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1 Maurice CARLÈS Pierrelatte le 20 mars 2018 Ingénieur INP Grenoble Enquêtes Publiques conjointes (Déclaration d’Utilité Publique et Parcellaire) sur le Projet de mise en conformité des périmètres de protection du captage de Saint-Chande situé la commune de MONTSEGUR-SUR-LAUZON Communes de Montségur-sur-Lauzon, et Chantemerle-Les- Grignan Drôme RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR Document A

Enquêtes Publiques conjointes (Déclaration d’Utilité ... - Site IDE … · 2018. 4. 12. · périmètre de protection rapprochée du captage de Saint-Chande. La ferme de Saint-Chande

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    Maurice CARLÈS Pierrelatte le 20 mars 2018 Ingénieur INP Grenoble

    Enquêtes Publiques conjointes (Déclaration d’Utilit é Publique et Parcellaire) sur le Projet de mise en conformité des périmètres de protection du captage de Saint-Chande situé la commune de MONTSEGUR-SUR-LAUZON

    Communes de Montségur-sur-Lauzon, et Chantemerle-Les- Grignan

    Drôme

    RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

    Document A

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    Sommaire

    DOCUMENT A - RAPPORT D’ENQUETE

    1 - OBJET ET CADRE JURIDIQUE DE L’ENQUETE page 3

    2- SYNTHESE DU DOSSIER page 3

    2-1 Situation de la commune de Chamaret 2-2 Réseau d’adduction et de distribution d’eau potable 2-3 Evaluation des risques de dégradation de la qualité de l'eau du captage de Saint-Chande 2-4 Description du contexte géologique 2-5 Captage n°3 actuellement seul utilisé 2-6 Alimentation en eau potable de Chamaret 2-7 Surveillance de la qualité de l’eau 2-8 Incidence des mesures de protection envisagées sur les activités économiques existantes 2-9 Incidence du prélèvement étudié sur l'environnement

    2-10 – Enquête Parcellaire

    3- ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE page 16

    3-1 Organisation de l’enquête 3-2 Déroulement de la procédure

    4 - OBSERVATIONS ET REMARQUES DU PUBLIC page 17

    4-1 Inventaire des observations et demandes du public 4-2 Réponses aux observations et demandes du public Liste des annexes au rapport figurant dans le document C page 22

    Document B CONCLUSIONS

    Document C ANNEXES

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    Enquêtes Publiques conjointes (Déclaration d’Utilit é Publique et Parcellaire) sur le Projet de mise en conformité des périmètres de protection du captage de Saint-Chande situé la commune de

    MONTSEGUR-SUR-LAUZON

    Drôme

    RAPPORT D’ENQUÊTE PUBLIQUE

    1. OBJET ET CADRE JURIDIQUE DE L’ENQUÊTE

    Le captage de Saint-Chande constitue l'une des trois ressources exploitées pour l'alimentation en eau potable du réseau de la commune de Chamaret, et la seule qui soit gravitaire. Elle constitue par conséquent la ressource prioritaire de la commune et est exploitée, autant que faire se peut, dans la limite des besoins. Afin de répondre aux besoins de pointe quotidiens estivaux à l'horizon 2035, estimés à 390 m3/jour, il est envisagé un prélèvement de 4,5 l/s, 390 m3/jour et 72 500 m3/an sur le captage de Saint-Chande. Il y a nécessité pour la commune de Chamaret de disposer de cette ressource, la seule à pouvoir offrir localement un débit suffisant pour assurer l'alimentation en eau potable.

    Par délibération en date du 6 septembre 2016, la commune a décidé la mise en conformité du captage de Saint-Chande et par convention, en a confié la maîtrise d'ouvrage du projet au Département de la Drôme. La commune de Chamaret restant le pétitionnaire de la procédure objet de la présente enquête.

    La source gravitaire de Saint-Chande est en fait localisée sur le territoire de la commune voisine de Montségur-sur-Lauzon. L’étude hydrogéologique de Monsieur Sébastien LANGLAIS, hydrogéologue agrée, en date du 30 décembre 2015, préconise la création d’un périmètre de protection immédiate du captage de 923 m2 et de 15 m2 pour la protection immédiate du décanteur, surfaces entièrement situées sur la commune de Montségur sur Lauzon et d’un périmètre de protection rapprochée d’une superficie de 40 hectares situé à la fois sur la commune de Mont Ségur sur Lauzon et sur la commune de Chantemerle-Les-Grignan toutes deux limitrophes de la commune de Chamaret. L’Agence Régionale se Santé (ARS) ayant validé la prescription des ces servitudes deux enquêtes publiques l’une de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) l’autre parcellaire sont nécessaires pour légaliser ces périmètres de protection, composés de nombreuses parcelles appartenant à des propriétaires privés, en vue de sécuriser le captage de Saint Chande. Ces deux enquêtes sont traitées conjointement comme les textes en vigueur le permettent. Montségur Sur Lauzon a été choisi comme siège de l’enquête du fait de la localisation du captage de Saint-Chande sur son territoire.

    La demande sur laquelle statuera le préfet de la Drôme a trait à une Déclaration d'Utilité Publique. L'enquête parcellaire déterminera, les terrains à acquérir sur le périmètre de protection immédiate. Ce dossier fera également l'objet d'une autorisation de distribuer de l'eau. 2- SYNTHESE DU DOSSIER

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    Les différents éléments de cette synthèse sont extraits du rapport de présentation du projet élaboré par le bureau d’étude « Cohérence 29, place Pierre Bonnet, 73460 Grésy-su r-Isère »

    2.2. Situation de la commune de Chamaret

    La commune de Chamaret est située dans la vallée du Lez à environ 3 km au sud/sud-ouest de Grignan qui est le chef-lieu de canton. Le village, construit sur un éperon rocheux, est dominé par une haute tour médiévale qui le signale fort loin dans la vallée du Lez. Elle se trouve à 30 km de Montélimar et à 9 km de Valréas.

    La population permanente de la commune de Chamaret a baissé drastiquement entre 1936 et 1975, en passant de 411 à 275 habitants. Depuis cette date, cette population augmente régulièrement et atteint 566 habitants au recensement de 2012. En période estivale, la population de la commune augmente sensiblement et la population globale peut atteindre un millier d’habitants. 2.2. Réseau d’adduction et de distribution d’eau po table Actuellement, la gestion de l’alimentation en eau de Chamaret est réalisée en régie par la Commune. Par ailleurs, la maîtrise d’ouvrage concernant la procédure de mise en conformité du captage a été confiée au Conseil général de la Drôme. Historiquement la commune de Chamaret était alimentée gravitairement uniquement par la source de Sainte-Chande, d’abord à partir d’un premier captage, puis grâce au captage concerné par cette procédure à partir de 1972.

    Captage de Saint Chande

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    2-3 Evaluation des risques de dégradation de la qua lité de l'eau du captage de Saint-Chande

    Une seule habitation existe en amont latéral est du captage, à savoir la ferme de Saint-Chande, qui n'est plus une ferme mais une simple habitation. Cette maison n'a pas été intégrée dans l'emprise du périmètre de protection rapprochée du captage de Saint-Chande.

