par AM (en USD) : 905 000Investissement annuel médian par AM (en USD) : 157 500

Les 177 associations membres qui ont pris part à l’enquête investissent un total de 156 millions

d’USD par an dans le football féminin. Ceci représente en moyenne près de 905 000 USD par

AM. Le chiffre plus faible observé pour la valeur médiane (157 000 USD) indique d’importantes

inégalités dans les montants disponibles pour le football féminin selon les associations. Les AM de

l’UEFA sont clairement celles qui investissent le plus dans le football féminin, avec 99 millions d’USD par

an, soit une moyenne de 2 millions d’USD par AM.

L’investissement annuel moyen par AM est étroitement lié aux résultats obtenus. Les vingt premières AM du classement

FIFA investissent en moyenne 5,4 millions d’USD par an dans le football féminin. Ce chiffre se situe seulement entre 0,1

et 2,1 millions d’USD dans les autres catégories, ce qui aide également à comprendre les écarts de performances observés.


AFC

UEFA

CONCACAF

Autres

14%

64%

13%

9%

0,10,5

1,2

5,4 Investissement annuel moyen par AM (en millions d’USD)


18


Soutien des sponsors et du gouvernement

Par confédération

% d’AM ayant un sponsor pour leur football féminin

% d’AM ayant un soutien du gouvernement

% d’AM ayant le soutien d’un sponsor et du gouvernement

AFC 47% 41% 24%

CAF 20% 24% 9%

CONCACAF 31% 41% 14%

CONMEBOL 0% 40% 0%

OFC 50% 50% 20%

UEFA 27% 27% 8%

% d’AM ayant un sponsor pour leur football féminin : 29%% d’AM ayant un soutien du gouvernement pour leur football féminin : 33%% d’AM ayant le soutien d’un sponsor et du gouvernement pour leur football féminin : 12%

Le gouvernement local soutient le football féminin dans un tiers des AM qui ont participé

à l’enquête. La proportion des AM qui ont un sponsor pour leur football féminin est légèrement

inférieure : 29,4%. Il n’y a qu’en Asie que le pourcentage d’AM ayant un sponsor pour leur

football féminin est supérieur à celui de celles qui bénéfi cient du soutien de leur gouvernement.

Seules 12,4% des AM interrogées bénéfi cient à la fois du soutien d’un sponsor et de leur gouvernement.

Ce pourcentage est nettement supérieur pour les associations les plus performantes du classement FIFA

(33%) que pour celles classées hors du Top 20 (entre 7% et 17% selon les catégories). Ceci démontre la grande

importance des bons résultats et des performances au plus haut niveau pour attirer des fi nancements permettant

à l’AM de continuer à développer le football féminin.

Par classement FIFA


26%32%

27%

44%

pour leur football féminin


23%29%

53%56%% d’AM ayant

un soutien du gouvernement


7%11%

17%

33%

% d’AM ayant le soutien d’un sponsor

et du gouvernement


19


Investissement des sponsors et du gouvernement

Par confédération

Sponsor (en USD)Gouvernement

(en USD)Total (en USD)

AFC 2 350 400 6 349 400 8 699 800

CAF 805 100 1 216 400 2 021 500

CONCACAF 349 000 3 244 500 3 593 500

CONMEBOL 0 95 000 95 000

OFC 201 500 730 000 931 500

UEFA 1 698 900 6 865 500 8 564 400

L’investissement annuel total dans le football féminin de la part de gouvernements est

près de quatre fois supérieur à celui des sponsors : 18,5 contre 5,4 millions d’USD.

Ceci démontre le rôle essentiel que les États jouent dans le développement du football

féminin, ainsi que les opportunités et défi s que constitue la création de programmes de

sponsoring pour attirer des fonds privés.

Dans toutes les régions du monde, les gouvernements investissent plus que les sponsors dans le football

féminin. Ceci suggère qu’il peut être plus facile d’obtenir des fonds auprès de gouvernements que de sponsors

pour le développement général du football féminin. Par contre, les sponsors sont plus enclins à fi nancer les

championnats nationaux féminins de haut niveau (cf. page 9).

Sponsor Gouvernement Total

Investissement annuel total (en USD) 5 404 900 18 500 800 23 905 700

Investissement annuel moyen par AM (en USD)* 110 300 411 100 521 400

* Seules les AM ayant le soutien d’un sponsor et du gouvernement

AFC

CAF

CONCACAF

CONMEBOL

OFC

UEFA

Sponsor Gouvernement

27% 73%

40% 60%

10% 90%

100%

22% 78%

20% 80%

142

39

0

40

89

147AFC

CAF

CONCACAF

CONMEBOL

OFC

UEFA

Investissement annuel moyen

par AM (en milliers d’USD)

D’un sponsor

528

270

47

365

174

635AFC

CAF

CONCACAF

CONMEBOL

OFC

UEFA

Du gouvernement

20


Perception du football féminin

Par confédération

Participants du monde entier

Développement social

Défi culturelPas pour les

femmes

AFC 44% 24% 41% 29%

CAF 18% 36% 33% 22%

CONCACAF 31% 34% 28% 28%

CONMEBOL 60% 40% 40% 20%

OFC 50% 40% 10% 0%

UEFA 39% 29% 22% 45%

Par classement FIFA

Pourcentage des associations estimant que le football féminin est considéré comme :

- une grande plateforme attirant des participants du monde entier : 35%

- un vecteur de développement social : 32%

- un sport pour les femmes qui est un défi culturel : 30%

- un sport qui n’est pas traditionnellement considéré comme étant pour les femmes : 29%

Plus d’un tiers des AM interrogées estiment que le football féminin est une grande

plateforme attirant des participants du monde entier et 31,6% estiment que c’est un bon

vecteur de développement social. Toutefois, près de 30% ont affi rmé que le football féminin

est encore confronté à des défi s culturels et qu’il est souvent considéré comme un sport n’étant

traditionnellement pas pour les femmes.

Le pourcentage d’AM qui estiment que le football féminin est une grande plateforme attirant des

participants du monde entier est nettement supérieur chez les associations les plus performantes. De même, aucune

des AM occupant les 20 premières places du classement FIFA n’estime que le football est considéré comme un

sport n’étant traditionnellement pas pour les femmes. Ceci suggère que l’existence de championnats nationaux féminins

performants et les bons résultats obtenus au niveau international peuvent jouer un rôle déterminant dans le changement de

perception du football féminin dans une association membre.


20%

41%

50%

67% Grande plateforme attirant des participants du monde entier


33%36%

27%33%

Vecteur de développement social


34%36%

23%

0%

Le football n’est généralement pas considéré comme

un sport pour les femmes


39%

18%

33%

22%

Le football comme sport pour


21


Priorités pour les dix prochaines années

Par confédération

Classement des cinq principales priorités AFC CAF CONCACAF CONMEBOL OFC UEFA

Nombre de joueuses 1 1 1 2 1 1

Formation des joueuses 3 4 2 4 2 2

Promotion du football féminin 2 3 3 3 4 3

Financement 4 2 5 1 8 4

Entraîneurs qualifi és 5 5 4 8 3 5

Par classement FIFA

1 Classement des priorités

Cinq principales priorités pour les AM interrogées :1. Augmentation du nombre total de femmes et jeunes fi lles jouant au football

2. Formation des joueuses

3. Promotion du football féminin

4. Trouver des fonds/sponsors/ressources

5. Avoir plus d’entraîneurs qualifi és

Selon les 177 AM qui ont répondu à l’enquête, la principale priorité pour les dix prochaines années

est l’augmentation du nombre de jeunes fi lles et femmes qui jouent au football. Ceci est considéré

comme la première priorité dans cinq confédérations sur six, la seule exception étant la CONMEBOL,

où elle est classée deuxième. La deuxième priorité la plus citée est celle de la formation des joueuses,

ce qui démontre que, selon les AM, les priorités pour le football féminin concernent le jeu en lui-même.

Alors que l’augmentation du nombre de joueuses est considérée comme la première priorité pour de nombreuses

AM positionnées hors du Top 20 dans le classement FIFA (niveaux 2, 3 et 4), celles qui enregistrent les meilleures

performances estiment que le première priorité est la formation des joueuses. Ceci refl ète la diversité de la situation

du football féminin dans les différentes associations. Si les associations les plus compétitives insistent sur la qualité des

joueuses (formation), les autres préfèrent se concentrer sur des aspects quantitatifs (augmentation du nombre de joueuses).


