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1 sur 16 Ronéo 6 – UE 11 – Cours 17 UE 11 – Appareil Locomoteur Dr Frédéric Paycha Vendredi 29 Février 2020 de 15h30 à 16h30 Ronéotypeur : Mélanie Chel / Alix Bailleux de Marisy Ronéoficheur : Mélanie Chel / Alix Bailleux de Marisy Cours n°17 : Scintigraphie planaire et imagerie hybride osseuses (SPECT/CT & PET/CT) Le professeur n’a pas souhaité relire la ronéo, selon lui toutes les infos nécessaires figurent sur les diapos. Les notions indispensables à connaître pour l’examen sont signalées par un . Ces notions seront celles reprises dans la fiche. Le mail du professeur si besoin est le suivant : [email protected] MO : Métastase Osseuse FDG : Fluorodéoxyglucose V/F P : Vrai/Faux Positif V/F N : Vrai/Faux Négatif SOP : Scintigraphie Osseuse Planaire BP : Biphosphonates Se : Sensibilité Sp : Spécificité SPECT/CT = TEMP/TDM PET/CT = TEP/TDM

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1 sur 16 Ronéo 6 – UE 11 – Cours 17

UE 11 – Appareil Locomoteur

Dr Frédéric Paycha

Vendredi 29 Février 2020 de 15h30 à 16h30

Ronéotypeur : Mélanie Chel / Alix Bailleux de Marisy

Ronéoficheur : Mélanie Chel / Alix Bailleux de Marisy

Cours n°17 :

Scintigraphie planaire et imagerie hybride osseuses (SPECT/CT & PET/CT)

Le professeur n’a pas souhaité relire la ronéo, selon lui toutes les infos nécessaires figurent sur les diapos. Les notions indispensables à connaître pour l’examen sont signalées par un . Ces notions seront celles reprises dans la fiche. Le mail du professeur si besoin est le suivant : [email protected]

MO : Métastase Osseuse FDG : Fluorodéoxyglucose

V/F P : Vrai/Faux Positif

V/F N : Vrai/Faux Négatif

SOP : Scintigraphie Osseuse Planaire

BP : Biphosphonates

Se : Sensibilité

Sp : Spécificité

SPECT/CT = TEMP/TDM

PET/CT = TEP/TDM

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SOMMAIRE

I – Scintigraphie osseuse planaire

1/ Rappels : os et le remodelage osseux

2/ Biodistribution et pharmaco-cinétique des BP (99mTc)

3/ Propriétés de la SOP

4/ Applications cliniques

5/ Scintigraphie osseuse planaire squelette entier

6/ Limites diagnostiques

II – SPECT/CT

1/ Généralités

2/ Caméra hybride SPECT/CT

3/ Comparaison performances diagnostiques SPECT/CT vs SPECT osseuse

4/ Comparaison directe de la fusion obtenue par assemblage caméra SPECT-TDM et examen côte-à-côte

5/ Synthèse des études publiées et intérêt clinique de la SPECT/CT

6/ Exemples de cas cliniques

III – PET /CT au FNa-(18F)

1/ Biodistribution : 99mTc-BP vs 18F-FNa

2/ Dosimétrie comparative : 18F-FNa vs 99mTc-BP

3/ TEP/TDM au FNa-(18F) vs scintigraphie osseuse planaire aux BP-(99mTc), méta-analyse

4/ Coupe sagitttale en TEP/TDMau FNa-(18F) du rachis (exemple clinique)

5/ Questions stratégiques en imagerie TEP des métastases osseuses

IV – Synthèse sur la plus-value de l’imagerie hybride (SPECT/CT et PET/CT) sur l’imagerie de coupe mono-modalité

1/ Gains du mode tomographique (SPECT ou TEP) non couplé à la TDM sur le mode planaire