    La ferme de Saint-Chande présente une filière d'assainissement autonome constituée par un bac à graisse de 500 litres, une fosse toutes eaux enterrée de 3000 litres et un lit d'épandage (drains en serpentins sur une superficie de 8 x 18 m environ). Cette filière fonctionne bien et est en bon état. Elle a été contrôlée en juin 2006 par le SPANC du SIVOM du Tricastin. La fosse n'a pas été vidangée depuis son installation en 1996. Cet ANC est situé à 80 m à l'est du captage de Saint-Chande et ne se trouve pas à son amont hydrogéologique. Son implantation n'est d'ailleurs pas incluse dans l'emprise des périmètres de protection tels que définis par l'hydrogéologue.

    Le bassin versant hydrogéologique probable de la source de Saint-Chande occupe une superficie d'environ 1 km2 tandis que le bassin versant topographique est plus vaste et s'étend sur une surface d'environ 2,5 km2. Ce bassin ne présente dans son ensemble que peu d'activités anthropiques. Il est avant tout occupé par un maquis plus ou moins dense à dominante de chênes verts et de buis, parcouru par quelques pistes carrossables aux véhicules tout-terrain. Ces bois privés sont exploités pour le bois de chauffage par les particuliers propriétaires des parcelles.

    On notera l'existence de plusieurs champs cultivés dans le creux du vallon en amont ouest du captage, ces parcelles sont exploitées en blé, thym, sarriettes,... et le passage de la route goudronnée d'accès à la « ferme Durand » en amont immédiat de ce dernier. A l'est du captage, entre celui-ci et la ferme de Saint-Chande, s'étend un verger. Plus en amont dans le vallon de Saint-Chande on trouve des chênes truffiers et de la lavande en petite quantité.

    La route communale de Saint-Chande, qui se poursuit en piste au-delà du pont peu après le site du captage, passe en courbe juste à l'amont de l'ouvrage captant. L'hydrogéologue propose la création d'une glissière de sécurité le long de l'emprise du périmètre de protection immédiate, et l'interdiction de stationner le long de la route au travers du périmètre de protection rapprochée.

    En résumé les risques sont par ordre d’importance :

    1/ Risque de contamination accidentelle aux hydrocarbures par renversement d'un véhicule (4x4, engin agricole ou forestier) sur la route communale et/ou sur le réseau de pistes forestières dans le bassin versant de la source.

    2/ Risque de contamination microbiologique et/ou chimique diffuse par l'exploitation agricole des parcelles cultivées (amendements, traitements par apport de pesticides).

    3/ Risque de contamination microbiologique diffuse par la faune sauvage en amont proche de la source captée.

    2-4 Description du contexte géologique

    Le captage/puits de Saint-Chande est aménagé au sein de colluvions qui remplissent un vallon axé sud-ouest / nord-est. Ce vallon dit de Saint-Chande appartient au rebord nord-ouest du vaste synclinal miocène de Visan, qui repose en discordance sur un substratum d'âge Crétacé, irrégulièrement érodé (…). Sur un axe Chamaret-Clansayes, une profonde dépression post-crétacée s'est progressivement remplie durant le Miocène de dépôts en mers peu profondes ».

    L'aquifère est constitué non seulement des calcaires de la « molasse du Rouvergue », mais également des calcaires-marneux des « marnes de Salles » le niveau de base des écoulements souterrains est sans doute formé par les grès de la molasse de Chantemerle.

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    La roche-réservoir ainsi identifiée s'étend structuralement pour l'essentiel au nord-ouest du vallon de Saint-Chande mais aussi en partie au sud-est (affleurements de la molasse du Rouvergue et des marnes de Salles sur le plateau de Laboureau). L'exutoire des eaux en plusieurs points du vallon de Saint-Chande se fait par débordement des eaux souterraines saturant les marno-calcaires des « marnes de Salles »,

    2-5 Captage n°3 actuellement seul utilisé

    Le captage de Saint-Chande désormais utilisé, et seul à l'être, est l'ouvrage dit n°3. Il s'agit d'un puits vertical enterré, constitué de buses béton préfabriquées encastrées verticalement, de diamètre intérieur 2,26m. Profond de 7,2m au total, l'ouvrage est noyé au fond sur 2,9m de hauteur. Ce niveau d'ennoiement ne peut être inférieur vu que l'ouvrage ne dispose pas de vidange et que le départ de la canalisation d'adduction (PVC300mm), est placé à cette hauteur-là dans la paroi. Les arrivées d'eau sont semble-t-il multiples et se font dans la partie noyée de l'ouvrage, au travers d'une multitude de petites barbacanes perçant les parois sur toute la circonférence et sur presque toute la hauteur noyée. L'ouvrage fonctionne donc comme un puits drainant la nappe alentour, ici constituée par les colluvions.

    La tête du puits a été entourée d'un tertre de terre. L'ouvrage béton dépasse encore du sol de 40 à 110cm selon les endroits. La dalle sommitale est percée d'un accès circulaire fermé d'un capot en fonte étanche non équipé d'une cheminée d'aération. Il n'y a de surcroît pas d'échelle pour descendre dans l'ouvrage ce qui rend cet ouvrage dangereux car toute chute d'une personne dedans serait suivie d'une noyade assurée sans possibilité de remonter.

    Cet ouvrage présente, le 13 janvier 2015, un débit de 6,1 L/s . pour une conductivité de 620 µS/cm à 20 °C et une température de 13.4 °C. Un suivi régulier des débits serait à entreprendre sur cette ressource afin de déterminer le module et le débit d'étiage du captage. Il est toutefois probable, au vu des observations faites par la commune, que le débit soit assez stable et en moyenne proche de la valeur mesure effectuée ce jour.

    Captage de Saint Chande n° 3

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    La canalisation d'adduction rejoint 77 m en aval une vaste chambre de décantation / répartition. Cette chambre enterrée parallélépipédique a été édifiée en béton. Elle possède pour dimensions intérieures : 2,63 m x 2 m et une hauteur de 1,76 mètres sous dalle, à laquelle s'ajoute la hauteur du « puits » d'accès de 1,14m. L'ensemble est assis sur une semelle béton. L'ouvrage émerge de 0,73m par rapport au sol environnant. Un capot étanche de type « Foug » avec cheminée d’aération surmonte l’ouvrage et permet son accès sommital, où l’on peut découvrir

    -8 échelons acier de descente, fixés aux parois, permettant de prendre pied dans un premier bac « pied-sec » doté d'une grille de fond.

    -un deuxième bac de « réception-décantation », recevant le débit des eaux issues de la source n°3 (PVC 300mm), avec la présence d’un trop-plein/vidange (PVC 160mm). Ce bassin voit aussi déboucher, à moitié immergée dans l'eau du bac, la canalisation d'adduction issue de l'ancien captage n°2, désormais déconnecté. Une vanne en tête de conduite, en position fermée, empêche les eaux du bac de se vider dans cette canalisation vide et de rejoindre notamment le regard intermédiaire voisin et abandonné.

    -un troisième bac de « distribution », également en eaux et doté lui aussi d'une bonde de trop-plein / vidange (PVC 160mm). Une première conduite de distribution en fonte, non dotée d'une crépine mais équipée d'une vanne (en position ouverte) permet l'alimentation de Chamaret. Une seconde conduite de distribution en fonte, dotée d'une crépine et équipée d'une vanne, permet de rejoindre le forage de Saint-Chande plus en aval dans le vallon et était prévue à l'origine pour alimenter Montségur-sur-Lauzon. Dans la pratique, la vanne est fermée et cette commune-là n'utilise pas la source de Saint-Chande.

