ETUDE ET REALISATION DES LIGNES ELECTRIQUECHAPITRE I :1.

Choix et dfinition du trac Etude topographique :

Le trace dune ligne met lingnieur dans une situation dun voyageur qui arrive un carrefour : Le trac direct, la ligne droite reprsente la solution laquelle on pense en premier, mais lexprience montre que cette solution idale ne peut tre retenue. Il existe toujours des raisons imprieuses mme dans des rgions dsertiques, et forte raison dans les rgions habites, pour amliorer un trac sans dailleurs lallonger inconsidrment, en lloignant des obstacles qui se trouvent sur le parcoure direct. Les obstacles qui conditionnent le choix du trac sont : 1-1. Etude pralable sur carte : Ce sont les cartes dtat major au 1/50000 1/25000 1/20000 1/10000. Ces cartes lesquelles sont utilises par spcialiste avertie, percutent dtablir une bauche trs valable du trac thorique. Cette tude pralable doit dailleurs servir de guide pour ltude du trac dfinitive. Ces cartes sont en principe suffisantes pour situer la plupart des obstacles. Ltude sur carte permet en effet de reconnatre : Les agglomrations, habitations groupes ou isoles. Les arodromes existants, les stades, les cimetires. Les massifs forestiers, les plantations darbres divers, la nature des cultures. Les routes et chemins de toute nature. Le relief du terrain, les massifs montagneux, les crtes, les valles, les fleuves, les rivires, les canaux. Limportance des angles du trac ; et de dfinir avec prcision les points de passage obligs. Point de dpart et darrive (orientation des postes) Point intermdiaires ventuels (traverses de valles, de cours deau qui ncessitent gnralement une tude particulire do dpends l orientation locale donner au trac pour lui permettre de retourner la direction de la

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Dans les rgions les cartes prcises font dfaut, il peut alors tre indispensable de complter ltude prliminaire soit par des visites sur place pied, soit par des tudes complmentaires en hlicoptre. Ces tudes sont indispensables dans les rgions boises ou montagneuses o la visibilit au sol est insuffisante et qui manque dobservatoires levs, do lon peut jouir de vues panoramiques sur lensemble dune rgion . Pour complter les donnes cartographiques par des relevs dobstacles qui ne figurent pas toujours de faons explicites sur des cartes : Lignes et cbles tlphoniques. Lignes lectriques dabonnes, de distribution ou de transport dnergie prexistante. Zones dexploitation de carrires, daffaissement minier. Zones de marcages, de pollution industrielle ou autres. Tlphoniques permanents ou temporaires. Parques et jardins dagrment, proprits closes. Arodromes publics ou privs, terrain militaire, radars. Constructions nouvelles non figures sur les cartes. Lensemble de ces renseignements permet dapporter au trac les retouches ncessaires et dobtenir ainsi un trac sur carte assez proche du trac dfinitif. A partir du trac sur carte il sera possible dentamer les premires dmarches officieuses et prises de contact des principaux services intresss, ces contactes ont pour objet de sassurer auprs deux, de la consistance actuelle de leurs ouvrages et des extensions projetes. Auprs de la direction des routes ministre de lquipement : par exemple ; pour les largissements de routes existantes, des tracs dautoroutes en projet. Auprs des directions rgionales des PTT, des principales liaisons tlphoniques ariennes et souterraines existantes et projetes. Auprs des services des eaux et forts ; (forts domaniaux et communaux.) Auprs des communs rurales et urbaines : des rgions o sont prvues des plans directeur durbanisme ou dextension industrielles, des classes ou monuments historiques et qui font lobjet de mesure de protection. Auprs dautres services comptents : Servitude dans lintrt de la navigation arienne, radars, terrains militaires etc.. Aprs ces premires approches de ltude de trac, ces dmarches prliminaires auprs de principaux services, le responsable de ltude connat les principaux problmes quil aura rsoudre, il est alors de mme de faire un chois entre les grandes options qui peuvent se prsenter, son choix devra tre guid par :

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* Des raisons conomiques, rduction de la longueur de la ligne rduction des angles du trac, rduction des difficults dexcution. * Des raisons de facilit de surveillance et dentretien. Donc de scurit dexploitation, le trac le plus court nest pas toujours le meilleur. Quand il conduit traverser avec la ligne des rgions daccs difficile ou mme impossible pendant une partie de lanne. * Des raisons de facilites dexcution : un trac qui peut paratre le meilleur sur le plan technique. et mme conomique doit souvent tre rejet doffice, sil conduit des complications prvisibles ou des procdures longues capables de retarder ou dintresser lexcution des travaux et la mise en service de linstallation. 1-2: Consultation des services sur le trace Enqute publique

Le trac de principe sur lequel laccord est demand, est figur sur une carte au 1/50000. En mme temps quune notice explicative sur la consistance du projet. Si les dmarches officieuses et les contacts pralables ont t poursuivis avec tout le dsirable et avec le souci constant daboutir des solutions de conciliation mnageant les intrts de tous les services des administrations publics et prives sont amenes se prononcer sur un trac dont ils ont en connaissances et qui a t tabli en tenant compte de leurs suggestions et observations. Ces consultations permettent aux services concerns de donner officiellement leur accord sur le trac et de formuler leurs observations ventuelles sur certains dispensions quils dsirent voir raliser la construction. 1-3 : Etude topographique : Pendant que se droule lenqute du trac demandant gnralement plusieurs mois, il est de rgle de commencer ltude topographique de la ligne, une fois obtenue de ladministration lautorisation de pntration dans les proprits. Cette tude doit tre faite par un gomtre averti, ayant une parfaite connaissance de la ligne construire, cest pourquoi il est justifi cet gard dutiliser les services dentreprises, dont les gomtres spcialiss sont familiariss avec ces problmes de constructions de ligne lectriques plutt que de confier ces tudes des cabinets de gomtre qui, sauf exception, sont sous rfrences particulires dans la spcialit. 1-3-1 : Balisage sommaire : A la base de ltude se place toujours lexcution du balisage ; un premier balisage dit : ( Balisage sommaire) est effectu par le gomtre en vue de matrialiser sur le terrain, le trac de principe figurant sur la carte qui lui a t remise.