* Il a été demandé aux AM de classer dix priorités (cf. liste complète page 70)

1

1

1

3

Niveau 1

Niveau 3

Niveau 2Niveau 4

Nombre de joueuses

3

4

2

1Niveau 1

Niveau 3

Niveau 2Niveau 4

Formation des joueuses

2

3

4

6

Niveau 1

Niveau 3

Niveau 2Niveau 4

Promotion du football féminin

5

5

5

5

Niveau 1

Niveau 3

Niveau 2Niveau 4

4

2

3

4

Niveau 1

Niveau 3

Niveau 2Niveau 4

Financement

22

SECTION 2

DÉVELOPPEMENT GLOBAL ET CHAMPIONNATS

Développement global et championnats 23


Équipes nationales féminines établies

Par classement FIFA

Par confédération

Senior U-19, U-20 U-16, U-17 U-15

AFC 82% 50% 47% 41%

CAF 69% 51% 58% 4%

CONCACAF 90% 86% 83% 55%

CONMEBOL 100% 100% 100% 30%

OFC 70% 80% 90% 20%

UEFA 92% 92% 88% 59%

Seniors U-19, U-20 U-16, U-17 U-15

AM dotées d’équipes nationales féminines 147 128 128 66

Pourcentage d’AM parmi celles interrogées 83% 72% 72% 37%

Plus de 80% des AM qui ont répondu à l’enquête ont une équipe nationale senior. Ce

pourcentage ne s’élève qu’à environ 50% dans les catégories U-19/20 et U-16/17 des AM de

niveau 4. Ceci atteste clairement de la nécessité de stimuler la création d’équipes nationales juniors

dans les associations membres les moins compétitives. Ceci est également vrai des équipes nationales U-15.


71%

93%93%100%

Équipe senior


54%

82%93%

100%Équipe U-19/U-20


55%

80%93%

100%Équipe U-17/U-18


26%34%

47%

83%

Équipe U-15


24

Développement global et championnats

Championnat féminin national de haut niveau

Par confédération

AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau

% d’AM

AFC 24 71%

CAF 32 71%

CONCACAF 23 79%

CONMEBOL 6 60%

OFC 8 80%

UEFA 45 92%


63%71%

90%97%


Par classement FIFA

65%

84%93%

100%


AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau : 138

Pourcentage d’AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau : 78%

Un championnat national de football féminin de haut niveau est disputé dans 78% des

AM qui ont répondu à l’enquête (138 sur 177). Le pourcentage le plus faible enregistré

est celui de la CONMEBOL (60%), tandis que l’UEFA est en tête du classement avec 92%. Il y

a une nette corrélation entre le classement FIFA des AM et l’existence d’un championnat national

féminin de haut niveau : de 100% pour les AM de niveau 1 à 65% pour celles de niveau 4.



25


Durée de la saison du championnat national féminin de haut niveau

Par confédération

Durée moyenne de la saison (en mois)

AFC 5,1

CAF 6,3

CONCACAF 5,3

CONMEBOL 7,5

OFC 4,9

UEFA 8,2


Par classement FIFA

Durée moyenne de la saison du championnat national féminin de haut niveau : 6,5 mois

La durée moyenne des championnats nationaux féminins de haut niveau est de 6,5

mois : de 4,9 pour l’OFC à 8,2 pour l’UEFA. Plus l’association est grande, plus la durée

moyenne de la saison est longue. Cela suggère qu’un manque de ressources fi nancières pourrait

constituer pour de nombreuses AM un obstacle dans l’organisation de matches supplémentaires

chaque année. Toutefois, la durée moyenne d’une saison est également liée aux conditions climatiques

et au nombre d’équipes en lice dans la compétition.



6,7

5,5

6,87,3



6,6

5,7

7,8

6,6



26


Gestion du championnat national féminin de haut niveau

Par confédération


AFC 74%

CAF 81%

CONCACAF 89%

CONMEBOL 100%

OFC 75%

UEFA 81%


Par classement FIFA

Pourcentage des championnats nationaux féminins de haut niveau gérés par l’association : 82%

La grande majorité des championnats nationaux féminins de haut niveau sont

gérés par l’association membre (82%). Ceci est particulièrement vrai pour les AM

les plus petites et les moins compétitives. Ce constat confi rme le rôle important des AM

dans le développement du football féminin à la fois au niveau des championnats et des clubs.



90% 84%82%70%



77%89%

82%


71%


27


Coûts annuels du championnat national féminin de haut niveau

Total annual costs (USD): 38,934,824

Average annual costs per MA (USD): 319,138

47 50068 300

326 000

934 300

Coûts annuels moyens par AM (en USD)



40 400205 300167 500

1 741 300 Coûts annuels moyens par AM (en USD)


Par classement FIFA

Par confédération

Coûts totaux annuels (en USD)

Coûts annuels moyens par AM (en USD)

Coûts annuels médians par AM (en

USD)

AFC 8 012 426 381 544 57 500

CAF 4 172 835 134 608 50 000

CONCACAF 10 734 450 564 971 15 000

CONMEBOL 1 150 000 230 000 250 000

OFC 250 399 31 300 18 500

UEFA 14 614 714 384 598 95 000

AFC

UEFA

CONCACAF

Autres

27%

38%

21%

14%



Coûts totaux annuels (en USD) : 38 934 824

Coûts annuels moyens par AM* (en USD) : 319 138

Coûts annuels médians par AM (en USD) : 50 000

En moyenne, les coûts annuels d’organisation d’un championnat national féminin de haut

niveau s’élèvent à USD 320 000. Toutefois, les coûts médians par AM (USD 50 000) sont

nettement moins élevés que les coûts moyens. En effet, les championnats organisés par des

AM de niveau 1 ont un budget bien supérieur à ceux organisés par les AM aux performances plus

modestes : USD 1,7 million comparés à 40 400. Ceci aide également à expliquer les meilleurs

résultats obtenus par les équipes nationales.

* Seules les AM ayant un championnat de football féminin national de haut niveau

28


Gouvernement Association

Sponsors

Autres

24% 64%

9%

7%

Pourcentage de contribution à la première division féminine par source de revenus

Sources de revenus des championnats nationaux féminins de haut niveau

Par confédération

Association Sponsors Gouvernement Autres

AFC 19% 41% 39% 1%

CAF 89% 4% 5% 2%

CONCACAF* 5% 0% 95% 0%

CONMEBOL 92% 0% 8% 0%

OFC 68% 9% 0% 23%

UEFA 79% 14% 0% 7%


Taille 1

Association

Sponsors

Gouvernement

Autres

55%

24%

12%

9%

Tailles 2, 3 et 4

67%23%

5%5%

Par classement FIFA

Niveau 1

49%31%

11%9%

Niveaux 2, 3 et 4

80%

11%7%

Le principal soutien pour l’organisation de championnats nationaux féminins de haut

niveau provient des associations membres (64%). Moins l’AM est grande et compétitive, plus le fi nancement du championnat par l’association

membre est important. Des sponsors assurent près d’un quart des fonds, tandis que les gouvernements

sont la troisième source de fi nancement (9%).

* États-Unis et Canada exclus



29


Gouvernance et intégration

SECTION 3

GOUVERNANCE ET INTÉGRATION

31


Structures consacrées au football féminin

Par confédération

Commission du football

féminin

Département de football

féminin

AFC 85% 26%

CAF 96% 29%

CONCACAF 76% 14%

CONMEBOL 80% 50%

OFC 50% 40%

UEFA 76% 43%

% d’associations dotées d’une structure consacrée au football féminin :- commission du football féminin : 81%

- département de football féminin 32%

Si une commission du football féminin existe dans plus de 80% des 177 AM qui ont répondu

à l’enquête, seules 32% sont également dotées d’un département de football féminin. Ce

pourcentage ne s’élève qu’à environ 50% parmi les AM les plus grandes et performantes. La mise

en place de départements spécifi ques au football féminin peut donc être considérée comme une

démarche essentielle au développement du football féminin et à la mise en œuvre de diverses stratégies

élaborées au niveau de la commission du football.

87%77%80%

67%

Par classement FIFA

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4

24%32%

43%50%


80%92%

83%

67%



18%31%35%

52%


Commission du football féminin Département de football féminin



32


Structures consacrées au football féminin

Des entraîneurs chargés des équipes nationales féminines ne sont employés que

dans 46% des AM. Ce chiffre varie de 22% dans les associations les moins compétitives

à 83% dans les plus performantes. Le nombre de responsables de développement consacrés au

football féminin (23%) est encore plus faible que celui des entraîneurs d’équipes nationales. Ceci

confi rme que le football féminin demande encore à être développé dans la majorité des AM interrogées.

% d’associations dotées d’une structure consacrée au football féminin :- entraîneur(s) d’équipe nationale féminine : 46%

- responsable de développement du football féminin : 23%

14%16%

35%30%


13%27%23%

56%

Level 4Level 3Level 2Level 1

26%37%

65%73%



22%

55%

80%83%

Par classement FIFA


Responsable de développement du football fémininEntraîneur(s) d’équipe nationale féminine

Par confédération

Entraîneur(s) d’équipe nationale

féminine

Responsable de développement du

football féminin

AFC 35% 12%

CAF 20% 9%

CONCACAF 55% 21%

CONMEBOL 70% 60%

OFC 10% 30%

UEFA 76% 35%

33


Protocole d’accord avec le gouvernement

Par confédération

% d’AM ayant un protocole d’accord

AFC 9%

CAF 13%

CONCACAF 17%

CONMEBOL 0%

OFC 20%

UEFA 16%


13%12%18%

12%



Par classement FIFA

12%11%

23%

11%



% d’associations ayant un protocole d’accord avec leur gouvernement : 14%

Seules 14% des associations membres ont signé un protocole d’accord ou un document

similaire avec leur gouvernement local. Ce chiffre varie de 0% dans la CONMEBOL à 20%

dans l’OFC. Sachant que les gouvernements jouent un rôle déterminant dans le fi nancement

du football pour de nombreuses AM, la signature de protocoles d’accord portant spécifi quement

sur le football féminin devrait s’avérer positive pour le développement du football féminin.