    -un quatrième bac, plus profond que les précédents, concentre les vidanges de 2 des 3 bacs précédents. Il est doté d'une grille de fond. La canalisation de vidange sous-jacente, en ciment 300mm, se déverse en contrebas de la chambre, dans le talus abrupt du ruisseau de Saint-Chande (rive gauche). L'extrémité de cette vidange est équipée d'un clapet anti-intrusion, mais la conduite doit être colmatée ou cassée, car la dite extrémité demeure quasiment sèche et l'eau sourde pour l'essentiel du terrain directement au-dessus à l'aplomb.

    Captage de Saint Chande - Chambre de réception act uelle

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    2-6 Alimentation en eau potable de Chamaret

    La ressource est constituée actuellement par la source gravitaire de Saint-Chande par le puits des Basses Rouvières et les deux forages profonds des Basses Rouvières (raccordement au réseau d'AEP depuis fin 2014 pour ces derniers) en limite est du territoire communal,

    Les trois ressources exploitées voient leur eau menée au réservoir du village. Situé au sommet de l'éperon rocheux et au pied de la tour qui domine le village, il est totalement enterré y compris la chambre des vannes. Sa capacité est de 150 m3, dont 120 m3 de réserve incendie et 30 m3 de réserve utile. Le trop-plein est équipé d'un compteur qui comptabilise l'eau déversée. Cette dernière est amenée vers un ancien réservoir que la commune conserve comme réserve incendie.

    L'eau du captage de Saint-Chande est menée jusqu'au réservoir par une conduite d'adduction-distribution qui alimente une grande partie du village. L'eau du puits des Basses Rouvières, et désormais également des forages profonds des Basses Rouvières, est amenée dans le réservoir par une canalisation de refoulement stricte.

    Le démarrage et l'arrêt des pompes sont asservis au niveau d'eau dans le réservoir (la commande se fait via une ligne spécialisée). Le captage gravitaire de Saint-Chande est prioritaire pour l'alimentation du réservoir. Les pompes du puits démarrent lorsqu'il n'est plus suffisant.

    L'utilisation des différentes ressources exploitées par la commune de Chamaret s'établira de la façon suivante pour satisfaire les besoins à moyen terme, à savoir

    ▪ Besoins annuels globaux : 72 500 m3/an et 390 m3/jour en pointe

    ▪ Sollicitation Puits des Basses Rouvières : 25 000 m3/an (cf : arrêté préfectoral du 07/02/2014)

    ▪ Sollicitation Forages des Basses Rouvières : 5 300 m3/an (cf : arrêté préfectoral du 07/02/2014)

    ▪ Sollicitation source de Saint-Chande : 42 200 m3/an (déduite des valeurs ci-avant)

    Toutefois, la source de Saint-Chande demeure prioritaire car gravitaire. Elle reste la ressource principale de la commune et, si tant est que son débit naturel le permette, pourvoit au maximum aux besoins communaux. Le puits et les forages profonds des Basses Rouvières constituent bien des ressources d'appoint qui ne sont sollicitées qu'en cas de manque sur la source de Saint-Chande. La demande de dérivation doit donc tenir compte de l'éventualité (même peu probable) où la dite source serait en mesure de fournir le volume annuel nécessaire, à savoir 72 500 m3/an (à l'horizon 2035).

    2-7 Surveillance de la qualité de l’eau

    Les eaux issues du captage de Saint-Chande, exploitées pour la distribution d'eau potable à la population, font l'objet du suivi sanitaire classique réalisé par l'ARS26.

    En cas de problème de pollution avéré dans l'emprise des périmètres de protection, les représentants de la commune de Chamaret contacteront dans les meilleurs délais l'autorité sanitaire (ARS26).

    Les installations, et leur bon fonctionnement, sont surveillés régulièrement par l'agent technique de la commune de Chamaret. Il n'y a, en l'état actuel, aucune sonde de mesure en continu de quelque paramètre que ce soit. Le captage de Saint-Chande ne fait l'objet d'aucun système de télégestion ni de télésurveillance des installations. Qualité des eaux et vulnérabilité de la ressource

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    Données disponibles Depuis au moins une dizaine d’années, l’eau du réseau de Saint-Chande est analysée au moins une fois par an. L’eau brute du captage est, quant à elle, suivie en moyenne 2 fois tous les 3 ans, depuis le début des années 2000. La dernière analyse complète du captage de Saint-Chande remonte au 26/09/2007. Par ailleurs, dans le cadre de cet avis hydrogéologique, l’hydrogéologue a demandé à faire analyser l’eau de la source privée alimentant la ferme éponyme. La signature physico-chimique de ces deux eaux (captage source privée et captage Saint-Chande) est très similaire. Bactériologie Depuis le début des années 2000, sur le captage de Saint-Chande, on note la présence d’une contamination bactériologique (souvent formée d’une flore banale) fréquente mais relativement peu abondante. On retrouve quelques coliformes mais on retiendra l’absence d’entérocoques et de bactéries de type Escherichia coli. L’eau de Saint-Chande peut être considérée comme une eau de qualité bactériologique correcte, mais nécessite néanmoins un traitement bactéricide.

    Physico-chimie Les analyses d’eau disponibles et réalisées dans le cadre du suivi sanitaire, montrent de très faibles variations de la qualité physico-chimique de la ressource en eau. Par exemple la température ne semble pas varier de plus de 1°C autour d’une variable moyenne proche de 13°C. On fera néanmoins attention à la représentativité de certains paramètres (comme la température, l’oxygène dissous, ou encore le pH) compte tenu du fait que ces mesures sont réalisées au niveau de la chambre de réception, après que l’eau ait transité environ 80 m à faible vitesse dans la conduite souterraine. A ce titre, on notera que les quelques rares mesures « à la source », réalisées en hiver montrent des valeurs nettement plus faibles, entre 10 et 12°C (Thieuloy, 1979). Ce transfert souterrain aurait donc tendance à « réchauffer » l’eau en hiver (d’environ 1°C ?) et à diminuer sa variabilité thermique. L’eau du captage de Saint-Chande possède un faciès chimique de type bicarbonaté calcique. Cette eau relativement minéralisée (conductivité électrique à 25°C d’environ 600 μS/cm) est assez peu chargée en chlorures (6 mg/L) et en sodium (3 mg/L), alors qu’elle l’est plus en sulfates (33 mg/L). La teneur en fluorures est assez faible (0.13 mg/L). L’utilisation de cette eau comme eau de boisson permet d’apporter une très faible part des apports journaliers recommandés en fluor (>2.5 mg/jour [OMS, 2002]), pour jouer un rôle prophylactique contre la carie dentaire. L’alimentation « solide » (et éventuellement l’utilisation d’un dentifrice fluoré) devront apporter le complément substantiel nécessaire. La dureté de l’eau est forte (~33°f), en lien avec des teneurs élevées en calcium (119 mg/L) et dans une moindre mesure en magnésium (7 mg/L). Cette eau est légèrement incrustante (entartrante) et non corrosive. Les teneurs en nitrates ont été de l’ordre de 18 mg/L ces dernières années, alors qu’elles ont pu atteindre plus de 30 mg/L au début des années 2000. Ces teneurs, même si elles sont aujourd’hui modérées, sont symptomatiques de l’activité agricole environnante. A ce titre, on notera que la source privée ne possède que 5 mg/L de nitrates, proche de ceux que l’on pourrait considérer comme « bruit de fond naturel » compte tenu du contexte (forêt).