2/ Gains du couplage d’images SPECT ou TEP et TDM

3/ Evaluation et comparabilité de l’imagerie hybride osseuse SPECT/CT vs PET/CT

4/ TEP/TDM ou TEMP/TDM ? Facteurs intervenant dans l’analyse comparative

V – Conclusion

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I- Scintigraphie osseuse planaire (SOP) Rappels : os et le remodelage

osseux

Composition : - Matrice organique = substance ostéoïde non minéralisée : collagène de type I,

fibronectine, ostéocalcine, eau (50% du poids total de l’os frais) - Matrice minérale : cristaux d’hydroxyapatite - Populations cellulaires : ostéocytes, ostéoclastes, ostéoblastes

Organisation de l’os en unité fonctionnel (BMU = basal multicellular unit) en constant renouvellement. L’os est une structure exploré par imagerie anatomique ou morphologique Le remodelage osseux est un métabolisme exploré en imagerie métabolique (ex scintigraphie osseuse). Les traceurs marquent la matrice minérale osseuse (fluorure de sodium marque la tête osseuse) ou les populations cellulaires (scintigraphie au technétium biphosphonate marqué : reflète principalement l’activité ostéoblastique soit ostéo-constructrice).

Biodistribution et pharmaco-cinétique des

BP (99mTc)

Généralités sur BP (99mTc)

- BP utilisés comme traceurs à visée diagnostique mais aussi en thérapeutique dans 4 indications cliniques : ostéoporose fracturaire, métastase osseuse ostéolytique, myélome, maladie de Paget Ce sont des pathologies où il y a une activité ostéoclastique

dominante c’est pourquoi les BP sont donnés aux patients pendant plusieurs années voir toute la vie (BP lutte contre la suractivité ostéoclastique)

- Fixation osseuse = 40% des traceurs qu’on injecte à l’individu - Délai de fixation osseuse = 3h après injection

1ère limite de la SO : ce n’est pas une imagerie instantanée (≠ scanner, IRM) complique d’un point de vue logistique et de la prise en charge des patients en cas de douleur (ex : fracture osseuse) parce qu’ils doivent patienter 3h

- Liaison aux protéines plasmatiques = 25% du traceur - Elimination urinaire : 50% de l’activité injectée en 2h, 80% en 3h :

Important car tout ce qui n’est pas fixé à l’os doit faire l’objet d’une clairance métabolique (permet un meilleur contraste de la moelle osseuse).

Important pour des raisons dosimétriques concernant la radioprotection du patient (ne garde pas la radioactivité dans l’organisme parce qu’il va uriner 80% en 3h (sauf si insuffisance rénale) + décroissance physiologique car demi-vie du technétium = 6h)

- Mécanisme de fixation osseuse des 99mTc-BP longtemps controversé : phase minérale ± organique ?

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Critères de normalité

- Fixation de distribution uniforme et symétrique

- Renforcement de la fixation

proportionné et harmonieux sur les structures osseuses portantes et en péri-articulaires

- Hyperfixation au niveau de la vessie physiologique car élimination du radiotraceur

Modèle tumoral

Une des indications majeures de la SOP est le bilan d’extension des métastases osseuses car la SOP procure une vision panoramique du squelette corps entier en 15 min bilan des métastases (quelles que soient leurs localisations) en une seule modalité Méthodologie :

- Patients (n=7) atteints de métastase osseuse de la mandibule de carcinome ORL

- Injection de MDP-(Tc) puis résection osseuse - Autoradiographie et macro-radiographie de contact - 3h après l’injection : mandibulectomie pour enlever la métastase

Résultats :

- Accumulation péri tumorale (= os immature) et périostée de la radioactivité liée au 99mTc

A : pièce opératoire au scanner B : coupe histologique C : auto-historadiographie Distribution de la radioactivité est péri-tumorale et périostée pour les MO

- La SOP produit une imagerie réactionnelle pour la plupart des métastases osseuses (c’est-à-dire qu’il n’y a pas de signal tumoral direct)

