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Le magazine des animateurs de la www.ffepgv.fr ÉDITO L e rapport entre sport et santé n’est pas toujours positif. Ceux qui ont goûté au sport de haute com- pétition ont pu en connaitre certaines dérives néfastes. La recherche de la performance peut conduire au dopage, au surentrainement, et provoquer des accidents et des addictions. De même, une pratique non encadrée peut engendrer également des blessures, des lésions et des troubles musculo squelettiques si les gestes sont inadaptés ou les postures mal gérées. Le concept Sport Santé, promu par notre Fédération il y a plus de vingt ans, est aujourd’hui un peu galvaudé. De nombreux acteurs s’en revendiquent mais n’ont pas notre expertise, ni notre rigueur. Affirmons notre leadership ! Depuis toujours, la recherche du bien-être nous anime, et notre ambition est de dynamiser sa vie au quotidien et optimiser ses potentialités. Le Sport Santé s’inscrit aujourd’hui dans les trois dimensions de la définition de l’OMS : physique, psychologique et sociale. Mais tous les bénéfices du sport ne peuvent être obtenus que sous certaines conditions. Une pratique régulière et adaptée (intensité), sans dépasser ses limites, encadrée de préférence par un professionnel centré sur la personne, grâce à la pédagogie différenciée. Un animateur qui explique ses intentions éducatives, propose des activités diver- sifiées et des séances articulées entre elles. Il observe, corrige, suit, conseille et informe. Il veille au respect du potentiel et des objectifs de chacun et incite à prendre de bonnes habitudes de vie, à gérer son propre capital santé. En effet pour être efficace pour la santé, le sport doit s’inscrire dans une bonne hygiène de vie. - Nicolas Muller, Directeur Technique National LES bienfaits du sport POUR la santé MARS 2014 NUMÉRO 13 P6 PÉDAGOGIE & PUBLIC DES SENIORS DYNAMIQUES ET AUTONOMES SOMMAIRE EMPLOI & FORMATION 2 Recyclage CQP ALS : une bonne piqûre de rappel ACTIVITÉS & PROGRAMMES 4 Marche Nordique : les bâtons, appuis au développement PARCOURS D’UN ANIMATEUR 5 Jacky Prestaux : la montagne en partage ! RÉGLEMENTATION & GESTION 8 L’entretien professionnel annuel Animateurs

ET AUTONOMES Animateurs - sport-sante.fr club/coteclub13.pdf · Mais tous les bénéfices du sport ne peuvent être obtenus que sous certaines conditions. Une pratique régulière

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Le magazine des animateurs de la

www.ffepgv.fr

ÉDITO

Le rapport entre sport et santé n’est pas toujours positif. Ceux qui ont goûté au sport de haute com-pétition ont pu en connaitre certaines dérives néfastes. La recherche de la performance peut

conduire au dopage, au surentrainement, et provoquer des accidents et des addictions.

De même, une pratique non encadrée peut engendrer également des blessures, des lésions et des troubles musculo squelettiques si les gestes sont inadaptés ou les postures mal gérées.

Le concept Sport Santé, promu par notre Fédération il y a plus de vingt ans, est aujourd’hui un peu galvaudé. De nombreux acteurs s’en revendiquent mais n’ont pas notre expertise, ni notre rigueur. Affirmons notre leadership ! Depuis toujours, la recherche du bien-être nous anime, et notre ambition est de dynamiser sa vie au quotidien et optimiser ses potentialités. Le Sport Santé s’inscrit aujourd’hui dans les trois dimensions de la définition de l’OMS : physique, psychologique et sociale. Mais tous les bénéfices du sport ne peuvent être obtenus que sous certaines conditions.

Une pratique régulière et adaptée (intensité), sans dépasser ses limites, encadrée de préférence par un professionnel centré sur

la personne, grâce à la pédagogie différenciée. Un animateur qui explique ses intentions éducatives, propose des activités diver-sifiées et des séances articulées entre elles. Il observe, corrige, suit, conseille et informe. Il veille au respect du potentiel et des objectifs de chacun et incite à prendre de bonnes habitudes de vie, à gérer son propre capital santé. En effet pour être efficace pour la santé, le sport doit s’inscrire dans une bonne hygiène de vie.

- Nicolas Muller,Directeur Technique National

LES bienfaits du sport POUR la santéMARS 2014

NUMÉRO 13

P6PÉDAGOGIE & PUBLIC

DES SENIORS DYNAMIQUES

ET AUTONOMES

SOMMAIRE

EMPLOI & FORMATION 2Recyclage CQP ALS : une bonne piqûre de rappel

ACTIVITÉS & PROGRAMMES 4Marche Nordique : les bâtons, appuis au développement

PARCOURS D’UN ANIMATEUR 5Jacky Prestaux : la montagne en partage !

RÉGLEMENTATION & GESTION 8L’entretien professionnel annuel

Animateurs

Le stage permet de revoir à la fois les aspects réglementaires, comme ceux relatifs

au Code du Sport ou aux infrastructures.

u départ, j’ai un peu vécu ce stage comme un passage obligé. Au � nal, je suis ravie. Cela a été une

très bonne piqûre de rappel. » Sylvie Jarny, animatrice dans le Gard au

sein de l’association Step On, a passé son stage de recyclage du CQP-ALS en décembre dernier. Deux jours de formation continue à la Maison des Sports de Montpellier. En e� et, depuis juil-let 2013, les modalités de révision du CQP-ALS (Certificat de Qualification Professionnel – Animateur de Loisir Sportif ) ont évolué. Elles ont été assouplies. Jusqu’alors, chaque animateur devait passer une épreuve physique et théo-rique, tous les 3 ans. Une certi� ca-tion difficilement réalisable dans la pratique. Désormais, ce renouvellement intervient tous les 5 ans, sous la forme d’une formation continue obligatoire, théorique et pratique. « Cela permet de revoir les fonda-mentaux, explique Richard Lutran, Directeur Technique National Adjoint. À la fois les aspects réglementaires, comme ceux relatifs au Code du Sport ou aux in� astructures. Mais aussi les ap-proches techniques et pédagogiques. » L’intégration des pratiquants au sein d’un groupe, la sécurité dans l’animation, la gestion d’une séance… Ce stage permet également d’enrichir ou d’entretenir

Les modalités de renouvellement du CQP-ALS ont évolué. Moins exigeant, plus pertinent. Il s’agit désormais d’un recyclage quinquennal obligatoire. Une formation continue qui permet de revoir les fondamentaux, de rester informé sur les évolutions du métier, tant sur les plans réglementaire que pédagogique, et de découvrir de nouvelles pratiques.

UNE BONNE

RECYCLAGE CQP ALS

UNE BONNEpiqûre de rappel

la trousse à outils nécessaire à une animation de qualité. Les formateurs peuvent ainsi proposer des initiations à de nouvelles pratiques comme la zumba®. « Ce stage a répondu à mes attentes, con� rme Sylvie. La révision des gestes de premiers secours notamment. Un médecin nous a fait travail-ler sur des cas pratiques : le massage cardiaque, les bons ré� exes en cas d’hypoglycémie... Des informa-tions qui pourraient m’être utiles dans mes cours. »

ÉCHANGES ENTRE PROFESSIONNELS

Le stage de recyclage organisé par le Comité Régional de

Languedoc-Roussillon a ainsi rassemblé une dizaine d’animatrices. « Mais je n’avais pas l’impression d’être de retour à l’école, sourit

Sylvie Jarny. C’était un vrai moment de partage,

d’échanges d’expériences entre professionnels. De

plus, notre formatrice n’était pas celle qui m’avait formée lors

du CQP-ALS. Elle a apporté un autre regard et une autre approche du contenu. » Ce

stage permet également aux animateurs de faire un point sur leur parcours de formation. Il leur est ainsi rappelé les � lières de formation fédérales, les réseaux, les perspectives d’emploi… « Certains d’entre eux peuvent avoir envie de développer leur activité, explique Richard Lutran. À nous de les guider vers les formations adéquates, comme le Brevet Professionnel ».

GARDER SES PRÉROGATIVESLe stage de recyclage effectué, les animateurs reçoivent ensuite de la Fédération une Attestation de Recyclage Quinquennal - qui remplace le Certi� cat d’Aptitude à l’Exercice de la Fonction d’Ani-mateur de Loisir Sportif (CAEF ALS). Cette attestation est nécessaire pour renouveler sa carte professionnelle auprès de la Préfecture, démarche obligatoire pour pouvoir animer des séances contre rémunération. L’animation sportive est une acti-vité réglementée, régie par le Code du Sport. Elle soumet donc l’animateur à certaines obligations, mais lui confère également des droits. Comme celui de continuer à être reconnu, devant la loi, mais également auprès des associations, des com-munes… comme un professionnel de l’animation.

