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Section des Formations et des diplômes Évaluation des masters de l'Université de Reims – Champagne Ardennes juin 2008

Evaluation des masters de l'Université de Reims ... · On constate des disparités d’une spécialité à l’autre. Points forts : ... TIC, civilisations étrangères et sciences

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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Reims – Champagne Ardennes

juin 2008

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Reims – Champagne Ardennes

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080676

Domaine : Arts, Lettres, Langues

Mention : Arts, lettres, langues et cultures étrangères

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis favorable.

Avis global: (sur la mention et l’offre de formation) Le master “Arts, lettres, langues et cultures étrangères” résulte d’un profond réaménagement de la maquette

précédente et comporte désormais 4 spécialités : Lettres ; Langues et cultures étrangères ; Sciences du langage et philosophie ; Interculturalité franco-allemande. Chaque spécialité comporte au moins un parcours recherche et un parcours professionnel. Des unités de formation sont communes à toute la mention et d’autres sont propres à une spécialité ou un parcours. L’ensemble apparaît bien organisé, mais un peu morcelé et lourd en heures de présence pour l’étudiant.

L’équipe enseignante est nombreuse et active, ce qui offre un large éventail de spécialisations. L’adossement à la recherche est garanti par plusieurs équipes. La formation permet des échanges internationaux pour les enseignants et pour les étudiants.

On constate des disparités d’une spécialité à l’autre.

Points forts :

• Maquette cohérente.

• Abondance des parcours spécifiques.

• Qualité de l’équipe d’encadrement.

• Adossement pertinent à la recherche.

• Excellente présentation du dossier.

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Points faibles :

• Complexité du dispositif pour l’étudiant.

• Lourdeur du volume d’heures d’enseignement.

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Avis par spécialité

Sciences du langage et philosophie

Appréciation : A

Avis très favorable.

Cette spécialité mixte nouvelle témoigne d’une volonté d’insérer la recherche philosophique dans un cadre interdisciplinaire et de promouvoir des recherches sur la création et la réception des textes philosophiques. Les objectifs pédagogiques sont plus spécialement orientés vers les métiers de l’enseignement et de la recherche. L’ensemble est cohérent avec l’ensemble de la mention, dans une optique d’optimisation des moyens.

L’équipe pédagogique comprend de façon équilibrée des philosophes et des linguistes. L’appui du CIRLEP garantit l’adossement à une recherche pluridisciplinaire. Il resterait à préciser le rôle que peut tenir l’IUFM.

Points forts :

• Le projet apparaît cohérent.

• Les enseignements sont équilibrés dans leurs contenus et leurs objectifs.

• La spécialité implique un travail dans l’interdisciplinarité.

• Dossier soigneusement présenté.

Points faibles :

• Seuls les enseignants de l’équipe de recherche CIRLEP semblent s’être investis dans ce projet.

• Le rôle et la place de l’IUFM devraient être précisés.

• A terme, il serait peut-être possible d’imaginer des passerelles entre les différents parcours.

Langues et cultures étrangères

Appréciation : B

Avis favorable avec réserves.

La spécialité “Langues et cultures étrangères” regroupe trois parcours recherche (monde anglophone, monde germanophone, monde hispanophone) et un parcours professionnel qui pourrait ouvrir à mi-parcours du contrat (culture étrangère pour l’entreprise). La configuration est nouvelle dans la mesure où les langues vivantes et les lettres se présentent désormais sous deux spécialités différentes.

La formation est, dans les trois langues, tournée pour l’essentiel vers la littérature (réception des œuvres, rôle de la littérature dans l’identité culturelle) au détriment de la langue et à un moindre degré de la culture, pourtant mentionnées seules dans l’intitulé. Cette formation généraliste comporte un tronc commun suffisant mais les UE de spécialité sont peu ouvertes aux perspectives pluridisciplinaires.

Les contenus correspondent bien aux axes retenus par l’équipe de recherche (CIRLEP), mais hormis les débouchés de la recherche, on peut s’interroger sur le devenir des étudiants au sortir d’une formation aussi littéraire. En effet, cette formation ne saurait constituer en l’état une bonne base pour une future préparation aux concours de l’enseignement en l’absence de cours de langue (version, thème) et de linguistique. On aimerait donc avoir des données substantielles quant au devenir des étudiants.

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Un parcours professionnel est encore en projet. Il s’inscrit dans la logique des études de LEA et son contenu semble montrer qu’il nécessitera la définition d’un cursus spécifique, tant ses objectifs diffèrent des trois parcours recherche. L’idée générale est en effet de former des cadres pour l’entreprise au niveau européen. La maîtrise de 3 langues vivantes (anglais, allemand, espagnol) en plus du français, sera requise. La formation comprendra une vaste palette de disciplines utiles au monde de l’entreprise : vocabulaires spécifiques (droit, gestion, commerce), techniques d’expression, TIC, civilisations étrangères et sciences politiques. Les zones géographiques visées sont plus particulièrement l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud. Le dernier semestre comportera un séjour en entreprise à l’étranger et une création d’entreprise junior. L’équipe pédagogique sera mixte (universitaires et professionnels). Des contacts sont en cours avec des partenaires dans le secteur professionnel.

Le projet semble convaincant et mérite d’être poursuivi.

L’ensemble de la spécialité se présente donc sous deux faces fort différentes, peu articulées l’une à l’autre. Il semble nécessaire de préciser l’intitulé général qui est ambigu. Malgré ces réserves, l’habilitation paraît justifiée.

Points forts :

• Formation classique en langues vivantes (anglais, allemand, espagnol).

• Richesse du dispositif d’enseignement.

• Compétence de l’équipe enseignante.

• L’adossement à la recherche est satisfaisant (CIRLEP).

• Projet de création d’un parcours professionnel, qui semble très pertinent.

Points faibles :

• Les cursus sont déséquilibrés : la littérature est surreprésentée au détriment de la langue.

• L’intitulé de la spécialité ne correspond pas, de ce fait, au contenu de la formation.

• Malgré la place accordée au tronc commun, les parcours sont assez fermés sur eux-mêmes avec peu de place pour la transdisciplinarité.

• Dispositif coûteux en heures.

• La question des débouchés n’est pas assez prise en compte.

Lettres

Appréciation : A

La spécialité “Lettres” présente, sous un intitulé classique, un ensemble de formations qui a fait l’objet d’un réaménagement important depuis la précédente habilitation. Deux parcours recherche rassemblent les étudiants de Lettres classiques, Littérature française et Littérature comparée, en fonction de thématiques nouvellement définies : “Transmission des modèles littéraires et artistiques” et “Discours et pratique du livre et de la lecture”. Un tronc commun et des UE de spécialité constituent un dispositif efficace. Ces thématiques sont justifiées toutes les deux au vu des programmes de l’équipe CRIMEL : d’une part, l’évolution des modèles littéraires et artistiques sur la longue durée depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, de l’autre, l’étude du livre en tant que support (textes et images), et du point de vue de la lecture et de la réception des textes.

Le parcours professionnel “Sauvegarde, inventaire et valorisation du patrimoine écrit et textuel” prend la suite d’un parcours analogue qui a connu un grand succès, mais le rattachement à la mention Lettres est une innovation. Il est installé à Troyes, avec un soutien local, et des partenariats dans le secteur professionnel des bibliothèques et des musées. Le projet est de former les étudiants à l’expertise, à la protection et à la valorisation des fonds conservés dans les bibliothèques, ainsi qu’à la gestion des projets culturels. Ainsi placé, ce parcours offre utilement des débouchés nouveaux aux étudiants du secteur lettres. Il reste jumelé avec un autre parcours professionnel “Sauvegarde, inventaire et valorisation du patrimoine culturel et environnemental”, rattaché à une autre mention,

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avec qui il partage de nombreuses UE. Des stages sont prévus en M1 et en M2. De nombreux professionnels interviennent dans la formation.

L’adossement à la recherche passe par le CRIMEL, équipe qui résulte de la fusion d’unités antérieures, et le CERHIC. La dimension internationale est assurée par les échanges conventionnés (Erasmus, Socrates). L’équipe des enseignants-chercheurs présente toutes les garanties souhaitables.

Avis favorable

Points forts :

• Formation unique en son genre dans la région.

• Souci de rattacher un parcours professionnel à une spécialité Lettres.

• Diversification des débouchés pour des étudiants de lettres.

• Le dispositif a été entièrement reconfiguré par axes thématiques.

• Les équipes de recherche sont en cours de réorganisation et apportent un adossement efficace à la recherche.

Point faible :

• la maquette est intelligemment construite mais le coût en heures semble élevé.

Interculturalité franco-allemande

Appréciation : A

La spécialité “Interculturalité franco-allemande” s’inscrit dans la continuité d’une collaboration ancienne entre l’Université de Reims et l’Université d’Aix-la-Chapelle. Il s’agit cependant, sous sa forme actuelle, d’un projet nouveau. Le M1 sera localisé à Reims et le M2 à Aix. Trois parcours seraient mis en place : Culture française et culture allemande, Littérature des langues romanes, Linguistique et communication.

L’orientation générale du projet est l’interculturalité et le dialogue franco-allemand. La formation s’attachera à former des étudiants bilingues, versés dans la culture des deux pays (littérature, arts, média) et spécialistes des échanges culturels. Il ne paraît donc pas logique qu’un parcours de littérature germanique n’ait pas été créé en parallèle des littératures romanes.

La maquette est composée, pour la partie française, d’enseignements mutualisés (pris dans la spécialité Lettres, et le parcours Etudes germaniques). L’équipe enseignante et l’adossement à la recherche sont donc identiques. Les conditions de la mobilité des étudiants sont en cours d’élaboration.

Comme dans la spécialité “Langues et cultures étrangères”, la langue et la linguistique sont très mal représentées dans le cursus, hormis bien sûr le parcours “Linguistique et communication”. La formule pourra donc être améliorée à l’avenir en s’ouvrant à d’autres secteurs de la culture et du savoir, dans une perspective peut-être plus historique (philologie, philosophie, psychologie, etc.) L’intitulé du parcours “Littérature des langues romanes”, conforme peut-être à l’usage allemand, est en fait abusif, car la place faite aux littératures des langues romanes autres que le français est tout à fait réduite.

Avis favorable

Points forts :

• Projet international original.

• Formation à cheval sur Reims et Aix-la-Chapelle.

• La filière offre un débouché très qualifié aux étudiants allemands et français.

• Adossement satisfaisant aux équipes de recherche (CIRLEP, CRIMEL) pour la partie française.

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Points faibles :

• Un curieux déséquilibre qui paraît minorer les littératures germaniques.

• L’intitulé du parcours “Littérature des langues romanes” est peu adéquat.

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Recommandations

• Il serait souhaitable de veiller à ne pas surcharger de cours les étudiants se destinant à la recherche.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n°20080677

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit public, droit international et européen

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Sans qu'aucun objectif scientifique ne soit explicitement mentionné, la mention « Droit public, droit

international et européen » couvre cependant un très large périmètre disciplinaire. Ce diplôme parvient à atteindre un équilibre satisfaisant entre enseignements fondamentaux et spécialisés. Cette option devrait faciliter l'insertion sur le marché du travail de diplômés dont la formation repose sur un socle de connaissances solides.

Les éléments de tronc commun assurent une formation générale conforme aux objectifs assignés à la mention. On peut noter, dans certains cas, que les possibilités offertes aux étudiants de choisir entre diverses options sont réduites. Toutefois, ce choix de la part des concepteurs du projet peut se justifier au regard de la nécessité d'éviter un éparpillement contre productif des étudiants. On peut, en outre, étoffer la gamme des options en recourant davantage à la mutualisation d’enseignements. Ajoutons que l'articulation entre le M1 et le M2 est conçue de façon à permettre une spécialisation en M2. La mention s’inscrit dans un environnement tout à fait favorable en ce qui concerne l’ouverture internationale et européenne, l’implantation et les collaborations locales. Le dossier fait clairement apparaître une volonté de renforcer la professionnalisation.

L’organisation pédagogique des cursus a été modifiée et améliorée par rapport à la maquette précédente. Les titres et contenus des séminaires ont été aménagés, quoique des incertitudes demeurent à cet égard (infra). Le Droit communautaire a été introduit dans la spécialité « Droit public ». La thématique « Droit public, droit international et européen » comprendra désormais un volet professionnel et un volet recherche communs à chaque spécialité. La participation de professeurs invités assure l'ouverture de la formation sur l’extérieur. Une complémentarité entre formation professionnelle/formation à la recherche est affichée comme prioritaire.

Les porteurs du projet ont résolument choisi d'inscrire celui-ci dans un environnement très internationalisé. On relève, à ce titre, que le diplôme s'insère dans un réseau international impliquant cinq universités étrangères, que la mention est associée à deux programmes européens (Tempus et interreg) et, enfin, que l'Université de Reims a mis en place un partenariat avec l'Université de Banska (Slovaquie) ayant vocation à déboucher sur une co-diplômation.

Le diplôme examiné est adossé à un pôle réunissant les équipes de recherche en SHS de l'Université de Reims. Le CRDT, centre de recherche reconnu pour ses compétences dans le domaine de la décentralisation, vient directement en appui à la mention.

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Points forts :

• Ouverture internationale et européenne.

• Adossement à la recherche dans l'ensemble satisfaisant.

• Contenus généralement en adéquation avec les objectifs assignés à la mention.

Points faibles :

• Certains diplômes sont présentés comme ayant la double finalité recherche et professionnelle mais semblent, en réalité, davantage à finalité professionnelle. Il conviendrait d'assumer plus clairement le choix retenu.

• Spécialités que guette le risque d'une certaine redondance.

La mention examinée ne témoigne-t-elle pas d'une ambition déraisonnable au regard de la modestie des ressources humaines dont dispose effectivement la faculté de droit de Reims ? Ne conviendrait-il pas de resserrer une offre de formation foisonnante dont on peut se demander si l'établissement est capable d'assurer un fonctionnement satisfaisant dans la durée ? On relève, du reste, que la spécificité de certaines spécialités par rapport à d'autres est sujette à caution (en ce sens, la spécificité de la spécialité « Décentralisation et administration des entreprises culturelles » par rapport à la spécialité « Administration territoriale et développement local » peut paraître quelque peu artificielle). La volonté de tout couvrir, en déclinant sur le mode d'une hyper spécialisation les problématiques liées à l'administration locale, ne doit pas conduire à un éparpillement dommageable à long terme à l'efficacité du dispositif.

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Avis par spécialité

Administration territoriale et développement local

Appréciation : A

Une spécialité qui vise à former des juristes jouissant d'une connaissance approfondie des collectivités territoriales et des politiques publiques locales dans le contexte européen. Ce faisant, il s'agit de former tant des cadres territoriaux que des personnes travaillant pour des entités publiques dont l'activité est étroitement liée à l'administration du territoire et aux problématiques de développement local. Du reste, les débouchés à 12 mois montrent que 80 à 90 % des étudiants ont trouvé un emploi (attaché dans un service territorial ou de l’Etat après concours de catégorie A, chargé de mission dans une collectivité territoriale, une intercommunalité ou autre).

Les liens avec le monde professionnel et l'implication des professionnels dans les enseignements constituent un gage d'adéquation de la formation à son environnement institutionnel et économique.

On note également que la spécialité coïncide avec les axes de l'équipe (CRDT) à laquelle elle est adossée

Points forts :

• Diplôme attractif.

• Liens avec le CRDT.

• Professionnalisation forte.

Point faible :

La finalité « recherche » de la spécialité est plus problématique.

• Des intitulés de cours identiques dans des unités d’enseignements différentes ce qui ne facilite pas la lisibilité du diplôme.

L’avis est favorable, car la spécialité répond à un besoin réel de formation. Recommandation de modification des intitulés des UE 7 et UE 11.

Administrateur privé et public en Afrique

Appréciation : A

La spécialité « Adminsitrateur privé et public en Afrique » est une formation combinant, de façon très originale, une démarche orientée vers une ère géographique et culturelle spécifique et une formation n'occultant pas les préalables de droit international et d'administration économique.

La finalité de la spécialité est l’insertion professionnelle en Afrique. L’objectif est donc de donner les moyens aux étudiants d’être rapidement opérationnels et de prendre des responsabilités au sein d’une équipe chargée de la conception ou de la mise en œuvre d’un projet de développement économique ou de promotion d’entreprise.

L’orientation professionnelle de la spécialité est très marquée, en raison de la participation d’intervenants extérieurs, d’un stage en milieu professionnel et d’un rapport de stage. Les enseignants sont des universitaires, des praticiens du droit (avocats) et des professionnels reconnus pour leur expertise sur l’Afrique.

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La spécialité connaît un succès constant depuis sa création en 2000. Un grand nombre de diplômés a embrassé une carrière soit au sein d’une administration nationale, soit au sein d’une organisation internationale, soit au sein du secteur privé.

Points forts :

• Professionnalisation marquée.

• Formation répondant à un besoin.

• Formation spécialisée et unique.

Points faibles :

• Peu de précisions sur l’adossement à la recherche.

• La formation à la recherche devrait être renforcée.

Décentralisation et administration des entreprises culturelles

Appréciation : B

La spécialité « Décentralisation et administration des entreprises culturelles » entend apporter aux étudiants une connaissance approfondie du droit des collectivités territoriales et de leur environnement juridique, ainsi que du droit et des politiques de la culture en France et en Europe. On peut cependant se demander s'il n'y a pas quelques risques de redondance entre cette spécialité et la spécialité « Administration territoriale et développement local ».

De nombreux professionnels interviennent dans la formation ce qui renforce probablement les chances d'insertion rapide des jeunes diplômés.

Points forts :

• Solides enseignements en droit public local.

• Bonne professionnalisation.

Points faibles :

• La dimension culturelle n’est peut être pas assez importante de sorte que la spécialité semble porter majoritairement sur le droit public local.

• Des dénominations de cours identiques dans des unités différentes.

L’avis est favorable mais avec réserve compte tenu de la faiblesse de la dimension culturelle tant dans l’adossement à la recherche que dans les enseignements. La spécificité de cette spécialité par rapport à la spécialité « Administration territoriale et développement local » peut, en outre, paraître quelque peu artificielle.

Droit des entreprises du développement local, partenariat public-privé

Appréciation : A

L’objectif de cette formation est de préparer des juristes à aborder l’ensemble des relations entre les collectivités territoriales et les entreprises, notamment les opérateurs ayant en charge les services et les travaux

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publics. Il s'agit donc de former des juristes ayant à la fois une véritable culture juridique et une bonne maîtrise des techniques du droit des affaires tant public que privé. Plus précisément, l'objectif est de permettre à ces juristes d’imaginer des montages juridiques nécessaires au développement des collectivités locales. Le thème de la spécialité apparaît dans cette perspective comme particulièrement porteur.

Points forts :

• Une spécialité couvrant bien le domaine.

• Un enseignement de comptabilité.

• Des objectifs pédagogiques bien identifiés.

Point faible :

• Une formation à la recherche qui devra être renforcée.

L’avis est favorable.

Droit public

Appréciation : B

Il s'agit d'une spécialité à vocation généraliste dont les objectifs scientifiques ne sont guère précisés. Ce flou rend inévitablement l'approche impressionniste. Les débouchés professionnels sont identifiés de manière très large. En ce sens, la spécialité est présentée comme préparant les étudiants aux métiers de l’enseignement supérieur (postes de titulaires ou de contractuels), aux carrières judiciaires, à la fonction publique territoriale et aux organisations internationales. Ces objectifs ne sont pas étayés par des données statistiques pertinentes.

On regrette que les intitulés des cours soient identiques dans des unités d’enseignements distinctes (par ex. UE7 et UE10). Cette incertitude nuit à la lisibilité du diplôme (il semble que l’un des cours de droits constitutionnel – le S3 – soit tourné vers le droit américain ce qui peut être explicitement mentionné. Le contenu du cours du même nom dans le S4 n’est pas détaillé – est-ce le même offert aux étudiants ne l’ayant pas choisi au S3 ?). On peut, toutefois, considérer que pour l'essentiel les enseignements correspondent à la vocation généraliste de la spécialité.

S'agissant d'une spécialité davantage destinée à une finalité recherche, les porteurs du projet ont privilégié un stage en laboratoire (sans que l'on dispose d'éléments permettant de comprendre en quoi consiste précisément cette modalité particulière de stage).

Dans l'ensemble et à la vue des échantillonnages de publications mentionnées les activités de recherches coïncident avec les grands domaines d’enseignements de la spécialité (la dimension droit constitutionnel est sans doute limitée).

Point fort :

• Une maquette cohérente qui offre aux étudiants un enseignement portant sur les matières fondamentales.

Points faibles :

• Une offre certes solide mais totalement dénuée d'originalité. Ce sentiment est d'autant plus évident que les porteurs du projet ont, par ailleurs, fait le choix de proposer des spécialités très pointues.

• Les intitulés d’enseignements de part leur identité dans diverses unités d’enseignements ne favorisent pas la lisibilité du diplôme, cela ne permet pas de mettre en avant une spécialisation.

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Spécialistes de l'intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage

Appréciation : B

Derrière un intitulé un tantinet obscur, il semble que cette formation vise à préparer les étudiants aux métiers liés à ce que l'on pourrait appeler, à défaut d'une expression plus heureuse, l'ingénierie juridique européenne (montage de projets transfrontaliers et de partenariats européens, gestion de projet européen, activité de veille documentaire ou stratégique, rédaction d’études socio-économiques spécialisées dans une dimension européenne, conception et rédaction d’études, … ). Cela étant observé, les formations proposées sont très globales au point qu'il est difficile d’identifier le savoir-faire qui sera précisément délivré.

Il existe semble-t-il des débouchés professionnels « naturels » notamment pour les étudiants provenant des zones relevant de la PEV. L’étendue de cette politique ouvre de manière évidente de nombreux débouchés, même s'il paraît difficile de compter sur la constitution à brève échéance d'un gisement d'emplois durable (tous les diplômés n'ont tout de même pas vocation à devenir députés européens ou juge titulaire à la Cour de justice de Luxembourg ).

Cette spécialité est organisée en partenariat international avec la faculté des relations internationales et de science politique de l’université slovaque Matej Bel de Banska Bystrica. 2/3 des enseignements sont assurés par la partie slovaque et 1/3 par la partie française. Des enseignants slovaques sont invités à organiser des semaines de cours en France dans le cadre Erasmus. Cette formation est soutenue par l’ambassade de France à Bratislava et par la Région Champagne-Ardenne. En outre, les aspects professionnalisants sont bons : rédaction d’une étude par les étudiants ; organisations de manifestations pour valoriser l’approche et la culture européenne auprès du grand public. De nombreux intervenants extérieurs prêtent leurs concours à cette spécialité.

Une attention doit toutefois, être porté à la dénomination du master qui oscille dans les documents entre « Master europe centrale et orientale et « spécialistes de l’intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage » car cette seconde dénomination implique l’acquisition d’un savoir-faire juridique qui n’apparaît pas nettement dans les informations données.

Points forts :

• Les enseignements proposés couvrent les grandes thématiques de la PEV.

• Ouverture internationale.

• Débouchés professionnels.

Points faibles :

• Les incertitudes conceptuelles que révèlent l'appellation «flottante » de la spécialité.

• Une formation à la recherche qui devra être renforcée.

• L'adossement à une équipe (le laboratoire MICIG) dont la visibilité scientifique paraît réduite.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n°20080678

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit privé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention « droit privé » est une création récente dont l'existence remonte au contrat précédent (2004-2007).

Elle est organisée sur quatre semestres. Le Master 1 comprend trois parcours spécialisés (droit notarial, droit privé de l'entreprise, carrières judiciaires) qui se prolongent en M 2 par 6 spécialités (droit notarial, obligations civiles et commerciales, droit du contrat de travail, droit des affaires, droit des PME/PMI, droit pénal et science criminelle et droit des contentieux). Cette construction a le mérite de la cohérence à défaut de celui de l'originalité.

Le Master mention « droit privé » vise à répondre à des besoins professionnels d'autant mieux identifiés qu'ils semblent l'avoir été en liaison avec certains milieux professionnels (notaires). Relativement rares, certaines des spécialités proposées sont décrites comme (assez) attractives. Il en va ainsi du droit pénal, des sciences criminelles ou du droit notarial.

Les objectifs et débouchés professionnels sont bien identifiés (profession d'avocat, magistrature, notariat…). En ce sens, le master « droit privé » remplit (et devrait continuer) l'office qui est celui d'une formation classique.

Les effectifs varient selon les spécialités considérées. On relève, à cet égard, que le parcours recherche « droit privé » est frappé par le phénomène de désaffection qui paraît trop souvent affliger, au niveau national et particulièrement dans des universités de taille moyenne, les formations orientées vers la recherche. On note ainsi que les effectifs de cette filière sont restés de 2004 à 2006 à un niveau très modeste, la tendance semblant s'inverser sur la dernière année. En revanche, les master pro franchissent ici comme ailleurs le seuil critique (dont il est difficile de dire in abstracto où il se situe) en accueillant chaque année une vingtaine d'étudiants ou plus. On peut regretter que le dossier ne donne aucune projection d'ensemble pour les années à venir.

Le Master examiné s'appuie sur une jeune équipe (JE 1978), le CEJESCO, qui s'est donnée pour thématique principale l’étude de l’efficacité des systèmes de droit civil. Ce faisant, ce centre retient un sujet d’actualité riche de nombreuses potentialités scientifiques. La démarche du CEJESCO est, en outre, envisagée dans une logique de réseau, le laboratoire entendant renforcer les liens de coopération l’unissant déjà au CEPRISCA d’Amiens. Ces éléments témoignent de la qualité de l'environnement scientifique dans lequel devrait s'inscrire le Master proposé. De plus, celui-ci sera animé par une équipe pédagogique de bon niveau.

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Points forts :

• Projets de formation bien pensés dans leur contenu d’enseignements fondamentaux.

• Adossement à une jeune équipe dont le projet scientifique est intéressant.

Point faible :

• Un projet qui ne laisse guère de place à l'innovation pédagogique.

L’avis est favorable.

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Avis par spécialité

Droit des obligations civiles et commerciales

Appréciation : B

La spécialité « droit des obligations civiles et commerciales » résulte de la refonte de l'actuel Master 2 recherche « droit privé ».

Cette évolution est l'expression d'une préoccupation de fond : proposer aux étudiants, par un resserrement de l'objet du diplôme actuel, une véritable spécialité. Ce changement d'optique n'a pas d'incidences majeures sur les objectifs et débouchés professionnels envisagés. En effet, le master devrait continuer à préparer au mieux les étudiants aux professions du droit auxquelles les destine généralement un master de droit privé.

L'indifférenciation de la spécialité est présentée comme un moyen d'enrayer le phénomène de désaffection signalé précédemment. Ce faisant, il s'agit de ne pas décourager des étudiant que le vocable « recherche », lorsqu'il est accolé à l'intitulé d'une spécialité, suffit à détourner d'une formation. Cela suffira-t-il à assurer l'attractivité d'un diplôme dont ce n'était pas la caractéristique principale (en dépit d'une amélioration en 2006-2007) ? Les porteurs du projet procèdent plus par affirmation que par démonstration. Cette réorientation scientifique aurait, en tout état de cause, gagné à être expliquée et justifiée en un plus de la quinzaine de ligne qui y a été consacrée.

La maquette laisse entrevoir la volonté des responsables du projet d'embrasser toutes les dimensions du droit des obligations. Ce choix ambitieux les a conduits à introduire de nouveaux cours cependant que d'autres ont été abandonnés. À ce titre, on peut s'interroger sur l'opportunité qu'il y a à « mettre au rebut » certains des enseignements cités. En ce sens, est-ce une bonne idée de supprimer le cours de droit privé communautaire lorsque l'on sait que les objets du droit communautaire n'ont cessé de se multiplier au fil du temps et qu'il n'ait plus de secteurs qui échappent à son emprise ?

L'option retenue est celle de la formation par la recherche (mémoire). On peut toutefois regretter que le choix ne soit pas offert aux étudiants de faire un stage. Il y aurait là un facteur de professionnalisation qui fait manifestement défaut à une formation que ses promoteurs ont décidé de présenter de manière indifférenciée.

On peut enfin regretter que les rédacteurs du dossier n'aient pas pris la peine de détailler la composition de l'équipe pédagogique chargée d'animer le diplôme examiné.

Points forts :

• L'approfondissement des fondamentaux : obligations.

• Langues.

• Le choix d'une unité libre est un facteur d'ouverture intellectuelle.

Points faibles :

• Attractivité problématique de la formation.

• Un dossier renseigné sans grand souci de précision.

L’avis est favorable.

4

Droit pénal et sciences criminelles

Appréciation : B

Une spécialité dont l'université demande le renouvellement et qui s'inscrit en cohérence avec le parcours « Carrières judiciaires » de M1.

La notoriété scientifique de cette formation est-elle établie au point que ses responsables puissent se dispenser d'être plus explicites sur les objectifs scientifiques poursuivis ? Peut-on ainsi se contenter d'avancer qu'une ouverture internationale est envisagée ? Comment les responsables du diplôme envisagent-ils cette évolution ? Ou ne s'agit-il que d'une déclaration d'intention nullement étayée par ne serait-ce que l'ébauche d'une réflexion stratégique.

De même, pourquoi les porteurs du projet n'ont-ils donné aucun élément permettant aux évaluateurs de prendre connaissance (fut-ce sommairement) de la composition de l'équipe pédagogique et des travaux conduits par ses membres ?

En revanche, une formation dont les objectifs et débouchés professionnels sont bien identifiés.

Les effectifs, dont une partie vient d'autres universités, se situent à un niveau correct.

Des enseignements organisés de façon claire et qui couvrent largement la discipline considérée.

Points forts :

• Des enseignements originaux (médecine légale, psychiatrie criminelle, problèmes de sécurité, Politiques de sécurité, Droit pénal international).

• Débouchés professionnels.

Points faibles :

• Un dossier renseigné sans aucun souci d'éclairer les personnes en charge de l'évaluation (objectifs scientifiques, stratégie d'ouverture internationale, composition de l'équipe pédagogique).

• Faiblesse des liens avec les professionnels.

L’avis est favorable.

Droit des contentieux

Appréciation : B

Une spécialité qui entend offrir aux étudiants une formation globale en « droit des contentieux ». Le parti qui est ainsi pris est de s'affranchir de la frontière qui sépare le droit public du droit privé.

On peut regretter que comme pour d'autres spécialités portées par l'Université de Reims, les responsables de ce projet soient restés très (trop) cursifs dans leur présentation. Les options retenues sur le plan pédagogique et/ou scientifiques ne sont, pour l'essentiel, pas explicitées. De même, aucun renseignement utile n'est donné sur la composition de l'équipe pédagogique et des travaux menées par les membres de celle-ci.

Le contenu des enseignements est conçu pour être en adéquation avec cet objectif pédagogique. Les matières proposées sont suffisamment variées pour couvrir l'ensemble des problématiques liées au contentieux.

Les effectifs se situent à un niveau satisfaisant.

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Points forts :

• Formation classique, mais solide pour une culture juridique générale.

• Une formation attractive si l'on doit en juger par le flux d'étudiants.

Points faibles :

• Un dossier renseigné sans aucun souci de précision.

• Incertitude entourant l'équipe pédagogique.

• Modalités de stage qui ne sont pas précisées.

L’avis est favorable.

Droit notarial

Appréciation : A

Il s'agit d'une spécialité faisant l'objet d'une demande de renouvellement avec modifications. Les promoteurs de cette spécialité récente au sein de la Faculté de droit de Reims, entendent, ce faisant, apporter à la maquette initiale diverses adaptations. Ils souhaitent, tout d'abord, en renforcer la visibilité par un affinement des intitulés de cours. En accord avec la chambre départementale des notaires, ils veulent également en augmenter le volume horaire global afin d'aligner la formation offerte par l'Université de Reims sur celle dispensée dans d'autres établissements. De même, expriment-ils leur volonté de combler certaines lacunes pédagogiques.

Le contenu des enseignements est classique. L'organisation du cursus ne l'est pas moins. Le souci de favoriser l'insertion professionnelle des étudiants a conduit à ne pas limiter l'unité de professionnalisation au seul stage. Dans cette perspective, le spectre des matières proposées sera élargi à celles dont l'enseignement correspond très directement à la pratique du métier de notaire.

