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L e ministre de la Communication a affirmé, hier, que l’État ne se désengagera pas du soutien multiforme à la presse, soulignant que des aides seront dégagées à travers le Fonds d’aide à la presse qui est «en cours de constitution». « D vous vient cet argent ?», «que vou- lez-vous faire avec votre argent ?» Des questions qui seront désormais bannies du vocabulaire des banquiers. Ils ne demande- ront plus de justificatifs à un client au mo- ment du dépôt ou du retrait d’argent, et ce, quel que soit le montant. . PAGE 3 «L’ÉTAT NE SE DÉSENGAGERA PAS DU SOUTIEN À LA PRESSE» DJAMEL KAOUANE Horizons .PAGE 7 MERCREDI 14 FÉVRIER 2018 - 28 DJOUMADA AL-OULA 1439 - N° 6343 - PRIX 10 DA Q U O T I D I E N N A T I O N A L l Bientôt de nouveaux billets de 1.000 et 500 DA et des pièces de 100 DA .LIRE EN PAGE 4 Ph : Larbi L. Photo : Archives E n décrétant le 13 février Journée mondiale de la radio, le système des Nations unies entend mettre sur un piédestal ce média de proximité qui a traversé l’histoire et les sociétés humaines, et lui donner la place qui lui revient dans un monde numérique ouvert à de nouvelles formes de médiation, mais où il arrive toujours à tirer son épingle du jeu. Sur initiative de l’Académie de la radio d’Espagne et après proposition de la directrice générale de l’Unesco, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé, le 14 janvier 2013, de proclamer le 13 février Journée mondiale de la radio, en référence à la date de création de la radio des Nations unies en 1946. Classée par les spécialistes dans la catégorie des médias à faible coût, à pénétration socio-géographique très large, la radio est, en effet, un instrument d’aide au développement efficace en ce qu’il permet une mise en relation de toutes les couches sociales qu’il va toucher dans toutes les contrées, étant admis que l’investissement pour une couverture radiophonique ne requiert pas de moyens importants. C’est également un moyen d’expression et de communication qui s’est fortement développé en Algérie à la faveur de politiques publiques successives qui ont permis un maillage intégral du territoire national par un réseau radiophonique bâti sur des radios locales de proximité, actives dans toutes les wilayas du pays, ainsi que sur des chaînes nationales généralistes et thématiques conçues selon les grandes attentes des bassins d’écoute du pays, et de la communauté nationale à l’étranger. La radio a aussi été un compagnon fidèle de la Révolution algérienne qui a su la mobiliser, dès les premières heures du combat libérateur, pour faire porter sa voix et l’imposer dans le concert des nations. Pour cela et pour les raisons citées plus haut, il est utile de célébrer ce média, en ce 13 février, de marquer le chemin parcouru et de regarder vers l’avenir pour anticiper les défis qui se profilent face à son développement. n Horizons La voix qui porte toujours L’ÉDITO RETRAITS ET DÉPÔTS BANCAIRES .PAGE 23 70 CAS DE ROUGEOLE ENREGISTRÉS À EL OUED LES JUSTIFICATIFS DES MONTANTS NE SERONT PLUS EXIGÉS UNE ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE LANCÉE l La situation maîtrisée FOOTBALL : LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE .PAGE 8 Saïfi assure que le MCA se qualifiera au prochain tour n ESSAIS NUCLÉAIRES FRANÇAIS AU SAHARA Zitouni : «Un acte prémédité et inhumain»

ESSAIS NUCLÉAIRES orizons FRANÇAIS AU SAHARA · Le ministre de la Communication a affirmé, hier, que l’État ne se désengagera pas du soutien multiforme à la presse, soulignant

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Le ministre de la Communication a affirmé, hier, que l’Étatne se désengagera pas du soutien multiforme

à la presse, soulignant que des aides seront dégagées à travers le Fonds d’aide à la presse qui est «en cours

de constitution».

«D’où vous vient cet argent ?», «que vou-lez-vous faire avec votre argent ?» Des

questions qui seront désormais bannies duvocabulaire des banquiers. Ils ne demande-ront plus de justificatifs à un client au mo-ment du dépôt ou du retrait d’argent, et ce,

quel que soit le montant.

.PAGE 3

«L’ÉTAT NE SE DÉSENGAGERA

PAS DU SOUTIEN À LA PRESSE»

DJAMEL KAOUANE

Horizons .PAGE 7

MERCREDI 14 FÉVRIER 2018 - 28 DJOUMADA AL-OULA 1439 - N° 6343 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

l Bientôt de nouveauxbillets de 1.000 et 500 DA

et des pièces de 100 DA

.LIRE EN PAGE 4

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En décrétant le 13 février Journée mondiale de laradio, le système des Nations unies entendmettre sur un piédestal ce média de proximitéqui a traversé l’histoire et les sociétéshumaines, et lui donner la place qui lui revient

dans un monde numérique ouvert à de nouvelles formes demédiation, mais où il arrive toujours à tirer son épingle dujeu. Sur initiative de l’Académie de la radio d’Espagne etaprès proposition de la directrice générale de l’Unesco,l’Assemblée générale des Nations unies a décidé, le 14janvier 2013, de proclamer le 13 février Journée mondialede la radio, en référence à la date de création de la radiodes Nations unies en 1946. Classée par les spécialistesdans la catégorie des médias à faible coût, à pénétrationsocio-géographique très large, la radio est, en effet, uninstrument d’aide au développement efficace en ce qu’ilpermet une mise en relation de toutes les couches socialesqu’il va toucher dans toutes les contrées, étant admis quel’investissement pour une couverture radiophonique nerequiert pas de moyens importants. C’est également unmoyen d’expression et de communication qui s’estfortement développé en Algérie à la faveur de politiquespubliques successives qui ont permis un maillage intégraldu territoire national par un réseau radiophonique bâti surdes radios locales de proximité, actives dans toutes leswilayas du pays, ainsi que sur des chaînes nationalesgénéralistes et thématiques conçues selon les grandesattentes des bassins d’écoute du pays, et de lacommunauté nationale à l’étranger. La radio a aussi été uncompagnon fidèle de la Révolution algérienne qui a su lamobiliser, dès les premières heures du combat libérateur,pour faire porter sa voix et l’imposer dans le concert desnations. Pour cela et pour les raisons citées plus haut, il estutile de célébrer ce média, en ce 13 février, de marquer lechemin parcouru et de regarder vers l’avenir pour anticiperles défis qui se profilent face à son développement.

n Horizons

La voix quiporte toujours

L’ÉDITO

RETRAITS ET DÉPÔTS BANCAIRES

.PAGE 23

70 CAS DE ROUGEOLE ENREGISTRÉS À EL OUED

LES JUSTIFICATIFS DES MONTANTS

NE SERONT PLUS EXIGÉS

UNE ENQUÊTEÉPIDÉMIOLOGIQUE

LANCÉEl La situation maîtrisée

FOOTBALL : LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE

.PAGE 8

Saïfi assure que le MCA se qualifiera au prochain tour

n ESSAIS NUCLÉAIRESFRANÇAIS AU SAHARA

Zitouni : «Unacte prémédité

et inhumain»

Ministère de la Formation professionnelle

Le ministre de la Formation et del’Enseignement professionnels,

Mohamed Mebarki, en compagnie duwali d’Alger, Abdelkader

Zoukh, effectuera, demain à 8h, unevisite de travail dans la capitale. Leministre visitera différents chantiersde réhabilitation (chantier école) où

les apprentis et stagiaires de laformation professionnelle suivent leurapprentissage. A l’occasion, plusieurs

conventions seront signées entreles OPGI de la wilaya d’Alger, laDirection de la formation et del’enseignement professionnels

et la DAR.

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

HORIZONSSUR INTERNET :

http://www.horizons.dz

REDACTION ADMINISTRATION20, rue de la Liberté - Alger

Tél. : (023) 50.21.14 / 50.21.13 / 50.21.12Téléfax : (023) 50.21.17 / 50.21.23

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 023-50 21 12 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25

Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD Horizons

APNLa commission de la santé, des affaires sociales de l’APNorganise, aujourd’hui à 9h, unejournée parlementaire sur «la Déclaration du 1er Novembre». Le club El Bahia d’élevage de pigeons voyageurs

prépare la première course de pigeons sur unedistance de 750 km devant rallier Tébessa à partird’Oran, a-t-on appris du président de ce club basé àOran. Cette course, prévue à la fin du mois de févriercourant, verra la participation de 550 pigeonsvoyageurs de 35 éleveurs de ce genre d’oiseau et sefera en plusieurs étapes et durant trois mois, a indiquéAhmed Safi. Les étapes retenues pour cette course sontrespectivement Mendès (Relizane), Sidi Mellal(Tiaret), Tissemsilt, Aïn Oussara (Laghouat) puis retourà Mendès, Sidi Ameur (M’sila), Barika (Batna) et enfin

Tébessa, selon l’organisateur. Le parcours Oran-Tébessa a été retenu, car il présente plusieurs avantagesdont la disponibilité de sources d’eau et la présence dereliefs non accidentés. Selon Safi, la manifestationsportive adoptera la méthode allemande internationalede colombophilie. En prévision de la course de 750 km,le club a lancé une campagne de vaccination despigeons voyageurs participants contre certainesaffections touchant le pigeon. Il est également questionde préparer les volatiles à cette compétition. Unecommission se chargera ainsi du contrôle sanitaire despigeons, a encore souligné Safi.

Télex...gMDNLa 1re Région militaire organisera, du 19au 23 février à 8h30, à l’Ecole nationalepréparatoire aux études d’ingénieur d’El Harrach, le championnat nationalmilitaire interécoles de natation.

gAPC DE SIDI M’HAMEDL’APC de Sidi M’hamed célébrera, le 17février à 14h, à la salle de cinéma «SierraMaestra», la Journée nationale du chahid.

gDAR EL KENZLa galerie d’art Dar El Kenz organisera, le 24 février à 15h,une exposition de l’artiste KamelBenchemakh intitulée «Les empreintes dutemps».

gSIPHAL 2018Le 12e Salon international de la pharmacieet parapharmacie se déroulera, du 14 au17 février, au Palais des expositions de laSafex des Pins-Maritimes (Alger).

gDIRECTION DE LA PÊCHELa Direction de la pêche de la wilayad'Alger, en collaboration avec l'Institutnational supérieur de la pêche et del'aquaculture, organise, aujourd'hui à9h, à l’INSPA, une formation au profitdes agriculteurs de la wilaya d'Alger.

gJETROL'organisation japonaise du commerceextérieur Jetro organisera, du 18 au 22février, l'envoi d'une mission d'affaires enAlgérie. Un séminaire et des rencontresB2B seront organisés, le 19 février à16h30, à l'hôtel El Aurassi (Alger), encollaboration avec l'Andi, la Caci, le FCE,le CEIMI et le Club des affaires Algérie-Japon.

gPTLe bureau politique du Parti destravailleurs se réunit en sessionordinaire aujourd’hui à 10h, au siège duparti.

Salon de l’électricité

Le 1er Salon de l’électricité et des énergies

renouvelables, qui se tientau Palais des expositions

de la Safex des Pins-Maritimes (Alger), prendra

fin aujourd’hui.

iinnffooTop2 HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

Musée du moudjahidDans le cadre du programme«Rendez-vous avec l’histoire»,le Musée national du moudjahidorganise, aujourd’hui à 10h, aumusée régional de Tlemcen, la164e émission intitulée «Le rôlede chacun dans l’édification del’identité et de la mémoirenationales».

PIGEONS VOYAGEURS Conseil de la nation Le Conseil de la nationreprendra, demain, à 10h, sesséances plénières consacréesaux questions orales.

Ministère de la Santé Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière, MokhtarHasbellaoui, présidera, le 17février à 8h30, au niveau duConseil populaire de la villed'Alger, le focus scientifique surla médecine générale, organisépar la Société algérienne demédecine générale.

HCLALe Haut-Conseil de la languearabe organise, aujourd’hui à15h, au palais de la cultureMoufdi-Zakaria, une rencontremensuelle sur «la langue arabeet la création».

Au fil du jourAu fil du jour

?

Le club El Bahia prépare une course d’Oran à Tébessa

www.horizons.dz

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018ACTUALITÉSALGÉRIE

JOURNÉE MONDIALE DE LA RADIO

Le ministre de laCommunication a salué, hier,au centre culturel Aissa-Messaoudi de la radio nationa-le, le rôle de ce média dans lapromotion du sport, facteur devulgarisation de principes dela paix, de la réconciliation, de

la fraternité et de l’égalité. «C’est ce quia incité l’Unesco à célébrer, cette année,la Journée mondiale de la radio en choi-sissant le sport comme thématique prin-cipale. Le sport a toujours été un facteurde stabilité et de rapprochement dans lasociété. La radio nationale s’estemployée à le promouvoir à travers desprogrammes sportifs mais aussi dans sesefforts pour vulgariser les valeurs decompétitions honnêtes», a soulignéDjamel Kaouane dans son discours inau-gural de la journée d’étude sur le sportscolaire, en partenariat avec les minis-tères de l’Education et de la Jeunesse etdes Sports. Pour Kaouane, la radio est unmoyen de communication puissant pourla diffusion des informations, leséchanges des connaissances et l’acquisi-tion de la culture. «La radio reste impor-

tante dans la vie sociale en dépit del’évolution fulgurante des nouvellestechnologies. C’est un moyen de com-munication exceptionnel vu sa capacitéà attirer un public très nombreux et àmoindre coût», a-t-il estimé, en faisantremarquer qu’elle a réussi à s’aménagerde nouveaux espaces de diffusion viainternet, les pages numériques et lemobile. «Cela lui a permis d’établir undialogue direct avec des millions d’audi-teurs, dans divers domaines», a-t-il ajou-té. Pour lui, «la radio s’est parfaitementadaptée à l’ère numérique et assume demieux en mieux un rôle d’intermédiairepour la diffusion de l’information, l’ins-tauration du dialogue et la promotion dela liberté d’expression».

Le directeur général de la radio natio-nale, Chabane Lounake, a soutenu dansce contexte, que la radio est devenue,grâce aux orientations du président de laRépublique, «un véritable systèmemédiatique qui consacre un grand espa-ce pour la promotion du sport». «Leshoraires de diffusion dédiés au sportdépassent les 5600 heures/ semaine. Laradio ne fait pas que couvrir les événe-

ments sportifs mais s’emploie à exploi-ter le sport comme moyen de rapproche-ment, de communication entre les jeunessurtout», a-t-il affirmé. Le ministre de lajeunesse et des sports a évoqué égale-ment l’importance du rôle de la radiodans la promotion de la solidarité, de lanon-violence et de la tolérance au seindes milieux de jeunes et la détection etvalorisation des jeunes talents sportifs.«Plusieurs de nos champions olym-piques  et athlètes ont été découvertsdans le sport scolaire. Le départementque je dirige ne ménage aucun effortdans le développement sportif en milieuscolaire, un segment indéniable pour lapromotion du sport de haut niveau etd’élite», a clamé El Hadi Ould Ali. Cedernier qualifiera ensuite les élèves destrois cycles, secondaire, primaire et dumoyen, de «réservoir important pour lefutur de la sélection nationale toutescatégories sportives confondues».

Avec 250 licenciés, précise-t-il,   laFédération nationale du sport scolairebénéficie d’un soutien financier consé-quent. Lors du dernier mandat olym-pique, selon lui, elle a bénéficié d’unsoutien financier de 26 millions DA. «14compétitions nationales ont été organi-sées durant ce mandat tandis que desjeunes talents algériens ont participé àdes événements sportifs internationaux,dont le premier gymnase arabe au Libanen 2017, où l’Algérie a raflé 90médailles dont 29 en or», a-t-il rappelé.La bonne santé du sport scolaire va semanifester, a-t-il renchéri, lors de la3e édition des Jeux olympiques de la jeu-nesse en juillet à Alger, où nos sportifsdevront défendre les couleurs nationalesaux côtés de plus de   2 500 athlètes.«Durant ces deux dernières années, nosathlètes se sont distingués dans des com-pétitions internationales, remportant desmédailles en athlétisme, natation, cyclis-me notamment. «Les médias ayant unrôle indéniable dans l’émergence dejeunes talents, la collaboration avec euxdoit être renforcée», a-t-il conclu.

n Farida Belkhiri

DJAMEL KAOUANE À LA RADIO NATIONALE

L’État ne se désengagerapas du soutien à la presseLe ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a affir-

mé hier à Alger que l’État ne se désengagera pas du soutienà la presse, soulignant que des aides seront dégagées à traversle Fonds d’aide à la presse qui est «en cours de constitution».«L’État ne se désengagera pas de son soutien multiforme à lapresse, impactée par la crise économique qui touchel’Algérie, à l’instar des autres pays dans le monde», aaffirmé M. Kaouane qui s’exprimait sur les ondes dela Chaîne 3 la Radio nationale, relevant, toutefois,que la presse nationale «doit trouver les ressourcesnécessaires pour passer ce cap et se redéployer». «Ils’agit d’un soutien indirect à travers la publicité insti-tutionnelle et l’impression des journaux», a expliquéle ministre, faisant observer que «de bout en bout dela chaîne, le papier et les intrants sont soutenus». Il aajouté que «d’une manière directe, il y aura des aidesà travers le Fonds d’aide à la presse, qui est en coursde constitution», précisant que «sans ces formes desoutien direct ou indirect et sans le soutien de l’État,aucun média ne pourrait survivre à un marché trèsdifficile». Interrogé sur les dettes des titres de la pres-se nationale envers les sociétés d’impressionpubliques, le ministre a indiqué que ces dettes sont«très importantes», relevant au passage que le marchéde la publicité «est en crise». Selon M.Kaouane, leschiffres d’affaires de certains annonceurs ont chuté deplus de 60%, ce qui a eu des effets sur les médias, a-t-il relevé, estimant, à ce propos, que «le modèle éco-nomique de la presse algérienne doit être revu». Dansle même sillage, il a fait remarquer que la loi sur lapublicité «ne concerne pas uniquement le volume d’annoncesdestinés aux journaux, mais elle relève aussi d’une questionde régulation, d’éthique et de contenu». Concernant la miseen place de l’Autorité de régulation de la presse écrite(ARPE), il a indiqué que «c’est une priorité qui figure dans leplan d’action du gouvernement», rappelant, à cet effet, l’en-gagement du président de la République, AbdelazizBouteflika, pour la création de cette Autorité. Il a rendu hom-mage au président de la République pour les réformes enga-gées dans la modernisation du secteur, notamment à travers lacréation des différents organes de régulation, qui constituent«une avancée importante» pour le secteur de la communica-tion. Évoquant la question de la liberté d’expression dans lepays, le ministre a précisé qu’elle est «pleine et entière» etqu’elle est «consacrée par la Constitution». À une questionsur d’éventuelles pressions subies par la presse, M. Kaouanaa nié l’existence de telles pressions, «nous n’exerçons aucunepression sur les médias et nous regardons avec une certainebienveillance son évolution, y compris dans ses excès. Nousne sommes pas les rédacteurs en chef de la presse algérienneet notre rôle n’est pas d’être des commissaires politiques», at-il affirmé. Kaouane a rappelé, en outre, que «le président dela République veille scrupuleusement au respect de la libertéd’expression», ajoutant que «notre mission est de veiller à ceque l’engagement et le souci du Président soient traduis dansla réalité». «Il appartient à la presse de veiller à ne pas tolérerles abus et les atteintes aux personnes qui sont malheureuse-ment presque quotidiens», a-t-il déploré.

La TDA lance sa première station expérimentale La station pilote Télédiffusion d’Algérie (TDA) à Tamenfoust,

dédiée à la Radio numérique terrestre en mode T-DAB+ estentrée en service hier mardi, à l’occasion de la Journée mon-diale de la Radio, a indiqué lundi dernier la TDA dans un com-muniqué, précisant que cette opération est la première du genreen Algérie. «A l’occasion de la Journée mondiale de la radio, lastation pilote de TDA à Tamenfoust, dédiée à la radio numé-rique terrestre en mode T-DAB+, entrera en service ce mardi 13février 2018», précise le communiqué, soulignant que «cettestation diffusera un bouquet de quatre chaînes au centre et àl’est de la capitale».

«Le lancement officiel de cette station pilote de 600 Walts,coïncide avec la Journée mondiale de la radio et contribuera àla maîtrise par TDA de cette technologie de dernière généra-tion», ajoute le communiqué, notant que l’objectif de ce lance-ment est d’«assurer la migration de la diffusion de la radio ana-logique FM à la Radio numérique terrestre (RNT)». Cette sta-tion utilisera, explique-t-on, la norme T-DAB+ (TerrestrialDigital Audio Broadcasting), qui est la dernière version numé-rique de la FM. «TDA diffusera à titre expérimental un bouquetde quatre chaînes radios de l’EPRS: chaîne I, II, III et Jil FM,au centre et à l’est de la capitale, soit 68% de la population dela wilaya d’Alger», précise la TDA. Il s’agit principalementdans les communes de «Bordj El Bahri, Dar El Beïda,Mohammadia, Hussein Dey, Sidi M’hamed, Alger-Centre, BabEl Oued, Rouiba et Reghaïa», souligne le communiqué, faisantremarquer en outre que cet émetteur couvrira également en par-tie la ville de Boumerdès. «Ce processus de numérisation s’ins-

crit dans la stratégie de TDA de migration vers la dif-fusion tout numérique en Algérie», précise-t-on. Parailleurs, la TDA rappelle qu’une première diffusion dedémonstration a eu lieu lors de la journée d’étude sur lanumérisation de la radiodiffusion du 26 mars 2017, enmode DRM à partir du centre de diffusion en ondesmoyennes d’Ouled Fayet, Alger.

«Le standard DRM (Digital radio mondiale) est laversion numérique de la radio AM», explique-t-on.«Ainsi ces deux normes, T-DAB+ et DRM remplace-ront à terme les modes de diffusion FM et AM respec-tivement», note le communiqué, explicitant que «lanorme T-DAB+ est exploitée aujourd’hui sur plusieurscontinents, couvrant 500 millions d’auditeurs dans 38pays. L’année dernière, 60 millions de récepteursnumériques ont été vendus dans la monde. Un poste deradio adapté doit être utilisé». L’Algérie rejoint, ainsi,deux autres pays du continent africain, à savoirl’Afrique du Sud et la Tunisie à procéder à des tests enmatière de radiodiffusion numérique terrestre. La TDArelève que les avantages de la RNT consiste à avoir unemeilleure qualité de réception et d’écoute, sans le bruit de fond(souffle) et les coupures du signal, une classification deschaînes par ordre alphabétique pour faciliter leur recherche,une possibilité de diffusion d’un bouquet de neuf chaînes radiosen qualité stéréophonique en lieu et place d’une seule chaînepar fréquence comme c’est le cas actuellement avec la radioFM et une réduction de la consommation énergétique et des

coûts de diffusion d’environ 60%. Pour la TDA «grâce à cemode de diffusion, tous les émetteurs d’une même région peu-vent fonctionner sur la même fréquence. De quoi faciliter laplanification des fréquences», évoquant également les servicessupplémentaires éventuels à savoir l’affichage du titre écouté,guide des programmes, informations sur l’émission en cours etinformations routières sur les radios embarquées et la mise deson programme en pause puis sa reprise ultérieurement.

LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION

«Le sport vulgarise la paix et la fraternité»

LA RADIO EST DEVENUE, grâce aux orientations du président de la République, un véritable système médiatique qui consacre un grand espace pour la promotion du sport.