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Ce premier balisage lui permet de sassurer que le trac satisfait bien aux prescriptions imposs : Distances minimales de 150m par rapport aux agglomrations, de 40m par rapport aux habitations isoles. Chois et position convenable des angles du trac. Absence dobstacles insouponns, proprits closes, constructions nouvelles, ouverture de carrires dextraction matriaux, plantations rcentes, etc.

Ces premiers contacts avec le terrain, avec les habitants des lieux, les propritaires importants, lui fournissent des lments dapprciations dune grande utilit, ltablissement de ce balisage sommaire requirent lusage des instruments topographiques (cercle dalignement, thodolite )tant donn quil sagit de matrialiser entre les sommets dangles des alignements qui depuis quelques certains de mtres peuvent frquemment des Km et mme des dizaines de Km. Ce balisage sommaire appel aussi balisage provisoire est complter par un rapport de balisage adresser au matre de luvre, rapport dans lequel le gomtre expose les observations qui les a rassembl au cours de ses oprations sur le terrain. Ces oprations prsentent, les difficults rencontrer, et font apparatre les dlais qui avaient forcment chapp dans la premire tude sur carte. Elles conduisent le plus souvent le gomtre formuler certains suggestions et propositions en vue de lamlioration du trac :

Cration, suppression ou dplacement de certains angles. Ripage de certains alignements, en vue dviter les difficults signales et obtenir un trac qui figure un compromis acceptable entre les exigences souvent opposes : - De la construction et de lexploitation. - Et souvent celles des propritaires importants et des servis.

Au cours de cette premire partie des tudes topographiques, il devra tre communiqu au gomtre les observations qui ont pu rsulter des rponses reues la suite de lenqute de trac. 1-3-2 : Balisage dfinitif : Quand laccord a t donn au gomtre sur le balisage sommaire et sur les propositions de modifications quil les a formules, ce dernier peut passer au balisage dfinitif. Il sagit de la matrialisation sur le terrain du trac dfinitif de la ligne, dont lbauche a t figure au moment de balisage provisoire. Lattention du gomtre doit alors se porter sur lobservation de certaines rgles prescrites par les rglements ou rsultat plus simplement des rgles de lart.

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1-3-2-1 : Traverses. Ces rgles concernent principalement les traverses cest dire les croisements de la ligne construire avec les obstacles linaires rencontrs : Route et autoroutes, chemins divers. Voies ferres. Voies fluviales. Circuits tlphoniques. Lignes lectriques. Lignes tlphoniques.

N B : langle minimale pour les traverses ci dessus est rduit 7 pour (routes, voies ferres, voies fluviales, canaux) aucun angle mini pour les lignes lectriques et tlphoniques. Le choix dangle de traverses aussi voisin que possible de langle doit tre toujours prfrable. 1-3-2-2 : Paralllisme avec les lignes tlphoniques. En cas de court circuits phase terre sur la ligne apparaissent dans les circuits tlphoniques des forces lectromotrices induites qui peuvent devenir dangereux pour les installations et mme les personnels lorsque certains conditions se trouvent remplies simultanment : Rseau dont le neutre est mis la terre directement ou par faible impdance Important courant de court circuit monophas la terre. Paralllisme prolong faible distance (2000m 3000m sur plusieurs Km) Mauvaise conductivit du sol. Croisement sous des angles faibles. Des abaques fournissent sont les coefficients dinduction mutuelle en fonction des rapprochements pour les diffrents valeurs de conductivit du sol, soit directement les tensions longitudinales induites dans les circuits en paralllisme et pour une intensit de 1000 A de courant de court circuit. Les cbles de gardes rduisent leffet de ce paralllisme. Compte de ces coefficients de rduction, la valeur maximale ne doit pas dpasser 650 V dans les circuits ariens en fils nus.

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1-3-2-3 : Paralllisme avec des canalisations revtement protecteur isolant (hydrocarbures, liquides ou gazeux) Les mmes prcautions sont observer en cas de paralllisme avec ce genre de canalisation. La tension maximale induite admise est alors fixe gnralement 5000 V. Au cas o un pylne se trouve implanter proximit immdiate de la canalisation, on doit ajouter la tension induite, llvation du potentiel du sol au voisinage de la canalisation en cas de dfaut terre se produisent sur le pylne en question. 1-3-2-4 : proprits closes : A moins dun accord amiable formel avec les propritaires intresss, le passage des lignes travers les parcs, jardins dagrments, propritaires closes avec ou sans surplomb dhabitations doit tre systmatiquement vit. Au moine les rglements administratifs doccupation temporaire du domaine public sappliquent certains cas. Au cas o pas daccord lamiable, un recoure lexpropriation est invitable. 1-3-2-5 : Tlphriques tlsiges et remonte pente : Ces installations comportent toujours des cbles fixes ou mobiles sur lesquels sont fixs des cabines qui se dplacent par rapport au sol. Ces cbles sont soumis des variations de flches considrables ( vide et en charge) Compte tenu des contraintes ci dessus la trave de ces installations par en dessous est viter (prvoir une protection mise la terre sur remonte pente.) pour les tlphriques et les tlsiges laisses des distances au moins gale adopt pour avisent aux dautre lignes lectriques ou PTT. 1-3-2-6 : Emplacement des pylnes dangles : Lemplacement retenir pour les angles du trac re crt une importance particulire, a loppos des pylnes dalignement qui sont repartis sur le profil en long, en fonction des distances rserver au-dessus du sol o des obstacles naturels franchir ( route, lignes, traverses) et sont susceptibles suivant la hauteur quils comportent, de subir pendant ltude, des changements de positions importants, il faut considrer que les sommets dangles reprsentent des points fixes quon ne peut pas question de dplacer par la suite sans rpercussion sur au moins lun des deux alignements quils sparent.

