12
QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER - SAMEDI 1ER FEVRIER 2014 - PRIX : 100 UM Atelier d'évaluation des activités de la CENI pour 2013 Lire page 4 Le ministre de l'Enseignement secondaire décore des fonctionnaires de son département Lire page 4 Le Président de la République assiste à la réunion de la commission d'orientation pour la NEPAD Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a participé, mercredi, au siège de l'Union Africaine à Addis Abeba, au sommet des pays mem- bres de la Commission d'orientation pour le Nouveau Partenariat pour le Dévelop- pement de l’ Afrique (NEPAD) dont la pré- sidence tournante est assurée par le Sénégal. La séance était consacrée à l'examen de l'exécution des différentes étapes de l'Ini- tiative et à la présentation d'un rapport sur les résultats du bilan du plan stratégique 2014-2017. Dans le même cadre, une séance de haut niveau a été, également, consacrée aux financements relatifs aux infrastructures en Afrique. En marge de cette réunion, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, s’est entre- tenu, mercredi à Addis-Abeba, avec le Pré- sident guinéen, Pr. Alpha Condé. Le Chef de l’Etat a également eu des en- tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du Sud, M. Jacob Zuma. Au cours de ces deux entrevues, il a été question des relations de coopération exis- tant la Mauritanie et ces deux pays et des questions d'intérêt commun. Lire page 3 Parlement: Ouverture de la session parlementaire extraordinaire au niveau des deux chambres La première session parlementaire extraordinaire pour l'année 2014 s'est ouverte mercredi à Nouakchott au ni- veau de l'Assemblée Nationale. Elle a été marquée par l’élection de M. Mohamed Ould Boïlil à la présidence de l'Assemblée Nationale avec 89 voix sur les 138 voix exprimées. Après le vote, le nouveau président de la chambre a pris place à la tribune et prononcé un discours dans lequel il a exprimé sa disponibilité de mettre tout en œuvre pour accomplir la noble mission qui lui a été confiée. Il s'est notamment dit honoré, en ces instants de bon- heur, d'exprimer sa gratitude pour ceux qui lui ont fait confiance en l'élisant président de cette auguste As- semblée tout en disant ressentir, en même temps, le poids de la responsabilité qui en découle. Lire page 3 La session parlementaire extraordinaire pour l'année i2014 au niveau du Sénat a été ouverte mercredi. La cérémonie d’ouverture a été marquée par une allo- cution prononcée par le président du Sénat, M. Moha- med El Hacen Ould El Hadj, qui a indiqué que l'ouverture de cette session parlementaire extraordinaire pour l'année 2014 sera marquée par l’étude et l’examen d’ un ensemble d'importants textes dont notamment le projet de loi de Finances initiale pour le nouvel exer- cice budgétaire. Il a ajouté que le volume de l'ordre du jour de cette session et la nature des projets de lois qui y sont inscrits exigent des sénateurs davantage d'efforts et de consacrer le temps qui leur est imparti pour ac- complir convenablement les différentes étapes de notre travail. Lire page 3 Revue du porte feuille des projets financés par la Banque Mondiale en Mauritanie Les travaux de la revue du porte feuille des projets financés par la Banque Mondiale en Mauritanie ont débuté lundi à Nouakchott. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah, a indiqué que le but de cette revue est de s'informer sur l'état d'exécution des projets, les points forts et les faiblesses de cette exécution et les mécanismes d'évaluation. Il a ajouté que cette revue intervient à un moment où une nouvelle stratégie de partenariat, adoptée récemment par la direction de la Banque Mondiale à Washington, est engagée entre la Mauritanie et cette institution financière internationale. Le ministre a précisé que la nouvelle stratégie permettra d'amorcer l'exécution de nouveaux projets à travers des mécanismes natio- naux. Lire page 4 Le ministre des Affaires étrangères s'entretient avec les ministres égyptien, cubain et vénézuélien des Affaires africaines Lire page 4 HORIZONS

orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION -N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER - SAMEDI 1ER FEVRIER 2014 - PRIX : 100 UM

Atelier

d'évaluation des

activités de la

CENI pour 2013

Lire page 4

Le ministre de

l'Enseignement

secondaire décore

des fonctionnaires

de son département

Lire page 4

Le Président de la République assiste à la réunion

de la commission d'orientation pour la NEPAD Le Président de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, a participé,mercredi, au siège de l'Union Africaine àAddis Abeba, au sommet des pays mem-bres de la Commission d'orientation pourle Nouveau Partenariat pour le Dévelop-pement de l’ Afrique (NEPAD) dont la pré-sidence tournante est assurée par leSénégal.La séance était consacrée à l'examen del'exécution des différentes étapes de l'Ini-tiative et à la présentation d'un rapport surles résultats du bilan du plan stratégique2014-2017. Dans le même cadre, uneséance de haut niveau a été, également,consacrée aux financements relatifs auxinfrastructures en Afrique.En marge de cette réunion, le PrésidentMohamed Ould Abdel Aziz, s’est entre-tenu, mercredi à Addis-Abeba, avec le Pré-sident guinéen, Pr. Alpha Condé. Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à AddisAbeba avec le Président de l'Afrique duSud, M. Jacob Zuma.Au cours de ces deux entrevues, il a étéquestion des relations de coopération exis-tant la Mauritanie et ces deux pays et desquestions d'intérêt commun.

Lire page 3

Parlement:Ouverture de la session parlementaire

extraordinaire au niveau des deux chambres

La première session parlementaire extraordinaire pourl'année 2014 s'est ouverte mercredi à Nouakchott au ni-veau de l'Assemblée Nationale.Elle a été marquée par l’élection de M. Mohamed OuldBoïlil à la présidence de l'Assemblée Nationale avec 89voix sur les 138 voix exprimées.Après le vote, le nouveau président de la chambre a prisplace à la tribune et prononcé un discours dans lequel ila exprimé sa disponibilité de mettre tout en œuvre pouraccomplir la noble mission qui lui a été confiée.Il s'est notamment dit honoré, en ces instants de bon-heur, d'exprimer sa gratitude pour ceux qui lui ont faitconfiance en l'élisant président de cette auguste As-semblée tout en disant ressentir, en même temps, lepoids de la responsabilité qui en découle.

Lire page 3

La session parlementaire extraordinaire pour l'annéei2014 au niveau du Sénat a été ouverte mercredi.La cérémonie d’ouverture a été marquée par une allo-cution prononcée par le président du Sénat, M. Moha-med El Hacen Ould El Hadj, qui a indiqué quel'ouverture de cette session parlementaire extraordinairepour l'année 2014 sera marquée par l’étude et l’examend’ un ensemble d'importants textes dont notamment leprojet de loi de Finances initiale pour le nouvel exer-cice budgétaire. Il a ajouté que le volume de l'ordre dujour de cette session et la nature des projets de lois quiy sont inscrits exigent des sénateurs davantage d'effortset de consacrer le temps qui leur est imparti pour ac-complir convenablement les différentes étapes de notretravail.

Lire page 3

Revue du porte feuille des projets financés

par la Banque Mondiale en Mauritanie

Les travaux de la revue du porte feuille des projets financés par la BanqueMondiale en Mauritanie ont débuté lundi à Nouakchott.Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre des Affaireséconomiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah, a indiqué que le butde cette revue est de s'informer sur l'état d'exécution des projets, les pointsforts et les faiblesses de cette exécution et les mécanismes d'évaluation.Il a ajouté que cette revue intervient à un moment où une nouvelle stratégiede partenariat, adoptée récemment par la direction de la Banque Mondialeà Washington, est engagée entre la Mauritanie et cette institution financièreinternationale. Le ministre a précisé que la nouvelle stratégie permettrad'amorcer l'exécution de nouveaux projets à travers des mécanismes natio-naux. Lire page 4

Le ministre des Affaires étrangères

s'entretient avec les ministres égyptien, cubain

et vénézuélien des Affaires africainesLire page 4

HORIZONS

Page 2: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 2HORIZONS N° 6168 DU LUNDI 6 JANVIER 2014

ANNONCES

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe l'ensem-ble des employeurs qu'ils peuvent, dès à présent, transmettre à la Direction du re-couvrement et du contrôle leurs déclarations trimestrielles à l'adresse électro-niquesuivante:

[email protected]

Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

Message de la CNSSMesdames et Messieurs les salariés assurez-vous avant qu’il nesoit trop tard que vos employeurs vous déclarent à la CNSS.siége: Immeuble de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale

BP: Noukchott - Mauritanie

Tél: (+ 222) 4 525 75 84

Fax: (+ 222) 4 525 51 11

Représantations régionales Nouakchott - Zoueiratt - Kaedi - Selibaby - Rosso - Aioun - Atar - Kiffa

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONSPolice Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 1 524 29 35Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire 525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUESClinique Moulaty 525 13 41

ADRESSES UTILES

Mattel vers le 1622

Résultats du concours de recrutement des Elèves – Officiers Mé-decins

L’Etat – Major Général des Armées /3è Bureau :

Les résultats du concours de recrutement des

Elèves –Officiers Médecins sont disponibles

sur le site de l’Armée Nationale et peuvent

être consultés sur le lien : www.armée.mr

(Rubrique Résultats Examens)

Page 3: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 3HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER - SAMEDI 1ER FEVRIER 2014

ACTUALITE

Le Président de la République

assiste à la réunion de la commission

d'orientation du NEPAD

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aparticipé, mercredi, au siège del'Union Africaine à Addis Abeba, ausommet des pays membres de laCommission d'orientation du Nou-veau Partenariat pour de Dévelop-pement de l’Afrique (NEPAD) dontla présidence tournante est assuréepar le Sénégal.La séance était consacrée à l'exa-men de l'exécution des différentesétapes de l'Initiative et à la présenta-tion d'un rapport sur les résultats dubilan du plan stratégique 2014-2017.Dans le même cadre, une séance dehaut niveau a été, également, consa-crée aux financements relatifs aux

infrastructures en Afrique.Les discussions qui ont eu lieu àcette occasion ont porté sur les obs-tacles juridiques et le rôle desbanques de développement dans lefinancement des projets en matièred'infrastructures en Afrique.La Commission d'Orientation re-groupe, outre la Mauritanie, le Sé-négal, le Mali, le Bénin, le Congo, leTchad, le Cameroun, le Burundi,l'Ethiopie, l'Ouganda, la Tanzanie, leRwanda, l'Egypte, la Libye, l'Algé-rie, l'Afrique du Sud, le Malawi, leZimbabwe, la Zambie et le Nigéria.La commission, créée suite à une ré-solution du sommet de l'Union Afri-caine tenue à Lusaka en 2001, avait

été chargée de mettre en place unplan global de développement éco-nomique, d'éradiquer la pauvreté etde combler le fossé entre l'Afriqueet le monde développé. La formule définitive de l'Initiativea été annoncée à Abuja le 23 octobre2001.Il est à noter que le NEPAD a éla-boré un programme d'action pour laréalisation du développement dura-ble en Afrique.Rappelons que le Président de la Ré-publique était arrivé mardi à AddisAbeba pour prendre part à la 22èsession ordinaire des chefs d'Etat etde gouvernement de l'Union Afri-caine.