Propriétés de la SOP

- Sensibilité élevée ( 80-90 %) dans la détection des lésions osseuses - Spécificité limitée 70% - Imagerie panoramique du squelette (intérêt détection des métastases osseuses+++) - Information vasculaire et tissulaire de l’os - Absence d’artefact généré par la présence de matériel orthopédique - Quantification de l’infiltration métastatique osseuse tumorale Possible car SOP est une imagerie numérique

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S’oppose à l’IRM : qualitatif pas de chiffrage d’une lésion et pas de reproductibilité entre les radiologues et médecins nucléaires (car on ne peut pas évaluer l’intensité d’un signal par une phrase qualitative)

Permet l’évaluation de la réponse au traitement - Radiothérapie métabolique - Facilité de réalisation t{CE} = 15 min t{SPECT/CT} = 20 min/FOV (champ de vue)

- Absence de toxicité significative lié à l’injection du BP 8 effets indésirables/800 000 injections [SNM 1996]

- Faible dose d’irradiation E = 5 mSv [CIPR 1991] + 2 mSv/champ de vue TDM low dose (SPECT/CT)

- Coût relativement modéré Tarification CCAM [PAQL 003] 193,19 €

Indications de

la SO Intérêts : image panoramique de l’ensemble du squelette + Se très élevée 2 types d’indications :

- Pathologies affectant le squelette (ex : bilan de cancer du sein avec suspicion de métastases osseuses, maladie de Paget, ostéoporose fracturaire)

- Intervention sans contexte étiologique particulier : utilisé pour la résolution d’une énigme diagnostique Ex : patient « cancérhumathologique » avec des douleurs musculo-squelettiques

chroniques inexpliquées pas de cause identifiée lors du bilan radiologique + biologique

Souvent les images fusionnent les 2 catégories d’indications Le médecin nucléaire se retrouve potentiellement face à plusieurs centaines de pathologies en cause SO = « problem solver »

Applications cliniques

Description du schéma :

1. Infiltration médullaire (arrive par voie hématogène) IRM quasi-exclusivement (un peu PET scan)

2. Activité ostéoblastique (c’est-à-dire construction osseuse) au contact des septas de l’os spongieux SO

3. Destruction trabéculaire (= destruction de l’os spongieux particulièrement les septas) : quand elle atteint un certain seuil scanner (scanner positif de façon retardée par rapport à la SO)

4. Destruction corticale radio standard (pas besoin d’imagerie sophistiquée) La destruction osseuse continue car elle n’est pas toujours douloureuse (seulement

30% des métastases osseuses sont douloureuses peu importe la taille) donc les patients consultent à un stade tardif + les patients ont du mal à savoir que la douleur est inhabituelle (lombalgies fréquentes) donc ils mettent du temps à consulter (on perd 2-3 mois).

(85% des métastases osseuses attaquent la colonne vertébrale donc la moelle hématopoïétique)

Positivité des différentes modalités d’imagerie en fonction du stade évolutif des métastases osseuses au sein d’une vertèbre

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Modèle de l’os long : - Le FDG image directement le tissu

tumoral - La SO donne une imagerie

réactionnelle (on ne voit pas directement la lésion tumorale métastatique) c’est ce qui figure par les pointillés qui vont contourner la métastase et donc c’est ce qu’on voit en SO)

- Plus la métastase osseuse est excentrée au détriment de l’os cortical plus le contraste est important (à cause de la distribution du traceur)

Caractéristiques des métastases osseuses conditionnant la Se aux BP-(99mTc)

Facteurs favorisants (critères fonctionnels) Facteurs défavorables - Condensante - Corticale - Hypervascularisée (qualité de

l’imagerie dépend de la quantité de traceur injectée et de sa distribution par le réseau vasculaire)

- Croissance lente - Taille > 1-2 cm - Localisations multifocales - Localisations os longs - Squelette indemne d’arthrose

- Lytique pure - Intra-médullaire - Peu vascularisée - Agressivité - Taille < 1-2 cm - Localisation solitaire/oligofocale - Localisation rachis, juxta-articulaire... - Arthrose rachidienne (peut

commencer dès 30 ans, se localise au niveau articulaire et peut entraîner des anomalies de signal (hyperfixation) sur la SO induit en erreur l’identification des métastases (difficile de différencier pathologies osseuses et articulaires du rachis)