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RADIO NUMÉRIQUE TERRESTRE EN MODE T-DAB+

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

2e ÉDITION DE L’EGYPT PETROLIUM

COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE

Nouvellesmesures de gestion De nouvelles mesures de

gestion des Comptesd’affectation spéciale (CAS)ont été définies par un décretexécutif paru au Journal offi-ciel n°5. Ce texte fixe lesconditions d’ajustement del’utilisation du solde positifdes Comptes d’affectationspéciale dégagé au 31 dé-cembre de l’année, «en casde détérioration des équi-libres de trésorerie». Le nou-veau décret s’applique surles Comptes d’affectationspéciale y compris ceux dé-diés à l’exécution des pro-grammes d’équipement pu-blic et aux dépenses encapital. En vertu des nou-velles dispositions, les dé-penses de ces Comptes d’af-fectation spéciale «nedoivent être engagées etpayées qu’à concurrence desrecettes de l’année». Ce dé-cret exécutif stipule égale-ment que le solde positif dé-gagé au terme de l’année(n-1) et reporté sur l’annéesuivante «ne peut, toutefois,être utilisé qu’après autorisa-tion préalable du Premier mi-nistre, pris sur avis du mi-nistre des Finances». Ainsi,la demande d’autorisationpour l’utilisation du soldepositif dégagé, accompagnéed’un programme d’actions,«est examinée au regard no-tamment des capacités de fi-nancement du Trésor publicet des priorités fixées par legouvernement», note letexte.

LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE

Plus de justificatifpour les montantsdéposés ou retirés

SANTÉ

Le développement du partenariat algéro-suédois évoqué

Le développement de la coopération bilatéralealgéro-suédoise dans le domaine de la santé a

été au centre d'un entretien, hier à Alger, entre leministre de la Santé, de la Population et de laRéforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, et

l'ambassadeur du royaume de Suède en Algérie,Mme Marie-Claire Swörd Capra, indique un

communiqué du ministère. L'accent a été mis, àcette occasion, sur la «mise en œuvre effective

de toutes les clauses du partenariat signé entre leministère de la Santé et l'entreprise suédoise

Elekta, ainsi que la poursuite de la coopérationbilatérale dans différents secteurs de la santé»,précise le communiqué. Les discussions «ont porté sur la nécessité

d'accélérer l'implantation de la société Elekta en Algérie, en assurantnotamment la maintenance des équipements de radiothérapie et la

formation ainsi que la constitution d'équipes technico-administrativespermanentes», souligne la même source. Par ailleurs et après avoir

passé en revue l'état des projets industriels de partenariat enpharmacie, les deux parties ont évoqué «les grands axes à développerà la faveur de la visite que devra effectuer, début 2019 en Algérie, le

ministre suédois de la Santé», ajoute le communiqué.

La coopération algéro-française passée en revue

L’élargissement de la coopération algéro-française dans le domainede la santé a fait l’objet d’un entretien, hier à Alger, entre le

ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,Mokhtar Hasbellaoui, et l’ambassadeur de France en Algérie, XavierDriencourt, indique un communiqué du ministère. L’entretien entreHasbellaoui et Driencourt a permis de «passer en revue l’état de la

coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé,caractérisée par l’existence de plusieurs projets de partenariat dans des

domaines aussi variés que la greffe d’organes, la production demédicaments et de vaccins ainsi que les échanges d’experts en matière

de soins spécialisés», précise le communiqué. Les deux parties «ontconvenu de la nécessité de hisser la coopération institutionnelle à la

hauteur des relations traditionnelles non institutionnelles qui unissentles deux pays, notamment dans le domaine de la santé». A cet effet, «il

est attendu un élargissement de cette coopération à la formationparamédicale spécialisée, la recherche pharmaceutique et le

management hospitalier», souligne la même source.

Guitouni s’entretient avec ses homologues sud-africain et égyptienEn marge de la 2e édition de l’Egypt

Petrolium Show (EGYPS2018) quise tient depuis hier au Caire, le ministrede l’Energie, Mustapha Guitouni, a eudes entretiens avec le ministre égyp-tien du Pétrole et des Ressources mi-nérales, Tarek El Molla, et le mi-nistre de l’Energie d’Afrique du Sud,David Mahlobo. Avec son homologuesud-africain, Guitouni a évoqué les op-portunités d’investissement et de par-tenariat ainsi que les échanges d’ex-périences et de savoir-faire dans le do-maine énergétique. Le ministre a éga-lement insisté sur la possibilité de dé-velopper des joint-ventures en vue dese positionner ensemble sur le marchéafricain.La rencontre entre les mi-nistres algérien et égyptien a permis de

faire le point sur la coopé-ration bilatérale en matièreénergétique et de prospec-ter les voies et moyens deles renforcer. Les deux par-ties ont qualifié les relationsbilatérales d’«excellentes»et ont manifesté leur vo-lonté de les rendre encoreplus solides. Les deux mi-nistres ont, en outre, discu-té de la relance des projetsde commercialisation duGPL algérien au profit de l’Egypte, lacommercialisation du GNL qui serafourni à l’Egypte en fonction descommandes ainsi que de la commer-cialisation du propane brut pour sa-tisfaire les besoins à venir des usines

pétrochimiques en Egyp-te. Ils ont également abor-dé la formation et l’échan-ge d’expériences notam-ment la possibilité de par-tager l’expérience algé-rienne dans le raccorde-ment des populations engaz naturel et par des îlotspropanés. Enfin, Guitou-ni a évoqué avec son ho-mologue égyptien, la né-cessité pour les deux pays

de conjuguer leurs efforts et d’entre-voir des projets de partenariat dans laperspective d’intégrer le marché afri-cain et d’opérer ensemble sur l’en-semble des chaînes énergétiques, pé-trolières et gazières.

SONATRACH

Des indices positifs sur une nouvelle découverte d’hydrocarbures au Niger

D es indices «très positifs» ont été enregistrés récemmentpar l’entreprise Sonatrach concernant une nouvelle dé-

couverte d’hydrocarbures au Niger, a annoncé, lundi der-nier à Hassi-Messaoud (900 km au sud d’Alger), le Prési-dent directeur-général (Pdg) du groupe Sonatrach, Adel-moumen Ould Kaddour. S’exprimant lors d’un point de pres-se, au terme de sa visite de travail et d’inspection dans larégion, M. Ould Kaddour a fait état «d’indices très positifsenregistrés, ces derniers jours, sur une nouvelle découver-te d’hydrocarbures, effectuée par Sonatrach, au Niger». «Ona foré et on a trouvé, mais pour l’instant ce n’est pas encoreune découverte économique, parce qu’il faut toute une pha-se d’évolution, malgré cela, les prémices et les indices sonttrès positifs», a-t-il précisé. «L’entreprise est en train de pré-parer son futur pour savoir où il est possible d’aller dans 10

à 15 ans», a soutenu le Pdg de Sonatrach, en soulignant l’im-portance du développement de la pétrochimie en Algérie,notamment dans le cadre du partenariat étranger. «Nousavons rencontré plusieurs entreprises étrangères qui sou-haiteraient revenir en Algérie, en vue d’investir dans le do-maine des hydrocarbures», sachant que certaines entreprisesont commencé déjà à revenir, a-t-il dit. Et d’ajouter : «l’Al-gérie, qui a passé une période terrible, est devenue un paysstable et la sécurité est là, grâce au travail du Président dela République». La chose importante, a-t-il dit, est de fai-re passer un message clair que «l’Algérie est un pays sérieux,un pays debout qui dispose de diverses capacités et poten-tialités, infrastructures, ressources humaines et logistiques,susceptibles de répondre aux besoins de nos partenaires»,a-t-il conclu.

«D’où vous viens votre argent ?» ou

«Que voulez-vous faire avecvotre argent ?» Ces deux ques-tions seront désormais banniesdu dictionnaire des banquiers.Les banques n’auront plus à de-mander des justificatifs à unclient au moment du dépôt ou

du retrait de son argent. En vertu d’une instruction quedonnera prochainement la Banque d’Algérie, lesbanques seront obligées d’accepter toute somme dé-posée ou retirée sans aucune condition au préalable.Cette annonce vient du gouverneur de la Banqued’Algérie lui-même. Mohamed Loukal, qui répondaithier aux questions des députés suite à un débat en-clenché après la présentation du rapport conjoncturelsur la situation macroéconomique du pays pour lesdeux exercices 2016/2017, a fait savoir que la Banqued’Algérie a enregistré plusieurs doléances dans cesens de la part des clients, comme elle a eu à consta-ter «des dépassements» de la part de certainesbanques tatillonnes. Mais pour le gouverneur de laBanque d’Algérie, cela ne signifie pas que les banquesdoivent rester passives face à des dépôts douteux. Encas de suspicion, elles doivent  recourir aux rensei-gnements financiers pour faire l’enquête. Ceci en ap-plication des lois relatives à la lutte contre le blan-chiment d’argent et le financement du terrorisme.Selon lui, les agents de guichet des banques vont êtreformés dans ce sens. Répondant à plusieurs députésqui ont demandé le changement de la monnaie natio-nale pour aspirer les milliers de milliards de dinars dumarché informel, Loukal a affirmé que cette questionn’est et ne sera pas à l’ordre du jour de la Banqued’Algérie. «Il n’est pas question de changer la mon-

naie nationale», a-t-il précisé, soulignant que ceciengendrera des effets très négatifs sur la politiquemonétaire du pays. Il a cité l’exemple de l’Inde qui avécu une grave crise suite au changement des billetsde 500 roupies. Cependant, il a annoncé le change-ment formel de certains billets, citant ceux de 1.000et 500 dinars et la pièce de 100 dinars. «Nous allonscommencer par ces trois monnaies», a-t-il dit, indi-quant que ces derniers sont en circulation depuis 30ans et depuis ils n’ont fait l’objet d’aucune modifica-tion. Il a souligné que c’est par précaution sécuritaireque ces changements vont être opérés. Et pour cause,ces billets sont, selon lui, faciles à falsifier. Il a pré-cisé que ces nouveaux billets reflèteront le dévelop-pement économique et l'image moderne de l'Algérie.Le changement se fera donc dans la forme. De ce fait,le gouverneur a signalé qu’il ne faut pas s’attendre àce que cette opération ait un impact sur le marché in-formel. «L’éradication de ce phénomène est liée àd’autres paramètres comme la lutte contre la surfac-turation, l’évasion fiscale et le déséquilibre du marchédes biens et des services», a-t-il soutenu.

Concernant justement la suppression du marchéparallèle de la devise, Loukal a répondu : «S’il n’yavait pas de client et de vendeur, il n’y aurait pas demarché.». Et de relever que ce marché est alimenté,entre autres, par des personnes qui fuient les impôts.«L’éradication du marché informel de la devise dé-pend de la lutte contre l’économie informelle», a-t-ilexpliqué, soulignant qu’«il viendra le jour où ce mar-ché sera fermé mais avec l’effort de tous». En atten-dant, la révision à la hausse du taux de change officielau niveau des banques, fixé à 130 DA pour un euron’est pas pour demain. «Ce n’est pas une priorité», a-t-il dit, soulignant que la situation des réserves de

change de notre pays ne per-met pas une telle mesure. Etd’ajouter  : «La devise nesera dépensée que pour despriorités.» L’autre précisionde taille de Loukal : laBanque d’Algérie n’a pas procédé à la dépréciation dela monnaie nationale malgré les pressions du Fondsmonétaire international (FMI) et de la Banque mon-diale. «Nous avons au contraire consolidé la valeur dudinar et nous poursuivrons cette politique si néces-saire», a-t-il soutenu. Il a rappelé que la valeur du di-nar a connu une relative stabilité durant le deuxièmesemestre de 2016 et au premier semestre de 2017.

Par ailleurs, Loukal a fait savoir que l’Algérie n’apas eu recours à l’endettement extérieur et n’a reçuaucun dollar du FMI même si elle y a placé 5 milliardsde dollars il y a quelques années dans le cadre des en-gagements des pays membres de cette organisation.Au sujet de la situation monétaire interne, Loukal a af-firmé qu’elle n’est pas assez alarmante. Le manque deliquidités dans les banques a été l’autre problèmesoulevé par des députés. Sur ce point, le ministre a faitsavoir que la masse monétaire en circulation est del’ordre de 14.575 milliards DA à fin 2017, contre13.817 milliards à fin 2016, dont 32,8% sont hors cir-cuit bancaire, soit 4.780 milliards DA. Entre 2.500 et3.000 milliards DA circulent dans le marché informelet entre 1.500 et 2.000 milliards DA sont stockés parles opérateurs économiques et les ménages. «Ce sontdes chiffres réels et officiels», a-t-il répondu aux ex-perts qui «clament à chaque fois l’inexistence dechiffre exact sur le montant d’argent hors circuit bancaire».

n Wassila Ould Hamouda

EN VERTU d’une instruction que donnera prochainement la Banqued’Algérie, les banques seront obligées d’accepter toute sommedéposée ou retirée sans aucune condition au préalable. l Changement

des billets de 1.000

et 500 DA et de la pièce

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018ACTUALITÉSALGÉRIE

CÉRÉALICULTURE

AGRICULTURE

Bouazghiprésente à Romel’approchealgérienne

Le ministre de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de la

Pêche, Abdelkader Bouazghi, aprésenté, hier à Rome, l'ap-proche de l'Algérie pour ledéveloppement du secteur agri-cole. Intervenant à la 41e ses-sion du Conseil des gouverneursdu Fonds international pour ledéveloppement agricole (Fida),qui se clôure aujourd’hui dansla capitale italienne, le ministrea affirmé que le secteur agricolede l'Algérie connaît, depuis lesannées 2000, «une dynamiquequi lui permet, aujourd’hui, decontribuer de manière significa-tive à la croissance économiqueet au relèvement du niveau de lasécurité alimentaire du pays».Parallèlement à la mise enœuvre de programmes visant lamodernisation de l'agriculturedu pays, l’intensificationdurable des productions straté-giques, la régulation des mar-chés et la préservation des res-sources naturelles, «les effortsportent sur le développement del’agriculture familiale et le ren-forcement de son rôle dansl’économie rurale et l’alimenta-tion des populations rurales», a-t-il indiqué. Selon lui, l’agricul-ture participe à hauteur de 12%au PIB national et occupe plusdu quart de la population active,représentant 2,5 millions équi-valents emplois permanentsauxquels s'ajoutent l'insertion dejeunes diplômés du secteur sansactivité et 22.253 micro-entre-prises créées dans le segment del'appui à l'exploitation agricole.La valeur de la production agri-cole, qui est passée de 500 mil-liards DA en 2000 à 3.000 mil-liards DA en 2016, représenteplus de 70% des disponibilitésalimentaires, a-t-il précisé.Bouazghi a, par ailleurs, a faitvaloir que l'insertion des jeuneset des femmes dans la vie actives’est traduite par la mise enplace de dispositifs sectoriels etintersectoriels pour leur per-mettre de créer des exploitationsagricoles et d’élevage sur desterres relevant du domaine privéde l’Etat, de petites unitésd’abattage et de transformationou de conditionnement des pro-duits agricoles. Evoquant le rôledu Fida (siège à Rome), leministre a soutenu que cetteagence de l'ONU avait étéparmi les premiers bailleurs defonds à intervenir dans ledomaine du développementagricole en Algérie en se focali-sant sur les petits agriculteurs etsur l’intégration de la femmerurale dans le processus dudéveloppement. Créé en 1977,le Fida est une institution spé-cialisée de l’ONU qui agitcomme une banque d’aide audéveloppement ayant pourvocation d’aider financièrementau développement agricole etrural des pays en développe-ment et en transition.

TRANSPORT FERROVIAIRE

Examen de la situationdes passages

à niveau L'examen de la situation des

passages à niveau dans letransport ferroviaire a fait l'objet

d'une réunion qui a regroupé, lundidernier, le ministre des Travaux

publics et des Transports,Abdelghani Zaâlane, avec les

responsables de l'Agence nationaled'étude et de suivi de la réalisation

des investissements ferroviaires(Anesrif) et de la Société nationaledes transports ferroviaires (SNTF),a indiqué, hier, le ministère dans uncommuniqué. Tenue dans le cadredu suivi des projets ferroviaires etde la sécurisation de la circulation

des trains suite notamment auxnouvelles acquisitions opérées par

la SNTF, cette réunion a étél'occasion de s'enquérir de l'étatd'avancement du programme de

suppression des passages à niveautant sur la rocade nord que sur celle

des Hauts-Plateaux et des autresdessertes. Pour la rocade nord, il aété relevé que sur les 78 passages à

niveau identifiés, 24 points vontdéjà être supprimés et remplacés

par des passages supérieurs ou destrémies qui vont être réalisés suite

à des appels d'offres fructueux.Concernant le reste des passages à

niveau, il sera procédé à leursuppression en fonction des

priorités qui seront fixées parl'exploitant du réseau ferré national

(SNTF). Dans ce cadre, dixpassages à niveau ont déjà étéidentifiés et seront également

supprimés pour les remplacer pardes passages supérieurs ou des

trémies, et dont les appels d'offrespour réalisation vont être lancésprochainement. S'agissant des

nouveaux projets ferroviaires déjàréceptionnés ou en cours de

réalisation, cette préoccupation estprise en charge à travers la

réalisation de passages supérieursou de trémies. Cette opération

devrait permettre non seulement desécuriser la circulation et d'éviterles accidents fréquents enregistrés

au niveau de ces passages à niveau,mais aussi d'augmenter la vitesse

de circulation des trains et, enconséquence, de réduire

considérablement le temps deparcours.

De notre envoyé spécial :Amokrane Hamiche

Il est inadmissible que lapopulation soit alimentée eneau un jour sur quatre», a-t-il tonné. Pour lui, lawilaya dispose d’un poten-tiel hydrique qui lui permetd’atteindre sans grandes dif-ficultés cet objectif. Le

ministre a insisté, par ailleurs, surla réception avant le Ramadhan duprojet de transfert d’eau potablevers la ville de Djelfa à partir ducamp captant de Dzeira. «Les tra-vaux doivent être lancés le plus tôtpossible. Il n’y a aucune raisonvalable qui puisse entraver le chan-tier», a-t-il affirmé.

«Le problème d’argent n’existeplus, les entreprises de réalisationont été désignées. Il suffit juste des’y mettre et de se retrousser lesmanches», a-t-il ajouté. Et d’assu-rer qu’il veillera en personne surl’opération et qu’aucun retard nesera toléré.  «Notre seul souci estd’améliorer la situation de la distri-bution de l’eau potable. Il n’y a pasde place pour le bricolage dans cegenre de projet», a-t-il déclaré.

La réalisation de ce projet per-mettra à la wilaya de connaître unesituation excédentaire en matièrede mobilisation de la ressourcehydrique, selon le ministre.Elle verra ses capacités de produc-tion passer de 42.000 m3 actuelle-ment à 80.880m3/j. Les besoins de

la wilaya sont de l’ordre de 69.000m3/jour. On prévoit aussi de réaliserhuit forages.

DES PROJETS POUR LA WILAYAToutefois, Necib a reconnu qu’en

matière de gestion, beaucoup reste àfaire. «La ressource est disponible,mais vous devrez redoubler d’effortspour assurer une meilleure gestion etgarantir un service public de quali-té», a-t-il insisté auprès des respon-sables locaux. Il a rappelé que lespouvoirs publics n’ont pas hésité àmettre le paquet en termes de mobi-lisation de la ressource dans larégion. Pour lui, le maillon faiblereste incontestablement la mauvaisegestion. Necib s’est montré très exi-geant sur cet aspect. Selon lui, iln’est pas question de rester sans rienfaire au moment où les pouvoirspublics prônent l’amélioration de laqualité du service public, devenueune priorité absolue. Le ministre n’apas omis de faire part de l’entièredisponibilité de son département àprendre en charge toutes les insuffi-sances, aussi bien dans la mobilisa-tion de la ressource que dans l’ap-provisionnement. Le ministre a, lorsde sa visite, inspecté la nouvelle sta-

tion de pompage et a donné égale-ment le coup d’envoi du projet por-tant réalisation d’un réservoir d’unecapacité de 3.000 m3 à Messaâd.Auparavant, il a visité le projet por-tant réalisation d’un château d’eau de1.500 m3 à Nachi Mammar. Ce der-nier permettra l’alimentation en eaupotable des extensions urbaines àl’est de la ville de Djelfa et contri-buera à l’augmentation des capacitésde stockage. Le taux d’avancementdes travaux est de 98%. Toujours auchef-lieu de wilaya, Necib a inspectéle projet de réalisation de deux châ-teaux d’eau (Berbih et route deBahara) d’une capacité de 1.500 m3

chacun. A Oued Sedar, Necib a écou-té les explication concernant le projettrès attendu du transfert d’eaupotable vers la ville de Djelfa à par-tir du champ captant de Dzeira et leprojet de dédoublement du systèmed’alimentation en eau potable de laville à partir des champs captants del’oued Sedar. Tous ces projets et biend’autres permettront, une fois récep-tionnés, de mettre définitivement lacapitale des Ouled Naïl à l’abri despénuries d’eau.

n A. H.

«Gérez mieux l’AEP»

LE MINISTRE DESRESSOURCES EN EAU

A DONNÉ, hier, àDjelfa, des

instructions fermespour améliorer la

distribution de l’eaupotable dans cette

wilaya. «Il faut passerau quotidien avant le

mois de Ramadhan.

BARRAGESUn taux de remplissage de 54%

Le taux de remplissage des barrages est de 54%. C’est ce qu’a annoncé,hier, à Djelfa, le ministre des Ressources en eau. S’exprimant en margede sa visite de travail dans la wilaya, le premier responsable du secteur aaffirmé que ce taux sera plus important après les dernières chutes de pluieet de neige. Par ailleurs, Hocine Necib a exclu toute augmentation desprix de l’eau potable. «Ce n’est pas à l’ordre du jour», a-t-il assuré.

n A. H.