    L’eau du puits de Saint-Chande, comme celui de la source privée, est marquée par des fortes teneurs en silice dissoute (~ 30 mg/L), révélatrices de circulations à travers des matériaux géologiques (molasse du Rouvergue) composés de silicates/silice. L’analyse du 23/04/2012 ne montre pas de contaminations par des micropolluants comme les métaux ou les solvants chlorés. Par ailleurs, l’analyse du 26/09/2007 met en évidence une absence de pesticides dans les eaux. De plus, l’analyse du 18/11/2013 (réservoir) confirme l’absence d’hydrocarbures type HAP et autres micropolluants. Enfin, l’analyse du 23/03/2010 ne montre pas d’indice de radioactivité spécifique.

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    On retiendra que l’eau du puits de Saint-Chande est de bonne qualité physico-chimique .

    Périmètres de protection

    L’hydrogéoloque agrée, Monsieur Sébastien LANDAIS, en date du 30 décembre 2015 a proposé l’instauration d’un périmètre de protection immédiate et un périmètre de protection rapprochée, mais pas de périmètre de protection éloignée.

    Périmètre de protection immédiate

    Parcelles concernées, situées sur la commune de Montségur-sur-Lauzon : (Voir Annexe 1)

    Périmètre de protection immédiate du captage :

    Section A1 : parcelles n°36 (en partie), n°37 (en partie) et n°38 (en partie).

    Superficie du périmètre : 923 m2

    Périmètre de protection immédiate de la chambre de décantation :

    Section A1 : parcelle n°35 (en partie)

    Superficie du périmètre : 15 m2

    Les périmètres de protection immédiate sont d'ores-et-déjà en partie propriétés de la commune de Montségur-sur-Lauzon (parcelle n°36). Les parties concernées des parcelles n°35, n°37 et n°38 devront être acquises à leur tour par la commune de Chamaret.

    Périmètre de protection rapprochée

    Parcelles concernées, situées sur la commune de Montségur-sur-Lauzon : (Voir Annexe 1) Section A1 : parcelles n°5, n°6, n°7, n°35 (en partie), n°36 (en partie), n°37 (en partie), n°433, n°452, n°456 (en partie) et n°459 (en partie).

    Parcelles concernées, situées sur la commune de Chantemerle-les-Grignan : (Voir Annexe 1)

    Section C1 : parcelles n°132, n°133, n°135, n°136, n°137, n°138, n°139, n°140, n°141 et n°252.

    Superficie du périmètre : 146 273 m2

    2-8 Incidence des mesures de protection envisagées sur les activités économiques existantes

    Le périmètre de protection rapprochée . Les activités et occupations des sols recensées dans le périmètre de protection rapprochée sont les suivantes :

    - un maquis plus ou moins dense à dominante de chênes verts et de buis, parcouru par quelques pistes carrossables aux véhicules tout-terrain. Ces bois privés sont exploités pour le bois de chauffage par les particuliers propriétaires des parcelles.

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    - plusieurs champs cultivés (blé, thym, sarriettes, lavande) dans le creux du vallon en amont ouest du captage,

    Le périmètre s'étend sur une distance maximale de 380 m en amont du captage, pour une pente moyenne du versant de 10%. La forêt concernée est privée. Elle présente en l'état de nombreuses pistes d'exploitation.

    Les contraintes d’exploitation sont : Sur la parcelle cultivée en plantes aromatiques la réglementation imposée par le périmètre de protection rapprochée doit amener l'exploitant à pratiquer une agriculture raisonnée. Ce type de culture conventionnelle qui consiste à ne donner aux plantes que ce dont elles ont besoin en terme d'amendement et à cibler au plus juste les quantités utilisées annuellement dans l'usage de produits phytosanitaires relève d'un code de bonne conduite agricole qui ne compromet en rien la productivité de la culture réalisée. Il n'y a donc pas lieu d'envisager des mesures compensatoires à ce titre. Sur l'exploitation forestière Le guide pratique national « Protéger et valoriser l'eau forestière », établi en 2014 conjointement par le CNPF et la fédération Forestiers Privés de France, propose un protocole d'évaluation de la sensibilité des eaux souterraines et superficielles vis-à-vis des activités de gestion du milieu forestier, ainsi que des recommandations d'exploitation relatif à ce dernier. Ce code de bonne conduite génère des contraintes pour la gestion de la forêt, pouvant engendrer des surcoûts. Les servitudes définies par l'hydrogéologue peuvent renforcer ces contraintes.

    Le contexte géologique de la source de Saint-Chande (réseau fissural peu ouvert du substratum calcaire et calcaro-marneux + circulations dans les colluvions calcaires de recouvrement dans le vallon de Saint-Chande), place cette ressource dans la classe « aquifères poreux fissurés » tel que défini par le guide. En appliquant au captage de Saint-Chande la « fiche de terrain » propre à ce contexte hydrogéologique, on obtient, au vu du diagramme de sensibilité correspondant, les résultats suivants pour la source et son périmètre de protection rapprochée :

    • De 0 à 75 m en amont du captage : zone de très forte sensibilité. • De 75 à 200 m en amont du captage : zone de sensibilité moyenne. • De 200 à 380 m en amont du captage (limite supérieure du périmètre) : zone de très faible

    sensibilité.

    L'accès au captage se fait par une route communale qui traverse la parcelle n°36 où se trouve implanté l'ouvrage captant, qui ne se trouve donc pas enclavé dans des parcelles privées. Il n'y a donc pas lieu de prévoir de servitude de passage dans le cas présent.

    La chambre de réception et la canalisation d'adduction reliant la chambre au captage nécessitent, en revanche, la création d'une servitude de passage, d'une part pour accéder à l'emprise définie du périmètre de protection immédiate, et d'autre part, pour permettre l'entretien et les travaux éventuels sur la canalisation. Cette servitude de passage sera longue de 59 m pour une largeur de 4 m, soit une superficie d'environ 235 m².

    Les servitudes définies par l'hydrogéologue agréé dans son rapport et reprises tout ou partie par l'ARS 26 dans sa note des servitudes, propres à cette occupation actuelle des sols, sont les suivantes :

    Servitudes concernant le périmètre de protection immédiate Le périmètre de protection immédiate s’étend sur une superficie d’environ 923 m², prise sur les parcelles 36, 37 et 38 (en partie) section A. Un périmètre immédiat satellite (15 m2) couvre la chambre de réception et mise en charge sur la parcelle 35 de la section A au sud. Obligations :

    - Ces surfaces seront acquises par la commune de CHAMARET qui les gardera en pleine propriété pendant toute la durée d’exploitation des ouvrages.

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    - Ils sont clôturés de façon infranchissable et maintenus fermés par un portail ; la clôture du captage le long de la route sera établie en pied de talus, en retrait de la limite de parcelle. - La surface est entretenue par fauchage de la couverture herbacée et destruction mécanique des repousses arbustives. La végétation une fois coupée doit être extraite de l’enceinte du périmètre. - Les ouvrages sont défendus contre l’intrusion par des fermetures et des alarmes adaptées.