Scintigraphie osseuse planaire squelette entier

Contexte clinique : - Patient de 72 ans - Asymptomatique - Adénocarcinome prostatique T4

Bilan biochimique : - PSA total = 443 ng/mL (100X la N)

Scintigraphie osseuse : - Multiples foyers d’hyperfixation hétérogènes du

squelette axial et périphérique (répartis au hasard sur l’os mais la majorité des lésions impactent le rachis, les côtes et le bassin soit le squelette hématopoïétiquement actif)

- Foyers d’hyperfixation correspondent à des métastases osseuses ostéoblastiques/ostéocondensantes exposant au risque de fracture pathologique et/ou de compression radiculo-médullaire

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Limites diagnostiques (cas cliniques)

Défaut de Se : 80%

Contexte clinique :

- Femme, 81 ans, bon état général - ATCD : adénocarcinome colique

Problème posé :

- Douleur de l’aine gauche - Radiographies normales

Scintigraphie osseuse :

- Hyperfixation en halo du petit trochanter gauche

18F-FDG TEP/TDM : Foyer hypermétabolique sur ostéolyse avec envahissement par une masse tissulaire du petit trochanter gauche. Visualisation non plus en halo indirecte de la métastase mais on voit l’infiltration tumorale directe ainsi que l’ostéolyse sur le scanner corps entier. 18F-FDG TEP/TDM : 2ème métastase osseuse lytique de T5 (invisible en SOP corps entier) changement de tactique thérapeutique : chimio-radiothérapie + corticoïdes et BP Processus tissulaire hypermétabolique

- Détruisant la partie postérieure du corps de T5 et l’hémi-arc postérieur droit,

- Infiltrant le canal médullaire, - Refoulant la moelle, - S’étendant dans les tissus

paravertébraux jusqu’à la plèvre

Il y a donc un défaut de Sensibilité car la métastase osseuse n’était pas

visible en SOP alors qu’elle est visualisable en 18F-FDG TEP/TDM (= faux négatif)

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Défaut de Spe : 70%

Contexte clinique : - Patient de 38 ans - Douleurs de la hanche droite évoluant depuis plusieurs semaines - ATCD :

Cancer du testicule 5 ans auparavant traité par chirurgie et chimiothérapie

Hémophilie Prothèse totale de hanche

bilatérale car ostéonécrose de la tête fémorale (dû à la corticothérapie)

Scintigraphie osseuse :

- Balayage corps entier - Hyperfixations indéterminées

focalisées de l’extrémité épimétaphysaire du tibia droit de signification indéterminée

1ère ligne = imagerie métabolique (scintigraphie)

- Concentration radioactive élevée = noir

- Concentration radioactive nulle = blanc

2e ligne = image anatomique (scanner) (foyers d’hyperfixation scintigraphique correspond aux zones de condensation en TDM)

- Hyperdensité = blanc - Hypodensité = noir

3e ligne = imagerie hybride (cf diapo pour voir les images en couleurs) : utilisation d’une gamme de fusion : échelle de fer rouge rouge/noir marque les concentration radioactives les plus faibles VS jaune/blanc les concentration radioactives les plus élevées (cette gamme est utilisée pour permettre une bonne visualisation de l’image : sinon apparaitrait en gris sur gris) Diagnostic : infarctus osseux récent entraînant une hyperfixation

- Etiologies : corticoïdes, chimiothérapie, infection, vascularite, hémophilie, phéochromocytome, maladies vasculaires, maladie de Gaucher, pancréatite, idiopathique

- RX/TDM : lésion métaphysaire, médullaire à contours finement calcifiés, serpigineux, en volutes de fumée avec matrice centrale en verre dépoli.

