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1 Etude d'impact : les nouvelles mobilités du programme ERASMUS en France (stages en entreprise et mobilité de formation) (IMERA) mars 2009

Etude d'impact : les nouvelles mobilités du programme ... · l'Europe, des établissements sont en mutation, ... L’une des possibilités dorénavant offertes par le programme sectoriel

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Etude d'impact :

les nouvelles mobilités du programme ERASMUS en France (stages en entreprise et mobilité de formation)

(IMERA)

mars 2009

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L’étude IMERA et ce rapport ont été réalisés par le cabinet dans le cadre d’un contrat avec l’agence 2e2f. Europe and Projects Estelle MORCANT-RIQUIER 11 rue Jubart 80560 CONTAY France Tél : +33 (0)3 22 48 81 36 [email protected]

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Sommaire Introduction ...…………………………………………………………………………………………… 4 1- Contexte …………………………………………………………………………………………….. 5 2- Méthodologie ……………………………………………………………………………………….. 6 2.1- Questionnaires et procédés de collecte des données ……………………………… 7 2.1.1- La partie qualitative…………………………………………………………. 7 2.1.2- L’étude d’impact …………………………………………………………….. 7 2.2- Echantillonnage …………………………………………………………………………. 8 2.3- Participation ………………………………………………………………………………. 8 3- Résultats de l’enquête par e mailing …………………………………………………………….. 10 3.1- Impact sur les étudiants ………………………………………………………………… 10 3.2- Impact sur les établissements d’enseignement supérieur ………………………….. 44 3.2.1- Stages en entreprises ………………………………………………………. 44 3.2.2- Mobilités de formation des personnels …………………………………… 58

3.2.3- Analyse croisée des réponses des établissements …………………….. 62 3.3- Impact sur les personnels d’établissements ………………………………………….. 72 3.4- Impact sur les structures d’accueil …………………………………………………….. 101 4- Bonnes pratiques identifiées ………………………………………………………………………. 120 4.1- Tableau des bonnes pratiques ………………………………………………………… 121 4.2- Entretiens ………………………………………………………………………………… 126 5- Note de synthèse ………………………………………………………………………………….. 129 6- Conclusion ………………………………………………………………………………………… 138 Annexes ………………………………………………………………………………………………….. 140 Questionnaire électronique aux étudiants ……..…………………………………………… 141 Questionnaire électronique aux établissements……………………………………………… 148 Questionnaire électronique aux personnels d’établissements……………………………… 154 Questionnaire électronique aux structures d’accueil ……………………………………….. 159 Charte universitaire ERASMUS ………………………………………………………………. 165

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Introduction L'enseignement supérieur joue un rôle essentiel dans le développement de nos sociétés : dans toute l'Europe, des établissements sont en mutation, aussi bien sur le plan des cursus qu'ils proposent que de leur fonctionnement et de leur gouvernance. L'Europe dispose d'environ 4 000 établissements d'enseignement supérieur, avec plus de 17 millions d'étudiants et 1,5 million de personnels, enseignants ou non.

La Commission européenne a souhaité, en partenariat avec les Etats membres, mettre en œuvre un projet de modernisation des universités qui relève et s’inscrit dans la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi. Les principaux domaines de réforme de ce projet de modernisation des universités sont les suivants :

• Réforme des cursus : système de trois cycles (licence-master-doctorat), apprentissage axé sur les compétences, parcours d'apprentissage flexibles, reconnaissance, mobilité

• Réforme de la gouvernance : autonomie des universités, partenariats stratégiques, notamment avec des entreprises, assurance qualité

• Réforme du financement : sources de revenus diversifiées pour les universités, liées aux performances.

L’une des récentes initiatives politiques de l'UE vise à accentuer la coopération entre les universités et les entreprises, notamment par la mobilité et le transfert des connaissances.

ERASMUS est le programme emblématique d'éducation et de formation de l'Union européenne. Il permet notamment chaque année à 200 000 jeunes d'étudier et de se former à l'étranger. Il s'adresse non seulement aux étudiants mais aussi aux personnels d'entreprise qui souhaitent enseigner à l'étranger, ainsi qu'au personnel universitaire qui veut bénéficier d'une formation à l'étranger.

La plupart des études (VALERA conduite en 2006, notamment) indiquent qu'une période passée à l'étranger enrichit non seulement la vie des étudiants sur le plan académique mais aussi au niveau de l'acquisition de compétences interculturelles et de l'autonomisation. Les échanges de personnel présentent des effets bénéfiques similaires, tant pour les participants que pour les établissements d'origine et d'accueil. Erasmus est devenu une partie intégrante du programme d'éducation et de formation tout au long de la vie de l'Union Européenne en 2007 et s'est développé pour couvrir de nouveaux domaines tels que les stages d'étudiants en entreprise (transférés depuis le programme Leonardo da Vinci), la formation du personnel universitaire et du personnel d'entreprise. La Commission européenne est responsable de la mise en œuvre globale du programme Erasmus et sa direction générale de l'éducation et de la culture coordonne ses différentes actions. Les "actions décentralisées" telles que la mobilité individuelle sont gérées par les agences nationales dans les 31 pays participants. Les actions centralisées telles que les réseaux, les projets multilatéraux et l'octroi de la Charte universitaire Erasmus sont gérées par l'Agence exécutive "Éducation, audiovisuel et culture", établie à Bruxelles.

« Erasmus est une parfaite illustration de la façon dont l’Europe crée des opportunités pour ses citoyens. Des étudiants et des enseignants partent dans d’autres pays et en reviennent riches d’expérience. Outre la connaissance de nouveaux sujets ou de nouvelles méthodes d’enseignement, l’acquisition de meilleures compétences organisationnelles et d’une compréhension interculturelle, ils acquièrent une plus grande maîtrise d’une autre langue et une connaissance plus approfondie du pays d’accueil. » Ján Figel’ , Membre de la Commission européenne, responsable de l’éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse.

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1- Contexte de l’étude La réforme des universités a notamment pour objet d’intensifier les partenariats entre l’enseignement supérieur et l’entreprise ; c’est dans cette perspective que les stages en entreprises pour les étudiants et les mobilités de formation des personnels universitaires en entreprises ont été intégrés au programme sectoriel ERASMUS. L’une des possibilités dorénavant offertes par le programme sectoriel ERASMUS (depuis 2007) est la mobilité de formation des personnels : il s’agit d’une opportunité pour tous les types de personnel d’un établissement d’enseignement supérieur (personnels enseignants, administratifs, techniques, etc.) d’effectuer, sur une durée d’une à six semaines, une mobilité de formation dans un établissement, une entreprise ou un organisme de formation d’un autre pays d’Europe. Pour les personnels d'entreprises souhaitant apporter leur expertise à un établissement d’enseignement supérieur d’un autre pays européen, cette mobilité est également possible (durée d'une à six semaines). Par ailleurs, le programme ERASMUS finance dorénavant la mobilité en entreprises des étudiants (stages en entreprises de 3 à 12 mois dans un des 31 pays éligibles). Cette mobilité peut être pilotée de deux façons :

� pour les mobilités de formation des personnels, les structures bénéficiaires sont les entreprises et/ou les établissements d’enseignement supérieur mais seuls ces derniers sont habilités à solliciter un soutien financier auprès de l’agence 2e2f,

� pour les stages d’étudiants en entreprises, soit les établissements d’enseignement supérieur d’envoi sollicitent auprès de l’agence un certain nombre de bourses qu’ils répartissent ensuite entre les étudiants demandeurs, soit ce sont des consortiums qui, autour d’une structure “chef de file” sollicitent des bourses pour tous les établissements regroupés dans ce projet commun.

L’agence 2e2f a souhaité réaliser sur ces deux nouveaux types de mobilité (pour les personnels et les étudiants), une étude d’impact sur les publics bénéficiaires, l’étude IMERA. Notamment, l’agence souhaite examiner comment cette mobilité des personnels et des étudiants (stages) contribue au rapprochement de l’enseignement supérieur et de l’Entreprise. Cette étude répond également à une préoccupation constante de la Commission européenne d’avoir un retour sur l’impact qualitatif des projets qu’elle finance.

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2- Méthodologie L’objet de l’étude IMERA est :

• de mesurer l’impact que ces nouvelles mobilités ERASMUS ont sur leurs protagonistes et bénéficiaires et sur la qualité de la relation Université Entreprise,

• d’identifier de bonnes pratiques visant à améliorer la qualité de ces relations. NB : même si l’étude vise à identifier l’impact de ces mobilités sur la relation entre universités et entreprises, il a été décidé d’interroger également les établissements d’enseignement supérieur étrangers ayant accueilli des personnels universitaires. En effet, la majeure partie des mobilités de ce type se fait de l’Université vers l’Université et seules 3 personnes sur 212 avaient effectué en 2007-2008 une mobilité de formation vers une entreprise étrangère. L’étude a donc été conduite en deux temps :

� L’envoi d’un questionnaire par voie de email à tous les protagonistes de ces mobilités : structures étrangères d’accueil d’étudiants ou de personnels, établissements d’enseignement supérieur français (établissements de départ des étudiants ou des personnels), étudiants et personnels ayant participé à une des mobilités visées par l’étude,

� Des entretiens de visu ou par voie téléphonique avec un échantillon de responsables de structures ayant mis en place de bonnes pratiques, intéressantes à valoriser et à disséminer.

Pour l’année 2007-2008 (année de référence de cette étude), l’agence ne possède que les coordonnées des étudiants ayant effectué un stage ERASMUS en entreprise et celles des responsables des établissements d’enseignement supérieur français ayant pris part au programme. Il a donc été convenu que les établissements seraient sollicités, dans le cadre du questionnaire électronique, pour nous communiquer les coordonnées de leurs personnels ayant effectué une période de mobilité de formation à l’étranger (en entreprise ou dans un autre établissement d’enseignement supérieur) et celles de structures d’accueil de leurs étudiants et de leurs personnels. Cette méthode a constitué une limite de cette étude puisque nous n’avons pu interroger que les personnels et les structures d’accueil dont les établissements ont bien voulu nous communiquer les adresses (nous n’avons pu récupérer que 9 adresses de personnels universitaires et 26 adresses de structures d’accueil étrangères). La définition des objectifs de cette évaluation par rapport aux moyens dont nous disposions a constitué une partie non négligeable du travail, notamment au démarrage de l’étude : ce sont les informations en la possession de l’agence sur les personnes et structures protagonistes des nouvelles mobilités ERASMUS qui ont délimité le cadre de nos travaux ; en effet, l’agence ne disposait pas des coordonnées des personnels des établissements ayant participé à un projet de mobilité de formation ni des structures d’accueil d’étudiants et de personnels. Une autre difficulté a résidé dans le fait que les établissements positionnés sur le programme n’ont, pour un certain nombre, pas encore débuté la mise en œuvre de leur projet de mobilité ; cela a pu être détecté au détour des entretiens téléphoniques avec les Responsables ERASMUS dans les établissements. On a pu également constater que 2 des 6 personnels ayant répondu au questionnaire électronique n’ont pas été en capacité de répondre à toutes les questions, probablement faute d’avoir réellement effectué leur mobilité de formation. Les établissements et les structures d’accueil ont été peu enclins à répondre au questionnaire électronique même si en termes de taux de participation, les résultats sont conformes à ceux traditionnellement obtenus pour ce type de questionnaire. Nombreux sont les Responsables d’établissements qui se sont plaints de ne pas avoir le temps de répondre, d’être trop souvent interrogés pour ce genre d’enquête.

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2.1- Questionnaires et procédé de collecte des donn ées 2.1.1 La partie qualitative (identification de bon nes pratiques) L’identification de bonnes pratiques en matière de mobilité (pratiques uniques ou partagées par plusieurs établissements français mais présentant un intérêt et des retombées sur la qualité de la relation entre l’établissement et les entreprises d’accueil de jeunes étudiants ou de personnels) s’est faite de deux façons :

• Sur la base des chartes ERASMUS que chaque établissement d’enseignement supérieur doit renseigner pour pouvoir prétendre bénéficier du programme : ce document est valable pour plusieurs années et il est le « sésame », la clé d’entrée vers le programme. Il permet à l’établissement notamment de présenter des garanties de la qualité des stages qu’il entend mettre en œuvre dans le cadre du programme (suivi et évaluation des stages, détails de leur mise en œuvre, arrangements pratiques entre les parties concernées…). Les 527 chartes ont été étudiées en détail en y cherchant la description d’outils, de méthodologies, de pratiques différentes et les moins fréquentes, voire uniques. Cette analyse a permis d’identifier 21 établissements ayant des pratiques intéressantes,

• Dans les réponses au questionnaire électronique, les étudiants et les responsables d’établissement pouvaient faire connaître les pratiques qui leur semblaient comporter un intérêt. Huit pratiques identifiées comme intéressantes par les établissements eux-mêmes ou par les étudiants ont été recensées sur cette base.

Ce sont finalement 10 établissements qui ont fait l’objet d’un entretien téléphonique pour valider la réalité de ces pratiques et leur rapport avec l’étude menée. Puis des rencontres ont été organisées avec 3 responsables d’établissements français pour approfondir leurs pratiques de la mobilité.

Cette partie de l’étude s’est déroulée de décembre 2008 à mars 2009. 2.1.2 Etude d’impact Cette partie de l’étude a été conduite par l’intermédiaire de questionnaires électroniques élaborés en fonction des 4 typologies de destinataires ciblés : étudiants, personnels d’établissements d’enseignement supérieur, responsables des relations internationales au sein des établissements et structures d’accueil à l’étranger. Les questionnaires étaient mis en ligne sur une plateforme Internet où ils étaient accessibles ; les questionnaires pouvaient être renseignés en plusieurs fois. En effet, même si nous avons été vigilants au temps à consacrer à la réponse, un certain nombre de questions nécessitaient d’aller rechercher des informations avant de pouvoir formuler la réponse. Un email d’invitation à répondre à l’enquête a été envoyé à tout l’échantillonnage en 4 campagnes distinctes : en effet, les seuls sondés dont l’agence 2e2f possédait les coordonnées étaient les étudiants et les responsables des établissements. Pour les autres (personnels en mobilité et structures d’accueil à l’étranger), il nous fallait attendre les retours de questionnaires dans lesquels les responsables ERASMUS des établissements pouvaient nous communiquer les coordonnées de leurs personnels ayant pris part à des mobilités de formation et de cinq structures d’accueil à l’étranger par établissement interrogé. Le mail d’invitation contenait un lien hypertexte renvoyant vers le questionnaire en ligne. Les deux premières campagnes de questionnaires électroniques aux étudiants et aux responsables ERASMUS dans les établissements sont parties le 2 février 2009 avec une date de retour des questionnaires demandée pour le 10 février. NB : la campagne auprès des établissements a été quelque peu perturbée par la période de grèves liées à la mise en place de la loi dite « LRU » dans les universités.

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Une des difficultés rencontrées dans la campagne « étudiants » est liée aux adresses email des étudiants incorrectes ou qui changent rapidement ; ainsi, sur 1501 étudiants échantillonnés, 1484 ont réellement reçu une invitation à répondre au questionnaire. Le questionnaire a été réalisé en français pour les parties concernant les destinataires français (étudiants, responsables et personnels des établissements) et en anglais pour les structures d’accueil étrangères. Les deux autres campagnes auprès des personnels d’établissements ayant participé à une mobilité de formation et auprès des structures d’accueil sont parties le 25 février 2009 pour un retour de questionnaires le 7 mars. La lecture des questionnaires retournés par les responsables ERASMUS dans les établissements nous a permis de récupérer très peu d’adresses : seules 26 structures d’accueil d’étudiants et de personnels à l’étranger ont pu être sondées et 9 personnels des établissements français. Une relance a été nécessaire auprès de ces deux derniers groupes de sondés : elle a été envoyée le 11 mars pour une date de retour des questionnaires le 18 de ce même mois. 2.2- Echantillonnage

• Les établissements d’enseignement supérieur ayant contractualisé avec l’agence sur l’année 2007-2008 pour l’organisation de stages d’étudiants sont au nombre de 179. Par ailleurs, 212 mobilités de formation de personnels ont été organisées ; sur l’ensemble des établissements ayant organisé des stages en entreprises pour leurs étudiants, 86 fonctionnent en consortium. Il a été décidé d’interroger tous les établissements en consortium et d’y ajouter un échantillon représentatif de 210 établissements hors consortium pour composer finalement un échantillon de 296 établissements destinataires (ce sont finalement 291 d’entre eux qui ont reçu l’invitation à répondre au questionnaire puisque 5 mails nous sont revenus non distribués pour raison d’adresse erronée). Les structures hors consortium ont été choisies pour respecter la proportion d’universités, de lycées, d’écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce, d’écoles d’art, d’école d’études sociales et d’écoles médicales ou paramédicales. L’échantillonnage a ensuite été peaufiné pour respecter une présence de toutes les régions administratives.

• Les étudiants ayant effectué un stage en 2007-2008 étaient au nombre de 3 389 ; un échantillonnage a été réalisé de façon aléatoire pour questionner 1484 d’entre eux.

• Les personnels ayant effectué une période de mobilité en entreprise ou dans un autre établissement étranger étaient au nombre de 212 ; seuls 9 d’entre eux ont pu être interrogés : il s’agit des personnes dont les coordonnées nous ont été communiquées par les établissements interrogés.

