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ENSEMBLE SUR LE MEME BATEAU !

ensemble sur le meme bateauª… · Être pauvre a de nombreuses conséquences. Si quelqu’un n’a pas assez à manger, ... bien qu’ils peuvent mieux se nourrir et, même, aller

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  • ensemble sur le meme bateau !

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    IntroductIon

    Chacun a le droit de vivre dans de bonnes conditions. Chacun a le droit de se nourrir pour ne pas avoir faim. Chacun a le droit d’aller à l’école pour pouvoir lire, écrire, calculer, grandir, mieux se débrouiller dans la vie. Chacun a le droit de se soigner s’il est malade. Chacun a le droit de vivre dans une maison avec assez d’hygiène et de confort.

    Dans le monde, surtout dans les pays du Sud, des familles entières n’ont pas cette chance. Elles vivent dans la pauvreté. Pourtant, elles veulent s’en sortir. Elles veulent que leurs enfants aient une meilleure vie. Pour cela, elles unissent leurs efforts. Des personnes, en Belgique, l’apprennent et décident de leur donner un coup de main.

    Iles de Paix, c’est cela : des hommes, des femmes, des enfants qui sont touchés par le sort de personnes qui n’ont pas leur chance et qui agissent pour qu’une aide leur soit apportée, en Afrique et en Amérique latine. Et cela marche ! On ne compte plus ceux dont la vie s’est ainsi améliorée !

    Nous t’invitons à te joindre à nous !

    L’histoire sans fin de La pauvreté

    Être pauvre a de nombreuses conséquences. Si quelqu’un n’a pas assez à manger, s’il est mal logé, il tombe plus vite malade. Sans argent, il est difficile de bien se soigner. Alors, il ne peut plus travailler. Dans ce cas, il ne gagne plus d’argent et devient encore plus pauvre. Ses enfants doivent travailler pour faire vivre la famille. Ils ne peuvent plus aller à l’école. Plus tard, sans diplôme, il leur sera difficile de trouver un bon travail. Quand on naît pauvre, c’est très difficile de s’en sortir.

    a toi de jouer...

    Sur la carte du monde, sais-tu où se trouvent l’Afrique, l’Amérique

    latine et la Belgique ?

    dans ce dossier…Qu’est-ce que c’est, Iles de Paix ? 3Des gens qui bougent 4Iles de Paix en Afrique 6Iles de Paix en Amérique latine 10Apprendre à pêcher… 14Iles de Paix en Belgique 16Des résultats durables 18Mot à mot 19

    Chaque mot marqué par * est expliqué en page 19.

  • Comment ça marche, une ONG* ?

    À Iles de Paix, chacun a sa place et apporte ce qu’il peut. Il y en a qui y travaillent toute l’année. Là-bas (en Afrique et en Amérique latine), ils accompagnent les personnes que l’association* aide. Ils les conseillent, les aident à s’organiser, suivent les chantiers, assurent des formations, etc. (voir pp. 6-13). Ici (en Belgique), ils sont en contact avec toutes les personnes qui soutiennent Iles de Paix, les milliers de bénévoles (adultes, jeunes et enfants) qui participent à sa campagne (voir p. 16)

    Iles de Paix est une ONG*, une organisation non gouvernementale qui travaille avec et pour des personnes pauvres vivant au bout du monde : en Afrique et en Amérique du Sud. On dit de ces régions qu’elles sont « en développement* ». Cela signifie qu’une partie importante de leur population vit encore dans des conditions difficiles. Les besoins fondamentaux* de beaucoup de personnes n’y sont pas satisfaits.

    Ces personnes ne restent pas les bras croisés. Elles cherchent des solutions pour améliorer leur situation. Elles se donnent du mal pour s’en sortir mieux. Parfois, elles ont besoin d’un petit coup de main. Ce petit coup de main, c’est justement le travail d’Iles de Paix !

    Qu’eSt-ce Que c’eSt, IleS de PAIx ?

    une idée de dominique pire

    Iles de Paix a été fondé en 1962 par un Belge, Dominique Pire. Celui-ci est né à

    Dinant en 1910 et mort à Louvain en 1969, mais c’est à Huy qu’il

    a passé la plus grande partie de sa vie. C’était quelqu’un d’exceptionnel. Il était toujours bouleversé quand il voyait quelqu’un en difficulté. Il a créé plusieurs associations* pour

    venir en aide aux plus démunis, en Belgique et dans le monde.

    C’est pour cela qu’on lui a décerné l e Prix Nobel de la Paix en 1958. C’est la

    distinction la plus prestigieuse du monde !

    dans le texte ci-dessous, remets les mots suivants à la bonne place.besoin • efforts • entendre • limitée • pauvreté • voisins......................................................................................................................................................................................................................................................................