RÉGIME ALLÉGÉEn 2009, 1700 animateurs ont obtenu leur CQP-ALS, toutes fédérations confondues. 550 au sein de la FFEPGV. Autant de professionnels qui sont donc obligés de renouveler leur diplôme en 2014. Cependant, certains d’entre eux vont pouvoir béné� cier d’un allégement du stage de recyclage. En e� et, lors de son inscription à ce dernier, l’ani-mateur peut faire valoir les formations, certi� ées par un Cadre Technique de la Fédération, qu’il a e� ectuées pendant l’année. Il peut ainsi être exonéré d’une partie des heures de son stage. Au-delà de l’aspect pratique, il s’agit surtout de mettre en avant l’importance de la formation continue (voir encadré). Sylvie Jarny, elle, n’a pas pu en béné� cier. Mais convaincue lors de son stage de recyclage, elle envisage, dès cette année, de se former à de nouvelles activités tendances.

- Claire Burgain

POUR QUI ?

Pour les animateurs titulaires d’un CPQ-ALS option AGEE et JSJO. À noter : l’attestation est valable pour le certifi -cat, quel que soit le nombre d’options.Le stage de recyclage doit intervenir au cours de l’année civile de délivrance du diplôme + 5 ans. Par exemple, au cours de l’année 2014 pour ceux qui ont obtenu leur CQP-ALS en 2009.

DURÉE ET CONTENU

14 heures dont 3 heures dédiées au contexte professionnel et 11 heures aux techniques et pédagogies de l’animation sportive.

OÙ ?

Dans l’une des 5 fédérations délé-gataires, dont, bien-sûr, la FFEPGV. Comme pour la formation au CQP-ALS, seuls les Comités Régionaux, orga-nismes de formation habilités, sont en mesure de mettre en place ces stages.

QUEL COÛT ?

Environ 200 €. Aides fi nancières pos-sibles auprès des OPCA, ce stage étant obligatoire.

EN PRATIQUELa formation

La Fédération se réjouit des nouvelles modalités de révision du CQP-ALS, car elles valorisent la formation continue. Pour Françoise Sauvageot, sa Présidente : « Il est important d’apprendre toute sa vie. De continuer à s’ouvrir, de faire évoluer ses connaissances et sa pratique. Il nous tient aussi à cœur de montrer que nos animateurs sont dynamiques et compétents, en particulier quand on parle de Sport Santé. Et pour cela, la formation continue, régulière, est nécessaire. Nous souhaitons développer les stages de proximité, accessibles, et certifi és par un Cadre Technique. Nous réfl échissons ainsi à la création d’un label Formation Continue Certifi ée qui permettrait la délivrance de l’attestation de mise à niveau du CQP, pour alléger la procédure de renouvellement, tout en garantissant des formations de qualité. »

VERS UNE formation permanente

Professionnel – Animateur de Loisir Sportif ) ont évolué. Elles ont été assouplies.

ce renouvellement intervient tous les 5 ans,sous la forme d’une formation continue obligatoire, théorique et

PROFESSIONNELSLe stage de recyclage organisé

par le Comité Régional de Languedoc-Roussillon

entre professionnels. De plus, notre formatrice n’était

pas celle qui m’avait formée lors du CQP-ALS. Elle a apporté un autre

Au départ, j’ai un peu vécu ce stage comme

un passage obligé. Au � nal, je suis

ravie.

Fédération une Attestation de Recyclage Quinquennal - qui remplace le Certi� cat d’Aptitude à l’Exercice de la Fonction d’Ani-mateur de Loisir Sportif (CAEF ALS). Cette

C’était un vrai moment de

partage, d’échanges d’expériences entre

professionnels.

AA

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EMPLOI &FORMATION

Une activité complète : l’ensemble du corps travaille, et la tête se détend !

Plébiscitée par les pratiquants, la Marche Nordique est en plein essor. L’an dernier, une centaine d’animateurs ont suivi la formation fédérale, désireux de développer une activité tendance, accessible et pleinement Sport Santé.

MARCHE NORDIQUE

acky Prestaux a un jardin qu’il bichonne, mais le terrain d’exploration qu’il préfère, c’est la montagne. Il faut dire qu’à La Tronche, petite ville près de Grenoble où il réside,

les Alpes sont un appel aux activités de plein air. Pendant sa carrière, Jacky a moins profité de ce décor de rêve. Ingénieur informaticien, le stress rythmait ses jours… et ses nuits. Mais à l’heure de la retraite, en 2000, il a enfin trouvé le temps pour sa passion. Et il a retrouvé le sommeil ! Informé des sorties en montagne, figurant au programme du club de GV La Tronche, Jacky y adhère en 2002. Les randonnées pédestres, l’été, et les sorties en raquettes, l’hiver, le séduisent tant qu’il décide de poursuivre l’activité lancée par Monique Faurie en 1997.En 2007, il suit les 200 heures de la formation fédé-rale Animateur Physique Pleine Nature (APPN). Il apprend à lire une carte, à se servir d’une bous-sole, à savoir qui alerter en cas de problème… Puis, fort de cette première qualification, et du brevet national de secourisme (obligatoire), Jacky effectue le module complémentaire « neige et raquettes » de 28 heures et devient accompa-gnateur bénévole raquettes à neige. Désormais, il peut conduire un groupe sur des itinéraires balisés et des champs de neige. « C’est une formation précieuse pour estimer la consistance de la neige et les risques d’avalanche. On apprend même à construire un igloo ! »

SÉCURITÉ ET CONVIVIALITÉC’est donc parfaitement armés que, de novembre à mars, Jacky et 7 autres accompagnateurs, s’embarquent les vendredis vers le Vercors, la Chartreuse ou Belledonne. Il y a 99 inscrits, et si tous ne viennent pas à toutes les sorties, le car qu’ils réservent pour l’occasion compte bien souvent jusqu’à 60 personnes. Les accompagnateurs forment trois groupes qui partent du même endroit mais suivent trois itinéraires distincts. « Nous emmenons même des octogénaires sportifs, alors on s’adapte. Le but est que tout le monde passe un bon moment. » Jacky aime plus que tout ces moments passés ensemble, dans une neige immaculée, où ces dames (le gros du bataillon) échangent recettes de cuisine

Durant tout l’hiver, Jacky Prestaux et 7 autres accompagnateurs bénévoles invitent les randonneurs du club de GV la Tronche (38) à chausser leurs raquettes à neige. Grand air et bonne humeur garantis.

et nouvelles de leurs petits-enfants. Et puis, il y a les trajets en car, où Monsieur « Jackypédia », comme le surnomme la troupe, en référence à l’encyclopédie Wikipédia, propose sa minute

culturelle. « Cela m’amuse de donner des infor-mations sur le patrimoine des lieux où l’on va. »

L’homme apprécie aussi les journées de repérage au cours desquelles, avec les autres accompagnateurs,

il effectue les trois parcours programmés. « Il y a toujours des écarts entre le terrain et ce qui figure sur la carte. Du coup, on

tâtonne. On se prend un peu pour des enquêteurs, j’adore ! » Autre intérêt de cette reconnaissance obligatoire : le jour J, l’accompagnateur s’évite bien du stress. « J’ai appris que plus on est sûr de soi, plus le groupe est serein… »

APPEL À CANDIDATURES !Heureux Jacky ? C’est une évidence. « Surtout qu’en étant bénévole, on est dans le partage, loin du rôle de consommateur dans lequel la société nous cantonne trop souvent. » Le seul bémol, selon lui, reste le renouvellement des accompagnateurs. La nouvelle formation proposée par la FFEPGV en 2014, ouvrant sur une certification fédérale d’accompagnateur bénévole raquettes à neige, multipliera sans doute le nombre de candidatures. Et cela d’autant plus que cette certification peut conduire vers une qualifi-cation professionnelle, de type accompagnateur de moyenne montagne.

- Catherine Menguy

PARCOURS

Date de naissance : 3 novembre 1944

Lieu de naissance : Feuquières (60)

Profession : Ingénieur informaticien chez Bull, à Grenoble. Désormais à la retraite.