34




Par classement FIFA

CONCACAF

CONMEBOL

CAF

UEFA

OFC

AFC

6%

12%

19%

40% 2%

22%

Par confédération


AFC 7,6

CAF 5,0

CONCACAF 4,9

USA-CAN 20,5

CONMEBOL 6,7

OFC 2,3

UEFA 9,6

Nombre total d’employés consacrés au football féminin : 1 186

Nombre moyen d’employés consacrés au football féminin par AM : 6,7

Au total, les 177 associations membres qui ont répondu à l’enquête emploient plus de 1 000

personnes consacrées au football féminin (soit une moyenne de 6,7 par AM). Le nombre et le

pourcentage d’employés consacrés au football féminin est nettement supérieur aux États-Unis et

au Canada que dans les autres régions du monde. De manière générale, plus l’AM est grande, plus elle

compte de personnel consacré au football féminin.



3

78

20Nombre moyen d’employés consacrés

au football féminin par AM


24

8

16



35



Par confédération

Nombre moyen d’employés par AM


AFC 58 13%

CAF 36 14%

CONCACAF 38 13%

USA-CAN 103 20%

CONMEBOL 95 7%

OFC 16 14%

UEFA 126 8%

28

70

113

171

Nombre moyen d’employés par AM


11%10%

7%

10%



Par classement FIFA

1131

69

213 Nombre moyen d’employés par AM



Nombre total d'employés dans les AM : 11 911

Pourcentage d'employés consacrés au football féminin : 10%

Le personnel consacré au football féminin représente 10% de l’ensemble des employés

des associations membres. Fait intéressant, ce pourcentage est plus élevé chez les petites

AM que chez les plus grandes. Ceci refl ète probablement les diffi cultés que rencontre le

football féminin face au football masculin dans les AM les plus établies. Ceci pourrait également

refl éter la grande importance pour les plus petites AM d’initier des programmes au nom d’instances

dirigeantes du football mondial pour fi nancer des postes spécifi ques au développement du football féminin.



21%

14%11%

8%



36




52%

48%

40%

60%50%

50%

43%

57%

Temps plein contre temps partiel


TPTP

44%

56%

54%

46%44%

56%

44%

56%

Temps plein contre temps partiel


TPTP

Par classement FIFA

Par confédération

% d’employés à temps plein

% d’employés à temps partiel

AFC 46% 54%

CAF 47% 53%

CONCACAF 61% 39%

USA-CAN 95% 5%

CONMEBOL 70% 30%

OFC 72% 28%

UEFA 52% 48%

Pourcentage d’employés à temps partiel parmi le personnel consacré au football féminin : 48%

Seule la moitié du personnel consacré au football féminin est employé à temps plein.

Même dans les plus grandes AM, les employés à temps plein ne représentent que 57% du

personnel consacré au football féminin. Ceci suggère que permettre d’employer plus de personnes

à temps plein pourrait être une démarche importante pour aider au développement du football féminin.



37



Nombre total de femmes membres du comité exécutif : 188

Nombre moyen de femmes membres du comité exécutif par AM : 1,1

Le nombre total de de femmes membres du comité exécutif des 177 AM qui ont répondu à

l’enquête s’élève à 188 (soit une moyenne de 1,1 par AM). Le plus grand chiffre par AM (3) a été

enregistré aux États-Unis et au Canada. Les femmes sont mieux représentées dans le comité exécutif

des AM de niveau 1 que dans celles dont l’équipe nationale féminine senior est moins performante.

1,01,20,9

1,2

Nombre moyen de femmes membres du comité exécutif par AM




0,90,91,1

1,9



Par classement FIFA


CONCACAF

CONMEBOL CAF

UEFA

OFC

AFC

2%

21%

25%

23%

7%

22%

Par confédération


AFC 1,2

CAF 1,0

CONCACAF 1,4

USA-CAN 3,0

CONMEBOL 0,4

OFC 1,2

UEFA 0,9

38



Par confédération

Nombre moyen de représentantes au comité

exécutif par AM

% de femmes membres du comité

exécutif

AFC 14 9%

CAF 13 8%

CONCACAF 11 13%

USA-CAN 16 19%

CONMEBOL 19 2%

OFC 8 15%

UEFA 15 6%

8%7%7%

13%



Par classement FIFA

1214

1615

Nombre moyen de représentantes au comité exécutif par AM


10%9%

6%

8%




10,413,2

16,714,3

Nombre moyen de représentantes au comité exécutif par AM


Nombre moyen de représentantes au comité exécutif par AM : 13,2

Pourcentage de femmes membres du comité exécutif : 8%

Les femmes représentent 8% de l’ensemble des membres de comité

exécutif et de conseil de direction enregistrés dans l’enquête. Le plus haut

pourcentage est celui de l’OFC (15%) et le plus faible celui de la CONMEBOL (2%).

Ceci met en évidence les diffi cultés auxquelles les femmes sont confrontées

pour atteindre des postes importants dans les instances dirigeantes du football.



39


Présence du football dans le programme scolaire

61%59%

47%

72%

% avec football


Par classement FIFA

73%

49%58%55%



Dans la majorité des AM à travers le monde, le football fi gure au programme

scolaire pour les garçons comme pour les fi lles. Ceci est particulièrement le cas dans

l’OFC (90%). Toutefois, ce chiffre est inférieur à 50% dans l’UEFA (47%) et la CONMEBOL

(10%). Ceci atteste de l’opportunité pour les AM de l’UEFA et de la CONMEBOL de tisser

des liens plus étroits avec le milieu scolaire.

% d’AM où le football fi gure au programme scolaire pour les fi lles : 59,3%

Par confédération

% avec football à l’école pour les fi lles

AFC 62%

CAF 69%

CONCACAF 69%

CONMEBOL 10%

OFC 90%

UEFA 47%

33%

4%8%

55%

% avec football

Pas auprogramme

Fillesseulement

Garçonsseulement

Garçons



40


Existence de programmes de football de base spécifi ques

42%36%

43%

33%

% d’AM ayant un programme de football


Par classement FIFA

44%

33%38%

49%

% d’AM ayant un programme de football



Par confédération

% d’AM ayant un programme de football de base spécifi que

AFC 47%

CAF 24%

CONCACAF 55%

CONMEBOL 10%

OFC 50%

UEFA 45%

Seules quatre AM sur dix ont des programmes de football de base spécifi ques. Fait intéressant,

aucun écart signifi catif n’a été observé en fonction de la taille des associations ou de

leur classement mondial. Ceci illustre une opportunité globale de développer des programmes

d’entraînement axés spécifi quement sur les joueuses de moins de 12 ans licenciées ou non.

Pourcentage d’AM ayant un programme de football de base spécifi que* : 39,7%



* Les programmes de football de base sont défi nis dans le questionnaire comme des programmes consacrés aux fi lles de moins de 12 ans

41


SECTION 4

PARTICIPATION FÉMININE DANS LE FOOTBALL

Participation féminine dans le football 43


AFC

UEFA


Autres*

35%

40%

21%

3%

* CAF, CONMEBOL, OFC et CONCACAF à l’exception des États-Unis et du Canada


Par classement FIFA

Par confédération

Nombre total d’entraîneures enregistrées

Moyenne par AM Médiane par AM

AFC 17 264 523 18

CAF 1 669 38 12

CONCACAF 30 046 1 036 7

États-Unis et Canada 29 423 14 712 14 712

Autres associations 623 23 6

CONMEBOL 119 17 10

OFC 357 40 24

UEFA 33 807 735 30

Dans l’ensemble, 83 262 entraîneures sont enregistrées dans les 177 AM qui ont répondu

à l’enquête. Si le nombre moyen d’entraîneures dans les associations classées parmi les 20

premières s’élève à 5 037, ce chiffre baisse à 250 pour les associations moins bien classées. La

concentration d’entraîneures dans les associations membres les plus compétitives explique le chiffre

nettement inférieur enregistré pour les valeurs médianes par rapport aux associations aux performances

moyennes. Ceci suggère que le développement de programmes de formation pour entraîneures dans

les associations les moins performantes pourrait être un outil effi cace de promotion du football féminin.

Nombre total d’entraîneures enregistrées* : 83 262

Nombre moyen d’entraîneures enregistrées par AM : 496

Nombre médian d’entraîneures enregistrées par AM : 15


*Quel que soit le niveau de licence

15105250

5 037Nombre moyen d’entraîneures

enregistrées par AM


44

Participation féminine dans le football


Par confédération


AFC 8%

CAF 6%

CONCACAF 20%

États-Unis et Canada 21%

Autres associations 6%

CONMEBOL 3%

OFC 17%

UEFA 4%

Les femmes représentent 6,7% de l’ensemble des entraîneurs enregistrés. Ce pourcentage

est nettement plus élevé aux États-Unis et au Canada (21%) qu’ailleurs. La présence relative

de femmes parmi les entraîneurs est aussi nettement plus élevée dans l’OFC (17%) que

dans les autres confédérations. Le chiffre le plus faible a été enregistré dans la CONMEBOL (3%).