    Toutes activités autres que celles nécessaires à l’ entretien et l’exploitation du captage y sont interdites. Servitudes concernant le périmètre de protection rapprochée

    Ce périmètre couvre la zone préférentielle d’alimentation du captage. Il tient compte des vitesses de transfert rapide. L’emprise foncière est de 14,6 ha environ sur les communes de MONTSEGUR-SUR- LAUZON et CHANTEMERLE-LES-GRIGNAN. Les parties privées ne sont pas à acquérir par la commune. sont interdits : Les activités ou faits susceptibles de créer des fo yers de pollution, ponctuels ou diffus, et en particulier

    - les constructions nouvelles potentiellement polluantes, y compris habitations, écuries et abris temporaires pour le bétail, non liées à l’extension d’un bâti ou d’un équipement existant, le relèvement de ruines, sachant qu’il n’en existe pas sur cette zone, - l’implantation nouvelle d’installations classées potentiellement polluantes, industrielles ou agricoles, soumises à déclaration ou autorisation, - les stockages et dépôts nouveaux, même temporaires, de produits fermentescibles, toxiques ou radioactifs et de façon générale de tous produits chimiques et matières susceptibles d’altérer la qualité des eaux, - les dépôts nouveaux, même temporaires, d’hydrocarbures liquides, - les stockages et dépôts au champ, même temporaires, de fumiers et composts, - le rejet au milieu superficiel ou l’épandage agricole d’eaux usées ou de boues d’origine domestique, agricole ou industrielle, - l’épandage agronomique de lisiers, purins, fumiers frais, boues de STEP … susceptibles de migrer rapidement avec les eaux de ruissellement et d’infiltration et d’engendrer des pollutions bactériennes massives, - la création de parcs d’élevage, avec point d’eau et de nourrissage, sachant qu’il n’y a pas actuellement d’activité de ce type sur cette emprise ; le pâturage extensif, - Le camping et le bivouac, - la création de canalisation de transport de fluides potentiellement polluants (conduites maîtresse d’assainissement ; oléoducs …), - La création d’aires de stationnement de véhicules à moteur.

    Les aménagements ou activités susceptibles de favor iser les infiltrations rapides et en particulier :

  • 13

    - l’ouverture de carrières pour l’exploitation des matériaux du sol et du sous-sol, le creusement d’excavations de plus d’un mètre de profondeur ; Le décapage de la couche superficielle, l’établissement de banquettes de culture, - la recherche et l’exploitation des eaux souterraines par forage ou puits (autres que celles destinées à assurer le renouvellement éventuel du captage communal de CHAMARET et de la source de la ferme de Saint Chande, - la création de plan d’eau ou la modification du tracé des ruisseaux temporaires, - Le défrichement des zones boisées, sauf nécessité d’aménagements ponctuels liés à leur exploitation et à leur entretien.

    Et d’une manière générale tous faits susceptibles d ’altérer la qualité des eaux souterraines sont réglementés :

    - l’utilisation agronomique des herbicides et des produits phytosanitaires conventionnels qui devront être raisonnés au strict besoin des cultures, en alternant les matières actives. Une déclaration annuelle des surfaces traitées, des quantités et des matières actives appliquées sera adressée annuellement à la mairie de CHAMARET, - la fertilisation des terres agricoles qui devra respecter les codes des bonnes pratiques agronomiques. Les produits utilisés ne devront pas être potentiellement dangereux pour l’eau (risque de percolation rapide et de contamination bactérienne massive), - l’aménagement à travers le PPR d’infrastructures nécessaires à la défense de la forêt contre l’incendie ou à la gestion du massif, et en particulier l’ouverture de pistes est soumis à l’accord préalable des services de l’État chargés de la réglementation forestière et à l’autorité sanitaire (ARS) qui pourra demander l’étude des impacts sur la source pour le passage de points singuliers. L’accès sera limité aux seules nécessitées de protection et de gestion du massif, - Le chemin de Saint Chande : sur la portion longeant le PPI + 20 m de part et d’autre, Entretien à l’identique (revêtement bicouche ou empierrage, interdiction des désherbants ; pas d’aménagement favorisant le parking. Le cas échéant, création et entretien de coupures d’eau sur les chemins de terre amont pour détourner les eaux de ruissellement pouvant déverser sur le PPI. En cas d’élargissement ou d’augmentation du trafic (fonction de liaison au lieu de simple desserte locale, il conviendra d’aménager les pentes du virage pour un déversement des eaux de ruissellement à l’extrados, et de poser une glissière de sécurité tout le long du PPI du côté intérieur du virage.

    D’autre part une servitude de passage permettant l’accès à l’emprise du périmètre de protection immédiat satellite couvrant la chambre de réception à travers la parcelle 35 de la section A sera instaurée par convention sur les terrains d’assiette, conformément au plan et à l’état parcellaire. Cette servitude de passage sera longue de 6 m pour une largeur de 4 m. Cette servitude comprendra également l’accès à la canalisation qui relie le captage à la chambre de réception, sur toute sa longueur à travers la parcelle 35 de la section A, pour procéder aux opérations de travaux et d’entretien du réseau. Cette convention est établie par un acte sous forme authentique et publiée au bureau des hypothèques. Les propriétaires sont tenus de maintenir cet accès ouvert pour les nécessités du service et du contrôle pendant toute la durée de l’exploitation du captage. Acquisitions foncières La collectivité (commune de Chamaret) doit acquérir en pleine propriété les parcelles et parties de parcelles incluses dans l'emprise du périmètre de protection immédiate (PPI). Dans le cas du captage de Saint-Chande, l'état des lieux de ces parcelles incluses dans le PPI est le suivant:

  • 14

    Captage Section Parcelle (contenance incluse dans le PPI) Propriétaire Décanteur de Saint Chande

    A1

    n° 35 (15 m2)

    Privé

    Captage de Saint-Chande

    A1

    N°36 (531 m2)

    Commune de Mont Ségur sur lauzon

    A1 n° 37 (347 m2) Privé Captage de Saint-Chande A1 n°38 (45 m2) Privé Les coûts d'acquisition peuvent se détailler de la sorte: Captage Section Parcelle (conte

    nance incluse dans le PPI)

    Coût du Terrain

    Frais de notaire

    Frais de Géomètre

    Décanteur de Saint-Chande A1 n°35 (15 m2) 18,00 € 800,00 € 1 000,00 € A1 N°36 (531 m2) 0,00 € 0,00 € 0,00 € Captage de Saint-Chande A1 n° 37 (347 m2) 373,00 € 800,00 € 500,00 € A1 n°38 (45 m2) 48,00 € 800,00 € 500,00 € Totaux partiels 439,00 € 2 400,00 € 2 000,00 € TOTAL 4 839,00€ Evaluation du coût des travaux de protection et d’e xploitation Selon le rapport géologique de Monsieur Sébastien LANGLAIS une clôture destinée à assurer la sécurité des ouvrages est rendue obligatoire par la réglementation, excepté si la DUP prévoit le contraire. Une telle clôture doit être mise en place autour du captage de Saint-Chande. Y compris la mise en œuvre d'une filière de traitement bactéricide par Ultra-violets le coût total de travaux estimé s’élève à 71 000 € plus 1000 €/an d’entretien Indemnisations destinées aux propriétaires privés Etant donné que les servitudes telles que définies dans la « note de servitudes » concernant le périmètre de protection rapprochée du captage de Saint-Chande ne compromettent en rien l'exploitation agricole et/ou forestière du sol telle qu'elle est réalisée à ce jour par les propriétaires concernés (les cultures sont possibles en exploitation raisonnée, l'exploitation des boisements existants est autorisée sans renforcement particulier des préconisations du guide pratique du CNPF), il n'y a pas lieu de prévoir des indemnisations particulières 2-9 Incidence du prélèvement étudié sur l'environnement

    Il y a lieu de tenir compte que la présente opération est une régularisation administrative. L'ouvrage de captage existe depuis de très nombreuses décennies. Il est intégré à l'environnement. Il n'est pas prévu de modifications du système captant ni, à l'horizon 2035, des volumes à dériver par rapport à la situation actuelle dans le cadre de cette régularisation. Il n'y aura donc aucune incidence supplémentaire sur l'environnement naturel.

