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Section des Formations et des diplômes Evaluation des masters de l' Université Paris 11 - Paris–Sud Juillet 2009

Evaluation des masters de l'Université Paris 11 - Paris Sud · Domaine : Droit, Economie, Gestion Mention : Droit de l'innovation, de la communication et de la culture Avis Aeres

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Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters de l' Université Paris 11 - Paris–Sud

Juillet 2009

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l' Université Paris 11-Paris-Sud

Juillet 2009

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015595

Domaine : Droit, Economie, Gestion

Mention : Droit de l'innovation, de la communication et de la culture

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs pédagogiques sont clairement exposés : le master a pour objectif essentiel de former des juristes très spécialisés, capables d’analyser et de résoudre l’ensemble des problèmes susceptibles de se poser dans les domaines de l’innovation, de la communication et de la culture. L'approche est complètement pluridisciplinaire (droit, économie, gestion, marketing). L'anglais occupe une place très importante dans la réalisation des objectifs pédagogiques. Les objectifs scientifiques sont en adéquation avec le champ de recherche du laboratoire d'adossement. Les objectifs professionnels et les débouchés sont précisés : la formation a vocation à former un personnel d’encadrement dans des secteurs juridiques de pointe. Outre l’apport de connaissances juridiques et techniques et leur mise en pratique, les étudiants reçoivent des enseignements en anglais juridique et en informatique appliquée pour être immédiatement opérationnels dans l'environnement professionnel. L'approche métier est bien mise en évidence. Les débouchés sont spécifiques : juriste d’entreprise dans les milieux de l’internet, de l’informatique, de l’audiovisuel et des télécommunications ; juriste dans des établissements à caractère culturel, des associations ou sociétés de gestion de droits ; avocat dans des cabinets spécialisés... Le taux d'insertion professionnelle est très bon (plus de 45 % en emploi, près de 41 % en poursuite d'études, taux dû aux spécialités recherche du master, 13 % seulement en recherche d'emploi). Il faut noter que le master semble accorder une attention particulière au suivi des diplômés de la formation.

Le positionnement dans l'environnement est excellent. Cette formation est cohabilitée entre les universités Paris XI et Paris I, Paris XI assurant la responsabilité pédagogique des quatre premières spécialités. Paris I assure la responsabilité pédagogique des deux dernières, mais aussi la gestion administrative du diplôme. Le master a été pensé pour conserver une offre cohérente et unique en Ile de France, car, bien souvent, certains établissements proposent un master axé sur une compétence et non sur un ensemble comme celui-ci ; les deux Universités ont mis en commun leurs six formations de M2 dans le domaine du droit des biens et services immatériels. Il n'y a donc guère de concurrence et la mise en commun de ces formations constitue une vraie cohérence.

L'adossement à la recherche est parfaitement adéquat. Le dispositif est en effet adossé à un centre de recherche spécialisé, le CERDI, très renommé dans ce domaine et pour ses collaborations interdisciplinaires. La formation bénéficie également de l’expertise et de l’appui de l’Institut National de la Propriété Industrielle, de l’Institut National de l’Audiovisuel, et de l’Ecole du Louvre.

L'effort a également porté sur la mise en cohérence de l'ensemble de la formation de master. Les M2 sont précédés d’une « pré-spécialisation » en master 1. Une formation juridique traditionnelle est maintenue, mais le master 1 fait découvrir aux étudiants l’intérêt des thématiques. Les étudiants peuvent ainsi intégrer sans problèmes et en toute connaissance de cause, l'une des spécialités du master 2. La formation présente une réelle originalité : un semestre complémentaire appelé «Master 2+» permet une réorientation en ajoutant à une des spécialités professionnelles, la spécialité recherche, et inversement. Cette offre renforce le dispositif de formation et permet notamment de diriger les meilleurs étudiants vers les études doctorales après validation de leur aptitude à la recherche.

L'ouverture internationale est très satisfaisante : la formation entretient des liens privilégiés avec des institutions étrangères (Columbia Law School, UQAM, Max Planck Institut), qui prennent la forme d’interventions

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réciproques d’enseignants auprès des étudiants, de coopération pédagogique et d’une incitation à la mobilité des étudiants.

L'équipe pédagogique est d'excellente qualité, avec l'intervention de professionnels hautement qualifiés du secteur, notamment, mais pas seulement, pour les spécialités professionnelles.

La part tronc commun/options est bien organisée en master 1, laissant ainsi à l'étudiant la possibilité de choisir son parcours. Les spécialités de master 2 conservent des enseignements obligatoires et des enseignements optionnels. Les contenus des enseignements correspondent aux objectifs professionnels et aux objectifs scientifiques de la formation proposée. La maquette a su dépasser les clivages traditionnels et donc offrir des enseignements indispensables à une bonne connaissance de la thématique (droit administratif des biens, droit de la concurrence, droit des contrats spéciaux...). Les matières sont évidemment plus spécialisées et plus techniques dans les spécialités de master 2 pour répondre plus précisément à l'objectif de la formation.

Les aspects professionnalisants sont très bien mis en évidence, notamment pour les spécialités professionnelles (plus de 50 % de la formation est dispensée par des professionnels) ; mais la caractéristique du domaine de la formation fait que les professionnels interviennent également dans les spécialités recherche. Le stage est obligatoire pour les spécialités professionnelles et un mémoire de recherche est obligatoire pour les spécialités recherche. Il est à noter que le travail au sein du CERDI permet aux masters professionnels d'être largement initiés à la recherche ; le dispositif «M2+» est également un atout essentiel.

Les mécanismes d'évaluation se perfectionnent : l’évaluation des enseignements passait, jusqu'en 2008, par un rapport remis par les étudiants du master au responsable de la formation et par des discussions informelles avec les étudiants. Désormais, un questionnaire est remis à chaque étudiant et fait l'objet d'une exploitation pour améliorer la formation.

Les flux d'étudiants sont convaincants et révèlent l'attractivité de la formation. Le master accueille également des étudiants en formation continue et en apprentissage.

Le devenir des diplômés fait l'objet d'une attention particulière de la part des responsables du master 2. Le taux d'insertion est, comme il a été dit plus haut, important et ne semble pas appeler de remarques particulières, sauf sur un point : les chiffres fournis indiquent que plus de 40 % des diplômés du master 2 sont en poursuite d'études, alors que la mention ne comprend qu'une seule spécialité recherche. Ces éléments sont un peu surprenants.

Points forts : Une équipe pédagogique excellente et une maquette très cohérente. Le semestre complémentaire «M2+». L’obligation de passer le C2i «Métiers du droit» à la fin du M1. Un enseignement d'anglais conçu spécifiquement en adéquation avec la formation. Une formation originale, avec des débouchés ciblés.

Point faible : Un taux de poursuite d'étude qui paraît très élevé compte tenu de la structure de la formation.

Avis par spécialité

Droit de l'innovation technique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

La spécialité est axée sur le droit des technologies et de la valorisation des actifs immatériels de l’entreprise. La formation proposée est originale, car elle associe à des enseignements juridiques spécialisés, dont beaucoup sont dispensés par des professionnels, une formation importante dans le domaine technologique.

Points forts : 3

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Originalité de la formation avec un accent mis sur la propriété industrielle. Des débouchés en termes d'emplois précisément identifiés donc un nombre de diplômés en recherche d'emploi très faible ; des séances de recherche d'emploi sont proposées aux étudiants. Une équipe pédagogique de très grande valeur dans le domaine concerné. Une maquette remarquablement conçue, faisant ressortir la cohérence de la démarche pédagogique, et la part du travail personnel. L'anglais est fortement valorisé.

Point faible : Un stage de deux mois minimum seulement.

Droit des créations numériques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

La formation se concentre sur le droit des produits et services « grand public », en privilégiant l’analyse du droit (et de l’économie) tant des contenus que des supports ou vecteurs de communication.

Points forts : Equipe pédagogique remarquable, associant universitaires de renom et professionnels spécialistes. Une maquette remarquablement conçue, faisant ressortir la cohérence de la démarche pédagogique, et la part du travail personnel. Une langue vivante totalement intégrée à la spécialité avec des cours spécifiques. La valorisation de l'aspect professionnel (mises en situation) sans se couper de la recherche académique. Des effectifs stables, avec un taux de diplômés en recherche d'emploi particulièrement faible.

Points faibles : Un stage de deux mois minimum seulement. La maquette n'est peut-être pas totalement lisible sur les cours optionnels.

Droit du patrimoine culturel

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité vise à conférer aux étudiants une connaissance théorique et pratique du droit du patrimoine culturel directement utilisable dans la pratique professionnelle au sein des administrations ou collectivités territoriales, et leur permettant également d'accéder aux métiers liés au marché de l'art.

Points forts : Equipe pédagogique de grande qualité. Partenaires reconnus dans le domaine culturel (Ecole du Louvre, Ecole des Chartes, Musée du Quai Branly, Direction des Musées de France...) permettant des séminaires en situation. Un séminaire de 3 mois minimum.

Points faibles : Des effectifs en baisse, même si le nombre est encore satisfaisant. Une maquette présentée de manière peu lisible. Une ouverture internationale peut-être à renforcer.

Droit des nouvelles propriétés

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité a pour but d’initier les étudiants à la recherche en propriété intellectuelle, pure ou appliquée aux nouvelles techniques.

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Points forts : Une formation recherche dans un domaine très spécifique, ce qui explique que les porteurs de projet limitent les prévisions de flux à 15 étudiants. Une équipe pédagogique de très grande qualité. Maquette cohérente.

Points faibles : Absence de partenariat international formalisé. Maquette pas toujours lisible dans sa présentation ; il est difficile, par exemple, de déterminer le poids du mémoire dans l'évaluation finale ou en termes de crédits.

Droit du commerce électronique et de l'économie numérique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La formation dispense des enseignements qui relèvent de toutes les disciplines juridiques dans leurs applications au commerce et aux activités économiques qui se développent via l’internet. Cette formation a ouvert en 2008, il n'existe donc pas de recul nécessaire pour apprécier les flux d'étudiants et leur taux d'insertion professionnelle.

Points forts : Une formation originale, cohérente dans l'offre de formation d'Ile de France avec une équipe pédagogique renommée. Des débouchés très importants. Une bonne organisation des stages.

Points faibles : Les professionnels semblent n'intervenir que pour un tiers des enseignements. Absence d'enseignement de langue étrangère, en particulier l'anglais, alors que cette lacune n'apparaît pas, bien au contraire, dans les maquettes de Paris XI.

Recommandations : Renforcer les interventions des professionnels. Prévoir un cours ou des séminaires de langue étrangère.

Droit, économie et gestion de l'audiovisuel

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

La formation se propose de répondre aux besoins exprimés par les entreprises eu égard aux transformations industrielles, à la diversité de normes et au tournant technologique dans le domaine de la télévision essentiellement.