La spécialité « droit notarial » s'avère être une spécialité très attractive attirant plus de 300 candidats pour une trentaine de places.

Les liens avec le monde professionnel sont solidement établis.

Points forts :

• Très bonne adéquation de la formation à la demande des professionnels.

• Contenus des enseignements couvrant un spectre large de matières liées à la pratique notariale.

• Attractivité de la formation.

Point faible :

• Peu d'informations sur le devenir professionnel des étudiants.

L’avis est favorable.

6

Droit du contrat de travail

Appréciation : B

Une spécialité qui vise à la formation de juristes de haut niveau en droit social et plus précisément en droit du contrat de travail dont les compétences devraient permettre de sécuriser les relations juridiques entre les entreprises et leurs salariés. On peut toutefois se demander si l'appelation retenue répond à une logique autre que « comestique ». En effet, pourquoi ne pas intituler cette spécialité « droit social » comme cela est, du reste, le cas dans la plupart des universités françaises.

Une formation à visées professionnelles classiques s'agissant d'un Master de droit social. Le dossier souligne le souci des initiateurs de ce master de former non pas seulement des techniciens du droit social mais des juristes complets. Cette louable préoccupation explique sans doute le caractère pluridisciplinaire de certains enseignements.

Les débouchés professionnels sont bien identifiés et le stage de quatre mois doit, en outre, favoriser l'insertion des futurs diplômés.

Points forts :

• Très bon contenu des enseignements.

• Réponse à un besoin de formation qui jusque-là n'était pas pris en charge par les universités de la région.

• Stage de quatre mois.

• Pluridisciplinarité.

Points faibles :

• Peu de renseignements sur l'équipe pédagogique.

• Attractivité problématique de la formation notamment du fait de la proximité de l'aire universitaire parisienne.

• Absence de liens avec des professionnels alors qu'en ce domaine il est aisé d'en avoir.

L’avis est favorable.

Droit des affaires – droit des PME/PMI

Appréciation : B

La spécialité « droit des affaires – droit des PME/PMI » est une formation indifférenciée mais dont la vocation professionnelle reste pregnante.

Cette spécialité vise à préparer les étudiants aux métiers liés au droit de l'entreprise lato sensu. L'offre de formation est conçue en adéquation avec cet objectif. Elle s'avère riche et diversifiée. La pédagogie retenue semble combiner heureusement approche pratique et exercice de nature plus universitaire.

Les flux d'étudiants se situent à un niveau correct (une vingtaine par an jusqu'à présent).

Pour ce dossier, comme pour pratiquement tous les autres relevant de la mention « droit privé », on ne peut que déplorer le manque de précision dont font preuve les porteurs de la spécialité examinée. Ainsi, comment cette formation envisage-t-elle de développer ses relations avec le monde des professionnels du droit ? Quelle place est réservée à ces derniers dans une équipe pédagogique dont on ne sait, par ailleurs, de qui elle est composée ? Sur quelle base l'ouverture à l'international se fera-t-elle ?

7

Points forts :

• Stage de quatre mois.

• Volonté d'offrir une formation en adéquation avec les attentes des entreprises.

Points faibles :

• Adossement à la recherche non précisé.

• Incertitude sur le degré d'implication des professionnels dans l'équipe pédagogique.

• Plus largement, la composition de l'équipe pédagogique n'est pasindiqué.

• Un dossier présenté sans aucun souci de précision.

8

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n°20080688

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Economie appliquée

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Les objectifs scientifiques s’articulent relativement bien avec l’activité de l’équipe OMI. Toutefois, les deux

spécialités présentées, même si elles intègrent un parcours recherche, ont une orientation principalement professionnelle.

Les objectifs professionnels, pour l’ensemble des parcours, sont bien identifiés et déclinés. Il s’agit à la fois de débouchés dans les collectivités et les entreprises, dans la création d’activités nouvelles et dans l’enseignement supérieur ou secondaire.

L’organisation pédagogique des cursus pose parfois problème, notamment en raison de la présence d’un parcours recherche qui reste largement autonome. Par ailleurs, pour la spécialité « Evaluation et prospective », l’option « Statistique… » ressemble plus à une spécialité qu’à une option.

Cette offre de formation correspond à une refonte sensible de l’offre de formation antérieure. Les objectifs ont été affinés, en construisant sur l’expérience accumulée à l’occasion du précédent quadriennal.

Points forts :

• Le projet pédagogique de la mention est bien établi, bien argumenté. Il y a un réel souci de l’équipe pédagogique, d’une partie au moins, de suivre l’insertion professionnelle des étudiants et de proposer une offre de formation qui s’appuie sur l’analyse économique tout en répondant à des débouchés identifiés.

• La volonté d’articuler l’ensemble avec l’activité de l’équipe OMI est réelle. Globalement les spécialités proposées reposent astucieusement sur l’analyse économique, dans sa dimension appliquée.

2

Points faibles :

• L’adossement recherche n’est pas toujours convaincant.

• Surtout, l’organisation des cursus manque de lisibilité : conformément à la décision de l’Université de Reims, la distinction spécialité professionnelle/recherche disparaît, mais de façon très artificielle, par une intégration qui n’en est pas une, compte tenu du volume des enseignements dédiés spécifiquement au parcours recherche.

• Les effectifs de ce parcours (7 à 9 étudiants) ne sont d’ailleurs pas en cause ; sans doute est-il cependant possible d’aller peu plus loin dans la mutualisation des enseignements.

L’avis global est favorable.

Les réserves portent sur la façon dont le parcours recherche est organisé et également sur la façon de faire apparaître l’option « statistique».

Le parcours recherche mériterait d’être repensé et véritablement intégré dans la mention. Cette réserve est cependant à moduler selon l’organisation choisie dans d’autres domaines à l’Université de Reims. En revanche, peut-être est-il possible de donner une dimension plus importante à l’option « Statistique pour l’évaluation et la prospective ».

3

Avis par spécialité

Evaluation, prospective, développement durable

Appréciation : B

Le positionnement de cette spécialité est bien justifié dans le chapeau du dossier, par rapport aux autres mentions de l’UFR sciences économiques, sociales et de gestion. Le positionnement au niveau national est moins argumenté.

La spécialité est organisée en deux parcours : « évaluation et prospective économique et sociale », avec une option assez autonome intitulée « statistique pour l’évaluation et la prospective » ; « patrimoines, environnement et développement durable ». La présence du parcours recherche nuit à la lisibilité d’ensemble.

Points forts :

• Cette spécialité propose une formation dont les débouchés professionnels sont bien identifiés, en faisant le choix de privilégier une approche d’économie appliquée, globalement peu formalisée.

• L’option « statistique pour l’évaluation et la prospective » est sans doute un bon vecteur de collaboration avec les sciences exactes.

Point faible :

• Cette spécialité manque de lisibilité, tant en raison de l’intégration du parcours recherche que de la présence de l’option « statistique pour l’évaluation et la prospective ». L’adossement recherche reste, semble-t-il, fragile (en regard des critères actuels).

L’avis global est favorable. Toutefois, cette spécialité mériterait sans doute d’être remaniée dans le sens d’une plus grande lisibilité.

Entrepreneuriat public, privé et associatif

Appréciation : B

Cette spécialité comporte deux parcours : l’un, intitulé « Entreprendre en économie sociale », l’autre intitulé « Entreprendre en milieu sportif ».

Il s’agit de former des étudiants à toutes les dimensions de la création d’activités nouvelles, selon une logique proche de l’entrepreneuriat communautaire canadien. Analyse économique et gestion sont croisées dans ce but.

Les objectifs scientifiques sont sans doute moins évidents que pour la spécialité précédente ; toutefois, la logique de l’intégration du parcours recherche au sein de cette spécialité ouvre potentiellement des possibilités supplémentaires aux étudiants.

Points forts :

• Cette spécialité a des débouchés professionnels intéressants et s’inscrit dans une dynamique générale sur le thème de l’entrepreneuriat à l’université de Reims.

• L’offre de formation est réfléchie et bien positionnée.

4

Points faibles :

• L’adossement recherche n’est pas évident et gagnerait à être clarifié.

• Par ailleurs, l’analyse économique semble parfois bien loin, même s’il est sans doute souhaitable que de telles formations, à l’initiative de départements d’économie, se mettent en place.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n°20080689

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit en fait de la demande de renouvellement à l’identique de la précédente maquette. Seule modification

importante : la scission de la spécialité Finance-comptabilité en deux spécialités (ce qui se justifie pleinement du fait des exigences nationales du cursus d’expertise comptable) : Comptabilité Contrôle Audit d’une part et Finance d’autre part.

Ce master mention Management constitue la seule formation universitaire en gestion au niveau Bac + 5 en Région Champagne Ardennes. Cela justifie ce renouvellement avec la modification proposée : scission de la spécialité Finance-comptabilité en deux spécialités.

Points forts :

• Une offre cohérente en accord avec les besoins régionaux.

• Une bonne insertion des diplômés.

Points faibles :

• L’adossement à la recherche est un peu faible (surtout pour les parcours recherche).

• Attractivité du site ?

• Petite équipe pédagogique.

L’avis est globalement favorable. Reims offre un ensemble cohérent et lisible en matière de spécialités en gestion. Seule réserve : l’adossement à la recherche qui paraît un peu faible.

2

Avis par spécialité

Administration des entreprises

Appréciation : B

L’avis est favorable.

Master de type double compétence (MAE) dont la réussite ne se dément pas (cf. les IAE).

Points forts :

• Contenus conformes aux MAE des IAE.

• Bonne insertion.

Points faibles :

• Adossement à la recherche.

• Effectifs.

Comptabilité, contrôle, audit

Appréciation : A

L’avis est favorable sur cette spécialité : il y a un bon calage sur la demande des professionnels de la comptabilité. La formation suit par ailleurs les prescriptions de la réforme de l’expertise comptable et est conforme aux masters CCA.

Points forts :

• Une spécialité à part entière dédiée aux métiers de l’expertise comptable.

• Contenu cohérent avec la réforme de l’expertise comptable.

• Effectifs corrects.

• Bonne insertion des diplômés.

Point faible :

• Adossement à la recherche.

Finance

Appréciation : B

Cette spécialité permet de former des cadres financiers et contrôleurs de gestion dans 3 parcours : banque, contrôle de gestion et recherche en finance.

3

Points forts :

• Les flux sont corrects.

• 3 parcours proposés.

Point faible :

• Adossement à la recherche.

Management des organisations

Appréciation : B

Les objectifs professionnels sont généraux (bien que les parcours soient dans l’intitulé relativement spécialisés) : Former des cadres au management.

Points forts :

• Variété de parcours.

• Effectifs corrects.

Points faibles :

• Adossement à la recherche.

• Effectifs par parcours ?

• La variété de parcours sous un même intitulé de spécialité peut nuire à la lisibilité.

4

Recommandations

• Augmenter l’attractivité des formations et en profiter pour augmenter la sélectivité.

• Renforcer la recherche.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n°20080691

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Administration économique et sociale

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention permet de développer les compétences d’expertise, de conseil et d’encadrement dans le domaine des activités tertiaires. Elle forme aux métiers de cadre d’entreprises, d’administrations et de collectivités publiques. Elle présente une forte ouverture vers la formation continue soutenue par des conventions de partenariat avec des organismes professionnels.

La mention « Administration Economique et Sociale » est structurée en trois spécialités :

• « Administration et expertise socio-économique » (à finalité professionnelle et recherche).

• « Formation des professionnels de la formation : Erasmus Mundus » (à finalité professionnelle et recherche).

• « Intervention sanitaire et sociale » (à finalité professionnelle).

Ces trois spécialités sont complémentaires et la mention est organisée en master intégré (M1+M2).

Points forts :

• L’ouverture internationale et l’appartenance à un réseau européen.

• Les conventions avec des organismes professionnels.

• L’ouverture vers la formation continue.

Points faibles :

• L’adossement recherche qui n’est pas clairement spécifié pour les parcours recherche.

• Ambiguïté des parcours recherche en raison de l’orientation pluridisciplinaire.

• Le devenir des étudiants n’est pas clairement précisé.

2

Avis par spécialité

Administration et expertise socio-économique

Appréciation : A

Cette spécialité se réalise dans le cadre de l’appartenance au réseau CEFUTS (Certificat Européen de Formation Universitaire en Travail Social) qui regroupe 10 universités européennes.

Elle forme à l’expertise et l’ingénierie et ouvre à la recherche en sciences sociales, à l’expertise et au conseil. Elle vise les métiers d’expertise et de conseil auprès des administrations et des collectivités locales.

La spécialité « Administration et expertise socio-économique » est la transformation d’une ancienne spécialité recherche « Sciences Sociales » qui présente une double finalité à la fois recherche et professionnelle. Il s’agit d’ouvrir cette spécialité vers la formation continue en proposant au niveau M2 deux parcours distincts : un parcours « Formation à la recherche en sciences sociales » (à finalité recherche) et un parcours « Ingénierie en organisation et administration » (à finalité professionnelle).

Points forts :

• L’appartenance au réseau CEFUTS.

• L’affichage d’une double finalité professionnelle et recherche.

• Le parcours professionnel est cohérent.

• L’ouverture du parcours recherche à la formation continue.

Points faibles :

• L’adossement recherche n’est pas clairement spécifié compte tenu du caractère pluridisciplinaire de la formation et de la finalité recherche d’un parcours.

• Le parcours recherche est ambigü parce qu’il est peu différent du parcours professionnel.

Formation des professionnels de la formation : erasmus mundus

Appréciation : A

Cette spécialité permet de former aux sciences de l’éducation et à l’expertise des systèmes de formation, des formateurs en entreprises et consultants en formation.

Il s’agit d’une spécialité complémentaire de celles des autres universités partenaires.

La spécialité « Formation des professionnels de la formation : Erasmus Mundus » bénéficie d’un label européen et elle est co-habilitée avec quatre autres universités européennes et en partenariat avec l’IUFM de Reims.

Points forts :

• Le label Erasmus Mundus.

• La mobilité des étudiants.

3

Points faibles :

• Ambiguïté de l’orientation recherche qui se matérialise par la réalisation d’un travail de recherche sur « la pratique professionnelle ».

• Pas d’information sur l’équipe pédagogique.

Interventions sanitaires et sociales

Appréciation : A

Il s’agit d’une formation à l’administration dans le secteur sanitaire et social, permettant d’acquérir des connaissances pluridisciplinaires nécessaires à l’administration des structures opérant dans les secteurs de l’action sanitaire et sociale.

Les métiers visés sont les fonctions de cadre Administratif dans les établissements sanitaires et sociaux.

3 parcours sont proposés : « Développement Social », « Administration et Gestion des Etablissements et Services Sanitaires et Sociaux », « Encadrement des unités de soins et de formation ».

Les deux premiers sont ouverts à la formation initiale et à la formation continue et ont été créés en 2004. Le troisième est ouvert exclusivement à la formation continue et a été créé en 2006 en collaboration avec l’Institut de Formation des Cadres de Santé du CHU de Reims.

Points forts :

• L’appartenance au réseau CEFUTS.

• Conventions avec des organismes professionnels.

• Parcours professionnels cohérents.

Points faibles :

• Le devenir des étudiants qui n’est pas clairement précisé.

• Manque d’informations sur l’équipe pédagogique.

4

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080692

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Espaces et Sociétés

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La proposition réunit deux des trois spécialités de la mention SET (Sociétés, Espace, Temps) préexistante, en

une formation plus cohérente qui comprend une spécialité « urbanisme et aménagement » et une spécialité « géographie physique et archéologie », pour un total d’une soixantaine d’étudiants. Chaque spécialité est appuyée sur une EA (2076 et 3795) et se définit dans la perspective des axes de recherche retenus pour la Structure Fédérative de Recherches en SHS régionale (« Dynamiques territoriales » et « Valorisation du patrimoine »). La cohérence de l’ensemble est assurée par des compétences et des savoirs faire partagés, notamment dans l’analyse et le traitement de l’information spatialisée. La proposition est originale et comporte une part de risque, en ce sens qu’à côté des débouchés classiques en urbanisme et aménagement, elle anticipe sur une demande d’expertise en archéologie qui intègrerait plus largement l’environnement et l’analyse spatiale, en s’appuyant par exemple sur la base de données régionale, le SIGREM, système d’information géographique au service de l’archéologie préventive. Mais les équipes ont bien structuré leur offre de formation et son insertion dans les réseaux régionaux et internationaux. Le choix d’offrir une large diversité de parcours, peut-être en trop grand nombre, se justifie par le souci de retenir et d’attirer un nombre d’étudiants significatif dans cette université malgré les grands pôles d’attractions voisins.

Points forts :

• L’équipe pédagogique a de bonnes compétences et s’appuie sur des réseaux de recherche régionaux et européens en plein développement.

• La formation s’insère bien dans les milieux professionnels

• Les débouchés professionnels sont suffisants d’après le suivi attentif des étudiants, même s’ils restent encore incertains dans le domaine de l’archéologie préventive.

2

Point faible :

• La proportion des diplômés qui s’inscrivent en thèse est encore un peu faible, alors que les spécialités ont aussi des ambitions de formation à la recherche.

3

Avis par spécialité

Urbanisme et Aménagement

Appréciation : A

La spécialité est reconduite avec une offre qui ne diffère pas sensiblement de celle qui préexistait dans le contrat précédent et affiche de bons résultats.

Points forts :

• L’équipe enseignante est de qualité.

• Le parcours proposé est très lisible, avec une organisation pédagogique bien adaptée qui intègre la participation de professionnels et une bonne part de travail en stage et en ateliers.

• L’insertion professionnelle des diplômés est très satisfaisante et diversifiée (flux annuel d’une vingtaine d’étudiants).

• Une convention avec deux universités européennes est en cours d’homologation et pourrait élargir le recrutement.

Géographie physique et archéologie

Appréciation : A

La spécialité propose deux parcours recherche (un parcours préexistant « dynamique des milieux naturels et anthropisés » et un créé « recherche en archéologie ») et un parcours professionnel en archéologie, renforcé.

Points forts :

• Le contenu de la formation, sur le plan théorique comme sur le plan méthodologique, est bien adapté à ses objectifs.

• La participation des professionnels aux enseignements est solide.

• La formation est attractive pour des étudiants extérieurs à l’Université.

Point faible :

• L’offre de parcours multiple est ambitieuse mais peut-être un peu excessive face aux effectifs et aux débouchés prévisibles.

4

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : Reims

Établissement : Reims

Demande n° 20080693

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Histoire et histoire de l’art

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Dans le contexte d’une région administrative (Champagne-Ardenne) dotée d’une seule université, il s’agit

d’une mention à deux spécialités (histoire ; histoire de l’art et histoire de la musique). Cette dernière mention présente un parcours professionnel implanté à Troyes.

L’offre de formation est délivrée par une solide équipe pédagogique (32 enseignants-chercheurs dont 10 Professeurs, ce qui est un bon ratio) à destination prioritaire des étudiants du cycle L de la mention.

La formation est classique, sans grande originalité, mais solide.

Points forts :

• L’adossement solide aux axes de recherches de l’EA 2616.

• Des effectifs honorables et des flux rassurants, mais le recrutement ne semble pas particulièrement sélectif.

Points faibles :

• La faible mutualisation entre les deux spécialités.

• Le parcours professionnel de la spécialité histoire de l’art et histoire de la musique implanté à Troyes manque de visibilité. Il devrait à terme devenir une authentique spécialité.

2

Avis par spécialité

Histoire

Appréciation : B

La spécialité est le débouché naturel des étudiants de l’Université au terme du cycle L. Elle voit ses diplômés s’orienter vers le cycle d’études doctorales auquel les prépare un solide adossement à la recherche puisque les trois parcours correspondent aux principaux axes de recherche du laboratoire d’histoire.

Classique, elle assure une formation solide en histoire, mais doit prendre en compte l’avenir professionnel des étudiants qui ne se dirigeront pas vers la préparation aux concours de l’enseignement ou vers le cycle D. Il faut élargir l’éventail des débouchés.

Points forts :

• Un bon adossement à la recherche.

• Des contenus solides.

Point faible :

• Un tronc commun insuffisamment développé .

Histoire de l’art, histoire de la culture

Appréciation : B

Cette spécialité comprend en fait des parcours différenciés et qui méritent d’être mieux identifiés. Le parcours histoire de l’art et histoire de la musique est classique et répond à la nécessité de donner des débouchés à bac plus 5 à des étudiants issus de ces filières soit vers la recherche, soit vers l’enseignement secondaire pour ceux de musique surtout et sans être estampillé « professionnel » des UE sont prévues pour que les étudiants d’histoire de l’art puissent s’orienter vers des métiers de gestion culturelle.

Le parcours professionnel sur la valorisation du patrimoine culturel et environnemental (Troyes) est en fait séparé du premier mais affiche plus clairement une professionnalisation.

Points forts :

• Un contexte régional favorable ; un patrimoine d’une richesse incontestable.

• Le soutien des collectivités locales et territoriales au parcours professionnel de la spécialité.

Points faibles :

• Un parcours professionnel : Protection et valorisation du patrimoine culturel et environnemental implanté à Troyes insuffisamment valorisé.

3

Recommandations

• Une ouverture internationale récente à confirmer et à amplifier.

• Les deux parcours de la spécialité Histoire de l’art, histoire de la musique devraient devenir chacun une spécialité, cela permettrait au parcours professionnel d’être plus visible et lisible sur le marché du travail et sans doute aussi à l’université. Il est en effet étonnant de présenter ce parcours en annexe, alors qu’il permet de valoriser le diplôme délivré à l’université de Reims dans un secteur où les débouchés professionnels existent.

4

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080694

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Etudes européennes et internationales

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master posède une dimension fortement européenne. La mention paraît sur le plan pédagogique bien

structurée, les cours par semestres montrent une progression régulière, des passerelles sont possibles et permettent une réorientation en cours de formation.

La dimension eurpéenne apparaît surtout dans la spécialité « Analyse et pratique des systèmes d’information », avec son parcours « journalisme européen », ayant la volonté de créer des coopérations avec d’autres universités européennes (Allemagne, Roumanie, Slovaquie). Ce parcours « journalisme européen » semble le plus cohérent des parcours. Ses finalités professionnelles sont claires et bien identifiées ; la présence de professionnels assure le sérieux de la formation. Il semblerait qu’il n’y ait aucune formation équivalente dans la région.

L’autre parcours de la spécialité, centré sur la connaissance des systèmes d’information, paraît avoir un caractère européen moins marqué. Ce master s’adossera à une équipe d’accueil nouvelle Mouvements internationaux contemporains Institutions Gouvernance (MICIG) dont l’habilitation est demandée au prochain quadriennal. L’équipe est issue de deux équipes de recherche qui fusionnent et dont les thèmes de recherche étaient très différents de celui annoncé. On ne perçoit pas clairement sa finalité scientifique, en l’absence des objectifs scientifiques de cette nouvelle et future EA.

La spécialité « géopolitique » ( aussi appelée géographie politique) n’existe pas ailleurs dans la région, mais elle existe au niveau national contrairement à ce qui est dit dans l’argumentaire. La demande nationale toutefois est forte et les formations parisiennes ne peuvent répondre à la demande. Cette spécialité s’adosse à une équipe de recherche Habiter, qui ne comprend qu’un axe « espace politique » piloté par un professeur arrivé en 2006, correspondant à la spécialité du master.C’est une configuration un peu « légère » pour une spécialité.

Dans la spécialité géopolitique, le faible nombre d’enseignants chercheurs spécialisés et formés dans cette nouvelle approche rend difficile un cursus spécifiquement géopolitique. C’est donc un cursus composite: une seule UE géopolitique au cours des premier et deuxième semestres, deux au cours du troisième mais aucune au quatrième (rédaction du mémoire).

2

Par ailleurs, les liens existants entre les deux spécialités de cette mention sont plus affirmés que démontrés dans la présentation. Il en est de même pour les liens avec d’autres spécialités de la mention « Droit » (Administrateur en Afrique et Spécialistes de l’intégration européenne).

Points forts :

• L’ouverture à l’international vers l’Europe centrale, qui peut encore se developer.

• Un parcours journalisme européen bien construit avec de vrais professionnels (journalistes).

Points faibles :

• Une faible cohérence de l’ensemble de la mention.

• Un adossement à la recherche difficile à bien évaluer ( EA en cours d’habilitation).

Avis favorable, avec quelques réserves et recommandations.

3

Avis par spécialité

Géopolitique

Appréciation : B

Cette spécialité propose de faire « acquérir les méthodes d’enquêtes qualitatives quantitatives et d’analyse de discours ou de cartographie politique » mais aussi de « structurer un discours appuyé sur des connaissances fines sur des situations géopolitiques ». Il n’y a pas d’objectifs précis d’acquisition d’une analyse des territoires en situation de conflits. Or le recrutement d’étudiants venus des SHS et non pas seulement de la géographie, nécessite pour former de bons spécialistes du raisonnement géopolitique, une formation solide au raisonnement géographique. Cette spécialité est dans la continuité du parcours de géographie politique de licence. L’existence désormais d’un axe “espace politique” dans l’EA Habiter donne la possibilité de poursuivre en doctorat. La démarche méthodique et scientifique choisie se fonde sur les acquis de la Political geography anglo-saxonne.

Nous sommes face à une cohérence relative : la spécialité doit d’appuyer sur d’autres disciplines pour se construire par manque sur place d’enseignants-chercheurs de la spécialité. Ceci peut être vu comme une mise en oeuvre de la pluridisciplinarité Elle vise l’approche théorique et critique de la géopolitique, la géographie électorale, l’approche thématique conflits et les medias, la transition politique en Afrique etc mais peu d’études de cas précis sont étudiés en profondeur (par exemple rien sur la Chine, les Etats-Unis, les grands pays émergents…).

Les flux envisagés sont optimistes (45 M1 et M2 confondus) mais l’engouement pour la géopolitique est grand.

Les débouchés visent les métiers de chercheurs, d’enseignants chercheurs et de consultants experts.

Il y a une forte demande étudiante pour la géopolitique. Il n’existe aucune formation similaire dans la Région.

Une spécialité géopolitique européenne serait un titre plus en accord avec le contenu de la très grande majorité des enseignements proposés.

Points forts :

• La transdiciplinarité, mais qui peut aussi se révéler être un point faible si elle n’est pas soigneusement structurée.

• La mutualisation des enseignements.

Points faibles :

• Une cohérence relative du cursus.

• La faiblesse du nombre des enseignements spécifiquement de profil géopolitique.

• La faiblesse du nombre d’UE consacré à la formation au raisonnement géographique pour des étudiants qui viennent de l’ensemble des SHS.

Avis favorable avec recommandations.

4

Analyse et politique des systèmes d’information

Appréciation : B

Cette spécialité offre une ouverture à l’international avec une maîtrise des méthodes de l’analyse des données spatio-temporelles, une maîtrise des nouvelles technologies de l’information, pour préparer aux fonctions de la recherche en sciences humaines et créer une pratique et une réflexion autour de l’interculturalité.

Les objectifs de formation visent le journalisme, le cyberthécaire, le responsable de communication, le chargé de relations publiques.

Les contenus semblent correspondre à une bonne formation. Et il est dit dans la présentation que dans le cadre du master précédent les étudiants trouvaient à 80 % un emploi, mais comme il s’agit d’une nouvelle spécialité ce pourcentage serait à confirmer. Néanmoins, le contenu des UE est clairement à finalité professionnalisante avec toutefois une formation théorique critique.

L’équipe des enseignants-chercheurs est compétente et reconnue.

Points forts :

• Un parcours journalisme européen.

• Des intervenants professionnels.

• Une convention avec l’université Robert Schuman de Strasbourg.

Point faible :

• Un adossement à la recherche difficile à évaluer pour le parcours analyse des systèmes d’informations.

Avis favorable avec réserves et recommandations.

5

Recommandations

• La mention a une bonne structuration pédagogique, mais ses spécialités seraient à mieux relier entre elles. L’adossement à la recherche est nettement à renforcer.

• La spécialité « Géoplitique » est encore en voie de structuration. Si toutefois son orientation multidisciplinaire se confirme, il faudra s’appuyer sur d’autres filières voisines, notamment certaines spécialités de la mention Droit.

• La spécialité « Politique des systèmes d’information » devrait s’assurer, quant à elle, des perspectives de débouchés plus précises et d’un positionnement intellectuel plus explicite.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080695

Domaine : Sciences Humaines et Sociales

Mention : Psychologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master présente trois spécialités, deux à visée professionnelle et une à visée double, professionnelle et

recherche. Cette dernière est demandée en co-habilitation avec l’Université d’Amiens (mais la demande équivalente ne figure pas dans le master déposé par l’Université d’Amiens). Une des spécialités professionnelles (Psychologie clinique) résulte d’une fusion de deux spécialités antérieures, la deuxième introduit des modifications à l’intérieur d’une spécialité déjà existante. La spécialité en co-habilitation, Reims et Amiens, provient d’une transformation d’un master recherche précédent (pour lequel la cohabilitation n’existait pas).

La volonté de restructurer l’offre de formation sur Reims résulte du dynamisme d’une équipe qui cherche à la rendre plus cohérente et à la recentrer sur des objectifs théoriques ciblés. L’effort en termes de mutualisation est notable. Le positionnement à l’égard des besoins de la région en psychologues praticiens est satisfaisant, avec une bonne implantation locale. L’organisation des cursus entre M1 et M2 est claire et progressive, avec des contenus adaptés aux objectifs pédagogiques et professionnels.

Toutefois, la présentation de ce master apparaît globalement confuse. De grandes imprécisions demeurent au-delà des points positifs soulignés ci-avant.

La spécialité « psychologie sociale » soulève bien des interrogations, et dans l’état, la demande ne semble guère évaluable, par manque d’informations détaillées. Cette spécialité apparaît davantage à l’état d’ébauche (pas de responsable nommé pour cette formation).

On ne sait guère comment considérer la demande d’une spécialité en co-habilitation avec une autre université, sans que n’apparaisse cette même spécialité dans l’offre de formation présentée par cette autre université.

Enfin, la dimension professionnalisante de la spécialité « Cognition, langage, émotions » n’est pas transparente du tout. Cette spécialité présente par contre une très nette orientation de formation à la recherche.

2

Points forts :

• Une bonne implantation locale avec des lieux de stages variés et des débouchés professionnels.

• Une capacité à restructurer l’offre de formation de manière plus rationnelle (la fusion des deux spécialités antérieures pour aboutir à la spécialité « psychologie clinique » est une bonne intiative).

Points faibles :

• Une présentation de la demande qui laisse beaucoup d’imprécisions.

• Impossibilité d’évaluer la spécialité psychologie sociale.

• Un adossement recherche faible et plutôt confus.

• Une demande de spécialité professionnelle et recherche en cohabilitation avec Amiens, sans que l’université co-habilitée ne la déclare dans son offre de formation.

• Une grande faiblesse dans la dimension professionnalisante de la spécialité « Cognition, langage et émotions ».

• Une faiblesse dans la dimension « clinique » de la spécialité intitulée justement « psychologie clinique ».

3

Avis par spécialité

Psychologie clinique

Appréciation : A

Spécialité qui vise à former des praticiens dans les perspectives de la psychologie cognitive et de la neuropsychologie.

Points forts :

• Une bonne organisation des enseignements.

• Une intégration de la recherche à la formation professionnelle.

• Une orientation théorique forte.

• Une bonne insertion sur le plan local.

Points faibles :

• Le statut exact du laboratoire sur lequel ce master doit s’adosser, reste flou.

• Difficulté à évaluer l’équipe pédagogique (liste non fournie).

• Une faiblesse dans la dimension clinique.

• Discordance entre l’appellation de la spécialité et son contenu.

Cognition, langage, émotions

Appréciation : B

Spécialité à visée professionnelle et de recherche, demandée en co-habilitation avec l’Université d’Amiens, centrée autour de trois axes thématiques (émotion et bases cognitives de l’émotion, action et connaissance, communication et langage).

Points forts :

• Une bonne mutualisation mais beaucoup d’UE (coût pour un si faible effectif ?).

• Un nombre d’EC important donc de bonnes possibilités d’encadrement.

• Un nombre d’allocations de recherche important.

• Une bonne continuation en thèse.

Points faibles :

• La filière professionnelle n’est pas du tout visible et sa finalité ne transparaît pas (comment former des praticiens sur la base d’un tel programme scientifique ?).

• L’adossement recherche reste flou, sans statut.

