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Présenté par J. Lévy-Valensi, Pierre Migault et Jacques Lacan 1[1] cet article parut dans Les Annales Médico-Psychologiques en 1931 t. II, p. 508-522. Il fut publié également à la suite de la thèse : De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, Paris, Seuil, 1975. Les chiffres renvoient aux pages de Travaux psychiatriques (1926-1933). (508) Sous le titre de schizophasie, certains auteurs 2[2] ont mis en relief la haute valeur qui s’attache à certaines formes plus ou moins incohérentes du langage, non seulement comme symptômes de certains troubles profonds de la pensée, mais encore comme révélateurs de leur stade évolutif et de leur mécanisme intime. Dans certains cas, ces troubles ne se manifestent que dans le langage écrit. Nous tenterons seulement de montrer quelle matière ces écrits offrent à une étude précise des mécanismes psycho-pathologiques. Ceci à propos d’un cas qui nous a semblé original. Il s’agit d’une malade, Marcelle C., âgée de 34 ans, institutrice primaire, internée depuis un an à la Clinique psychiatrique. Un an et demi auparavant elle avait été internée une première fois mais était aussitôt ressortie sur la demande de son père, petit artisan. Mlle C. donne au premier abord l’impression d’une personne qui jouit de l’intégrité de ses facultés mentales. Pas d’étrangeté dans sa tenue. On ne remarque à aucun moment de sa vie dans le service de comportement anormal. Des protestations très vives à l’égard de son internement semblent d’abord obvier à tout contact. Il s’établit néanmoins. Ses propos sont alors vifs, orientés, adaptés, enjoués parfois. De l’intégrité de ses fonctions intellectuelles, qui apparaît totale dans une conversation suivie, nous avons poussé l’exploration objective par la méthode des tests. Les tests ordinaires, portant sur l’attention, la logique, la mémoire, s’étant montrés très au-dessous de ses capacités, (76) nous avons usé d’épreuves plus subtiles, plus proches des éléments sur lesquels porte notre appréciation quotidienne des esprits. Ce sont les « Tests d’intention » : sens apparent et réel d’un propos, d’une épigramme, d’un texte, etc. Elle s’y est toujours montrée suffisante, rapide et même aisée. Notons que, si loin qu’on aille dans sa confidence, le contact affectif avec elle reste incomplet. À chaque instant s’affirme une 1[1] . L’observation qui sert de base à ce travail a été présentée à la Société Médico-psychologique, séance du 12 novembre 1931, sous le titre de : Troubles du langage écrit chez une paranoïaque présentant des éléments délirants du type paranoïde (schizographie). 2[2] Pfersdorff.– « La schizophasie, les catégories du langage ». Travaux de la clinique psych. De Strasbourg, 1927, Guilhem Teulié. « La schizophasie » Ann. médico-psych. février-mars 1931.

Escritos Inspirados (Lacan)

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Prsent par J

Prsent par J. Lvy-Valensi, Pierre Migault et Jacques Lacan[1] cet article parut dans Les Annales Mdico-Psychologiques en 1931 t. II, p. 508-522. Il fut publi galement la suite de la thse: De la psychose paranoaque dans ses rapports avec la personnalit, Paris, Seuil, 1975. Les chiffres renvoient aux pages de Travaux psychiatriques (1926-1933).(508)Sous le titre de schizophasie, certains auteurs[2] ont mis en relief la haute valeur qui sattache certaines formes plus ou moins incohrentes du langage, non seulement comme symptmes de certains troubles profonds de la pense, mais encore comme rvlateurs de leur stade volutif et de leur mcanisme intime. Dans certains cas, ces troubles ne se manifestent que dans le langage crit. Nous tenterons seulement de montrer quelle matire ces crits offrent une tude prcise des mcanismes psycho-pathologiques. Ceci propos dun cas qui nous a sembl original.

