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Etudier en Lot-et-Garonne Le salon Infosup L’enseignement supérieur La formation professionnelle La formation continue Les adresses des établissements Se loger Supplément gratuit au journal du jeudi 16 janvier 2014. Ne peut être vendu séparément Les suppléments du quotidien

Etudier en Lot-et-Garonne

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Le salon Infosup ■ L’enseignement supérieur ■ La formation professionnelle La formation continue ■ Les adresses des établissements ■ Se loger

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Etudier en Lot-et-Garonne

Le salon Infosup ■ L’enseignement supérieur ■ La formation professionnelle La formation continue ■ Les adresses des établissements ■ Se loger

Supplément gratuit au journal du jeudi 16 janvier 2014. Ne peut être vendu séparément

Les suppléments du quotidien

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2JEUDI 16 JANVIER 2014

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SOMMAIRE ■ Infosup : le rendez-vous de l’après bac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3

■ Les atouts du département . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4-5

■ Le choix de la technologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6

■ L’université . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7

■ Les futurs pros de la logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8

■ Les licences professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9

■ La formation d’enseignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

■ Les écoles privées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

■ La formation professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12

■ La formation continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13

■ Les adresses des établissements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14

■ Se loger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15

Agen bénéficie de structures qui permettent d’effectuer une

grande partie des parcours d’enseignement supérieur sur place.

PHOTOS LAURENT CLUCHIER

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Etudier en Lot-et-Garonne 3JEUDI 16 JANVIER 2014

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C’est LE rendez-vous à ne pas manquer pour tous les ly-céens et, notamment, pour

ceux qui vont passer le bac au mois de juin : le salon Infosup. Depuis qu’il s’est installé à Agen, il n’a pas cessé de progresser afin de pro-poser aux futurs étudiants tout le pa-nel qui s’offre à eux en matière d’étu-des supérieures et de métiers. La Communauté d’Agglomération d’Agen, le Conseil Général de Lot-et-Garonne, le Conseil Régional d’Aqui-taine et l’Inspection Académique du Lot-et-Garonne poursuivent l’aven-ture d’Infosup en misant sur la qua-lité de l’évènement qui se veut le point central d’information à un moment charnière pour les lycéens.

« 4 000 élèves vont arpenter les allées du salon le vendredi 17 janvier » Dans peu de temps les admissions post-bac seront lancées et il s’agira de se positionner concrètement pour la future année. Faire un tour général des orientations possibles en une seule visite peu donc s’avé-rer décisif et hautement intéressant. A la fois pour les lycéens et pour leurs parents.

Charles Sarion assure, par déléga-tion, l’organisation générale de l’évènement : « Nous sommes satis-faits de la session 2014 qui approche. Elle comptera 138 stands, un nou-veau record, qui seront installés sur le site. Tous les acteurs de l’enseigne-ment supérieur seront rassemblés ici. C’est le gage d’une diversité im-portante en terme de formations présentées ».

Transport gratuit Toujours gratuit pour tous les visi-teurs, Infosup continuera égale-ment d’organiser la venue de l’en-semble des lycéens de terminale du Lot-et-Garonne. 4 000 élèves vont arpenter les allées du salon le ven-dredi 17 janvier. « Nous affrétons tout spécialement des bus pour assurer la gratuité du-transport à ces élèves. Cela permet à tous d’accéder à ce salon, quel que soit leur lycée d’origine dans le dé-partement. » Enfin, une bonne orientation étant aussi une affaire d’anticipation, In-fosup sera largement relayé dans les lycées afin de sensibiliser les classes de première à l’importance de s’in-former avec sérieux sur les forma-tions post-bac.

Dans le département À mi-chemin entre les métropo-les que sont Bordeaux et Tou-louse, Infosup Agen continue de séduire les écoles et universités de ces grandes villes universitaires. Nombreux sont les pôles d’ensei-gnement toulousains ou borde-lais que l’on retrouvera les 17 et 18 janvier prochain à Agen pour pré-senter leurs formations aux ly-céens lot-et-garonnais. « Mais le Lot-et-Garonne n’est pas en reste en terme de cursus post-bac et en-tend le montrer lors de cette édi-tion 2014, souligne Charles Sa-rion. Nous créons un pôle central dédié à l’enseignement supérieur dans le département. Chaque école ou université lot-et-garon-naise y sera représentée et les atouts locaux seront largement mis en valeur .» LAURENT CLUCHIER

Infosup est le rendez-vous

de tous ceux qui envisagent

l’après-bac, quel que soit

le degré de précision

de leur projet. PHOTO LAURENT CLUCHIER

ORIENTATION Le salon Infosup des formations et métiers de l’après-bac accueille le public

des futurs étudiants les 17 et 18 janvier au Parc des expositions d’Agen. Avant-goût

Le rendez-vous de l’après-bac

www.infosup-agen.com [email protected] Renseignements au 05 53 66 15 89 (Sarion Publicité) Entrée libre et gratuite pour tous. Vendredi 17 janvier de 9 heures

à 12h30 et de 13h30 à 17 heures (réservé aux lycéens de première et terminale) Samedi 18 janvier de 9heures à 12h30 et de 13h30 à 17heures (tout public)

PRATIQUE

Un pôle Orientation Fort de son succès lors de l’édition 2013, un stand Admission Post Bac sera mis en place afin d’ap-prendre à correctement utiliser l’outil. Les lycéens pourront compter sur les conseillers du Centre d’Infor-mation et d’Orientation et de l’ONISEP pour les aider dans leurs démarches et les renseigner plus largement sur les orientations qui s’offrent à eux.

Les associations d’étudiants Etudier en Lot-et-Garonne ne manque pas d’avantages. Et ce sont les étudiants eux-mêmes qui en parlent le mieux. Aussi, les associations étudiantes des IUT GACO, IUT QLIO, DUSA, Sud Management, Bernard Palissy, le DEJA club du site du Pin, l’association sportive inter-univer-sitaire d’Agen,... seront présentes. Les lycéens pourront ainsi échan-ger avec ceux qui sont d’ores et déjà des étudiants lot-et-garon-nais. Quelles formations ? Le ressenti, les perspectives,... Tous les aspects de la vie étu-diante qui s’ouvrira à eux dans quelques mois pourront être évo-qués : se loger, la restauration, le

sport, les loisirs, les activités. Outre l’aspect formation que l’on retrouve dans quantité de domai-

nes en agenais, Infosup Agen se veut la vitrine du monde étu-diant.

Des conseils et des services

Les informations sur les filières et sur les aspects pratiques

de la vie d’étudiant sont proposées à Infosup. PHOTO L.C.

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4 5JEUDI 16 JANVIER 2014

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JEUDI 16 JANVIER 2014

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Un bac S, suivi d’une licence en lan-gue, un master en langue japo-naise pour finalement s’attaquer à des études de sciences à l’univer-sité d’Agen lors de l’année 2012-2013. Voilà résumé le parcours de Claire Peyruchat qui s’est déroulé entre les universités d’Agen, Bor-deaux mais aussi au Japon.

Mais après une première année au DUSA (Département universi-taire des sciences d’Agen), évide-ment réussie, Claire a été con-trainte de repartir à Bordeaux pour suivre les cours de la deuxième an-née.

« Cela n’a rien à voir ! L’am-biance, les conditions de travail tout est en faveur d’Agen. Je pense même que c’est plus facile de réus-sir ici grâce à un contexte favorable qui n’est pas pollué par des problè-mes de logement, de transport, de coût de la vie. Nous sommes plu-sieurs à avoir pris la même direc-tion lors de la dernière rentrée et notre avis est unanime : Etudier à Agen nous manque ! »

Marine Robert Actuellement en master1 biologie santé production transformations agro-industrielles Marie Robert ar-rive de Belgique en ayant fait une halte à Bordeaux pour une partie de ses études.

« J’avais commencé par méde-cine mais ça n’a pas fonctionné et j’ai rejoint la biologie à Agen par défaut. Au départ j’étais un peu dé-pitée... Mais c’est une super fac ! Je ne regrette pas mon choix. En L2 à Bordeaux c’est 350 étudiants. À Agen ? 20, alors que c’est le même enseignement. Ça a un côté école avec des professeurs accessi-bles. J’ajoute que sur le plan de l’agronomie, Agen est un très bon site qui a une bonne réputation. Si l’on parle de l’ambiance, c’est vrai-ment sympa. La communauté étu-diante est importante et nom-breux sont ceux qui restent ici pour passer le week-end alors que beaucoup ne sont pas agenais. Sans compter qu’il y a des liens étroits entre les différentes asso-ciations d’étudiants. GACO (ges-tion administrative et commer-ciale) par exemple travaille sur un projet au sein même du pôle scien-tifique. » L.C.

nombreux, dans des locaux récents et bénéficient des enseignements dispensés par des professeurs qui viennent de l’université mère à Bor-deaux. Les cours sont donc exactement les mêmes, les examens identiques, sauf que tout s’opère dans un con-texte facilité avec des professeurs beaucoup plus accessibles. Le béné-fice s’observe auprès des professeurs et, c’est l’essentiel, chez les étudiants qui réussissent ! »

Une offre qui mériterait des compléments ? Même si le nombre de licences ou masters va crescendo, plusieurs cur-sus affichent un arrêt prématuré en cours de cycle. C’est le cas de la

deuxième année en sciences qui oblige les scientifiques à prendre la direction de Bordeaux pour en sui-vre les cours, quitte à revenir sur Agen pour une licence. C’est aussi le cas des études d’AES qui s’interrom-pent toujours juste avant la licence. LAURENT CLUCHIER

LE CHIFFRE

57C’est le nombre de formations disponibles dans

l’enseignement supérieur en Lot-et-Garonne. Les BTS et bac+2

constituent la majeure partie des diplômes proposés aux étu-

diants mais le niveau des études disponibles s’étend à la

licence, master 1 et master 2 dans des spécialités telles que

l’enseignement, l’agroalimentaire ou certains domaines scienti-

fiques

L’enseignement supérieur en Lot-et-Garonne a démarré en douceur mais il affiche au-

jourd’hui de très bonnes disposi-tions et attire les étudiants. A l’om-bre des métropoles toulousaine et bordelaise les établissements lot-et-garonnais tirent leur épingle du jeu. La variété de formations s’est pro-gressivement densifiée mais elle est surtout très présente dans les cursus courts et généralistes. Les diplômes à bac+2 sont les rois et présents dans toutes les grandes villes du départe-ment. Agen bien sûr, mais aussi Ville-neuve-sur-Lot, Marmande ou Nérac.

