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Discussion et ses grands axes Alors qu'il est important d'estimer la DER, les équations prédictives ne semblent pas être adéquates pour les patients critiques. Ces dernières ont en effet été déterminées à partir des données de sujets sains et ne considèrent pas le stade de la maladie : des apports nutritionnels adaptés doivent être évalués an de ne pas engendrer de carences alimentaires. Étant donné que l'état inam- matoire contribue au catabolisme, l'ajustement au moyen d'un mar- queur d'inammation, comme la CRP pourrait être utile à n de ajuster en conséquence de l'évolution de cette facteur ; les patients de réanimation sont de plus en plus mobilisés de façon précoce et il est nécessaire de déterminer l'impact potentiel sur la DER ; la dépense énergétique à l'exercice semble être davantage majorée lors d'une maladie critique. Toutefois l'exercice passif n'engendre pas d'altérations de la DER ; les variables hémodynamiques varient de façon physiologique lors de l'effort actif. Conclusion Les patients de réanimation réalisant de l'exercice pré- coce de façon active présentent des dépenses énergétiques plus élevées que les sujets sains pour le même niveau d'intensité. Cepen- dant, pour la durée et intensités d'exercice testées dans notre étude, des ajustements nutritionnels ne semblent pas être nécessaires. Fig. 1 Une partie de la méthode. Déclaration d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conits d'intérêts en relation avec cet article. Références [1] Alberda C, Gramlich L, Jones N, Jeejeebhoy K, Day AG, Dhaliwal R, et al. The relationship between nutritional intake and clinical outcomes in critically ill patients: results of an international multicenter observational study. Intensive Care Med 2009;35: 172837. [2] Biolo G. Protein metabolism and requirements. World Rev Nutr Diet 2013;105:1220. [3] Weissman C, Kemper M, Askanazi J, Hyman AI, Kinney JM. Resting metabolic rate of the critically ill patients: measured versus predicted. J Anesthesiol 1986;64:6739. [4] Haugen HA, Chan LN, Li F. Indirect calorimetry: a practical guide for clinicians. Nutr Clin Pract 2007;22:37788. [5] Burtin C, Clerckx B, Robbeets C, Ferdinande P, Langer D, Troosters T, et al. Early exercise in critically ill patients enhances short-term functional recovery. Crit Care Med 2009;37:2499505. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.09.017 6 Évaluation de la tolérance à l'exercice chez les enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques : comparaison entre le texte de marche de 6 minutes et le step test de 6 min E. Piraux , A. Michel, V. Godding, A.-S. Aubriot Bruxelles, Belgique *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Piraux) Contexte La bronchectasie, syndrome respiratoire, se traduit par un élargissement irréversible et anormal des bronches causé par la destruction des composantes élastiques et musculaires des parois bronchiques. Objectif Le but de cette étude est de comparer entre eux deux tests de terrain, le test de six minutes de marche et le step test de six minutes, comme outil d'évaluation de la tolérance à l'exercice au sein d'un groupe d'enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques. Méthode Vingt enfants atteints de bronchectasies non CF (10 lles et 10 garçons), dont la moyenne d'âge est de 12,1 3,7 ans, le poids moyen de 39,8 15,1 kg et la taille moyenne de 143 0,2 cm, ont participé à l'étude. On observe chez les sujets atteints de bronchec- tasies non CF un volume expiratoire maximum par seconde (VEMS) moyen de 79,33 % de la valeur prédite calculé selon l'équation de Gamlss. Tous les sujets ont réalisé, dans un ordre aléatoire, un test de marche de 6 minutes (6MWT) et un step test de 6 minutes (6MST). La saturation pulsée en oxygène (SpO 2 en %) et la fréquence cardiaque (FC en bpm) ont été enregistrées avant, juste après et toutes les minutes pendant 3 minutes après chaque test. La fréquence respir- atoire (FR), la dyspnée et la fatigue perçues par l'enfant (EVA dyspnée et EVA fatigue) ont été relevées avant et après chaque test. La variation des paramètres physiologiques durant les tests a été mise en évidence par le calcul du delta. La différence entre les valeurs pré- et post-test de la dyspnée et de la fatigue a également permis d'obser- ver leur évolution. Durant toute la durée de l'expérimentation, la toux objective est enregistrée avec un Pulmotrack ® kamelsonic. La dis- tance de marche parcourue durant le 6MWT a été mesurée après 2, 4 et 6 minutes. Résultats Après analyse statistique, nous observons qu'il n'y a pas de différence signicative entre les valeurs moyennes de la FC, SpO 2 , FR, la dyspnée et la fatigue qui précèdent le test de marche et le step test (p > 0,05). La FC, SpO 2 , la dyspnée et la fatigue ne varient pas signicativement au cours des tests. Cependant, nous observons entre les deux tests que la récupération de la FC à 2 et 3 minutes post-test est signicativement plus rapide durant le 6MST par rapport au 6MWT (p = 0,006 à 2 min post-test et p = 0,005 à 3 min post-test). À 1 minute post-test, la récupération de la FC n'est pas signicativement plus rapide durant le 6MST par rapport au 6MWT mais on remarque une forte tendance à l'être (p = 0,073). La distance de marche moy- enne parcourue par les enfants au cours du 6MWT est de 555,9 m ce qui représente 86,1 % de la valeur prédite par l'équation de Geiger. Onze enfants sur 20 considèrent que le test de marche est plus dur que le step test. Onze sujets sur 20 préfèrent le step test par rapport au test de marche (Fig. 1). Conclusion Au vue des résultats, nous pouvons conclure que les deux tests sont interchangeables. Cette information nous permet de pouvoir utiliser l'un ou l'autre de ces tests en fonction de l'espace et du matériel disponible. En milieu hospitalier, le test de marche reste intéressant car il permet la comparaison des résultats du patient avec des équations de référence. La distance de marche réalisée par les enfants atteints de bronchectasies non CF est inférieure à la distance Congrès 7 e journée de recherche en kinésithérapie respiratoire (JRKR) 34

