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Quotidien page 2 Mensuel de l’Armée du Salut - 122 e année - N° 10 - 2012 Soyez sans crainte, voici votre Dieu ! page 3 Echec à la violence page 4-5 Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70 Octobre 2012 n début d’après-midi, c’est le calme plat qui règne : un hôte regarde la télé- vision, l’autre écoute de la musique dans la salle de séjour. Dans le jardin, deux femmes papo- tent. Les dortoirs n’ouvrent leurs portes que vers 17 heures. D’ici ce soir, ils seront complets. Chaque nuit, le Foyer de passage affiche complet, été comme hiver. « Nous pourrions aisément rem- plir une deuxième maison de cette capacité » nous confie le Direc- teur de l’établissement, Franz Dillier, pendant qu’il nous montre les locaux. Certains de nos hôtes disent « mon lit » Franz Dillier explique : « Nous avons par exemple des hôtes qui, suite à une séparation, doi- vent quitter le domicile commun. L’hospitalité commence par des portes ouvertes Le salutiste Franz Dillier ouvre ses portes et son cœur. Personne ne doit être obligé de dormir dans la rue. Visite chez le salutiste Franz Dillier, Directeur du Foyer de passage de l’Armée du Salut de Berne. Florina German Mais nous accueillons aussi des personnes qui n’auraient aucune chance de retrouver un logement. Certains hôtes ont juste besoin d’une douche ou d’un lit pour se reposer. Pour d’autres, les cham- bres peuvent devenir leur chez-soi pour des mois, voire parfois des années. Ils disent « mon lit », placent des photos sur la table de nuit et s’installent. » Accueil sans bureaucratie Pour Franz Dillier, l’hospita- lité commence toujours par des portes ouvertes : celui qui, le soir, affamé, frappe à la porte du Foyer de passage, n’ira certainement pas se coucher le ventre vide. Si quel- qu’un demande à être hébergé, bien qu’il n’y ait plus de lits qui soient libres, se verra aménager une couche sur le sofa. Le Directeur du Foyer de pas- E

Espoir 10/2012 - L’hospitalité commence par desportes ouvertes

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Personne ne doit être obligé de dormir dans la rue. Visite chez le salutiste Franz Dillier, Directeur du Foyer de passage de l’Armée du Salut de Berne.

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Quotidien

 page 2

Mensuel de l’Armée du Salut - 122e année - N° 10 - 2012

Soyez sans crainte, voici votre Dieu ! page 3

Echec à la violence page 4-5

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012

n début d’après-midi, c’est le calme plat qui règne : un hôte regarde la télé-vision, l’autre écoute de

la musique dans la salle de séjour. Dans le jardin, deux femmes papo-tent. Les dortoirs n’ouvrent leurs portes que vers 17 heures. D’ici ce soir, ils seront complets. Chaque nuit, le Foyer de passage affiche complet, été comme hiver.

« Nous pourrions aisément rem-plir une deuxième maison de cette capacité » nous confie le Direc-teur de l’établissement, Franz Dillier, pendant qu’il nous montre les locaux.

Certains de nos hôtes disent « mon lit »

Franz Dillier explique : « Nous avons par exemple des hôtes qui, suite à une séparation, doi-vent quitter le domicile commun.

L’hospitalité commence par des portes ouvertes

Le salutiste Franz Dillier ouvre ses portes et son cœur.

Personne ne doit être obligé de dormir dans la rue. Visite chez le salutiste Franz Dillier, Directeur du Foyer de passage de l’Armée du Salut de Berne.

 Florina German

Mais nous accueillons aussi des personnes qui n’auraient aucune chance de retrouver un logement. Certains hôtes ont juste besoin d’une douche ou d’un lit pour se reposer. Pour d’autres, les cham-bres peuvent devenir leur chez-soi pour des mois, voire parfois des années. Ils disent « mon lit », placent des photos sur la table de nuit et s’installent. »

Accueil sans bureaucratiePour Franz Dillier, l’hospita-

lité commence toujours par des portes ouvertes : celui qui, le soir, affamé, frappe à la porte du Foyer de passage, n’ira certainement pas se coucher le ventre vide. Si quel-qu’un demande à être hébergé, bien qu’il n’y ait plus de lits qui soient libres, se verra aménager une couche sur le sofa.