Club de GV : le club de La Tronche (38)

Hobbies : jardinage, bricolage, rugby (grand supporter du FCG!) et par dessus tout ses cinq petits-enfants !

Devise : « Le partage est le meilleur moyen de souder un groupe et d’alléger les efforts. »

PARCOURS

Au prix d’un repérage sérieux, Jacky conduit son groupe sans stress.

JACKY PRESTAUX

les Alpes sont un appel aux activités de plein air. Pendant sa J

La Tronche, Jacky y adhère en 2002. Les randonnées pédestres, l’été, et les sorties en raquettes, l’hiver, le séduisent tant qu’il décide de poursuivre l’activité lancée par Monique

gnateur bénévole raquettes à neige. Désormais, il peut conduire un groupe sur des itinéraires balisés et

« C’est une formation précieuse pour

L’homme apprécie aussi les journées de repérage au cours desquelles, avec les autres accompagnateurs,

il effectue les trois parcours programmés.

Les bâtons, La montagneLes bâtons,APPUIS AU DÉVELOPPEMENT

OBJECTIFS ?

• S’approprier les caractéristiques de l’ac-tivité et les connaissances qui y sont liées.

• Concevoir des séances (ou des cycles) qui répondent à des objectifs éducatifs variés et permettent une pratique effi -ciente pour la santé.

• Maitriser la gestion d’une séance en extérieur (gestion de groupe, sécurité…)

POUR QUI ?

Les titulaires du CQP-ALS AGEE, ou d’un diplôme « Animateur Premier De-gré adulte ou senior en salle », ou d’un diplôme professionnel de niveau IV. Le candidat doit aussi être titulaire du PSC1 et du module culture fédérale.Il doit enfi n maitriser la technique de la Marche Nordique (test d’une trentaine de minutes, à effectuer en amont par des formateurs habilités, lors de jour-nées de sensibilisation par exemple).

DURÉE ET CONTENU

14 h en centre de formation, stage de 10 séances au minimum en club EPGV, 7 h de retour d’alternance et de certifi cation.

OÙ ?

6 Comités Régionaux EPGV organisent la formation début 2014 : Aquitaine, Bour-gogne, Bretagne, Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Franche-Comté.

MARCHE NORDIQUELa formation

Une activité complète : l’ensemble du corps travaille, et la tête se détend !

eux bâtons de Marche Nordique, une paire de baskets et c’est parti ! La Marche Nordique connaît un véritable engouement, tant de la part des pratiquants que des animateurs. « Ce n’est pas de la balade, indique Sandrine Deprez, animatrice

dans le Jura. Les objectifs physiques, et les bienfaits, sont réels ». Pendant les séances d’une heure à une heure et demie maximum, l’ensemble du corps est en e� et sollicité : épaules, abdominaux, dos, bras, jambes… La Marche Nordique favorise la reconstruction osseuse et la

circulation sanguine, augmente la capacité respiratoire et génère une grande dépense énergétique : 40 % de plus que lors d’une marche classique. La FFEPGV propose

d’ailleurs des séances adaptées aux personnes obèses et en surpoids. « Du vrai Sport Santé, con� rme Emmanuel Bonnaventure, Conseiller Technique Régional en Franche-Comté. Y compris dans sa dimension socialisante. » Il su� t pour

s’en convaincre de suivre les Semelles Brûlées. « Oui, on s’est donné un nom de groupe ! » sourit Sandrine, preuve de la cohésion qui règne parmi cette

quinzaine d’hommes et de femmes de 35 à 75 ans. « L’activité permet de discuter plus aisément, de partager. J’ai moi-même un autre rapport

avec les licenciés, une plus grande proximité. »

UNE FORMATION COURTE ET CERTIFIANTESandrine s’est spécialisée en Marche Nordique en janvier 2013.

Un moyen pour elle de développer son activité. « Pas besoin de salle, ni d’équipement sportif. Cela se pratique par tous les

temps et partout. » Tous les terrains sont en e� et praticables, tant qu’ils restent connus de l’animateur et accessibles aux secours. Parc, campagne, pourquoi pas même en ville, avec

des embouts adaptés aux bâtons. Ce matériel, indissociable de l’activité, est le seul investissement nécessaire. « Et Gévédit,

centrale d’achat de la Fédération, assure des équipements perfor-mants à des prix abordables », souligne Emmanuel.

Attentive à cet engouement, la Fédération a donc mis en place depuis 2012 une formation certi� ante (voir encadré). « Elle

m’a été très utile, atteste Sandrine. Je recherchais notamment des idées de jeux pour du renforcement musculaire. J’apporte ainsi une

vraie plus-value par rapport à une pratique autonome. » Fort de ses nouvelles compétences, l’animateur peut ainsi attirer au sein

de son club de nouveaux licenciés. « Nous ré� échissons désormais à des formations continues complémentaires, explique Emmanuel

Bonnaventure. Pour � déliser les pratiquants. Par exemple, de la Marche Nordique à dominante “zen“, pour favoriser la gestion du stress. » De

quoi garder intact l’enthousiasme des pratiquants et des animateurs.

- Claire Burgain

EN PARTAGE

DSport Santé

54 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014

ACTIVITÉS &PROGRAMMES

PARCOURS D’UN ANIMATEUR

JACKY PRESTAUXaccompagnateur

bénévole raquettesà neige.

PUBLIC SENIOR

Le vieillissement fi nit par impacter les capacités physiques. Mais cela n’empêche pas de bouger. Au contraire, pratiquer une activité régulière et adaptée permet de

conserver dynamisme et autonomie. Un objectif de plus en plus partagé par les plus de 60 ans. Grâce à leur pédagogie adaptée et leur esprit de convivialité, les séances seniors proposées par la Fédération répondent à cette exigence.

lus d’un tiers des pratiquants de la Fédération EPGV sont âgés de plus de 60 ans. C’est qu’aujourd’hui, les bienfaits d’une pratique

régulière ne sont plus à démontrer. Entre 60 et 70 ans, arthrose, rhumatismes, diabète, ou simplement fatigues dues

au vieillissement apparaissent en e� et. Ces di� cultés entraînent parfois un isolement et une sédentarité qui aggravent ensuite ces pathologies. Poursuivre ou initier une pratique sportive aide à inverser la tendance : « Dès les premières séances on constate une baisse des douleurs articulaires ou musculaires, une amélioration de l’humeur, du sommeil, de l’appétit et, plus globalement, davantage de facilité à faire les choses de la vie courante, détaille Patricia Decaillot, animatrice en Meurthe-et-Moselle (54) et

formatrice au public senior. »

AU-DELÀ DU BIEN-ÊTRE, LE PLAISIR DE SE RETROUVER

Les bienfaits de la pratique en club vont en e� et bien au-delà du bien-être physique. En gagnant ou en

préservant sa souplesse, ses capacités musculaires et respiratoires, le pratiquant va se sentir plus à l’aise pour se déplacer, soulever des objets, faire son jardin ou jouer avec ses petits-enfants. En club, il va aussi trouver une relation sociale. « Rencontrer

des gens, communiquer : la convivialité est essentielle, insiste John Picard, Conseiller Technique National.

La première des compétences de l’animateur face à ce public, c’est d’avoir un réel intérêt pour la relation

humaine. Le savoir-faire technique ne su� t pas. »

DONNER DU SENS À LA PRATIQUEDisponibilité et régularité s’imposent donc. L’animateur doit être présent et prêt à écouter. Arriver en avance, prendre le temps après la séance. Patricia Decaillot le reconnaît, les seniors constituent un public exigeant. « Mais extrême-ment attachant, avec lequel se nouent des liens forts. On sent qu’on leur apporte quelque chose, sourit l’animatrice. On est vraiment dans la prévention, en lien avec le quotidien. Ils sont d’ailleurs curieux de comprendre la � nalité de ce qu’on leur propose. Si l’on fait un exercice à cloche-pied par exemple, il faut expliquer que cela peut aider à conserver l’équilibre lorsque l’on en� le ses chaussettes. Ou encore que travailler les quadriceps, c’est renforcer des muscles utiles pour se baisser et ramasser un objet ou s’occuper des salades au jardin… Il faut que cela ait du sens. »

S’ADAPTER ET FAIRE PREUVE D’IMAGINATIONCôté contenu, pas de limites à ce que l’on peut proposer. Au contraire. Les seniors sont là pour s’amuser et varier les plaisirs. Pas question de sou� rir ou de s’ennuyer. « Ils font déjà l’e� ort de venir », résume Patricia Decaillot. La clé c’est de s’adapter. On peut par exemple faire du step, en variant la hauteur de la marche. « On est en plein dans la pédagogie di� érenciée, explique John Picard : l’animateur doit adapter ses propositions au groupe et aux individus et éduquer son public pour qu’il maîtrise la mise en situation de son exercice. » Montrer au préalable di� érentes façons de travailler un mouvement, que chacun choisit ensuite en fonction de ses capacités ou de sa forme du moment. L’animateur doit cependant se montrer observateur et conserver une grande vigilance en accordant du temps à chacun.