• La formation, telle que présentée dans le projet, serait extrêmement coûteuse pour une spécialité recherche.

4

Psychologie sociale et de l’insertion professionnelle

Appréciation : C

Spécialité professionnelle issue d’une refonte d’un ancien master avec une ouverture aux secteurs appliqués classiques de la psychologie sociale.

Points forts :

• Un effort d’adaptation à l’évolution des ressources d’encadrement et des besoins du marché du travail.

• Une bonne insertion locale avec un bilan positif pour les insertions professionnelles de l’ancienne formation.

Points faibles :

• L’équipe est très nombreuse.

• Le dossier est très confus avec de nombreuses imprécisions.

• Il n’y a pas de responsable nommé.

• L’adossement à la recherche est flou (statut du laboratoire ?).

• La composition de l’équipe pédagogique n’est pas précisée.

• L’originalité de la formation sur le plan national n’est pas claire.

• L’évaluation est quasi impossible.

5

Recommandations

• Avis défavorable à l’ouverture de la spécialité « Psychologie sociale et insertion professionnelle », le dossier est trop immature, il doit être retravaillé.

• La spécialité « Cognition, langage, émotions » peut être une spécialité recherche, mais pas une spécialité professionnelle. Il faudra probablement revoir l’offre réelle d’enseignements, car elle est très coûteuse en l’état. La demande de co-habilitation avec l’université d’Amiens est floue, cette dernière n’ayant pas déclaré cette spécialité dans son offre de formation.

• L’appellation de Psychologie Clinique est inadéquate, il conviendrait de la modifier pour tenir compte des spécificités de cette spécialité se situant entre la neuropsychologie et la psychologie cognitive.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080700

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Agrosciences et environnement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention correspond parfaitement aux compétences de l’université de Reims. Elle s’appuie sur un

dynamisme local incontestable en la matière, caractérisé notamment par le pôle de compétitivité « IAR ».

Il faut saluer les modifications de structuration apportées par les porteurs du projet car elles augmentent la lisibilité de la formation vis-à-vis des étudiants et des industriels. Ces efforts doivent être poursuivis pour intégrer de la même façon l’ensemble des spécialités et des parcours.

Le point faible du dossier est lié au manque de concertation avec les établissements régionaux, avec notamment l’UTC et l’UPJV. Il en résulte une offre de formation pléthorique dans le domaine des agro-ressources, souvent redondante, peu (ou pas) lisible au niveau national. Par ailleurs, cette offre met les établissements en concurrence vis-à-vis d’un vivier d’étudiants qui n’est pas illimité. Il est urgent que des cohabilitations soient mises en place.

Points forts :

• Le très bon environnement local et régional, notamment via le pôle de compétitivité « IAR ».

• Les 2 stages en M1 et M2.

• Les flux d’étudiants sont réalistes.

• Les modifications de la structuration de la mention améliorent la lisibilité.

• La bonne professionnalisation des enseignements.

Points faibles :

• L’origine des étudiants, notamment en M1, n’est pas précisée.

• Le suivi du devenir des étudiants doit être amélioré.

2

• Le manque de lisibilité et de concertation avec les autres établissements de la région, notamment l’UPJV et l’UTC.

• Les parcours « Préparation aux concours » sont à revoir, notamment en termes d’intégration dans la mention.

• L’ouverture internationale doit être renforcée.

3

Avis par spécialité

Ingénierie des agro-matériaux composites

Appréciation : B

Les objectifs pédagogiques et scientifiques spécifiques à cette formation sont la mise en œuvre d’agromatériaux composites à matrice thermoplastique et minérale et à renforts végétaux, les caractérisations physique, physico-chimique et mécanique, la CAO et la modélisation. Elle forme des cadres capables de formuler, concevoir, mettre en œuvre, caractériser et recycler des nouveaux matériaux composites à base de ressources végétales. Les débouchés concernent le domaine des matériaux composites à base de ressources végétales : la formulation, la conception, la mise en œuvre, les caractérisations et le recyclage. On peut les retrouver dans différents secteurs : bâtiment, automobile, emballage, biomédical, plasturgie, biens d’équipement…

Huit laboratoires de recherche sont impliqués dans chacun des quatre établissements concernés. Leur descriptif est fait partiellement à travers les CV des différents enseignants qui y sont rattachés. Une présentation plus complète aurait été pertinente pour mieux apprécier le réel adossement à la recherche. Compte tenu de la finalité professionnelle de cette spécialité, cette liste semble toutefois suffisante, l’objectif étant effectivement d’intégrer la vie professionnelle à l’issue de la formation. Toutefois, l’équipe pédagogique est restreinte et gagnerait à être renforcée.

L’adossement au mileu socio-professionnel est très satisfaisant. Les régions Picardie et Champagne-Ardenne sont très fortement impliquées dans la valorisation non alimentaire des agroressources, tant au niveau industriel que des laboratoires de recherche. Elle bénéficie de plus d’un pôle de compétitivité à caractère mondial proche de ce domaine : Industries et Agroressources (IAR). Il n’existe pas d’autre master sur la même spécialité. Au niveau de l’implication directe dans les formations, on note cinq industriels dans l’enseignement ainsi que des visites d’usines. En ce qui concerne l’adossement au pôle de compétitivité, « IAR » devrait faciliter les contacts avec des industriels du secteur des agroressources et des matériaux. La durée du stage de fin du 2ème semestre n’est pas précisée. Une UE consacrée à un projet tutoré sur une problématique industrielle aurait dû être rajoutée afin que cette spécialité au caractère professionnalisant prépare mieux ses étudiants à leurs futurs métiers.

Concernant plus précisement les cours et l’organisation de l’enseignement, on note que les UE obligatoires ou optionnelles ne sont pas mentionnées, ce qui laisse penser que toutes sont obligatoires et que les parcours des étudiants sont tous identiques. Une plus grande diversification aurait été souhaitée pour l’attractivité de la spécialité. Des UE optionnelles devraient notamment être rajoutées ainsi qu’un projet tutoré (plusieurs étudiants) avec l’étude d’une problématique industrielle afin de mieux les préparer à leur futur métier. Sous sa forme actuelle, cette formation apparaît trop tubulaire. Malgré la difficulté que cela peut engendrer du fait des quatre sites différents où se déroulent les enseignements, l’introduction d’UE optionnelles aurait permis de couvrir un plus large domaine de compétences. L’attractivité vis-à-vis des étudiants aurait sans doute aussi été meilleure. Les enseignements se feront par rotation de quelques jours séparés sur trois sites. Rien n’est dit sur la contre-partie financière concernant les frais de déplacement et d’hébergement des étudiants. Ce point devrait être précisé.

Le nombre d’étudiants dans les licences des quatre sites cohabilités (Amiens, Troyes, Compiègne et Reims) n’est pas précisé et il est difficile d’apprécier les flux potentiels entrants. Les effectifs espérés sont de 24 étudiants pour la première promotion, soit six par établissement. La provenance serait pour 75 % des étudiants des deux régions concernées, et de 50 % pour ceux de la deuxième année de master, le reste étant constitué d’étudiants des autres régions françaises (30 %) et de l’Union européenne (20 %). Ces chiffres semblent raisonnables. Les flux d’étudiants doivent être justifiés eu égard à une vraie étude de marché quant à leur employabilité future. Le bilan du devenir des étudiants ne peut être établi, cette spécialité est nouvelle. En conclusion, cette demande de création est tout à fait intéressante, mais cette spécialité ne peut pas être retenue en l’état, même si la thématique choisie est pertinente, sans la prise en compte des remarques formulées. L’avis est réservé.

Points forts :

• Les bonnes compétences en recherche et en enseignement sur la thématique.

• La thématique est en plein essor.

4

• La spécialité est cohabilitée entre les 4 universités de la région (UTC, URCA, UPJV, UTT).

• L’appui du pôle de compétitivité « IAR ».

• La bonne participation de professionnels.

Points faibles :

• La spécialité est trop tubulaire, où toutes les UE sont obligatoires et doivent être choisies dès le M1.

• L’effectif paraît important pour une création (24 étudiants) d’autant plus qu’il n’y a pas eu visiblement « d’études de marché » avant la demande de création.

• Le nombre restreint d’enseignants mériterait d’être renforcé.

• Pas de projet tutoré avec l’étude de cas industriel.

• Le positionnement de la spécialité au niveau national est absent du dossier.

• Chaque semestre, les enseignements ont lieu dans une université différente. En pratique, comment cela se passe-t-il ? Qui prend en charge les frais ?

• Les ingénieurs de l’UTC et de l’UTT pourront suivre cette spécialité, mais pour combien d’entre eux ? Le dossier indique qu’ils suivront les UE par équivalence de leur UE d’ingénieurs. Est-ce à dire qu’ils ont 2 diplômes pour le même travail ?

Production des agro-ressources

Appréciation : B

Il s’agit d’une spécialité pertinente compte-tenu des forces en présence à Reims, que ce soit équipe de recherche ou pôle de compétitivité. Les modifications de structuration qui ont été faites vont dans le sens d’une meilleure lisibilité, ce qui est très bien.

Par contre, il faut impérativement qu’il y ait une concertation avec les autres universités de la région (notamment, l’UPJV et l’UTC) qui proposent des formations similaires. Il convient que les souhaits de cohabilitations évoqués dans le dossier deviennent réalité. L’avis est favorable.

Points forts :

• Le contexte régional est favorable avec la proximité du pôle de compétence « IAR ».

• L’évolution de la structuration améliore la lisibilité.

• Les effectifs sont réalistes.

• La spécialisation progressive avec des choix possibles pour les étudiants.

• Les enseignements « professionnalisant » sont pertinents et communs à tous les parcours.

Points faibles :

• L’origine des étudiants n’est pas mentionnée pour l’aspect Recherche.

• Le suivi des diplômés est à améliorer, que ce soit en terme de taux de réponses (50 % environ pour la partie professionnelle), d’analyse des débouchés (type de postes,…), de durée (que deviennent les CDD à 3 ans ?, que sont les poursuites d’études,…).

• La participation des professionnels est faible sur le parcours professionnel.

• La formation est très centrée sur Reims sans lien avec l’UPJV ou l’UTC alors qu’il y a des mentions semblables.

• Le nombre élevé de responsables pédagogiques.

5

Valorisation des agro-ressources

Appréciation : B

Il s’agit d’une spécialité pertinente en raison des forces en présence à Reims, que ce soit équipe de recherche ou pôle de compétitivité. Les modifications de structuration qui ont été faites vont dans le sens d’une meilleure lisibilité, ce qui est très bien.

Par contre, il faut impérativement qu’il y ait une concertation avec les autres universités de la région (notamment, l’UPJV et l’UTC) qui proposent des formations similaires. Il convient que les souhaits de cohabilitations évoqués dans le dossier deviennent réalité.

Les objectifs de la formation sont très larges et paraissent surestimés au vu du nombre d’heures. Il faut veiller à ne pas donner une vision trop générale des différents domaines aux étudiants. L’avis est favorable.

Points forts :

• Le contexte régional est favorable avec la proximité du pôle de compétence « IAR ».

• L’évolution de la structuration améliore la lisibilité.

• La spécialisation progressive avec des choix possibles pour les étudiants.

• Les enseignements « professionnalisants » pertinents et communs à tous les parcours.

• Le bon taux de placement des diplômés.

Points faibles :

• Les effectifs paraissent optimistes (20 étudiants visés alors qu’il ny en a qu’une dizaine actuellement).

• La formation est très centrée sur Reims sans lien avec l’UPJV ou l’UTC alors qu’il y a des mentions semblables.

• Le nombre élevé de responsables pédagogiques.

• La spécialité est indifférenciée Recherche/professionnelle mais il n’y a aucune formation spécifique à la recherche (par exemple, un atelier biblio). La seule différenciation est le stage. Est-ce utile d’avoir un parcours Recherche dans cette spécialité ?

• Beaucoup de choix sont possibles pour les étudiants. N’est-ce pas trop eu égard à l’effectif actuel ?

• La formation est très, voire trop, large en termes d’objectifs et de secteurs visés.

Vins et champagne

Appréciation : A

Une formation qui a évidemment toute sa place dans la mention et à l’URCA. Elle bénéficie d’une grande expérience et correspond parfaitement à une demande du marché qu’il soit local, national ou international.

On peut juste regretter sa trop grande « autonomie » par rapport aux autres spécialités laquelle peut-être liée au poids de l’histoire. L’avis est très favorable.

Points forts :

• La bonne implantation locale et régionale.

• Le très bon placement des étudiants.

• Sa longue expérience.

• La bonne proportion de professionnels dans la formation.

• Le flux d’étudiant est réaliste.

6

Points faibles :

• Tout est obligatoire en M2.

• Le M2 est totalement disjoint des autres spécialités. On sent encore l’histoire de l’ancien DESS. Ce serait bien de mutualiser certaines UE, notamment les UE professionnalisantes, avec les autres spécialités.

7

Recommandations

• Il faut se rapprocher des partenaires régionaux pour coordonner l’offre de formation dans le domaine des agro-ressources et aller vers des cohabilitations. Chaque établissement a sa propre offre de formation, bien souvent redondante. Ce travail en commun est impératif pour augmenter la lisibilité de l’offre et éviter que les établissements se fassent concurrence notamment vis-à-vis du vivier étudiant.

• Les efforts de structuration, qui ont été entrepris, doivent être poursuivis de manière à ce que toutes les spécialités de la mention interagissent entre elles. C’est le cas aujourd’hui pour 2 d’entre elles, « PAR » et « VAR ». Il faut l’élargir au M2 « Vins et Champagne » et à la spécialité « IAMC ».

• Le suivi des diplômés doit être amélioré que ce soit en termes de taux de réponse, d’analyse du devenir (type de postes, d’entreprises,…) ou de suivi à long terme via par exemple une enquête à 36 mois.

• Le nombre de crédits ECTS par UE est à revoir. Un crédit ECTS correspond à environ 25 heures tout compris (présentiel + travail personnel). Dans la maquette, il y a des UE de 100 heures (50 heures de présentiel et 50 heures de travail personnel) et de 30 heures (15 + 15) qui représentent le même nombre de crédits. De plus, certains UE sont de petite taille (1 ECTS), ce qui nuit à la lisibilité de l’offre.

• La fiche d’évaluation des UE est très sommaire et mériterait d’être complétée.

• Les parcours « Préparation aux concours » doivent être mieux intégrés à la mention. Des efforts ont été faits pour le M1, ce qui permet à certains étudiants d’intégrer les M2 mais il n’est pas mentionné pour combien d’entre eux.

• Il faut clarifier le positionnement de la « Préparation à l’AGREG ». Est-ce un M2 spécifique, un parcours ? Sur quoi débouche-t-il exactement ? A la lecture du dossier, on a le sentiment que les porteurs du projet veulent en faire une spécialité à part entière. Mais sur quel intitulé ? Cela ne paraît pas très crédible. Par ailleurs, le calcul en termes d’ECTS de ce parcours semble « folklorique ».

8

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080701

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biologie, Chimie, Santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention a pour objectif de former des étudiants au niveau master dans un large domaine allant de la

santé à l’environnement. Les thématiques abordées sont les biomolécules et les pathologies associées, l’obtention et la caractérisation de molécules d’intérêt, les biotechnologies, le médicament sous différents aspects, la sécurité, la qualité et l’hygiène, et la valorisation et la gestion durable des déchets et de l’énergie.

Le master est équilibré entre filières « recherche » et professionnelles, chacune des 5 spécialités proposées (sauf une) disposant, en sus des débouchés « recherche », d’un ou plusieurs débouchés professionnels en bonne adéquation avec le tissu régional.

Cette offre indique un resserrement par rapport à l’offre précédente qui disposait de 9 spécilaités (3R, 6P), avec en parallèle une augmentation du nombre de parcours.

140 étudiants dont 100 du secteur Santé et 40 du secteur Sciences sont attendus en M1. Les statistiques portant sur les 3 années précédentes montrent qu’environ la moitié seulement sont admis en M2.

Le master sera largement ouvert aux étudiants à cursus scientifique disposant d’une licence allant de la chimie à la biologie générale et aux étudiants des filières médicales et pharmaceutiques. Cette mixité est intéressante, mais il faudra toutefois veiller à ce que les étudiants du secteur santé aient un bagage scientifique suffisant pour suivre le cursus de master ; ce point doit être clarifié car il est précisé qu’ils pourraient intégrer le cursus master dès la 2ème année du 1er cycle de leur propre cursus !

Cette organisation qui rassemble de nombreuses disciplines est logique au vu de la spécificité locale et justifie en partie une habilitation unique pour l’Université de Reims Champagne-Ardennes (URCA) concernant cette mention.

De très (trop) nombreuses UE sont proposées pour chaque semestre (une vingtaine) pour 4 à choisir. Ce choix complique beaucoup le cursus et affaiblit la lisibilité. Le risque est fort d’une dispersion des inscrits conduisant à des effectifs faibles dans chaque UE. Ceci est particulièrement crucial pour le tronc commun du M1 qui – bien que l’on puisse en comprendre la raison (double origine sciences/santé) et donc la complexité de structuration - doit impérativement réduire son nombre d’options.

2

Il y a plusieurs responsables (1 ou 2) par « bloc », soit 4 en tout et un comité de pilotage de pas moins de 30 membres. La collégialité a ses limites et il semble qu’un (deux au plus) responsable principal devrait être désigné. A l’image du nombre des responsables, l’équipe pédagogique est pléthorique (on dénombre plus de 200 fiches d’Enseignants-Chercheurs !). Un recentrage semble nécessaire, en désignant de « vrais » responsables.

Le champ du Master est très vaste, il s’adosse aux 4 pôles principaux de l’URCA, notamment « Biomolécules, Biomatériaux » et « Agro-Sciences », dont 16 laboratoires labellisés regroupés au sein de l’IFR 53. L’adossement à la recherche est satisfaisant.

Points forts :

• Master centré sur une importante composante recherche de l’URCA avec une offre scientifique de bonne qualité.

• Recrutement large, ouvert à la fois aux étudiants en sciences et à ceux du secteur médical.

Points faibles :

• Organisation pléthorique au niveau des responsabilités.

• Beaucoup d’UE en option au risque d’un certain émiettement de la formation.

• Recrutement des étudiants à niveau inégal entre secteurs « sciences » et « santé ».

• Un petit nombre d’étudiants au vu du grand nombre de parcours et donc pas encore assez de mutualisation entre les différents parcours en particulier en S7-S8.

3

Avis par spécialité

Bioliogie, santé

Appréciation : B

Cette spécialité dispense une formation spécifique et/ou pluri-disciplinaire permettant aux étudiants d’accéder aux spécialités Recherche ou Professionnelles de la mention BCS, mais également à d’autres spécialités de la mention AgroSciences et Environnement.

Elle repose entièrement sur la recherche fondamentale de plusieurs unités de recherche CNRS, INSERM et EA des UFR de Médecine, de Pharmacie, d’Odontologie et de Sciences (nombreux chercheurs Hospitalo-Universitaires du CHRU de Reims) et regroupées dans l’IFR 53 « Interactions cellules-microenvironnement : cancer, inflammation, infections, vieillissement ».

Les effectifs attendus (en S7-S8 : 100 provenant de santé et 40 de sciences) sont très optimistes au vu du bilan des années antérieures (72 au maximum). En S9-S10, les prévisions sont de 15 en R et 15 en P. Au total, les flux d’étudiants hors santé risquent d’être faibles.

Point fort :

• Très bon adossement recherche, M2P bien positionnés.

Points faibles :

• Faibles effectifs pour le M2P ainsi qu’en M1 avec beaucoup trop d’UE aux choix.

• Tronc commun en S7-S8 trop faible et inexistant entre les M2.

Recommandations :

• Par sa qualité recherche, par les étudiants de santé qui tirent cette spécialité, par les sorties en M2 Pet la qualité du M2R, au vu des bilans de devenir des étudiants, on ne peut que donner un avis favorable à cette formation. Mais la trop grande diversité des UE de S7-S8 nuit à la lisibilité et sera beaucoup trop élevée pour l’établissement, d’autant que la gestion des emplois du temps va générer des flux d’étudiants dans certaines UE et en appauvrir totalement d’autres. Il s’agit localement de revoir toutes ces UE de M1 et d’avoir des troncs communs inter M2P.

Instrumentation et qualité dans les bio-industries

Appréciation : B

Cette spécialité est une création. Son objectif est de permettre à des étudiants d’acquérir une formation professionnelle en « instrumentation scientifique/imagerie » et « qualité » dans 2 parcours ayant un tronc commun fortement mutualisé. Ce M2 s’appuit principalement sur le M1 « Biologie santé », mais n’exclut pas de recruter via d’autres M1 (physique par exemple) soit de Reims, soit d’universités limitrophes.

Les flux attendus sont de 20, à parts égales entre étudiants en provenance des deux origines citées ci-dessus. Il conviendra de voir sur la durée si ces flux sont réalistes.

4

Points forts :

• Création intéressante dans le domaine porteur qu’est celui de l’istrumentation.

• Ce master est soutenu par de multiples industriels.

• Un tronc commun équilibré entre les deux parcours.

Points faibles :

• Le parcours qualité est peu original et le flux d’étudiants incertain et faible.

Recommandations :

• Au vu des flux qui seront observés dans le futur, il conviendra peut-être de supprimer complètement le parcours qualité qui manque d’originalité et d’en faire une formation transversale à une majorité de spécialités.

Chimie des substances naturelles et médicaments

Appréciation : A

Cette spécialité s’inscrit dans des axes forts du tissu économique régional tels que l’industrie pharmaceutique, l'hygiène, la cosmétique et les agro-industries (au total 200 industries - 1200 chercheurs). Les enseignements dispensés participent à la dynamique du pôle de compétitivité à vocation mondiale «Industries et Agro-ressources – IAR », à travers son volet formation.

La formation dispensée en S7-S8 regroupe différents DEA et DESS qui préexistaient tout en offrant des passerelles vers d’autres M2. Les 3 parcours de S9-S10 s’appuient principalement sur le nouvel Institut de Chimie Moléculaire de Reims.

Les flux attendus sont d’une vingtaine d’étudiants en M2.

Points forts :

• Parcours cohérents bien regroupés avec une structure claire.

• Bonne insertion dans le tissu économique régional.

Points faibles :

• Le flux d’étudiants reste faible

Revêtement et traitement des surfaces

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est de contribuer au développement des Sciences et Techniques dans le domaine du Traitement des Surfaces pour la Région Champagne-Ardenne et participer à l’innovation technologique et au transfert des connaissances vers le monde industriel. Elle vise divers métiers ayant trait, dans l’entreprise, à la production, la gestion de la qualité, la R&D. Ses débouchés « recherche » s’appuient principalement sur le Laboratoire d'Analyse des Contraintes Mécaniques qui vient d’obtenir le pilotage d’un programme de l’ANR.

Les flux attendus sont d’une dizaine à une quinzaine d’étudiants, attestés par les statistiques des années antérieures. La formation semble cependant manquer d’ouverture sur l’entreprise.

5

Point fort :

• Spécialité aux débouchés crédibles sur le volet « recherche », bien que manquant de lisibilité.

Points faibles :

• Effectifs faibles mais surtout orientés vers la recherche et moins sur le secteur professionel.

Sécurité, qualité, hygiène, environnement

Appréciation : A

Cette formation qui vise la maîtrise des fondamentaux en matière d’énergie, risques et impacts environnementaux et opérations unitaires de traitement des polluants, propose deux parcours « Valorisation et Gestion Durable des Déchets et de l’Energie » et « Sécurité, Qualité, Hygiène et Environnement ». Aux disciplines scientifiques, sont associées l’acquisition d’outils juridiques et économiques liés à la gestion des déchets et les bases des principales technologies liées au traitement et à la valorisation énergétique des déchets.

Les flux attendus, de 40 à 50 étudiants, peuvent être considérés comme réalistes au vu des débouchés professionnels en bonne adéquation avec les potentialités régionales, et des taux de placement antérieurs pour le parcours « Sécurité, Qualité, Hygiène et Environnement ».

Point fort :

• Ciblé sur les problématiques d’environnement avec un partenariat industriel fort.

Point faible :

• Le parcours « Valorisation et Gestion Durable des Déchets et de l’Energie » qui vient d’être créé, aura besoin d’un peu de temps pour s’implanter.

6

Recommandations

• Repenser l’organisation des équipes pédagogiques pour limiter le nombre de responsables, actuellement pléthorique.

• Réduire le nombre d’UE, en particulier en M1, pour eviter l’émiettement de la formation.

• Réflêchir aux moyens de réduire encore le nombre de parcours par une meilleure mutualisation entre les différentes spécialtés et ainsi limiter les risques de concurrence entre elles, en termes de flux.

• D’un façon générale, en termes de communication et d’attractivité, mieux mettre en valeur les spécialités « non santé » du master, pour rééquibrer le recrutement vis-à-vis des étudiants d’origine « sciences », en particulier pour la spécialité « Chimie des substabces naturelles et médicaments », bien pensée, attractive et bien ciblée, avec une bonne professionalisation.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080703

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Electronique, électrotechnique, automatique, mathématiques, informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master forme des cadres de haut niveau (ingénieurs, professeurs, chercheurs) dans les domaines de l’automatique, l’électronique, le traitement du signal, le génie informatique, le génie électrique, les communications numériques, les systèmes embarqués et la supervision industrielle ainsi qu’en mathématiques fondamentales et appliquées (statistiques, économétrie, finances, modélisation) et enfin en informatique.

L’ensemble de l’offre a été restructurée en regroupant l’offre précédente de sept spécialités à quatre spécialités par domaines bien définis : Electronique, électrotechnique, automatique (EEA), Mathématiques, Informatique et une spécialité plus transversale, Compétences complémentaires en informatique (CCI), avec des parcours types pour intégrer les spécificités des précédentes spécialités.

L’ensemble est cohérent en s’appuyant sur les laboratoires existants du domaine et en présentant un spectre complet de débouchés académiques (y compris la préparation de l’agrégation de mathématiques) et professionnels des domaines math-info-EEA (y compris avec des spécificités régionales comme l’agro-alimentaire). Les parcours sont cohérents.

La panoplie des débouchés est assez complète ; elle prend en compte :

• La formation à l’enseignement supérieur et à la recherche (filières recherche).

• Les formations professionnalisantes (EEA, Informatique, Mathématiques financières…).

• Les formation adaptée à l’environnement régional (agro-industrie).

• La préparation à l’agrégation de mathématiques.

On note l’existence d’un conseil de perfectionnement avec des intervenants du milieu industriel (technique et/ou insertion professionnelle) qui veille à l’adéquation de la formation avec les réalités socio-économiques du ou des secteurs d’activité visés. C’est un très bon point du dossier.

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L’adossement à la recherche de ce master se fait sur deux laboratoires, l’UMR 6056 (Mathématiques : Equations aux dérivées partielles et physique mathématique), l’EA3804 (EEA et Informatique : centre de recherche en STIC (CReSTIC)), ainsi que sur des pôles d’excellence rémois, et enfin le laboratoire de Chimie Physique Industrielle de l’UMR 614 pour la spécialité « agro-alimentaire ».

Il faut saluer la mise en place de véritables équipes pédagogiques au niveau de chaque spécialité. C’est un ensemble de sept personnes incluant les responsables des quatre spécialités qui suit le fonctionnement du master.

L’organisation pédagogique des cursus suit un schéma qui est identique pour chaque spécialité : cinq UE (de six ETCS) pour les trois premiers semestres et un stage pour le quatrième semestre.

Il y a quatre types d’UE : les UE fondamentales, les UE de différentiation (à choix restreint), les UE libres et les UE de pré-professionnalisation, communication et langues. Certaines UE sont découpées en « éléments constitutifs ». Si le schéma global apparaît assez « rigide » avec peu d’options, les éléments constitutifs permettent une certaine souplesse, mais peuvent conduire à un émiettement, avec des éléments constitutifs à 0,5 ETCS (ou 1 ou 1,5).

Depuis 2004, les effectifs globaux ont été entre 145 et 187 en M1, avec un taux de réussite de 75 à 80 %, et de 112 à 174 en M2, avec un taux de réussite de l’ordre de 78 %. Ni les effectifs attendus pour la suite ni les modalités de recrutement ne sont précisés.

Comme ouverture internationale, on note deux accords de coopération pour des échanges d’enseignants et d’étudiants en Informatique, avec l’université de Québec à Chicoutimi et avec le collège militaire royal du Canada, en plus des stages à l’étranger dans le cadre d’accords SOCRATES –ERAMUS (en EEA).

Compte tenu des points forts et des points faibles cités ci-dessous, il paraît difficile de proposer un master couvrant l’ensemble des domaines Math-Info-EEA qui soit fondamentalement différent et meilleur que celui qui est proposé. Il peut donc être renouvelé sans problème avec le changement de nom proposé : EEA.M.I.

Point fort :

• Cohérence des formations proposées avec une bonne articulation avec les débouchés tant académiques que professionnels, et dans ce cadre, tant classiques que particularisés aux spécificités régionales.

Points faibles :

• Relative faiblesse de l’accompagnement recherche puisque le “support” Info et EEA ne repose que sur le CReSTIC, qui est une EA du CNRS.

• Les cursus « recherche » de la mention sont les moins étoffés en termes d’informations sur les débouchés et le devenir des étudiants.

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Avis par spécialité

Electronique, électrotechnique, automatique

Appréciation : B

L’objectif pédagogique de la spécialité est de former des scientifiques (bac+5) dans les domaines de l’automatisation, l’informatique industrielle, les systèmes embarqués, les communications numériques, l’instrumentation et le traitement du signal et des images. La spécialité est organisée en différents parcours qui sont :

• IICSE (Informatique industrielle, commande des systèmes embarqués).

• AS (Automatisme et supervision).

• SIC (Signal, information, communications numériques).

• Recherche EEA.

• GEIIA (Génie électrique et informatique industrielle pour l’agro-industrie).

Le parcours GEIIA se propose de former des spécialistes à double compétence agro-alimentaire et agroressources avec une culture générale GEII (Génie électrique et informatique industrielle). Cette formation est en relation avec le développement du pôle de compétitivité « Industries de Agroressources » des régions Champagne-Ardenne et Picardie. C’est un point positif pour ce parcours qui s’insère dans le processus de développement régional.

De façon générale, la spécialité EEA a été favorablement restructurée avec des parcours professionnels identifiés qui se basent sur un tronc commun en M1 et une plus forte spécialisation en M2 (plus le stage). La restructuration de l’offre s’inscrit aussi dans les développements d’infrastructures des plans quadriennaux précédents ou en cours (Halle technologie, Centre Image, Maison des STIC).

Les tableaux fournis de débouchés et d’insertion professionnels se basent sur des enquêtes menées auprès des étudiants en 2005/2006 uniquement, pour le parcours professionnel de cette spécialité, qui n’a été ouvert qu’en 2005, et les informations précises ne sont pas données pour 2006/2007. Il est donc difficile d’évaluer l’adéquation de cette spécialité (parcours professionnel) sur une seule année. Cependant, les résultats présentés sont encourageants.

Il manque une synthèse des secteurs d’activité ou types d’entreprises visés en mettant en relation ces objectifs professionnels avec les débouchés effectifs des étudiants.

Pour le parcours recherche, l’enquête menée sur les trois dernières années montre que la poursuite d’études est la plus fréquente, ce qui est un point positif.

Le parcours recherche EEA propose une UE intégrant une formation à la bibliographie, des séminaires, une formation pour la communication et de l’anglais scientifique. Cette spécialité s’appuie sur la recherche développée à Reims (laboratoires, pôles d’excellences, axes soutenus dans le cadre des CPER, notamment le centre de recherche en STIC (EA 3804), l’UMR FARE pour les aspects agro-industrie et agroressources ou le pôle d’excellence ICOS).