Ouverture de la session parlementaire extraordinaire

au niveau de l'Assemblée NationaleLa première session parlemen-taire extraordinaire pour l'année2014 s'est ouverte mercredi àNouakchott au niveau de l'As-semblée Nationale.Elle a été marquée par l’électionde M. Mohamed Ould Boïlil à laprésidence de l'Assemblée Natio-nale avec 89 voix sur les 138 voixexprimées.Son concurrent, le candidat duRassemblement National pour laRéforme et le Développement aobtenu 34 voix.Quant au candidat du parti Di-gnité et Action, il a recueilli 7voix.Après le vote, le nouveau prési-dent de la chambre a pris place àla tribune et prononcé un discoursdans lequel il a exprimé sa dispo-nibilité de mettre tout en œuvrepour accomplir la noble mission qui lui a étéconfiée.Il s'est notamment dit honoré, en ces instantsde bonheur, d'exprimer sa gratitude pour ceuxqui lui ont fait confiance en l'élisant présidentde cette auguste Assemblée tout en disant res-sentir, en même temps, le poids de la respon-sabilité qui en découle."Tout cela, a-t-il dit, va me conduire à me dé-vouer à la tâche pour l'accomplir dans les meil-leures conditions possibles afin de représenternotre respectable Assemblée et partant le peu-ple mauritanien dans son ensemble. Cet évè-nement intervient au moment où le processus

électoral vient d'être parachevé avec la miseen place des instances représentatives localeset nationales du peuple mauritanien dans unclimat de démocratie véritable, de tolérance etde concertation. Cela dénote le haut degré dematurité de notre peuple et d'enracinement dela démocratie en son sein, autant de facteursqui doivent nous conduire à servir notre payspour en favoriser la renaissance, le développe-ment et la prospérité".L'élection du président de la chambre basses'est déroulée au cours d'une séance plénièreprésidée par le doyen d'âge de l'Assemblée, ledéputé Mohamed Ould Cheikh Mohamed ElMoustapha Ould Ebou El Maali.

La session parlementaire extraor-dinaire pour l'année 2014 au ni-veau du Sénat a été ouvertemercredi.La cérémonie d’ouverture a étémarquée par une allocution pro-noncée par le président du Sénat,M. Mohamed El Hacen Ould ElHadj.Voici le texte de cette allocution:

" Messieurs les MinistresMessieurs les Sénateurs, Il m'est agréable de vous souhai-ter la bienvenue à l'occasion del'ouverture de notre première ses-sion parlementaire extraordinairepour l'année 2014 au cours de la-quelle nous aurons à étudier etdiscuter un ensemble d'impor-tants textes dont notamment leprojet de loi de Finances initiale pour le nou-vel exercice budgétaire.

Messieurs les MinistresMessieurs les SénateursLe volume de l'ordre du jour de cette session etla nature des projets de lois qui y sont inscritsexigent de nous de redoubler d'efforts et deconsacrer le temps qui nous est imparti pouraccomplir convenablement les différentesétapes de notre travail.

Chers collègues sénateurs,Je suis convaincu que, comme d'habitude,vous n'épargnerez aucun effort, à travers votre

assiduité aux travaux des commissions et desséances plénières, pour nous permettre d'étu-dier l'ensemble des textes inscrits à notre ordredu jour.

Messieurs les Ministres, Messieurs les Sénateurs,Conformément aux dispositions du décret pré-sidentiel du 28 janvier 2014, je déclare ouvertela première session parlementaire extraordi-naire pour l'année 2014.Je vous remercie".Plusieurs membres du gouvernement ont as-sisté à l'ouverture de cette session.

Le Président de la République

s'entretient avec ses homologues

guinéen…

Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, s’estentretenu, mercredi à Addis-Abeba, avec le Président guinéen, Pr. AlphaCondé. Les deux Présidents ont évoqué, au cours de cet entretien, les rela-tions de coopération bilatérale et les sujets d'intérêts communs.

… et sud africain

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a eudes entretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président del'Afrique du Sud, M. Jacob Zuma.Au cours de l'entrevue, les deux présidents ont examiné les relations de coo-pération bilatérale et les questions d'intérêt commun.

Page 4: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 4HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER - SAMEDI 1ER FEVRIER 2014

ACTUALITE

Le ministre des Affaires étrangères

s'entretient avec les ministres égyptien cubain

et vénézuélien des Affaires africainesLe ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération, M. AhmedOuld Teguedi, s'est entretenu, mardi,à Addis Abeba, avec le ministreégyptien des Affaires africaines.La rencontre a été l’occasion de pas-ser en revue les aspects de la coopé-ration fructueuse existant entre laMauritanie et l'Egypte.Le ministre égyptien a loué, à cetteoccasion, les relations historiquesexistant entre les deux pays et insistésur la volonté de la Mauritanie et del'Egypte de développer davantageces relations.Le ministre a aussi rencontré mardile ministre cubain des Affaires afri-caines avec lequel il a passé en revueles domaines de coopération existantentre les deux pays, notamment enmatière de santé et de développe-ment rural.Par ailleurs, le conseil exécutif de

l'Union Africaine, réuni hier à AddisAbeba, a adopté la proposition mau-ritanienne relative à l'organisation,chaque année, d'une session des mi-nistres africains des Affaires étran-gères pour examiner les questions

soumises aux Chefs d'Etat et de gou-vernement de l'UA.M. Ahmed Ould Teguedi s’est entre-tenu mercredi à Addis Abeba avec leministre vénézuélien des Affairesafricaines, qui représente son paysaux réunions actuelles de l'UnionAfricaine (UA). Au cours de l'entrevue, tenue enmarge des travaux du Conseil exé-cutif préparatoires du sommet del'UA, les deux ministres ont passé enrevue les sujets qui seront soumis àla prochaine session de l'Assembléegénérale des Nations Unies, surtoutque le Venezuela est candidat auposte de membre non permanent auConseil de Sécurité.Ils ont aussi étudié un certain nom-bre de dossiers en prélude de l'ac-cession de la Mauritanie à laprochaine présidence tournante del'Union Africaine.

Au nom du Président de la République :Le ministre de l'Enseignement secondaire

décore des fonctionnaires de son département Le ministre de l'Enseignement se-condaire, M. Oumar Oud Maatalla, adécoré, mercredi à Nouakchott, aunom du Président de la République,les fonctionnaires suivants de sondépartement:

Médaille d'honneur, 1è classe del'Ordre du Mérite national:- Mohamed El Hafedh Ould De-nebjé, directeur adjoint de l'Ensei-gnement secondaire- Ahmed Tall Ould Ahmed Taleb, di-recteur du lycée d'Arafat

Médaille d'honneur, 2è classe:- Mme Tahra Mint Dieih, chef deservice du secrétariat central au mi-nistère.La cérémonie de décoration s'est dé-

roulée en présence du secrétaire gé-néral du ministère de l'Enseigne-ment secondaire, de conseillers et de

directeurs centraux au même dépar-tement.

Revue du porte feuille des projets financés

par la Banque Mondiale en Mauritanie

Les travaux de la revue du portefeuille des projets financés par laBanque Mondiale en Mauritanie ontdébuté lundi à Nouakchott.Dans une allocution prononcée àcette occasion, le ministre des Af-faires économiques et du Dévelop-pement, M. Sidi Ould Tah, a indiquéque le but de cette revue est de s'in-former sur l'état d'exécution des pro-jets, les points forts et les faiblessesde cette exécution et les mécanismesd'évaluation.Il a ajouté que cette revue intervient

à un moment où une nouvelle stra-tégie de partenariat, adoptée récem-ment par la direction de la BanqueMondiale à Washington, est engagéeentre la Mauritanie et cette institu-tion financière internationale.Le ministre a précisé que la nouvellestratégie permettra d'amorcer l'exé-cution de nouveaux projets à traversdes mécanismes nationaux.Il a rappelé aux participants quecette rencontre constitue une occa-sion pour une révision technique,sans complaisance, des différents

projets et programmes financés parla Banque Mondiale dans le butd'améliorer leur rendement.Il a enfin insisté sur la nécessité derevoir les mécanismes de décaisse-ment pour accélérer le rythme del'exécution des projets.Prenant la parole à son tour, le re-présentant de la Banque Mondialeen Mauritanie, M. Moctar Thiam, ainsisté sur l'importance de cette ren-contre devant renforcer, a-t-il dit, lepartenariat entre la Mauritanie et soninstitution.Il a ajouté que la revue permettraaux deux pays de résoudre "les pro-blèmes génériques et transversauxqui se répètent et qui demandent unsuivi plus rapproché". Il s'agit éga-lement, a-t-il noté, "de revoir les ou-tils et procédures mis en place pourune meilleure harmonisation".La cérémonie d'ouverture de larevue s'est déroulée en présence desministres de l'Environnement et duDéveloppement durable et de l'Em-ploi et des Technologies nouvellesainsi que de plusieurs personnalitésdes secteurs public et privé.