    Pourquoi « Iles » et « Paix » ?Ile donne l’idée d’une région . Nous concentrons nos sur cette petite zone. Après cela, quand ça a bien marché, les s’inspirent de la réussite. Ainsi se répand le développement*.Paix évoque le fait qu’en éliminant la , nous espérons éviter les guerres et les conflits. En effet, il est beaucoup plus facile de s’ quand chacun a ce dont il a .

    a toi de jouer...

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    remplis les cases en écrivant horizontalement les mots qui répondent aux définitions. tu verras apparaître trois mots, verticalement, dans les cases orange.

    1. Il vaut mieux apprendre cela que recevoir un poisson.2. Continent dans lequel Iles de Paix intervient.3. Soutien apporté à une personne.4. Belle valeur qui fait qu’on se sent concerné par le sort des autres, et qu’on les aidera s’ils ont besoin de nous.5. Beaucoup de personnes en souffrent dans le monde.6. Dominique Pire en est un pour ceux qui veulent rendre le monde plus juste.7. On dit que tout problème à la sienne. Parfois, ce sont d’autres personnes qui nous aident à la trouver.

    Iles de Paix, ce sont donc des personnes qui se mettent ensemble pour travailler avec des gens qui, dans des pays pauvres, veulent améliorer leurs conditions de vie.

    Il y en a qui font cela toute l’année. C’est leur métier. Il y en a d’autres qui donnent un fameux coup de main de temps en temps. Ils le font gratuitement parce qu’ils trouvent qu’Iles de Paix fait du bon travail. On dit qu’ils sont « bénévoles ».

    deS GenS QuI BouGent

    Moi, je fais les plans d’un barrage.

    Moi, je parle avec les habitants pour bien comprendre leurs besoins

    Moi, je fais les comptes.

    Moi, je distribue les modules que nous allons vendre !

    Moi, je donne aux paysans des bons trucs pour mieux cultiver.

    Moi, je vais coller des affiches pour la campagne*.

    Moi, j’explique en Belgique la situation des gens là-bas.

    Moi, je cherche, avec les habitants du village, le meilleur endroit pour installer un forage.

    Moi, je vends des modules.

    a toi de jouer...

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  • Voici ousseïni et nely. Il est burkinabé ; elle est équatorienne. Ils travaillent pour Iles de Paix aux côtés des gens qui veulent améliorer leurs conditions de vie.

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    Chez nous, Les paysans sont nombreux. Ils cultivent des champs et élèvent du bétail. Malheureusement, trop souvent, cela ne rapporte pas assez d’argent pour vivre dans de bonnes conditions. Il suffit parfois d’une mauvaise récolte pour se retrouver en très grande difficulté.

    Nous travaillons avec les paysans pour que leurs troupeaux se portent mieux et que leurs champs et leurs potagers donnent de meilleures récoltes. Cela marche si bien qu’ils peuvent mieux se nourrir et, même, aller au marché, vendre une partie de ce qu’ils ont produit. Ils gagnent ainsi de l’argent pour acheter des vêtements, des fournitures scolaires ou des médicaments quand ils sont malades.

    Les pays pauvres n’ont pas les mêmes moyens qu’en Belgique pour construire des routes, des hôpitaux ou des écoles. C’est pourtant tellement important ! Si l’école la plus proche est à 15 km et qu’on n’a même pas un vélo, on n’y envoie pas ses enfants. Si une nouvelle école peut être construite beaucoup plus près, les enfants pourront la fréquenter. Iles de Paix aide à construire de nouvelles écoles.

    différentes manières d’aider…

    Il y a 4 manières d’aider les habitants des pays pauvres.

    On donne de la nourriture pour qu’ils aient à manger, tout de suite. C’est surtout utile lors d’une guerre ou après une catastrophe naturelle comme un tremblement de terre. Cela s’appelle l’aide humanitaire.

    On construit des écoles, des routes, On apprend aux habitants à avoir de meilleures récoltes, etc. On les aide à mieux s’en sortir, seuls et pour longtemps. Cela s’appelle la coopération au développement*.

    On cherche à changer les règles de fonctionnement du monde. On demande à ceux qui font les lois de les changer pour que le monde soit plus juste. Cela s’appelle le plaidoyer.

    On informe son entourage sur les conditions de vie dans ces pays, on en parle autour de soi pour que tout le monde soit sensible et agisse comme il peut. Cela s’appelle la sensibilisation.

    Souvent les associations* se spécialisent dans une ou deux de ces actions.

    Iles de Paix, pratique la coopération au développement. C’est le sens de sa phrase « Si je reçois un poisson, je mangerai un jour ; si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie » (voir pp. 14 et 15).

    a toi de jouer...

    Voici 5 phrases qui expliquent ce qui est nécessaire pour que les enfants apprennent bien à l’école. trouve celle qui n’est pas exacte.

    nL’enseignant est correctement payé par le ministère. Sinon, il fera un autre métier pour survivre et ne donnera cours que quand il aura le temps.

    nLes parents gagnent assez d’argent. Sinon, leurs enfants doivent travailler pour faire vivre la famille.

    nIl y a des classes en suffisance. Sinon, ce n’est pas facile d’apprendre quand on est plus de 60 élèves en classe !

    nDes bonbons sont distribués aux élèves à la récréation pour qu’ils reprennent des forces. Sinon, ils risquent de s’endormir.

    nL’école est proche de la maison. Sinon, c’est compliqué de marcher 10 km pour aller à l’école, et 10 km pour en revenir.

