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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01 ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES SUR LA BONNE ET LE RUISSEAU DE BERANGER BASSIN DE L'ARC COMMUNE DE VALJOUFFREY DEPARTEMENT DE L'ISERE ^2 8.3EP,1Qsî âLgUOTHBQUE Département de l'EAU Département GENIE GEOLOGIQUE 81 SGN 613 EAU septembre 1981 BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01 ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES SUR LA BONNE ET LE RUISSEAU DE BERANGER BASSIN DE L'ARC COMMUNE DE VALJOUFFREY DEPARTEMENT DE L'ISERE ^2 8.3EP,1Qsî âLgUOTHBQUE Département de l'EAU Département GENIE GEOLOGIQUE 81 SGN 613 EAU septembre 1981

ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

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Page 1: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01

ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES

SUR LA BONNE ET LE RUISSEAU DE BERANGER

BASSIN DE L'ARC

COMMUNE DE VALJOUFFREY

DEPARTEMENT DE L'ISERE

^2 8.3EP,1Qsî

âLgUOTHBQUE

Département de l'EAU

Département GENIE GEOLOGIQUE

81 SGN 613 EAU septembre 1981

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cédex - Tél.: (38) 63.80.01

ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES

SUR LA BONNE ET LE RUISSEAU DE BERANGER

BASSIN DE L'ARC

COMMUNE DE VALJOUFFREY

DEPARTEMENT DE L'ISERE

^2 8.3EP,1Qsî

âLgUOTHBQUE

Département de l'EAU

Département GENIE GEOLOGIQUE

81 SGN 613 EAU septembre 1981

Page 2: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

RESUME

Le haut bassin de la BONNE, et de son affluent le ruisseau de BERAN¬

GER ont été retenus par les. GRANDS TRAVAUX DE MARSEILLE (GTM] pour l'installa-,

tion de microcentrales, avec des prises situées respectivement, à l'aval du vil¬

lage LE DESERT [1250 m], et du Pont de PAILLET (1130 m).

Afin de s'approcher au mieux des conditions nivales, vnire même gla¬

ciaires des hauts bassins, les données hydrologiques anciennes, sur la BONNE

vers la CHAPELLE EN VALJOUFFREY, ont été retenues et exploitées. A défaut de

mesures comparatives sur le ruisseau de BERANGER, les calculs ont été entrepris

avec l'hypothèse simplificatrice que les débits spécifiques sont identiques a

l'aplomb des deux prises ce qui semble optimiste au niveau du Pont de PAILLET.

Dans cette hypothèse, au droit des deux prises, pour les deux sai¬

sons interannuelles moyennes, il est possible de turbiner 0,8 m^/s pendant letiers (60 jours sur 1£iO) de la saison froide (octobre-mars), et 0,4 m^ pendant

les deux tiers de cette saison froide (120 jours sur 180].

Pour la saison chaude (avril-septembre] ces valeurs sont triplées :

2,2 m^/s pendant BD jours sur 180 et 1,3 m^/s pendant 120 jours sur 180. Les

tableaux III et IV pages 11 et 12 fournissent les débits turbinables pendant

des durées de 20 à 150 jours pour chacune des saisons de chacune des années

hydrologiques 1920-21 et 1926-27.

Ces tableaux permettent de calculer saison par saison, pour la pé¬

riode 1920-21 à 1926-27, les énergies réellement disponibles, en fonction des

débits réservés, de la chute envisagée, et du rendement général de l'installa¬

tion. . i

Ces considérations ne sont valables que dans la mesure où le ruis¬

seau de BERANGER présente les mêmes débits spécifiques, en saison froide, que

ceux de la BONNE supérieure.

Des mesures comparatives de débit apparaissent nécessaires pour in¬

former, ou confirmer, cette ¿lypothèse simplificatrice.

RESUME

Le haut bassin de la BONNE, et de son affluent le ruisseau de BERAN¬

GER ont été retenus par les. GRANDS TRAVAUX DE MARSEILLE (GTM] pour l'installa-,

tion de microcentrales, avec des prises situées respectivement, à l'aval du vil¬

lage LE DESERT [1250 m], et du Pont de PAILLET (1130 m).

Afin de s'approcher au mieux des conditions nivales, vnire même gla¬

ciaires des hauts bassins, les données hydrologiques anciennes, sur la BONNE

vers la CHAPELLE EN VALJOUFFREY, ont été retenues et exploitées. A défaut de

mesures comparatives sur le ruisseau de BERANGER, les calculs ont été entrepris

avec l'hypothèse simplificatrice que les débits spécifiques sont identiques a

l'aplomb des deux prises ce qui semble optimiste au niveau du Pont de PAILLET.

Dans cette hypothèse, au droit des deux prises, pour les deux sai¬

sons interannuelles moyennes, il est possible de turbiner 0,8 m^/s pendant letiers (60 jours sur 1£iO) de la saison froide (octobre-mars), et 0,4 m^ pendant

les deux tiers de cette saison froide (120 jours sur 180].

Pour la saison chaude (avril-septembre] ces valeurs sont triplées :

2,2 m^/s pendant BD jours sur 180 et 1,3 m^/s pendant 120 jours sur 180. Les

tableaux III et IV pages 11 et 12 fournissent les débits turbinables pendant

des durées de 20 à 150 jours pour chacune des saisons de chacune des années

hydrologiques 1920-21 et 1926-27.

Ces tableaux permettent de calculer saison par saison, pour la pé¬

riode 1920-21 à 1926-27, les énergies réellement disponibles, en fonction des

débits réservés, de la chute envisagée, et du rendement général de l'installa¬

tion. . i

Ces considérations ne sont valables que dans la mesure où le ruis¬

seau de BERANGER présente les mêmes débits spécifiques, en saison froide, que

ceux de la BONNE supérieure.

Des mesures comparatives de débit apparaissent nécessaires pour in¬

former, ou confirmer, cette ¿lypothèse simplificatrice.

Page 3: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

Sur le plan de la conception des ouvrages, les prises d'eau envisagées

pour les torrents de la BONNE et du BERANGER sont des prises de type "par en des¬

sous". Leur position sur le cours des torrents a été fixée après examen des con¬

ditions de terrains immédiatement a l'aval du Pont de PAILLET pour le ruisseau du

BERANGER et à proximité du village LE DESERT pour la BONNE.

De même, les tracés les plus favorables pour l'implantation des con¬

duites forcées ont pu être définis. Les difficultés de terrains les plus impor¬

tantes apparaissent dans la vallée du BERANGER où se manifestent de nombreuses

instabilités de versants (cône de déjections instables, glissements superficiels,

coulées d'avalanches,...]. Dans la vallée de la BONNE les conditions de terrains

sont nettement plus favorables à l'implantation d'une conduite forcée.

Lorsque l'implantation des ouvrages ainsi que leurs caractéristiques

auront été définitivement arrêtés, il conviendra de procéder à des reconnaissan¬

ces complémentaires de terrains à la traversée des différentes zones difficiles.

Sur le plan de la conception des ouvrages, les prises d'eau envisagées

pour les torrents de la BONNE et du BERANGER sont des prises de type "par en des¬

sous". Leur position sur le cours des torrents a été fixée après examen des con¬

ditions de terrains immédiatement a l'aval du Pont de PAILLET pour le ruisseau du

BERANGER et à proximité du village LE DESERT pour la BONNE.

De même, les tracés les plus favorables pour l'implantation des con¬

duites forcées ont pu être définis. Les difficultés de terrains les plus impor¬

tantes apparaissent dans la vallée du BERANGER où se manifestent de nombreuses

instabilités de versants (cône de déjections instables, glissements superficiels,

coulées d'avalanches,...]. Dans la vallée de la BONNE les conditions de terrains

sont nettement plus favorables à l'implantation d'une conduite forcée.

Lorsque l'implantation des ouvrages ainsi que leurs caractéristiques

auront été définitivement arrêtés, il conviendra de procéder à des reconnaissan¬

ces complémentaires de terrains à la traversée des différentes zones difficiles.

Page 4: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

SOMMAIRE

Pages

1 - ETUDE HYDROLOGIQUE ' 1 ,

1.1 - Situation générale 1

1.2 - Hydrographie et topographie du bassin 1

1.3 - Caractéristiques géologiques et hydrogêologiques 41.4 - Bassins versants - Données hydrologiques 41.5 - Choix des données â étudier 51.6 - Critique des débits â Valjouffrey 61.7 - Exploitation des données hydrologiques journalières de

1920 à 1927.... 8

1.7.1 - Débits caractéristiques interannuels moyenspour les saisons froids et chaude 9

1.7.3 - Débits caractéristiques interannuels des diffé¬rentes saisons froides et chaudes de la périodeétudiée 10

2 - ANALYSE SOMMAIRE DES CONDITIONS DE TERRAINS 13

2.1 - Données géologiques 13

2.1.1 - Torrent du Béranger 132.1.2 - Torrent de la Bonne 13

^.2.2 -..EKñinen des conditions géotechniques 14

'2;2. 1 - Microcentrale sur le Béranger 142.2.2 - Microcentrale sur la Bonne 20

3 - CONCLUSIONS 24

3.1 - Conclusions géotechniques 243.2 - Conclusions hydrologiques 24

ANNEXE 1 - JAUGEAGE DU CANAL DE BEAUMONT

ANNEXE 2 - EXPLOITATION DES DONNEES HYDROLOGIQUES MENSUELLES DE

1920 A 1927

SOMMAIRE

Pages

1 - ETUDE HYDROLOGIQUE ' 1 ,

1.1 - Situation générale 1

1.2 - Hydrographie et topographie du bassin 1

1.3 - Caractéristiques géologiques et hydrogêologiques 41.4 - Bassins versants - Données hydrologiques 41.5 - Choix des données â étudier 51.6 - Critique des débits â Valjouffrey 61.7 - Exploitation des données hydrologiques journalières de

1920 à 1927.... 8

1.7.1 - Débits caractéristiques interannuels moyenspour les saisons froids et chaude 9

1.7.3 - Débits caractéristiques interannuels des diffé¬rentes saisons froides et chaudes de la périodeétudiée 10

2 - ANALYSE SOMMAIRE DES CONDITIONS DE TERRAINS 13

2.1 - Données géologiques 13

2.1.1 - Torrent du Béranger 132.1.2 - Torrent de la Bonne 13

^.2.2 -..EKñinen des conditions géotechniques 14

'2;2. 1 - Microcentrale sur le Béranger 142.2.2 - Microcentrale sur la Bonne 20

3 - CONCLUSIONS 24

3.1 - Conclusions géotechniques 243.2 - Conclusions hydrologiques 24

ANNEXE 1 - JAUGEAGE DU CANAL DE BEAUMONT

ANNEXE 2 - EXPLOITATION DES DONNEES HYDROLOGIQUES MENSUELLES DE

1920 A 1927

Page 5: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES DE LA; - BONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

FIGURE 2 : ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES DE LABONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

FIGURE 3 : VUE EN PLAN SCHEMATIQUE DE LA PRISE D'EAU SUR LETORRENT DU BERANGER

FIGURE 4 : MICROCENTRALE SUR LE BERANGER - IMPLANTATION PRO¬POSEE POUR LES OUVRAGES

FIGURE 5 : VUE EN PLAN SCHEMATIQUE DE LA PRISE D'EAU SUR LA ,

BONNE.

FIGURE 6 : MICROCENTRALE SUR LA BONNE - IMPLANTATION PROPOSEEPOUR LES OUVRAGES

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES DE LA; - BONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

FIGURE 2 : ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUES DE LABONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

FIGURE 3 : VUE EN PLAN SCHEMATIQUE DE LA PRISE D'EAU SUR LETORRENT DU BERANGER

FIGURE 4 : MICROCENTRALE SUR LE BERANGER - IMPLANTATION PRO¬POSEE POUR LES OUVRAGES

FIGURE 5 : VUE EN PLAN SCHEMATIQUE DE LA PRISE D'EAU SUR LA ,

BONNE.

FIGURE 6 : MICROCENTRALE SUR LA BONNE - IMPLANTATION PROPOSEEPOUR LES OUVRAGES

Page 6: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

OBJET DE L'ETUDE

Les GRANDS TRAVAUX DE MARSEILLE (G. T.Jl.] ont chargé le Bureau

de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.] d'effectuer, dans une

première phase d'études :

- d'une part, une expertise géotechnique sommaire de sites de

prises d'eau sur le torrent de La Bonne et le ruisseau de Béranger, et

un examen de la stabilité des zones où pourraient passer des conduites

forcées,

- d'autre part, une analyse hydrologique préliminaire en vue

d'estimer les débits turbinables au droit des prises d'eau.