Évaluation de la tolérance à l’exercice chez les enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques : comparaison entre le texte de marche de 6minutes et le step test de

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Page 1: Évaluation de la tolérance à l’exercice chez les enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques : comparaison entre le texte de marche de 6minutes et le step test de

Discussion et ses grands axes Alors qu'il est important d'estimer laDER, les équationsprédictives nesemblent pas être adéquates pour lespatients critiques.Cesdernières ont eneffet été déterminéesàpartir desdonnées de sujets sains et ne considèrent pas le stade de la maladie :–des apports nutritionnels adaptés doivent être évalués afin de ne pasengendrer de carences alimentaires. Étant donné que l'état inflam-matoire contribue au catabolisme, l'ajustement au moyen d'un mar-queur d'inflammation, comme la CRP pourrait être utile à fin de ajusteren conséquence de l'évolution de cette facteur ;–les patients de réanimation sont de plus en plus mobilisés de façonprécoce et il est nécessaire de déterminer l'impact potentiel sur la DER ;–la dépense énergétique à l'exercice semble être davantage majoréelors d'une maladie critique. Toutefois l'exercice passif n'engendre pasd'altérations de la DER ;–les variables hémodynamiques varient de façon physiologique lorsde l'effort actif.Conclusion Les patients de réanimation réalisant de l'exercice pré-coce de façon active présentent des dépenses énergétiques plusélevées que les sujets sains pour le même niveau d'intensité. Cepen-dant, pour la durée et intensités d'exercice testées dans notre étude,des ajustements nutritionnels ne semblent pas être nécessaires.

Fig. 1 Une partie de la méthode.

Déclaration d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflitsd'intérêts en relation avec cet article.Références[1] Alberda C, GramlichL, JonesN, JeejeebhoyK, DayAG, Dhaliwal

R, et al. The relationship between nutritional intake and clinicaloutcomes in critically ill patients: results of an internationalmulticenter observational study. Intensive Care Med 2009;35:1728–37.

[2] Biolo G. Protein metabolism and requirements. World Rev NutrDiet 2013;105:12–20.

[3] Weissman C, Kemper M, Askanazi J, Hyman AI, Kinney JM.Restingmetabolic rate of the critically ill patients: measured versuspredicted. J Anesthesiol 1986;64:673–9.

[4] Haugen HA, Chan LN, Li F. Indirect calorimetry: a practical guidefor clinicians. Nutr Clin Pract 2007;22:377–88.

[5] Burtin C, Clerckx B, Robbeets C, Ferdinande P, Langer D,Troosters T, et al. Early exercise in critically ill patients enhancesshort-term functional recovery. Crit Care Med 2009;37:2499–505.