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Etant donn, dautre part, qu partir dune quinzaines de degrs, les angles du trac imposent lutilisation du pylne arm en ancrage qui limitent 2 cantons de rglage successifs. Il est souhaitable de laisser une distance au moins 50m entre pylne dangle 225 kV et une ligne lectrique ou PTT. Cette distance est augmenter une ligne 400 kV. Les mmes prcautions sont prendre pour les pylnes dangles situs proximits des traverses de voie de communications, surtout si le croisement seffectue sous un angle faible < 30. Bien entendu il faut tenir compte, le cas chant, dun largissement ventuelle de la voie traverse. Le recoure linstallation de pylne dangle sur les crtes, ne constitue pas toujours une solution favorable ;(ne permettent pas le haubanage des pylnes que dans des directions privilgies ) A prciser quenfin, il faut limiter 45 environs les angles de dviations de la ligne (si non il faut allonger les consoles, rallonges des chanes, contre poids de bretelles.) viter. Si le gomtre est bien exerc, il sait quune succession dangle faible bien situ peut avantageusement remplacer un angle plus important. 1-3-2-7 : Traverses de valles : Suivant leur nature et limportance du creux quelles comportent, les traverses des valles peuvent ou non poser de problmes au responsables du trac, comme devant les autres obstacles, il y a souvent intrt choisir le croisement en un point au moindre largeur et sous un angle proche de 90, le recoure des pylnes spciaux ne doit intervenir que pour les traverses de grandes fleuves dans lesquelles les conditions de gabarits spciaux sont imposes dans lintrt de la navigation. Dans le cas o il est ncessaire de descendre la valle pour la franchir et il y a plus intrt choisir le croisement en un point de moindre largeur. 1-3-2-8 : Point de dfaut et daboutissement de la ligne Il faudra que lorientation donner au nouveaux postes soit compatible avec la direction gnrale des lignes qui viendront y raccorder. Il est souvent ncessaire de prvoir un couloir de dgagement que devront emprunter la ligne construire et les lignes futures avant de spanouir en ventail quelques Kilomtres des agglomrations, il faut viter dpanouir les lignes la sortie mme du poste, afin de permettre les extensions futures. Ce couloir dont la largeur devra tre prvue en fonction de lencombrant prvisible des diffrents lignes, devra faire lobjet daccord spciaux avec les municipalits et les services de lurbanisme pour empcher lapparition dans ses emplacements de construction nouvelles et inopportunes.

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1-3-2-9 : Ralisation des alignements, tolrances. Lorsque les grandes lignes du trac auront t dfinis aprs avoir tenue compte de toutes les considrations qui prcdent, certains difficults peuvent se prsenter notamment dans les rgions brises ou accidentes pour dfinir avec prcision les alignements qui ne peuvent faire lobjet de vises directes. On procde alors suivant les possibilits : - Soit par retournement de lunettes, en plaant lappareil en un point intermdiaire prsum do il est possible de viser les deux extrmits de lalignement, et en dplaant lappareil la demande dans le sens transversal. - Soit par cheminement en effectuant sur le terrain le relev prcis dun polygone reliant les extrmits de lalignement, et en suite en calculant progressivement les coordonnes des diffrents points de stations jusqu larrive. Le calcul peut tre facilit et sa prcision peut tre augmente, si le gomtre peut tablir son cheminement en portant dun de triangulation C coordonnes rectangulaires des points godsiques et points de triangulations donns au Maroc par N G M pour aboutir un autre point de triangulation D en passant par les deux extrmits de lalignement A B.D

(Fig. ci aprs)

D

B

C

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Soit par triangulation, on peut comme dans le cas prcdant en tablissant une triangulation directe, cest dire en choisissant sur le terrain une srie de points, de manire constituer une srie de triangles chacun deux reli au suivant par un cot commun, aboutissant aux extrmits de lalignement dterminer (Fig. ci aprs)

4 2b

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Bc

5a

3 1

On peut augmenter la prcision, si lon peut rattacher cette triangulation la triangulation existante effectue par N G M . Les tolrances admises par lONE sont les suivantes :

Ecart en alignement D/500 + 5 cm. D : reprsente dans cette formule la distance exprime en mtre du piquet de la station langle le plus proche. Ecart sur les longueurs : 2 D, en terrain plat 3D,en terrain faiblement accident (pente moyenne 10%) 4D, en terrain accident (pente moyenne 20%) D : reprsente dans ces formules, la distance mesure empare en mtre Ecart en altitude (0,5D) centimtre avec D ayant mme signification que si dessus pour les longueurs.

