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Etude de prospective urbaine réalisé en stage (2012)
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SAN Val Maubuée
2012
Diagnostic autour du Grand Bassin de
Lognes. Etat des lieux du secteur d’étude, sujet à une requalification urbaine.
Max Mauranges
1
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................. 1
Diagnostic grand territoire. ...................................................................................... 2
Introduction. ........................................................................................................ 2
Démographie, échelle intercommunale et communale. ..................................... 4
Des transports adaptés aux différentes échelles ? .............................................. 6
Marne-la-Vallée et son environnement. .............................................................. 7
Diagnostic détaillé, échelle restreinte. .................................................................... 8
Situation géographique du Grand Bassin, sujet d’étude. .................................... 8
Répartition foncière, habitats et caractéristique des populations présentes. .. 10
Les services. ....................................................................................................... 13
Les espaces de détente et de loisirs .................................................................. 15
Le terrain multisports. .................................................................................... 15
Les aires de jeux pour enfant. ........................................................................ 15
Le mobilier urbain. ......................................................................................... 16
L’espace libre à usage collectif et public. ........................................................... 16
Accessibilité et cheminements piétons ............................................................. 18
La desserte ..................................................................................................... 19
La topologie. ................................................................................................... 19
La couverture arborée. .................................................................................. 20
La signalétique. .............................................................................................. 20
La trame urbaine. ........................................................................................... 21
Le Grand bassin et son environnement. ............................................................ 22
Généralités ..................................................................................................... 22
Des enjeux écologique à plusieurs dominantes : faune, flore et paysage. .... 22
Santé et sécurité. ........................................................................................... 22
Les règles d’urbanisme autour du Grand Bassin. ............................................... 23
Zone UC. ......................................................................................................... 23
Zone Nh. ......................................................................................................... 23
Zone UG & UGe. ............................................................................................. 23
Synthèse. ............................................................................................................ 24
Annexes. ............................................................................................................. 25
2
Diagnostic grand territoire.
Introduction.
A 18km à l’est de la capitale se situe l’intercommunalité du Val Maubuée, au sein
de la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée. Elle regroupe six communes : Champs-
sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel et Torcy. C’est un
espace historiquement riche en termes d’aménagement du territoire puisqu’il
constitue le secteur 2 de la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée, créée dans le cadre
du SDAURP de 1965 (Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la
Région de Paris) pour rééquilibrer la capitale avec sa banlieue Est. Il y a seulement
40 ans, le Val Maubuée était encore une campagne parsemée de petits villages
peuplés de quelques centaines d’habitants mais aujourd’hui, elle est devenue une
zone urbaine dynamique en lien direct avec la ville de Paris.
A l’heure actuelle, le territoire offre un cadre de vie attrayant, induit par une
simultanéité d’aménagements comme le développement de pôles-gares ou de
grands centres commerciaux comme Bay1 et Bay2. En outre, l’intercommunalité
du Val Maubuée dispose de 28 étangs artificiels de rétention de l’agglomération
de Marne-la-Vallée. Or, à partir de ces projets utilitaires, la Ville Nouvelle a su
valoriser son territoire en alliant qualité paysagère et proximité avec la capitale
pour créer un cadre de vie unique.
C’est dans cet espace caractérisé par un renouvellement urbain intense que se
trouve le sujet de notre étude : le Grand Bassin de la commune de Lognes.
3
4
Démographie, échelle intercommunale et communale.
L’habitat fait parti des thèmes les plus impactés par la condition de Ville Nouvelle.
Celle-ci avait pour objectif premier de canaliser la croissance des banlieues
parisiennes en partie déclenchée par l’accueil de la main d’œuvre immigrée pour
la reconstruction de la France après la seconde guerre mondiale. Par conséquent,
l’intercommunalité du Val Maubuée a vu sa population exploser en 30 ans.
Indicateur de population et de densité sur le territoire du Val Maubuée de 1968 à 2009
Indicateur de l’évolution démographique sur le territoire du Val Maubuée de 1968 à
2009
A l’instar de la population du Val Maubuée, la commune de Lognes suit la même
tendance démographique.
Indicateur de population et de densité sur la commune de Lognes de 1968 à 2009
Indicateur de l’évolution démographique sur la commune de Lognes de 1968 à 2009
La Ville Nouvelle a été conçu par l’EPA Marne (Etablissement Public
d’Aménagement de la Marne) selon de grands principes. Ainsi, il existe un
équilibre entre habitat collectif et individuel mais aussi entre accession à la
propriété et locatif social. On peut donc noter que le territoire du Val Maubuée et
la plus particulièrement la commune de Lognes dispose d’un parc de logements
sociaux que nous pourrons qualifier d’important en comparaison avec d’autres
communes de banlieue parisienne et même du territoire du SAN Val Maubuée.
Sur les cartes ci-après, sont représentées les opérations de logements des
bailleurs sociaux à l’échelle du Val Maubuée ainsi qu’à l’échelle de la commune de
Lognes.
5
6
Des transports adaptés aux différentes échelles ?