« Les diplômes à bac+2 sont les rois et présents dans toutes les grandes villes du département »

C’est un atout certain pour les jeu-nes bacheliers qui vivent déjà dans le département et qui souhaitent poursuivre par un BTS ou un DUT.

Une première étape Les lycées concentrent la majeure partie de ces formations et le choc entre la terminale et l’entrée dans l’enseignement supérieur est réduit à sa plus simple expression. Une bonne occasion de gagner en matu-rité avant de s’attaquer à des spécia-lités uniquement présentes dans les grandes villes que sont Bordeaux ou Toulouse. En cela, le Lot-et-Garonne représente pour de nombreux étudiants une première étape vers des cursus uni-versitaires plus long. Un plus pour l’étudiant mais un gage d’écono-mies substantielles pour les parents. Car même en prenant le cas de l’étu-diant qui quitte le cocon familial pour acquérir une certaine indépen-dance au sortir du lycée, il est établi que le coût des études est moindre

en Lot-et-Garonne par rapport à Bor-deaux ou Toulouse

Ou une spécialité ? Au-delà du bac+2 présent en abon-dance, on observe un accroissement du nombre de licences.Essentielle-ment présentes sur le pôle agenais elles concernent des cursus qui ten-dent à se spécialiser et qui sont loin de se rencontrer dans toutes les vil-les universitaires. C’est

« Un plus pour l’étudiant mais un gage d’économies substantielles pour les parents »

souvent à partir de là que des étu-diants en provenance de toutes les régions de France rejoignent Agen

pour étudier à l’université des scien-ces autour de spécialités sur l’agroa-limentaire, le nucléaire ou le génie climatique à l’IUT GACO et sa licence gestion du patrimoine immobilier, uniquement présente à Grenoble et... Agen.

Ambiance et qualité Mais ce qui apparaît comme un atout unanimement reconnu par les professeurs et les étudiants c’est la qualité de l’enseignement et l’am-biance généralement perçue. La pre-mière année de l’université de Droit du site du pin à Agen accueille un peu moins de 200 étudiants, à com-parer avec les plus de 1 000 qui fré-quentent les bancs de son homolo-gue bordelaise dont elle dépend. Françoise Marc, responsable du DUSA : « Ici ce sont des conditions d’études qui sont tout à fait favora-bles. Les étudiants sont moins

Ces étudiants du Département universitaire des Sciences d’Agen ont fait le choix de la qualité de vie pour leurs études. PHOTOS LAURENT CLUCHIER

PROXIMITÉ À l’ombre de Bordeaux et de Toulouse, les établissements du département se diversifient et commencent à tirer leur épingle du jeu

Un enseignement supérieur qui progresse en d ensité

Claire Peyruchat a des points de comparaison pour juger des atouts d’Agen en terme de vie étudiante. PHOTO L.C.

FAC Claire Peyruchat et Marine Robert témoignent de leur expérience d’étudiantes lot-et-garonnaises

Pourquoi elles aiment étudier à Agen

Marine Robert a révisé son préjugé de départ sur le fait de faire des études supérieures Agen. PHOTO L.C.

En observant la carte de l’enseigne-ment supérieur en Lot-et-Garonne il est une ville qui avance avec fier-té un panel de formations riche et unique dans le département : sans surprise c’est bien Agen et son ag-glomération qui compte le plus grand nombre de cursus et qui abrite le plus grand nombre d’étu-diants. Universités de Droit, de lan-gues, Département Universitaire de Sciences, deux IUT, l’Ecole Natio-nale de l’Administration Péniten-tiaire, l’école Sud Management de la Chambre de Commerce et d’In-dustrie, Espe d’Aquitaine, Le lycée Jean Baptiste de Baudre et son nombre de BTS record dans le dé-partement, l’ETP Sup’Formations,

le lycée Bernard Palissy, la Cham-bre de Métiers et de l’Artisanat,... Incontestablement Agen est une ville étudiante. Mais ce n’est pas tout car l’enseignement supérieur est bien présent dans les villes moyennes lot-et-garonnaises. Les lycées de Villeneuve sur Lot, Mar-mande et Nérac comptent plu-sieurs BTS alors que Sainte Li-vrade et son lycée agricole Etienne Restat permet de pour-suivre, au sein de BTSA, une for-mation supérieure en lien avec l’agriculture et l’agroalimentaire. Un fort maillage, essentiellement sur le niveau bac+2, s’est tissé dans le département. L.C.

Une salle de cours de l’IUT QLIO d’Agen. PHOTO L.C.

Le chef-lieu du Lot-et-Garonne déploie tout un panel de formations, mais d’autres villes lui emboîtent le pas

Agen au centre du dispositif

IUT GACO. PHOTO L.C.La Cité de la formation de Marmande. PHOTO L.C.

Des spécialités qui attirent Plusieurs formations séduisent des étudiants non lot-et-garon-nais d’origine par leur spécificité. Les licences au DUSA, à GACO mais aussi au lycée Jean-Baptiste Baudre où se rencontrent des étudiants originaires d’autres départements français ainsi que de pays étrangers.

Le sport et les études Près de la moitié des étudiants à Agen pratiquent une activité sportive contre 15% à Bordeaux. L’Association Sportive Interuniversitaire d’Agen réunit les différents sites et disciplines.

Les atouts du département

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Les BTS6JEUDI 16 JANVIER 2014

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Le bassin d’emploi aéronautique

est pour Alexandre Vaysse un

atout du BTS qu’il prépare PHOTO

LAURENT CLUCHIER

Une licence Mais, pour Alexandre qui réussit dans ses études, c’est une licence professionnelle qui devrait l’ac-cueillir l’an prochain. « J’ai envie de poursuivre vers une licence. Mais je souhaite opter pour une formation en alternance cette fois afin de continuer à muscler mon bagage technique tout en acquérant une expérience profes-

sionnelle sérieuse. C’est certaine-ment vers Bordeaux et son pôle aéronautique que je vais me diri-ger. » LAURENT CLUCHIER

Lycée Jean-Baptiste de Baudre. 5 allée

Pierre Pomarède 47916 Agen cedex 9

Tél. 05 53 77 56 00

[email protected]

www.lyceedebaudre.net

Pour qui réfléchit à poursuivre ses études après le bac dans le cadre d’un Brevet de Techni-

cien Supérieur, le lycée Jean Baptiste de Baudre, à Agen, impose sa répu-tation. C’est tout simplement l’éta-blissement lot-et-garonnais qui compte le plus de formations bac+2 du département.

Alexandre Vaysse, 19 ans, actuelle-ment en seconde année du BTS In-dustrialisation des produits méca-niques connait bien les lieux. « Je suis originaire de Pujol et j’ai vo-lontairement opté pour le lycée de Baudre pour y passer mon bac ». La spécialité d’Alexandre c’est le bac STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) créé pour apporter la meilleure prépération aux métiers de la technologie industrielle.

« La part de la technologie et de l’informatique est très importante dans ce BTS » « C’est une formation dans laquelle je me suis épanoui et dès l’année de terminale j’avais en tête le BTS IPM. Le bac STI2Dprépare bien aux mé-tiers de l’industrie, ce BTS en était un prolongement naturel ». Après une première année réussie, Alexandre Vaysse ne regrette pas son choix : « C’est tout à fait ce que je recherchais, c’est très concret, on perçoit immé-diatement ce que l’on fait de nos mains. Notamment grâce à l’impor-tance du temps passé en atelier, huit

heures par semaine. La part de la technologie et de l’informatique est très importante dans ce BTS. On tra-vaille d’abord sur plan, puis, tout est modélisé en trois dimensions et on envoie dans les machines qui réali-sent elles-mêmes la pièce en suivant la cinématique que nous avons con-çue par ordinateur. »

Les entreprises séduites Cette formation de technicien supé-rieur jouit d’une excellente image auprès des entreprises. Les profes-seurs d’Alexandre sont unanimes : « Nous bénéficions d’un matériel toujours à la pointe car il estréguliè-rement renouvelé. Cela permet à nos étudiants de profiter d’une for-mation sur le même type de machi-nes que celles qu’ils vont trouver dans le milieu professionnel. Ce qui va leur permettre d’être opération-nels très rapidement dans le monde de l’entreprise. Il est fréquent que des étudiants soient recrutés par les entreprises dans lesquelles ils ont ef-fectué leur stage. »

Un autre atout du BTS IPM réside dans sa proximité géographique avec un secteur industriel qui a be-soin de ce type de profil. Alexandre Vaysse ajoute : « Nous sommes près de Toulouse et de Bordeaux qui sont deux pôles où l’aéronautique est très bien implantée. Or, c’est un sec-teur qui recrute des techniciens is-sus de cette formation. Il y a EADS et Airbus bien sûr, mais aussi Dassault ou Safran et quantité de sous-trai-tants de ces grands groupes vers qui nous pourrons nous diriger une fois diplômés. »

BTS IPM Alexandre Vaysse est en seconde année de Brevet de Technicien Supérieur Industrialisation

des produits mécaniques au lycée Jean-Baptiste de Baudre à Agen. Il envisage une licence

Le choix de la technologie

Atout juste 19 ans il a déjà une idée précise de ce qu’il veut faire. Florian Prémaor pré-

pare un BTSA sur les sciences et technologies de l’aliment et c’est en droite ligne de son parcours scolaire. « Je suis au lycée agricole Etienne Restat en première année de BTSA. C’est dans ce lycée que j’ai passé mon bac STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) avec la spécialité transfor-mation des produits de l’agricul-ture. Naturellement cette forma-tion m’a conduit vers le BTSA ».