Le Directeur du Foyer de pas-

E

quotidien

  

Point de vue

Exercer l’hospitalité devrait se faire sans rien attendre en retour. Surtout envers les pauvres. Cela sonne bien, mais c’est souvent un sacré défi dans la réalité.

Les pauvres n’ont pas tous quitté un pays du Tiers-Monde après y avoir été persécutés. Beaucoup sont eux-mêmes responsables de leur détresse et de leur solitude et ne se donnent pas même la peine d’un minimum de décence et d’af-fabilité. Notre hospitalité ne doit pas seulement viser les personnes qui touchent nos cœurs mais celles qui ont besoin de nous.

Pas facile …

Cela peut être la voisine qui occupe systématiquement la machine notre jour de lessive. Ou l’ivrogne au lan-gage sordide. Ou l’éternel donneur de leçons. Ou encore le marginal qui renverse la soupe sur notre si beau tapis.

L’hospitalité, c’est donner sans compter. Comme Jésus a fait preuve de bonté envers tous ceux qu’il ren-contrait. Avoir un cœur ouvert, c’est aussi ouvrir ses portes et son réfri-gérateur. L’Armée du Salut entend le mettre en pratique, et de nombreux officiers et salutistes réservent une chambre ou au moins un lit pour

accueillir une personne qui en aurait besoin. Même si de tels visiteurs ne respectent pas notre horaire ni notre conception de l’hygiène !

La Bible nous enseigne d’exercer l’hospitalité non seulement envers les pauvres mais aussi envers les frères et sœurs de la foi. C’est connu, le « per-sonnel terrestre » de Dieu ne se com-porte de loin pas toujours comme ce que nous considérons comme juste ! Les différences entre chrétiens peu-vent sacrément éprouver nos nerfs ! Mais la Parole est claire. Et la mettre en pratique apporte la bénédiction de Dieu. Qui pourrait y renoncer ?

 Gabrielle Keller

sage accueille volontiers ses hôtes. Pour lui, il est primordial que chaque personne accueillie

ici trouve soulagement et tran-quillité.

Dans le Foyer de passage de Berne, l’hospitalité est vécue au quotidien : la bureaucratie se limite à un système rudimen-taire de fiches servant à enregistrer les hôtes hébergés.

L’offre de place d’hé-bergement est volon-tairement à seuil bas. Les hôtes viennent de leur propre gré et sans engagement. Les frais d’hébergement sont partiellement pris en charge par le canton avec lequel le Foyer a conclu un mandat de prestation. Franz Dillier et son équipe sont à proprement parler des hôtes sur mandat.

Adam Macher, officier de l’Armée du Salut, aime recevoir les gens dans le besoin.

Certains reviennent rem-plis de reconnaissanceUn jour, une fille d’environ 18

ans, frappe à la porte du Foyer de passage de Berne. La jeune rou-maine entreprend un voyage afin de faire un travail de mémoire. Le Foyer de passage constitue l’une des étapes de son enfance.

« Ça sent encore exactement comme à l’époque ! » s’étonne-t-elle lorsqu’elle déambule dans le bâtiment.

La jeune femme avait logé avec ses parents dans la chambre familiale du bâtiment de style art nouveau. L’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut était installée dans ce bâtiment jusqu’en 1986.

La famille avait même reçu la clé de la cuisine, afin de pouvoir chauffer du lait. L’hôte fait jus-tement parfois de telles excep-tions.

évangile

Dans la Bible

« Dites à ceux dont le cœur pal-pite : Fortifiez-vous, soyez sans crainte ; voici votre Dieu, la ven-geance viendra, la rétribution de Dieu, Il viendra lui-même et vous sauvera.

Soyez sans crainte, voici votre Dieu !

es hommes et des femmes exilés : voilà ce qu’était devenu le peuple d’Is-raël. C’est à ces indivi-

dus humiliés et découragés que le prophète s’adresse en osant leur parler de l’avenir. Il leur décrit même comment Dieu s’y prendra. Ce ne sont pas là de timides mots de consolation, comme il nous arrive d’en prononcer … Esaïe, dont le nom en hébreu signifie « le Sei-gneur sauve », parle avec assurance de cet avenir que Dieu prépare.

