ENTREZDANS LA CIVILISATION

CANAL

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MâconLYON

PARIS

Nevers

Auxerre

Corbigny

Cercy-la-Tour

Clamecy

Châtillon-en-Bazois

Tannay

Mailly-le-Château

Châtel-Censoir

Vermenton

Cavesde Bailly

Decize

La Machine

Auxerre

Canallatéralà la Loire

Loire

L’Aron

L’Aron

LaCure

Canaldu Nivernais

FleuryBarrage à aiguilles

Rochersde Basseville

Vezelay

Rochers du Saussois

Coulanges-la-Vineuse

Abbaye de Reigny

Moulins Engilbert

L’Échelle d’écluses

Les Voûtes de la Collancelle Etangs de Vauxet de Baye

L’Yonne

Vers le Lacde Pannecière

Étangsde Vaux

et de Baye

Port Brulé

Baye

Sardy-les-Epiry

ENTREZSUR LES TERRES

CANAL

Légende

Vignobles

Sitesremarquables

Villes& villages

BœufCharolais

Cerises

Cet étonnant chemin d’eau raconte une très ancienne his-toire. Déjà, sous Henri IV, on avait évoqué l’idée d’un canal entre Loire et Seine. Mais c’est un grand coup de froid sur Paris, quelques années avant la Révo-lution française, qui va motiver sa construction : il s’agit tout simplement d’acheminer vers la capitale du bois de chauffage coupé dans les forêts du Morvan et du Bazois.

Le chantier commence en 1784. Ce sont notamment des forçats qui le creusent et qui réalisent, parfois au péril de leur vie, les superbes ouvrages d’art qui ponctuent son cours. Chahutés par l’Histoire, les travaux ne s’achèveront que 60 ans plus tard.Le canal du Nivernais est enfi n mis en service en 1843. Tirés par des chevaux, des ânes et des mulets, les bateaux qui l’em-pruntent ne se contentent déjà

plus de transporter du bois.En 1889, 311 000 tonnes de marchandises variées transitentpar cette voie qui prend ainsi un véritable poids économique.Au fi l du temps, une civilisation authentique prend racine sur ses rives : des hommes et des femmes, des villages, un mode de vie original se développent. Et si le chemin de fer aura raison des péniches, il ne pourra rien contre cette culture qui perdure au fi l de l’eau…

A Paris, on ne se chauffe plus au bois… Les mariniersont disparu et le canal s’est enfoncé dans la verdure.Jusqu’à ce que les plaisanciers lui redonnent vie. Les premiers bateaux sont apparus dans les années 60 ; puis une péniche en bois, l’Aster, pour le transport de passagers en 1976, et une première péniche hôtel, 3 ans plus tard.On n’arrêtera plus ce fl ot. Désormais, autour du canal du Nivernais, s’est constituée une offretouristique complète. Chaque année, 50 000 visiteurs retrouvent ici la sérénité dont ils ont rêvé, et parmi eux 10 000 navigants : des équipages d’occasion, familles et amis, qui ont choiside donner à leurs vacances la couleur originale d’une aventure paisible, étonnante, enrichissante…

Du nord au sud, d’Auxerre à Decize, de l’Yonne à la Loire, le canal du Nivernais parcourt 180 kilomètres. Au cœur de la Bourgogne, connecté au premier réseau de canaux et de voies navigables de France (1 000 kilomètres), il trace son chemin dans un paysage au relief estompé, faiblement vallonné et vert, très vert… Et s’il est né de la main de l’homme,il s’est si bien intégré dans ce vieux pays du cœur de France qu’on le surnomme le “canal jardin”.Tantôt rivière canalisée ou libre, régulée par de nombreux barrages dont certains à aiguilles, tantôt véritable canal à la profondeur variant entre 1m40 et 2m50, il franchit de spectaculaires ouvrages d’art : les voûtes de la Collancelle, trois longs tunnelspercés dans la roche, ou encore l’escalier d’eaude Sardy, dont les 16 écluses, sur 3,5 kilomètres, permettent de compenser un dénivelé de 40 mètres.