  • Mali

    BéninBurkina

    Bonjour. Je m’appelle René. Connais-tu l’Afrique de l’Ouest et le travail que réalise Iles de Paix dans trois pays de cette grande région, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali ? Partons à leur découverte !

    Ici, il y a deux saisons. Entre septembre et juin, il ne pleut pas. Le soleil tape. Entre juin et septembre, il pleut souvent. Ce sont alors des averses impressionnantes. Un vrai déluge. Résultat : soit nous avons trop peu d’eau, soit nous en avons trop !

    Dans les villages, il n’existe le plus souvent ni robinet ni eau courante. Aussi, quand l’eau manque, rien ne va. On ne peut ni cultiver ni abreuver* le bétail. Surtout, on doit marcher des kilomètres pour ramener à la maison l’eau que l’on va boire ou utiliser pour la vaisselle ! Et quand il pleut à verse, l’eau glisse sur le sol et peut emporter, sur son passage, les terres que nous cultivons. C’est l’érosion*.

    Les gens ne se découragent pas. Avec Iles de Paix, ils font face, de plusieurs manières.

    Sais-tu qu’en moyenne, un Belg

    e utilise

    chaque jour plus de 120 litres d’e

    au, alors

    qu’un Africain en général doit se c

    ontenter

    de 25 litres et un Burkinabé de 10 lit

    res ?

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    IleS de PAIx en AfrIQue

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    a toi de jouer...

    Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

    complète la première ligne blanche avec l’un des deux dessins ci-dessous.

    Plein soleil toute la journée. Il peut faire très très chaud !

    Averses abondantes et très fréquentes

    complète la deuxième ligne blanche avec l’un des deux dessins ci-dessous.

    Le sol est bien humide car il a plu. Les gens sèment leurs céréales.

    Les céréales poussent bien parce que le sol est encore trempé et qu’il y a du soleil.

    Les céréales sont mûres. On peut les récolter.

    Le sol est devenu trop sec. On ne peut plus rien cultiver. Il faut attendre les prochaines pluies.

    Quelle différence entre le puits et le forage ? Le puits est un trou relativement large creusé dans le sol. Comme il est ouvert, on peut y jeter un récipient et le remonter plein d’eau. Le forage est un trou beaucoup plus fin, de la taille d’un tuyau, que l’on a enfoncé très profondément dans le sol. Il faut actionner une pompe pour faire remonter le précieux liquide.

    L’avantage du puits : il est n’est pas très cher. Son inconvénient : de la poussière peut tomber dans l’eau qui est, alors, moins propre.

    L’avantage du forage : on va chercher de l’eau très profondément. Elle a été bien filtrée par le sol et est donc bien propre. Elle est potable et peut être bue sans risquer de tomber malade.

    Son inconvénient : il faut une puissante machine pour l’installer et cela coûte cher.

    Malgré leur prix, pour des raisons d’hygiène, Iles de Paix préfère installer des forages.

    un barrage

    On dresse un barrage sur le chemin de l’eau qui s’écoule sur les pentes quand il pleut. La quantité d’eau ainsi retenue peut être énorme. Elle sera utilisée pour abreuver* le bétail. Elle peut aussi servir à irriguer* des champs. Cette eau, cependant, n’est pas propre, les être humains ne peuvent pas la boire.

    un forage

    Iles de Paix installe un forage là où les habitants manquent d’eau. En actionnant la pompe, ils récupèrent de l’eau. Celle-ci est propre. Elle est surtout utilisée pour boire, pour cuisiner et pour faire la vaisselle. Attention, une pompe doit être bien entretenue pour durer longtemps ! Il faut expliquer à un responsable comment la réparer si elle tombe en panne.

  • de meiLLeures récoLtes rapportent pLus d’argent

    connais-tu, autour de toi, des personnes qui récupèrent l’eau de pluie dans des citernes ? entoure ce qu’elles font avec l’eau ainsi récoltée.

    Nettoyer la voiture • Boire • Faire la lessive • Nettoyer les légumes • Prendre son bain • Arroser le jardin• Laver le sol • Faire la vaisselle • Alimenter la chasse des WC

    Pourquoi le font-elles ? entoure la ou les bonnes réponses.

    Parce qu’elles n’ont pas d’autre eau • Parce que cela coûte moins cher • Parce que c’est plus respectueux de l’environnement • Pour éviter les inondations • Parce que c’est une meilleure eau

    Avec les autres femmes du village, nous avons créé une association*. Nous avons obtenu un terrain et nous avons demandé l’aide d’Iles de Paix pour l’aménager. Il a fallu le déboiser, l’aplanir et y construire de petites digues. Elles retiennent l’eau à la saison des pluies. Cela permet de cultiver du riz. L’argent que nous obtenons en le vendant au marché sert pour acheter des vêtements, des fournitures scolaires. Quand c’est nécessaire, nous pouvons même acheter des médicaments.

    Avant, il n’était pas possible de cultiver la terre à partir de décembre. Elle était trop sèche. Il fallait attendre les pluies de juin. Maintenant, avec le barrage, nous avons de l’eau toute l’année. De janvier à juin, je cultive des tomates, des choux, des salades, des oignons, du piment, des haricots, etc. À la maison, nous pouvons manger davantage et un peu de tout. C’est bien pour la santé. Quand je produis assez, je vais au marché et je vends le surplus*. Cela fait rentrer de l’argent dans le ménage.

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    a toi de jouer...

  • des cLasses, des ponts, des forages

    Ici, dans ce village, Iles de Paix et la commune ont bâti une école. Certains enfants n’allaient pas en classe parce que l’école était beaucoup trop loin de chez eux. Maintenant, ils peuvent apprendre des choses qui leur seront utiles plus tard.

    Là, Iles de Paix et les habitants du village ont construit un pont. En période des pluies, la piste était coupée par un torrent infranchissable. Pas question, pour ceux qui habitaient de l’autre côté, d’aller à l’école, au marché ou au dispensaire*. Maintenant, grâce au pont, on peut circuler tous les jours de l’année.

    Ailleurs, Iles de Paix a installé un forage. Les femmes, qui vont chercher l’eau, ne doivent plus marcher plusieurs kilomètres pour s’approvisionner. Elles gagnent beaucoup de temps pour faire d’autres choses utiles, comme travailler au potager. Toute la famille est mieux nourrie. Elles peuvent même aller vendre au marché ce qu’elles ont en trop.

    a toi de jouer...

    Simone a un forage dans son village. En plus, un barrage permet d’arroser son potager toute l’année. Elle peut, maintenant, produire des légumes.

    Elle a un carré d’un centiare qui est inoccupé. Elle ne sait pas si elle doit y semer des haricots ou des tomates. Elle peut récolter 2 kilos de haricots par mètre carré. Le kilo de haricots se vend au marché 300 francs CFA (la monnaie au Burkina Faso). S’agissant des tomates : elle en récoltera 1,5 kilo seulement par mètre carré, mais elle les vend à 500 francs CFA par kilo au marché. Que lui conseilles-tu de cultiver ? Et pourquoi ?

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  • IleS de PAIx en AMerIQue lAtIne

    Perou

    Equateur

    Rosalinda doit se rendre au marché de Columbe pour vendre des légumes puis à celui de Guamote pour acheter de la farine et une nouvelle robe pour sa fille.

    Guamote se situe à 6 km de son village, Columbe à 4 km et les deux sont distants de 7 km l’un de l’autre. Si elle marche à du 4 km par heure et qu’elle reste 2 heures à chaque marché, combien de temps lui faudra-t-il pour rentrer chez elle ? Fais un dessin pour trouver la solution.

    Pourrait-elle rentrer chez elle entre les deux marchés, dans le courant d’une même journée ?

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    Bonjour, je m’appelle Arturo, j’habite dans les montagnes d’Amérique du Sud. Iles de Paix travaille dans deux pays de mon continent, l’Équateur et le Pérou. Veux-tu découvrir avec moi ce que fait cette association* près de chez moi ?Ici, les gens vivent dans de tout petits villages, parfois très haut dans la montagne. Il faut souvent faire de gros efforts pour vivre ici. Cultiver ses champs, élever des animaux, se déplacer sur de mauvais chemins très pentus et dans un climat parfois très froid, tout cela n’est pas facile !Comme nos villages sont isolés, le trajet pour aller au marché de la ville voisine ou pour aller à l’école se fait à pied et prend souvent plusieurs heures par jour.Enfin, quand il pleut, l’eau emporte la bonne terre que nous cultivons pour ne laisser que de la roche, sur laquelle on ne peut rien cultiver. C’est l’érosion*.

    a toi de jouer...

    L’Équateur et le Pérou sont traversés par la Cordillère des Andes. Cette immense chaîne de montagnes parcourt toute l’Amérique du Sud. Elle compte de très hauts sommets (plus de 6500 m !) et des dizaines de volcans. Certains sont encore en activité. La plus grande partie de la population de ces deux pays vit dans les montagnes, dans des vallées de grande altitude, souvent à plus de 3000 m. Par exemple, la capitale de l’Équateur, Quito, se situe à 2800 m. Chez nous, en Europe, elle serait sous la neige durant la plus grande partie de l’année. Ce n’est pas le cas parce que, là-bas, on est dans la zone tropicale et qu’il fait plus chaud.

    La plus grande partie des habitants de la Cordillère des Andes sont des Indiens, descendants des Incas. Beaucoup sont très pauvres et vivent dans des communautés réparties un peu partout dans la montagne. Depuis très longtemps, les Indiens ont subi des injustices et des violences de la part des personnes au pouvoir.

    Ils parlent souvent l’espagnol, mais c’est une langue qui leur a été amenée par les conquistadores*. Leur langue à eux, qu’ils parlent depuis des siècles, s’appelle le quechua.

  • apprendre, c’est important !

    Cultiver dans la montagne, ce n’est pas facile. Iles de Paix a organisé des cours pour les agriculteurs. Ils ont sélectionné les variétés de légumes qui poussent le mieux, ils ont appris à fabriquer du compost avec les déchets de plantes et de la cuisine, pour que la terre soit plus fertile. Les fruits et les légumes sont beaucoup plus gros qu’avant, les villageois mangent donc mieux. Il y a même un surplus de fruits et de légumes, qui peuvent être vendus pour gagner un peu plus d’argent.

    une nouveLLe route

    Avant, on ne pouvait se rendre au village que par un tout petit chemin, que seuls les ânes et les charrettes pouvaient emprunter. Les villageois se sont mobilisés et, avec Iles de Paix à leurs côtés, ils ont refait la route. Maintenant, elle est bien plus large, le bus peut même y passer. Les enfants peuvent aller plus facilement à l’école et les villageois peuvent aller vendre leurs légumes au marché.

    améLiorer La santé des animaux

    Avant, les vaches ne donnaient pas beaucoup de lait. Elles broutaient sur des prairies où l’herbe ne poussait pas bien. Les éleveurs ont appris à faire du fourrage. Leurs vaches peuvent ainsi manger assez même en période de sécheresse. Ils ont également appris à mieux soigner leurs bêtes, et à les vacciner contre les maladies. Maintenant, les vaches donnent beaucoup plus de lait. Les moutons aussi sont plus gros et en meilleure santé, ils donnent plus de laine, et celle-ci est plus solide. Les gens l’utilisent pour fabriquer de beaux pulls très chauds, qui se vendent très bien à la ville.

    a toi de jouer...

    le français et l’espagnol sont des langues relativement proches. Pourras-tu relier la phrase en espagnol à sa traduction en français ?

    L’eau du torrent n’est pas très bonne à boire. Ma fille est tombée malade.

    En la escuela, se habla español. No es fácil ya que, en casa, hablo siempre quechua.

    Chaque fois que je vais au marché, je perds une demi-journée. À cause de cela, je n’ai pas assez de temps pour mes cultures.

    Aquí, hace a veces mucho calor con el sol y luego mucho frío por la altura.

    À l’école, on parle espagnol. Ce n’est pas facile quand, à la maison, je parle toujours quechua.

    El agua del torrente no es muy buena para beber. Mi hija se enfermó.

    La semaine prochaine, nous organiserons une grande fête. Je jouerai de la guitare.

    Cada vez que voy al mercado, pierdo mediodía. Por eso, no tengo suficiente tiempo para mis cultivos.

    Ici, il fait parfois très chaud à cause du soleil puis très froid à cause de l’altitude.

    La semana próxima, organizaremos une gran fiesta. Yo tocaré guitarra.

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  • 12

    Moi, c’est Rodolfo ! Mes champs sont très en pente, et régulièrement, il y a des éboulements. C’est dangereux, puis ça me prive de bonne terre fertile. J’ai appris à cultiver autrement, en faisant des terrasses, un peu comme des marches d’escalier, pour éviter que la pluie emporte la terre. À présent, je creuse aussi des fossés pour retenir l’eau, et je plante des rangées d’arbres, pour que leurs racines retiennent bien la terre et que les champs soient mieux protégés contre le vent.

    Bonjour, je m’appelle Monica. Ma famille et moi, nous habitons dans une magnifique vallée. Avant, nous ne cultivions que des patates (ici, on les appelle des « papas » !) et nous ne les vendions pas bien, parce que tout le monde dans la région faisait la même chose.Aujourd’hui, nous cultivons toujours les « papas », mais nous cultivons en plus des fruits délicieux : des grenadilles. Nous les vendons très bien, jusque dans les villes lointaines ! (La grenadille est le nom qu’on donne là-bas au fruit de la passion).

  • du Lait au fromage

    Avoir des vaches qui donnent plus de lait, c’est très bien, mais il faut savoir que faire de ce lait !

    En le transformant en fromage, on peut le conserver plus longtemps et le vendre à un meilleur prix. Des éleveurs ont appris comment on fait plus de fromage, et de meilleure qualité. Ils se sont lancés dans l’aventure et ont construit une toute nouvelle fromagerie. Ils ne savaient pas trop à quoi s’attendre au début, mais très vite, leur fromage a connu un grand succès et maintenant il se vend dans tout le pays ! Ils sont fiers du travail qu’ils ont accompli avec Iles de Paix !

    partager ce qu’on sait

    Un grand nombre d’agriculteurs ont suivi des formations avec Iles de Paix : pour apprendre à fertiliser leurs champs, ou à mieux soigner leurs animaux, ou à faire du fromage, ou pour savoir comment utiliser les plantes pour se soigner. Puis ils ont partagé leurs savoirs avec d’autres, qui ont à leur tour enseigné à d’autres. Aujourd’hui, ce sont des centaines de personnes qui ont amélioré leur vie, et pour longtemps. Ce qui est formidable, c’est que ce savoir, ce trésor, va continuer à se transmettre de l’un à l’autre, comme une chaîne sans fin.

    Remets les informations suivantes dans le bon ordre chronologique.a. Avec le lait, je fabrique du fromage – b. Je mets une vache dans ma prairie – c. Je trais ma vache – d. Je vends mon fromage – e. Je prévois une prairie

    1....................................................................................................................................................2....................................................................................................................................................3....................................................................................................................................................4....................................................................................................................................................5....................................................................................................................................................

    Relie à chaque étape ci-dessus l’action qui la rend plus efficace.1. J’ai des contacts avec des commerçants qui m’achèteront mon fromage à bon prix. 2. Je choisis une race de vaches bien adaptées au terrain en pente, à l’altitude et à la production de lait.3. Je soigne bien ma vache pour qu’elle donne beaucoup de lait.4. J’arrose ma prairie pour que l’herbe y pousse bien et que les vaches mangent assez. 5. Je dispose d’installations propres et performantes pour bien produire du fromage, de manière hygiénique.

    Et si on comparait ?Maintenant que tu connais bien les conditions de vie et les projets d’Iles de Paix en Afrique et en Amérique du Sud, tu peux les comparer.

    Trace un tableau à deux colonnes (« Ce qui est différent en Afrique et en Amérique du Sud » et « Points communs entre l’Afrique et l’Amérique du Sud »). Relis le dossier depuis la page 6. Inscris dans la première colonne ce qui différencie ces deux parties du monde. Dans la deuxième colonne, inscris ce que les habitants de ces deux régions, pourtant très éloignées, ont en commun.

    a toi de jouer...

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    APPrendre à Pêcher...

    Ce proverbe explique bien le travail d’Iles de Paix. Donner à quelqu’un de la nourriture, c’est bien, mais ça ne le sauvera de la faim qu’un moment. Une fois qu’il aura consommé ce qu’il aura reçu, il se retrouvera avec le même problème qu’avant. Si, par contre, on l’aide à se procurer cette nourriture par lui-même, il pourra se débrouiller seul pour le restant de sa vie. C’est drôlement mieux !

    Les personnes les plus importantes pour améliorer les conditions de vie des gens, ce sont ces gens eux-mêmes. Ce sont les personnes touchées par la pauvreté qui doivent, les premières, prendre des initiatives, se mettre au travail.

    Iles de Paix est là pour appuyer leurs efforts, les aider à :• mieux organiser leur travail,• apprendre et utiliser des techniques plus efficaces,• se former à de nouveaux métiers,• vendre à un meilleur prix ce qu’ils produisent.

    Le travail d’Iles de Paix n’est possible que grâce à l’aide de nombreux Belges (voir pp 16 et 17). Le développement*, c’est aussi notre affaire, ici, en Belgique.

    Quand une personne commence à mieux s’en sortir grâce à ce qu’elle a appris, elle ressent de la fierté. Cela lui donne confiance en elle pour poursuivre son effort. Elle pourra continuer à améliorer seule ses conditions de vie et celles de sa famille, sans aide extérieure.

    « Si je reçois un poisson, je mangerai un jour ; si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie. »

  • une question de dignité*

    Pourquoi s’intéresser à des personnes qui vivent à l’autre bout de la planète, alors qu’il y a déjà tant de pauvres chez nous ?

    Iles de Paix défend l’idée que tous les êtres humains sont égaux et ont le droit de vivre dans la dignité*, quel que soit leur pays.

    Or, cette dignité* est menacée quand manque le minimum : une maison, de quoi manger, la possibilité de se soigner ou d’aller à l’école. Ce sont des droits fondamentaux* qui méritent qu’on s’engage, qu’on travaille, qu’on se rassemble pour les défendre ou les assurer, partout dans le monde. C’est ce que pensent tous les gens qui, en Belgique, soutiennent Iles de Paix.

    a toi de jouer... Pour toutes les activités suivantes, souviens-toi de la personne qui t’a appris à

    les accomplir seul(e). réfléchis aussi à la façon dont tu vivrais, à tout ce que tu ne pourrais pas faire, si tu ne les avais pas apprises.

    Faire tes lacets ...........................................................................................................................................Lire ..............................................................................................................................................................Beurrer ta tartine .....................................................................................................................................Te brosser les dents .................................................................................................................................T’essuyer le derrière, aux toilettes .........................................................................................................Éplucher un fruit ......................................................................................................................................Rouler à vélo ............................................................................................................................................Fermer ton anorak ou ton manteau ....................................................................................................Marcher ......................................................................................................................................................Allumer la télévision ...............................................................................................................................Surfer sur Internet ...................................................................................................................................Prendre une photo ...................................................................................................................................