Le ministre du Développement

rural reçoit l'ambassadeur

du Soudan

Le ministre du Développement rural, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mo-hamed El Moctar, a reçu en audience, mercredi à Nouakchott, SEM. Gha-rib Allah Khadr Ali, ambassadeur de la République du Soudan àNouakchott. L’entretien était consacré à l'examen des dossiers de coopé-ration existant entre la Mauritanie et le Soudan, en particulier en ce quiconcerne les projets sucre et développement des ressources agricoles et ani-males.

Le ministre des Pêches se réunit avec les

représentants des syndicats maritimes

professionnels de Nouadhibou Le ministre des Pêches et de l'Eco-nomie maritime, M. Hamadi OuldHamadi, s'est réuni, mercredi àNouadhibou, avec les représentantsdes syndicats maritimes profession-nels de la ville.La réunion était consacrée à l'exa-men des problèmes rencontrés parles marins en vue de leur trouver dessolutions appropriées. A cette occasion, le ministre a rap-pelé les efforts déployés par le gou-vernement pour améliorer le secteuret mis en exergue l'importance decette visite pour s'informer des dif-ficultés posées aux opérateurs. Les représentants des syndicats ma-ritimes professionnels de la ville ontdemandé le transfert du siège de lacommission de médiation deNouakchott à Nouadhibou et misl’accent sur la nécessité de revoir lesystème de protection collective.En réponse aux interrogations desintervenants, le ministre a indiqué

que cette réunion a permis d'identi-fier les problèmes rencontrés souli-gnant l'importance du dialoguecomme moyen unique de régler lesdifficultés soulevées.La réunion s'est déroulée en pré-sence du conseiller du wali de Dakh-let Nouadhibou, chargé des Affaireséconomiques et des chefs de ser-vices régionaux relevant du départe-ment.

Le ministre de l'Intérieur reçoit

l'ambassadeur d'Espagne

Le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed OuldAhmed Salem Ould Mohamed Raré, a reçu en audience, mercredi à Nouak-chott, SEM. Ruiz Torres-Dulce Antonio, ambassadeur du Royaume d'Es-pagne en Mauritanie.L'entretien a porté sur les différents aspects de la coopération existant entrela Mauritanie et l'Espagne et l'examen des moyens susceptibles de pro-mouvoir cette coopération.

Page 5: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 5HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER - SAMEDI 1ER FEVRIER 2014

ACTUALITE

Atelier d'évaluation des activités

de la CENI pour 2013La Commission Electorale Natio-nale Indépendante (CENI) a orga-nisé, mercredi à Nouakchott, unatelier consacré à l’évaluation de sesactivités pour l'année 2013. La rencontre vise à identifier lesobstacles rencontrés par la Commis-sion au cours des précédenteséchéances électorales ainsi qu'àchercher les solutions idoines pourles surmonter dans l'avenir et à ren-forcer les capacités administrativeset organisationnelles de ses em-ployés.Les participants à cet atelier suivrontpendant 2 jours des exposés relatifsaux expériences antérieures au coursdes différents processus électorauxde l'année passée. Ouvrant les travaux de cet atelier, leprésident de la CENI, Dr. AbdallahiOuld Soueid'Ahmed, a indiqué quecet atelier a pour objectif d’évaluer,sur la base de constats objectifs, l'ac-tivité de la CENI, dans tous ses as-pects, ainsi que ses performancespar rapport aux dernières consulta-tions électorales.Il a ajouté que les élections législa-

tives et municipales de 2013 ontconstitué pour la CENI un granddéfi, en raison de leur caractère com-plexe, car il s'agissait d'organiser enmême temps quatre élections jume-lées dont 3 élections législatives etune élection municipale.Ces quatre scrutins ont été organisésdans 2 800 bureaux de vote répartissur toute l'étendue du territoire na-tional. Le président de la CENI a également

évoqué les contraintes de la gestionde la participation de plus de 60 par-tis politiques dont la plupart se pré-sentaient pour la première fois à uneconsultation électorale.Le Dr. Abdallahi Ould Soueid'Ah-med a appelé les participants à ré-fléchir sur les insuffisances et lesentraves rencontrées par l'institutionpour tirer les leçons permettantd'améliorer, à l'avenir, les capacitésde la CENI.

Le ministre malien des Transports achève

une visite en Mauritanie Le ministre malien des Transports etdes Infrastructures, M. KoumaréAbdoulaye, a quitté Nouakchott,mercredi, au terme d'une visite dequatre jours en Mauritanie.Le responsable malien a participé,au cours de son séjour en Maurita-nie, aux réunions du comité ministé-riel chargé de la création d'unesociété de transport aérien décidée

par les dirigeants des trois paysmembres (Mauritanie, Mali etNiger). "Ces réunions ont été sanc-tionnées par un accord de principerelatif à la création d'une société detransport aérien entre les trois Etatset ouverte à tous les pays africainslimitrophes", a déclaré le directeurde la nationale de la sécurité de lanavigation aérienne, M. Aboube-

krine Sidigh Ould Mohamed ElHacen. Il a ajouté que les réunionsse poursuivront prochainement àBamako et à Niamey pour accompa-gner et réaliser ce programme.Le ministre malien a été salué à sondépart par le secrétaire général duministère de l'Equipement et le di-recteur de la nationale pour la sécu-rité.

Le ministre nigérien des Affaires

religieuses visite le Haut Conseil

Islamique et l'ISERI Le ministre délégué auprès du mi-nistre de l’Intérieur, chargé de la Sé-curité publique et des Affairesreligieuses du Niger, M. MohamedSenoussi Semrou, a visité mercredi,le Haut- Conseil Islamique où il aété accueilli par M. Ahmed ElHacen Ould Cheikh MohamedouHamed, président de cette institu-tion. L'hôte nigérien a suivi, au coursd'une réunion avec la direction duHaut Conseil Islamique, un exposéprésentant les missions et le rôle decette structure. Il a saisi cette oppor-tunité pour exprimer sa reconnais-sance pour l'attention dont il a faitl'objet depuis son arrivée à Nouak-chott et mis en exergue la conver-

gence des points de vue entre lesdeux parties par rapport à plusieurssujets idéologiques et religieux.Le ministre nigérien s'est égalementrendu à l'Institut Supérieur desEtudes et des Recherches Islamiques(ISERI) où il a été accueilli par sondirecteur général, M. Ahmed OuldBah. La visite a été une occasionpour la délégation nigérienne de sinformer sur les missions de l'Insti-tut et les matières qui y son ensei-gnées.L'ISERI, qui a été créé en 1979, ac-cueille 4.000 étudiants qui y reçoi-vent un enseignement portant surles diverses sciences religieuses enplus d'autres spécialités telles quel'économie et l'information.

Tiris Zemmour:L'auteur de l'acte ignoble

contre la mosquée de Zouérate

est un malade mental Le conseiller du wali du Tiris Zem-mour chargé des Affaires écono-miques et politiques, M. MahfoudhOuld Hademine, a confirmé, mer-credi, l'arrestation du nommé SidiMohamed Ould Mohamed Chrif, néen 1982 à Nouakchott, par le com-missariat de Zouérate sur fondd'actes irresponsables et condamna-bles à l'endroit de l'une des mos-quées de la ville, notammentl'atteinte au livre du Saint Coran.Le conseiller du wali a indiqué au

correspondant régional de l'AMI quel'enquête ouverte, à ce sujet, aconfirmé que l'auteur de ces actesest un malade mental précisant queses agissements sont dictés unique-ment par son état psychique et n'ontaucun rapport avec un groupe oud'autres mobiles de quelque naturequ'ils fussent.Le responsable régional a démenticatégoriquement les analyses, pu-bliées mardi, dans certains sitesélectroniques à ce sujet.

AGENCE DE PROMOTION DE L’ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES

B.P. 5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tel: +222 45240999 & 45240998 Fax: +222 45240997 Email: [email protected] Web : www.acces.mr

AVIS D'APPEL D'OFFRESDate: 28/01/2014

Appel d'offres N° T/1/2014

Objet du marché:L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Ser-vices invite les entreprises remplissant les conditionsprécisées dans le Dossier d'Appel d'Offres à prendrepart au présent appel d'offres pour la construction dedeux maisonnettes ainsi que la fourniture et l'installa-tion des équipements des plateformes multifonction-nelles dans les localités suivantes situées dans laCommune de Keur Macène au Trarza:

:> Mbar Yeik:> Zire

Le Financement:Le financement des travaux est assuré par le Gouver-nement Mauritanien.L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Ser-vices est chargée de la mise enœuvre de ce programme.

Type d'appel d'offre:Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de condi-tions aux entreprises en règleavec la réglementation mauritanienne.

La Qualification des candidats:Toutes les entreprises nationales ou étrangères rem-plissant les conditions précisées dans le dossier d'Appeld'Offres peuvent concourir au présent appel d'offres.

L'Agence se réserve toutefois, le droit d'exclure les en-

treprises dont la défaillance a été établie dans le cadrede l'exécution de marchés antérieurs.

Toute entreprise ayant un marché de travaux avecl'Agence, accusant un retard de plus de 4 mois ne serapas autorisée à soumissionner au présent DAO.

Le Lieu de consultation de l'appel d'offre:Les soumissionnaires intéressés à concourir peuventconsulter le Dossier d'Appeld'Offres sur le site de l'agence (www.acces.mr), l'exa-miner et obtenir des informations supplémentaires à laDirection de l'électricité et des TICS de l'Agence dePromotion de l'Accès Universel aux Services.

La validité des Offres:Les offres devront être valides pour une période de 90jours à compter de la date limite de dépôt de celles-ci etdevront être accompagnées d'une garantie de soumis-sion de 650 000 UM ainsi que du quitus d'achat duDAO.

NB : Toute offre, qui ne présentera pas de Garantie deSoumission conforme au modèle joint dans le DAO enannexe, sera rejetée.