Souvent, les animateurs se tournent vers le public senior après quelques années de pratique ou parce qu’ils ont une sensibilité particulière pour

formatrice au public senior.formatrice au public senior.

AU-DELÀ DU BIEN-ÊTRE, LE PLAISIR DE SE RETROUVER

Les bienfaits de la pratique en club vont en e� et bien

La première des compétences de l’animateur face à ce public, c’est d’avoir un réel intérêt pour la relation

humaine. Le savoir-faire technique ne su� t pas. »

L’activité corporelle régulière

permet […] de limiter la chute de ses capacités

physiques.

4 RÉPONSES spéci� ques aux besoinsPRÉSERVER L’AUTONOMIE La pratique doit faciliter les activi-

tés quotidiennes. Proposer des exercices en lien avec le quotidien et expliquer clai-rement leur utilité.

Préparer chaque séance en ayant à l’esprit le lien au quotidien  : proposer un exercice d’assouplissement des épaules pour faciliter le coiffage, du renforce-ment musculaire pour porter ses courses, par exemple. Systématiser les exercices d’équilibre pour un travail régulier de pré-vention des chutes.

ENTRETENIR LA CONVIVIALITÉ

Le cours de gym est un lieu de rencontre où l’on vient pour communiquer avec d’autres personnes.

Mettre en place des situations en inter-action : exercices à deux, en ligne ou jeux en groupe, qui vont favoriser les échanges et aussi stimuler les pratiquants.

ENTRETENIR LE PLAISIRPlus encore pour les seniors, il

n’est pas toujours facile de se motiver pour venir en séance. Le plaisir est un moteur important.

Proposer des situations ludiques. Ne pas hésiter à initier des jeux de balle, des danses, des situations nouvelles. S’ils y voient un intérêt et… s’ils s’amusent, les participants se prêtent volontiers au jeu.

TRAVAILLER SANS DOULEUR

Le but est de repartir en se sentant mieux et le plus durablement possible. La pra-tique ne doit pas être douloureuse ni de-mander d’effort particulier.

Bien connaître les éventuelles patho-logies ou les petits bobos de chacun. Pro-poser des exercices adaptés, avec diffé-rents niveaux de diffi culté. Surveiller la mise en œuvre des exercices.

Le but est de repartir en se sentant mieux

4

EN CLAIR EN CLAIR

Le cours de gym est un lieu de rencontre

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tés quotidiennes. Proposer des exercices

1n’est pas toujours facile de se motiver

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dynamiquesdynamiquesdynamiquesdynamiquesdynamiquesautonomesDES SENIORSET

régulière ne sont plus à démontrer. Entre 60 et régulière ne sont plus à démontrer. Entre 60 et P

Bien vieillir, c’est combattre la dépendance. Pour cela, il faut garder à l’esprit que l’on reste un individu à part entière toute sa vie et que l’on progresse toute sa vie. Bien sûr en vieillissant, on ne va pas réaliser les mêmes performances qu’à d’autres âges, mais il est toujours possible de se transformer et d’évoluer. Les personnes peuvent affi ner leur connaissance de leur corps, percevoir de nouvelles sensations. L’activité corpo-relle régulière permet ainsi de limiter la chute de ses capacités physiques et ouvre de nouvelles perspectives de maîtrise de soi.

Par ailleurs, la pratique sportive, en particulier collective, est un antidote important à l’exclusion progressive de la vie sociale. Pratiquer en groupe change le regard sur soi : se comparer aux autres, voir que chacun a ses facilités, ses diffi cultés, relativise ses propres soucis et fait apparaître des perspectives. Cela redonne l’estime de soi et donc ouvre la possibilité d’une vie personnelle plus riche, parce qu’également plus ouverte aux autres. Le cours de gym est un lieu où l’on recrée le lien social.

« La pratique sportiveEST UN ANTIDOTE CONTRE L’EXCLUSION »

ce public. Cette expérience peut être utilement complétée par des formations spéci� ques telles que Gym’Equilibre® ou Gymmémoire®, des spé-cialisations qui peuvent aussi enrichir des cours classiques. Reste à l’animateur à se montrer ima-ginatif et joueur. Les pratiquants plébiscitent les

activités ludiques, de préférence en groupe. Jeux de ballons, danse, utilisation originale du matériel de gym… la seule limite est celle de l’imagination de l’animateur, dans un but commun : passer un bon moment, dont les bienfaits se prolongeront ensuite au quotidien.

- Caroline Carissoni

YVON LEZIARTsociologue, professeur des universités en sciences et techniques des activités physiques et sportives à l’université de Rennes II

PAROLE D’EXPERTPAROLE D’EXPERT

76 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014

PUBLIC &PÉDAGOGIE

L’entretien professionnelannuel ?

Dirigeant et salarié se retrouvent une fois par an, lors d’un entretien

annuel, pour faire le point sur la saison, évoquer les points positifs et

ceux à améliorer, et surtout parler d’avenir. De part et d’autre, ce moment

particulier permet de présenter les objectifs puis d’étudier les actions

adaptées pour les atteindre.

« Pour bien balayer tous ces aspects de part et d’autre, il vaut mieux que chacun ait anticipé cet entretien, pré-conise Ludovic. Le dirigeant peut remettre au moins une semaine avant un document préparatoire avec les principaux points à aborder : bilan de l’année, points d’amélioration, rémunération, orientations du club, renforcements des compétences et formations associées. Le salarié y ajoutera ses attentes et propositions, puis l’ensemble sera formalisé sur un document de synthèse complété par le responsable lors de l’entretien et signé par les deux parties à l’ issue de celui-ci. »

INCONTOURNABLE, LE PLAN DE FORMATIONParler avenir, qualification, développement, c’est aussi envisager des actions de formation. Pour Vincent Deriencourt, correspondant AGEFOS-PME en charge des relations avec la FFEPGV, « un entretien annuel bien mené va permettre d’ identifier

LA VIE DU CONTRAT 3/4

Si l’échange débute le plus souvent par un bilan de l’année écoulée et permet de clarifier les points à améliorer, il doit

ouvrir sur l’avenir. Pour les clubs, c’est l’occasion de

présenter les perspectives envisagées pour la saison

suivante : séances à créer ou à maintenir, publics ciblés, etc.

Evoquer ce futur avec l’animateur, c’est l’intégrer dans un programme et

en favoriser l’appropriation.

A son tour, le salarié va lui aussi parler de son projet professionnel et parfois personnel : souhaite-t-il augmenter ses revenus en assurant davantage de séances, ou ralentir et consacrer plus de temps à sa famille ? L’âge venant, envisage-t-il une reconver-sion ? Désire-t-il suivre une formation quali-fiante pour un public particulier ? Face à ces différentes attentes, l’employeur écoute, prend des notes. La fina-lité est bien sûr de valoriser les attentes des deux parties, en se projetant à court et moyen terme.

les compétences à développer, celles à maintenir ou à renforcer pour soutenir l’employabilité du collabora-teur ; il peut aussi servir à anticiper les ruptures de par-cours et proposer des reconversions. Sont mobilisables différents dispositifs tels que la professionnalisation, le congé individuel de formation, ou le plan de formation qui reste l’outil le plus souple à mettre en œuvre. Il permet à la structure de s’appuyer sur des compétences en adéquation avec ses objectifs, et à l’animateur de réaliser au mieux son projet professionnel. »

Qui a accès au plan de formation ? Chaque salarié, en CDD ou CDI, à temps complet ou temps partiel, et ce dès le premier jour de travail. L’AGEFOS PME finance parfois certaines formations destinées aux

dirigeants bénévoles de clubs, encadrées toutefois par des critères bien précis.Avec ses 22 délégations régionales, l’AGEFOS PME a mis en place une offre de services interprofession-nelle pour le sport, très adaptée aux structures de moins de 10 salariés. « Quelle que soit leur taille, les clubs cotisent tous au fond de formation, rappelle Vincent, ce qui leur ouvre des droits. » À eux d’en pro-fiter pour choisir des formations et les faire financer par AGEFOS PME, ou piocher dans les catalogues des AGEFOS PME régionales, qui développent des offres de formation transversales et spécifiques. Autant d’opportunités ouvertes aux associations et animateurs pour évoluer, se diversifier, s’épanouir et réussir le pari du dynamisme.