    Dans le cas d'un captage de venues souterraines d’eau gravitaire, l’impact du prélèvement sur l’aquifère en amont du lieu de captation est nul dans le sens où il n’y a aucun soutirage forcé de l’eau. L’aquifère en question ne peut donc pas être surexploité, et sa pérennité n’est pas remise en cause par le prélèvement.

  • 15

    Les eaux dérivées à la « source n°3 » ne donnent naturellement naissance à aucun ruisseau en aval du point de captage (ni permanent, ni temporaire) et ne participent pas non plus à un tel écoulement superficiel. L'incidence du prélèvement sur les eaux superficielles est donc nulle dans le cas présent.

    Le prélèvement effectué par la commune de Chamaret sur le captage de Saint-Chande n’a pas d’incidence sur les activités humaines (absence d'autres usages de l'eau de cette émergence).

    Les travaux préconisés par l'hydrogéologue agréé concernant notamment la mise en place d'une clôture ceinturant l'emprise des deux périmètres de protection immédiate (captage et chambre de décantation) et la mise en place d'une glissière de sécurité le long de la voirie de la route communale au droit du périmètre de protection immédiate du captage ne sont pas de nature à générer une incidence sur le milieu naturel du site. L'emprise du périmètre de protection immédiate sera débroussaillée. 2-10 – Enquête Parcellaire Fondement juridique. Prononcé par ordonnance judiciaire, l'expropriation des biens immobiliers est précédée d'une phase administrative que clôturent successivement deux actes : • La déclaration d'utilité publique (arrêté préfectoral ou ministériel, ou décret en Conseil d'état • La déclaration de cessibilité (arrêté préfectoral dans tous les cas), qui désigne les propriétés ou partie de propriété selon le cas) dont la cession est nécessaire à la réalisation de l'objet de la DUP. Ce dernier acte est précédé d'une enquête publique dite : « enquête parcellaire ». Une enquête parcellaire est destinée à définir précisément les « parcelles à exproprier », autrement dit de l'emprise foncière du projet : tout ou partie d'immeubles, avec les accessoires (tréfonds, droits réels tels que usufruits, emphytéose, droit d'usage ou d'habitation, servitudes). L'expropriation peut être limitée à l'un de ces droits. L'enquête parcellaire s'adresse aux propriétaires et parfois à eux seuls (lorsque caractère contradictoire en ce sens que les propriétaires présumés sont appelés individuellement à prendre connaissance du dossier en mairie, et admis à discuter la localisation et l'étendue de l'emprise ; ceci obligatoirement par écrit. (Contrairement aux observations relatives à l'utilité publique qui peuvent être présentées oralement au Commissaire Enquêteur). A la suite de l'enquête parcellaire, il appartiendra au Préfet de la Drôme, par arrêté, de déclarer cessibles les immeubles concernés. Cependant, l'acte déclaratif d'utilité publique intervenant postérieurement à l'enquête parcellaire vaut arrêté de cessibilité, lorsque cet acte est établi conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l'article R. 11- 28 du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique

    Analyse du dossier parcellaire Après avoir analysé l'ensemble du dossier soumis à l'enquête parcellaire j’observe que l'état parcellaire objet du projet n'a été remis en cause par aucune remarques ou observations du public, ni par aucun propriétaire ou usufruitier concerné. L'identification des propriétaires a pu être évaluée avec précision et la notification de l’arrêté portant ouverture de l’enquête publique unique préalable à la déclaration d’utilité publique et d’une enquête parcellaire a bien été faite conformément aux règles en vigueur par lettre recommandée avec accusé de réception à chacun des propriétaires ou usufruitiers concernés. (Documents joints en annexe) Je note que l'emprise indiquée dans le projet de cessibilité, soit 923 m2 pour la protection immédiate du captage et 15 m2 pour la protection immédiate de la chambre de décantation, est bien comprise dans le périmètre de la DUP objet de l’enquête et que les parcelles visées recevront une affectation conforme à l'objet des travaux

  • 16

    3- ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

    3 -1 Organisation de l’Enquête Après avoir été désigné par le Tribunal Administratif de Grenoble pour conduire l’enquête, j’ai pris contact avec le Bureau des Enquêtes Publiques de la Préfecture de la Drôme afin de prendre connaissance de l’ensemble des pièces composant le dossier, d’examiner les modalités pratiques d’organisation, et de fixer d’un commun accord les dates d’ouverture, de clôture, ainsi que le nombre et les dates des permanences de l’enquête à prévoir dans l’Arrêté. Les pièces composant le dossier m’ont été adressées à mon domicile. J’ai pris contact avec les Maires de CHANTEMERLE-LES-GRIGNAN et MONTSEGUE-SUR-LAUZON les 6 et 7 février 2018 et paraphé les registres d’enquête. Le 12 février 2018, j’ai rencontré le Maire de la commune de CHAMARET pétitionnaire du projet pour une première prise de contact et visite des lieux sur les quels se trouvent le captage de Saint Chande situé sur la commune de MONTSEGUR-SUR LAUZON,

    3-2 Déroulement de la Procédure 3.2.1 Dossier et Registre d’Enquête

    Conformément à l’Arrêté préfectoral N° 2018005-0001 du 5 janvier 2018, les pièces du dossier, ainsi que le registre d’enquête à feuillets non mobiles, coté et paraphé par mes soins ont été déposés dans les Mairies de MONTSEGUR-SUR-LAUZON ET CHANTEMERLE-LES-GRIGNAN du 19 février au 7 mars 2018. Le public pouvant en prendre connaissance aux jours et heures d’ouverture des Mairies concernées.