C’est toute la partie transforma-tion qui l’intéresse. « J’ai choisi comme option les produits ali-mentaires car il y a de nombreu-ses possibilités de poursuite d’étu-des. En licence professionnelle notamment. C’est dans ce secteur que je veux exercer mon métier .» Pour Maéva Carpentey, c’est un lien familial qui l’a de prime abord attirée vers ce type de formation. Fille d’agriculteur, elle sait de quoi elle parle lorsqu’elle évoque le su-jet : « J’ai passé un bac profession-nel laboratoire contrôle qualité au

lycée Etienne Restat. J’ai fait plu-sieurs stages dans des entreprises de cosmétique, en pharmacie et dans l’agroalimentaire. Sensibili-sée à ce domaine par des liens fa-miliaux, je me suis orientée avec beaucoup d’envie vers un BTS STAV. J’ai le projet de poursuivre après mon diplôme vers une licence professionnelle sur la maitrise des risques dans l’agroalimentaire. » Une licence notamment délivrée au Département Universitaire des Sciences... d’Agen.

Des conditions favorables Avec seize étudiants par classe, dans un bâtiment récent et totale-ment dédié aux BTS, les conditions d’étude sont tout à fait favorables. « Nous sommes peu nombreux, et, indéniablement cela facilite les ap-prentissages. Les professeurs sont très accessibles et disponibles et c’est là encore un avantage. » Ou-tre les cours au lycée Etienne Res-tat, le lien avec le monde de l’entre-prise est constamment développé avec de nombreux stages ouverts aux étudiants. « Toutes les deux se-

maines nous nous rendons à Agro-tech (1) afin de concevoir nos pro-pres produits. En terme de stage, nous avons effectué une semaine de découverte, en groupe, afin d’appréhender les métiers et les produits : laitier, pruneaux, confi-serie, noisettes,... tout ce qui est produit en Lot-et-Garonne.

Puis, en fin de première année nous avons un stage individuel dans les secteurs de la production et de la transformation. Là ce sont douze semaines qui s’étalent sur les mois de juin, juillet et août. On exerce, on découvre, on dé-veloppe des problématiques en lien avec notre maitre de stage en étant complètement inté-grés dans l’entreprise. C’est im-portant d’être régulièrement confrontés au monde profe ssionnel. Cela développe notre for-mation qui peut nous conduire à des postes de responsabilité tels que chefs d’équipe ou de ligne. » LAURENT CLUCHIER

(1) Centre de Ressources Technologi-

ques agroalimentaire multi-filière

d’Agropole. Lycée Etienne Restat.

Route de Casseneuil 47110 Sainte Li-

vrade .

Tél. 05 53 40 47 00

[email protected]

www.epl47.educagri.fr/lycee

Maéva et Florian sont conquis par le secteur de l’agroalimentaire et par les possibilités qu’il offre. PHOTO L.C.

BTSA Florian Prémaor et Maéva Carpentey en BTSA Sciences et Technologies des Aliments

L’agroalimentaire en ligne de mire

Page 6: Etudier en Lot-et-Garonne

L'université 7JEUDI 16 JANVIER 2014

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Le DUSA c’est la vitrine scientifique des universités agenaises. Totale-ment imbriqué dans l’université de Bordeaux 1, il bénéficie de locaux spécifiques sur le campus Michel Serres alors que ce sont les profes-seurs de son université de tutelle qui dispensent les cours. Même programme qu’à Bordeaux, mê-mes professeurs, mais à Agen. L’au-tre atout du DUSA, son cursus dé-dié à l’agronomie. C’est ce qui a attiré Michel Quaranta : « Après mes années lycée en Côte d’Ivoire et un bac S, je ne savais pas trop vers quoi m’orienter. Je savais que dans l’agronomie il y avait du

travail. J’avais donc deux choix, soit je partais en prépa soit je rejoignais l’université. Je me suis inscrit au DUSA. Je compte poursuivre vers un master et pourquoi pas tenter l’ENSAT (1) à Toulouse ou AgroParis Tech ». Pour Lucas Anzelin c’est après une étape bordelaise qu’il a intégré les rangs du DUSA : « Après le bac au lycée de Baudre à Agen, j’ai tenté médecine. Quand j’ai réfléchi à une réorientation j’hésitais entre fac de math ou de biologie. J’ai opté pour la seconde solution et ça m’ar-rangeait de revenir sur Agen ! Je pense m’orienter vers un master en santé publique, et les domaines de l’épidémiologie, la bio statistique. En attendant je savoure mes études sur Agen. C’est plus pratique et cela apporte des conditions plus propi-ces au travail. » (1)Ecole Nationale Supérieure

Agronomique de Toulouse

Laurent Cluchier

Département Universitaire des Sciences

d’Agen. Avenue Michel Serres

47000 Agen Tél. 05 53 48 06 40

[email protected]

www.dus-agen.u.bordeaux.fr

Lucas et Michel se félicitent

de leur choix PHOTO L.C

DUSA Lucas Anzelin et Michel Quaranta étudient au Département Universitaire des Sciences d’Agen

Au cœur des sciences

« J’ai fait une terminale ES option sciences politiques au lycée Ber-nard Palissy à Agen. Sans avoir d’idée précise sur ce que je ferais après le bac. Je me suis informée sur différentes formations et étu-des universitaires et c’est vers AES (Administration Economique et Sociale) que je me suis orientée après avoir obtenu le bac. C’était à Agen et j’avais le sentiment que le programme allait se dérouler dans la continuité de ce que j’avais vu au lycée. » Mais, rapidement, Emma com-prend que ce n’est pas forcément un cursus qui va lui convenir. « J’ai trouvé que c’était assez profes-sionnalisant. Dès le départ il faut presque être capable de répondre à la question de ce que l’on veut faire après. Et je n’étais pas capa-ble d’apporter une réponse pré-cise à cette interrogation. De plus, mon niveau en math m’a posé des difficultés. Ça n’a jamais été mon fort ! ». Une satisfaction pointe toutefois. Durant son premier se-mestre d’AES, Emma découvre le Droit et c’est une quasi révélation. Droit privé « J’ai tout de suite accroché. C’était une découverte car je n’en avais ja-mais fait, mais je me suis dit que c’était une matière dans laquelle j’aimerais m’investir. »

Emma entreprend alors les dé-marches pour passer d’AES en Droit, toujours sur le site du Pin

du centre universitaire d’Agen qui dépend de l’université Montes-quieuBordeaux IV. « Il y a la même logique, tout est lié, on se dégage des opinions pu-bliques ou politiques, et il nous est demandé de mener beaucoup de réflexions. » Droit privé, Droit pu-blic, pour l’instant l’heure du choix d’une spécialité n’a pas en-core sonné pour Emma qui pour-ra poursuivre ses études de Droit jusqu’en licence, à Agen. « Je me sens plus à l’aise en Droit privé mais c’est encore trop tôt pour se déterminer. Le pro-gramme est commun jusqu’en li-

cence avec toutefois des options qui viennent spécialiser l’ensei-gnement. Mais le fait est que si je n’ai pas encore de projet profes-sionnel précis, j’ai la certitude d’évoluer dans une matière qui me correspond. Je travaille avec plaisir et j’ai la satisfaction d’avoir de bons résultats dans le cadre du contrôle continu. » Laurent Cluchier Centre Universitaire d’Agen

site du Pin, 2, quai de Dunkerque

47000 Agen

www.centre-universitaire-agen.fr

[email protected]

Tél. 05 53 77 65 95

Emma ne se prononcera pour une spécialité qu’en licence,

même si elle penche plutôt pour le Droit privé. PHOTO L.C.