Les Conditions d'acquisition du DAO:Les enveloppes extérieures doivent obligatoirementporter le titre de l'Appel d'Offres:

« Appel d'offres pour la construction de deux maison-nettes, la fourniture et l’installation des équipements deces plateformes multifonctionnelles des localités deMbar Yeik et de Ziré dans la wilaya du Trarza))

Et porter la mention«À n'ouvrir qu'en séance d'ouverture des plis)).Le dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pendantles heures ouvrables au siège de l'Agence, contre lepaiement d'un montant non remboursable de 50 000UM, à partir du 28/01/2014. Le paiement de ce montantse fera uniquement par chèque certifié, au nom del'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Ser-vices (APAUS).

Le Lieu, la date et les heures limites de dépôts etd'ouverture des offres:

Les offres devront être déposées au plus tard le Jeudi 27février 2014 a 12h GMT au secrétariat du Directeur Gé-néral.

L'ouverture des offres se fera en séance publique de laCommission des Marchés de l'APAUS le Jeudi 27 fé-vrier 2014 à 12h 15 GMT en présence des représentantsdes soumissionnaires qui souhaitent y assister, a la sallede réunion du siège de l'Agence.

Le Directeur GénéralSidi Ould MAYOUF

Page 6: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 6HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

NATION

La zone Franche de Nouadhibou

Fruit d’une volonté politique affirméeMission de la Zone Franche deNouadhibouDans cette perspective, la ZoneFranche de Nouadhibou a pourmission d’œuvrer à la réalisationdes objectifs suivants :Attirer l’investissement et encou-rager le développement du secteurprivé ;Développer les infrastructuresdans la zone ;Promouvoir le développement deNouadhibou pour en faire un polede compétitivité et un hub interna-tional de classe exceptionnelle ;Créer de nouveaux emplois etaméliorer les compétences profes-sionnelles des travailleurs natio-naux ;Impulser le développement écono-mique et social de la Mauritaniedans son ensemble.

Le Régime DouanierLes marchandises provenant del'étranger ou du territoire douaniermauritanien introduites dans lazone franche sont exonérées detous droits, taxes et redevances àl’importation, ainsi que de tousdroits, redevances, taxes et impôts,y compris la taxe sur la valeurajoutée.L'introduction dans la zonefranche de marchandises et pro-duits provenant du territoire doua-nier mauritanien n'est pas soumiseaux droits des douanes à l'exporta-tion éventuellement applicables.Les exportations de marchandiseset produits issus de la zone franchene sont soumises à aucun droit ettaxe de douane. Par exception, lesproduits de pêche en l'état demeu-rent soumis à la législation et ré-glementation en vigueur dans lesecteur (sous réserve des disposi-tions légales).Les marchandises introduites dansle territoire douanier mauritaniendepuis la zone franche sont sou-mises au régime prévu par la lé-gislation douanière en vigueur.

Les produits suivants restent sou-mis au régime commun en matièredouanière :Les produits de première nécessité

et les produits expressément ex-clus du régime d'exonérationdouanière.

Les hydrocarbures, y compris lesproduits pétroliers raffinés;Les véhicules de tourisme d'occa-sion et pièces détachées y affé-rentes.Aucune restriction ne pèse sur lesentreprises agréées quant auxquantités de marchandises qui doi-vent être exportées ou qui peuventêtre mises à la consommation surle territoire national.

Un site naturellement privilégiéLa zone franche, comme la ville deNouadhibou qu'elle englobe, estsituée sur la presqu'île du CapBlanc, ouverte su la Baie du Lé-vrier et sur l'Atlantique.

Déclarations douanières et trai-tement des marchandisesA l'exception de produits soumis àprohibition ou restriction Les mar-chandises de toutes espèces peu-

vent être admises dans la zonefranche. Liste des produits exclus du ré-gime douanier de la Zone Franchede NouadhibouRiz entier, riz décortiqué, riz poliou glacé, riz en brisure, thé, café,farine de blé, lait en poudre, sucre, huile d’arachide ; huile de soja,tabac, hydrocarbures, raffinés.Définition et Histoire de la ZoneFrancheUne zone franche (en anglais freetrade zone) est un zone géogra-phique d'un pays présentant desavantages fiscaux afin d'attirer l'in-vestissement et de développer l'ac-tivité économique. Les entreprisesqui s'y installent bénéficient d'unenvironnement fiscal et réglemen-taire plus favorable que celui en vi-gueur dans le reste du pays. Enparticulier les marchandises qui ysont introduites sont considéréescomme ne se trouvant pas sur ceterritoire et sont exonérées dedroits à l'importation, de taxes etde mesures de politique commer-

ciale.Le terme recouvre trois grandes fa-milles de zones franches, chacuneayant ses particularités propres :les « ports francs » et les « zonescommerciales franches », consti-tuent le groupe le plus ancien.Ce sont généralement de vastes

zones exonérées de droits dedouane où sont implantées de véri-tables usines et dont les marchan-dises fabriquées sont toutesexportées.Les « magasins et entrepôts francs» sont généralement implantés àproximité des grands ports et aéro-ports internationaux. Dans ces pé-rimètres plus modestes ensuperficie, les marchandises im-portées, hors droits de douane,peuvent être entreposées et fairel'objet de manipulations simples(triage, regroupage, emballage),avant de repartir pour leur destina-tion finale. Les droits de douanes'appliquent alors dès leur entréesur un territoire national. Parmi leszones d'entrepôts francs d'Europe,on peut citer Anvers, Rotterdam,Gênes et Le Havre.

Les « commerces hors douane »,plus connus sous le terme de «duty free shops » sont des enclavesdouanières spécialisées dans lavente de détail hors taxes doua-nières. Il s'agit dans ces mini-zonesde proposer aux voyageurs un cer-tain nombre d'articles générale-

ment frappés de lourdes taxescomme le tabac, les parfums, lespetits appareils électroniques et lesaccessoires de luxe. Ces boutiquesfont partie du décor des aéroportset des ports internationaux. On lestrouve aussi dans les Caraïbes,dans les îles de Saint-Barthélemy,Saint-Martin et sur des enclavesextraterritoriales (Ceuta, Gibraltar)qui reçoivent beaucoup de tou-ristes. Dans les avions et les ba-teaux faisant des parcoursinternationaux on trouve aussi desmini-comptoirs en duty-free.Dès l'Antiquité, certains États ontvoulu favoriser les activités decommerce en autorisant les mar-chandises destinées à d'autrescontrées à transiter dans leurs portssans être frappées par les mêmestaxes que les produits destinés au

Page 7: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 7HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

NATION

Fruit d’une volonté politique affirméemarché intérieur. Au IIe siècle av.J.-C., l'île grecque de Delos devintvite grâce à des privilèges un cen-tre international d'entreposage etde négoce pour toute la Méditerra-née.Au Moyen Âge, la formule se dé-veloppe et profite à des portscomme Marseille, Gênes, Venise etHambourg. Au XIXe siècle, lesports francs s'internationalisent enAsie du Sud-Est, avec Singapour,Hong Kong et Colón à l'entrée ducanal de Panama.

Intérêts d'une zone francheL'installation d'investisseurs dansune zone franche est intéressantdans le fait : qu'ils génèrent des ac-tivités de sous-traitance et de ser-vices ;Politiques de création des zonesfranchesLa création des zones franches doittoujours s'accompagner d'une po-litique pour intéresser les entre-prises et les convaincre des'installer. Cette politique peut pas-ser par une grande variété d'avan-tages en plus des exonérationsdouanières :Offre de terrains viabilisés ;Garantie d'un traitement privilégiéface aux administrations locales ;Remises d'impôts partielles ou to-

tales, temporaires ou définitivesetc.Certains pays ont imaginé des in-novations particulièrement intéres-santes : L'île Maurice a défini lazone franche comme tout terrainsur lequel est implantée l'entreprisetitulaire du droit à la zone franche.Les investisseurs sont libres des'installer où ils veulent sur le ter-ritoire national et leurs usines de-viennent autant de mini-zonesfranches gardées par un douanier.Le Brésil a innové en créant à Ma-naus une zone franche pour les en-treprises industrielles étrangèresproduisant pour le marché inté-rieur, ce qui a permis au pays dedévelopper l'industrie des télévi-seurs, des motos et des vélomo-teurs.En Grande-Bretagne, le gouverne-ment conservateur de MargaretThatcher, dès le début des années1980, a développé l'idée du pro-fesseur Peter Hall, en transformantcertains centres de villes décrépis

en autant d'enclaves bénéficiantd'un statut particulier propre à atti-rer les entreprises. De 1981 à 1983,23 Enterprise Zones furent créés etbénéficièrent pendant dix ans d'uncertain nombre d'avantagescomme la simplification adminis-trative, l'exonération d'un certainnombre de taxes locales et la sup-pression de la taxe professionnelle.Dans la ville de Corby (50 000 ha-bitants), où British Steel avait sup-primé 6 000 emplois en1980–1981, la création immédiated'une zone d'entreprises de 114hectares a provoqué en quatre ans(1981–1985) la construction de300 000 mètres carrés de locaux etla création de 4 500 eEn AfriqueLa première zone franche indus-trielle a été créée au Maroc en 196.Quelques autres pays ont aussicréé des zones franches dans lesannées 1970 : Île Maurice en 1971,Tunisie en 1972, Égypte et Séné-gal en 1974, Liberia en 1975, Côted'Ivoire en 1976, Togo en 1977,Zaïre en 1979. Plus récemment, en2009, le Gabon a lancé deux zonesfranches. La première spécialiséedans la transformation du bois dontil est recouvert à 85 %, porte la dé-nomination de Zone économiquespéciale de Nkok. Elle est réaliséeen partenariat avec un groupe sin-

gapourien et se situe à une tren-taine de kilomètres de Libreville.La deuxième, située à Port-Gentilet dénommée Zone franche de l'îleMandji est dédiée à la transforma-tion des hydrocarbures. Aux États-UnisLe concept de zone franche, telque définit par le professeur PeterHall, fut popularisé par deux par-lementaires de l'État de New York,le républicain Jack Kemp et le dé-mocrate Robert Garcia. LeCongrès, après de nombreusesétudes, vote en 1983, la loi sur leszones d'entreprises, mais bienqu'un consensus se soit vite fait surl'intérêt de tels programmes, letexte n'est pas promulgué. Parcontre, il fut repris par 26 États quicréèrent chacun leur législationparticulière sur ces périmètres « àstatut particulier », et en trois ans(1983-1985) plus de 1 400 zonesfranches furent créées. Dans lesprocessus de sélection des terri-toires et dans les conditions de