Le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Parisienne
(SDAURP) rendu public en 1965, anticipe une explosion démographique prédite
par les démographes en proposant d’édifier huit nouveaux centres urbains en
grande banlieue, appelés Villes Nouvelles. Le but est de rationaliser l’extension
des banlieues et pour cela, les réseaux de transport seront donc implantés en
premier lieu (inauguration de l’A4 en 1974). La construction des quartiers de Ville
Nouvelle pourra alors se faire autour de ces axes, ce qui explique, aujourd’hui
encore, l’omniprésence de l’automobile.
Le territoire du Val Maubuée est donc desservi par de nombreux axes de
communication et divers moyens de transports. Nous pouvons observer, à
l’échelle de la Ville Nouvelle, des équipements routiers à grande capacité (A4,
A104), deux lignes de RER (RER A, RATP et RER E, SNCF) et une ligne SNCF
accompagnée de la gare TGV de Chessy.
Les grands axes de communication de Marne-la-vallée.
Ainsi, la Ville Nouvelle dispose de voies d’accès réparties selon les axes Nord-Sud
et Est-Ouest, qui la rendent très accessible. Or si nous restreignons le cadre
d’étude, nous nous apercevons rapidement que le maillage est assez faible à
l’échelle communale.
En effet, le diagnostic du Plan Local de Déplacement (PLD) de 2006 sur le
territoire du SAN Val Maubuée fait état d’un réseau de transports en commun
déséquilibré par rapport à la demande présente sur la ville de Lognes. Le point
structurant que constitue la gare RER de Lognes (RER A) accueillerait 5900
utilisateurs entrant en gare par jour pour un réseau de bus relativement peu
développé avec seulement 2 lignes (321; 211) qui passent par la gare et une
troisième ligne (213) transversale sur le territoire du Val Maubuée.
La ligne du RER A centrée sur la gare de Lognes et les trois lignes de bus, constituantes
du faible maillage à petite échelle.
Pour conclure, le secteur urbain de Marne-la-Vallée s’extrait difficilement de sa
conception d’origine basée sur le « tout voiture ». Aujourd’hui encore, se
déplacer (et même vivre) sans voiture dans la Ville Nouvelle reste complexe.
7
Marne-la-Vallée et son environnement.
Marne-la-Vallée abrite un patrimoine écologique naturel important malgré le
développement de l’urbanisation de ces trente dernières années.
Il est possible de remarquer ceci lorsqu’on prête attention à la carte des
« espaces naturels » (tout espaces qui peut potentiellement abriter de la
biodiversité) de l’intercommunalité du Val Maubuée.
Les "espaces naturels" du Val Maubuée (strates arbustives, strates herbacées, espaces
agricoles, plans d'eau)
Pourtant, selon le Diagnostic écologique de 2010 (ECOSPHERE) sur le territoire du
Val Maubuée, il y a effectivement eu une dégradation progressive (durant la
construction de la Ville Nouvelle) du patrimoine écologique ayant pour
conséquence l’érosion de la biodiversité et se traduisant ainsi par une disparition
des espèces les plus rares. La conservation de cette biodiversité est aujourd’hui
assurée, aussi bien à l’échelle communale par les Plan Locaux d’urbanisme (PLU),
qu’à l’échelle intercommunale par le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT).
De plus, nous pouvons rappeler que les espaces verts (forêts, parcs et plans
d’eau) couvrent 40% du territoire du Val Maubuée. C’est une proportion
exceptionnelle par rapport à d’autres banlieues parisienne et cela se ressent dans
le cadre de vie de la ville.
8
Diagnostic détaillé, échelle restreinte.
Situation géographique du Grand Bassin, sujet d’étude.
Le périmètre d’étude autour du Grand Bassin de Lognes, situé par rapport à la gare RER, un des principaux éléments structurant de la ville.
Il est intéressant de noter que notre terrain d’étude se situe en plein centre de la commune de Lognes. Il fait donc la jonction entre la zone résidentielle du centre ville articulé autour de la gare (au Nord et au Sud du Bassin) et le Parc d’Activité du Mandinet ainsi que le Centre Commercial Valorée (au Sud). A ce titre, il devient lieu de passage et s’impose comme l’un des espaces verts de proximité et l’un des poumons de la ville de Lognes. De plus, par sa position géographique, la Place des Coliberts qui constitue la partie Est du terrain d’étude et dispose de commerces et équipements publics (commerces de proximités, équipement pour la petite enfance) peut être considéré comme une centralité de relai entre la gare (au Nord) et la zone d’activité du Mandinet (au Sud).
9
Ci-dessous, nous avons marqué les zones d’intérêt majeur de notre diagnostic afin de facilité la compréhension de celui-ci.
10
Répartition foncière, habitats et caractéristique des populations présentes. Afin de comprendre les problématiques d’habitat et les rapports entre propriétaires fonciers mais aussi pour évaluer les marges de manœuvre disponibles en vue de la programmation, nous avons procédé à un inventaire foncier du périmètre d’étude. Celui-ci répertorie les parcelles et les informations correspondantes concernant la surface, la surface bâtie, le propriétaire, ou encore l’usage de la parcelle. En outre, ce tableau récapitulatif du foncier nous permettra d’obtenir, par le biais de calculs de surface, une approximation des chiffres clés nécessaires au dimensionnement de notre future programmation. (Tableau en annexe 1) De cette carte, nous pouvons dégager une information essentielle. Les parcelles
non bâties appartiennent à seulement deux propriétaires : l’Etablissement Public
pour l’Aménagement de la Marne (EPA Marne) et le SAN Val Maubuée. Notons
que l’EPA Marne dispose d’une parcelle de taille très réduite (22m²). Il en découle
donc que l’impact de cet acteur est négligeable et qu’une cession peut être
envisagée afin de clarifier la répartition foncière et simplifier le jeu d’acteur.