    Composition du dossier

    Pièce 1 : Plan de situation Pièce 2 : Mémoire explicatif Pièce 3 : Note récapitulative des servitudes Pièce 4 : Plan parcellaire Pièce 5 : Etats parcellaires Pièce 6 : Coût estimatif des travaux à réaliser Pièce 7 : Documents graphiques Pièce 8 : Rapport de l'hydrogéologue agréé

    3.2.2 Permanences

    Durant cette période j’ai tenu trois permanences, comme prévu par l’Arrêté prescrivant l’enquête. 3.2.3 Publicité et information du public

    La publication officielle de l’enquête a été faite dans deux journaux:

    Le Dauphiné Libéré, les 1er février 2018, et 22 février 2018 Le Peuple Libre, les 1er février, et 22 février 2018 J’ai constaté que L’Arrêté prescrivant l’enquête a été affiché au format A4 sur les panneaux des mairies de Montségur sur Lauzon et Chantemerle Les Grignan, prévus à cet effet, lors des permanences dans ces mairies. En ce qui concerne l’enquête parcellaire, le maire de Chamaret pétitionnaire, a par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, adressée individuellement aux propriétaires figurant

  • 17

    sur la liste établie conformément à l'article R131-3, (lorsque leur domicile est connu d'après les renseignements recueillis par l'expropriant) ou à leurs mandataires, gérants, administrateurs ou syndics, préalablement à l'ouverture des enquêtes publiques conjointes et dans les délais nécessaires devant permettre aux propriétaires de disposer d'au moins quinze jours consécutifs pour formuler des observations), notifié le dépôt du dossier d'enquête parcellaire dans les mairies de Montségur sur Lauzon et Chantemerle Les Grignan. (Voir Annexe 2, liste des propriétaires concernés) Les avis de réception reçus par le pétitionnaire figurent en annexe 3.Quatre propriétaires n’ont pu être joints. Conformément à l’arrêté préfectoral les lettres de notification concernant ces propriétaires ont été affichées dans les trois mairies concernées par l’enquête à savoir : Montségur sur Lauzon, Chantemerle Les Grignan, et Chamaret) Les certificats des Maires attestant que ces obligations légales ont bien été effectuées. 3.2.4 Chronologie de l’enquête

    05.12.2017 Décision N° E17000431/38 du Tribunal Administratif 05.01.2018 Publication de l’Arrêté prescrivant l’enquête 06.02.2018 Réunion en mairie de Chantemerle Les Grignan 07.02.2018 Réunion en mairie de Montségur sur Lauzon

    12.02.2018 Réunion en mairie de Chamaret, Visite des lieux 19.02.2018 (Ouverture) de l’enquête)

    21.02.2018 Permanence en mairie de Montségur sur Lauzon de 14 à 17h 27.02.2018 Permanence en mairie de Chantemerle Les Grignan de 15h 30 à 18h 30

    07.03.2018 Permanence en mairie de Montségur sur Lauzon de 15 à 18h (Clôture) 12.03.2018 Réunion avec le Maire de Chamaret. Visite des lieux 20.03.2018.Remise du rapport

    3-2-5 Clôture de l’enquête . L’enquête a été clôturée le 7 mars 2018 à 18 h. Les registres on été signés par les Maires de MONTSEGUR-SUR-LAUZON et CHANTEMERLE-LES-GRIGNAN et adressés au commissaire enquêteur les 12 et 13 mars 2018. . 4 - OBSERVATIONS ET REMARQUES DU PUBLIC 4-1 Inventaire des observations et demandes du publ ic déposées sur les registres

    Nom Permanence Date Observation

    1

    VEYRIER/ VERGER Sylvette

    Montségur

    21/02/2018

    Propriétaire de la parcelle C133 est venue consulter les servitudes imposées sur les parcelles du PPR. Pas d’observation

    2

    FEYDY Yves

    Montségur

    21/02/2018

    Avis favorable puisqu’aucun impact de l’agriculture locale sur la qualité de l’eau du captage

    3

    FIOC Danielle

    Chantemerle

    27/02/2018

    Propriétaire de la parcelle C135 du PPR sur Chantemerl e est venue consulter la liste des servitudes imposée s sur les parcelles du PPR. Pas d’observation.

  • 18

    4

    BÈS Christian

    Chantemerle

    27/02/

    2702/2018

    Propriétaire de la parcelle C252 du PPR sur Chantemerl e pose la question de la signification du : « Décapag e de la couche superficielle ? »

    5

    COULOMBEL Amélie

    Montségur

    07/03/2018

    - Propriétaire en indivision des parcelles A35, A37 et A38. du Périmètre de protection immédiate (PPI). - Fait remarquer que l’accès à la parcelle A37 se f ait actuellement à travers la surface du futur PPI via la parcelle A36. - Madame COULOMBEL demande en conséquence au pétitionnaire de créer un accès à la parcelle A37 v ia la parcelle A38. - Madame COULOMBEL demande également la possibilité de se brancher sur la canalisation de la source ST C hande alimentant la commune de Chamaret . - Souhaite également être informée du tracé exact du périmètre de protection immédiate concernant la par celle A37 car nous avons des arbres fruitiers que nous aimerions ne pas voir arrachés. - Demande aussi de rectifier son changement d’adres se ( Montségur sur Lauzon et non Lille)

    6

    SPINDLER

    Montségur

    07/03/2018

    Exploitante de parcelles et propriétaire de la parce lle A6 du PPR sur Montségur est venue consulter les servitud es imposées sur les parcelles du PPR. Pas d’observation.

    4-2 Réponses aux observations et demandes du public

    La plupart des observations (1,3,6) concernent des demandes d’information sur les servitudes qu’auront à supporter les propriétaires de parcelles situées dans les périmètres de protection du captage et ne suscitent aucune remarques. Monsieur Yves FEYDY (2) se déclare favorable au projet puisque qu’aucun impact de l’agriculture locale n’est constaté sur le captage. Ces observations n’appellent aucun commentaire de m a part. Observation N° 4 Monsieur BÈS pose la question de la signification du : « Décapage de la couche superficielle ? La question a été posée à l’ARS. Réponse de l’ARS : « L’interdiction du « décapage de la couche superficielle » revient à l’interdiction d’enlever la couche de terre végétale qui recouvre le sol (quand elle est présente) sur une trentaine de centimètres. Le décapage est une méthode consistant à éliminer la couche superficielle du sol, celle qui est principalement

    constituée de matières végétales. La couche superficielle est généralement de faible épaisseur, de l’ordre de

    0,20 à 0,40 m. En abaissant le niveau du sol, le décapage entraînerait une diminution de la capacité du sol à

    filtrer et à épurer l’eau de pluie avant qu’elle ne rejoigne la nappe. » Réponse du commissaire enquêteur : Effectivement la couche superficielle d’humus recouvrant les sols et notamment la surface des zon es boisées joue un rôle important dans la protection des captages en servant à épurer l’eau de pluie avant qu’elle ne

  • 19

    rejoigne la nappe. Elle doit être préservée. L’inte rdiction de décapage des sols est donc justifiée. Observations N° 5 Madame COULOMBEL: - Fait remarquer que l’accès à la parcelle A37 se f ait actuellement à travers la surface du futur PPI vi a la parcelle A36. - Madame COULOMBEL demande en conséquence au pétitio nnaire de créer un accès à la parcelle A37 via la parcelle A38. - Madame COULOMBEL demande également la possibilité de se brancher sur la canalisation de la source ST Chande alimentant la commune de Chamaret . - Souhaite également être informée du tracé exact du périmètre de protection immédiate concernant la parcelle A37 car nous avons des arbres fruitiers qu e nous aimerions ne pas voir arrachés. - Demande aussi de rectifier son changement d’adres se ( Montségur sur Lauzon et non Lille) Ces observations et demandes ont été transmises au pétitionnaire. (Mairie de Chamaret) Réponse du Maire de Chamaret Réponse aux questions de Mme COULOMBEL Point 1 Accès à la parcelle A36 (propriété de la commune de Montségur sur Lauzon) depuis la route goudronnée. Le passage au travers du buisson est régulièrement entretenu par les employés communaux de Chamaret n’est pas référencé comme servitude de passage sur le cadastre. De plus le PPI sera entièrement grillagé la parcelle A37 ne sera de fait plus accessible physiquement depuis cet accès

    Accès actuel à la parcelle A37 via la parcelle A36 appartenant à la commune de Montségur sur Lauzon Point 2 La parcelle A37 est accessible depuis la route derrière la maison moyennant un léger aménagement du passage existant (suppression de quelques cyprès). Le passage existant est en partie bétonné. Photo ci après :

  • 20

    Accès existant

    Point 3 Pas possible pour les raisons : La conduite sortant du forage n’est pas une conduite de distribution. L’eau n’est pas contrôlée au forage mais au niveau de la distribution dans le village de Chamaret. Il existe un risque d’épuisement de la ressource en eau notamment pendant la période estivale.