Les semestres 7 et 8 sont communs à l’ensemble des parcours au sein de la spécialité excepté pour le parcours GEIIAI qui comporte des enseignements spécifiques en plus et augmente le volume horaire de ce parcours d’environ 100h. On peut se demander s’il ne serait pas possible de supprimer certaines parties du cursus commun pour se trouver à un volume équivalent dans chaque parcours. Ce volume horaire est-il justifié ? Le semestre 9 est relatif au parcours choisi, et le semestre 10 est dédié au stage. Même si l’organisation est complexe compte tenu du grand nombre de parcours possibles dans la spécialité (et compte tenu des options possibles), elle semble cohérente dans l’ensemble avec deux semestres communs, un semestre de différenciation et un semestre de stage excepté pour le parcours GEIIAI qui diffère légèrement avec une différenciation plus précoce au semestre 8 qui paraît justifiée. Les semestres 8 et 9 apportent des fondamentaux communs aux parcours (systèmes non linéaires, automatisation et supervision, traitement du signal, commandes numériques, instrumentation et capteurs, etc.). Le semestre 9 approfondit certains points selon le parcours choisi. La liste des modules proposés semble pertinente dans le domaine de l’EEA et des spécificités retenues pour les parcours. Pour le parcours recherche, la cohérence du contenu est plus difficile à évaluer puisque 80 % du contenu du semestre 9 est sujet à être remplacé par différentes UE. Plusieurs

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exemples cohérents de choix d’UE devraient être proposés selon les thématiques de recherche visées (dans le domaine de l’EEA).

L’équipe pédagogique est essentiellement composée d’enseignants de la 61ème section et, de façon marginale, d’enseignants des sections 63 et 32. Les laboratoires de recherche d’appartenance des enseignants ne sont pas mentionnés dans les tableaux récapitulatifs. On peut remarquer l’absence d’enseignants de la section 27 malgré des objectifs affichés d’informatique (notamment informatique industrielle). Une liste d’une dizaine d’intervenants professionnels dans cette spécialité EEA est donnée dans la première partie du dossier. Il n’est cependant pas précisé quel type d’intervention est réalisé (au sein des UE, en séminaire externe, par d’autres types de partenariats ?). Ces aspects pourraient être plus détaillés à la fois dans la partie qui décrit la spécialité, mais aussi pour chaque parcours pour montrer la plus-value apportée par ces intervenants extérieurs et ces collaborations.

Le flux attendu est d’environ 70 étudiants en M1 et de 85 en M2. On peut s’interroger sur le vivier d’étudiants extérieurs forcément nécessaire pour que ces chiffres soient réalistes. En 2005/2006, il y a eu 46 diplômés dans les parcours professionnels et 50 en 2006/2007. Les chiffres ne sont pas donnés pour le parcours recherche. Une vigilance particulière doit être portée sur ces flux d’étudiants pour justifier l’existence de tous les parcours. Les parcours professionnels étant récents, il convient sans doute de voir sur le prochain plan l’évolution de ces effectifs.

La création des parcours professionnels étant récente, il est difficile de tirer des conclusions, mais les insertions professionnelles des promotions 2005 et 2006 sont encourageantes.

Points forts :

• L’offre de formation semble cohérente et adossée à la fois aux compétences des enseignants (structures de recherche) et à la politique de l’URCA de développement de ce domaine (STIC- EEA) (en termes de projets et d’infrastructures).

• Un effort d’uniformisation a été fait sur l’ensemble de la spécialité.

Points faibles :

• Le parcours GEIIAI est original et à soutenir. Cependant, le volume horaire de ce parcours est trop important par rapport aux autres parcours. Sa spécialisation en M1 semble néanmoins justifiée.

• Le parcours recherche n’est pas clairement identifié, car la flexibilité du cursus qui peut être un atout, ne permet pas de bien évaluer ce parcours. Plus de détails seraient nécessaires à la fois au niveau des UE proposées et des parcours cohérents possibles qu’au niveau de l’adossement à la recherche.

• Le dossier de cette spécialité EEA devrait mieux détailler les informations données au niveau de la mention notamment par parcours (objectifs et débouchés).

• Les flux attendus paraissent un peu au dessus des flux réels actuels : est-ce réaliste ? Les flux du parcours recherche ne sont pasindiqués clairement.

• Le dossier devrait donner une synthèse des secteurs d’activités visés ou types d’entreprises en mettant en relation ces objectifs professionnels avec les débouchés effectifs des étudiants.

Mathématiques

Appréciation : B

La « spécialité mathématiques » est en réalité une véritable mention comportant plusieurs « parcours » qui sont en fait des spécialités fortement différentiées. Les objectifs sont donc multiples , on distingue :

• La préparation à l'agrégation de mathématiques : l'objectif est fixé par le programme du concours.

• La recherche en mathématique. L'objectif est très généraliste : aux deux modules de préparation à l'agrégation (Algèbre et Analyse) sont ajoutées deux unités de spécialisation dont le programme est

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simplement précisé par « présentation de thèmes mathématiques faisant l'objet de recherches actuelles… ».

• La modélisation et l'ingénierie mathématique dans un but professionnalisant : l'objectif est une formation en calcul scientifique avec application à la théorie du signal ou à la mécanique dans une approche pluri-disciplinaire.

• La formation en méthodes statistiques appliquées à l'économie : l'objectif est essentiellement d'économie appliquée ; le nombre d'heures d'enseignement qui relèvent des mathématiques y est très faible.

En première année, le découpage en parcours ne correspond pas aux parcours annoncés de la spécialité, ce qui rend particulièrement peu lisible l'offre de formation. En particulier, un parcours « Mathématiques et informatique fondamentale » ne correspond à aucune des deuxièmes années proposées. Son objectif n'est donc pas précisément défini.

Les débouchés de ces différents parcours peuvent être précisés de la façon suivante :

• Pour la préparation à l’agrégation, avec 9 agrégés et 15 certifiés sur 2004-2007, cette préparation est très efficace. La qualité de la formation est avérée par le taux de réussite.

• Les débouchés du parcours mathématiques recherche sont la poursuite en thèse : les chiffres annoncés de 4 allocations sur 2004-2007 (2 inscriptions en thèse en 2005-2006 pour 19 inscrits) paraissent faibles. De fait, il s'avère que le dossier fait une confusion entre inscrits à la préparation aux concours et inscrits en master, ce qui rend impossible le suivi des flux et le calcul de ratios.

• Les étudiants du parcours professionnel d'économie, au vu des résultats 2005-06, deviennent consultants ou analystes financiers : on note un taux d'emploi satisfaisant à 12 mois.

• Les débouchés du parcours d'ingénierie mathématique sont classiques. La demande étant une demande de création, aucun bilan n'est disponible.

Pour la partie modélisation mathématique, les liens actuels avec les industriels et la participation de professionnels à la formation ne sont pas suffisamment avérés. Pour la partie application à l'économie, l'expertise du point de vue sciences-économiques-gestion est à privilégier.

Le master est adossé au laboratoire de mathématiques « EDP et physique mathématique » qui en forme l'équipe pédagogique. Le dossier montre cependant une dichotomie entre les spécialités appliquées confiées à des enseignants-chercheurs qui se consacrent à l'activité pédagogique au détriment de leur activité de recherche et la spécialité recherche-préparation aux concours.

L'ensemble manque clairement de coordination du point de vue de l’organisation pédagogique des cursus. Le schéma est peu lisible pour les étudiants et les enseignants eux-mêmes doivent avoir du mal à s'y retrouver… On peut, à titre d’exemple, citer les points suivants : lorsqu'on lit dans le dossier que « le jury est constitué au niveau de la mention pour la première année » et « qu'il est constitué de membres en nombre au moins égal au nombre d'UE constituants les deux semestres » puis qu'on considère la taille de la « mention », il y a sans doute confusion entre mention et spécialité… (d'ailleurs même un unique jury pour la spécialité est délicat en première année en l'état actuel de la structure). De plus, il est difficile de croire qu'un « unique jury au niveau de la spécialité » pour la deuxième année pourra comparer les étudiants en économie appliquée, de ceux en recherche mathématiques. Par ailleurs, le parcours Math-Info du M1 ne correspond qu'à la possiblité d'opter pour deux options d'informatique à la place de deux autres modules. Il est inutilement compliqué de créer un « parcours » pour cela. En outre, l'un des modules remplacé est intulé « modélisation mathématique ». Son programme (algorithmique, complexité, cryptographie, factorisation de polynômes) ne correspond pas à son intitulé. C'est sans doute pourquoi il n'apparaît pas dans le programme du parcours « Modélisation mathématique ». En revanche, il est totalement incompréhensible qu'il soit supprimé pour créer un parcours « math-info ».

Les relations entre préparation aux concours et master recherche ne sont pas claires : si les étudiants du master recherche préparent activement les concours d'enseignement, il doit leur être difficile de s'impliquer fortement dans une activité de recherche.

Les informations concernant les flux sont difficiles à extraire du dossier. En M1, les chiffres actuels sont d'environ 30. En M2, les chiffres mélangent les effectifs de la préparation à l’agrégation (environ 15) et master recherche (que l’on peut estimer à cinq étudiants ?). La modélisation mathématique prévoit une quinzaine d'étudiants. Le master SEP compte actuellement 15 étudiants environ (issus du M1 Mathématiques ? ou économistes confondus ?). Le flux global d'une trentaine d'étudiants est satisfaisant.

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Sur le devenir des étudiants, on note peu de poursuites en thèse (4 allocations sur 2004-2007) ; beaucoup d'enseignants (10 Agrégés, 15 Certifiés) et une bonne proportion de CDI pour le master professionnel SEP (8 en CDI et 10 en stage sur 2005-2007).

En conclusion, on peut dire qu’il y a place pour une formation niveau master en mathématiques à Reims : cela complète la formation LMD. Elle s'appuie sur un laboratoire de recherche. Cependant, sans parler du caractère peu lisible de la structure de mention multidisciplinaire proposée, la cohérence de la structure de la partie mathématiques n'est pas parfaite : l'un des parcours de M1 ne correspond pas à un parcours LMD identifié, le regroupement annoncé de deux M1 en une unique année est formel (les parcours étant fortement différentiés) et la deuxième année SEP. est insérée un peu artificiellement dans le schéma.

Pour la lisibilité de la formation mathématique, il est vivement recommandé que celle-ci soit déclinée en une mention divisée en trois spécialités. Par ailleurs, la première année devrait comporter un tronc commun substantiel et l'orientation vers les différentes spécialités (ou vers l'extérieur pour math-info) se faire par un jeu (limité) d'options. Des liens devraient apparaître entre spécialité recherche et spécialités professionnelles.

Points forts :

• Un flux assez important d'étudiants.

• Cette formation est une préparation performante aux concours.

• Un master professionnel original en liaison avec l'UFR d'économie.

Points faibles :

• La structuration de l'offre est désordonnée.

• L’implication des chercheurs actifs dans les spécialités professionnalisantes est faible.

Informatique

Appréciation : A

La spécialité « Informatique » s’intègre bien dans le schéma global de l’offre de la mention. La restructuration générale est favorable à la lisibilité des spécialités.

On compte quatre parcours type :

• Administration de sécurité des réseaux (ASR).

• Développement des applications réparties (DAR).

• Ingénierie de l’image et de la connaissance (IIC).

• Recherche informatique.

Les objectifs pédagogiques sont de former des étudiants ayant des compétences au niveau bac+5 dans le domaine des systèmes, réseaux, et applications réparties (parcours ASR et DAR) et ingénierie de l’image essentiellement (parcours IIC).

Les parcours ASR et DAR sont clairement orientés systèmes et réseaux avec une approche plus architectures et infrastructures pour le parcours ASR et davantage développement de logiciels pour le parcours DAR. Le parcours ASR s’appuie sur la création d’une “Académie CISCO” à Reims qui apporte des moyens matériels pour cette formation et des possibilités de suivre des certifications dans le domaine des réseaux (CISCO). Cet appui devrait dynamiser ce parcours de la spécialité. Le parcours IIC allie la double thématique ingénierie de l’image et ingénierie de la connaissance (systèmes d’informations). Ce « mariage » est inhabituel. L’objectif principal est plutôt l’image (traitement numérique, synthèse) et méthodes de l’imagerie numérique (IA). Le parcours recherche vise à donner les bases pour la recherche dans les domaines de l’IA, les systèmes répartis, l’optimisation combinatoire et le parallélisme. Ce parcours recherche est très fortement mutualisé avec les autres parcours ; seuls quelques enseignements comme séminaire, étude bibliographie, stage en laboratoire le différencient. Les objectifs sont

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davantage d’acquérir des connaissances de base dans un domaine (selon les UE choisies) plutôt qu’une initiation à la recherche dans les UE.

La formation à la recherche est introduite au niveau du parcours recherche avec une UE Etudes bibliographiques, des séminaires (essentiellement) et enfin le stage. L’adossement à la recherche est lié à l’appartenance de la majorité des enseignants à l’EA 3804, CReSTIC. Bien que les liens ne soient pas explicitement décrits dans le dossier notamment pour le parcours recherche, l’adossement semble effectif.

Les parcours ASR (et DAR) bénéficient d’un appui important du monde industriel avec différents types de partenariats. La création d’une « Académie CISCO » apporte un plus en termes de moyens et de certification pour cette formation (ASR). La formation ASR est aussi proposée en formation à distance, ce qui est un plus dans le monde professionnel avec des aménagements spécifiques.

L’organisation des parcours est claire et homogène au sein des différents parcours, avec une spécialisation progressive initiée en S8 et plus marquée en S9 (et S10). Le semestre 7 est entièrement commun aux différents parcours. Le parcours recherche est totalement mutualisé avec les parcours DAR et IIC pour les UE disciplinaires. La spécialisation est uniquement faite sur de la formation à la recherche. La coloration « recherche » est donc relativement faible.

Les contenus sont cohérents avec les objectifs visés en termes de débouchés, notamment pour les parcours ASR et DAR. On peut cependant s’interroger sur le parcours CCI. Ne faudrait-il pas afficher plus clairement image plutôt que gestion de la connaissance dont le volume horaire n’est pas assez significatif pour former des spécialistes de cette thématique ? Ce parcours pourrait inclure des modules de gestions des informations mais plutôt dédiées à des données multimédia (image par exemple).

Les informations sur les flux ne sont pas faciles à évaluer, car trop incomplètes. Une augmentation du flux d’étudiants est envisagée et semble possible en ASR et DAR, car les dossiers de candidature sont nombreux, mais elle est liée à l’obtention de moyens matériels. Cette augmentation est nécessaire pour la pérennité de la spécialité. Le parcours ASR semble avoir des promotions avec une moyenne de 20 étudiants qui s’intègrent majoritairement dans les thématiques visées par le parcours (réseaux/système). Aucune information n’est donnée pour le parcours DAR, car il paraît avoir été ouvert seulement cette année. Il serait intéressant d’avoir les chiffres du cursus précédent (Méthodes logicielles pour les réseaux et systèmes hétérogènes) dans les annéesantérieures. Le parcours IIC est le plus faible en effectifs (8 en 2006/2007, 8 et 10 les années précédentes) : son attractivité doit donc être renforcée en ciblant et en « affichant » mieux sa thématique centrale l’image plutôt qu’une double compétence qui vise des entreprises plutôt différentes en termes de métiers. Les débouchés professionnels ne sont pas détaillés dans la fiche du parcours de la spécialité, mais les étudiants trouvent un emploi.

En conclusion, on peut dire que cette spécialité a été restructurée de façon homogène et réussie. On recommande néanmoins un ré-aménagement plus ciblé du parcours IIC pour améliorer sa lisibilité et son attractivité. Cette spécialité a fourni des efforts appréciables pour construire une spécialité homogène dans sa structure et son organisation.

Points forts :

• Les points forts sont le parcours ASR et ses appuis et partenariats avec le monde de l’entreprise qui devraient encore dynamiser ce parcours.

• Le parcours DAR semble également profiter d’une dynamique de l’URCA, mais il est difficile d’évaluer complètement ce parcours avec les seuls éléments du dossiers.

• La différentiation progressive entre les parcours est également un point positif de cette formation.

• Les spécialités sont bien ciblées en fonction des compétences et des débouchés.

• On note une bonne granularité des enseignements : aucun cours ne correspond à moins de trois ETCS.

Points faibles :

• Le point faible le plus important est sans doute le parcours IIC et ses effectifs faibles. Des efforts doivent impérativement être faits si on veut assurer sa pérennité (et éviter sa fermeture). Il faut cibler une seule thématique porteuse et travailler avec le monde industriel du domaine. Ceci n’est pas clair actuellement.

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• Le parcours recherche est en fait à caractère très « professionnalisant » puisqu’il s’appuie entièrement pour les UE disciplinaires sur les autres parcours. Il sera important d’évaluer l’impact de ce choix sur les futurs doctorants.

Compétences complémentaires en informatique

Appréciation : B

Cette spécialité donne aux étudiants ayant une formation non-informatique des compétences permettant de manipuler l’outil informatique à un haut niveau, en relation avec la discipline de leur première année de master. Jusque-là ouverte aux titulaires d’une première année de master scientifique, elle sera désormais ouverte aux étudiants titulaires d’un M1 en Sciences de gestion, pour constituer un parcours « Méthodes informatiques pour les organisations ».

Cette formation est justifiée par le fait que des scientifiques non informaticiens ou des gestionnaires ont des besoins en informatique qui dépassent la simple maîtrise des logiciels de base. Deux parcours sont proposés : Sciences et Méthodes informatiques pour les organisations. L’organisation est cohérente, assez semblable aux autres formations CCI présentées dans d’autres masters.

Aucune statistique n’est fournie sur le passé de cette spécialité.

Il est difficile de faire une différence, dans la liste des emplois cités « cibles » de cette formation, entre les débouchés de cette formation et les débouchés d’une formation complète M1-M2 professionnel en Informatique. On peut cependant estimer, compte tenu des besoins du marché du travail en informatique, que cette formation offre des débouchés certains, même avec une formation que l’on peut situer à mi-chemin entre une licence professionnelle et un M2 professionnel en Informatique.

L’adossement à la recherche est sans objet pour cette formation dont la finalité est totalement professionnalisante.

A partir du moment où l’on accepte le concept de « formation complémentaire en informatique », l’organisation du cursus est correcte, avec un premier semestre comprenant trois modules sur les parties fondamentales de l’informatique (algo-programmation, systèmes d’exploitation, réseaux et BD), une UE avec options du type « informatique et autres disciplines » et une UE de professionnalisation. On peut s’étonner que la « programmation Internet » soit considérée comme de la professionnalisation. Le découpage du deuxième semestre en deux parties, avec un développement de logiciel « double compétence » suivi d’un stage en milieu professionnel, semble une bonne idée. L’organisation des cours comporte une partie « options » qui se limite au choix de l’autre discipline dans la partie « informatique et autre discipline », mais c’est justifié.

Le parcours « Sciences » ne nécessite pas de remarques particulières. Compte tenu des différences de niveau « scientifique » entre un M1 « Sciences » et un M1 « Gestion », on peut s’interroger sur l’opportunité d’un renforcement (mise à niveau) en Informatique pour les étudiants du parcours « Méthodes informatiques pour les organisations ». Dans les contenus proposés, les deux éléments constitutifs de l’UE optionnelle différentient les deux parcours.

Le flux est estimé à 40 étudiants par an, dont 10 locaux, 20 provenant d’autres universités françaises et 10 provenant d’universités étrangères. Sur les 40, 10 étudiants suivraient le parcours « Méthodes informatiques pour les organisations ».

Le bilan du devenir des étudiants n’est pas fourni.

Points forts :

• Cette spécialité est transversale et répond à des besoins.

• Les contenus semblent adaptés aux objectifs.

• Les flux attendus (et existants) sont satisfaisants.

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• L’organisation est cohérente, avec un noyau fort en fondements de l’informatique (algo-programmation, systèmes, réseaux, BD).

• Le stage « local » de développement d’un logiciel lié à « l’autre discipline » est appréciable.

Points faibles :

• Différentiation insuffisante entre les parcours « sciences » et « méthodes informatiques pour les organisations ».

• La différence de niveau « scientifique » entre les étudiants des deux parcours peut conduire à de sérieux problèmes pédagogiques dans les parties communes aux deux parcours.

• La partie « gestion » semble insuffisante pour le parcours « méthodes informatiques ».

• Aucune information sur les débouchés professionnels et le devenir des étudiants n’est donnée : c’est largement dommageable pour la présentation et l’évaluation de la spécialité.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : REIMS

Établissement : Reims

Demande n° 20080704

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique et sciences pour l’ingénieur

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette demande de création regroupe des anciennes spécialités issues des anciens masters Sciences de la

matière, Sciences pour l’ingénieur et Sciences et techniques des activités physiques et sportives.

Cette nouvelle mention se décline en quatre spécialités : Sciences des matériaux et nouvelles technologies, Biomécanique humaine, sport et santé, Physique et Mécanique et thermique.

Cette formation est bien positionnée dans l’environnement local.

La distinction entre le tronc commun et les options est parfois difficile à identifier.

Points forts :

• Bonnes formations professionnelles.

• Bons placement des diplômés.

• Flux constant.

Points faibles :

• L’organisation de la mention qui semble compliquée.

• Les relations internationales qui sont faibles.

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Avis par spécialité

Sciences des matériaux et nouvelles technologies

Appréciation : B

C’est une spécialité à finalité professionnelle qui comporte un parcours Plasturgie pour la mise en forme et le recyclage des matériaux plastiques, un parcours Procédés et simulation en métallurgie pour la mise en forme des matériaux métalliques, et enfin un parcours Ingénierie et productions assistées par ordinateur.

Cette spécialité est cohérente avec l’environnement et la formation en licence. Les aspects professionnalisants sont très développés. Le flux annuel d’étudiants est de l’ordre de la trentaine. Il semble que le placement soit de bonne qualité, mais l’absence de tableau précis rend difficile cette évaluation.

Points forts :

• Bonne organisation des parcours.

• Cursus bien structurés.

Points faibles :

• L’adossement à la recherche est limité.

• Le suivi des diplomés est assez restreint.

Recommandation :

• Il conviendrait de mettre en place un véritable suivi des diplômés.

Biomécanique humaine, sport et santé

Appréciation : B

Cette spécialité comprend deux parcours : le parcours recherche Biomécanique humaine et réadaptation fonctionnelle dont l’objectif est de comprendre, prévenir, recupérer et optimiser la mécanique humaine, et le parcours professionnel Ingénierie et ergonomie de l’activité physique et santé qui vise à former des professionnels chargés de concevoir et de valider des programmes en activités physiques.

Il s’agit de comprendre la mécanique humaine, physiologique et pathologique en vue d’une optimisation et d’une reprise de fonction avec des transferts technologiques vers les praticiens.

Cette spécialité fait suite aux licences STAPS et ces parcours préparent des professionnels du sport pour des programmes d’évaluation et d’amélioration des performances humaines, éventuellement jusqu’au doctorat.

Les aspects professionnels sont bien développés, notamment avec le CHU de Reims et quelques industriels.

Les flux annoncés sont importants : une centaine en M1.

Le devenir des diplômés est très positif pour le parcours professionnel. En revanche, le parcours recherche présente un bilan beaucoup plus inquiétant (2/3 à la recherche d’emploi d’après le tableau). Ceci peut s’expliquer par un adossement à la recherche peu visible.

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Points forts :

• Flux d’étudiants importants.

• Interface mécanique santé.

• Parcours professionnels de tout premier plan.

Points faibles :

• Parcours recherche avec un adossement à la recherche peu visible.

• Relations internationales faibles.

Recommandation :

• Le parcours recherche doit faire l’objet de toutes les attentions.

Physique

Appréciation : C

Cette spécialité comprend deux parcours, l’un menant à la préparation de l’agrégation de physique et l’autre intitulé Instrumentation scientifique et bioimagerie, qualité dans les bio industries en vue de débouchés dans la recherche publique.

Les objectifs pédagogiques sont très peu détaillés et le cursus semble conduire à une combinaison peu cohérente. La justification de cette spécialité s’appuie beaucoup sur la formation des agrégés sans que soit précisé le taux de réussite au concours de l’agrégation.

Les flux d’étudiants sont en baisse continue.

Point fort :

• Préparation à l’agrégation.

Points faibles :

• Flux d’étudiants faible et en baisse.

• Peu de relations internationales.

Recommandation :

• Un bilan plus satisfaisant sur le devenir des étudiants doit être réalisé pour justifier le maintien de cette spécialité.

Mécanique et thermique

Appréciation : B

Cette spécialité comprend un parcours professionnel Thermique et énergie visant à donner une bonne connaissance des systèmes thermiques et la réalisation de bilans, un parcours recherche Mécanique et thermique pour apporter des connaissances approfondies en mécanique du solide et en mécanique des fluides, et enfin un parcours

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professionnel Génie civil pour procurer une culture technologique et technique destinée aux entreprises de travaux publics et du bâtiment.

Cette spécialité s’incrit dans le renouvellement de deux anciennes spécialités. La création du parcours Génie civil est cohérente avec la demande industrielle.

Il n’y a pas de tronc commun, mais des mutualisations croisées. Cela conduit à une organisation pédagogique compliquée qui serait sans doute simplifiée par la mise en place d’un tronc commun en M1.

Le flux des étudiants est constant sur les quatre dernières années et le devenir des étudiants est correct.

Points forts :

• Très bons placements des diplômés.

• Flux d’étudiants constants.

• Formations professionnelles solides.

Points faibles :

• Peu de relations internationales.

• L’organisation de la spécialité est compliquée.

Recommandations :

• Il conviendrait de réfléchir à la mise en place d’un tronc commun en M1 afin d’alléger l’organisation de la spécialité.

• Un effort important doit être consacré à l’amélioration des relations internationales.

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Recommandations

• Réfléchir à la mise en place d’un M1 commun à chaque spécialité pour alléger l’organisation globale de la mention.

• Porter une attention particulière sur le suivi de la spécialité Physique.

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Réponse du président

Université de Reims

Champagne Ardenne

Villa Douce - 9, boulevard de La Paix - 51097 Reims Cedex Tél : 03 26 91 39 55 - Fax : 03 26 91 39

[email protected]

R éponse du Président

à l’évaluation de l’offre de form ation au niveau M

L’équipe dirigeante de l’URCA tient en premier lieu à remercier les experts de l’AERES pour leurs remarques et conseils avisés. Cette nouvelle offre de masters répond à l’un des objectifs prioritaires de l’URCA, celui d’intensifier le rayonnement international de l’établissement. C’est ainsi que, soucieux de nous intégrer parfaitement dans l’espace européen de l’enseignement supérieur, nous avons optimisé la cohérence et la lisibilité de cette offre de formation en actant le principe du master unique sur la base d’intitulés "disciplinaires" (conseil d’administration du 15/11/07). La majorité de nos spécialités de master se décline donc aujourd’hui en parcours "professionnel" et en parcours "recherche" qui donnent à l’étudiant une plus grande liberté pour élaborer son cursus et facilite la mutualisation des enseignements au sein de notre établissement. C’est aussi, sur la base de cette offre de formation rénovée, vouloir favoriser l’émergence de diplômes en partenariat international et intensifier la mobilité étudiante, démarche appuyée par la création récente d’une commission de la mobilité et des échanges internationaux et le renforcement du service des relations internationales. De plus, la restructuration de notre dispositif central "OSIPE", qui travaille en synergie avec les équipes de formation, nous garantit un suivi efficace des étudiants non seulement au cours de leur cursus universitaire mais aussi à l’issue de leur insertion professionnelle. Enfin, c’est avoir renforcé la gouvernance des formations de niveau M en instaurant, pour chaque mention, un contrat d’objectif qui permettra, outre de répondre aux recommandations des experts, d’amplifier la synergie recherche-formation et d’atteindre nos objectifs en terme d’internationalisation des cursus et de démarche qualité. Les réponses aux recommandations des experts de l’AERES sont organisées par mentions et par spécialités.

Réponse à l’expertise par mention

1. Domaine ALL, mention arts, lettres, langues et cultures étrangères (ALLCE)

Dans cette mention qui a reçu une appréciation A accompagnée d’un avis favorable, nous veillerons, comme cela nous l’est recommandé, à ne pas surcharger de cours les étudiants s’orientant vers la recherche.

Spécialité Sciences du langage et philosophie

Pas de commentaires

Spécialité "Langues et Cultures Etrangères"

Afin de répondre aux recommandations des experts nous proposons les aménagements suivants :

• Introduction d'une EC de langue (à la place d'EC de littérature) dans les parcours R de la spécialité "Langues et Cultures Etrangères" ("Monde anglophone", "Monde germanophone", "Monde hispanophone")

• Introduction d'heures de "thème-version" dans les PCL1, PCL2 et PCL3 des parcours R de la spécialité "Langues et Cultures Etrangères" ("Monde anglophone", "Monde germanophone", "Monde hispanophone") en aménageant le volume consacré à la langue de spécialité

• L'élaboration du parcours P de la spécialité "Langues et Cultures Etrangères" est en cours et les responsables ont pris bonne note des recommandations.

Spécialité "Interculturalité Franco-Allemande"

Le dialogue avec l'université partenaire a repris et une refonte du parcours "Littérature des langues romanes" en un parcours "Littérature française et littérature allemande" (avec un cadrage comparatiste) est envisagée.

Spécialité "Lettres"

Pas de commentaires

Domaine SHS, mention Psychologie

Spécialité "Psychologie clinique"

En réponse aux remarques de l’expert qui soulève "une discordance entre l’appellation de la spécialité et son contenu" et qu’il recommande "de modifier pour tenir compte des spécificités de cette spécialité se situant entre la neuropsychologie et la

psychologie cognitive", nous proposons d’intituler cette spécialité à deux parcours "Psychologie des perturbations cognitives : clinique de l’enfant et de l’adulte". Cet intitulé correspond à l’un des domaines reconnus dans la liste des diplômes ouvrant accès aux concours sur titres pour le recrutement des psychologues de la fonction publique hospitalière (arrêté du 10/01/08). Par ailleurs, ce nouvel intitulé s’accorde parfaitement avec les axes du laboratoire de rattachement (cf. infra).

Statut du laboratoire de rattachement : EA CLEA (Cognition, Langage, Emotions, Acquisitions) co-habilitée (équipe d’accueil) avec l’UPJV pour 2008-2011.

Equipe pédagogique (liste des intervenants) :

Enseignants chercheurs

Baltazart Véronique MCF

Bernoussi Amal MCF

Besche Chrystel PR

Bradmetz Joël PR

Caillies Stéphanie MCF

Compan Valérie PR

Declercq Christelle MCF

Fernandez Lydia PR

Grebot Elisabeth MCF

Labrell Florence PR

Le Sourn-Bissaoui MCF

Motte Jacques PU-PH

Olivier Marie MCF

Schmit Gérard PU-PH

Varescon Isabelle PR

Intervenants professionnels

Antoine Florent Neuropsychologue

Barba Nathalie Psychologue

Barbier Catherine Psychologue

Bertot Vincine Psychologue

Blanc Véronique Psychologue

Blanchard François Professeur de santé publique et de gériatrie

Bouvet Michel Praticien hospitalier psychiatre des hôpitaux

Calmus Arnaud Neuropsychologue

Chemla Patrick Praticien hospitalier psychiatre des hôpitaux

Courtaigne Bruno Médecin généraliste

Cuervo-Lombard Christine Neuropsychologue

Giersky Fabien Neuropsychologue

Hammami Sabrina Psychologue PAST

Havet Jean-Michel Praticien hospitalier psychiatre des hôpitaux

Hincky Marie-Odile Psychologue

Kack Mylène Médecin généraliste

Khatib Mehran Neurologue

Lumbroso Emile Psychologue

Morrone Isabella Neuropsychologue PAST

Novella Jean-Luc Professeur de santé publique et de gériatrie

Planchou Clément Psychologue

Potier Chantal Psychologue

Rigaud Alain Praticien hospitalier psychiatre des hôpitaux

Rostowsky Laurence Médecin généraliste

Royaux Jackie-Charles Praticien Hospitalier

Talgorn Loïc Praticien hospitalier psychiatre des hôpitaux

Thieron Laure Psychologue

Tourrilhes Catherine Sociologue

Tran Eric Psychiatre, chef de clinique

Vigour-Oudart Sylvie Psychologue

Zampaglione Thérèse Psychologue

Spécialité "Cognition, langage et émotions"

En réponse aux recommandations (page 6), nous tenons à préciser qu’il s’agit d’une spécialité constituée d’un unique parcours recherche. Cette spécialité s’adosse sur l’EA CLEA co-habilitée avec l’UPJV (université d’Amiens). Nous confirmons la

demande de cohabilitation de la spécialité avec l’UPJV. Notons en particulier que cette cohabilitation permettra la mutualisation des enseignement ainsi que l’accroissement du nombre d’étudiants inscrits : une enquête préliminaire, basée sur l’effectif actuel en Master 2 Recherche à l’URCA (N = 8) et prospective par rapport à Amiens (N = 7), permet d’envisager de façon réaliste une promotion de 15 étudiants. Le fait que cette demande de co-habilitation avec Amiens paraisse floue notamment car "cette dernière n’a pas déclaré cette spécialité dans son offre de formation ".s’explique en partie parce que nos partenaires ont envoyé leur projet d’offre de formation deux mois avant l’URCA. A cet instant, la possibilité de discussion d’une co-habilitation de cette spécialité de Master ne s’était pas encore explicitement posée, même si elle était déjà latente. La réponse d’Amiens concernant cette formation devrait permettre de lever cette imprécision. Nous tenons également à souligner que tous les étudiants inscrits dans cette spécialité de master auront l’obligation de suivre l’UE de pré-professionnalisation (70h) proposée aux deux autres spécialités de la mention. En effet, il faut aménager la possibilité pour un étudiant ayant choisi le parcours recherche de cette spécialité de pouvoir toujours s’orienter vers la profession de psychologue, moyennant un stage professionnalisant complémentaire, ce qui confère le caractère professionnalisant à cette formation.