Aujourd’hui,les “trains de bois” transportentles vacances

Traverser l’Yonneet la Nièvresur l’eau

La civilisation Canalest née avec le Canal du Nivernais

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APPROCHEZLE PEUPLE

CANAL

Dans leur écrin de verdure,le canal et les milieux humides qui le bordent sont devenus, au fi l du temps, un refuge et une zone de reproduction pour les oiseaux : on en recense 180 espèces, dont 120 sont nicheuses sur les étangs de Vaux. C’est dire qu’une promenade en bateau,à pied ou à vélo se transforme rapidement en une véritable aventure naturaliste.

Avec une paire de jumelles, un peu de discrétion et de patience,on observe ainsi facilement les grèbes huppés, qui ont la particu-larité d’emmener leurs petits sur leur dos pour une balade aqua-tique. Le héron cendré n’est pas loin, perché sur ses hautes pattes, l’air un peu supérieur. Le cygne tuberculé, blanc comme neige, ne s’intéresse guère à la poule d’eau, qui fuit rapidement sous

les herbes de la berge. Le canard colvert fait le beau parmi les foulques macroules, dont le bec blanc éclaire les plumes sombres. Le milan noir, facilement identi-fi able à sa “queue d’hirondelle”,plane au-dessus de ce petitmonde. Et si un éclair vert fulgurant traverse votre champ de vision, ne regrettez rien : vous avez “vu” un martin pêcheur…

Le canal du Nivernais n’est pas seulement un témoin prestigieux du grand art du génie civil. C’est aussi, paradoxalement, une zone naturelle très riche où les oiseaux tolèrent la présence des visiteurs…

Réfugiez-vouschez les oiseaux

Vue de l’eau,la Terreest différenteEtonnante expérience… Le ba-teau glisse doucement sur l’eau, entouré de verdure. Soudain, entre deux arbres, à quelques encablures, apparaissent un village, le clocher de son église, une petite route qui serpente. Plus qu’un appel, une promesse : il faut aller y voir de plus près !

C’est ainsi que le canal devient un merveilleux outil de décou-verte des trésors de ce pays. Ils sont innombrables : Auxerre, sa cathédrale et ses maisons à colombage ; Mailly-le-Château, dans un méandre de l’Yonne ; Châtel-Censoir, porte sur Véze-lay, haut lieu de la Chrétienté tout proche ; Clamecy, capitale des fl otteurs de bois ; Tannay, réputée notamment pour son vin blanc…Il faut aussi faire une halte à Châtillon-en-Bazois, que domineson château construit sur les

ruines d’une très ancienne forteresse ; à Limanton, dont les jardins à la Française invitent à la promenade ; à Saint-Léger-des-Vignes, au centre d’inter-prétation du Toueur ou encore à Decize, cité fortifi ée dressée sur une île rocheuse et où se rejoignent le canal du Nivernais et celui de la Loire.Et puis, bien sûr, tout au bord du canal, la maison de l’éclusier, modeste et fl eurie : ici, vous êtes vraiment chez vous…

Le drapeau vert fl otte sur le canal… La nature, ici, est rayonnante. Elle s’épanouit autour des étangs de Vaux et de Baye, fait un écrin à l’échelle d’écluses de Sardy-lès-Epiry ou encore se prélasse dans les riches prairies du Bazois, sans oublier les coteaux calcaires

et les forêts des bords de l’Yonne.

“Je savoure les harmonies de ses vastes et sereins horizons, les douces vaguesde ses collines bleues, les rivières claires qui serpentent à travers prés (…)”Romain Rolland, prix Nobel delittérature en 1915, né à Clamecy.

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APPRENEZL'ART

DU FLOTTAGE

Ce fameux bois dont les Pari-siens des siècles passés avaient tant besoin pour se chauffer, c’est à Clamecy, notamment, qu’on en assurait l’achemine-ment. Son parcours était com-plexe. Coupées dans les forêts du Morvan ou du Bazois, les bûches étaient entreposées le long des ruisseaux avant d’être jetées à l’eau pendant l’hiver.

De petites rivières en confl uents, elles descendaient ainsi jusqu’à Clamecy.

Elles étaient alors tirées à terre, triées suivant les essences et les propriétaires (ceux-ci y apposaient leur marque, une sorte de tampon gravé dans le bois), puis empilées. Ensuite étaient constitués les fameux

“trains de bois”, assemblages savants mesurant 72 mètres de long et 5 de large, et forts d’environ 240 stères. Poussés par le courant de l’Yonne, ils parvenaient à Auxerre où ils étaient couplés par deux.