- La corticale osseuse en regard de la zone atteinte peut être amincie (nécrose des 2/3 internes de la corticale). Le 1/3 externe est classiquement respecté.

- (Vascularisation par vaisseaux provenant du périoste) Il y a donc un manque de Spe car si en se fie qu’à l’imagerie SOP on peut

penser qu’il y une métastase osseuse alors qu’en SPECT-CT on diagnostique un infarctus osseux (= faux positif)

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II- SPECT/CT Généralités 2 types d’imagerie hybrides :

- SPECT/CT (TEMP/TDM) aux bisphosphonates-(99mTc) - PET/CT (TEP/TDM) au FNa-(18F) BP-(99mTc) et FNA-(18F) = traceurs osseux

Caméra hybride

SPECT/CT (Combinaison

gamma- caméra et TDM low

dose)

Le patient passe d’abord dans la partie SPECT (scintigraphie) puis immédiatement dans le scanner (CT). Le SPECT/CT permet une acquisition séquentielle très rapprochée (non simultanée) ++. 1 min à peine sépare les deux modalités d’imagerie (la lésion n’a pas bougé). On obtient une image de fusion. Vidéo du fonctionnement sur la diapo 35 : montre une très grande autonomie et flexibilité de l’appareil

Comparaison performances diagnostiques SPECT/CT

vs SPECT osseuse

94% 98% 81% 19%

La combinaison des deux imageries permet un gain de Spe++ (facteur 3 à 4).

Comparaison directe de la

fusion obtenue par assemblage

caméra SPECT-TDM

et examen côte-à-côte

Pourquoi créer des imageurs hybrides au lieu de mettre les 2 images côte à côte (obtenues séparément) et faire une synthèse diagnostique entre les deux ? Deux raisons :

- Meilleure reproductibilité (+/- 2 fois supérieure par rapport à la scintigraphie + scanner purs) : SPECT/TDM > SPECT +TDM > SPECT

- Meilleure exactitude/performance diagnostique (pourcentage de patients bien classés) : SPECT/TDM > SPECT +TDM > SPECT

Lit scintigraphique

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L’exactitude est donnée par la courbe ROC (taux de vrai positifs TPF en fonction du taux de faux positifs FPF) :

Analyse des courbes ROC - S = SPECT (scintigraphie osseuse simple) - Non-fused = SPECT + TDM (juxtaposition sans fusion informatique intermédiaire) - Fused =SPECT/TDM (images directement fusionnées) - La bissectrice graphe la performance du test

- Un test parfait a un taux de VP de 100% - En SPECT pure, la courbe est proche de la bissectrice test mauvais, performance et

diagnostics moyens/faibles - Plus l’aire sous la courbe est élevée plus le test est performant : AUC(SPECT/TDM) >

AUC(SPECT+TDM) > AUC(SPECT)

Synthèse des études

publiées + intérêt

clinique de la SPECT/CT

La SPECT/CT contribue à diminuer la proportion de résultats indéterminés par la scintigraphie osseuse (de 60 à 70 %) et réduit la nécessité de recourir à des explorations radiologiques complémentaires. L’exactitude de la scintigraphie osseuse (en imagerie hybride) est augmentée avant tout par l’identification fiable des arthropathies dégénératives du rachis. En effet, en scintigraphie osseuse plannaire simple, dans la moitié des cas (environ), il est impossible de prédire si un foyer d’hyperfixation rachidien est de nature métastatique, fracturaire ou arthrosique.

Exemple clinique 1

Contexte clinique : Patiente de 63 ans Douleurs fémorales G évoluant depuis 2 mois Pas d’ATCD notables par ailleurs Radiographie standard : lésion lytique du 1/3 sup de la diaphyse proximale fémorale G

MO ostéolytique ? Bilan initial : Biopsie de la lésion diaphysaire fémorale G lytique: carcinome à cellules claires TDM TAP : masse rénale G de 8 cm de diamètre localement avancée sans invasion régionale ou viscérale à distance SO dans le cadre du bilan d’extension initial

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Scintigraphie osseuse effectuée à la suite de la radio La SO montre 2 foyers d’hyperfixation : le plus bas est bien décrit mais le plus haut a une localisation en halo, est perforant et présente un risque de fracture pathologique de la tête fémorale. Différentes hypothèses diagnostiques pour la lésion de la tête fémorale G : coxarthrose G évoluée, 2ème métastase, ostéonécrose, fracture… Dur de différencier l’arthrose d’une métastase osseuse dans ce cas ; en effet en cas d’arthrose l’image aurait été similaire.