  • Point 4 Apparemment quelques arbres seront concernésera réalisée comme il est prévu par la loi. Point 5 La nouvelle adresse à été réalisée auprès du secrétariat de mairie de Chamaret. C’est à Mme Coulombel de le faire auprès du service de la poste. Réponses du commissaire enquêteur Points 1 et 2 . Il ne me semble pas possible de répondre favorablement Madame COULOMBEL de créer un passage permettant d’accéder à la parcelle A37 via la parcelle A38 appartenant également à Madame COULOMBEutilisé actuellement. En effet passage sans légalité et qui n’est pas utilisé de façon être supprimé par le propriétaire sans recours. De plus la parcelle A37 n’est pas enclavéj’ai personnellement constaté l’existence d’un accèspar la route goudronnée située derrière la maison. (Photo cipétitionnaire de créer un accès à la parcelle A37recevable. Point 3 . Le branchement sur la canalisation d’eau reliant la source St Chande à Chamaret ne me parait également pas possible car cette canalisation n’appartient pas au réseau distribution d’eau potable puisque l’eau de l’arrivée au réservoir de stockage situé sur la commune de Chamaret. L’eau transportée par cette canalisation n’est pas destinée à l’alimentation des habitants.qu’il existe aussi un risque de rupture d’alimentation car la source ne cocertaine période de l’année. Notons encore qu’un branchement sur cette canalisation nécessiterait l’installation d’une pompe de relevage et un contrôle sanitaire afin d’éviter risque de pollution. Pour ces raisons cette demande ne peut être acceptée. Point 4 . Le relevé géométrique a été effectulimites du périmètre de protection immédiatecontradictoire devrait être fait prochainement. Si des arbres fruitiers devaient être supprimés, car situés dans le périmètre serait due au propriétaire du fait de Point 5. Il appartient au propriétaire de signaleorganismes publics et non publics. La procédure de notification individuelle du dépôt du dossier d’enquête parcellaire a été faite par le pétitionnairevigueur, ce que j’atteste. Après avoir analysé le dossier soumis à l’enquête, constaté que celuiconforme aux codes régissant cette enquêtepossible d’exprimer mes conclusions Fait à PIERRELATTE le 20

    Apparemment quelques arbres seront concernés (attente du document d’arpentage).comme il est prévu par la loi.

    auprès du secrétariat de mairie de Chamaret. C’est à Mme Coulombel de le

    du commissaire enquêteur :

    Il ne me semble pas possible de répondre favorablement de créer un passage permettant d’accéder à la parcelle A37 via la

    ant également à Madame COULOMBEL en remplacement du passage En effet ce passage n’est pas répertorié sur le cadastre, c’est donc un

    passage sans légalité et qui n’est pas utilisé de façon permanente. Le droit de passage peut être supprimé par le propriétaire sans recours. De plus la parcelle A37 n’est pas enclavéj’ai personnellement constaté l’existence d’un accès, partiellement bétonné, par la route goudronnée située derrière la maison. (Photo ci-dessus). La demande pétitionnaire de créer un accès à la parcelle A37 via la parcelle A38

    Le branchement sur la canalisation d’eau reliant la source St Chande à Chamaret ne me parait également pas possible car cette canalisation n’appartient pas au réseau

    d’eau potable puisque l’eau de la source sera traitée par rayonnement UV à u réservoir de stockage situé sur la commune de Chamaret. L’eau transportée par

    cette canalisation n’est pas destinée à l’alimentation des habitants. De plus le Maire signale de rupture d’alimentation car la source ne coule pas pendant une

    certaine période de l’année. Notons encore qu’un branchement sur cette canalisation nécessiterait l’installation d’une pompe de relevage et un contrôle sanitaire afin d’éviter

    pollution. Pour ces raisons cette demande ne peut être acceptée.

    . Le relevé géométrique a été effectué par un géomètre agrée afin de déterminer les limites du périmètre de protection immédiate d’une surface de 923 m2. Le bornage

    vrait être fait prochainement. Si des arbres fruitiers devaient être supprimés, de protection immédiate, une juste et équitable indemnisation

    serait due au propriétaire du fait de ce préjudice.

    propriétaire de signaler son changement d’adresseorganismes publics et non publics. La procédure de notification individuelle du dépôt du dossier d’enquête parcellaire a été faite par le pétitionnaire conformément aux règles en

    Après avoir analysé le dossier soumis à l’enquête, constaté que celuirégissant cette enquête, répondu aux observations du public, il est

    mes conclusions dans le document B joint au présent rapport

    20 mars 2018 Le commissaire enquêteur

    Maurice CARLÈS

    21

    (attente du document d’arpentage). L’indemnisation

    auprès du secrétariat de mairie de Chamaret. C’est à Mme Coulombel de le

    Il ne me semble pas possible de répondre favorablement à la demande de de créer un passage permettant d’accéder à la parcelle A37 via la

    en remplacement du passage e passage n’est pas répertorié sur le cadastre, c’est donc un

    . Le droit de passage peut être supprimé par le propriétaire sans recours. De plus la parcelle A37 n’est pas enclavée,

    partiellement bétonné, à cette parcelle . La demande faite au

    ne me parait pas

    Le branchement sur la canalisation d’eau reliant la source St Chande à Chamaret ne me parait également pas possible car cette canalisation n’appartient pas au réseau de

    traitée par rayonnement UV à u réservoir de stockage situé sur la commune de Chamaret. L’eau transportée par

    De plus le Maire signale ule pas pendant une

    certaine période de l’année. Notons encore qu’un branchement sur cette canalisation nécessiterait l’installation d’une pompe de relevage et un contrôle sanitaire afin d’éviter tout

    pollution. Pour ces raisons cette demande ne peut être acceptée.

    par un géomètre agrée afin de déterminer les 923 m2. Le bornage

    vrait être fait prochainement. Si des arbres fruitiers devaient être supprimés, , une juste et équitable indemnisation

    son changement d’adresse aux différents organismes publics et non publics. La procédure de notification individuelle du dépôt du

    conformément aux règles en

    Après avoir analysé le dossier soumis à l’enquête, constaté que celui-ci, est complet et répondu aux observations du public, il est

    au présent rapport.

    Le commissaire enquêteur

    Maurice CARLÈS

  • 22

    LISTES DES ANNEXES AU RAPPORT D’ENQUETE

    Annexe 1 : Plan parcellaire Annexe 2 : Etat parcellaire Annexe 3 : Liste des courriers adressés aux propriétaires (nom des propriétaires ayant

    accusé réception et nom des propriétaires n’ayant pas accusé réception) Annexe 4 : Copies des avis de réception aux lettres recommandées Annexe 5 : Certificat d’affichage du maire de MONTSEGUR-SUR LAUZON Annexe 6 : Certificat d’affichage du maire de CHANTEMERLE-LES-GRIGNAN