Menés par les “fl otteurs” munis de longues perches (à Clamecy, un habitant sur deux faisait ce délicat métier !), ils rejoi-gnaient la capitale en 10 jours, pour le plus grand bonheur des Parisiens frigorifi és…

Avec l’ouverture du canal du Nivernais disparurent les “trains de bois”. Mais cettetechnique de transport marque encore la culture locale et ses traditions festives.

A Clamecy,le fl ottage reprend vie

Au XIXème siècle à Clamecy, les jours de foire et demarché, les marchands de bois de la capitale se pressaient en foule chez la Mère Chapuis : son andouillette était célèbre jusqu’à Paris… La Fête de l’andouillette et du vin blanc, au mois de juillet, rend hommage à cette célébrité locale.

Le souvenir des fl otteurs de bois et de la pros-périté qu’engendra leur activité est aujourd’hui encore très vivant, notamment à Clamecy.Une salle du musée d’art et d’histoire Romain Rolland lui est consacrée.

Chaque année, le 14 juillet, un tournoi de joutes nautiques se déroule sur l’Yonne. Ancien divertis-sement favori des fl otteurs, il oppose des jouteurs qui tentent, à l’aide de lances, de jeter leur adversaire à l’eau. Le fi naliste malchanceux est affublé du titre de “roi mou” ; le vainqueur, honoré du titre de “roi sec” est porté en triomphe à la mairie.Une autre fête, organisée le deuxième dimanche du mois d’août, perpétue la tradition du fl ottage “à bûches perdues” : c’est la “Descente Bidon”, organisée par les Crapauds de Basseville. Le principe en est simple : perchés sur des dizaines d’embarcations de fortune - bidons, fûts, palettes et autres assemblages hétéroclites -, des marins très folkloriques assurent l’arrosage massif des participants et du public. Une dégustation de cuisses de grenouille conclut cette bataille de crapauds…

Le trainde la fête…

De Châtel-Censoir à Tannay en passant par Clamecy, le canal traverse le pays du “fl ottage”. De nombreux petits ports et pertuis rappellent le souvenir de cette époque inventive où l’on poussait le bois au fi l de l’eau, depuis les forêts du Morvan

jusqu’à la capitale.

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VIVEZ SU R L'EAU !

L’aventure est dans la découverte d’un mode original de vacances et dans l’exploration

d’un pays doté de 1 000 atouts. Elle ne réside pas, c’est entendu, dans l’art de la navigation…Sur le canal en effet - une route parfaitement tracée sur laquelle on a bien peu de chances de se perdre ! -,les manœuvres sont réduites à

leur plus simple expression.

A la barre d’un bateau tout équipé et qui peut accueillir jusqu’à 12 passagers, le capitaine d’oc-casion n’a besoin d’aucun diplôme. Une petite heure suffi t pour se familiariser avec le gouvernail et le levier qui commande la marche avant et la marche arrière. A vitesse réduite, on peut ainsi, sans aucun risque, franchir des écluses, s’amarrer à la berge, croiser une autre embar-cation et préparer l’apéritif.

Tout au long du parcours, entre Auxerre et Decize, de nombreuses étapes sont prévues, qui permettent notamment les ravitaillements en tout genre.

9 bases nautiques accueillent les voyageurs et 8 loueurs de bateaux de plaisance sont à leur disposition. Du week-end à la semaine, toutesles formules sont proposées. Et sachant

qu’on parcourt 20 à 25 kilomètres par jour, il faut compter une dizaine de jours pour explorer les 180 kilomètres du canal.

Les amateurs de balade sur l’eau peu-vent aussi louer des petits bateaux électri-

ques, notamment pour découvrir les voûtes de La Collancelle, la Loire à Decize ou plus majestueusement Auxerre. Certains préfè-reront admirer la variété des paysages depuis le pont d’un bateau promenade, et d’autres s’endormir dans la cabine d’une péniche hôtel…

Naviguez, c’est facile ! Le passage d’une écluse

De Cercy-la-Tour à Decize, le canal du Nivernais longe la rivière Aron qui descend du Morvan. Puis il rejoint la Loire qui assure la jonction avec son canal latéral et permet ainsi de prolon-ger la navigation vers d’autres horizons. L’eau est partout ! Decize, la porte sud du canal du

Nivernais, est ainsi comme un port ouvert vers le grand large…

vous avez franchi la porte amont et vous voici dans le sas, encadré par le bajoyer,

le mur de maçonnerie qui forme les côtés de l’écluse. Le vantail s’est refermé derrière vous.

vous avezamont et sas, encad

llle mur de maçoles côtés de l’és’est refermé de

1 l’éclusier ouvre les vantelles – des vannes verticales situées dans la porte –

côté aval. L’eau quitte lente-ment le sas. Le bateau descend et vous avec.

l’éclusier – des vsituées

côté aval. L’eament le sas. Leet vous avec.