Points forts : Une équipe pédagogique renommée. Une maquette très cohérente, avec notamment un stage de 3 mois minimum. Un taux d'insertion professionnelle excellent. Des modalités spécifiques pour la formation continue. Des enseignements, conférences et séminaires en langue étrangère.

Commentaire et recommandations

Une formation excellente, qu'il faut soutenir et qui apparaît comme une priorité de l'Université Paris XI. Peut-être serait-il intéressant d'augmenter la durée minimum des stages.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015644

Domaine : Droit Economie Gestion

Mention : Droit et Economie des Activités Internationales et Européennes

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention regroupe deux mentions de master préexistantes, la mention «Etudes Internationales» et la mention «Droit des Activités Internationales et Européennes», complétée par une spécialité nouvelle, ce qui porte à six le nombre de spécialités offertes. La thématique générale est pluridisciplinaire et porte sur les mécanismes et actions de régulation internationaux et européens. Trois spécialités sont axées sur les activités régulées, tandis que les trois autres sont plus axées sur les techniques et méthodes de régulation.

L'adossement recherche se fait sur le "Centre d'Etudes Interdisciplinaires", qui en tant qu'équipe d'accueil développe des thématiques cohérentes avec celles du master.

Plusieurs spécialités sont co-habilitées avec l'Université de Versailles Saint-Quentin. Les six spécialités de M2 s'appuient sur deux parcours de M1 (droit et économie) coordonnés autour d'un tronc commun.

L’objectif général affiché est très large. Il s'agit "de former des spécialistes de la diplomatie et des négociations stratégiques, du développement durable et de la gestion de projets de développement ; Il s’agit de former des futurs fonctionnaires ou experts de la diplomatie et des négociations internationales, capables d’évoluer dans le cadre des ministères, des collectivités territoriales, des organisations internationales, des entreprises, des organisations non gouvernementales, dans des actions de négociations ou de règlement des différends menées au siège ou sur le terrain impliquant les différents acteurs, étatiques ou non étatiques, de la diplomatie nationale, européenne ou internationale".

Les spécialisations beaucoup plus pointues apparaissent ensuite au sein de chaque spécialité. Il s'agit de bonnes formations sur des niches particulières bien ciblées.

La vocation fortement internationale de la plupart des spécialités, constitue aussi un atout indéniable de cette mention.

Le statut de la pluridisciplinarité affichée n'est pas toujours clair.

En M1 les parcours «économie» d'un côté et «droit» de l'autre sont très séparés. Les spécialités de M2 se distinguent aussi fortement dans leur dominante plus économique ou plus juridique et ne donnent pas vraiment lieu à une mixité disciplinaire.

La diversité thématique et disciplinaire conduit aussi à des inégalités concernant la qualité de l'adossement recherche.

Les données d'insertion restent de façon générale vagues, on ne connaît pas le type d'emploi exercé par les sortants qui ont trouvé un emploi, ni les débouchés en thèses.

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Points forts : Formation Droit / Economie à vocation internationale et européenne. Mixité des parcours recherche et professionnel. Bonnes niches thématiques pour quelques spécialités.

Points faibles : La pluridisciplinarité fonctionne plutôt par assemblement, au sein d'une même mention de formations plutôt économiques d'un côté et plutôt sciences politiques et juridiques de l'autre. L'adossement recherche est inégal et de façon générale les informations manquent sur l'activité recherche des intervenants. Les données d'insertion et de poursuite en doctorat sont insuffisantes.

Avis par spécialité

Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Spécialité Recherche et Professionnelle, qui est aussi rattachée à la mention environnement de l'UPS. Cette spécialité fonctionne en réseau, pluri-institutions et pluridisciplinaire : partenariat entre le Collège d’Etudes Internationales (CEI) et le laboratoire «Ecologie, Systématique et Evolution» (ESE) qui appartiennent à deux UFR différentes de Paris Sud et, au-delà, partenariat avec des établissements de recherche tels que le Centre International de la Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), et l’Institut National Agronomique (INA-PG).

Points forts : Bonne attractivité sur une thématique peu proposée en France. Bonne ouverture partenariale nationale, européenne et internationale. Pluridisciplinarité affirmée.

Points faibles : Une équipe pédagogique très éclatée avec peu d'enseignants de l'UPS et une proportion assez faible de professionnels (20 %), pourtant seulement 10 % des étudiants poursuivent en doctorat. Les informations sur l'insertion professionnelle mais aussi sur les poursuites en doctorat sont très insuffisantes. Les informations concernant l'investissement en recherche des membres de l'équipe pédagogique ne sont pas données.

Recommandations : Cette spécialité dispose d'une bonne attractivité et fait fonctionner la pluridisciplinarité et les partenariats pluri-institutions. Cependant la multiplication des enseignants-chercheurs et des institutions impliquées, peut laisser craindre une dilution des responsabilités. Il conviendrait d'être plus précis sur le contenu des partenariats et le niveau d'implication du grand nombre d'intervenants extérieurs. Des informations plus précises concernant l'insertion professionnelle mais aussi les poursuites en doctorat (ce qui est beaucoup plus facile à obtenir) seraient nécessaires pour légitimer la double orientation professionnelle et recherche de cette spécialité.

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Gestion de projets de développement en Afrique

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Spécialité professionnelle, à forte vocation internationale, qui attire beaucoup d'étudiants africains.

Points forts : Formation originale sur un créneau à forte demande tant française qu'auprès des étrangers africains essentiellement. Bonne ouverture partenariale internationale. Dispositifs de mise à niveau pour des étudiants venant de formations diverses.

Points faibles : Les informations sur les dispositifs de professionnalisation sont faibles. Les informations sur l'insertion professionnelle sont insuffisantes.

Recommandations : Les présentations des dispositifs de professionnalisation devraient être renforcées : quelle préparation à l'insertion professionnelle, quels stages, quels rôles des partenaires ? Des informations plus précises concernant l'insertion professionnelle seraient nécessaires à l'avenir pour assurer une bonne réactivité de cette formation.

Environnement et développement au Sud : Conseil et expertise

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Spécialité demandée à la création en co habilitation avec l’Université de Versailles Saint-Quentin - Mention de master SETE.

Points forts : Volonté de repositionner des formations françaises sur ce créneau professionnel, sur lequel les formations anglo-saxonne sont dominantes. Pertinence de l’objectif global de la formation.

Points faibles : Cette spécialité s'appuie sur des enseignants-chercheurs de Paris Sud en nombre très réduit et déjà bien investis dans d'autres spécialités de master L’activité de l'équipe pédagogique en recherche sur le thème du master n'est pas présentée. Les prévisions d'attractivité ne sont pas fondées sur une analyse précise des besoins. Les modalités de la co-habilitation demandée avec l’Université de Versailles Saint-Quentin ne sont pas précisées.

Recommandations : Outre la pertinence du thème général de la spécialité, en l'état, le dossier fournit peu d'éléments solides à l'appui de cette demande de création. Les prévisions d'attractivité devraient être plus précisément analysées. Les modalités de la co-habilitation avec Versailles Saint-Quentin devraient être précisées, compte tenu du déséquilibre apparent dans les maquettes (une part très réduite des enseignements assurés par des enseignants-chercheurs de Paris Sud). De plus, les apports spécifiques des membres et du laboratoire associé de Paris Sud, sur la thématique annoncée, devraient être présentés et la disponibilité des enseignants-chercheurs affirmée compte tenu de leur présence, y compris comme responsable, dans de nombreuses autres spécialités.

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Diplomatie et Négociations stratégiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Spécialité très ancienne qui allie voie professionnelle et voie recherche. Double diplôme avec l’Université La Sagesse au Liban.

Points forts : Très forte attractivité de cette spécialité qui domine largement au sein de cette mention. Rare formation Master à la diplomatie appuyée sur des outils de simulation. Equipe pédagogique solide, tant du point de vue universitaire que professionnel. Partenariats internationaux de qualité.

Point faible : Des précisions manquent sur le devenir des étudiants. Il serait intéressant de savoir combien parviennent à valoriser cette formation, dans le cadre d'un projet professionnel.

Recommandation : Il serait nécessaire d'améliorer les dispositifs de suivi des promotions, afin d'avoir une meilleure information sur le devenir des étudiants et de permettre une meilleure attractivité du diplôme.

Droit public international et européen

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Spécialité recherche, en débouché du M1 «Droit international et européen». Co habilitée avec l'Université de Versailles Saint Quentin. Il s'agit d'une formation ancienne drainant un nombre honorable d'étudiants. Les promoteurs du diplôme proposent ici une formation embrassant aussi bien les problématiques internationales qu'européennes. Cette option témoigne sans doute de leur souci de tenir compte lucidement des forces de qualité mais numériquement limitées dont ils peuvent disposer.

Points forts : Spécialité à vocation internationale et européenne fortement attractive. Equipe pédagogique de qualité. Forte implication dans les concours de plaidoiries internationaux. Volonté de centrer l'enseignement sur des questions fondamentales, tant du droit international que communautaire.

Points faibles : Seulement 30 % des étudiants poursuivent en thèse. Aucune information n'est donnée sur les débouchés en thèses et sur l'insertion professionnelle pour ceux qui ne poursuivent pas en doctorat ; à cet égard, les objectifs professionnels restent finalement assez flous ou en tous cas définis de manière stéréotypée. On peut regretter que l'implication de représentants du monde de la pratique paraisse inexistante. On ne voit pas la manière dont cette formation peut tirer avantage d'une éventuelle articulation avec les partenariats internationaux dont il est liminairement fait état dans le dossier.

Recommandations : L'information sur le devenir des étudiants pourrait être améliorée. Il paraîtrait utile de développer des partenariats avec des organisations internationales. Tel ne semble pas être le cas si l'on s'en tient à la lecture du dossier. On peut le regretter car de tels partenariats sont de nature à favoriser l'insertion future des étudiants ou au moins à leur faciliter l'obtention de stages.

Droit des activités aérospatiales et des communications électroniques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Ce master associe l’étude du droit de l’espace et des télécommunications. Il a été créé avec le soutien des milieux professionnels pour satisfaire des secteurs en pleine expansion, demandeurs de diplômés hautement qualifiés.

Points forts : Très bonne insertion dans le tissu socio-économique. Maquette pédagogique très bien pensée, que renforce un dispositif de professionnalisation et/ou d'initiation à la recherche. Partenariat avec le monde de la pratique professionnelle ; implication très notable de ces praticiens dans la formation. Ouverture internationale forte.

