Noms des auteurs : Meau Golfier Catherine – Leyris SébastienNuméro de groupe : 21

Public visé : lycéens/adultes.Durée de l’évaluation : 25 minutes.Type de support : extrait d’une émission de radio.Radio :  France Inter.Nom de l’émission : Intersection, le dimanche de 9h à 10h, par Lionel Thompson et Pascal    Dervieux.Date de l’émission radio : dimanche 27 février 2000.Nom du fichier audio : “Paysannes et fières de l’être”.Durée de l’émission : 45min 31 sec.Durée de l’extrait : 2 min 36sec.Note : sur 10 points.Niveau : B1- Descripteurs du CECRL :

Compréhension générale de l’oral - Peut comprendre une information factuelle directe sur des sujets de la vie quotidienne ou relatifs au travail en reconnaissant les messages généraux et les points de détail, à condition que l’articulation soit claire et l’accent courant

Comprendre des émissions de radio et des enregistrements

- Peut comprendre l’information contenue dans la plupart des documents enregistrés ou radiodiffusés, dont le sujet est d’intérêt personnel et la langue standard clairement articulée”.- Peut comprendre les points principaux des bulletins d’information radiophoniques et de documents enregistrés simples, sur un sujet familier, si le débit est assez lent et la langue relativement articulée.

Transcription de l’extrait audio “Paysannes et fières de l’être”.

Les personnes : (C) agricultrice Clotilde Fort; (J) la journaliste Valérie Dejean.

1 “ (C) - Donc, je suis Clotilde Fort, je suis agricultrice à Lacropte, petit village de Dordogne, agricultrice depuis une quarantaine d’années,  je suis restée sur cette exploitation qui est l’exploitation familiale en 1968, année où je me suis mariée à l’époque, on se mariait très jeune puisque je n’avais que dix-huit ans.5 Mon mari, qui travaillait à la SNCF, est venu me rejoindre. Nous nous sommes donc installés à la suite de nos parents sur une exploitation essentiellement fraisicole, et je dois dire que nous avons travaillé énormément à quatre avec mes parents, mais à cette époque-là, on gagnait bien notre vie et c’était un choix de vie. En travaillant, on pouvait avoir des loisirs, on pouvait

s’acheter ce dont on avait besoin.10 Voilà, Cette époque-là de ma vie il y a aussi les enfants, deux enfants, Bruno et Émilie, que j’ai eu la chance de pouvoir élever en travaillant sur l’exploitation.C’est dur, c’est beaucoup d’heures, mais c’est un bonheur.C’était une histoire familiale, cette exploitation venait de mes grand-parents, mon père l’avait reprise, moi je l’ai reprise. Je ne suis pas sûre, au début, moi d’avoir choisi, je ne suis pas 15 sûre. J’étais fille unique, des parents qui m’aimaient trop si ça peut exister et,  non pas l’impression que je ne pouvais pas aller ailleurs, mais que j'allais les rendre malheureux si je partais.Un jour, mon fils m’a dit et je ne sais pas s’il s’en rappelle et s’il entendra ce que je vous dis : « Je ne veux pas être celui qui coupe le fil ». C’est à la fois merveilleux et extrêmement lourd. 20 Ce n’est pas parce-qu’il y a une ferme familiale qu’il faut qu’il se sente obligé d’être attaché à cette ferme. Et, s’il fallait, pour des raisons économiques, tourner la page, je peux être celle qui la tournera pour ne pas que, lui ait à le faire.(J) - Être une femme pour reprendre une exploitation en main au début des années 70, c’était comment ?25 (C) - C’était difficile, déjà, d’être agriculteur. On travaillait, on gagnait notre vie, nous sommes partis en vacances. J’avais à l’époque, un instituteur extraordinaire qui existe encore, qui s’appelle Monsieur Sipierre que je salue, à qui je dois beaucoup et il me disait : «  C’est pas parce que t’ es agricultrice que tu ne dois pas partir», il me vantait les plaisirs du ski. Nous sommes, donc, partis. C’est une anecdote. Nous nous sommes retrouvés avec des gens qui 30 nous ont demandé si nous avions des salles de bain….Nous étions dans les années 70 et c’était quand même ça, l’agriculture : une agricultrice devait obligatoirement avoir des sabots et être sale."

Consignes pour l’évaluateur ou l'enseignant.

Accueillir, installer et saluer les candidats. Avant la distribution des copies, préciser aux candidats que l'évaluation dure 25 min et qu'elle consiste à répondre à un questionnaire.      Préciser que l'évaluation est notée sur 10 points, et que le barème pour chaque question est indiqué.  Expliquer aux candidats le déroulement de l'épreuve : - trois minutes pour lire les questions- une première écoute, puis deux minutes de pause pour commencer à répondre aux questions- une deuxième écoute, puis deux minutes de pause pour continuer à répondre aux questions- enfin, une troisième écoute, puis trois minutes de pause pour compléter les réponses.On ramassera les copies à l'issue du temps imparti.Leur rappeler de bien lire les questions et de faire attention à ce qu'on leur demande.Leur distribuer les supports, et enfin, leur souhaiter bonne chance.Nom : .................................................................

Prénom : ............................................................Date : ......./......./....... Durée de l'épreuve : 30 minutes. Note : ..... /10

Évaluation de compréhension orale

Vous allez écouter un enregistrement sonore et répondre à des questions. Voici le déroulement de l’épreuve :- trois minutes pour lire les questions- une première écoute, puis deux minutes de pause pour commencer à répondre aux questions- une deuxième écoute, puis deux minutes de pause pour continuer à répondre aux questions- enfin, une troisième écoute, puis trois minutes de pause pour compléter vos réponses.

1. Quel est le métier de Clotilde Fort ? Cochez la bonne réponse.         

.../0,5

❑ agricultrice ❑ puéricultrice

❑ institutrice ❑ apicultrice

2. Voici 5 départements situés au sud-ouest de la France. D'où vient-elle ? .../1Mettez une croix dans le cercle qui convient.

3. Depuis combien de temps fait-elle ce métier ?

.../1

.................................................................................................................................

...................................

.................................................................................................................................

...................................

Nom : ................................................................. Prénom : ............................................................

4. Quand s'est-elle mariée ? Cochez la bonne réponse.

.../1

❑ tard dans sa vie  ❑ elle ne s'est pas mariée

❑ tôt dans sa vie          ❑ on ne peut pas savoir

5. Avec qui faisait-elle ce métier ? Cochez la bonne réponse.

.../1

❑ ses enfants ❑ seule

❑ son père, sa mère, et son mari ❑ ses amis

6. Elle dit que c'est facile de faire ce métier, mais que ce n'est pas très plaisant. .../1 Cochez la bonne réponse.

❑ Vrai ❑ Faux ❑ on ne peut pas savoir

7. Elle a toujours décidé de faire ce métier. Cochez la bonne réponse.

.../1

❑ Oui   ❑ Non ❑ elle ne sait pas❑ On ne peut pas

savoir

8. Comment allait-elle rendre ses parents si elle partait ? .../1........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

9. Reliez les phrases entre elles selon le récit de Clotilde. .../2,5

Dans les années 70, c'était une ● exploitation

● de s'occuper de ses enfants en travaillant sur l'exploitation.

L’exploitation familiale a appartenu ● tout d’abord ● de travailler à la ferme.

Travailler permettait ●● aux grands-parents de Clotilde

Son fils ne sera pas obligé plus tard ●

● de bien gagner sa vie dans les années 70.

Clotilde Fort a eu la chance ● ● de type fraisicole