HOCINE NECIB À DJELFA

Cesser d’importer du blé n’est pas une utopieLors d’un séminaire sur «les outils de perfectionnement

pour une meilleure rentabilité des blés durs enAlgérie» organisé hier par la Chambre algérienne decommerce et d’industrie (Caci), le directeur central àl'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC),Amrani Norredine, est revenu sur le programme de déve-loppement des blés de consommation. Selon lui, «le défià l’horizon 2020 serait d’arriver à zéro importation».Selon Amrani, «l'OAIC vise l'amélioration de la produc-tion dans le sud du pays». Le rendement, qui toucheraune superficie de 80.000 ha, est de 40 q/ha, soit un gainde production de un million de quintaux. Dans les Hauts-Plateaux, l'OAIC compte créer de grandes exploitations agricoles sur unesuperficie totale de 100.000 ha, en collaboration avec les transformateurs(producteurs de pâtes alimentaires). La production attendue de cette action estde 5 millions de quintaux avec un rendement de 50 q/ha. Il s’est attardé surles contraintes qui entravent la culture du blé. Il a évoqué la culture descéréales, souvent non appropriée dans la majorité des exploitations. A celas’ajoutent les coûts de production élevés résultant de la cherté des facteurs deproduction et de matériels agricoles et du manque des intrants en qualité etquantité. «Les objectifs escomptés par la mise en œuvre de mesures d’enca-drement économique de la céréaliculture ne semblent pas avoir été atteints auregard des résultats de production enregistrés», a-t-il reconnu. «Il se pourraitque ce dispositif de soutien ne soit pas judicieusement orienté en tenant comp-te des spécificités de la céréaliculture dans ses dimensions de type de popula-tion et de zone de production agricole», a-t-il renchéri. Le secteur de la pro-duction de céréales, marquée par l’absence de main-d’œuvre, n’est pas suffi-

samment organisé en association d’intérêts communs.Les perspectives de réduction des importations devraientêtre enfin confortées par un programme d’actions com-plémentaires. «Elles s’appuieront sur une meilleurerationalisation de l’activité du secteur de la transforma-tion des blés et son programme d’approvisionnement», asoutenu le responsable de l’OAIC. Par ailleurs, il a étéfait état d’un probable renchérissement des prix du blé.Ce dernier connaîtra une hausse considérable sur le mar-ché mondial. «Les conditions climatiques rudes de cetteannée en seraient à l’origine», a expliqué El HadjHammiche, directeur de «Syngenta Algérie» un groupe-

ment de sociétés. «L’hiver est cette année très rude en Europe. Le blé sera pluscher si la Russie et les USA ne déversent pas une partie de leurs stocks pourréguler les cours mondiaux», a-t-il expliqué. Cette situation aura une consé-quence directe sur le marché algérien dépendant des fluctuations des marchésmondiaux. Pour répondre aux enjeux de l’agriculture durable, Syngenta adéveloppé une initiative «plan de croissance responsable qui s’appuie sur lesquatre piliers (largeur de l’offre, innovation, proximité et accompagnement).Il a mis l’accent aussi sur le travail du sol, la rotation des cultures, la nutrition,le traitement des semences et la gestion appropriée des mauvaises herbes etdu premier apport d’engrais. Par ailleurs, «l’industrie des pâtes en Algérie estsur la bonne voie. Les produits répondent aux normes internationales entermes de qualité», a estimé El Hadj Hammiche Farouk. L’essor de cettebranche repose, toutefois, sur la qualité de l’approvisionnement en matièrespremières de qualité et le volume des quantités produites.

n Samira Belabed

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

SPORT SCOLAIRE

La lente agonieDe 2008 à 2013, 47 wilayas abritaient des classes sportives

au niveau des établissements secondaires. Mais depuis2013, celles-ci ont été petit à petit supprimées. Aujourd’hui, 9wilayas seulement sont dotées de ce type de classes. C’est cequi ressort, entre autres, de la journée d’information sur lesport scolaire qui s’est tenue, hier, à Alger et dont c’est lethème de la 6e édition de la Journée mondiale de la radiodécrétée par l’Unesco. «Entre 2008 et 2013, le sport scolaires’est développé d’une façon rapide. Mais à partir de 2013, ily a eu une régression. Cela est dû, notamment, au manqued’encadreurs et de personnels qualifiés, d’assiduité et demoyens», a indiqué le directeur d’un établissement scolaire,Belkacem Djemaï. Ce manque a grandement impacté, selonlui, sur le rendement de ces classes, amenant ainsi à leur fer-meture. «Les classes sportives qui n’apportaient pas de bonsrésultats ne bénéficiaient plus de soutien financier. Et donc,elles étaient condamnées à la fermeture», fait-il savoir. Face àcette situation, le représentant du ministère de la Jeunesse etdes Sports, Yaker, a signalé qu’il faudra revoir les conven-tions signées entre le département qu’il représente et celui del’Education. «L’école algérienne compte 8 millions d’élèvesdont 4 dans le cycle primaire et qui sont tous potentiellementsportifs. Nous ne devons pas nous contenter de signer desconventions, mais de suivre ces potentialités sur le terrain,veiller à l’application effective de ces conventions», estime-t-il, déplorant que l’enseignement de l’éducation physique dansle primaire ne soit pas assurée par des spécialistes. Il signale,à ce propos, que les talents, dans certaines disciplines spor-tives, telles la natation ou la gymnastique, sont détectés trèstôt dans le cycle primaire. «Or, nos enseignants ne sont pasassez spécialisés pour déceler ces aptitudes. Quand on lesrepère par la suite, c’est souvent trop tard», explique-t-il. Unavis que Djemaï ne partage pas, assurant que dans le cycleprimaire, la présence de spécialistes n’est pas nécessaire. «Ilfaut faire la différence entre l’éducation physique et le sport.Dans le primaire, on n’enseigne pas le sport, mais l’éducationphysique», note-t-il. C’est ce que défend également la char-gée des manifestations culturelles et sportives au ministère de

l’Education, Samia Mizaï, relevant qu’en matière d’éducationphysique, le ministère de la Jeunesse et des Sports et celui del’Education n’ont pas les mêmes objectifs. «L’éducation phy-sique est enseignée dans les écoles primaires comme n’im-porte quelle autre matière. Elle est enseignée pour des raisonséducatives plus que sportives. C’est pour cette raison qu’ellen’est pas assurée par des spécialistes», précise-t-elle. Ellereconnaît, toutefois, qu’il y a un grand écart entre le nombredes élèves et celui des adhérents à la Fédération nationale dusport scolaire. L’inspecteur de l’éducation physique DjamelIssiakhi déplore, quant à lui, que les ligues du sport scolairedes wilayas ne soient pas opérationnelles. «Celle d’Alger parexemple est en hibernation depuis des années. Ces dernièresannées, très peu de talents sportifs ont été détectés»,remarque-t-il. Le représentant du ministère de la Jeunesse etdes Sports a appelé, par ailleurs, à créer des classes sportivesnon seulement dans les lycées, mais aussi dans les CEM. «Ilfaudra penser à aménager des cours de rattrapage pour lesélèves qui participent à des compétitions nationales et inter-nationales. Beaucoup de nos talents ne participent pas à cescompétitions de peur de rater des cours et, donc, leur annéescolaire», conclut-il.

n Farida Belkhiri

ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEUREDE MANAGEMENT DE KOLÉA

Les étudiants se frottent au monde de l'entrepreneuriatLa journée d'étude sur la création d'entreprises, qui s'est dérou-

lée hier à l'Ecole nationale supérieure de management deKoléa, a été une occasion pour les étudiants de poser toutes lesquestions et sujets susceptibles de les éclairer pour baliser leterrain à une aventure entrepreneuriale, une fois le diplôme enpoche. Face à eux, des directeurs et des responsables del'Ansej, de la Casnos, de la Cnas, de l’Anem, du Fonds degarantie, de la Direction des impôts et des banques publiques.Organisée par la Maison de l'entrepreneuriat qui a ouvert sesportes au sein même de l'Ecole l'année dernière, la journéed'étude a été placée sous le thème de «L'étudiant entrepreneur».En marge de la rencontre, une exposition a été organisée afinde rapprocher davantage l'étudiant du monde de l’entreprise.En effet, plusieurs stands y ont été érigés où l'ensemble desstructures et organismes participants ont mis à la dispositiondes étudiants les supports nécessaires devant permettre leurinitiation dans le monde des affaires et réussir ainsi la transi-tion entre les études académiques et l'entrepreneuriat. Les étu-diants ont fait montre d'un intérêt particulier pour les opportu-nités d'investissement réalisables via le dispositif Ansej. Leursquestions concernaient les différentes étapes du processus decréation de la microentreprise, du climat des affaires et desavantages incitatifs pouvant garantir le bon départ d'une affairepouvant être financée jusqu'à hauteur de 10 millions de dinarsen recourant au mode de financement triangulaire.«J'ai désor-mais les idées claires. La discussion à bâtons rompus avec lesreprésentants de l'administration et les banques nous a permisde découvrir de près les rouages du dispositif et les avantagesdont nous pouvons bénéficier pour la mise en œuvre d'un projetd'entreprise», estime un étudiant de l'Ecole. Pour la directricede l'Ecole, cette rencontre entre dans le cadre du rapproche-ment entre le monde universitaire et la sphère socioécono-mique, «une interaction positive et pérenne».

n Amirouche Lebbal

MOHAMED MEBARKI AU FORUM D’ECHAÂB

«Notre secteur peut répondreaux besoins du marché»

LE MINISTRE DE LAFORMATION ET DEL’ENSEIGNEMENT

PROFESSIONNELSa annoncé, hier,que son secteur

comptera plus de290.000 nouvelles

placespédagogiques pour

le deuxièmesemestre qui sera

entamé le 25février prochain.

Cela s’explique, selon lui,par celles qui sont dis-pensées dans tous lescentres et l'inclusion denouvelles spécialitésdans différents domaines.Intervenant, hier, auforum du quotidien

Echaâb, sur le rôle du secteur de la for-mation professionnelle dans le dévelop-pement national, il a soutenu que «denouvelles filières seront introduitespour la première fois dans les centres deformation», notamment la techniqued’installation du réseau de télécommu-nication ainsi que celle de conseillertéléphonique pour personnes handica-pées. Selon lui, sur un nombre de400.000 élèves qui quittent le systèmeéducatif, notamment au stade du secon-daire, son secteur en récupère 200.000.Mebarki a, d'autre part, assuré que sondépartement prend en charge pratique-

ment toutes les spécialités dont a besoinle secteur économique. Selon lui, «lesecteur, qui compte 700.000 inscrits, estprêt à répondre à toute la demande enmatière de formation et d'enseignementprofessionnels, et ce, grâce à son réseauconstitué de 1.250 établissements répar-tis à travers le pays».

Le ministre a expliqué que pour lamise en œuvre de la stratégie du gou-vernement concernant la nécessitéd'adapter la formation professionnelleaux besoins du marché du travail, plusde 370 spécialités couvriront lesbesoins de 22 départements. Le ministrea révélé que 51 filières de formationdans différents domaines ont été répar-ties sur différents centres, précisant quede nombreuses spécialités ont été réin-troduites pour anticiper la demandedans de nouveaux secteurs, en raison del'augmentation des investissementsdans certaines activités économiques.«Les formations ont également été

orientées vers les secteurs prioritairesdu gouvernement tels que l'industrie,l'agriculture, le tourisme, les télécom-munications et la numérisation, afin decontribuer à la croissance écono-mique», a précisé Mebarki. Ce derniera indiqué que 100% des stagiaires spé-cialisés dans l'hôtellerie et le tourismesont employés sans expérience, car lestagiaire reçoit une formation qualifian-te durant son stage.

Le ministre a, par ailleurs, rappeléque 20 nouvelles structures de forma-tion ont été ouvertes et plus de 2.000nouveaux formateurs ont été sollicitéspour dispenser diverses formations. Ilajoutera que les travaux pour l’élabora-tion du nouveau code national de l’em-ploi en collaboration avec l’Agencenationale du travail pour l'intégrationdes diplômés du secteur sont en cours.Ce dernier aura pour socle le code de2012

n Walid Souahi

APN

Cinq groupes parlementairesappellent à l’arrêt des grèves

dans l’intérêt général Cinq groupes

parlemen-taires à

l’Assembléepopulaire natio-nale (APN) ont

appelé, hier, dansun communiqué,les grévistes dans

les secteurs del’éducation et dela santé «à faire

preuve de sagesseet à mettre fin à la grève pour l’intérêt des élèves, des étu-diants et des malades», les invitant à faire prévaloir la voie

du dialogue pour la satisfaction de leurs revendications.«Les mouvements qui secouent certains secteurs ont pris

une orientation injustifiée, bien que l’exercice du droit syn-dical soit garanti par la Constitution», ont estimé les

groupes parlementaires des partis du Front de Libérationnationale, du Rassemblement national démocratique, deTajamoue Amel El-Djazaïr et du Mouvement populaire

algérien ainsi que celui des indépendants, appelant les gré-vistes à faire preuve de sagesse, à mettre un terme à la

grève ouverte, à rejoindre leurs postes, dans l’intérêt desélèves et des malades et à faire prévaloir le dialogue pourla satisfaction de leurs revendications légitimes». Aprèsavoir exprimé leur «soutien aux positions du gouverne-ment», ces groupes ont exhorté le gouvernement «à agir

avec rigueur et à ne pas céder aux provocations qui vont àl’encontre du principe de l’égalité entre toutes les catégo-

ries sociales et entravent la bonne prise en charge desrevendications légitimes». Ils ont mis l’accent sur le «rôle

des représentants du peuple dans la prise en charge despréoccupations des citoyens», réitérant «leur engagement

total à concrétiser le programme du président de laRépublique».

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Ph : Larbi L.

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018ACTUALITÉSALGÉRIE

SELON DES ASSOCIATIONS D’ADRAR

L’Ecole supérieure de police Ali-Tounsi a célébré, hier, laJournée nationale du chahid en présence du directeur

général de la Sûreté nationale, le général-major AbdelghaniHamel, d’officiers de la DGSN, d’ex-ministres (LamineBechichi, Zhor Ounissi…) et de figures politiques. Lesecrétaire général de l’Organisation nationale des enfantsde chouhada a animé, à l’occasion, une conférence. TayebEl Houari a d’emblée «salué  le professionnalisme de lapolice et mis l’accent sur l’importance de sa modernisationet le renforcement de la relation avec le citoyen à traversl’intensification des opérations de proximité».

El Houari a mis en exergue «l’évolution qualitative desservices de la DGSN, notamment celui de la communica-tion». «La prise de conscience pour préserver les principesdu message du 1er Novembre, la mémoire des martyrs et lastabilité de la nation est là», a-t-il soutenu. Il évoqueraensuite ces ambassadeurs qui ont fait part de leur respect etde leur reconnaissance des efforts de la Sûreté nationale.«La Sûreté nationale est devenue depuis des années uneinstitution présente et puissante à l’écoute des citoyens», a-t-il rappelé. «Nous souhaitons que les familles de chouha-da soient respectées à travers le respect de la mémoire deceux qui se sont sacrifiés et l’application de la loi qui pré-

serve les intérêts matériels et moraux de la famille du cha-hid», a-t-il déclaré. El Houari a ensuite rendu hommage àl’ANP et aux autres corps de sécurité pour leur rôle dans ladéfense des intérêts du pays dans un contexte marqué pardes défis sécuritaires. Le conférencier a lancé, à cet égard,«un appel à tous les enfants du pays pour s’unir et barrer laroute à tous ceux qui veulent attenter à sa stabilité». Dansune lettre lue par un commissaire divisionnaire, Hamel adéclaré que «la célébration de la Journée nationale du cha-hid offre l’occasion d’exprimer notre reconnaissancerenouvelée et notre gratitude aux chouhada qui se sont suc-cédé sur l’autel des sacrifices et ont payé de leur vie pourla liberté de la patrie». «

Notre objectif est la préservation du pays pour les géné-rations actuelles et futures et le parachèvement de l’édifi-cation de l’Etat où prévaudra la pleine citoyenneté», a-t-ilassuré. «Il s’agit aussi de faire preuve de dévouement etd’abnégation au service du développement et du progrès dupays, en application des orientations du président de laRépublique, qui rappelle à chaque occasion la nécessité desauvegarder la mémoire, source de notre fierté», a-t-il sou-ligné. Et de conclure sur l’importance et le rôle de la poli-ce, un appareil né lors de notre glorieuse Révolution.

n Samira Sidhoum

LA SÛRETÉ NATIONALE CÉLÈBRELA JOURNÉE DU CHAHID

Préserver la mémoire des martyrs et la stabilité

du pays

Des associations d’Adrar appellent à quali-fier les crimes nucléaires perpétrés par la

France coloniale à Reggane «d’explosions» etnon pas «d’essais». S’exprimant à l’APS àl’occasion de la commémoration du 58e anni-versaire de ces explosions, des représentantsde ces associations rejettent la qualification,par certains, de ces crimes de simples «essaisnucléaires» de Reggane au lieu d'«explo-sions», au regard de leurs séquelles dévasta-trices affectant aussi bien l’homme que lanature. Le président de l’association «13Février 1960» de la wilaya d’Adrar, SidAmeur El Hamel, a estimé que l’appellation«essais nucléaires» renvoie à «un signifié taci-tement pacifique» pour l’un des plus atrocescrimes nucléaires commis contre l’humanité et

consistant en les explosions dénommées«Gerboise bleue française», ayant secoué un13 février 1960 la paisible contrée de Regganeet ses environs. Selon l’intervenant, «les essaisnucléaires» est une appellation euphémistiqueutilisée intentionnellement par la France colo-niale pour occulter l’ampleur et l’horreur decet abominable crime ayant détruit des vieshumaines et fait de nombreuses victimes, dontcertaines encore vivantes présentent desséquelles de cet acte criminel.

Défendant la thèse de crime et d’explosionsnucléaires pour démonter ce qui a été avancépar leurs auteurs, Sid El Hamel a relevé que«s’il s’agissait seulement des essais nucléaires,ils les auraient menés dans les laboratoires deleur pays au lieu de se déplacer à des milliers

de kilomètres, dans le Sahara d’Algérie, eteffectuer leurs forfaits destructeurs dans unespace ouvert, précisément au site deHamoudia, à Reggane, où ils ont hypothéquéla santé humaine et l’environnement pour desmilliers d’années». Le président de l’associa-tion de solidarité «El Gheïth El Kadem» deReggane, Toumi Abderrahmane, a, de soncôté, appelé à agir rapidement pour rattraperles dangers et séquelles des explosionsnucléaires, et ce, par la mise en place de méca-nismes opérationnels et efficaces en vued’améliorer la prise en charge sanitaire de lapopulation et mettre un terme à la radioactivi-té. Pour ce faire, l’intervenant a préconisé lamobilisation de moyens et d’équipements dedétection et d’analyses médicales des plus per-

formants, d’œuvrer au nettoyage des déchetsirradiés menaçant l’environnement à la faveurde la disponibilité de moyens technologiquesutilisés dans le domaine. L’épidémiologiste leDr M’hamed Mabrouki a, pour sa part, établi lelien entre ces explosions nucléaires et l’émer-gence dans la région de maladies cancéreuseset ophtalmiques, ainsi que de fausses coucheset de malformations, en plus de séquelles surla faune, la flore et la nappe hydrique souter-raine. Il a, pour étayer cette thèse, fait état deliens entre la radioactivité et certaines mala-dies cancéreuses, dont celle de la thyroïde,ajoutant qu’il existe tant d’indices démontrantces effets radioactifs, suite notamment aurecensement de cas de cancer au niveau de lawilaya d’Adrar.

La France a mené des explosions et non des essais nucléaires

L’appellation «essais nucléaires»est erronée. Il s’agit d’«explo-

sions» si l’on se réfère auxarchives et recherches effectuéesdans ce domaine. C’est ce qui res-sort de la conférence organisée,hier, par l’association MachaâlChahid et le forum d’ElMoudjahid, sous le thème «lesexplosions nucléaires dans le Sudalgérien, un crime contre l’huma-nité et l’environnement». Le 13février 1960, l’armée françaiseprocéda, pour la première fois, àdes explosions nucléaires àReggane (wilaya d’Adrar). Par lasuite, d’autres ont été faites à InIker (Tamanrasset). Cette haltecommémorative est une action desolidarité envers les victimesatteintes de maladies à cause de laradioactivité et un recueillement àla mémoire des personnes décé-dées. Le vice-président de l’asso-ciation «Taourirt» de Tamanrasset,Touhami Abdelkrim, et FatimaBenbrahem, juriste et militantedes droits de l’homme, ont animédes communications. Ils ont évo-qué les crimes infâmes du colo-nialisme et les développementsintervenus dans ce dossier sur lesplans médical, associatif et juri-dique. S’étalant sur le dernierpoint, Me Benbrahem a évoqué lerécent arrêt du Conseil constitu-tionnel français. «C’est l’aboutis-sement d’un travail de longuehaleine. Un grand pas en avant»,a-t-elle estimé. «Les recherchessur les explosions nucléaires dansle Sud algérien ont été entaméesen 2001. Des confrères françaisont contribué énergiquement à laconstitution de ce dossier juri-dique par essence», a-t-elle expli-qué. Sur la scène internationale,elle a évoqué la tenue de plusieurs

rencontres à l’intérieur et à l’exté-rieur du pays. «La victimologie etl’impact des explosions nucléairesont été reconnues par la commu-nauté internationale. Les autoritésfrançaises avaient apposé la men-tion secret défense sur les archivespour masquer leurs crimes colo-niaux», a-t-elle affirmé. Dans cesillage, elle a abordé la repentanceet la reconnaissance par la Francecoloniale de ses crimes. «Lesaffres du colonialisme sont réels.Nous œuvrons pour des lois quiconfortent les droits desAlgériens», a renchéri Me

Benbrahem. Pour le vice-présidentde l’association «Taourirt», «lasensibilisation et l’information surles explosions et leur impact surl’humain et l’environnement doi-vent se faire à travers les médias,les universités, les chercheurs».«Il faut nous appuyer sur des don-nées scientifiques pour porter nosrevendications à un haut niveau»,a-t-il suggéré, déplorant que «laFrance des droits de l’homme pié-tine le droit international».Touhami Abdelkrim a émis desrecommandations à ce sujet. Selonlui, «l’Université doit former desmédecins spécialistes dans lesmaladies dues à la radioactivité etdes campagnes de dépistage ducancer dans les régions affectéesdoivent être menées». Enfin, lesintervenants ont suggéré de consa-crer le 3 février journée nationaledes victimes des explosionsnucléaires françaises, d’introduirece crime dans les manuels sco-laires et d’édifier un monument àla mémoire des martyrs et des vic-times vivantes. «La transmissiondes faits historiques aux généra-tions montantes est un devoir etune obligation», a clamé Touhami.

n Karima Dehiles

EXPLOSIONS NUCLÉAIRES AU SAHARA

Le dossier ne sera pas enterré ESSAIS NUCLÉAIRES DE REGGANE«Un acte prémédité

et inhumain», selon ZitouniQUATRE DOSSIERS

SONT TOUJOURS ENCOURS D’ÉTUDE ET

OUVERTS ENTREL’ALGÉRIE ET LA

FRANCE concernantles indemnisations

liées aux essaisnucléaires dans la

région de Reggane, larestitution des crânes

de combattantsalgériens tués lorsdes campagnes de

colonisation, lesarchives et la

question des disparusdurant la guerre de

Libération nationale.

C’est ce qu’a fait savoir, hier à Alger, leministre des Moudjahidine, TayebZitouni, en marge de la commémora-tion du 58e anniversaire des essaisnucléaires de l’administration colonialefrançaise dans les régions de Regganeet In Ikker, organisée à l’USTHB enprésence du ministre de la

Communication, Djamel Kaouane, et de la ministre del’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati. «Le dossier des indemnisations neconcerne pas seulement les personnes, mais égalementl’environnement. D’ailleurs, nous avons chargé desexperts des différentes spécialités, notamment en méde-cine, et sur le plan juridique afin de le compléter», a pré-cisé Zitouni pour qui les crimes coloniaux «ne seront paseffacés par des négociations». Le ministre a rappelé queles essais de Hamoudia (Reggane) sont un acte «inhu-main et prémédité» qui a porté préjudice à l’homme, à la

faune et à laflore». Il dira que«c’est une partiede la série descrimes commiscontre le peuplealgérien depuis1830». Zitouni a affirméque les commé-morations de tousces évènementsqui reviennentchaque année avecleurs douleurs nefont que renforcerdavantage la cohé-sion du peuple. Ila rappelé que ledossier des essaisnucléaires a été aucentre de la 4e ses-sion algéro-fran-çaise réunie le 7décembre 2017 à

Paris. S’adressant aux chercheurs et historiens, leministre les a conviés à «poursuivre leurs travaux autourde ces essais». Pour sa part, le recteur de l’USTHB,Mohamed Saïdi, a rappelé que «ces essais sont un faitépineux qui comprend plusieurs spécialités, d’où l’intérêtde se pencher sur ce dossier et de le traiter avec efficaci-té». Cette commémoration a été marquée par la pro-grammation d’une conférence sous le thème «Victimes etcatastrophes environnementales des essais nucléairesempoisonnés». Amar Mansouri, chercheur en énergienucléaire, a affirmé que les effets d’une explosion ato-mique à long terme sur la santé humaine sont prouvésavec les cas de cancers diagnostiqués. De ce fait, il arecommandé la levée du secret défense sur toutes lesarchives des essais, la mise en place d’une commissionde suivi, la création d’une association nationale des vic-times des essais pour faire entendre leurs voix et la pro-clamation du 13 février.

n Souhila Habib

Ph : Fouad S.