La visite des lieux a été effectuée les 29, 30 et 31 juillet

1981, par Messieurs E. DURAND et J. MARTIN.

OBJET DE L'ETUDE

Les GRANDS TRAVAUX DE MARSEILLE (G. T.Jl.] ont chargé le Bureau

de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.] d'effectuer, dans une

première phase d'études :

- d'une part, une expertise géotechnique sommaire de sites de

prises d'eau sur le torrent de La Bonne et le ruisseau de Béranger, et

un examen de la stabilité des zones où pourraient passer des conduites

forcées,

- d'autre part, une analyse hydrologique préliminaire en vue

d'estimer les débits turbinables au droit des prises d'eau.

La visite des lieux a été effectuée les 29, 30 et 31 juillet

1981, par Messieurs E. DURAND et J. MARTIN.

Page 7: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

1 - ETUDE HYDROLOGIQUE

1.1 - Situation_générale

La figure n° 1 donne la position des petits bassins étudiés.

Au sud de Grenoble, a proximité de la ville de la Mure, le DRAC reçoit

la BONNE, torrent de cours est-ouest qui prend sa source dans le ParcI

des Ecrins à proximité de l'Aiguille de l 'Dlan,' (3371 m].

1.2 - Hydro2raghie_et_togo2raghie_du_bassin

La vallée de la BONNE est typiquement glaciaire avec un fond

large et relativement plat, des flancs abrupts surplombés d'auges gla¬

ciaires remplies de dépôts morainiques où subsistent parfois quel¬

ques glaciers suspendus (voir figure n° 2] . Ceux-ci sont surtout can¬

tonnés dans la haute vallée de la BONNE (glaciers de la Mave, du Fond

Torbat, du Grand et du Petit Vallon, des Souffles] et ne couvrent pas

plus de 2 km2.

Plus ouvert vers le sud, le bassin du ruisseau de BERANGER

présente moins de glaciers (1 km2 environ] et les auges glaciaires

sont plus. atteintes par l'érosion pluviale.

A l'aval du Pont du Paillet (ruisseau de BERANGER] et de la

Chapelle de Valjouffrey (vallée de la BONNE], les vallées présentent

une section en V. Les combes propices à l'installation de glaciers, ou

plus souvent de névés perennes ou non, sont situées à proximité des

crêtes dépassant 3000 m d'altitude. Les glaciers étendus, situés au

nord ou nord-est de ces crêtes, se trouvent malheureusement sur les

versants supérieurs du bassin du VENEON (glaciers des Selettes, de la

marcande," de Montagnon] .

Le ruisseau de BERANGER constitue le seul affluent important

de la haute vallée de la BONNE ; tous les autres affluents ne sont que

de simples drains de combes ou d'auges glaciaires couvrant quelques

Kilomètres carrés.

1 - ETUDE HYDROLOGIQUE

1.1 - Situation_générale

La figure n° 1 donne la position des petits bassins étudiés.

Au sud de Grenoble, a proximité de la ville de la Mure, le DRAC reçoit

la BONNE, torrent de cours est-ouest qui prend sa source dans le ParcI

des Ecrins à proximité de l'Aiguille de l 'Dlan,' (3371 m].

1.2 - Hydro2raghie_et_togo2raghie_du_bassin

La vallée de la BONNE est typiquement glaciaire avec un fond

large et relativement plat, des flancs abrupts surplombés d'auges gla¬

ciaires remplies de dépôts morainiques où subsistent parfois quel¬

ques glaciers suspendus (voir figure n° 2] . Ceux-ci sont surtout can¬

tonnés dans la haute vallée de la BONNE (glaciers de la Mave, du Fond

Torbat, du Grand et du Petit Vallon, des Souffles] et ne couvrent pas

plus de 2 km2.

Plus ouvert vers le sud, le bassin du ruisseau de BERANGER

présente moins de glaciers (1 km2 environ] et les auges glaciaires

sont plus. atteintes par l'érosion pluviale.

A l'aval du Pont du Paillet (ruisseau de BERANGER] et de la

Chapelle de Valjouffrey (vallée de la BONNE], les vallées présentent

une section en V. Les combes propices à l'installation de glaciers, ou

plus souvent de névés perennes ou non, sont situées à proximité des

crêtes dépassant 3000 m d'altitude. Les glaciers étendus, situés au

nord ou nord-est de ces crêtes, se trouvent malheureusement sur les

versants supérieurs du bassin du VENEON (glaciers des Selettes, de la

marcande," de Montagnon] .

Le ruisseau de BERANGER constitue le seul affluent important

de la haute vallée de la BONNE ; tous les autres affluents ne sont que

de simples drains de combes ou d'auges glaciaires couvrant quelques

Kilomètres carrés.

Page 8: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

üqA.

«o,

<0

ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELECTRIQUESOE LA BONNE ET DU RUISSEAU DE BERAN6ER_

Pion de situation - échelle I / 1.000.000#

'Mocon

Bourgo

'LYON

o Nontuo

Chomberyo

Annecyo

AIbBrtville

.->>«

St Jean de Mourienne

AXS- .^t

> Va le nce

Grenoble

^^^^^^y

zone d'étude

^

1\)t

^ tBrioncon V

m-Pelvou» ^^'V/\

^t.^

o ZOkmI I I

,Gap

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Page 9: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

fig. 2

ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELËCtRIQUES DE LA BONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

Carte orohydrogrophique - échelle l/IOO-bOO

I

to

I

fig. 2

ETUDE DES SITES D'USINES HYDROELËCtRIQUES DE LA BONNE ET DU RUISSEAU DE BERANGER

Carte orohydrogrophique - échelle l/IOO-bOO

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Page 10: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

A -

. .1:3 - Caractéris ti gués _géologxgues_et_hYdrogéolo3i gués

A l'exception des fonds des vallées remplies d'éboulis, de

dépôts glaciaires, et de quelques alluvions récentes (celles-ci vers

Le Désert, La Chalp, Valsenestre] , l'ensemble du bassin est formé :

- de granite dans le haut bassin de la BONNE,

- surtout de schistes cristallins transformés en amphibolites

au sud-est de Le Désert et dans la basse vallée du ruisseau de

BERANGER,

- d'un massif discontinu de granite au sud-est et au nord-est du

village des Faures,

- de restes de calcaires liasiques formant un arc étroit sud-est

nord-ouest passant sous le village du Désert.

Cet ensemble de roches cristallines (granites] et de schis¬

tes plus ou moins métamorphisés est peu propice à l'existence de nap¬

pes. Dans les massifs, il n'apparaît que des petites nappes suspendues

cantonnées dans les dépôts morainiques des auges glaciaires. Ces dé¬

pôts seront plus perméables dans le secteur granitique de la BONNE

supérieure. De petites nappes alluviales étroites doivent exister au

fond des deux vallées étudiées, la nappe de la BONNE étant sensible¬

ment plus étendue que celle du ruisseau de BERANGER.

1.4.7- Bassi ns_yersants_-_Données_hYdrol^ogigues

Les projets de captage pour l'alimentation en eau des ou

de la centrale hydro-électrique projetée se trouvent respectivement :

- sur la BONNE, à l'amont immédiat du village Le Désert, j .en jce

point le bassin contrôlé atteint 33 Km2 ;

- sur le ruisseau de BERANGER légèrement a l'aval du Pont de

Paillet, avec un bassin versant amont de 35 Km2.

A -

. .1:3 - Caractéris ti gués _géologxgues_et_hYdrogéolo3i gués

A l'exception des fonds des vallées remplies d'éboulis, de

dépôts glaciaires, et de quelques alluvions récentes (celles-ci vers

Le Désert, La Chalp, Valsenestre] , l'ensemble du bassin est formé :

- de granite dans le haut bassin de la BONNE,

- surtout de schistes cristallins transformés en amphibolites

au sud-est de Le Désert et dans la basse vallée du ruisseau de

BERANGER,

- d'un massif discontinu de granite au sud-est et au nord-est du

village des Faures,

- de restes de calcaires liasiques formant un arc étroit sud-est

nord-ouest passant sous le village du Désert.

Cet ensemble de roches cristallines (granites] et de schis¬

tes plus ou moins métamorphisés est peu propice à l'existence de nap¬

pes. Dans les massifs, il n'apparaît que des petites nappes suspendues

cantonnées dans les dépôts morainiques des auges glaciaires. Ces dé¬

pôts seront plus perméables dans le secteur granitique de la BONNE

supérieure. De petites nappes alluviales étroites doivent exister au

fond des deux vallées étudiées, la nappe de la BONNE étant sensible¬

ment plus étendue que celle du ruisseau de BERANGER.

1.4.7- Bassi ns_yersants_-_Données_hYdrol^ogigues

Les projets de captage pour l'alimentation en eau des ou

de la centrale hydro-électrique projetée se trouvent respectivement :

- sur la BONNE, à l'amont immédiat du village Le Désert, j .en jce

point le bassin contrôlé atteint 33 Km2 ;

- sur le ruisseau de BERANGER légèrement a l'aval du Pont de

Paillet, avec un bassin versant amont de 35 Km2.

Page 11: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

A l'aval de ces projets de captage, des prélèvements sont

opérés par Electricité de France :

- 200 1/s en dehors de l'été sur le ruisseau du BERANGER à l'amont

de la Chapelle de Valjouffrey (bassin versant 38 Km2] ; l'eau est

rejetée dans la BONNE à l'amont du barrage du canal de Beaumont ;

-- 1200 1/s (en fait 1500 1/s, jaugeage du 30 juillet 1981) -voir

annexe n°. 1- sur la BONNE au sud de la Chapelle de Valjouffrey,-

au moyen du canal de Beaumont qui sert également à l'irrigation

en été (550 1/s pour l'irrigation] ; au barrage de prélèvements,

les débits réservés sont nuls j le bassin atteint en ce lieu

82 km2/ . " : ,

Le réseau de mesure hydrologique actuel est constitué par

la station d'Entraigues,. dite de Pont Battant (143 Km2] sur la BONNE.

Cette station a fonctionné d'une manière discontinue de 1905 à 1909,

de 1919 à 1928, de 1936 à 1939, enfin depuis 1962. Depuis 1970, les

débits mesurés ne sont plus corrigés des prélèvements d'E'.D.F.

Antérieurement, une station dite de Valjouffrey a fonction-

::'né .de 4520 à 1927 à l'aval du village de la Chalp.. Le bassin versant

aurait approché 79 km2. '

1.5.7 Çhoix_des ^2ÎÎGËʧ_l_ÊÎy^l§r

r

Les bassins versants susceptibles d'être utilisés atteignent

au total 68 Km2. Ils contrôlent toutes les zones glaciaires des hauts

bassins.

Pour le ruisseau de BERANGER, l'ensemble des combes glaciai¬

res sont à l'amont de la future prise. Pour la BONNE, la combe de la

Vaurze, celle de Meanne, celle de Malentraz sur le versant nord ne

sont pas captées. Sur le versant sud, ce sont les combes des Marnes

et de la Chalp qui ne sont pas prises en compte. Les, diverses combes

du versant sud. présentent des névés perennes.

A l'aval de ces projets de captage, des prélèvements sont

opérés par Electricité de France :

- 200 1/s en dehors de l'été sur le ruisseau du BERANGER à l'amont

de la Chapelle de Valjouffrey (bassin versant 38 Km2] ; l'eau est

rejetée dans la BONNE à l'amont du barrage du canal de Beaumont ;

-- 1200 1/s (en fait 1500 1/s, jaugeage du 30 juillet 1981) -voir

annexe n°. 1- sur la BONNE au sud de la Chapelle de Valjouffrey,-

au moyen du canal de Beaumont qui sert également à l'irrigation

en été (550 1/s pour l'irrigation] ; au barrage de prélèvements,

les débits réservés sont nuls j le bassin atteint en ce lieu

82 km2/ . " : ,

Le réseau de mesure hydrologique actuel est constitué par

la station d'Entraigues,. dite de Pont Battant (143 Km2] sur la BONNE.

Cette station a fonctionné d'une manière discontinue de 1905 à 1909,

de 1919 à 1928, de 1936 à 1939, enfin depuis 1962. Depuis 1970, les

débits mesurés ne sont plus corrigés des prélèvements d'E'.D.F.

Antérieurement, une station dite de Valjouffrey a fonction-

::'né .de 4520 à 1927 à l'aval du village de la Chalp.. Le bassin versant

aurait approché 79 km2. '

1.5.7 Çhoix_des ^2ÎÎGËʧ_l_ÊÎy^l§r

r

Les bassins versants susceptibles d'être utilisés atteignent

au total 68 Km2. Ils contrôlent toutes les zones glaciaires des hauts

bassins.