DROIT Après un bac ES, Emma Labruyère prépare une licence. Elle avait commencé par un premier semestre en AES

Emma a la fibre juridique

Page 7: Etudier en Lot-et-Garonne

IUT8JEUDI 16 JANVIER 2014

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Joris Duproux et Cyriel Ichard

considèrent ce DUT QLIO comme une première

étape. PHOTO

LAURENT CLUCHIER

té, pilotage d’activités du type achat, approvisionnement, stockage ou production. L’atout de QLIO est de rendre ses étudiants autonomes tout en renforçant leur réflexion et leur communication. « Les carrières qui peuvent s’ouvrir à nous sont di-verses. Notamment dans l’industrie avec l’aéronautique, l’automobile, l’électronique mais aussi l’agroali-mentaire. » Mais avant d’en arriver à la rédaction de CV et de trouver un emploi, les études suivies par Cyriel et Joris sur le Campus Michel Serres les confortent dans leur choix : « Tout se passe bien pour nous, et l’image

positive qui nous a poussés vers cet IUT est largement confirmée. » Visi-blement bien intégrés dans leurs études, les deux jeunes hommes sont impliqués dans l’association Qlioxygen en tant que secrétaire et président. Un second choix qui se ré-vèle être un choix de cœur. LAURENT CLUCHIER

IUT Bordeaux I - Département QLIO

Campus Michel Serres, 184, avenue d’Italie

47000 Agen

Tél. 05 53 77 40 50

[email protected].

www.qlio.iut.u-bordeaux1.fr

Cyriel Ichard est originaire de la Croix Blanche, près d’Agen et c’est au lycée de Baudre

qu’il obtient son bac S. « Après le bac je suis parti vers l’Institut Universi-taire de Technologie de Bordeaux en DUT Electronique. Au début, les cours me plaisaient. Mais, au fur et à mesure que l’année avançait la pas-sion pour l’électronique s’estompait et, clairement, je ne me voyais pas faire ça toute ma vie. »

C’est un ami qui lui fait découvrir l’IUT QLIO (Qualité, Logistique Indus-trielle et Organisation). « Il était étu-diant en première année et appré-ciait beaucoup. Personnellement je ne savais pas du tout qu’il y avait des IUT à Agen ! Je l’ai accompagné lors d’un festival qui réunissait d’autres

étudiants des IUT QLIO qui présen-taient leurs projets. J’ai bien aimé l’ambiance et l’approche par rapport à la formation : c’était très profession-nalisant ». Cyriel se renseigne plus précisément : « La logistique, la qua-lité sont des domaines porteurs en terme de débouchés et d’emplois. C’est assez méconnu et pourtant l’une et l’autre sont présentes dans un maximum de secteurs d’activité ». A tel point que les entreprises re-crutent plus que les écoles n’ont le temps de former des diplômés.

Des débouchés Pour Joris Duproux, l’IUT QLIO n’était pas non plus le premier choix au sor-tir du lycée : « Je suis originaire de Gi-ronde et une fois le bac S en poche j’ai souhaité partir en médecine. Mais le succès n’a pas été au rendez-vous. Je me suis renseigné pour des écoles tout en m’informant sur les secteurs de la qualité et d ela logisti-que. J’ai rencontré des entreprises et les échos étaient unanimes et posi-tifs : il y a du travail pour les diplô-més. Ma décision était prise, j’allais intégrer l’IUT QLIO d’Agen. » Pour ces deux étudiants de 21 et 22 ans c’est donc le choix de la maturité qui les a conduit vers ces études courtes qui ouvrent vers une licence puis vers des masters ou cursus d’ingénieur. « Il y a beaucoup de stages et nous pouvons compter sur un grand es-pace, au sein même de l’IUT, où a été modélisé un système de supervision qui reproduit les conditions de tra-vail en entreprise : organisation, ges-tion des flux ou gestion de la quali-

QLIO À AGEN Joris Duproux

et Cyriel Ichard

suivent une

formation axée

sur la qualité,

la logistique

et les

organisations

industrielles

Les futurs pros de la logistique

Page 8: Etudier en Lot-et-Garonne

Licences pro 9JEUDI 16 JANVIER 2014

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« En classe de seconde il a fallu que je me batte pour y arriver et, au-jourd’hui, je suis parfaitement dans mon élément. » Brice Lauren-tin résume son avant licence sur deux périodes : collège et lycée, où il a fallu donner le meilleur avant de décrocher le bac STG, et le déclic dans les études supérieures. « Je me suis véritablement révélé après le bac. J’ai obtenu un BTS banque en le préparant en alternance. Entre les études et le travail c’était très in-tense mais j’avais trouvé mon élé-ment. Une fois ce diplôme obtenu, je voulais poursuivre et je recher-chais une formation qui mène vers les métiers de l’immobilier car c’est un secteur qui recrute. » L’IUT GACO d’Agen lui tendait les bras.

Seize semaines de stage « La licence professionnelle ges-tion du patrimoine immobilier n’existe qu’à Grenoble et Agen. Elle correspondait naturellement à un prolongement de mon BTS. Mais cette fois je n’ai pas fait le choix de l’alternance, en quelque sorte pour souffler un peu. C’est stratégique ! »

Pas d’alternance mais un lien avec le milieu professionnel très fort. « Entre février et juin il y a seize semaines de stages que je vais ef-fectuer dans un cabinet notarial en Dordogne. Ici, 80% des enseignants sont des professionnels, c’est vrai-ment une formation profession-nalisante. » A tout juste 20 ans,

Brice est l’un des plus jeunes dans la formation. Major de sa promo-tion, son travail est unanimement salué par ses professeurs et il ne se voit pas arrêter après la licence.

Un master « Les cours sont denses, il y a un contrôle continu qui délivre de 40 à 50 notes par an et un projet tuto-ré que l’on mène en équipe selon un thème choisi. Tout cela apporte de multiples connaissances qui me poussent à poursuivre vers un master. » La gestion du patrimoine, le domaine financier, le droit fiscal

sont les secteurs qui s’ouvrent après ce type de diplôme. Mais ce sera une nouvelle fois à travers une formation en alternance que les études de Brice devraient se pour-suivre. « J’ai pratiqué pendant deux ans et je connais bien le système. Cela me donnera une expérience sérieuse lorsque je serai sur le mar-ché de l’emploi. » Laurent Cluchier

IUT Bordeaux I - Département GACO –

Campus Michel Serres,184, avenue d’Italie

47000 Agen Tél. 05 53 48 06 10

[email protected]

www.iut.u-bordeaux1.fr

A partir du BTS, Brice a trouvé un nouveau souffle dans ses études. PHOTO LAURENT CLUCHIER

GESTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER Brice Laurentin, en licence pro à l’IUT Gestion Administrative et Commerciale, enchaîne sans fausse note

Vers une carrière prometteuse

Au lycée Jean Baptiste de Baudre le DCG accueille sa première pro-motion d’étudiants. Totalement destinée aux passionnés de chiffres qui se destinent aux métiers à res-ponsabilité dans le domaine de la comptabilité, cette formation con-fère le grade de licence. Gabriel Sal-son a 21 ans. « J’ai toujours eu la pas-sion des calculs. Dès l’école primaire, je maniais les chiffres avec beaucoup de goût, je regardais les documents comptables de mon père et c’était un véritable jeu pour moi. » Gabriel obtient un bac S et tente l’aventure DGC à Toulouse. « Mais ça n’a pas bien fonctionné et j’ai appris qu’il s’ouvrait une section DCG à Agen. Je n’ai pas hésité. Je ne me voyais pas faire autre chose! » Ga-briel et sa promo ont été rejoints par des titulaires de BTS comptabilité et gestion des organisations et de DUT gestion des entreprises et des admi-nistrations. « Il y a des passerelles possibles après ce type de bac+2 et cela permet de rejoindre le DCG directement en deuxième année », précise-t-il. Avec 15 étudiants en première année et

28 en deuxième, les conditions d’études sont trèsfavorables. « Le contact avec les professeurs est très bon, alors que le rythme est soute-nu. Il y a beaucoup de travail person-nel mais cela nous prépare bien pour la suite. Soit le marché de l’em-ploi à travers des métiers tels que contrôleur de gestion, auditeur, ou la poursuite vers un master et les métiers de l’expertise comptable. » L.C. Lycée Jean-Baptiste de Baudre. 5, allée

Pierre Pomarède 47916 Agen cedex 9

Tél.05 53 77 56 00.

[email protected]

www.lyceedebaudre.net

Gabriel Salson passionné

de chiffres. PHOTO L.C.

DIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION Il prépare à exercer des reponsablités. C’est l’objectif professionnel de Gabriel Salson

La passion des chiffres

Page 9: Etudier en Lot-et-Garonne

Master10JEUDI 16 JANVIER 2014

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Julie Monturet a réussi à intégrer le master d’Agen, son but est d’étudier au plus près de chez elle. PHOTO L.C.

«Aussi loin que je me sou-vienne je crois que j’ai toujours rêvé d’être ensei-

gnante ». Pour Julie Monturet, 23 ans et originaire de Monflanquin, c’est bien une vocation qui la guide dans son parcours universitaire. Un bac ES au lycée de Fumel et Julie prend la direction de Bordeaux. « J’étais in-téressée par la psychologie, j’avais envie de découvrir quelque chose d’autre par rapport à ma scolarité au lycée. Et je pensais que cela ferait un bon point de départ pour rejoin-dre le master Métiers de l’Enseigne-ment, de l’Education et de la Forma-tion, étape obligatoire pour une carrière dans l’enseignement. »

Depuis la réforme qui a installé les ESPE, c’est un tronc commun qui guide les futurs professeurs des éco-les, conseillers principaux d’éduca-tion et professeur des lycées et col-lèges. Une démarche instituée en vue de construire une culture com-mune à l’ensemble des étudiants. Après avoir obtenu sa licence, Julie quitte Bordeaux pour rejoindre Agen et le master. « Je suis lot-et-ga-ronnaise et je souhaitais revenir près de chez moi. Même si le con-cours qui mène au master2 en Aqui-taine est très difficile à obtenir tant la concurrence est forte. Nous som-mes très nombreux. En région pa-

risienne c’est nettement différent. Mais je suis d’ici et le master à Agen correspondait tout à fait à mon sou-hait car je reste proche de ma fa-mille. » Après les années de psycho-logie ce sont de tout autres études qui sont le quotidien de Julie.