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www.horizons.dz RÉGIONS

HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif- 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B. B. Arréridj - 35 Boumerdès

-36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.

Des automobilistes se sontretrouvés coincés sur desroutes impraticables à l’ins-tar de la RN 64 qui mènevers Hammam Melouane,au niveau de l’axe appelé«Magronettes», en direc-tion de Médéa. Les élé-

ments de la Direction des travaux publics,de la Protection civile et ceux des forêtssont depuis l’après-midi de la journée desamedi à pied d’œuvre pour de dégager laneige et rouvrir ce tronçon à la circulationroutière. Par ailleurs, la circulation sur laRN 37 reliant la ville de Blida à Chréareste difficile suite à un important cumulde neige. Par contre la RN1 reliant la villede Chiffa à Médéa a été ouverte partielle-ment, dimanche dernier, mais l’accès restetrès difficile au niveau de la commune deHamdania.

«Nous sommes mobilisés pour rouvrirles routes le plus tôt possible pour per-mettre aux citoyens de circuler et de s’ap-provisionner car on annonce du mauvaistemps dans les prochains jours», a indiquéle chargé de communication à la Directionde la Protection civile de la wilaya de

Blida, Adel Zeraïmi. Ce dernier expliqueque les villageois habitant la montagne deChréa ont déjà pris leur précaution enmatière d’approvisionnement en gaz buta-ne et autres denrées alimentaires. Pour leP/APC de Chréa, une commune dépour-vue de gaz naturel, les dernières chutes deneige ont paralysé la ville. «Les habitantsde Chréa sont habitués à ce climat rigou-reux et savent s’adapter en prenant toutesles précautions en matière d’approvision-nement», souligne-t-il. En matière de dis-ponibilité de gaz butane, il affirme que lacommune dispose d’un stock d’unesemaine. D’ailleurs, la directrice del’énergie de la wilaya de Blida, SamiaBachouche, affirme que toutes les zones

qui risquent d’être isolées en cas d’intem-péries comme la commune de Sohane,Djebabra, Bouarfa, Bouinan, Bougara etOued Djer, sont alimentées en naturel. Etpour les foyers qui ne sont pas encore ali-mentés en cette énergie, «nous avonsconstitué des dépôts d’une capacité de210 bonbonnes de gaz pour chacun danschacune des communes précitées pourrépondre à la demande des habitants deszones reculées», explique la responsable.

Par ailleurs, les éléments de la sûretéde wilaya de Blida ont été mobilisésdurant toute la nuit de samedi. Ils ontsillonné les rues et les routes pour secourirles personnes en difficulté.

n M. Benkeddada

Le secteur de l’enseignement et de la formationprofessionnels de Tipasa prévoit 7.024 postes de

formation tous modes confondus en prévision de laprochaine rentrée fixée pour le 25 de ce mois. Parmicette offre, 2.215 postes pédagogiques en formationrésidentielle, contre 2.144 places en mode de formationpar apprentissage, alors que 1.045 autres sont réservéspour les cours du soir et 925 pour les formationsdestinées pour les femmes au foyer. A cela s’ajoutent75 places pédagogiques en formation d’alphabétisationprofessionnelle, 620 postes pédagogiques dans lesformations initiales qualifiantes et enfin 130 postespédagogiques dans les formations conventionnées.Selon les responsables du secteur, ces formations sonten phase avec les besoins du marché du travail etrépondent aux demandes exprimées par les opérateurséconomiques de la wilaya. L’autre paramètre pris encompte dans l’élaboration de l’offre est la permissiondonnée aux jeunes n’ayant pas un niveau requis, soitinférieur à la 4e AM, de suivre une formation dans uncréneau d’avenir. C’est le cas d’ailleurs pour laformation résidentielle où pas moins de 775 postes destage dans 19 créneaux leurs sont destinés. Idem pour laformation par apprentissage où cette catégorie, quifaisait souvent face à des perspectives d’embaucheréduites, bénéficie de 1.226 postes sur un ensembleouvert de 2.144 places. Concernant les nouveautés, ilest prévu l’introduction de trois spécialités sanctionnéespar un brevet de technicien supérieur. Il s’agit de laspécialité de paysagiste à l’INSFP de Hadjout,d’installation de réseaux télécom filaires et de réseauxtélécommunications (brevet technicien) à l’INSFP deBousmail. En termes de capacité, Tipasa compte21 établissements ainsi que 4 annexes. On compte aussidans la wilaya de Tipasa 11 internats dans le secteur dela formation d’une capacité d’hébergement de 920 litsavec un régime de demi-pension.

n Amirouche Lebbal

BLIDA

Les intempéries n’ont pas pris au dépourvu les habitants

PLUSIEURS ROUTES ont étécoupées dimanche dernier dans lawilaya de Blida, plus précisément

sur les hauteurs de Chréa, suiteaux fortes chutes de neige

enregistrées durant la nuit desamedi à dimanche.

Plus de 3,5 milliards de dinars pour l’irrigationde 4.700 ha

Un important volume d’investissement dépassant les3,5 milliards de dinars a été accordé au secteur de

l’hydraulique pour irriguer les périmètres agricole de laTafna. Les travaux d’adduction sur plus de 130 km,soit depuis la localité des Issers (Ouled Mimoun)jusqu’au barrage de Sikkak, seront lancésincessamment, selon la Direction des ressources en eaude Tlemcen. Cette opération est destinée à irriguer lespérimètres, entre autres, de Remchi, Aïn Youssef, BeniOuarssous, soit une superficie totale de 4.700 ha. Leprojet s’ajoute à celui de Tafna d’une superficie de5.000 ha, qui a bénéficié de 5 milliards de dinars poursa réhabilitation. Il sera irrigué depuis les barrages deHammam Boughrara, Sikkak ainsi que Sidi Abdelli.Depuis les années 2000 et à la faveur des dispositifs derelance PNDA et PNDR, l’agriculture dans la wilayade Tlemcen constitue le pivot central de l’économielocale, de par la superficie qu’elle occupe et ladiversité de la production et du nombre d’emploisqu’elle génère, a indiqué le directeur des servicesagricoles de la wilaya.

n Mohamed Medjahdi

77 narcotrafiquants arrêtés en janvier

Quarente-quatre affaires liées au trafic de droguesont été traitées par les services de la police de

Tlemcen le mois de janvier dernier, a indiqué hier lacellule de communication de la sûreté de la wilaya.Ces opérations se sont soldées par la saisie de 56 kg derésine de cannabis, 886 comprimés psychotropes, ainsique 9 grammes de cocaïne. Selon la police, 77 narco-trafiquants ont été arrêtés, rappelant que le début dumois de février a été marqué par une prise de 113 kgde résine de cannabis. S’agissant du trafic d’alcool, lapolice a traité durant cette période 9 affaires et arrêté26 personnes dont 16 ont été placées sous mandat dedépôt. La quantité des produits spiritueux saisie s’estélevée à 5.625 bouteilles.

n M. M.

TLEMCEN

Paysagiste et installateurde réseaux télécom,nouvelles spécialités

FORMATION PROFESSIONNELLE À TIPASA

Une commission ministérielle composée de spécialistes enmaladies infectieuses et d’épidémiologistes a été dépê-

chée, hier, dans la wilaya d’El Oued, suite à l’enregistrementde plus de 70 cas de rougeole au niveau de 14 communes. Lenon-respect du programme national de vaccination contrecette pathologie serait à l’origine de cas enregistrés égale-ment à In Amenas (Illizi). Les autorités locales ont mis enœuvre un dispositif spécial pour la prise en charge de lacontagieuse pathologie. Une cellule de crise a été mise enplace par la Direction locale de la santé (DSP) pour le suivide la situation, à travers notamment l’intensification desconsultations et de la vaccination. Trois centres d’accueil ontété ouverts au niveau de l’établissement public hospitalierBenamar-Djilani et l’EPH mère-enfant au chef-lieu de lawilaya et à Djamaâ (wilaya déléguée d’El Meghaïer) à ceteffet. Une large campagne de vaccination a été égalementlancée et cible les citoyens, tous âges confondus, des quar-tiers affectés. La Direction de la protection civile a mis aussitoutes ses unités d’intervention en alerte, afin de répondreaux appels de la population. «Nous avons enregistré 55 casde rougeole. Suite à quoi, nous avons mobilisé six ambu-lances et trois unités d’intervention, à savoir l’unité deRebbah, le poste avancé du centre-ville et l’unité secondairede Rebbah», a indiqué le DPC, le lieutenant-colonelAbdelaziz Rahmoun. Tous les cas d’El Khobna (communede Nekhla) et 18 élèves des établissements scolairesHamadi-Larbi et Djedida-Djemoui ainsi que 33 enfants âgésde 2 à 12 ans, cinq adultes et 11 femmes âgés de 16 à 48 ansont été pris en charge au niveau des structures hospitalières.«Ils ont quitté l’hôpital à l’exception de 13 enfants toujourssous surveillance médicale», précise-t-il. «La situation n’estpas alarmante. Elle est maîtrisée», selon l’officier supérieurde la PC, signalant que le wali a donné des instructions. LeDPC a rappelé les caravanes médicales organisées sur orien-tation du colonel Mustapha El Habiri. «La PC, acteur majeurde la prévention, a tracé un programme pour la prise en char-ge sanitaire des populations, notamment dans les régions iso-lées et frontalières. Les caravanes sont organisées en coordi-nation avec la DSP, la Direction de l’action sociale et lesAPC pour l’assistance médicale des citoyens. Des équipespédestres sont mobilisées dans les endroits difficiles d’ac-cès», a-t-il assuré. Selon le président du Syndicat nationaldes praticiens de santé publique, le docteur Lyès Merabet,

«pour pouvoir juger la situation, nous avons besoin d'autresparamètres tels que les tranches d'âge concernées pour savoirsi les enfants touchés relèvent de la PMI (donc du vaccinROR) ou de la santé scolaire (campagne de vaccinationRR)». CONSERVATION DU VACCIN ET REFUS DE SE FAIRE VACCINER

Il a affirmé que l'enquête épidémiologique détermineraaussi d'autres causes plausibles, comme le refus confirmé dese faire vacciner pour ces personnes ainsi que la bonneconservation du vaccin grâce au respect de la chaîne dufroid. «De manière récurrente, nous enregistrons une flam-bée de cas de rougeole dans différentes régions. La vaccina-tion n'élimine pas le risque, mais atténue les formes compli-quées de la rougeole notamment la méningo-encéphalite etdes complications respiratoires graves», a-t-il dit. La vacci-nation contre la rougeole est obligatoire pour les enfantsautour de l’âge d’un an. Elle vise surtout à éviter les compli-cations de l’infection, comme les encéphalites, qui peuventavoir des séquelles importantes, voire mortelles. Une vastecampagne de vaccination a été lancée, en décembre 2017,par le ministère de la Santé. Celle-ci a été prolongée deuxfois pour cibler un large spectre de la population notammentles élèves du primaire et du moyen, âgés de 6 à 14 ans, soitquelque 5 millions d’enfants.

n Neïla Benrahal

ALERTE À LA ROUGEOLE À EL OUED

Une enquête épidémiologique lancée

t t

t

l La situation est maîtrisée

www.horizons.dzMONDE

www.horizons.dz

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La défaite militaire de l’organi-sation terroriste, chassé del’Irak et démantelé en Syrie,traduit en fait une volonté derecentrage perceptible dans latenue concomitante de laconférence internationale pourla reconstruction en Irak (73

milliards d’euros) et la rencontre des 14ministres de la défense de la coalitioninternationale, organisée hier à Rome,pour débattre de la question épineuse duretour des combattants occidentaux deDeach détenus en Syrie par les Forcesdémocratiques syriennes (FDS), unecoalition arabo-kurde alliée des États-Unis. «Aujourd’hui, l’EI (État isla-mique, Daech)est en train de perdre», alancé le secrétaire d’État Rex Tillerson,dans son discours d’ouverture appelant àne pas relâcher la pression sur Daech quia perdu «environ 98% du territoire

conquis en Irak et en Syrie pour passer àune nouvelle étape. Le même constat àété endossé au Koweït où la coalition,consciente du «grand pas franchi»,entend capitaliser les progrès réalisée«pour aller jusqu’au bout». Dans unmessage «fort et déterminé», les parte-naires de la coalition internationalecontre Deach ont privilégié deux axesmajeurs  ; le soutien à la stabilité del’Irak et une mobilisation pour la tarisse-ment des sources de financement deDeach pour assurer une victoire définiti-ve. Dans un «document de principes etd’orientation», comprenant 12 pointsessentiels, il est notamment rappelél’impératif de coordination et le blocagede toutes les sources de financement,d’appui logistique et militaire, de recru-tement de Daech désormais privé del’arme fatale des réseaux sociaux et destechnologies de pointe (satellites). Faceaux dangers de la radicalisation, la

déclaration du Koweït met égalementl’accent sur le rôle de la femme et desorganisations féminines engagées dansle processus de reconstruction, de paixet de stabilité. Mais, indéniablement, lesort des combattants étrangers de Deach,de retour dans leur pays d’origine,inquiètent au plus haut point les parte-naires de la coalition internationaleredoutant le retour de flamme. À Rome,les clivages ont opposé Washington,partisan d’un retour dans leur paysd’origine, et Londres réfractaire à cetteapproche. «Nous travaillons avec la coa-lition sur la question des combattantsétrangers détenus et nous nous attendonsà ce que les détenus rentrent dans leurpays d’origine qui devra en disposer», asouligné le chargé de la sécurité interna-tionale au secrétariat à la défense, KathyWheelbarger, relevant les risques dereprise des activités terroristes dans unerégion instable et la saturation descentres de détention des FDS complète-ment submergés. Autre divergence etnon des moindres  : l’engagement mili-taire américain en Syrie en totale inadé-quation avec l’offensive turque menéecontre les FDS. Le secrétaire d’État aréitéré au Koweït la volonté deWashington de «maintenir une présencemilitaire» et de «continuer à former desforces de sécurité locales». Cette lignede fracture entre les deux alliés del’Otan et de la coalition internationaleva t-elle compromettre la feuille deroute établie au Koweït ? Attendue jeudiet vendredi à Ankara, le secrétaire d’É-tat a appelé toutes les parties à resterconcentrées sur le combat contre l’EI»,en promettant que les forces locales sou-tenues par les Américains «ne représen-tent pas une menace» pour «les paysvoisins». Suffisant pour convaincreAnkara ?

n Larbi Chaabouni

Une nouvelle feuille de routepour vaincre Daech

LES MINISTRESDES AFFAIRES

ÉTRANGÈRES DES74 PAYS de la

coalitioninternationale

contre Daech sontà pied d’œuvredepuis hier au

Koweït pourdégager une

feuille de route surles perspectives de

lutte commune.

RÉUNION DE LA COALITION INTERNATIONALE AU KOWEÏTAFRIQUE DU SUD:l’ANC décide de«rappeler» le président Zuma Le Congrès national africain(ANC), le parti au pouvoir enAfrique du Sud, a décidé hierde «rappeler» le présidentJacob Zuma, et donné 48heures au chef de l’Etat pourdémissionner, ont rapporté desmédias locaux. Cette décision aété prise à l’issue d’une réuniondu Comité national exécutif(NEC), organe de décision del’ANC, tenue à huis clos àPretoria. «Cela a pris treizelongues heures, mais le NECde l’ANC a décidé de rappelerJacob Zuma de son poste dechef de l’Etat», a écrit le sited’informations The Times.

SYRIE : la Suisses’alarme desrisques de débordementdu conflit La Suisse a exprimé lundi, savive inquiétude face auxrisques de débordement duconflit aux pays limitrophes,exhortant les parties à regagnerla table des négociations sousl’égide de l’ONU. Dans un com-muniqué, le ministère suissedes Affaires étrangères a appelé«les Etats exerçant leur influen-ce sur les parties au conflit àéviter toute action menant à unerecrudescence ultérieure de laviolence». Il s’est dit en outre«particulièrement préoccupé»par les récentes allégationsd’utilisation d’armes chimiquesdans la province d’Idlib et dansla Ghouta orientale.

CORÉE DU NORD :une dette à l’ONUbloquée par lessanctions La Corée du Nord a affirmé àl’ONU ne pas pouvoir honorerune dette aux Nations unies deprès de 121.500 dollars en rai-son de sanctions décidées en2017 par le Conseil de sécurité,selon un porte-parole desNations unies. «La missiondiplomatique nord-coréenne àl’ONU a dénoncé des sanctionsillégales, empêchant Pyongyangd’honorer ses obligationscomme Etat membre del’ONU», selon un communiquédes Nations unies. «Les Nationsunies se sont engagées à aiderla Corée du Nord à trouver un

moyen de paiement», selonleur porte-parole, StéphaneDujarric.

NIGERIA-CAMEROUN :volonté decoexistencepacifique Le Nigeria a assuré que son ter-ritoire ne servirait jamais defoyer à des activités de déstabi-lisation du Cameroun. Le prési-dent nigérian MuhammaduBuhari a pris cet engagementdans un communiqué émis à lafin de la 6e session du Comitéde la sécurité transfrontalièreCameroun-Nigeria, qui se tenaità Abuja, la capitale du Nigeria.«Une série d’évènements poli-tiques dans les deux pays aconduit à l’émergence de nou-veaux défis en matière de sécu-rité, qui menacent la coexisten-ce pacifique le long de la frontiè-re commune», a-t-il déclaré.

SOUDAN : reprisedu commercefrontalier avec leSoudan du Sud Le Soudan a officiellementdéclaré la reprise du commercefrontalier avec le Soudan duSud, dans le cadre de la miseen œuvre des décisions du pré-sident soudanais Omar el-Béchir, a rapporté le SudanTribune. Une délégation gouver-nementale, conduite par leministre soudanais duCommerce, Hatim al-Sir, a visitél’Etat soudanais du Nil blanc àla frontière avec le Soudan duSud et a annoncé la reprise ducommerce frontalier entre lesdeux pays.

Le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillesron, a réitéré lundi au Cairel’appui des Etats-Unis à l’accord politique libyen qui reste, selon lui,

le seul cadre pour une solution politique en Libye durant la période detransition. «Comme l’a affirmé le Conseil de sécurité le 14 décembre(dernier), l’accord politique libyen doit, selon nous, rester le cadred’une solution politique tout au long de la période de transition enLibye», a déclaré le chef de la diplomatie américaine, dont les proposont été publiés par le département d’Etat. M. Tillerson qui s’exprimaitau Caire lors d’un point de presse conjoint avec son homologue égyp-tien, Sameh Choukry, a indiqué que son pays et l’Egypte soutenaient leplan d’action de l’ONU en Libye prévoyant l’organisation d’élections«crédibles et pacifiques». «Cela devrait favoriser la stabilité nécessaireà la prospérité de la Libye et de son économie», a ajouté Tillerson qui aqualifié ses discussions avec les responsables égyptiens sur la Libye etsur d’autres questions régionales comme la Syrie de «productives». Les

Etats-Unis avaient accueilli favorablement la feuille de route établie parl’ONU pour une sortie de crise en Libye. Le département d’Etat a mani-festement appuyé la position du Conseil de sécurité sur la nécessité deregrouper toutes les initiatives de médiation sous la houlette des Nationsunies, en affirmant qu’il n’allait pas soutenir les parties qui cherchent àcontourner l’accord politique libyen. Si les discussions sur la feuille deroute ont connu un certain dynamisme en décembre dernier, avec latenue en Tunisie de deux rounds de tractations entre les factionslibyennes, il n’en demeure pas moins que des divergences subsistent surdes questions importantes.

La formation du nouveau Conseil présidentiel libyen demeure l’undes points d’achoppement sur lesquelles butent les négociations parrai-nées par l’ONU. D’autres questions restent en suspens, notamment ladésignation des hauts fonctionnaires du futur exécutif libyen.L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a déclaré la semainedernière qu’un certain nombre de conditions devaient encore être rem-plies avant d’envisager la tenue d’élections dans ce pays. «Nous n’enavons réalisé pour le moment qu’une seule : le début de l’inscription desélecteurs», a-t-il indiqué mercredi dernier lors d’une conférence depresse à Tripoli, souhaitant la tenue de ce scrutin avant fin 2018. Sonplan prévoit l’amendement de l’accord politique libyen actuel et l’orga-nisation des élections législatives et présidentielles.

n Synthèse S.C.

PROCESSUS DE PAIX EN LIBYE

Tillerson réitère l’appui américain

En bref

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a demandé, lundi dernier, auprès du Russe, Vladimir Poutine, à ceque les Etats-Unis ne soient pas les seuls médiateurs dans le conflit israélo-palestinien. «Vu l’atmosphère

créée par les actions des Etats-Unis, nous (...) refusons toute coopération avec les Etats-Unis en tant que média-teur», a insisté M. Abbas ajoutant qu’«en cas de rencontre internationale, nous demanderons que les Etats-Unisne soient pas les seuls médiateurs, mais fassent seulement partie des médiateurs». Le Président palestinien a faitcette déclaration après que son hôte ait annoncé s’être entretenu par téléphone avec Donald Trump du conflit.«Je viens de m’entretenir avec le Président américain. Evidemment, nous avons parlé du conflit israélo-palesti-nien», a-t-il dit. La «situation est désormais très éloignée de celle que nous voudrions tous voir», a regretté le

Président russe, assurant «avoir toujours soutenu le peuple palestinien». «Il est très important pour nous deconnaître votre opinion personnelle pour mettre les pendules à l’heure et mettre en place des approches com-munes pour résoudre ce problème», a-t-il affirmé. La Maison-Blanche a expliqué dans un communiqué que,

informé par M. Poutine de sa prochaine rencontre avec M. Abbas, M. Trump avait dit que «le temps est venud’œuvrer vers un accord de paix durable». Les Palestiniens refusent sa médiation depuis qu’il a unilatéralement

reconnu al-Qods comme capitale d’Israël. n R. I.

PAIX AU PROCHE-ORIENT

Abbas veut plusieurs médiateurs

Geert Cappelaere,directeur régional de

l’UNICEF pourle Moyen-Orient etl’Afrique du Nord :

«En investissant dans les enfants, noussommes prêts à investir dans la

reconstruction d’un Irak stable».

HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

Loin d’être un paysage féérique, «À ladécouverte de l’aube» n’est pas du tout

ce à quoi porte l’imagination. C’est le titred’un film italien «La Scoperta del l’Alba»de Susanna Nicchiarelli (2012) projetélundi soir dernier à l’Institut culturel ita-lien à Alger dans le cadre du programmedes Lundis du Cinéma. «Ils ont tuéMario», s’écria effondré Lucio Astengopère de famille, cadre de d’État, revenuchez lui se confier à son épouse. L’histoirese passe pratiquement à Rome, à la rési-dence «Sable d’Or» en 1981. C’estl’époque où les brigades rouges tuent leprofesseur Mario Tessendfori, en pleinjour à l’université où il enseignait. Et c’estson ami, Lucio Astengo, qui fut témoin decet acte terroriste. Seulement, celui-ci, dis-paru quelques jours après dans des condi-tions assez douteuses. Le choc, la douleur et la colère, prédo-minaient dans le film. 30 ans après, ses filles Catérina etBarbara décident de vendre la maison de la plage. Trop de sou-venirs douloureux, une belle enfance outragée par la disparitiond’un père, déclaré pour mort. En visite à cette maison, Catérina,la sœur ainée fut attirée par leur ancien combiné de téléphone.Et c’est là qu’un phénomène étrange s’est produit. Très nostal-

gique elle composa leur ancien numéro bienque la ligne ne fonctionne plus. Comme parenchantement, une fillette lui répondit.C’était elle à l’âge de 12 ans, à quelquesjours avant la disparition de son défunt père.Un véritable voyage dans le temps. Et c’estlà que l’aventure commence. Chamboulée,elle parle à elle-même plus de 30 ans enarrière. Et c’est ainsi, qu’elle est parvenue àmettre fin à ses soupçons. Elle découvrit ceque cachait la sacoche de son père, une dou-blure dans laquelle un faux passeport et unbillet d’avion vers l’Argentine étaient biendissimulés. Elle a pu, dans un délire total,suivre la piste qui éclairait sur la véritableraison étant à l’origine du départ de ce pèretant chéri. Et ce qui devait arriver arriva, ony échappa à son destin. Il lui a été impos-sible d’éviter la disparition de son père mal-

gré les efforts déployés envers elle-même étant plus jeune. Unfilm très léger, qui bascule entre la réalité et l’imaginaire dansun décor simple et des acteurs qui entrainent dans l’action sanseffort. Avec Margharita Buy, Sergio Rubini, Lina Sastri,Susanna Nicchiarelli et Gabriele Spinelli, le drame a pris uneautre tournure.

n Rym Harhoura

La première chose qui attire chez cetteartiste peintre est le choix de la couleur,plus précisément trois couleurs qui res-sortent à chaque fois : le bleu, l’ocre etl’oranger. Il explique que le bleu repré-sente la sérénité, le repos et la transpa-rence. Quant à l’ocre et l’oranger, sesont des couleurs complémentaires au

bleu et qui sont également un trait de son caractè-re et une expression de notre climat et environne-ment. La deuxième chose qui nous interpelle estla dimension des tableaux. Là aussi, Douadiexplique que le grand format, malgré qu’il ne soitpas très «vendable», donne plus de liberté et unespace d’expression plus important où il est plusaisé de jouer sur une large palette de couleurs etde formes. Cette exposition est agencée en plu-sieurs séries d’œuvres et l’artiste explique quechaque série représente une période distincte oùles thèmes varient selon l’inspiration. Qu’elle soitabstraite, surréaliste où encore expressionnistel’œuvre est dictée par l’actualité ou tout simple-ment par des états d’âme. La série «L’enfant mar-tyre», «Les refugiés» ou encore «Le naufrage»,est inspirée de la guerre en Syrie, où on peut per-cevoir le drame et la douleur. Par la couleur quitend plus vers le bleu sombre avec quelquesinfluences de gris et les expressions sur lesvisages qui montrent clairement la détresse despersonnages, cette série démontre une influencede l’école russe dans la forme des visage et ladureté des lignes, reconnait le plasticien. «Adamwa Hawa», «Le baiser» ou «La danseuse» for-

ment une autre série, mélange d’abstrait et defiguratif, dans lequel l’artiste a travaillé sur lecorps et le mouvement avec une touche de sen-sualité. Une autre caractéristique que l’on perçoitdans l’œuvre de Nacer-Eddine, c’est le mouve-ment. Un mouvement qui anime la peinture, quece soit dans la représentation du corps humain outout simplement dans la composition elle-même,les formes s’imbriquent et s’enlacent dans unechorégraphie dont la couleur serait la musique. Ladernière série sur laquelle Douadi a travaillé sedistingue par des couleurs plus froides, où le bleuest présent avec des tons variés, mais où l’ocre oule rouge ne sont perceptibles que vaguement.«L’algéroise», «La Casbah» où «Ledanseur soufi», sont quelques toiles de cette der-nière série. Souvent l’artiste s’inspire du quoti-dien, mais la plupart du temps, «je ne décide pasde la conception de l’œuvre, elle se créée à mesu-re que j’avance et c’est elle qui me dicte madémarche», affirme t-il. Je sais rarement à quoi jevais aboutir lorsque j’entame une œuvre», ajouteDouadi. Douadi Nacer-Eddine nous invite, dans«Envolée de rêves», à un véritable voyage dansles méandres de l’art où les fromes et les couleurssubjuguent les sens et offrent aux yeux un spec-tacle vivant par la fluidité des formes et des traits.

PARCOURS EN OR Natif d’Alger en 1957, Nacer-Eddine rejoint

la société des Beaux arts d’Alger où il s’initie auxarts plastiques, juste après le collège dans lesannées 1970. En 1975 il intègre l’école nationaledes Beaux arts d’où il sort en 1979, avec un diplô-me, option peinture. À sa sortie, il part en Russie

(ex URSS) où il effectue des études supérieuresen arts, à l’institut Sourikov des Beaux arts deMoscou. En 1987, master en main, Nacer-Eddinerentre au pays et occupe un poste d’enseignant àl’école régionale des Beaux arts de Batna, à cejour. Avant son départ en union soviétique, sonidentité artistique avait pris forme, il était portésur le surréalisme, influencé, dit-il, par SalvadorDali, son sujet de prédilection est le corps humainauquel il donne, selon son inspiration, mille etune formes. Il s’exprimera dans ce genre jusqu’en1992. Par manque de galeries où d’ateliers depeinture durant la période noire de l’Algérie,Nacer-Eddine mettra de côté ses pinceaux et ceconsacrera uniquement à l’enseignement. En2007, grâce à l’aide d’un ami et collègue, MoussaKechkach, il arrive à se procurer un atelier de tra-vail, où il peut enfin donner libre court à sa créa-tivité. Tout en restant dans son courant initial, ils’essaye à d’autres genres tels l’expressionnismeet l’abstrait. Depuis il enchaine les expositionscollectives à Alger, El Oued, Biskra, DjelfaLaghouat, Guelma ou encore Blida. Il a exposéégalement seul en Tunisie et en Algérie. Fils d’ar-tiste, il expose avec son père Mohamed en 2009au Bastion 23 à Alger. Tout en continuant à ensei-gner l’art à Banta, Nacer-Eddine Douadi, se lais-se emporter par l’inspiration et donne libre coursà sa créativité. Jouant de ses pinceaux dans sonstyle de prédilection, le surréalisme, il nerechigne pas à explorer d’autres styles et d’autresexpressions artistiques.

n Hakim Metref

EXPOSITION «ENVOLÉE DE RÊVE» DE NACER-EDDINE DOUADI

Un voyage dans lesméandres des arts plastiques

LUNDIS DU CINÉMA DE L’INSTITUT CULTUREL ITALIEN

Projection de «À la découverte de l’aube»

LA GALERIE MOHAMED-RACIM, À ALGER, abrite du

10 février au 02 marsprochain uneexposition de

l’artiste peintreNacer-Eddine

Douadi, intitulée«Envolée de rêves».

JOURNÉES THÉÂTRALESMAGHRÉBINES D’ANNABALa pièce «Rahla» en hommage à AzzeddineMedjoubiLa pièce «Rahla» de l’artiste Tounès Aït Ali a été interprétée,

lundi dernier, au théâtre régional d’Annaba dans le cadre desjournées théâtrales maghrébines organisées en hommage audéfunt dramaturge Azzedine Medjoubi. L’artiste a présenté desséquences de 20 minutes de son œuvre, produite en 2015 par lacompagnie El-Bahdja d’Alger, en introduisant des retouches audécor et à la musique. La pièce traite de la condition de lafemme et de ses luttes quotidiennes pour s’affirmer face à unenvironnement hostile et des traditions désuètes mais tenaces.Le troisième jour de cette manifestation théâtrale a été marquépar un second hommage féminin rendu à Azzedine Medjoubi àtravers une autre œuvre intitulée «Imraa bi dhil maksour», pro-duite par le théâtre régional d’Annaba en 2017, interprétée parl’artiste Raja Houari et réalisée par Djamel Hamouda. Cesjournées théâtrales se poursuivront avec la présentation duspectacle «Selfie» de la troupe tunisienne Maraya, «El Atab»du théâtre régional de Batna, «Ghabetli» de Nabil Rahmani(Annaba) et «Hakikat El-Kadhib» du théâtre régional deSkikda. Les journées théâtrales maghrébines sont organiséespendant six jours par la direction de la Culture avec le concoursdu théâtre régional d’Annaba Azzedine-Medjoubi.

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018ivresqueL

Par Mohamed Bouhamidi

Un long poème du désir amoureux, captivant d’excellence etde raffinement, ouvre le roman de Djawad Rostom Touati. Il

situe d’emblée le niveau d’écriture, baudelairien pour le poèmeet éminent pour le reste, auquel l’auteur nous invite et tient à sesituer. Il tient le défi, tout au long de son long roman, véritableinvestissement de son érudition de la littérature française dansune écriture totalement vouée à la lecture d’une Algérielittérairement inédite. D’emblée, ce désir amoureux, qui agencele livre, se heurte à une nouvelle réalité de notre pays, le salariatet le salariat dans une structure de gestion des problèmes derecouvrements et de management d’une entreprise privée et pasde production. A mesure qu’il avance dans le roman, le lecteurse retrouve au cœur de cette incontournable questionphilosophique du caractère aliénant du travail devenu servile etdans ce type de travail, le travail salarié dans lequel le travailcollectif ne verse que dans le profit individuel, aliénant à sonpoint culminant. Cette question est superbement posée etmenée par la nouvelle hiérarchie de servilité qui s’installe entreles employés croyant y trouver une sécurité de l’emploi ou unepromesse d’avancement. Le lecteur trouvera dans la flagorneriede certains, l’image littéraire la plus convaincante, que ce typede relation est une perte de sa liberté. Une aliénation au plushaut degré car mutée en désir de cette aliénation quand rien nevient suppléer la disparition des anciens liens de solidaritésociale, clanique ou tribale et parce que les organisationspolitiques ou syndicales synchrones au capitalisme ont étédésactivées, dépassées par le nouveau contexte. La complicitéconstruite avec un collègue pour trouver les tâches à l’extérieur qui le libèrent de l’ennui dubureau, ne suffit pas à construire un contre-pouvoir à l’intérieur de la structure qui l’emploie.Les passages de ce roman sur la naissance à la fois spontanée et hyper-déterminée desrapports sociaux nouveaux, marchands, nous proposent un regard presque totalement inéditdans la sphère de notre littérature nationale et, bien sûr, tout à fait antinomique avec celui dela «littérature-monde». Nadir ne peut échapper, d’aucune façon, à cette structuration socialeen marche, qu’il vit comme une contrainte et dont il hait la flagornerie et la bassesse. Lui quivit dans l’écart à la norme, par la puissance de son désir d’amour et de poésie, de son désirde liberté, par son désir toujours renouvelé de séduction, ne s’en tirera que dans l’écart quevient lui offrir l’amour d’une collègue, qui va lui amener bien plus que la satisfaction de laséduction accomplie. Daria, inscrite à un forum facebook, témoin de la joute poétique, formed’un duel, à plumes non mouchetées, est atteinte à la fois par l’attirance vers Nadir et vers le

miroir de sa poésie qui lui renvoie dans sa plénitude acceptée etchantée le désir féminin, encore tant nié ou refoulé malgré unevie féminine hors des murs du gynécée. Nadir lui renvoie uneimage désirée du désir féminin, essentiellement différent del’idée de sexualité. Elle aimait et voulait ce Nadir-là, et pas cecollègue rebelle aux disciplines qui tuait son appétence depoésie, de liberté, d’accomplissement. Cela se fera à partir de cepoème splendide, qui fera accepter à Daria l’expression de sespropres envies amoureuses et l’accomplissement de saféminité. Dès lors que le chemin se crée entre eux, nous entronsdans une avancée contradictoire et heurtée de la vie rebelle deNadir, vouée aux séductions et à l’écriture poétique ouromanesque et cette offre d’amour. Le roman devientl’arabesque d’un amour qui naît contre lui-même, qui atteint sessommets par les sorties vers la plage, vers les expos depeinture, vers le logement laissé à Nadir par ses parents. Carc’est bien là le deuxième écart dans la vie de Nadir, le luxe d’unappart libre qui lui donne la liberté de ses quêtes amoureuses. Illui faudra pourtant abandonner ou non ses habitudes deconquêtes le plus souvent réalisées en entente avec deuxcamarades. Djawad Rostom Touati nous introduit dans un longet somptueux face-à-face entre un monde des images, du fauxsemblant, des séductions pour l’ego et les appels de l’amourréel et l’exigence de l’objet d’amour, Daria. Il poursuivra unehistoire parallèle avec une fille qui entretient une relation avecun nouveau riche. Il la connaît par la maîtresse d’un ami démuniqui a besoin du soutien de sa culture et de son bagout pourtenir à flot sa relation amoureuse bancale et frustrante pour lafille. Le nouveau riche, inculte, mais promoteur d’un restaurant -tiens, tiens ! - pour nouveaux branchés, est généreux encadeaux qui permettent à la fille d’avoir l’image de la réussite

sociale. Entre Daria et ces épisodes parallèles, le roman devient le miroir d’une vie dominéepar le besoin de présenter une image, d’être une image conforme à l’attente d’un regardsocial, lui-même façonné par une certaine littérature de gare, entendue comme anti-culturequi ne parle plus mais multiplie le même cliché d’un bonheur consumériste qui n’offre quede l’image aux besoins d’images. C’est que cette échappée de l’aliénation du nouveausystème social marchand et aliénant devient, par sa propre dynamique, une recherche sansrègles et le report à demain, pour une dernière aventure, toujours à demain, d’une entréedans un modèle d’amour à construire avec Daria. Qui aura le dessus ? Daria et le réel del’amour à inventer ou la dynamique d’aliénation contenue dans la nouvelle sociétémarchande et marchande aussi de l’image de soi ?

n M. B.

UN EMPEREUR NOMMÉ DÉSIR DE DJAWAD ROSTOM TOUATI

re ouvertA li

Le 6 février dernier l’Algérie et le monde entier ont commémoréle troisième anniversaire de la disparation d’Assia Djebar, deson vrai nom Fatma-Zohra Imalayène, l’écrivaine, dramaturge,poétesse, historienne, cinéaste, critique littéraire, journaliste,académicienne et moudjahida qui, par ses œuvres et ses actionsengagées, a marqué toute une époque charnière de la vie de sapatrie et offert à l’universalité les outils d’une nouvelle quêtepour que l’humanisme et le triomphe des causes justes soient la

manifestation suprême de combats souvent inaudibles. Son legs pourl’humanité n’a d’égal, en effet, que son long parcours prolifique d’undemi-siècle. Ses œuvres qui empruntent un sillon évoluant loin deschemins classiques, où se mêlent la beauté du verbe, l’expression fortallusive d’une séquence d’un film, une gestuelle scénique saisissante ouune immuable vérité émanant de la bouche de l’histoire, ne peuventfinalement que refléter une conception atypique du monde qui l’entoure.Un monde où interagissent les consciences dans un environnement oùl’idéologie dominante n’est pas nécessairement la plus juste. De ce pos-tulat, Assia Djebar a choisi sa liberté. La liberté qui met en relief dans sesvingt deux œuvres les aspirations des damnées sans voix. Celles desfemmes à la parole enterrée dans les entrailles de la terre qu’elle s’efforceà traduire littérairement et ressusciter face à l’ordre partial ou celles despeuples colonisés subissant tortures exterminations et enfumades.

L’ŒUVRE EN CHEF D’ŒUVREÉvoquer, même d’une manière synoptique, le parcours d’Assia Djebar

est une entreprise fort laborieuse. C’est l’avis même de trois écrivainsuniversitaires invités à animer une table ronde organisée samedi dernier àla bibliothèque principale de Tipasa. Tour à tour, Mohamed CherifGhebalou, Mohamed Sari et Abdelkrim Ouzeghla ont fait une lecturecroisée en trois dimensions des œuvres d’Assia Djebar, en mettant enexergue le parcours chronologique de ses œuvres, leurs thèmes dominantsla dynamique historique utilisée comme adjuvant à ses travaux et la prob-lématique de la traduction, notamment en ce qui concerne «Femmesd’Alger dans leur appartement», comme réplique aux œuvres artistiquesd’Eugène de La Croix et de Pablo Picasso. Mohamed Cherif Ghbalou aété on ne peut plus clair pour résumer le parcours littéraire singulier del’icône de Chenoua. Pionnière dans bien de domaines réservés naguèreaux seuls hommes, elle a bousculé l’ordre établi en étant la femme qui

ose. Sa témérité et son audace extériorisées à la fleur de l’âge par la pub-lication de son premier roman «La Soif» en 1957 alors que l’Algérieentière était en flamme, la distingua par son intrusion fracassante dans lecénacle des romancières algériennes qui se résumait alors à trois plumes,mais lui vaudra aussi des critiques, notamment de Mustapha Lachref enla considérant de la bourgeoisie, d’autant que son livre évoque l’amour dela vie, de la liberté et de l’émancipation d’une jeune fille qui n’est autrequ’elle, donc loin de la réalité du mouvement libérateur. CommeMouloud Maameri, Assia Djebar, l’étudiante qui a répondu déjà en 1956à l’appel à la grève de la révolution, a été une incomprise à ses débuts,d’autant, comme le souligne Abdekrim Ouzaghla, «une œuvre littérairepeut véhiculer plusieurs sens et comprise de différentes manières». Celaétant, en rejoignant le maquis, après son premier mariage, elle a commisune série de reportages sur les affres subies par les Algériens dans lescamps des réfugiés, publiée en quatre parties pendant la révolution etrééditée après l’indépendance sous l’intitulé général «Le carnet d’unemaquisarde». L’évolution de la conscience foncièrement romanesque à laconscience révolutionnaire chez Assia Djebar a été en soi un processuspeu commun, puisqu’il intervient dans le giron d’une idéologie domi-nante fondamentalement inscrite à rebours des aspirations du peuplealgérien. C’est en ces moments cruciaux qu’on reconnaît à la fois la forcedu caractère et se révèle la véritable personnalité d’une intellectuelle faceà un choix cornélien. Assia Djebar a opté, très tôt, pour la cause de sonpeuple et s’est débarrassée, sans rechigner, de ses rêves de jeune fillequ’elle pouvait aisément exhausser. Les changements dans la vie d’AssiaDjebar, où plutôt sa consolidation se lit aisément à travers ses œuvres, quiprennent source de sa patrie et se diffusent à travers le monde et le temps.Peu importe le canal qu’elle emprunte, l’essentiel pour elle est d’êtrecomprise et que son message soit écouté. Comme elle le dit «J’écris con-tre le silence et contre l’oubli». Cette propension à aller vers l’autre, ellelui a donné corps par tous les moyens. Écrivaine, elle s’adresse à un pub-

lic restreint, cinéaste, elle s’est introduite dans tous les foyers del’Algérie. En réalisant deux films, en l’occurrence «La Nouba desfemmes du mont Chenoua» et «La Zerda ou le Chant de l’oubli», elles’est dévoilée au grand jour au peuple algérien et ce malgré les embuch-es qu’elle a évidement surmontées pour faire parvenir son message. Eneffet, les cinéastes voyaient à l’époque son intrusion d’un mauvais œil.Une forme de machisme qui a fait long feu face à la déterminationd’Assia Djebar qui comme d’habitude a ouvert de nouvelles perspectivespour les femmes dans une profession qui fut éminemment masculine. Depar sa formation universitaire et historienne comme elle était, elle a révo-lutionné le monde algérien de l’écriture en faisant de l’histoire la tramede ses romans qui ont dénudé l’effroyable sauvagerie du colonialisme àl’instar de ce qui a été retracé dans son roman «L’amour, la fantasia» oùelle raconte l’un des épisodes les plus sombres de la colonisation quiaveuglée par sa puissance a exterminé toute une tribu en 1845 dans laDahra. Elle a dit non aussi au terrorisme qui a ôté la vie à ses amis,Aloula, Djaout et tant d’autres, durant la période de la tragédie nationale.Prise alors par une frénétique envie d’écriture, elle a donné naissance auroman «Le Blanc de l’Algérie» qui se veut comme un hymne contre l’ob-scurantisme et le déni de penser. Assia Djebar, récipiendaire de plusieursprix et distinctions qui ornent l’ensemble de son parcours, a fait uneentrée unique en son genre à l’Académie française en occupant le cin-quième siège en 2006. «Elle est entrée en conquérante. Le jour de la céré-monie elle a brandi le glaive de l’académicien comme l’a fait son arrièregrand père, El Barkani, le lieutenant de l’émir Abdelkader face à l’arméefrançaise. «Ses écrits ont servi l’Algérie et les causes justes», tient àsouligné à ce propos, Mohamed Cherif Ghbalou qui regrette le fait qu’ellen’a pas été récipiendaire du prix Nobel de la littérature en 2004 alorsqu’elle était la potentielle nominée. «Assia Djebar est comparable par saconception de la langue française à Yacine Kateb. Tous deux la consid-èrent comme un butin de guerre», souligne le même intervenant. Les troisintervenants ont émis le vœu que ses œuvres soient traduites en languenationale pour qu’elles servent d’ouvrages de référence au côté des autresœuvres d’écrivains algériens dans le processus de l’algérianisation dusystème éducatif. On ne compte malheureusement que trois romanstraduits du riche répertoire livresque d’Assia Djebar. Lui rendre hom-mage c’est d’abord rendre ses œuvres accessibles à tous.

n Amirouche Lebbal

Il y a 23 ans disparaissait Rachid Mimouni alors qu’iln’avait pas encore soufflé sa 50e bougie (20

novembre 1945 - 12 février 1995). En guise d’hom-mage à cet écrivain émérite et grande figure de la lit-térature algérienne, la maison de la Culture deBoumerdès, baptisée à son nom, a accueilli lundi der-nier une femme de lettres remarquable. Il s’agit deMme Djoher Amhis-Ouksel qui a fait revisiter à l’as-sistance l’œuvre de cet homme, intellectuel, écrivaincourageux, témoin, conscience et surtout amoureux del’Algérie jusqu’à la moelle. Pour retracer le parcourslittéraire de l’enfant de Boudouaou, Djoher Amhis-Ouksel a exposé le contenu de son livre intitulé«Mimouni, l’écrivain, témoin et conscience» de la col-lection Empreinte, des éditions Casbah. L’animatricede la conférence dira : «J’ai créé cette collection pournous situer dans le temps de l’histoire. Je juge légitimede le faire car c’est un travail de mémoire. C’est aussipour ne pas se sentir isolée et ne pas faire partie decette colonisation, sachant que pour les Français, nousétions des barbares et incultes.», a-t-elle fait savoir.Décortiquant chaque œuvre du regretté Mimouni, ellea mis en exergue, le courage et le mérite de l’auteurd’avoir apporté son témoignage et des vérités pour bri-ser plusieurs tabous. Elle a rappelé ce qu’avait déclaréMimouni dans une interview à Algérie Actualité (du 3au 9 février 1993) : «Je suis Algérien, je vis en Algérie,

mes problèmes sont ceux de l’Algérie, et par consé-quent j’en parle.» «Pour lui, la littérature est un art quinous aide à vivre (…), une forme exceptionnelle del’expression de l’être.» Il considérait que «l’intellec-tuel doit être critique, dénoncer les tares de la sociétéet aussi celle du pouvoir», a-t-elle soutenu. MmeDjoher Amhis-Ouksel a fait l’éloge de Mimouni quantau niveau remarquable de sa production romanesque etde la lucidité du regard qu’il portait sur les réalitéssociales, culturelles, éducatives, économiques et poli-tiques de son pays. Dans ce contexte, Mimouni affichaun courage et une honnêteté intellectuelle qui ont faitsa grandeur. Lui qui a déclaré : «Je vois l’écrivain dansle rôle de témoin et de conscience. C’est celui qui, àtravers le miroir de son art, dit ce qu’il est et dénonceles injustices, la corruption, tous les maux de la socié-té.» Retraçant le parcours de l’écrivain aux plusieursdistinctions internationales, elle dira : «L’œuvre deMimouni est d’une extrême diversité dans sa théma-tique. Pour autant, si chaque ouvrage porte une histoi-re originale, tous ont pour dénominateur commun leprofond amour de l’auteur pour son pays, avec, pourcorolaire, la fidélité à ses convictions, à ses principeset à ses valeurs», a-t-elle expliqué. Selon elle, dans lesromans et les nouvelles «Une paix à vivre», «Le prin-temps n’en sera que plus beau», «Le fleuve détourné»,«Tombeza», «La ceinture de l’ogresse», «Une peine à

vivre», «De la barbarie en général et de l’intégrisme enparticulier», «La malédiction» et «Chroniques deTanger», deux éléments dominent, ce sont le rêve et ladésillusion. Il introduit une dimension humaine dansses écrits. D’ailleurs, il est l’un des tout premiers àposer la problématique de la fuite des compétences etdes jeunes à l’étranger qualifiant la société de mortifè-re en raison de son mauvais fonctionnement. «La guer-re a libéré le pays de l’occupation mais il faut gagnerla bataille de l’intelligence.», avait-il déclaré endénonçant l’incompétence, la corruption, la perte desrepères et valeurs et tous les bouleversements d’unesociété traditionnelle. Pour montrer la grande dimen-sion de l’écrivain, Djoher Amhis-Ouksel a évoqué letémoignage de Rachid Boudjedra, a rappelé une petitesimilitude avec Abdelhamid Benhedouga et TaharDjaout dans des périodes différentes et a rappeléquelques citations d’illustres personnages ayant mar-qué l’histoire comme Picasso, Victor Hugo etChateaubriand, sur le pouvoir de l’art et de la littératu-re à se projeter dans le temps et à changer les choses.«Mimouni fut le grand visionnaire du chaos qui mena-ce le pays. C’était un guetteur qui n’avait pas d’auto-censure», résume l’ancienne inspectrice de l’Éduca-tion nationale dans son long exposé.

n Khaled H.

23e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE RACHID MIMOUNI

Djoher Amhis-Ouksel évoque l’écrivain visionnaire

LUTTE ENCORECONTRE LE SILENCE

ET L’OUBLI

TROIS ANS APRÈS SA DISPARITION

ÉVOQUER, MÊME D’UNE MANIÈRE SYNOPTIQUE, leparcours d’Assia Djebar, est une entreprise fortlaborieuse. C’est l’avis même de trois écrivains

universitaires, Mohamed Cherif Ghebalou, Mohamed Sariet Abdelkrim Ouzeghla, invités à animer une table rondeorganisée samedi dernier à la bibliothèque principale de

Tipasa.

Par M. Youcef Immoune *

Jeudi 8 février 2018, à l’université Alger2, audépartement de français, se sont déroulés les

travaux de la journée d’étude «Mythes ettextes», organisée par Mme Krim Nawel,maître de conférences. Les liens complexesentretenus entre les textes littéraires et lesmythes suscitent l’intérêt des chercheurs, tantils soulèvent des questions diverses et multidi-mensionnelles sur leur nature, leurs fonctionset fonctionnements, leurs aspects formels,leurs enjeux socioculturels, historiques, eth-niques et anthropologiques. Le corpus detextes, abordé lors de la présentation des tra-vaux, regroupait  : Le secret de la girelle deAmina Mekahli, abordé par Nawel Krim, en lerattachant aux mythes du Collier maudit et duCouple maudit  ; Hygiène de l’assassin deAmélie Nothomb, par Souad Benali (mythed’Eurydice)  ; L’avalé des avalés de RéjeanDucharme, par Badria Nachef (mythe deBérénice) ; La comédie humaine de Honoré deBalzac, par Fella Menhoudj (le mythe deParis)  ; Le livre du sang de AbdelkebirKhatibi, par Mohand Ouali Djebli (mythed’Androgyne) ; Puisque mon cœur est mort deMaissa Bey, par Imène Ouali (le tissage dansles mythes) ; Hizya de Maissa Bey, parMyriam Benbrika ; Meursault, contre-enquêtede Kamel Daoud, par Sofia Allouche (mythesd’Oedipe et de Sisyphe)  ; Contes du terroiralgérien de Zoubeida Maamria, par Islem AitIkhlef (Mythes et figure de l’Ogresse)  ;Tombéza de Rachid Mimouni, par Souad AitDahmane (mythes du Minotaure et desSirènes). La communication inaugurale, pré-sentée par Youcef Immoune, comme cadragethéorique et méthodologique à l’appréhensiondu mythe, souligne avec force le primat de lalittérature, en tant que réécriture et médiationcréatrice des mythes. Les mythes dans la litté-rature où les mythes littéraires naissent et évo-luent dans l’histoire globale des cultures et descivilisations, mais plus important dans l’his-toire de la littérature, de ses formes, de sesmouvements et de sa critique. La diversité des

textes et des références mythologiquesconduisent à souligner le caractère vivace dela présence des mythes dans la littérature quiles convoque, les travaille et en renouvelle lesréseaux de signification auxquels ils peuventêtre rattachés. Les travaux ont abouti à cer-taines affirmations qui font consensus entreles différents intervenants. La littérature,comme lieu d’élaboration des mythes ou deleur reprise, procède par la désacralisation desmythes. A travers les œuvres, la fatalité quesemble imposer le pouvoir magique agissantsur le destin des hommes est pervertie pour laredimensionner à l’échelle humaine et socia-le  : l’homme, libéré de l’arbitraire et inscritdans sa dimension historique, ayant l’initiatived’agir et de réagir aux événements et aux idéesoppressifs. A travers les œuvres étudiées dansleur diversité, cela passe par l’art : la convoca-tion des arts sous toutes ses formes et desartistes est employée comme processus dedémystification qui consiste à se jouer de lamagie (bénéfique ou maléfique) des mythes.Cette confrontation se rattache, enfin, à unautre enjeu : celui de la confrontation du silen-ce-mutisme à la libération de la parole, repré-sentée par la puissance du verbe ou dusigne, tant en littérature (récit) quedans l’art (pictural, musical,théâtral). Cette conceptualisa-tion des rapports textes-mythes a trouvé son expres-sion sur le plan allégo-rique en renvoyant àl’histoire événemen-tielle et idéologiquede nos sociétés  : lefait colonial etpost-colonial(entre vio-lences origi-nelles et

actuelles)  ; la question de la modernité dansles sociétés nouvellement indépendantes et lessociétés confrontées aux mutations indus-trielles et technologiques (la ville, entre séduc-tion et monstruosité) ; les questions identi-taires (fondements historiques de l’imaginaire,religion, langue)  ; la question de la femme(patriarcat). La littérature en explorant, à tra-vers le mythe, les fondements originaux del’imaginaire social, instaure, en renversant lesschèmes de pensée instituant le mythe commeinstaurateur et explicateur de l’ordre fatal, unordre historique où elle met en scène desconflits existentiels et des tragédies collec-tives. Cela brise la circularité d’une fatalitémythique pour libérer le champ de la pensée etde l’action et la projeter dans un possibledevenir, pour lequel il lui faut des mythesmodernes désacralisés, nés justement dans lalittérature.

n M. Y. I.* Docteur ès Sciences du langage,

Professeur des universités,Département de français

Université Alger 2

Quand la littérature pervertitles mythes

Ingrédients :Un demi chou-fleur1 œufUn demi oignon20 g de fromage râpé25 g de parmesan râpé30 g de chapelureCiboulette ciseléeHuile d'olive Sel et poivre

Préparation :Faire cuire les bouquets de chou-fleur dans de l'eaubouillante salée ou à la vapeur environ 20 min.Égoutter et verser dans un bol. Les écraser à la four-chette. Préchauffer le four à 190°C. Ajouter le demi-oignon émincé et la chapelure. Ajouter le fromagerâpé et le parmesan râpé. Saler et poivrer. Ajouter unœuf et bien mélanger. Ajouter la ciboulette. Bienmélanger le tout. Former une dizaine de croquettesavec les mains mouillées à l'eau froide. Déposer lescroquettes sur une plaque de cuisson recouverte depapier sulfurisé. Badigeonner les croquettes avec del'huile d'olive puis enfourner environ 15min.

Ingrédients :3 œufs 250 gr de mascarpone ou fromage régime60 gr de sucre en poudre1/2 sachet de sucre vanillé1 petite càc de vanille liquide ou arôme15 biscuits pour la crème au citronCrème au citron2 œufs65 de beurre doux40 ml de jus de citron frais + le zeste 65 gr de sucre en poudre8 gr de maïzena (1 bonne cuillère à soupe)

Préparation :Tout d’abord mixer les biscuits. Si vous n’avezpas de mixeur placer les biscuits dans un sac decongélation et les écraser à l’aide d’un rouleau àpâtisserie.D’autre part préparer le crémeux au citron :faire fondre le beurre avec le jus de citron fraî-chement pressé ainsi que le zeste. Dans un bolfouetter les œufs avec le sucre en poudre etajouter la maïzena tamisée et mélanger à l’aidedu fouet à main. Verser alors le mélange beurrefondu et jus de citron chaud et bien mélanger letout. Remettre le tout dans la casserole et lais-ser épaissir en remuant sans cesse comme unecrème pâtissière. Oter du feu dès que la crèmeépaissit puis la verser dans un bol et filmer aucontact et laisser refroidirPar la suite, préparer la crème mascarpone :séparer les blancs des jaunes. Puis fouetter lesjaunes avec les sucres et la vanille liquidepuis ajouter le fromage régime et fouetter ànouveau à l’aide d’un batteur électrique afinque la préparation soit crémeuse.D’un autre côté monter les blancs en neigefermes et les incorporer délicatement à lapréparation œufs/mascarpone. Déposer aufond de chaque verrine un peu de biscuitsémiettés. À l’aide du dos d’une cuillère étalerun peu de crème au citron maison puisajouter un peu de crème fromage.Terminer par les miettes de biscuits et pro-céder ainsi de suite pour les autres verrinesjusqu’à épuisement réserver les tiramisus aufrais une nuit entière afin qu’ils soient bienfrais et bien crémeux !

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Dessert

Plat du jour

TIRAMISU AUCITRON EN VERRINE

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CROQUETTES DE CHOU-FLEUR

AU FÉMININHORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

Parfois, il arrive que le déodorant ou lasueur elle-même abîment nos vêtements.Pour enlever les taches et la mauvaiseodeur, prenez un peu de temps pour lavervos vêtements.

1. Vinaigre blanc et eau chaudeIngrédients1/2 tasse de vinaigre blanc (125 ml)16 tasses d’eau (4 litres)

Comment faire ?Versez le vinaigre dans l’eau, couvrez etconservez dans un endroit à l’abri dusoleil.Avant le lavage, ajoutez un peu dumélange dans un récipient en plastique etfaites-y tremper les vêtements tachés.Laissez reposer pendant quelques heureset lavez comme d’habitude.Vous pouvez également remplacer ledétachant que vous placez dans la machi-ne ainsi que l’assouplissant par duvinaigre.Avec ceci, en plus d’éliminer la mauvaiseodeur, vous renforcerez les couleurs devos vêtements.

2. Bicarbonate de soudeIngrédients1 cuillère à soupe d’eau (10 ml)3 cuillères à soupe de bicarbonate desoude (30 g)

Comment faire ?Dans un récipient en plastique, mélangezl’eau avec du bicarbonate de soude.Remuez jusqu’à l’obtention d’une pâte.Appliquez directement sur la tache, frot-tez doucement pour que le tissu absorbebien la substance, et laissez agir pendantquelques minutes.Lavez comme d’habitude.Cette méthode simple d’élimination destaches est recommandée uniquement pourles vêtements de couleur claire oublanche, car elle peut décolorer la couleurdes vêtements foncés.

3. L’eau oxygénée contre les taches dedéodorantIngrédients3 cuillères à soupe d’eau oxygénée à 5%(30 ml)4 tasses d’eau (1 litre)

Comment faire ?Placez les ingrédients dans un récipient,mélangez et versez sur les vêtements quevous voulez nettoyer.S’il y en a beaucoup pour le litre d’eau,ajoutez 3 cuillères à soupe d’eau oxygé-née.Laissez agir quelques heures et rincez àl’eau tiède.

4. Le jus de citronProfitez des propriétés de ce fruit ensuivant ces étapes Coupez un citron en deux.Frottez la moitié du citron sous lesmanches de votre vêtement taché pourque le tissu absorbe le jus.Profitez-en également pour passer lecitron sur les endroits qui accumulent leplus de saleté, comme le cou.Étendez ensuite votre vêtement au soleilet laissez-le reposer au moins 3 heures.Enfin, rincez à l’eau tiède et lavezcomme d’habitude.Le soleil améliore l’effet détachant ducitron, il est donc essentiel que vous éten-diez vos vêtements.

NUTRITION

HYGI

ÈNE

5 façons d’éliminer les traces de déodorant

QUELS ALIMENTS DEVRAIENT

CONSOMMER LES PERSONNES

NERVEUSES ?Les personnes nerveuses peuvent introduire certains aliments àleur alimentation afin de renforcer le système nerveux et prévenirdes troubles comme l’anxiété, l’irritabilité, le stress ou la dépres-sion. Découvrez les bienfaits de manger des légumes verts, desnoix, des graines de tournesol, de la levure de bière ou du basilic,parmi tant d’autres.

Combattre les nerfsMême si nous pouvons penser que les personnes nerveuses seronttoujours ainsi, au-delà de la personnalité propre à chacun, il existed’autres facteurs qui peuvent altérer notre système nerveux.Certains nutriments, comme les vitamines du groupe B, le magné-sium ou le phosphore, peuvent nous aider à équilibrer les nerfsprogressivement et naturellement.

Les aliments pour les personnes nerveuses1. Légumes verts

Plus les feuilles des légumes seront vertes et foncées, plus leslégumes seront bons pour notre système nerveux, grâce à la gran-de variété de nutriments qui se trouvent dans ce pigment.Il existe deux manières de consommer ces aliments en quantiténécessaire :Toujours en accompagnant les repas (déjeuner et dîner) d’unebonne salade riche en laitue, cresson, etc.En buvant au petit-déjeuner ou au goûter des jus verts, préparés àbase de feuilles vertes et de fruits (banane, fraise,).

2. AvoineL’avoine est une céréale très nutritive, riche en vitamines, miné-raux, protéines et fibres. Elle agit sur le système nerveux de deuxmanières différentes :Elle nous revitalise et augmente nos niveaux d’énergie.Elle détend les troubles nerveux comme l’anxiété ou l’irritabilité.Nous pouvons la consommer sous forme de jus, de porridges, decrèmes, de boissons, etc.

3. Levure de bièreLa levure de bière ou levure nutritionnelle est un excellent com-plément pour les personnes nerveuses.Elle contient une grande quantité de vitamines du groupe B et des minéraux comme le calcium, le phosphore, le souffre, le magné-sium ou le zinc.En plus de combattre les troubles liés au stress ou à l’anxiété, ils’agit également d’un bon remède contre les problèmes de peau,de cheveux ou d’ongles.Nous pouvons en prendre une cuillère à soupe (10 g) par jour,mélangée à un jus, un yaourt ou à n’importe quel aliment.

4. BasilicLe basilic est un tonifiant nerveux naturel qui calme également

toutes les manifestations nerveuses qui se somatisent dans l’esto-mac sous forme de douleur ou d’indigestion.Nous pouvons le consommer cru, en infusion, en sauce ou envinaigrette ou bien utiliser son huile essentielle sur la peau oupour aromatiser des bains relaxants.

5. NoixLes noix sont un fruit sec aux propriétés antidépressives.Leur teneur en acides gras essentiels favorise la production desérotonine, une puissant transmetteur qui nous apporte une sensa-tion de bien-être et calme les états d’anxiété et de dépression.Elles contiennent également des vitamines du groupe B, qui ren-forcent le système nerveux.Une poignée de noix crues ou toastées par jour est la rationrecommandée.

6. BananeLa banane est un fruit délicieux très riche en hydrates de carbonequi nous apportent beaucoup d’énergie. De plus, la banane estriche en potassium et en vitamines du groupe B, deux nutrimentstrès bons pour le système nerveux.La banane est un fruit que nous pouvons emporter partout grâce àson aspect pratique.Toutefois, nous pouvons également l’incorporer à nos jus ou bienles faire rôtir au four pour déguster leur saveur sucrée.

7. CitronIl existe différents agrumes qui nous aident à améliorer notrehumeur de manière générale, en plus de nous apporter une grandequantité de nutriments. Le citron est l’un des agrumes aux plusgrands bienfaits médicinaux.

8. LentillesLes lentilles améliorent les états nerveux grâce à leur teneur enmagnésium et en vitamines du groupe B, en plus d’être une excel-lente source de protéines végétales et de fibres. Pour ceux quin’aiment pas les lentilles cuisinées, nous vous recommandons deles essayer en steaks

9. Piment de CayenneLe piment de Cayenne est une épice très piquante aux propriétéssurprenantes pour la santé, parmi lesquelles nous trouvons sacapacité à calmer les nerfs et à combattre l’insomnie. Toutefois,nous devons commencer à le consommer en très petites quantités,de manière à ce que notre estomac s’habitue petit à petit aupiquant.

10. AvocatCe super aliment nous aide à équilibrer les carences grâce à sagrande variété de vitamines, minéraux et acides essentiels, ainsiqu’à une bonne quantité de protéines, graisses et fibres.

SUR LES VÊTEMENTS

LES GRANDS TOURNOIS DE L’ANNÉE : 16e FESTIVAL DE GIBRALTAR

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018FORUMDES ÉCHECS

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ce l COMBINAISON l PROBLÈMEl FIN DE PARTIE

Un décloua-ge magique !Les noirsjouent etgagnent

Les blancsjouent etfont maten quatrecoups

Combinaison : 1...d3 2.cxd3 [2.hxg4 dxe2 3.Dxe2 (3.Dxd8 exf1D+ 4.Txf1 Tfxd8)3...Dd4+ 4.Rh1 Dxa4] 2...Fxe2 3.Dxe2 Dd4+ 4.Rh1 Dxa4 0–1

Finale : 1.Rd5! Fe5 2.g3+! [2.g4? 2Fb8 =] 2...Rf5 3.g4+ Rf6 [3...Rf4 4.g5+-] 4.g5+Rf5 5.g6 Rf4 6.b7+- 1–0

Problème : 1.Ce4 Dxe4 [1...Txe4 2.Dxe8+ Txe8 3.Cd4mat; 1...Rb5 2.Da4+ Rxa43.Cc3mat; 1...Rd7 2.Dxe8+ Rxe8 3.Cf6mat; 1...dxe4 2.Dxe8+ Rd5 3.g8Dmat

(3.g8Fmat) ] 2.Cd4+ Dxd4 [2...Rd7 3.Dxb7mat] 3.Dxe8mat

Solution de «Testez votre force» précédent :

Commentdéloger le foude la case f8 !Les blancsjouent etgagnent  

Un peloton de grandsmaîtres en tête

… APRÈS UN DÉBUT EN FANFARE DE L’AMÉRICAIN HIKARU NAKAMURA, âgé de 30ans, 8e joueur mondial avec un Elo de 2.781 points, trois fois champion sortant del’épreuve qui réalisa cinq points sur cinq et qui a pris une avance confortable pourune éventuelle quatrième consécration, il ralentit la cadence avec trois partiesnulles…

Par Benhadi Aziz Madani, instructeur de la Fédération internationale des échecs

La 16e édition du «TradewiseGibraltar Chess Festival» a débuté àl’hôtel «Caleta» de Gibraltar, connusous le nom du «mont de Tariq», unterritoire britannique d’outre-mersitué au sud de la péninsule ibérique,en bordure du détroit de Gibraltarqui relie la mer Méditerranée à

l’océan Atlantique, et ce, depuis le 21 jan-vier 2018. La compétition s’est étalée jusqu’au1er février 2018 avec un très fort niveau dansle tournoi principal de 276 joueurs dont 92grands maîtres internationaux, 58 maîtresinternationaux, 31 maîtres Fide, qui doiventconcourir en dix rondes à la cadence olym-pique, à la cadence de quarante coups en centminutes, plus vingt coups en cinquanteminutes, plus quinze minutes pour le reste dela partie, le tout avec un ajout de trentesecondes par coup. Pour 2018, le fonds de prixatteint un record de 200.000 pounds, le pre-mier prix des maîtres atteint maintenant à unsommet du festival de 25.000 pounds. Les troisjoueurs les mieux classés en 2018 sont forméspar le trio de grands maîtres de l’élite, LevonAronian (Arménie), Maxime Vachier-Lagrave(France) et Hikaru Nakamura (États-Unis).Les féminines les plus en vue sont AnnaMuzychuk (Ukraine), Ju Wenjun (Chine) etAlexandra Kosteniuk (Russie). Plus de soixan-te pays sont représentés en provenanced’Europe, d’Asie, d’Australie, d’Afrique etdes Amériques. Le festival de Gibraltar pré-sente des échecs compétitifs du plus hautcalibre, mais c’est aussi un lieu pour renouve-ler les amitiés faites ici dans les années précé-dentes. Beaucoup des meilleurs juniors dumonde sont présents, y compris les super-pro-diges indiens, Ramesh Praggnanandhaa etNihal Sarin. Après un début en fanfare del’Américain Hikaru Nakamura, âgé de 30 ans,8e joueur mondial avec un Elo de 2.781 points,trois fois champion sortant de l’épreuve quiréalisa cinq points sur cinq et qui a pris uneavance confortable pour une éventuelle qua-trième consécration, il ralentit la cadence avectrois parties nulles, ce qui a permis aux grandsmaîtres Vachier-Lagrave Maxime (France),Rapport Richard (Hongrie) et Dubov Daniil(Russie), de le rattraper et, comme dans lesépreuves de cyclisme, de l’«avaler» dans unpeloton de tête avec 6,5 points chacun. Saura-t-il trouver l’énergie nécessaire pour réitérer savictoire ? La réponse se trouve dans les débatsdes deux dernières rondes et du tie-break orga-nisé en cas d’égalité, une épreuve qui convientparfaitement au style de jeu de l’Américain. Partie n°1

Blancs  : NakamuraHikaru (États-Unis) Noirs  : GrandeliusNils (Suède) «Tradewise GibraltarMasters» 2018Défense sicilienne 1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4

cxd4 4.Cxd4 Cf65.Cc3 a6 6.Fe3 e6 7.f3

b5 8.Dd2 b4 9.Ca4 Cbd7 10.0–0–0 Da5 11.b3Fb7 12.a3 Dc7 13.axb4 d5 14.Ff2 Fd6

15.exd5 Cxd5 16.Fg3 Tc8 17.c4 Fxb4 18.Dg5Da5 19.Dxg7 Tf8 20.Cc2 Fc6 21.Da1 Cc522.Cxc5 Dxa1+ 23.Cxa1 Fa3+ 24.Rd2 Fb4+25.Rd3 Cc3Diagramme n°126.Cxa6 ! Td8+ 27.Rc2 Txd1 28.Cxb4 Txa129.Rxc3 Rd7 30.Cc2 Tb1 31.Ce1 Ta8 32.Fd3Tc1+ 33.Rd2 Taa1 34.Fe5 Td1+ 35.Re2 Tac136.Fb2 1–0Partie n°2

Blancs  : Duda Jan-Krzysztof (Pologne) Noirs  : NakamuraHikaru (États-Unis) «Tradewise GibraltarMasters» 2018Défense sicilienne 1.e4 c5 2.Cf3 d6 3.d4

cxd4 4.Cxd4 Cf65.Cc3 g6 6.Fe3 Fg7 7.f3 0–0 8.Dd2 Cc6 9.0–0–0 d5 10.De1 e5 11.Cxc6 bxc6 12.exd5Cxd5 13.Fc4 Fe6 14.Rb1 Tb8 15.Ce4 Dc716.Fc5 Tfd8 17.g4 h6 18.h4 f5 19.gxf5 gxf520.Cg3 Df7 21.Fb3 Td7 22.Ce2 Tbd8 23.h5Rh7 24.Da5 Cf4 25.Txd7 Txd7 26.Cxf4 exf427.De1 Fd5 28.Fb4 Diagramme n°228…c5 29.Fxd5 Dxd5 30.Fa3 Dxf3 31.Fxc5Tb7 32.b3 Dd5 33.Fa3 Dd4 34.c3 Dd3+35.Rb2 f3 36.Fc5 f2 37.Fxf2 Te7 38.Dxe7Dxc3+ 39.Ra3 Da5mat 0–1Partie n°3