Pour le ruisseau de BERANGER, l'ensemble des combes glaciai¬

res sont à l'amont de la future prise. Pour la BONNE, la combe de la

Vaurze, celle de Meanne, celle de Malentraz sur le versant nord ne

sont pas captées. Sur le versant sud, ce sont les combes des Marnes

et de la Chalp qui ne sont pas prises en compte. Les, diverses combes

du versant sud. présentent des névés perennes.

Page 12: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

-6 9-

L'ancienne station de Valjouffrey située à proximité du vil-

'lage--dB"' la Chalp. est- bien placée- pour- représenter valablement l'écoule¬

ment dans les hauts bassins de la BONNE -.et du ruisseau de BERANGER.

La partie inférieure du bassin de la BONNE à Entraigues

(station du Pont Battant] n'appartient déjà plus a la haute montagne

avec des alpages et de vastes forêts.

En conséquence, malgré l'ancienneté des mesures de débits

journaliers à Valjouffrey, ceux-ci seront retenus pour l'étude des

débits turbinables.

1.6 - Critigue_des_débits_a_yal¿ouffre^

Les données journalières réellement disponibles sur cette

station couvrent la période mars 1920 à décembre 1927 avec une lacune

en 1920.

Les tableaux de transfert hauteurs-débits révèlent une sta¬

tion peu sensible. En effet, les niveaux-s' élèvent respectivement à

29 cm pour 0,6 m3/s, 40 cm pour 1,6 m3/s, 60. cm pour 4,5 m3/s et 80 cm

pour 8,5 m3/s. Pratiquement les débits triplent quand on passe de 20

'-à 40 -^stde 40 à 60 cm. Une seule mesure journalière est retenue pour

déterminer le débit moyen journalier. En. période de crue, ceci est

très insuffisant pour un petit bassin de montagne de moins de 80 Km2.

Par contre en hiver, péfiode d'étiage sévère, cette seule mesure

. suffit.

En vue de vérifier si les années 1920 à 1927 se répartis¬

sent nor.malement au point de vue hydraulique dans l'ensemble des an¬

nées une approche uniquement pluviométrique sera faite. Compte-tenu

de la liaison, pas trop lache, entre la pluie annuelle et le débit an¬

nuel',' les précipitations annuelles sont réunies ci-dessous à titre

indicatif.

-6 9-

L'ancienne station de Valjouffrey située à proximité du vil-

'lage--dB"' la Chalp. est- bien placée- pour- représenter valablement l'écoule¬

ment dans les hauts bassins de la BONNE -.et du ruisseau de BERANGER.

La partie inférieure du bassin de la BONNE à Entraigues

(station du Pont Battant] n'appartient déjà plus a la haute montagne

avec des alpages et de vastes forêts.

En conséquence, malgré l'ancienneté des mesures de débits

journaliers à Valjouffrey, ceux-ci seront retenus pour l'étude des

débits turbinables.

1.6 - Critigue_des_débits_a_yal¿ouffre^

Les données journalières réellement disponibles sur cette

station couvrent la période mars 1920 à décembre 1927 avec une lacune

en 1920.

Les tableaux de transfert hauteurs-débits révèlent une sta¬

tion peu sensible. En effet, les niveaux-s' élèvent respectivement à

29 cm pour 0,6 m3/s, 40 cm pour 1,6 m3/s, 60. cm pour 4,5 m3/s et 80 cm

pour 8,5 m3/s. Pratiquement les débits triplent quand on passe de 20

'-à 40 -^stde 40 à 60 cm. Une seule mesure journalière est retenue pour

déterminer le débit moyen journalier. En. période de crue, ceci est

très insuffisant pour un petit bassin de montagne de moins de 80 Km2.

Par contre en hiver, péfiode d'étiage sévère, cette seule mesure

. suffit.

En vue de vérifier si les années 1920 à 1927 se répartis¬

sent nor.malement au point de vue hydraulique dans l'ensemble des an¬

nées une approche uniquement pluviométrique sera faite. Compte-tenu

de la liaison, pas trop lache, entre la pluie annuelle et le débit an¬

nuel',' les précipitations annuelles sont réunies ci-dessous à titre

indicatif.

Page 13: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

TABLEAU I - PRECIPITATIONS ANNUELLES A GRENOBLE (tous postes

confondus] - Valeurs chronologiques

i ::'

f v->

Année -

1919

1920

1921

1922

1923

1924

1925

1926

1927

1928

1929

1930

1931

1932

1933

1934-

1935

1S36

1937

1938

1939 -

Hauteur. (mm] .

1309

833

538

1243

.1219

837

906

.1048

1114

1086

774

1130

1027

808

1029

942

1315

1111

1155

724

1338

Année>

, 1940

1941

1941

1943

1944

1945

1946

1947

1948.

1949

1950

1951

1952

.1953

1954

1955

1956

1957

1958

1959

: Hauteur ! imm]

1371

997

757

795

1119

844

1119

. 744

1024

664

872

1257

1085

713

1187

966

983

762

1121

883 -

Année

1960

1961

1962

1963

1964

1965

1966

, 1967

1968

1969

1970

1971

1972

1973

1974

1975

1976' 1

1977

i- 1978

1979'

1980.

Hauteur {mm] -

1280

1007

849

1023

807

1089

1092

712

1054

943

1127

991

847

995

1094

1089

836

1285

959

1149

1171

TABLEAU I - PRECIPITATIONS ANNUELLES A GRENOBLE (tous postes

confondus] - Valeurs chronologiques

i ::'

f v->

Année -

1919

1920

1921

1922

1923

1924

1925

1926

1927

1928

1929

1930

1931

1932

1933

1934-

1935

1S36

1937

1938

1939 -

Hauteur. (mm] .

1309

833

538

1243

.1219

837

906

.1048

1114

1086

774

1130

1027

808

1029

942

1315

1111

1155

724

1338

Année>

, 1940

1941

1941

1943

1944

1945

1946

1947

1948.

1949

1950

1951

1952

.1953

1954

1955

1956

1957

1958

1959

: Hauteur ! imm]

1371

997

757

795

1119

844

1119

. 744

1024

664

872

1257

1085

713

1187

966

983

762

1121

883 -

Année

1960

1961

1962

1963

1964

1965

1966

, 1967

1968

1969

1970

1971

1972

1973

1974

1975

1976' 1

1977

i- 1978

1979'

1980.

Hauteur {mm] -

1280

1007

849

1023

807

1089

1092

712

1054

943

1127

991

847

995

1094

1089

836

1285

959

1149

1171

Page 14: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

'La précipitation annuelle moyenne est de l'ordre de 1000 mm.

Dans les faits, les mesures de débits exploitables à Valjouf¬

frey concernent la période septembre 1920 à décembre 1927. Dans cette

période, la pluviométrie est moyenne en 1926, excédentaire en 1922,

1923 et 1927, déficitaire en 1921, 1924 et 1925. La moyenne sur la

période 1921-1927 est égale à 985 mm, valeur proche de la moyenne.

L'année 1921 est remarquable, car elle est au moins centenaire sèche.

Avec l'année 1887, elles représentent les années les plus sèches depuis

le début des observations régulières à Grenoble (1845]. Ainsi, à l'excep¬

tion de l'année 1921, les années de la période 1921-1927 fournissent

une plage assez large et pas trop biaisée d'années déficitaires, moyennes,

ou excédentaires.

1-7 - iíEl2ÍͧÍÍ2Q_^E§_^2nQÉE§_!3y^!r9l99Í9yE§_Íournal^ieres_de_19^

1-1927

Les données à examiner pour l'étude d'une microcentrale doit.,

vent concerner une période la plus petite possible afin d'estimer le

débit disponible à chaque instant. Dans la pratique, les débits moyen^

journaliers permettent un calcul assez précis des débits turbinables. .-

Pour 'Connaître les potentialités d'une rivière au droit d'une station

de mesures, et ceci pour une année ou une période quelconque, les débits

moyens .journaliers de cette période sont tout d'abord classés. Ainsi,

il est possible de savoir» pour une période de 100 jours, que pendant

20 jours, les débits sont supérieurs à 5,5 m3/s que pendant 40 jours

ils dépassent 3,8 m3/s, etc..

Dans le cas présent, les débits ont été classés séparément

pour les périodes allant du 1er octobre au 31 mars et du 1er avril au

30 septembre, en. raison des différences tarifaires du prix d'achat du

Kilowatt-heure par E.D.F.

Il est également possible d'opérer les mêmes classements sur les

débits moyens mensuels. Ceci revient à transformer la série des petits pa¬

liers moyens journaliers de la courbe des débits classés, par des paliers

beaucoup plus grands correspondant aux débits moyens mensuels. Ces calculs

mensuels-, et leur critique, sont consignés dans l'annexe 2.

'La précipitation annuelle moyenne est de l'ordre de 1000 mm.

Dans les faits, les mesures de débits exploitables à Valjouf¬

frey concernent la période septembre 1920 à décembre 1927. Dans cette

période, la pluviométrie est moyenne en 1926, excédentaire en 1922,

1923 et 1927, déficitaire en 1921, 1924 et 1925. La moyenne sur la

période 1921-1927 est égale à 985 mm, valeur proche de la moyenne.

L'année 1921 est remarquable, car elle est au moins centenaire sèche.

Avec l'année 1887, elles représentent les années les plus sèches depuis

le début des observations régulières à Grenoble (1845]. Ainsi, à l'excep¬

tion de l'année 1921, les années de la période 1921-1927 fournissent

une plage assez large et pas trop biaisée d'années déficitaires, moyennes,

ou excédentaires.

1-7 - iíEl2ÍͧÍÍ2Q_^E§_^2nQÉE§_!3y^!r9l99Í9yE§_Íournal^ieres_de_19^

1-1927

Les données à examiner pour l'étude d'une microcentrale doit.,

vent concerner une période la plus petite possible afin d'estimer le

débit disponible à chaque instant. Dans la pratique, les débits moyen^

journaliers permettent un calcul assez précis des débits turbinables. .-

Pour 'Connaître les potentialités d'une rivière au droit d'une station

de mesures, et ceci pour une année ou une période quelconque, les débits

moyens .journaliers de cette période sont tout d'abord classés. Ainsi,

il est possible de savoir» pour une période de 100 jours, que pendant

20 jours, les débits sont supérieurs à 5,5 m3/s que pendant 40 jours

ils dépassent 3,8 m3/s, etc..

Dans le cas présent, les débits ont été classés séparément

pour les périodes allant du 1er octobre au 31 mars et du 1er avril au

30 septembre, en. raison des différences tarifaires du prix d'achat du

Kilowatt-heure par E.D.F.

Il est également possible d'opérer les mêmes classements sur les

débits moyens mensuels. Ceci revient à transformer la série des petits pa¬

liers moyens journaliers de la courbe des débits classés, par des paliers

beaucoup plus grands correspondant aux débits moyens mensuels. Ces calculs

mensuels-, et leur critique, sont consignés dans l'annexe 2.

Page 15: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

1.7.1. CDébits caractéristiques interannuels moyens pour les

saisons froide et chaude

Les débits caractéristiquessont les débits dépassés respecti¬

vement pendant.10, 20, 40, IBO jours par an. Ils permettent de savoir

qu'un débit x est turbinable pendant 10, 20, 40, ...,.180 jours. L'en¬

semble des débits moyens journaliers des 7 saisons froides ou chaudes ont

ont été classés. Ce classement a permis d'obtenir les valeurs des débits

caractéristiques de la saison interannuelle moyenne calculée avec les 7

saisons retenues. Ces valeurs sont fournies dans le tableau II.

Il est admis "a priori" que les débits spécifiques sont égaux

dans les hauts bassins de BERANGER et de la BONNE. Cette hypothèse demande

à être obligatoirement vérifiée par la campagne de jaugeage définie en fin

de rapport. ' ' '

TABLEAU II - DEBITS CARACTERISTIQUES SAISONNIERS MOYENS

Saison

Froide

Chaude

Bassin

Béranger

Bonne

Total

Béranger

Bonne

Total

20

1,66

1,56

3,22

3,16

2,98

6,14

40..

1,09

1,02

2,11

2,63

2,48

5,11

60-

0ja3

0,79

2,62

2,31

2,18

4,49

Débits80

0,66

0,62

1,28

1,91

1,81

3,73

car

100

0,55

0,52

1,07

1,66

1,56

3,22

-actéri120

0,45

0,42

0,87

1,36

1,28

2,64

stique140.