Il sagit dune malade, Marcelle C., ge de 34 ans, institutrice primaire, interne depuis un an la Clinique psychiatrique. Un an et demi auparavant elle avait t interne une premire fois mais tait aussitt ressortie sur la demande de son pre, petit artisan.Mlle C. donne au premier abord limpression dune personne qui jouit de lintgrit de ses facults mentales. Pas dtranget dans sa tenue. On ne remarque aucun moment de sa vie dans le service de comportement anormal. Des protestations trs vives lgard de son internement semblent dabord obvier tout contact. Il stablit nanmoins.Ses propos sont alors vifs, orients, adapts, enjous parfois. De lintgrit de ses fonctions intellectuelles, qui apparat totale dans une conversation suivie, nous avons pouss lexploration objective par la mthode des tests. Les tests ordinaires, portant sur lattention, la logique, la mmoire, stant montrs trs au-dessous de ses capacits, (76)nous avons us dpreuves plus subtiles, plus proches des lments sur lesquels porte notre apprciation quotidienne des esprits. Ce sont les Tests dintention: sens apparent et rel dun propos, dune pigramme, dun texte, etc. Elle sy est toujours montre suffisante, rapide et mme aise.Notons que, si loin quon aille dans sa confidence, le contact affectif avec elle reste incomplet. chaque instant saffirme une foncire rsistance. La malade professe dailleurs tout propos: Je ne veux tre soumise personne. Je nai jamais voulu admettre la domination dun homme, etc.Quand nous en sommes faire cette remarque, la malade a pleinement extrioris son dlire. Il comporte des thmes nombreux dont certains typiques:Un thme de revendication, fond sur une srie dchecs prtendus injustifis un examen, sest manifest par une srie de dmarches poursuivies avec une sthnie passionnelle, par la provocation de scandales qui ont amen linternement de la malade. Pour le dommage de cet internement, elle rclame vingt millions dindemnits dont douze pour privation de satisfactions intellectuelles et huit pour privation de satisfactions sexuelles.Un thme de haine se concentre contre une personne, Melle G., quelle accuse de lui avoir vol la place qui lui revenait cet examen et de stre substitue elle dans la fonction quelle devrait occuper. Ces sentiments agressifs stendent plusieurs hommes quelle a connus dans une priode rcente et pour lesquels elle semble avoir eu des sentiments assez ambivalents, sans leur cder jamais, affirme-t-elle.Un thme rotomaniaque lgard dun de ses suprieurs dans lenseignement linspecteur R., atypique en ceci quil est rtrospectif, lobjet du dlire tant dfunt et la passion morbide ne stant rvle daucune faon de son vivant.Un thme idaliste sextriorise non moins volontiers. Elle a le sens de lvolution de lhumanit. Elle a une mission. Elle est une nouvelle Jeanne dArc, mais plus instruite et dun niveau de civilisation suprieure. Elle est faite pour guider les gouvernements et rgnrer les murs. Son affaire est un centre li de hautes choses internationales et militaires.Sur quels fondements repose ce dlire polymorphe? La question, on va le voir, reste problmatique et peut-tre les crits nous aideront-ils la rsoudre.Lors de ses deux internements la malade a t examine lInfirmerie spciale. Les certificats du Dr Logre et du Dr de Clrambault mettent en valeur le caractre paranoaque soit ancien, soit noform, admettent lexistence dun automatisme mental.Si le caractre paranoaque sest anciennement manifest chez la malade, il est difficile de le prciser tant par linterrogatoire, cause des interprtations rtrospectives, que par lenqute, car nous navons eu de la famille que des renseignements pistolaires.(77)Nanmoins, la simple tude du cursus vit de la malade semble faire apparatre une volont de se distinguer de son milieu familial, un isolement volontaire de son milieu professionnel, une fausset du jugement, qui se traduisent dans les faits. Ses tudes sont bonnes et il ny a rien relever jusqu sa sortie de lcole normale primaire 21 ans. Mais en possession dun poste en 1917, elle prtend rgler son service se faon, dj revendique et mme interprte. Aprs quelques annes, elle se met en tte daccder au professorat dune cole de commerce, rclame cet effet un changement de poste puis un cong et, en 1924, abandonne purement et simplement son poste, pour venir prparer son examen Paris. L, elle gagne sa vie comme employe comptable, mais se croit perscute dans toutes ses places et en change douze fois en 4 ans. Le comportement sexuel auquel nous avons fait allusion, le caractre trs foncier des rbellions exprimes par la malade viennent sajouter limpression qui se dgage de lensemble de son histoire pour faire admettre une anomalie volutive ancienne de la personnalit, de type paranoaque.Pour faire le bilan des phnomnes lmentaires imposs ou dits daction extrieure, il nous a fallu beaucoup de patience. Ce nest point en effet seulement la rticence ou la confiance de la malade qui interviennent dans leur dissimulation ou leur divulgation. Cest le fait que leur intensit varie, quils voluent par pousses et quavec ces phnomnes apparat un tat de sthnie forme expansive, qui dune part leur donne certainement leur rsonance convaincante pour le sujet, dautre part en rend impossible, mme pour des motifs de dfense, loccultation.La malade a prsent durant son sjour dans le service une de ces pousses, partir de laquelle ses aveux sont rests acquis: elle nous a ds lors clair sur les phnomnes moins intenses et moins frquents quelle ressent dans les intervalles et sur les pisodes volutifs passs.Les phnomnes daction extrieure se rduisent aux plus subtils qui soient donns dans la conscience morbide. Quel que soit le moment de son volution, notre sujet a toujours ni nergiquement davoir jamais eu des voix; elle nie de mme toute prise, tout cho de la pense, des actes ou de la lecture. Questionne selon les formes dtournes que lexprience de ces malades nous apprend employer, elle dit ne rien savoir de ces sciences barbouilleuses o les mdecins ont essay de lentraner.Tout au plus sagit-il dhyperendophasie pisodique, de mentisme nocturne, dhallucinations psychiques. Une fois la malade entend des noms de fleurs en mme temps quelle sent leurs odeurs. La malade, une autre fois dans une sorte de vision intrieure, se voit et se sent la fois, accouple dans une posture bizarre avec linspecteur R.Lrthisme gnital est certain. La malade pratique assidment la masturbation. Des rveries laccompagnent et certaines sont semi-oniriques. Il est difficile de faire la part de lhallucination gnitale.(78)Par contre, elle prouve des sentiments dinfluence intensment et frquemment. Ce sont des affinits psychiques, des intuitions, des rvlations desprit, des sentiments de direction. Cest dune grande subtilit dintelligence, dit-elle. De ces inspirations, elle diffrencie les origines: cest Foch, Clemenceau, cest son grand-pre, B. V., et surtout son ancien inspecteur M. R.Enfin, il faut classer parmi ces donnes imposes du vcu pathologique, les interprtations. Dans certaines priodes, paroles et gestes dans la rue sont significatifs. Tout est mise en scne. Les dtails les plus banaux prennent une valeur expressive qui concerne sa destine. Ces interprtations sont actuellement actives mais diffuses: Jai cru comprendre quon a fait de mon cas une affaire parlementaire mais cest tellement voil, tellement diffus.Ajoutons ici quelques notes sur ltat somatique de la malade. Elles sont surtout ngatives. Il faut retenir: une grippe en 1918. Un cafinisme certain. Un rgime alimentaire irrgulier. Un tremblement net et persistant des doigts. Une hypertrichose marque des lvres. Rgles normales. Tous autres appareils normaux. Deux lipothymies trs courtes dans le service sans autre signe organique quune hyperhmie papillaire qui a dur une huitaine de jours. Bacillose frquente dans la ligne maternelle.Venons-en aux crits trs abondants. Nous en publions un choix et le plus possible intgralement. Les chiffres qui sy trouvent insrs serviront lors des commentaires qui vont suivre, renvoyer aux textes.