Nous pouvons tout de même spécifier que la commune de Lognes dispose de
parcelles non bâties mais support d’infrastructures (voirie, espaces à usage
public). Nous pouvons donca dire que le foncier est maitrisé autour du Grand
Bassin de Lognes.
Ci-après, la représentation cartographique du tableau en termes de propriété
foncière.
11
12
Le tableau récapitulatif du foncier autour du Grand Bassin décrit la manière dont
le terrain d’étude se réparti en termes de surface (pour plus de simplicité dans la
phase de diagnostic, nous avons procédé au calcul de ratios en nous laissant une
marge de 15 % d’erreur):
Données générales :
- Le territoire d’étude est établi sur une surface
d’environ 103180 m²
- 9793 m² sont bâtis ce qui correspond à 9.5 % du
terrain (dont 16.5% de services et 65,1% d’habitat)
- 42.2% de voirie
- 34% d’espace à usage public
Données relative à l’habitat :
- l’habitat concerne 65.1% du
bâti
- il y a 15734 m² (SHON)
d’habitation pour 224
logements (T4 en moyenne)
-90.6% d’habitat collectif
-8.7% d’habitat individuels
-51% de l’habitat est privé.
-35,5% de l’habitat est fait de
logements sociaux.
Seules deux parcelles accueillent des logements sociaux (dont les bailleurs sociaux
sont OSICA et DOMAXIS) et cela représente 35.5% de l’habitat. Nous sommes
donc ponctuellement (par rapport à l’échelle de la ville) au dessus des 20%
préconisés par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre
2000). De plus, au 1er janvier 2010 et sur l’ensemble de la commune de Lognes, le
taux de logements sociaux par rapport au parc total de logements (plus de 5200
en 2009 selon le site de l’INSEE) était de 37.8%. Ce que nous pouvons affirmer
aujourd’hui, c’est que la commune de Lognes dépasse largement les objectifs
fixés par la loi SRU.
Pour la programmation liée à notre étude, nous pourrons évaluer en fonction des
données démographiques qui déterminent les besoins à venir, s’il est utile
d’insérer de nouvelles opérations de ce type. Ces informations sont données dans
le diagnostic grand territoire : la croissance démographique est de 0,4% (1999-
2009) pour une population de 14756 habitants (2009), ce qui équivaut à une
augmentation de population annuelle de 59 habitants environ.
Parmi les autres informations qui peuvent nous aider à déterminer si le quartier
autour du Grand Bassin peut être sujet à l’implantation de programmes de
logements, nous pouvons indiquer que dans le cadre de la TOL (Territorialisation
des Objectifs de Logements), 700 logements par ans sont à construire sur le
territoire du Val Maubuée. C’est un objectif ambitieux pour les six communes et
donc le foncier disponible qu’offre le Grand Bassin est une opportunité pour sa
réalisation.
Pour conclure, selon ces trois informations (loi SRU ; données démographiques ;
TOL), il serait envisageable de mener de nouvelles opérations de logement sur le
territoire du Grand Bassin dans la mesure où cette densification est
techniquement possible (nous reviendrons sur cette question dans la partie
prospective de l’étude de programmation et ferons apparaitre les zones qui nous
sembles les plus appropriées). En effet, la croissance démographique justifie
l’implantation de logements et le foncier disponible peut être facilement
mobilisable afin de remplir les objectifs fixés par la TOL. En outre, la
programmation pourra contenir, ou non, une part de logements sociaux. Ceci
restant du ressort de la mairie de Lognes.
13
Les services.
Sur la commune de Lognes, nous avons pu constater une abondance de services répartis sur le territoire de la commune.
Carte des services publics sur le territoire de la commune de Lognes.
14
On observe donc un nombre important de commerces et de services sur le terrain
d’étude, énumérés ci-dessous :
Les services marchands, essentiellement des commerces de proximité : une
superette, un restaurant/bar/presse, une boulangerie/pâtisserie associative (l’Epi
de blé), une pharmacie et une sandwicherie.
Les services publics : la Ludothèque (équipement polyvalent du Grand Bassin), la
Maison de l’Enfance et de la Famille, un poste de police nationale, une école
primaire, un point d’information : l’Infojeune.
Le temps qui nous est imparti pour la réalisation de ce diagnostic étant restreint,
nous ne pourrons réaliser d’étude sur la fréquentation et le rayonnement des
commerces de proximité. Mais au vu du nombre de logement sur le quartier et de
la fréquentation apparente des abords du bassin, ces services semblent adaptés à
la demande. Il faudra, plus tard, examiner le dimensionnement de ces services
privés et publics en fonction des apports de population des différentes opérations
de construction proposées par notre étude.
