ETUDES ET 20 - supagro.fr€¦ · un résumé – des mots clés ... Le crédit rural et l'économie villageoise ... Lecture socio-foncière des terroirs. Introduction à une démarche

N° 1

ETUDES ET TRAVAUX

20 ____________

Publications valorisant les stages

individuels et collectifs du Cnearc

1991-2000

Mai 2001

N° 2

AVANT PROPOS

Dans le cadre de leur formation, les étudiants du CNEARC effectuent chaque année des stages individuels ou collectifs dans une quarantaine de pays. Ces stages, organisés avec nos partenaires de la recherche et du développement donnent lieu à la rédaction de rapports et de mémoires qui sont riches d’informations sur les réalités agraires de ces pays et sur les conditions et modalités de leur développement rural. La valorisation de ces stages a toujours été considérée comme une des bases de la production scientifique du CNEARC en même temps qu’un moyen pour mettre les résultats de ces stages au service de leurs utilisateurs potentiels. Même si cette valorisation est encore loin d’être à la hauteur de la richesse et de la diversité des mémoires de stage du CNEARC, dont la publication annuelle des résumés donne un premier aperçu, cette valorisation a cependant été faite en partie. C’est pour mieux la faire connaître que ce document a été publié. Il présente pour les dix dernières années, les différentes publications auxquelles ont donné lieu les stages du CNEARC, sans que l’on puisse considérer pour autant cet inventaire comme totalement exhaustif. Plusieurs types de publication ont été répertoriés : des articles de périodiques, des communications à des colloques, des ouvrages ou chapitres d’ouvrages, des rapports de stages collectifs, des rapports d’étude, des posters et des films vidéos.

Chaque publication fait l’objet d’une fiche sur laquelle apparaissent les informations suivantes : la référence du document – le ou les stages ou mémoires CNEARC valorisés par la publication – un résumé – des mots clés – les zones géographiques concernées.

Les fiches ont été classées par axes de recherche selon le plan suivant : 1. Diagnostic et amélioration des systèmes de production, systèmes de culture et

d’élevage 2. Diagnostic et dynamique des systèmes agraires 3. Agroforesterie 4. Gestion des sols et des ressources naturelles 5. Gestion sociale de l’eau 6. Valorisation des productions : produits et territoires 7. Organisations et services agricoles – Crédit. 8. Méthodes d’intervention et politiques de développement 9. Autres

Afin de faciliter la consultation de ce catalogue on trouvera en fin de document un index géographique et un index des auteurs.

Enfin signalons que la réalisation de ce document a été assurée par Elisabeth Delande que nous tenons à remercier.

Philippe JOUVE Directeur Scientifique du CNEARC

N° 3

Table des matières

AVANT PROPOS ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

DIAGNOSTIC ET AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION 5

La riziculture traditionnelle au nord de la Côte d'Ivoire : 6 Quelques traits de la riziculture paysanne de plaine alluviale en Haute-Guinée 7 La riziculture traditionnelle sur les terres de mangrove en Basse Guinée 8 Elaboration du rendement du riz irrigué et expérimentation en milieu paysan au Nord Vietnam 9 Péjoration climatique et évolution des pratiques de transhumance en zone agropastorale sahélienne 10 Etude des innovations dans les systèmes techniques de production de la région de Sidi-Bouzid, Tunisie 11 Analyse technico-économique des systèmes de production des adhérents à la Fédération des Paysans du

Fouta Djallon (république de Guinée). 12 Systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones tropicales 13

DIAGNOSTIC ET DYNAMIQUE DES SYSTEMES AGRAIRES ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

Dans une perspective de développement Erreur ! Signet non défini. Une méthode d'étude des systèmes agraires par l'analyse de la diversité et de la dynamique des

agrosystèmes villageois. 14 Contribution à l'étude du systèmes agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger) par l'analyse des

agrosystèmes villageois. 16 Etude de l'agrosystème du village de Ga-koudi, l'élaboration d'un plan de développement villageois,

arrondissement de Mayahi, Niger 17 Conditions de durabilité d'un système agraire caféicole 18 Une agriculture entre terre et eau. Dynamique de l'occupation territoriale sur le front pionnier Banjar 19 Antara Tanah dan Air 20 Evolution d'agrosystèmes villageois dans la région de Korhogo 21 Dynamiques agraires et développement rural. Pour une analyse en termes de transition agraire 22 Etude de deux douars du Haut Atlas : Contribution au développement rural des zones de montagne. 23

AGROFORESTERIE 24

Les fonctions économiques méconnues des jardins villageois à Java Ouest. 25 Durian trees (Durio zibethinus Murr.) in javanese home gardens : 26 Le durian : roi des fruits en Asie du Sud-Est 27 Les planteurs de noyers du Dauphiné : pourquoi optent-ils pour les cultures intercalaires et les noyers

double fin ? 28 Incorporating agroforestry practices in the management of walnut plantations in Dauphiné, France 29 Le défrichement amélioré au Sahel . Une pratique agroforestière adoptée par les paysans 30 Plantations villageoises de teck en Côte d'Ivoire 31 Dynamique et structure des agroforêts à agrumes au centre du Cameroun 32

GESTION DES SOLS ET DES RESSOURCES NATURELLES 33

Le ventre de la terre 34 Diversité des sols et pratiques de gestion de leur fertilité en zone sahélienne sableuse, Mayahi (Niger) 35 Interactions systèmes pédologiques / systèmes agraires au Parana (Brésil) et durabilité de l'agriculture. 36 Relations entre systèmes pédologiques et systèmes de culture 37 Interaçoes homem-solo sobre a microbacia do ribeirao Bandeirantes do Norte (Parana, Brasil) 38 Systèmes pédologiques et systèmes agraires: pour une approche de la gestion durable de la ressource sol 39

N° 4

Systèmes pédologiques et systèmes agraires en situation de front pionnier amazonien 40 Systèmes pédologiques et systèmes agraires : la rencontre entre deux temps 41 Concurrences territoriales et menaces sur la biodiversité dans la vallée du Zambèze (Zimbabwe) 42

GESTION SOCIALE DE L’EAU 43

L'eau miroir de la société 44 Water rights and the institutional dynamics of irrigated systems : 45 Droits d'eau et institutions communautaires en montagne 46 La gestion de l'eau dans un village égyptien du delta du Nil 47 Gestion de l'eau dans le N'Fis (Haouz de Marrakech) et mise en place des associations d'usagers d'eau

agricole 48 Gestion sociale de l'eau : modèle d'évolution et mise en perspective historique d'un système d'irrigation du

Haut-Atlas marocain 49

VALORISATION DES PRODUCTIONS 50

Dynamiques techniques et identités territoriales; Agneaux, fromages et vins dans le Lot 51 Patrimoines et changements techniques : la construction sociale d'un produit du terroir 52 Compte rendu visuel d'un stage dans le Gers 53 Production et commercialisation de l'afitin fon dans la région d'Abomey-Bohicon au Bénin 54 Alimentation, savoir-faire et innovations agroalimentaires: Le cas de l'attiéké à Cotonou (Bénin) 55 Réactiver la tradition par l'AOC : le cabécou Rocamadour (Quercy) 56 Les enjeux de la valorisation de produits locaux : xemple du pain de terroir gersois et du porc gascon 57

ORGANISATIONS ET SERVICES AGRICOLES 58

Le projet de promotion du petit crédit rural au Burkina 59 Le crédit rural et l'économie villageoise à Banh (Burkina Faso) 60 Eléments de réflexion sur le crédit rural au Nord Vietnam 61

METHODES D'INTERVENTION ET POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT 62

Les opérations de gestion de terroirs, nouvel avatar des modes d'intervention en milieu rural en Afrique63 Modalités d'intervention des projets d'éco-développement participatif, projet de Mayahi (FENU/FAO) 64 Lecture socio-foncière des terroirs. Introduction à une démarche méthodologique par Grigori Lazarev. 65 La loi et la pratique dans l'exploitation agricole d'une aire protégée de l'état de São Paulo, Brésil 66 Résultats économiques comparés et rôle des incitations publiques dans le choix du mode de conduite des

noyeraies du Dauphiné 67 La libéralisation de la filière cacao en Côte d'Ivoire : son impact sur les prix et la qualité 68

AUTRES 69

Notice explicative de la carte géologique de la feuille Ambert à 1/50 000 70

INDEX GEOGRAPHIQUES 71

INDEX DES AUTEURS 72

DOCUMENTS PUBLIES DANS LA COLLECTION 74

N° 5

Diagnostic et amélioration des systèmes de production

Systèmes de culture - Systèmes d'élevage

Systèmes agraires N° 6

La riziculture traditionnelle au nord de la Côte d'Ivoire : le cas du village de M'Bia en pays Senoufo

Auteur(s) : Barry M.Billo (Esat Cnearc) Barbier Jean-Marc (Cnearc) Dolmyan N. (Esat Cnearc) Référence : 1995. In Colloque international : Quel avenir pour les riziculteurs de l'Afrique de l'Ouest ? 4-7 avril 1995, Bordeau. (voir également Etudes et Travaux n°9, Cnearc, 1995) Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Barry M.B, Dolmyan N., 1994. Diagnostic agro-économique du terroir de M'Bia en vue de l'aménagement d'un bas-fond. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME Cette présentation de la riziculture traditionnelle dans le village de M'Bia en pays Sénoufo est le résultat d'un diagnostic agro-socio-économique des systèmes de production effectué en 1994 par une équipe d'étudiants et d'enseignants-chercheurs du Cnearc. Ce travail constitue un préalable à une étude de faisabilité d'aménagement d'un bas-fond. Deux types de riziculture sont pratiqués dans ce milieu : riziculture pluviale de plateau et riziculture de bas-fond. Les conditions climatiques devenues défavorables (baisse et mauvaise répartition des pluies) rendent ces deux types de riziculture très aléatoires. Sont présentées successivement, l'organisation économique et sociale du village puis la dynamique actuelle du système agraire. L'étude des modalités d'utilisation des bas-fonds et des problèmes spécifiques de la riziculture qui y est pratiquée montre que le manque d'eau durant la saison culturale a pour conséquence le développement de mauvaises herbes qui apparaît comme un facteur limitant de premier ordre. Ce problème justifie la demande d'aménagement exprimée de façon unanime par la population du village de M'Bia. Des possibilités d'aménagements peu coûteux sont proposées. Cependant, les auteurs s'interrogent sur les conséquences qu'engendrera la réalisation d'un tel projet. Ces nouveaux enjeux pour la terre et l'eau pourraient créer ou aggraver des conflits entre différentes catégories d'acteurs (hommes et femmes, riziculteurs et éleveurs, différents lignages) et remettre en cause le statut foncier des bas-fonds. MOTS-CLÉS : riziculture inondée, aménagement de bas-fond, diagnostic, statut foncier ZONE GÉOGRAPHIQUE : COTE D'IVOIRE, M'Bia


Quelques traits de la riziculture paysanne de plaine alluviale en Haute-Guinée

Auteur(s) : Béavogui Famoï (IRAG Guinée) Référence : 1995. In Travaux et recherches sur la riziculture 1992-1995. Études et Travaux n° 9, Cnearc, p. 16-29 Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) :

Formation continue

RÉSUME Plusieurs types de riziculture sont pratiqués en Haute-Guinée. Les agriculteurs exploitent les trois terroirs composant le paysage à savoir : les plateaux, les bas-fonds et les plaines. Avec l'objectif d'augmenter la production rizicole, des périmètres aménagés dans les bas-fonds et les plaines sont exploités, mais ce type de riziculture avec contrôle de l'eau est encore localisé dans les zones où évoluent des projets de développement agricole. Dans le cadre de ses programmes de recherche, l'IRAG s'est intéressé à la riziculture de plaine alluviale. La présence de nombreux cours d'eau longés par de vastes plaines donne un potentiel important à cette riziculture pratiquée de manière traditionnelle depuis de nombreuses générations. Ce chapitre présente les grands trait de cette riziculture, à partir d'enquêtes menées dans des villages riverains du Niger et de ses affluents, Kankan, Kérouané, Kouroussa et Siguiri. Les riziculture traditionnelles ont su s'adapter aux crues qui couvrent les plaines en procédant à un choix de l'emplacement des variétés en fonction de leur résistance à l'immersion. Les risques sont néanmoins toujours grands. Les manques et excès d'eau entraînent des dommages considérables au cours du cycle du riz, diminuant ou compromettent les récoltes. les années à régime de crue favorable permettent d'assurer de bons rendements et une forte productivité du travail en raison de la simplicité de l'itinéraire technique ne comportant pas d'entretien de la culture. L'exploitation rationnelle des plaines devrait permettre l'accroissement de la production de riz et d'autres cultures. Quelques axes de recherche et de développement sont proposés afin de régulariser le régime des crue, mécaniser certaines opération culturales ou encore améliorer les itinéraires techniques. MOTS-CLÉS : riziculture, plaine alluviale, crue, pratiques culturales ZONE GÉOGRAPHIQUE : GUINÉE, Haute-Guinée


La riziculture traditionnelle sur les terres de mangrove en Basse Guinée

Auteur(s) : Souaré Daouda (IRAG Guinée) Référence : 1995. In Travaux et recherches sur la riziculture 1992-1995. Études et Travaux n° 9, Cnearc, p. 3-14 Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) :

Formation continue

RÉSUME En Basse-Guinée, les sols de mangrove occupent une place importante pour la production du riz. En dépit des risques encourus pour leur mise en culture, les terres de mangrove sont assez convoitées pour la riziculture. Cela tient aux avantages qu'elles présentent par rapport aux autres écosystèmes rizicoles : la fertilité du sol est naturellement renouvelée par les dépôts fluvio-marins ; la pression de la flore adventice est moindre et parfois nulle à cause de la salinité. Avec un rendement de 1,5 à 3 tonnes à l'hectare, la riziculture de mangrove occupe la deuxième place après le riz irrigué. C'est pourquoi les paysans du littoral acceptent un investissement initial coûteux pour récupérer ces terres qui, en bonne saison et avec peu d'intrants garantissent des rendements satisfaisants et durables. Cependant, en plus des aléas climatiques et des problèmes d'ordre socio-économiques inhérents à l'agriculture en général, la riziculture de mangrove pose des problèmes spécifiques qui méritent d'être étudiés. Les paysans ont acquis à travers leurs pratiques culturales une forte maîtrise de cet écosystème, de ce fait, une description des méthodes traditionnelles de mise en culture des terres de mangrove s'avère utile pour comprendre certains aspects de cet environnement complexe et dynamique et ce avant d'envisager toute action destinée à l'améliorer. Dans ce chapitre, nous avons tout d'abord identifié les différents types de rizières de mangrove, décrit les méthodes traditionnelles de leur mise en culture et dégagé les contraintes y afférent pour ensuite suggérer des mesures d'intervention susceptibles d'en accroître les rendements MOTS-CLÉS : riziculture, mangrove, pratiques culturales ZONE GÉOGRAPHIQUE : GUINÉE, Basse-Guinée


Elaboration du rendement du riz irrigué et expérimentation en milieu paysan au Nord Vietnam

Auteur(s) : Le Queré Eric (Cnearc Esat) Référence : 1995. In Travaux et recherches sur la riziculture 1992-1995. Études et Travaux n° 9, Cnearc, p. 60-76. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) :

Le Queré E., 1993. Elaboration du rendement riz irrigué et expérimentation en milieu paysan au nord Vietnam. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Cette étude a été réalisée dans le cadre d'un programme de coopération franco-vietnamienne intitulé : "Promotion de l'agriculture familiale dans le bassin du Fleuve Rouge" et établi sur la base d'une convention entre le Gret (Groupe de Recherches et d'Échanges Technologiques) et l'Insa (Institut National des Sciences Agronomiques du Nord Vietnam). Ce travail a eu lieu au sein de l'équipe "culture" chargée des aspects rizicoles dans la zone de delta. Les suivis agronomiques effectués antérieurement faisaient ressortir le problème des fortes densités de repiquage du riz notamment l'existence d'un fort nombre de plants par touffe. Ceci sous-entend un gaspillage des plants à travers une non valorisation du potentiel de tallage des variétés. Une attitude sécuritaire par rapport à des risques encourus (risque de froid au printemps, risque d'inondation en été) expliquerait certainement ce comportement mais il semble nécessaire de rechercher plus précisément les raisons de ces pratiques. Les propositions étaient d'étendre la variabilité des pratiques en explorant une gamme de densité en plants par touffe inférieur à 6 par le biais d'expérimentations en parcelle paysanne. Cette méthode était entièrement nouvelle pour les agriculteurs et les ingénieurs de l'Insa. Des enquêtes agronomiques ont été menées sur trois communes, dans le cadre théorique de l'élaboration du rendement . Les résultats montrent que le climat agit différemment suivant les dates de semis et de repiquage, le sol possède des qualités physico-chimiques différentes que l'on peut lier au système de culture pratiqué, les pratiques culturales sont très variables suivant les communes. En conséquence, l'élaboration du rendement du riz suit des profils différents dans chaque commune. Néanmoins, l'analyse permet de justifier la validité du thème "densité de repiquage par touffe". D'ailleurs, la diffusion des résultats a fait sensiblement évoluer les pratiques des agriculteurs vers une réduction de la densité de repiquage, montrant par là leur forte réactivité aux nouveautés techniques. MOTS-CLÉS : riziculture, élaboration du rendement, expérimentation paysanne, repiquage ZONE GÉOGRAPHIQUE : VIETNAM, Fleuve Rouge


Péjoration climatique et évolution des pratiques de transhumance

en zone agropastorale sahélienne : Cas de l'arrondissement de Mayahi au Niger

Auteur(s) : Banoin M. (CRESA Niamey) Gueye C. (CRESA Niamey) Soumania I. (CRESA Niamey) Ali M. (CRESA Niamey) Jouve Philippe (Cnearc) Référence : 1996. In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, 2-3 avril, Montpellier, France, Cnearc, P. 43-52. Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Micheau P., 1994. Caractérisation des ressources naturelles renouvelables de l'arrondissement de Mayahi au Niger. Mémoire Esat 1 Cnearc, 100 p.