« Le programme du master est très didactique, on apprend vraiment la manière d’enseigner » « C’est complètement différent ! Même si je retrouve ce que j’ai pu apprendre sur la psychologie de l’enfant ou son développement par exemple. Désormais j’étudie les maths, le français, les sciences, l’histoire et la géographie, toutes les matières qui sont enseignées à l’école. Depuis cette année, le programme du master est très didactique, on apprend vrai-ment la manière d’enseigner. C’est représentatif du métier d’en-seignant. »

Quatre semaines de stage Associé à cette formation universi-taire, le programme de master de

l’ESPE d’Aquitaine prévoit quatre semaines de stages durant cette première année qui permettent d’appréhender au plus près de sa réalité le métier de professeur. Plus que quelques mois et Julie sera con-frontée aux examens du concours qui conduit en master 2. Des épreu-ves écrites puis des oraux sont le passage obligé avant de voir les por-tes de l’enseignement s’ouvrir. Les étudiants en seconde année du master MEEF devenant alors des fonctionnaires stagiaires rémuné-rés. Les études prendront une tout autre dimension avec une moitié du temps consacrée à la formation à l’ESPE et l’autre s’effectuant en stage dans un établissement sco-laire.

« En 2012-2013 il y avait environ 70 étudiants en master 1 et cette année nous sommes une centaine. Or, c’est un concours et il peut y avoir une ambiance où l’on ressent la concurrence. Nous voulons toutes et tous décrocher les mêmes pla-ces... » LAURENT CLUCHIER

ESPE Aquitaine, site de Lot-et-Garonne,

156, avenue Jean Jaurès 47000 Agen

Tél. 05 53 68 41 54

[email protected]

www.espe-aquitaine.fr

ESPE Julie Monturet, étudiante en master 1 de l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education

prépare le concours qui la conduira vers l’enseignement, le métier qu’elle a toujours voulu exercer

Enseigner est sa vocation

Page 10: Etudier en Lot-et-Garonne

Les établissements privés 11JEUDI 16 JANVIER 2014

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Cas concrets et stages à l’étranger,

Lisa gère son

parcours

d’études

comme une

sportive.

PHOTO L.C.

née de Lisa à l’EGC, une année d’étude courte en raison d’un stage en entreprise de six mois qui va dé-marrer à la mi-janvier. « Il y a les exa-mens nationaux puis nous partons en stage. Cela déterminera ce que je ferai en suivant.

Un master en marketing ? En communication ? Pour l’instant je me donne le temps de la réflexion

mais c’est toujours vers l’étranger que je vois ma vie professionnelle se dérouler. » LAURENT CLUCHIER

Sud Management. Site de l’Agropole

CS 20053 47931 Agen cedex 09

Tél. 05 53 48 41 41

[email protected]

www.sudmanagement.fr

«Lorsque j’étais au lycée et que je réfléchissais à l’après-bac j’étais intéres-

sée par les métiers du tourisme. Mais, après m’être renseignée avec attention, j’avais un avis plus miti-gé. Cela me semblait trop fermé. Et c’est justement dans des études ou-vertes, avec des débouchés nom-breux, que je voulais m’engager. »

Une amie, actuellement en troi-sième et dernière année à l’Ecole de Gestion et de Commerce de Sud Ma-nagement, lui en fait un témoi-gnage positif qui séduit Lisa. « Là encore je me suis renseignée et, cette fois, cela paraissait correspon-dre à mes attentes. Au moins pour une raison : je n’avais pas d’idée pré-cise sur ma future carrière profes-sionnelle et je ne voulais pas m’en-fermer dans un secteur dont je ne pourrais pas sortir. J’ai donc franchi le pas et me suis engagée pour cette formation en trois ans après avoir obtenu mon bac ES au lycée de Bau-dre à Agen ».

L’école de l’entreprise Avec un an et demi de recul sur sa formation Lisa est satisfaite de son choix : « Il y a ce que j’attendais. Nous avons des cours de comptabilité, du droit, du marketing,... c’est à la fois diversifié et homogène car tout ap-paraît complémentaire. C’est véri-tablement l’école de l’entreprise avec des matières étudiées qui nous aident à entrer efficacement dans la vie active. La démarche est appuyée par le fait que les enseignants sont pour une majeure partie des profes-sionnels. C’est un rapport tout à fait différent avec le monde scolaire que je connaissais auparavant.»

Des situations réelles, des cas con-crets, un enseignement qui révolu-tionne ses années au lycée, voilà des

études qui conviennent à Lisa. Au moins tout autant que la possibili-té de partir en stage à l’étranger.

« C’est vrai que ça a aussi pesé dans la balance au moment de m’engager dans cette école. Je ne sais pas de quoi sera faite ma vie pro-fessionnelle mais j’ai vraiment le souhait de partir travailler à l’étran-ger. Le stage de trois mois de deuxième année est vraiment un moment fort de ma formation. »

« C’est avant tout une démarche qui doit être personnelle »

Au mois d’avril prochain Lisa sera en partance pour Toronto au Cana-da où trois mois de stage dans une entreprise l’y attendent. « Ce n’est pas un stage dans une école ou une université mais bien dans une en-treprise canadienne. Je pense que c’est très formateur de découvrir à la fois un autre pays, de nouvelles méthodes de travail et de parfaire son niveau en langue étrangère. »

Mais, des mois avant de faire sa va-lise, Lisa avait déjà trouvé des points positifs à son futur stage. Car, en sportive accomplie qui est aussi ef-ficace sur une piste d’athlétisme que dans ses recherches de stage, elle n’a pas ménagé sa peine : « Déjà dans le fait même de rechercher là où on veut aller, de faire des CV, des lettres de motivation, de prendre des con-tacts, de passer des entretiens via in-ternet tout cela participe à l’expé-rience et au sens de l’autonomie. Car si l’école nous aide grâce à ses contacts, je pense que c’est avant tout une démarche qui doit être personnelle. Cela oblige à être indé-pendant rapidement. »

L’an prochain sera la dernière an-

ÉCOLE SUD MANAGEMENT Lisa Dudragne est en deuxième année. Elle y étudie le Droit,

la comptabilité et le marketing et elle est sur le point de partir trois mois en stage au Canada

A l’école de l’entreprise

Aubin Belaygue, 19 ans, a déjà l’ex-périence de celui qui a conscience de s’être trompé et qui a su rebon-dir. Rapidement. Pour ce jeune villeneuvois qui a obtenu un bac S au lycée Sainte Catherine c’est tout d’abord Périgueux et son DUT génie biologique à l’IUT du même nom qui va l’accueillir. Mais pas longtemps. « Immédia-tement la biologie m’a bloqué. C’était complètement différent de ce que j’avais connu au lycée. Je n’ai rien dit au début mais j’ai fini par craquer au bout de quel-

ques semaines. » En pleine erreur d’orientation manifeste, Aubin re-prend la route de Villeneuve-sur-Lot et se rend au lycée l’Oustal pour prendre des contacts en vue d’intégrer, lors de la rentrée 2014-2015, le BTSA développement et animation des territoires. Sauf que, bonne nouvelle, il peut re-joindre la promo dès cette année. « Ça a été un choc pour moi dans le sens positif du terme. C’est un enseignement nouveau dans les matières mais aussi das la démar-che. Nous sommes une vingtaine d’étudiants et le contact avec les professeurs est très facile car ils sont accessibles et disponibles. C’est vraiment une très bonne expérience. »

Ce qui tranche dans l’expé-rience d’Aubin et le séduit à la fois c’est notamment la mé-thode d’enseignement. « On tra-vaille beaucoup sur le fait d’être capable de construire un projet. L’enseignant est plus vu comme l’entraineur d’une équipe, il ac-compagne davantage. Cela par-ticipe grandement à nous faire

acquérir une autonomie dans le travail et nos études. » C’est aussi par une pratique régulière et une mise en situation que le cursus se déploie. David Torcello, coordina-teur des BTS ajoute : « Nous nous employons à confronter nos étu-diants à des structures externes que sont les communes, commu-nautés de communes ou d’agglo-mération, les associations. Les étu-diants ont besoin de supports pour expérimenter les enseigne-ments qu’ils ont acquis en cours, au lycée. » Dans cette démarche, l’étudiant se situe complètement dans un diagnostic et une évalua-tion de ses compétences.

« C’est très concret, poursuit-il, je vois précisément vers quoi on veut me conduire et à quoi l’enseigne-ment sert. C’est assez nouveau pour moi et j’apprécie beaucoup. » Malgré une arrivée en cours d’an-née, Aubin est complètement in-tégré dans son groupe. « J’ai le pro-jet de monter un club de théâtre et j’ai déjà repéré une licence pro-fessionnelle que je souhaiterais intégrer après mon BTS ». Aubin

s’est trompé mais il a su rebondir et semble avoir trouvé sa voie. L.C. Lycée L’Oustal

Lycée Privé des Métiers de la Vie

Rurale. Rue Paul Sabatier

47300 Villeneuve sur Lot

Tél. 05 53 36 21 36

[email protected]

www.lycee-oustal.fr

Aubin Belaygue a trouvé sa place dans une logique de formation

et dans son groupe d’étudiants. PHOTO L.C.

Le sens du territoireLYCÉE L’OUSTAL Aubin Belaygue a pris un virage à 180° pour passer du génie biologique au développement et à l’animation des communes et agglomérations

Page 11: Etudier en Lot-et-Garonne

La formation professionnelle12JEUDI 16 JANVIER 2014

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La Cité de la Formation de Mar-

mande, Clément Lazartigues la connait bien. Il y a obtenu un BEP, puis un bac professionnel, les deux spécialisés dans le commerce. Une fois son bac en poche, il a choi-si de s’inscrire en BTS Management des Unités commerciales toujours à la Cité de la Formation.