I. Paris le 30 avril 1931:Mon cher papa, plus de quatre mois que je suis enferme dans cet asile de Sainte-Anne sans que jaie pu faire leffort ncessaire pour te lcrire. Ce nest pas que jaie quoi que ce soit de nvralgique ou de tuberculeux, mais on ta fait commettre lan dernier de telles sottises mettant, en malhonnte, profit ta parfaite ignorance de ma relle situation (1) que jai subi le joug de la dfense (2) par le mutisme. Jai appris toutefois que le mdecin de mon cas, force de lenteur ta mis en garde contre la chose grotesque et je vois quil a, sans plus soif davatars (3), mis les choses en parfaite voie de mieux clairci (4) et de plus de sant dtat (5).Daigne (6) intercepter les sons de la loi pour me faire le plus (7) propre de la terre sinon le plus (7) rudit. Le sans soin de ma foi (8) fait passer Mphisto (9) le plus (7) cruel des hommes mais il faut tre sans doux dans les mollets pour tre le plus prompt la transformation. Mais il est digne denvie qui fait le jeu de la manne du cirque. On voit que etc.

(79)II. Paris ce 14 mai 1931:Monsieur le Prsident de la Rpublique P. Doumer en villgiaturant dans les pains dpices et les troubadoux,Monsieur le Prsident de la Rpublique envahie de zle,Je voudrais tout savoir pour vous faire le (15) mais souris donc de poltron et de canon dessai (16) mais je suis beaucoup trop long deviner (17). Des mchancets que lon fait aux autres il convient de deviner que mes cinq oies de Vals (18) sont de la pouilladuire et que vous tes le melon de Sainte vierge et de pardon dessai (19). Mais il faut tout rduire de la nomenclature dAuvergne car sans se laver les mains dans de leau de roche on fait pissaduire au lit sec (20) et madelaine est sans tarder la putin de tous ces rass de frais (21) pour tre le mieux de ses oraies (22) dans la voix est douce et le teint frais. Jaurais voulu mdire de la tougnate (23) sans faire le prjudice de vie plnire et de sans frais on fait de la police judiciaire (24). Mais il faut tonner le monde pour tre le faquin maudit de barbenelle et de sans lit on fait de la tougnate (25).Les barbes sales sont les fins rudits du royaume de lempltre judice (26) mais il faut se taire pour rudir (27) la gnogne (28) et la faire couler sec dans si jaccuse je sais ce que jai fait (29).(31) londoyer (30) sans meurs on fait de la bcasse (31) mais la trace de lorgueil est le plus haut Benot que lon puisse couler dici longs faits et sans faon. Le pril dune nation perverse est de cumuler tout sur le dos de quelquun et faire de lempltre le plus maigre arlequin alors quil est prjudice qui lon veut, bont coups redoubls qui lon ne voulait pas pour soi.Mais je vous suis daccord pour le mot de la gloire du Snat. Cureur (32) tait de sa cest ma femme qui la fait (33) le plus rudit de tous mais le moins emprunt.A vous racler la couane je fais de la mais las est bonne il nous la faut bondir (34) mais je suis de ce paillasson qui fait prunelle aux cent quoi jai fait de lartichaut avec ce fin bigorneau. Mais il faut passer brenat te fait le plus plein de commres, de compre on fait le ventre pour le faire suler de toi.A moi davoir racl la couane te fait la plus seule mais sil est un tourteau cest pour bonheur ailleurs et pas dans ces oraies-l elles sont trop basses.A vous reinter je fais de lme est lasse toujours vous servir (35). et voir grimper les chelons qui ne peut les gravir en temps et en heure. Il faut pour cela tre gentille amie de loracle du Dsir (36) et si vous tes le feu de vendredettes (37) je vous fais le sale four de rat, de rat pm (38) et de chiffon de caprice.La tourte est le soin quon a pour ladolescent quand il fait ses dents avec le jarret dautrui (39). Son prjudice est celui quon nteint pas dun coup dombrelle (40). Il faut le suivre lessai quand on la