Commentaire et recommandations

Cette mention résulte d'un assemblage de spécialités qui semblent fonctionner chacune de façon très autonome. Une façon de renforcer un peu les atouts de la pluridisciplinarité serait de travailler à créer une part plus importante de cours mutualisés. La situation de niche dont semble bénéficier certaines spécialités ne devrait pas les dispenser de renforcer les efforts de suivi du devenir des étudiants. Une information beaucoup plus fournie dans ce domaine tant pour ce qui concerne l'insertion professionnelle directe que les poursuites en doctorat serait nécessaire. Un renforcement du potentiel recherche entourant certaines spécialités est aussi à considérer. Il conviendrait aussi d'apporter à l'avenir, des précisions concernant le statut et le contenu des partenariats professionnels et internationaux.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015672

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit fondamental et appliqué et droit de l’entreprise

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le Master 1 a fait l’objet d’un réaménagement par la fusion de deux mentions («droit fondamental et appliqué» / «droit de l'entreprise») en une seule («droit fondamental et appliqué et droit de l'entreprise») pour laquelle on peut toutefois souhaiter une appellation plus simple.

Classiques dans leur expression, les objectifs affichés témoignent de la volonté des porteurs du projet d'offrir aux étudiants une gamme d’enseignements aussi complète que possible pour un accès ouvert aux professions du droit. Les objectifs professionnels sont clairement indiqués et répondent à ce que l’usager est en droit d’attendre au terme de ses études de droit. Au-delà du souci de proposer des spécialités attendues dans le cadre de ce type de diplôme, les responsables du Master ont incorporé au dispositif quelques «niches». Dans un certain nombre de cas, on observe toutefois que la professionnalisation est trop peu immédiate.

Si l'on s'en tient à la substance et à la teneur de l'offre de formation, le positionnement du master paraît, à l'échelle hexagonale, satisfaisant. Pour autant, il ne jouit d'aucune singularité propre à le démarquer des formations comparables proposées dans d’autres établissements. Mais faut-il absolument qu’il en soit ainsi ?

S'agissant de l'adossement à la recherche, l'examen du dossier ne révèle aucune incohérence entre la recherche juridique de Paris XI et les formations «Master». Il apparaît cependant que, sous couvert de l'Institut Charles Demoulin, le spectre des formations dépasse nettement celui de la recherche. En effet, la mention considérée ne compte pas moins de 15 spécialités.

La cohérence des parcours LMD ne soulève aucune remarque particulière. Demeure néanmoins l’impression d’un assemblage imposé par la mise en œuvre du schéma européen d’études supérieures. On ne peut donc que difficilement formuler un grief sur la logique d’ensemble. Il est vrai toutefois, que le dossier ne fait pas apparaître la réalité des liens entre le Master et le Doctorat et notamment, ce qui est entrepris pour améliorer l’attractivité du Doctorat dès le Master.

Dans la plupart des spécialités figurent des enseignements ouvrant sans ambiguïté des horizons internationaux. Il faut s’en féliciter. Peut-être que le droit comparé mériterait une place. Les partenariats internationaux paraissent procéder davantage par décisions ponctuellement favorisées par les circonstances que par une politique d’ensemble se fondant sur des choix stratégiques clairs.

Les équipes pédagogiques sont plutôt complètes et correspondent aux canons de l’exercice.Ca et là apparaît une petite faiblesse, qui montre que l’offre de formation dépasse peut être les moyens en enseignants-chercheurs.

Les contenus sont dans l’ensemble bien étudiés et en adéquation avec les spécialités proposées. Les cours semblent opportunément partagés entre les spécialités. Il est toutefois difficile de se faire une opinion sur le volume d’enseignements mutualisés. Rien ne permet de conclure sur un excès ou une insuffisance de mutualisation.

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Points forts : Complémentarité et cohérence des enseignements proposés dans la plupart des spécialités. Formation irréprochable sur les spécialités incontournables au sein d’une mention «Droit».Le Master 1 fait apparaître onze parcours qui sont en harmonie avec les spécialités du Master 2 (17 spécialités). La liste des spécialités du Master 2 est cohérente : chaque spécialité est clairement définie et correspond à un secteur vivant. Pour les Masters recherche, chacune correspond à un domaine de connaissance reconnu mais parfois peu étudié (droit canonique et à un moindre degré droit processuel). Pour les masters professionnels, chacune correspond à un secteur pourvu de débouchés. Création de spécialités nouvelles correspondant à une demande évidente en leur sens : «Achat public» et «Business Law». Une formation en langue étrangère. Qualité du corps enseignant. L’instauration d’un médiateur et d’une charte des enseignements.

Points faibles : L’option prise de la mention unique pour les études de droit est-elle la plus appropriée et l’intitulé choisi, «Droit fondamental et appliqué et droit de l’entreprise», reflète-t-il la réalité du contenu ? Il ne s’impose pas comme un affichage apte à valoriser les réalisations de Paris XI pour les masters juridiques. Le choix retenu apparaît donc à cet égard, comme inutilement complexe et difficilement lisible. Le nouvel affichage montre trop qu’il y a addition de l’existant plus que synergie. Le dossier n’est pas très clair sur la présence de certaines spécialités de droit européen et international au sein de la mention (voir la déclaration générale de politique de formation). Il faudrait sur ce point apporter des éclaircissements. Quinze spécialités sont proposées (en vérité 17 si on compte les deux créations). L’offre est assez homogène, dans le sens où les étudiants y trouveront les voies traditionnelles des études de droit ainsi que des produits innovants, notamment du fait de projets de nouvelles spécialités : «Achat public», «Business Law». Mais les créations ne doivent elles pas s’accompagner du retrait d’autres spécialités en perte de vitesse ? La question devrait être posée. Ceci d’autant plus qu’on est en droit de se demander si l’offre de formation ainsi augmentée est raisonnablement susceptible d’être couverte par les moyens en enseignants-chercheurs. La démonstration en termes d’adéquation de l’enseignement à la recherche n’est pas parfaite. Le dossier ne montre pas en quoi les travaux conduits par les enseignants-chercheurs sont à même d’être des éléments de valorisation, susceptibles de provoquer une attractivité supplémentaire.

Avis par spécialité

Droit public

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Formation comprenant une partie professionnelle, avec pour le stage, une méthode intéressante consistant à partager la semaine entre ce dernier et les enseignements. Le caractère généraliste est pleinement revendiqué.

Points faibles : Les débouchés sur la recherche et les études doctorales ne sont pas nombreux. Moins de la moitié des étudiants recensés trouvent un débouché professionnel sans formation complémentaire. L'insertion professionnelle est-elle adossée à un Centre de préparation aux concours administratifs ? Rien n’est dit sur la nature des débouchés trouvés par les étudiants.

Recommandations : Il conviendrait d’établir un mécanisme de suivi de l’insertion, reposant sur des données qualitatives permettant de juger des cibles de cette dernière. Il conviendrait d’indiquer également le devenir des étudiants s’orientant vers la recherche. Quels sont les succès enregistrés en terme, par exemple, de qualification. Les meilleurs s’orientent-ils vers la recherche ?

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Entreprise et services publics (ESP)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Point fort : La pluridisciplinarité et l’originalité de l’objet forment, à l’évidence, les points forts de cette formation.

Points faibles : Les matières enseignées ne présentent pas une très grande originalité. Les partenariats manquent un peu de lisibilité. Quels sont-ils avec les grands réseaux d’entreprises publiques ? Qu’en est-il de la dimension européenne de l’entreprise publique ? La référence au droit de l’Union européenne, aujourd’hui déterminant en la matière, paraît trop ténue.

Recommandations : Il faudrait actualiser le contenu de la formation, par exemple en l’ouvrant davantage vers le droit de la concurrence. La participation d’experts européens aux enseignements serait souhaitable ; la maquette n’a peut être pas été modernisée à la mesure des évolutions contemporaines de la question.

Entreprise et droit de l’Union Européenne

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Contenu bien étudié, laissant place à des champs d’études originaux. Formation qui prépare les étudiants à des horizons souvent peu pris en compte dans les parcours généraux des études de droit.

Points faibles : L’équipe enseignante pourrait être plus étoffée. Les débouchés recherche sont faibles et les résultats en terme d’insertion ne sont pas convaincants. Sur le faible nombre de réponses, un trop grand nombre rebondit vers des études complémentaires, ce qui tendrait à inférer que la formation n’est pas immédiatement professionnalisante. Peut-être conviendrait-il de soigner quelques partenariats.

Recommandations : Mieux articuler la formation sur les exigences des entreprises et établir un suivi du devenir des étudiants. Cibler quelques projets recherche dès le M2 pour préparer quelques étudiants à la recherche qui en a besoin dans ce domaine. La cible existe, mais le dossier présenté ne démontre pas qu’elle peut être atteinte. Associer davantage des décideurs de la Communauté Européenne, par exemple en droit de la concurrence, et impliquer davantage d’entreprises ou associations d’entreprises aux prises avec les exigences du marché unique.

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Droit canonique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Spécialité originale appuyée sur une unité de recherche reconnue et performante – partenariat Institut catholique de Paris. Débouchés universitaires à l’étranger – complément de formation donné à des ecclésiastiques. Compétence des intervenants. Réel positionnement sur l’enseignement de l’histoire du droit en région parisienne.

Droit processuel – professions judiciaires

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Approche transdisciplinaire du droit processuel partagé entre le droit privé et le droit public. Corps enseignant de grande qualité. Ouverture à l’international.

Points faibles : Les partenariats n’apparaissent pas clairement. Les débouchés professionnels affichés sont certainement en deçà du potentiel d’une telle formation.

Recommandation : Afficher plus nettement les questions liées aux contentieux européen et communautaire, ainsi que la question des modes alternatifs de règlement des litiges.

Achat public

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Un projet innovant, probablement unique en France, visant à former tant les acheteurs publics que les entreprises. Un projet répondant aux attentes des milieux socio-économiques concernés. Partenariat avec l'Institut européen de l'achat public et l'APASP. Une maquette pédagogique très complète. Forte implication de praticiens dans l'équipe pédagogique.

Droit de la construction de l’aménagement et de l’urbanisme

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Combinaison intéressante des enseignements en droit de la construction, de l'urbanisme et de l'aménagement. Caractère pratique des enseignements. Diversité et immédiateté des débouchés.

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Points faibles : Faiblesse des partenariats. Faible présence de spécialistes universitaires. Peu d’indications sur les activités de recherche menées à Paris XI sur ces questions.

Recommandations : Améliorer les soutiens en provenance des professions et notamment des constructeurs. Donner plus de visibilité à la formation, notamment par une politique de publication.

Droit des affaires internationales

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Affichage international par les affaires. Partenariats avec d’autres établissements, y compris étrangers.

Points faibles : Peu de professionnalisation immédiate. L’ouverture récente de cette spécialité ne permet sans doute pas d’avoir un recul suffisant. Pas ou peu d’intervenants étrangers assurant les cours en langue anglaise. Programme d’enseignement traduisant imparfaitement en quoi la spécialité «Affaires internationales» diffère de «Commerce international». Un peu confus sur les débouchés liés à l’administration internationale. Peu d'éléments sur le partenariat des entreprises.

Recommandations : Ouvrir la formation à quelques données de droit public. Mieux afficher les données non commerciales des affaires internationales (quid des investissements internationaux par exemple). Réflexion à mener sur les ressources susceptibles d’être engendrées par la formation.