création de ces zones franches,deux paramètres apparurent viteessentiels : Le seuil de pauvreté :le taux de « pauvres » doit être su-périeur à 25 % au moins de la po-pulation concernée. Le niveau dechômage : le taux local doit être aumoins supérieur de 50 % à lamoyenne nationale ou de l'État.Les obligations des entreprises enmatière de sécurité, d'hygiène, deprotection sociale et de salaire mi-nimum ne furent pas assouplies.Les incitations se limitèrent à lafiscalité : allègement des taxes surles investissements et les plus-va-lues immobilières, raccourcisse-ment des périodesd'amortissement, déductions fis-cales pour l'embauche de chô-meurs et de jeunes, déductionspour frais de formation, exonéra-

tion ou réduction de l'impôt sur lesventes ; à la simplification de cer-taines règlementations : en matièred'urbanisme et dans les relationsentre les entreprises et avec les di-

verses administrations publiques.En AsieHors Hong Kong, Singapour etMacao, la première zone francheindustrielle a été créée en Inde en1960, puis les autres pays ont suivi: Taïwan en 1966, Malaisie en1971, Philippines en 1972, Indo-nésie en 1977, Sri Lanka en 1978,Chine populaire en 1979, Bangla-desh en 1981, Guam en 1982 etPakistan en 1984. La zone écono-mique franche d'Incheon (Coréedu Sud) est en cours d'établisse-ment (2003-2020).En EuropeEn Europe de l'Ouest, la premièrezone franche industrielle a étécréée en Irlande à Shannon dès1958, puis les autres pays ont suivi: Chypre en 1980, Grande-Bre-tagne (« Isle of Dogs ») en 1981,

Belgique en 1983. En France,l'idée de zones franches a été avan-cée par Jacques Delors au débutdes années 1980 alors qu'il étaitministre de l'Économie et des Fi-

nances et reprise dans un discourspar le premier ministre PierreMauroy, mais sans que cela dé-bouche sur la moindre mesureconcrète. En 1986, Alain Madelin,ministre de l'Industrie (Gouverne-ment Jacques Chirac (2)), com-mande une expertise indépendanteet prépare un texte de loi à ce sujet.Mais c'est la loi du 14 novembre1996 (Gouvernement Alain Juppé(2)) relative à la mise en œuvre dupacte de relance pour la ville qui ainstitué les zones franches ur-baines. En Europe de l'Est, la pre-mière zone franche industrielle aété créée en Hongrie en 1978, puisen Yougoslavie en 1987.Au Proche-OrientLa première zone franche indus-trielle a été créée en Égypte en1974. La Syrie a créé la sienne en

1976 et l'île de Chypre a suivi en1980. Les Émirats arabes unis ontcréé la première zone franche en1980 à Jebel Ali.Sidi Moustapha Ould BELLALI

Page 8: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 8HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

ENVIRONNEMENT

Pays du CILSS

Techniques de conservation des eaux et des sols La grande sécheresse survenueau Sahel de 1973-1974 a eu,entre autres conséquences,l’éveil de la conscience collectivedes populations vivant dans cettezone à lutter contre la naturepour survivre chacun dans sonterroir d’origine. Plusieurs me-sures et actions ont été initiéespar les populations organiséesavec l’appui des structures éta-tiques, les projets et les ONG,pour lutter contre les effets de lasécheresse et de la désertifica-tion. Parmi ces mesures, on peutciter les techniques de conserva-tion des eaux et des sols : cor-dons pierreux associés ou nonau zaï, paillage, boulis, etc.Lancé dans un mouvement desauvegarde d’urgence, le déve-loppement de ces techniques vi-sait surtout à résoudre desproblèmes majeurs immédiatsqui menacent la survie mêmedes populations.

PPour limiter l'exode rural, il est es-sentiel que les populations puis-

sent trouver sur place, dans leurvillage, des conditions décentes tantpour leur alimentation que pour leurvie quotidienne. Avec des impactsmarqués sur le milieu physique (eau-sol-végétation) et le milieu socio-économique, les techniques deconservation des eaux et des solscontribuent de manière particulière-ment positive à améliorer les condi-tions de vie du milieu rural. Dans uncontexte où l'objectif est la survie despopulations, la notion de rentabilitééconomique au sens classique duterme même si elle ne doit pas êtreignorée n'est pas prioritaire. En effet, diverses mesures ont étéinitiées pour lutter contre les effetsde la sécheresse et la désertification.Parmi celles-ci on compte les tech-niques d'économie de l'eau. Il s'agitsoit des techniques ancestrales amé-liorées (cas du zaï et des alignementsd'obstacles à l'écoulement des eauxde ruissellement), soit des techniquesnouvelles introduites dans le milieupar les structures d'encadrement et depromotion du monde rural (cas decertaines techniques culturales, desboulis, etc.). Évaluer les performances de cestechniques de conservation des solset des ressources en eau, particuliè-rement leurs impacts socio-écono-miques est un souci aujourd'hui

largement partagé par tous les ac-teurs sur le terrain, notamment lesstructures d'encadrement. En effet,lancé comme un mouvement de sau-vegarde d'urgence, le développementdes techniques de conservation deseaux et des sols n'avait nullementpour ambition de viser une quel-conque rentabilité économique, maisbel et bien de résoudre des pro-blèmes majeurs immédiats qui me-nacent la survie même despopulations bénéficiaires.

Les techniques de conservationdes eaux et des sols

Le zaï est une technique tradition-nelle utilisée pour récupérer les zi-pelé. Le zipela (singulier de zipelé)est un terrain dénudé pratiquementjusqu'au sous-sol par l'érosion (hy-drique et/ou éolienne) et où mêmeles plantes les plus résistantes ont dumal à s'enraciner. Le zaï consiste àcreuser des trous de poquets distantsde 0,7 à 1,2 m durant la saison sèche,à y introduire de la fumure organiquepuis à attendre les pluies pour semerles graines au milieu de ces trous. Les trous de zaï peuvent être circu-laires ou rectangulaires. Les dimen-sions des trous sont très variables de0,10 à 0,30 m de diamètre sur 0,08 à0,20 m de profondeur. L'effort requispour creuser les zaï et leur capacité àcapter les eaux de pluie semblent dé-terminer le choix de la taille et de laforme des trous. La terre excavée estgénéralement rejetée en aval entredeux séries de trous pour former uncordon de terre bas. Mais en fonctionde la configuration du terrain, quipeut présenter une seconde pente demoindre envergure, le paysan va dis-poser la terre excavée de part et d'au-tre de la plus forte pente de façon àcollecter le maximum d'eau de ruis-sellement. Il existe également d’au-tres techniques comme les diguettesen pierres, les pierres alignées ou en-core les digues filtrantes. Cette der-nière consiste en une technique pourstopper le ravinement et permettreune exploitation agricole du bas-fond. Placée en amont d'une tête deravine et dans le lit majeur d'un bas-fond, la digue filtrante ralentit l'écou-lement de l'eau et provoque lasédimentation des terres charriées.

Incidences sur le système socialdes villages du Sahel

L'impact des techniques de conser-vation des eaux et des sols réaliséesdans un village sur les modificationsdes rapports humains est indéniable.Pouvait-il en être autrement dans unezone aride où l'adage « l'eau estsource de vie » prend toute sa signi-fication ? Dans plusieurs villages, les

populations reconnaissent que depuisla réalisation des ouvrages antiéro-sifs, le phénomène d'exode saison-nier ou de migration des populationsa été fortement ralenti. Ainsi danscertains villages, on n'hésite pas à af-firmer que « ceux qui avaient émigrévers le Sud par découragement àcause des conditions de vie difficilesreviennent s'installer à nouveau dansleurs villages ». La raison est biensimple, leurs terres peuvent mainte-nant produire suffisamment.

Les expériences sahéliennes demaîtrise de l’eau

Il existe dans le Sahel des options demaîtrise de l’eau, dont certaines ontété mises en ouvre, à des échelles re-lativement réduites par le Comitépermanent Inter-Etats de Luttecontre La Sécheresse au Sahel(CILSS), ses Etats membres ou pardes structures telles que les organi-sations de bassins. Par exemple, latechnique des petites retenues d’eauou bassins de rétention est répanduedans plusieurs pays, alors que latechnique des pluies provoquées enest encore à l’étape expérimentale.Les eaux souterraines ont été sollici-tées de façon substantielle (avec desmilliers de puits et de forages réali-sés) pour constituer un recours pourrépondre aux besoins en eau duSahel, notamment depuis le débutdes années de sécheresse où la régions’est installée dans une période dedéficits chroniques. En réaction à cesvagues de sécheresse des années 70et 80, les Etats de la région sahé-lienne ont depuis lors placé l’appro-visionnement en eau potable despopulations rurales comme une deleurs priorités politiques. Dans cettedynamique, le CILSS a initié des ap-proches novatrices en matière d’ap-provisionnement en eau potable etd’assainissement en milieu rural parl’utilisation de la technologie solairephotovoltaïque appliquée au pom-page d’eau souterraine à travers leProgramme Régional Solaire (PRS).Les résultats sont de nos jours fortsprobants…

Nouvelle dynamique de gestion del’eau

Avec pour souci de donner plus decohérence et de direction à une dé-marche ancienne mais jusqu’ici rela-tivement diffuse dans le domaine dela gestion de l’eau, le CILSS comptes’engager plus fermement dans lamaîtrise de l’eau en vue d’en faire undes axes principaux de sa stratégiefuture. Dans le cadre de cette dé-marche régionale, le CILSS vient deformuler deux initiatives majeures :un Programme Régional d’Appui au

développement de la Petite Irrigationau Sahel (PRADPIS) et un Pro-gramme Régional sur les pluies pro-voquées (APENS). Il entend parailleurs poursuivre la promotion dela technologie solaire photovoltaïqueavérée bien adaptée, d’une part, pourl’amélioration de l’accès à l’eau po-table des populations des zones ru-rales et périurbaines démunies et,d’autre part, pour la protection del’environnement (contre la pollution,les nuisances, les émissions de gaz àeffets de serre.).La gestion rationnelle de l'eau est laclé de la résilience au Sahel. Elle per-mettrait de désamorcer l'engrenagedes crises de sécurité alimentaireliées aux conditions météorologiquesqui ont affligé la région et les com-munautés rurales ces dernières an-nées.