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.09.017

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Évaluation de la tolérance à l'exercice chezles enfants atteints de bronchectasies nonmucoviscidosiques : comparaison entre letexte de marche de 6 minutes et le step testde 6 minE. Piraux , A. Michel, V. Godding, A.-S. AubriotBruxelles, Belgique*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (E. Piraux)

Contexte La bronchectasie, syndrome respiratoire, se traduit par unélargissement irréversible et anormal des bronches causé par ladestruction des composantes élastiques et musculaires des paroisbronchiques.Objectif Le but decetteétudeest decomparerentre euxdeux testsdeterrain, le test de six minutes de marche et le step test de six minutes,commeoutil d'évaluation de la toléranceà l'exercice au sein d'un grouped'enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques.Méthode Vingt enfants atteints de bronchectasies non CF (10 filleset 10 garçons), dont la moyenne d'âge est de 12,1 � 3,7 ans, le poidsmoyen de 39,8 � 15,1 kg et la taille moyenne de 143 � 0,2 cm, ontparticipé à l'étude. On observe chez les sujets atteints de bronchec-tasies non CF un volume expiratoire maximum par seconde (VEMS)moyen de 79,33 % de la valeur prédite calculé selon l'équation deGamlss. Tous les sujets ont réalisé, dans un ordre aléatoire, un test demarche de 6 minutes (6MWT) et un step test de 6 minutes (6MST). Lasaturation pulsée en oxygène (SpO2 en %) et la fréquence cardiaque(FC en bpm) ont été enregistrées avant, juste après et toutes lesminutes pendant 3 minutes après chaque test. La fréquence respir-atoire (FR), la dyspnée et la fatigue perçues par l'enfant (EVA dyspnéeet EVA fatigue) ont été relevées avant et après chaque test. Lavariation des paramètres physiologiques durant les tests a été miseen évidence par le calcul du delta. La différence entre les valeurs pré-et post-test de la dyspnée et de la fatigue a également permis d'obser-ver leur évolution. Durant toute la durée de l'expérimentation, la touxobjective est enregistrée avec un Pulmotrack® kamelsonic. La dis-tance de marche parcourue durant le 6MWTa été mesurée après 2, 4et 6 minutes.Résultats Après analyse statistique, nous observons qu'il n'y a pasde différence significative entre les valeurs moyennes de la FC, SpO2,FR, la dyspnée et la fatigue qui précèdent le test de marche et le steptest (p > 0,05). La FC, SpO2, la dyspnée et la fatigue ne varient passignificativement au cours des tests. Cependant, nous observonsentre les deux tests que la récupération de la FC à 2 et 3 minutespost-test est significativement plus rapide durant le 6MST par rapportau 6MWT (p = 0,006 à 2 min post-test et p = 0,005 à 3 min post-test). À1 minute post-test, la récupération de la FC n'est pas significativementplus rapide durant le 6MST par rapport au 6MWT mais on remarqueune forte tendance à l'être (p = 0,073). La distance de marche moy-enne parcourue par les enfants au cours du 6MWTest de 555,9 m cequi représente 86,1 % de la valeur prédite par l'équation de Geiger.Onze enfants sur 20 considèrent que le test demarche est plus dur quele step test. Onze sujets sur 20 préfèrent le step test par rapport au testde marche (Fig. 1).Conclusion Au vue des résultats, nous pouvons conclure que lesdeux tests sont interchangeables. Cette information nous permet depouvoir utiliser l'un ou l'autre de ces tests en fonction de l'espace et dumatériel disponible. En milieu hospitalier, le test de marche resteintéressant car il permet la comparaison des résultats du patient avecdes équations de référence. La distance de marche réalisée par lesenfants atteints de bronchectasies non CF est inférieure à la distance

Congrès7e journée de recherche en kinésithérapie respiratoire (JRKR)

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Page 2: Évaluation de la tolérance à l’exercice chez les enfants atteints de bronchectasies non mucoviscidosiques : comparaison entre le texte de marche de 6minutes et le step test de

prédite par l'équation deGeiger. Cette diminution peut entre autres êtreexpliquée par un VEMS diminué.

Fig. 1 Résultats.

Déclaration d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflitsd'intérêts en relation avec cet article.Pour en savoir plusBrooks D, Solway S, Gibbons WJ. ATS statement on six-minute walk

test. Am J Respir Crit Care Med 2003;167(9):1287.Balfour-Lynn IM, Prasad SA, Laverty A, Whitehead BF, Dinwiddie R. A

step in the right direction: assessing exercise tolerance in cysticfibrosis. Pediatr Pulmonol 1998;25(4):278–84.

Geiger R, Strasak A, Treml B, Gasser K, Kleinsasser A, Fischer V,Stein JI. Six-minute walk test in children and adolescents. J Pediatr2007;150(4), 395–9, 399e391–2.

Pasteur MC, Bilton D, Hill AT. British Thoracic Society guideline fornon-CF bronchiectasis. Thorax 2010;65Suppl. 1: i1–58.

Lee AL, Button BM, Ellis S, Stirling R, Wilson JW, Holland AE, et al.Clinical determinants of the 6-Minute Walk Test in bronchiectasis.Respir Med 2009;103(5):780–5.