Droit privé fondamental

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Master recherche de droit privé assez généraliste. Equipe pédagogique solide. Enseignements de théorie du droit.

Point faible : Peu de droit des biens.

Recommandations : Faire apparaître le droit des contrats sous la rubrique «Droit du patrimoine» est un peu trompeur. Un master recherche et professionnel de droit privé fondamental permettrait peut-être d'atténuer les difficultés de recrutement.

7

Droit des contrats

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Thématique pertinente. Approche transversale : privé – public ; international – européen. Le caractère recherche et professionnel se traduit bien dans la maquette. Equipe pédagogique solide.

Droit notarial

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Thématique évidente pour un master professionnel. Ouverture européenne et internationale originale. Bonne implication des professionnels.

Points faibles : Spécialité n’ayant pas été ouverte les trois premières années du précédent contrat. Unité 1 du semestre 1 apparemment trop générale.

Recommandation: Introduire plus de droit de l'immeuble (copropriété), plus de fiscalité.

Droit pénal et pratique du droit pénal

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Master professionnel dans le domaine du droit pénal. Maquette intéressante faisant une large place aux aspects actuels du droit pénal spécial. Collaborations extérieures.

Juriste d’affaires

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Partenariat avec des écoles de commerce et avec l'Université de Montréal. Association d'anciens étudiants. Master recherche et professionnel. Maquette cohérente.

Point faible : Peu de droit fiscal et apparemment pas de comptabilité.

8

Droit financier

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Thématique d'actualité. Bonne maquette. Qualité des intervenants.

Points faibles : Thématique très spécialisée et dépendante de la conjoncture économique. Nécessité de maintenir le vivier de professionnels compétents.

Entreprise et droit de l'union européenne

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Contenu des enseignements, large et diversifié. Master professionnel et recherche.

Point faible : Contenu plus adapté à un master professionnel qu'à un master recherche.

Droit et pratique des relations de travail

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Maquette cohérente. Formation correspondant à un réel besoin. Master professionnel.

Point faible : Forte dépendance de l’équipe pédagogique à l’égard de compétences extérieures. Cet élément interroge sur les chances de pérennisation de la spécialité à moyen et long terme.

Business Law

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Enseignements en anglais. Maquette cohérente. Equipe pédagogique solide. Forte demande des entreprises et des cabinets.

Commentaire et recommandations

Modifier l’intitulé de la mention. Rendre l’affichage plus attractif. Réduire le nombre de spécialités et les resserrer sur quelques voies générales accompagnées de produits innovants.

Améliorer la lisibilité des voies menant à la recherche. Etablir un bilan non uniquement quantitatif de l’insertion professionnelle.

9

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100015677

Domaine : Sciences Technologie Santé / Droit, Economie, Gestion

Mention : Droit et Management de la Santé

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La démarche de cette mention est certes intéressante mais elle souffre de nombreuses faiblesses qui semblent pour certaines assez rédhibitoires, si l’on passe outre un certain nombre d’aspects qui ressortent davantage d’une volonté d’affichage que d’une démarche pédagogique pertinente et professionnalisante.

La mention souffre déjà d’une difficulté à identifier le domaine de référence, alors même que l’intitulé de la mention ne laisse aucun doute, puisque le droit et le management sont des disciplines du secteur «Droit, Economie, Gestion» sans aucune équivoque. Il semble que le second domaine de rattachement soit probablement lié au fait que le coresponsable de la mention est un pharmacien de même que deux des trois responsables de spécialités.

La plus grande difficulté de cette mention tient au fait que le M1 fasse l’objet de trois parcours complètement différenciés. Les deux premiers sont de nature strictement juridique, l’un étant orienté vers le droit social et le deuxième vers le droit privé. Le troisième est complètement orienté vers la pharmacie. Considérant que les parcours juridiques n’ont pas dans leur maquette pédagogique, d’orientation spécifique vers les professions de santé, on constate finalement que la cohérence de ces parcours, fait plutôt penser à une superposition de disciplines. Pourquoi enseigner du droit rural ou du droit des marchés financiers dans ce M1 ?

La superposition des disciplines est complètement entérinée lorsqu’il est précisé que les parcours juridiques sont ouverts à des juristes et le parcours pharmacie est ouvert aux pharmaciens. Pourquoi dès lors faire une formation qui débouche sur un maintien du caractère disciplinaire d’origine ? L’intérêt d’une telle formation aurait été de permettre à des juristes de se familiariser avec les spécificités d’un secteur industriel spécifique et de permettre aux pharmaciens de se familiariser avec le raisonnement juridique. Cette volonté est complètement absente dans le M1 et elle semble forcer les étudiants de chaque parcours vers les spécialités de M2 de manière complètement tubulaire.

Par ailleurs, malgré la longueur du dossier (59 pages), de nombreuses informations sont manquantes ou très approximatives. Les effectifs selon l’origine des étudiants ne sont pas connus. L’équipe pédagogique pour le parcours orienté pharmacie n’est pas renseignée. L’insertion professionnelle est très peu détaillée…

L’architecture de la mention est donc très fortement défaillante, d’autant que les trois spécialités sur lesquelles débouche le M1 sont également très spécifiques. Si la spécialité «Affaires règlementaires des industries de santé» est très marquée de l’empreinte juridique (droit de la santé) alors même qu’elle est dirigée par un professeur de pharmacie, la seconde, «Marketing Pharmaceutique», est très orientée vers le management. Si le management n’existe pas dans le M1, on constate donc qu’il est complètement isolé quant aux spécialités.

Sur ce dernier point, on peut constater que l’équipe pédagogique ne comporte aucun académique dont la spécialité est le marketing, ce qui semble assez délicat et montre que le rattachement au PESOR qui compte de brillants enseignants-chercheurs dans cette spécialité semble être assez virtuel.

L’ouverture internationale du master est totalement inexistante, si l’on exclut l’apprentissage de l’anglais.

2

Points forts : Bonne analyse du positionnement de la formation dans l’environnement régional et national. Projet dont la démarche initiale est pertinente mais dont la réalisation souffre de lacunes rédhibitoires.

Points faibles : Incohérence du parcours LMD (M1 qui s’appuie sur trois parcours non justifiés, M2 trop dissociés). Référence au management qui ne correspond qu’à une spécialité. Equipe pédagogique souvent faible sur le plan académique, à l’exception du droit, et totalement inexistante en ce qui concerne le management. Informations données sur les flux, les débouchés, les contenus pédagogiques, sommaires et mal justifiées.

Avis par spécialité

Affaires réglementaires dans les industries de santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Des débouchés en termes d’emploi et une formation assez bien adaptée aux exigences des professionnels. Partenariat pédagogique avec les facultés de pharmacie et de droit.

Points faibles : L’enseignement de la gestion est quasi absent de la maquette. Peut-on se spécialiser en droit de la santé sans avoir des connaissances de base en gestion ? Il y a ici une certaine incohérence par rapport au titre de la mention qui stipule «Droit et Management de la santé». Une orientation plus «prospective» est nécessaire compte tenu de l’évolution prévisible du secteur de la santé, avec des besoins croissants transdisciplinaires droit-gestion. L’organisation de la formation ne facilite pas la réalisation de stages. Le calendrier est à revoir de manière à pouvoir dégager une période de stages, nécessaire à l’intégration des diplômés.

Recommandation : Le positionnement et le contenu pédagogique devraient être revus, afin de donner également une orientation gestion de la santé quasiment absente du contenu pédagogique.

Marketing pharmaceutique

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Point fort : Débouchés professionnels potentiels importants.

Points faibles : Pas de support académique gestionnaire dans la formation. Flux faibles. Insertion professionnelle mal justifiée et trop sommaire. Contenus pédagogiques très sommaire et mal articulés.

Recommandation : Il serait souhaitable de reformuler un projet pédagogique en faisant appel à des spécialistes de la discipline du Marketing, qui peuvent facilement être trouvés à Paris 11. Il y a, probablement, des potentialités au sein de Paris 11 qui permettraient de construire une démarche tout à fait pertinente et adaptée au souci de professionnalisation d’une telle formation.

3

Responsabilité médicale

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Point fort : Importance de la thématique pour les métiers et industries de la santé.

Points faibles : L’intérêt de cette spécialité n’est pas correctement argumenté, sachant que son contenu pédagogique est très proche de la spécialité «Affaires réglementaires dans les industries de santé». La formation à la recherche n’apparaît pas significative, et l’orientation professionnelle n’est pas identifiée. Les débouchés professionnels sont limités et l’insertion professionnelle est évoquée avec un grand souci de généralité et d’imprécision. La notion de management n’apparaît plus du tout dans le contenu de la formation.

Recommandation : Si la problématique est à la fois très nouvelle en France et engendrera probablement des effets considérables sur les métiers et l’industrie de la santé, il est dommage que le projet qui est présenté soit aussi peu abouti, et avec une vision beaucoup trop restrictive de la notion de responsabilité. Ici encore, la pluridisciplinarité évoquée dans l’intitulé de la mention n’est pas matérialisée dans la mise en œuvre des démarches pédagogiques.

Commentaire et recommandations

Il serait nécessaire de repenser l’intégralité de la mention, avec un M1 véritablement intégrateur et pluridisciplinaire quant à la spécificité sectorielle, et aux connaissances juridiques et de management. Les deux premières spécialités semblent avoir une réelle légitimité, à la condition d’utiliser toutes les forces académiques présentes au sein de Paris 11, et d’adapter leur contenu en conséquence. En ce qui concerne la troisième, son importance est tout à fait évidente et il est regrettable qu’une vraie volonté de pluridisciplinarité s’appuyant sur les forces présentes à Paris 11 ne permette pas de conduire à un dossier de grande qualité.

4

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015898

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Bioinformatique et biostatistiques

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s'agit d'une formation pluridisciplinaire à la frontière de la biologie, de l'informatique et des mathématiques dont les objectifs sont bien clairs : aborder les problématiques de la génomique et de la post-génomique en utilisant une démarche de modélisation et de formalisation des systèmes biologiques. La composition et les compétences de l’équipe pédagogique permettent d’offrir un niveau élevé dans ces trois disciplines et leurs interfaces. La formation comporte deux parcours : M2 professionnel et M2 « recherche ». Les industries concernées sont les biotechnologies et les industries pharmaceutiques, biomédicales et agroalimentaires.

On note une excellente insertion professionnelle et doctorale. La formation bénéficie de la dynamique du plateau de Saclay et du PRES UniverSud. Ce master est proposé conjointement avec l’Ecole Polytechnique.

Pour ce renouvellement, il est ouvert à tout étudiant ayant une licence mono disciplinaire. Des cours de mise à niveau ont été créés. De plus, la licence pluridisciplinaire continue à fournir une bonne partie des flux d'étudiants. La multitude d’écoles doctorales présente dans la région facilite la poursuite en thèse.