Spécialité sociale et de l’insertion professionnelle

1. L’équipe pédagogique est composée de 16 membres, enseignants chercheurs ou professionnels, dont les profils champs de compétence correspondent aux besoins de la formation. Dix d’entre eux sont membres du Laboratoire de Psychologie Appliquée (LPA) auquel la formation est adossée. Leurs statuts et champs de compétences sont précisés dans le tableau suivant :

Nom Prénom Statut Champ de compétence

Ambrosino Véronique MC IUT Troyes (LPA) Psychologie des organisations

Badré David Conseiller SAIO Statistiques et informatique

Bascourret Jean Marc MC. URCA économie Management stratégique

Battaglia Nicole

MC Lille (LPA) Stress et chômage

Berjot Sophie MC URCA Psycho (LPA) Construction d’outils, management interculturel

Dias –Soares Christophe

Conseiller en Orientation et Insertion

Bilans de compétences

Grebot Elisabeth

MC URCA Psycho (LPA) Stress et travail

Dumont-Damien, Evelyne

MC URCA Psycho (LPA) Construction d’outils

Lefeuvre Régis

MC URCA Psycho (LPA) Psychologie sociale

Ingénierie psychosociale

Lenoir François Régis

Directeur Puzzle Concept, Docteur en psychologie (LPA)

Conséquences psychosociologiques du changement

Lidvan Noëlle

MC Psychologie (LPA) Entretien d’aide

Mollaret Patrick MC URCA, psycho (LPA) Psychologie sociale

Ingénierie psychosociale

Petit Danielle MC Gestion

Management social

Rolland-Levy Christine

MC Psychologie (LPA) Représentations sociales

Shoucair Samy

Psychologue Bilans de compétences

Professeur de Psychologie Sociale

Professeur (LPA) Psychologie sociale appliquée

2. La formation proposée recentre les interventions dans le domaine de l’insertion professionnelle, où la plus grande partie des étudiants trouvent un emploi à l’issue du master (voir les chiffres sur le taux d’insertion). La modification principale de la nouvelle maquette est l’introduction d’un enseignement en psychologie sociale théorique et appliquée en remplacement de l’enseignement en économie. Cette modification permet d’approfondir la connaissance des étudiants en psychologie sociale en spécifiant ses champs d’application dans le domaine de l’insertion professionnelle. Ce renforcement de la psychologie sociale est justifié par le caractère mixte du master, offrant une formation professionnelle et une formation à la recherche. En résumé, la spécialité "Psychologie sociale" du master prend appui sur la réussite de l’offre antérieure en matière de débouchés et l’aménage de manière à accentuer l’expertise des étudiants dans le domaine de la psychologie sociale.

3. L’absence de responsable nommé s’explique par la vacance actuelle du poste de professeur de psychologie sociale. Le profil de ce poste à pourvoir spécifie explicitement que le professeur aura en charge la spécialité "Psychologie sociale". Le poste de professeur sera pourvu à la rentrée 2008-2009, trois candidats ayant été sélectionnés pour les auditions prévues fin mai 2008

4. La spécialité "Psychologie sociale et de l’insertion professionnelle" est adossée au Laboratoire de Psychologie Appliquée (LPA) qui vient d’être habilité équipe d’accueil pour 4 ans. Comme il est spécifié dans le tableau récapitulatif, le noyau dur de l’équipe pédagogique est constitué de chercheurs et de professionnels membres de ce laboratoire. Le flou institutionnel qui entourait la demande d’habilitation est désormais totalement et définitivement levé.

5. Il n’existe pas en France de spécialité de master spécifiquement dédiée à l’insertion professionnelle ; c’est ce qui en assure l’originalité. Le fait que la quasi-totalité des étudiants issus de cette spécialité de master trouve du travail dans ce domaine - et dans la région Champagne Ardenne - garantit l’utilité sociale de cette formation. De plus, avec l’accentuation du phénomène de la mobilité sociale, les débouchés professionnels liés à l’insertion sont appelés à se développer.

6. Nous sommes disposés à donner toutes les informations complémentaires pouvant permettre une meilleure lisibilité du dossier.

Domaine SHS, Mention Espaces et Sociétés

Nous avons pris connaissance avec satisfaction des avis positifs de l’AERES tant sur l’ensemble de la mention que sur les deux spécialités "Urbanisme et Aménagement" et "Géographie physique et Archéologie" (appréciation A dans les trois cas). Deux points préoccupent les experts :

1. La proportion encore un peu faible de diplômés s’inscrivant en thèse. Trois des quatre thèses actuellement en cours au sein de l’EA Habiter sont des thèses en aménagement préparées respectivement par une titulaire de DESS qui exerce professionnellement dans une communauté de communes, un diplômé 2007 du parcours "Urbanisme-Aménagement-Environnement" et un diplômé 2007 du parcours recherche "Urbanité-Mobilité-Mondialité" ayant systématiquement choisi comme UE transversales des UE du parcours UAE. De même, trois thèses ont été engagées dans l’EA GEGENA par deux diplômés du parcours "Dynamique des Milieux" et une diplômée du parcours "Savoirs et savoir-faire de l’archéologie". Une thèse va être engagée en co-tutelle entre l’URCA et l’ISA de Sousse. La montée en puissance des deux EA ne pourra que renforcer la capacité d’encadrement doctoral.

2. L’offre de trois parcours dans la spécialité "Géographie physique et Archéologie" est jugée ambitieuse et peut-être un peu excessive face aux effectifs et aux débouchés prévisibles. C’est justement pour favoriser les entrées en thèse qu’un troisième parcours orienté vers la recherche en archéologie a été proposé, sur le thème bien précis des espaces et systèmes de peuplement, les trois parcours présentant une part très élevée d’enseignements communs. Le défi à relever est bien d’attirer les étudiants de l’extérieur, en nombre déjà significatif dans l’actuel parcours d’archéologie.

Domaine SHS, Mention Histoire et Histoire de l’Art

L’insuffisance de mutualisation reprochée trouve probablement son origine dans le manque de clarté du tableau de la maquette. Ainsi, les U.E. fondamentales 1 et 2 (semestre 1) sont mutualisées entre les 2 spécialités. Il en est de même pour l’enseignement des langues et de l’informatique et pour la plupart des unités transversales proposées dans les semestres 1, 2, 3 et 4. Dans le parcours professionnel, une partie des modules (modules de culture, de langues et de communication) est mutualisée avec le parcours "Sauvegarde Inventaire Valorisation du Patrimoine Ecrit et Textuel" relevant du domaine des Arts Lettres Langues. Le tronc commun en Histoire peut paraître, lui aussi, insuffisamment développé, car nous n’avons reproduit que les grands axes des 3 parcours. Ainsi, à titre d’exemple, à l’intérieur du parcours "Pouvoirs, croyances et pratiques sociales", il existe plusieurs thèmes (Histoire socio-politique du contemporain / l’iconographie historique contemporaine / pouvoirs, croyances et pratiques sociales à l’époque médiévale) de même pour "Sociétés méditerranéennes de l’Antiquité à nos jours" (La France et la Méditerranée aux XIXème siècle et XXème siècle / les sociétés méditerranéennes de l’Antiquité).

Conformément aux recommandations des experts, l’évolution de la spécialité " histoire de l’art et culture " vers 2 spécialités distinctes : l’une en histoire de l’art située à Reims et l’autre en une spécialité "Protection et valorisation du patrimoine culturel et environnemental " située à Troyes est souhaitable. Elle s’accorde parfaitement avec la politique de l’URCA qui envisage de développer son deuxième bassin de recrutement et qui est soutenu pour cela matériellement par la Communauté d'agglomération troyenne. Notons que cette spécialité s’appuierait sur des partenariats régionaux nombreux qui assurent un lien constant avec le monde professionnel.

Domaine SHS, Mention Etudes européennes et internationales

Cette mention qui a reçu un avis B et assorti de réserves et recommandations. Parmi les points faibles, sont soulignés :

- Un adossement à la recherche difficile à évaluer (EA en cours d’habilitation)

L’adossement à la recherche repose sur deux équipes habilitées pour 4 ans : MIG (Mouvements Internationaux et Gouvernance) et Habiter.

La spécialité APSI "Analyse et Pratique des Systèmes d’Information", et non pas "Analyse et Politique des SI" comme indiqué dans l’avis, débouche sur trois modalités de recherche de l’équipe MIG. Les nouveaux questionnements sur le Savoir (informations, capacité de contrôle par les institutions, bases de connaissances) s’intègrent dans l’axe "Institutions vs Organisation : un passage au crible des concepts". L’émergence d’une société mondiale de l’information, avec en particulier la constitution de l’information comme valeur marchande, et les mouvements de réaction à ce processus font partie du deuxième axe "Régulation vs Circulation". L’évolution des formes d’expression est abordée dans le troisième axe "Citoyenneté vs Collectivités : entre individus et groupes socioculturels".

La spécialité Géopolitique est adossée l’axe "Espace Politique" de l’équipe Habiter. La géographie politique est donc une thématique forte de cette EA.

- Une faible cohérence de l’ensemble de la mention

La cohérence au sein de la mention se traduit déjà au niveau des équipes de recherche associées au sein du projet de structure fédérative de recherche porté par le pôle "Patrimoine, Culture, Institution". Par ailleurs ces deux équipes ont mené ensemble un contrat de recherche sur les migrations en région (appel d’offres de l’ACSE : programme d’études 2005-2008 Histoire et mémoires des immigrations en régions).

Cette cohérence du point de vue des enseignements repose sur une forte mutualisation des UE et une forte transversalité. En particulier les UE de professionnalisation, communication et langage sont communes aux deux spécialités. Elles intègrent des conférences en langue étrangère. Les Unités de différenciation, notamment les techniques et ateliers, sont également mutualisées.

La cohérence globale de la mention repose d’une part sur des objectifs pédagogiques communs : l’analyse des données, la connaissance du monde contemporain et la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que sur une organisation pédagogique commune à l’ensemble des parcours : équipe de coordination, conseil de perfectionnement, jury d’examen semestriel, évaluation, possibilités de passerelle, recherche de stages qui se font au niveau de la mention. Les dispositifs d’aide à la mobilité internationale spécifique à la mention et qui en constituent un point fort, sont également communs à l’ensemble des parcours.

La recherche d’autres sources de financement, en particulier par le biais de la formation continue ou de la taxe d’apprentissage, est une préoccupation commune à la mention et sera donc mutualisée.

La mutualisation des enseignements et la transversalité reposent également sur un accord avec les masters de droit public "Administrateurs privés et publics en Afrique" et "Spécialistes de l’intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage".

Spécialité "Analyse et pratique des systèmes d’information"

Adossement à la recherche difficile à évaluer (cf supra).

Précisions par rapport au dossier : le projet de parcours commun "Journalisme européen et relations publiques" avec l’Université d’Aix-la-Chapelle a reçu le soutien financier de l’Université Franco-allemande. Le partenariat avec l’Université d’Oradea devrait déboucher sur une convention de co-diplôme (ouverture en 2009).

En ce qui concerne les perspectives de débouchés de la spécialité APSI, la fiche RNCP donne une palette large des débouchés possibles. Il conviendra effectivement, après quelques années de fonctionnement, de préciser cette offre, sachant que les compétences acquises dans la formation sont transversales à de nombreux métiers.

Spécialité "Géopolitique"

Une cohérence relative du cursus, la faiblesse du nombre des enseignements spécifiquement de profil géopolitique et du nombre d’UE consacrées à la formation au raisonnement géographique.

La spécialité géopolitique a un caractère transdisciplinaire revendiqué, ce qui implique compte tenu de la mutualisation recherchée des enseignements au sein de la mention mais aussi sur le campus, de limiter le nombre d’UE consacrée à la formation au raisonnement géographique. Toutefois, il sera proposé aux étudiants non spécialistes et/ou issus de la formation continue de remplacer l’UE de différenciation du semestre 1 "Intégration communautaire" par une UE de géographie en L3.

Pour tenir compte du caractère transdisciplinaire de la géopolitique, un cours de droit international public- relations internationales, sera proposé.

En ce qui concerne l’absence d’études de cas précis, l’UE fondamentale du semestre 3 "Enjeux et conflits dans le monde contemporain" intégrera des études de cas. Toutefois, la formation dans la spécialité "Géopolitique" est fondée sur des thèmes et sur l’étude de concepts et de théories qui sont ensuite adaptables à toutes les zones. L’étude de cas est un support et non un objectif de la formation.

Domaine DEG, mention droit privé

Spécialité "Droit des obligations civiles et commerciales"

Aucun commentaire

Spécialité "Droit pénal et sciences criminelles"

Concernant les points faibles, il est reproché une faiblesse des liens avec les professionnels. La spécialité "Droit pénal et sciences criminelles" est en lien étroit avec les différents acteurs qui interviennent dans le domaine du droit pénal et des sciences criminelles (magistrats, gendarmes, policiers, avocats, médecins légistes, psychiatres, psychologues…). Parmi les intervenants dans la formation, nous pouvons citer :

- M. le Général Jean-Marc PASQUEREAU (Gendarmerie Nationale)

- M. le Capitaine Pascal WIERZBICKI (Laboratoire Nationale de la Gendarmerie)

- M. le Lieutenant Julien JOURDAN (Gendarmerie Nationale)

- M. le Commandant Emile THIEBEAUX (Police Nationale - SRPJ)

- M. le Procureur Jean-Philippe VICENTINI (Procureur de la République de Cambrai), Professeur Associé

- Maître Roland MATHIEU (Avocat au Barreau de Reims), Maître de Conférences Associé

- Maître Vincent NICOLAS (Avocat au Barreau de Reims)

- En remplacement de M. Jean-Dominique SARCELET, Avocat Général près la Cour de Cassation, un magistrat de la Cour d’Appel de Reims interviendra sur "La coopération internationale"

- Des médecins légistes du C.H.U. de Reims : Pr. Marie-Hélène BERNARD, Dr. Frédéric CANAS, Dr. Alain RIGAUD, Pr. Frédéric LIMOSIN, Pr. Claude MARCUS, Dr. Denis LAMIABLE et le Pr. Paul FORNES

- Des Psychiatres : Pr. Gérard SCHMIT, Dr. J. ROYAUX, Dr. N. GOLOVKINE et le Dr. M. BOUVET

- Un psychologue clinicien : M. Jean-Luc PLOYE (Expert près la Cour d’Appel de Reims)

- Ainsi qu’un spécialiste français des tueurs en série : M. Stéphane BOURGOIN

Les liens avec les professionnels sont également noués dans le cadre des stages effectués par les étudiants, d’une durée de quatre mois minimum, dans les juridictions, les cabinets d’avocats, établissements pénitentiaires, la police nationale, la gendarmerie, la protection judiciaire de la jeunesse et les associations d’aide aux victimes. Nous tenons également à préciser que par tradition, l’URCA entretient des liens étroits avec le monde judiciaire (Cour d’Appel, tribunaux de grande instance, gendarmerie, police nationale, administration pénitentiaire …). Ces liens sont notamment facilités par le fait que deux tiers des avocats des barreaux de la région, dont certains sont devenus bâtonniers, des magistrats, des policiers et des gendarmes actuellement en poste en Champagne-Ardenne sont d’anciens étudiants de notre Université.

Au regard de l’ouverture internationale, notre volonté est d’accueillir, notamment, des étudiants européens dans la spécialité "Droit Pénal et Sciences Criminelles". Par ailleurs, des étudiants de licence ayant poursuivi une année d’études à l’étranger dans le cadre du programme Erasmus et qui auront choisi dans ce programme d’études des matières de droit pénal et sciences criminelles pourront intégrer notre spécialité. Actuellement, une excellente étudiante de licence poursuit ses études à l’Université d’Aberdeen et se spécialise en droit pénal et sciences criminelles pour, ensuite, présenter sa candidature dans notre spécialité. Au demeurant, cette étudiante a obtenu une bonne moyenne dans cette Université. Une telle ouverture internationale est enrichissante car elle permet aux étudiants qui viendraient d’autres pays et à nos étudiants de connaître d’autres systèmes juridiques et d’approfondir leur vocabulaire juridique en langue étrangère.

Afin de mettre en œuvre cette politique, nous ferons connaître notre formation à toutes nos universités partenaires, soit une cinquantaine : UTT Sydney (Australie) ; Cherbourg, Laval, Québec (Canada) ; Aberdeen (Ecosse) ; Southampton (Angleterre) ; Helsinki (Finlande) ; Prague (République tchèque) ; Munster, Koln, Trier, Luneburg (Allemagne) ; Valence, Malaga, Oviedo (Espagne) ; Rome, Milan, Florence, Ferrare, Cagliari, Sienne, Foggia, Venise (Italie) ; Hudding (Suède) ; Athènes (Grèce) ; Ljubljana (Slovénie) ; Liège (Belgique) ; Bucarest (Roumanie) ; Katowicz, Krakow (Pologne) ; Reykjavik (Islande)…, et cette possibilité qui est offerte à leurs étudiants.

En ce qui concerne les objectifs, la spécialité "Droit pénal et sciences criminelles" à l’ambition de former des étudiants connaissant le droit pénal et des sciences criminelles dans les branches principales qui constituent cette spécialité, comprenant les orientations principales sous leurs aspects les plus récents, étant aptes à en suivre et à en assimiler les évolutions ultérieures, ainsi qu’à en découvrir les facettes qui leur étaient jusque là inconnues, et bien entendu sachant en faire l’application.

Spécialité "Droit des contentieux"

Il est relevé une incertitude concernant l’équipe pédagogique composant la spécialité. L’équipe pédagogique de cette spécialité est constituée d’une part des intervenants professionnels suivants :

- Maître DELVINCOURT, Avoué

- M. le Procureur VICENTINI, Procureur de la République de Cambrai, Professeur associé

- Mme MONBRUN, Magistrat au Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne, Professeur associé

- Maître LOREAUX, Huissier de Justice

- Maître MATHIEU, Avocat, Maître de Conférences associé

- Maître VUITTON, Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation

Et d’autre part des enseignants-chercheurs listés ci-dessous :

- M. Jacques NORMAND, Professeur émérite à l’U.R.C.A.

- Mme Nathalie BAILLON WIRTZ, Maître de Conférences à l’U.R.C.A.

- M. Frédéric MANIN, Maître de Conférences à l’U.R.C.A.

- M. Sylvain BOLLEE, Professeur à l’U.R.C.A.

- M. Christophe FARDET, Maître de Conférence à l’U.R.C.A.

- M. Gérard CLEMENT, Professeur à l’U.R.C.A.

- M. Francis COLLIN, Maître de Conférences à l’U.R.C.A.

- M. Fabrice DEFFERRARD, Maître de Conférences H.D.R.à l’U.R.C.A.

- M. Philippe BRUN, Assistant à l’U.R.C.A.

- M. Serge PUGEAULT, Professeur à l’U.R.C.A.

L’autre point faible concerne les modalités de stage. Le stage prévu d’une durée totale de quatre mois, se déroule, semaine après semaine, en alternance avec les cours : les premiers jours de la semaine (lundi, mardi, mercredi matin) se passent à l’Université, les jours suivants, sur le lieu de stage (juridictions civiles ou administratives, cabinets d’avocat, études d’avoué ou d’huissier de justice, services contentieux d’organismes publics ou privés (collectivités territoriales, banques, assurances, URSSAF…). Cette formule d’alternance a l’agrément des maîtres de stage et des candidats. Elle facilite l’organisation des enseignements, permet aux étudiants un contact plus rapide avec la pratique et leur évite une accumulation peu heureuse d’heures de cours durant les semaines précédant le départ en stage. Ce stage donne lieu à l’élaboration d’un rapport dont les étudiants sont avertis qu’il sera évalué en fonction de la part de réflexion personnelle que comportera la relation qu’ils feront de l’expérience par eux vécue. Ainsi, tout lauréat doit être à même de justifier, par la seule présentation de son rapport, qu’il maîtrise les instruments documentaires, qu’il sait en exploiter les données dans une réflexion personnelle dont il est apte à faire part dans un travail de présentation construit, convaincant, clairement et agréablement écrit.

Spécialité "Droit notarial"

Un suivi du devenir professionnel des diplômés sera mis en œuvre par l’équipe pédagogique de la spécialité en synergie avec l’observatoire du suivi de l’insertion professionnelle et de l’évaluation (OSIPE), dispositif central de l’URCA dédié à cette tâche.

Spécialité "Droit du contrat de travail"

Remarque concernant l’intitulé donné à la formation :

L’appellation "Droit du contrat de travail" donnée à la spécialité répond à une volonté de lisibilité. Il s’agit de donner immédiatement aux étudiants intéressés et aux professionnels concernés (en tant qu’éventuels employeurs, maîtres de stage ou intervenants dans la formation) une information claire et précise sur le contenu des enseignements dispensés. Le contenu de la maquette est, en effet, en lien exclusif avec le contrat de travail et les obligations de sécurité sociale qui en découlent, les relations collectives n’étant pas abordées.

Concernant l’absence de liens avec les professionnels dénoncés, il faut savoir que les liens avec les milieux professionnels s’établissent avec la participation de nombreux professionnels à la formation, par l’organisation chaque année d’un forum étudiant-entreprise ainsi que, bien entendu, par un suivi et un encadrement attentifs des étudiants en stage. Sont ici listés les professionnels intervenant dans cette spécialité :

- Nathalie BAUDIN VERVAECKE, avocate spécialisée en droit social (Barreau de Meaux)

- Pierre BLOCQUAUX, avocat (Ancien Bâtonnier du Barreau des Ardennes)

- Jean-Marc DESPAQUIS, avocat (Barreau de Reims)

- Marc FRELOT, responsable des ressources Humaines, ECOLAB (Avenue du Général Patton, 51000 Chalons en Champagne)

- William IVERNEL, avocat (Fidal, Troyes)

- Yves LOMBARD, Directeur général de l’union syndicale des Maisons de Champagne

- Olivier MANDON, Chargé d’études, I.A.U.R.I.F (Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région Ile-de-France), Paris

- Jean-Dominique SARCELET, Avocat général à la Cour de cassation

Notons également que de manière plus spécifique, la maquette comprend des conférences de professionnalisation qui impliqueront ponctuellement des professionnels chargés, par exemple, de présenter aux étudiants les différentes techniques de rédaction de curriculum vitae ou de communication…

Concernant l’équipe pédagogique : une équipe pédagogique soudée s’est réunie autour de Monsieur Jean-Luc ALLIOT et de Mademoiselle Céline TILLOY, tous deux Maîtres de Conférences HDR. S’ajoutent aux intervenants professionnels dont les noms ont été mentionnés ci-dessus, les universitaires suivants : ALLIOT Jean-Luc MCF HDR ; BERJOT Sophie, MCF ; BOLLEE Sylvain, Professeur ; BRUN Philippe, Assistant ; COLLIN Francis, MCF ; DREYFUS Jean-David, Professeur ; FARDET Christophe, MCF ; GRIMALDI Cyril, Professeur ; TILLOY, Céline, MCF, HDR.

Concernant la proximité avec l’aire universitaire parisienne : la mise en service du TGV favorise des échanges rapides entre Paris et la province et, notamment, avec la Champagne-Ardenne. Ces échanges ne sont pas à sens unique. En effet, des étudiants parisiens fréquentent depuis toujours notre Université. Nul doute que l’usage du TGV-Est accentuera cette migration dont le M2 "Droit du contrat de travail" profitera naturellement. Par ailleurs, l’AERES a relevé, de manière positive, que notre projet "répondait

à un besoin de formation qui, jusque-là, n’était pas pris en charge par les universités de la région". Il faut ici rappeler que des liens privilégiés sont tissés avec l’UPJV. Notre offre de formation profitera ainsi aux étudiants d’une vaste région composée de la Champagne-Ardenne et de la Picardie. Des liens seront également tissés avec les facultés de droit de Dijon, de Besançon et de Metz, notamment.

Spécialité "Droit des affaires – Droit des PME-PMI"

Sur l’adossement du diplôme à la recherche : les enseignants-chercheurs constituant l’équipe pédagogique de cette spécialité ont tous le grade de professeur ou de maître de conférence habilité à diriger les recherches et sont par ailleurs, dans leur ensemble, membres du centre de recherche de droit privé (CEJESCO). Les étudiants diplômés du Master de droit des affaires et des PME auront la possibilité d’intégrer un doctorat nouveau régime.

Intégration du diplôme dans les milieux professionnels : l’intégration des étudiants du diplôme de droit des affaires et des PME s’effectue tout d’abord par l’intermédiaire d’un stage de 4 mois en entreprise, ce qui permet toute à la fois aux étudiants, mais également à l’équipe pédagogique universitaire, de mettre en place des liens avec les entreprises. L’URCA via le Master de droit des affaires et des PME a également souscrit une convention avec l’Ecole Régionale des Avocats du Grand Est (ERAGE) permettant aux étudiants titulaires du CRFPA et ayant intégré l’Ecole Régionale du Grand Est de poursuivre en parallèle une formation de Master du droit des affaires et des PME. Cette convention permet d’associer davantage la profession d’avocat à l’Université notamment pour la formation des avocats d’affaires. Les liens avec les milieux professionnels s’intensifient également par l’intermédiaire de l’équipe pédagogique qui a toujours eu le souci de représenter les différentes catégories de professionnels susceptibles d’être rencontrés par les étudiants dans leur pratique future. Ainsi, l’équipe pédagogique est, à 50%, composée de professionnels du droit, de l’entreprise (avocats, notaires, juristes d’entreprise, cadres de maisons de champagne ou de syndicats interprofessionnels). Il est également apparu important, au fil des années, d’intégrer dans cette équipe pédagogique des professionnels représentant l’activité économique dominante de Reims, en l’occurrence la production et la commercialisation du champagne et l’ensemble de ses métiers C’est la raison pour laquelle notamment un enseignement important de "Droit de la propriété intellectuelle et industrielle" (droit des marques, appellation d’origine…) a été intégré dans la maquette du diplôme de même qu’un enseignement de "Droit des transports et de l’exportation". Enfin, le Parquet Général de la Cour d’Appel de Reims accueille chaque année des étudiants en stage au sein de son département des "Délits économiques et financiers". Il s’agira ici pour les étudiants d’avoir une unique expérience au sein d’un Parquet Financier alors qu’ils se destinent prioritairement à l’entreprise.

Concernant l’équipe pédagogique, le dossier de réhabilitation comportait à cet égard les fiches de renseignements de l’ensemble de l’équipe pédagogique du Diplôme, tant pour les universitaires que pour les professionnels. S’agissant des Professionnels du Droit :

- Maître Frédéric LOGEART, Notaire associé à REIMS, Etude THIENOT & Associés, Groupe MONASSIER France

- Maître Christophe PIERRET, Notaire associé à REIMS (SCP CROCHET-CALSAC-MENETRET-PIERRET)

- Maître Richard DELGEWES, Avocat à la Cour d’Appel de REIMS

- Maître Pauline DONENFELD-TOUFFLIN, Avocat à la Cour, Direction Régionale FIDAL, responsable du service fiscalité

- Monsieur Nicolas LAMBERT, Directeur Adjoint SIPAREX, investisseur en fonds propres - SIGEFI PRIVAT ENQUITY

- Monsieur Yves LOMBARD, Directeur Général de l’Union des Maisons de Champagne

- Monsieur Pascal JACQUEMIN, juriste d’entreprise,

- Madame Blandine ROUSSELLE, ancienne Directrice de l’école interrégionale d’avocats de DIJON, cadre supérieur dans la fonction publique

- Maître Julie LEBRUN, Avocat, Cabinet FIDAL

Les étudiants participent par l’intermédiaire de l’association des étudiants juristes d’entreprise, créée au sein du Master droit des affaires et des PME, à l’organisation d’un forum Etudiants/Entreprises, organisé tous les ans à Reims. A cette occasion, les

étudiants du Master droit des affaires déterminent un thème de conférences ou de tables rondes qu’ils organisent en invitant un certain nombre de professionnels du droit sur des sujets d’actualité.

Informations complémentaires sur l’ouverture du diplôme vers l’international : précisons dans un premier temps que la formation accueille régulièrement des étudiants du réseau Erasmus souhaitant poursuivre leur cursus de cinquième année en France ainsi que des étudiants étrangers, extérieurs au réseau Erasmus, disposant déjà d’un niveau juridique étranger de cinquième année et souhaitant une spécialisation en droit des affaires. A cet égard, une étudiante brésilienne est inscrite au sein de la promotion 2007-2008, la promotion 2006 ayant accueilli une avocate algérienne souhaitant se spécialiser en droit des affaires.

Enfin, et de manière assez décisive, pour l’intégration de nos étudiants dans la vie professionnelle, le diplôme s’appuie sur le réseau des liens tissés avec le milieu interprofessionnel dédié à la commercialisation du champagne. En effet, soit par l’intermédiaire de l’équipe pédagogique, soit par l’intermédiaire des stages, nos étudiants ont la possibilité d’intégrer tout d’abord par l’intermédiaire du stage en entreprise puis par un contrat de travail, des filiales étrangères de grandes maisons de champagne. D’autre part, certains étudiants ont eu la possibilité d’intégrer des cabinets d’avocats importants disposant tout à la fois d’un cabinet français et d’un cabinet à l’étranger et spécialement en Angleterre. Ainsi des étudiants ont pu scinder le déroulement du stage en entreprise sur les cabinets français mais aussi sur la filiale anglaise du cabinet NORTON ROSE.

Domaine DEG, mention Droit public, droit international et européen

Spécialité "Administration territoriale et développement local"

Les recommandations des experts seront prises en compte par l’Université.

Spécialité "Administrateur public et privé en Afrique"

Concernant le manque de précision quant à l’adossement à la recherche : le Master administrateur public et privé en Afrique entre dans la Mention générale droit public, droit international et européen. Ainsi, de nombreux enseignants qui interviennent dans le Master administrateur public et privé en Afrique, dispensent des cours dans les différents parcours recherche de la mention. Depuis janvier 2008, le Master administrateur public et privé en Afrique est intégré dans un centre de recherche habilité par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et regroupant des juristes, des historiens et des gestionnaires. Ce centre intitulé, Mouvements Internationaux-Gouvernance (MIG), rattaché à la Mention Droit public, Droit international et européen, est appelé à stimuler la recherche, notamment dans les disciplines auxquelles se rattache le Master Administrateur public et privé en Afrique. Ainsi les enseignements du Master Administrateur public et privé en Afrique recoupent les problématiques de recherche du centre, Mouvements Internationaux-Gouvernance (MIG). Dans ce même registre, des axes de recherche communs sont projetés avec certaines universités africaines, dont celles de Dakar (Sénégal), Cotonou (Bénin), Ouagadougou (Burkina-Faso) et Brazzaville (Congo-Brazzaville). D’ores et déjà, des enseignants de l’Université de Dakar interviennent à titre de professeurs invités dans le Master Administrateur public et privé en Afrique. Enfin, le Master Administrateur public et privé en Afrique, à travers le Centre d’Etudes Rémois des Relations Internationales, affilié à MIG, a établi un partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui nous a alloué une somme de près de 13000 euros pour mener à bien un colloque sur "la dynamique de la responsabilité pénale internationale en Afrique". Ce colloque aura lieu à la prochaine rentrée académique du Master. Dans cette perspective une coopération scientifique est en voie de finalisation entre le Tribunal Pénal International pour Rwanda (TPIR), représenté par son Greffier en chef M. ADAMA DIENG et le directeur du Master administrateur public et privé en Afrique. L’adossement à la recherche s’est illustré par les thèses entreprises et soutenues par d’anciens étudiants du Master Administrateur public et privé en Afrique. Il s’est de même matérialisé par la création, initiative de l’équipe enseignante du Master Administrateur public et privé en Afrique, de la revue "Cahiers d’Etudes Internationales". La vocation de cette revue est de publier les travaux d’une équipe multinationale, témoignant particulièrement des liens privilégiés de notre centre de recherche et du Master Administrateur public et privé en Afrique avec, entre autres, l’Afrique.