Nombre total d’entraîneurs enregistrés : 1 242 966

Pourcentage d’entraîneures enregistrées : 7%

6%4%

6%7%





4%

8%


Niveau 2,3 et 4Niveau 1

Par classement FIFA


45


Femmes arbitres

Par taille d’association membre Près de 80 000 femmes arbitres sont enregistrées dans les 177 associations membres

qui ont pris part à l’enquête. Près d’un tiers d’entre elles offi cient aux États-Unis et au Canada

(48 411). De plus, un nombre signifi catif de femmes arbitres sont également enregistrées dans des

associations membres de l’AFC (16 264). La grande disparité entre les valeurs médianes et moyennes

refl ète également la grande concentration de femmes arbitres dans quelques associations membres seulement.

Nombre total de femmes arbitres : 76 458

Nombre moyen de femmes arbitres enregistrées par AM : 432

Nombre médian de femmes arbitres enregistrées par AM : 20

AFC

UEFA


Autres*

21% 63%

12%4%

* CAF, CONMEBOL, OFC et CONCACAF à l’exception des États-Unis et du Canada

Par confédération

Femmes arbitresMoyenne de femmes

arbitres par AMMédiane de femmes

arbitres par AM

AFC 16 264 478 11

CAF 1 331 30 16

CONCACAF 48 759 1 681 6


Autres associations 348 13 6

CONMEBOL 370 37 28

OFC 286 29 23

UEFA 9 448 193 47


202196

1 662Nombre moyen de

femmes arbitres enregistrées par AM


46


Femmes arbitres

Par confédération


AFC 6%

CAF 6%

CONCACAF 27%

États-Unis et Canada 28%

Autres associations 6%

CONMEBOL 11%

OFC 16%

UEFA 4%

9%11%

4%

11%



Par classement FIFA

9%6%5%

9%




Nombre total d’arbitres : 736 563

Pourcentage de femmes arbitres : 10%

Les femmes arbitres représentent 10% de l’ensemble des arbitres au niveau mondial.

Ce pourcentage est près de 4% supérieur à celui des entraîneures. Cette différence

s’explique essentiellement par le pourcentage relativement plus élevé de femmes arbitres

aux États-Unis et au Canada que d’entraîneures (28% contre 21%). Le plus faible pourcentage de

femmes arbitres a été observé dans l’UEFA, où elles ne représentent que 4% de l’ensemble des arbitres.



47



UEFA

Autres*

47%

44%

9%

* AFC, CAF, CONMEBOL, OFC etCONCACAF à l’exception des États-Unis et du Canada

Joueuses licenciées

Nombre total de joueuses licenciées* : 4 801 360

Nombre moyen de joueuses licenciées par AM : 27 126

Nombre médian de joueuses licenciées par AM : 960

Par confédération

Femmes enregistrées Moyenne par AM Médiane par AM

AFC 300 122 8 827 720

CAF 54 055 1 229 600

CONCACAF 2 287 185 78 868 250

États-Unis et Canada 2 255 000 1 127 500 1 127 500


CONMEBOL 25 459 2 546 2 346

OFC 38 736 3 874 1 190

UEFA 2 095 803 41 916 2 472

* AFC, CAF, CONMEBOL, OFC et CONCACAF à l’exception des États-Unis et du Canada

Par classement FIFA


Les États-Unis et le Canada comptent près de la moitié des 4,8 millions de joueuses licenciées à

travers le monde (Chine et France comprises selon les données du FIFA Big Count). Les associations

membres de l’UEFA jouent également un rôle signifi catif puisqu’elles comptent 44% de l’ensemble

des joueuses licenciées. En termes de participation, le football féminin demande encore à être développé

dans les autres associations et confédérations.

* Les chiffres de la Chine et de la France proviennent de l’enquête FIFA Big Count

Niveau 2

Niveau 1

Niveau 3: 2,7%Niveau 4: 1,3%

5%

91%

48


Par confédération

% de seniors % de jeunes

AFC 37% 63%

CAF 46% 54%

CONCACAF 47% 53%

États-Unis et Canada 46% 54%

Autres associations 56% 44%

CONMEBOL 58% 42%

OFC 29% 71%

UEFA 46% 54%


36%

64%

38%

62%72%

28%

52%

48%

Seniors contre jeunes

jeunes

seniors


44%

56%

26%

74%69%

31%

53%

47%

Seniors contre jeunes

jeunes

senior


Par classement FIFA

Joueuses licenciées (seniors/jeunes)

* Jeunes : défi ni ici comme les joueuses de moins de 17 ans puisque, dans la plupart des AM, les joueuses plus âgées jouent déjà dans des championnats adultes.

Les joueuses seniors représentent une minorité sur l’ensemble des joueuses

licenciées (46%). Ceci se vérifi e dans toutes les confédérations à l’exception de la CONMEBOL

et des associations de la CONCACAF (États-Unis et Canada exclus). Ceci démontre que ces

dernières confédérations doivent se concentrer plus amplement sur la formation des jeunes

(moins de de 17 ans) pour le football féminin.

Seniors Jeunes*

Joueuses licenciées 2 163 048 2 582 551

% par catégorie d’âge 46% 54%



49



Le nombre total de joueuses actives à travers le monde peut être estimé à environ

30 millions. En moyenne, il y a 168 400 joueuses licenciées par AM. Ce chiffre s’élève

à plus d’un million pour les vingt meilleures associations. Ceci confi rme l’importance et

l’infl uence de hauts niveaux de participation pour atteindre les meilleurs résultats possibles.

Nombre total de joueuses* : 30 145 700

Nombre moyen de joueuses par AM : 168 400

Par confédération

Nombre total de joueusesNombre total moyen de

joueuses par AM

AFC 6 327 700 180 800

CAF 1 225 400 27 200

CONCACAF 16 104 000 555 300


Autres associations 226 600 8 400

CONMEBOL 256 300 25 600

OFC 87 200 8 700

UEFA 6 145 100 122 900

Par classement FIFA

142043

1 339 Nombre moyen de joueuses par AM

(x 1 000)



* Les chiffres des joueuses non licenciées ont été calculés en combinant les données de cette enquête et celles de l’enquête FIFA Big Count

AFC

UEFA


Autres*

21%

53%

20%

6%

* CAF, CONMEBOL, OFC et CONCACAFà l’exception des États-Unis et du Canada

50



Par confédération

Nombre de joueuses pour

10 000 habitants

% de joueuses non licenciées

AFC 17 95%

CAF 14 96%

CONCACAF 313 86%

États-Unis et Canada 450 86%

Autres associations 14 86%

CONMEBOL 6 90%

OFC 61 56%

UEFA 71 66%

0,20,10,4

5,4

Nombre de joueuses pour 10 000 habitants


94%86%82%84%



Par classement FIFA

0,40,10,9

2,3

Nombre de joueuses pour 10 000 habitants


93%91%90%83%




Les joueuses non licenciées représentent 84% de l’ensemble des joueuses au niveau mondial.

Les seules confédérations où cette proportion est inférieure aux deux tiers sont l’UEFA et

l’OFC. Ceci démontre les grandes opportunités pour les AM de se concentrer sur les femmes et

les jeunes fi lles pour accroître signifi cativement le nombre global de joueuses licenciées.

Nombre de joueuses pour 10 000 habitants : 47,4

Pourcentage de joueuses non licenciées : 84%



51


SECTION 5

INVESTISSEMENT DANS LE FOOTBALL FÉMININ

Investissement dans le football féminin 53


Investissement annuel dans le football féminin

Par confédération

Investissement annuel total (en USD)

Moyenne par AM (en USD) Médiane par AM (en USD)

AFC 22 054 000 648 600 175 000

CAF 11 600 000 263 400 37 500

CONCACAF 20 024 000 690 500 75 000

CONMEBOL 2 462 000 307 750 275 000

OFC 1 371 000 152 300 40 000

UEFA 99 113 000 2 022 700 880 555

AFC

UEFA

CONCACAF

Autres

14%

64%

13%

9%

0,10,5

1,2

5,4 Investissement annuel moyen par AM (en millions d’USD)


Par classement FIFA

Investissement annuel total (en USD) : 156 624 000

Investissement annuel moyen par AM (en USD) : 905 000

Investissement annuel médian par AM (en USD) : 157 500

Les 177 associations membres qui ont pris part à l’enquête investissent un total de

156 millions d’USD par an dans le football féminin. Ceci représente une moyenne de

près d’USD 905 000 par AM (valeur médiane : USD 157 000). La grande disparité entre les

valeurs médianes et moyennes refl ète également la grande concentration d’investissements

signifi catifs dans quelques associations membres seulement. Par exemple, l’investissement médian

dans les associations membres de l’UEFA est 24 fois plus élevé que celui de celles de la CAF.


54

Investissement dans le football féminin

Soutien des sponsors et du gouvernement

Par confédération

% d’AM ayant un sponsor pour leur football féminin

% d’AM ayant un soutien du gouvernement

% d’AM ayant le soutien d’un sponsor et du gouvernement

AFC 47% 41% 24%

CAF 20% 24% 9%


CONMEBOL 0% 40% 0%

OFC 50% 50% 20%

UEFA 27% 27% 8%

7%11%

17%

33%

% d’AM ayant le soutien d’un sponsor

et du gouvernement


% d’AM ayant un sponsor pour leur football féminin : 29%

% d’AM ayant un soutien du gouvernement pour leur football féminin : 33%

% d’AM ayant le soutien d’un sponsor et du gouvernement pour leur football féminin : 12%

Le gouvernement local soutient le football féminin dans un tiers des AM qui ont participé

à l’enquête. La proportion des AM qui ont un sponsor pour leur football féminin est

légèrement inférieure, à 29%. Il n’y a qu’en Asie que le pourcentage d’AM ayant un sponsor pour

leur football féminin est supérieur à celui de celles qui bénéfi cient du soutien de leur gouvernement.