La confiance est restaurée

Avant même la fin des souffran-ces, Esaïe redit au peuple que Dieu est celui qui tient sa destinée en main et qu’Il guide les hommes et les femmes qui mettent leur confiance en Lui. Le retour des exilés et la restauration d’Israël auront lieu. Esaïe rapproche mer-veilleusement les transformations des individus et les mutations de la nature. Par des images de mou-vement (boiteux qui bondit et eau qui jaillit) et d’ouverture (yeux et bouchent et terre qui s’ouvrent), le prophète évoque un élan irré-

sistible plus fort que tout. Quand Dieu se fait proche, il trans-forme tout et cela est visible.

Jésus accom-plit ce qui était

annoncéEn Jésus, la pro-

phétie s’est accom-plie. Aux envoyés de Jean-Baptiste qui lui demandent s’il est « celui qui doit venir », Jésus répond en reprenant les termes d’Esaïe : « Les aveu-gles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont puri-fiés, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Matthieu 11 : 5).

Pour nous, quelle espérance ?

Dans quel temps sommes-nous ? Un temps de crise, de doutes ou de bouleversements personnels ? Qui saura dire des paroles de confiance et d’espérance ? Saurons-nous les

 Corinne Gossauer-PerozOfficière de l’Armée du Salut

« Je lève les yeux vers les monts :

d’où le secours me viendra-t-il ? Mon secours vient de

l’Eternel qui a fait le ciel et la terre. » (Psaume 121, ver-

sets 1 et 2)

entendre ? Jésus a inauguré le temps de Dieu, Il ne l’a pas achevé. Le salut et la délivrance offerts par Dieu en Jésus sont toujours à portée de chacun. Les chrétiens de toutes dénominations en témoi-gnent. Dieu est toujours proche, prêt à changer les vies et les cir-constances. Le laisserons-nous nous sauver ?

Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sau-tera comme un cerf, et la langue du muet triomphera. Car des eaux jailliront dans le désert. Le

mirage se changera en étang et la terre de la soif en fontai-nes d’eaux. »

La Bible, livre d’Esaïe, chapitre 35, versets 4 à 7

D

Echec à la violenceDepuis le début de cette année 8,� millions de personnes ont été victimes de trafic humain, �1� milliards de dollars sont issus du trafic de drogues, 650 000 viols ont été commis ainsi qu’un demi-million d’homicides. Terrible, non ?

iolence, criminalité, insécurité. Trois mots interdépendants. Trois mots que l’on peut

placer dans cet ordre ou un ordre différent. Trois mots qui font froid dans le dos. On pourrait ajouter bien d’autres mots qui découlent de ces mots : incivilité, intolé-rance, irrespect, qui tous sont des actes de violence, de « petite » ou de « grande » criminalité et contri-buent à un sentiment d’insécurité dans les villes et jusque dans les campagnes.

Comment faire échec à la vio-lence ? Pour les uns, il suffirait

d’augmenter les effectifs poli-ciers. Ils n’ont pas tort. Pour d’autres, c’est un problème d’édu-cation depuis la petite enfance. Ils n’ont pas tort. D’autres accu-sent la misère sociale, le chômage, l’oisiveté, la convoitise. Ils n’ont pas tort. Mais entend-on parler de la responsabilité personnelle de chacun ? C’est trop facile de reje-ter la responsabilité de la violence sur les institutions, sur l’Etat, sur les autres.

Nous avons eu le privilège de parler avec un collaborateur de la Gendarmerie vaudoise, par ailleurs soldat de l’Armée du Salut

du Poste d’Orbe. Willy Mermod est responsable de la prévention de la criminalité dans tout le Nord vaudois. Son rôle ne consiste pas à « courir après les voleurs » mais plutôt à les devancer par les moyens de l’information, de conseils. Pour cela, les contacts avec la population sont très importants. A tous les niveaux. Des conférences sont données dans les localités du secteur, sou-vent à la demande d’associations diverses, à l’intention de person-nes désireuses de savoir comment se prémunir contre les cambrio-lages, les vols à la tire et autres agressions contre les personnes

V

 Pierre-André Combremont

société

Classement des pays par taux d’homicide volontaireVenezuela 45,1

Groenland 19,2

Russie 10,2

Ukraine 5,2

Roumanie 2

Belgique 1,7

France 1,1

Italie 0,9

Allemagne 0,8

Suisse 0.7

Autriche 0,6

Islande 0,3

50 homicides pour 100 000 habitants

Taux d’homicide dans un choix arbitraire de pays selon la dernière année disponible selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC).

5

société

Sculpture « Non-Violence » à Stockholm.

Les membres et collaborateurs de l’Armée du Salut

se battent pour un monde où l’amour du prochain n’est

pas que parole mais vérité quotidienne. Ici lors d’une réuni-on internationale à Belmont, Pays-Bas.

ou les biens. De nombreuses séances d’information sont don-nées dans les écoles, à des ados surtout, pour aborder les problè-mes liés au racket, aux risques des réseaux sociaux sur Inter-net ou au moyen des téléphones portables. Les parents, souvent ignorants des dangers, sont éga-lement enseignés lors de réunions organisées par les établissements scolaires à leur intention. Des informations de prévention sont aussi données lors de foires com-merciales, où sont dispensés des conseils sur les moyens techni-ques à disposition pour protéger les habitations mais aussi sur les précautions à prendre en public, dans les lieux très fréquentés tels que transports publics, fêtes ou manifestations.

Le comportement personnel de tous peut être un facteur impor-tant de la diminution des risques d’agression. Il est important d’éli-

miner le plus que possible les ten-tations et surtout de ne pas céder aux sollicitations « angéliques » adressées par des inconnus dans la rue, à proximité des centres com-merciaux ou des appareils distribu-

teurs d’argent. Ainsi, chacun peut être un agent pour faire échec à la violence.

www.globometer.com/criminalite.php

6

témoignage

Sans tambourni trompette

Questions en promenade

J’étais sortie avec mon berger allemand. J’ai fait la moitié du trajet le nez au sol, préoccupée par des soucis personnels, quand tout à coup une odeur puissante et persistante est venue chatouiller mes narines ; c’était la fragrance, délicieuse, de l’herbe coupée : le paysan était venu faucher son pré. Là, je me suis arrêtée, j’ai relevé la tête, et … je me suis laissée interpeller par ce qui m’entourait : le grand pré, vert clair, tondu de frais avec ses « toules » d’herbe odorante, le petit vent qui me caressait le visage, le bruisse-ment des feuilles de maïs agitées par la brise, un ciel bleu tendre où couraient quelques gros nuages blancs frangés de gris, le ronron d’un tracteur qui approchait ; tout ça m’a fait reprendre pied dans cette nature magnifique, et j’ai laissé de côté mes préoccupa-tions du moment. La nature est extraordinaire, vivifiante et inter-pellante : comment peut-on s’ex-tasier devant la perfection d’une rose, de sa forme harmonieuse, du velouté de chacun de ses pétales, de son odeur subtile et carrément envoûtante et ne pas croire à un Dieu créateur et génial ? Com-ment peut-on réduire cette rose, sa forme, sa couleur, son unicité à un amas de cellules compactées par le hasard ?

 Gabrielle Keller

onnaissez-vous l’histoire du chien tombé malade ? La voici : Dans une ferme le chien qui veillait si

bien sur les autres animaux tomba malade. Vaches, cochons, chats, poules se consultèrent pour cher-

cher une possibilité d’aider cette pauvre bête. Finalement le cochon eut une idée : « Préparons-lui un bon repas ! » Sur ce la poule s’en-thousiasma : « Génial, moi j’offre l’œuf et toi le jambon ! »

Ce fut lors d’un séminaire de l’Ar-mée du Salut européenne que quel-

qu’un me racontait cette petite histoire qui me fit bien réfléchir. Moi qui mise tout sur une carte qui est Jésus, suis-je vraiment prête à tout lui offrir ? L’œuf ou le jambon ?

Une jeune femme nous raconta que lors de ce même séminaire il y a un an, son mari l’avait appe-lée et lui dit : « Je ne supporte plus cette Armée du Salut. Tu as le choix, ou elle ou moi ! » D’abord elle crut à une mauvaise plaisanterie, mais le mari tint bon. Il n’était pas croyant et ne comprenait donc pas pourquoi son épouse s’investissait à un tel point pour cette mis-sion qui est de servir ses prochains avec amour. Quelques semai-nes plus tard, il la mit à la porte.

La jeune femme pleura beaucoup et eut beaucoup de mal à comprendre : Elle était employée de l’Armée du Salut et travaillait dans une crèche. Depuis ce bouleversement dans sa vie, elle habite une rou-

lotte dans laquelle elle a apposé un autocollant de l’Armée du Salut au mur, afin de ne jamais oublier sa mission qui est d’être là, pré-sente, pour ceux qui sont dans le besoin.