Blancs  : Vachier-Lagrave Maxime(France) Noirs  : SandipanChanda (Inde) «Tradewise GibraltarMasters» 2018Défense sicilienne

1.e4 g6 2.d4 Fg73.Cc3 c6 4.Cf3 d5 5.h3

Cf6 6.e5 Ce4 7.Cxe4 dxe4 8.Cg5 c5 9.dxc5Dxd1+ 10.Rxd1 Fxe5 11.Cxe4 0–0 12.c3Td8+ 13.Rc2 Ff5 14.f3 Cd7 15.Fe3 Tdc816.Fd3 Fxe4 17.Fxe4 Cxc5 18.Fxc5 Txc519.Fxb7 Tb8 20.Fe4 h5 21.Thd1 h4 22.Td5Txd5 23.Fxd5 Td8 24.Td1 Rg7 25.Td3 f526.b4 Rf6 27.c4 Rg5 28.c5 Rf4 29.a4 Rg330.Ff7 Tf8 31.Fxg6 Rf4 32.Td2 Rg5 33.Td5Fb8 34.Fh7 e6 35.Td7 Rh6 36.Rd3 Tc8 37.a5a6 38.Te7 Fg3 39.Rc4 Ta8Diagramme n°340.Fg8  ! Txg8 41.Txe6+ Rg5 42.Txa6 Fe543.Te6 Rf4 44.b5 Txg2 45.b6 1–0Partie n°4

Blancs : RapportRichard (Hongrie) Noirs : Howell David(Angleterre) «Tradewise GibraltarMasters» 2018Défense Néo-Grunfeld 1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cf3Fg7 4.g3 c6 5.Cc3 d56.Db3 0–0 7.Fg2 Db6

8.0–0 Td8 9.Fd2 Fe6 10.Ca4 Dxb3 11.axb3Ca6 12.Tfc1 Ce4 13.Fa5 Tdc8 14.e3 g515.Cd2 Cxd2 16.Fxd2 g4 17.Ff1 dxc418.bxc4 c5 19.Fg2 Tab8 20.d5 Fd7 21.Fc3

Fxa4 22.Txa4 Td8 23.h3 gxh3 24.Fxh3 Td625.e4 Fxc3 26.Txc3 Tb6 27.b3 e5 28.Tf3 Rg729.Ta5 h6 30.Fd7 Td6 31.Fb5 Cc7 32.Fa4Ca6 33.Tf5 f6 34.f4 exf4 35.gxf4 Rg6Diagramme n°436.b4 ! Cxb4 37.Fd1 Ca6 38.Fh5+ Rh7 39.e5Tb6 40.Tb5 Tg8+ 41.Rf2 Txb5 42.cxb5 Cc743.d6 Cxb5 44.Txf6 Td8 45.Tf7+ Rg846.Txb7 a6 47.Tb6 c4 48.Txa6 c3 49.Tc6 1–0Partie n°5Blancs : Henderson Lance (Espagne)

Noirs  : Dubov,Daniil(Russie)«Tradewise GibraltarMasters» 2018Défense sicilienne1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.d4cxd4 4.Cxd4 Cf65.Cc3 e5 6.Cdb5 d67.Fg5 a6 8.Ca3 b59.Cd5 Fe7 10.Fxf6

Fxf6 11.c3 Tb8 12.Cc2 Fg5 13.a4 bxa414.Ccb4 Cxb4 15.cxb4 0–0 16.Txa4 a5 17.b5Fd7 18.Cc3 d5 19.Cxd5 Fxb5 20.Fxb5 Txb521.0–0 Txb2 22.Da1 Tb5 23.Dxe5 Rh824.Dc3 f5 25.Cc7 Fd2 26.Dc4 Te5 27.Ce6De8 28.exf5 Tfxf5 29.Cd4 Txf2 Diagramme n°530.Txf2! Te1+ 31.Tf1 Dxa4 32.Dd3 Txf1+33.Rxf1 Dd1+ 34.Rf2 Fe1+ 35.Re3 Ff2+36.Re4 Dxd3+ 37.Rxd3 Fxd4 38.Rxd4 g539.Rc4 Rg7 40.Rb5 Rf6 41.Rxa5 Re5 42.Rb5Re4 43.Rc5 Re3 44.Rd5 Rf2 45.g3 g4 46.Rd40–1

LE JEU D’ÉCHECS EN TURQUIE UN GRAND BOOM ET DES RECORDS

Le jeu d’échecs connaît un succès retentissantces dernières années, notamment avec l’avène-ment des deux derniers présidents de laFédération turque des échecs, à savoir AliNihat Yazici, organisateur de deux grandesOlympiades à Istanbul en 2000 et 2012, et deGulkiz Tulay qui lui a succédé. Ainsi, nousapprenons que le championnat de Turquie desjeunes organisé par la Fédération turque deséchecs dans la magnifique station balnéaired’Antalya, du 20 au 26 janvier, a battu desrecords historiques avec plus de 2.810 joueurset plus de 7.000 personnes (joueurs, parents,arbitres, entraîneurs et officiels) de toutes les81 provinces de la Turquie, réalisant ainsi leplus grand événement échéphile en Turquie etmême l’un des plus grands du monde. Leschampionnats ont eu un format spécial quicontient des tournois séparés pour tous lesgroupes d’âge des moins de sept ans jusqu’aumoins de dix-huit ans, en ajoutant au totalvingt-quatre tournois différents au mêmemoment. Les joueurs et les joueuses ont dispu-té neuf longues et difficiles rondes dans unmarathon de six jours, à la fin duquel 293joueurs ont obtenu le droit de se joindre auvivier des équipes nationales des jeunes caté-gories, obtenant ainsi le droit de participer auxcamps et des formations organisés par la fédé-ration, visant le développement des jeunestalents. Une belle opération qui n’est pas sansrappeler la fameuse école des pionniers de la

défunte URSS dont sont issus les AnatolyKarpov, Garry Kasparov, Vladimir Kramnik etautres grands champions. Dans son discours declôture, la présidente de la Fédération turquedes échecs, Gulkiz Tulay, a indiqué que lenombre spécifié de participants aux jeunes etaux championnats vétérans est en constanteaugmentation chaque année, ce qui a transfor-mé ce festival en plus grand événement sportifen Turquie. «Nos investissements dans lesjeunes talents et dans les infrastructures ontrenforcé le niveau des échecs en Turquie. Nousavons élargi nos projets dans ce domaine etc’est le secret de nos succès. Surtout après2012, nous avons commencé à récolter lesfruits de nos investissements et les bons coupsstratégiquement réalisés avec notre principalsponsor «Is Bank». Le nombre de joueurslicenciés, la réussite dans l’organisation sur lascène nationale et internationale, les réalisa-tions historiques de nos joueurs et les équipesnationales, ont fait que la Turquie est réputéecomme un pays de jeu d’échecs, montrantainsi un bel avenir. Nos jeunes maîtres devien-dront sûrement de grands maîtres à l’avenir etécriront le nom de la Turquie en lettres d’ordans l’histoire mondiale des échecs», a déclaréMme Tulay.

MINIATURES UNE JOLIE INCURSION DE LA REINE

Partie n°6Blancs : Musaelian Noirs : Liublinsky Correspondance 19691.e4 e5 2.Cc3 Cc63.Fc4 d6 4.d3 Cf6 5.f4L’ouverture viennoise

jouée dans l’esprit d’ungambit du roi amélioréa été très pratiquée auXIXe siècle par les

joueurs de Vienne, parmi lesquels on peut citerCarl Hamppe (1814–1876).5...exf4 L’autreterme de l’alternative est 5...Fe7 6.Cf3 Fg47.h3 Fxf3 8.Dxf3 Cd4 9.Dd1 c6 10.0–0 0–011.Fe3 avec égalité 6.Fxf4 Ca5 6...Fe7 7.Cf30–0 8.0–0 7.Cge2 Fe7 Il est recommandéd’éliminer le fou sur case blanche par 7...Cxc48.dxc4 Fg4 8.0–0 0–0 9.Cg3 c6 Est intéressant9...Cxc4 10.dxc4 Cg4 10.a3 d5? 10...Db6+11.Rh1 Cxc4 (11...Dxb2 12.Ca4) 12.dxc4Dxb2 13.Ca4; La dernière chance résidait en10...Cxc4 11.dxc4 Db6+ 12.Rh1 Cg4(12...Dxb2 13.Ca4) 13.Dd2 Ff6 14.Fxd6?Td8–+ 11.Fa2 dxe4 12.Cgxe4 12.b4 Dd4+12...Cxe4 13.Cxe4! Dd4+ 14.Rh1 Dxb215.Dh5! L’incursion de la dame avec de mul-tiples attaques, notamment sur les points a5 etf7, est décisive 15...b6 Sur 15...Fe6 16.Fxe6fxe6 17.Fe5 Dxc2 18.Dg4 Tf7 19.Txf7 Rxf720.Dxg7+ Re8 21.Fd6 Fh4 22.Tf1Diagramme n°616.Fxf7+! 1–016.Fxf7+ Txf7 (16...Rh8 17.Fg6h6 18.Fxh6 Fg4 (18...Rg8 19.Ff4 Txf420.Dh7+ Rf8 21.Dh8mat) 19.Fxg7+ Rxg720.Dh7mat) 17.Fe5 Txf1+ 18.Txf1; Le gainfinal s’obtenait aussi par 16.Fe5 g6 17.Txf7gxh5 (17...Txf7 18.Fxf7+ Rxf7 19.Dxh7+ Re820.Fxb2) 18.Tg7+ Rh8 19.Tg8mat 1–0

SÉLÉCTIONS

M6 : 21:00«TOP CHEF»

08h00 : Bonjour d'Algérie (Direct)09h30 : Chams el haqiqa (rediff)10h00 : Senteurs d'Algérie «ElOued 1re ptie» rediff11h00 : Expression livre «rediff»12h00 : Journal télévisé en français12h25 : el Bayt el Kabir13h45 : Sayadou el Alghaz

14h15 : Le médaillon15h00 : Studio essighar16h00 : Sebaq el madjarate16h20 : El mamalike el talate17h00 : Hyet oua aachra (rediff)17h30 : Chams el haqiqa18h00 : Journal télévisé en amazigh18h25 : Familetna19h00 : Journal télévisé

en français19h25 : Vestiges et patrimoine20h00 : Journal télévisé en arabe20h45 : Notre invité21h15 : Le sport en questions22h15 : Ma télé à moi23h15 : Daerate e'doue

PROGRAMME

Pour les onze candidats encore en lice, c'est letroisième round qui débute. Une surprise attend

les participants... et les chefs ! Les prochesd'Hélène Darroze, Michel Sarran et Philippe

Etchebest ont ouvert les portes de leurs réfrigé-rateurs et ont révélé au grand jour quelques-

unes de leurs habitudes alimentairesinavouables. Lors de la première épreuve, les

candidats devront donc rendre gastronomiquesles péchés mignons des chefs pour tenter de sequalifier pour la prochaine semaine de compé-tition. Pour la deuxième épreuve, direction lesAlpes, chez Marc Veyrat, chef de légende tri-

plement étoilé.

Elizabethet Tom

trouventdevant

leur portedes

maquettesreprésen-

tant des scènes de crimes. Elles ont la particula-rité d'annoncer la mort des victimes à l'avance.

Elizabeth et l'équipe du FBI se lancent à larecherche de l'auteur de ces maquettes et

découvrent qu'il s'agit d'une petite fille atteintede surdité, et qui ne peut communiquer que par

ce biais. La mère de l'enfant, qui dépose lesmaquettes devant chez Liz, affirme qu'il s'agit

de visions prémonitoires. Cooper refuse decroire à cette version et Aram découvre que ce

sont des interférences captées par l'appareilauditif de l'enfant qui lui donnent les informa-

tions sur des crimes qui vont se produire.

TF1 : 21:00

GÉ NÉ ROSITÉ Drake offre 50.000dollars à une fan

pour qu’elle puissealler à l’université

Mardi dernier, Drake a surpris tout lemonde en faisant un don de

50 000 dollars à une étudiante pour qu’ellepuisse payer ses frais de scolarité à

l’université de Miami. Alors évidemment,la personne la plus surprise reste DestinyParis James qui a encore bien du mal à se

rendre compte de ce qui lui est arrivé.«C’était très choquant, rien que d’être près

de quelqu’un comme Drake et qu’il medise, «j’ai entendu ton histoire, j’ai lu

beaucoup de bonnes choses sur toi». Ça atoujours été la lutte pour que mes frais

soient couverts», a déclaré l’étudiante lorsd’un entretien relayé par la BBC. Drake

aura choisi de récompenser généreusementl’étudiante après avoir lu un de ses travaux.

Mais derrière tout ça, lerappeur à un plan, et il

semblerait que ce soit letournage du clip de

God’s Plan. Le mêmejour, il a également fait

une donation de25 000 dollars à uneécole de Miami et

distribué desvêtements de sa

marque OVO auxélèves.

PLEINHORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

16

Maeva Martinez, sa rupture avec Marvin : «Je ne le supportais plus»

Lors de son aventure dans Secret Story 10 (NT1), Maeva Martinez a trouvé l’amour en la personne deMarvin. Si leur idylle a duré un peu au-delà de l’aventure, les deux candidats ont finalement pris la

décision de rompre. Un événement bouleversant pour la jeune femme qui a été misedehors par le beau métisse à la suite de leur séparation et qui a été traînée dans la

boue. «Ce n’est pas le fait de rompre qui m’a fait perdre confiance en moi, c’estla façon dont ça s’est passé. Ça a été violent», a-t-elle admis.

Chris Hemsworth veut vraiment relancer la franchiseCrocodile Dundee

Le public du Super Bowl a été surpris de voir Chris Hemsworth jouer dans une bande-annonce qui annonçait un nouveau film Crocodile Dundee. Le fait est que

pas mal de fans ont mordu à l’hameçon, et maintenant, ils en rede-mandent. L’acteur s’est montré très ouvert à un projet plus

sérieux. « Si on peut trouver la bonne histoire et le bon script, ondevrait le faire», a déclaré l’acteur.

Ingrid Chauvin et l’adoption Après un «gel» de son dossier d’adoption en raison de la naissance de son fils Tom en juin2016, Ingrid Chauvin avait relancé la procédure pour accueillir un autre enfant dans sa vie.Alors qu’elle en parle depuis des mois, la populaire comédienne vient de révéler que leschoses ont bougé... Ingrid Chauvin s’est confiée sur les étranges similitudes entre l’intrigueautour de son personnage Chloé Delcourt, dans la série de TF1 Demain nous appartient, etsa vie personnelle. Dans la série, son clan envisage l’adoption. L’occasion d’en apprendreplus sur l’état de son dossier à elle. «Ça m’a fait flipper à un moment donné, je me suis dit

: «Mais je pense que la production a mis des micros dans ma maison.» Parce que quandj’ai découvert les scénarios, je me souviens d’une scène précise où on est avec l’as-

sistante sociale, qui nous dit : «Voilà, vous avez votre agrément» et lelendemain même, j’avais mon

dernier rendez-vous.»»

ÉCRAN

11:00 : Les feux de l'amour11:55 : Petits plats en équilibre12:00 : Les 12 coups de midi !12:55 : L'affiche du jour13:00 : Le 13h13:35 : Petits plats en équilibre13:45 : Météo13:55 : Une carte pour dire je t'ai-me15:35 : Un coach pour la Saint-Valentin17:10 : 4 mariages pour 1 lune demiel18:15 : Bienvenue chez nous19:20 : Demain nous appartient19:55 : Météo20:00 : Le 20h20:35 : Loto20:40 : Météo20:45 : C'est Canteloup21:00 : Blacklist21:45 : Blacklist22:40 : Blacklist23:25 : Zoo00:20 : Zoounit

11:10 : Les z'amours11:45 : Pyeongchang 2018, ledirect13:00 : 13 heures13:40 : Météo13:45 : Consomag14:00 : Pyeongchang 2018, ledirect15:40 : Pyeongchang 201817:45 : J.O. Club18:40 : N'oubliez pas les paroles !

19:20 : N'oubliez pas les paroles !19:55 : Météo20:00 : 20 heures20:35 : Météo20:36 : Demain le quotidien20:37 : Image du jour20:40 : Vu20:45 : Alcaline20:50 : Parents mode d'emploi21:00 : Lebowitz contre Lebowitz21:50 : Lebowitz contre Lebowitz22:50 : Lebowitz contre Lebowitz23:40 : Lebowitz contre Lebowitz00:35 : Dans quelle éta-gère...

12:00 : 12/1312:01 : Journal régional12:25 : Journal national12:55 : Pyeongchang 201814:05 : Les grands du rire14:35 : Rex15:25 : Rex16:05 : Un livre un jour16:10 : Des chiffres et des lettres16:45 : Personne n'y avait pensé !17:30 : Slam18:10 : Questions pour un cham-pion19:00 : 19/2019:01 : Journal régional19:18 : Édition locale19:30 : Journal national19:58 : Météo20:00 : Le journal des Jeux20:10 : Tout le sport20:20 : Météo régionale20:30 : Plus belle la vie20:55 : Des racines et des ailes23:00 : Météo

23:05 : Grand Soir/323:35 : Avenue de l'Europe, lemag00:25 : Météo régionale00:30 : Faut pas rêver

10:00 : Desperate Housewives10:50 : Desperate Housewives11:45 : Desperate Housewives12:40 : Météo12:45 : Le 12.4513:10 : Astuce de chef13:25 : Météo13:30 : Scènes de ménages13:50 : Comment trouver l'amour àla Saint-Valentin ?15:45 : La robe de ma vie16:40 : La robe de ma vie17:30 : Les reines du shopping18:45 : Chasseurs d'appart'19:45 : Le 19.4520:10 : Météo20:25 : Scènes de ménages21:00 : Top Chef23:25 : Dans l'assiette des grandschefs00:15 : Cauchemar en cuisine

11:00 : Douces France(s)12:50 : Arte journal13:00 : Arte Regards13:35 : Que la fête commence...15:34 : 360°- Géo15:35 : Les chiens traqueursd'ours du Nevada16:30 : Invitation au voyage17:10 : Xenius17:40 : Curiosités animales18:05 : Sur les rivages de la

Baltique19:00 : Mystérieuse Arabie19:45 : Arte journal20:05 : 28 minutes20:50 : À musée vous, à muséemoi20:55 : Taxi Téhéran22:15 : Une blessure ouverte, uneautre histoire du cinéma allemand23:45 : Le temps des rêves01:35 : Pays calme

10:30 : Épicerie fine - Terroirsgourmands11:00 : TV5 monde, le journal11:10 : Météo11:15 : Plus belle la vie11:45 : Tout le monde veut prendresa place12:35 : Quand l'amour m'étaitchanté13:30 : Le journal de la RTBF14:00 : Visites privées14:55 : Visites privées15:50 : Parents mode d'emploi16:00 : Goûtez-voir16:30 : Questions pour un cham-pion17:00 : Les as du français18:00 : 64' le monde en français18:20 : Le journal de l'économie18:25 : Météo18:30 : L'invité18:40 : Un homme au pair20:10 : Le dessous des cartes20:30 : Le journal de France 220:55 : Météo21:00 : Des racines et des ailes23:00 : Le journal de la RTS23:25 : Météo

www.horizons.dz

PROJET

ECHEC

«BLACKLIST»

PROCÉ DURE

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez lesmots au fur et à

mesure quecertaines lettres

apparaissentdans la grille.

Pourcommencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1-Substances d’alimentation des cel-lules vivantes.2-Enchères. Patrie d’Abraham.3-Note. Pays européen.4-Couper dans le sens de la longueur.Institution militaire.5-Chlore. Prêtre.6-Anneau de cordage.7-Talus. Heureux élu. Club phocéen.8-Semblable à. Légèrement rougi.9-Chevronné. Champion.10-Mesure chinoise. Qui n’est plusemployé.

HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018

HORIZONTALEMENT

I-Fromage du lait de vache.

II-Anonyme. Grand verre de bière.

III-Technétium. Dieu des vents.

IV-Golden boys. Pouffé.

V-Roman de Faulkner. Plante textile.

VI-Protégés des Muses. Personnel.

VII-Entreprise communale.

Extrêmement.

VIII-Ville de Roumanie.

IX-Massacrent. Risquât.

X-Strontium. Autorisée.

1-Fantassine: Ce poulain de 3 ans, qui n’a pas réaliséde grandes performances durant sa jeune carrière, reste

encore une fois difficile à retenir, malgré l’équilibredes forces en résence. 2-Tancartac: Ce transfuge de Laghouat, qui serecommande de quelques bons essais dans des

épreuves bien composées et qui reste sur uneexcellente cinquième place sur la même distanceque celle du jour, demeure compétitif pour un

nouvel accessit.3-Azaga: Après avoir laissé une bonne impression durantle meeting automne 2017, ses dernières courses l’ontmontré à la peine. Cependant, vu les conditions de lacourse du jour, un sursaut d’orgueil de sa part n’est pas àécarter.4-New Look: Il faudra se méfier de ce jeune poulain de 3ans, qui possède de bonnes origines et qui a terminé 6e sur

1.300 Mètres durant le meeting d’automne passé. Confiécette fois à un battant, il peut créer la surprise du jour.5-Spina: Alternant les bonnes et mauvaises sorties etmalgré sa valse de jockeys, cette jeune pouliche de 3 ans,issue de la grande jument Spirit Nazareth, peut venir dansce lot des plus ouverts décrocher une place payante àl’arrivée.6-Silvette: Malgré son absence momentanée des pistes

et ses fréquents changements de monte, cettepensionnaire de l’efficace écurie N.Harcha, qui évoluera sur unedistance qui n’est pas pour lui déplaire, conserve des chancesintactes pour terminer dans le jumelé de base.

7-Kaldesine: Retirée à sa dernière sortie alors qu’elle restait surd’assez bonnes performances, cette jeune pouliche de 3 ans, quiaura l’avantage d’affronter un lot prenable, mérite qu’on s’attardesur ses chances pour venir décrocher un accessit.8-Genia: Cette pouliche aux très grandes origines ne doit pas êtrejugée sur ses dernières déconvenues, car, n’étant pas dépourvuede moyens et ayant pour partenaire le grand jockey T.Lazreg, ellepeut venir à l’issue d’une course heureuse rallier victorieusementle poteau d’arrivée.9-Jeu de vie: Il a été retiré à sa dernière sortie alors qu’il restaitsur une quatrième place sur une distance à peu près similaire àcelle du jour. Bien placé de par les conditions de la course dujour, il se présentera comme un sérieux candidat à la plus hautemarche du podium.10-Hazim el Raad: Ne s’étant jamais placé dans une épreuve, cejeune poulain de 3 ans a dû encore une fois être engagé pourgarnir les stalles comme à son accoutumée.11-Sofia: Totalisant autant d’échecs que d’essais, cette jument dequalité médiocre va encore une fois se contenter d’effectuer sontour de piste habituel.12-Malik el Khota: Il est vrai que ce transfuge de Barika atendance à ne pas répéter ses bonnes valeurs, mais il faudra s’enméfier car il retrouve l’excellent jockey Ab.Chenafi qui peut entirer le meilleur, comme il l’a fait à plusieurs reprises dans desmêmes lots que celui du jour.13-O-Oui: Seule plaidera en sa faveur sa situation avantageusesur l’échelle des poids, car jugée sur l’ensemble de sa carrière, ilfaut reconnaître qu’elle ne sera pas conviée à une sinécure dansune telle épreuve.