Béavogui F., 1994. Contribution à l'étude du systèmes agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger) par l'analyse des agrosystèmes villageois. Mémoire Esat 1 Cnearc, 100 p. et annexes.

RÉSUME Le projet de développement rural de Mayahi est né de l'initiative conjointe du gouvernement du Niger et du Fonds d'Équipement des Nations Unies (FENU) et exécuté par la FAO depuis 1994. Le projet se veut un cadre d'application concrète et cohérente d'actions, par la restauration d'un équilibre agroécologique durable et l'accroissement de la productivité des activités agropastorales. Le présent travail étudie, dans une perspective de développement, l'évolution des pratiques de transhumance et leurs effets dans un écosystème sahélien. Le diagnostic et le suivi ont porté sur les préparatifs des éleveurs avant le départ en transhumance, l'amplitude et le rythme de progression, la vie au cours de la transhumance, les caractéristiques des sites d'arrêt et l'analyse des conséquences de ces pratiques sur la dynamique de l'environnement. L'étude met en évidence un profond bouleversement des relations agriculture-élevage et une exacerbation de la compétition pour l'exploitation des ressources pastorales. La transhumance n'est plus le seul fait des populations pastorales (Peuls et Touaregs) mais concerne pratiquement toutes les composantes ethniques de l'arrondissement. Les aléas climatiques imposent une sédentarisation accélérée des populations pastorales autour des niches écologiques plus favorables, tandis que les populations de tradition agricole séculaire s'adonnent à la transhumance. A cette dynamique consécutive à l'antagonisme d'intérêts divergents correspond une typologie du système de transhumance relative au mode d'exploitation des ressources pastorales. MOTS-CLÉS : zone agropastorale, écosystème, transhumance, évolution des pratiques, typologie ZONE GÉOGRAPHIQUE : Sahel, NIGER, Mayahi


Etude des innovations dans les systèmes techniques de production

de la région de Sidi-Bouzid, Tunisie Auteur(s) : Cnearc Référence : 1998. Cnearc, CRDA, Montpellier, 128 p. Type de publication : Rapport de stage collectif Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif des étudiants du Cnearc Master DAT option AGIR, mars 1998.

RÉSUME

Afin de placer les étudiants en milieu préprofessionnel et en réponse à une demande formulée par le CRDA ( Commissariat Régional au Développement Agricole) de Sidi-Bouzid (Tunisie), le Cnearc a organisé un stage collectif dont les objectifs étaient d'analyser les innovations que les agriculteurs de cette région ont adoptées dans leurs systèmes de production suite au développement de la mobilisation des ressources en eau souterraines au cours des deux dernières décennies. Ceci consistait précisément à apporter de l'information sur la genèse et la nature de ces innovations afin d'améliorer les capacités d'encadrement et de conseil technique des agriculteurs par le CRDA. Dans cette perspective, cinq secteurs de l'agriculture régionale où ont eu lieu des innovations techniques importantes ont été étudiés : la céréaliculture irriguée, l'élevage bovin laitier, la culture sous serre, le maraîchage de plein champ, l'arboriculture à pépin et à noyaux. La méthodologie adoptée est l'analyse des pratiques paysannes et l'enregistrement du point de vue des différents acteurs concernés (producteurs, transformateurs, conseillers techniques). Ce document rassemble les restitutions et les débats auxquels ont donné lieu les enquêtes de terrains effectuées par les étudiants. La brièveté du séjour et l'inexpérimentation des stagiaires font que le produit final ne peut que répondre partiellement aux attentes du CRDA mais ce travail pose de nouvelles questions qui sont autant de pistes pour des actions de recherche-développement. MOTS-CLÉS : recherche-développement, pratique paysanne, irrigation, innovation, maraîchage, arboriculture, élevage laitier, blé ZONE GÉOGRAPHIQUE : TUNISIE, Sidi-Bouzid


Analyse technico-économique des systèmes de production des adhérents à la Fédération des Paysans du Fouta Djallon

(république de Guinée). Auteur(s): Bosio Jean-Luc (Coord.) (Cnearc) Référence : 1999. Coll. Etudes et Travaux, n° 16, Cnearc, Montpellier, France. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) : D'après les rapports de stage de

Diallo T. A., 1999. Contribution à la caractérisation des systèmes de production de l'oignon dans la région de Tougue-Mombeya, Fouta Djallon (Rép. de Guinée). Mémoire Esat 1 Cnearc.

Lethève X., 1999. Etude socio-économique des adhérents de la Fédération des paysans du Fouta Djallon de Donghel Sigon et Timbi Madina. Mémoire Esat 2 Cnearc.

Ossou Zolo C., 1999. Etude économique des systèmes de production des adhérents de la Fédération des paysans du Fouta Djallon. Secteur de Horé Mamou et N'dindo. Filière tomate et pomme de terre. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUMÉ

Cette étude, commandée conjointement par la Fédération des Paysans du Fouta Djallon (FPFD) et l'Agence Française de Développement, a pour objectif d'estimer l'importance relative des productions appuyées par la Fédération pour ses adhérents. Ce document constitue la synthèse des rapports de stage de trois étudiants du Cnearc de Montpellier, concernant trois cultures de bas-fond "encadrées" par la FPFD : la pomme de terre, l'oignon et la tomate. Des enquêtes économiques ont été réalisées de manière à apprécier le revenu issu de ses cultures. Des différences considérables existent entre zones de production en ce qui concerne le milieu de culture (climat, sol) et l'enclavement. Au sein même d'une zone de production, la surface cultivée en bas-fond, l'accès à l'irrigation, et la possibilité de diversifier les cultures d'un bas-fond sont les principaux critères de différenciation entre les adhérents. L'accès à un circuit stable de commercialisation et à des informations techniques est également prépondérant pour différencier les adhérents. La FPFD crée une dynamique par son intervention. Mais cet effet d'entraînement lié à l'appui d'une culture maraîchère particulière est très différent s'il s'agit de pomme de terre tout le système de production dans lequel elle s'épanouit ayant été bouleversé, ou s'il s'agit de l'oignon en culture associée qui reste une culture parmi d'autres pour la majorité des petits producteurs. Quant à la production de tomate, elle reste fortement tributaire d'un circuit d'écoulement fiable. MOTS-CLÉS : analyse technico-économique, système de production, typologie, commercialisation, maraîchage, pomme de terre, tomate, oignon.


ZONE GÉOGRAPHIQUE : GUINEE, Fouta Djallon

Systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones tropicales :

Synthèse bibliographique Auteur(s) : Dounias Isabelle (Cnearc) Référence : 2001. Cirad-Ca - Cnearc, Etudes et Travaux n° 19, 119 p + annexes. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) :

Document élaboré à partir d'un travail collectif des étudiants de l'option Agir du Master DAT sur les systèmes de cultures à base de couverture végétale et semis direct en 1998.

RÉSUME Cet ouvrage a comme point de départ un travail collectif effectué par des étudiants du Cnearc (Agir), repris, remanié et enrichi. L'objectif était de réaliser, à partir de documents bibliographiques, une analyse comparée du fonctionnement et de la mise en œuvre des systèmes de culture annuels à base de semis direct et de couverture végétale (SCV) dans différents écosystèmes tropicaux. Les SCV représentent un nouveau type de gestion du milieu que l'on qualifie d'agroécologique. Le principe repose sur la valorisation de l'action de certaines plantes dites de couverture, annuelles ou vivaces, qui permettent de recouvrir le sol pendant les périodes d'inter-culture. Afin de préserver cette couverture, les cultures sont implantées dans un sol non remanié, sauf à l'endroit où est déposée la semence. Mettant en œuvre des techniques modernes, les SCV connaissent depuis une dizaine d'années une forte extension dans de nombreux pays, essentiellement en régions tempérées mais aussi en régions tropicales. Les SCV mettent en jeu des processus agrobiologiques nombreux et complexes qu'il importe d'analyser situation par situation. Il ressort que les SCV présentent des avantages agronomiques certains qui se déclinent différemment selon les contextes : contrôle de l'érosion pour les agricultures mécanisées, alternative à la défriche-brûlis pour les agricultures familiales des tropiques humides grâce au contrôle de l'enherbement, régulation du bilan hydrique en conditions semi-arides, et de façon générale, entretien d'un taux de matière organique dans le sol ... Cependant les conditions de faisabilité des SCV en milieu agricole constituent souvent un frein à leur adoption sous les tropiques, les maintenant dans bien des cas au stade expérimental. MOTS-CLÉS : semis direct, couverture végétale, agroécologie ZONE GÉOGRAPHIQUE : zone tropicale


Diagnostic et dynamique des systèmes agraires

dans une perspective de développement


Une méthode d'étude des systèmes agraires par l'analyse de la diversité et de la dynamique des agrosystèmes villageois

Auteur(s) : Jouve Philippe (Cnearc) Tallec Michel (Cnearc) Référence : 1994. Les cahiers de la Recherche Développement, n° 39, p.43-59. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Clochard P., 1993. Le système agraire de la vallée de l'Oneine - Haut-Atlas marocain. Mémoire Esat 1 Cnearc, 71 p.

Jusserand Y., 1992. Contribution à l'étude d'un système agraire : le sud de l'arrondissement de Filingué (Niger). Mémoire Esat 1 Cnearc, 71 p.

Maringue V., 1992. Etude de la diversité des agrosystèmes villageois dans le Fouta-Djallon (République de Guinée). Mémoire Esat 1 Cnearc, 95 p.

Tavan C., 1993. Contribution à l'étude du système agraire de la région de Koba, Guinée maritime, par l'étude d'un échantillon d'agrosystèmes villageois. mémoire Esat 1 Cnearc, 77 p.

RÉSUME Les recherches sur les systèmes de production agricole se font le plus souvent à des échelles qui ne correspondent pas à celle des zones d'intervention des projets de développement, généralement de dimension régionale. Cette différence d'échelle conduit à mettre en cause l'utilité et l'opérationnalité de nombreux programmes de recherche sur les systèmes de production. Pourtant l'application de l'approche systémique à l'étude du milieu rural fournit un concept adapté à l'échelle régionale, le concept de système agraire. Mais son opérationnalité pose problème. Celle-ci nécessite de préciser la démarche concrète permettant de le mettre en pratique. C'est cette démarche que se propose de présenter cet article, en valorisant les études de systèmes agraires effectuées dans différentes régions d'Afrique de l'Ouest. La démarche adoptée est fondée sur le repérage des caractéristiques distinctives des systèmes agraires (paysages agraires, règles et pratiques communes adoptées par une société rurale pour l'exploitation agricole et la gestion de son espace et de ses ressources). Dans les régions étudiées, l'entité territoriale et humaine qui est apparue comme le site élémentaire le plus approprié pour repérer ces caractéristiques est le village. Une stratification préalable du milieu physique et humain permet de construire un échantillon raisonné de villages, dont on étudie le fonctionnement en utilisant le concept d'agrosystème villageois (ASV). L'étude comparée de ses ASV et leur typologie permettent ensuite d'analyser la diversité et la dynamique des modes d'exploitation du milieu et fournissent les clés de compréhension du fonctionnement du système agraire de la région considérée. Cette démarche, qui se situe entre la démarche d'expert et l'étude approfondie de terroir villageois, est finalisée par la mise en évidence des contraintes et possibilités de développement rural de la zone étudiée. Elle met en évidence l'intérêt de raisonner les programmes de recherche et de développement en fonction des spécificités et de la dynamique des systèmes agraires. MOTS-CLÉS : agrosystème villageois, dynamique agraire ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, TOGO, SENEGAL, GUINEE


Contribution à l'étude du systèmes agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger) par l'analyse des agrosystèmes villageois

Auteur(s) : Béavogui Famoï (Cnearc Esat) Ducros Caroline (Cnearc) Référence : 1996, In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, Montpellier, France, 2 -3 avril 1996, Cnearc, p. 63-75 Type de publication : Communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Béavogui F., 1994. Contribution à l'étude du systèmes agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger) par l'analyse des agrosystèmes villageois. Mémoire Esat 1 Cnearc, 100 p. et annexes.

RÉSUME Le projet de développement rural de Mayahi s'est donné pour objectif, entre autres, de restaurer l'équilibre agro-écologique du milieu et ses capacités productives. Dans ce cadre, la contribution de cette étude consiste à caractériser les principaux traits du système agraire régional et à analyser la diversité des modes d'exploitation du milieu. Les éléments caractéristiques du milieu sont l'aridité du climat, la prédominance de sols sableux sensibles à l'érosion éolienne et la régression de la végétation naturelle vers une savane arbustive fortement dégradée. La population, exclusivement rurale, regroupe des Haoussas, majoritaires, des Béribéris, des Bouzous et des Peulhs. La proximité du Nigeria fournit des débouchés aux produits de la région. Les activités d'élevage et de culture sont pratiquées par la majorité des exploitations, des stratégies de diversification sont néanmoins nécessaires pour pallier les déficits chroniques des récoltes. La structuration de l'espace au niveau villageois se traduit par l'existence de deux auréoles de culture présentant des systèmes bien différenciés. Les systèmes d'élevage débordent largement le cadre des territoires villageois et doivent être étudiés à l'échelle régionale. Au-delà de ces caractéristiques très générales, la région présente une hétérogénéité de situations. L'analyse de cette diversité a été réalisée et a conduit à l'élaboration d'une typologie des agrosystèmes villageois (ASV). Six catégories ont été répertoriées. Les principales potentialités et contraintes ont été identifiées et on permis de définir les systèmes d'intervention les plus appropriés à chaque type d'ASV. Cette étude offre une description globale du système agraire régional et une classification de l'ensemble des villages de l'arrondissement qui permet à l'équipe du projet de mettre en œuvre rapidement, au niveau des villages, des actions identifiées comme prioritaires, tout en affinant le diagnostic de situation. MOTS-CLÉS : système agraire, typologie, agrosystème villageois ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, Mayahi


Etude de l'agrosystème du village de Ga-koudi, l'élaboration d'un plan

de développement villageois, arrondissement de Mayahi, Niger Auteur(s) : Abakar Oumarou (Cnearc Esat) Ducros Caroline (Cnearc) Référence : 1996. In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, Montpellier, France, 2 -3 avril 1996, Cnearc, p. 76-94 Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Abakar O., 1994. Etude de l'agrosystème villageois de Ga-koudi en vue de l'élaboration d'un plan de développement villageois (arrondissement de Mayahi), Mémoire Esat 2 Cnearc, 71 p.