Elle a offert le meilleur d’elle-même. Et nous ?

Œuf ou jambon ?

C

Tout donner, afin d’atteindre la cime qui est Jésus. Voici ce que devrait être la devise de chaque chrétien.

 Marianne Hefhaf

infos

Le temps de la moisson

Jésus utilisa plusieurs fois cet-te image de la moisson. Mais, en regardant les foules désemparées, fatiguées, c’est à un autre genre de récolte qu’il invitait ses disciples à réfléchir. « La moisson est grande, mais les ouvriers ne sont pas assez nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson ».

A ses disciples il confiait ainsi une triple mission : avoir un cœur compatissant pour ces foules prêtes à entendre et recevoir le message de l’évangile, avoir à cœur de pri-er le Père d’envoyer des ouvriers, et, finalement, avoir un cœur de serviteur pour aller et devenir des moissonneurs. En effet, juste après ces paroles, Jésus va envo-yer ses disciples prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu dans les villes de Galilée (Matthieu 9, 35-10, 5 ; Luc 10, 1-11).

Deux mille ans après, ces paroles gardent toute leur actualité. Si les techniques pour moissonner les champs ou récolter les produits de la terre ont bien évolué, le cœur de l’homme, lui, n’a pas changé, ni ses aspirations profondes. Aujourd’hui encore, ceux qui se considèrent

comme des disciples de Jésus sont invités à reconnaître cet-te soif qui habite les humains qui n’ont pas encore rencontré leur divin berger, à prier pour davantage de ser-viteurs et à s’engager dans cette moisson. Aujourd’hui encore, comme au fil des 20 siè-cles de christianisme, les ouvriers sont trop peu nombreux, et pour-tant l’œuvre de Dieu a continué d’avancer dans le monde entier, grâce à un fidèle noyau de témoins.

Pour le chrétien, comme pour les agri-culteurs, pas de répit. La moisson est gran-de, il faut relever les

Le temps de la moisson est une période riche en activités pour tous ceux qui travaillent la terre, mais aussi une période pleine de satisfactions : la joie de voir le fruit de son travail, de recevoir de la terre ses cadeaux après lui avoir donné son temps et son labeur.

 Anne-Catherine DortheOfficière de l’Armée du Salut

manches ! Soyons des moissonneurs et réjouissons-nous de ce que le Sei-gneur veut encore nous utiliser et qu’il nous promet une belle récolte.

Le bonheur de voir les fruits de son labeur.

Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable : Major Jacques Rouffet, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34 | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel : [email protected] | Inter-net : www.armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an : 15 , (21 étranger)| Fondateur : William Booth | Générale : Linda Bond | Chef pour la Belgique : Major Jacques Rouffet | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Ma-rianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5 000 ex. BE : 4 000 ex. | Crédit photo : P 1 : Florina German ; P 2, 3, 6, 8 : Ga-brielle Keller ; P 5 : Gabrielle Keller et Wikimédia ; P 7 : Wikimedia | L’Armée du Salut, mouvement international, ap-partient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Calendrier des « Fêtes des moissons et de reconnaissance en Belgique »

Poste Fête des moissons Fête de la reconnaissance Présidence

Bruxelles C 06.10.2012 07.10.2012, 10h30 Major ESTIEVENART, 33 Pl. du nv. Marché aux Grains, 1000 Bruxelles, 02/274 10 58

Jumet 06.10.2012 07.10.2012, 15h00 Capitaines Luthi, 111,113 rue Biernaux, 6140 Jumet, 071/34 17 89

Quaregnon 13.10.2012 14.10.2012, 10h00 Major ETCHEVERRY, 47 rue Monsville, 7390 Quaregnon, 065/78 30 08

Seraing 13.10.2012 14.10.2012, 10h00 Major LESCALE, 15 rue du Canal, 4800 Seraing, 04/336 61 35

Verviers 20.10.2012 21.10.2012, 10h00 Sergents LESUEUR, 11 rue Till Lorrain, 4800 Verviers, 087/33 33 24

2012

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Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

Solution du Sudoku

«  Si un homme riche voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, l’amour de Dieu ne peut être présent en lui.  »  

1ère lettre de Jean, chapitre 3, verset 17.