rudit (41) et si vous voulez le voir pmer aller sans plus tarder avenue Champs-lyses en si dor frisson (42) de la (80)patrouille des melons de courage mais de naufrage plein le jarret (44). vos souhaits matre ma pme (45) vos jarrets (46) et ma dsinvolture vos oraies plus hautes (47).Bastille Marcelle (48) autrement dit Charlotte la Sainte, mais sans plus de marmelade je vous fais le plus haut fiston de la pondeuse et de ses troupeaux damis verts pour me ravir le fruit de sentinelle et pas pervers. Je suis le beau comblons dhumour de sans pinelle et du Vautour, le peloton dessai (49) et de la sale nuire pour se distinguer tous rabais des autres qui veulent vous surpasser parce que meilleur fuir qu rester.Mes hommages volontaires Monsieur Sa Majest le Prince de lIronie franaise et si vous voulez en prendre un brin de cour faites le succs daccord de Madelaine et de sans tort on fait de lartisan pour vous dmoder, portefaix. Ma libert, jen supplie votre honnte personne, vaudra mieux que le barme du duce le mieux appauvri par parapluie descouade.Je vous honneurs, Monsieur Ventre vert (50). vous mes saveurs de ptulance et de primeur pour vous honorer et vous plaire. Mercire du Bon Dieu pour vous arroser de honte ou vous hantir de succs solide et quilibr. Marais haute de poissons deaux douces. Bedouce.

III. Paris, ce 4 juin 1931:Monsieur le Mricain (51) de la buse et du prtoire,Sil est des noms bien mus pour marquer posie le somme des emmitoufls (52) oh! dites, nest-ce pas celui de la Calve (53). Si javais fait Pques avant les Respans (54), cest que mon cole est de vous assner des coups de butor tant que vous naurez pas assur le service tout entier. Mais si vous voulez faire le merle fouine (55) et le tant laire est belle quil la faut majorer de faits cest que vous tes as (58) de la fte et quil nous faut tous pleurer (56). Mais si vous voulez de ce lieu-ci sans i on fait de ltrange affaire cest que combat est mon souci et que, etc.

IV. Paris, le 27 juillet 1931:Monsieur le Prfet de Musique de lAmique (61) entran de style pour pristyliser le compte Potatos et Margoulin runis sans suite lOrgueil, Breteuil.Jaime voir conter le fait de lAmrique en pleurs, mais il est si doux faits quon fait longue la vie des autres et suave la sienne au point, quil est bien cent fois plus rempli celui qui vit de lcre et du faussaire et fait sa digne existence de la longue ptre quil a cent fois sonn dans son gousset sans pouvoir de ce et faire un beau matrisez-moi (62) je suis cent fois plus lche que pinbche mais faites la fine cole et vous tes le soleil de lAmrique en pleurs.Mais scinder le tard on fait de lagrge en toutes les matires et (81)si matelotte est fait de boursiers et de bronzes tout luire, il faut de ce et Con? (63) faire un salut toi, piment tu nous rends la vie suve et, sans toi, jtais pendant aux buttes de St-Clment.Le sort tu vois ma femme, ce quon fait de la sorce te fait le plus grand peintre de lunivers entier, et, si tu es de ceux qui font: pote aux abois ne rpond plus, mais hlas! il est mr dans lamur de lautre monde, tu feras, je crois Jsus dans lautre monde encore, pourvu quon inonde le pauvre de lhabit du moine qui la fait (64).Mon sort est de vous emmitoufler si vous tes le bent que je vois que vous ftes, et, si ce coq lne fut le poisson dessai (65), cest que jai cru, caduque que vous tiez mauvais (66).Je suis le frre du mauvais rat qui tenroue si tu fais le chemin de mre la fouine (67) et de sapin refait, mais, si tu es soleil et pote aux longs faits, je fais le Revu, de ce lieu-l jen sortirai. Javais mis ma casse dans ta bcasse. Lasse de la tempte, jachte votre tombe Monsieur (67).Marcelle Ch. aux abois ne rpond pas aux potes sans foi, mais est cent fois plus assassin que mille gredins.Genin.