Imagerie SPECT/CT Impact thérapeutique de la SPECT/CT : → Risque élevé de fracture pathologique ! Destruction de la tête fémorale G avoisinant 50% de son volume Présence d’une 2ème zone de vulnérabilité du 1/3 moy -1/3 sup diaphyse fémur G → PTH G avec remplacement diaphysaire distal + radiothérapie adjuvante

Intérêts de l’observation en SPECT-CT VS scintigraphie planaire Piège de l’aspect scintigraphique (planaire) de fixation en halo (signe de la cocarde ou

cold-in-hot) évoquant une ostéonécrose Diagnostic redressé par l’aspect TDM Evaluation du risque fracturaire d’une lésion osseuse

Examen clinique 2

Contexte clinique: Femme 60 ans Cancer du sein G, 6 cm de Arthrose chronique provoquant des lombalgies Métastases osseuses d’un cancer du sein ? Foyer d’hyperfixation au niveau du rachis (L3) La patiente n’a pas noté l’apparition d’une douleur puisqu’elle avait déjà des lombalgies chroniques.

Lésion ostéolytique de la tête fémorale G

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Imagerie hybride : SPECT-CT Foyer d’hyperfixation au niveau de L3 Hyperfixation très intense donc pas d’arthrose mais bien MO ostéolytique. Au niveau du rachis cervical : ostéolyse métastatique de l’odontoïde de l’axis. Risque de décès par fracture pathologique de l’odontoïde, « effet guillotine ». Foyer méconnu sur la SOP + indiscernable en terme de diagnostic : arthrose ? métastase ? Nécessité d’une confirmation IRM. Ici l’imagerie hybride a permis de sauver la patiente : adaptation du traitement.

Traitement: Radiothérapie de L3 Chimiothérapie: TAXOL-AVASTIN Hormothérapie: FEMARA

Consultation oncologique 2 ans après le diagnostic des métastases rachidiennes: Examen clinique: RAS TDM TAP: Lésion de L3 remaniée par la RTE Bilan biologique: Normal

Les diapos 56 à 87 n’ont pas été traitées, nous ferons donc apparaître dans la ronéo que celles marquées d’un . Le prof nous « laisse les regarder chez nous ».

III- PET/CT au FNa-(18F)

Biodistribution : 99mTc-BP vs

18F-FNa

De manière analogue aux 99mTc-BP, l’accumulation osseuse du 18F-FNa reflète la vascularisation et le remodelage (turn over) osseux

Le niveau de la captation osseuse du 18F-FNa est 2 fois plus élevé que celui des 99mTc-BP

Le rapport S/B [os sain/tissus mous, os lésionnel/os sain] reste sensiblement stable de 45 min à 3h30 après injection

L’inconvénient de la scintigraphie osseuse (SPECT) était que le patient devait attendre 3h en salle d’attente le temps que le traceur (99mTc-BP) se fixe au niveau du squelette. Ici (en PET au 18F-FNa), même si la biodistribution est schématiquement la même, on a une accélération d’un facteur 4 de l’imagerie par rapport à l’heure de l’injection.