N B : Seuls les tolrances sur les carts en alignement ncessitent lutilisation dun tachomtre de prcision (mesure dangle de 10 secondes centsimales 1/63600 radians) Les tachomtres radians (mesure angle de prcision 50 secondes) sont gnralement suffisant pour le relev de profil en long, lorsque les alignements ont t matrialiss sur le terrain avec la prcision ncessaire (10 piquets de station au Km en moyenne)

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1-3-3 : Profil en long : Cest le document topographique le plus important, car cest lui qui sert de base la dtermination des ouvrages et aux choix de leur emplacement sur le terrain. Il est dessin lchelle 1/500 pour les hauteurs, et 1/2500 (ou 1/2000) pour les longueurs. Le dessin est complt par une vue en plan sur 100m de largueur (bande parcellaire 50m de chaque ct de la ligne) Il est utile de souligner limportance de cette bande parcellaire tenue par un lev planimtrique effectue en mtre temps que celui du profil en long suivant laxe du trac. Cette planimtre peut tre utilement complte par les indications tires du plan parcellaire du cadastre. Elle est destine faciliter la figuration de tous les lments susceptibles dintervenir dans le choix des implantations des pylnes, il sagit en particulier :

Des limites des cultures (qui concident souvent avec les limites de proprits.) Des talus, murs de clture, haies, fosss, ruisseaux. Des chemins diverses, vines, vergers, alles plantes darbres, arbres isoles. Des bois et forets avec la hauteur des arbres jusqu 50m de laxe du trac Des terrains o limplantation des ouvrages est viter (zones inondables, marcages, carrires, affaissement miniers, boulis, glissement de terrain, couloirs davalanche etc.) De voies ferrs de toute nature avec leur limite demprise. Des canaux et voies fluviales avec la cte des plus hauts eaux navigables ou non. Des tracs des lignes lectriques et des lignes PTT dans les croisements et les rapprochement. Des conditions souterraines de toutes natures.

Bien entendu, le profil en long devra figurer en lvation les lignes lectriques ou de tlcommunications croises, avec le position prcis, en altitude laplomb des conducteurs extrmes de la ligne projete. Lorsque la pente transversale du terrain est suprieur 5% il y a lieu de faire figurer les contres profils 10m de laxe de la ligne (ligne 225 kV) et 20m (ligne 400 kV et dessous) on tirera de ces contres profils autant de profils en travers quil sera ncessaire le cas chant.

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1-3-3-1 : Vrification du profil en long Dans le relev du profil en long suivant la polygonale constitue par le trac, les altitudes des diffrentes sont obtenues par nivellement indirect. Pour contrler les rsultats et dceler les erreurs ventuelles, le gomtre doit rattacher le nivellement de la ligne des repre de nivellement communs. Au Maroc, la situation de ces repres est fournie par N G M, le procd est le suivant : le gomtre par dun repre R1 pour aboutir un autre repre R2 en comprenant dans son cheminement les diffrents stations du trac relev (Fig. ci-aprs)R2

R1

BA

C

Le lev est correct si lcart obtenu entre laltitude calcule la suite de cheminement entre R1 et R2 et celle de repre de nivellement R2 ne dpasse pas la tolrance admise (paragraphe 1-3-2-8 ) 0,5d cm. Avec D : longueur de cheminement entre R1 et R2 empar en mtre. Lcart de fermeture est alors rparti entre des stations intermdiaire du cheminement. 1-3-3-2: Relev du profil en long par photographie arienne et mesure des distance au LASER. Lorsque la ligne est construire sur des terrains prsentent une faible couverture forestier (culture, haies, arbustes, pars ) dans des rgions o lensoleillement habituel permet une bonne visibilit, le procd donne dexcellent rsultats. Aprs le balisage dfinitif sur le terrain des sommets dangles et des crtes, on rpond autour des balises, une couche de pltre ou de chaux sur un cercle denivrant 3m de diamtre, centr sur laxe de la balise. Des taches blanches ainsi obtenues servent de repres lavion qui prend les photos ariennes en suivant laxe du trac.

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Pralablement les mesures des distances ont t ftent au Laser : - Entre les sommets si la visibilit directe est possible dun sommet au suivant. - Entre les crtes dans le cas contraire. La prcision des mesures de distances est de lordre de cm pour des mesures comprises entre 5 et 10 Km, elle est bien suprieure celle obtenue par mesure stadimtriques au tachomtre. Lchelle des photographies ariennes est ainsi contrle de faons entirement prcise par ces mesures de distances, tout le long du trac. Les procds habituels de photogrammtrie sont utiliss pour les relevs du profil en long dans laxe du trac et les contres profils ventuels, ainsi que le lev du dtails faire figurer sur la bande planimtrique la prcision obtenue sur le nivellement est excellente, tait donn que les photos ariennes ne comportent pour aussi dire, aucun parallaxe transversal dans leur zones dutilisation. Elle est gnralement de lordre de 10 cm sur les altitudes exceptionnelles, elle peut atteindre 20 ou 30 cm en montagne. Ces tolrances sont trs acceptables, tant donn quelle ne se cumulent jamais. Lintrt de ce procd est encore augmenter par le traitement automatique de linformation photographique qui permet une restitution direct du profil en long aussi que les contres profils ventuels. La rapidit dexcution du profil en long par ce procd permet de gagner un temps prcieux par rapport au travaux de topographies classiques