- Claire Goutines

VALORISATION DU PARCOURS PROFESSIONNELL’entretien professionnel annuel n’est souvent qu’une formalité lorsque des échanges permanents existent entre le club et les animateurs. Mais le rythme parfois trépidant de la vie associative et profession-nelle peut empêcher les uns et les autres de prendre le temps du dialogue. Une bonne pratique de ges-tion des ressources humaines nécessite de prévoir annuellement une rencontre entre le salarié et son responsable. « Pour ma part, je compte 1 heure à 1h 1/2 maximum pour chaque entretien annuel. Celui-ci doit se dérouler dans un climat de confiance et de franchise »

explique Ludovic Delval, Conseiller Pédagogique Régional Lorraine. « Face à l’animateur, il

y aura une ou deux personnes du bureau, pas davantage car il ne s’agit pas d’un

jury mais bien de se poser pour que chacun exprime son point de vue. »

IMPORTANT

QUELLE prise en charge ?La proximité de chaque AGEFOS PME régio-nale facilite les démarches. Première étape pour une demande de fi nancement : accéder au formulaire en ligne sur le site de son AGE-FOS-PME régionale, afi n de compléter les critères  : statut du salarié, formation quali-fi ante ou diplômante, durée, coût, etc.

2ème étape, AGEFOS PME étudie ensuite le meilleur fi nancement possible entre les dif-férents dispositifs. Son objectif sera d’opti-miser la hauteur de la prise en charge et de fournir une réponse personnalisée sur le fi nancement possible.

Le plafond de prise en charge est de 2 000€ HT (chiffre 2013), par an et par structure de moins de 10 salariés. Dans certains cas, ce-lui d’un animateur détenteur d’un CQP ALS par exemple et qui souhaiterait passer son BPJEPS APT pour travailler à temps plein, ce montant peut aller jusqu’à 6 000€ HT.

annuel ? ON Y PARLE BILAN, PROJET, FORMATION…

projet professionnel et parfois personnel : souhaite-projet professionnel et parfois personnel : souhaite-t-il augmenter ses revenus en assurant davantage de t-il augmenter ses revenus en assurant davantage de séances, ou ralentir et consacrer plus de temps à sa famille ? L’âge venant, envisage-t-il une reconver-sion ? Désire-t-il suivre une formation quali-fiante pour un public particulier ? Face à ces différentes attentes, l’employeur écoute, prend des notes. La fina-lité est bien sûr de valoriser les attentes des deux parties, en se projetant à court et moyen terme.

- Claire Goutines

Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord sur la formation professionnelle qui devrait être repris dans un projet de loi dans le courant du 1er trimestre 2014. Les principaux points de cet

accord sont les suivants :

• Création d’un compte personnel de formation (CPF) dès le 1er janvier 2015. Ce compte sera crédité de 20 h de formation par an et pourra comptabiliser jusqu’à 150 h. Il suivra le salarié durant tout son

parcours professionnel, y compris pendant les périodes de chômage. Les formations éligibles au CPF seront obligatoirement des formations qualifi antes.

• Une contribution unique de 1% pour les structures de 10 salariés et plus et de 0,55 % pour celles de moins de 10 salariés.

• Un entretien professionnel obligatoire pour tous les salariés qui devrait avoir lieu tous les 2 ans et qui vise à rendre « le salarié acteur de son évolution professionnelle ».

Nouvel accord sur la formation professionnelle

SIGNÉ LE 14 DÉCEMBRE 2014

Pour les structures de moins de 10 salariés, les obligations légales 2013 fi xent les cotisations à 0.40% de la masse salariale annuelle brute au titre de la formation professionnelle (avec un minimum de 30€), et 0.15% au titre de la professionnalisation (avec un minimum de 5€), ce qui fait un total de 0.55% de la masse salariale annuelle brute.

En France en 2012, tous secteurs sportifs confondus, 17 262 structures de moins de 10 salariés cotisent à l’AGEFOS PME. Dans le cadre du plan de formation, AGEFOS PME a enregistré 3 121 adhérents utilisateurs pour 6 784 stagiaires (ils étaient 1 535 en 2006). Les structures de moins de 10 sont également celles qui bénéfi cient le plus des fi nancements liés à la professionnalisation par AGEFOS PME.

LES taux de cotisation

RELATIFS À la formation

À SAVOIR

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.travail-emploi.gouv.fr

8C

ÔTÉ

CLU

B - #

13 - MA

RS 2014

RÉGLEMENTATION & GESTION

Le Guide du Club peut être consulté et téléchargé sur I-Réseau.Club, dans la rubrique « Gestion Documentaire »Le Guide du Club peut être consulté et téléchargé sur I-Réseau.Club, dans la rubrique « Gestion Documentaire »

GUIDE DU CLUB

UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ? UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ? Suivez le Guide…

Vous avez tous reçu en début de saison le Guide du Club. Pratique et malin, voilà un manuel qui saura se rendre indispensable pour vous accompagner au quotidien. Véritable lien entre la Fédération et vous, ce guide « papier » joue la complémentarité avec les autres outils numériques.

DIRIGEANTS ET ANIMATEURS, DES RÉFÉRENCES COMMUNESLes présidents d’association et membres des bureaux s’en souviennent, ils recevaient auparavant le Guide du Dirigeant, qui leur était destiné. Désormais le nouveau Guide du Club s’adresse toujours aux dirigeants mais égale-ment aux animateurs. Pourquoi ? « Les animateurs sont des relais essentiels de l’esprit EPGV auprès des adhérents et nous pensons que chaque acteur, dans le club, doit avoir les mêmes bases et un dis-cours identique, explique Evelyne Huaumé, Secrétaire Générale de la FFEPGV, qui a participé à la conception de l’ouvrage. Nous avons donc conçu ce nouveau Guide comme un référentiel commun, dans lequel anima-teurs et dirigeants vont trouver les réponses qu’ils se posent nécessairement dans la vie de l’association. »

Le choix d’un support imprimé n’est pas ano-din. S’il est vrai que la Fédération a engagé une vaste démarche de modernisation de ses outils d’information par la mise en ligne de nombreux guides sur le site fédéral, il semblait important de maintenir un format papier pour en faciliter la consultation. Pour Xavier Le Saux, de l’Agence Sport Intelligence, qui accompagne la Fédération sur sa communication, « l’ idée est de créer un document unique, qui synthétise les dif-férents aspects de la vie du club et remplace d’anciens guides thématiques. Vous avez un doute, une question ? Ayez le ré� exe Guide du Club ! Il aborde toutes les probléma-tiques de l’EPGV et apporte un premier niveau de réponses ».

DES REPÈRES POUR LECTEURS PRESSÉSSi vous n’avez pas encore ouvert le nouveau guide, la di� érence va vous sauter aux yeux : encadrés, astuces, « à savoir », « à noter », numéros utiles, exemples chi� rés… la mise en page multiplie les focus et guide les plus pressés vers l’essentiel, tandis que d’autres prendront plus de temps pour entrer dans le contenu des pages, ou utiliseront les liens internet indiqués renvoyant vers des ressources documentaires en ligne.