V. Le 10 novembre, on demande la malade dcrire une courte lettre aux mdecins en style normal. Elle le fait aussitt en notre prsence, et avec succs. On lui demande ensuite dcrire un post-scriptum en suivant ses inspirations. Voici ce quelle nous donne:

Post-Scriptum inspir.

Je voudrais vous savoir les plus indits la marmotte du singe (78) mais vous tes atterrs parce que je vous hais au point que je vous voudrais tous sauvs (79). Foi dArme et de Marne pour vous encoquiner et vous faire pleurer le sort dautres, le mien point (80).Marne au diable.Enfin celle lettre, vritable art potique, o la malade dpeint son style:

VI. Paris, le 10-12-1931:Ce style que jadresse aux autorits de passage, est le style quil faut pour bien former la besace de Moulra et de son grade dofficier gratter.Il est ma dfense dOrdre et de Droit.Il soutient le bien du Droit.Il rigoureuse la tougne la plus sotte et il se dit conforme aux droits des peintres.Il cancre la sougne aux oraies de la splendeur, pour la piloter, en menin, dans le tougne qui la traverse.Il est Marne et ducat d et tort vous lavez fait?.(82)Ce mest inspir par le grade dEux en lAssemble maudite Genve et Cie.Je le fais rapide et biscornu.Il est final, le plus sage, en ce quil met tougne o a doit tre.Bien-tre deffet gratter.Marcel le Crabe.

Le graphisme est rgulier du dbut la fin de la lettre. Extrmement lisible. Dun type dit primaire. Sans personnalit, mais non sans prtention.

Frquemment, la fin de la lettre remplit la marge. Aucune autre originalit de disposition. Pas de soulignages.

Aucune rature. Lacte dcrire, quand nous y assistons, saccomplit sans arrt, comme sans hte.

La malade affirme que ce quelle exprime lui est impos, non pas dune faon irrsistible ni mme rigoureuse, mais sous un mode dj formul. Cest, dans le sens fort du terme, une inspiration.

Cette inspiration ne la trouble pas quand elle crit une lettre en style normal en prsence du mdecin. Elle survient par contre et est toujours, au moins pisodiquement, accueillie quand la malade crit seule. Mme dans une copie de ces lettres, destine tre garde, elle ncarte pas une modification du texte, qui lui est inspire.

Interroge sur le sens de ses crits, la malade rpond quils sont trs comprhensibles. Le plus souvent, pour les crits rcemment composs, elle en donne des interprtations qui clairent le mcanisme de leur production. Nous nen tenons compte que sous le contrle dune analyse objective. Nous ne donnons, avec Pfersdorff[3] toute interprtation dite philologique, quune valeur de symptme.

Mais, le plus souvent, lgard de ses crits, surtout quand ils sont anciens, lattitude de la malade se dcompose ainsi:

a) Conviction absolue de leur valeur. Cette conviction semble fonde sur ltat de sthnie qui accompagne les inspirations et qui entrane chez le sujet la conviction quelles doivent, mme incomprises de lui, exprimer des vrits dordre suprieur. cette conviction semble tre attache lide que les inspirations (83)sont spcialement destines celui qui est adresse la lettre. Celui-l doit comprendre. Il est possible que le fait de plaider sa cause auprs dun auditeur (cest toujours lobjet de ses crits) dclenche ltat sthnique ncessaire.

b) Perplexit, quant elle, sur le sens contenu dans ces crits. Cest alors quelle prtend que ses inspirations lui sont entirement trangres et quelle en est leur gard au mme point que linterrogateur. Si radicale que soit parfois cette perplexit, elle laisse intacte la premire conviction.

c) Une profession, justificative et peut-tre jusqu un certain point dterminante, de non-conformisme. Je fais voluer la langue. Il faut secouer toutes ces vieilles formes.

Cette attitude de la malade lgard de ses crits est identique la structure de tout le dlire.

a) Sthnie passionnelle fondant dans la certitude des sentiments dlirants de haine, damour et dorgueil. Elle est corrlative des tats dinfluence, dinterprtation,. etc.

b) Formulation minima du dlire, tant revendicateur qurotomaniaque ou rformateur.

c) Fonds paranoaque de surestimation de soi-mme et de fausset du jugement.

Cette structure caractristique du dlire nous est ainsi rvle de faon exemplaire.

Voyons si lanalyse des textes eux-mmes nous clairera sur le mcanisme intime des phnomnes dinspiration.

Notre analyse porte sur un ensemble de textes environ dix fois plus tendus que ceux que nous citons.