1-3 : PROFILS DEMPATTEMENT DES PYLONES EN TERRAIN DENIVELE. Les pylnes dont il sagit sont tous des pylnes pieds spars dont les dimensions la base atteignent : 5 8 m pour les pylnes 225 kV et 7 10 m et plus pour les pylnes 400 kV. La hauteur habituelle de la partie hors sol des massifs de fondations est de 0,25m 0,30m. elle peut tre porte 0,50m dans les terrains inondables, et le cas chant dans les vignobles. Etant donn les dimensions la base mentionnes, il est souvent ncessaire de rattraper les diffrences des niveaux qui peuvent exister entre le piquet daxe de pylne et lemplacement de chacun des pieds. Ce rattrapage seffectue par les procdes suivants :

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A/ soit par surlvation de la partie hors sol de certain massifs (chemine en bton arme si ncessaire.) B/ soit par des enroulements de goussets (en cas darasement dune chemine au-dessous du sol naturel.) C/ soit par des terrassements. D/ soit en quipant le pylne de pieds dissymtriques (pieds allongs ou raccourcis de hauteur donnes. Les pylnes dempattement doivent tre relevs au moment o sont reports sur le terrain les piquets qui matrialisent les axes des pylnes successifs. Si comme si le cas le plus frquent, la section de base du pylne prvu sensiblement la forme dun carr, les profils sont relevs suivant les diagonales de ce carr conformment au croquis ci contre.

4Piquet daxe

3Axe du trac

1

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Ces profils dempattement sont utiliss pour faire choix de lune des quatre solutions a), b), c), d) ci dessus ou dune combinaison de ces solutions. Il y a intrt limiter lemploi de pieds dissymtriques (pieds allongs ou raccourcis dun nombre entier de mtres) qui constituent des sujtion gnantes dans les livraisons de pylne et constituent toujours des sources derreurs. On rserve ces pieds dissymtriques aux cas o les diffrences de niveaux du sol entre pieds, dpassent 3m sur les lignes 225 et 400 kV et 2m sur les lignes 60 kV. Dans les autres cas, on utilise des surlvations de massifs (chemine extrieure en btons) qui sont ralises : - soit en bton non arm ( hauteur infrieure ou gale 0,80m hors sol) - soit en bton arm (hauteur suprieure 0,80m hors sol)

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On limite en gnral la hauteur des chemines 2m hors sol. Il est de rgle dviter les terrassements en terrain de culture, et en cas de terrassement important, de prendre les mesures ncessaires pour assurer lcoulement des eaux et limiter les ravinements. 1-3 : PLANS PARCELLAIRE PLANS AU 1/10000 PLANS DE TRAVERSEES PLANS ITINERAIRES. Au Maroc, le matre de luvre demande lentrepreneur charg des tudes topographique, la production des drainant dsigns ci dessus : - Le plan parcellaire du trac : est une reproduction ou un agrandissement du cadastre, il est utilis au moment de la recherche des accords intervenir avec les propritaires pour le passage de la ligne en terrain priv (autorisation de surplombe et dappui) - Le plan au 1/10000 du trac est un agrandissement des documents officiels existant. Son utilit est trs contestable, tant donn la prcision des cartes au 1/50000 ou 1/25000 qui sont utilises pour son tablissement et qui pourraient avantageusement le remplacer. - Les plans de traverses spciales (voies ferres, voies navigables) qui servent la constitution des donnes de consultation remettre aux administrations comptentes correspondent des agrandissements du profil en long au choix de ces traverses - Le plan itinraire : est un document de poche ; sur lequel sont condenss tous les lments utiles au personnel dentretien de la ligne pour connatre les caractristiques de linstallation. Il comprend la fois : * Une planimtrie au 1/10000 sur environ 1,2 Km de largeur avec indication prcise du trac. * Un schma de transposition ventuelles des conducteurs, permettent le reprage des phases de la ligne et la position des manchons de jonctions. * Un profil en long sommaire au 1/10000 pour les longueurs et au 1/2000 pour les hauteurs avec indications des types de chanes disolateurs, types de pylne, types de fondations utilises sur chaque support, rsistance de prises de terre de chaque pylne. Ce document est complt in fine par les croquis : * Des diffrents pylnes avec leurs poids. * Des diffrents fondations avec leur volumes * Des diffrents chanes disolateurs, mise la terre, etc.. Il comprend enfin la liste des fournisseurs de matriel et celle des entreprises ayant participes aux travaux de constructions. Ltablissement des places itinraires sest gnralis presque tous les lignes construites.

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CHAPITRE II

:

ETABLISSEMENT DU PROJET TECHNIQUE Pendant ltude du trac, lingnieur responsable de ltude aura recueilli les renseignements qui lui sont utiles pour fixer son choix dfinitif sur un certain nombre de disposition pralables capter ou confirmer : Choix des conducteurs et cbles de garde. Choix du type de pylne et de fondations. Choix du type disolateur. A moins quelles ne lui aient t pralablement imposes, il aura aussi dcid du choix des hypothses complmentaires (vent exceptionnel, importances des surcharges de givres) dont il aura tenir compte dans le calcule des ouvrages. Il aura fait choix aussi du paramtre de rglage 55c, en harmonie avec la surcharge de givre adopte. Il possde bien entendu, les courbes dutilisations des pylnes ou les tableaux de contraintes pour les diffrents cas de charges unitaires envisages. Il connat, la rglementation concernant les distances rserver au-dessus du sol naturel, au-dessus des routes, des voies deau, des voies ferres, au dessus des lignes lectriques et de tlcommunications. Nous rappelant quau Maroc les distances dont il sagit sont fixes dans lhypothse de la temprature maximale de la rgion, complter par les directions techniques de O N E. Lingnieur possde les courbes en Plexiglas (gabarit) aux chelles du profil en long, qui correspondent aux diffrents paramtres de rglage habituellement utiliss et qui lui serviront de gabarit pour le trac de chanettes sur le profil. Il fait tablir si ncessaire, les courbes supplmentaires qui lui seraient utiles. Il dispose enfin des courbes des conducteurs et cbles de terre qui lui donneront pour les diffrentes portes (porte relle ou quivalente) les tensions dans les cbles pour les cas de tempratures ou de surcharge considrer (courbe de tension)