• Les structures d’accueil à l’étranger, tant établissements d’enseignement supérieur qu’entreprises au sens large du terme devaient être plusieurs centaines : elles ont en effet accueilli, sur la période 2007-2008, 212 personnels d’établissements français et 3 375 étudiants en stage. Seules 26 d’entre elles ont pu être destinataires de l’invitation à répondre à notre enquête électronique puisque ce sont les seules dont les établissements interrogés nous aient communiqué les coordonnées.

2.3- Participation Les taux de participation à l’enquête électronique IMERA ont été très variables en fonction des cibles :

• Sans relance, 16,98 % des étudiants ayant reçu une invitation à répondre à notre questionnaire électronique l’ont fait,

• Sans relance, 11,68 % des responsables ERASMUS dans les établissements d’enseignement supérieur français ont renvoyé le questionnaire électronique,

• Après une relance, 11,54% des structures d’accueil à l’étranger ont renvoyé le questionnaire complété,

• Et après une relance, 66,67 % des personnels des établissements français ayant participé à un projet de mobilité de formation ont répondu à l’enquête électronique.

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En ce qui concerne les entretiens téléphoniques visant à identifier les bonnes pratiques en matière de mobilité et de qualité de la relation Université Entreprise, sur 10 sollicitations, 7 ont reçu un accueil favorable (Consultant chargé de l’étude rappelé en cas d’absence, informations recherchées si non connues par l’interlocuteur appelé, transfert vers l’interlocuteur le mieux adapté) et ont permis d’approfondir les pratiques annoncées dans les chartes ERASMUS ou dans les questionnaires électroniques retournés.

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3- Résultats de l’enquête par emailing

3.1- Impact sur les étudiants

Quelle a été la durée de votre stage ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 2 semaines à 2 mois 18 7.3 % 2 à 6 mois 196 79 % 6 à 12 mois 34 13.7 % * exclus des pourcentages Ce schéma nous montre que la durée de stage la plus pratiquée par les étudiants français se situe entre 2 et 6 mois (pour plus de ¾ des répondants). La durée moyenne des stages est en effet de 5,5 mois dans la plupart des études récentes menées sur ce type de mobilité. NB : les stages en entreprises ont une durée de 3 à 6 mois dans le cadre du programme ERASMUS ; toutefois, et uniquement à titre dérogatoire pour les BTS et les IUT, la durée de ces stages peut être inférieure (de 2 semaines à 12 mois).

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Dans quel pays l'avez-vous effectué ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 Allemagne 46 18.5 % Autriche 2 0.8 % Belgique 19 7.7 % Bulgarie 0 0 % Chypre 0 0 % Danemark 0 0 % Espagne 42 16.9 % Estonie 1 0.4 % Finlande 0 0 % Grèce 6 2.4 % Hongrie 1 0.4 % Irlande 14 5.6 % Islande 1 0.4 % Italie 17 6.9 % Lettonie 0 0 % Liechtenstein 0 0 % Lituanie 1 0.4 % Luxembourg 3 1.2 %

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Malte 1 0.4 % Norvège 2 0.8 % Pays-Bas 11 4.4 % Pologne 2 0.8 % Portugal 3 1.2 % République Tchèque 5 2 % Roumanie 2 0.8 % Royaume-Uni 64 25.8 % Slovaquie 3 1.2 % Slovénie 0 0 % Suède 2 0.8 % Turquie 0 0 % * exclus des pourcentages

Les pays les plus fréquentés par les étudiants français en stage restent traditionnels : Royaume-Uni avec ¼ d’entre eux, puis Allemagne et Espagne et, bien loin derrière la Belgique et l’Italie.

La capacité d’accueil du pays n’a aucun rapport avec sa fréquentation par les étudiants stagiaires : la proximité géographique et culturelle semble être le principal argument de choix de la destination.

Au moment de votre stage, étiez-vous inscrit dans u ne formation supérieure de type...

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Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 Bac+2 (DUT, BTS) 40 16.1 % Bac+3 (Licence) 41 16.5 % Bac+4 (Master 1) 61 24.6 % Bac+5 (Master 2) 101 40.7 % Autre 5 2 % * exclus des pourcentages On observe ici que la majorité des étudiants ayant répondu à notre enquête sont issus de formations de type Master 2 (plus de 40% d’entre eux), ce qui explique probablement la durée relativement longue des stages qu’ils effectuent (de 2 à 6 mois) ; leur cycle de formation est en effet terminé au moment du départ en stage, ce qui leur permet d’envisager un départ pour plusieurs mois, juste avant leur insertion dans la vie active. Au vu des réponses enregistrées dans le cadre de notre enquête, il apparaît que plus le niveau d’études est élevé, plus les étudiants partent en stages à l’étranger. Entre le Master 1 et le Master 2, presque deux fois plus d’étudiants partent en stage à l’étranger.

Votre établissement d'enseignement supérieur était- il...

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 une université 92 37.1 % une école d'ingénieur 86 34.7 % une école de commerce 35 14.1 % un lycée 22 8.9 % une école d'art 1 0.4 % une école d'études sociales 2 0.8 % une école médicale ou paramédicale

0 0 %

Autre 10 4 % * exclus des pourcentages

Votre établissement d'enseignement supérieur était-il...

44424038363432302826242220181614121086420

une université 37.1 %

une école d'ingénieur 34.7 %

une école de commerce 14.1 %

un lycée 8.9 %

autre 4 %

une école d'études sociales 0.8 %

une école d'art 0.4 %

une école médicale ou paramédicale 0 %

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La plupart des étudiants qui partent en stage à l’étranger sont inscrits en université ou en école d’ingénieurs (75% des répondants sont issus de ces deux types d’établissements). Les écoles d’art, d’études sociales et médicales ou paramédicales sont très peu représentées dans la population des stagiaires.

Votre stage a eu lieu dans...

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 une entreprise 192 77.4 % une collectivité 5 2 % une chambre de commerce 2 0.8 % une association à but non lucratif 7 2.8 % un laboratoire/centre de recherche

28 11.3 %

Autre 14 5.6 % * exclus des pourcentages Une très grande majorité des stagiaires est accueilli en entreprise pour son stage (plus de 77 %) alors qu’un peu plus de 11 % d’entre eux partent dans un centre de recherche ou un laboratoire. Cela peut s’expliquer par le fait que les étudiants postulent plus dans ces structures qu’ils connaissent : le milieu des associations par exemple est moins familier des étudiants et surtout, il est associé au bénévolat. Spontanément, les jeunes se tournent vers les structures qu’ils associent à leur future insertion professionnelle, à savoir les entreprises. Les collectivités ou autres chambres de commerce leur sont moins familières et ils ne les envisagent pas comme des pistes pour leur parcours professionnel.

Votre stage a eu lieu dans...

une chambre de commerce 0.8 %

une collectivité 2 %

une association à but non lucratif 2.8 %

autre 5.6 %

un laboratoire/centre de recherche 11.3 %

une entreprise 77.4 %

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Quelle était la taille de votre entreprise d'accuei l ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 moins de 50 personnes 104 41.9 % de 50 à 250 personnes 55 22.2 % de 251 à 500 personnes 18 7.3 % plus de 500 personnes 71 28.6 % * exclus des pourcentages Plus de 40% des structures d’accueil sont des PME mais quasiment 30% des stagiaires sont accueillis dans des grandes entreprises de plus de 500 salariés.

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Comment avez-vous trouvé votre stage ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 avec l'aide de mon établissement

76 30.6 %

par une structure spécialisée dans l'organisation de stages

4 1.6 %

par le "bouche à oreille" (anciens élèves, famille...)

75 30.2 %

petite annonce diffusée par l'entreprise

17 6.9 %

par une base de données accessible sur Internet

31 12.5 %

Autre 45 18.1 % * exclus des pourcentages Quasiment un tiers des répondants ont trouvé leur stage par l’intermédiaire de leur établissement et un autre tiers par le « bouche à oreille » (réseau d’anciens, relations…). Très peu font appel à une structure spécialisée dans la recherche de stages. La façon de trouver le stage n’a aucun impact sur sa qualité ou sur celle de la relation entre l’établissement et la structure d’accueil. On pourrait en effet penser que le fait que l’établissement aide l’étudiant dans sa recherche de stage va influencer l’impact du stage sur ses protagonistes (effet réseau, relations déjà existantes entre l’établissement de départ et la structure d’arrivée…). Il ne semble y avoir aucune relation de cause à effet et cela peut s’expliquer par le fait que les établissements mettent en place des bases de données d’entreprises d’accueil qu’ils mettent à disposition des étudiants sans pour autant entretenir de relations suivies avec lesdites entreprises d’accueil.

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Le contenu de votre stage avait-il été défini avant votre arrivée ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 221 89.1 % non 27 10.9 % * exclus des pourcentages Il est rassurant de constater au vu des réponses enregistrées, que 89% des stages sont préparés et qu’il existe une relation préalable entre l’étudiant et le responsable du stage dans l’entreprise d’accueil. Il existe encore toutefois 11% des stages dont le contenu n’avait pas été défini préalablement, stages dont on peut estimer que l’impact sera moindre puisque les attentes, si elles existaient de part et d’autre, n’ont pas été exprimées avant la réalisation du stage.

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Votre stage a-t-il été en adéquation avec le conten u initialement prévu ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages oui 222 89.5 % non 26 10.5 % Au-delà du fait qu’une très grande majorité des stages sont préparés, 90% ou presque sont conformes au contenu initialement envisagé, ce qui peut laisser penser que le stage à répondu aux attentes exprimées par chacune des parties au moment de la négociation préalable au stage. Avez-vous bénéficié d'une allocation de stage par v otre entreprise d'accueil ?

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Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 118 47.6 % non 130 52.4 % * exclus des pourcentages Ce schéma nous permet d’observer une proportion quasiment égale de stages indemnisés et de stages non indemnisés ; la proportion de stages indemnisés a pourtant tendance à augmenter avec le temps ; la culture du stage tend à se modifier avec notamment les brassages géographiques auxquels le programme ERASMUS contribue largement : certains pays ayant une pratique du stage indemnisé influencent d’année en année les pratiques dans les autres pays.

Comment qualifieriez-vous globalement votre stage ?

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 très satisfaisant 136 54.8 % satisfaisant 98 39.5 % médiocre 11 4.4 % décevant 3 1.2 % * exclus des pourcentages Quasiment 95% des stages apparaissent satisfaisants ou très satisfaisants aux étudiants qui les ont réalisés ; une part très réduite de ces derniers (5,6%) les juge médiocres ou décevants.

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Votre réponse est-elle justifiée par...(plusieurs c hoix possibles)

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 l'accueil qu'on vous a réservé dans l'entreprise

183 73.8 %

votre intégration dans les équipes de travail

181 73 %

le déroulement du stage 203 81.9 % les aspects extraprofessionnels (pratique de la langue, logement, activités de loisirs, finances...)

177 71.4 %

Autre 10 4 % * exclus des pourcentages Les étudiants estiment globalement que l’accueil et l’intégration dans l’équipe de travail et dans l’entreprise sont satisfaisants. Les aspects extraprofessionnels pèsent un peu moins dans l’avis global des étudiants sur leur stage. Si on croise ces données (avis global sur le stage et raisons qui suscitent cet avis)…..

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… on peut constater que les raisons qui font qu’un stage n’est pas satisfaisant pour l’étudiant ne tiennent pas à l’accueil dans l’entreprise mais plutôt au déroulement du stage lui-même, aux aspects extraprofessionnels ou à d’autres raisons (retards budgétaires qui ont ralenti l’avancée du projet confié, l’étudiant n’a rien appris…). Il est intéressant de pointer que la raison la plus souvent invoquée pour les stages très satisfaisants est « l’intégration dans l’équipe de travail », ce qui laisse penser que les étudiants souhaitent réellement, à travers leur stage, faire partie d’une équipe, d’une aventure humaine et professionnelle.

très satisfaisantsatisfaisantmédiocredécevant

Comment qualifieriez-vous globalement votre stage ? / Votre réponse est-elle justifiée par...(plusieurs choix possibles)

1009080706050403020100

l'accueil qu'on vous a réservé dans l'entreprise

votre intégration dans les équipes de travail

le déroulement du stage

les aspects extra-professionnels

Autre

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Ce stage a-t-il été formateur ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui beaucoup 145 58.5 % assez formateur 85 34.3 % pas trop formateur 16 6.5 % absolument pas formateur 2 0.8 % * exclus des pourcentages La majorité des étudiants et quasiment 60% d’entre eux estiment que leur stage a été formateur, même si plus de 40% des répondants le trouvent « assez formateur » ou « pas trop formateur ». Ces chiffres peuvent en effet nous permettre de penser qu’une préparation du stage, qu’un partenariat plus ténu entre les établissements et les entreprises d’accueil reste à mettre en place ; il reste une certaine méconnaissance entre ces deux mondes : les responsables de stages dans les entreprises connaissent encore mal les cursus proposés (qui plus est depuis la réforme dite « LMD ») et les matières enseignées, les niveaux de compétences des jeunes, ce qu’ils savent réellement faire en théorie et ce qu’il est possible de leur confier pendant le stage. Les CV rédigés par les étudiants en recherche d’un stage n’apportent que très peu de précision sur les matières enseignées, le nombre d’heures d’enseignement de chacune des matières, les thèmes abordés, les capacités pratiques dans chaque matière. La candidature de l’étudiant n’est pas formatée pour la culture de l’entreprise qui peut l’accueillir (compétences, connaissances théoriques, capacités comportementales…) ; elle est généralement très marquée par la culture universitaire : certains sigles (DEUG, VAE, IAE..) ne parlent absolument pas à un non universitaire. Un chemin certain reste encore à parcourir pour que les cultures des établissements de formation et des entreprises se rapprochent et qu’une compréhension

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mutuelle permette une meilleure appropriation du stage par les structures d’accueil. Le stage devrait être un échange « gagnant-gagnant », une possibilité pour la structure d’accueil de tester une formation précise, d’en faire la connaissance, de faire réaliser à un jeune un projet précis, de tester le dimensionnement d’un service, d’une équipe, d’expérimenter l’interculturalité dans un projet….Jusqu’alors, le stage est plus perçu comme bénéfique pour l’étudiant et lui seul (mise en pratique, appréhension de la culture entrepreneuriale, obtention d’une note à la fin du stage…) ; les établissements qui s’approprient réellement les résultats des stages sont encore rares comme le prouve l’analyse des bonnes pratiques conduite par le biais de la présente étude. Seuls les stages longs (6 mois et plus) comportent un intérêt pour la structure d’accueil qui peut ainsi réellement bénéficier d’une compétence dont le complément de formation a été assuré sur place ; cette « formation maison » qui constitue un investissement de l’entreprise sera compensée en confiant une vraie mission longue à l’étudiant. Ce stage a-t-il répondu à vos attentes initiales ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui tout à fait 125 50.4 % oui plutôt 94 37.9 % pas exactement 28 11.3 % absolument pas 1 0.4 % * exclus des pourcentages Ce schéma corrobore les précédents puisque la majorité des étudiants estiment que leur stage a complètement répondu à leurs attentes initiales. On aurait pu penser qu’une proportion plus large d’étudiants n’aurait pas formulé de réponse, notamment les 11% dont le contenu du stage n’avait pas été défini auparavant et dont le contenu n’a pas correspondu à ce qui était initialement prévu. Il apparaît que tous ont répondu à cette question, ce qui permet de penser qu’ils avaient tous des attentes par rapport à ce stage. On retrouve toutefois une proportion de 11,3% qui estiment que ce stage n’a « pas exactement » répondu à leurs attentes, proportion qui pourrait correspondre à ceux dont le contenu n’avait pas été défini initialement.

24

Quels sont les principaux apports de ce stage ? (pl usieurs choix possibles)

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 amélioration de vos compétences

176 71 %

amélioration de votre comportement en milieu professionnel (savoir être, relations humaines...)

150 60.5 %

amélioration de votre assurance 135 54.4 % amélioration de votre niveau dans la langue de travail

200 80.6 %

me faire identifier par l'entreprise comme un futur jeune diplômé à recruter

72 29 %

préciser mon projet professionnel

120 48.4 %

* exclus des pourcentages Ce graphique nous instruit sur l’impact du stage sur les étudiants tel qu’il est ressenti par les étudiants eux-mêmes : de très loin, l’impact le plus souvent cité (plus de 80 fois sur 100) est l’amélioration du niveau dans la langue étrangère pratiquée au cours du stage suivi par l’amélioration des compétences (71 %) ; vient ensuite mais assez loin derrière (plus de 60%) le comportement professionnel puis la confiance en soi. Par contre, il apparaît que peu d’étudiants considèrent que ce stage a constitué une opportunité d’embauche : la durée du stage et le moment où il est effectué dans le cursus peut expliquer que cet argument ne soit pas plus cité. Plus le stage est court et tôt dans le cursus, moins il peut être envisagé de part et d’autre comme un tremplin vers une insertion professionnelle immédiate ou à court terme.

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Ce stage va-t-il influencer vos choix professionnel s ?

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 187 75.4 % non 61 24.6 % * exclus des pourcentages Pour plus des ¾ de répondants, ce stage va avoir une influence sur leurs choix professionnels ; il est important de croiser ces données avec le niveau d’études du stagiaire. On sait que certains niveaux sont dorénavant (depuis la réforme LMD) plus considérés comme des tremplins vers l’insertion professionnelle que d’autres.

On peut très rapidement observer sur ce schéma de croisement des données du niveau d’études et de l’influence du stage sur les choix professionnels de l’étudiant que plus le niveau d’études est élevé (et notamment en Master 2), plus le stage a d’influence. On peut aussi s’apercevoir que les étudiants en niveaux Bac+2 (BTS, DUT) et Master 1 (bac+4) pensent moins à leur insertion professionnelle à l’occasion du stage. 30% des Bac+2 et 28% des Bac+4 ne pensent pas que ce stage va influencer

Bac+2 (DUT, BTS)Bac+3 (Licence)Bac+4 (Master 1)Bac+5 (Master 3)Autre

Au moment de votre stage, étiez-vous inscrit dans une formation supérieure de type... / Ce stage va-til influencer vos choix professionnels ?

1009080706050403020100

oui

non

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leurs choix professionnels contre respectivement 12% et 24% qui pensent le contraire. En Bac+3, nous enregistrons autant de « oui » que de « non », ce qui tendrait à prouver que l’insertion professionnelle n’est pas encore réellement un sujet de réflexion. Même chose pour les Bac+4 qui sont aussi nombreux à penser que ce stage aura une influence et qu’il n’en aura pas. C’est pour les Master 2 que l’écart est le plus marqué avec 45% qui estiment que ce stage aura une influence sur leurs choix contre 26% qui pensent le contraire.

Si oui, il vous a donné envie de travailler.... (pl usieurs choix possibles)

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 19 dans le même secteur ? 133 58.1 % dans ce pays ? 116 50.7 % dans ce type de structure ? 92 40.2 % avec les personnes que vous y avez rencontrées ?

53 23.1 %

* exclus des pourcentages Hormis les 19% de « sans réponse » qui sont pour une bonne partie ceux qui pensent que le stage n’influencera pas leurs choix professionnels, 50% des répondants pensent travailler ultérieurement dans le même secteur et, chiffre surprenant, 51% ou presque se voient revenir travailler dans le pays où ils ont réalisé leur stage. Ce dernier chiffre montre l’impact du programme ERASMUS sur la mobilité professionnelle des jeunes et la contribution de ce programme à l’européanisation du marché du travail : plus de la moitié des jeunes ayant répondu à cette enquête pensent leur insertion professionnelle dans une dimension qui dépasse l’échelle de leur lieu d’étude ou de résidence. La structure dans laquelle ils ont effectué leur stage est également une piste de réflexion pour leur insertion : plus de 40% des répondants envisagent de travailler dans une structure similaire.

27

Avez-vous toujours des contacts avec l'entreprise d ans laquelle vous avez effectué votre stage ?

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 202 81.5 % non 46 18.5 % * exclus des pourcentages Ce résultat est également surprenant : entre 6 mois et 1 an après la fin de leur stage, une très grande majorité de répondants (plus de 80%) nous disent avoir encore des relations avec l’entreprise qui les a accueillis.

Cette entreprise accueillait-elle des étudiants étr angers pour la première fois ?

28

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 41 16.5 % non 196 79 % je ne sais pas 11 4.4 % * exclus des pourcentages La plupart des entreprises d’accueil (79%) avaient déjà accueilli des étudiants étrangers auparavant, ce qui signifie qu’il existe une réelle fidélisation des structures d’accueil dans le cadre du programme ERASMUS. Le taux de renouvellement est également intéressant (plus de 16% de structures accueillent des stagiaires pour la première fois). Des réseaux d’accueil de stages ERASMUS semblent ainsi constituer un vivier (annuaire des anciens, base de données des stages tenues par les établissements…). Quelle est la vision du Responsable de stage dans l 'entreprise sur la qualité et la réalisation de votre stage ?

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 très satisfaisant 153 61.7 % satisfaisant 91 36.7 % médiocre 4 1.6 % décevant 0 0 % * exclus des pourcentages Une très grande majorité d’étudiants considère que le responsable de la structure d’accueil est très satisfait ou satisfait du stage ; seul 1,6% considèrerait le stage médiocre. Cette donnée est purement subjective ou en tous cas, elle est la perception du stagiaire de ce que pense le responsable du stage dans l’entreprise d’accueil. Il n’est pas si fréquent en effet que l’avis du responsable de stage soit sollicité par l’étudiant lui-même (ces stages transnationaux posent en effet le problème de la distance géographique qui diminue les possibilités d’échanges après la fin du stage).

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Qu'est-ce que le Responsable de stage dans l'entrep rise a le plus apprécié ? (plusieurs choix possibles)

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 votre niveau de langue 71 28.6 % vos compétences 170 68.5 % votre comportement 197 79.4 % votre assurance 34 13.7 % votre autonomie 185 74.6 % de pouvoir vous confier une mission

150 60.5 %

de nouer par votre intermédiaire des relations avec votre établissement

25 10.1 %

* exclus des pourcentages Il semble que ce que les responsables de la structure d’accueil apprécient le plus chez les étudiants répondants est leur comportement, leur autonomie, leurs compétences et de pouvoir leur confier une mission (cités par 60% à 80% des répondants). Loin derrière (moins de 30% des cas), les étudiants citent leur niveau de langue et encore plus loin (13,7%) leur assurance et la possibilité de nouer des relations avec l’établissement. Ce graphique nous permet de pointer que le niveau de la langue étrangère et l’assurance peuvent constituer des difficultés pour les entreprises d’accueil (c’est en tous les cas ce que les étudiants ressentent). Par contre, selon les étudiants, les liens avec l’établissement de départ n’ont pas été tissés ou ne constituent pas une priorité pour le responsable en entreprise. Cette dernière constatation corrobore ce que d’autres graphiques et d’autres études nous montrent : le stage est encore très peu envisagé comme un lien entre les deux mondes que sont l’enseignement supérieur et l’entreprise. Ils pourraient cependant permettre aux responsables de formation de confronter leurs cursus aux réalités des attentes des entreprises, de vérifier l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins de

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compétences…. Si tel était le cas, les liens apparaîtraient aux étudiants de façon plus évidente que ce que nous montre cet histogramme. Selon vous, quel est le principal apport de ce stag e pour l'entreprise qui vous a accueilli(e) ? (plusieurs choix possibles)

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 bénéficier d'une compétence supplémentaire au sein de l'équipe

130 52.4 %

introduire une autre culture dans l'équipe

92 37.1 %

bénéficier dune main-d 'oeuvre ponctuelle supplémentaire dans l'entreprise

179 72.2 %

confier un projet à un stagiaire qui le gèrera de A à Z

89 35.9 %

faire venir des stagiaires "en période d'essai" en vue de les recruter à terme

42 16.9 %

instaurer une relation avec votre établissement d'enseignement supérieur

28 11.3 %

* exclus des pourcentages Au vu des ces chiffres, on peut constater que les entreprises s’approprient les stages en confiant des missions réelles aux étudiants accueillis : selon les étudiants plus de 72% d’entre elles apprécient de bénéficier d’une main-d’œuvre ponctuelle ou d’attirer des compétences nouvelles dans leurs équipes (52,4%). Ce sont là les deux principaux arguments cités par les étudiants pour expliquer l’apport de

31

ces stages en entreprise. Seulement 36% d’entre eux estiment que l’entreprise attend de pouvoir confier un projet complet au stagiaire accueilli. Encore une fois, le stage comme vecteur d’une relation avec l’établissement de départ ne constitue pas une évidence pour les entreprises. Votre stage a-t-il eu un impact sur la relation ent re votre établissement et l'entreprise d'accueil ?

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 45 18.1 % non 96 38.7 % je ne sais pas 107 43.1 % * exclus des pourcentages Tout comme nous pouvions le déduire des deux graphiques précédents, l’impact de ce stage sur la relation entre Université et Entreprise n’est pas évident : plus de 43% des étudiants ne savent pas répondre à cette question et plus de 38% répondent que ce stage n’a eu aucun impact sur cette relation. Seuls 18% assurent que le stage a été catalyseur d’une relation entre leur établissement de départ et la structure d’accueil.

32

Si vous estimez que ces stages ont un impact pour l es établissements, diriez-vous qu’ils permettent de...(plusieurs choix possibles)

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 14 mettre en pratique des acquis théoriques

93 39.7 %

améliorer les compétences linguistiques des étudiants

136 58.1 %

améliorer les connaissances des étudiants

96 41 %

faire la promotion auprès des entreprises de la qualité des enseignements dispensés

58 24.8 %

tisser un réseau d'entreprises partenaires en Europe pour de futurs projets

81 34.6 %

tester et faire évoluer la qualité des formations par les entreprises afin de les améliorer et de les adapter à leurs besoins

27 11.5 %

je ne sais pas 67 28.6 % * exclus des pourcentages Les réponses des étudiants à cette question sont en cohérence avec leurs réponses en ce qui concerne l’impact du stage sur eux-mêmes : l’aspect linguistique prédomine encore ici. Ils citent toutefois l’aspect « connaissance » avant la « mise en pratique », ce qui est inattendu. On pourrait en effet s’attendre à ce que l’établissement soit le seul contributeur à l’aspect théorique des apprentissages, les entreprises, à travers ces stages ayant un rôle de mise en pratique des connaissances. On s’aperçoit à la lecture de ce tableau que les entreprises complètent la formation théorique des étudiants (41% des répondants ont cité cette proposition). Un faible pourcentage de jeunes (11%) considèrent que ces stages sont un test grandeur nature de la qualité de leur formation et une occasion de les mettre en adéquation avec le marché de l’emploi ; nous retrouvons ici les conclusions de graphiques précédents tendant à prouver encore une fois que ces stages ne sont pas utilisés par les établissements à cette fin.

1401301201101009080706050403020100

tester et faire évoluer la qualité des formations par les entreprises afin de les améliorer et de les adapter à leurs besoins 11.5 %

faire la promotion auprès des entreprises de la qualité des enseignements dispensés 24.8 %

je ne sais pas 28.6 %

tisser un réseau d'entreprises partenaires en Europe pour de futurs projets 34.6 %

mettre en pratique des acquis théoriques 39.7 %

améliorer les connaissances des étudiants 41 %

améliorer les compétences linguistiques des étudiants 58.1 %

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Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 par un allongement de leur durée

58 23.4 %

par un suivi plus formalisé 87 35.1 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation des stages

118 47.6 %

par une analyse des besoins de compétences de l'entreprise

57 23 %

par un recensement des forces et éventuelles lacunes dans la formation

57 23 %

par la valorisation des réseaux établis sur place par l'étudiant

81 32.7 %

par un suivi plus approfondi des contacts et projets potentiels détectés par l'étudiant

78 31.5 %

je ne sais pas 37 14.9 % Autre 1 0.4 % * exclus des pourcentages Ce graphique met en évidence la nécessité affirmée par les étudiants de mettre en place des structures fonctionnant en réseau pour l’organisation de ces stages : cette affirmation traduit un manque de support pour eux au moment de la recherche et de l’organisation de ces stages. Cet argument est le plus souvent cité pour espérer une amélioration de l’impact de ces stages ERASMUS pour les établissements d’enseignement supérieur.

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Globalement, les assertions les plus fréquentes des étudiants dans cette question vont dans le sens d’une organisation et d’un suivi des stages plus formalisés (valorisation, suivi des contacts, meilleur suivi). On peut donc apprécier ici le manque qu’ils ont vécu dans ce domaine au cours de leur expérience du stage ERASMUS. Un petit quart d’entre eux considèrent que ces stages auraient plus d’impact si on en allongeait la durée. Il est important également de noter qu’1/4 quasiment des répondants considère qu’une analyse des besoins de compétences et une remise en cause des contenus de formation serait à même d’améliorer l’impact de ces stages pour les établissements.

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 contacts écrits réguliers entre l'enseignant et l'étudiant

84 33.9 %

contacts téléphoniques pendant le stage

34 13.7 %

visite de l'enseignant sur le lieu de stage

29 11.7 %

rapport de stage écrit corrigé par un enseignant

194 78.2 %

soutenance orale au retour de stage

166 66.9 %

* exclus des pourcentages En termes de suivi du stage, le rapport de stage écrit au retour reste la méthode la plus fréquemment usitée ; elle est souvent accompagnée d’une soutenance orale et parfois d’un contact écrit entre l’étudiant et son enseignant responsable de stage. Les visites des enseignants et les contacts téléphoniques sont rares. Cette méthode de suivi est plutôt une méthode de validation si on en juge par les moyens utilisés (rapport de stage et soutenance). Ces méthodes ne favorisent pas les liens avec la structure d’accueil, ce qui explique les conclusions que l’on a pu faire dans l’interprétation des chiffres sur les impacts.

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Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 63 25.4 % non 158 63.7 % je ne sais pas 27 10.9 % * exclus des pourcentages La plupart des stages organisés dans le cadre d’ERASMUS ne font pas suite à des relations ente l’établissement d’enseignement supérieur et la structure d’accueil à l’étranger. Si les étudiants ont pu bénéficier de l’aide de leur établissement pour la recherche du stage, il semble que cette aide soit de l’ordre de la base de données plus que de relations pérennes et formalisées. Toutefois dans plus d’1/4 des cas, ce stage s’inscrivait dans une relation établie entre l’établissement et l’entreprise.

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Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui 57 23 % non 47 19 % je ne sais pas 144 58.1 % * exclus des pourcentages Les étudiants ont un peu de mal à répondre à cette question puisque plus de 58% d’entre eux ne le font pas. 23% pensent que des relations vont perdurer entre leur établissement et l’entreprise qui les a accueillis ; notons que par rapport aux 25% qui avaient des relations avant le stage, 2% des étudiants estiment qu’après ce stage, les relations en question prendront fin.

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Pensez-vous que votre stage a généré ou approfondi les liens entre votre établissement et l'entreprise ?

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 0 oui, tout à fait 21 8.5 % éventuellement 94 37.9 % non, pas du tout 66 26.6 % je ne sais pas 67 27 % * exclus des pourcentages Les réponses apportées à cette question par les étudiants ayant effectué un stage ERASMUS ne sont pas probantes dans la mesure où 27% ne savent pas y répondre et où 38% pensent qu’éventuellement les relations entre établissement et entreprise seront approfondies ; si on rapproche ce graphique des précédents concernant le suivi du stage et la manière d’en améliorer l’impact pour l’établissement, on retrouve des similitudes : des pistes de relations existent à l’issue de ces stages mais elles ne seront pas forcément suivies ou exploitées par l’une ou l’autre des parties, d’où une majorité de réponses (38%) sur le choix « éventuellement ».

38

Libellés Sans

réponses * 2 semaines à 2 mois

2 à 6 mois 6 à 12 mois Total

Sans réponses 0 % 0 % 0 % 100 % oui beaucoup 7.6 % 77.2 % 15.2 % 100 % assez formateur

4.7 % 83.5 % 11.8 % 100 %

pas trop formateur

18.8 % 68.8 % 12.5 % 100 %

absolument pas formateur

0 % 100 % 0 % 100 %

* exclus des pourcentages En analysant ce tableau croisé, on tente d’établir une relation de cause à effet entre la durée du stage et le fait qu’il apparaisse comme formateur à l’étudiant : même si la durée ne peut pas être considérée comme un gage de formation pour l’étudiant (les stages jugés comme « absolument pas formateurs » ne sont pas les plus courts), force est de constater que les étudiants ayant effectué des stages de 2 semaines à 2 mois ont principalement répondu que leur stage n’était pas trop formateur. De la même manière, la proportion la plus importante de stagiaires ayant effectué des stages longs (6 à 12 mois) estime que ce stage a été très formateur. Notons toutefois que la plupart des stages ont une durée de 2 à 6 mois (les stages ERASMUS ont une durée de 3 à 12 mois sauf pour les BTS et les IUT pour qui, par dérogation, les stages peuvent être d’une durée inférieure).

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Etablissement de départ et définition du contenu de stage avant le départ

Libellés Sans

réponses * une univer- sité

une école d'ingé- nieur

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramé-dicale

Autre Total

Sans réponses

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

oui 35.3 % 35.7 % 14.9 % 9 % 0.5 % 0.5 % 0 % 4.1 % 100 % non 51.9 % 25.9 % 7.4 % 7.4 % 0 % 3.7 % 0 % 3.7 % 100 % * exclus des pourcentages Au vu de ce schéma, on constate que la majorité des stages dont le contenu n’est pas défini avant le départ se font depuis des universités. Le même problème de préparation semble se poser dans les écoles d’études sociales. Les écoles de commerce et d’ingénieurs semblent gérer cette préparation mieux que les autres typologies d’établissements.

40

Libellés

Sans réponses *

une univer- sité

une école d'ingé- nieurs

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramé-dicale

Autre Total

Sans répon-ses

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

oui tout à fait

38.4 % 38.4 % 11.2 % 6.4 % 0 % 0.8 % 0 % 4.8 % 100 %

oui plutôt

31.9 % 35.1 % 17 % 12.8 % 0 % 0 % 0 % 3.2 % 100 %

pas exacte-ment

46.4 % 17.9 % 17.9 % 7.1 % 3.6 % 3.6 % 0 % 3.6 % 100 %

Absolu-ment pas

100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

* exclus des pourcentages Tous les étudiants répondant que leur stage n’a pas répondu à leurs attentes sont issus d’universités ; de la même manière quasiment tous les étudiants ayant répondu que leur stage ne correspondait pas exactement à leurs attentes étaient issus d’écoles d’art et d’école à vocation sociale. Au vu de ces données croisées, ce sont les écoles d’ingénieurs dont les stages satisfont le plus leurs étudiants en terme de réponses à leurs attentes.

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Libellés Sans

réponses une entreprise

une collectivi-té

une chambre de commer-ce

une association à but non lucratif

un laboratoire/centre de recherche

Autre Total

oui beaucoup

0 % 78.6 % 0.7 % 0.7 % 3.4 % 9.7 % 6.9 % 100 %

assez formateur

0 % 75.3 % 2.4 % 1.2 % 2.4 % 14.1 % 4.7 % 100 %

pas trop formateur

0 % 81.3 % 12.5 % 0 % 0 % 6.3 % 0 % 100 %

Absolu- ment pas formateur

0 % 50 % 0 % 0 % 0 % 50 % 0 % 100 %

Les stages absolument pas formateurs (rares) se partagent entre deux types de structures d’accueil : les entreprises et les laboratoires, même si les stages très formateurs sont attribués intégralement aux entreprises. Les collectivités et les chambres de commerces sont évaluées par les étudiants comme peu formatrices. Les associations à but non lucratif sont les grandes formatrices des stagiaires ERASMUS puisqu’elles sont toutes jugées « très formatrice »s ou « assez formatrices».

42

Libellés Sans

réponses * moins de 50 personnes

de 50 à 250 personnes

de 251 à 500 personnes

plus de 500 personnes

Total

Sans réponses

0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

très satisfaisant

33.8 % 22.8 % 8.1 % 35.3 % 100 %

satisfaisant 49 % 21.4 % 7.1 % 22.4 % 100 % médiocre 72.7 % 27.3 % 0 % 0 % 100 % décevant 66.7 % 0 % 0 % 33.3 % 100 % * exclus des pourcentages Lorsqu’on croise les données sur la taille de la structure d’accueil et l’avis global de l’étudiant sur son stage, on note que les stages décevants ou médiocres sont majoritairement effectués dans des entreprises de moins de 50 personnes alors que les stages très satisfaisants sont plutôt attribués aux grosses structures (plus de 500 salariés).

43

Libellés Sans

réponses * moins de 50 personnes

de 50 à 250 personnes

de 251 à 500 personnes

plus de 500 personnes

Total

Sans réponses

0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

oui beaucoup

41.4 % 18.6 % 6.9 % 33.1 % 100 %

assez formateur

40 % 29.4 % 7.1 % 23.5 % 100 %

pas trop formateur

56.3 % 12.5 % 12.5 % 18.8 % 100 %

absolument pas formateur

50 % 50 % 0 % 0 % 100 %

* exclus des pourcentages Paradoxalement, les étudiants attribuent les stages les plus formateurs aux entreprises de moins de 50 salariés alors qu’ils qualifient ces mêmes stages de décevants ou médiocres (voir diagramme précédent), ainsi que ceux effectués dans les grandes entreprises (plus de 500 salariés). Les stages « absolument pas formateurs » ou « pas trop formateurs » sont attribués aux entreprises les plus petites (moins de 250 personnes).

44

3.2- Impact sur les établissements d’enseignement supérieur 3.2.1 Stages en entreprises

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % une université 6 17.6 % une école d'ingénieur 8 23.5 % une école de commerce 6 17.6 % un lycée 2 5.9 % une école d'art 2 5.9 % une école d'études sociales 2 5.9 % une école médicale ou paramédicale

1 2.9 %

Autre 1 2.9 % La majorité des établissements ayant répondu à notre enquête sont des écoles d’ingénieurs (8 sur 28), immédiatement suivies par les écoles de commerce et les universités (6 sur 28).

45

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % de 500 à 1 000 16 47.1 % de 1 001 à 2 000 4 11.8 % de 2 001 à 5 000 3 8.8 % de 5 001 à 10 000 2 5.9 % de 10 001 à 20 000 2 5.9 % plus de 20 000 1 2.9 % Plus de la moitié des répondants sont de petits établissements (moins de 1000 étudiants). Notons que 6 responsables d’établissements sur 28 ne répondent pas à cette question.

46

Libellés Nombre de réponses Pourcentages les stages en entreprises d'étudiants

28 82.4 %

la mobilité de formation des personnels

11 32.4 %

Sur les 28 établissements répondant à la question, 11 organisent des projets de mobilité de leurs personnels en plus de la mobilité étudiante. En effet, pour la première année de mise en œuvre du dispositif, cette possibilité offerte par le programme ERASMUS est encore peu utilisée par les établissements.

47

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % par un consortium 6 17.6 % directement par mon établissement

22 64.7 %

La plupart des établissements gèrent en direct leur projet de mobilité (22 établissements sur 28) ; ce protocole de gestion commune des stages en entreprises qui existait auparavant dans LEONARDO, perdure dans ERASMUS. Ce mode de fonctionnement en réseau d’établissements peut répondre aux attentes des étudiants pour améliorer l’impact des stages sur leur établissement : ces structures dédiées à l’organisation, au suivi et à la valorisation des stages que préconisent les étudiants pourraient être les consortiums.

48

Libellés Nombre de réponses Pourcentages mutualisation de moyens (prise en charge centralisée de la gestion administrative et financière)

7 20.6 %

mutualisation des réseaux à l'étranger

4 11.8 %

le coordinateur du consortium a une compétence que nous n'avons pas dans l'établissement

2 5.9 %

mise en réseau des établissements au sein du consortium

5 14.7 %

Autre 19 55.9 % NB : le nombre important d’établissements ayant choisi la réponse « autre » s’explique par le fait que ces derniers ne sont pas organisés en consortium mais ont tout de même répondu à cette question (facultative) en ajoutant dans la rubrique « autre » qu’ils n’étaient pas concernés. Pour une majorité des établissements réellement en consortium, l’intérêt majeur de ce système réside dans l’économie de moyens mais aussi dans l’effet réseau entre les établissements. Il semble que certains de ces consortiums aient pour intérêt de mutualiser les réseaux à l’étranger. Paradoxalement, rares sont les répondants qui considèrent toutefois que le consortium détient une compétence spécifique qui fait défaut dans leur établissement.

49

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % oui, beaucoup 27 79.4 % assez bénéfiques 1 2.9 % pas trop bénéfiques 0 0 % absolument pas bénéfiques 0 0 % Les responsables interrogés sont quasiment unanimes sur la question du bénéfice apporté par les stages d’étudiants : pour 27 d’entre eux, ils sont très bénéfiques.

50

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % les compétences acquises par les étudiants

27 79.4 %

les capacités comportementales qu'ils acquièrent dans un milieu étranger

27 79.4 %

leur niveau dans la langue de travail

26 76.5 %

les liens de travail tissés sur place par les enseignants chargés du suivi de stage

13 38.2 %

les perspectives de partenariat que les stages mettent en évidence

17 50 %

l'adaptation des formations aux besoins des entreprises

17 50 %

Autre 1 2.9 % Les raisons principalement invoquées pour justifier de l’intérêt de ces stages pour les établissements sont les compétences et les capacités comportementales qu’acquièrent les étudiants mais aussi l’amélioration de leur niveau en langue étrangère. Il est intéressant de noter que les étudiants répondent exactement la même chose à cette question. Ces stages, tout comme le disent les étudiants, n’ont pas vocation à améliorer ou à intensifier les relations entre l’établissement de départ et les structures d’accueil (entreprises, laboratoires, collectivités…), ni à adapter les formations aux attentes de monde du travail.

51

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % oui, souvent 3 8.8 % parfois 18 52.9 % jamais 3 8.8 % je ne sais pas 4 11.8 % Pour 18 répondants sur 28, les stages débouchent parfois sur des partenariats, pour 3 d’entre eux, ils ne mènent jamais à des partenariats et pour 3 autres ils débouchent souvent sur des relations avec les structures d’accueil. Ces réponses corroborent le schéma précédent : les stages d’étudiants en entreprises ne sont pas des vecteurs de partenariats entre Université et Entreprise.

52

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % autres projets de mobilité d'étudiants

22 64.7 %

projets de mobilité de formation de personnels

3 8.8 %

création de formations en commun

2 5.9 %

projets de recherche 9 26.5 % Autre 6 17.6 % Pour la majorité des réponses (22 sur 42), les partenariats les plus fréquents suite à un stage sont d’autres mobilités d’étudiants ; seulement 9 évoquent les projets de recherche.

53

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % par un allongement de leur durée

4 11.8 %

par un suivi plus formalisé 8 23.5 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation de stages

18 52.9 %

par une analyse des besoins de compétences des entreprises

9 26.5 %

par un recensement des forces et éventuelles lacunes de la formation

3 8.8 %

par la valorisation des réseaux établis sur place par l'étudiant

18 52.9 %

par un suivi plus approfondi des contacts et des projets potentiels détectés par l'étudiant

15 44.1 %

Autre 2 5.9 % La façon dont on pourrait améliorer l’impact de ces stages pour les établissements est, selon leurs responsables des relations internationales interrogés, à égalité de réponses par l’intermédiaire de structures d’aide à l’organisation de stages et par la valorisation des réseaux mis en place par l’étudiant sur place. Cette dernière réponse semble trahir un manque de temps, de moyens ou de méthode. Les relations construites par l’étudiant sur place sont reconnues par les établissements et présentent pour eux un intérêt sans que toutefois ces réseaux soient valorisés au retour. Juste derrière, les répondants estiment qu’un suivi plus approfondi des contacts et projets détectés par l’étudiant permettrait un meilleur impact pour les établissements. L’analyse des besoins des entreprises et un suivi plus formalisés sont aussi cités (9 et 8 fois sur 78 réponses) comme des moyens d’améliorer l’impact de ces stages.

54

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 6 17.6 % par un allongement de leur durée

5 14.7 %

par un suivi plus formalisé 10 29.4 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation de stages

13 38.2 %

par une analyse des besoins de compétences des entreprises

15 44.1 %

par un recensement des forces et éventuelles lacunes de la formation

12 35.3 %

par la valorisation des réseaux établis sur place par l'étudiant

12 35.3 %

par un suivi plus approfondi des contacts et des projets potentiels détectés par l'étudiant

12 35.3 %

Autre 3 8.8 % Les responsables des relations internationales des établissements ont une vision précise des attentes des entreprises en matière de stages : pour eux l’impact de ces stages pour les structures d’accueil serait amélioré par une analyse de leurs besoins de compétences, des réseaux de structures d’organisation des stages, une analyse des formations proposées, un suivi des contacts établis par l’étudiant et par un suivi plus formalisé du stage. Selon eux, allonger la durée des stages n’aurait que peu d’influence sur leur impact en entreprise (les étudiants et les entreprises d’accueil nous disent le contraire).

55

Ces propositions sont pour partie les mêmes que pour l’amélioration de l’impact sur les établissements ; ceci laisse penser que pour améliorer globalement l’impact des stages, tant pour l’Université que pour l’Entreprise, les établissements préconisent les mêmes améliorations.

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages très bénéfiques 7 20.6 % assez bénéfiques 3 8.8 % pas trop bénéfiques 1 2.9 % absolument pas bénéfiques 0 0 % Sur les 11 répondants à cette partie du questionnaire portant sur la mobilité des personnels, 7 la jugent très bénéfique.

56

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages l'échange de pratiques avec les personnels de la structure d'accueil

9 26.5 %

le contenu de la période de mobilité

3 8.8 %

les perspectives de partenariat futur

5 14.7 %

les liens de travail tissés sur place

8 23.5 %

améliorer les compétences linguistiques des personnels

4 11.8 %

améliorer leur capacité de travail dans un milieu européen

7 20.6 %

faire la promotion de votre établissement en Europe

9 26.5 %

tisser un réseau de structures partenaires en Europe pour de futurs projets

7 20.6 %

Autre 0 0 % Les raisons de l’intérêt de la mobilité des personnels principalement citées sont l’échange de pratique, les liens tissés sur place, l’amélioration des capacités de travail et la promotion de l’établissement en Europe. Les compétences linguistiques et le contenu de la période de mobilité ne sont pas les principaux arguments pour impliquer l’établissement dans ces projets de mobilité de formation des personnels.

57

Libellés Nombre de réponses Pourcentages de l'absence d'échange de pratiques avec les personnels de la structure d'accueil

0 0 %

du contenu de la période de mobilité

0 0 %

de l'absence de perspectives de partenariat futur

0 0 %

de l'absence de liens de travail tissés sur place

1 2.9 %

des lacunes linguistiques des personnels en mobilité

3 8.8 %

des difficultés à travailler dans un milieu européen

0 0 %

Autre 7 20.6 % Il semble que les lacunes linguistiques des personnels en mobilité soient la principale raison de leur échec quand elles sont jugées pas ou peu bénéfiques.

58

3.2.2- Mobilités de formation des personnels

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages oui, souvent 2 5.9 % oui, parfois 5 14.7 % jamais 0 0 % je ne sais pas 3 8.8 % Ces mobilités de formation des personnels ne semblent pas avoir pour objectif ou ne pas parvenir à déboucher sur des partenariats : seuls 2 répondants sur 10 affirment que ces projets débouchent souvent sur des partenariats.

59

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages projets de mobilité d'étudiants 7 20.6 % autres projets de mobilité de formation de personnels

6 17.6 %

création de formations en commun

6 17.6 %

projets de recherche 4 11.8 % Autre 2 5.9 % Lorsque ces mobilités de personnels débouchent sur des partenariats, il s’agit le plus souvent de projets de mobilité d’étudiants, d’autres formations de personnels ou de création de formations communes, plus rarement de projets de recherche. Le programme ERASMUS n’est en effet pas pensé comme un programme à vocation de recherche.

60

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages par un allongement de la durée des périodes de mobilité

1 2.9 %

par un suivi plus formalisé 4 11.8 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation de ces mobilités

5 14.7 %

par la valorisation des réseaux établis sur place par les personnels

5 14.7 %

par un suivi plus approfondi des contacts et projets potentiels détectés par les personnels

4 11.8 %

Autre 2 5.9 % Selon les responsables universitaires, la manière d’améliorer l’impact de ces projets de mobilité de formation pour leur établissement est principalement le recours à un réseau de structures d’aide à l’organisation de ces projets mais aussi par la valorisation de ces projets, un suivi plus formalisé des projets et des contacts et projets détectés sur place. On retrouve ici les raisons évoquées pour améliorer l’impact des stages d’étudiants.

61

Libellés Nombre de réponses Pourcentages par un allongement de la durée des périodes de mobilité

1 2.9 %

par un suivi plus formalisé 3 8.8 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation de ces mobilités

4 11.8 %

par la valorisation des réseaux établis sur place par les personnels

6 17.6 %

par un suivi plus approfondi des contacts et projets potentiels détectés par les personnels

3 8.8 %

Autre 0 0 % En ce qui concerne l’amélioration de l’impact des mobilités de formation de personnels pour les structures qui les accueillent, la proposition la plus fréquemment faite est celle de la valorisation des réseaux établis sur place, mais aussi le recours à des structures spécialisées dans l’organisation de ces mobilités. Sont aussi évoqués un suivi plus formalisé de ces période de formation et des contacts et projets détectés sur place. En conclusion, un des arguments qui revient systématiquement et en bonne place pour la valorisation des mobilités de formation est le recours à des structures tierces, comme si la valorisation de l’impact de ces projets était du ressort de réseaux spécifiques et faisait appel à des compétences particulières. Si on croise cette information avec le fait d’être organisé en consortium ou pas pour la mobilité des étudiants, on s’aperçoit que :

• la moitié des établissements qui pensent que des réseaux de structures d’aide à l’organisation des stages en amélioreraient l’impact sont organisées en consortium (26,7% pour l’impact sur les établissements et 17,6% pour l’impact sur les entreprises) et

• que la moitié (23,3% pour l’impact sur les établissements et 14,5% pour l’impact sur les entreprises) gère sa mobilité de façon indépendante.

62

3.2.3- Analyse croisée des réponses des établisseme nts

Libellés Sans

répon- ses *

une univer- sité

une école d'ingé- nieurs

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramédi-cale

Autre Total

oui, souvent

0 % 0 % 0 % 33.3 % 33.3 % 33.3 % 0 % 0 % 100 %

parfois 22.2 % 33.3 % 22.2 % 5.6 % 5.6 % 0 % 5.6 % 5.6 % 100 % jamais 0 % 33.3 % 33.3 % 0 % 0 % 33.3 % 0 % 0 % 100 % je ne sais pas

50 % 25 % 25 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

On peut ici constater que les établissements dont les stages débouchent le plus fréquemment sur des partenariats sont les lycées, les écoles d’art et les écoles d’études sociales (dont les réponses se répartissent entre « souvent » et « jamais » pour moitié chacun). Cette situation est la même pour les écoles d’ingénieurs dont la moitié des répondants estime que ces stages mènent souvent à des partenariats alors que l’autre moitié estime qu’ils ne conduisent jamais à des relations au-delà du stage lui-même. Les écoles de commerce ne valorisent pas ces stages sous la forme de partenariats.

63

Données Libellés

Sans réponses *

une univer-sité

une école d'ingé-nieurs

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramé- dicale

Autre Total

les stages en entreprises d'étudiants

21.4 % 28.6 % 21.4 % 7.1 % 7.1 % 7.1 % 3.6 % 3.6 % 100 %

la mobilité de formation des personnels

36.4 % 36.4 % 18.2 % 0 % 0 % 9.1 % 0 % 0 % 100 %

* exclus des pourcentages Les établissements qui se positionnent le plus sur les projets de mobilité de formation des personnels sont les universités, les écoles d’ingénieurs et dans une moindre mesure, les écoles de commerce. Viennent ensuite les écoles sociales. Les lycées, écoles d’art et écoles médicales répondantes sont absentes des projets de mobilité de personnels. Pour ce qui concerne la mobilité des étudiants, tous les types d’établissement sont représentés.

64

Données Libellés Sans

réponses une univer- sité

une école d'ingé- nieurs

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramé- dicale

Autre Total

très bénéfiques

0 % 28.6 % 42.9 % 14.3 % 0 % 0 % 14.3 % 0 % 0 % 100 %

assez bénéfiques

0 % 33.3 % 33.3 % 33.3 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

pas trop bénéfiques

0 % 0 % 100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

absolument pas bénéfiques

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

Les écoles d’ingénieurs sont les seuls établissements à juger les mobilités de personnels « pas trop bénéfiques » mais aussi les plus nombreux à les juger « très bénéfiques ». Globalement, les établissements sont satisfaits de ces mobilités.

65

Données Libellés Sans

réponses une univer-sité

une école d'ingé-nieurs

une école de com- merce

un lycée

une école d'art

une école d'études sociales

une école médicale ou paramé-dicale

Autre Total

oui, souvent

0 % 50 % 0 % 0 % 0 % 0 % 50 % 0 % 0 % 100 %

oui, parfois

0 % 20 % 40 % 40 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

jamais 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % je ne sais pas

0 % 33.3 % 66.7 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

Les établissements qui valorisent le plus ces mobilités de personnels à travers des partenariats durables sont les universités et les écoles sociales (ces établissements estiment que ces mobilités débouchent « souvent » sur des partenariats). Les écoles de commerce et d’ingénieurs pensent que ces mobilités conduisent « parfois » à des relations plus durables entre structures d’envoi et d’accueil.

66

Données Libellés Sans réponses par un

consortium directement par mon établissement

Total

oui, souvent 0 % 0 % 100 % 100 % parfois 0 % 22.2 % 77.8 % 100 % jamais 0 % 33.3 % 66.7 % 100 % je ne sais pas 0 % 25 % 75 % 100 % Comme nous avons déjà pu le dire dans ce document, le regroupement en consortium n’est pas utilisé pour valoriser les stages en entreprise : on constate ainsi que tous les répondants qui estiment que ces stages débouchent souvent sur des partenariats gèrent leurs stages d’étudiants de façon indépendante, sans passer par le système du consortium. Cela tendrait à prouver que la proximité des relations entre établissements et structures d’accueil en améliore l’impact, le consortium constituant alors un intermédiaire, un frein susceptible de rendre cette relation plus difficile.

67

Données Libellés Sans

réponses

de 500 à 1 000

de 1 001 à 2 000

de 2 001 à 5 000

de 5 001 à 10 000

de 10 001 à 20 000

plus de 20 000

Total

oui, beaucoup

0 % 55.6 % 14.8 % 11.1 % 7.4 % 7.4 % 3.7 % 100 %

assez bénéfiques

0 % 100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

pas trop bénéfiques

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

absolument pas bénéfiques

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

La quasi intégralité des établissements interrogés, quelle que soit leur taille, estime que ces stages d’étudiants sont bénéfiques ; seuls des établissements de 500 à 1000 étudiants pensent que ces stages sont « assez bénéfiques ».

68

Données Libellés Sans

réponses de 500 à 1 000

de 1 001 à 2 000

de 2 001 à 5 000

de 5 001 à 10 000

de 10 001 à 20 000

plus de 20 000

Total

trés bénéfiques

0 % 42.9 % 14.3 % 28.6 % 14.3 % 0 % 0 % 100 %

assez bénéfiques

0 % 0 % 33.3 % 33.3 % 0 % 33.3 % 0 % 100 %

pas trop bénéfiques

0 % 100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

absolument pas bénéfiques

0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

Les résultats sont plus nuancés en ce qui concerne la mobilité des personnels : les plus petits établissements sont ceux pour qui ces projets sont les moins bénéfiques : 100% des responsables les considérant « pas trop bénéfiques » ont entre 500 et 1 000 inscrits. Il peut en effet sembler difficile de mettre en place ces mobilités dans des établissements de petite taille (poids de l’absence d’une personne plus difficile à compenser) et donc de valoriser l’impact de ces mobilités. Dans le même temps, les plus gros établissements (10 000 à 20 000 inscrits) trouvent ces mobilités «assez bénéfiques» alors que l’argument invoqué pour les plus petits n’est plus valable pour eux. Par contre, tous les établissements de 5 000 à 10 000 inscrits plébiscitent ces mobilités qu’ils jugent « très bénéfiques ». Globalement, ces possibilités offertes pour la mobilité des salariés sont sous-utilisées et semblent encore difficiles à mettre en œuvre et à valoriser dans un projet d’établissement.

69

Données Libellés Sans

réponses de 500 à 1 000

de 1 001 à 2 000

de 2 001 à 5 000

de 5 001 à 10 000

de 10 001 à 20 000

plus de 20 000

Total

Sans réponses

100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

les stages en entreprises d'étudiants

0 % 57.1 % 14.3 % 10.7 % 7.1 % 7.1 % 3.6 % 100 %

la mobilité de formation des personnels

0 % 27.3 % 18.2 % 27.3 % 18.2 % 9.1 % 0 % 100 %

Les établissements de toutes tailles sont concernés par la mobilité des étudiants alors que les plus gros (plus de 20 000 inscrits) ne sont pas positionnés sur la mobilité des personnels ; cette interprétation est toutefois à nuancer compte tenu du faible nombre de répondants (26).

70

Données Libellés Sans

réponses de 500 à 1 000

de 1 001 à 2 000

de 2 001 à 5 000

de 5 001 à 10 000

de 10 001 à 20 000

plus de 20 000

Total

Sans réponses

100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 100 %

oui, souvent

0 % 66.7 % 0 % 33.3 % 0 % 0 % 0 % 100 %

parfois 0 % 61.1 % 16.7 % 5.6 % 5.6 % 5.6 % 5.6 % 100 % jamais 0 % 33.3 % 33.3 % 33.3 % 0 % 0 % 0 % 100 % je ne sais pas

0 % 50 % 0 % 0 % 25 % 25 % 0 % 100 %

Les établissements les plus petits (500 à 1 000 inscrits) sont ceux pour lesquels les stages ont de réelles retombées en termes de partenariats générés.

71

Données Libellés Sans

réponses de 500 à 1 000

de 1 001 à 2 000

de 2 001 à 5 000

de 5 001 à 10 000

de 10 001 à 20 000

plus de 20 000 Total

Sans réponses

25 % 54.2 % 8.3 % 0 % 4.2 % 4.2 % 4.2 % 100 %

oui, souvent

0 % 0 % 0 % 50 % 0 % 50 % 0 % 100 %

oui, parfois

0 % 20 % 40 % 40 % 0 % 0 % 0 % 100 %

jamais 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % je ne sais pas

0 % 66.7 % 0 % 0 % 33.3 % 0 % 0 % 100 %

Les établissements pour lesquels les mobilités des personnels sont les plus souvent valorisées (« souvent ») sont de taille moyenne à grosse (2 000 à 5 000 et 10 000 à 20 000). Pour les plus petits (moins de 5 000 inscrits), ces mobilités de formation des personnels « débouchent parfois » sur des partenariats. A noter qu’aucun des répondants ne dit que ces projets ne mènent « jamais » à un partenariat.

72

3.3- Impact sur les personnels des établissements Compte tenu du faible nombre de répondants à ce questionnaire, le choix a été fait de présenter dans cette étude les résultats bruts sans toutefois les interpréter, ce qui ne serait pas acceptable d’un point de vue purement statistique et intellectuellement abusif.

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % en entreprise 0 0 % dans un autre établissement d'enseignement supérieur

4 66.7 %

73

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % choix de votre établissement ? 3 50 % choix personnel ? 2 33.3 %

74

Quelles raisons ont motivé le choix d’aller se former dans un établissement d’enseignement supérieur plutôt que dans une entreprise (ou vice versa) ?

Données

« Pour mieux connaître la façon de faire dans les écoles à l'étranger » « Nous entretenons une relation privilégiée avec cet établissement et j'avais carte blanche pour visiter tous les services de l'université qui travaillent à l'international : échanges, recrutement, publicité, marketing » « Connaissance d'une autre façon de travailler dans les relations internationales, rapprochement avec un partenaire » « Je souhaitais observer les pratiques en matière d'aide à l'orientation et à l'insertion dans une université européenne »

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % moins de 2 semaines 4 66.7 % de 2 à 3 semaines 0 0 % de 3 à 4 semaines 0 0 % de 4 à 5 semaines 0 0 % de 5 à 6 semaines 0 0 %

75

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % Belgique 1 16.7 % Finlande 1 16.7 % Italie 1 16.7 % Turquie 1 16.7 %

76

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % une université 3 50 % une école de commerce 1 16.7 %

77

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % de 500 à 1 000 1 16.7 % de 1 001 à 2 000 0 0 % de 2 001 à 5 000 0 0 % de 5 001 à 10 000 1 16.7 % de 10 001 à 20 000 2 33.3 % plus de 20 000 0 0 %

78

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % Secrétaire 1 16.7 % Chargé de mission 0 0 % Responsable des relations internationales

2 33.3 %

Doyen, Directeur ou Adjoint 0 0 % Enseignant et/ou Chercheur 0 0 % Comptable ou Gestionnaire 0 0 % Chef de travaux 0 0 % Autre * 1 16.7 %

* « Directeur d'un service d'information et d'orientation »

79

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 4 66.7 % moins de 50 1 16.7 % de 50 à 250 0 0 % de 251 à 500 1 16.7 % plus de 500 0 0 %

80

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % une université 3 50 % une école d'ingénieur 0 0 % une école de commerce 1 16.7 % un lycée 0 0 % une école d'art 0 0 % une école d'études sociales 0 0 % une école médicale ou paramédicale

0 0 %

autre 0 0 %

81

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % les deux structures étaient déjà partenaires

3 50 %

par une AUEF (Association Université Entreprise pour la Formation)

0 0 %

par une structure de transfert de technologies

0 0 %

par le "bouche à oreille" 1 16.7 % autre 0 0 %

82

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 3 50 % non 1 16.7 % je ne sais pas 0 0 %

83

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 4 66.7 % non 0 0 %

84

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui tout à fait 3 50 % oui plutôt 0 0 % pas exactement 1 16.7 % absolument pas 0 0 %

85

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % très satisfaisante 3 50 % satisfaisante 1 16.7 % médiocre 0 0 % décevante 0 0 %

86

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % l'échange ou l'absence d'échange de pratiques avec les personnels de la structure d'accueil

4 66.7 %

le contenu de votre période de mobilité

0 0 %

les perspectives de partenariat futur ou leur absence

0 0 %

les liens de travail que vous avez ou pensiez tisser sur place

0 0 %

autre 0 0 %

87

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 3 50 % non 1 16.7 %

88

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % dans le même domaine que celui de la période de formation ?

1 16.7 %

avec les personnes que vous y avez rencontrées ?

0 0 %

sur des projets en partenariat avec votre structure d'accueil ?

1 16.7 %

avec de nouvelles pratiques/méthodologies découvertes ou expérimentées sur place ?

3 50 %

89

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 4 66.7 % non 0 0 %

90

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 2 33.3 % non 1 16.7 % je ne sais pas 1 16.7 %

91

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % très satisfaisante 0 0 % satisfaisante 4 66.7 % médiocre 0 0 % décevante 0 0 %

92

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages sans réponses 2 33.3 % l'échange ou l'absence d'échange de pratiques avec les personnels de la structure d'accueil

4 66.7 %

le contenu de votre période de mobilité

0 0 %

les perspectives de partenariat futur ou leur absence

0 0 %

les liens de travail que vous avez ou pensiez tisser sur place

0 0 %

autre 0 0 %

93

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 3 50 % non 1 16.7 % je ne sais pas 0 0 %

94

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % améliorer leurs compétences pour travailler dans un milieu européen

1 16.7 %

faire la promotion de l'établissement en Europe

2 33.3 %

tisser un réseau de structures partenaires en Europe pour de futurs projets

2 33.3 %

découvrir des façons différentes de travailler dans un même corps de métier

4 66.7 %

développer des aptitudes professionnelles nouvelles suite à des situations d'interculturalité

2 33.3 %

développer la mobilité transnationale des étudiants

1 16.7 %

développer la mobilité transnationale des personnels

1 16.7 %

Quel est, selon vous, l'impact de votre stage pour votre établissement d'enseignement supérieur ? (plusieurs choix possibles)

1110.5109.598.587.576.565.554.543.532.521.510.50

mettre en place des relations ou des structures permanentes entre notre établissement et les entreprises européennes 0

analyser les besoins de formation et de qualif ications du milieu professionnel et adapter les cursus proposés 0

développer des projets communs 0

améliorer les compétences linguistiques des personnels 0

autre 0

développer la mobilité transnationale des étudiants 1

améliorer leurs compétences pour travailler dans un milieu européen 1

développer la mobilité transnationale des personnels 1

tisser un réseau de structures partenaires en Europe pour de futurs projets 2

faire la promotion de l'établissement en Europe 2

développer des aptitudes professionnelles nouvelles suite à des situations d'interculturalité 2

découvrir des façons différentes de travailler dans un même corps de métier 4

95

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % compte rendu oral ou écrit à votre responsable

4 66.7 %

partage d'expérience avec vos collègues

3 50 %

communication dans le journal de l'établissement ou via son réseau intranet

1 16.7 %

ébauche d'un projet européen en commun avec la structure d'accueil

0 0 %

autre 0 0 %

96

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % par un suivi plus formalisé 0 0 % par des réseaux de structures d'aide à la recherche et à l'organisation des projets de mobilité

0 0 %

par la valorisation des réseaux initiés sur place par les personnels en mobilité

0 0 %

par un suivi plus approfondi des contacts et des projets potentiels détectés sur place

1 16.7 %

je ne sais pas 3 50 % autre 0 0 %

97

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui 4 66.7 % non 0 0 %

98

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % ils ne se connaissaient pas avant cette mobilité de formation

0 0 %

ils travaillaient déjà ensemble 4 66.7 % ils vont continuer à travailler ensemble

2 33.3 %

cette mobilité de formation a suscité de nouveaux projets

1 16.7 %

ils n'ont pas envisagé de travailler à nouveau ensemble

0 0 %

99

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 2 33.3 % oui tout à fait 0 0 % dans une certaine mesure 2 33.3 % pas du tout 0 0 % je ne sais pas 2 33.3 %

100

Quels aspects de votre mobilité de formation vous ont semblé particulièrement intéressants et susceptibles d’être qualifiés de « bonnes pratiques » dont d’autres personnels/établissements/entreprises pourraient bénéficier ?

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses * 3 réponses 3 100 % * exclus des pourcentages

Détails Détail des réponses « structure d'un service des relations internationales qui couvre des domaines très variés : échanges, recrutement, publicité, marketing » « Forte relation et implication administration/enseignants dans le processus de mobilité » « Le côté pratique de l'échange dans la mesure où j'ai été intégré à l'équipe et ai pu participer aux diverses activités »

101

3.4- Impact sur les structures d’accueil

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % a company of the private sector 3 100 % a non profit association 0 0 % a community 0 0 % a chamber of commerce 0 0 % a laborarory/reseach center 0 0 % a university 0 0 % a school of engineer 0 0 % a business school 0 0 % a secondary school 0 0 % an arts school 0 0 % a social school 0 0 % a medical or paramedic school 0 0 % other 0 0 %

102

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % less than 50 1 33.3 % from 50 to 250 0 0 % from 251 to 500 1 33.3 % more than 500 1 33.3 %

103

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 1 33.3 % no 2 66.7 % I do not know 0 0 %

104

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % one or several foreign staff members from a higher education institution for ERASMUS training periods

0 0 %

one or several foreign students for an ERASMUS placement

3 100 %

105

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 1 33.3 % no 2 66.7 %

106

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 3 100 % no 0 0 % I do not know 0 0 %

107

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 3 100 % no 0 0 % I do not know 0 0 %

108

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % fully satisfying 1 33.3 % satisfying 2 66.7 % mediocre 0 0 % disappointing 0 0 %

109

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % the student's personality 3 100 % his/her integration in the staff team

3 100 %

his/her skills 3 100 % the content of the placement 1 33.3 % the duration of the placement 1 33.3 % other 0 0 %

110

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes, a lot 1 33.3 % yes in a certain way 1 33.3 % not much 1 33.3 % not at all 0 0 %

111

Données Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % the student's skills 3 100 % carrying out activities we do not have time for

1 33.3 %

the foreign culture this student brought in the structure

1 33.3 %

the relations established by the teachers in charge of tutoring the placement with your structure

0 0 %

the possible partnerships this placement underlined

1 33.3 %

promoting our structure abroad 1 33.3 % generating partnerships with higher education institutions abroad

0 0 %

other 0 0 %

112

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % the student was not self-sufficient and required to be supervised

0 0 %

the language skills of the student were not sufficient

1 33.3 %

the placement duration was not sufficient

1 33.3 %

the placement was too long 0 0 % the placement did not take place at the good period in terms of acitivities

0 0 %

the placement was not properly supervised by the higher education institution

1 33.3 %

this placement was too much time and energy consuming for us

1 33.3 %

other 1 33.3 %

113

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 2 66.7 % no 1 33.3 % I do not know 0 0 %

114

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 1 33.3 % no 1 33.3 % I do not know 1 33.3 %

115

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 3 100 % no 0 0 % I do not know 0 0 %

116

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes 1 33.3 % no 2 66.7 % I do not know 0 0 %

117

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % yes, often 0 0 % sometimes 2 66.7 % never 0 0 % I do not know 1 33.3 %

118

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % other student mobility projects 1 33.3 % higher education staff members training periods

0 0 %

research projects 0 0 % other 2 66.7 %

119

Données

Libellés Nombre de réponses Pourcentages Sans réponses 0 0 % by enlarging their duration 1 33.3 % by a more formal tutoring 0 0 % through networks helping the search and organization of these placements

0 0 %

by an analysis of the skill needs of receiving structures

2 66.7 %

by a better suitability of curricula for your skill needs

1 33.3 %

through a better valorization of the networks implemented by the student in the receiving structure

0 0 %

by an in-depth follow-up of the contacts and projects detected by the trainee

0 0 %

other 0 0 %

120

4- Bonnes pratiques identifiées Suite à la lecture des chartes universitaires ERASMUS (voir annexe 5) auxquelles sont assujettis les établissements souhaitant bénéficier d’un financement par ce programme, un certain nombre de pratiques uniques ou particulièrement intéressantes ont été identifiées. Certains établissements, personnels d’établissements et étudiants ont par ailleurs, à l’occasion de l’enquête IMERA, fait part de pratiques qui leur semblent dignes d’intérêt en matière de gestion de la mobilité. A l’issue de ces deux étapes, 29 bonnes pratiques ont été recensées (voir tableau en page suivante) et 9 établissements retenus pour être contactés et faire l’objet d’un entretien semi directif par téléphone ; chaque entretien conduit avec le responsable du projet ERASMUS dans l’établissement durait de 10 à 30 minutes et portait sur les pratiques innovantes en matière de gestion de la mobilité des étudiants et des personnels. Un certain nombre des établissements interrogés n’avaient pas encore eu l’occasion de mettre en place les dispositifs ou les outils prévus ou l’écart entre la pratique déclarée et la pratique réelle rendait cette dernière moins intéressante. Suite aux entretiens téléphoniques, 4 établissements ont été retenus pour une rencontre avec le Consultant chargé de l’évaluation ; il s’agit :

• du lycée Jean Macé de Rennes, • de l’ESITPA (Ecole d’ingénieurs en agriculture) de Mont Saint Aignan, • du lycée La Providence de Blois et • du lycée Brémontier de Bordeaux.

Force est de constater au vu de cette analyse que les bonnes pratiques ne sont pas nombreuses en ce qui concerne la gestion de la mobilité. Il est, de fait, difficile d’identifier les pratiques des établissements sur la seule base du déclaratif : la charte universitaire ERASMUS est une formalité indispensable pour pouvoir solliciter une subvention. Ce document n’est pas le lieu où les établissements promeuvent leurs pratiques, leurs outils, leurs méthodologies. Il en a été de même dans les questionnaires électroniques : les rares établissements qui ont répondu à notre enquête n’ont pas été très prolixes en ce qui concerne leurs bonnes pratiques ; quant aux rares étudiants qui ont répondu à cette question, ils ont décrit ce qui leur a plu dans leur stage. Par contre, lorsque les Responsables ERASMUS des établissements sont sollicités lors de l’entretien téléphonique, ils sont très coopératifs et ravis de pouvoir présenter leur travail. Le tableau ci-après recense les bonnes pratiques identifiées, leur description et un compte-rendu succinct de la conversation téléphonique entre l’évaluateur et le responsable ERASMUS dans l’établissement.

121

4.1 Tableau recensant les bonnes pratiques des éta blissements d’enseignement supérieur relevées sur la base de la lecture des chartes 2007-2008, des en tretiens individuels et sur la base des déclaration s faites dans les questionnaires électroniques

Nom de l’établissement Bonne pratique identifiée C -> sur la base de la charte Q -> sur la base du questionnaire électronique

Pratique unique/ récurrente

Compte-rendu de la conversation téléphonique ou du rendez-vous avec le Coordinateur

Lycée technique Nicolas Brémontier (BORDEAU06) 152 cour de l’Yser 33077 BORDEAUX M. Peyré tél : 05 56 07 11 60

Attribution d’un label aux entreprises d’accueil C

U n’ont pas encore mis en place le label des entreprises d’accueil mais un système de séances de travail en visioconférence avec les partenaires étrangers de la mobilité qui permet de préparer les élèves à la langue étrangère et à l’interculturalité.

Lycée La Providence de Blois (BLOIS 05) 23 rue des Saintes Maries CS 3421 41034 BLOIS CEDEX Mme Sylvie BONICHON, enseignante et responsable des RI tél : 02 54 56 43 10

Une préparation interculturelle est proposée aux étudiants avant leur départ en stage C

R ils ont mis en place et utilisent un module de formation à l’interculturel dans le cadre du réseau SPACE (90 établissements européens de 27 pays) créé grâce au programme MINERVA. Ce module est utilisé en complément de la formation dispensée par les enseignants du lycée. La mobilité des personnels ERASMUS est utilisée comme vecteur de stages d’étudiants : des accords sont passés avec les entreprises locales pour accueillir dans le lycée des personnels d’entreprises étrangères avec qui elles entretiennent déjà des relations. Ces personnes identifiées avec l’aide de l’entreprise locale sont accueillies au lycée où elles assurent un complément de formation technique, linguistique, culturelle et comportementale aux élèves concernés par la

122

mobilité transnationale. Ces entreprises locales et étrangères deviennent ensuite des terrains de stage avec un partenariat fort entre l’établissement et la structure d’accueil. Les enseignants du lycée partent également en mobilité de formation dans les entreprises étrangères afin de nouer des partenariats mais aussi d’alimenter leur propre formation technique, linguistique et interculturelle. De la même manière, le lycée accueille des enseignants étrangers. Le lycée travaille actuellement à l’assurance qualité de la gestion du stage. L’idée de ce projet LEONARDO partenariat intitulé SPICE auquel participe le lycée est d’améliorer la communication entre étudiant, établissement et entreprise et de mettre en place des outils contribuant à l’amélioration de la qualité des stages. Une des idées est notamment de rédiger un manuel qualité et de créer des indicateurs de qualité à intégrer dans un logiciel de diagnostic des stages.

ESEO Angers Paris Shanghai

L’entreprise d’accueil renseigne un dossier préalable au stage qui permet à l’établissement de vérifier certains critères de « qualité » C

U

IRTS Bretagne (RENNES 43) Soutenance de l’étudiant avant le stage (connaissance du pays, de la langue…) C

U Les étudiants partent en stage en septembre de chaque année ; dés décembre de l’année précédente, ils ont à réaliser (à plusieurs) un dossier de présentation du pays dans lequel ils vont effectuer leur stage (monnaie, conditions sanitaires, vaccins, le travail social, la géographie, l’histoire, la culture) Ce dossier est ensuite lu et validé par la Direction de l’école.

Université de Nice base de données « entreprises d’accueil » constituée et comporte des critères de satisfaction C

U

123

ESITPA de Mont Saint Aignan 3 rue du Tronquet BP 40116 76134 MONT SAINT AIGNAN Monsieur Daniel BIGOU, resp. devpt intern. Tél 01 53 57 10 61

suivi des stages est organisé par une personne qualifiée extérieure (professionnel de la chimie) C

U

Le suivi par une personne extérieure n’est effectif que pour le projet de fin d’études mais par pour le stage erasmus.

Lycée Jean Macé de Rennes 10 rue Jean Macé 35704 RENNES CEDEX 7 Mme BRELUZEAU Tél : 06 67 55 86 20

Une évaluation de l’impact des stages est conduite. C

U La préparation culturelle des élèves est assurée dans le cadre des cours de langues mais surtout par le biais d’un séminaire en Allemagne auquel participent tous les candidats à la mobilité y compris non germanistes visant à rapprocher les jeunes européens. Ce séminaire est aussi l’occasion d’échanger des pistes de stages En ce qui concerne l’évaluation de l’impact des stages, elle se base exclusivement sur les questionnaires de l’agence.

EGC DE FRANCHE-COMTE (VESOUL06) 27 rue Aristide Briand 70000 VESOUL Joël VINCENT, Directeur [email protected] 03.84.96.71.19

préparation des étudiants à une approche interculturelle, linguistique et d'économie internationale. Fichier consolidé des anciens stagiaires, fidélisation des entreprises d'accueil. Q

R Module de marketing international avec préparation interculturelle.

Université Marc Bloch de Strasbourg Convention de partenariat avec la CRCI Alsace qui gère la mobilité des étudiants C

U Les universités sont en pleine fusion et la convention avec la CRCI est caduque

Lycée Saint Paul de Vannes Guide pour le tuteur en entreprise C

U Ce guide n’a pas été réalisé encore

Ecole supérieure de commerce extérieur de Paris

Rapport qualitatif aux enseignants étrangers accueillis Mise au point de pratiques communes de suivi et de contrôle des stages avec les partenaires étrangers C

U

Ecole supérieure des technologies et des affaires de Belfort

Dispositif global de préparation des étudiants à la mobilité transnationale C

R

124

IPAC d’Annecy Fiches prospection de stage régulièrement mise à jour par l’étudiant et suivi par le Chargé de Mission mobilité C

R

ESIEE Amiens Parrainage et tutorat des étudiants étrangers accueillis C

R

ENSTI Albi Rédaction d’un rapport d’observation stratégique par les étudiants au retour du stage C

U

Université d’Avignon Préparation interculturelle, linguistique et pratique des étudiants, soutenance de rapport de stage devant un jury d’enseignants et de professionnels C

R

ENITAB de Bordeaux Evaluation de la mobilité des enseignants et départ en mobilité par des binômes enseignant/non enseignant C

U

Institut supérieur social de Mulhouse Temps de formation et de suivi dans l’établissement partenaire du pays d’accueil du stagiaire C

R

Lycée technologique Anne-Marie Martel du Puy en Velay

Ont tissé un réseau de partenaires en Europe qui se chargent de l’organisation et de la recherche du stage sur place C

R

ESCI d’Avon Fontainebleau Compétences spécifiques évaluées à chaque étape du stage par les enseignants chargés du suivi C

U

EPITA Le Kremlin Bicêtre 3 évaluations en fin de stage C

U

IUFM d’Alsace Reconnaissance des acquis à la suite de la mobilité transnationale C

U

ECOLE SUPERIEURE DES BEAUX ARTS D'ANGERS Christine VIGNEAUD,responsable Erasmus et relations internationales [email protected] tél :02 41 24 14 37

guide de l'étudiant en mobilité : séjour d'études et stages professionnels; conseil, suivi et accompagnement formatif des étudiants dans leur démarche Q

R

125

Lycée Privé de la CCI de Nîmes Sophie DOUSSERON, Resp. relations internationales [email protected] 04 66 879 739

une fiche explicitant les missions pratiques que les étudiants BTS peuvent effectuer pendant leur période de mobilité en entreprise. Q

U

GROUPE ESC PAU Thierry WAGNER, Coordinateur ERASMUS [email protected] 05 59 92 64 57

Structure d'accompagnement permanente ; création d'un fichier d'entreprises à l'étranger, ateliers de recherche de stages à l'étranger Q

R

Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats Sabine WEHNE DECELLE, Directeur [email protected] 05 56 52 39 63

Listing des entreprises entrant dans les accords ERASMUS Q

R

ESCIP School of International Business Sophie TERRIER,, Coordinator International Mobility [email protected] tél : 03.21.38.85.23

Outils de travail (poste de médiathèque), transmission de méthodologies de cours pour les mobilités enseignantes, découverte et approfondissement des méthodes de travail chez nos homologues. Q

R

AGROCAMPUS OUEST Joëlle CHANCEREL, Directrice des Relations internationales [email protected] tél : 02 23 48 51 72

guichet unique pour la mobilité entrante Q

U

Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand Marie de Roy, Responsable des Relations internationales [email protected] tél : 33 (0)4 73 40 71 47

Mise en place de suivi de stage personnalisé avec visite systématique d'un tuteur Ecole dans l'Entreprise et invitation du tuteur entreprise à la présentation du rapport de stage et participation à l'évaluation. Q

R

126

4.2 Entretiens semi directifs avec une sélection d’ établissements Des rencontres ont été prévues par le Consultant avec les responsables de 4 établissements dont finalement trois ont été organisées réellement. En effet, d’un commun accord, la rencontre avec l’un des établissements a été annulée : n’ayant développé la mobilité en entreprise que depuis peu de temps, il ne pensait pas avoir suffisamment d’expérience pour alimenter notre base de données de bonnes pratiques. Voici le compte-rendu des entretiens semi directifs conduits dans le cadre de notre étude pour recenser les bonnes pratiques en matière de mobilité : 4.2.1 Lycée Jean Macé de Rennes Cet entretien a été réalisé dans les locaux du lycée le lundi 4 mai 2009 et il réunissait 5 enseignants, l’Agent comptable, le Proviseur et une étudiante. Le lycée est engagé depuis 2001 dans les stages transnationaux d’étudiants de BTS (Commerce international et Assistant Secrétaire trilingue de Manager). Cette implication est née de l’incitation de la DARIC à l’époque et d’une nécessité de rechercher des ressources financières pour les stages des étudiants, à l’époque sur le programme LEONARDO. Tous les étudiants de ces deux sections de BTS effectuent un stage d’une durée minimum de six semaines à l’étranger à l’issue de la première année de formation. Notons que les stages à l’étranger imposaient une durée minimum de 13 semaines dans LEONARDO et que depuis le passage de cette mobilité dans ERASMUS et la réduction de leur durée exigée à 2 semaines, les étudiants ont décidé de réduire leur période à l’étranger au strict minimum exigé pour l’examen, soit 6 semaines. Cette dérive vers des stages moins « intéressants en termes de contenus » n’a pas pu être contrecarrée par l’établissement compte tenu de la diminution drastique des dotations en bourses : la diminution de la subvention a été compensée par la diminution de la durée des stages afin de maintenir le nombre d’étudiants allocataire de la bourse ERASMUS. Dans le cadre d’une action professionnelle, une étudiante du lycée a été chargée tout récemment de réaliser des documents facilitant la gestion du projet ERASMUS dans l’établissement :

• une brochure a été réalisée pour promouvoir le programme ERASMUS auprès des jeunes du lycée et auprès de leurs parents dans le cadre de la journée « Portes ouvertes »,

• un guide de gestion du projet a été réalisé à destination des enseignants impliqués

dans le programme ; il reprend toutes les étapes depuis la contractualisation, les documents officiels, leur usage…

• des fiches de procédures ont été rédigées par cette étudiante afin d’aider les

étudiants à renseigner les documents officiels liés à leur stage transnational (convention de stage, questionnaire d’évaluation au retour du stage….

Par ailleurs, les bonnes pratiques suivantes ont été développées :

• le document EUROPASS a été utilisé pendant un an pour accréditer la période de

stage effectuée en entreprise ; cet outil a été finalement abandonné compte tenu de sa lourdeur et de sa complexité administrative. Par ailleurs, les jeunes ne voyaient pas comment utiliser ce document dans le cadre de leur insertion professionnelle.

• Avant le départ en stage, au moment de la recherche d’un terrain de stage, un guide

du stage est remis à chaque étudiant afin de le guider dans ses démarches, sa recherche de logement… Dans le cadre d’un parrainage entre les 1ères et 2ème années, l’étudiant se voit prodiguer des conseils et astuces par son parrain ou sa marraine de 2ème année. Enfin, la préparation du stage est un sujet traité et pratiqué pendant les cours de langue avec l’Assistant(e) en langues.

• Le suivi des stages est une véritable filière au lycée Jean Macé : une fois le terrain

de stage identifié par l’étudiant, l’enseignant en langue du pays où aura lieu le stage entre en contact avec l’entreprise d’accueil afin de valider le sujet de stage et de

127

vérifier que les objectifs du stage ont été validés par l’entrepreneur. A l’issue de la première semaine de stage, le jeune doit envoyer par email à son enseignant référent, un bref compte-rendu de son arrivée et de son intégration dans l’entreprise. Trois à quatre semaines après le début du stage, l’enseignant appelle le stagiaire et a souvent une conversation téléphonique avec le responsable du stage en entreprise qui permet de faire un bilan intermédiaire. Un suivi sur place est organisé de la façon suivante : chaque année, en fonction des moyens financiers, un pays ou deux sont identifiés pour faire l’objet d’un suivi in situ. Deux enseignants volontaires partent dans ce pays pour une semaine et y rencontrent un maximum de jeunes en stage, à raison d’une entreprise visitée par demi-journée. Ces visites sont une occasion inégalée de nouer des liens forts avec les entreprises mais aussi de valider la qualité des formations dispensées ; les entrepreneurs sont souvent étonnés mais ravis de voir arriver des enseignants pour le suivi des stages. Au retour de l’étudiant, un rapport de stage écrit est présenté en cours de langues dans un but de partage d’expérience avec le reste de sa promotion. Enfin, au moment de la rentrée scolaire suivante (lorsque le jeune est en 2ème année), il restitue devant des étudiants de 1ère année son expérience en stage sur la base d’un questionnaire élaboré par le lycée et portant sur l’impact de ce stage pour le jeune. En termes de suivi, notons également que le questionnaire ERASMUS aux étudiants est exploité par l’établissement pour identifier les problèmes qu’ils ont pu rencontrer : par exemple, plusieurs de ces questionnaires faisaient état d’un manque d’information en phase de préparation l’an dernier ; le lycée a donc décidé de créer les affiches et brochures déjà citées.

• Le passage du financement de ces stages de LEONARDO à ERASMUS et la

diminution des budgets alloués à la gestion du projet ont remis en question la préparation du stage : auparavant, les jeunes partaient une semaine plus tôt dans le pays d’accueil pour la préparation ; depuis 2007, ce système a dû être abandonné et les préparations proposées plus récemment (CIEL) ne répondent pas au besoin de l’établissement (trop de contraintes administratives et calendaires). La préparation interculturelle des étudiants est assurée par les enseignants en langues dans le cadre des cours mais également par l’intermédiaire d’un séminaire annuel auquel participent les étudiants de 1ère année avant leur stage ; ce séminaire est proposé par un organisme de formation de cadres en Allemagne et se fonde sur une alternance de bases théoriques, de mises en situation et de projets communs à mettre en forme. Le coût de ce séminaire est supporté en partie par les étudiants et cofinancé par la ville de Rennes et l’OFAJ.

4.2.2 Lycée La Providence de Blois L’entretien a eu lieu le 29 mai 2009 avec Madame Bonichon, Enseignante, qui souligne que l’effet de la crise économique mondiale que nous connaissons ces derniers mois se fait ressentir pour l’organisation des stages : même les entreprises habituées sont plus réticentes à accueillir des jeunes. Les bonnes pratiques développées par l’établissement sont les suivantes :

• L’accueil de personnels d’entreprises dans l’établissement pour y assurer des cours permet également de préparer les jeunes pour leurs stages (rencontre avec ces responsables d’entreprises, préparation culturelle sur le pays…). Cette pratique est assez nouvelle (2 accueils en 2008-2009) mais elle est jugée très bénéfique pour rapprocher l’école de l’entreprise. Les salariés sont accueillis au lycée en temps partagé avec une entreprise locale, ce qui permet en outre de tisser des liens forts avec l’environnement économique.

• L’envoi d’enseignants du lycée dans les entreprises partenaires à l’étranger permet

d’alimenter le réseau de l’établissement, mais aussi les compétences culturelles des professeurs.

• Le lycée est actuellement impliqué sur un projet LEONARDO partenariat dans le

domaine de l’assurance qualité du management de stage (communication entre établissement, étudiant et entreprise, mise en place d’outils d’amélioration de la qualité des stages, logiciel de diagnostic doté d’indicateurs de qualité des stages).

128

• Le lycée est partenaire d’un réseau européen intitulé SPACE composé de 90 établissements issus de 27 pays. Ce réseau a mis en place une plateforme Internet de préparation interculturelle aux stages : formation théorique, profils pays, exercices pratiques et forum.

4.2.3 Lycée technique Brémontier de Bordeaux L’entretien a eu lieu au lycée le mercredi 29 avril 2009, principalement avec Monsieur Peyré, enseignant en BTS Commerce international et Assistant Manager. Les bonnes pratiques développées par le lycée sont les suivantes :

• Labellisation des entreprises d’accueil : cette idée évoquée dans la charte ERASMUS de l’établissement n’a finalement pas été mise en œuvre à ce jour : l’idée se fondait sur l’usage de l’EUROPASS qui aurait servi à identifier les entreprises et à les labelliser en fonction de critères pertinents définis par l’établissement. L’usage de l’EUROPASS s’est révélé finalement trop compliqué et contraignant. Le lycée a été retenu comme structure pilote dans le cadre du projet LEONARDO intitulé « RECOMFOR » dont l’objectif est d’encourager la mobilité des étudiants à travers un réseau d’établissements de France, Roumanie, Italie, Espagne, Pays-Bas, Slovaquie, Portugal et Belgique. La mission du lycée est, entre autres choses, d’identifier sur son territoire, cinq entreprises d’accueil potentielles et d’y organiser le stage de jeunes des autres établissements impliqués dans le projet. Ces stages pourraient déboucher sur un référentiel et un label qualité mais cette idée n’est pas une priorité du projet RECOMFOR, ni du lycée.

• En termes d’accréditation, c’est finalement le supplément au diplôme que va retenir

l’établissement : le premier de ces suppléments sera attribué à la promotion des 1ères années 2008-2009, soit en juin 2009.

• Des visioconférences de préparation à la mobilité transnationale sont organisées

chaque année par le lycée : l’objectif est la préparation linguistique notamment, et la mise en confiance dans la communication avec des étrangers. Les deux établissements partenaires définissent un thème commun pour la visioconférence et chaque groupe d’élèves prépare le sujet (réponses aux questions, diaporama…). Ce travail est réalisé dans le cadre d’un cours en matière technique (marketing, communication… en fonction du thème retenu) puis d’un cours de langue et d’informatique. Chaque visioconférence dure une heure. Ainsi, ce sont 7 à 8 visioconférences annuelles qui sont organisées dans des langues différentes. Ces visioconférences seront étoffées à partir de l’année prochaine et notamment dotées d’un système de plateforme de partage de fichiers. Le travail en visioconférence sera étoffé, formalisé et harmonisé entre tous les pays qui y contribuent (un cahier des charges commun à toutes ces visioconférences a d’ailleurs été rédigé par Monsieur Peyré en partenariat avec son homologue de l’Université de Winston Salem aux USA).

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5- Note de synthèse Objectif de l’étude IMERA : Cette étude intitulée IMERA (impact du programme ERASMUS en France) avait un double objectif :

• mesurer l’impact des stages d’étudiants et des mobilités de formation des personnels organisés dans le cadre d’ERASMUS sur les différents acteurs de ces mobilités (étudiants, personnels, établissements d’enseignement supérieur et structures d’accueil). Il s’agissait notamment de voir quel impact ces mobilités peuvent avoir sur la qualité de la relation entre Université et Entreprise,

• identifier de bonnes pratiques dans le domaine de ces mobilités. Cette étude répond également à une préoccupation constante de la Commission européenne d’avoir un retour sur l’impact qualitatif des projets qu’elle finance. Méthodologie : L’étude a donc été conduite en deux temps :

� L’envoi d’un questionnaire par voie de email à tous les protagonistes de ces mobilités : structures étrangères d’accueil d’étudiants ou de personnels, établissements d’enseignement supérieur français (établissements de départ des étudiants ou des personnels), étudiants et personnels ayant participé à une des mobilités visées par l’étude,

� Des entretiens de visu ou par voie téléphonique avec un échantillon de responsables de structures ayant mis en place de bonnes pratiques, intéressantes à valoriser et à disséminer.

Pour l’année 2007-2008 (année de référence de l’étude IMERA), l’agence ne possède que les coordonnées des étudiants ayant effectué un stage ERASMUS en entreprise et celles des responsables des établissements d’enseignement supérieur français ayant pris part au programme. Nous avons donc transmis ce questionnaire électronique aux étudiants et aux établissements dans un premier temps ; ces derniers ont été sollicités, dans le cadre dudit questionnaire pour nous communiquer les coordonnées d’entreprises d’accueil avec qui elles travaillent régulièrement mais aussi les coordonnées des personnels ayant participé à un projet de mobilité de formation. Les coordonnées que nous avaient communiquées les établissements ont été utilisées pour une deuxième campagne d’envoi de questionnaires électroniques auprès des entreprises et des personnels en mobilité. Taux de participation : Les taux de réponse ont été plutôt satisfaisants :

• 16,98 % pour les étudiants sans relance, • 11,68% pour les établissements sans relance, • 11,54 % pour les entreprises après une relance qui n’a eu aucun effet, • 66,67 % pour les personnels après une relance.

La limite de ces résultats plutôt satisfaisants réside dans le nombre effectif de répondants qui se situe à :

• 252 pour les étudiants sur les 1 484 contactés, • 34 pour les établissements d’enseignement supérieur sur les 291 contactés, • 3 pour les entreprises sur les 26 contactées et • 6 pour les personnels d’établissements d’enseignement supérieur sur les 9 contactés.

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Résultats de l’étude d’impact : Réponses des étudiants : Les stages ERASMUS en « entreprise » (entreprise étant pris ici au sens générique du terme et par opposition aux séjours d’études ERASMUS effectués dans des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger) ont majoritairement une durée de 2 à 6 mois (les stages ERASMUS d’une durée inférieure à 3 mois sont autorisés à titre dérogatoire pour les BTS et IUT). Les pays les plus fréquentés par les stagiaires sont le Royaume-Uni (pour ¼ d’entre eux), l’Allemagne et l’Espagne ; le classicisme des destinations s’explique par une proximité géographique (qui rassure) et culturelle (pays les plus connus des français par les voyages de loisirs et les séjours linguistiques organisés en milieu scolaire). 40% des répondants étaient en Master 2 au moment de leur départ en stage, ce qui explique la durée relativement longue des stages annoncés dans notre enquête. On observe que plus le niveau d’études est élevé, plus les étudiants partent en stage : on observe un doublement du nombre de jeunes partis en stage ERASMUS entre le Master 1 et le Master 2. On peut constater également qu’il existe des niveaux d’études que l’on peut considérer comme professionnalisant au regard du nombre de stages effectués au cours de ces années : c’est en licence (bac + 3) et en Master 2 (bac + 5) que l’on effectue le plus de stages (la réforme LMD a certes contribué à uniformiser les systèmes de formation supérieure mais aussi à clarifier les choses pour les structures d’accueil qui, pour certaines, à l’étranger ne comprenaient pas à quoi correspondait un bac + 2 qui n’existait pas dans leur pays). Quelle mission confier à un étudiant dont on ne comprend pas la formation ? 75% des étudiants qui partent en stage ERASMUS sont inscrits dans des universités ou des écoles d’ingénieurs. Plus de 70% des stages sont réalisés en entreprise (dont 40% sont des PME et 30% des grandes entreprises de plus de 500 salariés) ; 11% seulement font leur stage en laboratoires ou centres de recherche : les étudiants ciblent pour leurs stages les structures vers lesquelles ils pensent se diriger au moment de leur insertion dans la vie professionnelle. Un tiers des stagiaires trouvent leur stage par l’intermédiaire de leur établissement (base de données des structures d’accueil, contact avec les « anciens ») et un autre tiers par relations. Il n’existe, semble-t-il, aucun lien entre l’impact du stage et le fait qu’il ait été trouvé par l’intermédiaire de l’établissement. Pour 89% des stages, leur contenu avait été défini préalablement et pour 89,5% des répondants le contenu a été fidèlement respecté au cours du stage. Il est clairement établi au vu des résultats collectés que la définition préalable du contenu du stage améliore l’impact de cette expérience pour l’étudiant. On constate encore que la moitié des stages ne sont pas indemnisés. 95% des stagiaires jugent leur stage globalement satisfaisant ou très satisfaisant. Lorsque tel n’est pas le cas, les raisons invoquées sont extraprofessionnelles ou liées au déroulement du stage (calendrier du stage décalé faute d’une subvention en retard par exemple). A contrario, la raison principalement citée pour expliquer un stage très satisfaisant est l’intégration du stagiaire dans l’équipe de travail ; les jeunes recherchent avant tout une expérience humaine et une réelle immersion dans les équipes. Quasiment 60% d’entre eux jugent leur stage formateur, notamment en matière :

• d’amélioration du niveau dans la langue étrangère pratiquée au cours du stage (80%), • d’acquisition de compétences (71%), • de comportements professionnels (60%) et • de confiance en soi (pour 34%).

La majorité des étudiants et quasiment 60% d’entre eux estiment que leur stage a été formateur, même si plus de 40% des répondants le trouvent « assez formateur » ou « pas trop formateur ». Ces chiffres peuvent en effet nous permettre de penser qu’une préparation du stage, qu’un partenariat plus ténu entre les établissements et les entreprises d’accueil reste à mettre en place ; il reste une certaine méconnaissance entre ces deux mondes : les responsables de stages dans les entreprises connaissent encore mal les cursus proposés (qui plus est depuis la réforme dite « LMD ») et les

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matières enseignées, les niveaux de compétences des jeunes, ce qu’ils savent réellement faire en théorie et ce qu’il est possible de leur confier pendant le stage. Les CV rédigés par les étudiants en recherche d’un stage n’apportent que très peu de précision sur les matières enseignées, le nombre d’heures d’enseignement de chacune des matières, les thèmes abordés, les capacités pratiques dans chaque matière. La candidature de l’étudiant n’est pas formatée pour la culture de l’entreprise qui peut l’accueillir (compétences, connaissances théoriques, capacités comportementales…) ; elle est généralement très marquée par la culture universitaire : certains sigles (DEUG, VAE, IAE..) ne parlent absolument pas à un non universitaire. Un chemin certain reste encore à parcourir pour que les cultures des établissements de formation et des entreprises se rapprochent et qu’une compréhension mutuelle permette une meilleure appropriation du stage par les structures d’accueil. Le stage devrait être un échange « gagnant gagnant », une possibilité pour la structure d’accueil de tester une formation précise, d’en faire la connaissance, de faire réaliser à un jeune un projet précis, de tester le dimensionnement d’un service, d’une équipe, d’expérimenter l’interculturalité dans un projet….Jusqu’alors, le stage est plus perçu comme bénéfique pour l’étudiant et lui seul (mise en pratique, appréhension de la culture entrepreneuriale, obtention d’une note à la fin du stage…) ; les établissements qui s’approprient réellement les résultats des stages sont encore rares comme le prouve l’analyse des bonnes pratiques conduite par le biais de la présente étude. Seuls les stages longs (6 mois et plus) comportent un intérêt pour la structure d’accueil qui peut ainsi réellement bénéficier d’une compétence dont le complément de formation a été assuré sur place ; cette « formation maison » qui constitue un investissement de l’entreprise sera compensée en confiant une vraie mission longue à l’étudiant.

Il est intéressant de noter que le stage n’est pas considéré comme une période d’essai par les stagiaires. Ils sont en outre 79% à dire que ce stage va influencer leurs choix professionnels : plus leur niveau d’études est élevé et les rapproche de l’insertion professionnelle et plus il a tendance à les influencer dans leur choix futurs ; cette assertion est d’autant plus vraie en Master 2 alors qu’en Licence ou Master 1, la moitié des répondants seulement pensent que ce stage va influencer leurs choix professionnels. Par exemple, 40% aimeraient travailler dans une structure similaire, 50% des répondants pensent travailler dans le même secteur d’activités et 51% se voient revenir travailler dans le pays où ils ont réalisé leur stage. Ce dernier chiffre montre l’impact du programme ERASMUS sur la mobilité professionnelle des jeunes et la contribution de ce programme à l’européanisation du marché du travail. Les structures d’accueil sont fidélisées : 79% d’entre elles accueillaient un étudiant étranger pour la deuxième fois ou plus. Selon les stagiaires, le principal apport pour la structure d’accueil est de bénéficier d’une main-d’œuvre supplémentaire. Il est important de souligner qu’aux dires des étudiants, ces stages ne font pas suite à un partenariat entre leur établissement et la structure d’accueil et qu’il ne débouchera pas plus sur un partenariat : les établissements eux-mêmes ne considèrent pas l’impact de ces stages au-delà de l’étudiant et sa formation ; une remise en question des contenus de formation par rapport aux attentes des employeurs, par exemple, ne fait pas partie des impacts cités pour ces projets. Dans le même temps, 25% des étudiants pensent qu’une telle analyse serait de nature à améliorer l’impact de ces stages pour l’établissement et pour l’entreprise. Les établissements et les étudiants pensent par contre à l’unisson que des structures d’interface susceptibles d’organiser et d’assurer le suivi les stages et des mobilités de formation des personnels permettraient d’améliorer leur impact. Les méthodes de suivi des stages apparaissent plus comme des méthodes d’évaluation au retour de l’étudiant : ces méthodes ne favorisent en effet pas le rapprochement de l’établissement et de la structure d’accueil. Les étudiants estiment que les stages courts (2 semaines à 2 mois) ne sont pas formateurs. Certains stages, notamment au départ des universités, n’ont pas été préparés au sens où leur contenu n’avait pas été défini préalablement. On rencontre très peu ce cas de figure dans les écoles de commerce et d’ingénieurs. De la même manière, tous les stagiaires n’ayant pas jugé leur stage satisfaisant sont issus d’universités. Les élèves ingénieurs sont ceux qui sont les plus satisfaits de leurs stages. La

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taille de ces derniers établissements peut expliquer une plus grande proximité entre élève, enseignant et structure d’accueil et donc que l’organisation des stages soit plus aisée du point de vue d’un établissement de taille modeste que de celui d’une université de plusieurs milliers d’étudiants. Les stages en chambres de commerce et dans les collectivités sont jugés peu formateurs et ce sont les associations à but non lucratif qui offrent les stages les plus formateurs aux dires des étudiants. En qui concerne l’impact des stages sur les établissements, les réponses des étudiants à cette question sont en cohérence avec les réponses des établissements ; en ce qui concerne l’impact du stage sur eux-mêmes, l’aspect linguistique prédomine encore. Ils citent toutefois l’aspect « connaissance » avant la « mise en pratique », ce qui est inattendu. On pourrait en effet s’attendre à ce que l’établissement soit le seul contributeur à l’aspect théorique des apprentissages, les entreprises, à travers ces stages ayant un rôle de mise en pratique des connaissances. On s’aperçoit à la lecture de notre étude que les entreprises complètent la formation théorique des étudiants (41% des répondants ont cité cette proposition). Un faible pourcentage de jeunes (11%) considèrent que ces stages sont un test grandeur nature de la qualité de leur formation et une occasion de la remettre en adéquation avec le marché de l’emploi ; nous retrouvons ici les conclusions de graphiques précédents tendant à prouver encore une fois que ces stages ne sont pas utilisés par les établissements à cette fin. Réponses des établissements Les établissements participant à l’enquête IMERA sont majoritairement des écoles d’ingénieurs (8/28), des universités (6/28) et des écoles de commerce (6/28). Plus de la moitié des établissements comptent moins de 1 000 inscrits et 11 sur 28 organisent des mobilités de formation de leurs personnels en plus des stages de leurs étudiants à l’étranger. 22 établissements sur 28 gèrent leurs stages directement (sans passer par un consortium) alors que, selon la moitié de ceux qui sont en consortium, des structures d’interface ayant pour mission d’organiser la mobilité des étudiants et des personnels en amélioreraient grandement l’impact. On pourrait en effet penser que c’est notamment une des fonctions des consortiums que de trouver des structures d’accueil, d’assurer le suivi et l’organisation de ces stages ; il semble que les consortiums ne soient pas utilisés de cette façon à l’heure actuelle. Ils constituent une économie de moyens et une mise en réseau des établissements français, c’est en tous cas ce que nous disent les établissements interrogés dans le cadre de notre étude. Ils ne pensent pas que le consortium développe des compétences qui n’existent pas dans les établissements. L’étude IMERA prouve en outre que même les établissements organisés en consortium pour leurs stages d’étudiants n’ont pas utilisé cette plateforme collaborative pour les mobilités de formation qu’ils organisent par ailleurs : en effet, ces consortiums constitués pour les stages pourraient également servir dans le cadre de la gestion des mobilités de formation. Il peut sembler a priori que ces consortiums ont pour vocation d’apporter une plus-value à la mobilité entre établissements et entreprises : suivi plus formalisé, valorisation des résultats des stages, aide à la recherche d’entreprises d’accueil. Peut-être sont-ce des services que pourraient mettre en œuvre les consortiums pour le compte de leurs établissements ressortissants, tant dans le cadre des stages que des mobilités de formation ?

Les établissements interrogés considèrent tous que la mobilité des étudiants leur est bénéfique ; elle contribue en effet à améliorer leurs compétences et leur comportement en milieu professionnel (ce que les étudiants nous disent aussi). Par contre, les établissements pensent que les stages ne contribuent pas à améliorer ou à accentuer la relation entre établissements et entreprises : seuls 3 établissements sur 28 nous disent que les stages débouchent souvent sur des partenariats ou sur d’autres stages étudiants. Pour améliorer l’impact des stages pour les établissements, il faudrait selon eux :

• confier l’organisation de la mobilité des étudiants (tout comme celle des personnels) à des structures d’interface entre Université et Entreprise,

• valoriser les réseaux et les projets initiés au cours de ces stages et • améliorer le suivi de ces mobilités.

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Selon les établissements, l’impact pour les entreprises pourrait être amélioré :

• en analysant leurs besoins de compétences, • en confiant l‘organisation de la mobilité à des structures d’interface fonctionnant en réseau, • en mettant les formations en adéquation avec les attentes des entreprises et • en assurant une valorisation des réseaux et des projets initiés sur place par les étudiants et

les personnels en mobilité. Selon eux, allonger la durée des stages n’aurait que peu d’influence sur leur impact en entreprise (les étudiants et les entreprises d’accueil nous disent le contraire). La mobilité du personnel est jugée bénéfique par les établissements interrogés pour les échanges de pratiques qu’elle permet, pour améliorer les capacités de travail, pour les liens tissés sur place par les personnels ; elle permet en outre d’assurer la promotion de l’établissement à l‘étranger. Quand cette mobilité est un échec, c’est à cause de problèmes linguistiques. Elle ne débouche pas souvent sur des partenariats, selon les responsables de relations internationales et si tel est le cas, sur d’autres stages d’étudiants ou de personnels, éventuellement sur la mise en place de cursus en commun avec l’établissement d’accueil. Les mobilités qui débouchent le plus sur des partenariats sont conduites au départ des lycées, des écoles d’arts et d’études sociales, soit les établissements les plus petits en moyenne. Les écoles d’ingénieurs sont les seuls établissements à douter de l’efficacité des mobilités de formation des personnels, qu’elles jugent « pas trop bénéfiques ». Les plus petits établissements doutent également du bien-fondé de ces mobilités de personnels mais sont également ceux pour qui les stages d’étudiants débouchent le plus sur des partenariats. Réponses des personnels ayant pris part à une mobil ité de formation Les personnels ayant répondu à notre questionnaire en ligne ont tous effectué leur mobilité de formation dans un autre établissement d’enseignement supérieur (université ou école de commerce) ; notons par ailleurs que sur les 212 mobilités de formation réalisées en 2007-2008, seules trois l’ont été en entreprise et 209 dans des établissements d’enseignement supérieur étrangers. Le choix d’effectuer une mobilité de formation ERASMUS est autant celui de la personne que celui de l’établissement où elle est salariée. La raison invoquée est la découverte de nouvelles méthodes de travail. Toutes le mobilités ont eu une durée de moins de deux semaines et se sont déroulées en Finlande, Belgique, Turquie et Italie. Les répondants à notre enquête étaient des personnes ayant des postes administratifs à responsabilités (aucun enseignant) et qui ont choisi d’aller dans des établissements qui ressemblent au leur (taille, type d’enseignement) ; les établissements étaient déjà partenaires. Le contenu de la période de mobilité est défini avant et globalement les personnels sont satisfaits de cette expérience qui leur permet d’échanger des pratiques et d’améliorer leurs méthodes de travail. Les contacts établis pendant la période de mobilité perdurent. Ces mobilités sont nouvelles pour la moitié des structures d’accueil et sont considérées par les personnels eux–mêmes comme ayant un impact, tant sur l’établissement d’envoi que celui d’accueil, même si l’impact sur la structure d’accueil n’est pas clairement identifié par les répondants. Réponses des structures d’accueil Les structures d’accueil ayant répondu au questionnaire IMERA (au nombre de 3) étaient des entreprises (une PME, une structure de 250 à 500 salariés et une de plus de 500 salariés). Deux sur trois nous disent ne pas avoir de stratégie de relations avec l’enseignement supérieur. Toutes ont accueilli un étudiant dont le contenu du stage avait été défini préalablement et respecté. Elles sont satisfaites ou très satisfaites par ce stage (rappelons que ces entreprises ont été « choisies » par les établissements partenaires pour répondre à notre enquête). Elles sont satisfaites en général des compétences et de la personnalité des étudiants français accueillis et de leur intégration dans les équipes de travail. Les entreprises sont, néanmoins, partagées sur le bénéfice de ce stage pour elles (1 sur 3 le considère « très bénéfique », la deuxième « bénéfique dans une certaine mesure » et la troisième « pas trop bénéfique »). Elles justifient leur satisfaction par les compétences de l’étudiant et leurs réticences par un stage trop court, des compétences linguistiques insuffisantes, un manque de suivi

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par l’établissement de l’étudiant et une consommation de temps et d’énergie trop importante pour elles. Pour deux d’entre elles, le stage aura un impact en termes de nouveaux projets, dont un avec l’établissement dont est issu le stagiaire accueilli. Toutes les 3 continuent à entretenir des relations avec l’établissement partenaire. Les partenariats auxquels peuvent conduire ces stages sont, selon les entreprises, des transferts de connaissances ou d’autres stages d’étudiants. Pour en augmenter l’impact, les entreprises suggèrent de mener des études de besoins de compétences au sein des entreprises. Identification des bonnes pratiques : L’étude IMERA avait pour objet d’identifier des pratiques innovantes et/ou intéressantes en matière de mobilité transnationale : sur la base de la lecture des chartes ERASMUS rendues par les établissements à l’Agence 2e2f et des réponses au questionnaire électronique, ce sont 29 établissements qui ont été recensés pour des pratiques, outils ou méthodologies qui ont retenu notre attention (voir tableau ci-dessous).

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Tableau recensant les bonnes pratiques des établiss ements d’enseignement supérieur relevées sur la base :

� de la lecture des chartes 2007-2008

� des déclarations faites dans les questionnaires éle ctroniques de l’étude IMERA � des entretiens téléphoniques et présentiels

Nom de l’établissement Bonne pratique identifiée

Lycée technique Nicolas Brémontier de Bordeaux

Supplément au diplôme attribué aux élèves de BTS à la suite de leur stage à l’étranger Filière complète de suivi des stages Visioconférences de préparation linguistique et culturelle au stage

Lycée La Providence de Blois

Module de formation à l’interculturel créé dans le cadre du réseau SPACE (90 établissements européens de 27 pays) financé par le programme MINERVA. Module utilisé en complément de la formation dispensée par les enseignants. Mobilité des personnels ERASMUS est utilisée comme vecteur de stages d’étudiants : des accords sont passés avec les entreprises locales pour accueillir dans le lycée des personnels d’entreprises étrangères avec qui elles entretiennent déjà des relations. Mobilité entrante et sortante des enseignants pour nouer des partenariats et parfaire leur formation. Le lycée travaille actuellement à l’assurance qualité de la gestion du stage : améliorer la communication entre étudiant, établissement et entreprise, mettre en place des outils contribuant à l’amélioration de la qualité des stages (rédaction d’un manuel qualité et création d’indicateurs de qualité à intégrer dans un logiciel de diagnostic des stages).

ESEO Angers Paris Shanghai

L’entreprise d’accueil renseigne un dossier préalable au stage qui permet à l’établissement de vérifier certains critères de « qualité »

IRTS Bretagne Soutenance de l’étudiant avant le stage (connaissance du pays, de la langue…)

Université de Nice base de données « entreprises d’accueil » comportant des critères de satisfaction C

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ESITPA de Mont Saint Aignan

Le suivi des stages est organisé par une personne qualifiée extérieure (professionnel de la chimie)

Lycée Jean Macé de Rennes

Brochure de promotion du programme auprès des jeunes et de leurs parents Guide de gestion du projet ERASMUS à destination des enseignants Fiches de procédure à destination des étudiants qui participent au programme Guide de la préparation du stage pour les élèves Filière globale de suivi des stages à distance et in situ Séminaire de préparation interculturelle en Allemagne

EGC DE FRANCHE-COMTE à Vesoul préparation des étudiants à une approche interculturelle, linguistique et d'économie internationale. Fichier consolidé des anciens stagiaires, fidélisation des entreprises d'accueil.

Université Marc Bloch de Strasbourg Convention de partenariat avec la CRCI Alsace qui gère la mobilité des étudiants (projet obsolète)

Lycée Saint Paul de Vannes Guide pour le tuteur en entreprise

Ecole supérieure de commerce extérieur de Paris Rapport qualitatif aux enseignants étrangers accueillis Mise au point de pratiques communes de suivi et de contrôle des stages avec les partenaires étrangers

Ecole supérieure des technologies et des affaires d e Belfort

Dispositif global de préparation des étudiants à la mobilité transnationale

IPAC d’Annecy Fiches prospection de stage régulièrement mise à jour par l’étudiant et suivi par le Chargé de Mission mobilité

ESIEE Amiens Parrainage et tutorat des étudiants étrangers accueillis

ENSTI Albi Rédaction d’un rapport d’observation stratégique par les étudiants au retour du stage

Université d’Avignon Préparation interculturelle, linguistique et pratique des étudiants, soutenance de rapport de stage devant un jury d’enseignants et de professionnels

ENITAB de Bordeaux Evaluation de la mobilité des enseignants et départ en mobilité par des binômes enseignant/non enseignant

Institut supérieur social de Mulhouse Temps de formation et de suivi dans l’établissement partenaire du pays d’accueil du stagiaire

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Lycée technologique Anne-Marie Martel du Puy en Velay

Ont tissé un réseau de partenaires en Europe qui se chargent de l’organisation et de la recherche du stage sur place

ESCI d’Avon Fontainebleau Compétences spécifiques évaluées à chaque étape du stage par les enseignants chargés du suivi

EPITA Le Kremlin Bicêtre 3 évaluations en fin de stage

IUFM d’Alsace Reconnaissance des acquis à la suite de la mobilité transnationale

ECOLE SUPERIEURE DES BEAUX ARTS D'ANGERS

guide de l'étudiant en mobilité : séjour d'études et stages professionnels; conseil, suivi et accompagnement formatif des étudiants dans leur démarche

Lycée Privé de la CCI de Nîmes

une fiche explicitant les missions pratiques que les étudiants BTS peuvent effectuer pendant leur période de mobilité en entreprise.

GROUPE ESC PAU

Structure d'accompagnement permanente ; création d'un fichier d'entreprises à l'étranger, ateliers de recherche de stages à l'étranger

Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats

Listing des entreprises entrant dans les accords ERASMUS

ESCIP School of International Business

Outils de travail (poste de Médiathèque), transmission de méthodologies de cours pour les mobilités enseignantes, découverte et approfondissement des méthodes de travail chez nos homologues.

AGROCAMPUS OUEST

guichet unique pour la mobilité entrante

Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand

Mise en place de suivi de stage personnalisé avec visite systématique d'un tuteur Ecole dans l'Entreprise et invitation du tuteur entreprise à la présentation du rapport de stage et participation à l'évaluation.

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6- Conclusion Les résultats de l’étude quantitative (questionnaire électronique) et le recensement des bonnes pratiques apportent un éclairage intéressant sur le programme ERASMUS et l’impact de ces nouvelles mobilités sur la relation Université-Entreprise. Il apparaît de façon évidente que cette relation est encore à construire : ces périodes de stage ne sont pas souvent envisagées comme un test grandeur nature de la pertinence et de l’adéquation des formations aux besoins des entreprises. Les stages ne sont envisagés par les établissements que pour le bénéfice du jeune ; il semblerait de ce point de vue que les établissements et les entreprises d’accueil n’aient pas encore exploré tous les bénéfices qu’un tel dispositif peut apporter aux structures d’envoi et d’accueil. Il est étonnant de constater que les réponses faites par les établissements au sujet de l’impact des mobilités pour les entreprises sont parfois en contradiction avec les réponses des entreprises (valorisation des réseaux, augmentation de l’impact par l’augmentation de la durée des stages), ce qui confirme une certaine méconnaissance de ces deux mondes. Les établissements et les structures d’accueil sont en outre d’accord sur le fait qu’un meilleur suivi améliorerait l’impact des mobilités (stages et mobilités de formation) et sur la pertinence de structures d’interfaces pour améliorer la qualité de ces nouvelles mobilités ERASMUS. La préparation et le suivi des stages sont très disparates en fonction des établissements ; les plus petits mettent en place beaucoup plus d’outils, de bonnes pratiques alors que les plus gros établissements semblent assumer une charge de gestion qui ne leur en laisse plus le temps. Le fonctionnement de la mobilité transnationale semble aussi varier considérablement d’un établissement à l’autre ; parfois, un service ou une personne est dédiée à sa gestion alors qu’il arrive aussi que les enseignants (en langues, le plus souvent) assument ce rôle sur leur temps libre. Tous les répondants à notre enquête se retrouvent à ce sujet sur un point : des structures d’interface chargées d’organiser et de suivre l’organisation des mobilités transnationales (stages ou mobilités de formation) en amélioreraient l’impact et la qualité. Il est curieux de constater que de ce point de vue, les consortiums ne semblent pas être exploités au maximum des bénéfices qu’ils peuvent présenter : jusqu’alors, les établissements les envisagent comme des dispositifs de mutualisation de la gestion administrative et financière des stages ERASMUS. Rares sont les consortiums que se voient confier des missions « qualitatives » par les établissements : recherche de lieux de stages, mise au point d’outils améliorant la qualité ou la gestion des stages. Il serait aussi envisageable que les consortiums recrutent en temps partagé du personnel chargé d’animer et de gérer les projets de mobilité. Il apparaît au regard des résultats de l’étude IMERA que les établissements n’ont pas encore exploité tous les intérêts de cette possibilité nouvelle du programme ERASMUS. Il est aussi apparu clairement au vu des réponses des étudiants que la période de stage est non seulement un occasion de mise en pratique mais qu’elle permet aussi une acquisition de savoirs théoriques ; le stage apporte donc de nouvelles connaissances théoriques complétant celles acquises dans le cadre de la formation. Enfin, les réponses apportées par les uns et les autres confirment le rôle du programme ERASMUS sur l’européanisation du marché du travail puisque plus de 50% des jeunes ayant participé à un stage ERASMUS souhaitent rechercher un emploi à l’étranger et plutôt dans le pays où a été effectué le stage. En ce qui concerne plus particulièrement les mobilités de formation des personnels, cette possibilité nouvelle dans la programme ERASMUS est encore sous-exploitée par les établissements (seuls 1/3 des répondants avaient prévu d’organiser une ou des mobilités de formation de personnels en 2007-2008). Ces mobilités sont principalement organisées depuis des établissements de grande taille où elles sont plus faciles à mettre en œuvre : dans une petite structure, l’absence d’un salarié sera plus difficile à compenser.

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Dans le domaine des mobilités de formation des personnels, comme dans celui des stages, les répondants sont convaincus que des structures d’interface ayant vocation à animer et gérer ces projets en amélioreraient l’impact et la qualité. Les lycées sont surreprésentés dans le tableau recensant les bonnes pratiques en matière de mobilité : nous ne pouvons toutefois en déduire que les bonnes pratiques y sont plus développées même s’il apparaît clairement au vu des résultats qu’il est plus aisé de mutualiser les compétences et les outils au sein de structures à taille humaine. Par ailleurs, nous nous sommes basés sur les Chartes universitaires ERASMUS pour le recensement des bonnes pratiques dans le cadre de l’étude IMERA ; ces documents ne sont pas faits à l’origine pour y promouvoir les outils mis en œuvre pour améliorer la qualité des mobilités. De ce point de vue, et même si les lycées ont été les plus nombreux à décrire les outils et bonnes pratiques développés dans leur charte, on ne peut en déduire que les bonnes pratiques sont moins développées dans les autres types d’établissements.

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ANNEXES

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Questionnaire étudiant

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Questionnaire établissement d’enseignement supérieu r

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Questionnaire personnels d’établissements d’enseign ement supérieur

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Questionnaire structures d’accueil

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