RÉSUME Le projet Mayahi est un projet de gestion intégrée des ressources naturelles de terroirs villageois. Il vise la promotion d'actions plurisectorielles de développement à l'échelle des villages. C'est dans ce cadre qu'a été réalisée une étude de terrain sur le village de Ga-Koudi dont le but était de comprendre les modes d'exploitation du milieu à l'échelle du village et d'initier l'élaboration d'un plan de développement en concertation avec la population. Le premier objet de cette synthèse est de présenter les résultats du diagnostic et du plan de développement du village. Ce plan définit les actions à entreprendre et les modalités de leur réalisation et de leur financement. Le deuxième objet de cette étude consiste à proposer un cadre conceptuel et structuré pour la réalisation de diagnostics rapides d'agrosystèmes villageois en vue de l'établissement de plans de développement. MOTS-CLÉS : système agraire, gestion de terroir, diagnostic rapide, plan de développement, agrosystème villageois ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, Mayahi


Conditions de durabilité d'un système agraire caféicole Bilan des transferts de matière organique à l'échelle de la colline,

au Buyenzi (Burundi). Auteur(s) : Metzler-Amieux Virginie (Cnearc Esat) Dosso Mireille (Cnearc) Type de publication : article de périodique Référence : 1998. Cahiers Agricultures, 7, p. 271-279 Stage(s) ou mémoire(s) :

Metzler-Amieux V., 1993. Gestion de la biomasse et transferts de fertilité dans les exploitations agicoles du Buyenzi au Burundi. Mémoire de fin d'études Ensaia Nancy/Esat 1 Cnearc, 73 p.

RÉSUME Sur la base d'une typologie des exploitations agricoles réalisée dans la région du Buyenzi au Burundi, cette étude précise, à l'échelle de la colline de Nzove (commune de Mwumba), la gestion de la matière organique dans les exploitations agricoles, où toutes les caféières doivent être paillées. Au niveau de l'exploitation, seules les parcelles de café sont bénéficiaires de cette apport de matières organiques, essentiellement d'origine végétale : l'apport de matière organique d'origine animale n'existe pratiquement plus, c'est la pratique du paillis, ou mulch, qui se fait au détriment des parcelles donneuses, celles de cultures vivrières. L'étude détaillée des pratiques de paillage (mulching) et de leurs conséquences sur les systèmes de culture montre que les surfaces concernées par la caféiculture (caféières ou parcelles servant à l'approvisionnement en mulch) varient de 40 à 93 %. A l'échelle de la colline, 66 % des surfaces sont impliqués dans la production de mulch et s'appauvrissent continuellement en faveur des 17 % consacrés à la culture caféière (soit 83 % de la superficie totale consacrés au système caféier). Les agriculteurs ont aussi recours à d'autres sources de mulch en dehors de la colline (marais et parcelles sur d'autres collines). Les surfaces caféières continuant de s'accroître, le système agraire actuel n'est pas viable à long terme car, à l'échelle de la colline, il n'y a plus reproduction mais consommation de la fertilité. MOTS-CLÉS : fertilité, mulch, caféiculture, typologie des exploitations, gestion de la matière organique ZONE GÉOGRAPHIQUE : BURUNDI, Buyenzi


Une agriculture entre terre et eau. Dynamique de l'occupation territoriale sur le front pionnier Banjar

(Kalimantan, Bornéo) Auteur(s) : Gutierrez Marie-Laure (Cnearc Esat) Ramonteu Sonia (Cnearc Esat) Dosso Mireille (Cnearc) Référence : 2000. In Actes du séminaire : Dynamiques agraires et construction sociale du territoire, 26-28 avril 1999, Montpellier, France, Cnearc/Université de Toulouse Le Mirail, Coll. Etudes et travaux, n°18, Cnearc, p. 75-91 Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Gutierrez M.L. et Ramonteu S., 1998. Front pionnier Banjar : une agriculture entre terre et eau. Etude de cas sur le village de Kalimantan Centre. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME L'histoire de l'occupation de l'espace à Kalimantan, partie indonésienne de Bornéo, est rythmée de rencontres au cours des siècles, entre différents peuples, le long des rives des fleuves et des côtes marécageuses. Ces rencontres ont donné naissance à des formes d'occupation de l'espace diversifiées et à des syncrétismes inter-ethniques dans les pratiques de mise en valeur agricole. Ces rencontres entre peuple ont abouti à des constructions de territoires plus ou moins durables, variés, rythmées par des cycles d'expansion puis de régression de la mise en valeur. Des fronts pionniers s'ouvrent, s'étendent, perdurent ou régressent. Ils évoluent en fonction des contraintes du milieu, des méthodes d'exploitation mises en œuvre, mais aussi suivant les événement socio-économiques qui marquent l'évolution des populations concernées. C'est ce que cet article essaie d'illustrer à travers l'histoire d'un front pionnier banjar, ouvert il y a environ 80 ans. MOTS-CLÉS : histoire agraire, front pionnier, banjar, territoire ZONE GÉOGRAPHIQUE : INDONESIE, Bornéo, Kalimantan


Antara Tanah dan Air

Auteur(s): Ramonteu Sonia (Cnearc Esat) Gutierrez Marie-Laure (Cnearc Esat) Levang Patrice (ed.) (Ird) Référence : 2000. IRD, DTPPH, Jakarta, Indonésie, 118 p. Type de publication : ouvrage Stage(s) ou mémoire(s) : Traduction en indonésien du mémoire de Sonia Ramonteu et Marie-Laure Gutierrez.

Gutierrez M.L. et Ramonteu S., 1998. Front pionnier Banjar : une agriculture entre terre et eau. Etude de cas sur le village de Kalimantan centre. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUMÉ Cette étude, réalisée en Indonésie, a été effectuée dans le cadre du travail d'appui conseil de l'Orstom (Ird) auprès du Ministère de la transmigration indonésien. Ce dernier est à l'origine, dans la province peu peuplée de Kalimantan centre, sur l'île de Bornéo, d'un grand projet d'ouverture d'un front pionnier visant à l'installation d'une population agricole sur près d'un million d'hectares de rizières. Afin de mettre en valeur ces espaces quasi vierges, le gouvernement implante des villages de transmigrants javanais. Sur ce vaste territoire, quelques noyaux épars d'agriculteurs pluriactifs se sont toutefois installés depuis quelques générations, s'adaptant et mettant en valeur ce milieu très difficile de tourbes et de marécages. Cantonnées à Palingkau, commune peuplée depuis trois générations par des agriculteurs banjars, notre premier travail a consisté à étudier le milieu et comprendre les pratiques et l'historique de la mise en valeur de cette zone par les banjars. Ceci nous a permis d'identifier une dynamique des exploitations agricoles et de mettre en lumière l'originalité, les forces et les faiblesses de cette agriculture. Les contraintes fortes et la fragilité du milieu ont conduit des banjars à imaginer un mode de mise en valeur communautaire du milieu, profondément évolutif dans le temps et dans l'espace. L'agriculture ne leur assurant pas la sécurité alimentaire, ils ont recours à des activités extérieures diverses. L'Etat, par l'intermédiaire du projet des "1 million d'hectares" veut accroître la production de riz du pays, en développant une agriculture intensive de type javanais (variétés améliorées à cycle court, motorisation) dans les centres de transmigration et dans les villages traditionnels banjars. Malheureusement pour ces villages, le ministère ne prend pas assez en compte les caractéristiques propres de leur agriculture, compromettant ainsi les chances de réussite du projet. MOTS-CLÉS : territoire, histoire agraire, front pionnier, gestion communautaire, banjar ZONE GÉOGRAPHIQUE : INDONESIE, Bornéo


Evolution d'agrosystèmes villageois dans la région de Korhogo

(Nord Côte d'Ivoire) Boserup versus Malthus, opposition ou complémentarité ?

Auteur(s) : Demont Matty (Cnearc Esat) Jouve Philippe (Cnearc) Référence : 2000. In Actes du séminaire : Dynamiques agraires et construction sociale du territoire, 26-28 avril 1999, Montpellier, France, Cnearc/Université de Toulouse Le Mirail, Coll. Etudes et travaux, n°18, Cnearc, p. 93-108 Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Demont M., 1998. Trajectoire d'évolution des systèmes de production Sénoufo : le cas de Dikodougou (Nord Côte d'Ivoire). Mémoire Esat 1 Cnearc, 184 p.

RÉSUME Une analyse socio-économique des exploitations agricoles dans quatre villages de la région de Dikodougou (nord de la Côte d'Ivoire) permet de nuancer deux débats sur l'évolution des systèmes agraires en Afrique subsaharienne. Premièrement, les deux points de vue de la controverse "Boserup versus Malthus" se complètent plus qu'ils ne s'opposent. Dans une première phase, l'accroissement démographique enclenche bien des mécanismes malthusiens (enherbement, dégradation du milieu biophysique, de la fertilité globale et de la rentabilité du système de production traditionnel) créant ainsi des conditions propices à l'adoption de la traction animale. Dans une deuxième phase, le changement du système de production illustre bien la réponse boserupienne à une situation où le système traditionnel ne répond plus aux nouvelles conditions socio-économiques. Deuxièmement, l'analyse économique propose de nuancer le débat "compétition versus complémentarité" entre le coton et les cultures vivrières. La thèse de compétition semble seulement valable pour les exploitations non mécanisées, où le coton rentre en compétition avec les cultures vivrières quant à la force de travail. Cependant, la deuxième phase de l'évolution des systèmes de production (utilisation d'intrants, passage de la culture manuelle à la culture attelée) est possible grâce aux conditions favorables (accès aux intrants, aux crédits et au savoir-faire) créées par la CIDT (Compagnie Ivoirienne de Développement des Textiles). MOTS-CLÉS : croissance démographique, intensification, dynamique agraire, coton ZONE GÉOGRAPHIQUE : COTE D'IVOIRE, Korhogo


Dynamiques agraires et développement rural. Pour une analyse en termes de transition agraire

Auteur(s) : Jouve Philippe (Cnearc) Référence : 2000. In Actes du séminaire : Dynamiques agraires et construction sociale du territoire, 26-28 avril 1999, Montpellier, France, Cnearc/Université de Toulouse Le Mirail, Coll. Etudes et travaux, n°18, Cnearc, p 23-28. Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Béavogui F., 1994. Contribution à l'étude du système agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger) par l'analyse des agrosystèmes villageois. Mémoire Esat 1 Cnearc, 100 p. et annexes.

Joët A., 1995. Possibilités et modalités d'une revégétalisation du paysage par le développement de l'agroforesterie villageoise. Mémoire Esat 2 Cnearc.

Maringue V., 1992. Etude de la diversité des agrosystèmes villageois dans le Fouta Djallon (Rep. de Guinée). Mémoire Esat Cnearc.

Demont M., 1998. Trajectoire d'évolution des systèmes de production Sénoufo : le cas de Dikodougou (Nord Côte d'Ivoire). Mémoire Esat 1 Cnearc, 184 p.

RÉSUME Cet exposé introductif au séminaire a pour but de proposer une réflexion sur la notion de dynamique agraire et les facteurs et processus qui lui sont liés et de montrer que l'analyse de ces dynamiques agraires est nécessaire pour améliorer l'efficience des projets de développement. Dans les PED , deux grands facteurs d'évolution des systèmes agraires sont généralement invoqués : la croissance démographique et l'ouverture au marché. Pour analyser le premier facteur, deux thèses sont habituellement sollicitées, celle de Malthus et celle de Bosserup. Plutôt que de les opposer, l'auteur propose de les associer, en fait de les solliciter successivement, afin d'analyser l'évolution des sociétés rurales en terme de "transition agraire". MOTS-CLÉS : dynamique agraire, transition agraire ZONE GÉOGRAPHIQUE : PED


Etude de deux douars du Haut Atlas : Contribution au développement rural des zones de montagne.

Auteur(s): Cnearc Référence : 2000. Cnearc, Montpellier. Type de publication : rapport de stage collectif Stage(s) ou mémoire(s) : Rapport de stage collectif des étudiants du Cnearc master DAT option AGIR, mars 2000.

RÉSUMÉ C'est pour former les étudiants aux nouvelles approches participatives du développement et pour répondre à la sollicitation du service Recherche-Développement de l'Inra de Rabat, que le Cnearc a organisé un stage collectif dans une zone de montagne marocaine. Cet exercice s'est déroulé en collaboration avec les agents de développement, dans deux villages du Haut Atlas, dans un temps court : 15 jours dont dix jours d'enquêtes. Ce travail s'apparente donc à un diagnostic rapide. Ces diagnostics ont débouché sur des propositions concrètes d'axes de développement mais ils ont aussi permis d'identifier un certain nombre de problèmes généraux que pose le développement de la montagne marocaine. Cette étude contribue donc à la définition de nouvelles orientations en matière de recherche-développement. MOTS-CLÉS : recherche-développement, zone de montagne, diagnostic, développement participatif ZONE GÉOGRAPHIQUE : MAROC, Haut-Atlas

Agroforesterie N° 24

Agroforesterie


Les fonctions économiques méconnues des jardins villageois à Java Ouest

Auteur(s) : Mary Fabienne (Cnearc) Dury Sandrine (Inra/Ensam) Référence : 1994. Fruits, vol 49, n°2, p. 141-150 Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Vilcosqui L., 1994. L'arbre, support de garantie dans un système de crédit informel indonésien : le gadai. Mémoire Esat 1 Cnearc, 68 p.

RÉSUME Les jardins villageois de Java Ouest ont subi d'importantes modifications de leur composition floristique, qui correspondent à une évolution marquée de leurs fonctions économiques et sociales. Alors qu'au début du siècle on attendait des jardins qu'ils diversifient et complètent l'alimentation des villageois principalement basée sur le riz, aujourd'hui les jardins - et plus particulièrement certains fruitiers - assurent plusieurs fonctions : la commercialisation généralisée des produits procure un revenu monétaire et la redistribution de ces revenus contribue au maintien de l'équilibre social. Un mécanisme original de mise en garantie d'arbre ou de jardin contre un prêt fonctionne comme un système d'assurance en cas de besoin imprévu de trésorerie. Pour le prêteur, l'arbre ainsi obtenu en garantie constitue un placement rentable. Si la fonction marchande des jardins est souvent étudiée, les fonctions de patrimoine, d'assurance et de placement sont encore largement méconnues. MOTS-CLÉS : jardin familial, épargne, prêt, assurance, Durio zibethinus, économie agricole, crédit informel ZONE GÉOGRAPHIQUE : INDONESIE, Java


Durian trees (Durio zibethinus Murr.) in javanese home gardens :

their importance in informal financial systems Auteur(s) : Dury Sandrine (Inra Esr) Vilcosqui Laure (Cnearc Esat) Mary Fabienne (Cnearc) Référence : 1996. Agroforestry systems 33, Pays-bas, p. 215-230. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Vilcosqui L., 1994. L'arbre, support de garantie dans un système de crédit informel indonésien : le gadai. Mémoire Esat 1, Montpellier, Cnearc, 68 p.