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2-1 : REPARATION DES PYLONES SUR LE PROFIL EN LONG. Muni de ces renseignements et documents, et bien entendu, des caractristiques dimensionnelles des pylnes sa disposition, il possde tous les lments pour effectuer la rpartition des pylnes sur les profils en long. Le problme rsoudre comporte plusieurs solutions techniquement valables, entre lesquelles il lui faudra choisi la mieux adopte au condition quil aura observer dans le cas particulier quil occupe. Lorsquon tudie une rpartition, il existe toujours des points dimplantation obligs : sommets dangles, points singulier du profil, proximit de traverses particuliers. Il est recommand deffectuer la rpartition partir dun point oblig sommet A (par exemple) en direction du sommet B, en utilisant au mieux le profil du terrain, cest dire en cherchant faire concider les creux des flches des conducteurs avec les creux du profils, de faon obtenir les distances au sol aussi rgulires que possible et aussi voisine de la distance minimale observer. Le problme est compliqu par les traverses de route et chemins de lignes lectriques, qui imposent des conditions de distances supplmentaires. Il est utile par contre, de chercher raliser des portes de longueurs uniformes. Cette sujtion ne prsente aucun intrt. Lorsque la rpartition a t effectue dans le sens de A vers B, il est bon de tenter une deuxime rpartition en partant de B pour revenir sur A sur la mme partie du profil en long. La solution retenir est souvent en compars entre les deux solutions. 2-1-1 : Traverse des croupes La traverse des croupes dont le modle souvent trop largement arrondi, ne permet pas limplantation sur le point le plus lev du profil, sans ncessiter lutilisation dun pylne de hauteur exagre. Il vaut mieux dviter tous les points de vue cette rpartition et chercher encadrer la croupe par une porte faible entre deux pylnes de hauteur normal, ou mme rduite. 2-1-2 : Pylne en contrebas Un autre problme concerne lquilibre des chiantes disolateurs de suspension sur les pylnes en contrebas. Lorsquon tudiait la rpartition, on saperoit quau droit dun pylne la valeur Z devient ngative, il faut tudier dans divers hypothses de vent et de tempratures, les conditions dquilibre des chanes disolateurs, et vrifier si les distances la

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norme minimale sont bien observ. tel que : Tg x =

Linclinaison x de la chane avec la verticale est

H+ C/2+ 2T sin /v2 P+ q/2

H = v (a1+ a2) 2 (Z+Z)

avec v : effet du vent sur 1m de conducteur P : charge vertical du cble = P( a1+ a2) T2 Cos q : point dune chane 2 a1

Langle x dinclinaison doit tre infrieur langle limite qui est ferm par le type darmement utilis, compte tenue des distances la norme habituellement retenue. Cet angle doit tre calcul au pralable pour chaque type darmement et chaque type de chanes de suspension utilises. La vrification de langle dinclinaison des chanes est effectue gnralement dans une hypothse de vent transversal rduit (vent de 240 Pa la temprature de 20c par exemple) On vrifie alors que les distances la norme suivante sont respectes : 22 Kv 0,20m 63 Kv 0,30m 90 Kv 0,50m 225 Kv 1,10m 400 Kv 2,00m 800 Kv 3,70m

Si langle dinclinaison de la chane est suprieur la valeur limite pralablement calcule, trois solutions sont possibles : - Soit ajouter un contre poids sous la chane pour augmenter la valeur de - Soit utiliser un pylne surlev pour diminuer la valeur d Z. - Soit changer la rpartition. 2-1-3 : Angle souples La recherche de lquilibre des chanes par vent rduit sapplique bien entendu au cas des pylnes de suspension utiliss dans les angles faible du trac, que lon dsigne sous le nom dangle simple. La limite dutilisation des angles simples se situe aux environs de 150. Le plus souvent, les chanes disolateurs de suspension utilises dans les angles souples, doivent tre munies de contre poids pour limiter leurs inclinaisons transversales.

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Afin de rduire limportance de contrepoids, il va de soi quil est prfrable dviter lemploi dangle souple sur les pylnes en contrebas. NB : langle limite des dviations angulaires sous vent la temprature moyenne de la rgion est de 30. 2-1-4 : Pylnes situs sur les points hauts du profil. Trois vrifications sont effectues : a) tension maximale que peut atteindre le cble au droit de lappui le plus haut, quand le cble est surcharg (vent, givre) b) surcharge du cble support par le pylne et rsultat dune valeur du Z positive. c) choix de pinces des suspensions utilises. 2-1-5 : Choix des fondations. En faisant ltude de la rpartition des pylnes sur le profil en long, lingnieur responsable de ltude a tenue compte des renseignant qui lui avaient tre fournies au cour de ltude topographique aussi que les indications portes sur le profil en long du trac, pour faire choisir les implantations de pylne les plus favorables. Ces implantations de principes ont t vrifies sur le terrain et au besoin modifies loccasion de la mise en place des piquets daxe et des relevs des profils dempattements. Il a obtenu les renseignements ncessaires concernant les terrains de fondations rencontres sur les diffrentes portes du trac. Il a fait au cas chant relever les coupes lithologiques juges ncessaire et pratiquer les essais de sol qui lui paraissent indispensables (tudes gotechnique) Il a port son attention sur la situation de certains pylnes implantes dans des terrains de qualit douteux et quil na pu viter. Il sagit par exemple, de remblais rcents, de terrain de faible consistance, de marcage tourbeux, dargile molles, de terrain inondables ou venue deau. Il a dlimit les rgions o il juge possible dutilis des fondations du type standard, les mieux adoptes aux terrains (fondation fores, fondation du type ft et dalle) dont il connat les caractristiques. Il effectue en utilisant les rsultats dessais du sol, les vrifications qui garantissent les rsultats exempts.