L’ouverture internationale est présente grâce à la co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique, qui ouvre le M1 aux populations non francophones (la majorité des cours se déroulera en anglais). Mais en dehors de ce fait, ce point est faiblement développé.

L’équipe pédagogique présente un bon équilibre entre les différentes disciplines (section n°25, 27 et 64), les responsables de modules ont une bonne visibilité nationale ou internationale. Un cycle de conférences est assuré par différents intervenants des secteurs privé et public (La Roche, Sanofi, Hybrigenics, Génoscope...).

Les contenues pédagogiques sont très riches. Mais certains points sont discutables et pourraient être éclaircis (la dilution de la modélisation des systèmes biologiques dans un trop grand nombre d’UE, des mélanges discutables d’aspects de l’informatique dans des UE au spectre trop large, le contenu de l’analyse de séquence paraît trop général et ambitieux pour 50 heures et les outils ne sont pas abordés). En résumé, beaucoup de modules ont un contenu ambitieux reflétant la compétence des intervenants, mais la cohérence de l’ensemble est peu visible.

On note que, dès l'origine, ce master avait mis en place un dispositif d'évaluation des enseignements UE par UE, un questionnaire envoyé annuellement aux anciens du master sert à évaluer l'adéquation de la formation à la vie professionnelle. Le pilotage pédagogique a déjà tenu compte des retours obtenus.

La formation se caractérise par des effectifs relativement faibles : quinze étudiants en M1 et en M2. Ce phénomène est typique pour la majorité des formations en bioinformatique. Les modifications proposées dans la nouvelle habilitation, à savoir la diversification des recrutements en M1, et la co-habilitation avec l’Ecole Polytechnique, ont pour objectif d’augmenter les effectifs du master tout en fixant des limites raisonnables par rapport à la demande en bioinformatique (une trentaine d’étudiants). Le flux attendu est d’environ vingt étudiants (en M1 hors étudiants de l'Ecole Polytechnique), et trente en M2. Cette augmentation du flux est due d'une part, à l'élargissement du recrutement (les licences mono disciplinaires peuvent maintenant candidater) et d'autre part, à la co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique qui devrait apporter environ une dizaine étudiants par an en M2.

2

Points forts : Une formation pluridisciplinaire à l’interface entre la biologie, l’informatique et les mathématiques. Le soutien transversal via les trois départements concernés. La composition et les compétences de l’équipe pédagogique permettent d’offrir un niveau élevé dans ces trois disciplines et leurs interfaces. L'adossement à la recherche est certainement un des points forts de cette formation. Les étudiants sont ainsi amenés vers les domaines de recherche actuels. Pour le master « recherche », la capacité d'accueil des étudiants en stage est donc importante. Les débouchés pour les étudiants sont prometteurs (10 diplômés du M2P sur les 14 étudiants de 2007 sont actuellement en CDI, et la totalité des diplômés du M2R sont actuellement en thèse). Ces chiffres montrent la très bonne adéquation de la formation avec les besoins du secteur. Le pilotage pédagogique tient compte des retours des enquêtes annuelles auprès des diplômés (nouveaux et anciens) ainsi que de l'évaluation des enseignements. Ce master est la principale formation en bioinformatique du PRES UniverSud et dispose de nombreux partenariats : une co-habilitation avec l’Ecole Polytechnique, des conventions avec les Universités d’Evry, de Versailles et de Paris 7. De nombreuses modifications ont été proposées dans la nouvelle habilitation afin d’augmenter les effectifs. L’utilisation du serveur d’exercices interactifs WIMS (http://wims.u-psud.fr/).

Points faibles : L'effectif de cette formation est réduit. Mais les modifications apportées devraient être à même de faire augmenter le flux d’étudiants tout en tirant la formation vers une internationalisation : d'une part, la co-habilitation avec l'Ecole Polytechnique (qui garde son M1) va apporter un flux supplémentaire en M2 d'étudiants parfois étrangers, et d'autre part, le recrutement en M1 à Orsay est maintenant proposé aux étudiants de L3 mono disciplinaires. L'expérience de l'année 2008/09 est prometteuse : le nombre d'étudiants en M2 a augmenté de 50 %. Les autres formations en bioinformatique sur Paris ont aussi une bonne visibilité (Paris 6 et Paris 7). Il faudra faire attention à ce que la formation d'Orsay ait aussi une particularité bien visible. Aucun TP n’est proposé dans ce master (ni dans le parcours « recherche », ni dans le parcours professionnel). Ce choix n’est pas commenté dans l’habilitation et semble extrêmement incompatible avec une discipline nécessitant l’utilisation intensive de logiciels.

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations

Il s’agit d’une très bonne formation bénéficiant d’un bon pilotage, d’un appui fort des établissements partenaires, et d’un environnement très favorable aussi bien scientifiquement qu’industriellement. Quelques pistes d’améliorations sont listées ci-dessous :

Certains points du programme scientifique de ce master restent à éclaircir. Par exemple, la modélisation des systèmes biologiques semble prendre une place importante dans la formation. Comme il y a autant de types de modélisation que d'approches scientifiques, il serait intéressant que le programme lui-même affirme une répartition bien plus claire des approches abordées. Beaucoup de modules ont un contenu ambitieux reflétant la compétence des intervenants, mais la cohérence de l’ensemble est à améliorer par exemple, l’intégration de l’imagerie dans le reste. La maîtrise des outils informatiques est particulièrement importante pour un bio-informaticien. Il faudrait commenter et justifier l’absence de TP dans le master. Comment cette connaissance est-elle transmise ? Il faut maintenir les efforts et les initiatives pour préserver le flux d’étudiants et se positionner clairement face aux autres formations en bioinformatique.

3

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100015903

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Chimie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La mention « Chimie » proposée par l'Université Paris 11 (UPS 11) offre une formation comprenant trois spécialités « recherches », quatre spécialités professionnelles, deux spécialités « recherches » et professionnelles et une spécialité indiquée sans affichage. La formation est cohérente et bien équilibrée. Des mutualisations utiles et justifiées sont proposées par certaines spécialités.

Le M1 est structuré en quatre parcours, magistère PCM, chimie organique, chimie et physicochimie et chimie analytique ainsi qu'un parcours international SERP-Chem. Un bon équilibre entre des masters « recherches » et professionnels doit permettre aux étudiants issus du L3 de chimie, de s'orienter vers des carrières dans l'industrie ou vers des laboratoires de recherche. La plupart des spécialités correspondent à des offres de formations rénovées du master existant actuellement.

Les contenus pédagogiques sont clairement définis et visibles pour les étudiants. La majorité des spécialités professionnelles possède un partenariat avec le monde professionnel. Ce master s'appuie sur quinze laboratoires labellisés dont onze laboratoires de l'UPS 11 Orsay et sur des institutions telles que le CEA de Saclay, l'Hôpital d'Orsay (CEA) et l'Ecole Polytechnique. Les équipes pédagogiques sont d'un excellent niveau. L’ouverture internationale semble bonne. De nombreuses co-habilitations sont mentionnées dans le projet avec des établissements prestigieux. L’ouverture internationale est parfaitement illustrée par une spécialité en co-habilitation avec des partenaires académiques internationaux.

Points forts : La formation est très diversifiée et couvre beaucoup de domaines de la chimie. L’adossement à la recherche est de très bonne qualité et l’accueil des étudiants dans des laboratoires reconnus ayant une activité de recherche de haut niveau, est vraiment un critère visible d’excellence. Le tissu industriel est important pour absorber un grand nombre d’étudiants lors de stages professionnels.

Points faibles : La présentation de la maquette est floue et manque de lisibilité. Le devenir des diplômés est insuffisamment renseigné dans le projet de formation.

2

Avis par spécialité

Matériaux et microsystèmes en couches minces

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Sciences des matériaux » de l’Université Paris 11.

Matériaux pour les structures et l’énergie

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Sciences des matériaux » de l’Université Paris 11.

Chimie et physicochimie : des molécules aux biosystèmes

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité « recherche » propose une formation à l’interface de la physique - chimie – biologie, assurant ainsi une éducation pluridisciplinaire de qualité. Elle s’adresse à des étudiants de tous horizons voulant élargir leurs compétences dans le rôle de la chimie vis-à-vis des enjeux sociétaux (énergie, environnement, santé et information). Cette spécialité est en co-habilitation avec l’Université de Versailles-Saint Quentin, l’Université d’Evry et l’ENS de Cachan.

Points forts : Cette formation est originale à l'interface de la physique - chimie – biologie. La cohérence du montage de la formation est assurée dans le cadre d’un regroupement des compétences de quatre établissements partenaires du PRES UniverSud Paris. Un adossement fort à une recherche de qualité fait intervenir quatorze laboratoires reconnus et actifs en recherche.

Point faible : Le grand nombre de modules laissés au choix des étudiants risque de conduire à une dispersion des enseignements avec des petits effectifs.

Recommandations : Il apparaît important de limiter le nombre d’UE optionnelles ou de spécifier les conditions d’ouverture d’un module en fonction d’un nombre minimum d’étudiants. Les effectifs sont à surveiller.

Chimie organique : des matériaux au vivant

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité « recherche » a pour objectif de donner aux étudiants une spécialisation en chimie organique au sens large et son utilisation de la science des matériaux aux sciences de la vie. Cette spécialité correspond à une nouvelle maquette du master de chimie organique existant dans laquelle un ancien module a été redéfini en créant deux unités d'enseignements dont une seule est mutualisée avec la spécialité « Chimie et physicochimie : des molécules aux biosystèmes ». Une nouvelle UE relative à la chimie verte est également créée. Cette spécialité est en co-habilitation avec l’ENS de Cachan.

Points forts : Le contenu de la formation est en adéquation avec les activités de recherche des laboratoires d’adossement, possédant des équipes d’excellence reconnues sur le plan national et international. La formation est bien implantée dans un domaine parfaitement identifié, donnant ainsi une parfaite visibilité de cette spécialité.

3

4

Points faibles : La création de trois parcours risque de poser des problèmes d'effectifs et d’amplifier la baisse du nombre d’étudiants pour chaque UE. Le dispositif mis en place pour le conseil de perfectionnement est minimaliste et mérite qu’on y accorde plus d’importance.

Recommandations : Compte tenu de la nature des enseignements, il serait utile d’introduire un cours de biologie pour chimiste. Dans un souci de limiter le nombre d’UE optionnelles, il serait plus que souhaitable de redéfinir l'enseignement de certaines UE, très classique, pour permettre l'introduction de nouveaux enseignements en meilleure adéquation avec l’orientation de la discipline.

Radiochimie : du nucléaire à l’environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité est unique en France et se décline en deux parcours « recherches » et un parcours professionnel. L'introduction du parcours professionnel à la place d'un parcours « recherche » permet d’adapter la formation à la demande des étudiants. Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN (Saclay) et l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris (ENSCP) pour le parcours « recherche » et avec l’ENSCP pour le parcours professionnel.