Un choix marqué du sceau de la logique et de l’efficacité. Car Clé-ment Lazartigues affiche une ma-turité qui ne fait pas fausse note dans une classe où étudient des jeunes qui ont souvent dépassé, depuis longtemps, les vingt ans.

Mariage études - travail « Je connais le système de l’alter-nance depuis plusieurs années maintenant. Avec le BEP, puis le bac pro et maintenant le BTS je peux dire que cet enseignement corres-pond bien à mon caractère. » Le mariage heureux entre les études et le travail voilà ce qui plait à Clé-ment : « J’aime être au travail tout autant qu’étudier en cours. On ne se situe pas toujours dans le théo-rique et c’est un point essentiel pour moi. Avoir un diplôme, tout en travaillant c’est ce qu’il y a de mieux. » L’affectif entre souvent en ligne de compte dans le discours de Clément et il n’hésite à souli-gner qu’« il faut aimer son entre-prise pour réussir dans ses études en alternance. Car ce n’est pas fa-cile. Le programme de cours est le même que pour le BTS MUC en for-mation initiale sauf que nous de-vons travailler en entreprise. Et là encore on ne nous fait pas de ca-deau. Je travaille à Leclerc Auto à Villeneuve- sur -Lot et les apprentis sont considérés comme des em-ployés. Il faut travailler sérieuse-ment pour réussir mais ça vaut le coup. D’autant que j’évolue dans un milieu professionnel que j’aime. »

Dans son témoignage Clément ne tarit pas d’éloge sur son choix

de formation : « Souvent, ce qu’il manque aux jeunes diplômés c’est l’expérience professionnelle. Là, on arrive avec un diplôme et une ex-périence. Je pense que c’est décisif. J’ajoute que le fait de percevoir une rémunération en tant qu’appren-ti est un dernier avantage non né-gligeable. L’avenir, Clément Lazar-

tigues le voit plutôt sereinement. « Mon entreprise souhaite me gar-der après mon BTS. » Laurent Cluchier

Cité de la Formation de Marmande

11-15 rue Albert Camus - BP 205

47200 Marmande Tél. 05 53 76 04 00

[email protected]

www.citedelaformation.fr

Clément Lazartigues, à droite sur la photo, est serein pour la suite, il aura un diplôme doublé d’une expérience. PHOTO L.C.

ALTERNANCE Clément Lazartigues est actuellement en BTS Management des Unités Commerciales à la Cité de la Formation de Marmande

Un BTS et du travail à la clé

Parler avec Michael Dafos de méca-nique c’est être sûr de trouver un candidat difficile à coller ! Actuel-lement en mention complémen-taire électricité automobile au cen-tre de Formation des Métiers d’Agen, Michael Dafos est sur le point d’ajouter une nouvelle carte dans un jeu déjà bien fourni en ma-tière de mécanique automobile. « J’ai toujours eu le goût de la mé-canique et j’ai commencé à me for-mer en lycée professionnel en ob-tenant un BEP. Ce n’est qu’après ce diplôme que j’ai rejoint le centre de formation de la Palme à Agen. Là, j’ai préparé un bac pro en ap-prentissage. »

Michael porte un regard éclairé sur cette expérience. « Pour ce qui me concerne, l’enseignement au lycée professionnel était beaucoup trop théorique. Au centre de for-mation il est beaucoup plus basé sur la pratique. D’autant que nous sommes pour une bonne part de notre temps en entreprise. C’est très important de pratiquer. J’évo-lue dans un garage et dans ce sec-teur c’est très simple : si quelque chose ne marche pas il faut trouver

pourquoi et le réparer, c’est aussi simple que ça. C’est d’autant plus vrai que, lorsque je suis dans l’en-treprise, je suis considéré comme un mécanicien employé du garage et pas comme un apprenti. Donc je suis sur des cas concrets, des si-tuations réelles. »

Dans son choix de carrière Mi-chael semble être parti sur de bons rails car ses diplômes et sa solide expérience, acquise grâce à ses an-nées d’apprentissage, lui confèrent une légitimité certaine sur le mar-ché de l’emploi. « Je pense égale-ment que de me spécialiser dans le diesel est une bonne chose car depuis de nombreuses années les pouvoirs publics ont soutenu ce type de moteur en France et, pour-tant, aujourd’hui, nous manquons de spécialistes alors que c’est un secteur très porteur en terme d’emplois. » L.C. Chambre des Métiers et de l’Artisana.

Département des études supérieures.

2, impasse Morere

47000 Agen Tél. 05 53 77 47 77

[email protected]

www.cm-agen.fr

La relation à la réalité du métier est un élément essentiel du choix de Michael Dafos. PHOTO L.C.

APPRENTISSAGE Michael Dafos est sur le point de devenir un spécialiste multi-casquettes grâce à la formation professionnelle

Les « mécanos » ont de l’avenir

C’est un parcours atypique qui a conduit Jack Rogers vers un ap-prentissage de carrossier-répara-teur au CFM d’Agen. 23 ans, de na-tionalité anglaise, il est arrivé en France dans les bagages de ses pa-rents qui rêvaient de vivre chez nous. Retour en Angleterre, nom-breux voyages en Espagne, avant de s’établir, pour l’instant, en France et poursuivre sa passion les vieilles mécaniques. Jack Rogers dans un français impeccable tein-té d’accent britannique : « J’ai la pas-sion des Volkswagen Cox et com-bis notamment ! Mais ce que je préfère, et de loin, en matière de voiture ce sont les américaines. »

L’apprentissage Jack connait le dispositif sur le bout des doigts. « J’ai commencé par le Dispositif d’Initiation aux Métiers en Alternance (DIMA) dès que j’en ai eu le droit. Puis j’ai enchainé par un CAP mécanique et aujourd’hui je me lance dans la carrosserie avant de certainement prolonger par une formation en peinture. Toujours dans le cadre de l’appren-tissage qui correspond tout à fait à mon envie de formation et d’acqui-sition d’expérience ». Depuis l’Au-thentic Garage, entreprise qui l’em-ploie dans le cadre de sa formation, il parfait une expérience déjà riche. « Je suis un passionné qui se forme pour être capable de restaurer une voiture, une moto, de A à Z. Ce que j’aime c’est quand il y a tout à re-faire. D’où mon envie de me for-mer encore ! » L.C. Chambre des Métiers et de l’Artisanat.

Département des études supérieures.

2, impasse Morere. 47000 Agen

Tél. 05 53 77 47 77

[email protected]

www.cm-agen.fr Jack Rogers veut être capable de restaurer un véhicule de A à Z. PHOTO L.C.

Jack vibre pour les cox et pour les combisCFM Jack Rogers se passionne pour la restauration des véhicules anciens. L’apprentissage lui confère un réel savoir-faire

Page 12: Etudier en Lot-et-Garonne

Formation continue 13JEUDI 16 JANVIER 2014

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« J’ai passé un bac comptabilité fi-nances puis , j’ai bêtement tout ar-rêté. » A 26 ans, Amélie Duroc ne manque pas de maturité et regarde avec lucidité son parcours après le bac.

« J’ai toutefois rapidement trouvé du travail, notamment dans un ma-gasin à Sainte Bazeille, près de Mar-mande. Au sein de cette enseigne il y avait plusieurs jeunes qui sui-vaient une formation en apprentis-sage. Les retours de leur part étaient très positifs. J’étais forcément sensi-ble à ces réflexions car j’envisageais de reprendre mes études. » Evide-ment lorsque l’on a passé les vingt

ans, que l’on a goûté au monde du travail, que l’on a pris l’habitude de percevoir une rémunération, le sa-lut vient forcément de l’alternance pour reprendre le chemin des cours. « J’ai pris contact avec le CFA tout en prenant attache auprès de l’entreprise DDS Distribution à Vira-zeil. C’était un changement profond de cap mais c’était passionnant. J’avais la chance d’évoluer dans un nouveau métier, de gagner un peu d’argent alors que je reprenais une formation, franchement c’était une chance et la motivation ne me man-que pas ! Sur le plan des études je re-connais que de passer du travail en

entreprise au cours et vice versa peut apparaître particulier au dé-but. Mais on s’y fait vite, on prend ra-pidement un rythme qui est parti-culièrement enrichissant. Car le temps passé à l’école permet d’ac-croitre son expérience par les ren-contres et les échanges que l’on peut avoir entre nous. Car chacun vit des choses différentes, dans des endroits différents. » L.C.

Cité de la Formation de Marmande.

11-15 rue Albert Camus - BP 205

47200 Marmande. Tél. 05 53 76 04 00

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CFA Amélie Duroc a repris des études d’assistante de gestion PME-PMI

« L’apprentissage m’a ouvert de nouvelles portes »

Lorsque Wally Belhadj obtient son bac STG option Gestion des Res-sources Humaines à Rochefort en Charente Maritime c’est dans des études de Droit qu’il se lance. C’était son souhait mais, malheu-reusement, deux ans plus tard le succès n’est pas au rendez-vous.

C’est donc le monde du travail qui attend Wally. Mais pas comme il l’avait imaginé, l’univers qu’il fré-quente alors est parsemé de diffi-cultés. « Ce n’est pas le Droit en soit qui a posé problème, c’est plutôt le système de l’université qui ne m’a pas convenu. Ma période étu-diante était révolue et j’ai com-mencé à enchainer les contrats, je me suis éloigné de ma région d’origine, pour rejoindre Bor-deaux et sa banlieue. J’ai beaucoup bougé. »

Il y a un an, Wally, à la recherche d’un emploi, s’est rapproché des services de la mission locale.