RÉSUME La place des agroforêts javanaises (home garden) dans le revenu des ménages décroît par suite du développement global et de la diversification croissante des activités. On observe un phénomène de concentration et, seuls les ménages riches en patrimoine possèdent des agroforêts. Une grande partie de ces ménages rencontre cependant des difficultés de trésorerie. Un des moyens de s'affranchir de cette contrainte consiste à emprunter contre la mise en gage ("gadai") d'arbres des agroforêts. Le coût de l'emprunt correspond à la production de l'arbre qui revient au prêteur pendant la durée du prêt. L'analyse de 80 contrats oraux de gadai portant sur les durians (Durio zibethinus Murr.) montre en particulier que le coût réel du gadai n'est pas usuraire comparativement au coût des crédits formels. Il est d'autre part démontré que les distributions des taux et des montants des prêts ne sont pas différents selon la destination du prêt (consommation ou investissement), ou selon le degré de parenté des deux partenaires de la transaction. MOTS-CLÉS : crédit, économie domestique, agroforêt, durian ZONE GÉOGRAPHIQUE : INDONESIE, Java


Le durian : roi des fruits en Asie du Sud-Est Auteur(s) : Vilcosqui Laure (Cnearc Esat) Dury Sandrine (Inra-Esr) Référence : 1997. Fruits, vol 52, p. 47-57. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Vilcosqui L., 1994. L'arbre, support de garantie dans un système de crédit informel indonésien : le gadai. Mémoire Esat 1 Cnearc, 68 p.

RÉSUME En Asie du sud-est, les durians ont une valeur à la fois culturelle, sociale et marchande. Durio zibethinus Murr., espèce la plus connue du genre Durio, est cultivée dans sa zone d'origine, l'Asie du sud-est ; ses graines ont été introduites sur d'autres continents. La culture du durian se fait en mode traditionnel ou en vergers monospécifiques de variétés améliorées. Les durians reproduits sexuellement ont des qualités très diverses ; ils peuvent être multipliés par greffage et drageonnage. Les collections existantes devraient être complétées par des espèces sauvages base d'hybridations et de porte-greffes et réservoir de gènes de résistances. La germination est facile et rapide. Selon les variétés, la phase juvénile dure de 5 à 13 ans et la vie productive de 30 (variétés améliorées) à 150 ans (variétés traditionnelles) ; la récolte a lieu 95 à 130 jours après la floraison. Les durians sont attaqués par un champignon racinaire Phytophtora palmivora, une larve parasite nichée entre bois et écorce, et certains prédateurs des fruits. La production présente une alternance. Cueillis à maturité, la conservation des durians est de 4 jours à température ambiante mais de 3 semaines à 15°C. Second producteur mondial après la Thaïlande en 1990, l'Indonésie a quadruplé ses importations et beaucoup diminué ses exportations depuis 1993. La demande intérieure du pays pourrait être mieux satisfaite par utilisation de variétés performantes et de techniques culturales adéquates. MOTS-CLÉS : Durian, Durio zibethinus, production ZONE GÉOGRAPHIQUE : Asie du Sud-Est, INDONESIE


Les planteurs de noyers du Dauphiné : pourquoi optent-ils pour les cultures intercalaires et les noyers double fin ?

Auteur(s) : Mary Fabienne (Cnearc) Delannoy Eric (Cnearc Esat) Liagre F. (Artec Espagne) Dupraz C. (Inra/Lepse) Lifran Robert (Inra/Esr) Référence : 1997. La Forêt Privée, 236, 11p. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Delannoy E., 1997. Fonctions économiques des arbres à bois précieux : la noyeraie du Diois, du revenu ... au patrimoine, Mémoire Esat 2 Cnearc, 33 p. + annexes.

RÉSUME Dans le Dauphiné (département de la Drôme et de l'Isère), les noyers sont conduits soit en double-fin (fruits et bois), avec une taille de formation des charpentières à plus de 2,50 m du sol, soit en vergers fruitiers, plus intensifs, avec une taille de formation basse, située à moins de 2 m du sol. Ils sont souvent associés à des cultures intercalaires diverses, du moins pendant les premières années. L'étude, réalisée en partie dans le cadre de l'Action Incitative Programmée AGRIFOR financée par la Derf, l'Inra et le Cemagref, a pour objectifs d'identifier les différentes alternatives techniques de conduite du noyer et de comprendre sur quelles bases les propriétaires font leurs choix : noyeraie avec ou sans cultures intercalaires, haute taille pour le double-fin ou taille basse pour le verger. MOTS-CLÉS : noyer, taille, verger, double-fin, culture intercalaire ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Dauphiné


Incorporating agroforestry practices in the management of walnut plantations in Dauphiné, France : an analisys of farmers' motivations

Auteur(s) : Mary Fabienne (Cnearc) Delannoy Eric (Cnearc Esat) Liagre F. Dupraz C. Référence : 1998. Agroforestry Systems, 43 (1/3), 243-256. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :


RÉSUME Dans le Dauphiné (département de la Drôme et de l'Isère), les noyers sont conduits soit en double-fin (fruits et bois), avec une taille de formation des charpentières à plus de 2,50 m du sol, soit en vergers fruitiers, puls intensifs, avec une taille de formation basse, située à moins de 2 m du sol. Ils sont souvent associés à des cultures intercalaires diverses, du moins pendant les premières années. L'étude, réalisée en partie dans le cadre de l'Action Incitative Programmée AGRIFOR financée par la Derf, l'Inra et le Cemagref, a pour objectifs d'identifier les différentes alternatives techniques de conduite du noyer et de comprendre sur quelles bases les propriétaires font leurs choix : noyeraie avec ou sans cultures intercalaires, haute taille pour le double-fin ou taille basse pour le verger. MOTS-CLÉS : Agroforesterie, noyer ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Dauphiné


Le défrichement amélioré au Sahel Une pratique agroforestière adoptée par les paysans

Auteur(s): Joët Astrid (Cnearc Esat)) Jouve Philippe (Cnearc) Banoin Maxime (Cresa Faculté d'Agronomie de Niamey) Référence : 1998. Bois et forêts des tropiques, 255 (1), p. 31-44 Type de publication : Article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Joët A., 1996. Possibilités et modalités d'une revégétalisation du paysage par le développement de l'agroforesterie villageoise. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME

La croissance rapide et continue de la population ainsi que le manque de pluie ont entraîné, au Sahel, une dégradation des ressources naturelles. Parmi les manifestations de cette dégradation, on note une réduction, voire une disparition du couvert arboré dans de nombreux villages de la région. Des études faites dans le département de Maradi (Niger) ont mis en évidence un changement de comportement des populations locales dans la gestion des ressources arbustives et arborées. Tant que celles-ci étaient abondantes, les populations les ont exploitées de façon minière, très souvent au-delà du seuil permettant leur reproduction d'où l'apparition dans les années 80 d'une forte pénurie en bois. Confrontées à la rareté des ressources ligneuses, les populations ont pris conscience de la nécessité de passer du stade de la prédation à celui de la gestion des ressources ; on a vu se développer dans des dizaines de villages, de façon quasi-spontanée, la pratique de la protection des rejets arbustifs et arborés qui poussent naturellement dans les champs entre deux périodes de culture. Cette pratique qualifiée localement de "défrichement amélioré" a permis à de très nombreux villages de revégétaliser leurs terroirs et d'enrayer ainsi leur dégradation. MOTS-CLÉS : plantes ligneuses, défrichement, pratique paysanne, agroforesterie, dégradation des ressources naturelles, régénération naturelle ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, Sahel, Maradi


Plantations villageoises de teck en Côte d'Ivoire Auteur(s) : Maldonado Ginès (Engref/Cnearc) Louppe Dominique (Cirad-Forêt/ Cnra) Référence : 1999. Bois et Forêts des tropiques, 262 (4), 19-29. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Maldonado G., 1999. Le teck (Tectona grandis) de Côte d'Ivoire. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Le teck est planté en milieu rural depuis son introduction en 1929, dans la région de Bouaké, en Côte d'Ivoire. Les plantations villageoises présentent environ 10 % d'une superficie totale de 55 000 ha en 1998. Ces plantations très morcelées et généralement de petite taille (0,5 à10 ha) occupent pratiquement tout le pays, en dehors de la zone de forêt sempervirente au sud, et côtoient souvent les abords des forêts classées. L'absence de sylviculture, à l'exception d'un traitement irrégulier en taillis, en fonction des besoins des agriculteurs, ainsi que des conditions économiques parfois difficiles donnent aux arbres un aspect très branchu. Le teck apprécié par les villageois aussi bien pour sa rusticité que pour ses qualités dans de nombreux usages locaux (essentiellement les perches et les piquets pour les constructions) représente, avec l'exploitation de son bois, une source de revenus importante. La prise de conscience de la valeur du teck sur le marché international incite de plus en plus d'associations villageoises et de propriétaires privés à réaliser leurs propres plantations, encouragés par la réforme forestière en cours dans le pays. MOTS-CLÉS : Teck, agroforesterie, plantations villageoises, politiques forestières ZONE GÉOGRAPHIQUE : CÔTE D'IVOIRE


Dynamique et structure des agroforêts à agrumes au centre du Cameroun

Auteur(s): Aulong Stéphanie (Cnearc Esat) Dury Sandrine (Aupelf-Uref) Temple Ludovic (Cirad/Irad) Référence : 2000, Fruits, vol 55 (2), p. 103-114. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Aulong S., 1998. Les conditions d'extension de l'agrumiculture dans le centre du Cameroun. Cas du village de Ntsan. Mémoire de fin d'étude Esat 1 Cnearc Montpellier / Enita de Bordeaux, p. 112.

RÉSUMÉ Ntsan est un village producteur d'agrume du département de la Lékié (Cameroun). De produits d'autoconsommation, ces fruits sont devenus des produits de rapport depuis la crise du cacao et grâce à la croissance démographique de la ville de Yaoundé. Des enquêtes auprès des producteurs ont permis de retracer l'origine et les déterminants du développement des agrumes à Tsan. Une typologie des systèmes de cultures pérennes à composante d'agrumes a été réalisée à partir d'analyses structurale et floristique et de l'étude des techniques de culture pratiquées sur dix parcelles agroforestières. Par ailleurs, la part relative de chaque systèmes de culture et l'importance de la production agrumicole à Tsan ont été quantifiées. Bien que davantage présents dans les cacaoyères, les agrumes sont également plantés dans les champs de cultures vivrières, les jachères et les jardins de case. Les systèmes agroforestiers qui associent, au cacaoyer, différentes cultures pérennes répondent à plusieurs objectifs économiques : diversifier les revenus monétaires de façon substantielle et gérer les fluctuations des besoins monétaires du ménage. Les fruits restent longtemps sur les arbres et constituent une "épargne sur pied". La culture d'agrumes dans les vergers spécialisés est rare du fait du manque d'espace et surtout à cause du risque représenté, pour les planteurs, par les fluctuations de la production fruitière. Malgré de réels débouchés, plusieurs facteurs qui ont été analysés conduisent les agriculteurs à conserver une certaine méfiance à l'égard de la production d'agrumes. L'intensification de l'agrumiculture reste donc limitée. MOTS-CLÉS : Citrus, theobroma cacao, agroforesterie, biodiversité, enquête forestière, système de culture. ZONE GÉOGRAPHIQUE : CAMEROUN, Ntsan

Gestion des sols N° 33

Gestion des sols et des ressources naturelles


Le ventre de la terre Auteur(s) : Ouedraogo Idrissa Ruellan Alain (Cnearc) Dosso Mireille (Cnearc) Trimouille Véronique (Cnearc Eitarc)) Référence : 1995. Film réalisé par Issouf Ouedraogo, production Cnearc et Télévision Nationale Burkinabé, Burkina Faso, 18 mn. Type de publication : vidéo Stage(s) ou mémoire(s) :

Trimouille V., 1994. Contribution à l'étude des relations entre la diversité des systèmes agraires et la diversité des sols dans une petite région de centre-sud du Burkina Faso. Mémoire Eitarc 2 Cnearc.

Loiseleur C., 1995. Pratiques paysannes et fertilité des sols dans la région de Zabré, Burkina. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME A Zabré, dans le Sud du Burkina Faso, les familles paysannes sont confrontées à de nombreux problèmes concernant la fertilité et la gestion de leurs sols. Leurs savoirs sur les sols sont nombreux, mais incomplets. Ils font alors appel au savoir scientifique, dans l'espoir d'une meilleure valorisation de leurs propres connaissances. Ce film raconte comment un savoir scientifique et une approche pédagogique, de la découverte des sols sur le terrain, permettent d'aider des paysans à mieux utiliser, à mieux valoriser, les richesses dont ils disposent déjà : leur sol et leurs propres savoirs. Concrètement ce film montre comment une équipe scientifique offre à un groupe d'agriculteurs un nouveau regard sur leurs sols : de l'amont vers l'aval d'un paysage, de fosse pédologique en fosse pédologique, on suit le cheminement du groupe, les descriptions des sols, les interrogations des paysans, les discussions et les échanges entre savoirs. MOTS-CLÉS : fertilité, pédologie, sol, savoir paysan ZONE GÉOGRAPHIQUE : BURKINA FASO, Zabré


Diversité des sols et pratiques de gestion de leur fertilité en zone sahélienne sableuse, Mayahi (Niger)

Auteur(s): Dosso Mireille (Cnearc) Micheau Pascale (Cnearc Esat) Wango Oumarou (Cnearc Esat) Référence : 1996. In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, Montpellier, France, 2 -3 avril 1996, Cnearc, p. 15-27. Type de publication : Communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Micheau P., 1994. Caractérisation des ressources naturelles renouvelables de l'arrondissement de Mayahi au Niger. Mémoire Esat 1 Cnearc.

Wango O., 1995. Distribution des sols à l'échelle du territoire villageois de Ga-koudi (arrondissement de Mayahi, Niger) et pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME Cet article de synthèse s'appuie sur les résultats obtenus par Pascale Micheau (1994) et Oumarou Wango (1995) dans le cadre de leurs stages de 1ère année Esat Cnearc qui se sont tous deux déroulés dans l'arrondissement de Mayahi au Niger. Après une présentation rapide du milieu physique et de son occupation humaine à l'échelle de l'arrondissement, on présente la diversité des sols : à l'échelle du territoire villageois de Ga-koudi tout d'abord, vue par les agriculteurs et vue par les pédologues ; puis à l'échelle de l'arrondissement. Ensuite les pratiques de gestion de la fertilité (apports de matière organique et jachère) sont abordées successivement à l'échelle du territoire villageois, puis à celle de l'arrondissement. L'étude à l'échelle du territoire villageois nous montre l'importance de la prise en compte de la diversité des sols dans les pratiques, tandis que l'étude à l'échelle de l'arrondissement, au-delà de la prise en compte du milieu, fait davantage ressortir l'effet de l'appartenance ethnique sur les pratiques de gestion de la matière organique. MOTS-CLÉS : gestion de la fertilité, sol sableux ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, Sahel, Mayahi


Interactions systèmes pédologiques / systèmes agraires au Parana (Brésil) et durabilité de l'agriculture.

Auteur(s) : Dosso Mireille (Cnearc), Jouve Philippe (Cnearc), Curmi Pierre (Inra), Ralisch Ricardo (UEL Centro de Ciensas Agrarias) Référence : 1998. In XVIème Congrés Mondial de Sciences du Sol, 20-26 août 1998, Montpellier, symposium n° 27, 9 p. Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Bousquet E., Holveck S., 1996. Interactions homme-sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Parana, Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol. Mémoire Ensa Rennes/Esat 1 Cnearc, 133 p.

Daverat M., 1996. L'impact des pratiques culturales sur la dégradation des sols. Exemple du bassin versant élémentaire d'Agua Grande et de Pensamento, Mamborê, Parana, Brésil. Mémoire Esat 1 Cnearc, 62 p.

