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292 Séances orales / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 285–294 pourraient constituer un marqueur de vieillissement des CGR, utilisable comme contrôle qualité. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.04.024 OR-5-4 Hémolyse des CGR au cours du processus de préparation : étude comparative de trois DMU de technique de séparation haute et basse (Top/Bottom) A.G. Chartois-Leaute , E. Rivery , B. Laviron , Y. Giraud , T. Schneider EFS, Pays-de-la-Loire, Nantes, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A.G. Chartois-Leaute) Contexte.– Une hémolyse à j1 a été observée sur des CGR prélevés sur des poches DGR7566B (Fenwal) soumises à une durée d’extraction allongée sur les presses CompoMat G5 (Frésénius Kabi). Les extractions longues peuvent être liées à une obstruction de la tubulure notam- ment lors de l’ouverture incomplète de l’ouvre-circuit (OC), le passage forcé des hématies à travers l’orifice rétréci étant responsable de lésions cellulaires avec libération d’hémoglobine libre. Cette étude évalue l’impact des anomalies d’extraction sur la qualité de CGR préparés sur trois dispositifs quadruples à décantation haute et basse : Fen- wal DGR7566B, Macopharma NPT6286LA et Frésénius CompoSelect C4030 (DMU avec un OC automatique). Matériel et méthodes.– Les pourcentages d’hémolyse à j1 de 160 CGR Fenwal, 115 CGR Macopharma et 27 CGR Frésénius ayant subis une phase d’extraction longue (CGREL), ont été mesurés et comparés à ceux de CGR contrôlés dans le cadre du plan d’échantillonnage (CGRPE) (n 92). Résultats.– Les CGREL ont un taux moyen d’hémolyse à j1 supérieur à celui observé sur les CGRPE pour les DMU Fenwal (0,43 % vs 0,07 %, p < 0,001) et Macopharma (0,24 % vs 0,08 %, p < 0,01). Les résultats pour le DMU Frésé- nius sont comparables : 0,12 % vs 0,11 % ; 18,1 % des CGREL Fenwal et 2,6 % CGREL Macopharma sont hémolysés (> 0,8 %), aucune non-conformité n’est constatée pour le DMU Frésénius. Conclusion.– Une durée d’extraction allongée est une cause non négligeable d’hémolyse à j1 notamment pour les DMU avec ouverture manuelle de l’OC. Cette étape nécessite une grande vigilance de la part des opérateurs. Un dépistage visuel des unités hémolysés a été mis en place sur les CGREL, une mesure de l’hémolyse est réalisée sur les poches suspectes. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.04.025 OR-5-5 Étude des paramètres inflammatoires plaquettaires au cours des processus de préparation manuels vs automatisé K.A. Nguyen a,, P. Chavarin b , C.A. Arthaud b , F. Cognasse b , O. Garraud b a GIMAP-EA3064, université de Lyon/Saint-Étienne, Saint-Étienne, France b EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Cognasse) Certains concentrés plaquettaires (CP) transfusés induisent des effets indé- sirables receveurs (EIR). Aussi, la prévention des lésions de stockage et la production des produits inflammatoires sont une composante à prendre en compte pour limiter les EIR. Nous avons comparé la production de CP obtenus de fac ¸on manuelle (m) et automatisé (a) – grâce à la plateforme TACSI. Pour chaque mode de prépara- tion, nous avons comparé les solutions additives de plaquette (PAS) (PASIII vs PASIIIM) avec un volume plasma résiduel de 35%. Nous avons étudié, en cytométrie de flux, les marqueurs plaquettaire de surface CD62p et CD40L, et leurs homologues solubles par Elisa. Ces paramètres ont été mesurés dans chaque condition. Afin de vérifier la susceptibilité des plaquettes à être activées nous avons utilisé un analogue de la thrombine (TRAP) comme activateur. De différences significatives (p < 0,05 test de Mann-Whitney) dans l’expression des marqueurs de surface CD40L et de CD62p ont été observées entre le proces- sus manuel (m) et automatisé (a) indépendant des PAS. Concernant les facteurs solubles CD40L et de CD62p, des différences significatives de concentration ont été observées entre le processus manuel (m) et automatisé (a). Suivant les quatre modes de préparation testées, les plaquettes sont toutes restées toutes très activables, en termes d’expression de marqueurs de surface et de relargage de facteur soluble après activation par le TRAP. Au regard des paramètres testés, ces résultats valident l’utilisation des processus automatisés de préparation des plaquettes en présence de PAS. Cela représente un avantage pour homogénéiser la production des PCs. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.04.026 OR-6 – Séance Orale : génotypage des groupes sanguins Modérateurs : T. Peyrard, C. Ferec OR-6-1 Validation d’une plateforme totalement automatisée pour le génotypage érythrocytaire étendu S.A. Boccoz a,, J.C. Brès b , P. Bailly b , D. Rigal b , L.J. Blum c , C.A. Marquette c a AXO Science SAS, Lyon, France b Établissement fran¸ cais du sang Rhône-Alpes site Lyon Gerland, Lyon, France c CNRS 5246 ICBMS, université Lyon 1, Villeurbanne, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C.A. Marquette) Trente systèmes de groupes sanguins sont pour l’instant répertoriés par l’ISBT, contenant plus de 300 antigènes, la plupart d’entre eux résultant du polymor- phisme d’un seul nucléotide. La détermination de ces groupes est en routine réalisée principalement par sérologie, technique présentant certaines limites et ne permettant pas de répondre à la demande croissante de produits sanguins groupés pour un nombre élevé d’antigènes. La connaissance des bases moléculaires de ces systèmes permet cepen- dant d’envisager l’usage de méthodes de biologie moléculaire au sein des laboratoires d’immunohématologie. Nous avons ainsi développé un test de génotypage haut-débit entièrement automatisé incluant une extraction automa- tique de l’ADN génomique à partir du sang et reposant sur l’association PCR multiplexes/détection sur puces à ADN. L’amplification des gènes d’intérêt, l’hybridation des amplicons, suivie d’une étape de révélation sur la puce permettent la détermination des génotypes et conduisent à l’identification simultanée de plusieurs antigènes érythrocytaires. Deux PCR associées cha- cune à une puce spécifique ont été développées permettant l’identification de 20 antigènes érythrocytaires (KEL1/2, 3/4 ; JK1/2 ; FY1/2 ; MNS1/2, 3/4 ; YT1/2 ; CO1/2 ; DO1/2 ; LU1/2) ainsi que deux variants appartenant au sys- tème Duffy (Fy*FY et Fy*X). Nous présentons ici les résultats de l’évaluation de notre dispositif pour le génotypage érythrocytaire multiplexé à haut-débit d’un panel de 5000 échantillons sanguins de donneurs. L’utilisation de notre système de génotypage érythrocytaire complète les techniques sérologiques et pourrait dans un avenir proche les remplacer avec des résultats rapides et complets.