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2-1: CARNET DE PIQUETAGE : On dsigne gnralement sous ce terme le tableau qui rassemble sous un document unique, en utilisant les dsignations symboliques, tous les lments ncessaires la construction de la ligne. Cest on fait un sommaire prcis de lutilisation qui est faite sur tous les pylnes de la ligne, les ensembles de pices qui entrent dans la nomenclature du matriel. Les indications que comportent ce document sont en gnrales les suivantes : Numros du pylne, indication de reprage. Portes horizontales entre pylne dnivellation. Type de pylne, armement, etc.. Type de fondation de mise la terre. Type de chane. Type de pinces. Contrepoids, amortisseur de vibrations. Protection de conducteur par brins prforms. Etriers daccrochage de chane, chapes tourillons. Suspensions ou ancrage de cble de terre, type de pince. Bretelle de cble de terre, protection de cble par brins prforms Type dentretoises. Nombres dentretoises dans la porte. Etc.. Il est tablie lorsquon taient termines toutes les recherches, vrifications calculs quexige ltude de rpartition des pylnes sur le profil en long. Il est indispensable pour tablir la liste de matriel en une de commande fourniture, il constitue le document final de ltude des ouvrages.

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EXECUTION DES TRAVAUXCHAPITRE I :FONDATIONS Les lments prcdents ont permis daboutir une dfinition gnrale de lensemble du projet. Le responsable des travaux est alors mis en possession de tous les documents dtude. Il effectue une reconnaissance du trac et fait baliser les itinraires permettant laccs aux diffrents pylnes. En premier lieu il fait excuter par son gomtre, les reprises dalignements et vrifier les bornes, piquets dares et les sommets dangles de la ligne. Au cour de cette opration, le gomtre doit retourner les implantations des pylnes et sassurer quelles correspondent exactement celle figures sur le profil en long et les profils dempattement des pylnes ce travail lui est facilit sil possde le carnet de reprage des pylnes tabli par le gomtre charg de ltude du profil en long. 1-1-1 : Traage des fouilles : Les responsable des travaux fait ensuite commencer le traage des fouilles. Ce travail pour objet de figurer sur le terrain la projection horizontale des massifs de fondation dans leurs plus grandes dimensions, redans non compris. Il faut rechercher dans ce traage une prcision de lordre du centimtre, de faon que les axes des embases puissent correspondre la position qui leur est assigne sur les plants des massifs, compte tenue de la pente des membrures. Le trac des fouilles ne doit prcder que de quelques jours seulement lexcution des terrassements. 1-2 : TERRASSEMENT Commencer par les fondations en rocher, ncessite lemploi dexplosifs ou de marteaux compresseur.

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1-3 : REGLAGE DEMBASES. 1-3-1 : Par gabarit Lembase est la partie du pylne scell dans le massif de bton et qui comporte un joint extrieur au bton, sur lequel en vient fixer le pylne. Tant que lempattement des pylnes ne dpasse pas au niveau du sol les dimensions de plus de 5 6m. le rglage des embases par gabarit est le procde le plus rapide et le plus sr. Ces gabarits doivent permettre pour chaque type de pylne de garantir la fois lcartement prcis des membres des socles de fondation au millimtre prs et leur pente exacte. Le gabarit doit tre mis par le gomtre ou chef dquipe charg du btonnage, de faon que les axes de ses faces concident exactement avec les axes transversaux et longitudinaux de la ligne. Il doit faire lobjet dun rglage en nivellement de faon que les quatre joints dembases soient exactement au niveau prvue sur les profils dempattements (prcision au mm prs) une vrification de lgalit de longueur des deux diagonales du rectangle de bases (section droite du pylne un mme niveau) simpose dans tous les cas. De plus lextrmit infrieur de chaque embase de fondation doit faire lobjet dun calage srieux qui empche tout dplacement vertical ou latral de lembase pendant le btonnage. 1-3-2 : Rglage pied par pied Lorsquil sagit de pylne pied dnivel ou de grandes ouvrages dont les dimensions la base dpasse 7 8m, le rglage pied par pied devient avantageux laide des appareils de topographie en prsence dun gomtre. Il ne faut jamais oublier en effet que le montage des pylnes ne peut se faire avec facilit, que si le rglage des embases a t effectu avec prcision. La mthode consiste :

A effectuer au bureau dtudes quelques calculs prparatoires en portant des ctes dpures du pylne relev sur le dessin dexcution. A prendre sur le terrain les dispositions qui utilisent la fois les donns du projet et les rsultats du calcul du bureau dtudes titre de premire approximation.

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A oprer ensuite les vrifications dfinitives par norme de distances obliques, qui devient confirmer les rsultats des calculs prliminaires du bureau dtude.