Hall I., Sousa Gomes (J.B.), 1997. Interactions homme-sol sur le bassin versant du "rio Bandeirantes do Norte" (Parana, Brésil). Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME Le Parana, riche état agricole du Brésil, était il y a 70 ans encore couvert par la forêt primaire. Les paysages agricoles actuels y montrent déjà des formes d'exploitation agricole bien différenciées et une baisse importante de la fertilité des sols due à des phénomènes d'érosion et de tassement. Pour comprendre, à travers l'histoire de la mise en valeur agricole de cette région, l’évolution des relations sol/homme, et leurs conséquences pour l'utilisation durable de la ressource sol, un programme de recherche couplant l'étude des systèmes pédologiques et des systèmes agraires a été engagé. La zone d'étude (1200 km2) présente une couverture pédologique ferrallitique qui se développe à partir de grès et de basalte. L'étude de la couverture pédologique s'est faite selon la démarche de l'analyse structurale : la reconnaissance des principales différenciations verticales et latérales permet de faire l'inventaire des systèmes pédologiques existants. L'étude de la dynamique des systèmes agraires s'est faite en analysant l'histoire du peuplement, de la mise en valeur agricole et les transformations des paysages agraires qui en ont résulté. L'approche historique montre comment malgré la diversité des peuplements humains et de leurs pratiques, la mise en valeur agricole, dépend ante des cours du marché, a différencié deux grands types de paysages agricoles : sur grès majoritairement dédiés à la pratique d'un élevage extensif et sur basalte majoritairement liés aux cultures de céréales. Les modes d'exploitation du milieu ont conduit partout à une dégradation physique des sols (érosion, tassement). Si des techniques de lutte anti-érosives sont appliquées de façon généralisée depuis plus de trente ans, les adaptations des systèmes de production aux conditions du milieu sont des pratiques encore minoritaires. Une gestion durable de la ressource en sol nécessite donc à la fois une meilleure connaissance et de nouveaux modes d'utilisation de cette ressource, étant donné que la totalité des terres a été défrichée et mise en culture. MOTS-CLÉS : durabilité, système pédologique, système agraire, tassement, érosion ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Parana


Relations entre systèmes pédologiques et systèmes de culture Auteur(s) : Palmans Bart (Cnearc Esat), Van Houdt Els (Cnearc Esat), Cavalieri A. , Dosso Mireille (Cnearc), Jouve Philippe (Cnearc), Ralisch Ricardo (UEL), Tavares Filho J. (UEL). Référence : 1999. Posters réalisés à la suite du travail de mémoire Esat1 (1998) de B. Palmans et E. Van Houdt, au Brésil: une version française, une version portugaise. Type de publication : poster Stage(s) ou mémoire(s) :

Palmans B., Van Houdt E., 1998. Effet des systèmes de culture sur la dégradation du sol et sur son évolution pédologique (Parana, Brésil). Mémoire Esat 1 Cnearc, 144 p. + annexes (74 p.) MOTS-CLÉS : système pédologique, basalte, semis direct, système de culture, érosion, compaction, profil cultural, durabilité ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Parana


Interaçoes homem-solo sobre a microbacia do ribeirao Bandeirantes do Norte (Parana, Brasil)

Auteur(s) : Bousquet Estelle (Cnearc Esat) Holveck Sophie (Cnearc Esat) Référence : 1999. traduction en portugais du mémoire de stage Esat 1, 1996, de Bousquet E. et Holveck S., UEL (Universidad Estadual de Londrina), Brésil. Type de publication : ouvrage Stage(s) ou mémoire(s) :


RÉSUME Dans le but d'étudier les relations Homme-Sol sur l'amont du bassin versant "bandeirantes do Norte" (PR-Brésil), deux sites d'études ont été sélectionnés comme unités de références, représentatives de la réalité agricole comme de la diversité de la couverture pédologique. La caractérisation des modes de mise en valeur du milieu, de 1930 à nos jours, et des types de sol rencontrés, montre que la fertilité des terres, différente sur chaque site, a donné naissance à un peuplement et à une histoire agraire qui leur sont propres. Sur le site Rolandia - sols développés sur basalte - la substitution des plantations de café par des systèmes de production plus diversifiés où domine la culture mécanisée du soja et du blé, est à l'origine d'une aggravation de la dégradation des sols (érosion et tassement). Sur le site Jagapita - sols développés majoritairement sur grès - ce sont surtout de grands élevages extensifs qui ont fait suite au café. Là encore, cette transformation se traduit par des phénomènes érosifs accrus. L'Homme influe donc en retour sur les terres qu'il a colonisées, mettant parfois en péril la durabilité de l'agriculture qui le fait vivre. La carte des risques que nous avons conçue à partir de la mise en relation des systèmes de culture et des systèmes pédologiques présente l'évolution probable de ces dégradations si la situation actuelle se prolonge. Alors que sur le site Rolandia, l'érosion semble en voie d'être maîtrisée grâce à la généralisation du semis direct, d'autres alternatives sont encore à trouver pour le site Jaguapita où la situation reste préoccupante. MOTS-CLÉS : système pédologique, système agraire, profil cultural, sol ferrallitique, érosion, tassement, durabilité ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Parana


Systèmes pédologiques et systèmes agraires : pour une approche de la gestion durable de la ressource sol

Auteur(s) : Dosso Mireille (Cnearc), Curmi P. (Inra), Grimaldi C. (Inra), Grimaldi M. (IRD), Jouve Philippe (Cnearc), Ruellan Alain (Cnearc) Référence : 2000. In AFES - Les enjeux actuels de l'anthropisation des sols. Sixièmes journées Nationales de l'Etude des sols, Nancy 25-28 avril 2000. Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :


Daverat M., 1996. L'impact des pratiques culturales sur la dégradation des sols. Exemple du bassin versant élémentaire d'Agua Grande et de Pensamento, Mamborê, Parana, Brésil. Mémoire Esat 1 Cnearc, 62 p.

Hall I., Sousa Gomes (J.B.), 1997. Interactions homme-sol sur le bassin versant du "rio Bandeirantes do Norte" (Parana, Brésil). Mémoire Esat 1 Cnearc.

Palmans B., Van Houdt E., 1998. Effet des systèmes de cultre sur la dégradation du sol et sur son évolution pédologique (Parana, Brésil). Mémoire Esat 1 Cnearc, 144p.+ annexes (74p.)

Bernet C., 1998. Stratégies d’utilisation des sols en zone de front pionnier amazonien. Mémoire Esat1 Cnearc, 131p.

Colas J., Rousseau I., 1998. Cartographies de systèmes pédologiques en Amazonie brésilienne. Relation aux systèmes de production. Région de Maraba, Etat du Para. Mémoire ENSA Rennes 3ème année DAA Environnement, option Sol et Aménagement, 106p. + fascicule cartes (30p.)

Sourisseau B., Trouillard K., 1999. Contribution à l'étude de la durabilité des systèmes de production en zone de front pionnier amazonien. Intérêt des systèmes de conduite du cupuaçu (Theobroma grandiflorum) pour la fixation de l'agriculture familiale, région de Maraba, Para, Brésil. Mémoire Esat 1 Cnearc. 216 p. + annexes (30p.)

RÉSUME Cette communication présente la méthodologie du groupe de recherche NAJAC sur l’étude des interactions Homme / Sol, à partir des résultats obtenus depuis 1996 sur des terrains brésiliens dans des situations de front pionnier très contrastées, l'une au Nord en Amazonie (état du Para), l'autre au Sud dans l'état du Parana. MOTS-CLÉS : système pédologique, système agraire, durabilité, front pionnier ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Parana, Para, Amazonie


Systèmes pédologiques et systèmes agraires en situation de front pionnier amazonien

Auteur(s) : Dosso Mireillle (Cnearc), Curmi P.(Inra), Grimaldi C.(Inra), Bernet C .(Cnearc), Colas J.(Ensar), Rousseau I.(Ensar), Grimaldi M.(IRD), Jouve P.(Cnearc), Ruellan A (Cnearc). Référence : 1999. Convention CNRS 97/C/42. Programme NAJAC-Amazonie – Rapport scientifique de synthèse. Systèmes pédologiques et systèmes agraires en situation de front pionnier amazonien, 65 p. Type de publication : rapport Stage(s) ou mémoire(s) :

Bernet C., 1998. Stratégies d’utilisation des sols en zone de front pionnier amazonien. Mémoire Esat1 Cnearc, 131p.

Colas J., Rousseau I., 1998. Cartographies de systèmes pédologiques en Amazonie brésilienne. Relation aux systèmes de production. Région de Maraba, Etat du Para. Mémoire ENSA Rennes 3ème année DAA Environnement, option Sol et Aménagement, 106p. + fascicule cartes (30p.)

RÉSUME Ce rapport fait la synthèse d’un programme de recherche mené sur convention CNRS, par des chercheurs du Cnearc, de l’Inra Rennes et de l’IRD sur les interactions entre systèmes agraires et systèmes pédologiques en situation de front pionnier, dans la région de Maraba (Brésil).Le cadre est celui de la durabilité de l’agriculture familiale en zone de front pionnier. Deux communautés sont étudiées, l’une développée entièrement sur schiste, et l’autre essentiellement sur grès. On montre dans ce contexte le rôle du facteur sol dans les stratégies des agriculteurs. L’aptitude à produire du milieu est très diverse, or le découpage des lots n’ayant pas été réalisé en fonction de cette diversité, tous facteurs égaux par ailleurs, tous les agriculteurs n’ont pas les mêmes chances de réussite au départ ; ceci est lisible au niveau de la gestion des surfaces de jachère forestière. Selon les potentialités du milieu, le défrichement conduit plus ou moins rapidement au pâturage, voir pas du tout avec l’introduction de cultures pérennes. Pour certains la recherche de gestion durable de leur lot est déjà une réalité, confortée par l’établissement de relations sociales avec les familles voisines. Il est donc important de chercher à appuyer cette dynamique, à l’échelle individuelle, communautaire et régionale. MOTS-CLÉS : front pionnier, Amazonie orientale, agriculture familiale, système pédologique, pratiques de gestion de fertilité, cultures pérennes, durabilité. ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Amazonie, Para


Systèmes pédologiques et systèmes agraires : la rencontre entre deux temps

Auteur(s) : Dosso Mireille (Cnearc), Bousquet E;, Daverat M., Holveck S., Philippon O., Jouve P., Ruellan A., Curmi P., Grimaldi M., Guimaraes F., Ralisch R. Référence : 2000, In Les temps de l'environnement (ouvrage tiré des journées CNRS du Programme Environnement, Vie et Sociétés : les temps de l'environnement), Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, p. 425-435. Type de publication : article Stage(s) ou mémoire(s) :


Daverat M., 1996. L'impact des pratiques culturales sur la dégradation des sols. Exemple du bassin versant élémentaire d'Agua Grande et de Pensamento, Mamborê, Parana, Brésil. mémoire Esat 1 Cnearc, 62 p.

RÉSUME Les couvertures pédologiques et les sociétés agraires sont organisées en systèmes à dimensions spatiales et temporelles. Leurs pas de temps et d'espace ne sont pas les mêmes : qu'advient-il quand elles se rencontrent, aventure permanente depuis que les hommes existent sur Terre. La couverture pédologique, par la variété des situations de terres cultivables qu'elle offre, influence directement les sociétés agraires dans leurs choix d'établissement et, par la suite, dans leurs dynamiques de développement : .Sous l'influence de l'Homme, la couverture pédologique, qui a sa propre dynamique, se transforme, à la fois dans l'espace et dans le temps, dans ses structures et ses fonctionnements ; . En retour, les transformations de la couverture pédologique, induites par les activités humaines, influent sur l'évolution des sociétés agraires : le sens et l'importance de ces influences dépendent de la sensibilité des systèmes pédologiques à être transformés par les interventions humaines. Les premiers résultats de recherches menées dans la région de Londrina (Etat du Parana, au Brésil) et dans les Monts du Forez (France) montrent que : . Les systèmes pédologiques, de par leurs organisations, leurs distributions et leurs évolutions, influencent la différenciation spatiale et temporelle des systèmes agraires. . Les systèmes pédologiques actuels, leurs distributions dans l'espace et leurs fonctionnement, peuvent être, partiellement, le résultat des activités agricoles et forestières, passées et actuelles. MOTS-CLÉS : système pédologique, système agraire, dynamique agraire, transformation des sols ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL, Parana, FRANCE, Monts du Forez


Concurrences territoriales et menaces sur la biodiversité dans la vallée du Zambèze (Zimbabwe)

Auteur(s) : Aubin Stéphanie (Cnearc Esat) Référence : 2000 In Actes du séminaire : Dynamiques agraires et construction sociale du territoire, 26-28 avril 1999, Montpellier, France, Cnearc/Université de Toulouse Le Mirail, Coll. Etudes et travaux, n°18, Cnearc, p. 57-74 Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) : Aubin S., 1997. De la terre, des animaux et des hommes. Diagnostic d'un système agraire dans la moyenne vallée du Zambèze, Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME Alors que sur le plan mondial, on milite pour la conservation du patrimoine naturel, il a été estimé que la biodiversité de la vallée du Zambèze était menacée suite à l'éradication de la mouche tsé-tsé. Cette contrainte sanitaire levée, l'élevage bovin est en train de s'y développer, se traduisant par une expansion rapide des territoires cultivés et un risque de surpâturage. Le projet "Maintien de la biodiversité et développement durable dans la moyenne vallée du Zambèze" est mis en œuvre dans le dessein de trouver des modes de gestion optimale de ces milieux, pour maintenir la richesse des écosystèmes da la vallée tout en l'associant à un développement durable des populations paysannes qui l'habitent. Il y avait donc la nécessité de connaître le fonctionnement de ces communautés rurales et de saisir la dynamique agraire qui anime cette zone. Dans un premier temps, les caractéristiques écologiques du milieu sont présentées. Puis est exposé comment, au cours de l'histoire du peuplement et en interaction avec les dynamiques agraires qu'a connues la vallée depuis un siècle, les territoires de la régions se sont construits aux dépens des espaces naturels, au point de menacer aujourd'hui le renouvellement des richesses naturelles offertes par ces écosystèmes. En conclusion, l'auteur s'interroge sur les possibilités de faire cohabiter au sein d'un même espace, territoires cultivés et zones de protection de la biodiversité. MOTS-CLÉS : biodiversité, dynamique agraire, front pionnier, territoire, écosystème ZONE GÉOGRAPHIQUE : ZIMBABWE, Zambèze

Gestion sociale de l'eau N° 43

Gestion Sociale de l’eau


L'eau miroir de la société Auteur(s) : Aubriot Olivia Référence : 1998. Cnearc. Type de publication : poster Stage(s) ou mémoire(s) :

Aubriot O., 1991. Evolution d'un réseau d'irrigation ancien dans le népal central : Aslewacaur. Mémoire Esat 2 Cnearc.

Ce mémoire a été suivi d'une thèse en anthropologie : Aubriot O., 1997. Eau : miroir des tensions. Ethno-histoire d'un système d'irrigation dans les moyennes

montagne du Népal central, doctorat d'anthropologie, Université de Provence.

RÉSUME Ce poster illustre un exemple de gestion traditionnelle de l'irrigation dans un village du Népal. L'eau ressource indispensable à tous est partagée de façon à satisfaire les intérêts individuels et collectifs. La gestion répond ici avant tout à des contraintes sociales. Le cas d'Aslewacaur est exemplaire car il montre la logique sociale, ici lignagère, qui sous-tend l'organisation de la distribution de l'eau. Il met en évidence l'importance de la prise en considération des structures sociales traditionnelles et opérantes dans la gestion d'une ressource commune. MOTS-CLÉS : irrigation, gestion collective de l'eau ZONE GÉOGRAPHIQUE : NEPAL


Water rights and the institutional dynamics of irrigated systems : between State, market and community action

Auteur(s) : Ruf Thierry (IRD) Référence : 2000. In IASCP 8th conference of Bloomington, may 3 - june 5 2000. Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) :

Stage collectif en Equateur pour les étudiants du Cnearc option GSE, mars 1999. Hadjaj H., 1998. Gestion de l'eau au sein du périmètre irrigué du canal de Taollo dans les Andes

équatoriennes (communautés de Alobamba, Huachi, Montalvo Alto). Mémoire Esat 2 Cnearc, 86p.