Maison de l’enfance et de
la famille
Poste de police nationale
Groupe scolaire du Four
Qualitativement, nous
pouvons dire que ces services sont relativement bien positionnés car ils sont
regroupés. Ils forment ainsi une manière de centralité de proximité bien que cela
soit contraignant pour les habitants du Sud du quartier (à l’opposé du parc du
Grand Bassin). Mais l’endroit reste stratégique car il plus proche de la gare RER et
en accès piéton direct à partir de celle-ci grâce au Mail de la Fauconnerie. D’autre
part, des stationnements sont présents et autorisent l’accès à ces commerces et
services par automobile, donc dans un rayon plus large.
15
Les espaces de détente et de loisirs
Le quartier du Grand Bassin dispose d’équipements liés à la détente et aux loisirs.
Nous avons observé un terrain multisports à l’Ouest du plan d’eau et deux
espaces de jeux pour enfant sur la Place des Coliberts.
Le terrain multisports.
Il est très certainement à considérer comme un atout pour le périmètre d’étude
car il est vecteur d’attractivité pour les riverains en offrant la possibilité de
pratiquer des activités sportives. Du point de vue de l’aménagement de l’espace,
nous pouvons estimer que ce terrain n’est pas stratégiquement placé car il
semble combler un espace auparavant inutilisé. D’autre part, l’aire de jeu est un
peu dégradée ce qui peut être considéré comme un obstacle à sa valeur
attractive. Enfin, le terrain est implanté sur une dalle de béton dont la superficie
est environ deux fois supérieure à la sienne, ce qui est dommageable en termes
d’environnement car elle imperméabilise inutilement le sol.
Situation géographique du terrain multisports.
Les aires de jeux pour enfant.
elles sont au nombre de deux. Un premier fait la jonction entre l’allée arborée qui
part de la gare et la Place des Coliberts, la seconde se situe à l’extrémité sud de la
Place des Coliberts. Ces deux aires de jeux semblent récentes et sont qualitatifs.
En revanche, ils ont une emprise au sol considérable sur l’espace public, si bien
qu’il y aurait une réflexion intéressante à mener quant à la nécessité d’avoir deux
squares si proches. N’est-il pas intéressant de fusionner ce binôme afin de
récupérer de l’espace public vierge, qui pourra être par la suite requalifié ?
Un premier élément de réponse nous vient des différents types de fréquentation
possibles. L’espace de jeux au Sud de la Place des Coliberts est en effet dédié à la
Maison de l’Enfance et de la Famille. Or celle-ci n’ouvre que quatre demi-journées
par semaine ce qui nous amène à penser que son espace de jeux peut-être l’objet
d’un remaniement (déplacement, redimensionnement, suppression…)
Situation géographique des squares.
16
Le mobilier urbain.
En tant qu’espace vert et lieu exclusivement piéton, le Grand Bassin dispose en
effet de mobilier urbain visant à valoriser le paysage mais aussi à profiter de
celui-ci. Nous distinguons donc à l’Ouest une succession d’arches, supports de
verdure, et d’un kiosque au Sud qui visent à affirmer la vocation apaisante du lieu.
On trouve aussi quelques bancs, autour du bassin et le long de la succession
d’arches.
Nous trouvons que ces éléments ne sont pas des facteurs déterminants dans la
construction de la qualité du parc hormis les bancs qui restent indispensables à
de tels espaces. Le kiosque est dégradé et les arches vertes sont excentrées et ne
semblent être d’aucune utilité à part d’une relative qualité paysagère. Malgré
tout, si l’on fait abstraction de ces défauts, nous pensons que ces équipements
sont intéressants et peuvent participer à la bonne qualité du parc en les
réaménageant.
L’espace libre à usage collectif et public.
Sur le quartier du Grand Bassin, l’espace à usage public est distribué sous forme
de places géographiquement disposées d’une manière qui pourrait être qualifiée
de « résiduelle ». En effet, celles-ci sont souvent la résultante d’espaces restant
inoccupés après la mise en place d’opérations de construction n’ayant aucun lien
entre elles. Ainsi il y a un égrainement des espaces publics dont le potentiel est
fort : ces petites places donnent, en majorité, sur le plan d’eau en contrebas et
offre une qualité paysagère certaine qu’il faudra prendre en compte dans la suite
de l’étude. Nous préconiserons aussi, dès
l’instant que ce constat est fait, de prêter
un regard particulièrement vigilant à
l’organisation des opérations de
constructions entre elles afin que le
tissus urbain acquière une cohérence
valable durablement.
En revanche, nous remarquons que ces
espaces publics sont souvent peu entretenus et la verdure bouche alors les cônes
de vision vers le plan d’eau potentiellement disponibles, de telle manière que
chacun des espaces se trouve refermé sur lui-même. En outre, des parkings privés
sont présents sur ces lieux et nous pouvons remarquer un manque de lisibilité sur
la différenciation entre espace publics et privés.
17
Un autre problème surgit ici, qui est en outre, un des principaux sujets moteurs
de cette étude. Nous mettons, ici, en évidence la double vocation du parc : lieu de
passage et lieu de détente.
En effet, il ne faut pas oublier que les plans d’eau comme le Grand Bassin sont le
lieu de passage des habitants et, à ce titre, principal lieu de vie pour tous car usité
quotidiennement. Donc, si nous avons pu constater un égrainement et une faible
valorisation de l’espace à usage public, il faut aussi prendre en compte les
ressorts de la morphologie en termes d’usage. Ainsi, nous prêterons
une attention particulière à un point sensible des abords du Grand
Bassin : le passage sous porche se situant au niveau de la
Ludothèque.
Il est aisé de se voir que la conception du bâtiment mène à des
déviances quant à l’usage car l’endroit recèle des espaces aux
hauteurs et formes variables qui deviennent difficilement
repérables de l’extérieur. Notamment, le fait que l’endroit soit
abrité rend le lieu propice au squat.
En définitive, la requalification de cet espace en particulier sera prédominante et
les aménagements complémentaires de l’étude devront impérativement se
calquer sur la réorganisation de cet espace, comme par exemple le cheminement
piéton pour rejoindre la gare (axe Nord-Sud).
18
Un troisième élément du parc du Grand Bassin de Lognes demande une attention
particulière en termes d’utilisation de l’espace à usage public : la Place des
Coliberts. C’est la place où sont regroupés les commerces et services ainsi que des
parkings (à proximité) qui permettent leur utilisation. Partant de cela, nous
pouvons la qualifier de centralité de proximité.
Cette place dispose d’une grande surface (environ 7000m²), les bâtiments qui la
délimitent offre une mixité fonctionnelle appréciable et son cadre paysager est de
qualité car elle donne directement sur le plan d’eau du Grand Bassin.
Pourtant, nous décelons certains points qui tendent à restreindre ou diminuer le
potentiel du site.
Par exemple, nous pouvons dire que la mixité fonctionnelle est présente sur la
place car il est possible d’y trouver des commerces, de l’habitat et des services
publics. En revanche, celle-ci n’est pas mise en valeur. Les commerces sont peu
attractifs et la lisibilité des services laisse à désirer.
Commerces de la place des Coliberts.
Ensuite, nous estimons que la surface qu’elle offre et donc l’espace important à
disposition n’est pas exploité au meilleur de ses capacités. En effet, la place en
elle-même voit sa taille diminuer par l’empiètement d’un espace de jeu pour
enfants qui semble surdimensionné. De plus, la place semble elle-même vouée au
passage piéton car son aménagement est réduit à la présence de quelques arbres
et arbustes et donne une impression de vide.
L’aire de jeux pour enfant. La place des Coliberts.
Enfin, quant au cadre paysager, il est certainement l’atout le plus valable pour la
Place des Coliberts. En effet, la liaison plan d’eau - place à cet endroit est unique
au sein de la ville et peut-être même à l’échelle de l’intercommunalité. Le but est
donc de sauvegarder ce cadre paysager privilégié. La seule remarque que l’on
peut faire à l’encontre de la qualité du paysage sur la Place des Coliberts sera sur
l’utilisation à défaut du même matériau (brique) qui rend l’espace monochrome
et donne un caractère très minéral.
La liaison plan d’eau – Place des Coliberts.
19
Accessibilité et cheminements piétons
En nous rendant sur le site, nous avons remarqué en premier lieux plusieurs
données qui peuvent porter préjudice quant à l’accès au bassin, notamment en
termes de lisibilité et d’accès pratique.
La desserte
Le Grand Bassin bénéficie d’une
bonne desserte routière grâce à
un maillage assez fin des routes
communales. Nous pouvons
constater sur la carte ci-contre
que le parc est ceinturé par cette
voirie, dont l’axe principal, à l’Est,
correspond au Boulevard du
Mandinet, liaison entre les
communes de Noisiel, Lognes, Emerainville et Croissy-Beaubourg. Ce maillage
routier prendra tout son sens lors de la requalification du quartier du Grand
Bassin, permettant une diversification des types d’accès. Allant de paire avec
cette desserte efficace, 212 places de stationnement sont réparties autour du
Grand Bassin. Ces stationnements servent surtout aux riverains et aux employés
travaillant à proximité.
En termes d’accessibilité en
transports en commun, les
possibilités sont relativement
réduites. Le seul accès « longue
distance » reste la gare RER de
Lognes (RER A) puis à petite
échelle, c’est le réseau de bus
qui prend le relai avec deux
lignes (321 et 311) mais qui se
superposent.
L’accès à pied de la gare reste assez aisé avec, en moyenne, moins de 10 minutes
de marche.
La topologie.
C’est l’une des principales caractéristiques, qu’il faudra prendre en compte tout
au long de cette étude car elle est n’est en aucun cas modifiable. En effet, les
reliefs en présence sont dus à la fonction première du bassin : la rétention d’eau.
Ainsi, le bassin se trouve entouré d’un talus pouvant atteindre une hauteur
d’environ 4m par rapport au niveau d’eau usuel du bassin. La hauteur de ce talus
par rapport à la voirie environnante diffère selon l’endroit où l’on se place, mais
nous pouvons dire que ce dénivelé varie entre 0 et 4 m. La présence de ce talus
empêche les usagers d’appréhender le plan d’eau même s’ils se trouvent sur les
axes routiers à proximité immédiate et rend l’accès pratique au bassin malaisé, en
particulier pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite).
Cependant, nous pouvons tout de même considérer que ce talus représente un
atout en matière de cheminement piéton car il rend le cadre propice à la ballade
en instaurant une sensation de calme et une manière de havre vert au milieu de
la ville.
20
D’autre part et à titre indicatif, le quartier se trouve sur une zone en devers
répartie en trois terrasses orientées vers le nord. En effet, l’altitude NGF
(Nivellement Général de la France) de la Rue du Parc et de la Grande Allée des
Charmilles est de 96m alors que le Cours des Petites Ecuries se trouve à environ
90m avec, au centre, le Grand Bassin à 92m. Ceci est schématisé sur la carte
suivante.
Schéma des trois terrasses caractéristiques de la topographie du Grand Bassin
Il est difficile d’appréhender ces trois terrasses mais elles ont un impact visuel
certain. En effet, des percées visuelles sont observables uniquement dans le sens
de la déclivité : du Sud vers le Nord.
Pour synthétiser, nous avons perçu la topologie accidentée du lieu comme une
forme de barrière urbaine nuisible à la visibilité du bassin au sein de la commune
mais aussi comme un atout à l’affirmation du lieu en espace vert apaisant.
La couverture arborée.
Plusieurs détails viennent modérer la qualité de la couverture arborée lorsqu’on
la confronte à la question de l’accessibilité. En effet, la trame herbacée brouille la
lisibilité de l’accès au périmètre, bien qu’elle soit un des principaux facteurs
d’attractivité du site. Ainsi, allant de paire avec la topographie, le bassin devient à
proprement parler invisible à la population.
Comme il est possible de le constater sur les deux photos suivantes, le bassin
n’est pas visible car la couverture arborée masque les cônes de vision vers le
bassin (photo 1) mais constitue aussi une authentique entrée verte (photo 2).
Photo 1
Photo 2
La signalétique.
Nous n’avons pas rencontré de panneau pouvant indiquer la présence d’un plan
d’eau ni le moyen de s’y rendre et ceci dans un environnement aussi bien proche
que plus large.
21
La trame urbaine.
Il est possible de constater qu’un effort d’aménagement a déjà été fait en ce qui
concerne la qualité de la trame urbaine et, en particulier, sur la continuité des
espaces entre eux. En effet, l’orientation des infrastructures au Sud du bassin est
telle, qu’elle semble raccorder la ville à l’espace vert en créant des percées
comme l’indique la carte ci-dessous. Les bâtiments agissent comme des agrafes à
la limite de deux terrains de natures différentes et les espaces dégagés entre eux
autorisent un accès réciproque entre ces terrains comme l’indique le schéma ci-
dessous. En revanche, la hauteur des bâtiments (en moyenne R+3) ainsi que la
densité d’arbustes rend cette porosité moins efficace en détériorant la lisibilité
des accès.
Il faut donc nuancer ce constat d’effort d’urbanisation et particulièrement sur la
partie de la Grande allée des Charmilles qui donne sur le parc : à cet endroit,
l’organisation de la voirie suscite un souci de continuité. En effet, on peut voir que
le bout de l’allée est littéralement tronqué par un muret. Il est évident que nous
avons à faire à une impasse mais il est légitime de se demander s’il n’est pas
possible de séparer l’allée et l’espace vert par un moyen plus doux et qui ouvre
une perspective visuelle sur le bassin.
22
Le Grand bassin et son environnement.
Généralités
Hydrographie : le Grand
Bassin fait parti des
bassins de rétention
répartis sur le territoire
du Val Maubuée et à ce
titre, il est sur le bassin
versant de la Marne. Il
contient environ
22000m3.
Environnement sonore : le site est ceinturé par des axes routiers de tailles
variables (D128 et routes communales) et selon le Plan d’Exposition au Bruit (PEB)
de Lognes, les nuisances sonores sont comprises entre 55dB et 70dB ce qui
constitue une forte gêne sonore pour les populations locales. Or le talus et la
couverture arborée semblent protéger le site contre cette gêne.
Le Grand Bassin de Lognes n’est pas seulement un plan d’eau solitaire, il est
accompagné d’un parc qui semble, aux premiers abords, qualitatif sur plusieurs
points. Or si la qualité paysagère du parc agrémente le tissu urbain du centre ville
de Lognes et de ses abords, il faut noter que le parc du Grand Bassin n’est pas un
lieu à fort intérêt écologique.
D’autre part les dispositifs en matière de santé et sécurité laissent à désirer.
Les informations que nous pourrons fournir dans les parties suivantes sont tirées
du diagnostic écologique du territoire du Val Maubuée réalisé par le SAN,
Ecosphère et IDF agence des espaces verts (2010).
Des enjeux écologique à plusieurs dominantes : faune, flore et paysage.
Selon cette étude, le territoire est divisé en espaces aux niveaux d’enjeux
écologiques divers allant, sur une échelle de six paliers, d’une valeur faible à une
valeur exceptionnelle. Le Grand Bassin est classé, suivant ces critères, au premier
niveau d’intérêt écologique : faible, qui concerne 5,4 % du territoire du Val
Maubuée. Ceci est en lien avec sa situation géographique : il ne se trouve pas sur
la trame boisée, mais sur la trame herbacée bien qu’isolé et éloigné des sites
d’intérêts majeurs. D’autre part, le site du Grand Bassin subit la pression de
l’urbanisation et la fréquentation humaine qui réduisent sa valeur.
Or, bien que le potentiel écologique de l’espace semble faible, le site reste tout
de même un lieu de transit et même un lieu d’habitat pour quelques espèces de
faune et de flore classées « peu communs » (libellules et crapauds). Il faudra donc
être vigilent à la sauvegarde de ce site qui, sans être d’un intérêt écologique
majeur, reste très important dans la trame herbacée en temps que lieu de transit.
En termes de paysages, les principaux atouts du site viennent de la verdure et du
plan d’eau qui offrent une aire de calme au sein de la ville. Ainsi, l’emplacement
géographique (proche du RER, quasi centre ville) fait du Grand Bassin un des
poumons verts de la ville de Lognes.
Santé et sécurité.
Les équipements répondant aux normes de santé et sécurité sont manquant et
dévalorise fortement le site. Tout d’abord, en matière d’accessibilité, la topologie
rend l’accès de base difficile mais aucun équipement n’est prévu pour les
personnes à mobilité réduite (PMR).
De même, l’accès pour les services d’urgence semble malaisé.
23
Les règles d’urbanisme autour du Grand Bassin.
La ville de Lognes dispose aujourd’hui d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) depuis
2007 qui régit l’urbanisation au sein de la commune et porte un projet de
développement urbain.
Le PLU divise la commune en plusieurs zones dont les orientations urbaines
différent. Ces zones sont visibles sur la carte suivante.
Zones du PLU de Lognes avec en couleur les zones concernant le Grand Bassin.
Sur cette carte, nous pouvons voir que notre terrain d’étude comprend quatre
zones (UC, Nh, UGe et Uca) dont les caractéristiques générales sont décrites ci-
dessous.
Zone UC.
Cette zone possède une vocation principalement résidentielle, sous forme
d’habitat collectif, mais accueille également des activités compatibles avec
l’habitat (tertiaire, services et commerces), en particulier dans le centre et
proximité.
Zone Nh.
Ces secteurs « correspondent aux plans d’eau et au parcs paysagers entourant ces
plans d’eau, qui constituent des espaces de respiration dans le tissu urbain et des
espaces de détente de proximité ». L’objectif principal sera de « préserver la
valeur paysagère de ces espaces verts de proximité »
Zone UG & UGe.
Les zones UG sont des espaces résidentiels sous forme d’habitat individuels où
l’accueil d’activités artisanales ou de services est possible, si compatible avec
l’habitat. La dénomination particulière du sous-secteur nous concernant, UGe,
correspond à un secteur UG dont la qualité des formes urbaine est particulière.
En l’occurrence, il s’agit ici d’habitats individuels, sous forme d’un alignement de
maisons avec un terrain privé, le long du Boulevard du Mandinet.
Pour résumer, sur les zones du PLU de Lognes où nous agirons, il faudra respecter
les enjeux relatifs à la qualité de vie déjà présente. En termes d’architecture et
d’organisation de la ville, il faudra prendre soin de respecter, par exemple,
l’agencement des bâtiments ou même les matériaux utilisés. Dans le cadre de la
sauvegarde des parcs naturels urbains, il faudra aussi veiller à ce que de nouvelles
opérations, constructions ou installations n’empiètent pas sur le terrain.
Globalement, l’ensemble du terrain n’est pas constructible car le parc du Grand
Bassin est classé en zone protégée. Donc s’il est envisagé de construire sur celui-
ci, il faudra prendre en compte une révision du PLU, qui se ressentira dans
l’agenda des opérations.
24
Synthèse.
Le diagnostic présenté fait état des enjeux à prendre en compte pour une étude
de requalification urbaine sur le territoire rapproché autour du Grand Bassin sur
la commune de Lognes. Ces enjeux sont nombreux, variés et amorcent une
réflexion globale sur les implications qu’apporte un espace naturel au sein de la
ville. Nous avons notamment pris en compte les thèmes suivant : démographie ;
répartition foncière ; services publics ; commerces ; équipements ; accessibilité et
transports ; environnement ; urbanisme réglementaire. Ces éléments sont
impactés par la proximité de cet espace à vocation paysagère qui, sans
complètement les asservir, influence sans aucun doute leurs caractéristiques.
Ainsi, la conclusion que nous pouvons tirer de ce diagnostic est à plusieurs
composantes.
Il faut d’abord prendre en compte la situation géographique centrale du Grand
Bassin qui en fait un site d’intérêt majeur pour la commune de Lognes. De plus,
avec la gare RER et deux lignes de bus proches, ainsi que le maillage routier étroit,
le périmètre d’étude est aussi un lieu de passage important. Pourtant le quartier
du Grand Bassin ne semble pas être un lieu de destination, ce qui lui est
dommageable.
Or le quartier du Grand Bassin possède sans aucun doute un potentiel attractif
latent qu’il est possible de faire valoir par différentes actions. Des opérations
pourront donc être menées sur la qualité des cheminements, leur accessibilité
ainsi que leur lisibilité pour tous. Des aménagements paysagers serons requis
dans l’optique d’intégrer le parc dans son quartier et d’améliorer la continuité
espace vert – espace urbain. Un travailler sur les équipements et services pourra
également s’avérer être un atout majeur pour redynamiser le quartier.
En outre, si la commune souhaite profiter du foncier disponible qu’offre le parc
du Grand Bassin, il est possible de faire revivre ce quartier par le biais
d’aménagements plus ou moins lourds de construction ou de reconstruction.