0,36

0,34

0,70

1,18

1,11

2,29

s (nV160

0,30

0,28

0,58

0,84

0,79

1,63

s]180

0,23

0,22

0,55

0,29

0,29

0,57

Pour les saisons interannuelles moyennes froide et chaude, les

débits turbinables pendant les deux tiers du temps (120 jours sur 180]

sont presque trois fois plus forts en saison chaude qu'en saison froide

(pour chaque haut bassin, environ 1300 litres par seconde (1/s] contre

430 1/s]. 1

Cependant l'utilisation des valeurs caractéristiques des sai¬

sons interannuelles moyennes est dangereuse pour le calcul de l'énergie

moyenne disponible. En effet celle-ci dépend de l'équipement utilisé,

qui, pour des raisons économiques faciles à comprendre, ne peut pas tur¬

biner une grande plage des débits transitant par la rivière au niveau j

de la prise d'eau. Le calcul de l'énergie moyenne ne pourra se faire qu'en

1.7.1. CDébits caractéristiques interannuels moyens pour les

saisons froide et chaude

Les débits caractéristiquessont les débits dépassés respecti¬

vement pendant.10, 20, 40, IBO jours par an. Ils permettent de savoir

qu'un débit x est turbinable pendant 10, 20, 40, ...,.180 jours. L'en¬

semble des débits moyens journaliers des 7 saisons froides ou chaudes ont

ont été classés. Ce classement a permis d'obtenir les valeurs des débits

caractéristiques de la saison interannuelle moyenne calculée avec les 7

saisons retenues. Ces valeurs sont fournies dans le tableau II.

Il est admis "a priori" que les débits spécifiques sont égaux

dans les hauts bassins de BERANGER et de la BONNE. Cette hypothèse demande

à être obligatoirement vérifiée par la campagne de jaugeage définie en fin

de rapport. ' ' '

TABLEAU II - DEBITS CARACTERISTIQUES SAISONNIERS MOYENS

Saison

Froide

Chaude

Bassin

Béranger

Bonne

Total

Béranger

Bonne

Total

20

1,66

1,56

3,22

3,16

2,98

6,14

40..

1,09

1,02

2,11

2,63

2,48

5,11

60-

0ja3

0,79

2,62

2,31

2,18

4,49

Débits80

0,66

0,62

1,28

1,91

1,81

3,73

car

100

0,55

0,52

1,07

1,66

1,56

3,22

-actéri120

0,45

0,42

0,87

1,36

1,28

2,64

stique140.

0,36

0,34

0,70

1,18

1,11

2,29

s (nV160

0,30

0,28

0,58

0,84

0,79

1,63

s]180

0,23

0,22

0,55

0,29

0,29

0,57

Pour les saisons interannuelles moyennes froide et chaude, les

débits turbinables pendant les deux tiers du temps (120 jours sur 180]

sont presque trois fois plus forts en saison chaude qu'en saison froide

(pour chaque haut bassin, environ 1300 litres par seconde (1/s] contre

430 1/s]. 1

Cependant l'utilisation des valeurs caractéristiques des sai¬

sons interannuelles moyennes est dangereuse pour le calcul de l'énergie

moyenne disponible. En effet celle-ci dépend de l'équipement utilisé,

qui, pour des raisons économiques faciles à comprendre, ne peut pas tur¬

biner une grande plage des débits transitant par la rivière au niveau j

de la prise d'eau. Le calcul de l'énergie moyenne ne pourra se faire qu'en

Page 16: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

.',; ' . . .y [:. ,".' .'- 10 - - '!' :- ,..:/ - , :

exploitant les débits caractéristiques de chaque saison.

Cette détermination sera faite pour la période étudiée pour

chaque "année hydrologique", année débutant le 1er octobre (début de

la saison froide) et se terminant le 30 septembre (fin de la saison

chaude] et comportant ainsi une saison froide (octobre-mars) et une

saison chaude (avril-septembre) .

1.7.2. Débits caractéristiques des différentes saisons froides

et chaudes de la période étudiée

L'année 1920 présente une série incomplète de données. Pour

l'homogénéité des calculs, la période retenue s'étalera du 1er octobre

1920 au 30 septembre 1927, soit 7 saisons froides et 7 saisons chaudes.

Les tableaux III et IV fournissent les valeurs caractéristi¬

ques, valeurs dépassées pendant 20, à 180 jours de chaque saison sur

la BONNE, au village Le Désert; le ruisseau de BERANGER, au Pont de

Paillet, et la somme de ces deux débits caractéristiques.

.',; ' . . .y [:. ,".' .'- 10 - - '!' :- ,..:/ - , :

exploitant les débits caractéristiques de chaque saison.

Cette détermination sera faite pour la période étudiée pour

chaque "année hydrologique", année débutant le 1er octobre (début de

la saison froide) et se terminant le 30 septembre (fin de la saison

chaude] et comportant ainsi une saison froide (octobre-mars) et une

saison chaude (avril-septembre) .

1.7.2. Débits caractéristiques des différentes saisons froides

et chaudes de la période étudiée

L'année 1920 présente une série incomplète de données. Pour

l'homogénéité des calculs, la période retenue s'étalera du 1er octobre

1920 au 30 septembre 1927, soit 7 saisons froides et 7 saisons chaudes.

Les tableaux III et IV fournissent les valeurs caractéristi¬

ques, valeurs dépassées pendant 20, à 180 jours de chaque saison sur

la BONNE, au village Le Désert; le ruisseau de BERANGER, au Pont de

Paillet, et la somme de ces deux débits caractéristiques.

Page 17: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

'[".[ TABLEAU III

DEBITS CARACTERISTIQUES DES SAISONS FROIDES ET CHAUDES

AU COURS DES ANNEES HYDROLOGIQUES 1920-21 à 1926-27

. Débits en mVs

Année

hydrologique

1920

,1921* ' ,

1921

1922... --«-j.'^ii

-

......

,1922

~1923._

-

1923

1924

-: -

Débitscaracté¬ristiques

20-180 j.

Q 20Q 40Q 60Q 80Q 100Q 120Q 140G) 160.Q 180

Q 20Q 40g 60Q 60Q 100Q 120Q 140

. Q 160Q 180

.Q 20Q 40g 60g 80

.g 1 QO

g 120g 140g IBOg 180

g 20g 40g BD

g 80g '100 .

g 120g 140g IBOg 180

Saison froide

Bonneà Le

Désert

2,510,840,540,460,360,280,280,270,22

0,62 ^

0,57'0,440,370,280,27-.0,230.230,22

1,491,020,750,540,470,400,330,29 .

0,27

1,641,491,15;0,970,590,46 .

0,400,330,31

Bérangerâ Pont de

Paillet

3,100,890,580,490,38

' 0,300,290,280,23

0,660,600,470,390,300,280,240,240,23

1,58 ,

1,090,800,580,500,42 .

. 0,350,310,29

1,741,581,22

.1,030,620,48

. 0,420,360,33

Sommedes 2

débits

5,611,731,120,950,740,580,570,550,45

1,281,170,910,760,580,55,0,470,470,45

3,07.2,111,551,120,970,820,680,600,56

3,383,072,372,001,210,940,820,680,64

Saison chaL

Bonneà LeDésert

1,691,170,990,790,710,67 .

0,42 -

0,280,22

3,972,722,302,16.1,94 .

1,561,171,020,75

2,802,422,362,161,711,641.5B1,15 .

0,59

2,812,56 .

2,372,251,761,46 -

1,281,050,79

Bérangerà Pont dePaillet

1,791,241,050,840,75 .

0,710,450,30 ,

0,23

4,212,882,442,292,061,661,24'1,09 .

-0,80

2,972,572,502,291,821,74

.1,661,220,62

2,982,722,512,38.1,871,55

. 1 , 36 .

1,110,84

Jde

Somme

des 2débits

3,482,412,041,631.461,380,870,580,45

8,185,604,744,454,003,222,412,111,55

5,774.994,864,453,533,383,22 ^

2,371,21-

5,795,284,884,633,633,012,64,1,161,63

'[".[ TABLEAU III

DEBITS CARACTERISTIQUES DES SAISONS FROIDES ET CHAUDES

AU COURS DES ANNEES HYDROLOGIQUES 1920-21 à 1926-27

. Débits en mVs

Année

hydrologique

1920

,1921* ' ,

1921

1922... --«-j.'^ii

-

......

,1922

~1923._

-

1923

1924

-: -

Débitscaracté¬ristiques

20-180 j.

Q 20Q 40Q 60Q 80Q 100Q 120Q 140G) 160.Q 180

Q 20Q 40g 60Q 60Q 100Q 120Q 140

. Q 160Q 180

.Q 20Q 40g 60g 80

.g 1 QO

g 120g 140g IBOg 180

g 20g 40g BD

g 80g '100 .

g 120g 140g IBOg 180

Saison froide

Bonneà Le

Désert

2,510,840,540,460,360,280,280,270,22

0,62 ^

0,57'0,440,370,280,27-.0,230.230,22

1,491,020,750,540,470,400,330,29 .

0,27

1,641,491,15;0,970,590,46 .

0,400,330,31

Bérangerâ Pont de

Paillet

3,100,890,580,490,38

' 0,300,290,280,23

0,660,600,470,390,300,280,240,240,23

1,58 ,

1,090,800,580,500,42 .

. 0,350,310,29

1,741,581,22

.1,030,620,48

. 0,420,360,33

Sommedes 2

débits

5,611,731,120,950,740,580,570,550,45

1,281,170,910,760,580,55,0,470,470,45

3,07.2,111,551,120,970,820,680,600,56

3,383,072,372,001,210,940,820,680,64

Saison chaL

Bonneà LeDésert

1,691,170,990,790,710,67 .

0,42 -

0,280,22

3,972,722,302,16.1,94 .

1,561,171,020,75

2,802,422,362,161,711,641.5B1,15 .

0,59

2,812,56 .

2,372,251,761,46 -

1,281,050,79

Bérangerà Pont dePaillet

1,791,241,050,840,75 .

0,710,450,30 ,

0,23

4,212,882,442,292,061,661,24'1,09 .

-0,80

2,972,572,502,291,821,74

.1,661,220,62

2,982,722,512,38.1,871,55

. 1 , 36 .

1,110,84

Jde

Somme

des 2débits

3,482,412,041,631.461,380,870,580,45

8,185,604,744,454,003,222,412,111,55

5,774.994,864,453,533,383,22 ^

2,371,21-

5,795,284,884,633,633,012,64,1,161,63

Page 18: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

"^ , ' - 12- ;

TABLEAU IV

DEBITS CARACTERISTIQUES DES SAISONS FROIDES ET CHAUDES

, AU COURS DES ANNEES HYDROLOGIQUES 1920-21 à 1926-27

Débits en mVs

Année

hydrologique

,

1924

1925

1925

1926

'- '\

1926

. 1.927 .

Débitscaracté¬ristiques

20-180 j.

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

Saison froide

Bonne àLe

Desert

1.251.050,930,750,480,420,350,310.28

1,170.870.790,790.750,690,660,52 .

0,48

2,641,891,120,670,590,530,500,380,33

Bérangerà Pont de

Paillet

1,331,120,980,790,510,450,370,330,30

1,240,920,830,830,800,740,700,550.51

2.802,011,130,920,620,560,530,400,35

Sommedes 2débits

2,582,171,911,540,990,870,720,640,58

2,411,791,621,621,551,431,361,070,99

5,443,901,311,791,211,091,030,780,68

Saison Chaude

Bonne àLe

Désert

3,072,181,881.70

.1.521.341.070.640.31

3,032.902.611,931,59

.1,401,281.170,92

3,162.722,472,071,761,521,281,170,59

Bérangerà Pont de

Paillet

3.262.311.991,801,611,421,130,670,33

3,213,072,762,051,681,481,361.24.-0,97

3,342,882,622,201,871,611,361,240,62

Sommedes 2débits

6,334,493,873,503,132,762,201,310,64

6,245,975,373,983,272,882,642,411,89

6,505,605,094,273,633,132.642.411,21

"^ , ' - 12- ;

TABLEAU IV

DEBITS CARACTERISTIQUES DES SAISONS FROIDES ET CHAUDES

, AU COURS DES ANNEES HYDROLOGIQUES 1920-21 à 1926-27

Débits en mVs

Année

hydrologique

,

1924

1925

1925

1926

'- '\

1926

. 1.927 .

Débitscaracté¬ristiques

20-180 j.