RÉSUME Les Andes, avec leur très grande concentration de systèmes d'irrigation, constituent une région intéressante pour l'étude des processus d'aménagement et d'établissement des règles de gestion des ressources communes. Le désengagement de l'Etat, les politiques libérales des pays andins, l'émergence de nouveaux acteurs ruraux dans la gestion et la valorisation des ressources hydriques offrent un cadre de réflexion théorique et pratique avec une approche comparative des communautés d'irrigants. L'auteur présente tout d'abord les principales thèses sur la gestion des eaux : gestion administrative étatique, gestion communautaire et gestion privée ainsi que les problèmes d'articulation entre ces trois modèles d'organisation de hydraulique. Cette réflexion est illustrée par l'exemple des communautés de Santa Rosa (Province de Tunguruahua) qui se trouvent sans repères pour gérer l'eau et résoudre les conflits en l'absence d'autorité de l'Etat, de secteur privé et de développement communautaire. MOTS-CLÉS : irrigation, gestion de l'eau, réglementation ZONE GÉOGRAPHIQUE : EQUATEUR, Andes, Santa Rosa


Droits d'eau et institutions communautaires en montagne Sept siècles d'histoire des tenanciers des canaux de Prades

(Pyrénées Orientales) Auteur(s) : Ruf Thierry (IRD) Référence : 2000. Le monde rhodanien, n° spécial sur l'émergence des droits d'eau en irrigation de montagne. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) :

Benzaza T., Cabaret D., Cadet S., Chabaud F.X., Dhiver V., Gout C., Ngyen S., Yen L., 1999. Etude des canaux d'irrigation de la petite région de Prades, vallée de la Têt. Rapport de stage Cnearc GSE, 51 p.

RÉSUME Suite à une première enquête menée en 1998 sur la gestion collective de l'eau dans la vallée du Têt, en liaison avec l'Association Nationale pour le Développement Agricole, la région de Prades en Conflent a été étudiée par une équipe de chercheurs de l'Ird et de l'Ates (Ateliers terre, eau et sociétés), et des enseignants et étudiants du Cnearc (dans le cadre de la formation à la gestion sociale de l'eau). L'intérêt de cette étude réside dans l'ancienneté des réseaux d'irrigation et dans la possibilité de suivre sur près de sept siècles l'évolution des canaux et de la société rurale. Plusieurs documents ont été rassemblés et analysés en suivant la chronologie. Ainsi, les archives départementales ont révélées les points de vues officiels, administratifs et politiques sur les litiges sur les canaux tandis que les archives des associations syndicales des canaux montrent le point de vue des organisations locales, le point de départ des litiges et la conséquence des arbitrages décidés en haut lieu. En partant de la fondation des canaux jusqu'à leur utilisation actuelle, en mettant en lumière les droits de l'eau et les institutions qui les ont régies, l'auteur montre en définitive comment l'ensemble est une construction historique par ajustement et adaptation, produit de différents apprentissages rythmés par des conflits de pouvoirs. MOTS-CLÉS : irrigation, réglementation, gestion de l'eau ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Pyrénées Orientales, Vallée du Têt


La gestion de l'eau dans un village égyptien du delta du Nil Auteur(s) : Pintus Florence (Anda) Référence : 2000. In Approches sociales de l'irrigation et de la gestion collective de l'eau, démarches et expériences en France et dans le monde, sous la direction de Anna Rivière-Honegger et Thierry Ruf. Territoires en mutation, 7, Cnrs, p.191-201. Type de publication : chapitre d'ouvrage Stage(s) ou mémoire(s) :

Pintus F. , 1997. La gestion de l'eau à Shûshay-Egypte : un exemple de recompositions sociales et techniques en milieu rural. Mémoire Esat 2 Cnearc/DEA "Espaces, villes et sociétés du monde arabe", Urbama, Tours.

RÉSUME Au cours du XXème siècle, l'Egypte a connu des bouleversements socio-économiques, techniques et politiques considérables. Depuis la création du barrage d'Assouan, l'irrigation s'est énormément développée mais entre aujourd'hui en concurrence avec d'autres usages de l'eau. Le gouvernement, qui envisage l'évolution du système de distribution de l'eau dans la perspective d'un développement durable, se sent concerné par le développement de pratiques paysannes, mal connues, non maîtrisées et qui représente pour lui une perte de pouvoir. En effet, si le système de distribution de l'eau égyptien fonctionne aujourd'hui de façon globalement satisfaisante pour l'ensemble des irrigants, c'est au prix du développement anarchique de milliers de machines élévatoires dont plus des deux tiers sont estimées illégales. L'auteur nous présente le principe de distribution officiel de l'eau puis, à travers l'exemple du village de Shûshay, il étudie l'évolution des moyens et techniques d'irrigation jusqu'à nos jours ainsi que la dynamique de la gestion de l'eau par les communautés locales qui se sont organisées afin de s'affranchir des contraintes. MOTS-CLÉS : irrigation, gestion de l'eau, exhaure ZONE GÉOGRAPHIQUE : EGYPTE, Shûshay


Gestion de l'eau dans le N'Fis (Haouz de Marrakech) et mise en place des associations d'usagers d'eau agricole

Auteur(s) : Joly Geneviève (Ates) Référence : 2000. Rapport de synthèse de stage collectif Cnearc-GSE, 64 p. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif franco-marocain pour la formation d'étudiants du Cnearc option GSE, de la Faculté de droit et sciences économiques de Marrakech et de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II. 25 février-10 mars 2000.

RÉSUME Ce document est le rapport de synthèse d'un stage collectif franco-marocain qui s'est déroulé du 25 février au 10 mars 2000 sur le périmètre irrigué de N'Fis et ayant pour thème la compréhension des différents niveaux de gestion de l'eau et en particulier la mise en place des Associations d'Usagers d'Eau Agricole (AUEA). Le site de N'Fis a été choisi comme lieu de stage pour la richesse de son histoire hydraulique, différents aménagements s'étant superposés au cours des siècles, jusqu'à la récente mise en place d'un réseau collectif sous pression géré par l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz. Après avoir resitué le périmètre de N'Fis dans son contexte historique, naturel et social, ce rapport analyse la compléxité du réseau de distribution de l'eau actuel qui se caractérise par une dualité entre systèmes modernes et traditionnels. La complexité du réseau se traduit par des modalités de gestion diverses et des problèmes de dysfonctionnement. La mise en place, par les instances étatiques, des AUEA pour résoudre les problèmes de gestion collective de l'eau ne correspond pas aux attentes des différents acteurs. Une analyse du rôle et du fonctionnement de ces AUEA permet de fournir quelques propositions pour améliorer le transfert de gestion de l'Office vers les associations d'usagers. MOTS-CLÉS : irrigation,gestion de l'eau, gestion collective ZONE GÉOGRAPHIQUE : MAROC, N'Fis


Gestion sociale de l'eau : modèle d'évolution et mise en perspective historique d'un système d'irrigation du Haut-Atlas marocain

Auteur(s) : Descotes Sandrine Référence : 2000. In Approches sociales de l'irrigation et de la gestion collective de l'eau, démarches et expériences en France et dans le monde, sous la direction de Anna Rivière-Honegger et Thierry Ruf. Territoires en mutation, 7, Cnrs, p.191-201. Type de publication : chapitre d'ouvrage Stage(s) ou mémoire(s) :

Descotes S., 1995. Gestion de l'eau d'irrigation dans un village du Haut-Atlas marocain, Mémoire Esat 2 Cnearc, 53 p.

RÉSUME La gestion de l'eau d'irrigation résulte de l'interaction de facteurs techniques et agronomiques, de contraintes physiques, et de phénomènes sociaux. Construit par l'homme, le terroir irrigué est issu de l'histoire du groupe humain qui y est attaché. Mémoire de cette histoire, il révèle la société, en résulte et parfois détermine son évolution. Les résultats présentés dans cet article, sont issus d'observations réalisées en 1994, dans la vallée d'Azzaden sur le versant nord du Haut-Atlas. Le système étudié est un périmètre d'irrigation en terrasses. Si la question de l'origine et de l'ancienneté de cette technique d'irrigation reste posée, l'auteur se propose toutefois d'apporter des informations éclairant les processus intervenant dans la mise en place et l'évolution d'un tel espace irrigué. Par ailleurs, il montre comment l'étude géographiquement limitée mais extrêmement précise d'un périmètre irrigué et du groupe d'homme qui y est attaché, dans sa dimension synchronique et diachronique, s'avère constituer un outil pertinent pour la compréhension des phénomènes déterminant les modalités de la gestion de l'eau. MOTS-CLÉS : irrigation, anthropologie, structure sociale, histoire ZONE GÉOGRAPHIQUE : MAROC, Haut-Atlas

Valorisation des productions N° 50

Valorisation des productions

Produits et territoires


Dynamiques techniques et identités territoriales Agneaux, fromages et vins dans le Lot

Auteur(s) : Maïzi Pascale (dir.) (Cnearc) Référence : 1998. Systèmes agroalimentaires localisés et construction des territoires, projet commun de recherche Cnearc - Cirad Tera - Inra Sad, Coll. Etudes et travaux, n°13, Cnearc. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif effectué dans le Lot en avril 1998 par les étudiants du Cnearc Valor

RÉSUME Ce document est le produit d'un stage collectif effectué dans le Lot en avril 1998, par les étudiants du Cnearc (Valor) en collaboration avec le musée de Cuzals et des chercheurs du Cirad-Tera et de l'Inra-Sad. L'objectif général à la fois scientifique et pédagogique est de construire une réflexion sur les processus de qualification de certains produits alimentaires spécifiques à un territoire donné (ici le Lot), de comprendre les dynamiques innovantes qui les caractérisent aujourd'hui et les différentes stratégies professionnelles, économiques et identitaires qui, du terroir à la nation, du producteur au consommateur, façonnent ces processus. L'histoire agraire d'une région a permis d'identifier des produits valorisés par rapport à leur ancrage territorial : l'agneau du Quercy (en label rouge), le cabécou de Rocamadour et les vins (en AOC ou en VP) reflètent à la fois une histoire technique ancienne et des combinaisons de savoir-faire spécifiques et génériques. Les stratégies des producteurs autour de ces produits mettent en évidence des logiques identitaires tout autant qu'économiques où règles (ou habitudes) locales et normes officielles s'affrontent pour construire de nouveaux modèles d'action et d'organisation. MOTS-CLÉS : système agroalimentaire, qualité, territoire, fromage, vin, agneau ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Lot, Quercy


Patrimoines et changements techniques : la construction sociale d'un produit du terroir (le Rocamadour du Quercy)

Auteur(s) : Moity-Maïzi Pascale (Cnearc) Devautour Hubert (Cnearc/Cirad) Référence : 2000, In Actes du séminaire : Dynamiques agraires et construction sociale du territoire, 26-28 avril 1999, Montpellier, France, Cnearc/Université de Toulouse Le Mirail, Coll. Etudes et travaux, n°18, Cnearc, p. 133-143 Type de publication : communication à un colloque Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif de formation par la recherche des étudiants du Cnearc dans le Quercy, 1997

RÉSUME Cet article présente les principaux résultats d'une enquête réalisée dans le Lot, lors de stages collectifs d'enseignement par la recherche, avec les étudiants du Cnearc. Le caractère avant tout pédagogique et ponctuel de cette enquête ne permet pas de prétendre ici couvrir le champ des recherches menées par ailleurs en France sur la qualification du fromage en AOC. Trois types d'exploitations ont été relevés pour illustrer la diversité des choix et points de vue locaux autour de l'AOC Rocamadour. Souvent présentées comme cadre fixe de références, les règles de l'AOC sont à la fois des contraintes et des ressources. Les pratiques et points de vue des exploitants montrent qu'au delà des débats sur la pertinence des territoires et des traditions d'une AOC, les règles qui composent ce signe officiel de qualité sont porteuses de nouvelles perspectives : chacun peut participer à la modification des règles en faisant valoir ses exigences ; en même temps, chacun peut s'appuyer sur leur existence pour promouvoir de nouveaux produits, s'intégrer dans de nouveaux réseaux économiques et sociaux, enfin pour prendre position dans la régulation des marchés, des métiers de l'agriculture et dans la construction de patrimoines régionaux. MOTS-CLÉS : fromage, territoire, AOC, changement technique ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Quercy, Lot


Compte rendu visuel d'un stage dans le Gers Auteur(s) : Moity-Maïzi Pascale (dir.) Référence : avril 2000, Réalisation L Bazin/ Cnearc/ ARIS, VHS Pal, 20 mn. Type de publication : vidéo Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif de formation par la recherche effectué dans le Gers en avril 2000, par les étudiants du Cnearc spécialisation Valor.

RÉSUME Ce film dont le scénario et le montage ont été réalisés par les étudiants, est le fruit d'un stage collectif et d'un travail mené en partenariat avec le Cirad et l'Inra. Il présente les points de vue d'acteurs locaux autour de la qualification du pain et de la vache mirandaise dans le Gers. MOTS-CLÉS : pain, vache mirandaise, qualité ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Gers


Production et commercialisation de l'afitin fon dans la région d'Abomey-Bohicon au Bénin

Un exemple d'intégration des femmes dans la filière du Néré Auteur(s) : Gutierrez Marie-Laure (Cnearc Esat) Référence : 2000. Cerna/Cnearc/Cirad, Alimentationn, savoir-faire et innovations en agroalimentaire en Afrique de l'Ouest, Montpellier, Cirad. Type de publication : rapport d'étude Stage(s) ou mémoire(s) :

Gutierrez M.L., 1999. Dynamique de production et de commercialisation de l'Afitin fon dans la région d'Abomey-Bohicon (Bénin), Mémoire Esat 2/M.Sc. Dat Cnearc.

RÉSUME Ce travail a été réalisé dans le cadre d'une coopération franco-béninoise. Il s'inscrit dans une problématique de valorisation des ressources locales en Afrique de l'Ouest (dont les ressources alimentaires issues de la transformation artisanale). Le produit qui fait l'objet de l'étude est l'"afitin", condiment béninois à base de graines de néré fermentées. L'afitin est fabriqué par les femmes fons. L'étude s'est déroulé dans la zone traditionnelle de production de ce condiment : la région d'Abomey-Bohicon. Le système technique de l'afitin fon est simple, très peu de différences dans le processus technique entre villages producteurs sont relevés. Cependant, depuis moins de cinq ans, un nouveau produit émerge : l'afitin fon à base de graines de néré et de soja. En effet pour des raisons économiques, mais aussi techniques, les productrices de Lissazoumé ont introduit le soja dans la préparation du condiment. Par ailleurs, d'autres innovations technologiques ont également émergé : mécanisation du broyage, utilisation de la sciure comme combustible, etc. Les femmes font effectivement preuve d'un grand dynamisme dû à l'augmentation du nombre de transformatrices, surtout depuis la dévaluation du franc-cfa. Demandant peu d'investissement au démarrage, la production d'afitin est une activité attractive qui procure des revenus conséquents et dont l'écoulement s'effectue sans difficulté. Pour faire face à la concurrence, de véritables "luttes" s'instaurent entre productrices, mais aussi entre villages spécialisés dans la production d'afitin. Chaque commune développe des stratégies de conquête du marché qui lui sont propres : ajout d'une matière première moins chère (soja), délocalisation des unités de production sur la capitale, Cotonou, etc. Au-delà du cas du néré, cette étude montre l'intérêt d'observer, de décrire et d'analyser les savoir-faire et les systèmes techniques de manière approfondie pour accompagner, en concertation avec les acteurs locaux, les processus d'innovation à l'œuvre dans un contexte social et économique en évolution rapide. MOTS-CLÉS : Néré, technique de transformation, commercialisation, innovation, stratégie de mise en marché ZONE GÉOGRAPHIQUE : BENIN, Abomey-Bohicon


Alimentation, savoir-faire et innovations agroalimentaires Le cas de l'attiéké à Cotonou (Bénin)

Etude des activités et des techniques de production

Stage(s) ou mémoire(s) :