Les diapos 90 à 101 n’ont pas été traitées, nous ne mettrons donc que les diapos marquées d’un

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Dosimétrie comparative :

18F-FNa vs 99mTc-BP

+TDM low dose (99mTc-BP SPECT) = 2-3 mSv/FOV* + TDM low dose (18F-FNa TEP/TDM) : 10-15 mSv *FOV : champ de vue (segment osseux exploré) Dosimétries comparables entre 18F-FNa et 99mTc-BP

TEP/TDM au FNa-(18F) vs scintigraphie

osseuse planaire aux BP-(99mTc) Méta-analyse

TEP/TDM Sensibilité : 97,8% [IC: 96,4–99,1%] (lésion), 97,7% [IC: 93,8%–100%] (patient) Spécificité : 97,8% [IC: 96.6%–99%] (lésion), 95,9% [IC: 90.5%-100%] (patient) Exactitude : 97,5% [IC: 96,5%-98,5%] (lésion), 96,3% [IC: 92,7%-100%], (patient) Scintigraphie osseuse planaire Sensibilité : 57,9% [IC: 52,6%–63,2%] (lésion), 46,8% [IC: 39,8%–53,7%] (patient) Spécificité : 95,4% [IC: 92,4%–98,4%] (lésion), 88,3% [IC: 82,9%–93,6%] (patient) Exactitude : 71% [IC: 67%-75,2%] (lésion), 64,3% [IC: 58,9%-69,6%] Globalement on note que la TEP/TDM a une sensibilité et une exactitude nettement plus élevées que la scintigraphie osseuse planaire.

Coupe

sagitttale en TEP/TDMau FNa-(18F) du

rachis (exemple clinique)

1ère image : TDM aucune lésion visible (RAS) 3ème image : TEP/TDM au FNa-(18F) MO ostéolytiques /ostéoclastiques au niveau de la partie spongieuse des corps vertébraux intérêt de l’imagerie hybride ++

IRM (T1) : lésions également visibles Concordance IRM et TEP FNa-(18F) TEP/TDM au FNa-(18F) imagerie détaillée, on distingue : 1) Squelette sain 2) Squelette vieillissant 3) Métastases a) Os spongieux b) Os cortical c) Lytiques/condensantes/mixtes 4) Lésions non-métastatiques a) Iatrogènes b) Co-morbidités

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Questions stratégiques en imagerie

TEP des métastases

osseuses

Imagerie TEP osseuse réactionnelle (FNa-(18F), mixte (tumorale+inflammatoire) (FDG-(18F), ou tumorale directe (FCH-(18F), DOPA-(18F)),…?

Sensibilité du FDG-(18F) tributaire du phénotype des métastases, de la nature et du degré de différenciation du primitif en cause Distribution dominante des métastases (os/viscères/système lymphatique/séreuses) fixant le pronostic ? Détection des complications des métastases osseuses Solution : Cocktail de radiopharmaceutiques PET ?

Synthèse Plus-value de l’imagerie hybride (SPECT/CT et PET/CT) sur l’imagerie de coupe monomodalité

Gains du mode tomographique

(SPECT ou TEP) non couplé à la

TDM sur le mode

planaire

- Amélioration du rapport signal/bruit (niveau de fixation du squelette/niveau de fixation des tissus mous)

- Amélioration du contraste lésionnel (niveau de fixation d’une lésion osseuse/niveau de fixation du squelette normal)

- Possibilité de quantification des lésions (exemple en TEP : SUV) /!\ Quantification à partir de l’imagerie scintigraphique de coupe (pas planaire!!)

- Amélioration de la localisation anatomique (exemple : distinction des éléments osseux constitutifs de l’arche postérieure d’une vertèbre : pédicule, lame, articulation inter-apophysaire postérieure, isthme)

Gains du couplage d’images

SPECT ou TEP et TDM

- Amélioration de la localisation anatomique du foyer hypermétabolique (plus généralement de l’anomalie métabolique) par les coupes TDM de repérage

- Correction d’atténuation des photons γ des images SPECT ou des photons de coïncidence de 511 keV des images TEP en utilisant la carte d’atténuation des rayons X du scanner

- Evaluation quantitative de l’évolutivité (ou activité) métabolique par les coupes SPECT ou TEP des atteintes osseuses visibles en coupes TDM dont l’information est morphologique (ou anatomique)