Pour autant, vous retrouverez dans ce guide des éléments connus : tout n’a pas été modi� é et certains contenus ont été repris des anciens manuels. Par contre, la forme a considérablement évolué. « En choisissant de n’éditer qu’un seul guide, nous l’avons souhaité le plus convivial

possible, reconnait Xavier Le Saux. La pré-sentation est aérée, dynamique. L’utilisation

de couleurs vives aide le lecteur à se repérer dans les deux grandes parties. »

Car c’est bien une autre nouveauté d’importance dans ce Guide du

Club : l’organisation en deux par-ties, dont la première est consacrée au projet EPGV. Une innovation porteuse de sens pour Evelyne Huaumé : « La FFEPGV reven-

dique des valeurs fortes et singulières ; cette appartenance doit être largement

a� rmée sur le terrain de manière trans-versale, par les responsables des clubs et par les

Avec près de 1 200 adhérents, le club GV de Bourg-en-Bresse est une structure qui tourne à fond… comme sa présidente, Monique Lambert, une bénévole enthousiaste, très investie dans la vie associative ! Lorsqu’elle a reçu le Guide du Club, Monique

a pris une heure tranquillement pour le feuilleter. « J’apprécie les petits enca-drés, les focus, cela souligne les choses importantes et facilite la lecture. C’est gai et la présentation est plus claire. Bravo pour la forme ! »

Le fond recueille également son approbation : « J’y ai retrouvé beaucoup d’éléments connus mais j’aime beaucoup la première partie consacrée au projet GV, à l’esprit du mouvement. Cela donne du sens à notre adhésion à la Fédération et montre que l’on peut s’appuyer sur elle. »

Ouverte à la nouveauté, Monique s’efforce chaque année de renouveler l’équipe de bénévoles qui gère l’association. Pour elle, ce guide «  va rester en permanence sur mon bureau pour que chaque membre du bureau puisse s’y référer. »

« J’aime bien les petites synthèses »

drés, les focus, cela souligne les choses importantes et facilite la lecture. C’est gai et la présentation est plus claire. Bravo pour la forme ! »

Le fond recueille également son approbation :

animateurs. Il était donc important pour nous de consacrer le début de ce guide à ce que nous appelons Notre projet, notre concept : qu’est-ce le Sport Santé ? En quoi se démarque-t-il des autres pratiques sportives ? Comment en parler ? Pourquoi notre organisation fédérale est-elle une force ? En abordant ces notions, le Guide du Club veut accompagner le binôme dirigeant/animateur et nourrir la ré� exion autour du projet associatif. »

Quant à la seconde partie, elle reprend les grands thèmes plus connus de la vie d’un club : licence, assurances, gestion… Un contenu indispensable pour traiter du fonctionnement du club, qui permet « à 90% de répondre à la plupart des questions. Tout dépend de la précision d’infor-mation souhaitée, commente Xavier Le Saux. Si cela s’avère insu� sant et pour des renseignements plus détaillés, le deuxième niveau d’informations est fourni par les � ches pratiques en ligne. » Ces � ches actualisées, accessibles sur I-Réseau.Club abordent plus en détail certains thèmes tels que l’emploi, la communication, les procédures, les déclarations d’assurances, etc. Elles sont également complétées par les parutions de Côté Club, et les informations publiées par le service juridique de la Fédération.

Quant au troisième niveau, il est toujours présent : là où le Guide du Club et les � ches numériques ne su� sent pas à répondre à vos interrogations, le Comité Départemental et le Comité Régional prennent le relais pour un accompagnement que la Fédération souhaite le plus complet et pratique possible.

- Claire Goutines

LES GRANDES THÉMATIQUES DU

Guide du ClubEdité grâce au soutien de notre par-tenaire la Maif, le Guide du Club comporte 54 pages. Repérables par des codes couleur différents, deux grandes parties se distinguent :

1 En tête du guide, les chapitres consacrés au projet et au

concept. Autrement dit, toutes les va-leurs portées par l’EPGV et autour des-quelles l’association va construire son identité :

• L’EPGV une idée en mouvement• Le club EPGV au cœur du développe-

ment fédéral• La vie statutaire du club• La séance de gymnastique volontaire.

2 Viennent ensuite ce que la Fé-dération appelle les leviers, à

savoir tous les composants néces-saires au bon fonctionnement de la structure et à son développement :

• L’affi liation et la licence • Le contrat d’assurance FFEPGV-MAIF• La gestion fi nancière• La formation • L’emploi dans l’association • La communication.

Enfi n, les annexes détaillent les coor-données de tous les Comités régio-naux et départementaux.

« J’apprécie les petits enca-drés, les focus, cela souligne les choses importantes et facilite la lecture.

76 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014

LA FÉDÉVOUS AIDE

BIEN NÉGOCIER PUBLICATION FÉDÉRALE

Des demandesLes médias dressent régulièrement des états des lieux sur la société française : le moral des ménages, le pouvoir d’achat, les évolutions sociétales… Et le sport dans tout ça ? Grâce au travail d’enquête mené par la FFEPGV, la presse a désormais accès à une ressource documentaire de qualité, sur les pratiques et attentes des Français.

INCONTOURNABLE ET LÉGITIMEDepuis trois ans, la FFEPGV a décidé d’ausculter les aspirations et activités des Français en matière de sport, de forme et de santé, à travers la publi-cation d’une étude approfondie, le Baromètre Sport Santé. Ambitieux, le Baromètre répond à tous les critères requis pour que ses résultats soient incontestables : mené par internet auprès de plus de 1 000 personnes, sur un échantillon représentatif de la population, il est réalisé par la société spécialisée IPSOS depuis sa création en 2011. « Dès la première année, les résultats que nous avons diffusés ont été très bien relayés par la presse, constate Karima Doukkali, de l’Agence Shadow Communication, en charge des relations medias et influenceurs de la FFEPGV. Cela montre que les journaux grand public et spécialisés étaient en attente de ce type d’ informations qui n’ étaient pas disponibles sur le marché auparavant. C’est devenu un rendez-vous attendu par les journalistes ! »

« Le Baromètre permet de mesurer l’ évolution des mentalités et des ten-dances d’une année sur l’autre. En lançant cette étude, la FFEPGV se posi-tionne comme l’acteur incontournable du concept Sport Santé vis-à-vis des

pouvoirs publics, des médias et des partenaires institutionnels, précise Xavier Le Saux, dont l’Agence Sport Intelligence accompagne la Fédération dans toute sa démarche de commu-nication. C’est bien entendu un levier important pour accroître la notoriété de la Fédération ».Un levier d’autant plus efficace que le questionnaire s’articule autour de plusieurs thématiques exploitables à différentes périodes de l’année. Après les fêtes par exemple, la Fédération diffuse les premiers résultats des bonnes résolutions issues du sondage.

LES PROMESSES DE DÉBUT D’ANNÉEIl y a deux moments-clés en général dans le calen-drier où l’on essaie d’apporter des changements positifs dans sa vie : à la rentrée, ou au 1er janvier ! En choisissant de réaliser le questionnaire en décembre, la FFEPGV ne s’est pas trompée. Comme le souligne Karima, « le sport fait toujours partie du Top 3 des bonnes résolutions prises en janvier ». Mais alors qu’il était prioritaire en 2013, le sport passe en deuxième position dans les intentions 2014, derrière le souhait exprimé à 38% de « se réserver de vrais moments de détente ». Faire du sport recueille 34% des suffrages, devant « prendre davantage soin de son corps » (29%), ou « passer plus de temps avec ses amis et sa famille » (28%). Critiques envers eux-mêmes, les Français donnent une note médiocre à leur état de forme (6,2/10), les plus sévères étant les femmes et les personnes en âge de travailler. « Le sport sur le lieu de travail est une vraie question, explique Xavier. Les freins pour pratiquer une activité sportive sont souvent le manque de temps et l’aspect financier. Nous avons donc posé un certain nombre de questions sur ce sujet dans le Baromètre 2014, afin de poursuivre une démarche déjà engagée par la FFEPGV dans ce domaine. »

Ces résultats sur la relation sport et travail, ainsi que d’autres sujets abor-dant de manière plus approfondie les besoins et perceptions des Français en matière de Sport Santé, seront publiés un peu plus tard dans l’année. Ils feront l’objet d’analyses plus poussées d’IPSOS, qui les rapprochera d’études sociétales déjà réalisées. Munie de ces données, la Fédération dispose ainsi de solides arguments pour faire valoir son rôle majeur autour des pratiques sportives orientées vers les loisirs et le bien-être.

- Claire Goutines

Présidente de l’association de Gymnastique Volontaire de Villars (42), qui compte plus de 500 licenciés et emploie 6 animateurs pour assurer les 35 heures hebdomadaires de cours, Françoise Lledo est amenée régulièrement à formuler des demandes, à négocier... Sa devise : « Toute demande n’aboutit pas forcément mais une demande argumentée a de meilleures chances d’être acceptée ! »

n tant que dirigeante, avec quels interlocuteurs êtes-vous le plus conduite à négocier ? Françoise Lledo : L’essentiel se passe avec l’équipe de salariés

de l’association d’une part, et avec la municipalité, d’autre part. Je suis alors en relation avec l’adjointe aux Sports et parfois le maire de Villars. Toutes nos demandes sont les plus précises possibles. Avoir le souci du détail me parait extrêmement important.

Concrètement, comment gérez-vous une demande auprès de la mairie ? Pour exemple, nous avons sollicité la ville dans le cadre d’un projet d’ouver-ture de cours de fitball pour débutants. En collaboration avec l’animatrice concernée, j’ai réalisé un courrier et motivé au maximum notre demande en valorisant le nombre d’adhérents de notre association, le nombre de personnes que ce cours allait toucher, l’encadrement adapté que nous proposions, l’intérêt de ce type de cours pour la vie de la cité (un cours « débutants » est toujours susceptible d’attirer plus largement), la com-plémentarité avec le cours de fitball « avancé » déjà proposé par notre association… L’argumentaire passait en revue l’intérêt pour le club, pour la ville et les pratiquants. C’est un vrai travail, qui nécessite de la recherche et où il faut lister le maximum de points positifs -même les plus basiques. Au besoin, suite à ce type de courrier, je relance par mail ou par téléphone. Nous nous tenons également prêt(e)s pour un rendez-vous, le cas échéant. La présence de l’animateur est alors toujours un « plus ».

Pour les demandes d’ordre matériel, quelle est votre façon d’opérer ? Un système de rangement pour les gros ballons, un chariot de range-ment, un meuble pour la sono… Nos demandes sont ponctuelles, jamais faramineuses, et toujours très détaillées avec un maximum de données chiffrées (prix de l’article, taille des roulettes dans le cas du chariot...). Nous accompagnons également notre requête de photos ou d’un dessin avec les dimensions utiles.

Nous avons émis le souhait, très récemment, d’un jeu de lumières. Je me suis renseignée auprès de personnes compétentes pour identifier le matériel nécessaire au regard de la taille de la salle. Notre demande comportait la

E

consommation d’énergie de ce type de matériel, les préconisations en termes de fixation, le prix de l’article, le lieu de vente…

Passons aux salariés. Vous avez instauré avec eux un « rendez-vous ». Racontez-nous.Chaque année, en avril ou mai, nous organisons une rencontre réu-nissant les membres du bureau et l’ensemble des salariés. Ces derniers sont avertis par courrier et sont invités à formuler, par écrit, toutes leurs demandes (création de cours, souhait de formation, suggestion pour la prochaine rentrée sportive…). C’est une réunion importante où les salariés jouent « le jeu », motivent leurs demandes en amont, posent par écrit leurs projets. C’est impliquant et porteur d’une vraie dynamique. Cette méthode nous permet également d’avoir les grandes lignes avant le jour J et donc d’anticiper pour ensuite aller, tous ensemble, plus loin dans le débat, la réflexion…

Certaines négociations ne sont quand même pas si faciles…Dès que cela concerne les personnels, cela a forcément des incidences humaines rendant certaines décisions plus difficiles que d’autres. Mais il y a toujours des solutions. Je prends appui sur les membres du bureau et sur le Comité Départemental EPGV, pour ses précieux conseils et ses formations proposées aux dirigeants d’association. Maintes fois, ces formations m’ont été utiles, y compris dans le cadre professionnel !

- Propos recueillis par Stéphanie Darzon

assurer les 35 heures hebdomadaires de cours, Françoise Lledo est amenée régulièrement à formuler des demandes,

Négocier, c’est valorisant

et c’est essentiel pour la bonne marche de

l’association, même si les retombées ne sont pas

forcément toutes positives.

Des demandes

Négocier, c’est valorisant

3ème baromètre

AUTOUR DE LA TABLEEn créant le Baromètre, la Fédération s’invite dans tous les débats autour des pratiques sportives :

• Par le biais de la presse grand public, presse féminine et spécialisée, qui reprend très largement les résultats publiés dans l’enquête, et contribue à la notoriété de la FFEPGV.

• Mais également à une échelle plus politique via le pro-gramme « relations infl uenceurs ». Il s’agit bien d’une straté-gie d’infl uence, destinée à exploiter le contenu du Baromètre pour aller rencontrer tous les publics impliqués : collectivités, élus, ministères, associations, milieu médical, etc. Objectifs : faire connaitre l’action de la Fédération, et participer aux dis-cussions sur les enjeux du Sport Santé.

Être présents

PLUS EFFICACES SPORT SANTÉannuel

exploitables à différentes périodes de l’année. Après les fêtes par exemple, la Fédération diffuse les premiers résultats des bonnes résolutions issues du sondage.

Il y a deux moments-clés en général dans le calen-drier où l’on essaie d’apporter des changements positifs

janvier ! En choisissant de

baromètreSPORT SANTÉSPORT SANTÉ baromètreSPORT SANTÉ baromètre

54 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014

DIRIGEANT-BÉNÉVOLE REPÈRES

ors de son Assemblée Générale le 17 novembre dernier, le CODEP 33 a récompensé les sections de son départe-

ment de plus de 40 ans d’âge.

C’est ainsi que l’Olympique Bourran, section EPGV de Mérignac en Gironde, créée en 1971, a reçu son tro-phée avec quelques autres. Lors de la séance qui a suivi, ses membres ont voulu immortaliser l’honneur par cette photo. Cette section, riche d’une trentaine de licenciés, totalement mixte, pratique la gymnastique volontaire ainsi que deux sports collectifs, le volley et le basket. Créée, puis animée, par Daniel Poitreau (ancien Secrétaire Général Fédéral) jusqu’en 2005, elle est maintenant pilotée par Marie Line La� te issue du cursus fédéral.

40 ANS DÉJÀ !

Environ 37% des citoyennes européennes déclarent pra-

tiquer un sport au moins une fois par semaine. Un taux très proche de celui des hommes (43%). Pourtant d’après des données du CSA datant de 2012, seuls 7% des événements sportifs di� usés aujourd’hui à la télévision française concernent des compétitions féminines.

Le 27 novembre 2013, Françoise Sauvageot, Présidente fédérale, et Vice-Présidente en charge de la diversité des pratiques et de la vie associative du CNOSF, a partici-pé à la conférence « Femmes, sport et médiatisation en Europe : pour une cou-verture plus importante du sport féminin », organisé par Sport et Citoyenneté.

Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et de la Vie Associative, Denis Masseglia, président du CNOSF, Edwige Avice, ancienne ministre, présidente de la Fondation du Sport Français, Sophie Auconie, Eurodéputée, Co-présidente de l’intergroupe « Les amis du sport au Parlement européen », ou encore Christine Kelly, membre du Conseil Supérieur de l’Audio-visuel ont aussi participé à la table ronde et aux nombreux échanges.

Pour le CSA, l’objectif est qu’à moyen terme, une visibilité des compétitions et des sportives féminines plus équitable et plus représentative de leur importance dans le calendrier sportif soit assurée, non seulement par le biais des retransmissions mais aussi de magazines et de journaux télévisés.

Une première dans l’histoire de la Fédération, cette invitation à découvrir le siège fédéral et ses ac-

teurs pendant deux jours, faite aux Présidents de tous les clubs de plus de 500 adhérents.

Venus accompagnés d’un représentant de leur Comité dé-partemental, 120 militants de notre mouvement ont été re-çus, en deux fois, par la Fédération pour des temps partagés.

Temps partagés en ateliers d’échanges, permettant de faire remonter doutes et inquiétudes mais aussi motifs de sa-

tisfaction, en ateliers thématiques animés par des salariés du siège, la Direction Technique

Nationale et des élus fédéraux.

Temps partagés pour une ré-� exion collective à propos du

nouveau projet fédéral pré-senté par la Présidente, et, bien sûr, dans des moments informels et une soirée fes-tive conformes à l’impor-tance que la GV sait donner

à la convivialité.

POUR UNE COUVERTURE PLUS IMPORTANTE DU SPORT FÉMININ

QUAND LA FÉDÉRATION INVITE LES « GROS CLUBS »

« S’accorder de vrais moments de détente »LA résolution N°1 des Français pour 2014 !