Seules 12% des AM interrogées bénéfi cient à la fois du soutien d’un sponsor et de leur gouvernement.

23%29%

53%56%% d’AM ayant

un soutien du gouvernement


26%32%

27%

44%

pour leur football féminin


Par classement FIFA


55


Sponsors du football féminin

* CONCACAF, CONMEBOL, OFC

AFC

UEFA

CAF

Autres*

31%

44%15%

10%

Par confédération

Investissement annuel total par les sponsors (en USD) :

Moyenne par AM (en USD)

% de l’investissement

annuel total

AFC 2 350 460 146 904 11%

CAF 805 100 89 456 7%

CONCACAF 348 957 38 773 2%

CONMEBOL - - -

OFC 201 530 40 306 15%

UEFA 1 698 876 141 573 2%

Investissement annuel total par les sponsors : 5 404 900

Investissement annuel moyen par AM* : 110 300

Pourcentage d’investissement annuel par les sponsors** : 3%

Les sponsors investissent plus de 5 millions d’USD par an dans le football féminin, ce

qui correspond à un investissement annuel moyen par AM d’environ 110 000 USD.

Le plus haut chiffre est observé dans l’AFC (147 000 par AM en moyenne). Par contre,

aucune association de la CONMEBOL n’est parvenue à attirer d’investissements de sponsors.

* Seules les AM avant un soutien de sponsor ou du gouvernement** AM sans sponsor du football féminin comprises

2043

177234

Investissement annuel moyen du gouvernement



6%6%5%3%

% de l’investissement annuel total par les sponsors




56

Investissement dans le football féminin

Soutien de gouvernements

64

272387

950 Investissement annuel moyen du gouvernement



AFC

UEFA

Autres*

34%

37%29%

* CAF, CONCACAF, CONMEBOL, OFC

Par confédération

Investissement annuel total par les

gouvernements (en USD)

Moyenne par AM (en USD)

% de l’investissement annuel total

AFC 6 349 400 634 900 29%

CAF 1 216 400 173 800 11%

CONCACAF 3 244 500 270 400 16%

CONMEBOL 95 000 47 500 4%

OFC 730 000 365 000 53%

UEFA 6 865 400 528 100 7%

19%

14%11%12%

% de l’investissement annuel total par les gouvernements



Investissement annuel total par les gouvernements : 18 500 700

Investissement annuel moyen par AM* : 411 000

Pourcentage d’investissement annuel par les gouvernements** : 12%

L’investissement annuel total par les gouvernements dans le football féminin s’élève

à près de 20 millions d’USD. L’investissement annuel moyen par AM est de 411 000 USD et

oscille de 64 000 USD pour les plus petites AM à 950 000 USD pour les plus grandes. Toutefois,

les plus petites sont plus dépendantes du soutien du gouvernement que les plus grandes : 19% des

investissements totaux des gouvernements contre 12%.


* Seules les AM avant un soutien de sponsor ou du gouvernement** AM sans soutien du gouvernement pour le football féminin comprises

57


SECTION 6

SENSIBILISATION ET COUVERTURE MÉDIATIQUE

Sensibilisation et couverture médiatique 59


Plateformes médias faisant la promotion du football féminin

Par confédération

Au moins une plateforme

Au moins deux plateformes

Au moins quatre plateformes

AFC 91% 79% 44%

CAF 82% 73% 33%


CONMEBOL 90% 90% 60%

OFC 90% 80% 60%

UEFA 100% 96% 51%

Il y a dans la vaste majorité des AM au moins une plateforme médias faisant la promotion

du football féminin. Toutefois, la couverture médiatique est signifi cativement plus importante

dans les plus grandes AM (le football féminin est promu par au moins quatre plateformes

médias dans 67% des associations membres de taille 1) et dans les plus compétitives (83%).


87%90%95%100%Au moins une plateforme


40%35%

53%67%




Par classement FIFA

88%91%100%100%



37%46%

53%

83%




% d’AM ayant au moins une plateforme* faisant la promotion du football féminin : 92%

% d’AM ayant au moins deux plateformes faisant la promotion du football féminin : 84%

% d’AM ayant au moins quatre plateformes faisant la promotion du football féminin : 46%

* Presse écrite, TV, radio, site Internet, médias sociaux

60

Sensibilisation et couverture médiatique

Par confédération

Presse écrite

Télévision RadioSites

InternetMédias sociaux

Divers Aucune

AFC 79% 62% 41% 71% 65% 9% 12%

CAF 76% 56% 67% 40% 31% 2% 18%

CONCACAF 86% 52% 62% 72% 66% 3% 3%

CONMEBOL 70% 60% 40% 90% 80% 0% 10%

OFC 90% 60% 70% 70% 40% 0% 10%

UEFA 80% 65% 47% 96% 86% 4% 2%

Plateformes médias faisant la promotion du football féminin

Par classement FIFA

75%82%80%

94%

Presse écrite


57%

36%

57%

83%

Radio


47%

64%77%

100%Médias sociaux


54%

75%

97%100%Sites Internet


49%61%60%

100%Télévision


La promotion du football féminin est assurée par la presse écrite dans près de 80% des AM

interrogées, soit 20% de plus que la télévision et 25% que la radio. Les chiffres relativement

élevés des sites Internet et médias sociaux démontrent le grand potentiel des plateformes

numériques pour la promotion du football féminin.

% d’AM dans lesquelles la promotion du football féminin est assurée par...

Presse écrite : 80% Télévision : 59% Radio : 54%

Site Internet : 71% Médias sociaux : 62% Autres médias : 4%

Aucune promotion : 9%


61


Plateformes médias utilisées par les AM

Par classement FIFA

94%96%100%100%



41%34%47%

67%




91%98%98%100%Au moins une plateforme


44%37%43%52%



% d’associations utilisant au moins une plateforme* : 96%

% d’associations utilisant au moins deux plateformes : 88%

% d’associations utilisant au moins quatre plateformes : 43%

Par confédération


Au moins deux plateformes


AFC 97% 79% 38%

CAF 89% 82% 31%

CONCACAF 100% 83% 55%

CONMEBOL 100% 90% 40%

OFC 90% 90% 60%

UEFA 100% 100% 47%



Seule une minorité des 177 AM interrogées utilisent au moins quatre plateformes médias

pour promouvoir le football féminin. Ce pourcentage est particulièrement faible au

sein de la CAF, où l’utilisation de plateformes numériques telles que sites Internet et médias

sociaux est encore limitée (seules 27% des AM, cf. détails sur la page suivante).

* Presse écrite, TV, radio, site Internet, médias sociaux

62

Sensibilisation et couverture médiatique

Plateformes médias utilisées par les AM

Si le pourcentage d’AM qui ont recours à la presse écrite pour promouvoir le football féminin

est plus élevé parmi les associations les plus petites, l’inverse est vrai pour les sites Internet et

médias sociaux. Il est attendu du développement des plateformes numériques qu’il génère de

nouvelles opportunités peu onéreuses pour aider les petites AM à promouvoir le football féminin.

% d’AM utilisant les plateformes médias suivantes pour promouvoir le football féminin :

Presse écrite : 74% Télévision : 56% Radio : 52%

Site Internet : 76% Médias sociaux : 61% Autres médias : 3%

Aucune promotion : 4%

Par confédération

Presse écrite

Télévision RadioSites

InternetMédias sociaux

Divers Aucune

AFC 68% 53% 29% 82% 62% 3% 3%

CAF 80% 58% 69% 49% 27% 4% 11%

CONCACAF 83% 55% 66% 76% 69% 3% 0%

CONMEBOL 60% 50% 50% 90% 60% 0% 0%

OFC 80% 60% 70% 70% 60% 0% 10%

UEFA 69% 57% 43% 96% 88% 2% 0%

80%74%70%70%

Presse écrite


62%55%

40%49%

Radio


52%66%70%

78%

Médias sociaux


62%71%

88%94%

Sites Internet


60%53%50%

61%

Télévision




63


Partenariat avec une chaîne de télévision nationale

Par confédération

% d’AM ayant un partenariat TV Uniquement pour l’équipe nationale

AFC 24% 9%

CAF 20% 4%

CONCACAF 17% 10%

CONMEBOL 20% 10%

OFC 30% 10%

UEFA 33% 10%

Pour l’équipe nationale et le championnat de première division

Uniquement pour l’équipe nationale

Pas de partenariat TV

76%

16%8%

% d’AM ayant un partenariat avec une chaîne de télévision nationale dont bénéfi cie également le football féminin : 24%

Près d’un quart des AM ont un partenariat contractuel avec une chaîne de télévision

nationale dont le football féminin bénéfi cie. Ce pourcentage est nettement plus élevé chez

les AM les plus compétitives (87%) que chez les moins compétitives (9%). Ceci confi rme

l’importance du niveau de performances pour susciter l’intérêt de réseaux de télévision nationale.