Points forts : La formation est très originale et unique en France. L’offre de financement de thèses est supérieure à la demande, illustrant le succès de cette formation. L’offre de formation est très originale au niveau national.

Points faibles : Il n’y a qu’une faible mutualisation des enseignements avec d’autres parcours. L’effectif est très faible pour alimenter trois parcours. Les aspects environnementaux ne sont pas suffisamment marqués.

Recommandations : L'ouverture vers une spécialité professionnelle demande une participation plus importante d'intervenants extérieurs. Un questionnement de fond doit être effectué quant aux débouchés réels des étudiants de cette filière. L’insertion professionnelle pour trois étudiants ou pour vingt, ne doit pas être envisagée de façon identique. Si l’augmentation des effectifs est atteinte, qu’en sera-t-il alors de l’insertion professionnelle ?

Applications industrielles et médicales des radiations (SERP-Chem)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité à vocation « recherche » et professionnelle intervient dans le cadre d'une formation internationale en physicochimie, proposée en partenariat avec deux établissements français (l’ENS Cachan et l’Université d'Evry) et avec trois établissements étrangers (Universités de Gênes, Poznan et Porto). Cette formation très spécialisée est unique en Europe. Il est indiqué qu’une partie des travaux pratiques sera effectuée dans les laboratoires de recherche des universités partenaires mais rien n’est indiqué sur les mesures budgétaires adoptées pour permettre le déplacement des étudiants.

Points forts : C’est une formation pluridisciplinaire très spécialisée et unique en Europe. Cette spécialité montre une véritable ouverture internationale de part ses co-habilitations.

5

Points faibles : Peu d’industriels interviennent dans la version professionnelle de cette spécialité. Aucune ligne budgétaire relative aux aides à la mobilité des étudiants n’apparaît dans le dossier fourni.

Recommandations : Il est nécessaire de faire intervenir plus de professionnels dans les enseignements si l’on veut maintenir le label professionnel. Il est important de faire apparaître la liste des laboratoires d’accueil dans les autres établissements partenaires.

Nanosciences

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.

Instrumentation et méthodes d’analyse moléculaire

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité à vocation professionnalisante est un renouvellement d'une formation qui a fait ses preuves. Il y a une bonne répartition entre enseignements théoriques et pratiques. Le nombre d'intervenants professionnels est en bonne adéquation avec une formation à caractère professionnel. Le contrôle des connaissances pour l'UE d'anglais est effectué par un contrôle continu mais sans préciser si l'expression orale est contrôlée. Elle est en co-habilitation avec l’Ecole Polytechnique.

Points forts : Cette formation s’appuie sur des équipes de recherche reconnues avec une bonne péréquation universitaire/industriels, se traduisant par une ouverture satisfaisante sur le marché de l’emploi. La formation est bien implantée dans un domaine parfaitement identifié, donnant ainsi une parfaite visibilité de cette spécialité.

Point faible : Les effectifs restent assez faibles pour une formation à caractère professionnel.

Recommandations : Il serait important d’introduire la résonance paramagnétique électronique dans un des modules en raison de la part de plus en plus importante que prend cette méthode dans l’industrie. La concurrence est très importante au niveau national et une communication plus importante dès le L3 doit être faite par les intervenants locaux et les industriels afin d’augmenter la visibilité de cette spécialité.

Pollutions chimiques et gestion environnementale

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité « Pollutions chimiques et gestion environnementale » est à vocation professionnelle. Dans le cadre du PRES UniverSud Paris, cette spécialité pluridisciplinaire a pour vocation d'être intégrée dans le master « Environnement et développement durable » proposée conjointement par l'université Paris 11 et par celle de Versailles. L’objectif de cette formation est de former des cadres possédant des compétences dans l’analyse, la prévention et la gestion des impacts environnementaux de la chimie et des activités associées.

Point fort : Il existe une bonne implication des milieux professionnels pour l’enseignement.

Points faibles : L’insertion professionnelle est assez faible pour un master professionnel, traduisant peut-être les inconvénients d’un enseignement trop généraliste. Cette formation manque d’originalité par rapport aux autres formations proposées au niveau national. Le taux d’insertion professionnelle est en diminution importante.

Recommandations : Il apparaît important d’introduire un module de chimie environnementale pour une telle spécialité. Le suivi des étudiants et leurs placements méritent une attention plus soutenue. Dans le cas où cette baisse se confirme, un questionnement sur l'attractivité de la formation et sur les contenus des enseignements devra être fait à mi-parcours.

Compétences complémentaires en informatique

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologie » de l’Université Paris 11.

Commentaires et recommandations

Une réflexion de fond a été effectuée pour la mise en place de spécialités attractives en structurant les moyens du PRES UniverSud Paris. Ce projet ambitieux doit pouvoir attirer un nombre suffisant d’étudiants pour alimenter les dix spécialités du M2 ; cependant, il faudra être vigilant à l’évolution des effectifs et aux débouchés des étudiants pour l’ensemble des spécialités. Un effort devra être entrepris pour limiter le nombre d’UE optionnelles en M1 et pour certaines spécialités de M2. La présentation de la maquette est souvent floue et peu homogène. Un suivi post-diplôme est indispensable et certaines spécialités devront faire un effort de recrutement plus important.

6

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100015915

Domaine : Droit, Economie, Gestion / Sciences Technologies Santé

Mention : Ethique, Sciences, Santé et Société

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Points forts : Le master mention « Éthique, Sciences, Santé et Société » de l’UPS11 propose un ensemble naturel, cohérent, riche, ambitieux. Le master est pertinent et efficace dans son contexte. Il permet de valider la formation de professionnels et d’ouvrir le champ universitaire à de nouvelle problématique en Ethique. La professionnalisation et le lien avec la recherche clinique est important et constitue un point fort de la formation notamment dans les sujets de recherche et les enseignements. Le master fait le pari d’un besoin croissant de réflexions et d’analyses éthiques de nos pratiques et de nos comportements scientifiques, tout particulièrement dans le monde médical. Il articule une formation philosophique de qualité et la prise en compte de données et de situations précises et concrètes. Il se développe dans un environnement intellectuel propice. Il propose des enseignements bien pensés et bien articulés, donnés par une équipe riche et équilibrée. Il parvient à juxtaposer sans hiatus les dimensions « recherche » et « professionnelle ». Le dossier est particulièrement précis, explicite et convaincant sur ce point : non seulement dans le milieu médical, mais dans les milieux scientifiques en général se développent des besoins de réflexion sur la dimension éthique des pratiques ; la croissance probable de ces besoins est anticipée de façon plausible par ce master.

Points faibles : Un certain manque d’originalité de la formation proposée, si on la considère d’un point de vue national. Mais cette « faiblesse » pourrait tout aussi bien être décrite comme « force » s’il s’avérait que cette offre de formation ne manque d’originalité qu’autant que la demande générale de formation en manque d’abord. Il y a peu d’ouverture internationale, cela reste très parisien. Le point de l’ouverture à l’Europe est indiqué, mais peu développé.

2

Avis par spéciaité

Ethique des pratiques de la santé, des soins et de l’institution hospitalière (R et P)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Point fort : La légitimité toute particulière d’une réflexion éthique sur les pratiques de la santé et des soins dans « l’institution hospitalière », qui offre de toute évidence un des milieux les plus propices à une telle réflexion.

Ethique des pratiques de la recherche scientifique (R et P)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Point fort : La légitimité d’une extension de la réflexion à la recherche scientifique dans son ensemble et donc d’une dimension épistémologique plus pure.

Point faible : Le titre de cette spécialité est peut-être un peu en décalage avec son contenu : en effet, il n’est pas proposé à proprement parler une réflexion sur « l’éthique des pratiques de la recherche scientifique » dans son ensemble, mais plus particulièrement de la « recherche scientifique en matière médicale », ce qui est tout de même une approche partielle de la question.

Ethique, maladie chronique, fin de vie et soins palliatifs

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Points forts : La légitimité toute particulière d’une réflexion éthique sur les questions de la fin de vie, des soins palliatifs, qui sont de toute évidence les lieux des questionnements éthiques les plus difficiles. Sur ce point, le travail de l’équipe a été tout à fait remarquable tant dans le retour sur les pratiques que sur la réflexion théorique, particulièrement riche et souvent audacieuse. Le souci d’offrir des débouchés est constant et particulièrement dans cette formation dont l’importance sociale est cruciale. L’effort et la rigueur éthique n’en sont que plus appréciables.

Commentaire et recommandations

Excellent master, bien structuré et utile à la communauté. Le souci d’offrir des débouchés est constant dans ce master, qui vise à construire des professions d’avenir plus encore qu’à s’adapter seulement à la demande présente.

Il faudrait peut-être sortir du processus de légitimation, nécessaire pour l’éthique et ouvrir aux enjeux de populations spécifiques comme malades, personnes vulnérable…

Il est nécessaire d’améliorer l’ouverture internationale.

Il faudrait peut-être transformer le titre de la spécialité 2 et l’intituler par exemple : « éthique des pratiques de la recherche scientifique en matière médicale » (ou « de santé »).

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015922

Domaine : Droit Economie Gestion

Mention : Economie Technologie Territoire

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention vise les métiers d'économistes et managers pour les entreprises et institutions publiques, en formant les étudiants à l'analyse et à la maîtrise de deux des grandes transformations de l'économie contemporaine : l'importance des chocs technologiques et la diversification des niveaux géographiques des activités économiques. Elle offre quatre spécialités professionnelles, l'une ouvrant aussi sur la recherche.

Des partenariats diversifiés et de qualité assurent une bonne insertion de cette formation dans le Sud de Paris et la région Ile de France.

Bien que limité pour les spécialités professionnelles, l'adossement à la recherche est effectif avec l'ADIS et le PESOR en interne, mais aussi en externe avec INA-PG, et des laboratoires d'Universités partenaires.

Le M1 assure un programme de formation large et ouvre sur des cours de sensibilisation aux différents M2 proposés qui, ceux-ci, fonctionnent ensuite de manière totalement disjointe.

Les équipes pédagogiques sont bien construites avec un bon équilibre entre universitaires et professionnels et un bon encadrement des étudiants.

L'attractivité est bonne et en croissance. L'insertion professionnelle semble de bon niveau à la lecture de l'enquête, qui reste cependant de couverture limitée.

Un effort vers une ouverture internationale plus forte pourrait être entrepris.

Points forts : Master dont les thématiques sont bien ancrées dans les questionnements contemporains et qui ouvre à des débouchés professionnels et, pour l'une des spécialités, académiques de grande ampleur. Ceci se traduit par un recrutement soutenu et qui se diversifie sur le plan de l'origine géographique et disciplinaire en M2 et par l'insertion sur le marché du travail des diplômés. Partenariats solides avec les Universités et les grandes écoles et bonne insertion régionale. Bon équilibre entre aspects professionnalisants et formation par la recherche, dans la composition de l'équipe pédagogique comme dans les contenus. Importance donnée aux aspects méthodologiques, notamment en M1.