Une région au potentiel inexploitéFace aux enjeux récurrents des sé-cheresses et des inondations qui pè-sent sur les moyens d'existence desagriculteurs et des éleveurs, l'eau re-présente souvent un problème dansle Sahel, qu'il y en ait trop ou pasassez. Compte tenu de ses conditionsagro-climatiques et environnemen-tales souvent difficiles, le Sahel estune des régions les plus vulnérablesau monde. L'agriculture y est pour-tant l'activité économique la plus im-portante. Les économies locales etles moyens d'existence des pays duSahel sont tributaires des sols, del'eau et de la végétation. Cependant,l'état de ces ressources se détériorecontinuellement du fait de l’exploi-tation humaine, de l'érosion, de la de-mande de nourriture, de fourrage, decombustible et d'eau. Si le Sahel est caractérisé par desprécipitations annuelles faibles et er-ratiques, avec de brèves saisons depluies irrégulières, ses ressources hy-driques renouvelables placent lesdisponibilités de la région au-dessusde la limite de pénurie d'eau fixée à 1000 m3 par an et par habitant. D'ail-leurs, le Sahel de manière général nesouffre pas de pénurie d'eau absolueglobale. Une fois mobilisé comme ilse doit, le potentiel agricole de la ré-gion pourrait facilement dépasser lestade des ventes locales et servir lesmarchés régionaux et même interna-tionaux. Cependant, ce potentiel nepourra être libéré que par une gestionplus efficace, durable et intégrée desressources en eau pour la producti-vité agricole et le développementrural.Les investissements dans les petitesinstallations de collecte et destockage de l'eau ont un impact for-midable sur les familles rurales. Des

systèmes d'irrigation flexibles offrantaux agriculteurs une meilleure maî-trise de l'eau peuvent améliorerconsidérablement leurs revenus. Pa-rallèlement, il faut intensifier les in-vestissements dans les systèmesd'irrigation à moyenne et grandeéchelle en misant sur des partenariatsefficaces entre les secteurs public etprivé.

Un projet structurant pourles pays du Sahel

La gestion des ressources en eau estune question de survie pour les paysdu Sahel. Les Etats de la région etl’Agence internationale de l’énergieatomique (AIEA) se donnent ainsi lamain pour une meilleure gestion desressources hydriques. Les deux par-tenaires viennent de créer un espaced’échange, de concertation et de dia-logue Inter-Etats dans le cadre de lagestion partagée des ressources hy-driques dans la bande sahélienne. LeProjet de coopération technique de lagestion des ressources en eau(PCT/GRE), objet du nouveau parte-nariat entre les pays du Sahel etl’Agence, avait été discuté en 2012au centre d’une réunion consultativede haut niveau sur la gestion de laprécieuse ressource en Afrique.La mise en œuvre du nouveau projetvise à faciliter l’utilisation des iso-topes et leur contribution à une com-préhension scientifique solide del’hydrologie et fournir aux Etats duSahel des informations scientifiquesprouvées et des compétences tech-niques qui leur permettent d’avoirune meilleure compréhension deleurs ressources en eau.L’objectif du projet est de procéder àune analyse diagnostique des aqui-fères partagés afin de connaître lesdéfis et proposer une planificationstratégique, axée sur l’état desconnaissances au niveau scientifiqueet technique des ressources en eauxsouterraines. Il consiste égalementà former, informer et sensibiliserl’ensemble des acteurs pour une ges-tion durable des ressources en eaudans une dynamique d’identificationdes priorités nationales et transfron-talières.

De l’eau pour le développementdurable

La maîtrise humaine des ressourcesen eau, comprise ici comme la capa-cité des sociétés à mobiliser etcontrôler l’eau (douce) à travers l’es-pace et le temps, représente un for-midable outil de développementsocioéconomique durable. Il n’estguère étonnant que ce soit presquetoujours le long des fleuves et ri-vières que les hommes se soient éta-blis et que de grandes civilisationsfurent étroitement liées à la mise envaleur d’un cours d’eau majeur.En fait, ce n’est que la technologiedu dernier siècle qui permit d’impor-tantes installations humaines à la foispermanentes et éloignées de l’eau.Élément central de l’écologie de laplanète, symboliquement et culturel-lement signifiante, l’eau a égalementinfluencé l’organisation sociale, éco-nomique et politique de l’humain.Aujourd’hui, au-delà de son rôlestructurant historique, la maîtrise hu-maine des ressources en eau se posecomme vecteur de développementdurable via au moins trois grandesrésultantes.

Rassemblé par baba D. TRAORE

Page 9: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 9HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

ANNONCES

Numéro du marché:921/CPMP/DPEF/PNDSE/05/T/17/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 21 salles de classe àNouadhibou

Nombre d'offres reçues: 25Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013

Nom et adresse de l'attributaire définitif: SOMATH Té122 47 1654 email [email protected] Noukchott-Mauritanie

Montant de l'offre retenue définitivement: Quatre-vingt-onzemillions sept cent soixante-cinq mille cent cinquante et une Ouguiya(91 765 151 MRO TTC)

Date de notification: 12 Janvier 2014Délai d'exécution: Douze mois (12 mois)

Numéro du marché:923/CPMP/DPEF/PNDSE/07/T/19/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 08 salles de classe àNéma et 16 salles de classe à Kiffa

Nombre d'offres reçues: 28Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013Nom et adresse de l'attributaire définitif: ELJAWDA Tél 33 906077-220909 15 - NOUAKCHOTT

Montant de l'offre retenue définitivement: Cent deux millionsneuf cent vingt et un mille trois cent quatre vingt quatre Ouguiya(102921 384 MRO TTC)

Date de notification: 09 Janvier 2014Délai d'exécution: Douze mois (12 mois)

Numéro du marché:922/CPMP/DPEFIPNDSE/06/T/18/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 04 salles de classe àAleg, 08 salles de classe à Kaédi et 06 salles de classe à Sélibabi.

Nombre d'offres reçues: 25Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013

Nom et adresse de l'attributaire définitif: Ets Mohamed El Mous-tapha Ould Sidi et Frères RC N° 5405/3011 Nouakchott-Mauritanie

Montant de l'offre retenue définitivement: Soixante-sept millionssept cent quatre-vingt-douze mille six cent cinquante Ouguiya(67792650 MRO TTC)

Date de notification: 13 Janvier 2014Délai d'exécution: Douze mois (12 mois)

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Ar-ticle 47 du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15jours calendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Arti-cle 47 du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15jours calendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Ar-ticle 47 du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15jours calendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education- Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVE

DE MARCHE

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education- . Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVE

DE MARCHE

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education- . Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVE

DE MARCHEDans le cadre de la mise en œuvre de son programme en 2013/2014, l'Agence Na-tionale Tadamoun envisage la réalisation d'un poste de santé à N'Beve Savra dansla commune de Bousteila dans la wilaya du Hodh El Chargui.

L'Agence Nationale Tadamoun sollicite des offres sous pli fermé de la part des can-didats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation d'un postede santé à N'Beye Savra dans la commune de Bousteila dans la wilaya du Hodh ElChargui.

Le dossier technique peut être consulté ou retiré gratuitement auprès des Servicescompétents de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles del'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté à l'adresse: L'Agence NationaleTadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Luttecontre la Pauvreté (ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeina, Tél. :524 38 88/52438 99, Fax: 524 39 11, http//www.tadamoun.mr

Les travaux sont constitués d'un seul lot: Construction d'un poste de santé à N'BeyeSavra dans la commune de Bousteila dans la wilaya du Hodh El Chargui.

Le délai d'exécution est de deux (2) mois.Les offres devront être remises à l'adresse suivante: L'Agence Nationale Tadamounpour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre laPauvreté (ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeina, Tél. :524 38 88/524 38 99,Fax: 524 39 11, http//www.tadamoun.mr - Mauritanie, au plus tard, le dimanche 9février 2014 à 16 heures GMT.

L'ouverture se fera en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants quisouhaitent y assister.

Nouakchott le 29 janvier 2014

Le Directeur Général Me Hamdi Ould Mahjoub

Agence Nationale Tadamoun, pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et

la Lutte contre la Pauvreté

AVIS

Page 10: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 10HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

ANNONCES

Ministère des Affaires Economiques et du

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVEDE MARCHE

Numéro du marché:924/CPMP/DPEF/PNDSE/O8/T/20/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 11 salles de classe àAtar et 04 salles de classe à Zouerate.

Nombre d'offres reçues: 16Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013

Nom et adresse de l'attributaire définitif: AGIRCO BP 3750 -N OUAKCHOTT té145 24 0502 email [email protected] de l'offre retenue définitivement: Quatre-vingt et unmillions cinquante neuf mille quatre cent quinze Ouguiya (81 059415 MRO TTC)

Date de notification: 13 Janvier 2014Délai d'exécution: Dix mois (10 mois)

Numéro du marché: 925/CPMP/DPEF/PNDSE/09/T 21/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 22 salles de classe àNouadhibouNombre d'offres reçues: 23

Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013

Nom et adresse de l'attributaire définitif: EMATRAD Ksar zonechâteau d'eau 025 B Tél: 45 019100 -46 46 39 07Nouakchott-Mauritanie

Montant de l'offre retenue définitivement: Quatre-vingt-neuf mil-lions sept cent soixante-quatre mille six cent cinquante Ouguiya (89764 650 MRO TTC)

Date de notification: 09 Janvier 2014

Délai d'exécution: Douze mois (12 mois)

Numéro du marché: 918/DPEF/PNDSE/500/S/015/2013/FKD

Dénomination du marché: Suivi des travaux de construction de 35écoles fondamentales

Nombre d'offres reçues: 04

Date de l'attribution provisoire: 17 Novembre 2013Nom et adresse de l'attributaire définitif: AAD TZ 51 ImmeubleAAD 2eme étage

Tél/Fax: 222 45 25 07 62 Mobile: 22246457473 Nouakchott-MauritanieMontant de l'offre retenue définitivement: 94730000 MRO (Qua-tre Vingt Quatorze Millions Sept Cent Trente Mille Ouguiya, horstaxes.