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

g 20g 40g 60g 80g 100g 120g 140g 160g 180

Saison froide

Bonne àLe

Desert

1.251.050,930,750,480,420,350,310.28

1,170.870.790,790.750,690,660,52 .

0,48

2,641,891,120,670,590,530,500,380,33

Bérangerà Pont de

Paillet

1,331,120,980,790,510,450,370,330,30

1,240,920,830,830,800,740,700,550.51

2.802,011,130,920,620,560,530,400,35

Sommedes 2débits

2,582,171,911,540,990,870,720,640,58

2,411,791,621,621,551,431,361,070,99

5,443,901,311,791,211,091,030,780,68

Saison Chaude

Bonne àLe

Désert

3,072,181,881.70

.1.521.341.070.640.31

3,032.902.611,931,59

.1,401,281.170,92

3,162.722,472,071,761,521,281,170,59

Bérangerà Pont de

Paillet

3.262.311.991,801,611,421,130,670,33

3,213,072,762,051,681,481,361.24.-0,97

3,342,882,622,201,871,611,361,240,62

Sommedes 2débits

6,334,493,873,503,132,762,201,310,64

6,245,975,373,983,272,882,642,411,89

6,505,605,094,273,633,132.642.411,21

Page 19: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

- 13

2 - ANALYSE SOMMAIRE DES CONDITIONS DE TERRAINS

2.1 - Données_géologigues

Les torrents de la Bonne et du Béranger entaillent un massif dont le

substratum est constitué de schistes eristallinsappartenant au complexe cristal¬

lophyllien des massifs dauphinois d'âge hercynien ou anté-hercynien.

Dans le fond des vallées, le substratum est recouvert d'alluvions an¬

ciennes ou recentes. Des cônes de déjection parfois importants viennent égale¬

ment modifier la morphologie générale du paysage.

2.1.1 - Torrent du Béranger

Entre le pont de Paillet situé à 1 132 m et la Chapelle en Valjouf¬

frey (environ 972 m d'altitude), Ir torrent du Béranger est très encaissé. Les

versants sont abrupts et le lit du torrent est étroit. Il s'élargit un peu sn

aval de la combe de Saffrey.

Les versants sont généralement recouverts de dépôts de pente consti¬

tués de gros blocs et d'une matrice limono-sableuse. Ils sont recoupés par de

nombreuses combes dont certaines correspondent à des couloirs d'avalanches très

actifs. En aval des combes de Leyrette et de Saffrey, les. versants deviennent

-rocheux. -Ils forment une gorge assez encaissée dont le fond est remplie d'allu¬

vions.

2.1.2 - Torrent de la Bonne

Les terrains sur lesquels coule la Bonne sont de même nature que les

précédents.

Le fond de. vallée^'' est constitué d'alluvions anciennes ou récentes

ainsi que d'éboulis.I

Le long du -torrent," peuvent être successivement distingués différents

tronçons correspondants à des zones bien individualisées :

- 13

2 - ANALYSE SOMMAIRE DES CONDITIONS DE TERRAINS

2.1 - Données_géologigues

Les torrents de la Bonne et du Béranger entaillent un massif dont le

substratum est constitué de schistes eristallinsappartenant au complexe cristal¬

lophyllien des massifs dauphinois d'âge hercynien ou anté-hercynien.

Dans le fond des vallées, le substratum est recouvert d'alluvions an¬

ciennes ou recentes. Des cônes de déjection parfois importants viennent égale¬

ment modifier la morphologie générale du paysage.

2.1.1 - Torrent du Béranger

Entre le pont de Paillet situé à 1 132 m et la Chapelle en Valjouf¬

frey (environ 972 m d'altitude), Ir torrent du Béranger est très encaissé. Les

versants sont abrupts et le lit du torrent est étroit. Il s'élargit un peu sn

aval de la combe de Saffrey.

Les versants sont généralement recouverts de dépôts de pente consti¬

tués de gros blocs et d'une matrice limono-sableuse. Ils sont recoupés par de

nombreuses combes dont certaines correspondent à des couloirs d'avalanches très

actifs. En aval des combes de Leyrette et de Saffrey, les. versants deviennent

-rocheux. -Ils forment une gorge assez encaissée dont le fond est remplie d'allu¬

vions.

2.1.2 - Torrent de la Bonne

Les terrains sur lesquels coule la Bonne sont de même nature que les

précédents.

Le fond de. vallée^'' est constitué d'alluvions anciennes ou récentes

ainsi que d'éboulis.I

Le long du -torrent," peuvent être successivement distingués différents

tronçons correspondants à des zones bien individualisées :

Page 20: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

,\ '. '. ;.'....- 14 -i-: ^ .: , _ ' ''..-/

en amont de Le Desert, une vallée élargie, remplie d'alluvions

recentes ; elle est barrée au droit du hameau Le Desert par deux

importants cônes de ".déjections remontant sur les versants laté¬

raux. Sur ce tronçon de vallée, la Bonne n'a pas un cours fixe.

Elle divague dans son lit majeur., qui est très large. D'ailleurs,

une partie des eaux s'infiltre dans les alluvions et s'écoule en

souterrain au travers des alluvions. I

entre Le Desert et le ruisseau du Lattet (à proximité des Gravai-

res et de la Rochette), une vallée à pente assez forte et a topo¬

graphie irréguliêre^ qui correspond à la traversée d'un ancien cô¬

ne de déjection formé par une alimentation venant pour l'essentiel

d'un thalweg situé en rive droite de la Bonne au'.jniveau du hameau

Le Desert.

- au-delà du ruisseau du Lattet, la vallée s'élargit à nouveau et

devient relativement plate avec des terrains de fond de vallée

constitués pour l'essentiel d'alluvions.

2.2 - Examen_des_conditions_géotechnigues~

2.2.1 .-^ Microcentràle sur le Béranger

...--.. a) Prise_d'eau

Compte-tenu du profil en long du torrent du Béranger, l'implantation

de la prise d'eau pour la microcentrale est prévue au voisinage du Pont de Pail¬

let qui recoupe le Béranger à la cote 1 132 mètres environ.

Cette implantation correspond à une rupture de pente sur le profil en

long du torrent.

La figures, représente une vue en plan schématique des ouvrages exis¬

tants comprenant :

- un pont actuellement en service

- un ancien point désaffecté implanté quelques mètres en amont

,\ '. '. ;.'....- 14 -i-: ^ .: , _ ' ''..-/

en amont de Le Desert, une vallée élargie, remplie d'alluvions

recentes ; elle est barrée au droit du hameau Le Desert par deux

importants cônes de ".déjections remontant sur les versants laté¬

raux. Sur ce tronçon de vallée, la Bonne n'a pas un cours fixe.

Elle divague dans son lit majeur., qui est très large. D'ailleurs,

une partie des eaux s'infiltre dans les alluvions et s'écoule en

souterrain au travers des alluvions. I

entre Le Desert et le ruisseau du Lattet (à proximité des Gravai-

res et de la Rochette), une vallée à pente assez forte et a topo¬

graphie irréguliêre^ qui correspond à la traversée d'un ancien cô¬

ne de déjection formé par une alimentation venant pour l'essentiel

d'un thalweg situé en rive droite de la Bonne au'.jniveau du hameau

Le Desert.

- au-delà du ruisseau du Lattet, la vallée s'élargit à nouveau et

devient relativement plate avec des terrains de fond de vallée

constitués pour l'essentiel d'alluvions.

2.2 - Examen_des_conditions_géotechnigues~

2.2.1 .-^ Microcentràle sur le Béranger

...--.. a) Prise_d'eau

Compte-tenu du profil en long du torrent du Béranger, l'implantation

de la prise d'eau pour la microcentrale est prévue au voisinage du Pont de Pail¬

let qui recoupe le Béranger à la cote 1 132 mètres environ.

Cette implantation correspond à une rupture de pente sur le profil en

long du torrent.

La figures, représente une vue en plan schématique des ouvrages exis¬

tants comprenant :

- un pont actuellement en service

- un ancien point désaffecté implanté quelques mètres en amont

Page 21: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

Ouvrage projeté (Prite d'eau)

^r"

Ouvrages existants A

Bac dessableur

Conduite de prise

AVAL

t

I

"-1^

Seul! supérieur^

Grille

Nouveau pont

Seuil Intermédiaire

Seuil supérieur

Torrent du

Béranger

Ouvrage de protectioncontre lesaffoulllements

Fig.3 : Vue en plan schématique de

la prise d'eau sur le torrent du Béranger.

"N

Ancien pont

désaffecté AMONT

t

Ouvrage projeté (Prite d'eau)

^r"

Ouvrages existants A

Bac dessableur

Conduite de prise

AVAL

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I

"-1^

Seul! supérieur^

Grille

Nouveau pont

Seuil Intermédiaire

Seuil supérieur

Torrent du

Béranger

Ouvrage de protectioncontre lesaffoulllements

Fig.3 : Vue en plan schématique de

la prise d'eau sur le torrent du Béranger.

"N

Ancien pont

désaffecté AMONT

t

Page 22: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

., . - ' .'- . ,' :' ' .. ' . - ,.16 -', ; ..... ; -' -

Il est apparu que la position' la plus favorable pour l'implantation

de la prise d'eau se situe immédiatement à l'aval du pont. A cet emplacement,

l'axe du torrent du Béranger est bien défini et les deux ponts successifs im¬

posent un passage forcé au ' torrent. Plus à l'aval, la vallée s'élargit et le

torrent peut changer de cours à la suite des crues.

Une implantation à l'aval des ponts permet également de se placer

en dehors du périmètre d' extension .de la zone périphérique du Parc de la Van-

noise.

L'ouvrage de prise d'eau préconisé est un ouvrage de type "par en

dessous" avec évacuation des eaux en rive droite du Béranger.

La prise d'eau serait réalisée au niveau d'une grille inclinée vers

l'aval placée en fond de lit de torrent en amont d'un seuil.

Pour profiter au mieux des conditions de terrains, le seuil devrait

présenter une forme en V ouvert avec une branche perpendiculaire au cours et

l'autre en biais pour rejoindre le mur du pont en rive gauche [voir fig. 1).

Ce seuil comporterait trois niveaux différents Cfig. 3 ] :

- un niveau inférieur permettant le passage des débits réservés,

arasé â la cote du terrain naturel

- un. niveau intermédiaire au droit de la grille permettant l'ali¬

mentation de la microcentràle

- un niveau supérieur de part et d'autre avec une légère pente en

direction du centre du torrent.

Les côtes des seuils intermédiaire ' et supérieurs sont à définir en

fonction des différents débits et des données géométriques.

Sur toute la longueur du seuil, un ouvrage de protection contre les

affoulllements est nécessaire ,à l'aval . A l'amont du seuil, la mise en place

d'un tapis en béton avec paraf ouille permettra le bon fonctionnement de l'ouvra¬

ge en favorisant le passage et l'évacuation de blocs transportés par le torrent.

; ; -, :,- Latéralement la prise d'eau doit aboutir à un bac dessableur équipé

de vannes et débouchant sur la conduite forcée d'une part et sur un canl d'éva¬

cuation en torrent des sables lors des opérations de dessablage.

., . - ' .'- . ,' :' ' .. ' . - ,.16 -', ; ..... ; -' -

Il est apparu que la position' la plus favorable pour l'implantation

de la prise d'eau se situe immédiatement à l'aval du pont. A cet emplacement,

l'axe du torrent du Béranger est bien défini et les deux ponts successifs im¬

posent un passage forcé au ' torrent. Plus à l'aval, la vallée s'élargit et le

torrent peut changer de cours à la suite des crues.

Une implantation à l'aval des ponts permet également de se placer

en dehors du périmètre d' extension .de la zone périphérique du Parc de la Van-

noise.

L'ouvrage de prise d'eau préconisé est un ouvrage de type "par en

dessous" avec évacuation des eaux en rive droite du Béranger.

La prise d'eau serait réalisée au niveau d'une grille inclinée vers

l'aval placée en fond de lit de torrent en amont d'un seuil.

Pour profiter au mieux des conditions de terrains, le seuil devrait

présenter une forme en V ouvert avec une branche perpendiculaire au cours et

l'autre en biais pour rejoindre le mur du pont en rive gauche [voir fig. 1).

Ce seuil comporterait trois niveaux différents Cfig. 3 ] :

- un niveau inférieur permettant le passage des débits réservés,

arasé â la cote du terrain naturel

- un. niveau intermédiaire au droit de la grille permettant l'ali¬

mentation de la microcentràle

- un niveau supérieur de part et d'autre avec une légère pente en

direction du centre du torrent.