Points faibles : Trop grand éclectisme des spécialités en M2, manque de tronc commun, trop de cloisonnements. Le télé-enseignement mis en place en partenariat avec Supélec ne semble pas très efficace (taux d'abandon élevé).

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Avis par spécialité

Décentralisation Economie des Territoires (DET)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Co habilitation avec INA-PG, Ecole du Paysage (Versailles), INRETS Lyon.

Points forts : Appui sur une collaboration significative entre deux établissements (Faculté Jean Monnet et INA-PG). Effet de synergie entre les co-responsables de la spécialité, issus de ces deux établissements et impliqués dans des activités de recherche, d'enseignement et de consultance dans le champ territorial. Qualité et compétence de l'équipe enseignante qui mêle de manière équilibrée enseignants-chercheurs et professionnels. Croissance significative des effectifs et de la qualité qui s'accompagne d'une diversification géographique et disciplinaire du recrutement et témoigne de l'adéquation de cette spécialité à une demande effective de formation.

Recommandation : Il serait judicieux, compte tenu de l'environnement de la spécialité (adossement sur deux structures de recherche productives dans le champ concerné) et de la nature des enseignements dispensés, de permettre des passerelles vers un doctorat pour les étudiants les plus brillants et les plus motivés. De ce fait, une articulation avec l'école doctorale pourrait être étudiée, ainsi qu'une possible évolution de la spécialité vers un statut Recherche et Professionnel.

European Markets and Firms Strategies (Entreprises et marchés européens)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Passage à un enseignement en langue anglaise pour une formation qui se positionne par essence dans un contexte international. Effectifs stables de niveau très satisfaisant. Recentrage de la spécialité sur les compétences managériales essentielles dans ce domaine, ce qui en fait une formation originale et très peu présente dans l'Université française et en général dispensée en école de commerce. Importance donnée dès le recrutement et tout au long du parcours au projet professionnel de l'étudiant ainsi qu'au stage et à son suivi.

Points faibles : Pas d'enseignement spécifique correspondant au parcours choisi par l'étudiant (les enseignements sont tous obligatoires, les différences se manifestent dans les travaux à réaliser). Les volumes horaires des différents cours ne sont pas spécifiés dans le dossier.

Recommandations : Il conviendrait de mieux préciser et expliciter l'originalité de cette offre de formation à l'Université par rapport aux formations concurrentes dans les écoles de commerce, et de mieux valoriser l'adossement de la formation à deux équipes de recherche. Enfin à l'avenir, le dossier devrait fournir toutes les informations nécessaires à l'évaluation des contenus, en particulier les volumes horaires des cours.

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Ingénierie de l'Innovation, Valorisation de la Recherche et Transferts de Compétences (IIVRTC)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Co-habilitation avec la Faculté de Pharmacie (Châtenay Malabry), la Faculté de médecine (Kremlin-Bicêtre), la Faculté des Sciences d'Orsay.

Points forts : Bon adossement sur un centre de recherche (ADIS). Bonne insertion dans le contexte universitaire de proximité, qui ouvre de nombreuses opportunités et notamment des croisements utiles avec la dimension territoriale et les enseignants de la spécialité «Décentralisation Economie des Territoires». Articulation avec les préoccupations de valorisation de la recherche dans le cadre de l'Université de Paris-Sud, et plus largement pertinence du profil des professionnels formés (interface recherche – industrie) au cœur des besoins contemporains. Bon équilibre de l'équipe enseignante, entre enseignants-chercheurs et professionnels. Evolution vers un renforcement des aspects professionnalisants (boîtes à outils du transfert). Bonne insertion professionnelle des sortants.

Point faible : Part relativement importante d’abandons en cours d'année (près d'un quart).

Recommandation : Une amélioration de l'information préalable ou des procédures de recrutement devrait permettre à l'avenir, de réduire les taux d'abandons.

Industrie de Réseau et Economie Numérique (IREN)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Co-habilitation avec les Universités de Paris X, Paris VI, l’Ecole Polytechnique, Supélec, Telecom Paristech.

Points forts : Formation construite à partir du regroupement de formations anciennement concurrentes et portées par des équipes d'excellence depuis longtemps engagées dans des coopérations et des initiatives communes de recherche. Alliance entre Universités et grandes écoles pour offrir une formation de haut niveau qui n'a pas son équivalent en France. Enseignement partiellement en anglais. Fortes perspectives aussi bien en parcours recherche qu'en parcours professionnel.

Point faible : Multiplicité des séminaires d'application (très grand nombre d'heures d'enseignement à l'arrivée, qui ne peut être justifié que par un grand nombre d'étudiants inscrits).

Recommandations : Il serait nécessaire de mutualiser davantage les cours d'application en facilitant les croisements insuffisants en l'état et en attendant éventuellement une montée en puissance des inscriptions dans la spécialité. Par exemple un séminaire sur la propriété intellectuelle pourrait apparaître dans plusieurs parcours. Un développement des enseignements en anglais peut aussi être suggéré.

Commentaire et recommandations

Les formations proposées au sein de cette mention sont d'une très grande originalité, très bien ciblées et fortement ancrées sur les problématiques et les besoins contemporains. Le taux assez élevé d'abandons dans certaines spécialités doit conduire à une réflexion sur les causes. En ce sens, il serait utile par exemple de repenser la question du télé-enseignement sur la base d'une analyse fine des abandons. Il pourrait aussi être bénéfique de réfléchir aux croisements possibles entre spécialités, qui devraient pouvoir être mis en place sans bouleverser l'architecture d'ensemble mais au contraire en l'enrichissant. On peut ainsi facilement penser les croisements : territoire – Europe, territoire-innovation, innovation-industries de réseau. Enfin la dualité Recherche-Professionnelle pourrait être étendue à d'autres spécialités que la seule «Industrie de Réseau et Economie Numérique» et l'internationalisation encore renforcée.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100015945

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences des matériaux

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master « Science des matériaux » est commun aux départements de physique et de chimie de l’UFR des Sciences. Cette formation est interdisciplinaire et a pour objectif pédagogique de former des spécialistes des sciences des matériaux. Ce master comporte deux spécialités professionnalisantes : « Matériaux et microsystèmes en couches minces » et « Matériaux avancés et management » (MAM) co-habilitées avec le CNAM ainsi qu’une spécialité « recherche » « Matériaux pour les structures et l’énergie » (MSE) co-habilitées avec l’Université Paris 11, l’Université Paris 12, l’Ecole Nationale Supérieure Chimie de Paris et l’Institut National Supérieur des Sciences et Techniques Nucléaires. Plusieurs partenariats sont mentionnés et notamment avec l’Ecole Centrale de Paris, et l’Ecole Polytechnique (partenariat en discussion avec l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris).

Les objectifs professionnels sont bien définis et font apparaître des débouchés en accord avec le tissu économique local. Des associations avec des partenaires complémentaires donnent à cette formation un caractère pluridisciplinaire couvrant l’ensemble des matériaux. Le placement des étudiants des masters professionnels est proche de 100 %. Pour le master « recherche », les étudiants poursuivent leurs études en thèse avec financement public ou sur contrat industriel pour plus de 85 % des effectifs.

La formation s’appuie sur des laboratoires de recherche actifs et reconnus internationalement dans le domaine des matériaux. Cette formation est interdisciplinaire et répond aux nouveaux besoins de l’industrie et de la recherche. Dans chaque spécialité, une spécificité particulière est mise en avant : microsystèmes en couches minces, matériaux avancés et management, matériaux pour les structures et l’énergie. La cohérence des parcours LMD associés est illustrée par l’ouverture pluridisciplinaire à plusieurs mentions de licence avec une légère préférence aux colorations plus physique que chimique. L’articulation Master/Doctorat semble satisfaisante et fait intervenir trois écoles doctorales (« Chimie », « Onde et matière », et « Rayonnement et énergie »).

L’organisation pédagogique des cursus semble satisfaisante mais l’absence d’UE optionnelle et le faible nombre d’options en M1 pourraient être considérés comme un handicap. Le flux des étudiants est assez faible et les estimations pour le prochain contrat ne semblent pas réalistes malgré une offre de formation tout à fait attrayante. Il est à noter que des possibilités de formation en alternance existent en parallèle des formations initiales proposées mais ces informations ne sont pas mises en valeur dans le rapport.

Points forts : La complémentarité des enseignements de chimie et de physique permet à cette mention de revendiquer un véritable caractère pluridisciplinaire. L’offre de formation est en bonne adéquation avec le secteur professionnel des matériaux comme en témoigne le taux de placement des étudiants particulièrement élevé. L’ensemble des spécialités profite d’un adossement à une recherche locale forte et reconnue. La formation professionnalisante est proposée en formation continue ou en alternance.

Points faibles : L’absence de mutualisation des enseignements avec l’Université d’Evry possédant certaines spécialités très proches et dont les effectifs seront faibles, est regrettable.

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La part des TD et des TP est trop faible en M1 ainsi que les possibilités pour les étudiants d’enrichir leur formation par des enseignements optionnels. L’ouverture internationale est faible et mérite d’être reconsidérée. Le flux prévisionnel des étudiants vers ce master est faible et les actions permettant d’augmenter l’attractivité de la mention, ne sont pas expliquées. La connaissance de l’entreprise n’est pas enseignée, affaiblissant ainsi le caractère professionnalisant.

Avis par spécialité

Matériaux et microsystèmes en couches minces

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité professionnelle a pour objectif pédagogique de former des ingénieurs aux compétences multiples en physique appliquée et chimie avec des applications dans le domaine des matériaux organiques et inorganiques. Un partenariat avec des industriels est mis en avant et se traduit au niveau des enseignements par des séminaires effectués par des industriels.

Points forts : Les contenus pédagogiques de cette spécialité sont d’un bon niveau et en adéquation avec les objectifs visés ; ce qui répond aux nouveaux défis de l’industrie et de l’enseignement supérieur. Un bon adossement aux équipes de recherche locales est à souligner. Le parcours est proposé en formation initiale ou en alternance. L’insertion professionnelle est très élevée, reflétant une formation pertinente.

Point faible : L’ouverture internationale n’est pas suffisante.

Recommandations : Il est important de développer une stratégie attractive pour augmenter les flux d’étudiants, et notamment ceux venant de l’étranger. Dans un souci de lisibilité, les volumes horaires des UE doivent apparaître dans le dossier.

Matériaux avancés et management

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité professionnalisante propose une formation permettant aux étudiants d’acquérir une double compétence scientifique (matériaux et ingénierie) et tertiaire (management). Les possibilités d’insertion professionnelle sont larges (automobile, aéronautique, énergie, bâtiment, bureau d'études, sous-traitant) ; cependant une ouverture encore plus importante vers les secteurs « énergie » peut être envisagée. Cette spécialité est en co-habilitation avec le CNAM et en partenariat avec l’ESIEE Management.