Sotomey M., 1997. Alimentation, savoir-faire et innovations agroalimentaires. Le cas de l'attiéké à Cotonou (Bénin) : étude des activités et des techniques de production. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Ce travail entre dans le cadre des programmes de recherche Aval (Action de Valorisation des Savoir-faire Locaux) et Alisa (Alimentation, Savoir-faire et Innovation Agroalimentaire en Afrique de l'Ouest) du Cirad en collaboration avec la faculté des Sciences Agronomiques du Bénin. Ces programmes ont pour but de faire la promotion des certains produits alimentaires, par leur transfert dans différents pays. L'attiéké, couscous ivoirien issu directement du manioc est connu au Bénin depuis plusieurs années par l'intermédiaire de migrants béninois ou ivoiriens. Il était autrefois surtout consommé dans les établissements de restauration qui s'approvisionnaient en Côte d'Ivoire. Mais depuis trois ans, il est produit sur place et semble gagner la sphère domestique. Mieux, on note l'apparition d'un substitut à base de gari (manioc fermenté et séché) dont la simplicité du processus de fabrication a permis son développement très rapide. Contrairement à l'attiéké ivoirien dont la production est uniquement réalisée par des femmes, l'attiéké gari est produit en majorité par des hommes. Les systèmes techniques de fabrication des ces deux produits sont différents ainsi que la transmission des savoir-faire, mais ces deux types de production permettent d'améliorer les revenus des producteurs. Toutefois, une étude de la consommation de l'attiéké au Bénin se révèle nécessaire pour mieux caractériser l'importance de la production en vue d'organiser un transfert des savoir-faire de la Côte d'Ivoire vers le Bénin et d'orienter les recherches sur les variétés de manioc à bon rendement en attiéké. L'octroi d'un crédit aux productrices, la formation et l'information des différents acteurs seront à la base du développement de l'attiéké. MOTS-CLÉS : attiéké, manioc, procédé de transformation, savoir-faire, consommation alimentaire ZONE GÉOGRAPHIQUE : BENIN, Cotonou

Auteur(s) : Sotomey Marcelle (Cnearc Esat) Référence : à paraître, Alimentation, savoir-faire et innovations en agroalimentaire en Afrique de l'Ouest, Montpellier, Cirad. Type de publication : rapport d'étude


Réactiver la tradition par l'AOC : le cabécou Rocamadour (Quercy)

Auteur(s) : Moity-Maïzi Pascale (Cnearc) Devautour Hubert (Cnearc) Référence : A paraître. Etudes et Recherches, Inra Sad. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) : Stage collectif de formation par la recherche des étudiants du Cnearc dans le Quercy, 1997

RÉSUME Cet article présente les principaux résultats d'une enquête réalisée dans le Lot, lors de stages collectifs d'enseignement par la recherche, avec les étudiants du Cnearc. Le caractère avant tout pédagogique et ponctuel de cette enquête ne permet pas de prétendre ici couvrir le champ des recherches menées par ailleurs en France sur la qualification du fromage en AOC. Il a une vocation essentiellement illustrative de quelques résultats pour certaines réflexions au cœur des interrogations de ce numéro spécial de la revue Etudes et Recherches. Trois types d'exploitations ont été relevés pour illustrer la diversité des choix et points de vue locaux autour de l'AOC Rocamadour. Souvent présentées comme cadre fixe de références, les règles de l'AOC sont à la fois des contraintes et des ressources. Les pratiques et points de vue des exploitants montrent qu'au delà des débats sur la pertinence des territoires et des traditions d'une AOC, les règles qui composent ce signe officiel de qualité sont porteuses de nouvelles perspectives : chacun peut participer à la modification des règles en faisant valoir ses exigences ; en même temps, chacun peut s'appuyer sur leur existence pour promouvoir de nouveaux produits, s'intégrer dans de nouveaux réseaux économiques et sociaux, enfin pour prendre position dans la régulation des marchés, des métiers de l'agriculture et dans la construction de patrimoines régionaux. MOTS-CLÉS : fromage, territoire, AOC, qualité ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Lot, Quercy


Les enjeux de la valorisation de produits locaux : Exemple du pain de terroir gersois et du porc gascon

Auteur(s) : Moity-Maïzi Pascale (Dir.) (Cnearc) Nguyen Fabien (Cnearc) Référence : A paraître. Film réalisé par David Paquin, production Cnearc, 20 mn. Type de publication : vidéo Stage(s) ou mémoire(s) :

Ce film est le résultat d'un travail de stage collectif de quatre jours dans le Gers, associant les étudiants du master DAT option VALOR, des chercheurs de l'Inra et du Cirad, et des acteurs locaux.

RESUME Ce film a été conçu et réalisé dans le cadre du Groupe d'Intérêt Scientifique (GIS) "Systèmes Agro-alimentaires Localisés" (Syal) impliquant plusieurs institutions de recherche, principalement le Cnearc, le Cirad, l'Inra et l'Université de Versailles Saint-Quentin. Ce court métrage propose une illustration des démarches de qualification dans le Gers, à travers deux produits : le porc gascon et le pain de terroir gersois. La démarche Pain de Terroir Gersois a été initiée par les boulangers du Gers qui construisent aujourd'hui, avec, l'ensemble des acteurs de la filière "blé" du Gers, un cahier des charges permettant de valoriser, de protéger et d'améliorer les conditions de production puis d'utilisation du blé dans le Gers. Cette démarche apparaît comme un "tremplin" pour les organisations locales de la filière pour revaloriser leurs activités sur le plan commercial. Elle constitue aussi pour les boulangers un enjeu pour défendre le métier de la boulangerie artisanale face à la boulangerie industrielle. La démarche de qualification du porc gascon a été initiée par une association d'éleveurs et appuyée par diverses institutions locales, régionales et nationales. Cette initiative est présentée comme une dynamique de réhabilitation et de développement d'une race en voie de disparition (le porc gascon) et comme une nouvelle "filière" de produits de grande qualité destinés à un marché "haut de gamme". Le jambon sec de porc gascon est aujourd'hui fortement valorisé sur le marché, les éleveurs et leurs partenaires (salaisons) s'organisent désormais pour augmenter leurs volumes de production (dans les limites d'un cahier des charges toujours négocié) et valoriser tout l'animal en frais. MOTS-CLÉS : qualité, porc, pain, démarche de qualification ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Gers

Organisations agricoles N° 58

Organisations et services agricoles

Crédit


Le projet de promotion du petit crédit rural au Burkina


Diop M., 1990. Contribution à la mise en place d'un nouveau système de crédit rural. Banh, Burkina Faso. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Le Burkina Faso a connu de profondes transformations lors des sécheresses des années 70 et 80. Dans le nord du Yatenga, les éleveurs peuls comme les cultivateurs rimaïbé ont dû diversifier leurs activités. Mais entièrement décapitalisés, ils ne peuvent assurer leur autosuffisance alimentaire, et ne peuvent épargner pour avoir droit aux crédits classiques. Le petit crédit rural, structure solidaire et villageoise, leur permet d'emprunter pour des activités variées, selon des procédures simples, dans lesquelles ils sont largement impliqués. L'extension du projet est la preuve de sa réussite. MOTS-CLÉS : Crédit rural, diversification ZONE GÉOGRAPHIQUE : BURKINA FASO, Bahn, Yatenga

Auteur(s) : Ellsasser Konrad (Cirad) Référence : 1993. Les cahiers de la Recherche Développement, 34, p. 51-64. Type de publication : article de périodique


Le crédit rural et l'économie villageoise à Banh (Burkina Faso) Auteur(s) : Colliot Etienne (Cirad) Nguyen T. D. P. (Cirad) Référence : 1993. Les cahiers de la Recherche Développement. 34, p. 65-83. Type de publication : article de périodique Stage(s) ou mémoire(s) : Colliot E., Nguyen T.D.P., 1992. Contribution à une approche méthodologique d'évaluation des effets économiques d'un projet de crédit rural. Cas du projet de Promotion du Petit Crédit Rural au Burkina Faso. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Il est important pour les projets de crédit rural à vocation de développement de compléter l'évaluation financière classique par une évaluation des effets économiques. Mais cette évaluation est difficile en raison de la complexité des économies rurales et du caractère fongible du crédit. Face à ces difficultés, le projet de promotion du petit crédit rural au Burkina Faso a élaboré une méthodologie de suivi-évaluation basée sur la compréhension du fonctionnement de l'économie villageoise vue comme un système ouvert de flux monétaires. La démarche d'évaluation repose sur l'élaboration d'une matrice de comptabilité sociale villageoise, qui donne un cadre cohérent de représentation du fonctionnement de l'économie, intégrant à la fois une dimension économique (création de richesse) et une dimension sociale (répartition des richesses). Les résultats montrent que les effets directs du crédit sur les budgets des familles sont relativement faciles à appréhender. Par contre, l'évaluation des effets indirects et des effets durables du crédit s'est avérée difficile révélant ainsi les limites de la matrice telle qu'elle a été conçue. MOTS-CLÉS : crédit rural, évaluation de projet, économie villageoise ZONE GÉOGRAPHIQUE : BURKINA FASO, Banh, Yatenga


Eléments de réflexion sur le crédit rural au Nord Vietnam


Le Goulven K., 1995. Différenciation socio-économique des exploitations et besoins de financement. Dans quelles mesures les paysans les plus démunis ont-ils accès au crédit ? Mémoire Esat 1 Cnearc.

Lucas P., 1994. Quelques éléments de suivi-évaluation du fonctionnement de deux caisses de crédit rural dans le bassin du Fleuve Rouge : Tam Dao et Thanh Hoa. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME En 1992, le Programme Fleuve Rouge (Coopération franco-vietnamienne) initiait un volet crédit en implantant des caisses de crédit rural solidaire. ce projet avait pour ambition de créer et tester un nouveau système de crédit pour les plus démunis, complémentaire à la Banque Agricole Vietnamienne. Le suivi statistique bancaire de cinq districts du bassin du Fleuve Rouge a permis d'y retracer l'évolution récente du crédit rural. Une cinquantaine de projets de crédits alternatifs ont été recensés au Vietnam. La plupart se basent sur le principe des groupes de solidarité et ciblent les paysans pauvres. Cependant ils signalent le refus social d'un ciblage de la clientèle ne sélectionnant que les plus pauvres. De plus l'hétérogénéité des besoins en capital se heurte à une faible diversification des produits financiers. Une meilleure sélection et une homogénéité de la caisse permettraient de développer un produit financier adapté. Une diversification des produits financiers au sein des caisses répondrait aux différents types de demandes. Une structuration du crédit décentralisé permettrait une pérennisation des programmes de crédit mais en choisissant une échelle proche du milieu social avec lequel on travaille. L'adaptation aux besoins des familles et au mode de gestion existant dans les communes conditionne largement le succès futur d'un système de crédit. Ceci nécessite une bonne connaissance des modes de fonctionnement du milieu en tenant compte du rôle des autorités locales, des groupes de solidarités existants et des pratiques de crédit et d'épargne informels. MOTS-CLÉS : crédit rural, solidarité, besoins financiers, ciblage de la clientèle ZONE GÉOGRAPHIQUE : VIETNAM, bassin du Fleuve Rouge

Auteur(s) : Sapin Valérie (Gret) Référence : 1999. In Actes du séminaire : Agriculture familiale et gestion des ressources du milieu dans le bassin du Fleuve Rouge, Hanoï, 9-12 avril 1996, Insa, Gret, 127-144. Type de publication : communication à un colloque

Méthodes d'intervention et politiques de développement N° 62

Méthodes d'intervention et

politiques de développement


Les opérations de gestion de terroirs, un nouvel avatar des modes d'intervention en milieu rural en Afrique :

Exposé introductif



Seydou A., 1991. Gestion des ressources pastorales de Dorobobo. Mémoire Esat Cnearc. Abakar O., 1994. Etude de l'agrosystème villageois de Ga-koudi en vue de l'élaboration d'un plan de

développement villageois (arrondissement de Mayahi), Mémoire Esat 2 Cnearc, 71 p. Grosso E., 1996. Analyse des modalités d'intervention des projets d'écodéveloppement participatif.

Etude de cas : le projet de développement rural de Mayahi (Niger). Mémoire Esat 2 Cnearc. Joët A., 1996. Possibilités et modalités d'une revégétalisation du paysage par le développement de

l'agroforesterie villageoise (Niger). Mémoire Esat 2 Cnearc . Wango O., 1995. Distribution des sols à l'échelle du territoire villageois de Ga-koudi (arrondissement

de Mayahi, Niger) et pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité. Mémoire Cnearc Esat 1. Béavogui F., 1994. Contribution à l'étude du système agraire de l'arrondissement de Mayahi (Niger)

par l'analyse des agrosystèmes villageois. Mémoire Esat 1 Cnearc, 100 p. et annexes.

RÉSUME Au cours de ces dernières années, on a assisté, particulièrement en Afrique sahélo-soudanienne, à la multiplication d'opérations de développement, faisant de la gestion de terroirs et des ressources naturelles leur objectif principal. Dans cet exposé introductif au séminaire : gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, l'auteur s'interroge sur les raisons qui sont à l'origine de cette évolution des modes d'intervention en milieu rural, sur sa signification, mais aussi propose d'examiner les questions et les problèmes que pose la mise en œuvre des projets de gestion de terroir. MOTS-CLÉS : Gestion de terroir, ressource naturelle, pratique paysanne, diagnostic ZONE GÉOGRAPHIQUE : Sahel

Auteur(s): Jouve Philippe (Cnearc) Référence : 1996. In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, Montpellier, France, 2 -3 avril 1996, Cnearc, p. 7-12. Type de publication : communication à un colloque


Modalités d'intervention des projets d'éco-développement participatif, l'exemple du projet de Mayahi (FENU/FAO)


Grosso E., 1996. Analyse des modalités d'intervention des projets d'éco-développement participatif. Etude de cas : le projet de développement rural de Mayahi (Niger). Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME Le projet de Développement Rural de Mayahi fait référence aux réflexions de l'éco-développement participatif (Lasarev, 1993). Il vise à l'amélioration des conditions de vie des populations de l'arrondissement de Mayahi. Le projet propose d'atteindre cet objectif par la restauration d'un équilibre agro-écoligique durable, l'augmentation de la productivité et de la production agro-pastorale, et la diversification des activités économiques. Le projet se veut novateur par sa démarche qui repose sur l'étude de l'organisation socio-foncière des communautés rurales (enquêtes socio-foncières) et l'approche participative. Après un an de fonctionnement du projet, nous proposons de faire le point sur la démarche du projet. Pour aborder les relations entre développeurs et développés, nous avons utilisé les concepts d'arène et de groupes stratégiques (Olivier de Sardan, 1995). Nous avons étudié les concepts de l'éco-développement et le contexte local de leur application. Nous avons réalisé une analyse comparée de la démarche mise en œuvre et de celle prévue par le développement participatif. Nous avons constaté que la démarche du projet, dans cette phase de démarrage, est bien éloignée des principes de l'éco-développement participatif. Le projet réduit la participation des paysans et des services techniques respectivement à un simple rôle de bénéficiaires et d'exécutants. La mise en œuvre d'une nouvelle démarche participative ne peut se faire sans des changements dans les pratiques de développement des intervenants extérieurs. La mise au point de nouvelles technologies de travail doit s'accompagner d'un effort important en terme de formation et d'une réflexion sur les systèmes d'évaluation du projet. MOTS-CLÉS : développement local, enquête socio-foncière, développement participatif, évaluation de projet ZONE GÉOGRAPHIQUE : NIGER, Mayahi

Auteur(s) : Grosso Eric (Cnearc Esat) Référence : 1996. In Actes du séminaire : Gestion des terroirs et des ressources naturelles au Sahel, Montpellier, France, 2 -3 avril 1996, Cnearc, p. 117-122. Type de publication : communication à un colloque


Lecture socio-foncière des terroirs. Introduction à une démarche méthodologique élaborée par Grigori Lazarev.



Seydou A., 1991. Gestion des ressources pastorales de Dorobobo. Mémoire Esat Cnearc. Grosso E., 1996. Analyse des modalités d'intervention des projets d'écodéveloppement participatif.

Etude de cas : le projet de développement rural de Mayahi (Niger). Mémoire Esat 2 Cnearc. Ouedraogo P.M., 1995. Caractérisation et dynamique des pratiques foncières dans l'arrondissement de

Mayahi au Niger. Mémoire Esat 1 Cnearc, 81 p.

RÉSUME Face aux menaces qui pèsent sur la protection de l'environnement, la gestion des terroirs et des ressources naturelles est devenue un domaine d'intervention prioritaire de beaucoup de gouvernements et de bailleurs de fonds, spécialement dans les pays en voie de développement. Mais la mise en œuvre de nouveaux modes de gestion des terroirs et des ressources naturelles, responsabilisant les utilisateurs de ces ressources est difficile. Elle nécessite, entre autre, une bonne connaissance des modes d'utilisation du foncier par les communautés rurales. Si dans la plupart des projets les règles sociales qui président à l'utilisation de cette ressource sont assez bien connues, en revanche, rares sont ceux qui ont su mettre en correspondance ces règles sociales avec la distribution spatiale du foncier. Grigori Lazarev a combiné ces deux approches, spatiale et sociale, dans la méthode de lecture socio-foncière des terroirs villageois qu'il a conçue et expérimentée dans plusieurs régions d'Afrique. Cette note a pour but de mieux faire connaître cette méthode en présentant sa genèse, les principes et concepts qui la sous-tendent et le mode opératoire permettant de la mettre en œuvre. Elle a été rédigée en vue de fournir un document de référence pour la formation des étudiants et stagiaires dans le domaine de la gestion des terroirs et plus spécialement du foncier. MOTS-CLÉS : gestion de terroir, foncier, règles sociales ZONE GÉOGRAPHIQUE : Afrique, GUINEE

Auteur(s) : Micheau Pascale (Cnearc) Type de publication : rapport d'étude Référence : 1997. Cnearc, 48 p. et annexes.


La loi et la pratique dans l'exploitation agricole d'une aire protégée de l'état de São Paulo, Brésil


Clavier P., Maldonado G., 1996. Capuava do Momuna, une communauté malade de ses différences. Mémoire Esat 1 Cnearc.

RÉSUME Concilier protection de l'environnement et développement agricole est une entreprise difficile, particulièrement dans les zones faisant l'objet d'une législation réglementant l'exploitation des ressources naturelles. La présente communication rend compte d'une telle situation dans la vallée du Ribeira, à l'extrême sud de l'état de São Paulo, au Brésil. C'est dans cette région que subsiste la plus grande surface continue de la forêt qui couvrait autrefois la quasi totalité de l'état (Mata Atlântica). Par ailleurs, cette forêt recouvre une grande diversité d'écosystèmes fragiles. Pour toutes ces raisons, l'État brésilien y a mis en place des aires protégées et une législation restrictive concernant l'exploitation de la forêt. Plusieurs types de populations cohabitent dans cette région, des populations traditionnelles "caiçaras" et des populations récemment installées. L'étude à partir de laquelle est faite cette communication concerne ces dernières. Elle s'est intéressée à l'histoire du peuplement, et à la dynamique des modes d'exploitation du milieu en relation avec l'évolution de la législation environnementale. Des contradictions ont été mises en évidence entre les objectifs de cette législation qui vise à protéger les ressources forestières, et les pratiques des agriculteurs. Ces contradictions sont accentuées par le caractère hétérogène et la faible cohésion sociale de ces populations. A partir de l'analyse de ces contradictions, une réflexion est proposée sur les alternatives agro-écologiques d'exploitation du milieu et les conditions sociales d'une responsabilisation des communautés locales à la gestion durable des ressources de leur milieu. MOTS-CLÉS : aire protégée, législation environnementale, extractivisme, communauté, forêt Atlantique, défriche-brûlis ZONE GÉOGRAPHIQUE : BRESIL

Auteur(s) : Pierre Clavier (Cnearc Esat) Maldonado Ginès (Cnearc Esat) Jouve Philippe (Cnearc) Référence : 1998. Communication pour la IIème rencontre "Dynamiques sociales et environnement" , Bordeaux, 9-11 septembre 1998. UMR-Orstom-Cnrs-Regards, 14 p. Type de publication : Communication à un colloque


Résultats économiques comparés et rôle des incitations publiques dans le choix du mode de conduite des noyeraies du Dauphiné



RÉSUME Les noyeraies traditionnelles, à double fin : fruit et bois, du Dauphiné, constituent en France un des rares exemples d'agroforesterie (définie comme l'association au niveau de la parcelle d'une production agricole et d'une production de bois). Dans cette région, depuis trente ans, plusieurs facteurs ont entraîné une diminution importante des volumes de bois de noyer sciés. Cette régression n'a pas été compensée par le développement des plantations spécialisées pour le bois. C'est pourquoi le Centre Régional de la Propriété Forestière a mis en place depuis 1983 un programme d'incitations pour relancer la plantation de vergers à double fin. Nous présentons les résultats d'une enquête effectuée dans le Diois pour évaluer les résultats de ce programme et comprendre les facteurs qui orientent la décision des planteurs en faveur du verger spécialisé à fruits ou du verger double fin. Avec une dizaine d'hectares plantés en moyenne chaque année, les programmes d'incitations ont une efficacité globale non négligeable et contribuent bien à la relance de la production, notamment à double fin. La faible dimension des parcelles plantées, ainsi que la faible part relative des vergers dans la SAU des exploitations, témoignent de l'importance des incertitudes et des risques, ainsi que celle des contraintes de liquidité, dans les décisions des planteurs. L'analyse sur modèles des cycles de vie et des performances économiques de chaque mode de conduite des vergers permet ensuite d'expliquer les différences de comportements observés selon les types de planteurs et de proposer des systèmes d'incitations adaptés. MOTS-CLÉS : incitation, politique agricole, décisions des agriculteurs, agroforesterie, noyer, typologie ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Dauphiné, Diois

Auteur(s) : Mary Fabienne (Cnearc) Lifran Robert (Inra/esr) Delannoy Eric (Cnearc Esat) Référence : 1999. In Actes du colloques : Bois et forêts des agriculteurs, Clermont-Ferrand, 20 et 21 octobre 1999, Cemagref, Inra, p. 47-63. Type de publication : communication à un colloque


La libéralisation de la filière cacao en Côte d'Ivoire : son impact sur les prix et la qualité


Legrand A., 1999. La filière cacao en Côte d'Ivoire dans le contexte de la libéralisation. Évolution de la concurrence, des prix et de la qualité. Mémoire Esat 2 Cnearc.

RÉSUME La commercialisation des fèves de cacao en Côte d'Ivoire a été contrôlée depuis les années 1950 par une Caisse de Stabilisation des prix (la CAISTAB), qui garantissait un prix unique d'achat des fèves sur l'ensemble du territoire national. Elle donnait des agréments aux acheteurs en brousse et aux exportateurs et leur fixait des limites par un système de quotas. Elle vérifiait la bonne qualité des produits à tous les niveaux et pouvait saisir la marchandise non conforme. ce système a connu une grave crise suite à la chute des cours du cacao dans les années 80. Des réformes ont été imposées par les institutions de Bretten Woods. Elles visent à la réduction du contrôle de l'État sur la filière pour laisser la place à une régulation par le marché concurrentiel jugé plus efficace. Cette libéralisation s'est faite en plusieurs étapes, le prix du cacao à l'exportation restant fixé dans un premier temps jusqu'au 12 août 1999. Afin d'évaluer ces mesures de libéralisation, l'auteur s'interroge sur leurs effets sur les prix, les marges des opérateurs et la qualité des fèves de cacao. Les stratégies des opérateurs de commercialisation sont mises en évidence. Finalement, dans que les prix à l'exportation sont fixés, l'impact des mesures de libéralisation est resté très limité. Les prix intérieurs sont peu fluctuants et les déterminants de la qualité semblent structurels et non directement liés à la commercialisation. Les opérateurs n'auront finalement pas été préparés à une libéralisation totale. Dans un contexte de cours mondiaux bas, les planteurs pourraient être fortement démotivés ; ceux-ci pourraient se détourner du cacao et la qualité pourraient en être dégradée. MOTS-CLÉS : cacao, libéralisation, qualité, commercialisation, concurrence ZONE GÉOGRAPHIQUE : CÔTE D'IVOIRE

Auteur(s) : Legrand Antoine (Cnearc Esat) Référence : 1999. Marchés tropicaux, n° hors série novembre 1999, 32-39. Type de publication : article de périodique

Autres N° 69

Autres

Autres N° 70

Notice explicative de la carte géologique de la feuille Ambert à 1/50 000

Stage(s) ou mémoire(s) : Stages collectifs d'étude régionale pour les étudiants d'Esat 1 dans les Monts du Forez en 1993, 1994 et 1995.

RÉSUME Situé géographiquement au cœur du parc naturel du Livradois-Forez et aux confins des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, et géologiquement dans la partie orientale du Massif central français, le territoire de la feuille Ambert à 1/50 000 est couvert par des formations géologiques variées tant sur le plan lithologique que sur celui de leur âge. La notice fournit une description des roches rencontrées et un historique des formations géologiques L'étude de l'environnement géologique actuel de la région montre que le potentiel minier de la feuille Ambert semble assez faible, tandis que le potentiel agricole doit pouvoir être amélioré grâce à une meilleure connaissance de la géologie et des processus pédologiques. MOTS-CLÉS : géologie, pédologie ZONE GÉOGRAPHIQUE : FRANCE, Monts du Forez

Auteur(s) : Hottin A. M., Chévremont P., Marteau P., Etlicher B., avec la collaboration de Blès J.L. et Dosso Mireille (Cnearc) Référence : 1998. Orléans, BRGM, 144 p. Type de publication : notice de carte géologique

Index Géographiques AFRIQUE

BENIN 54; 55 BURKINA FASO 34, 59, 60 BURUNDI 18 CAMEROUN 32 COTE D'IVOIRE 6, 21, 31, 68 EGYPTE 47 GUINÉE 7, 8, 12, 15, 65 MAROC 23, 48, 49 NIGER 10, 15, 16, 17, 30, 35, 64 SENEGAL 15 TOGO 15 TUNISIE 11 ZIMBABWE

42

AMERIQUE

BRESIL 36, 37, 38, 39, 40, 41, 66 EQUATEUR

45

ASIE

INDONESIE 19, 20, 25, 26, 27 NEPAL 44 VIETNAM 9, 61

FRANCE

DAUPHINE 28, 29, 67 GERS 53, 57 LOT 51, 52, 56 MONTS DU FOREZ 41, 70 PYRENEES ORIENTALES 46

Index des Auteurs ABAKAR Oumarou (Cnearc Esat) 17 ALI M. (CRESA Niamey) 10 AUBIN Stéphanie (Cnearc Esat) 42 AUBRIOT Olivia 44 AULONG Stéphanie (Cnearc Esat) 32 BANOIN Maxime (CRESA Niamey) 10, 30 BARBIER Jean-Marc (Cnearc) 6 BARRY M.Billo (Esat Cnearc) 6 BEAVOGUI Famoï (IRAG Guinée/Cnearc Esat)) 7, 16 BERNET C. (Cnearc) 40 BLES J.L. 70 BOSIO Jean-Luc (Cnearc) 12 BOUSQUET Estelle (Cnearc Esat) 38, 41 CAVALIERI A. 37 CHEVREMONT P. 70 COLAS J. (Ensar) 40 CNEARC 11, 23 COLLIOT Etienne (Cirad) 60 CURMI Pierre (Inra) 36, 39, 40, 41 DAVERAT M. (Cnearc Esat) 41 DELANNOY Eric (Cnearc Esat) 28, 29, 67 DEMONT Matty (Cnearc Esat) 21 DESCOTES Sandrine 49 DEVAUTOUR Hubert (Cnearc) 52, 56 DOLMYAN N. (Esat Cnearc) 6 DOSSO Mireille (Cnearc) 18, 19, 34, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 70 DOUNIAS Isabelle (Cnearc) 13 DUCROS Caroline (Cnearc) 16, 17 DUPRAZ C. (Inra/Lepse) 28, 29 DURY Sandrine (Inra Esr/Aupelf-Uref) 25, 26, 27, 32 ELLSASSER Konrad (Cirad) 59 ETLICHER B. 70 GRIMALDI C. (Inra) 39, 40 GRIMALDI M. (IRD) 39, 40, 41 GROSSO Eric (Cnearc Esat) 64 GUEYE C. (CRESA Niamey) 10 GUIMARAES F. 41 GUTIERREZ Marie-Laure (Cnearc Esat) 19, 20, 54 HOTTIN A. M. 70 HOLVECK Sophie (Cnearc Esat) 38, 41 JOËT Astrid (Cnearc Esat)) 30 JOLY Geneviève (Ates) 48 JOUVE Philippe (Cnearc) 10, 15, 21, 22, 30, 36, 37, 39, 40, 41, 63, 66 LE QUERE Eric (Cnearc Esat) 9 LEGRAND Antoine (Cnearc Esat) 68 LEVANG Patrice (ed.) (Ird) 20 LIAGRE F. (Artec Espagne) 28, 29 LIFRAN Robert (Inra/Esr) 28, 67

Index des Auteurs (suite)

LOUPPE Dominique (Cirad-Forêt/ Cnra) 31 MALDONADO Ginès (Engref/Cnearc Esat) 31, 66 MARTEAU P 70 MARY Fabienne (Cnearc) 25, 26, 28, 29, 67 METZLER-AMIEUX Virginie (Cnearc Esat) 18 MICHEAU Pascale (Cnearc Esat) 35, 65 MOITY-MAÏZI Pascale (Cnearc) 51, 52, 53, 56, 57 NGUYEN Fabien (Cnearc) 57 NGUYEN T. D. P. (Cirad) 60 OUEDRAOGO Idrissa 11 PALMANS Bart (Cnearc Esat) 37 PHILIPPON O 41 PIERRE Clavier(Cnearc Esat) 66 PINTUS Florence (Anda) 47 RALISCH Ricardo (UEL Centro de Ciensas Agrarias) 36, 37, 41 RAMONTEU Sonia (Cnearc Esat) 19, 20 ROUSSEAU I. (Ensar) 40 RUELLAN Alain (Cnearc) 34, 39, 40 RUF Thierry (IRD) 45, 46 SAPIN Valérie (Gret) 61 SOTOMEY Marcelle (Cnearc Esat) 55 SOUARE Daouda (IRAG Guinée) 8 SOUMANIA I. (CRESA Niamey) 10 TALLEC Michel (Cnearc) 15 TAVARES Filho J 37 TEMPLE Ludovic (Cirad/Irad) 32 TRIMOUILLE Véronique (Cnearc Esat) 34 VAN HOUDT Els (Cnearc Esat) 37 VILCOSQUI Laure (Cnearc Esat) 26, 27 WANGO Oumarou (Cnearc Esat) 35

Documents publiés dans la collection Études et Travaux du Cnearc

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1 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1990 2 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1991 3 - LISA : Logiciel intégré pour l'étude des systèmes agraires (3 tomes) Georges Francillon 4 - Agriculture, environnement et développement durable dans le cadre des relations Nord-Sud -

Alain Ruellan 5 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1992 6 - Le diagnostic en milieu rural, de la région à la parcelle - Philippe Jouve 7 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1993 8 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1994 9 - Travaux et recherche sur la riziculture - 1992-1995 - Jean-Marc Barbier 10 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1995 11 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1996 12 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1997 13 - Dynamiques techniques et identités territoriales - Agneaux, fromage et vins dans le Lot - sous la

direction de Pascale Maïzi - 1998 14 - Construction des bases de données relationnelles à l'aide de la méthode des dépendances

fonctionnelles - Théorie et logiciel - Georges Francillon - 1999 15 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1998 16 - Analyse technico-économique des systèmes de production des adhérents à la Fédération de

Paysans du Fouta Djallon (Rép. de Guinée) - J.-L. Bosio - 1999 17 - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1999 18 - Dynamiques agraires et construction sociale du territoire. Actes du séminaire - Cnearc/UTM -

2000 19 - Systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones tropicales - I Dounias -

2000