Spécialité "Décentralisation et administration des entreprises culturelles"

Concernant la dimension culturelle de la spécialité : la formation "Décentralisation, administration des entreprises culturelles" (spécialité) a été créée dès 1982 par convention entre le ministère de la culture et de la communication et l’URCA. Elle a constitué, avec Paris Dauphine et Grenoble, les trois formations pionnières de 3ème cycle dans le domaine culturel. Elle est un point fort de l’Université de Reims qui a toujours été pilote dans le domaine culturel.

Notons également, que le CRDT, laboratoire d’adossement de la spécialité, développe un important programme de recherche sur le développement culturel. Enfin, concernant les moyens humains, nous tenons à souligner qu’un Maître de conférences a été spécialement recruté sur le profil de travaux dans le domaine culturel (M. HELIE) et que les intervenants professionnels sont issus du Ministère de la Culture (Mme CHARLOT, Chef du bureau de l'action territoriale et des établissements publics, Direction de l'architecture et du patrimoine, M. MARIE, Conseiller pour les arts de la scène, Saison culturelle européenne à CULTURES FRANCE - Paris), des institutions nationales (Mme COLLIN, directrice de la communication et relations publiques du Musée national des arts décoratifs à Paris) et régionales par convention avec l’Office régional culturel de la région Champagne-Ardenne (ORCCA) et la DRAC. La spécificité de cette spécialité correspond aussi à la spécificité donnée dans les emplois de la fonction publique territoriale au domaine culturel.

Pour tenir compte des remarques, les dénominations des cours dans les UE7 et UE11 seront revues pour bien marquer leur orientation dans le domaine du patrimoine et de la culture (ce qui est de fait le cas). La moitié des enseignements fondamentaux de l’UE7 et l’UE11 peut être mutualisée avec la spécialité ATDL sous réserve du nombre d’étudiants. L’accent sera mis sur la dimension culturelle des enseignements fondamentaux, tout en conservant la nécessité de pré-requis pour les étudiants originaires des différents masters 1 de France et de l’étranger. Le lien avec le master I de Reims sera renforcé par la prise en compte de la matière "Culture et décentralisation" enseignée sur 37 h 30 dans le master I pour une meilleure identification de ce parcours.

Spécialité "Droit des entreprises du développement local, partenariat public-privé"

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Spécialité "Droit public"

En premier lieu, nous souhaitons souligner le fait que cette spécialité n’est pas exclusivement « recherche » - contrairement à ce qu’écrit l’agence qui se trompe sur ce point- , et que nous poursuivons un objectif double : à la fois conduire un très petit

nombre d’étudiants vers le doctorat (puis la carrière universitaire) et un plus grand nombre vers des métiers de la fonction publique ou du secteur public en général ce qui nous parait réaliste.

Enfin, nous ne pouvons qu’acquiescer quant au défaut de statistiques liées aux débouchées des précédentes promotions.

Spécialité "Spécialistes de l’intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage"

Concernant les points faibles :

A propos de l’intitulé du Master : comme indiqué dans le dossier de demande d’habilitation, il s’agit d’une demande de renouvellement avec changement d’intitulé (et de contenu). Anciennement DESS puis Master II professionnel "Spécialistes de l’Europe Centrale et Orientale" (depuis 2001-2002), le Master change de nom pour évoluer avec l’offre de formation, intégrant en particulier l’adhésion à l’U.E des pays de l’Europe Centrale et Orientale, à l’exception des Balkans, depuis 2004. Depuis sa création, le Master, à travers ses enseignements pratiques et théoriques, a formé des cadres aptes à accompagner le processus d’élargissement de l’Union Européenne à l’Est et donc l’intégration de nouveaux Etats membres. Que l’on considère les angles institutionnel, politique, économique, de bonnes pratiques de gouvernance ou de sécurité et de défense commune (cf. les cinq cours), les étudiants (et en premier lieu ceux originaires de ces pays) ont été formés spécifiquement sur l’ensemble des critères conditionnant l’adhésion de tout nouvel entrant à l’Union Européenne. Parallèlement, une connaissance approfondie leur était délivrée sur les sociétés des pays de l’Europe Centrale et Orientale.

Tout en prolongeant ces enseignements axés spécifiquement sur l’intégration communautaire, puisque le processus d’élargissement à l’Est a vocation à se prolonger dans les années, voire les décennies qui viennent (Croatie, Balkans, Turquie, Ukraine, etc.), il nous est apparu important de prendre parallèlement en considération la nouvelle politique de voisinage proposée par l’Union Européenne à ses nouveaux voisins après élargissement. Il semble évident que l’Union Européenne n’a pas vocation à s’élargir indéfiniment, ne serait-ce que pour des raisons de cohérence et de bonne gouvernance politique et institutionnelle. C’est à partir de ce constat que l’U.E propose désormais aux Etats voisins, moyennant certaines conditions, de partager avec elle l’essentiel de ses valeurs et de ses acquis, à l’exception du politique. La coopération et l’aide ainsi proposées à ces voisins concernent des domaines très larges et aussi importants que la question des droits de l’Homme, la Sécurité et la lutte contre le terrorisme, les échanges commerciaux, l’éducation… Ce sont précisément ces domaines et les conditions et les modalités de la coopération avec la quinzaine de ces voisins qui sont enseignés tant au niveau théorique que pratique dans les cinq cours fondamentaux du Master. D’où la décision de choisir le nouvel intitulé « Spécialistes de l’intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage ». Cet intitulé nous semble compréhensible pour les étudiants et candidats intéressés, comme en témoignent d’ores et déjà les nombreuses demandes de dossiers de candidatures qui nous parviennent - notamment de l’étranger - depuis quelques semaines. De plus, cet intitulé résume les deux processus parallèles doublés de potentialités en matière professionnelle et de recherche : l’intégration et son alternative a priori, le voisinage.

Sur la formation à la recherche. Les séminaires et ateliers touchant à la recherche et à la méthodologie totalisent une cinquantaine d’heures (de cours). Un enseignement méthodologique spécifique (12 heures) vise à transmettre aux étudiants les savoirs de base concernant la construction et la présentation d’un rapport de stage. Leur sont également rappelées les différentes étapes de toute recherche de même que les normes de présentation de tout mémoire. Ce séminaire de méthode permet d’effectuer un certain nombre de rappels mais aussi dans certains cas (notamment pour les étudiants originaires des pays d’Europe Centrale et Orientale par exemple) de familiariser des étudiants étrangers à des pratiques de recherche parfois différentes de leurs universités d’origine.

Ce séminaire introductif (semestre 3) est prolongé par le séminaire de recherche de 25 heures (« Séminaire Institutions Européennes », semestre 4), à l’intérieur duquel les étudiants sont amenés à présenter régulièrement les fruits de leur travail de recherche (mémoire) devant leurs camarades, et dans lequel ils reçoivent de façon collective et personnalisée les enseignements tant théoriques que pratiques qui leur sont nécessaires. Le travail de recherche s’effectue donc à la fois avec le chargé du séminaire et avec le directeur de mémoire de l’étudiant, ce qui constitue un double appui pour la formation à la recherche.

Un troisième séminaire (15 heures) forme spécifiquement les étudiants à la maîtrise de l’outil Internet (moteurs de recherche) pour la collecte de l’information nécessaire à leur travail de recherche (mémoire), mais aussi aux divers travaux (rapports, exposés, notes de synthèse, etc.) qu’ils ont à effectuer au cours des différents semestres. L’outil Internet est également utilisé par les étudiants pour la recherche de stages. Parallèlement aux aspects « techniques », les étudiants sont particulièrement sensibilisés au respect des règles déontologiques inhérentes à toute recherche - et particulièrement via Internet, afin de les mettre en garde contre toute forme de plagiat ou d’emprunt.

Enfin, il faut signaler que dans le cadre du cycle de conférences (35 heures au total), les étudiants peuvent bénéficier de l’expérience de certains intervenants (et parmi eux de beaucoup d’enseignants étrangers) venant leur présenter les fruits de leurs recherches, tout comme la méthodologie qu’ils ont mise en œuvre et les difficultés qu’ils ont rencontrées.

Sur l’adossement à un laboratoire. Le Master est adossé au laboratoire "Mouvements Internationaux et Gouvernance" (MIG), qui vient de recevoir un avis favorable pour son habilitation (4 ans).

La politique de voisinage de l’Union, ainsi que la question de l’intégration communautaire constituent l’un des grands axes de recherche de celui-ci. A ce titre, il convient de rappeler que l’équipe du Master travaille en réseau avec de nombreux chercheurs et enseignants européens sur ces questions. Une collection spécifique « Voisinages européens », accueillie par les Editions Bruylant (Bruxelles) et dirigée notamment par le directeur du Master, permet de publier les multiples travaux réalisés depuis 2005 dans le cadre de conférences internationales (organisées à Reims, Stockholm, Banska, Chernivtsi…) dédiées à la politique de voisinage mais aussi à l’intégration communautaire. Aux deux premiers numéros (L’Union Européenne et ses espaces de proximité, sous la direction de Laurent Beurdeley et Renaud de la Brosse, Bruylant, Bruxelles, décembre 2007, 372 p. et La Slovaquie et ses régions,

nouveaux partenaires européens, sous la direction de Gilles Rouet, Bruylant, Bruxelles, février 2008, 280 p.), viendront s’ajouter en 2008 trois nouveaux numéros :

- European Neighbourhood Policy and Security : Challenges, Goals and Means, sous la direction de Gunilla Edelstam, à paraître à l’automne 2008;

- Elargissement et politique européenne de voisinage, sous la direction de Peter Terem et de Gilles Rouet, à paraître à l’été 2008 ;

- L’Ukraine, entre voisinage et intégration, sous la direction de Peter Terem et de Gilles Rouet, à paraître à l’hiver 2008.

L’organisation de conférences internationales dans le cadre d’un réseau européen - dont le Master et donc l’Université de Reims sont à l’origine, la création d’une collection dédiée chez un éditeur dont la renommée et la diffusion sur les questions juridiques et politiques européennes sont reconnues, nous semblent garantir une visibilité importante tant au Master qu’au MIG, ainsi qu’à l’Université de Reims.

Par ailleurs, la mise sur pied de ce réseau européen de juristes et de politistes spécialisés sur ces thématiques implique un travail de recherche en commun entre laboratoires, à l’instar par exemple du Centre de recherches sur les questions européennes de l’Université Matej Bel de Banska Bystrica (Slovaquie), du Centre de recherches Euro Régionales de l’Université d’Oradea (Roumanie) ou encore de l’Institut d’Etudes européennes de l’Université Nationale Jury Fedkovych, Chernivtsi (Ukraine). Parallèlement, une collaboration étroite sur ces thématiques de recherche existe avec le Groupe Européen d’Administration Publique (GEAP) de l’Institut International des Sciences Administratives (IISA) de Bruxelles, dont la Secrétaire exécutive intervient dans le Master et fait partie de l’équipe de direction de la collection « Voisinages européens ».

Outre la publication des actes des différentes conférences organisées dans le cadre de ce réseau, il est envisagé d’ouvrir la collection « Voisinages européens » à des monographies et notamment à des thèses portant sur les thématiques étudiées. Deux projets de thèses par des étudiants du Master, suivis par l’équipe du MIG, devraient donner lieu à des co-tutelles avec les universités d’Oradea, de Banska Bystrica et de Chernivtsi dans les prochains mois.

Concernant les autres remarques :

Des débouchés et des savoir-faire. L’insertion professionnelle des étudiants du Master depuis 2001-2002 nous semble être un point fort de la formation, comme en témoignent les tableaux récapitulatifs par année et par promotion joints au dossier de demande d’habilitation. Il existe effectivement des débouchés « naturels » non négligeables, surtout pour les candidats originaires d’Etats susceptibles d’intégrer l’Union Européenne comme pour ceux ressortissants de pays concernés par l’offre de voisinage de l’Union Européenne. Ceci étant, il ressort de ces tableaux que les savoir-faire acquis dans le cadre du Master – on pense ici par exemple au montage de projets transfrontaliers et de partenariats européens, de gestion de projets européens, d’activité de veille documentaire ou stratégique, de la rédaction d’études socio-économiques à forte dimension européenne…- sont appréciés par les divers acteurs professionnels politiques, administratifs, associatifs et socio-économiques et qu’ils trouvent à s’exercer en dehors du cadre plus étroit du monde juridico institutionnel. De ce point de vue, l’accès au Parlement européen ou à la Cour de Justice européenne donnés à titre d’exemple, ne sauraient être l’arbre cachant la forêt du vivier bien plus large d’emplois auquel les savoir-faire délivrés par le Master ouvrent de facto accès.

La Mutualisation des enseignements. Le laboratoire "Mouvements Internationaux et Gouvernance" (MIG), outre l’axe de recherche portant sur le voisinage européen, en développe deux autres (Gouvernance et Société mondiale de l’information) qui sont associés à des spécialités de Master. Dans ce cadre, existe une mutualisation avec la Mention études européennes et internationales et spécifiquement avec le parcours "Journalisme Européen", qui a obtenu un avis favorable d’habilitation de l’AERES. Ce parcours, qui partage des cours communs avec le Master "Spécialistes de l’intégration communautaire et de la politique européenne de voisinage" (environ un quart des enseignements), est financièrement soutenu par l’Université Franco-allemande (UFA) dans le cadre d’un co-diplôme "Master en Journalisme Européen" avec la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (Cursus "Etudes européennes") de l’Université d’Aix-la-Chapelle.

Domaine DEG, mention AES

Les précisions contenues dans cette note concernent divers points du dossier de demande d’habilitation du master AES évoqués dans l’évaluation réalisée par l’AERES.

1) Avis global sur la mention

"L’adossement à la recherche qui n’est pas clairement spécifié pour les parcours recherche"

"Ambiguïté des parcours recherche en raison de l’orientation pluridisciplinaire"

La présence au sein de la spécialité administration et expertise socio-économique d’un parcours recherche "Formation à la recherche en sciences sociales", de caractère volontairement pluridisciplinaire, avec ses deux options "Formation à la recherche en sciences sociales théorique et appliquée", d’une part, et "Formation à la recherche en sciences sociales pour les personnels de santé", d’autre part, répond à divers objectifs :

- Continuer de répondre à la demande qui avait été formulée par le Ministère lors de la négociation du contrat 2004-2007 de mettre en place au sein de l’URCA une filière de formation à la recherche en Sciences sociales couvrant différentes disciplines des sciences sociales pour lesquelles n’existait pas alors de formation spécifique à la recherche. L’expérience des trois années écoulées a démontré le bien fondé de cette demande et que la mise en place d’une telle filière répond effectivement à une attente d’étudiants. Les mémoires de recherche qui ont été réalisés par les étudiants des deux premières promotions concernent plus spécifiquement la sociologie, la socio-économie, les sciences de l’administration, les sciences de l’éducation, les sciences de l’information et de la communication, les politiques sanitaires et sociales. L’encadrement des ces mémoires de recherche s’est fait sans difficulté particulière en raison de la composition de l’équipe pédagogique encadrant le master qui comprend outre des économistes, juristes et gestionnaires des collègues sociologues, des spécialistes des sciences de l’éducation, des sciences de l’information et de la communication, des sciences de l’administration…

- Répondre à une demande spécifique de personnes déjà engagées dans la vie professionnelle souhaitant, dans le cadre de la formation continue, acquérir une formation à la recherche en sciences sociales leur permettant de développer une réflexion sur leur pratique professionnelle et le fonctionnement des organismes où ils sont employés avec les outils de la recherche en sciences sociales. Une telle demande émane en particulier de cadres de santé qui encadrent les écoles d’infirmières et/ou les centres de formation des cadres de santé ou des cadres d’établissements sanitaires et sociaux qui sont amenés à travailler régulièrement avec des personnels dont la formation universitaire est élevée (médecins, psychologues, etc.) et pour lesquels une formation de type Bac + 5 à la recherche en science sociales est vue comme le moyen d’acquérir une formation facilitant le dialogue et la coopération avec ces personnels.

- Permettre aux étudiants en formation initiale et en formation continue qui souhaitent s’orienter vers l’exercice de fonctions d’expertise à dominante socio-économique d’expérimenter la réalisation d’une recherche complète sur un sujet bien délimité leur donnant l’opportunité d’acquérir le niveau de connaissance requis et de mettre en œuvre les outils et les méthodes de travail dont la maîtrise est exigée pour l’exercice d’une fonction d’expertise.

L’adossement à la recherche du parcours recherche « Formation à la recherche en sciences sociales » est assuré par la composition de l’équipe pédagogique encadrant le master. Celle-ci regroupe en l’état actuel des enseignants chercheurs (7

professeurs, 8 MCF HDR et 27 MCF dont plusieurs sont engagés dans une procédure d’HDR) qui appartiennent à diverses équipes de recherche de l’URCA et en particulier les équipes OMI et AEP (devenu LERP) dont les activités et orientations de recherche ont été précisées dans le dossier de demande d’habilitation. Les spécialités et axes de recherche de ces enseignants chercheurs tels qu’ils ressortent des fiches CV adjointes au dossier de demande d’habilitation sont tels qu’ils garantissent que les étudiants inscrits en parcours recherche pourront effectivement bénéficier d’un encadrement efficace pour des recherches s’inscrivant dans différents champs disciplinaires des science sociales et y compris des recherches qui voudraient jouer la carte de la transversalité des savoirs.

Les recherches des étudiants s’inscrivant dans le champ des thématiques directrices retenues par l’école doctorale SHS (comme cela a été le cas des travaux réalisés par les étudiants des deux premières promotions de la spécialité recherche « Sciences sociales » du master « Sciences sociales » auquel le master Administration économique et sociale est appelé à succéder), l’intégration des étudiants dans les équipes de recherche constituées ne devrait pas poser de problème mais pouvoir par contre contribuer au renforcement de ces équipes par les poursuites d’études en doctorat pour laquelle opteront nécessairement certains diplômés, comme l’on déjà fait plusieurs des diplômés des deux premières promotions de la spécialité recherche « Sciences sociales ».

"Le devenir des étudiants n’est pas clairement précisé"

Le dossier contient des informations sur ce que sont devenus les diplômés des deux premières promotions de la spécialité recherche "Sciences sociales" ainsi que sur l’insertion professionnelle de certains diplômés de la spécialité "Interventions sanitaires et sociales" suite à une enquête réalisée auprès des diplômés d’une promotion.

Le travail qui a été effectué pour réunir ces informations doit être considéré comme l’ébauche d’un procédure systématique de suivi des étudiants après l’obtention du diplôme (ou s’il quitte le diplôme en cours de route) qui sera mise en place à partir de l’année universitaire 2008-2009 mais qui concernera également les diplômés de l’actuelle année universitaire. Ce suivi reposera sur la réalisation d’une enquête bi-annuelle auprès des diplômés et des étudiants ayant éventuellement quittés la formation avant l’obtention du diplôme pendant trois ans. Des informations concernant ce suivi seront communiquées aux étudiants en cours de scolarité pour les sensibiliser à la nécessité de répondre aux enquêtes. La création d’associations d’étudiants et d’anciens étudiants de chaque spécialité sera encouragée.

2) Avis sur la spécialité "Administration et expertise socio-économique"

"L’adossement recherche n’est pas clairement spécifié compte tenu du caractère pluridisciplinaire de la formation et la

finalité recherche d’un parcours"

Cette appréciation recoupe les deux premiers points concernant l’ensemble de la mention auxquelles il a été répondu ci-dessus. Compte tenu de sa composition, l’équipe d’enseignants chercheurs qui encadre le master et la spécialité Administration et expertise socio-économique est en mesure d’encadrer un parcours recherche de caractère pluridisciplinaire en intégrant les recherches qui seront effectuées par les étudiants dans les problématiques propres aux diverses équipes de recherche constituées auxquelles appartiennent ces enseignants chercheurs.

"Le parcours recherche est ambigu parce qu’il est peu différent du parcours professionnel"

La mutualisation de certains enseignements du parcours professionnel "Ingénierie en organisation et en administration" et du parcours recherche "Formation à la recherche en sciences sociales" est conçue comme le moyen de générer une synergie entre les deux groupes d’étudiants amenés, par exemple à utiliser dans leur future activité professionnelle certains outils communs (techniques d’analyse quantitative et qualitative, par exemple) pour que leurs démarches respectives de préparation à une activité d’expertise et d’Ingénierie en organisation et en administration pour les uns et en recherche théorique et appliquée en sciences sociales pour les autres s’enrichissent mutuellement. Cela étant les enseignements communs aux deux parcours représentent dans le travail total de chaque étudiants un montant de 300 h sur 660 au semestre 3 et de 150 sur 710 ou 800 selon le parcours choisi au semestre 4. Par ailleurs l’obligation de réaliser un mémoire de recherche aboutira nécessairement à fortement différencier la formation reçue par les étudiants du parcours recherche relativement à ceux du parcours professionnels tenus d’effectuer un stage de professionnalisation dans un organisme d’accueil. Le contenu des blocs d’enseignement spécifique à chacun des deux parcours est par ailleurs très différent.

3) Avis sur la spécialité Formation de professionnels de la formation

"Ambiguïté de l’orientation recherche qui se matérialise par la réalisation d’un travail de recherche sur « la pratique professionnelle"

La référence à la "pratique professionnelle" pour le mémoire de recherche a été retenue pour délimiter le champ dans lequel doivent s’inscrire les mémoires de recherche des étudiants. Elle indique que cette recherche doit nécessairement porter sur des sujets ayant à trait à ce que sera le champ de compétences attendues et d’activité professionnelle des futurs diplômés. Nombre d’entre eux seront probablement amené à exercer des fonctions de conception des systèmes de formation, d’évaluation des systèmes existant… Ces fonctions requièrent que les diplômés soient capable de concevoir et mener à bien une recherche répondant aux standards d’une recherche universitaire de niveau Bac + 5, ce à quoi doit précisément les former le mémoire de recherche qu’ils devront réaliser.

"Pas d’information sur l’équipe pédagogique"

Ci-joint la liste des membres actuels de l’équipe pédagogique extraite de la liste générale de l’équipe pédagogique du Master administration économique et sociale :

Nom et qualité des enseignants (PR, MCF, PRAG, PRCE, PUPH, MCUPH, …)

Section CNU

Nom et qualité des enseignants (Professionnels)

BAILLAT Gilles Professeur 70 CRUZ Marcel Directeur

BEDIN Véronique MCF 70 RIOSECO Claudine Conseiller en formation continue

BESSIERES Dominique MCF 71 RONDEAU Sylvie Conseiller en formation continue

BRAU-ANTONY Stéphane MCF 70 TYACK Alain Conseiller en formation continue

COMBES Monique MCF 06

COMBROUZE Delphine MCF 71

DUBOIS Pierre Professeur 19

GAMBIER-JUPIN Eve PAST 19

KOEBEL Michel MCF 19 ; 74

LECLERCQ Emmanuelle MCF 19

LAWES Shirley HDR

NICLOT Daniel MCF HDR 23 70

POTOCKI-MALICET Danièlle Professeur 19

SEIFFERT Marc-Daniel MCF 06

VERDIER Benoit MCF 71

4) Avis sur la spécialité Interventions sanitaires et sociales

"Le devenir des étudiants qui n’est pas clairement précisé" Cette appréciation recoupe la troisième appréciation concernant l’ensemble de la mention à laquelle il a été répondu ci-

dessus.

"Manque d’information sur l’équipe pédagogique"

Ci-joint la liste des membres actuels de l’équipe pédagogique extraite de la liste générale de l’équipe pédagogique du master Administration économique et sociale. A noter que cette liste ne concerne que les membres de l’équipe pédagogique encadrant la spécialité Interventions sanitaires et sociales pour les semestres 3 et 4

Nom et qualité des enseignants (PR, MCF, PRAG, PRCE, PUPH, MCUPH, …)

Section CNU

Nom et qualité des enseignants (Professionnels : dans l’ordre Reims puis

Fort-de-France)

BATISSE Jaan-Paul PRAG 11 BERRIER Céline Ingénieur qualité

COLIN Françis MCF 01 BOUDJEMAA Sonia Psychologue

COMBES Monique MCF 06

CORTEEL Delphine MCF 19 CLOUET Rémy Juriste consultant

DOMIN Jean-Paul MCF 05 DEQWAENE Bruno Directeur

DURAND Jacques MCF HDR 02 D’HUISSIER Romain Cadre

FOURDRIGNIER Marc MCF 19 DUBUS Pierre Directeur

GAIGNETTE Antonin PRAG 06 FOURDRIGNIER Catherine Formatrice

GILLET-LORENZI Emmanuelle MCF 04 GUIDICELLI Marie Conseillère technique

JORDA Henri MC 05 LATU Michèle Chef de service

KARTCHEVSKY Andrée Professeur 05 PUPPINI Sandrine Responsable département

MARGUERY Olivier PAST 19 ANTCHANDIE Jean Attaché territorial

MARIC Michel MCF 05 ETIENNE Jane Professeur de langue

Nom et qualité des enseignants (PR, MCF,

PRAG, PRCE, PUPH, MCUPH, …) Section

CNU

Nom et qualité des enseignants

(Professionnels : dans l’ordre Reims puis Fort-de-France)

PELISSE Jérôme MCF 19 FRANCOIS-LUBIN Bertrand Juriste formateur

RASSELET Gilles Professeur 05 GRANVORKA Gérard Avocat

REIMAT Anne MCF 05 MARIE-MAGDELEINE Gabrielle Responsable qualité

SEVERS Michèle MCF 05 PULVAR Emile Directeur hors cadre

ZIMMERMAN Christian MCF HDR 05 TOUZANNE William Consultant

ROBINEL Viviane Directrice hôpital

Domaine DEG, mention Economie appliquée

Les experts de l’AERES considèrent que "les objectifs scientifiques [du master] s’articulent relativement bien avec l’activité de l’équipe OMI" et que "les objectifs professionnels sont bien identifiés et déclinés". Leurs questions portent sur des points que nous avons longuement discutés lors de la préparation de la maquette. Nous souhaitons donc préciser la cohérence de nos choix pédagogiques, sans nous attarder sur les inconvénients des solutions alternatives.

1. L’adossement recherche de la spécialité "Entrepreneuriat privé, public et associatif"» ne serait "pas toujours

convaincant". Le diplôme, comme son titre l’indique, appuie la création d’activités nouvelles sur la combinaison des trois types d’entrepreneuriat, selon une logique de complémentarité des patrimoines privés, collectifs et communs dont la théorie, très récente, est directement issue de travaux et débats conduits au sein de l’équipe OMI (voir numéro spécial Economie Appliquée, septembre 2007, ainsi que Nieddu, 2006, Jorda, 2005, vs Facchini, 2007, 2008, sur le rôle de l’entrepreneur, et à l’origine, Barthélemy, 1988, pour la théorie de l’entreprise agricole). C’est la raison pour laquelle la spécialité comporte, outre le parcours recherche, en partie mutualisé entre les deux spécialités de la mention, un parcours dit parcours principal dédié au développement d’activités nouvelles qui a servi de fondement au lancement du diplôme en 2005. Nous proposons d’y adjoindre deux parcours considérés comme optionnels, car seulement un tiers des enseignements est particularisé, mais que, localement, les professionnels du secteur considéré

souhaitent voir clairement identifiés : "Entreprendre en Economie Sociale" destiné à accueillir des professionnels en formation continue, et "Entreprendre en milieu sportif" réalisé en collaboration avec l’UFR Staps.

2. La spécialité "Evaluation, prospective et développement durable" manquerait de "lisibilité tant en raison de l’intégration

du parcours recherche que de la présence de l’option statistique pour l’évaluation et la prospective".

Sur le parcours optionnel de "Statistique pour l’évaluation et la prospective"

Le parcours "Evaluation et prospective économique et sociale", ouvert en 2004, a servi de socle à la spécialité, en fournissant le cœur de ses enseignements au parcours de "développement durable", et plus encore au parcours optionnel "Statistique pour l’évaluation et la prospective", développé à partir du constat fait dans ce premier diplôme de besoins en organisation et traitement de données quantitatives. "Statistique pour l’évaluation et la prospective" présente l’originalité d’être organisé en commun avec la spécialité Mathématique du master EEAMI (UFR Sciences). Nous nous sommes posés la même question que les experts : pourquoi ne pas en faire, à terme, après sa création au sein de notre diplôme, une spécialité ? Comme le rappelle la responsable de ce parcours, « la collaboration mise en place, année après année, avec les étudiants des deux autres parcours est essentielle pour la formation des statisticiens ». Ceci grâce à l'existence des cours communs issus du socle initial de la spécialité, mais aussi aux projets collectifs menés d’octobre à avril, qui mélangent tous les étudiants de celle-ci et sont destinés à prendre une place de plus en plus centrale dans son format pédagogique. C'est pourquoi il nous semble nécessaire de maintenir l’unité de l’équipe pédagogique de la spécialité, produit d’une pratique commune originale.

3. La lisibilité du parcours recherche et le fait que l’intégration du parcours recherche serait "artificielle", compte tenu de l’importance jugée trop importante du volume "des enseignements dédiés au parcours recherche" : l’organisation de ce parcours est celle retenue au sein de l’Université, à savoir des parcours spécifiques bien identifiés au sein des spécialités. L’originalité de notre formule est que nous combinons deux logiques de mutualisation. La première au sein de chaque spécialité permet aux étudiants à profil plus professionnel de bénéficier d’enseignements de haut niveau, orientés vers la recherche, les préparant au recul nécessaire à la fonction de chargé d’études. La seconde mutualise le parcours recherche entre les deux spécialités sur un cœur d’enseignements généraux d’économie et épistémologie. Elle correspond à 68h d’enseignements spécifiques au Semestre 3, et 40h au semestre 4 (moins de la moitié des enseignements d’un parcours recherche, ce qui ne nous semble pas excessif). Ceci est justifié par des observations récentes d’étudiants ayant suivi des parcours professionnels qui ont été amenés à poursuivre leur formation en doctorat dans le cadre de bourses Cifre. Ces étudiants, formés à l’insertion professionnelle sur des fonctions du type cadre d’entreprise ou d’organisations, sont très sollicités dans notre format pédagogique par des travaux collectifs, missions ou audits nombreux, avec des contraintes fortes en termes de rythmes et de rapidité des "livrables". A l’expérience, ceci est apparu, très concrètement, comme contradictoire avec la temporalité de mise en place d’activités et de problématiques de recherche. Nous avons donc décidé de maintenir des enseignements spécifiques dans une relative faible proportion mais toutefois suffisante pour organiser la temporalité essentielle au format pédagogique du parcours recherche.

Domaine DEG, mention Management

Concernant le faiblesse de l’adossement à la recherche

La recherche en Economie et gestion de l’Université de Reims Champagne-Ardenne est en phase de restructuration avec pour objectif de proposer à mi-parcours du quadriennal une ou 2 équipes à habilitation, celles-ci devant également intégrer à terme la structure fédérative de recherche en sciences de l’homme et de la société. Ainsi les questions de recherche vont être resserrées autour de quelques thématiques en étroite liaison avec les formations proposées à savoir :

� La finance

� La gouvernance d’entreprise

� Le management

� L’entrepreneuriat

Le renforcement de la recherche en gestion à l’Université de Reims passe également par des collaborations tant sur le plan national que sur le plan international. A cet effet, l’équipe de recherche en gestion démarre un processus de rapprochement avec des équipes de recherche d’autres Universités françaises (Amiens notamment), des équipes d’écoles de commerce (Ecole de Commerce de Troyes) et des chercheurs appartenant à des Universités étrangères (Université de Laval au Québec) Sur le manque d’attractivité du site

Le site dans lequel s’insère l’UFR de Sciences Economiques, Sociales et de Gestion de l’Université de Reims est en pleine mutation. Un programme de réhabilitation du quartier dans lequel se trouve l’UFR a été lancé il y a quelques années et va se poursuivre pendant plusieurs années encore. La volonté de la nouvelle équipe à la tête de la municipalité rémoise est de développer dans ce quartier un pôle tertiaire dans lequel on retrouvera, outre l’UFR, la Reims Management School et un nombre croissant d’entreprises attirées par la proximité avec la gare TGV Champagne-Ardenne.