Date de Notification: 08 Janvier 2014Délai d'exécution: Quinze mois (15 mois)

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Ar-ticle 47du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15jours calendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Ar-ticle 47du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15jours calendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Arti-cle 47du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15 jourscalendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

MINISTERE DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DU DEVELOPPMENT

Direction des Projets Education FormationCommission de Passation des Marchés Rue 42 - 037 T.Z. Nouakchott

Tél: 45 25 20 63 Fax: 45 25 15 13

--------

Avis d'Attribution provisoireDemande de Proposition N° 137/DPEF/PNDSE/13

Marché pour la rénovation du cadre juridique et réglementaire de la formationtechnique et professionnelle

1. Date d'envoi de la Demande de Proposition: 02/06/13

Montant de l'offre retenue en hors taxes: Cent Treize Mille Neuf Cent Cinquante HuitDollars Canadiens (113 958 CAD).

2. Délai d'exécution: 6 mois3. Nombre d'offres reçues et identité des candidats: 02 Candidats:

-Groupement: CEMEQ/OFPPT (CANADA) -Groupement: ACC/SAGES CONSULT (MALI)

Nom et adresse de l'attributaire: CEMEQ/OFPPT (CANADA)2955, boulevard de l'université, 5eme étage

Sherbrooke (Québec) JlK 2Y3CANADATél: 819 822 6886, poste 222Tél: 819 822 6892 e-mail: [email protected]

La publication du présent avis ouvre le délai de recours auprès de la Commission de Rè-glement des Différends (CRD) placée auprès de l'Autorité de Régulation des Marchés Pu-blics (ARMP), en vertu des articles 41, 42 et 53 de la loi n°2010-044 du 22 juillet 2010portant Code des Marchés Publics.

Nouakchott, le 26/01/20/4Le président

Mohamed Ould Sidi Mohamed

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education-Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVEDE MARCHE

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education- Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVEDE MARCHE

Page 11: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 11HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

ANNONCES

SOCIETE NATIONALE INDUSTRIELLE ET MINIERE

Avis de recrutement d’une assistante de direction

La SNIM cherche à recruter une assistante de direc-tion expérimentée. Les conditions de recevabilité descandidatures sont :

• Etre de nationalité Mauritanienne • Avoir un diplôme de Bac+3 ou Bac+une expériencede 5 ans dans l’une des spécialités : administration documentaliste, archiviste• Avoir un âge compris entre de 25 et 35 ans • Maîtriser l’Arabe, le Français et l’Anglais (lire etécrire) • Maîtriser les outils bureautiques (suite Microsoft of-fice) • Justifier d’une expérience d’assistante de directiond’au moins 2 ans pour les titulaires de Bac+3 ou d’aumoins 5 ans pour les titulaires de Bac. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE:- Un CV détaillé

- Une lettre de motivation- Une copie légalisée des diplômes - Un extrait du registre des naissances- Une copie légalisée de la nationalité- Quatre photos- Un casier judiciaire vierge datant de mois de 3 mois- Attestations originales justifiant de l’expérience

DEPOT DE CANDIDATURESLes dossiers de candidatures peuvent être déposés auDépartement Prévisionnel des Ressources Humaines,dans les locaux du Centre de Formation Profession-nelle de la SNIM à Nouadhibou, jusqu’au 6 février2014 à 15h00.Les tests seront organisés à Nouadhibou à une date quisera fixée par voie de communiqué à l'issue de la sé-lection des dossiers.

CommuniquéLa Commission Nationale des Concours communique :Les termes du communiqué conjoint n°01 du 23/01/2014relatif à l'organisation au concours de recrutement externede 150 unités au profit du ministère de la Santé sont rec-tifiés ainsi qu’il suit:

-La date du concours, initialement fixée au 12/02/2014,est reportée au samedi 22/02/2014 ;

-Le registre d’inscription des candidatures est ouvert dansles locaux de l’Ecole Nationale de Santé publique deNouakchott,-Les épreuves du concours seront organisées à l’EcoleNationale de Santé publique de Nouakchott.

-Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser àla DRH du ministère de la Santé.Le reste du communiqué demeure sans changement.

Le président de la Commission Nationale des Concours

Mohameden Ould Bah Ould Hamed

Numéro du marché:920/CPMP/DPEF/PNDSE/04/T/16/2014/C2D3

Dénomination du marché: Construction de 15 salles de classe àRosso

Nombre d'offres reçues: 24

Date de l'attribution provisoire: 05 Aout 2013Nom et adresse de l'attributaire définitif: TTS Tél 3630 90 79Nouakchott - Mauritanie

Montant de l'offre retenue définitivement: Soixante-dix millionsquatre cent quatre-vingt-seize mille huit cent cinquante-sept Ou-guiya (70 496 857 MRO TTC)

Date de Notification: 13 Janvier 2014Délai d'exécution: Douze mois (12 mois)

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article47du Code des Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15 jours ca-lendaires suivant la notification du marché.

Le Président Mohamed Ould Sidi Mohamed

Ministère des Affaires Economiques et du DéveloppementDirection des Projets Education- . Formation

COMMISION DE PASSATION DES MARCHESNouakchott, le 26 Janvier 2014

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVEDE MARCHE

Page 12: orizons N° 6185filefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6185.pdf · Le Chef de l’Etat a également eu des en-tretiens mercredi après-midi à Addis Abeba avec le Président de l'Afrique du

Page 12HORIZONS N° 6185 DU JEUDI 30 VENDREDI 31 JANVIER SAMEDI 1er FEVRIER 2014

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

3e Championnat d’Afrique des Nations / les demi-finales

La Libye en finale

Au terme d’un match qui n’aura pastenu toutes les promesses d’unedemi-finale, la Libye, énorme sur-prise, s’est qualifiée pour la finale du3e Championnat d’Afrique des Na-tions. Il lui a fallu la séance des tirsau but (5-4) comme en quart de fi-nale pour évincer son adversaire dujour à Mangaung. On notera que leparcours du premier finaliste estétonnant. Après sa victoire contrel’Ethiopie, la Libye a aligné quatrenuls consécutifs et deux succès auxtirs au but. Pareille série ne s’était ja-mais produite dans une épreuvecontinentale. Ailleurs, cela seraitétonnant.La pluie était l’invitée-mystère de lapremière demi-finale entre el Zim-babwe et la Libye. Il y avait déjà euun orage au petit matin à Mangaung,puis une averse plus tard dans la ma-tinée mais la pelouse, déjà abîméelors des matches précédents n’avaitpas trop souffert. Le premier quartd’heure fut joué au petit trot avecquelques incursions intéressantesdes Warriors, une frappe de SimbaSithole relâchée par le gardien Ab-daula mais aucun Zimbabwéen ne setrouvait sur l’action (3e), puis un jolitir d’Ali Sidiki sauvé par une cla-quette bienvenue d’Abdaula (7e). Ilfaudra attendre la 12e minute pourvoir la première réplique des Cheva-liers de la Méditerranée, un centred’Ahmed Almagashi suivi d’une re-prise de la tête de Muataz Fadel, au-dessus.

La formation libyenne, au sein de la-quelle Javier Clemente avait procédéà trois changements par rapport auquart de finale contre le Gabon, s’ef-forçait, avec succès, de garder le bal-lon et d’imposer un rythmetranquille à la partie, redoutant lapuissance de l’attaquant Simba Si-thole et les qualités de distributeurde Kudakwashe Mahachi, une desdécouvertes du tournoi.Pour une demi-finale on espéraitplus d’engagement, de la créativité.Tout se passait comme si le matchn’avait pas jamais commencé. Les22 acteurs accusaient peut-être unpeu de fatigue et, sans doute étaient-ils tenaillés par la peur de rater lerendez-vous de la finale. Ils avaientsimplement oublié que pour aller enfinale il faut marquer des buts et quepour en marquer, il faut se mettre ensituation de le faire !U retour des vestiaires, donnée im-portante, le ballon était devenu plusglissant avec cette petite pluie pastrès forte qui avait accompagné lesjoueurs pendant toute la premièrepériode. On le vit tout de suite car lecontrôle des ballons était devenu ap-proximatif. Il faudra attendre aprèsl’heure de jeu pour voir les Zimbab-wéens donner un coup d’accéléra-teur : Une frappe bien cadrée de 30mètres d’Ali Sadiki mais Abdaulabien placé se saisit de la balle. Sur lecorner suivant un cafouillage laisseentrevoir une issue favorable pourles camarades de Partson Jaure, un

pied libyen écarte le danger.Les Warriors sont maintenant plusvifs. Ils ont compris que pour fairela différence ils doivent bousculerles riverains de la Méditerranée. Cequ’ils font. Simbarashe Sithole quiavait remplacé peu auparavantSimba Sithole, marque un but. Re-fusé pour hors-jeu. Les hommesd’Ian Gorowa se sont mis sur labonne trajectoire. Suite à une belleséquence, Mahachi met au-dessus(82e). Plusieurs centaines de Zim-babwéens placés derrière les buts li-byens continuent d’encourager parleurs chants les Warriors. A la jus-tesse du ton, on entendait qu’ils ontl’habitude de soutenir les leurs.0-0, c’était toujours le score à la findu temps réglementaire. Les Li-byens allaient jouer, après le Gabon,leur deuxième prolongation en deuxmatches.A la 107e minute, Elmutasem Abus-hanf adresse un centre qui roule de-vant la ligne de but de GeorgeChigova, trop avancé pour s’en sai-sir, mais personne n’est là pour laLibye. La seule occasion de la Libyedepuis de très longues minutes. LesWarriors continuent de jouer dans lamoitié de terrain adverse mais seheurtent à une défense qui prend ré-gulièrement le dessus.Et encore 0-0 à la fin de la premièreprolongation et de la suivante.La place en finale se jouera aux tirsau but.Chipeta tire le premier et trans-forme. Abushanf égalise. DannyPhiri Ok, 2-1. Idem pour Ghanudi,2-2.Sur le poteau. Suivent trois essaisratés, 2 pour le Zimbabwe, 1 pour laLibye. Le joueur suivant c’est Fe-tori. Rèussi, 3-2 pour la Libye. Autour de Zvirekwi qui remet les deuxéquipes à égalité. L’issue est main-tenant entre les pieds du capitaine AiSalama. Chigova arrête. Il faudra 16tirs au butau total pour voir la Libyeremporter sa deuxième séance desuite. Les Libyens n’étaient sansdoute pas les plus frais, mais proba-blement les plus solides mentale-ment.Programme du 1er février

2014Match de la 3ème place à 17 heuresLa finale à 20 heures 00 à CapTown.