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  • IleS de PAIx en BelGIQue

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    Dans toute la Wallonie et à Bruxelles, des dizaines de milliers de personnes vendent des modules le week-end de l’opération Iles de Paix. Ils sont des centaines de milliers à en acheter ! Tous ensemble, ils permettent de récolter l’argent nécessaire pour qu’Iles de Paix puisse aider les populations des pays du Sud.

    Iles de Paix existe parce que certains, jeunes et moins jeunes, acceptent de donner de leur temps ou de leur argent, ou les deux. Ce sont des personnes qui pensent aux autres, même s’ils vivent très loin et qu’ils ne les connaissent pas du tout. Merci d’être de ceux-là !

    Moi, je préfère me poster à l’entrée d’un supermarché. J’aborde aimablement les clients quand ils entrent. Beaucoup s’arrêtent. Je leur explique qu’ils peuvent soutenir les efforts des habitants des pays du Sud. Quand on m’achète une pochette de modules, cela m’encourage !

    Bonjour. Nous, nous sommes Rémi et Sidonie. Nous avons 11 et 12 ans. Comme l’année passée, nous allons vendre des modules Iles de Paix. Nous sommes fiers de participer ainsi au travail de cette association* !

    Moi, je sonne à toutes les portes du village. Les gens me connaissent. Certains refusent de donner, mais beaucoup acceptent de bon cœur. Ils savent que leur argent sera bien utilisé !

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    relie la réponse à la question ou remarque que les gens formulent parfois.

    A. Comment faire si je n’ai pas de petite monnaie ? 1. Bien sûr !

    B. J’en ai déjà acheté. Si je ne vous en prends pas, vous m’offrirez quand même un sourire ?

    2. La fabrication des modules ne coûte pas aussi cher. Tant mieux ! Presque tout l’argent que vous donnez va dans les pays pauvres. Ce qui compte, ce ne sont pas les modules, mais de soutenir les actions d’Iles de Paix !

    C. Où ces modules sont-ils fabriqués ?3. Les modules sont recyclables. Vous pouvez les mettre dans la poubelle bleue quand vous n’en avez plus besoin.

    D. Des modules en plastique, ce n’est pas écologique, non ?

    4. Nous acceptons aussi les billets !

    E. 5 € ! Vous ne trouvez pas ça cher ? 5. Les modules sont fabriqués en Belgique, à Bruxelles.

    a toi de jouer...

  • deS réSultAtS durABleS

    Nous avons vu qu’il existe plusieurs manières d’aider. Il y en a qui sont plus efficaces que d’autres. Il est très important que les gens que l’on aide puissent donner leur avis et participer à la réalisation des actions qui sont menées en leur faveur. Il faut agir avec les gens, pas à leur place !

    Bien faire les choses n’est pas facile. Il faut prendre du temps, bien réfléchir. Changer les choses pour longtemps est souvent plus compliqué qu’on ne croit.

    Avant de construire une école, un barrage ou un puits, Iles de Paix se pose plusieurs questions. 1. Est-ce bien le projet des habitants ? Ce serait bête de construire une école s’ils ont plutôt

    besoin d’un puits !2. Est-ce que ce projet est réalisable ? Ce serait triste de creuser un puits là où il n’y a pas

    d’eau dans le sol, ou d’installer des radiateurs dans un pays où il fait toujours chaud !3. Est-ce que ce projet va bien changer la vie des personnes ? Ce serait dommage de dépenser

    des moyens importants pour un petit résultat, ou pour un résultat qui ne profitera qu’à quelques personnes.

    4. Qui s’occupera du projet, par exemple pour l’entretenir ? Si on n’entretient pas un puits, une école ou un barrage, ils s’abîmeront et deviendront vite inutilisables. Il faut donc s’assurer que les habitants du village se sont bien organisés pour faire durer ce qu’ils ont construit. Ce serait regrettable que l’affaire tourne à rien après deux ans !

    5. Aurons-nous assez d’argent pour aller au bout du projet ? Ce serait du gaspillage d’interrompre des travaux à mi-chemin simplement parce qu’on n’a plus de sous pour les payer !

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    Ces questions, Iles de Paix les examine attentivement avant de commencer un projet. Celui-ci doit être utile et durable.

    Mais le plus important, toujours, c’est de bien respecter les personnes avec lesquelles on travaille. Nous ne faisons pas la charité, nous les aidons à vivre dans de meilleures conditions. Elles y ont droit !

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    soLution des exercicesPage 3 limitée • efforts • voisins • pauvreté • entendre • besoin.Page 4 1. Pêcher • 2. Afrique • 3. Aide • 4. Solidarité • 5. Pauvreté • 6. Exemple • 7. Solution • Iles de Paix.Page 13 e (avec 4) puis b (avec 2), puis c (avec 3), puis a (avec 5) puis d (avec 1).Page 17 A et 4 • B et 1 • C et 5 • D et 3 • E et 2.