Une perspective de carrière « C’est là que j’ai découvert le BTS Management des Unités Commer-ciales de la cité de la formation de Marmande. C’était très séduisant car il s’agissait de se former, d’ob-tenir un diplôme bac + 2 en alter-nance, et, ce qui est très important d’être recruté dans l’entreprise

chez qui on avait fait notre forma-tion. J’ai sauté sur l’occasion car c’était une nouvelle chance pour moi. » L’entreprise, c’est GIFI avec qui la cité de la formation est en lien depuis quelques années au-tour d’un BTS qui est ici surnom-mé le BTS GIFI !

« J’ai commencé par passer un entretien au siège de l’entreprise, puis un second avec Benoît Phi-lippe, le chargé de recrutement du groupe, tout en étant en contacts réguliers avec les services de la cité de la formation. Tout cela s’est dé-roulé comme un entretien d’em-bauche. »

Et pour cause ! Il s’agit bien pour l’entreprise de participer à la for-mation de Wally tout en misant sur un recrutement au sein du groupe lorsqu’il aura obtenu son BTS. « Je suis conscient de la chance que j’ai eue et je travaille sérieuse-ment. Ce dispositif me permet de repartir dans un nouveau proces-sus d’étude en pensant concrète-ment à mon avenir professionnel. Une carrière s’ouvre à moi alors qu’il n’y a pas si longtemps ce n’était pas le cas ! Je pense pourvoir dire que la cité de la formation a constitué pour moi le pôle emploi de l’alternance. » Wally se rend à Auray dans le Morbihan lorsque vient le moment d’intégrer son magasin GIFI. Mais cette fois c’est pour un travail prometteur. Laurent Cluchier Cité de la Formation de Marmande.

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Amélie Duroc et Wally Belhadj apprécient les apports de la formation en alternance en termes

d’expérience professionnelle. PHOTO LAURENT CLUCHIER

BTS MUC Wally Belhadj a connu la recherche d’emploi. Il a été remis en selle par un BTS Management des unités commerciales

Formation et embauche espérée

Page 13: Etudier en Lot-et-Garonne

Adresses14JEUDI 16 JANVIER 2014

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Le Lot-et-Garonne propose dans les lycées, les CFA, les écoles privées et consulaires

ainsi que dans les sites universitaires du département un certain nombre de filières de frormation,

par voie scolaire ou par alternance. Diplômes et établisements sont listés ci-dessous

Les formations post-bac

Centre Universitaire d’Agen. Site du Pin, 2, quai de Dunkerque 47000 Agen www.centre-universitaire-agen.fr -Licence en Droit L1, L2, L3 ([email protected] Tél. 05 53 77 65 95) -Master Droit de l’exécution des pei-nes et droits de l’homme ([email protected] Tél. 05 53 77 57 01) -Licence Administration Economi-que et Sociale (AES) L1, L2 ([email protected] Tél. 05 53 77 65 95) -Licence LLCE Anglais L1, L2 ([email protected] Tél. 05 53 77 57 09) -Licence LLCE Espagnol L1, L2 ([email protected] Tél. 05 53 77 57 09) IUT Bordeaux I - Département QLIO. -Campus Michel Serres, 184, avenue d’Italie 47000 Agen Tél. 05 53 77 40 50 secré[email protected] www.qlio.iut.u-bordeaux1.fr -DUT Qualité, Logistique Industrielle et Organisation -Licence Professionnelle Manage-ment de Production IUT Bordeaux I - Département GACO. Campus Michel Serres, 184, avenue d’Italie 47000 Agen Tél. 05 53 48 06 10 -DUT Gestion Administrative et Commerciale -Licence Professionnelle Assurance Banque Finance; spécialité gestion du patrimoine immobilier Sud Management Site de l’Agropole CS 20053 47931 Agen cedex 09 Tél. 05 53 48 41 41 [email protected] www.sudmanagement.fr -Diplôme National Bachelor EGC certifié Bac+3 -Bachelor Responsable commercial RC2A Bac+4 - Bachelor Responsable logistique RLOG Bac+4 - BTS Management des Unités Commerciales (en alternance) -BTS Assistant Manager (en alter-nance) -BTS Négociation Relation Client (en alternance) -BTS Assistant de gestion (en alter-nance) - 2 formations Bac+3 en alternance : responsable Développement Com-mercial et Responsable manager de la distribution. Département Universitaire des Sciences d’Agen. Avenue Michel Serres 47000 Agen Tél. 05 53 48 06 40 [email protected] www.dus-agen.u.bordeaux.fr -Licence Sciences, technologie, san-té parcours biologie et agro-indus-tries -Licence Sciences, technologie, san-té, parcours sciences exactes et na-turelles -Licence Sciences, technologie, san-té, sciences de la vie, terre et de l’en-vironnement -Licence Professionnelle Agro-Ali-

mentaire Alimentation Maitrise des Risques -Licence Professionnelle Energie et Génie Climatique option Gestion Technique des Interventions en in-dustries nucléaires -Licence Professionnelle Energie et Génie Climatique option Services Energétiques -Master pro Biologie Santé Spéciali-té Production et transformations agro-industrielles -Mise à niveau pour les études supé-rieures scientifiques (MNESS obten-tion du niveau Bac S) ETP Sup’Formations. 8, rue Lisbonne 47000 Agen Tél. 05 53 47 46 95 [email protected] ww.etp-sup-formations.fr -BTS Management des Unités Com-merciales -BTS Assistant de Manager -BTS Assistant de gestion PME-PMI -Classe préparatoire concours social et paramédical Lycée Jean-Baptiste de Baudre. 5, allée Pierre Pomarède 47916 Agen cedex 9 Tél. 05 53 77 56 00 [email protected] www.lyceedebaudre.net -BTS Industrialisation des Produits Mécaniques -BTS Conception de Produits Indus-triels -BTS Electrotechnique -BTS Systèmes électroniques -BTS Assistant de manager -BTS Assistant de Gestion PME-PMI -BTS Management des Unités Com-merciales -BTS Comptabilité et Gestion des Organisations -DCG Diplôme de Comptabilité et de Gestion -Licence professionnelle Services Energétiques Lycée Bernard Palissy. 164, boule-vard de la Liberté 47000 Agen Tél. 05 53 77 46 50 [email protected] www.lyceepalissy-agen.fr -BTS Communication Chambre des Métiers et de l’Artisa-nat. Département des études supé-rieures. 2, impasse Morere 47000 Agen Tél. 05 53 77 47 77 [email protected] www.cm-agen.fr -DU connaissance du milieu profes-sionnel et de l’entreprise -Licence professionnelle interven-tion sociale spécialité Métiers de la formation des jeunes et des adultes Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Centre Hospitalier d’Agen. Route de Villeneuve. 47923 Agen cedex 9 Tél.05 53 69 70 20 [email protected] www.ch.agen.fr

Centre hospitalier intercommunal Marmande-Tonneins. Allée des Tabacs – BP 311 47207 Marmande. Tél. 05 53 77 55 79

[email protected] www.chicmt.fr

Centre hospitalier de Villeneuve-sur- Lot. 2, boulevard Saint Cyr – BP319 – 47307 Villeneuve-sur-Lot Cedex Tél.05 53 40 53 05 [email protected] www.ch-villeneuvesurlot.fr -Diplôme d’Etat d’Infirmier Annexe du Lycée Saint Caprais. 304, avenue Joseph Amouroux 47000 Agen. Tél. 05 53 87 71 90 [email protected] -BTS Comptabilité et Gestion des Organisations -BTS Négociation et relation client Lycée Etienne Restat.Route de Cas-seneuil 47110 Sainte Livrade. Tél. 05 53 40 47 00 [email protected] www.epl47.educagri.fr/lycee -BTS Analyses Biologiques et Bio-technologiques -BTS Sciences et Technologies des Aliments -BTS Technico-commercial Produits alimentaires et boissons – Animaux d’élevage et de compagnie CFA Sainte-Livrade. Route de Cas-seneuil. 47110 Sainte Livrade. Tél. 05 53 40 47 69 [email protected] www.epl47.educagri.fr - BTS Agronomie Production Végé-tale -BTSA Analyse et conduite des sys-tèmes d’exploitation -BTSA Production horticole - Formation Ingénieur Lycée Armand Fallières. Route de Francescas 47600 Nérac. Tél. 05 53 97 40 00 [email protected] www.agrinerac.org - BTS Analyse et Conduite des Sys-tèmes d’Exploitation ESPE Aquitaine. Site de Lot-et-Ga-ronne, 156, avenue Jean Jaurès 47000 Agen Tél.05 53 68 41 54 [email protected] www.espe-aquitaine.fr -Master développement durable -Master métier de l’enseignement de l’éducation et de la formation mention 1er degré Cité de la Formation de Marmande. 11-15 rue Albert Camus - BP 205 - 47200 Marmande Tél. 05 53 76 04 00 [email protected] www.citedelaformation.fr -BTS Management d’Unité Com-merciale -BTS Assistant de Gestion PME-PMI -BTS Négociation et Relation Client Alternance Garonne. Agropole Lieu-dit Lasserre Bât Alphagro. Entrée A 47310 Estillac Tél. 05 53 48 09 87 conseiller@alternance- garonne.com www.alternance-garonne.com -BTS Management d’Unité Com-merciale -BTS Négociation et Relation Client