Nous aurons à cœur de proposer, dans l’étude de revalorisation urbaine du
quartier du Grand Bassin, des actions qui pourront développer le potentiel latent
réparti entre les différents thèmes cités précédemment, qui découle de ce
diagnostic.
25
Annexes.
Inventaire foncier autour du Grand Bassin
Détails des logements
Désignation Adresse Surface
(m²) Bâtie
Surface
Bâtie
(m²)
Propriétaire Exploitant Usage de la parcelle Types de
logement
Nombre
de
logement
Surface
totale de
logement
(m²)
Dimension
des
logements
(nbre de
pièce)
AH0140 BD DU
MANDINET 361 NON Commune Commune
Voirie/stationnement/espace
public
AH0213 BD DU
MANDINET 337 OUI 53,6 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 53,6 5
AH0214 BD DU
MANDINET 222 OUI 58,3 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 58,3 5
AH0215 BD DU
MANDINET 234 OUI 58,4 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 58,4 5
AH0216 BD DU
MANDINET 303 OUI 54,1 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 54,1 5
AH0217 BD DU
MANDINET 290 OUI 53,8 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 53,8 5
AH0218 BD DU
MANDINET 204 OUI 54,3 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 54,3 5
1
AH0219 BD DU
MANDINET 204 OUI 55 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 55 5
AH0220 BD DU
MANDINET 188 OUI 54,1 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 54,1 5
AH0221 BD DU
MANDINET 184 OUI 53,6 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 53,6 5
AH0222 BD DU
MANDINET 187 OUI 54,7 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 54,7 5
AH0223 BD DU
MANDINET 202 OUI 54,3 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 54,3 5
AH0224 BD DU
MANDINET 197 OUI 53,2 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 53,2 5
AH0225 BD DU
MANDINET 250 OUI 58,3 Privé Privé Habitat
logement
individuels
mitoyens
1 58,3 5
AH0254 LA
MARNIERE 114 NON Commune Commune
Voirie/stationnement/espace
public
AH0280
GDE ALLEE
DES
CHARMILLES
2111 NON Commune Commune Voirie/stationnement/espace
public
AH0295 BD DU
MANDINET 15807 NON ETAT DDE
Voirie/stationnement/espace
public
AH0300 2 RUE DU
PARC 4316 OUI 1805,48 Commune Commune Ludothèque/Habitat Appartements 2 164 4
AH0308 RUE DU
PARC 2589 NON Commune Commune
Voirie/stationnement/espace
public
2
AH0351 PL DES
COLLIBERTS 427 NON Commune Commune Espace public piéton
AH0357 RUE DES
CHEVRES 552 NON Commune Commune
Voirie/stationnement/espace
public
AH0362 ALL DE L
ENCLUMETTE 4047 NON Commune Commune
Voirie/stationnement/espace
public
AH0371
CRS DES
PETITES
ECURIES
17616 NON Commune Commune Voirie/stationnement/espace
public
AH0375
CRS DES
PETITES
ECURIES
34082 NON SAN SAN Espace public piéton
AH0376 RUE DU
PARC 165 NON SAN SAN Espace public piéton
AH0004 PL DES
COLLIBERTS 3145 OUI 1548,4
Bailleur
social
DOMAXIS
Bailleur social
DOMAXIS Habitat
Appartements
/ HLM 56 3144 3,5
AH0018
24 CRS DES
PETITES
ECURIES
3630 OUI 1630 Copropriété
privée Privé Habitat Appartements 36 3352 5
AH0243 6 PL DES
COLIBERTS 354 OUI 294,5
Association
(commune) Association Commerces
AH0302
29 GRD
ALLEE DES
CHARMILLES
2349 OUI 1313,2 Copropriété
privée Copropriétaire Habitat/Commerces Appartements 61 3674 3,5
AH0058
9 GRD ALLEE
DES
CHARMILLES
3511 OUI 1186,8
Bailleur
social
OSICA
Bailleur social
OSICA Habitat
Appartements
/ HLM 56 4685 4,5
AH0361 RUE DU
PARC 823 NON Commune Commune Espace public piéton
AH0360 RUE DU
PARC 3462 OUI 1196,5
Copropriété
privée Copropriétaire Habitat
3
AH0139 RUE DU
PARC 131 OUI 103,4 Commune Commune Habitat
AH0377
GDE ALLEE
DES
CHARMILLES
19 NON Commune Commune Espace public piéton
AH0378
GDE ALLEE
DES
CHARMILLES
22 NON EPA Marne EPA Marne Espace public piéton
AH0359 RUE DU
PARC 308 Commune Commune Stationnement
AH0349 PL DES
COLLIBERTS 276 NON
Bailleur
social
DOMAXIS
Bailleur social
DOMAXIS Espace public piéton
TOTAUX TERRITOIRE
D'ETUDE 103219 9793,98 224 15734,7 4,082589286
RATIOS par
rapport au
terrain(%)
Bâti / Terrain 9,5 RATIOS par
rapport au
bâti
habitat / bâti 65,15022493
RATIOS
par
rapport à
l'habitat
HLM /
habitat 35,54977905
Voirie /
Terrain 42,1482 services / bâti 16,41518565
logement
individuel /
habitat
8,742676771
Espace public
/ Terrain 34,2834
logement
collectif /
habitat
90,69794645
Total (%) 85,9 habitat
privé/habitat 51,11227141