Pour conduire cette analyse sans ides prconues, nous suivrons la division des fonctions du langage que Head a donne partir de donnes purement cliniques[4] (tude des aphasiques jeunes)[5]. Cette conception saccorde dailleurs remarquablement avec ce que les psychologues et les philologues obtiennent par leurs techniques propres[6]Elle se fonde sur lintgration organique de quatre fonctions auxquelles correspondent quatre ordres de troubles effectivement dissocis par la clinique:

(84) troubles verbaux ou formels du mot parl ou crit; troubles nominaux ou du sens des mots employs, cest--dire de la nomenclature; troubles grammatiques ou de la construction syntaxique; troubles smantiques ou de lorganisation gnrale du sens de la phrase.

A. TROUBLES VERBAUX

Altration de la forme du mot, rvlatrice dune altration du schma moteur graphique ou bien de limage auditive ou visuelle.

Au premier abord, ils sont rduits au minimum. Pourtant, on rencontre des lisions syllabiques (61), portant souvent, point remarquable, sur la premire syllabe (26) (32) (51), assez frquemment loubli dune particule, prposition le plus souvent: pour, de, ou du (9), etc. Sagit-il de ces courts barrages, ou inhibitions du cours de la pense qui font partie des phnomnes subtils ngatifs de la schizophrnie? Le fait est dautant plus difficile affirmer que la malade en donne des interprtations dlirantes. Elle a supprim cet et, ou ce de, parce quil aurait fait chouer sa dmarche. Dans des crits, elle y fait allusion (62).

Certaines formules verbales sont par contre certainement donnes par les phnomnes lmentaires imposs positifs, pseudo-hallucinatoires (63); la malade souvent spcule sur ces phnomnes.

Le caractre impos de certains phnomnes apparat nettement en ceci que leur image est si purement auditive que la malade lui donne plusieurs transcriptions diffrentes: la mais las (34), lme est lasse (37), qui scrit encore la mlasse dans un pome que nous navons pas cit. De mme le merle fouine (55) la mre la fouine (67). Les dngations de la malade, fondes sur la diffrence du sens, ne peuvent annuler le fait, mais viennent au contraire renforcer sa valeur.

On peut ds lors se demander si nont pas une mme origine certaines strotypies qui reviennent avec insistance dans une mme lettre ou dans plusieurs: dans la lettre I, le dtat (5); dans la lettre II, le dessai (16) (19) (49) (65) qui saccroche rgulirement des mots termins en on, sur le modle de ballon dessai, dans plusieurs lettres, le si dor frisson (42) (60). On peut se le demander encore pour toute une srie de strotypies qui viennent dans le texte avec un cachet dabsurdit particulirement pauvre, qui, dirons-nous, sentent la rumination (85)mentale et le dlire. Cest l une discrimination dordre esthtique qui ne peut cependant manquer de frapper chacun.

Les nologismes pourtant semblent pour la plupart dune origine diffrente. Certains, seulement, comme londrer, londoyer (31), sapparentent aux types nologiques que nous fournit lhallucination. Ils sont rares. Pour la plupart, nous devrons les ranger dans les troubles nominaux.

B. TROUBLES NOMINAUX

Les transformations du sens des mots paraissent voisines des processus daltration tudis par les philologues et les linguistes dans lvolution de la langue commune. Elles se font comme ceux-ci par contigut de lide exprime et aussi par contigut sonore ou plus exactement parent musicale des mots; la fausse tymologie du type populaire rsume ces deux mcanismes: aussi la malade emploie mivre dans le sens qua mesquin. Elle a fait une famille avec les mots mairie et marier, do elle tire: marri et le nologisme mairir.

Le sens est encore transform selon le mcanisme normal de lextension et de labstraction, tels les jarrets [(39) (44) (46), etc.], frquemment voqus, mot auquel la malade donne son sens propre, et par extension celui de lutte, marche, force active.

Des mcanismes de drivation rguliers produisent les nologismes rudir (27) (41), enigmer, oraie [(22) (47)], form comme roseraie, et trs frquemment employ dans le sens daffaire qui produit de lor, vendredettes (37), qui dsigne ce qui se rapporte un cours quelle suivait le vendredi, etc.

Dautres mots sont dorigine patoisante, locale ou familiale, voir (28), et encore les Respans pour les Rameaux (54), le mot nche pour dire mchante, et les mots tougne, do drivent tougnate (23) (25), tougnasse, qui sont des injures dsignant toujours sa principale ennemie, Mlle G

Enfin noter lusage de mots truculents: les emmitoufls (52), les encoquins, etc

C. TROUBLES GRAMMATIQUES

On peut remarquer aprs examen que la construction syntaxique est presque toujours respecte. Lanalyse logique formelle est toujours possible cette condition dadmettre la substitution de toute une phrase la place dun substantif. Tel lexemple suivant (56): Mais si vous voulez faire le merle fouine et le/ tant laire est belle quil la faut majorer de faits /, cest que vous tes as de la fte et quil nous faut tous pleurer. Les deux (86)signes // isolent la phrase jouant la fonction de substantif. Cette construction est trs frquente (15) (24) (25) (29) (33) (73). Parfois, il sagit dadjectifs ou de formules adjectives employes substantivement (4) (8) (17) (21), ou simplement dun verbe la 3e personne: le mena, le pela, le mne rire.

Cette forme donne dabord lillusion dune rupture de la pense; nous voyons quelle en est tout le contraire puisque la construction reprend, aprs que la phrase, en quelque sorte entre parenthses, sest acheve.

En des passages beaucoup plus rares, le lien syntaxique est dtruit et les termes forment une suite verbale organise par lassociation assonantielle du type maniaque (60) (73), ou, par une liaison discontinue du sens, fonde sur le dernier mot dun groupe repris comme premier du suivant, procd parent de certains jeux enfantins: tel (20): ou encore cette formule: vitesse aux succs fous de douleur, mais ventre terre et honneur (lettre non cite). La fatigue conditionne en partie ces formes qui sont plus frquentes la fin des lettres.

D. TROUBLES SMANTIQUES

Ils sont caractriss par lincohrence qui parat dabord totale. Il sagit en ralit dune pseudo-incohrence.

Certains passages plus pntrables nous permettent de reconnatre les traits caractristiques dune pense o prdomine laffectivit.

Cest dabord essentiellement lambivalence. Jai subi, dit-elle, le joug de la dfense (2) pour signifier exactement le joug de loppression par exemple. Plus nettement encore: Vous tes atterrs parce que je vous hais au point que je vous voudrais tous sauvs (79). Voir encore (80).

De la condensation, de lagglutination des images, voici des exemples. Dans une lettre non publie: Je vous serais fort avant-coureur, crit-elle son dput, de me librer de cet enfer. Ce qui veut dire que, pour exprimer sa reconnaissance, elle le fera bnficier de ces lumires spciales qui font delle un avant-coureur de lvolution. De mme, ailleurs: Je vous serais fort honnte de vouloir bien procder un emprisonnement correct dans lenseignement primaire.

Le dplacement, la projection des images sont non moins avrs aprs quon a interrog la malade. Quelle interprte (plus ou moins secondairement, ceci importe peu), un passage incohrent comme exprimant une calomnie quon a d rpandre sur elle, il se trouve que le discours lui attribue elle-mme la phrase (87)incrimine. Linverse se produit non moins constamment. La notion de la participation semble effacer ici celle de lindividu. Et cette tendance de sa pense pourrait relever de lexprience dlirante du sentiment dinfluence, si lusage du procd que nous signalons, ntait nettement ironique et ne rvlait par l son dynamisme affectif.

En tmoigne encore la profusion des noms propres dans ses crits (plusieurs la suite, joints par le signe =, pour dsigner le mme individu, par exemple), des surnoms, la diversit et la fantaisie de ses propres signatures.

Notons que la malade se qualifie elle-mme frquemment au masculin (7).

Dans une composition que nous lui avons demande sur un sujet technique quelle tait cens connatre, la relation se marquait bien entre le dfaut de direction et defficacit de la pense et cette structure affective. Ce travail, peu prs suffisant dans son contenu gnral, montrait deux ou trois fois une drivation du discours, tout fait hors de propos, et toujours sous la forme de lironie, de lallusion, de lantiphrase. Ces formes. o la pense affective trouve normalement sexprimer dans les cadres logiques, taient ici lies la manifestation dun dficit intellectuel qui ne stait pas rvl dans les tests, o elle tait passive.

Nanmoins, tout dans ces textes ne semble pas ressortir la formulation verbale dgrade de tendances affectives. Une activit de jeu sy montre, dont il ne faut mconnatre ni la part dintention, ni la part dautomatisme. Les expriences faites par certains crivains sur un mode dcriture quils ont appel surraliste, et dont ils ont dcrit trs scientifiquement[7] la mthode, montrent quel degr dautonomie remarquable peuvent atteindre les automatismes graphiques en dehors de toute hypnose[8].

Or, dans ces productions certains cadres peuvent tre fixs davance, tel un rythme densemble, une forme sentencieuse[9] sans que diminue pour cela le caractre violemment disparate des images qui viennent sy couler.

Un mcanisme analogue semble jouer dans les crits de notre malade, pour lesquels la lecture haute voix rvle le rle essentiel du rythme. Il a souvent, par lui-mme, une puissance expressive considrable.

(88)Lhexamtre rencontr chaque ligne (66) est peu significatif et est plutt un signe dautomatisme. Le rythme peut tre donn par une tournure sentencieuse, qui prend parfois la valeur dune vritable strotypie, tel le schma donn par le proverbe: vaincre sans pril on triomphe sans gloire, vingt fois sous-jacent quelque formule apparemment incohrente (31). Un grand nombre de tournures propres certains auteurs classiques, La Fontaine trs souvent, soutiennent son texte. La plus typique de celles-ci est la phrase dlirante qui prcde le renvoi (53) et qui est calque sur le clbre dystique dHgsippe Moreau:

Sil est un nom bien doux fait pour la posie,

Ah! dites, nest-ce pas celui de la Voulzie?