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.09.018

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Auto-évaluation de la dyspnée comparéeà l'évaluation du thérapeute§

J. Guislain , G. ReychlerSaint-Saulve, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J. Guislain)

Contexte La dyspnée est une difficulté respiratoire fréquemmentrencontrée. Son étiologie est plurifactorielle. Elle se mesure classi-quement avec l'échelle EVA ou l'échelle de Borg modifiée. Selon lessituations les thérapeutes peuvent devoir estimer eux-mêmes la dys-pnée d'un patient. Il est donc nécessaire de savoir si ça reflète bien laréelle dyspnée du patient.Problématique L'auto-évaluation de la dyspnée est elle comparableà l'évaluation du thérapeute ?Objectif Le but est de vérifier à l'aide d'échelles validées d'évalua-tion de la dyspnée (EVA et Borg modifiée) si le thérapeute peut sebaser sur son impression pour évaluer la dyspnée du patient.Méthode Deux cent patients francophones âgés de 22 à 94 ans(âge moyen : 65,3 ans, SD : 14,9, avec un échantillon de 63 %d'hommes et de 37 % de femmes) ont été recrutés lors d'une consul-tation, d'une hospitalisation ou lors de séances de réadaptationspulmonaire ou cardiaque. L'évaluation de la dyspnée a été réaliséeau repos et à l'effort par le patient (EVA–BorgPatient) et par le thér-apeute (EVA–BorgKiné). Deux échelles ont été utilisées pour mesurer

la dyspnée, l'échelle visuelle analogique (EVA) ainsi que l'échelle deBorg modifiée (CR10).Résultats Après analyse statistique, nous pouvons observer que lesdistributions sont normales avec des moyennes de 4,5 pour l'EVAPa-tient, de 3,8 pour l'EVAKiné et que la médiane des différences entreces deux dernières est égale à 0 (p = 0,025 selon le test de Wilcoxon).Des moyennes de 2,8 pour BorgPatient et de 2,4 pour BorgKiné et lamédiane des différences entre ces deux dernières est égaleà 0 (p = 0,004). Nous observons une corrélation positive et significativeentre les échelles EVAPatient et BorgPatient (r = 0,581, p � 0,001)ainsi qu'entre les échelles EVAKiné et BorgKiné (r = 0,868, p � 0,001).Entre les variables EVAKiné et EVAPatient ont observe une corrélationpositive significative (r = 0,385, p = 0,025). Il existe également unecorrélation positive significative entre les variables BorgKiné et Borg-Patient (r = 0,498, p = 0,004).Discussion Il y a une bonne cohérence interne entre les deuxéchelles (EVA et Borg modifiée) montrant que les mêmes dimensionssont évaluées. L'évaluation que les patients font de leur dyspnée tendà être similaire à celle de l'expérimentateur. L'évaluation faite par cesdeux groupes pour la dyspnée est plus en accord avec l'échelle deBorg modifiée comparativement à l'utilisation de l'échelle EVA sur labase des scores moyens. Le patient ainsi que l'expérimentateur sontcapable d'évaluer avec justesse la dyspnée. Le thérapeute est capabled'identifier avec précision la dyspnée du patient avec les outils utilisés.

Déclaration d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflitsd'intérêts en relation avec cet article.Pour en savoir plusHareendran A et al. Proposing a standardized method for evaluating

patient report of the intensity of dyspnea during exercise testing inCOPD. International J COPD 2012.

KjellströmB, van derWalMHL. Old and new tools to assess dyspnea inthe hospitalized patient. Curr Heart Fail Rep 2013; ID: 101196487.

Nausherwan K et al. Mechanisms of dyspnea. Chest 2010;138(5):1196–201.

Grant S, et al. Comparison of the reproducibility and the sensitivity tochange of visual analogue scales, borg scales, and likert scales innormal subjects during submaximal exercise. Chest 1999;116(5):1208–17.

Argulian E, Agarwal V. Meta-analysis of prognostic implications ofdyspnea versus chest pain in patients referred for stress testing,Am J Cardiol 2014; 113(3): 559–64.

§Travail réalisé à l'Université Catholique de Louvain (Bruxelles).

http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.09.019

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Comparaison du « test de marche de sixminutes » avec le « test du lever dechaise », le « stepper test de troisminutes » et le « step test de troisminutes » chez un patient atteint debroncho-pneumopathie chroniqueobstructive§

E. Boucard 1, G. Reychler 1, M. Beaumont 21Bruxelles, Belgique2Morlaix, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (E. Boucard)

Contexte Dans la littérature, on retrouve classiquement que lespatients atteints de BPCO présentent une limitation de la capacité

Kinesither Rev 2014;14(155):30–42 Congrès7e journée de recherche en kinésithérapie respiratoire (JRKR)

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