Les côtes des seuils intermédiaire ' et supérieurs sont à définir en

fonction des différents débits et des données géométriques.

Sur toute la longueur du seuil, un ouvrage de protection contre les

affoulllements est nécessaire ,à l'aval . A l'amont du seuil, la mise en place

d'un tapis en béton avec paraf ouille permettra le bon fonctionnement de l'ouvra¬

ge en favorisant le passage et l'évacuation de blocs transportés par le torrent.

; ; -, :,- Latéralement la prise d'eau doit aboutir à un bac dessableur équipé

de vannes et débouchant sur la conduite forcée d'une part et sur un canl d'éva¬

cuation en torrent des sables lors des opérations de dessablage.

Page 23: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

.,' ,, ,'.,v ^ ,^ ,;..' ., ,, , ; - 17 - " ";; ; . , : \ ï ,

Compte-tenu des conditions géologiques de terrain, l'ouvrage de pri¬

se devrait être entièrement fondé sur les alluvions de fond de vallée. A cet

emplacement, il. est en effet probable que le substratum se situe à plusieurs

mètres de profondeur. Des reconnaissances par tranchée à la pelle mécanique

devront être réalisées afin de vérifier sur une épaisseur d'au moins deux mèf

tres l'existence de ces alluvions constituées de blocs de schistes cristallins

de tailles variables Cde quelques centimètres à quelques décimètres] emballés

dans une matrice limono-sableuse.

La profondeur de fondation de l'ouvrage devra être suffisante pour évi¬

ter les risques d' affouillement en période de crue. Compte-tenu de la configu¬

ration de terrain, on peut estimer à. environ 2 m la profondeur de fondation

dans les alluvions. Cette profondeur peut être réduite à l'épaisseur des allu¬

vions dans le cas où celle-ci se révélerait inférieure à deux mètres avec un

substratum sain au-dessous.

Latéralement, le bac de dessablage sera fondé selon les même spéci¬

fications.

b) Conduite forcée

L'examen -des terrains dans la gorge du Béranger entre le pont de

Paillet et le village de la Chapelle-en-Valjouffrey fait apparaître des diffi-

--.rjultés .assez importantes pour l'installation d'une conduite forcée.

Sur la figure 4, sont indiquées les principales zones délicates cor¬

respondant soit à des cônes de déjection, ; soit à des couloirs d'avalanches.

Le versant rive gauche est particulièrement instable en certains

emplacements situés entre le pont .dejPaillet et la combe de la Blachette. Des

cônes de déjection existent à la base des principaux thalwegs recoupant le ver¬

sant. Ces cônes sont fréquemment dépourvus de végétation principalement en rai¬

son de l'existence d'avalanches périodiques. Sur ces cônes instables, peuvent' i -

être observés des arbres arrachés et transportés par les avalanches.

En raison de ces instabilités de versant, de la présence d'avalanche

, et de l'érosion intense qui affecte les terrains, il n'est pas envisageable ! '.

d'implanter une conduite forcée au bas de ce versant. .

La rive droite apparaît dans l'ensemble plus favorable. Un tracé lon¬

geant le bas du versant rive droite est. néanmoins à exclure du fait des insta-

.,' ,, ,'.,v ^ ,^ ,;..' ., ,, , ; - 17 - " ";; ; . , : \ ï ,

Compte-tenu des conditions géologiques de terrain, l'ouvrage de pri¬

se devrait être entièrement fondé sur les alluvions de fond de vallée. A cet

emplacement, il. est en effet probable que le substratum se situe à plusieurs

mètres de profondeur. Des reconnaissances par tranchée à la pelle mécanique

devront être réalisées afin de vérifier sur une épaisseur d'au moins deux mèf

tres l'existence de ces alluvions constituées de blocs de schistes cristallins

de tailles variables Cde quelques centimètres à quelques décimètres] emballés

dans une matrice limono-sableuse.

La profondeur de fondation de l'ouvrage devra être suffisante pour évi¬

ter les risques d' affouillement en période de crue. Compte-tenu de la configu¬

ration de terrain, on peut estimer à. environ 2 m la profondeur de fondation

dans les alluvions. Cette profondeur peut être réduite à l'épaisseur des allu¬

vions dans le cas où celle-ci se révélerait inférieure à deux mètres avec un

substratum sain au-dessous.

Latéralement, le bac de dessablage sera fondé selon les même spéci¬

fications.

b) Conduite forcée

L'examen -des terrains dans la gorge du Béranger entre le pont de

Paillet et le village de la Chapelle-en-Valjouffrey fait apparaître des diffi-

--.rjultés .assez importantes pour l'installation d'une conduite forcée.

Sur la figure 4, sont indiquées les principales zones délicates cor¬

respondant soit à des cônes de déjection, ; soit à des couloirs d'avalanches.

Le versant rive gauche est particulièrement instable en certains

emplacements situés entre le pont .dejPaillet et la combe de la Blachette. Des

cônes de déjection existent à la base des principaux thalwegs recoupant le ver¬

sant. Ces cônes sont fréquemment dépourvus de végétation principalement en rai¬

son de l'existence d'avalanches périodiques. Sur ces cônes instables, peuvent' i -

être observés des arbres arrachés et transportés par les avalanches.

En raison de ces instabilités de versant, de la présence d'avalanche

, et de l'érosion intense qui affecte les terrains, il n'est pas envisageable ! '.

d'implanter une conduite forcée au bas de ce versant. .

La rive droite apparaît dans l'ensemble plus favorable. Un tracé lon¬

geant le bas du versant rive droite est. néanmoins à exclure du fait des insta-

Page 24: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

W > S A l É Condui*£••••' - Í / I K ¿ / ' & ¡ < W ¿ ' Í ; Í * - V ínarti

293-

/ / ( \ Importants cônes de déjection ou d'éboulisIli/l/ll Principaux couloirs d'avalanches

_„. -Fig. 4 : MicrocçntraTe sur_le Beranger\ :-•• : implantation proposée pour les ouvrages(d1après extrait de la carte IGN 1/20 000 - La"Mure n° 7)

Page 25: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

-- . ; -. -,.. '' ,-. - 19-

bilités qui affectent les dépôts recouvrant le versant notamment dans la partie

située en amont de la combe de Leyrette. Les arbres présentant une forme en vir¬

gule témoignent de mouvements qui affectent les terrains.

Le tracé qui apparaît le plus favorable est celui qui emprunte la

route nationale allant du Pont de Paillet à Valjouffrey ' Cf igure 4). La conduite

devrait être enterrée dans le sol sous la route du côté versant.

Sur la figure 4, le tracé de la conduite a été interrompue dans le

grand virage que forme la route nationale au-dessus de la Chapelle-en-Valjouf¬

frey.

A partir de ce point, il peut être envisagé soit de plonger en direc-,

tion de la vallée en amont d'une prise d'eau existant en rive gauche du Béran¬

ger Cdans le cas d'une usine implantée en fond de vallée immédiatement en amont)

soit de poursuivre le tracé de la conduite en restant parallèle à l'axe général

du torrent du Béranger pour déboucher dans la vallée de la Bonne Cdans le cas

d'une usine implantée dans la vallée de la Bonne).

Ce tracé qui suit la route nationale dans sa partie amont permet de

réduire les difficultés de terrains. La figure 4 indique les principaux points

difficiles correspondant essentiellement à des zones où existent des risques

d'avalanches.

' .La route qui est entaillée dans le versant permet également de se

soustraire de "^^ la tranche de terrains superficiels dont la stabilité est très

précaire et de' se placer soit dans du rocher qui est très stable, soit dans des

dépôts de pente déjà Indurés.

Dans le cas de l'implantation indiquée sur la figure 4. les terrains

traversés seront rocheux sur une distance correspondant approximativement au

tiers ou à la moitié de la longueur de la conduite.-

Les zones délicates à franchir seront les traversées de combe qui

sont généralement recouvertes de dépôts de pentes instables et qui pourront :.

nécessiter des ancrages particuliers de la conduite.

-- . ; -. -,.. '' ,-. - 19-

bilités qui affectent les dépôts recouvrant le versant notamment dans la partie

située en amont de la combe de Leyrette. Les arbres présentant une forme en vir¬

gule témoignent de mouvements qui affectent les terrains.

Le tracé qui apparaît le plus favorable est celui qui emprunte la

route nationale allant du Pont de Paillet à Valjouffrey ' Cf igure 4). La conduite

devrait être enterrée dans le sol sous la route du côté versant.

Sur la figure 4, le tracé de la conduite a été interrompue dans le

grand virage que forme la route nationale au-dessus de la Chapelle-en-Valjouf¬

frey.

A partir de ce point, il peut être envisagé soit de plonger en direc-,

tion de la vallée en amont d'une prise d'eau existant en rive gauche du Béran¬

ger Cdans le cas d'une usine implantée en fond de vallée immédiatement en amont)

soit de poursuivre le tracé de la conduite en restant parallèle à l'axe général

du torrent du Béranger pour déboucher dans la vallée de la Bonne Cdans le cas

d'une usine implantée dans la vallée de la Bonne).

Ce tracé qui suit la route nationale dans sa partie amont permet de

réduire les difficultés de terrains. La figure 4 indique les principaux points

difficiles correspondant essentiellement à des zones où existent des risques

d'avalanches.

' .La route qui est entaillée dans le versant permet également de se

soustraire de "^^ la tranche de terrains superficiels dont la stabilité est très

précaire et de' se placer soit dans du rocher qui est très stable, soit dans des

dépôts de pente déjà Indurés.

Dans le cas de l'implantation indiquée sur la figure 4. les terrains

traversés seront rocheux sur une distance correspondant approximativement au

tiers ou à la moitié de la longueur de la conduite.-

Les zones délicates à franchir seront les traversées de combe qui

sont généralement recouvertes de dépôts de pentes instables et qui pourront :.

nécessiter des ancrages particuliers de la conduite.

Page 26: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

:'"''' , ;' ^' ,"- .- 20 - .-.., "'.''-

- 1.2.1 - Microcentrale sur la Bonne

a) Prise_d' eau

La prise d'eau sur la Bonne doit être implantée un peu en amont de

Le Désert à l'endroit où la vallée de la Bonne s'étrangle.

, La figure Sindique l'implantation choisie. Le lit majeur de la Bon¬

ne est peu large à cet emplacement ce qui permet de réduire la largeur de la

prise d'eau.

Cette implantation est également imposée par les débits de fuite sou¬

terraine que l'on constate dans la vallée alluvionnaire supérieure et qui se

réduise à la traversée du cône de déjection sur lequel est constuit Le Désert.

A l'emplacement envisagé, les terrains sont constitués de blocs ro- .

cheux de taille variable emballés dans une matrice limono-sableuse. Ils cor¬

respondent à un mélange d'alluvions et d'éboulis de pente.

La prise d'eau de la microcentrale devrait être de même type que cel¬

le décrite pour le torrent du Béranger c'est-à-dire une prise d'eau de type

"par en-dessous" avec trois seuils placés à des niveaux différents.

" La figure 6 indique un schéma possible d'aménagement de cette prise.

Lc DGuil présente une forme en U à fond plat et à branche très évasée permettant

de maintenir l'axe du torrent au centre de l'ouvrage. Latéralement, des protec¬

tions de rive seront nécessaires pour éviter les affoulllements.

Les fondations de cet ouvrage de prise reposeront sur les alluvions

car 1 £3 -.-substratum doit être vraisemblablement situé à plusieurs mètres, voire

éventuellement à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. L'ouvrage devra

être fondé à au 'moins^ deux mètres de profondeur et comporter les mêmes protec¬

tions amont et aval que pour l'ouvrage de prise sur le torrent du Béranger.

:':'"" -, "Il'est possibleque de gros blocs rocheux puissent être"- rencontrésdans -les fouilles et que des minages' soient nécessaires pour découper les grosblocs. .

Après la prise d'eau en rivière, un bac de dessablage devra être

prévu en rive gauche avec un équipement en vannes permettant d'assurer le des¬

sablage st l'alimentation de la conduite forcée.

:'"''' , ;' ^' ,"- .- 20 - .-.., "'.''-

- 1.2.1 - Microcentrale sur la Bonne

a) Prise_d' eau

La prise d'eau sur la Bonne doit être implantée un peu en amont de

Le Désert à l'endroit où la vallée de la Bonne s'étrangle.

, La figure Sindique l'implantation choisie. Le lit majeur de la Bon¬

ne est peu large à cet emplacement ce qui permet de réduire la largeur de la

prise d'eau.

Cette implantation est également imposée par les débits de fuite sou¬

terraine que l'on constate dans la vallée alluvionnaire supérieure et qui se

réduise à la traversée du cône de déjection sur lequel est constuit Le Désert.

A l'emplacement envisagé, les terrains sont constitués de blocs ro- .

cheux de taille variable emballés dans une matrice limono-sableuse. Ils cor¬

respondent à un mélange d'alluvions et d'éboulis de pente.

La prise d'eau de la microcentrale devrait être de même type que cel¬

le décrite pour le torrent du Béranger c'est-à-dire une prise d'eau de type

"par en-dessous" avec trois seuils placés à des niveaux différents.

" La figure 6 indique un schéma possible d'aménagement de cette prise.

Lc DGuil présente une forme en U à fond plat et à branche très évasée permettant

de maintenir l'axe du torrent au centre de l'ouvrage. Latéralement, des protec¬

tions de rive seront nécessaires pour éviter les affoulllements.

Les fondations de cet ouvrage de prise reposeront sur les alluvions

car 1 £3 -.-substratum doit être vraisemblablement situé à plusieurs mètres, voire

éventuellement à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. L'ouvrage devra

être fondé à au 'moins^ deux mètres de profondeur et comporter les mêmes protec¬

tions amont et aval que pour l'ouvrage de prise sur le torrent du Béranger.

:':'"" -, "Il'est possibleque de gros blocs rocheux puissent être"- rencontrésdans -les fouilles et que des minages' soient nécessaires pour découper les grosblocs. .

Après la prise d'eau en rivière, un bac de dessablage devra être

prévu en rive gauche avec un équipement en vannes permettant d'assurer le des¬

sablage st l'alimentation de la conduite forcée.

Page 27: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

mammConduite forcée(partie amon

Fig. 6 : Microcentrale sur la BonneImplantation proposée pour les ouvrages

(d'après extrait de la carte IGN 1/20 000 La Mure n° 8)

Importants cônes dedéjection

.-.* .'. « tf'

Page 28: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

;- 23 -

Par ailleurs, il peut être envisagé de détourner le ruisseau de

l'Echarenne de manière à récupérer son débit en amont de la prise d'eau. Cet

aménagement nécessiterait quelques travaux de terrassement sur le cône de dé¬

jection situé à la confluence de ce ruisseau et de la Bonne.

b) Ço[!duite_f orcée

. Les contraintes de surface d'une part, les conditions topographiques

d'autre part conduisent à prévoir un tracé de conduite forcée en rive gauche de

la Bonne jusqu'au lieu-dit les Gravaires CVoir fig. 6).

Sur cette rive de la Bonne, existe en effet des conditions topographi¬

ques assez favorables. Le tracé proposé est indiqué sur la figure B. Il est très

facile d'accès.

De plus, la conduite peut facilement être enterrée car les terrains -

sont constitués d'éboulis et alluvions en mélange. Néanmoins des gros blocs ro¬

cheux pourront être rencontrés.

Au niveau de les Gravaires, la vallée de la Bonne se rétrécit et le

franchissement du lieu-dit les Gravaires en rive gauche de la Bonne posent des

difficultés particulières. Il s'agit de gros blocs enchevêtrés les uns sur les

autres donnant une surface topographique très cahotique .

Aussi, il apparaît préférable de franchir la Bonne pour ensuite res-

ter en rive droite. Ce passage au-dessus de la Bonne impliquerait également la

traversée de la route joignant La Chapelle-en-Valjouffrey à Le Désert car la

bande de' terrain entre la Bonne et la route ne permet pas la pose d'une condui¬

te forcée en tranchée normale/

Le cas échéant, la traversée de la route pourrait être évitée en fon¬

dant la conduite sur des appuis reposant à un niveau inférieur à celui du lit

de la Bonne. ,

Plus à l'aval, la vallée s'élargit et ne pose pas de ditflficultés pour

la pose d'une conduite forcée. '

;- 23 -

Par ailleurs, il peut être envisagé de détourner le ruisseau de

l'Echarenne de manière à récupérer son débit en amont de la prise d'eau. Cet

aménagement nécessiterait quelques travaux de terrassement sur le cône de dé¬

jection situé à la confluence de ce ruisseau et de la Bonne.

b) Ço[!duite_f orcée

. Les contraintes de surface d'une part, les conditions topographiques

d'autre part conduisent à prévoir un tracé de conduite forcée en rive gauche de

la Bonne jusqu'au lieu-dit les Gravaires CVoir fig. 6).

Sur cette rive de la Bonne, existe en effet des conditions topographi¬

ques assez favorables. Le tracé proposé est indiqué sur la figure B. Il est très

facile d'accès.

De plus, la conduite peut facilement être enterrée car les terrains -

sont constitués d'éboulis et alluvions en mélange. Néanmoins des gros blocs ro¬

cheux pourront être rencontrés.

Au niveau de les Gravaires, la vallée de la Bonne se rétrécit et le

franchissement du lieu-dit les Gravaires en rive gauche de la Bonne posent des

difficultés particulières. Il s'agit de gros blocs enchevêtrés les uns sur les

autres donnant une surface topographique très cahotique .

Aussi, il apparaît préférable de franchir la Bonne pour ensuite res-

ter en rive droite. Ce passage au-dessus de la Bonne impliquerait également la

traversée de la route joignant La Chapelle-en-Valjouffrey à Le Désert car la

bande de' terrain entre la Bonne et la route ne permet pas la pose d'une condui¬

te forcée en tranchée normale/

Le cas échéant, la traversée de la route pourrait être évitée en fon¬

dant la conduite sur des appuis reposant à un niveau inférieur à celui du lit

de la Bonne. ,

Plus à l'aval, la vallée s'élargit et ne pose pas de ditflficultés pour

la pose d'une conduite forcée. '

Page 29: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

24 -

--* ' J- «...£t^ '.,.

3 - CONCLUSIONS

3-1 " Ç9QÇly§i9!ls_géotechnigues

Les prises d'eau sur les torrents du Béranger et de la Bonne

ne soulèvent pas de difficultés particulières aux emplacements où elles

sont envisagées. Des protections à l'aval du seuil sont nécessaires

pour éviter, les affoulllements par l'aval qui peuvent apparaître au cen¬

tre, du torrent ou latéralement.

En ce qui concerne le tracé des conduites. forcées, l'aménage¬

ment de la Bonne firésente des conditions de terrains beaucoup plus at¬

trayantes que celui sur le Béranger. Ceci est à rattacher à la topogra¬

phie qui est beaucoup moins accidentée dans la vallée de la Bonne que

dans celle du Béranger où se manifestent de nombreuses instabilités de

terrains.

Lorsque le ou les tracés auront été définitivement arrêtés,

il conviendra de procéder à des reconnaissances plus précises au droit

des ouvrages de prises ainsi qu'aux différents points délicats de pas¬

sage de la conduite forcée.

Dans le cas ou les prises d'eau ne seraient pas du type "par

en dessous" mais des prises d'eau partant de retenues aménagées à cet ef-

-, fe-t à l'arrière de digues, des reconnaissances particulières visant à

caractériser la perméabilité et les caractéristiques des terrains au droit

des~ ouvrages devraient être entreprises.

3.2 - Çonçlusions_hj^drologigues

Les calculs des débits caractéristiques au droit des prises sont

basés sur l'identité des bassins de la Bonne à l'ancienne station de Val¬

jouffrey, du bassin de la Bonne à l'amont du village Le Désert, et du bas¬

sin du ruisspau de Béranger, à l'amont du Pont de Paillet. Cette hypothèse,

qui suppose une alimentation par les nappes Cen étiage) identique sur lesdeux bassins doit être obligatoirement vérifiée par des mesures de jaugeageen étiage.

24 -

--* ' J- «...£t^ '.,.

3 - CONCLUSIONS

3-1 " Ç9QÇly§i9!ls_géotechnigues

Les prises d'eau sur les torrents du Béranger et de la Bonne

ne soulèvent pas de difficultés particulières aux emplacements où elles

sont envisagées. Des protections à l'aval du seuil sont nécessaires

pour éviter, les affoulllements par l'aval qui peuvent apparaître au cen¬

tre, du torrent ou latéralement.

En ce qui concerne le tracé des conduites. forcées, l'aménage¬

ment de la Bonne firésente des conditions de terrains beaucoup plus at¬

trayantes que celui sur le Béranger. Ceci est à rattacher à la topogra¬

phie qui est beaucoup moins accidentée dans la vallée de la Bonne que

dans celle du Béranger où se manifestent de nombreuses instabilités de

terrains.

Lorsque le ou les tracés auront été définitivement arrêtés,

il conviendra de procéder à des reconnaissances plus précises au droit

des ouvrages de prises ainsi qu'aux différents points délicats de pas¬

sage de la conduite forcée.

Dans le cas ou les prises d'eau ne seraient pas du type "par

en dessous" mais des prises d'eau partant de retenues aménagées à cet ef-

-, fe-t à l'arrière de digues, des reconnaissances particulières visant à

caractériser la perméabilité et les caractéristiques des terrains au droit

des~ ouvrages devraient être entreprises.

3.2 - Çonçlusions_hj^drologigues

Les calculs des débits caractéristiques au droit des prises sont

basés sur l'identité des bassins de la Bonne à l'ancienne station de Val¬

jouffrey, du bassin de la Bonne à l'amont du village Le Désert, et du bas¬

sin du ruisspau de Béranger, à l'amont du Pont de Paillet. Cette hypothèse,

qui suppose une alimentation par les nappes Cen étiage) identique sur lesdeux bassins doit être obligatoirement vérifiée par des mesures de jaugeageen étiage.

Page 30: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

25

Au premier abord et en raison du nombre et de l'étendue des petits

glaciers et des combes glacières, cette comparaison semble légèrement pessi¬

miste pour le haut bassin de la Bonne ; par contre, elle est certainement

optimiste pour le haut bassin du ruisseau de Béranger. En effet, celui-ci

présente une partie sud, constituant un versant nord Cabrité du soleil], plus

basse. et moins riche en auges glaciaires susceptibles de fournir des débits

en période de basses eaux.

Pour déterminer avec une certitude acceptable, les débits turbina¬

bles, principalement en hiver, il est donc nécessaire de comparer l'écoule¬

ment respectif de ce bassin et de celui de la Bonne.

Pour cela, il est proposé deux campagnes de jaugeages, l'une en

septembre-octobre, l'autre au cours de l'hiver 1981-82.

Les jaugeages seraient effectués au cours d'une période de débit

non influencé, c'est-à-dire sans ruissellement dû à un épisode pluvieux. Les

lieux de mesures de débits seraient :

- sur le ruisseau de Béranger au Pont de Paillet

- sur la Bonne - au village le Désert

- à l'ancien site de la station de Valjouffrey

- à Pont Battant

- sur le canal de Beaumont, à 150 m à l'aval de prise d'eau.

Ces données de débit permettraient de comparer les écoulements de

base - observables généralement en hiver - : .

- entre la Bonne a le Désert et la Bonne à Valjouffrey

- entre ce dernier point d'une part, la Bonne à Pont Battant et

le ruisseau de Béranger à Pont de Paillet, d'autre part.

Ces données, bien que ponctuelles, permettraient d'effectuer d'uni

coefficient correcteur les débits estimés au droit des deux prises projetées,

estimation qui ne repose actuellement que sur l'examen qualitatif des sites

et des données existantes.

25

Au premier abord et en raison du nombre et de l'étendue des petits

glaciers et des combes glacières, cette comparaison semble légèrement pessi¬

miste pour le haut bassin de la Bonne ; par contre, elle est certainement

optimiste pour le haut bassin du ruisseau de Béranger. En effet, celui-ci

présente une partie sud, constituant un versant nord Cabrité du soleil], plus

basse. et moins riche en auges glaciaires susceptibles de fournir des débits

en période de basses eaux.

Pour déterminer avec une certitude acceptable, les débits turbina¬

bles, principalement en hiver, il est donc nécessaire de comparer l'écoule¬

ment respectif de ce bassin et de celui de la Bonne.

Pour cela, il est proposé deux campagnes de jaugeages, l'une en

septembre-octobre, l'autre au cours de l'hiver 1981-82.

Les jaugeages seraient effectués au cours d'une période de débit

non influencé, c'est-à-dire sans ruissellement dû à un épisode pluvieux. Les

lieux de mesures de débits seraient :

- sur le ruisseau de Béranger au Pont de Paillet

- sur la Bonne - au village le Désert

- à l'ancien site de la station de Valjouffrey

- à Pont Battant

- sur le canal de Beaumont, à 150 m à l'aval de prise d'eau.

Ces données de débit permettraient de comparer les écoulements de

base - observables généralement en hiver - : .

- entre la Bonne a le Désert et la Bonne à Valjouffrey

- entre ce dernier point d'une part, la Bonne à Pont Battant et

le ruisseau de Béranger à Pont de Paillet, d'autre part.

Ces données, bien que ponctuelles, permettraient d'effectuer d'uni

coefficient correcteur les débits estimés au droit des deux prises projetées,

estimation qui ne repose actuellement que sur l'examen qualitatif des sites

et des données existantes.

Page 31: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

ANNEXE 1

JAUGEAGE DU CANAL DE BEAUMONT

Barrage de prise du canal

sur le torrent de la Bonne à l'aval du village de

La Chapelle-en-Valjouffrey

Lieu de jaugeager

sur petite passerelle métallique située à 150 m a

l'aval du barrage de prise

Date du jaugeage

30 juillet 1981 - Mesure des vitesses entre 17 h 35 et 18 h 37

Section mouillée : 1.45 m^

Vitesse moyenne : 1.06 m/s

Débit : 1.53 m^/s

ANNEXE 1

JAUGEAGE DU CANAL DE BEAUMONT

Barrage de prise du canal

sur le torrent de la Bonne à l'aval du village de

La Chapelle-en-Valjouffrey

Lieu de jaugeager

sur petite passerelle métallique située à 150 m a

l'aval du barrage de prise

Date du jaugeage

30 juillet 1981 - Mesure des vitesses entre 17 h 35 et 18 h 37

Section mouillée : 1.45 m^

Vitesse moyenne : 1.06 m/s

Débit : 1.53 m^/s

Page 32: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

ANNEXE 2

EXPLOITATION DES DONNEES

HYDROLOGIQUES MENSUELLES

DE 1920 A 1927

I. REMARQUE PRELIMINAIRE

Les débits utilisés ci-dessous sont les débits moyens mensuels,

moyenne des 28 à 31 débits moyens journaliers.

Pour une station donnée, les études montrent que les- débits

moyens mensuels sont systématiquement supérieurs au débit médian des

débits moyens journaliers de l'échantillon constitué par les jours de

ce -mois .

De ce fait, le débit moyen mensuel est une valeur qui n'est

dépassé que pendant un nombre de jours inférieur à 15 Cpar mois] . En

s 'exprimant autrementt : le débit moyen mensuel représente le débit

turbinable pendant une durée inférieure à 15 jours Cpar mois] . Les

débits moyens mensuels constituent donc une estimation par excès des

débits médians.

II. ESTIMATION PAR EXCES DES DEBITS TURBINABLES

Compte-tenu des deux tarifs d'achat pratiqués par E.D.F. pour

l'achat du kilowatt-heure, l'exploitation des débits moyens mensuels

sera faite par saison : saison froide d'octobre à mars compris, et

saison chaude d'avril à septen±)re compris

ANNEXE 2

EXPLOITATION DES DONNEES

HYDROLOGIQUES MENSUELLES

DE 1920 A 1927

I. REMARQUE PRELIMINAIRE

Les débits utilisés ci-dessous sont les débits moyens mensuels,

moyenne des 28 à 31 débits moyens journaliers.

Pour une station donnée, les études montrent que les- débits

moyens mensuels sont systématiquement supérieurs au débit médian des

débits moyens journaliers de l'échantillon constitué par les jours de

ce -mois .

De ce fait, le débit moyen mensuel est une valeur qui n'est

dépassé que pendant un nombre de jours inférieur à 15 Cpar mois] . En

s 'exprimant autrementt : le débit moyen mensuel représente le débit

turbinable pendant une durée inférieure à 15 jours Cpar mois] . Les

débits moyens mensuels constituent donc une estimation par excès des

débits médians.

II. ESTIMATION PAR EXCES DES DEBITS TURBINABLES

Compte-tenu des deux tarifs d'achat pratiqués par E.D.F. pour

l'achat du kilowatt-heure, l'exploitation des débits moyens mensuels

sera faite par saison : saison froide d'octobre à mars compris, et

saison chaude d'avril à septen±)re compris

Page 33: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

SAISON FROIDE

ESTIMATION PAR EXCES DES DEB-ITS TURBINABLES

UTILISATION DES DEBITS MOYENS MENSUELS

Valeur

maximale

mensuelle .

Valeur

moyenne

mensuelle

Valeur

médiane

mensuelle

Valeur

f minimale

mensuelle

Stations

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

Mois

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

OCTO

3,28

3,48

6,76

1,58

1,67

3,25

1,43

1,52

2,95

0,58

0,62

1,20

NOVE

3,10

. 3,29

6,39

1,30

1,37

2,67

0,95

1,01

1,96

0,41

0,44

0,85

OECE

1,08

1,15

2.23

0,68

0,72

1,40

0.58

0,62

1,20

0,29

0,311

0,60

JANV

0,64

0,68

1,32

0,43

0,45

0,88

0,40

0,43

0,83

0.23

0.24

0,47

FEVR

0,94

1,00

1,94

0.41

0,44

0,85

0,36

0,38

0,74

0,23

0,25

0,48

MARS

0,87'

0,92

1,79

0,48

0,51

0,99

0,43

0,46

0,89

0,24

0,26

0,50

la

CD

XCD

DJ

SAISON FROIDE

ESTIMATION PAR EXCES DES DEB-ITS TURBINABLES

UTILISATION DES DEBITS MOYENS MENSUELS

Valeur

maximale

mensuelle .

Valeur

moyenne

mensuelle

Valeur

médiane

mensuelle

Valeur

f minimale

mensuelle

Stations

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

Mois

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

OCTO

3,28

3,48

6,76

1,58

1,67

3,25

1,43

1,52

2,95

0,58

0,62

1,20

NOVE

3,10

. 3,29

6,39

1,30

1,37

2,67

0,95

1,01

1,96

0,41

0,44

0,85

OECE

1,08

1,15

2.23

0,68

0,72

1,40

0.58

0,62

1,20

0,29

0,311

0,60

JANV

0,64

0,68

1,32

0,43

0,45

0,88

0,40

0,43

0,83

0.23

0.24

0,47

FEVR

0,94

1,00

1,94

0.41

0,44

0,85

0,36

0,38

0,74

0,23

0,25

0,48

MARS

0,87'

0,92

1,79

0,48

0,51

0,99

0,43

0,46

0,89

0,24

0,26

0,50

la

CD

XCD

DJ

Page 34: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

SAISON CHAUDE

ESTIMATION PAR EXCES DES DEBITS TURBINABLES

UTILISATION DES DEBITS MOYENS MENSUELS

Valeur

maximale

mensuelle

Valeur

moyenne

mensuelle

Valeur

médiane

mensuelle

Valeur

minimale

mensuelle

Stations

BONNE- -:_ Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

Mois

Desert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert '

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

AVRIL

1,26

1,33

2,59

0,97

1,02

1.99

1,18

1,25

2,43

0,27

0,28

0.55

MAI

2,85

3,02

5,87

2,19

2,32

4,51

2,41

2,56

4,97

0,94

1,00

1,94...

JUIN

3,62,

3,83

7,45

2,76

2,92

5,68

2,95

3,12

6,07

1,54

1,63

3\l7

JUIL

2.89

3.06

5.95

2,10

2.22

4,32

2,17

2,30

4,47

0,80

0,85

1,65

AOUT ,

1,84

1,95

3,79

1,48

1,57

3,05

1,53

1.62

3,15

0,91

0,96

1,87

SEPT

2,04

2,16

4,20

1,43

1,52

2,95

- 1,44

1,52

2,96

0,82

0,86

1,683=>

CD

X(D

SAISON CHAUDE

ESTIMATION PAR EXCES DES DEBITS TURBINABLES

UTILISATION DES DEBITS MOYENS MENSUELS

Valeur

maximale

mensuelle

Valeur

moyenne

mensuelle

Valeur

médiane

mensuelle

Valeur

minimale

mensuelle

Stations

BONNE- -:_ Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

BONNE - Le

BERANGER -

TOTAL

Mois

Desert

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

Désert '

Pt de Paillet

Désert

Pt de Paillet

AVRIL

1,26

1,33

2,59

0,97

1,02

1.99

1,18

1,25

2,43

0,27

0,28

0.55

MAI

2,85

3,02

5,87

2,19

2,32

4,51

2,41

2,56

4,97

0,94

1,00

1,94...

JUIN

3,62,

3,83

7,45

2,76

2,92

5,68

2,95

3,12

6,07

1,54

1,63

3\l7

JUIL

2.89

3.06

5.95

2,10

2.22

4,32

2,17

2,30

4,47

0,80

0,85

1,65

AOUT ,

1,84

1,95

3,79

1,48

1,57

3,05

1,53

1.62

3,15

0,91

0,96

1,87

SEPT

2,04

2,16

4,20

1,43

1,52

2,95

- 1,44

1,52

2,96

0,82

0,86

1,683=>

CD

X(D

Page 35: ETUDE LE BASSIN ET L'ARC LA HYDROELECTRIQUES RUISSEAU

Annexe 2

III. COMPARAISON DES ANALYSES DES DEBITS TURBINABLES A PARTIR DES DEBITS

MOYENS JOURNALIERS ET DES DEBITS MOYENS MENSUELS POUR LA PERIODE

OCTOBRE 1920-SEPTEMBRE 1927

A titre de comparaison, il apparaît intéressant de comparer les

débits médians journaliers des saisons interannuelles moyennes et les

débits médians mensuels des mêmes saisons.

Les débits journaliers médians interannuels des deux saisons

froide et chaude sont obtenus à partir de la moyenne des débits carac¬

téristiques g 80 et g 100, la durée moyenne de chaque saison avoisine

90 jours.

Les débits mensuels de chaque saison moyenne interannuelle sont

tirés du classement de l'ensemble des débits moyens mensijels relevés

sur la période retenue.

Le tableau suivant fournit les valeurs des débits médians de

chacune des deux saisons moyennes froide et chaude.

DEBITS MEDIANS DES SAISONS INTERANNUELLES MOYENNES FROIDE ET CHAUDE

Stations

LA BONNE

Le Désert

LE BERANGER

Pt de Paillet

TOTAL

Mode de calcul.

Débit mensuel .

Débit journalier

Débit mensuel

Débit journalier

Débit mensuel

Débit journalier

Saison Froide

0,54

0.56

0.58

0.57

1,12

1.13

Saison chaude

1,61

1,69

1.71

1,79

3.32

3.48

Les résultats apparaissent très comparables dans le cas présent.

Il faut rappeler que le débit moyen journalier ne résulte que d'une mesu¬

re, problablement faite le matin, ce qui ne prend pas en compte les plus

forts débits de la journée qui, lors de la fonte, arrivent le soir ou

dans la nuit suivant la taille du bassin.

Annexe 2

III. COMPARAISON DES ANALYSES DES DEBITS TURBINABLES A PARTIR DES DEBITS

MOYENS JOURNALIERS ET DES DEBITS MOYENS MENSUELS POUR LA PERIODE

OCTOBRE 1920-SEPTEMBRE 1927

A titre de comparaison, il apparaît intéressant de comparer les

débits médians journaliers des saisons interannuelles moyennes et les

débits médians mensuels des mêmes saisons.

Les débits journaliers médians interannuels des deux saisons

froide et chaude sont obtenus à partir de la moyenne des débits carac¬

téristiques g 80 et g 100, la durée moyenne de chaque saison avoisine

90 jours.

Les débits mensuels de chaque saison moyenne interannuelle sont

tirés du classement de l'ensemble des débits moyens mensijels relevés

sur la période retenue.

Le tableau suivant fournit les valeurs des débits médians de

chacune des deux saisons moyennes froide et chaude.

DEBITS MEDIANS DES SAISONS INTERANNUELLES MOYENNES FROIDE ET CHAUDE

Stations

LA BONNE

Le Désert

LE BERANGER

Pt de Paillet

TOTAL

Mode de calcul.

Débit mensuel .

Débit journalier

Débit mensuel

Débit journalier

Débit mensuel

Débit journalier

Saison Froide

0,54

0.56

0.58

0.57

1,12

1.13

Saison chaude

1,61

1,69

1.71

1,79

3.32

3.48

Les résultats apparaissent très comparables dans le cas présent.

Il faut rappeler que le débit moyen journalier ne résulte que d'une mesu¬

re, problablement faite le matin, ce qui ne prend pas en compte les plus

forts débits de la journée qui, lors de la fonte, arrivent le soir ou

dans la nuit suivant la taille du bassin.