En faveur de tels mcanismes de jeux, il nous est impossible de ne pas noter la remarquable valeur potique laquelle, malgr quelques dfauts, atteignent certains passages. Par exemple, les deux passages suivants:

Dans la lettre (1), que nous navons pu donner que partiellement, suivent presque immdiatement notre texte les passages suivants:

On voit que le feu de lart quon a dans les herbes de la St-Gloire met de lAfrique aux lvres de la belle emblase.

et sadressant toujours son pre:

Crois qu ton ge tu devrais tre au retour de lhomme fort qui, sans civilisation, se fait le plus cran de laviron et te reposer sans tapinois dans le plus clair des mtiers de lhomme qui se voit tailler la perle quil a faite et se fait un repos de son amant de foin.

Voir encore (39) (40) (50) (64) (67).

Au terme de notre analyse, nous constatons quil est impossible disoler dans la conscience morbide le phnomne lmentaire, psycho-sensoriel ou purement psychique, qui serait le noyau pathologique, auquel ragirait la personnalit demeure normale. Le trouble mental nest jamais isol. Ici, nous voyons le mcanisme essentiel reposer sur une double base:

un dficit intellectuel, qui, si subtil soit-il, se traduit dans les productions intellectuelles, la conduite, et fonde certainement la croyance dlirante;

un tat de sthnie passionnelle qui, diversement polaris en sentiments dorgueil, de haine ou de dsir, prend sa racine unique dans une tendance gocentrique.

(89)Cet tat motionnel chronique est susceptible de variations, selon plusieurs priodes. Priodes longues, qui rvlent une corrlation clinique avec la frquence des phnomnes lmentaires daction extrieure. Priodes courtes, qui sont dtermines par lexpression crite des thmes dlirants.

Dans ces tats dexaltation, les formulations conceptuelles, que ce soit celles du dlire ou des textes crits, nont pas plus dimportance que les paroles interchangeables dune chanson couplets. Loin quelles motivent la mlodie, cest celle-ci qui les soutient, et lgitime loccasion leur non-sens.

Cet tat de sthnie est ncessaire pour que les phnomnes dits lmentaires, eussent-ils la consistance psychosensorielle, entranent lassentiment dlirant, que la conscience normale leur refuse.

De mme. dans les crits, la formule rythmique seule est donne, que doivent remplir les contenus idiques qui se prsenteront. Dans ltat donn de niveau intellectuel et de culture de la malade, les conjonctions heureuses dimages pourront se produire pisodiquement pour un rsultat hautement expressif. Mais le plus souvent, ce qui viendra, ce seront les scories de la conscience, mots, syllabes, sonorits obsdantes, rengaines, assonances, automatismes divers, tout ce quune pense en tat dactivit, cest--dire qui identifie le rel, repousse et annule par un jugement de valeur.

Tout ce qui, de cette origine, se prend ainsi dans le texte, se reconnat un trait qui en signe le caractre pathologique: la strotypie. Ce trait est manifeste parfois. On ne peut ailleurs que le pressentir. Sa prsence nous suffit.

Rien nest en somme moins inspir, au sens spirituel, que cet crit ressenti comme inspir. Cest quand la pense est courte et pauvre, que le phnomne automatique la supple. Il est senti comme extrieur parce que supplant un dficit de la pense. Il est jug comme valable, parce quappel par une motion sthnique.

Il nous semble que cette conclusion, qui touche aux problmes les plus essentiels que nous pose le fonctionnement pathologique de la pense, valait lanalyse phnomnologique minutieuse, que seuls des crits pouvaient nous permettre.

[1]. Lobservation qui sert de base ce travail a t prsente la Socit Mdico-psychologique, sance du 12 novembre 1931, sous le titre de: Troubles du langage crit chez une paranoaque prsentant des lments dlirants du type paranode (schizographie).

[2] Pfersdorff. La schizophasie, les catgories du langage. Travaux de la clinique psych. De Strasbourg, 1927, Guilhem Teuli. La schizophasie Ann. mdico-psych. fvrier-mars 1931.

[3]. Pfersdorff. Contribution ltude des catgories du langage. Linterprtation philologique, 1929.

[4]. Head. Aphasia and kindred disorders of spech. Cambridge. University Press, 1926.

[5] Le rapprochement avec ces malades dits organiques na rien de si os quil nait dj t fait par plusieurs auteurs. Voir la communication de Claude, Bourgeois et Masquin la Soc. Md. Psych., du 21 mai 1931.

[6] Voir Delacroix. Le langage et la pense, Alcan.

[7]. Andr Breton. Manifeste du surralisme, 1924.

[8] Voir A. Breton et P. Eluard. LImmacule conception, 1930.

[9] 152 proverbes mis au got du jour. Eluard et Benjamin Peret. Robert Desnos. Corps et biens. Nrf.