Sur les effectifs :

Le détail des effectifs par parcours pour la 2ème année de master est donné dans le tableau suivant :

Inscrits 2007-2008 Formation Continue

Spécialité Administration des Entreprises 27 8

Spécialité Comptabilité Contrôle Audit 25 1

Banque Finance alternance 27 27

Banque Finance formation initiale 27 4

Contrôle de Gestion et Pilotage 14 0

Spécialité Finance 68 31

Management Logistique et Gestion des Flux 30 3

Management des PME 25 3

Management Stratégique des Ressources Humaines et de la Qualité 27 7

Management des Entreprises de l’Economie Sociale 11 1

Spécialité Management 93 14

Faiblesse de l’équipe pédagogique

L’équipe pédagogique devrait se renforcer à la rentrée 2008 par le recrutement d’un Professeur en Sciences de Gestion et par l’embauche d’un nouveau Maître de Conférences Associé (MAST) spécialisé en systèmes d’informations.

Sur Multiplicité des parcours au sein de la spécialité Management des Organisations

La variété des parcours traduit la diversité des sciences de gestion et permet la formation de futurs managers capables de réaliser à la fois des transversalités pluridisciplinaires (troncs communs) tout en disposant d'une spécialité. De cette manière nous pensons répondre aux attentes de leurs futurs employeurs car un manager, amené à encadrer des équipes, doit, en plus de son domaine de prédilection, disposer de notions de ressources humaines, de finance, de droit...

Domaine STS, mention EEAMI

Sur la relative faiblesse de l’accompagnement recherche puisque le support info et EEA ne repose que sur le CReSTIC, qui est une EA :

Le CReSTIC a été créé en 2004 suite à une restructuration regroupant dans un seul laboratoire l’ensemble des chercheurs de l’URCA travaillant dans les domaines de l’automatique, de l’informatique, du signal et de l’image et des télécommunications ainsi que des chercheurs travaillant dans la microélectronique. Il regroupe : 77 enseignants-chercheurs (23 professeurs et 54 maîtres de conférences dont 3 HDR), 55 doctorants, 5 post-doctorants, 6 IATOS. Ces personnels sont répartis en 3 groupes de recherche de taille sensiblement équivalente :

� Automatique et systèmes hybrides (AUTO)

� Systèmes communicants (SYSCOM)

� Signal, image et connaissances (SIC).

Sur les cursus "recherche" de la mention sont les moins étoffés en termes d’informations sur les débouchés et le devenir des

étudiants :

Les informations sur les cursus "recherche" n’ont pas été regroupées en un seul tableau mais se trouvent au niveau des spécialités sachant que dans le quadriennal précédent, il y avait une unique spécialité recherche commune à l’EEA et à l’Informatique. Dans ce quadriennal, les spécialités EEA et Informatique comprennent chacune un parcours recherche. Les renseignements sur les débouchés et le devenir des étudiants se trouvent pour la spécialité recherche STI en page 79 et pour la spécialité Mathématiques en page 108 et 109 du document transmis pour évaluation.

1. Réponses concernant la spécialité "Electronique, Electrotechnique, Automatique"

Le parcours GEIIAI est original et à soutenir. Cependant, le volume horaire de ce parcours est trop important par rapport aux autres parcours. Sa spécialisation en M1 semble néanmoins justifiée.

Le parcours GEIIAI a pour objectif de former des spécialistes à double compétence : génie électrique et informatique industrielle, d’une part, et agro-industrie, d’autre part.

Le volume horaire supplémentaire dans le M1 du parcours GEIIAI permet notamment de donner aux étudiants la compétence agro-industrie (environ 100 heures) sans délaisser la culture générale dans le domaine du GEII. La maîtrise de cette dernière garantit, dans l’esprit du LMD, l’existence de passerelles à la fin de ce M1, particulier de part sa thématique agro-industrie, vers tous les parcours du M2 de la spécialité EEA.

Le parcours recherche n’est pas clairement identifié, car la flexibilité du cursus qui peut être un atout, ne permet pas de bien évaluer ce parcours. Plus de détails seraient nécessaires à la fois au niveau des UE proposées et des parcours cohérents possibles ainsi qu’au niveau de l’adossement à la recherche.

La flexibilité du parcours recherche est effectivement délibérée afin que l’étudiant, en accord avec l’équipe pédagogique, puisse construire un parcours en adéquation avec son projet et les thématiques des groupes de recherche du CReSTIC. A titre d’exemple, un parcours type possible pour un étudiant souhaitant faire de l’automatique est le suivant :

• PCL0901 Anglais et anglais scientifique • PCL0905 Recherche d’emploi • PCL0906 Communication • RECH0905 Formation à la bibliographie • RECH0906 Séminaires • RECH0901 Automatique • RECH0902 Systèmes à événements discrets • MIX0906 Contrôle / commande des systèmes dynamiques • IICSE0904 Prototypage rapide pour le contrôle/commande des systèmes embarqués • SIC0904 Identification et modélisation • AS0903 Méthodologie de conception des systèmes • AS0901 Commande et interface homme machine de process industriels • AS0902 Supervision et réseaux de communications industrielles • MIX0904 Décision et diagnostic

Ce parcours recherche s’appuie sur les compétences du groupe AUTO du CReSTIC.

Le dossier de cette spécialité EEA devrait mieux détailler les informations données au niveau de la mention notamment par parcours (objectifs et débouchés)

Les informations sont données non pas dans la partie destinée à la présentation complète de la spécialité mais dès le début du dossier de la mention en page 7 et 8.

Les flux attendus paraissent un peu au dessus des flux actuels : est-ce réaliste ? Les flux du parcours recherche ne sont pas indiqués clairement.

L’historique des effectifs aux niveaux M1 et M2 est le suivant :

Année universitaire Niveau M1 Niveau M2

(dont recherche)

2004-2005 62 (1) 40 (2) (12)

2005-2006 70 85 (15)

2006-2007 48 90 (22)

2007-2008 40 67 (10) (1) Anciennement Maîtrise EEA et IUP GEII - (2) Anciennement DESS EEA et master recherche STIC

L’amélioration de la lisibilité des parcours devrait permettre d’être plus attractif vis-à-vis des candidats extérieurs à l’URCA.

Le dossier devrait donner une synthèse des secteurs d’activités visés ou types d’entreprises en mettant en relation ces objectifs professionnels avec les débouchés effectifs des étudiants

Répartition par secteurs d’activités des emplois occupés par les lauréats de 2006

Industrie Service R&D

53 % 36 % 11 %

Réponses aux remarques relevées au fil du texte :

Les laboratoires de recherche d’appartenance des enseignants ne sont pas mentionnés dans les tableaux récapitulatifs.

Sur les 41 enseignants présentés dans le dossier :

• 30 enseignants chercheurs appartiennent au CReSTIC : Centre de Recherche en STIC • 2 enseignants chercheurs appartiennent à l’UMR FARE : UMR 614 - Fractionnement des Agro Ressources et

Emballage

• 3 enseignants chercheurs appartiennent au LMEN : Laboratoire de microscopie et d’étude de nanostructures

• 1 enseignant appartient au laboratoire REPONSE : Recherches, Études et Propositions d’Outils, de Normes et de Solutions pour les Entreprises

• 2 enseignants chercheurs, 1 PAST et 2 enseignants (1 PRCE et 1 PRAG) n’appartiennent à aucun laboratoire

On peut remarquer l’absence d’enseignants de la section 27 malgré des objectifs affichés d’informatique (notamment informatique industrielle).

Concernant les aspects informatiques l’équipe pédagogique s’appuie sur les compétences des enseignants de la 61ème section (Génie informatique, automatique et traitement du signal).

Une liste d’une dizaine d’intervenants professionnels dans cette spécialité EEA est donnée dans la première partie du dossier. Il n’est cependant pas précisé quel type d’intervention est réalisé (au sein des UE, en séminaire externe, par d’autres types de partenariat ?).

NOM Prénom Société UE

CLAVIER Laurent TELECOM, Lille 1

59658 Villeneuve d’Asq cedex MIX0905 - Système de communication et radiolocalisation

DAMBESSE Mathieu

Gunnebo Physical Security AB

15 Rue fichet – Bauche

51110 Bazancourt

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

DEMONGEOT Benoit

Gunnebo Physical Security AB

15 Rue fichet – Bauche

51110 Bazancourt

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

GELLOT Marie-Laure PINGAT INGENIERIE

16, Cours JB Langlet 51100 Reims PCL0803 : Qualité, certification et sécurité

GRENIER Olivier TELECOM

MIX0905 : Systèmes de Communication et Radiolocalisation

MIX0907 : Processeurs spécialisés pour le traitement numérique du signal

GUIDEZ

Brice

Fichet Sécurité Physique

15 Rue Fichet Bauche

51110 Bazancourt

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

JOIGNAUX Fabien

GUNNEBO PHYSICAL

SECURITY AB

51110 Bazancourt

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

LE MARTRET Christophe THALES COMMUNICATION SA

160 Bd de Valny - 92700 Colombes MIX0905 : Système de communication et radiolocalisation

RODRIGUEZ David FICHET BAUCHE

51110 Bazancourt

AS0903 : Méthodologie de Conception des Systèmes

IICSE0905 : Contraintes des

systèmes embarqués

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

VALENTIN Frédéric

EBC

109 rue Edmond Rostand

51100 Reims

III0702 : Applicatifs informatiques et réseau

VITRY Grégoire

Gunnebo

Competence Center Cash Automation

Technical Development Manager – Safebags & Electronic Locks

51110 Bazancourt

IICSE0901 : Mise en œuvre d’applications embarquées

2. Réponses concernant la spécialité « Mathématiques »

La structuration de l’offre est désordonnée :

♦ Articulation entre les deux années de la spécialité :

Les trois parcours du master M1 Mathématiques existent, à l’identique, dans la licence STS mention Mathématiques et Informatique. Quand ils s’inscrivent en L3, les étudiants sont informés de l’offre de formations M1- M2 et il leur est conseillé de se conformer aux parcours type ci-dessous :

� M1 Mathématiques Fondamentales ���� M2 Recherche Mathématique et/ou Préparation à l’Agrégation option Algèbre et Calcul Formel.

� M1 Mathématiques et Informatique Fondamentales ���� Préparation à l’Agrégation option Informatique (principalement), et/ou M2 Recherche Mathématique ou, éventuellement, M2 recherche informatique.

� M1 Mathématiques Appliquées ���� M2 SEP ou M2 MMSI.

♦ L’UE « Modélisation Mathématique » en première année :

Elle correspond au programme de l’option algèbre et calcul formel de la 3ème épreuve (Modélisation Mathématique) de l’Agrégation de Mathématiques. Il est conseillé aux étudiants du parcours Mathématiques et Informatique Fondamentales de la suivre en auditeur libre.

♦ Liaisons entre le M2 Recherche et la Préparation à l’Agrégation :

Les étudiants qui s’inscrivent en préparation à l’agrégation ont la possibilité de s’inscrire en même temps en M2 Recherche. Ils ne font pas tous ce choix (11 sur 15 l’ont fait en 2005-2006). Ceux qui le font, valident alors les deux UE communes à ces deux formations.

L’année suivante, ils peuvent se réinscrire en M2 Recherche pour obtenir leur master complet (8 l’ont fait en 2005-2006, d’où un total de 19 inscrits en M2 Recherche cette année là).

Les inscriptions en M2 Recherche et en préparation à l’agrégation sont distinctes. Les effectifs indiqués dans le dossier en page 82 du dossier sont ceux du M2 Recherche.

♦ Liaisons entre le M2 Recherche et les parcours professionnalisants :

Rien ne s’oppose à ce que les UE de spécialisation du master recherche portent, certaines années, sur des sujets de mathématiques appliquées en liaison avec l’un des parcours professionnels.

♦ Faible nombre d’inscrits en thèse :

Toutes les inscriptions en thèse doivent être financées. Le faible nombre d’allocations disponibles au niveau de l’Université ne permet pas de proposer plus de deux sujets de thèse en mathématiques par an.

♦ Volume horaire de mathématiques dans le parcours professionnalisant SEP :

L’objectif de ce parcours est de donner une double compétence Statistiques – Economie Appliquée crédible au niveau des entreprises. Pour cela, le découpage proposé est le suivant : 50 % d’enseignement de statistiques, 25 % d’enseignement de l’économie, 25 % de formation professionnelle. Par ailleurs, 30 % des intervenants sont des professionnels.

♦ Tronc commun en M1 :

L’urgence est de consolider les parcours professionnels. La spécificité du parcours SEP, commun avec l’UFR de Sciences Économiques et Gestion en M2, conduit à limiter son volume horaire en statistiques. Cette diminution est compensée par une augmentation des enseignements de Mathématiques Appliquées spécifiques en 1ère année, ce qui réduit d’autant les possibilités de tronc commun avec les enseignements de Mathématiques Fondamentales.

♦ Modalités de contrôle des connaissances de la spécialité :

Ces modalités sont communes à toutes les mentions du domaine STS et conformes aux textes votés en CA de l’URCA.

L’implication des chercheurs actifs dans les spécialités professionnalisantes est faible :

Le retour à la rentrée 2008 d’un professeur actuellement en disponibilité à Londres dans un département de Finance mathématique, renforcera l’encadrement du parcours M2 SEP.

L’Université souhaite soutenir le parcours M2 MMSI en privilégiant lors des recrutements d’un professeur et d’un maître de conférences prévus en 2008, des candidatures de collègues susceptibles de s’y impliquer fortement.

3. Réponses concernant la spécialité "Informatique"

Nous voudrions apporter les précisions suivantes en complément du dossier.

Parcours RI : recherche informatique :

Ce parcours correspond à une création, et vient en remplacement (pour la partie informatique) de la spécialité STIC qui disparaît. Nous souhaitons apporter quelques précisions sur les aspects "initiation à la recherche" du parcours recherche informatique.

Ce parcours est effectivement constitué dans son ossature de 3 UEs (à choisir parmi 6) mutualisées avec les parcours professionnels. Ces UEs sont les plus étroitement liées aux activités de recherche des équipes SysCom et SIC qui regroupent toute la recherche en informatique du laboratoire CReSTIC. Dans le dossier, nous n’avons pas assez mis en lumière que l'UE "Etudes bibliographiques" a pour rôle de venir en complément de chacune des ces 3 UEs avec comme objectif de développer les thèmes afférents dans des aspects purement recherche. L'UE "Etudes bibliographiques" représente 120h de travail personnel par étudiant, soit 40h orientées exclusivement "recherche" pour chacune des UEs choisies.

Parcours DAR : développement des applications réparties

Le parcours DAR et MLRSH se confondent (l'intitulé MLRSH a été remplacé par l'intitulé DAR pour une meilleure lisibilité). Ce parcours n'a ouvert qu'en 2007-2008. Durant les 2 années précédentes, suite à un certain nombre de promotions et départ à la retraite, l'équipe enseignante "Réseaux- Systèmes" s'est retrouvée réduite à 4 enseignants-chercheurs. Nous étions donc dans l'impossibilité d'assurer le service correspondant à ce parcours jusqu'en 2007. Ceci explique pourquoi nous n'avons pas pu indiquer d'informations sur les années antérieures. Cependant, nous pouvons fournir l'indicateur suivant qui confirme la montée en puissance de ce parcours: à la date du 5 mai 2008, bien que nous ne soyons qu'au début de la période des demandes d'inscriptions en Master 2 pour 2008-2009 (dans l’éventualité de son « renouvellement »), nous avons déjà reçu une quarantaine de dossiers pour le parcours DAR (la date de clôture des demandes d'inscriptions est fixée au 14 juin), ce qui nous laisse présager un effectif possible d'une vingtaine d'étudiants après sélection.

Parcours IIC - Ingénierie de l'Image et de la Connaissance : Le parcours IIC s’appuie majoritairement sur l’identité scientifique du groupe « Signal, Image et Connaissance » du

CReSTIC. Il permet aux étudiants en formation au sein de ce parcours d’acquérir une expertise dans la maîtrise et la manipulation de données complexes, de les utiliser dans le cadre de modélisation, de simulation et d’expérimentation virtuelle en vue de produire des systèmes d’aide à la compréhension et à la décision. L’orientation de ce parcours volontairement orienté sur cette double thématique s’inscrit dans le cadre d’une tendance de fond que nous avons constaté (y compris à l’international cf. rapport STIC-Asie de mars 2005), tendance qui vise à associer les technologies de l’image et de l’intelligence artificielle notamment au sein d’univers virtuels. Par ailleurs, l’installation récente du « Centre Image » au sein de l’URCA devrait permettre de conforter la position de ce parcours notamment sur l’aspect des effectifs qui reste certainement à améliorer.

4. Réponses concernant la spécialité "Compétences Complémentaires en Informatique (CCI)"

L'avis de l'AERES situe le parcours CCI « à mi-chemin entre une licence professionnelle et un M2 professionnel en Informatique ». L’objectif du parcours CCI est de donner une formation complémentaire en informatique en un an à des étudiants d'origine scientifique non informaticiens ou de sciences de gestion. Les nouvelles compétences informatique sont d'une part acquises dans les modules du tronc commun et d'autre part dans les modules de différenciation, ces derniers fournissant aux étudiants des compétences informatiques spécifiques à leur formation d'origine. Ainsi les compétences globales acquises au final sont doubles, l'informatique venant en appui à la spécialisation d'origine.

Il est difficile de faire une différence, dans la liste des emplois cités "cibles" de cette formation, entre les débouchés de cette formation et les débouchés d’une formation complète M1-M2 professionnel en Informatique :

Cette remarque pertinente reflète la difficulté de faire ressortir la nature pluridisciplinaire de la formation dans les grilles officielles de description des emplois, ainsi que celle de montrer les différences entre les compétences des étudiants selon leur formation d'origine. Les emplois faisant intervenir la double compétence des étudiants sont différents suivant le domaine d'origine des étudiants.

Les deux remarques suivantes appellent à une réponse identique :

Compte tenu des différences de niveau "scientifique" entre un M1 "Sciences" et un M1 "Gestion", on peut s’interroger sur l’opportunité d’un renforcement (mise à niveau) en informatique pour les étudiants du parcours "Méthodes informatiques pour les organisations".

La différence de niveau "scientifique" entre les étudiants des deux parcours peut conduire à de sérieux problèmes pédagogiques dans les parties communes aux deux parcours : Les modules proposés sont sans pré-requis autre que le niveau C2I, niveau minimum requis pour tout étudiant titulaire d'un L3. Le problème central des étudiants désireux d'intégrer CCI se situe au niveau du traitement automatique de grands volumes de données. De ce point de vue, tous les étudiants, quel que soit leur cursus initial, sont confrontés à des problèmes de même nature.

Différentiation insuffisante entre les parcours "Sciences" » et "Méthodes informatiques pour les organisations" :

Cette différenciation est assurée par deux EC de différenciation, par le projet, et par le stage. La division en ECTS est la suivante : 18 ECTS fondamentales, 6 ECTS de PCL (professionnalisation, Communication et langues), 12 ECTS de différenciation (projet + EC de différenciation) et 24 ECTS de stage (le sujet du stage étant, dans la mesure du possible, lié à leur discipline de différenciation).

La partie "Gestion" semble insuffisante pour le parcours "Méthodes informatiques pour les organisations" (MOI) Les deux unités de différenciation du parcours MIO, comme celles du parcours Sciences, sont entièrement consacrées à montrer aux étudiants du parcours comment appliquer les compétences informatiques nouvellement acquises à la gestion, ainsi qu'à leur faire découvrir les outils informatiques spécifiques à leur discipline.

Aucune information sur les débouchés professionnels et le devenir des étudiants n’est donnée : c’est largement dommageable pour la présentation et l’évaluation de la spécialité : Des dispositions sont en train d'être mises en oeuvre pour pallier le déficit de suivi au niveau de l’université avec la restructuration de l’observatoire du suivi de l’insertion professionnelle et de l’évaluation ainsi qu’au niveau de la formation notamment par la mise en place d'un forum des anciens étudiants de la formation, ainsi que d'une liste de diffusion.

Domaine STS, mention Physique et Sciences pour l’ingénieur

La mention "Physique et Sciences pour l’Ingénieur" trouve sa cohésion dans le rapprochement entre tous les enseignants chercheurs des secteurs de la physique et de la thermique, mécanique, biomécanique. Ce choix est conforté par la forte implication de la région Champagne Ardenne dans le financement d’une halle de technologie dédiée à la mécanique et au génie civil qui devrait être opérationnelle à la fin du 1er semestre 2008 et également dans le financement futur d’une salle blanche dédiée aux nanotechnologies. Ce choix est également conforté par l’implication du CEA de Moronvilliers dans cette mention de master. En effet, en avril 2008, le CEA et l’Université de Reims Champagne Ardenne ont conclu un accord cadre de coopération. Le projet d’élargissement du pôle de compétitivité Matériaux Intelligents et Procédés Innovants au niveau de la région Champagne Ardenne devrait intéresser directement la future mention PSPI.

1. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Sciences des matériaux et nouvelles technologies"

Nous prenons bonne note des remarques de l'évaluation et souhaitons apporter deux précisions :

Concernant le suivi des diplômés : l'URCA doit mettre en place un service chargé de cette tâche. Des précisions pourront donc être apportées plus facilement dans l'avenir. En tout état de cause, le suivi effectué montre que les étudiants issus de cette spécialité de master trouvent facilement du travail. Cependant, il est clair que le suivi spécifique de chaque étudiant n'est que partiel et sera amélioré par le service (OSIPE) créé pour l'ensemble de l'URCA.

Concernant l'adossement à la recherche : une ERT est opérationnelle sur place (ERT « Gaspard Monge ») et les sujets de recherche sont en cohérence avec la spécialité de master. Tous les enseignants-chercheurs présents à Charleville appartiennent à des laboratoires labellisés de l'URCA (CReSTIC, LACM-DTI, GRESPI). Entre 10 et 15 doctorants préparent leur thèse au sein de l'IFTS, généralement en lien avec l'industrie, sur des sujets cohérents avec les sujets traités dans la spécialité de master. Une initiation à la recherche est proposée en master 2.

2. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Biomécanique humaine, sport et santé"

* Recommandations :

• Le parcours recherche doit faire l’objet de toutes les attentions.

La spécialité biomécanique comprend deux parcours :

• Le parcours recherche "Biomécanique humaine et réadaptation fonctionnelle" dont l’objectif est de comprendre, récupérer et optimiser la mécanique humaine,

• Le parcours professionnel "Ingénierie de l’activité physique et santé" qui vise à former des professionnels chargés de concevoir et de valider des programmes en activités physiques.

A la lecture des recommandations, nous partageons l’avis de l’expert AERES. Le contrat précédent justifiait parfaitement les remarques au niveau du parcours Recherche puisqu’il faisait l’objet d’une grande pluridisciplinarité incluant : biomécanique, physiologie, psychologie et sociologie. Dans un souci de lisibilité et en fonction des compétences disponibles au sein de l’université, nous avons recentré dans la nouvelle proposition, le parcours Recherche vers la biomécanique. Nous avons également prévu en parallèle d’une formation recherche traditionnelle, une implication du milieu industriel tant dans le sport que dans le médical. Les 15 années d’expérience dans ce domaine permettront de donner aux meilleurs étudiants, une issue supplémentaire en professionnalisation.

Concernant les relations internationales, les informations n’ont pas été précisées dans le document. Une présentation succincte est donnée ci-dessous. Pour information, nous avons mis en place une structure interne performante pour le suivi des étudiants. Nous sommes en pleine croissance depuis l’ouverture de cette structure interne en 2001.

Relations internationales :

Nous présentons ici, un complément d’information concernant les relations internationales mises en place depuis 2001.

mobilité étudiante et enseignante IN/OUT depuis 200 3

02468

1012141618

Mobilitéétudiante

OUT

Mobilitéétudiante IN

Mobilitéenseignante

OUT

Mobilitéenseignante

IN

année universitaire 2003/2004

année universitaire 2004/2005

année universitaire 2005/2006

année universitaire 2006/2007

ACCORDS BILATERAUX EN COURS

UNIVERSITES PARTENAIRES

Accords CREPUQ / Québec Accords Erasmus Accords bila téraux hors ErasmusUniversité de Montréal Université de Rome (Italie) Université de Sydney (Australie)Université du Québec à Montréal Université de Madrid (Espagne) IRFC Rabat (Maroc)Université du Québec à Trois-Rivières Université de Budapest (Hongrie) Université de Batna (Algérie)Université de Laval Université de Las Palmas (Espagne)Université d'Abitibi-Temiscamingue Université d'Oradéa (Roumanie)Université de Sherbrooke Université de Coimbra (Portugal)

Université de Louvain (Belgique)Université de Groningen (Pays-Bas)Université de Liège (Belgique)Université d'Halmstad (Suède)Université de Sofia (Bulgarie)Université de Gloucestershire (UK)Université d'Alicante (Espagne)

MOBILITE ETUDIANTE 2003/2004 - OUT

UNIVERSITE D'ACCUEIL NB ETUDIANTS DIPLÔME PREPARE PROGRAMMEUQTR / Québec 4 licence CREPUQUniversité de Madrid / Espagne 5 licence / maîtrise ERASMUSTOTAL 9

MOBILITE ETUDIANTE 2003/2004 - IN

UNIVERSITE D'ORIGINE NB ETUDIANTS DIPLÔME PREPARE PROGRAMMEIRFC Rabat / Maroc 5 Maîtrise / DESS Accord de collaborationUniversité d'Oradéa / Roumanie 1 DESS ERASMUSTOTAL 6

MOBILITE ENSEIGNANTE 2003/2004 - OUT

UNIVERSITE D'ACCUEIL NB ENSEIGNANTS NATURE DU DEPLACEMENT PROGRAMMEIRFC / Rabat 9 Colloque international

"intégration par le sport" Accord de collaborationUniversité d'Oradéa / Roumanie 1 Teaching Staff ERASMUSTOTAL 10

3. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Physique"

La spécialité "Physique" se compose d'un M1 commun menant vers un parcours recherche "Physique", non mentionné dans l'évaluation, un parcours "préparation à l'agrégation", en partie mutualisé avec le parcours recherche et un parcours professionnel (Instrumentation scientifique et bioimagerie, parcours de ISQB de la mention BCS) et non pas "deux

parcours, l'un menant à la préparation de l'agrégation de physique et l'autre intitulé Instrumentation scientifique et bioimagerie…

en vue de débouchés dans la recherche publique", comme rapporté dans l'évaluation de l'AERES.

- Le parcours recherche "Physique" s'appuie sur les trois laboratoires de physique : GSMA UMR-CNRS 6089 (notation A), LMEN EA 3799 (notation A+), LMEA UMR-S 926 INSERM et sur des physiciens du GRESPI EA (notation B), laboratoires labellisés pour les 4 prochaines années.

- Nos objectifs pédagogiques ont un spectre large qui tient compte des recherches menées dans ces laboratoires couvrant la "physique des milieux dilués" et la "physique des milieux condensés". Ceci permet aussi la pérennité d'une préparation à l'agrégation. L'enseignement est conçu de telle façon que les agrégatifs puissent valider une partie du parcours recherche pour poursuivre une thèse. Cela offre également aux étudiants ayant échoué à l'agrégation une possibilité de réorientation vers la recherche.

Le parcours professionnel (qui comportera majoritairement des étudiants de biologie/biochimie) est une alternative pour les étudiants physiciens qui préfèrent suivre un parcours professionnalisant (que nous n’avons pas en physique) dans la région. A noter que ce parcours a été évalué favorablement dans le cadre de la mention BCS.

Le faible flux d’étudiants en Master ainsi que leur devenir a été à la base des réflexions des équipes pédagogiques chargées des formations de licence physique et de ce Master. Même si effectivement la tendance nationale des étudiants allant vers la physique est en baisse, localement le nombre d’étudiants en L3 Physique peut être amélioré. Nous avons également constaté une perte des étudiants entre le L3 Physique et le M1 que nous proposions dans la dernière maquette. Afin de comprendre ces constats, des enquêtes ont été menées auprès des étudiants de Licence et de M1 et les résultats nous ont conduit à aménager nos formations pour accroître le flux étudiant.

- En premier lieu, pour augmenter nos effectifs en L3, nous avons aménagé nos programmes de L1 et L2 pour les adapter au niveau des étudiants et améliorer la transition lycée/université en physique qui était jusqu’alors trop ardue.

- Nous avons ensuite mené des actions avec les autres formations bac+2 locales (IUT Mesures Physiques, Classes Préparatoires) pour informer les étudiants des formations que nous proposons en Master et en particulier dans le domaine de préparation aux concours de l’enseignement (CAPES et Agrégation de Sciences Physiques) qui sont des débouchés intéressant les étudiants de maths sup/maths spé. Afin de favoriser leur intégration, nos programmes actuels ont déjà été adaptés. Ces actions commencent à porter leurs fruits puisque cette année nous avons 17 étudiants en L3 Physique (à comparer à environ 10 étudiants dans les années précédentes).

- La transition L3/M1 posait également problème dans le dernier quadriennal (perte de 1/3 à la moitié de chaque promotion). Nos enquêtes ont montré que cela était dû d’une part à une méconnaissance des laboratoires de recherche et d’autre part à l’absence de Master professionnel intéressant nos étudiants (le parcours Analyses et Traitements de Surface de l’ancienne maquette était vraiment trop marqué chimie pour nos étudiants). Ils partaient donc directement en M1 dans d’autres universités proposant des Masters professionnels plus en rapport avec la physique. Pour remédier à ces deux points, nous avons inséré en S4 et en S6 de la licence, 2 modules basés sur les activités de recherche de nos laboratoires. Par ailleurs, le parcours professionnel « Instrumentation Scientifique et Bioimagerie » du Master ISQBI intégrable après un M1 Physique devrait répondre à une demande des étudiants pour le professionnel.

Relations internationales : Au niveau recherche les laboratoires ont de nombreuses relations internationales. Nous avons commencé à en faire bénéficier deux étudiants de M1 (stages aux Etats-Unis et au Canada) et avons l'intention de développer cette politique.

Concernant le devenir des étudiants. Du fait du dynamisme des laboratoires associés dans les programmes régionaux (CPER), nationaux (ANR) et européens, les étudiants intégrant le parcours Recherche ont actuellement tous un financement doctoral si leur niveau est correct, à Reims ou dans d'autres universités. Ceux intégrant le parcours agrégation sortent en majorité avec un concours de l’enseignement après un ou deux ans de préparation. Des enquêtes ont été réalisées et un extrait est donné ci-après pour les années qui viennent de s’écouler.

- Les échecs correspondent à des étudiants qui venaient de licence Sciences Physiques et non de licence Physique ou qui étaient en reprise d’études. Pour les étudiants de Sciences Physiques, la nouvelle maquette de Licence permettra à de tels étudiants de mieux s’adapter grâce aux UE libres. Pour les étudiants en reprise d’études, concilier emploi et M1 recherche s’est avéré compliqué particulièrement au 1er semestre. La refonte des modules devrait permettre de faciliter leur insertion.

- La remarque principale concerne le départ d’une grande partie des étudiants vers des Masters professionnels en physique extérieurs du fait de l’absence de telles formations à Reims. Le M2 « Instrumentation Scientifique et Bioimagerie » devrait permettre de répondre aux attentes des étudiants. On peut noter que tous les étudiants intégrant les Masters ou les écoles d’ingénieurs extérieurs y réussissent sans problème.

32 étudiants admis en M1

27 réussites dont 3 après redoublement 5 échecs dont 3 réorientés (1 en préparation

CAPES, 1 en médecine et 1 en M1 Maths) et 2 abandons (étudiants salariés en reprise d’étude)

6 en master recherche à Reims + 2 en master recherche géophysique « extérieur »

6 en masters professionnels « extérieurs »

3 en écoles d’ingénieurs

8 en préparation enseignement : 5 en agrégation, 2 en CAPES, 1 en professeur des écoles

1 embauche en sortie (à l’étranger) – 1 sans nouvelle

4. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Mécanique et Thermique" (appréciation B)

* Recommandations :

• Il conviendrait de réfléchir à la mise en place d’un tronc commun en M1 afin d’alléger l’organisation de la spécialité,

La spécialité "Mécanique & Thermique" est organisée sur la base de deux M1 "Thermique & Energie" et "Mécanique & Génie Civil" alimentant conjointement le parcours Recherche "Mécanique & Thermique" et séparément les parcours professionnels "Thermique & Energie" et "Génie Civil". Les métiers et débouchés des parcours professionnels sont très distincts et justifient, pour le niveau Master, la présence conjointe des deux M1. La mutualisation des M1 pour ces deux parcours professionnels concerne les UE de PCL ainsi qu'une UE optionnelle.

SEMESTRES 7 ET 8 SEMESTRES 9 ET 10

MÉCANIQUE ET

GÉNIE CIVIL

THERMIQUE ET

ÉNERGIE RECHERCHE MÉCANIQUE

ET THERMIQUE

MÉCANIQUE ET THERMIQUE

THERMIQUE ET ÉNERGIE

GÉNIE CIVIL

En présentant les 3 parcours (M1-M2) indépendamment les uns des autres en mettant l’accent sur la mutualisation, particulièrement au niveau du M1 « Mécanique et Génie Civil », la visibilité de la formation n’était pas pertinente. Il semble par contre, plus lisible de présenter le M1 « Mécanique & Génie Civil » en faisant effectivement apparaître le tronc commun et les quatre options de différenciation des parcours dans un même tableau.

Un effort important doit être consacré à l’amélioration des relations internationales.

Insuffisamment mises en valeur dans le dossier, les relations internationales font l’objet d’efforts constants de la part des équipes pédagogiques. Initiées par le Pr. J. Padet avec plusieurs Universités roumaines (Université de Construction d’IASI, Université Technique de BUCHAREST, Université Polytehnica de BUCHAREST), les relations internationales existent désormais depuis 2006 avec la Turquie (Université de IZMIR) et 2008 avec l’Italie (Université de BOLOGNA). Chaque année, ce sont 4 à 6 étudiants de Master 1 du parcours « Thermique & Energie » qui bénéficient des partenariats ERASMUS (soit 20 à 30 % de la promotion) tandis que 3 à 4 étudiants sont accueillis à Reims. Les partenariats se traduisent également au niveau d’échanges bilatéraux d’enseignants (2 à 3 enseignants par an).

Un extrait des collaborations et des échanges est donné ci-dessous :

Enseignants - OUT Enseignants - IN

Année universitaire 2004-2005

Stéphane FOHANNO Roumanie Dorin STANCIU Roumanie

Pr Mohamed LACHI Roumanie Alexender OBROVICESCU Roumanie

Année universitaire 2005-2006

Pr Jacques PADET Turquie Pr, Ismail TAVMAN Turquie

Pr Colette PADET Roumanie Pr, Emilia MLADIN Roumanie

Année universitaire 2006-2007

Pr Jacques PADET Turquie Pr, Ismail TAVMAN Turquie

Mourad REBAY Roumanie Pr, Valentin PAVEL Roumanie

Année universitaire 2007-2008

Pr Mohamed LACHI Turquie Pr, Emilia MLADIN Roumanie

Pr Ton Hoang MAI Roumanie

Mourad REBAY Italie

Année universitaire 2007-2008

Etudiants - OUT Destination

Paulo

PEREIRA ERASMUS Roumanie

début avril

- fin juin

Université Construction IASI

(Pr, Valentin Pavel)

Cindy

COINTE ERASMUS Turquie

début avril

- fin juin

Université de IZMIR

(Pr, Ismail Tavman)

Pauline

BERTHELLEMY ERASMUS Italie

début avril

- fin juin

Université de BOLOGNA

(Pr, Gian Luca Morini)

Florian

JAMIN ERASMUS Roumanie

début avril

- fin juin Université Technique de Bucharest (Pr, Ilonda Colda)

Loic

FOURRIER ERASMUS Roumanie

début avril

- fin juin

Université Polytehnica

Bucharest (Pr, Emilia Mladin)

Etudiants - IN Provenance

Catalin GRIGORAS ERASMUS Roumanie début mars - fin juin

Université Construction IASI (Pr, Valentin Pavel)

Emilian AVORNICESEI

ERASMUS Roumanie début mars - fin juin

Université Construction IASI (Pr, Valentin Pavel)

Corina

CRISAN ERASMUS Roumanie

début mars - fin juin

Université Polytehnica Bucharest (Pr Emilia Mladin)

Domaine STS, mention Biochimie, Chimie, Santé

Ce document présente les réponses aux points faibles soulevés par l’AERES. Certaines suggestions sont à l’étude et permettront d’enrichir notre formation, d’autres relèvent d’une clarté insuffisante de notre présentation. Nous espérons que ces quelques pages étayeront notre dossier.

Sur l’avis global

Veiller au bagage suffisant des étudiants de santé (niveau inégal de recrutement entre Sciences et Santé)

Certains étudiants de santé de 2ème, 3ème et 4ème années se trouvent « mélangés » avec un public d’étudiants de Sciences. Leur taux de réussite est jusqu’à présent de 100%. Ils valident les UE du master en parallèle de leurs études de Médecine, de Pharmacie ou d’Odontologie. Le M1 est acquis lorsqu’ils ont satisfait aux épreuves du 2ème cycle de leur formation initiale et après capitalisation des crédits associés à 4 UEs recherches parmi celles proposées dans le M1 et d’un stage de 6 semaines d’initiation à la recherche. Compte tenu du volume horaire de leur formation initiale (500-600h par an), il est offert à ces étudiants la possibilité de valider ces 4 UEs ainsi que le stage pendant toute la durée de leur formation initiale. Pour ces raisons, certaines UEs de différenciation du secteur santé sont ouvertes aux étudiants dès la 2ème année de leur formation initiale. Cependant, leur nombre est limité à 4. En 4 ans, seuls 10 étudiants issus du pôle santé ont suivi ces UEs et leur taux de succès est de 100%. Parmi les UEs libres du secteur santé, 7 sont ouvertes aux étudiants dés la 2ème année et 7 aux étudiants à partir de la 3ème année de leur formation initiale.

Cibler les responsables:

Le responsable de la mention est le Professeur Arnaud Haudrechy (PR, 32ème section). Pour les spécialités, il existe un nombre limité de personnes constituant l’équipe de coordination de la mention :

Spécialité Nom, prénom Qualité E-mail professionnel

Biologie Santé Ploton Dominique PU-PH [email protected]

Instrumentation Scientifique et Qualité dans les Bioindustries

Debelle Laurent MCF

HDR

[email protected]

Santé Publique et Environnement Jolly Damien PR [email protected]

Chimie, Substances Naturelles et

Médicaments

Renault Jean-Hugues MCF [email protected]

Revêtements et Traitements des Surfaces Chopart Jean-Paul PR [email protected]

Sécurité, Qualité, Hygiène et Environnement et Gestion des Déchets et de l'Energie

Couderchet Michel PR [email protected]

- Mutualisation entre les S7-S8 et réduire le nombre de parcours:

Un effort conséquent a déjà était mené sur cette nouvelle offre de formation en terme de regroupement-fusion de spécialités existantes. Tout ne peut être fusionné, la réflexion désormais entreprise devra mettre en évidence les possibilités et les impossibilités.

- Mettre en évidence les spécialités Non-Santé:

Nous tenons ici à souligner que l’idée générale de la mention BCS est qu'il n'existe pas de notions de spécialités Santé ou Non-Santé.

1. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Biologie-Santé" (appréciation B)

- Trop d'UE en option:

Le large choix des UEs de M1 permet une pluridisciplinarité qui autorise les étudiants à accéder non seulement aux autres spécialités en liaison directe avec la mention BCS, mais aussi à certaines des spécialités de la mention ARE et enfin à d’autres spécialités déclinées dans des Masters STS hors de l’URCA (50% des étudiants du secteur Sciences et 80% des étudiants du secteur Santé titulaires d’un M1 font un M2 hors URCA). Depuis 4 ans chaque UE fonctionne, avec un effectif minimum de 10 à 15 étudiants et maximum de 30 à 35 étudiants, ce qui n’a pas posé de problème pour l’organisation des plannings.

- Effectifs très optimistes:

Flux attendus : 2004-2005 : 57 étudiants secteurs Santé + 59 secteur Sciences soit 116 étudiants

2005-2006 : 53 étudiants secteurs Santé + 55 secteur Sciences soit 108 étudiants

2006-2007 : 72 étudiants secteurs Santé + 36 secteur Sciences soit 108 étudiants

Le flux attendu de 140 étudiants en M1 "Biologie-Santé" est basé sur le flux des années précédentes et sur le numerus clausus des études médicales et pharmaceutiques qui augmente régulièrement (en 2007-2008, 260 étudiants du secteur Santé se sont inscrits dans des UE du M1).

- La moitié seulement des étudiants de M1 sont admis en M2

Pour les étudiants issus du secteur Sciences, 85% intègrent un M2 à l’issue de leur M1 (50% restent à l’URCA et 50% hors URCA). Pour les étudiants du secteur Santé, à l’issue de la validation de leur M1, 100% intègrent un M2 (20% à l’URCA et 80% hors URCA). Cette forte mobilité des étudiants du secteur santé est liée à la spécificité de leur cursus, notamment aux concours de l’internat et aux ouvertures de postes d’interne dans les autres structures hospitalières nationales. Ces postes sont choisis par les

étudiants en fonction de leur classement aux concours. Ces mobilités importantes entre le M1 et le M2 sont rendues possible par la formation pluridisciplinaire dispensée en M1, d’où le nombre important d’UEs proposées.

Actuellement, 260 étudiants du secteur santé se sont inscrits dans des UE de M1. Environ 60 valident leur M1 chaque année. Le tableau suivant résume les flux moyens fréquentant ces enseignements :

M1 Biologie - Santé

40 - 60

M2 URCA

20 - 10

1) Biologie Santé2) CSNM / SQHE3) ASE

M2 hors URCA

20 - 50

M1 hors URCA

BIOSA (70% extérieurs)ICM (80% URCA)

- Tronc commun faible et inexistant entre les M2 Pro:

L’idée est intéressante et la mutualisation est désormais en discussion avec la spécialité « Instrumentation et Qualité dans les Bioindustries ». Pour la mutualisation interne, elle est effective dans le S9 du M2 spécialité « Biologie-Santé », comme l’attestent les tableaux suivants :

Parcours Recherche : (ICM) Total : 300h

"Interactions Cellules-Microenvironnement"

Parcours Professionnel : (BIOSA) Total : 330h

"Biotechnologies santé : Ingénierie et stratégies thérapeutiques"

Semestre S 9 : Enseignements Mutualisés ICM et BIOSA (205h)

UE 1 – Imagerie, Omiques et Analyse Bio-informatique (70h) 6 ECTS

EC 01- Imagerie et analyse cellulaires (30h) 2 ECTS

EC 02- Omiques et technologies intégrées (20h) 2 ECTS

EC 03- Bio-informatique, Modélisations et Simulations Moléculaire (20h) 2 ECTS

UE 2- Biothérapies, Réparation Tissulaire, Modèles d’Evaluation Thérapeutique (75h) 6 ECTS

EC 04- Thérapies cellulaires et Immunothérapie (25h) 2 ECTS

EC 05- Biomatériaux et Réparation tissulaire (25h) 2 ECTS

EC 06- Modèles in vitro et in vivo d’Evaluation Thérapeutiques (25h) 2 ECTS

UE 3- Préprofessionnalisation, communication, langue (60h) 6 ECTS

EC 07- Préparation à l’entrée en milieu professionnel (30h) 3 ECTS

EC 08- Anglais scientifique (30h) 3 ECTS

Semestre S 9 : Enseignements spécifiques à ICM et BIOSA

ICM (94h) BIOSA (125h)

UE 4 - Interactions cellules matrice extra-cellulaire (54h) : 6 ECTS

EC 09- Biologie et remodelage de la MEC (30h) 3 ECTS

EC 10- Progression tumorale et stratégies thérapeutiques (24h) 3 ECTS

UE 4 - Production, ciblage et vectorisation de molécules bio-actives (50h) 6 ECTS

EC 09- Production, préparation et caractérisation de molécules bioactives (25h) 3 ECTS

EC 10- Pharmacologie moléculaire et ciblages de molécules bioactives (25h) 3 ECTS

UE 5 - Interactions cellules agents infectieux (40h) : 6 ECTS

EC 11- Mécanismes cellulaires et moléculaires au cours des interactions agents pathogènes-cellules hôtes (21h) 3 ECTS

EC 12- Mécanismes de défense de l’hôte et mécanismes d’échappement des agents pathogènes (19h) 3ECTS

UE 5- Management des biotechnologies et innovation (75h) : 6 ECTS

EC 11- Aspects Réglementaires et éthiques du médicament et des produits de santé (25h) 2ECTS

EC 12- Management de l’Innovation en Biotechnologie (50h) 4 ECTS

2. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Instrumentation et Qualité dans les Bio-

industries"

La spécialité Instrumentation et Qualité dans les Bio-industries se situe à l’interface de la physique et de la biologie, elle est effectivement ouverte aux étudiants de physique.

- Parcours Qualité peu original

Dans cette formation, la qualité dans les bio-industries est abordée en mettant en avant le fait que la démarche qualité se doit de reconsidérer les appareils et méthodes de mesure ou d’analyse auxquelles elle a recours et doit prendre en compte leurs évolutions techniques et leurs spécificités. Dans cette optique, après un tronc commun conséquent, la spécialité se décline en deux parcours professionnels : Instrumentation Scientifique et Bioimagerie (qui insiste surtout sur la partie instrumentale) et Qualité dans

les Bioindustries (qui prend soin de replacer l’instrument de mesure au centre de la démarche qualité). Ces deux parcours sont ouverts tant aux étudiants issus des M1 Physique (locaux et extérieurs) qu’à ceux issus des M1 Biologie-Santé ou équivalent (locaux et extérieurs).

De par son positionnement à l’interface de la physique et de la biologie et par la façon qu’elle a de positionner la qualité/fiabilité instrumentale au centre de la démarche qualité, la spécialité Instrumentation et Qualité dans les Bioindustries est originale.

- Anticiper une formation transversale avec d'autres spécialités

L'idée est intéressante, des discussions à ce sujet sont amorcées.

3. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité " Chimie Substances Naturelles et Médicaments "

- Le flux d’étudiants reste faible, avec dans le texte la phrase «les flux attendus sont d’une vingtaine d’étudiants en M2».

Dès la création de la spécialité de M2 CSNM, un potentiel d’au moins 30 étudiants était annoncé. L’analyse des promotions de 2004-2005 à 2007-2008 montre que cet objectif était réaliste. A titre de confirmation, l’effectif de cette année scolaire est de 38 étudiants, équitablement répartis entre les 3 parcours. L’intégration des flux correspondant à l’ex spécialité PCMC devrait encore accroître le nombre de candidats, ce qui se manifeste dès à présents à la lecture des candidatures pour la rentrée 2008-2009.

4. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité " Revêtement et Traitement des Surfaces"

- Manque d'ouverture vers l'entreprise

Les effectifs faibles des deux dernières années sont la conséquence d’une perte de visibilité due au regroupement avec le master de physique orienté uniquement vers la recherche. Cependant, les étudiants qui ont suivi le parcours Traitements de Surface se sont orientés vers l’industrie. Cette spécialité RTS s’adresse avant tout à des étudiants provenant de filières sciences physiques, chimie, matériaux ; elle fait suite à une formation créée en 1985 et qui a toujours eu des relations fortes avec l’Industrie, tant au cours de l’année universitaire par des projets tuteurés, des conférences et cours donnés par des professionnels, qu’après par des stages longues durées (6 mois) et des collaborations scientifiques entre les laboratoires universitaires et les entreprises.

Cette spécialité en traitements de surface dispose aujourd’hui de relations avec de très nombreux groupes industriels internationaux ou nationaux (PME, PMI) parmi lesquels on peut citer :

PSA PEUGEOT-CITROEN SHIPLEY S.A. (applicateurs en TS)

THERMOCOMPACT (galvanoplastie et TS) AGENCE DE L’EAU SEINE NORMANDIE

AIRBUS ALSACHROM (peintures et vernis)

BENITIS (dépôts plasma) CORSAIN (peintures)

ELECTROPOLI (applicateurs en TS et mises au point de nouveaux process)

FRAMATOME

GIVENCHY HENKEL SURFACES TECHNOLOGIES

LE DANTEC (applicateurs en TS) TECHNIQUES SURFACES (applicateurs en TS)

THERMI PLATINE (Traitements thermiques) VALEO

NEXANS GAZ DE FRANCE

COVENTYA (formulateurs de procédés électrochimiques) DALIC (applicateurs en TS)

Il est à noter que régulièrement des offres d’emploi provenant de ces entreprises et d’anciens du DESS ATS sont communiquées à l’ensemble des étudiants et anciens.

5. Réponses au rapport d'expertise de l'AERES pour la spécialité "Sécurité Qualité Hygiène et Environnement et

Gestion des Déchets et de l'Energie"

- Aucune remarque sauf pour le parcours "Valorisation des Déchets" qui a besoin de temps pour faire ses preuves.

Domaine STS, mention Agrosciences et environnement

Réponses aux recommandations et remarques générales sur la mention

- Création d’un PRES entre l’URCA, l’UPJV, l’UTT et l’UTC :

Le rapprochement avec l’UPJV (Amiens) et l’UTC (Compiègne) est prévu de longue date et devrait trouver sa concrétisation dans le cadre du PRES en cours d’élaboration entre l’URCA et ces 2 établissements. La réflexion autour d’une mention commune entre Amiens et Reims est déjà en cours avec notamment, (i) la mutualisation complète de l’année M1 BGSTU et (ii) la mise en place de la spécialité IAMC. Les 2 établissements ont parfaitement identifié le parallèle qui existe entre les spécialités « PAR » et « VAR » de l’URCA et les spécialités équivalentes de l’UPJV.

- Mutualisation dans la mention :

Une réflexion est en cours afin d’intensifier les interactions entre la spécialité « VC » et les spécialités « PAR » et « VAR », en particulier sur les UE professionnalisantes. En revanche, il sera difficile d’étendre la réflexion à la spécialité « IAMC » compte tenu de la lourdeur de l’organisation sur 4 établissements.

- Devenir des étudiants :

Un observatoire du devenir des étudiants (36 mois) sera mis en place au niveau de la mention « ARE » et sera intégré au dispositif élaboré plus globalement par l’URCA pour l’ensemble des formations.

- Cohérence des ECTS :

L’ensemble des UE des spécialités de la mention est affecté d’un coefficient 1. Le poids respectif de chaque UE est donc garanti par le nombre d’ECTS qui lui sont affectés. Par ailleurs, le nombre de crédits est en cours de révision dans les spécialités « PAR » et « VAR » de manière à éliminer les UE à 1 ECTS.

Evaluation des enseignements : la fiche d’évaluation des UE est actuellement en cours d’optimisation, en concertation avec la réflexion globale menée au sein de l’URCA.

- Préparation aux concours de l’enseignement :

La préparation aux concours de l’enseignement SVT-STU fera l’objet d’un dossier en marge de la mention « ARE ». Cet enseignement sera décliné en parallèle avec les autres préparations dans un cadre plus général au sein de l’URCA. Néanmoins, l’année M1 « BGSTU » préparant les étudiants à la fois aux concours de l’enseignement et aux spécialités M2 de la mention sera maintenue. Il est rappelé que les connaissances dispensées dans le M1 « BGSTU » sont indispensables pour que les étudiants aient une chance raisonnable d’obtenir le CAPES et que cette particularité disciplinaire est traitée de la même manière dans toutes les universités françaises.

Par ailleurs, les étudiants ayant effectué la préparation mais souhaitant revenir dans la mention « ARE » pour y préparer un master pourront bénéficier d’une équivalence de 20 ECTS pour le premier semestre de l’année M2 de leur choix, équivalent aux crédits des enseignements spécifiques. Pour obtenir leur master, ils devront toutefois (i) suivre les UE professionnalisantes du 1er semestre (10 ECTS) et la mission professionnelle en entreprise ou en laboratoire (30 ECTS) du 2ème semestre.

- Origine des étudiants de M1 :

L’origine des étudiants de M1 de la mention « ARE » se trouve principalement dans les L3 de l’URCA, notamment dans les mentions « Biologie, Biochimie, Terre et Environnement » et « Physique-Chimie » de la licence STS de l’UFR Sciences. En outre, les étudiants de l’UPJV souhaitant effectuer la préparation aux concours de l’enseignement dispensée à Amiens viendront suivre le M1 « BGSTU » à l’URCA. Enfin, la communication faite autour de la mention « ARE » au salon des masters, lors de visites des établissements du second degré de toute l’Académie, au sein de la tâche « Formation » du pôle de compétitivité IAR, dans le cadre du réseau européen « Nessie » contribue à stimuler des étudiants en dehors de l’URCA, au plan national et international.

-Extension à l’international :

L’URCA a créé et gère un réseau européen appelé NESSIE : « Network European Sustainable Systems In Education » regroupant 12 établissements de 9 pays européens (Belgique, Bulgarie, Finlande, France, Irlande, Italie, Finlande, Slovénie et Roumanie). Ce réseau a été créé initialement pour permettre à des étudiants d’effectuer des missions professionnelles et/ou de recherche de 3 à 6 mois dans le domaine des Agro-ressources Végétales (mots clés : agriculture, forêt, environnement, agro-alimentaire), à des niveaux bac + 3 (Licences Professionnelles) ou bac + 5 (spécialités Professionnelle ou Recherche de master). Dans ce contexte, l’URCA a validé un programme intensif Erasmus de 3 ans (2006-2008) qui devrait déboucher sur la création d’un master européen dans le courant du contrat quadriennal 2008-2011. L’URCA a par ailleurs contracté avec l’Université de « la Basilicata » (Italie) un diplôme joint en « Viticulture et Œnologie » dont la première promotion est attendue en 2008-2009. En outre, la mise en place de la nouvelle spécialité « VAR » devrait bénéficier du réseau international que les collègues chimistes de la mention ont développé dans le cadre de leurs activités de recherche.

1. Réponses concernant la spécialité « Ingénierie des Agro Matériaux Composites (IAMC) »

Formation tubulaire :

Une à deux UE optionnelles seront proposées pour chacun des semestres 7, 8 et 9. Toutefois, nous souhaiterions pour ce quadriennal, qui constitue la phase de démarrage de ce MASTER, maintenir un parcours majoritairement identique. Une diversification de parcours est envisagée pour le prochain quadriennal.

Effectif étudiants annoncé : Compte tenu de la demande importante du secteur industriel concerné par la formation (BTP, automobile, emballage, bio-médical, bio-mécanique, plasturgie, équipements sportifs …), le nombre d’étudiants annoncé (20 à 24) était souhaité par les membres professionnels du comité de pilotage impliqués dans la formation. Ce chiffre sera amené à être modulé en fonction de l’évolution de la formation et de la conjoncture au niveau industriel. Plusieurs licences du domaine Sciences Technologie et Santé (STS) peuvent alimenter ce MASTER.

- Equipe pédagogique :

La liste de l’équipe pédagogique fournie avec le dossier initial concernait uniquement les enseignants coordonnateurs des UE et qui sont les membres du comité de pilotage de la spécialité du master. La liste exhaustive des intervenants, accompagnée de leur CV, pourra être transmise sur demande pour montrer le nombre important d’enseignants impliqués dans ce master.

- Projet tuteuré avec étude de cas industriel :

L’UE STAGE0708, « Stage-Immersion-Entreprise » est associée, en fait, à ce projet. Nous proposons pour cette UE la dénomination « projet individuel tuteuré-Immersion-Entreprise », qui sera constituée de 20H présentiel (co-encadrement par un enseignant et un professionnel) et 140h de travail personnel dans le cadre de l’entreprise.

Un stage de 5 à 6 mois en entreprise (Projet de fin d’étude) est prévu pendant le semestre 10.

- Positionnement du master au niveau national :

Il n’existe pas d’autres masters pour la même spécialité au niveau national, comme il a été bien souligné dans l’avis détaillé donné par spécialité à la page 4 de la réponse de l’AERES à l’UPJV-AMIENS.

- Organisation et surcoût de la formation :

Pendant le semestre d’enseignement dans un des 4 établissements (un planning est déjà fourni pour les rentrées 2008 et 2009 dans le Tableau 1), les étudiants résideront en permanence dans la ville de l’Université correspondante (CROUS ou autres). Les intervenants des autres établissements seront amenés à se déplacer. Les frais de déplacement de ces enseignants seront pris en charge par leur établissement de rattachement.

D’autre part, afin de faire bénéficier les étudiants des équipements de TPs spécifiques à chaque établissement, deux déplacements de 2 jours sont programmés, dans le semestre, pour effectuer un cycle de TPs dans 2 des 4 Universités partenaires. Les frais de déplacement et d’hébergement des étudiants seront pris en charge par les collectivités locales. Des discussions sont déjà engagées dans ce sens avec les deux régions et le pôle IAR.

Semestre/Etablissement TP cycle1 (2jours) TP Cycle 2 (2jours)

Rentrée 2008 7/UPJV

8/URCA

9/UTT

UTC

UTT

URCA

URCA

UTC

UTC

Rentrée 2009 7/URCA

8/UPJV

9/UTC

UTT

UTC

UPJV

UTC

URCA

URCA

Tableau 1 : Organisation de TPs spécifiques et lieu de déplacement prévu

Etudiants ingénieurs : Les étudiants ingénieurs de l’UTC et de l’UTT qui pourront suivre cette spécialité représenteront 50% de l’effectif alloué aux deux établissements environ 5/6 des 20/24.

Pour valider le MASTER IAMC les étudiants ingénieurs de L’UTC et de l’UTT devront valider des UEs de la spécialité.

2. Réponses concernant la spécialité « Production des Agro Ressources (PAR) »

- Origine des étudiants pour le parcours recherche :

Les étudiants candidats au parcours recherche sont issus de l’URCA (année M1 de la mention « ARE » et de la mention « BCS ») mais également de nombreux étudiants étrangers d’Afrique francophone, d’Iran, du Pakistan (sélectionnés par la « SFERE »), ... Il est prévu en cours de quadriennal que les enseignements de ce parcours soient dispensés en anglais (langue universelle pour la recherche), de manière à pouvoir le proposer aux étudiants du réseau « Nessie », voire au-delà.

- Devenir des étudiants :

Cf. « réponses aux remarques générales sur la mention ».

- Intervention des professionnels : le taux d’intervention des professionnels est maximum dans les UE professionnalisantes. Ce caractère sera encore renforcé au cours du quadriennal en cours dans les UE spécifiques, compte tenu des contacts noués avec les industriels au cours du quadriennal 2004-2007 (mise en place du LMD à l’URCA).

- Rapprochement avec l’UPJV et l’UTC :

cf « réponses aux remarques générales sur la mention ».

- Nombre de responsables pédagogiques :

la politique de management de cette mention est de travailler en équipe avec une répartition des tâches liées (i) à la spécificité des collègues dans des formations où les enseignements font appel à des compétences scientifiques variées allant de la pédologie à la biologie moléculaire des plantes en passant par les sciences de l’environnement, (ii) aux difficultés de l’URCA et de l’UFR SEN de pouvoir prendre en compte ces responsabilités pédagogiques en terme de rémunération malgré la lourdeur du travail nécessaire au bon fonctionnement des spécialités. Néanmoins, le nombre de responsables du parcours recherche va être réduit à 2 personnes.

3. Réponses concernant la spécialité « Valorisation des Agro Ressources (VAR) » (Appréciation B)

- Effectifs

Vingt étudiants représentent l’objectif à terme de l’effectif pour cette spécialité. Son identification claire dans la mention doit contribuer à améliorer sa lisibilité et donc son attractivité au plan national et international.

- Rapprochement avec l’UPJV et l’UTC

Cf. "réponses aux remarques générales sur la mention".

Nombre de responsables pédagogiques : cette spécialité fait appel à des disciplines complémentaires dans ce domaine parmi lesquelles on peut citer a minima la biochimie, la microbiologie et la chimie. La diversité des responsables pédagogiques nous apparaît comme une nécessité pour garantir (i) la qualité des enseignements dispensés et (ii) la pertinence des missions professionnelles dans l’industrie. En outre, comme pour la spécialité "PAR", la difficulté de rémunérer les responsabilités pédagogiques favorise le partage des tâches et renforce l’esprit d’équipe pédagogique.

- Utilité du parcours Recherche

Le parcours recherche s’appuie d’une part sur l’ « Institut de Chimie Moléculaire de Reims » (UMR CNRS – 75 chercheurs et enseignants chercheurs) et, d’autre part, sur l’unité « Fractionnement des Agro Ressources et Environnement » (UMR INRA – 35 chercheurs et enseignants chercheurs). La formation d’étudiants en recherche représente un enjeu important pour les équipes de recherche locales et constitue un garant pour les partenaires industriels (PME, pôle de compétitivité, …) de la qualité des équipes de recherche locales. Ce facteur est prépondérant pour le maintien de relations stables avec l’industrie (bourses CIFRE, contrats privés, …). Conscients toutefois que la spécialité « VAR » manque d’UE orientant les étudiants spécifiquement vers la recherche, nous proposons de développer un parcours R plus marqué en prenant appui sur les UE professionnalisantes du parcours R de la spécialité "PAR".

- Choix important d’UE

L’offre est basée sur les objectifs de la formation et sur les compétences scientifiques des intervenants. Comme nous l’avons fait pour la spécialité « PAR », ce premier quadriennal permettra de jauger l’intérêt que les étudiants portent à tous ces modules et d’affiner en cours de quadriennal l’offre en fonction. Dans tous les cas, le minimum de 10 étudiants pour l’ouverture des UE de M2 voté à l’UFR SEN sera appliqué.

- Trop grande variété des secteurs et objectifs visés

L’objectif de cette spécialité est de former des étudiants avec (i) un bagage scientifique solide basé sur les 4 premières années universitaires et (ii) une forte capacité d’adaptation. La valorisation des agro-ressources est un secteur en devenir touchant à des domaines industriels variés (allant de la cosmétique à la production de biocarburants en passant par la synthèse de polymères divers et variés) qui va générer de nouveaux métiers au cours des années à venir. La diversité des entreprises adhérentes du pôle de compétitivité IAR reflète la diversité des besoins des PME en champagne Ardenne et en Picardie. Nous pensons que le maintien de la variété des UE dans le M2 "VAR" permettra à nos étudiants de répondre de manière adaptée à ces nouveaux emplois.

4. Réponses concernant la spécialité "Vins de Champagne (VdC)" »

- Caractère obligatoire des UE du M2 :

Nous avons constaté que les étudiants choisissent deux dominantes de stages très marquées et très différenciées, Environnement et qualité de la filière viti-vinicole, d’une part, et Commercialisation et Marketing du vin, d’autre part. La mise en place d’enseignements optionnels "Environnement et qualité de la filière viti-vinicole" et "Commercialisation et Marketing du vin" permettant aux Etudiants de se "spécialiser" dans l’un ou l’autre de ces deux domaines majeurs de la spécialité "VdC" va être réalisée. L’idée est, malgré tout, de conserver un tronc commun important sur ces deux aspects de manière à ne pas amener trop tôt l’Etudiant à se spécialiser, le temps pour lui de définir, vers quel aspect il souhaite s’orienter.

Absence de mutualisation du M2 "VdC" avec les autres spécialités :

Ce problème est sans aucun doute lié à l’histoire de l’ancien DESS qui était, à une certaine époque, la seule spécialité développée. L’enseignement professionnel du M2 "VdC" est malgré tout très marqué par l’aspect application à la filière viti-vinicole de sorte que la mutualisation de certains enseignements professionnalisants spécifiques (Qualité, Commercialisation, Marketing, Droit viti-vinicole) n’est guère réalisable. Cependant, d’autres disciplines développées en M2 "VdC" n’ont pas de spécialisation viti-vinicole telles que le Management, la Gestion des RH, la Comptabilité et doivent être mutualisées avec les autres spécialités "PAR", "VAR" et "IAMC". Un effort en ce sens sera donc réalisé.

Fait à Reims, le 21 mai 2008

Richard VISTELLE