Le top 3 des résolutions :

1 Se réserver de vrais moments de détente (38% en 2014 versus 36% en 2013)2 Faire du sport

(34% en 2014 versus 37% en 2013)3 Prendre davantage soin de son corps (29% en 2014 versus 28% en 2013)

Retrouvez les résultats du baromètre Sport Santé sur le site www.sport-sante.fr/actualites/le-barometre-sport-sante

BAROMÈTRE SPORT SANTÉFFEPGV 2014

ÉVÉNEMENTS BRÈVES

Agenda Formations

STAGE DIRIGEANTS « COMMENT TROUVER SA PLACE AU SEIN DE L’EPGV ? » Du 10 au 13/06/2014 à Piriac sur Mer (44), avec VVF Villages> Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter

Véronique Akré : [email protected]

FORMATION « MILIEU CARCÉRAL » Du 28 au 30/04/2014 à Clermont Ferrand (63)> Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter

Mériam Pigeau : [email protected]

GÉVÉDIT, UNE REMISE DE 3 724 € AU PROFIT D’UNICEF

Dans le cadre de la convention « FFEPGV/UNICEF, Partenariat soli-daire », Gévédit, centrale d’achats fédérale, s’est engagé durant la saison 2012/2013 à verser une partie de la vente d’un des produits phares de cette saison, au profit d’UNICEF.

Le « produit partage » sélectionné dans son catalogue est la paire de chaussures confort-gym pour la pra-tique de la gymnastique douce. Pour chaque paire vendue, 2 € sont reversés à UNICEF.

Au 31 août 2013, on comptabilisait 1 862 paires de chaussures vendues sur la saison 2012/2013 représentant une remise de 3 724 €.

La Fédération remercie Claude Rouillé, gérant de Gévédit et toute son équipe, car ils partagent au même titre que la Fédération des va-leurs d’humanisme et de solidarité. Elle remercie également les di-rigeants et les animateurs des clubs qui ont fait cet achat solidaire !

SUBVENTIONS CNDS

Lors de son conseil d’administra-tion du mardi 19 novembre 2013, le

Centre national pour le développement du sport (CNDS) a adopté à l’unanimité une réforme de ses critères de subventionnement des équipements et pratiques sportives.

Pour les associations, un seuil minimal de subvention porté à 1 500 € (1 000 € dans les zones rurales), contre 750 € jusqu’à présent, est annoncé.

AVANTAGES VVF VILLAGES POUR LES CLUBS LABELLISÉS

Des o� res spéciales, portant sur des produits spé-ci� ques ou sur des promotions ciblées seront

proposées trois fois par an aux licenciés des clubs labellisés, dont une o� re de bienvenue.

D’autre part, les dirigeants de clubs labellisés seront invités, une à deux fois par an, à découvrir les nouveaux villages ou les villages rénovés.

> Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter

rigeants et les animateurs des clubs qui ont fait cet achat solidaire !

Enfants magazineArticle sur la Gym’ 3 Pommes.

France 5 - Allô DocteursReportage sur un atelier Gym‘Équilibre destiné aux seniors.

Sud RadioInterview de Nicolas Muller, Directeur Technique National, sur la

thématique des bienfaits du sport sur la santé.

L’Est Républicain Interview de Françoise Sauvageot et reprise des données du Baromètre.

Dépêche AFP, France Inter, Le Parisien, Topsanté.com, Femmeactuelle.� , etc…

À l’heure où nous bouclons cette édition, plus de 40 médias ont déjà repris les données de notre Baromètre Sport Santé.

> Vous pouvez retrouver le best of des articles de presse sur le site

www.sport-sante.fr

Ils parlent de nous…

Notre présidente a assisté à la conférence aux côtés de Valérie Fourneyron, ministre des Sports.

Les licenciés de l’Olympique Bourran prennent la pose avec leur trophée.

ors de son Assemblée Générale le 17 novembre dernier, le CODEP 33 a récompensé les sections de son départe-

salariés du siège, la Direction Technique salariés du siège, la Direction Technique Nationale et des élus fédéraux.Nationale et des élus fédéraux.

Temps partagés pour une ré-� exion collective

nouveau projet fédéral pré-

Les licenciés de l’Olympique Bourran prennent la pose avec leur trophée.

verser une partie de la vente d’un des produits phares

sélectionné dans son catalogue est la paire de chaussures confort-gym pour la pra-tique de la gymnastique douce. Pour chaque

sélectionné dans son catalogue est la paire de chaussures confort-gym pour la pra-

ASSOCIATION LABELLISÉE EPGV

LABEL QUALITÉ

CLUB

AASSSSOOCCCIIIAAATTTAAAAA IIIOOOONNNN LLLLAAAABBBBEEEELLLLLLLLLLIIIIISSSSSÉÉÉÉÉÉÉÉEEEEE

EEEEPPPPGGGGVVVV

2013-2017

32 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014 CÔTÉCLUB - #13 - MARS 2014

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AGENDA

Côté Club - Revue de la Fédération Française d’Education Physique et Gymnastique Volontaire  : 46/48 rue de Lagny - 93100 Montreuil - Tél. : 01 41 72 26 00 - Fax : 01 41 72 26 04 - Email : [email protected] - www.sport-sante.fr / Directrice de la publication : Françoise Sauvageot, Présidente de la FFEPGV / Comité de Relecture : Françoise Sauvageot, François Fauvel, Annie Pedrero, Nadia Maouche, Nicolas Muller / Coordinatrice éditoriale  : Florentine Valton / Journalistes  : Claire Burgain, Caroline Carissoni et Catherine Menguy (SapienSapienS), Stéphanie Darzon, Claire Goutines / Rédacteurs : Emmanuel Bonnaventure, Isabelle Gaubert, Cédric Henry, Florentine Valton / Conception et réalisation : tand’M - Tél. : 01 42 61 62 63 / imprimé en France / Imprimeur : JF Impression - GAROSUD - 296 rue Patrice Lumumba - 34072 MONTPELLIER cedex 3 / Photographie : Valerie Couteron, Fred Marigaux, Clubs EPGV, ShutterStock, ThinkStock, DR / Couverture : Fred Marigaux (Animateurs), tand’M (Dirigeants).

Abonnement 1 an / 4 numéros - Licencié  : 19 € - Non licencié  : 23 € - Étranger (Union Européenne et Suisse)  : 30  € - Étranger (Reste du monde hors Europe)  : 33 € / CPPAP n° 0614 G 91396 - Dépôt légal  : n°13, mars 2014 - ISSN  : 2258-062X / Ce document a été imprimé selon des normes permettant de limiter son impact sur l’environnement  :

MARS 2014

NUMÉRO 13

Le magazine des dirigeants de la

www.ffepgv.fr

ÉDITO

P6LA FÉDÉVOUS AIDE

LA GYMNASTIQUE VOLONTAIRE

SUIVEZ LE GUIDE !

P6LA FÉDÉVOUS AIDEVOUS AIDE

UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?UNE QUESTION, UNE PRÉCISION ?

Chaque année, nous avons l’obligation de nous réinterroger sur l’accueil et la qualité des séances de gymnastique volontaire proposées à nos licenciés. Les pratiquants sont toujours

plus exigeants. Ils souhaitent découvrir de nouvelles acti-vités tout en gardant l’assurance d’une séance qui répond à leurs attentes : santé, bien-être et plaisir*.

Et si nous voulons que tous les adhérents des clubs de Gym-nastique Volontaire perçoivent ces bénéfices, il nous faut les inscrire dans une pratique régulière, renouvelée et conviviale.

N’oublions pas que nos clubs composent un formidable réseau organisé en comités départementaux et régionaux, qui mettent en place des stratégies territoriales pour accompagner les diri-geants et les animateurs selon leurs besoins, les attentes des populations et des acteurs locaux. C’est grâce à ce réseau que nous pourrons nous développer en fidélisant nos licenciés tout en étant attractifs pour ceux qui ne nous connaissent pas encore.

Pour réussir ce challenge, nous possédons un atout  : celui de la formation continue proposée par la Fédération et ses

comités. Cette démarche inscrit nos clubs, nos équipes d’ani-mateurs et aussi de dirigeants dans une dynamique positive.

Pour cette nouvelle année 2014, je n’ai qu’un vœu : que nous augmentions le nombre des stagiaires en formation pour continuer à dynamiser l’offre EPGV et rester au contact des attentes sportives des Français.

Bonne année à tous !

- Françoise Sauvageot,Présidente de la Fédération Française EPGV

pour tous !

* Baromètre Sport Santé FFEPGV/IPSOS 2014

SOMMAIRE

ACTUALITÉS, ÉVÉNEMENTS, AGENDA 2

DIRIGEANT-BÉNÉVOLE 4Françoise Lledo : des demandes plus effi caces

REPÈRES 53ème baromètre annuel Sport Santé

RÉGLEMENTATION & GESTION 8L’entretien professionnel annuel

Dirigeants