En sassure par ce moyen que le pylne peut sassembler parfaitement sur sa fondation. tg tg tg tg 1 = E1/P1 2 = E2/P2 3 = E3/P3 4 = E4/P4

3

3

4

4

P2/2 E2/2

2

1 E1/2

P1/2 1

Il est ncessaire de connatre les ctes obliques qui permettent de sassurer en fin dopration que les embases sont correctement rgles, ces ctes sont au nombre de six savoir : Ct lvation (1) (2) Ct lvation (3) (4) ct profil (2) (3) ct profil (1) (4) ct diagonal (1) (3) ct diagonal (2) (4)

Si : H1-2 = diffrence de niveau entre les pieds (1) et (2), et E1 et E2 les cts hors cornires du pylne normal au niveaux (1) et (2) en lvation. Si : H2-3 et par P2 et P3 les valeurs correspondants aux niveaux (2 ) et (3) en profil. On a comme cotes obliques : (1)-(2) = (2)-(3) = (2)-(4) = (E1+E2 ) 2 +H 1-2 (1+P) en lvation

( P2+P3) + H 2-3 (1+e) en profil 2 (D2+D4) 2 + H2-4 en diagonal

D2 : est la diagonal horizontal du pylne au niveau (2) D4 : est la diagonal horizontal du pylne au niveau (4)

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1-3-2-2 : Disposition prendre sur le terrain Nous oprons sur le pied N 1. Aprs avoir effectu les oprations suivantes

(Fig. ci aprs)

D1/2

- Relev du fond de fouille. - Dtermination de la longueur dembase ncessaire. - Dtermination de la cte verticale 0 1, entre la tte dembase du pied N1 et le piquet daxe au sol. On peut passer l opration proprement dite du rglage. A cet effet, en passant sur le nivellement du parpaing qui sert dappui lembase du pied N1, on vrifie que la cote verticale 0 1 est bien observe. On vrifie que larte qui correspond la partie suprieure de lembase 1 est bien place sur laxe O X, qui fait langle avec laxe de la ligne. Ces deux vrifications se font de thodolite. On vrifie, dautre part, que cette arte se trouve une distance horizontale D1/2 de laxe O du pylne et que les pentes de lembase : e = ct lvation. P = ct profil. Sont bien observes.

Pour effectuer les vrifications de positionnement de lembase (1), on utilise un systme de deux tendeurs lanterne, orient dquerre suivant la figure ci dessus, qui permettent de dplacer la tte dembase tout en la maintenant sur laxe O X1, une distance d1/2 de laxe vertical du pylne sur lequel est centr le thodolite.

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En outre, les deux tendeurs maintiennent la fixit de lembase dans sa position de rglage sans possibilit de dplacement. On effectue la mme opration pour chacune des trois autres embases. On peut dailleurs simplifier lopration en se servant du rglage dun pied pour passer au suivant. A la fin du rglage des quatre embases, il faut procder la vrification des six ctes obliques, dont le calcul a t fourni au paragraphe N 1-3-2-1 ci dessus. Lerreur qui peut tre tolre sur des longueurs obliques (de lordre de 9 10m) ne doit pas dpasser 2 3 mm au maximum. 2/10000 = 0,02% 1-4 : BETONNAGE DES FONDATIONS Quand le rglage des embases a t termin et aprs confection des redans ventuels on procde aussitt au btonnages des massifs de fondation. La qualit du bton na pas besoin dtre exceptionnelles, quand il sagit de bton employer en grandes masse ou de btonnage excut en plein fouille (des rsistances lcrasement de 160 Kg/cm 28J sont alors suffisantes. Pour les fondations les plus courantes ( dalle et ft) o la rduction des volumes de bton a t pousse lextrme, il est ncessaire que la rsistance lcrasement du bton atteigne 200 300 Kg/cm. Ces rsistances ne peut tre obtenues avec rgularit, que sil est fait emploi dun bton de qualit qui ncessite : - Un choix particulier des composants (ciment et agrgats). - Une excution soigne la btonnire ou au malaxeur avec le minimum deau gchage. - Une vibration convenable du bton mis en place pour augmenter la compacit. La propret des agrgats joue un rle essentiel dans la qualit du bton. Lemploi de sable de rivire, de gravier de rivire ou de concassage exempt dlments terreux, est indispensable. Des essais dcrasement de bton sont prvus dans les cahiers des charges pour la vrification des rsultats.

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CHAPITRE II :MONTAGE DES PYLONES2 0 : INTRODUCTION En gnral les pylnes sont expdis par ouvrages complets dont les cotes de brins font lobjet dune mme expdition. ils sont alors directement achemins de point de rception jusqu leur destination dfinitive. Lorsquil sagit de grands ouvrages, ou dapprovisionnements reues en mme temps par grand quantits, il devient ncessaire de constituer un parc de rception dans lequel un classement pralable et mthodique des bars lmentaires daprs leur numrotage. 2-1 : PROCEDES DE MONTAGE Le procd de montage utilis dpend des caractristiques des pylnes (hauteur, dimension la base, poids des lments manutentionner et lever)des facilits dassemblage au sol (aire dassemblage) ainsi que des possibilits damene pied duvre des engins de levage, des moyens dont disposent lentreprise. 2-1-1 : Montage par rotation Lorsquil sagit de pylne pour ligne moyenne tension ou douvrages dont la section de base ne dpasse pas 3 * 3m environ, et qui peuvent sassembler terre sans avoir besoin dappareil de levage ou dchafaudage important, les pylnes peuvent tre levs par rotation. Cest une solution qui peut tre intressante sur le plan conomique, car elle demande en petit nombre denvirons qualifis. Elle exige cependant de pouvoir disposer dune aire dassemblage peu prs horizontale ou de faible pente et dun emplacement de treuil qui ne soit pas en contrebas des pylnes lever. Dautre part, pour viter lapparition de dformation de flexion difficile corriger.

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