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110 écluses ponctuent le cours tranquille du canal du Nivernais. Leur franchissement ne soulève aucune difficulté particulière. Il se fait au rythme de l’eau qui remplit le sas ou s’en échappe. Il ne requiert que deux manœuvres “techniques” : l’amarrage du bateau et l’utilisation d’une manivelle pour ouvrir ou fermer les portes…

l’eau du sas a baissé jusqu’à atteindre le niveau du canal en aval de l’écluse.

L’éclusier referme les vantelles, puis ouvre le vantail. Le bateau passe la porte. Vous avez sassé !

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L’un des plus beaux tronçons du “Tour de Bourgogne à vélo” emprunte une grande partie du chemin de halage qui borde le canal du Nivernais. Cette “véloroute” constitue un itinéraire exceptionnel de 180 kilomètres qui traverse les riches terres du Bazois, longe le massif

du Morvan avant de s’insinuer dans les Vaux d’Yonne, et fi nit en beauté au pied des coteaux de l’Auxerrois. Elle permet de découvrir des sites étonnants et d’admirer les nombreux ouvragesd’art du canal : écluses, ponts en pierre et ponts-levis, maisons éclusières, etc.

Avantage rare : cette longue randonnée peut se faire en famille, non seulement parce qu’elle est sécurisée, mais encore parce que, longeant la voie d’eau, elle ne présente qu’un très faible dénivelé.

De nombreux circuits balisés permettent de découvrir à pied ou à VTT les pays et villages qui bordent le canal. La méthode est simple et approuvée ; on arrêtele bateau le long de la voie d’eau, on l’amarre ; on descend éven-tuellement le VTT et on part en exploration.

Ainsi on peut cheminer sur le sentier de grande randonnée de Pays des méandres de l’Yonne, croiser à Clamecy et à Tannay le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (voie de Vézelay) balisé en blanc et rouge ou em-prunter les nombreux sentiers

de promenades et de randon-nées au départ des bourgs et villages situés de part et d’autre du canal.

Repris dans des publications sous forme de topoguides ou de fi ches, ces sentiers balisés, en général en jaune, valorisent les territoires que sont l’Auxerrois, entre Cure et Yonne, les Vaux d’Yonne, la Tannaysie, le Cor-bigeois, entre Loire et Morvan.

• De Saint-Léger-les-Vignes à Cercy-la-Tour (18 km) :-les-Vignes à Cercy-la-Tour (on traverse notamment Decize, l’un des sites lesnotamment Decize, l’un deplus pittoreoresques du sud Nivernais.

• De Cercy-la-Tour à Châtillon-en-Bazois (35 km) :cy-la-Tour à Châtillon-en-Bazois (halte conseillée au château de Limanton, qui possèdenseillée au château de Limanton, quiune étonnante charpente de châtaignier en forme denante charpente de châtaignier en focoque de batateau renversée.

• De Châtillon-en-Bazois à Chaumot (32 km) :-en-Bazois à Chaumot (32 km) on longe les étangs de Vaux et de Baye, connus pouron longe les étangs de Vaux et de Bayeleur richesse écologique, ainsi que les Voûtes deeur richesse écologique, ainsi que les Voûla Collancelle et l’échelle d’écluses de Sardy-lès-Epiry.lancelle et l’échelle d’écluses de Sardy-lès-Ep

• De Chaumot à Tannay (18 km) :• De Chaumot à Tannay (18 km on ne pourra quitter Tannay sans déguster, à la cave, on ne pourra quitter Tannay sans déguster, à la cavele vin blanc local, issu du cépage melon.le vin blanc local, issu du cépage

• De Tannay à Clamecy (17 km) :on passe par Chevroches, dont les carrières connurent un essor considérable grâce au canal.