13%22%

33%36%

% d’AM ayant un partenariat TV




9%

25%33%

78%% d’AM ayant un partenariat TV


2%9%

13%

30%

% d’AM ayant un partenariat TV pour l’équipe nationale uniquement


Par classement FIFA


64

SECTION 7

PERCEPTION, BESOINS ET DÉFIS

Perception, besoins et défi s 65



Par confédération

47%

27%

44%

32%

15%18%

3% 3%

AFC

AIMLQSHPNWCCVSGP

31%35%

28% 28%

10% 14% 10%3%

CONCACAF

AIMLQSHPNWCCVSGP

50%

40%

10%

30%

20%

10%

20%

OFC

AIMLQSHPNWCCVSGP

60%

40% 40%

20%

10% 10%

CONMEBOL

AIMLQSHPNWCCVSGP

18%

36% 33%

22%

13% 16%7% 4%

CAF

AIMLQSHPNWCCVSGP

41%

31%25%

47%

18%

8% 6% 4%

UEFA

AIMLQSHPNWCCVSGP

un vecteur de développement social (VS)

une grande plateforme attirant des participants du monde entier (GP)

% d’AM qui déclarent que, dans leur pays, le football féminin est perçu comme...

un sport qui n’est généralement pas considéré comme étant pour les femmes (NW)

un sport à forte participation (HP)

un sport de qualité (QS)

l’expression d’un style de vie moderne (ML)

un domaine d’investissement attrayant (AI)

36%

33%

31%

31%

15%

13%

7%

5%

Le football féminin est considéré comme une grande plateforme attirant des participants du monde entier

par 36% des AM interrogées. Par contre, seules 5% des AM considèrent que le football féminin est

perçu comme un domaine d’investissement attrayant. Des barrières culturelles sont toujours relativement

communes, notamment dans l’AFC et la CONMEBOL.

66

Perception, besoins et défi s


Par classement FIFA

20%

41%50%

78%Grande plateforme

attirant des participants du monde entier


40%

18%

33%

22%

Un sport pour les femmes


12%7%7%

67%Un sport à forte participation


9%7%11%

L’expression d’un style de vie moderne

0%


2%9%11%

0%


Un domaine d’investissement attrayant

7%16%

7%

44%

Un sport de qualité


34%36%

23%

11%

Le football n’est généralement pas considéré comme

un sport pour les femmes


33%36%

27%33%

Vecteur de développement social


La perception du football féminin au sein des AM les plus performantes diffère grandement

de celle observée dans les associations les moins performantes. Dans les AM les plus performantes,

le football féminin est considéré comme un sport à forte participation, ce qui n’est pas le cas

dans les associations les moins compétitives. En outre, seules 11% des AM de niveau 1 estiment

que le football féminin n’est pas traditionnellement un sport pour les femmes. Ceci est révélateur des

liens étroits qui existent entre les résultats au plus haut niveau et l’acceptation sociale du football féminin.


67


Défi s les plus grands pour le football féminin

Par confédération

AFC

3 premiers

3 derniers

Investissement

Infrastructures

Soutien au sein de la famille du football

CAF

3 premiers

3 derniers

Investissement

Disponibilité des équipements de football

Infrastructures

Barrières sociales

Représentation féminine

Barrières culturelles

CONCACAF

3 premiers

3 derniers

Investissement

Nombre de joueuses

Compétitions

Infrastructures


Barrières sociales

OFC

3 premiers

3 derniers

Investissement


Barrières sociales


UEFA

3 premiers

3 derniers

Investissement

Nombre de joueuses

Infrastructures

Barrières sociales

Compétitions


CONMEBOL

3 premiers

3 derniers

Investissement

Infrastructures

Nombre de joueuses

Investissement

Ne constitue pas

Infrastructures

Sensibilisation Nombre de joueuses StructureReprésentation féminine

Soutien au sein de la famille du football CompétitionsDisponibilité des équipements de footballBarrières sociales Barrières culturelles

Le besoin d’investissements plus importants est considérée comme le plus sérieux défi empêchant le

football féminin de passer au niveau supérieur, et ce dans toutes les confédérations. Les AM interrogées ont

souligné les infrastructures comme deuxième défi le plus sérieux pour le football féminin dans les années à venir.

68


Défi s les plus grands pour le football féminin

Investissement


8,07,87,6

6,3

Infrastructures


6,56,96,7

4,8


6,45,65,25,2

Compétitions

6,35,5

5,04,5




6,06,1

4,8

2,6



5,85,75,74,9

Participation

6,35,6

6,2

4,9


Par classement FIFA

Les investissements et les infrastructures sont considérés comme de sérieux défi s – en

particulier pour les associations membres des niveaux 2 à 4. Les AM les moins performantes

sont également confrontées à des problèmes particuliers en termes de disponibilité des

équipements de football. De manière générale, les scores enregistrés dans ce domaine sont

moins élevés chez les AM les plus compétitives.


69


Priorités et objectifs pour les dix prochaines années

Augmentation du nombre de joueuses

Formation des joueusesPromotion du football féminin

Financement

Soutien des médias

Structure du football féminin Développement du championnat

Amélioration des infrastructures footballistiquesPerformances de la ou des équipe(s) nationale(s)

Faible priorité


Haute priorité

Selon les 177 AM qui ont répondu à l’enquête, la principale priorité pour les dix prochaines années

est l’augmentation du nombre de jeunes fi lles et femmes qui jouent au football. Ceci est considéré

comme la première priorité dans cinq confédérations sur six, la seule exception étant la CONMEBOL, où

elle est classée deuxième. La deuxième priorité la plus citée est celle de la formation des joueuses, ce

qui démontre que, selon les AM, les priorités pour le football féminin concernent le jeu en lui-même.

AFC

Top 3

3 derniers




Amélioration des infrastructures footballistiques

Développement du championnat

Soutien des médias

OFC

Top 3

3 derniers



Performances de la ou

infrastructures footballistiques

CONCACAF

Top 3

3 derniers




Soutien des médiasPerformances de la ou des équipe(s) nationale(s)Amélioration des infrastructures footballistiques

UEFA

Top 3

3 derniers




Développement du championnat

Structure du football féminin

Amélioration des infrastructures footballistiques

CAF

Top 3

3 derniers


Financement


Amélioration des infrastructures footballistiquesStructure du football fémininPerformances de la ou des équipe(s) nationale(s)

CONMEBOL

3 derniers

Financement




Performances de la ou

Par confédération

70



Augmenter le nombre de joueuses


3,1*3,03,4

4,6



4,54,74,5

3,2



4,14,35,1

5,8

Financement


4,74,34,6

5,0

Améliorer les infrastructures de football


76,2

6,97,7

Performances de la ou des équipe(s) nationale(s)


7,9

6,66,2

3,8



6,26,66,76,9

Par classement FIFA

Alors que l’augmentation du nombre de joueuses est considérée comme la première

priorité pour de nombreuses AM positionnées hors du Top 20 dans le classement FIFA (niveaux

2, 3 et 4), celles qui enregistrent les meilleures performances estiment que le première priorité

est la formation des joueuses. Ceci refl ète la diversité de la situation du football féminin dans

les différentes associations. Si les associations les plus compétitives insistent sur la qualité des joueuses

(formation), les autres se concentrent sur des aspects quantitatifs (augmentation du nombre de joueuses).


* Classement moyen de la priorité selon les AM (1 étant la moins importante et 10 la plus importante), liste complète des priorités page 70

71


Besoins relatifs aux priorités et objectifs

Par confédération

AFC

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures

Équipement de football

8,6

7,9

7,7

7,6

6,0

CONCACAF

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures


8,6

7,6

7,8

6,2

6,5

OFC

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures


9,4

7,8

7,2

6,2

7,3

UEFA

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures


8,2

8,0

7,0

6,9

5,1

CONMEBOL

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures


7,8

7,9

7,2

6,5

5,7

CAF

Financement

Promotion

Expertise technique

Infrastructures


9,5

8,2

8,6

7,8

8,7

Score moyen* des besoins :

1. Financement : 8,7

2. Promotion, campagnes, sensibilisation : 7,7

3. Expertise technique ; 7,7

4. Infrastructures (terrains de football, installations d’entraînement) : 7,1

5. Équipement de football : 6,6

* : 1 signifi e que le besoin n’est pas urgent et 10 qu’il est très urgent

Le fi nancement est considéré comme la priorité la plus importante des dix prochaines

années pour le football féminin dans toutes les confédérations sauf la CONMEBOL. Ce résultat

est cohérent avec les conclusions présentées aux pages 68 et 69. Outre le fi nancement, les AM

interrogées ont également souligné le besoin de développer la promotion et l’expertise technique.

72


Besoins relatifs aux priorités et objectifs

Par classement FIFA

9,09,08,4

6,9

Financement


8,27,67,3

6,3

Expertise technique


7,67,0

5,4

2,8

Équipements de football


7,17,6

7,1

5,5

Infrastructures


8,18,38,0

6,3

Promotion


Le fi nancement est considéré comme l’exigence la plus urgente pour les AM dans toutes les catégories

de niveaux. Toutefois, le score chez les associations les plus performantes est signifi cativement inférieur à

celui des associations les moins compétitives. L’expertise technique et les équipements de football sont considérés

comme des besoins urgents par toutes les AM de niveau 4. Ceci refl ète le faible niveau de développement

actuel du football féminin dans ces associations.