JOKER DE CHARME4-New Look

COUP SURPLACÉ8-Genia

CHEVAL DU JOUR6-Silvette

APTITUDE

Tous les concurrents

FORME

2-Tancartac6-Silvette

7-Kaldesine8-Genia

9-Jeu de vie12-Malik el Khota

MEILLEURESPERFS

6-Silvette8-Genia

5-Spina (0)12-Malik el Khota

9-Jeu de vie2-Tancartac

CLASSE

6-Silvette8-Genia

12-Malik el Khota9-Jeu de vie2-Tancartac

CONCLUSION

6-Silvette8-Genia

12-Malik el Khota9-Jeu de vie2-Tancartac5-Spina (0)7-Kaldesine

CHAMP «F» SPÉCULATIF8-6-12-4-X

LES COURSES À EL EULMA

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Mercredi 14 Février 20182211

On aura au menude la réunionhippiqued’aujourd’hui, àl'hippodromeBazer Sakhrad'El Eulma, àplancher sur

une épreuve à caractère,support aux deux formes deparis mutuels additionnelsqui mettra aux prises treizecoursiers de race pur-sangnés et élevés en Algérie, deschevaux que nos amisturfistes connaissentparfaitement pour les avoirsuivis durant cette saisonhippique et qui endécoudront sur la distance de1.500 Mètres et, aprèsanalyse des chances desdifférents athlètes en lice, cequi saute aux yeux c'est sansaucun doute le déséquilibrecriard des forces en présenceavec, d'une part, des chevauxdans la catégorie deschevronnés à l'image deSilvette, Tancartac, Malik elKhota, et à un degré moindreSpina, qui se recommandentde grandes performancesdans des épreuves plusrelevées que celle du jour etqui devraient, sauf imprévuou incident de parcours,former le carré royal del'épreuve du jour, et d'autrepart des coursiers quirisquent d'être mis à rudeépreuve comme la jumentâgée de 6 ans, Sofia, quirisque encore une fois deconnaître le même sort quelors de ses décevantesdernières sorties, Òainsi queHazim el Raad qui ne s'estpas beaucoup produit danscette saison, et Fantassine, uncoursier de qualité modeste.Quant aux coursierssusceptibles de venirdéranger l'ordre établi, oncite pêle-mêle, Genia,Kaldesine, Jeu de vie. Pourrappel, ce prix Nolsotas'adresse aux chevaux de 3ans et plus, pur-sang nés etélevés en Algérie, n'ayant pastotalisé la somme de 101.000Da depuis le 01.09.2017,surcharge de 1 kg partranche de 20.000 Da reçusen gains et places depuis lamême date d'effet de lacondition.

n Y.S

QUINTESCOPE

ME

ILL

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S CC

HHAA

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EL E

ULM

A

8- Genia / 6- Silvette / 2- Tancartac / 9- Jeu de vie / 7- Kaldesine / 12- Malik el Khota / 5- Spina (0) / En H.S : 8-6-2-9-X

TURFSOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

330.000 DA l 1.500 MÈTRESTTIIEERRCCÉÉ -- QQUUIINNTTÉÉ

MERCREDI 14 FÉVRIER 2018

A.Lechehab

D.mechagueb

F.Cchaabi

Ab.Attallah

B.Tarchag

Jj.a.Djebbar

Ah.Chaabi

T.Lazreg

Ch.Attallah

B.Berrah

Jj.a.Hamidi

Ab.Chenafi

M.Hareche

JOCKEYS

Fantassine

Tancartac

Azaga (0)

New Look

Spina (0)

Silvette

Kaldesine

Genia

Jeu de vie

Hazim el Raad

Sofia

Malik el Khota

O-oui

CHEVAUX

M.Lacheheb

K.Semahi

A.Khodja

K.Messaoudene

Ab.Khaldi

N.Harcha

Rh.Chelali

S.Chebili

N.Harcha

N.Bouchelaghem

Az.Rehaouet

At.Oukerim

D.Messaoudane

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

17H00Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

H.Ferhat

Propriétaire

Propriétaire

H.Ferhat

Propriétaire

A.Djebbar

S.Saadoune

Propriétaire

Ab.Kara

Aléatoire

Pour un accessit

Trouble fête

Surprise possible

A Reprendre

Sur sa valeur

Une possibilité

Des chances

Peut gagner

Barré

Barrée

Belle carte

Gros outsider

56

56

55

55

55

54

54

54

53

53

53

53

51

13

03

10

06

08

02

04

01

12

05

07

09

11

PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : NOLSOTA PUR-SANG

(0) : Chevaux portant des œillères

LES DEUX EXTREMESLES DEUX EXTRÊMES

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HORIZONS • Mercredi 14 Février 2018SPORTSTous les

Malgré la défaite (2-0), concédée dimanche dernier auCongo devant l’AS Otoho, Rafik Saïfi, l’entraîneur

adjoint du MCA se dit optimiste, voire confiant, quant auxchances de qualification de son équipe pour les 16es de finalesde la C1 africaine. «Ce qu’on a vécu au Congo est scanda-leux, mais cela ne va pas nous décourager pour autant afin derenverser la vapeur lors de la manche retour et franchir cetécueil de l’AS Otoho. Cela dit, je reste intimement convaincuque le MCA comblera son retard de deux buts et se qualifieraau tour suivant en alliant l’art à la manière. D’après ce quel’on a vu, les Congolais sont largement à notre portée. Cen’est pas le genre d’adversaire qui va nous tenir tête surtoutlorsqu’on évoluera sur notre pelouse au stade 5-Juillet où lesconditions seront nettement meilleures», nous a-t-il confié. Etde poursuivre : «Pour moi, le résultat du match aller ne reflè-te guère la physionomie de la partie. Si cette équipe congolai-se a réussi à nous mettre deux buts, c’est surtout grâce à lacomplicité d’un arbitrage loin d’être impartial. Ce dernier,comme chacun le sait, nous a privés de deux penaltys fla-grants tout en accordant à l’adversaire deux réalisations enta-chées d’irrégularités.» Toutefois, Saïfi n’a pas manqué dedéplorer les nombreuses occasions non concrétisées par lesDemou et consorts qui auraient pu selon lui «donner uneautre tournure au match». «Ce n’est pas pour justifier notredéfaite, mais il faudrait tout de même reconnaître que nousaussi, avions une part de responsabilité. Quand on manquedes occasions aussi faciles comme celle que s’est procuréDerardja, on ne peut s’en vouloir qu’à soi même», a-t-il pour-suivi. En outre, l’ancien baroudeur des Verts a tenu à rassurerque les joueurs ne sont nullement affectés par cette défaiteconcédée en terre congolaise. «Bien au contraire, ils sont trèsconscients de la tâche qui les attend lors du match retour.Après tout ce qu’ils ont enduré au Congo, les joueurs sontavides de revanche à tel point qu’ils entendent bousculer cetteéquipe de l’AS Otoho et prouver que la contre-performancedu match aller n’était qu’un accident de parcours.» A noterque pour cette seconde manche du tour préliminaire de laLigue des champions africaine face a l’AS Otoho, prévue le21 de ce mois au temple olympique, la CAF a désigné un triod’arbitres tunisien composé de Haythem Guirat, lequel seraassisté de Aymen Smail et Kahlili Hassani.

n Mehdi F.

MCASAÏFI SE LIVRE SUR LE MATCHRETOUR FACE À L’AS OTOHO 

«On se qualifiera avec la manière» 

SANCTIONS

Un match à huis clos pour le CS Constantine

Le CS Constantine, leader du championnat de Ligue 1

Mobilis de football, a écopé d’un match à huis clos

pour «utilisation de fumigènes et jets de bouteilles», a

annoncé lundi soir la Ligue de football professionnel (LFP)

sur son site officiel. Outre cette sanction, le CSC devra

s’acquitter d’une amende de 200.000 dinars, précise la même

source. Le club constantinois purgera sa sanction lors de

l’accueil de l’US Biskra à l’occasion de la 21e journée de la

compétition. Par ailleurs, la commission de discipline de la

LFP a maintenu la suspension de quatre matchs infligée au

gardien de but de l’Entente de Sétif, Mustapha Zeghba. La

commission a jugé «irrecevable» la demande de révision de

cette sanction formulée par l’ESS. En Ligue 2, le GC

Mascara a écopé de deux matchs à huis clos en plus d’une

amende de 200.000 dinars pour «dégradation du matériel à

l’intérieur du stade — clôture endommagée, jets de pierres

et envahissement de terrain avec arrêt à la 86e minute durant

13 minutes» du match perdu face au MC Saïda (0-2) dans le

cadre de la 19e journée. Enfin, le joueur du MO Béjaïa,

Herida Youcef Islam a été suspendu pour quatre matchs en

plus d’une amende de 40.000 dinars pour «comportementantisportif envers officiel».

Le judo algérien qui vient de conclure sa participation augrand Chelem de Paris, continue d’avancer lentement dans

le ranking mondial qualificatif aux Jeux olympiques 2020 deTokyo. Dans sa dernière édition du 12 du mois en cours, ceclassement publié sur le site de la Fédération internationale,a vu Lyes Bouyacoub sauver la mise. Il a pu dans sa catégo-rie des -100 kg réintégrer le top des 22 qualifiés aux pro-chains olympiades. Bouyacoub a totalisé 1.512 points devan-çant au classement le Russe Bilalov Niiaz avec ses 1.454points. Cette catégorie de poids connaît la suprématie duNéerlandais Korrel Michael. Ce dernier a assuré quoi qu’ilen soit sa qualification aux joutes olympiques en tant quetête de série avec 5.604 points. Mis à part Bouyacoub, lesautres judokas algériens n’ont pas encore eu le luxe d’arra-cher une place parmi les 22. On cite l’expérimentéAbderrahmane Benamadi. Figurant durant une période dansle peloton des 22 qualifiés, l’ex-vice-champion du mondes’est classé 24e dans la catégorie des -90 kg.

Essuyant une élimination dès le second tour du GrandChelem face au Français Axel Clerget, il a récolté 1.352points. Vu les qualités de l’athlète, sa qualification pourTokyo 2020 est encore possible. D’ailleurs, il n’a que 34points de moins par rapport au 22e, le Japonais MukaiShoichiro avec ses 1.386 points. La meilleure progression dece mois est à mettre à l’actif de Houd Zordani. Ratant de peula médaille de bronze lors du grand Chelem de Paris avecune honorable 5e position, l’un des espoirs du judo algériena pu gravir des marches, se classant 26e dans la catégorie des-66 kg. Il a pu augmenter ses points à 1.225. Après avoirfiguré durant des mois entre la 30e et la 40e position, Zordanivient de raviver ses espoirs de qualification aux JO 2020.D’ailleurs, il n’a que 110 points de retard sur le 22e, à savoirle Péruvien Postigos Juan. D’autres Algériens doivent crava-cher dur pour améliorer leur classement. On cite à titred’exemple Rebahi Mohamed (58e dans la catégorie des-60kg), Djeddi Oussama (68e dans la catégorie des -73 kg). Si

chez les garçons, Bouyacoub continue de porter le drapeau,ce n’est pas le cas chez les filles. Aucune judokate n’estencore arrivée à décrocher une place dans le top 14. MoussaMeriem est jusqu’à présent la meilleure Algérienne avec sa29e place et ses 1.068 points dans la catégorie des -52 kg. Lachampionne d’Afrique en titre dans la catégorie des -78 kg,Ouallal Kaouthar en l’occurrence, est encore loin de la 14e

place. Occupant la 34e position, elle doit redoubler d’effortspour ne pas rater une nouvelle fois la compétition la plusprestigieuse de la planète. Le même cas est valable pour unehabituée des joutes olympiques, à savoir Sonia Asselah. 32e

dans la catégorie des -78 kg, elle n’a récolté que 899 points.Cette catégorie de poids est dominée par la Sud-CoréenneKim Minjeong avec 5.530 points. En somme, le judo algé-rien garde intactes ses chances pour qualifier au moins cinqathlètes aux JO-2020, dont la phase qualificative prendra finen mai 2020. Pour rappel, la Fédération algérienne de judomise toujours sur le Championnat d’Afrique durant lequel lemédaillé d’or engrange 400 points.

n Adel. K.

JUDO : RANKING MONDIAL

Bouyacoub réintègre le top 22

Les sélections juniors etseniors de la petite reineont, rappelle-on, récolté 12médailles (4 or, 3 argent er5 bronze) lors de la 13e édi-tion des championnatsd’Afrique de cyclisme surpiste disputés à Casablanca

(Maroc). Les lutteurs (garçons etfilles) dans les catégories cadettes,juniors et seniors ont réalisé une per-formance exceptionnelle de 36médailles (16 or, 10 argent et 11 bron-ze) aux championnats d’Afrique orga-nisés par le Nigeria. Lors d’un déjeu-ner organisé en l’honneur des athlètesmédaillés et de leurs encadrementstechniques, le ministre de la Jeunesseet des Sports s’est dit «grandementfier et heureux des performances his-

toriques réalisées sur la scène conti-nentale». Dans ce contexte, il a souli-gné que «cette réaction positive estvenue traduire les efforts consentispar les autorités du pays en vue depromouvoir davantage le sport d’éli-te.» «Des efforts qui font suite auxorientations du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, etson attachement à la promotion dusport national», a-t-il poursuivi.

En vue de donner du crédit à sespropos, le premier responsable dusecteur du sport avance des chiffresqui reflètent, on ne peut plus clair,l’accompagnement de l’Etat des spor-tifs pour leur émergence sur lesscènes continentale et internationale.Selon le MJS, la Fédération algérien-ne de cyclisme (FAC) a eu droit,

durant le précédent mandat, à uneaide de quelque 84 milliards de cen-times, tandis que celle des luttes asso-ciées (Fala) a reçu 33 milliards decentimes. «L’Etat ne cessera jamaisd’accompagner le sport pour que lesathlètes puissent fournir une belleimage sur le double plan continentalet international», rassure Ould-Ali,mettant l’accent sur l’attention parti-culière accordée par les autorités auxathlètes algériens engagés dans lesdifférentes épreuves internationales,dont les championnats d’Afrique debadminton qui se déroulent présente-ment à Alger. Une compétition ayantdébuté lundi dernier et sanctionnéechez les messieurs par une victoirealgérienne sur la Côte d’Ivoire (5-0).

n Kamel Y.

ÉPREUVES AFRICAINES DE CYCLISME ET DE LUTTE

Ould-Ali salue la performance des Algériens

LE MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, El-Hadi Ould-Ali, a qualifié d’historiques les résultatsobtenus par les athlètes des équipes nationales algériennes lors des championnats d’Afrique decyclisme et de luttes associées.

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RENCONTREPRÉSIDENT DE L’APN-

MÉDECINS RÉSIDENTS

Les précisions deSaïd Bouhadja

Le président de l’APN, Saïd Bouhadja, a tenu à apporter desprécisions concernant l’audience qu’il a accordée, lundi

dernier, aux médecins résidents. Ces derniers ont observéun mouvement de protestation le jour même devant le siègede l’Assemblée. Il a précisé qu’il ne s’agissait en aucun cas«d’assurer la médiation entre les institutions algériennesdont l’APN fait partie». Répondant aux questions de certainsdéputés, lors d'une séance plénière tenue hier, concernant la

LE SOUS-SECRÉTAIRE ADJOINTAMÉRICAIN À LA DÉFENSE,

chargé des Affaires africaines,Alan Patterson, a salué, hier à

Alger, l’expérience de l’Algérie enmatière de lutte contre le

terrorisme.

M. Patterson qui s’estentretenu avec leministre des Affairesétrangères, AbdelkaderMessahel, en marge destravaux du 8e dialoguemilitaire algéro-améri-cain, a salué «le niveau

d’expérience de l’Algérie et son leader-ship en matière de lutte contre le terroris-me». Il a exprimé, dans une déclaration àla presse à l’issue de cet entretien, le sou-hait des Etats-Unis de mettre à profit l’ex-périence algérienne dans ce domaine, afinde contribuer à la sécurisation et la stabi-lisation dans la région et dans le monde.De son côté, Messahel a mis en avantl’importance que l’Algérie et le présidentBouteflika accordent au renforcement desrelations avec les Etats-Unis, notamment

la coopération dans le domaine militaire. Le ministre des Affaires étrangères a

indiqué aussi que les entretiens qu’il a eusavec Patterson sur la coopération bilatéra-le en matière de renforcement de la luttecontre le terrorisme, que ce soit sur le planbilatéral, dans le cadre des Nations uniesou au niveau du Forum mondial de luttecontre le terrorisme «ont été bénéfiques».Il a ajouté également avoir évoqué la

situation prévalant dans la sous-région,notamment en Libye, au Mali et dans leSahel. Les entretiens ont été une occasionpour examiner l’approfondissement decette relation «qui existe depuis long-temps et d’échanger les points de vueentre les deux parties sur la situation dansla sous-région». Les travaux du 8e dia-logue militaire algéro-américain se pour-suivent à huis clos.

LUTTE ANTITERRORISTE

LES ETATS-UNIS SALUENTL’EXPÉRIENCE DE L’ALGÉRIE

«Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de

l’Armée nationale populaire a reçu, hier, au siège del’état-major de l’Armée nationale populaire, l’AmiralBernard Rogel, chef d’état-major particulier du présidentde la République française», indique, hier, un communi-qué du ministère de la Défense nationale. «Lors de cetterencontre, les deux parties ont eu des discussions, qui ontporté sur l’état de la coopération militaire entre les deuxpays, et ont échangé les analyses et points de vue sur lesquestions d’intérêt commun», précise la même source.L’audience s’est déroulée en présence des officiers géné-raux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’Armée nationale populaire, ainsi que lesmembres de la délégation militaire française.«A l'issue de la rencontre, les deux parties ont échangédes cadeaux symboliques et l’Amiral Bernard Rogel asigné le livre d'or de l'état-major de l'Armée nationalepopulaire», relève le MDN.

DÉFENSEGaïd-Salah reçoit le chefd’état-major particulierdu président français

ALGÉRIE-JAPON

Medelci reçoit l'ambassadeur japonais

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a examiné, hier à Alger, avec l'ambassadeur du Japon àAlger, Masaya Fuji Wara, les moyens à même de développer les relations bilatérales en matière de justice consti-

tutionnelle, indique un communiqué du Conseil. Lors de cette rencontre qui s'est déroulée au siège du Conseil,Medelci et Masaya Fuji Wara ont évoqué «les relations bilatérales privilégiées et les moyens de les développer dans

le domaine de la justice constitutionnelle, et de renforcer la coopération entre les instances chargées du contrôleconstitutionnel des deux pays».

SALON INTERNATIONAL DE LASÉCURITÉ ET DE LA CIRCULATION

Bedoui salue les effortsde la DGSN

Le Salon international de lasécurité et de la circulation

a été inauguré, hier, au Palaisdes expositions des Pins mari-

times (Alger) par le ministre del'Intérieur, des Collectivités

locales et de l'Aménagement duterritoire, Noureddine Bedoui,en présence du wali d’Alger etdu représentant du directeur

général de la Sûreté nationale (DGSN). Lors de savisite au stand de la DGSN, le ministre a mis en

exergue le développement que connaît la police algé-rienne, tout en saluant ses efforts consacrés à la

modernisation des équipements dans le domaine dela sécurité routière. Des équipements destinés, entreautres et dans le cadre du contrôle routier, à la lectu-

re automatique des plaques d’immatriculations. Au premier jour de ce salon qui s’étalera jusqu’àdemain, le stand de la DGSN a connu un grandengouement de la part des visiteurs notamment

des jeunes.

TÉBESSA TAMANRASSET

Un terroriste serend aux autorités

militaires

Un terroriste s’est rendu lundidernier aux autorités mili-

taires de Tamanrasset, en sa pos-session un pistolet mitrailleur detype Kalachnikov, indique hier

un communiqué du ministère dela Défense nationale (MDN).

«Dans le cadre de la lutte antiter-roriste et grâce aux efforts per-

manents fournis par les forces del’Armée nationale populaire, un

terroriste s’est rendu, le 12février 2018, aux autorités mili-taires dans la 6e Région militaireà Tamanrasset, en sa possessionun pistolet mitrailleur de typeKalachnikov et un chargeur

garni. Il s’agit de E. Zemma,alias Abou Rokia», précise la

même source. «Ces résultats réa-lisés sur le terrain réitèrent l’en-gagement et la détermination

des unités de l’Armée nationalepopulaire, mobilisées le long de

nos frontières nationales, àcontrecarrer toute tentative visantl’intégrité et la sécurité du terri-

toire national», souligne le communiqué.

6e SOMMET MONDIAL DES GOUVERNEMENTS : Yousfi prend part à Dubaï aux travaux

Le ministre de l'Industrie et des Mines, YoucefYousfi, a pris part, en sa qualité de

représentant du président de la République,Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de la 6e

session du sommet mondial desgouvernements, qui s'est tenu à Dubaï (Emirats

arabes unis), du 11 au 13 février, a indiqué uncommuniqué du ministère. Accompagné del'ambassadeur de l'Algérie aux Emirats arabesunis, Salah Attia, le ministre a participé àplusieurs conférences et réunions organisées enmarge de cette rencontre, souligne la même

source. Le sommet a vu la participation de4.000 personnalités représentant 140 Etats et 16organisations internationales, dont desprésidents et vice-présidents d'Etat, outre despersonnalités mondiales leaders représentant lessecteurs public et privé.

Deux bombes de confection artisanaledétruites par l’ANP

Deux bombes de confection artisanale ont étédétruites, lundi dernier à Tébessa, par un détache-

ment de l’Armée nationale populaire (ANP), a indi-qué hier un communiqué du ministère de la Défensenationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiter-roriste, un détachement de l’Armée nationale popu-laire a détruit, le 12 février 2018 à Tébessa, deuxbombes de confection artisanale», précise-t-on demême source. D’autre part et dans le cadre de la luttecontre la criminalité organisée, des détachements del’ANP «ont intercepté, à El Oued et Biskra, cinqcontrebandiers et saisi une arme à feu, deux camions,un véhicule utilitaire, 175 quintaux de fer à béton et 47 quintaux de tabac». Dans le mêmecontexte, des détachements de l’ANP «ont arrêté à In Salah et Bordj Badji Mokhtar, deuxcontrebandiers et saisi un véhicule tout-terrain, 0,65 tonne de denrées alimentaires et 300litres de carburant», tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale «ont arrêté àConstantine, trois criminels en possession de 8.590 faux billets de banque en monnaie natio-nale (15.590.000 DA)». Par ailleurs, «42 immigrants clandestins de différentes nationalitésont été appréhendés à Tlemcen, Biskra, Laghouat, Tamanrasset, Bechar et Adrar», ajoute lecommuniqué.

rencontre de lundi dernier avec les médecins résidents,Bouhadja a indiqué que l’APN, contrairement à ce qu’a étécolporté n’a pas les prérogatives pour apporter dessolutions ni les moyens matériels pour mener un dialogueou statuer sur les revendications des médecins résidents.S’il les avait reçus dans son bureau, c’est pour «satisfaire lademande d’un groupe parlementaire», a-t-il souligné sans leciter. Il s’agit en fait du groupe parlementaire du PT.Bouhadja a, en outre, indiqué que «l’APN ne peut sesubstituer aux ministères concernés par le dialogue qui esten cours avec les médecins résidents». Il s’est ditconvaincu que ce dialogue «va être couronné par desrésultats satisfaisants».

n W. O. H.

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