• De Clamecy à Châtel-Censoir (18 km) :le chemin de halage passe devant la ferme de Basse-ville, une ancienne chartreuse fondée en 1328.

• De Châtel-Censoir à Cravant (23,5 km) :les villages pittoresques de Merry-sur-Yonne, Mailly-le-Château et Mailly-la-Ville offrent une pause idéale.

• De Cravant à Auxerre (19 km) : au terme de la balade, il faut profi ter, depuis le pont Paul-Bert, du splendide panorama sur le vieil Auxerre.

A vélo sur le chemin de halage

8 étapes sont proposées aux amateurs, du sud vers le nordées a

A pied autour du canal

Entre Cure et Yonne, à la Entre Cure et Yonne àconfl uence des deux val-lées, ont prospéré de nom-breux villages : dans la vallée de la Cure, Accolay ou Vermenton (qu’un em-branchement navigable du canal permet de rejoindre en bateau) ; dans celle de l’Yonne, Cravant, Mailly-la-Ville, Mailly-le-Château ou encore Merry-sur-Yonne. Beaucoup de haltes pittores-ques et accueillantes pour les promeneurs du canal…

SUIVEZ LE BO RD DE L’EAU

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AUTOUR DE L'EAU

En amont d’Auxerre, la val-lée de l’Yonne est bordée de côteaux chargés de vignes. Issus des cépages bourgui-gnons traditionnels, ces vins rouges et blancs s’épanouis-sent sur les terroirs d’Irancy, Coulange-la-Vineuse, Vaux et Cravant. Sans oublier le fameux Sauvignon de Saint-Bris et le Crémant de Bailly élevés dans de gigantesques caves souterraines.

n amont d’Auxerre la val

Le cours tranquille du canal du Nivernais conduit naturellement à un grand nombre d’activités de sport et de loisirs aquatiques.

A commencer, bien entendu, par la pêche. Elle se pratique dans le canal mais aussi dans la Loire, l’Yonne, la Cure, l’Aron ou les étangs. Une belle variété de poissons autorise les techni-ques les plus diverses : gardons, brèmes, rotengles, tanches, mais aussi carpes, brochets, sandres, perches, black-bass ou anguilles.

L’étang de Vaux est l’un des hauts lieux, très poissonneux, de ce loisir pacifi que. Avec son voisin, l’étang de Baye, ils ont été conçus à l’origine pour alimenter le canal en eau.

La nature, au fi l du temps, y a pris ses aises et la faune et la fl ore s’y sont abondamment développées. Deux sentiers d’interprétation yont d’ailleurs été tracés : le martin-pêcheur (1,5 km) et le héron cendré (750 mètres) équipés de postes d’observation.

L’étang de Baye, comme le lac des Settons, est également une base réputée pour les activités nautiques : canoë, planche à voile, aviron, baignade… Quant aux sports d’eaux vives, rafting et hydrospeed, ils ont leur paradis dans le Parc naturel régional du Morvan tout proche.

Et si toutes ces activités ont demandé beaucoup d’efforts, la solution réparatrice se trouve à Saint-Honoré-les-Bains, station thermale réputée.

Le canal du Nivernais est devenu une véritable incitation à la découverte d’un pays vivant, doté d’un riche patrimoine culturel et architectural, foison-nant d’activités.

En voici quelques exemples.

• Auxerre : ville d’Art et d’his-toire ou sur les pas de Cadet Roussel, on peut découvrir la Cathédrale Saint-Etienne, l’Abbaye Saint Germain et son Musée, la Tour de l’Horloge, sans oublier de fl âner dans le parc de l’Arbre Sec.

• Les amateurs d’escalade gra-viront avec bonheur les parois verticales des rochers du Saus-sois, vestiges d’un récif corallien vieux de plus de 100 millions d’années. Depuis le sommet, superbe vue sur la vallée de l’Yonne.

• Les cavaliers et randonneurs équestres jouiront paisible-

ment de la richesse et de la variété des paysages, dans une nature intacte et accueillante.

• Il faut, bien sûr, visiter le muséed’art et d’histoire Romain Rolland de Clamecy, installé dans la maison natale du célèbre écrivain. Et se promener dans les ruelles de Chitry-lès-Mines qui conservent le souvenir d’un enfant du pays, Jules Renard, auteur du célèbre “Poil de Carotte”.