    Mot à Mot

    a toi de jouer...

    Abreuver Faire boire un animal.

    Association Plusieurs personnes qui s’organisent pour faire quelque chose ensemble.

    Besoin fondamental Quelque chose dont une personne a absolument besoin pour vivre et grandir : de l’air à respirer, des aliments à manger, de la sécurité pour ne pas vivre dans la crainte, des soins de santé, le droit de s’exprimer, etc.

    conquistadores Les Espagnols qui ont conquis l’Amérique du Sud à partir de la fin du 15e siècle.

    développement Le développement de quelqu’un, c’est le fait qu’il grandit et s’épanouit. Ici, on vise surtout l’amélioration des conditions de vie.

    dignité Vivre dans la dignité, c’est se sentir respecté par les autres et pouvoir être fier de soi ; c’est disposer de sa liberté et bénéficier de bonnes conditions de vie.

    dispensaire Un tout petit hôpital situé là où il n’y a pas de grand hôpital. Les gens peuvent y recevoir des soins très simples qui ne nécessitent pas beaucoup d’équipement.

    érosion Usure, dégradation produite par un frottement (de l’air, de l’eau, de la glace). Par exemple, les vagues érodent les rochers.

    fondamental Extrêmement important, sans quoi rien ne peut se faire.

    Irriguer Faire couler de l’eau sur des terres pour y faire pousser des cultures.

    onG ONG sont les premières lettres des mots « organisation non gouvernementale ». Il s’agit d’une association* qui est indépendante de l’État,

    Surplus C’est ce que les agriculteurs produisent en plus de ce dont ils ont besoin pour vivre.

    regarde la couverture de ce feuillet. comment l’expliques-tu ? Que signifie l’expression « être sur un même bateau » ? Qui est sur le même bateau ? de quel bateau s’agit-il ?

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    choisis un personnage dessiné, soit sur la couverture, soit ailleurs dans la brochure. un ami doit deviner celui que tu as choisi en te posant des questions. tu ne peux répondre que par « oui » ou « non ».

  • Iles de Paix • www.ilesdepaix.org • Rue du Marché 37 à 4500 Huy • 085 23 02 54 • [email protected] • 000-0000049-49Illustrations > Florence Gossuin • Graphisme > Marie Freres

    Numéro de dépôt légal : D2010/3350/121

    un mot pour Les parentsBonjourNous voulons tous le meilleur pour nos enfants. Nous souhaitons tous les voir grandir harmonieusement, développer leurs qualités et talents. Tous les parents du monde connaissent cette formidable envie !

    Sous-alimentation, mortalités infantile et maternelle, faible accès à l’éducation, etc. : dans les pays du Sud, les conditions de vie sont difficiles. Les habitants se mobilisent pour les améliorer. Iles de Paix est à leurs côtés. Ce fascicule explique ce travail à votre enfant.

    Il va probablement nous donner un coup de main en participant, comme des milliers d’autres enfants de son âge en Belgique francophone, à la campagne Iles de Paix.

    Nous voulons dire trois choses.

    1. Sans doute cela vous intéresse-t-il de savoir qu’Iles de Paix, c’est sérieux et que l’argent qui sera récolté par votre enfant sera effectivement bien utilisé. C’est capital. Vous pouvez avoir confiance. Chaque année, un commissaire aux comptes indépendant contrôle attentivement les comptes de l’ONG. Il applique strictement les règles de l’Institut des réviseurs d’entreprise. C’est important car cet argent, on ne le récolte pas facilement ! Si vous souhaitez en savoir plus sur Iles de Paix, vous pouvez consulter notre site Internet ou nous adresser un message.

    2. Vous pouvez être fiers de votre enfant. Il va mener à bien une action généreuse. Il apprend ainsi à se montrer solidaire et à poser des actes concrets. Ce ne sera pas toujours facile. Il aura peut-être besoin de vos encouragements.

    3. Merci de votre soutien. Les gens qui bénéficieront de cette récolte de fonds en valent la peine. Nous, au niveau d’Iles de Paix, nous nous engageons à faire le meilleur usage possible de l’argent récolté. Nous savons que derrière un billet de cinq euros se trouvent trois belles histoires : celle de l’acheteur, celle du vendeur de modules et celle des gens qui bénéficieront de leur solidarité.

    L’équipe Iles de Paix

    un mot pour Les enseignantsCe livret est si succinct et nous aurions envie de dire tant de choses ! Outre celles que nous avons écrites ci-contre à l’attention des parents, et qui vous sont aussi destinées, il y a encore ceci : Iles de Paix vous propose d’autres dossiers pour approfondir ces questions, notamment la géographie du Burkina Faso, celle de l’Équateur et la question de l’engagement. Vous pouvez les découvrir sur www.ilesdepaix.org.

    L’équipe Iles de Paix