73


SECTION 8

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Conclusions et recommandations 75


Conclusions et recommandations

L’enquête sur laquelle se base le présent rapport a permis à la FIFA d’évaluer la situation du développement du football féminin

à travers le monde. Elle a également donné aux associations membres l’occasion d’exprimer leur opinion et de faire part de

leurs besoins en matière de football féminin.Le taux de réponse très élevé confi rme la pertinence de

l’approche et renforce l’importance de l’enquête. Au total, 177 associations membres ont répondu au questionnaire,

ce qui représente un taux de réponse de 85%.

L’analyse des réponses par confédération et selon le classement mondial des associations nous a permis

de mettre en évidence la diversité des situations en termes de développement du football féminin.

Divers indicateurs ont été analysés et ont révélé de grandes divergences dans le stade de développement du football féminin

à travers le monde. Des différences ont été constatées dans le nombre de joueuses, licenciées ou non, le nombre d’employés

consacrés au football féminin, l’existence de championnats nationaux féminins de haut niveau et les ressources disponibles.

Par exemple, il existe une corrélation entre la position des associations membres dans le classement FIFA et

l’existence d’un championnat national féminin de haut niveau. Ce chiffre varie de 65% dans les associations les

moins compétitives à 100% dans les plus performantes.

L’existence de compétitions cohérentes à divers niveaux est étroitement liée au nombre plus élevé de joueuses

licenciées dans les associations membres les plus performantes. Ceci atteste de la nécessité d’organiser plus

de compétitions à différents niveaux (jeunes et seniors).

76


Le nombre relativement faible de joueuses licenciées dans les associations membres les moins compétitives n’est pas uniquement dû au manque de

compétitions et d’occasions pour les femmes et jeunes fi lles de jouer au football, mais souvent aussi à l’absence d’un système d’enregistrement.

Au total, 91% des joueuses sont licenciées auprès des vingt meilleures associations membres selon le classement mondial

de la FIFA. L’enquête a également démontré que le nombre de joueuses pour 10 000 habitants est nettement plus élevé aux États-

Unis et au Canada que dans les autres régions du monde.

Le développement de programmes de football de base devrait être une priorité pour toutes les associations membres. En effet, seules

quatre associations membres sur dix disposent de programmes d’entraînement axés sur les joueuses licenciées ou non de moins

de douze ans. Aucun écart signifi catif n’a été observé en fonction de la taille des associations ou de leur classement mondial.

Quant à l’administration, les associations membres les plus grandes emploient non seulement plus de personnel consacré au football

féminin mais celui-ci représente également un pourcentage plus élevé. Toutefois, les employés à temps plein ne représentent que

57% de l’ensemble du personnel consacré au football féminin dans les associations membres comptant plus de cent employés.

Dans tous les cas, en termes de personnel, il est important d’accroître le nombre d’employés à temps plein. Ceci ménagerait plus de temps et de

ressources pour mettre des stratégies en œuvre et renforcer la place du personnel consacré au football féminin au sein des associations membres.

Les recherches ont également souligné le rôle déterminant que les associations membres doivent jouer dans le développement

du football féminin. Les investissements annuels dans le football féminin de la part des associations membres sont nettement

supérieurs à toutes les autres sources de revenus. En outre, la plupart des championnats de football féminin sont organisés par

les associations membres, sans système de ligue distinct.

Les 177 associations membres qui ont répondu au questionnaire investissent un total de 156 millions d’USD par an dans le football féminin.

Toutefois, l’enquête fait également état d’une grande concentration des grands investissements dans seules quelques associations membres.

Les vingt premières associations membres du classement FIFA investissent en moyenne 5,4 millions d’USD par an

dans le football féminin. Ce chiffre se situe seulement entre 0,1 et 1,2 million d’USD dans les autres catégories.

77


Les gouvernements sont également plus actifs que les sponsors dans le fi nancement du football féminin. Du point de vue des associations

membres, ceci atteste des possibilités de travailler en plus étroite collaboration avec les instances publiques tout en développant

parallèlement des programmes de sponsoring pour attirer des fonds privés.

Selon les conclusions de l’enquête, le secteur privé est plus enclin à investir dans des activités de développement de championnat (projets

de haute performance), ce qui confi rme que des compétitions doivent être développées avant que des investissements ne soient faits par

des entités privées. Le pourcentage de leurs investissements est nettement supérieur dans les associations membres performantes.

Toutefois, le besoin global de soutien fi nancier reste l’une des exigences les plus urgentes pour que les associations membres développent le football

féminin, tout comme la nécessité d’une meilleure couverture médiatique.

Cette dernière est plus importante dans les associations membres dont le niveau de développement du football féminin est plus élevé.

Cependant, des améliorations peuvent encore être faites, notamment une plus grande implication du football féminin dans le cadre de la

stratégie de communication globale des associations membres.

Les médias sociaux représentent une des plateformes les plus utilisées parmi les associations membres les mieux développées,

tandis que la presse écrite et la radio sont toujours les plateformes préférées des associations membres en développement.

Les partenariats TV sont généralement liés au niveau de réussite et sont souvent liés à des contrats relatifs à l’équipe nationale masculine

plutôt que signés indépendamment pour le football féminin.

L’étude démontre également que l’intégration du football féminin dans la structure de l’association membre devrait encore être

améliorée. Cet objectif pourrait être atteint avec la création de départements de football féminin qui pourraient être responsables

de la mise en œuvre de stratégies élaborées au niveau exécutif.

Si une commission du football féminin existe dans plus de 80% des 177 associations membres qui ont répondu à l’enquête,

seules 32% sont également dotées d’un département de football féminin. Ce pourcentage ne s’élève qu’à environ 50% parmi les

associations membres les plus grandes et performantes.

L’enquête souligne par ailleurs le faible niveau de représentation féminine au sein du comité exécutif des associations au niveau de

football le plus élevé. Les femmes ne représentent que 8% des membres du comité exécutif des associations. Ceci met en évidence

les diffi cultés auxquelles les femmes sont confrontées pour atteindre des postes importants dans la structure des associations membres.

78


La création de départements de football féminin devrait être accompagnée d’une plus grande présence

de représentantes du football féminin au sein des comités exécutifs et du recrutement d’un nombre plus

important d’employés consacrés au football féminin.

Le rapport confi rme que les entraîneures sont beaucoup moins nombreuses que leurs homologues masculins, seules

7% des entraîneurs enregistrés auprès des 177 associations membres interrogées étant des femmes. L’enquête ne

permet toutefois pas de déterminer combien de celles-ci sont activement impliquées dans l’entraînement d’une équipe.

Les associations membres les mieux classées comptent plus d’entraîneures. Ceci est probablement dû au fait

que ces associations accordent plus d’importance à la participation féminine et aux modèles.

Une autre raison possible est le fait que les associations membres les mieux classées ont plus d’opportunités à offrir

aux entraîneures, dont de meilleurs programmes de formation et de développement. Le pourcentage plus élevé de femmes

arbitres (10%) par rapport aux entraîneures (7%) pourrait partiellement être lié à l’utilisation obligatoire de femmes

arbitres dans les compétitions féminines de la FIFA.

Le développement de programmes de développement pour entraîneures et femmes arbitres devrait également

être une priorité dans les associations membres les moins performantes afi n de promouvoir le football féminin.

Si 36% des associations membres considèrent le football féminin comme une grande plateforme attirant des

participants du monde entier, seules 5% estiment que la discipline est attrayante pour les investisseurs. Ceci

atteste du besoin de travailler sur la promotion du football féminin et de le vendre comme un produit.

79


Bien qu'un nombre plus important d'associations membres participent aux qualifi cations de toutes les compétitions de la

FIFA, un manque de performances est à déplorer en raison d'une préparation insuffi sante et/ou de l'absence de compétitions locales.

En termes de développement, l’enquête révèle en outre la nécessité d’adopter une approche sur mesure pour chaque contexte et

situation. En effet, les associations membres dont le football féminin est le plus développé insistent sur la nécessité de former

des joueuses et entraîneures de qualité, tandis que les moins développées préfèrent d’abord se concentrer sur l’augmentation du

nombre de joueuses. Il s’agit là d’une réaction normale puisqu’avant de se pencher sur la qualité, une certaine quantité doit être

présente (pyramide de la FIFA – du football de base à l’élite).

Pour atteindre tous les objectifs susmentionnés, un changement culturel est encore nécessaire. Si celui-ci demande du temps à s’opérer, il peut être

mis en œuvre étape par étape de différentes façons. Par exemple, une augmentation du nombre de compétitions et de joueuses licenciées peut

permettre à une association membre d’améliorer le niveau de son football féminin et élever ses standards de performances. Par la suite, ceci aidera

à mieux sensibiliser au football féminin et à faire changer les perceptions.

Pour initier et promouvoir ce type de changement culturel, le soutien de la FIFA et des confédérations sera essentiel. En effet, ces dernières

jouer un rôle important en aidant les associations membres à développer leur football féminin (conseil, formation et fi nancement).