Lycée Val de Garonne. Rue Ejéa de los Caballeros - BP 307 47207 Marmande cedex Tél. 05 53 76 02 50 [email protected] www.lyceevaldegaronne.com -BTS ERO Etude et réalisation d’ou-tillages de mises en forme des ma-tériaux -BTS Industries plastiques et Euro-plastic -BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques -BTS Technico-commercial Lycée L’Oustal – Lycée Privé des Métiers de la Vie Rurale. Rue Paul Sabatier 47300 Villeneuve-sur-Lot Tél. 05 53 36 21 36 [email protected] www.lycee-oustal.fr. -BTSA Développement, animation des territoires ruraux Maison Familiale Rurale Miramont. 10-12 boulevard Clémenceau 47800 Miramont-de-Guyenne Tél. 05 53 93 21 49 [email protected] www.mfr-miramont.org -BTS tourisme Lycée Georges Leygues. Avenue d’Agen - BP306- 47307 Villeneuve-sur-Lot. Tél. 05 53 40 40 50 [email protected] http://webetab.ac-bordeaux.fr/ly-cee-georges-leygues-villeneuve/ -BTS Comptabilité et gestion des organisations Centre de Gestion de la fonction pu-blique territoriale Lot-et-Garonne. 53, rue de Cartou – CS 80050- 47901 Agen cedex 9 Tél. 05 53 48 00 70 [email protected] www.cdg47.fr -DU Carrières territoriales en milieu rural Lycée Georges Leygues. Avenue d’Agen - BP306- 47307 Villeneuve sur Lot.Tél. 05 53 40 40 50 [email protected] http://webetab.ac-bordeaux.fr/ly-cee-georges-leygues-villeneuve/ -BTS Comptabilité et gestion des organisations IDEO Prépa Concours. 31, rue Jean Galia 47400 Tonneins. Tél. 05 53 79 28 57

[email protected] www.ideo-prepaconcours.fr - Prépa concours Fonctions publi-que d’Etat et Territoriale Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire (ENAP). 440, avenue Michel Serres – CS 10028 - 47916 Agen Cedex 9 Tél. 05 53 98 98 98 [email protected] www.enap.justice.fr -Prépa concours Administration Pé-nitentiaire -Les métiers de l’administration pé-nitentiaire Lycée Jacques de Romas. Rue Darius Milhaud 47600 Nérac Tél. 05 53 97 63 00 [email protected] www.lycee-jderomas.com -Mention complémentaire Post-Bac Accueil-Réception en partenariat avec le groupe Accor Théâtre Ecole d’Aquitaine. 21, rue Paulin Régnier. 47000 Agen Tél. 05 53 47 82 09 [email protected] www.theatredujour.fr -Licence Arts du spectacle option théâtre CERFO. 304, avenue Joseph Amou-roux 47000 Agen. Tél.05 53 66 08 71 [email protected] www.cerfo.fr - Classe préparatoire concours social et paramédical ADES. Allée des Tabacs 47200 Marmande. Tél. 05 53 79 12 87 [email protected] www.adesformations.fr - Classe préparatoire concours social et paramédical -Diplôme d’Etat éducateur spéciali-sé -Diplôme d’Etat éducateur jeunes enfants AFIP Santé. 102-104 avenue Henri Barbusse 47000 Agen Tél. 05 53 96 77 48 [email protected] afipsante.fr - Classe préparatoire concours social et paramédical.

Le centre universitaire du Pin. PHOTO LAURENT CLUCHIER

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Pratique 15JEUDI 16 JANVIER 2014

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Les étudiants qui font le choix de se former en Lot-et-Garonne peuvent compter sur un parc de logements relativement dense et varié, notam-ment sur Agen. Car, hors du chef-lieu départeman-tal, c’est le plus souvent l’internat ou des appartements en centre-ville qui s’offrent aux étudiants. Sur la «ville- centre» les résidences dédiées aux étudiants, associées à un parc immobilier dans l’ancien ou dans des résidences récentes apportent un choix certain. En premier lieu on trouve sur ce marché les particuliers qui mettent en location des appar-tements le plus souvent situés au centre ville d’Agen.

Il faut se dépêcher Puis, ce sont les opérateurs spéciali-sés qui apportent leur savoir-faire : Les résidences étudiantes du CROUS à Agen-Sud et à Agen-centre, de Ci-liopée au Passage d’Agen, d’Agen-Habitat, le Foyer des Jeunes Tra-vailleurs mitoyen avec le Centre de formation des métiers. Comme tou-jours ce sont les plus prompts au dé-marrage qui dénichent souvent les meilleurs appartements au meilleur prix. Il est préférable de s’y prendre tôt, même si, en toutes saisons, l’offre conséquente permet de trouver à se loger. Mais pas forcément au plus près de son université ou du quar-tier souhaité. Une certitude de-meure, les résidences proches des pôles universitaires sont rapide-

ment prises d’assaut. Reste ensuite le centre ville qui n’est pas pour dé-plaire aux amateurs de vie étu-diante et nocturne.

Les tarifs Le prix d’entrée pour se loger dé-bute à 230€ par mois pour un stu-dio et 300€ pour un T2 dans l’an-cien. Une certaine fluctuation des prix s’observe selon les mois de l’an-née avec des tarifs qui peuvent être différents selon que l’on soit au mois de juin ou en septembre. Les

meilleures affaires étant plutôt à conclure au début de l’été. Ou à la fin septembre car il est fréquent que des propriétaires voient la rentrée s’installer alors que leur apparte-ment n’est toujours pas loué, et ré-duisent quelque peu leur loyer afin de trouver rapidement un locataire. Mais cela s’opère surtout dans l’an-cien et sur des appartements qui n’ont pas séduit la première vague des futurs étudiants lot-et-garon-nais. Laurent Cluchier

La résidence du Clos-des-Bateliers . PHOTO LAURENT CLUCHIER

FACILITÉS Avec des résidences dédiées aux étudiants et un parc immobilier privé très présent, le choix, vaste, permet de se loger sans trop de difficultés

Se loger près reste accessible- l’Allocation de Logement Social . Si

vous êtes locataire ou si vous rem-

boursez un emprunt d’accession à la

propriété. Elle ne peut être attribuée

que si votre logement dispose d’une

arrivée d’eau, d’un WC, d’un moyen de

chauffage et a une superficie d’au

moins 9 m2 si vous vivez seul, 16 m2 si

vous êtes deux. Elle est versée directe-

ment chaque mois.

- L’Aide Personnalisée au Logement

concerne les logements convention-

nés. Les résidences CROUS les plus ré-

centes sont conventionnées. L’APL est

versée directement par la CAF au

bailleur ; le locataire ne verse donc

au propriétaire que le solde restant.

- l’Allocation de Logement à caractère

Familial concerne les personnes qui

n’entrent pas dans le champ d’appli-

cation de l’Apl et qui ont des enfants

(nés ou à naître) ou certaines autres

personnes à charge ou qui forment un

ménage marié depuis moins de 5 ans.

Caisse Allocations Familiales du Lot-

et-Garonne, rue Jean-Louis Vincens

47000 AGEN. Tél. 0 820 25 47 10.

- L’avance LOCA-PASS® : Les organis-

mes 1 % Logement avancent gratuite-

ment sous forme de prêt le dépôt de

garantie demandé par le propriétaire

au locataire . Prêt remboursable en 36

mensualités maximum.

- La garantie LOCA-PASS® : Les orga-

nismes 1 % Logement prennent l’en-

gagement auprès du propriétaire d’as-

surer pendant 3 ans à compter de

l’entrée dans le logement, le paiement

d’un nombre maximal de 18 mensuali-

tés en cas d’impayé.

(Ces deux aides sont cumulables)

- AIDE MOBILI-JEUNES® : destinée aux jeunes de moins de 30 ans, pre-nant ou reprenant un emploi dans di-vers secteurs, ou sortant d’un accom-pagnement par une mission locale ou un CLLAJ, ou ayant achevé un cycle d’apprentissage. Il s’agit d’une subven-tion au propriétaire ou au gestionnaire. - PASS-GRL® est un dispositif d’assu-rance souscrit volontairement par un bailleur, qui apporte : une couverture en cas d’impayés de loyer, la prise en charge des détériorations immobiliè-res du fait du locataire , ainsi que des frais de justice en cas de procédure contentieuse, écoute et conseils du lo-cataire en difficulté, analyse sociale et proposition au locataire en impayé d’un plan de remboursement adapté à sa situation. Renseignements : http://www.grl.fr- et CILGERE -12 b rue Diderot- 47031 Agen Cedex. Tél.05 53 77 50 60 Email: [email protected] - Pour les apprentis Le dispositif Apprentoit vient apporter une réponse à la problémtique du lo-gement pour les apprentis. Des micros résidences à Astaffort, Monflanquin, Mézin, Monsempron Libos et Fumel et des projets à Castillonnès, Meilhan sur Garonne, Lauzun, Moirax, Lavardac et Duras destinées aux jeunes et quicom-plétent le Foyer des Jeunes Tra-vailleurs de la Chambre de Métiers et d’Artisanat à Agen. Des loyers à moins de 50€ mensuel et un traitement des dossiers accéléré . Un projet qui a vu le jour et se développe autour de parte-naires tels que Ciliopée, Cilgère, la CAF, la Chambre de Métiers et de l’Artisa-nat, le Conseil Général et la Caisse des Dépôts. Contact au 05 53 77 23 23

Des aides spécifiques

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