Points forts : Le contenu de cette spécialité est bien équilibré entre trois secteurs : management, matériaux avancés et applications, et comportement mécanique et mise en forme. L’acquisition d’une double compétence scientifique - management constitue une réponse à une attente industrielle locale et nationale.

Points faibles : L’ouverture internationale n’est pas assez marquée. Les effectifs sont faibles.

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Recommandations : Des efforts doivent être faits pour augmenter l’ouverture internationale de cette spécialité. Les effectifs sont à surveiller.

Matériaux pour les structures et l’énergie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité « Matériaux pour les structures et l’énergie » est à vocation « recherche » et a pour objectif de donner aux étudiants une connaissance approfondie des propriétés physico-chimiques des matériaux. Elle apporte une culture scientifique dans le domaine de la science des matériaux avec un accent sur les matériaux spécifiques pour les nouvelles technologies de l’énergie ainsi que pour d’autres domaines liés à l’environnement. Elle est en co-habilitation avec l’Université Paris 12, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris, l’Institut National Supérieur des Sciences et Techniques Nucléaires et en partenariat avec l’Ecole Centrale de Paris et l’Ecole Polytechnique.

Points forts : Le contenu de la formation est en adéquation avec les activités de recherche des laboratoires d’adossement de cette spécialité. L’offre de financements de thèses est supérieure à la demande, illustrant le succès de cette formation. L’offre de formation est très originale au niveau national.

Points faibles : L’ouverture internationale n’est pas suffisamment renseignée. Malgré un grand nombre de partenaires, l’effectif d’étudiants reste faible.

Recommandation : Un effort est à faire pour augmenter l’attractivité internationale de cette formation.

Commentaires et recommandations

Ce projet présente une formation originale mais une vision autre que locale n’est pas suffisamment discutée dans le rapport afin d’évaluer son positionnement. Il faut développer une politique attractive vis-à-vis d’étudiants étrangers. Le nombre de partenaires industriels participant à la formation doit être augmenté ainsi que les collaborations avec des entreprises étrangères.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100015999

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Médicaments et autres produits de santé

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention permet de former des étudiants de diverses origines (pharmacie, médecine, scientifique, vétérinaire, écoles d’ingénieurs) au développement des produits de santé incluant toutes les phases du développement préclinique et clinique. Elle associe des parcours « recherche » et des parcours professionnels.

En raison de complémentarités de compétences, une réflexion est en cours entre les responsables des mentions de master « Médicaments et autres produits de santé » (Faculté de Pharmacie de Chatenay-Malabry) et « Biologie et Santé » (Faculté des Sciences d’Orsay, Faculté de médecine Paris 11) pour proposer une modification du schéma pédagogique de certaines spécialités de ces deux masters avant 2010.

La mention précédente, habilitée en 2006, comprenait sept spécialités et dix-huit parcours. A l’expérience, ce découpage impliquait une certaine rigidité avec des cloisonnements et une offre complexe manquant parfois de visibilité. Le choix a donc été fait de créer de nouvelles spécialités à partir de parcours préexistants dans l’ancienne maquette, pour assurer une meilleure lisibilité pour les étudiants, les industriels et les organismes professionnels et une meilleure cohérence en termes de fonctionnement au sein de l’UFR de Pharmacie Paris-Sud. Le nouveau projet comporte dix spécialités et seize parcours.

Points forts : Une formation complète dans le domaine des sciences du médicament et autres produits de santé de toute la chaîne du médicament. Les différents parcours « recherche » sont adossés à des équipes labellisées de qualité offrant à la quasi-totalité des étudiants des parcours « recherche » la possibilité de poursuivre leur formation en thèse. Une formation reconnue et appréciée par les professionnels. Une très bonne insertion professionnelle pour les diplômés issus des parcours professionnels même s’il est difficile d’estimer la plus-value du diplôme par rapport au diplôme de pharmacien. La poursuite d’études (en thèse) pour la quasi-totalité des diplômés issus des parcours « recherche ».

Points faibles : La difficulté à recruter dans certains parcours « recherche » due au centrage trop limité à la faculté de pharmacie. Les effectifs réduits dans certains parcours (« Pharmacologie » et « Pharmacocinétique des produits de santé »). La pléthore d’enseignants dans certaines spécialités (134 en biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques pour 22 étudiants). La place trop importante faite aux cours magistraux, surtout au niveau du M2 dans les sciences biologiques où les étudiants doivent surtout apprendre à aller chercher l’information et faire la synthèse et l’analyse critique des connaissances générées par la recherche. La spécialité « Cosmétologie » qui n’est pas du niveau du reste de la mention. L'impossibilité d’évaluation des spécialités « Toxicologie ». La délicate organisation de spécialités bénéficiant de co-habilitations multiples.

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Avis par spécialité

Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité « recherche » a un partenariat avec l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.

Points forts : La spécialité est orientée vers la recherche et s’appuie sur un bon potentiel d’enseignants-chercheurs et de chercheurs. Les deux parcours offrent en effet une formation à et par la recherche en biologie cellulaire, microbiologie et sur les innovations diagnostiques et thérapeutiques liées à ces deux axes. Cependant, cet atout peut devenir un handicap si tous les enseignants-chercheurs potentiellement concernés souhaitent intervenir dans l’enseignement présentiel ; on arrive ainsi à 134 enseignants pour 22 étudiants dans la spécialité.

Points faibles : Il y a une contradiction entre les objectifs affichés de la mention et le descriptif des UE en annexe. Les UE théoriques en M1 mais aussi en M2 sont uniquement des cours magistraux avec un nombre impressionnant d’enseignants (exemple : 30 enseignants pour 60 heures de cours en UE de M2 « Mécanismes cellulaires et moléculaires des interactions-hôte-microorganismes ») ; la place des ED et des analyses d’articles scientifiques pourtant indispensables dans un parcours « recherche », semblent quasi absents de l’enseignement sauf éventuellement au moment des examens dans certaines UE. L’UE de M2 telle que « Mise en forme de données scientifique » est très intéressante et pourrait être le lien entre les deux parcours mais elle correspond à douze ECTS dans un parcours et six dans l’autre. Il n’est pas précisé le rôle des laboratoires d’accueil dans cette UE. Les effectifs sont estimés à 25-30 pour les deux parcours en M2. Actuellement, les effectifs tournent autour de 13-15 pour le parcours « Ecologie, pouvoir pathogène des agents infectieux et thérapeutiques anti-infectieuses » et 6-7 pour le parcours « Physiopathologie cellulaire, biothérapies et innovations diagnostiques » avec peu d’étudiants des sciences de l’Université Paris 11.

Recommandations : Dans un parcours « recherche » et au niveau du M2 en particulier, l’important est d’apprendre aux étudiants à s’approprier les nouvelles connaissances issues de la recherche et les UE semblent encore construites sous la forme d’un catalogue de connaissances à restituer au moment de l’examen. Il faut donc revoir les modalités pédagogiques de l’enseignement et laisser plus de choix aux étudiants pour construire eux-mêmes leur parcours. La possibilité d’intégrer cette spécialité dans le master « Biologie-Santé » de l’Université doit être sérieusement envisagée. Les modalités d’intégration doivent rechercher les possibilités réelles pour des étudiants de parcours différents de se retrouver pour préparer ensemble des exposés ou des analyses d’articles.

Biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité professionnelle est co-habilitée avec l’université Paris Descartes et Paris 7, en partenariat avec l’université d’Evry et le Génopôle.

Points forts : La formation, dans le domaine des biotechnologies pour les médicaments et biothérapies, regroupe les aspects fondamentaux de la conception du médicament, la bio-production, les aspects relatifs à la qualité (contrôle et assurance qualité), l’enregistrement des bio-médicaments et les thérapies cellulaire et génique. La forte orientation vers le médicament s’appuie sur la participation des deux facultés de pharmacie de la région parisienne et vers les thérapies génique et cellulaire adossé sur trois laboratoires de recherche (JE 2495 Paris 11, Inserm U 765 Paris Descartes, INSERM U 718 Paris 7).

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Le lien important et historique avec les industries pharmaceutiques et des biotechnologies, les start-up de biotechnologie, les centres de thérapie cellulaire et le Génopôle d’Evry. Les travaux pratiques réalisés sur les plateformes technologiques de Chatenay Malabry et du Généthon.

Points faibles : Beaucoup trop d’enseignements théoriques au niveau du M2 (300 heures environ dont plus de la moitié en enseignement magistral pour le premier semestre de M2). Très peu d’analyses d’articles dans un domaine extrêmement innovant où il est indispensable de donner aux étudiants très rapidement des outils pour l’analyse critique des données de la littérature. Dans les fiches des UE, le nombre d’heures est encore supérieur, parfois d’un tiers, au nombre affiché dans le dossier. Certaines UE n’ont pas de fiche.

Recommandation : Le projet tutoré, extrêmement intéressant, devrait se retrouver au semestre n°1 du M2 pour ne pas limiter le stage. Il doit être le support de l’acquisition des connaissances théoriques des UE. La soutenance de ce projet tutoré pourrait être conçue pour permettre une évaluation globale des acquis de l’étudiant au cours du semestre n°1 lors de la soutenance orale devant un jury multi-UE. Il faut vraiment aller au bout de cette approche pédagogique, surtout avec le faible effectif (8-12 étudiants).

Chimie pharmaceutique : recherche et développement en synthèse, chimie pharmaceutique et produits naturels

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Son objectif est de former des étudiants à la mise en œuvre des sciences analytiques et chimiométriques dans le domaine pharmaceutique.

Cette spécialité « recherche » est co-habilitée l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, INA pg et AgroParisTech. La co-habilitation entre les trois établissements n’est pas très claire. D’une part, les dossiers déposés sont différents en termes de contenus et de chiffres (étudiants inscrits, débouchés…). D’autre part, il semble que les établissements revendiquent les co-habilitations sur les parcours ; ce qui est pour le moins surprenant. Enfin, on a du mal à voir la part réelle de chacun des partenaires (notamment d’AgroParisTech). C’est dommage car l’environnement scientifique et le contenu de la spécialité sont de qualité.

Points forts : La forte justification dans une UFR de pharmacie. La bonne cohérence M1-M2. Une formation pluridisciplinaire, stages dans des laboratoires d’accueils labellisés de qualité (UMR CNRS ILV, UMR-CNRS BIOCIS et EA 4041, UMR INRA) ou dans des entreprises pharmaceutiques.

Points faibles : Un enseignement très théorique avec cependant quelques travaux pratiques. Peu de place est laissée à la recherche bibliographique et à l’analyse critique par l’étudiant des stratégies de recherche ; ce qui semble indispensable dans un parcours « recherche ». