21DU 2 AU 8 MAI 2011 - N° 4235

- L E J O U R N A L D U P A L A I S D E B O U R G O G N E -

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Patience et longueur detemps… Treize ans ontété nécessaires à Volks-

wagen pour proposer ladeuxième génération de NewBeetle. La descendante de laCox en profite pour devenirBeetle. New New Beetle : çafaisait un peu beaucoup !Par la même occasion, elle

s’éloigne du concept originalpour devenir une simple évo-cation de sa glorieuse ancê-tre. Et se donner un faux-airde Porsche. Amusant quandon sait que la première Pors-che en 1948 était directementinspirée par la Coccinelle.

Basée sur une plate-formede Golf VI, la Beetle 2011 estdéjà assurée de disposer dequalités routières et de moto-risations essence (105 à 200chevaux) et diesel (105 et 140chevaux) au top. On peut yajouter les transmissionsDSG, la technologie BlueMo-tion et le nouveau différen-tiel électronique XDS pour lesversions les plus puissantes. Mais ceux qui achèteront la

Beetle craqueront avant toutpour son style. Longue de4,28 mètres, la Beetle est plusbasse, plus large et plus lon-gue que celle qu’elle rem-

place. Cela lui donne uneallure virile et sportive. Dequoi plaire à la clientèle mâlesans se couper des femmesqui ont largement contribuéà son succès planétaire (12millions de New Beetle en 13ans). Côté pratique, le coffrefait un bon avant pour attein-dre 310 décimètres-cubes.Une valeur honnête.

RÉTRO ET MODERNITÉL’aménagement intérieur

cherche à marier style rétroet modernité en penchantplus du coté actuel. La qua-lité de présentation Volkswa-gen est au mieux de sa formeet fait oublier sans regret laprécédente génération unpeu cheap. Avec pour les ver-sions huppées les sublimessièges cuir, déjà appréciés surla Passat CC.Et comme la Beetle reste une

star pour VW, elle a été dévoi-lée en première mondiale lemême jour à New-York, àShanghaï et à Berlin. Pour laconduire, il faudra patienterjusqu’à l’automne. Patience etlongueur de temps…

D.M.

Essai. Rablée, virile, la nouvelle new Beetle a des petits airs de Porsche. Juste retour des choses…

Appelez-la Beetle, simplement

AUTOMOBILE

Essai. Comportement routier, motorisations, confort, équipements de sécurité : la troisième génération Ford Focus aligne les bonspoints. Au point de devenir la compacte de référence.

Ford Focus : un sacré talent !Dire qu’il y en a encore

qui doutent des quali-tés routières des Ford !

Les réputations sont tenaces…Pourtant depuis une bonnedécennie, les progrès specta-culaires accomplis en matièrede comportement sont telsqu’aujourd’hui Ford fait figurede référence. Au nez et à labarbe de marques à la réputa-tion bien établie. Un exemple :la direction assistée électriquede la nouvelle Focus donneenvie de se transformer en« négociants en virages » tantelle est un modèle de précisionet de retour d’informations.Avec la nouvelle Focus, Ford

confirme si besoin était lamutation en profondeur de lamarque. À commencer par lestyle puisque la troisièmegénération Focus boucle laboucle en se mettant à sontour à l’heure du Kineticdesign, donnant une cohé-rence esthétique à l’ensemblede la gamme. Le tout en gar-dant (presque) les dimensionsde l’ancienne version à deuxcentimètres près en longueur.Avec 4,36 mètres, la Focus 5portes se situe dans les limi-

tes raisonnables des compac-tes. Les maniaques du centi-mètre feront la fine bouche enconstatant que l’habitabiliténe progresse pas. Pas de quois’alarmer. Commercialisée enquatre ou cinq portes– aucune trois portes n’est pré-vue –, la Focus 2011 se mon-tre plutôt accueillante, à l’a-vant comme à l’arrière, touten ménageant un coffre dansla moyenne (363 litres et 475litres pour la quatre portes).

Kinetic design égalementpour la planche de bord, quin’est pas un exemple de sim-plicité. D’autant plus que larichesse de l’équipementgénère une multitude de com-mandes. C’est le cas en parti-culier du volant, qui n’a jamaisautant mérité le nom de mul-tifonctions. Le plus étonnantest qu’on s’y retrouve sans lesecours du manuel de bord. La liste des équipements

d’agrément et de sécurité est

interminable. Ford promet dedépasser les attentes desclients du segment. Ce n’estpas une formule en l’air.Aucune autre compacte dumarché ne va aussi loin.Quelques exemples : camérade recul, régulateur de vitesseadaptatif, boîte à doubleembrayage, stop-start, écrantactile, commandes vocales,démarrage sans clé… Il faut y ajouter un pack d’ai-

des à la conduite proposé à un

tarif attractif (1.100 euros). Ilréunit un ensemble d’aides àla conduite inédites dans lacatégorie : active city stoparrêtant automatiquement laFocus en cas de risque de chocavec un piéton, aide au main-tien dans la file, détecteur defranchissement de ligne blan-che, reconnaissance de lasignalisation routière, détec-teur de vigilance du conduc-teur, éclairage « intelligent »,détection d’angle mort avectémoin lumineux dans lesrétros extérieurs… Des équi-pements réservés aux haut degamme jusqu’à présent.

UNE RÉUSSITE SANS RÉSERVEBasée sur la nouvelle plate-

forme C1, partagée avec les C-Max et grand C-Max, la Focusest d’une redoutable efficacitésur la route. Difficile de laprendre en défaut. Bieninstallé au volant en positionlégèrement abaissée, la Focusse montre intraitable, alliantdynamisme et confort. Point commun entre toutes

les motorisations de la nou-velle Focus : leur niveau d’é-missions très bas, lié notam-

ment au start-stop en série quileur évite d’être pénalisée dumoindre malus. Toutes sesituent sous les 140 grammes,un seuil rédhibitoire pour laclientèle flottes. Avec seule-ment 109 grammes par kilo-mètre de CO2, les 1.6 DTCi 95et 115ch (4,2 litres en mixteconventionnel) seront plébis-citées par les entreprises.Ford avait choisi de faire

découvrir les deux moteurs lesplus brillants. Seuls les 1.6 Eco-boost essence de 182 chevaux(139 grammes-6l) et 2.0l TDCI163 chevaux en boîte Power -shift à double embrayage (139grammes-5,3 litres) étaientproposés à l’essai. Souplesse,disponibilité, allonge, discré-tion : essence ou diesel, lanouvelle génération demoteurs Ford est une réussite.Que manque-t-il à la Focus

pour devenir un best-seller enFrance comme dans de nom-breux autres pays européens ?À vrai dire, rien !

Dominique Marée

u Ford Focus à partir de 18.850 euros

Kinetic design sur toute la gamme, la Focusparachève la mutation stylistique des Ford.

La New Beetle, une allureplus virile…

FORD

VW

Par Fabien Kovac, membre du cabinet DGK avocats associés à Dijon, membre de l’association des avocats de l’automobile,auteur du blog maitrekovac.com

La loi du 14 mars 2011 dite loi Loppsi II a sensiblementmodifié les règles qui s’appliquaient jusqu’alors pour

la reconstitution du capital de points sur le permis de conduire. Dans une certaine mesure, les règles sont assouplies mais loin d’être simples…Avant l’entrée en vigueur de la loi (15 mars 2011, date

de sa publication au Journal officiel), il fallait trois annéessans commission d’infraction susceptible d’entraîner

un retrait de point pour que le nombre de points maximal soit recrédité sur le permis de conduire. À présent, deux années suffisent, sauf si l’une des infractions ayant entraînéun retrait de point(s) est un délit ou une contravention des quatrième ou cinquième classes.En cas de commission d’une infraction entraînant le retrait d’un seul point, ce point

est recrédité si le contrevenant ne commet pas dans un délai de 6 mois (au lieu d’un anauparavant) une nouvelle infraction entraînant un retrait de point(s).Les points perdus pour les contraventions des quatre premières classes sont restitués

après un délai de 10 ans à compter du jour où la condamnation est devenue définitive,même si d’autres infractions sont commises dans ce délai et à la condition naturellementque le permis ne soit pas annulé pour défaut de point au cours de ce même délai.Ces règles, qui sont déjà compliquées en elles-mêmes, le sont d’autant plus que l’article

138 de la loi Loppsi II prévoit qu’elle ne s’applique qu’aux « infractions commises à compter du 1er janvier 2011 et aux infractions antérieures » non encore définitives.À vos calculatrices et cachets d’aspirine !

DGK

Éclairage

La reconstitution des pointssur le permis après la loiLoppsi II