Football /Cannavaro : "Gagner le Mondial, c'est devenir une légende"

Ce n'est pas un hasard si Fabio Can-navaro a été choisi pour prendre partau Tirage au sort officiel de la Coupedu Monde de la FIFA, Brésil2014™. Pendant près de deux dé-cennies, l'international italien a col-lectionné les titres et les temps fortssur le terrain. Toutefois, sa partici-pation à cet événement exceptionnels'explique aussi et surtout par la re-lation très particulière qu'il entretientavec le trophée le plus convoité dela planète. Sacré champion dumonde en 2006 en Allemagne, Ca-navaro a, dans la foulée, enlevé letitre de Joueur Mondial de la FIFA,fait extrêmement rare pour un dé-fenseur. FIFA.com a proposé à l'Ita-lien de réagir à l'évocation d'unesérie de pays qui ont marqué le coursde sa carrière. Nous avons ainsi puaborder le passé, le présent et l'ave-nir de l'un des plus grands défen-seurs de l'histoire, qui envisage de

s'essayer prochainement au métierd'entraîneur. Notre voyage autour dumonde commence par le pays hôtede la prochaine Coupe du Monde,sur les lieux mêmes où nous avonsréalisé cet entretien...On ne peut pas parler du Brésil sanspenser au football. Les Brésiliensportent un regard différent du nôtresur le ballon : ils considèrent le foot-ball comme un spectacle, commeune raison de vivre. Je suis fier d'êtreitalien, mais notre façon d'envisagerle jeu est radicalement différente. LaSeleçao a remporté deux de ses cinqtitres mondiaux en battant l'Italie enfinale. Ça me rend fier car, au boutdu compte, le Brésil et le footballsont indissociables.Techniquement, nous n'avons rien àenvier aux autres nations mais nousavons surtout un cœur énorme, lesens du sacrifice et la rage de vain-cre à tout prix. Nous sommes prêts à

proposer un jeu peu attractif, si c'estle prix à payer pour l'emporter. C'estnotre secret : la victoire est ce qu'il ya de plus important pour nous. Nousavons la volonté de surmonter toutesles épreuves et tous les obstacles.L'Italie s'est toujours appuyée surces qualités et c'est un autre motif defierté.Le football italien a évolué, maisPrandelli n'est pas le seul responsa-ble. Sur les 20 dernières années,l'équipe qui pratique le meilleurfootball en Europe, c'est l'AC Milan.C'est vrai aussi pour notre équipe na-tionale. Quand nous avons gagné laCoupe du Monde 2006, nous termi-nions souvent les matches avec qua-tre attaquants, deux milieux deterrains, dont Andrea Pirlo, et deuxlatéraux à vocation offensive, Gian-luca Zambrotta et Fabio Grosso.Pourtant, les gens se souviennenttoujours de l'Italie des années 30 .

Le théâtre francophonemauritanien :

Par son apparence et sa structure, le théâtre fran-cophone mauritanien appartient à la famillethéâtrale africaine coloniale et post-indépen-

dances. Pourtant, l’écriture dramaturgique maurita-nienne ne s’est manifestée que tardivement sur lascène théâtrale du continent si l’on en juge par la pa-

rution de la première pièce, celle de Tène Youssouf Guèye : Les exilés de Goumelen 1975. Mais ici la surprise n’en est pas vraiment une, car l’auteur est un produitde l’école sous-régionale de formation William Ponty (au Sénégal), et les diplô-més de cette école avaient pour habitude de s’inspirer des figures historiques ducontinent pour défendre leurs valeurs et aller de l’avant. Toutefois, Guèye ne s’ar-rête pas sur les vertus de l’ancienne Afrique, il pointe du doigt également les taresd’un système où la trahison, le népotisme et l’intérêt personnel sont souvent lesmaîtres mots. Cependant, c’est surtout Moussa Diagana avec La Légende du Wa-gadu vue par Sia Yatabéré en 1988 qui va en croisade contre le mythe d’uneAfrique légendaire à travers une satire du règne de Kaya Maghan l’empereur deGhana. Enfin Génial Général Président d’Abdoul Ali War, en 1996 vient complé-ter ce « triptyque » en décrivant de façon tragi-comique les errements du pou-voir politique de la Mauritanie contemporaine. Pouvoir et politique sont donc les deux faces du théâtre mauritanien, tous les textess’articulent autour de ces thèmes, si bien qu’ils sont souvent confondus. « Pouvoir et politique sont si étroitement associés tant dans le vocabulaire an-thropologique que dans le langage courant qu’ils sont devenus des termes presquesynonymes. On désigne indifféremment les dirigeants d’un pays par le « gouver-nement » ou le pouvoir, on définit souvent le système politique comme l’ensem-ble des relations de pouvoir dans une société. Bien sûr, les politicologuesdistinguent en théorie entre pouvoir et pouvoir politique mais en pratique, ils né-gligent souvent de les différencier, ou plutôt ils semblent considérer le pouvoirnon politique comme une catégorie vague et résiduelle qui ne mérite pas qu’on s’yattarde. » C’est en se référant à ce constat de Maquet que nous emploierons indistinctementl’un ou l’autre mot, sachant au préalable qu’ils recoupent la même idée dans notrecorpus.. En fait, il importe de montrer que le pouvoir implique une relation inter-personnelle où une partie obtient d’une autre l’attitude qu’elle veut.

Ce lien interpersonnel est constitué d’un dominant (l’autorité) et d’un dominé (lepeuple), c’est du moins ainsi que cela apparaît dans les pièces que nous allonsétudier. Le pouvoir ne peut fonctionner que sur ce rapport de dépendance, où ladomination et la grandeur du dominant ne sont rendues possibles que par la sou-mission et la révérence du dominé. Les dramaturges mauritaniens se sont sansdoute inspirés de ce schéma pour réfléchir sur le visage du pouvoir et son impactsur l’évolution des jeunes États africains. Afin de mener cette réflexion, certainspartent de la légende (Moussa Diagana), d’autres de la période coloniale (TèneYoussouf Guèye) ou encore de l’histoire immédiate (Abdoul Ali War), mais pouraboutir tous à l’actualité.

Sources et actualités du théâtre mauritanienLes textes dramatiques mauritaniens s’inscrivent dans le processus de ce qu’il estconvenu d’appeler un théâtre historique qui a pris son essor après les annéessoixante dans un contexte où la frontière entre l’Histoire et la politique demeureartificielle. Mais, l’Histoire dans le théâtre mauritanien n’est pas forcément cellequi exalte des figures épiques ou des héros nationaux ; certes les dramaturges s’enservent mais c’est souvent pour la subvertir, la démythifier et la démystifier. Leshéros, qui naguère, étaient mis sur un piédestal, se découvrent plus que jamaiscomme des êtres ordinaires et faillibles.

Les trois textes qui nous servent d’illustration prennent tous leur source en Mau-ritanie, soit dans ses frontières actuelles, soit dans celles d’avant la colonisation.Dans tous les cas, les auteurs n’en font pas mystère et d’entrée de jeu, ils annon-cent le décor et les lieux de l’action.

Le Ghana ou le mythe SoninkéLa Légende du Wagadu vue par Sia yatabéré de Moussa Diagana a pour cadre «Koumbi Salé, capitale de l’empire du Ghana ». Cet empire qui occupait les terri-toires actuels de la Mauritanie et du Mali est l’un des plus prestigieux empires quiait existé en Afrique. Il a été fondé par l’ethnie des Soninké et il a existé entre le1er le 13ième siècle selon les différents historiens, atteignant son apogée au11ième siècle.

En dehors de sa richesse et de son organisation politique et militaire, la spécificitéde cet empire est de se trouver au centre de la mythologie soninké, car le mythequi lui est associé semblerait être le seul que la communauté ait connu. Un mythefondé sur un pacte de sang entre un Serpent-dieu qui donne nourriture et or maisqui doit recevoir en contrepartie chaque année, en guise d’offrande, la plus bellefille et vierge de l’empire. Le pacte est aboli le jour où Sia, la fiancée de Mamadi,un soldat hors du commun, doit être sacrifiée. Le guerrier se sentant trahi, tue leserpent-dieu aux sept têtes, mais avant que la dernière ne soit tranchée, l’animalprofère cette terrible malédiction :

Pendant sept ans, sept mois et sept jours, pas une goutte d’eau ne tombera sur leWagadu et votre or sera poussière de sable. (La Légende p. 56) Durant toute cette période, les populations du Wagadu sont prises en charge parla mère du valeureux Mamadi jusqu’au jour fatidique : la date de la dislocation del’empire et de la dispersion de la communauté des Soninkés à travers le monde.C’est ce mythe que Moussa Diagana a voulu mettre en question, car il ne fait pasde l’homme le responsable de ses actes, mais au contraire, il le maintient dans unenostalgie et un passéisme qui entravent toute tentative de progrès.

Dr. M’bouh Seta DIAGANAMaître de conférences en littérature mauritanienne francophone

Université de Nouazkchott