Pour être bien effi cace, le soutien des instances internationales devrait être conforme aux besoins exprimés par les associations

membres. Il est effectivement très important de défi nir et de convenir de priorités en analysant premièrement le contexte

existant et le niveau de développement du football féminin.

Ceci permet aux instances internationales et aux associations membres de mettre en œuvre des stratégies et solutions sur

mesure pour les différents domaines de la discipline : compétitions, football de base, sensibilisation/visibilité et structure.

Toutefois, convaincre les associations membres des avantages qu’elles peuvent en retirer constitue une condition initiale importante pour

le bon développement du football féminin. Ces avantages devraient devenir de plus en plus évidents puisque cette enquête révèle que

le développement du football féminin permettrait aux associations d’augmenter signifi cativement le nombre global de leurs membres.

Une plus grande intégration des femmes en tant que participantes actives aidera également à mieux conforter le

football dans sa position de sport véritablement universel.

80

ANNEXE

Annexe 81

Association Points Classement*

États-Unis (CONCACAF) 2 228 1Allemagne (UEFA) 2 156 2

Japon (AFC) 2 071 3Brésil (CONMEBOL) 2 031 4

France (UEFA) 2 027 5Suède (UEFA) 2 021 6

Canada (CONCACAF) 1 978 7Norvège (UEFA) 1 973 8

Australie (AFC) 1 957 9RDP Corée (AFC) 1 956 10

Angleterre (UEFA) 1 942 11Italie (UEFA) 1 892 12

Danemark (UEFA) 1 872 13Pays-Bas (UEFA) 1 868 14

Espagne (UEFA) 1 849 15Nouvelle-Zélande (OFC) 1 834 16

République de Corée (AFC) 1 829 17RP Chine (AFC) 1 826 18

Islande (UEFA) 1 822 19Écosse (UEFA) 1 820 20

Russie (UEFA) 1 806 21Suisse (UEFA) 1 794 22

Finlande (UEFA) 1 786 23Ukraine (UEFA) 1 772 24

Mexique (CONCACAF) 1 760 25République tchèque (UEFA) 1 696 26

Belgique (UEFA) 1 680 27Émirats arabes unis (AFC) 1 665 28

Vietnam (AFC) 1 661 29Autriche (UEFA) 1 650 30

Colombie (CONMEBOL) 1 650 30Pologne (UEFA) 1 647 32

Thaïlande (AFC) 1 639 33République d’Irlande (UEFA) 1 633 34

Nigeria (CAF) 1 623 35Argentine (CONMEBOL) 1 609 36

Roumanie (UEFA) 1 606 37Pays de Galles (UEFA) 1 601 38

Hongrie (UEFA) 1 576 39Belarus (UEFA) 1 565 40

Chinese Taipei (AFC) 1 564 41Costa Rica (CONCACAF) 1 561 42

Portugal (UEFA) 1 550 43Myanmar (AFC) 1 548 44

Ouzbékistan (AFC) 1 548 44Chili (CONMEBOL) 1 544 46

Serbie (UEFA) 1 531 47Slovaquie (UEFA) 1 524 48

Trinité-et-Tobago (CONCACAF) 1 509 49Équateur (CONMEBOL) 1 484 50

Papouasie-Nouvelle-Guinée (OFC) 1 476 51Cameroun (CAF) 1 467 52

Ghana (CAF) 1 459 53Pérou (CONMEBOL) 1 450 54

Inde (AFC) 1 431 55Afrique du Sud (CAF) 1 430 56

Paraguay (CONMEBOL) 1 430 56Guinée équatoriale (CAF) 1 429 58

Jordanie (AFC) 1 415 59Iran (AFC) 1 412 60

Haïti (CONCACAF) 1 397 61Israël (UEFA) 1 394 62

Bulgarie (UEFA) 1 393 63Irlande du Nord (UEFA) 1 391 64

Slovénie (UEFA) 1 387 65Albanie (UEFA) 1 379 66

Panamá (CONCACAF) 1 364 67Croatie (UEFA) 1 361 68

Hong Kong (AFC) 1 361 68Turquie (UEFA) 1 358 70

Kazakhstan (UEFA) 1 358 70Grèce (UEFA) 1 352 72

Côte d’Ivoire (CAF) 1 344 73Azerbaïdjan (UEFA) 1 341 74

Jamaïque (CONCACAF) 1 339 75Îles Féroé (UEFA) 1 338 76

Venezuela (CONMEBOL) 1 338 76Indonésie (AFC) 1 330 78

Uruguay (CONMEBOL) 1 330 78Maroc (CAF) 1 330 78

Tunisie (CAF) 1 325 81Estonie (UEFA) 1 321 82

Algérie (CAF) 1 320 83Guatemala (CONCACAF) 1 318 84

Tonga (OFC) 1 316 85Bahreïn (AFC) 1 314 86

Bosnie-et-Herzégovine (UEFA) 1 312 87Philippines (AFC) 1 311 88

Fidji (OFC) 1 306 89Guam (AFC) 1 294 90

Association Points Classement*

Laos (AFC) 1 293 91Égypte (CAF) 1 289 92

Malaisie (AFC) 1 266 93Guyana (CONCACAF) 1 256 94

Sénégal (CAF) 1 247 95Monténégro (UEFA) 1 242 96

Lituanie (UEFA) 1 241 97Congo (CAF) 1 238 98

Tahiti (OFC) 1 238 98Bolivie (CONMEBOL) 1 236 100

République dominicaine (CONCACAF) 1 226 101Zimbabwe (CAF) 1 224 102

Mali (CAF) 1 204 103Cuba (CONCACAF) 1 201 104

Îles Salomon (OFC) 1 195 105Lettonie (UEFA) 1 192 106

Nouvelle-Calédonie (OFC) 1 188 107Bénin (CAF) 1 187 108

Palestine (AFC) 1 182 109Singapour (AFC) 1 177 110

Moldavie (UEFA) 1 177 110Salvador (CONCACAF) 1 175 112

Barbade (CONCACAF) 1 173 113Îles Cook (OFC) 1 170 114

Malte (UEFA) 1 166 115Ethiopie (CAF) 1 163 116

Suriname (CONCACAF) 1 159 117Luxembourg (UEFA) 1 156 118

Honduras (CONCACAF) 1 153 119Vanuatu (OFC) 1 139 120

Kirghizistan (AFC) 1 136 121Angola (CAF) 1 134 122

RD Congo (CAF) 1 132 123Sierra Leone (CAF) 1 132 123

Nicaragua (CONCACAF) 1 111 125Bahamas (CONCACAF) 1 111 125

Samoa (OFC) 1 110 127Porto Rico (CONCACAF) 1 108 128

Arménie (UEFA) 1 104 129Népal (AFC) 1 104 129

Géorgie (UEFA) 1 100 131Chypre (UEFA) 1 087 132

Samoa américaines (OFC) 1 075 133ARY Macédoine (UEFA) 1 073 134

Guinée (CAF) 1 063 135Sainte-Lucie (CONCACAF) 1 061 136

Érythrée (CAF) 1 060 137Gabon (CAF) 1 031 138

Grenade (CONCACAF) 1 029 139Namibie (CAF) 1 015 140

St-Vincent-et-les-Grenadines (CONCACAF) 1 008 141Burkina Faso (CAF) 1 003 142

Bangladesh (AFC) 979 143Saint-Kitts-et-Nevis (CONCACAF) 974 144

Sri Lanka (AFC) 965 145Ouganda (CAF) 965 145

Îles Turks-et-Caicos (CONCACAF) 963 147Liban (AFC) 955 148

Bermudes (CONCACAF) 950 149Maldives (AFC) 942 150

Tanzanie (CAF) 941 151Zambie (CAF) 938 152

Pakistan (AFC) 937 153Guinée-Bissau (CAF) 927 154

Syrie (AFC) 927 154Dominique (CONCACAF) 906 156

Afghanistan (AFC) 899 157Îles Vierges américaines (CONCACAF) 885 158

Irak (AFC) 882 159Liberia (CAF) 877 160

Mozambique (CAF) 873 161Koweït (AFC) 870 162

Qatar (AFC) 867 163Îles vierges britanniques (CONCACAF) 867 163

Swaziland (CAF) 860 165Îles Caïmans (CONCACAF) 847 166

Malawi (CAF) 840 167Lesotho (CAF) 837 168

Curaçao (CONCACAF) 831 169Belize (CONCACAF) 827 170

Kenya (CAF) 816 171Aruba (CONCACAF) 803 172

Bhoutan (AFC) 785 173Antigua-et-Barbuda (CONCACAF) 757 174

Botswana (CAF) 708 175Comores (CAF) 534 176

* Classement mondial FIFA de décembre 2013

02.15 GD 345 TRE/ade/pma82

Fédération Internationale de Football AssociationFIFA-Strasse 20 Boîte postale 8044 Zurich Suisse Tél. : +41 (0)43 222 7777 Fax : +41 (0)43 222 7878FIFA.com

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ENQUÊTE - FIFA · 2017. 10. 2. · Enquête 2014 sur le football féminin TABLE DES MATIÈRES 1. Rapport de synthèse 5 2. Développement global et championnats 23 3. Gouvernance