Étude des paramètres inflammatoires plaquettaires au cours des processus de préparation manuels vs automatisé

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Page 1: Étude des paramètres inflammatoires plaquettaires au cours des processus de préparation manuels vs automatisé

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émolyse des CGR au cours du processus de préparation :tude comparative de trois DMU de technique deéparation haute et basse (Top/Bottom).G. Chartois-Leaute ∗, E. Rivery , B. Laviron , Y. Giraud , T. Schneider

EFS, Pays-de-la-Loire, Nantes, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (A.G. Chartois-Leaute)

ontexte.– Une hémolyse à j1 a été observée sur des CGR prélevés sur desoches DGR7566B (Fenwal) soumises à une durée d’extraction allongée sur lesresses CompoMat G5 (Frésénius Kabi).es extractions longues peuvent être liées à une obstruction de la tubulure notam-ent lors de l’ouverture incomplète de l’ouvre-circuit (OC), le passage forcé

es hématies à travers l’orifice rétréci étant responsable de lésions cellulairesvec libération d’hémoglobine libre.ette étude évalue l’impact des anomalies d’extraction sur la qualité de CGRréparés sur trois dispositifs quadruples à décantation haute et basse : Fen-al DGR7566B, Macopharma NPT6286LA et Frésénius CompoSelect C4030

DMU avec un OC automatique).atériel et méthodes.– Les pourcentages d’hémolyse à j1 de 160 CGR Fenwal,

15 CGR Macopharma et 27 CGR Frésénius ayant subis une phase d’extractionongue (CGREL), ont été mesurés et comparés à ceux de CGR contrôlés danse cadre du plan d’échantillonnage (CGRPE) (n ≥ 92).ésultats.– Les CGREL ont un taux moyen d’hémolyse à j1 supérieur à celuibservé sur les CGRPE pour les DMU Fenwal (0,43 % vs 0,07 %, p < 0,001)t Macopharma (0,24 % vs 0,08 %, p < 0,01). Les résultats pour le DMU Frésé-ius sont comparables : 0,12 % vs 0,11 % ; 18,1 % des CGREL Fenwal et 2,6 %GREL Macopharma sont hémolysés (> 0,8 %), aucune non-conformité n’estonstatée pour le DMU Frésénius.onclusion.– Une durée d’extraction allongée est une cause non négligeable’hémolyse à j1 notamment pour les DMU avec ouverture manuelle de l’OC.ette étape nécessite une grande vigilance de la part des opérateurs. Un dépistageisuel des unités hémolysés a été mis en place sur les CGREL, une mesure de’hémolyse est réalisée sur les poches suspectes.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.04.025

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tude des paramètres inflammatoires plaquettaires auours des processus de préparation manuels vs automatisé.A. Nguyen a,∗, P. Chavarin b, C.A. Arthaud b, F. Cognasse b, O. Garraud b

GIMAP-EA3064, université de Lyon/Saint-Étienne, Saint-Étienne, FranceEFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (F. Cognasse)

ertains concentrés plaquettaires (CP) transfusés induisent des effets indé-irables receveurs (EIR). Aussi, la prévention des lésions de stockage et laroduction des produits inflammatoires sont une composante à prendre enompte pour limiter les EIR.

ous avons comparé la production de CP obtenus de facon manuelle (m) et

utomatisé (a) – grâce à la plateforme TACSI. Pour chaque mode de prépara-ion, nous avons comparé les solutions additives de plaquette (PAS) (PASIII vsASIIIM) avec un volume plasma résiduel de 35 %.

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t Biologique 20 (2013) 285–294

ous avons étudié, en cytométrie de flux, les marqueurs plaquettaire de surfaceD62p et CD40L, et leurs homologues solubles par Elisa. Ces paramètres ont étéesurés dans chaque condition. Afin de vérifier la susceptibilité des plaquettesêtre activées nous avons utilisé un analogue de la thrombine (TRAP) comme

ctivateur.e différences significatives (p < 0,05 test de Mann-Whitney) dans l’expressiones marqueurs de surface CD40L et de CD62p ont été observées entre le proces-us manuel (m) et automatisé (a) indépendant des PAS. Concernant les facteursolubles CD40L et de CD62p, des différences significatives de concentrationnt été observées entre le processus manuel (m) et automatisé (a). Suivant lesuatre modes de préparation testées, les plaquettes sont toutes restées toutes trèsctivables, en termes d’expression de marqueurs de surface et de relargage deacteur soluble après activation par le TRAP.u regard des paramètres testés, ces résultats valident l’utilisation des processus

utomatisés de préparation des plaquettes en présence de PAS. Cela représenten avantage pour homogénéiser la production des PCs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.04.026

R-6 – Séance Orale : génotypage des groupes sanguinsodérateurs : T. Peyrard, C. Ferec

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alidation d’une plateforme totalement automatisée poure génotypage érythrocytaire étendu.A. Boccoz a,∗, J.C. Brès b, P. Bailly b, D. Rigal b, L.J. Blum c,.A. Marquette c

AXO Science SAS, Lyon, FranceÉtablissement francais du sang Rhône-Alpes site Lyon Gerland, Lyon, FranceCNRS 5246 ICBMS, université Lyon 1, Villeurbanne, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C.A. Marquette)

rente systèmes de groupes sanguins sont pour l’instant répertoriés par l’ISBT,ontenant plus de 300 antigènes, la plupart d’entre eux résultant du polymor-hisme d’un seul nucléotide. La détermination de ces groupes est en routineéalisée principalement par sérologie, technique présentant certaines limites ete permettant pas de répondre à la demande croissante de produits sanguinsroupés pour un nombre élevé d’antigènes.a connaissance des bases moléculaires de ces systèmes permet cepen-ant d’envisager l’usage de méthodes de biologie moléculaire au sein desaboratoires d’immunohématologie. Nous avons ainsi développé un test deénotypage haut-débit entièrement automatisé incluant une extraction automa-ique de l’ADN génomique à partir du sang et reposant sur l’association PCR

ultiplexes/détection sur puces à ADN. L’amplification des gènes d’intérêt,’hybridation des amplicons, suivie d’une étape de révélation sur la puceermettent la détermination des génotypes et conduisent à l’identificationimultanée de plusieurs antigènes érythrocytaires. Deux PCR associées cha-une à une puce spécifique ont été développées permettant l’identificatione 20 antigènes érythrocytaires (KEL1/2, 3/4 ; JK1/2 ; FY1/2 ; MNS1/2, 3/4 ;T1/2 ; CO1/2 ; DO1/2 ; LU1/2) ainsi que deux variants appartenant au sys-

ème Duffy (Fy*FY et Fy*X). Nous présentons ici les résultats de l’évaluatione notre dispositif pour le génotypage érythrocytaire multiplexé à haut-débit’un panel de 5000 échantillons sanguins de donneurs. L’utilisation de notreystème de génotypage érythrocytaire complète les techniques sérologiquest pourrait dans un avenir proche les remplacer avec des résultats rapides etomplets.