• Les modes de vie tradition-nels du Nivernais promet-tent également d’étonnantes découvertes. La Maison des métiers du monde rural, à Tamnay-en-Bazois, expose ainsi plus de 2 000 outils et objets domestiques évoquant la viequotidienne au début du XXème siècle dans le Bazois. A la tuilerie de la Chapelle, à Corbigny, on continue de pro-duire, depuis le XVIIIème siècle, tuiles, carreaux et briques.

Jeux d’eaupour petits et grands

Il restebeaucoup à faire…

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VOUS ÊTESATTENDUS

Des traditions vivantes, des produits du terroir variés, des chefs talentueux (la Bourgogne est l’une des régions les plus “étoilées” de France) ont fait la répu-tation de ce territoire bien au-delà de nos frontières.

Les vins de Bourgogne et de Loire y sont évidemment pour beaucoup. On ne résistera pas à la tentation de quitter le canal un court instant pour rejoindre la fraîcheur d’une cave où l’on dégustera des “petits vins” plein de promesses ou des crus plus réputés, Vézelay, Epineuil, Chablis, Pouilly-Fumé...

Et si l’on vous conseille un mariage d’ici, n’hésitez pas : le vin blanc sec des vignobles de Tannay accompagne à merveille la galette aux grillaudes tout juste sortie du four, l’andouillette de Clamecy, la potée morvandelle, le pâté aux pommes de terre ou même le pavé de Charolais !

Syndicat Mixted’Équipement Touristiquedu Canal du Nivernais5, rue du Moulin58 110 Châtillon-en-BazoisTél : 03 86 84 05 66

Comité Régionaldu TourismeBP 2062321 006 Dijon Cedex

Agence Départementaledu Tourisme (Nièvre)2, avenue Saint-Just58 000 NeversTél : 03 86 59 14 22

Agence Départementaledu Tourisme (Yonne)½ Quai de la République89 000 AuxerreTél : 03 86 72 92 10

Escapades Gourmandes5, rue Germain Benard89 000 AuxerreTél : 03 86 41 43 22

France à Vélo19, rue des Fossés89 460 CravantTél : 03 86 42 35 96

Aqua FluvialPort des PoujeatsBaye - 58 110 BazollesTél : 03 86 38 90 70

Les Canalous PlaisanceMaison éclusière58 110 Châtillon-en-BazoisTél : 03 86 84 00 34

Crown Blue LineSaint-Didier58 190 TannayTél : 03 86 29 35 52

Crown BlueBassin de la Jonction58 300 DecizeTél : 03 86 25 46 64

Association Découvertes3, quai Promenade58 800 CorbignyTél : 03 86 20 16 38

Locaboat HolidaysPort de la Vauvelles - La Chaise58 800 CorbignyTél : 03 86 20 07 29

France FluvialeLe Port58 800 Marigny-sur-YonneTél : 03 86 20 10 56

AquarellePort de PlaisanceQuai Saint-Martin89 000 AuxerreTél : 03 86 46 96 77

AquarelleLe Port89 660 Châtel-CensoirTél : 03 86 81 07 31

Connoisseur CruiserLe Port89 400 MigennesTél : 03 86 80 08 60

Rives de FrancePort de Plaisance89 600 Saint-FlorentinTél : 03 86 43 44 00

Tourisme Fluvial du CentrePort des Lancières89 220 Rogny-les-sept-écluses Tél : 03 86 74 55 92

Tourisme Fluvial du CentreRoute de Joigny89 210 Briennon-sur-Armançon Tél : 02 38 30 33 47

Burgundy Cruisers1, quai du Port89 270 VermentonTél : 03 86 81 54 55

Vincelles NautiqueRue de l’Yonne89 290 VincellesTél : 03 86 42 34 61

Locaboat HolidaysQuai du Port au Bois89 303 Joigny cedex Tél : 03 86 91 72 72

Centrale de réservation :Bateaux de BourgogneYonne Tourisme - Service Loisirs Accueil½ Quai de la République89000 AuxerreTél : 03 86 72 92 10

AccueilgastronomiqueLe canal du Nivernais traverse un pays béni des dieux : les gas-tronomes le disent et ne peuvent mentir…

Pour préparer votre séjour au sein de la “civilisation canal”

Pour découvrir, à vélo ou sur l’eau, la “civilisation canal”

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