- Amélioration de la sensibilité diagnostique par l’interprétation des foyers hypermétaboliques à TDM normale (précocité de l’imagerie métabolique de coupe)

- Amélioration de la spécificité diagnostique par l’interprétation des foyers hypermétaboliques osseux en prenant en compte l’aspect des structures anatomiques et des lésions en TDM correspondants en topographie à ces foyers

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Conclusion

La SPECT/CT osseuse contribue à diminuer la proportion de résultats indéterminés de la SOP (de 60 à 70

%) c’est-à-dire contribue à augmenter la Spe La SPECT/CT osseuse réduit la nécessité de recourir à des explorations radiologiques complémentaires L’exactitude de la SPECT/CT osseuse est augmentée avant tout par l’identification fiable des arthropathies

dégénératives du rachis Intérêt scanner embarqué en imagerie hybride est d’éviter de nombreux scanner et radio simples lorsqu’il

s’agit de lésions osseuses Attention à l’arthrose : on la différencie beaucoup mieux d’autres lésions (métastases) en imagerie hybride

que en scanner/radio simple 4 combinaisons possibles :

- Paires concordantes (= les deux imageries aboutissent à la même conclusion) : SPECT (ou TEP) + / TDM+ (+ signifie que l’examen est anormal) SPECT (ou TEP) - / TDM- (- signifie que l’examen est normal)

Sûreté maximale d’affirmation ou d’élimination diagnostique ? - Paires discordantes (= les imageries se contredisent) : SPECT (ou TEP) + / TDM- SPECT (ou TEP) - / TDM+

Faux-positif de l’une ou faux-négatif de l’autre ? Localisation de la lésion symptomatique ? Imagerie hybride devient source de confusion par rapport à une imagerie planaire classique (radio, SOP)

- Facilitation d’une lecture de synthèse par la fusion des images orientées selon les 3 plans de l’espace (coupes axiales, coronales, sagittales) issues des 2 modalités d’imagerie de coupe

- Optimisation de la lecture de la fusion des images issues des 2 modalités d’imagerie de coupe avec réduction des données à l’aide d’algorithmes standardisés de rendu volumique (exemples : MIP+triangulation, fused VRT)

Evaluation et comparabilité de l’imagerie

hybride osseuse

SPECT/CT vs PET/CT

Comparaison des performances diagnostiques de la SPECT/CT aux (99mTc)-BP et la PET/CT au (18F)-FNa dans la recherche de métastases osseuses chez des patients porteurs d’un cancer ostéophile selon les 2 seules études prospectives publiées : La PET/CT l’emporte sur la SPECT/CT en Se et Spe.

TEP/TDM ou TEMP/TDM ?

Facteurs intervenant

dans l’analyse comparative

- Génération des caméras TEP/TDM et TEMP/TDM - Paramétrage des caméras TEP/TDM et TEMP/TDM - Propriétés des images de coupe obtenues par émission de simple photon vs par émission

de positon - Biodistribution des BP et du fluorure de sodium - Phénotype des métastases osseuses - Effet des thérapies systémiques sur les métastases osseuses - TEP : Imagerie de coupe du squelette total - SPECT : Imagerie de coupe d’1 à 3 segments du squelette +++

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Dédicaces :

- A Olili mon accolyte de toujours et critarde invétérée - A RWOMANE, ma co-chandelle, haut les mains (bientôt nos 4 mois BB) - A Eugebeuge même si elle beuge pas - A ma souk pompom du traquenard (coucou Maïwenn et Ostiane), qu’est-ce que je ferais sans vous - A Hasini ma queen et pompom pref - A Clémence, started from the volley now we’re here - A mes costagiaires Luna et Jacques, parce qu’avec nos palpations de pancréas on rigole bien - A Soso et Camellia, longue vie à nos dejs du mardi - A la meilleure marraine de Bichat - Aux jeudis clochards

Et surtout à Mel ma compagnonne de galère et mon co-parasite <3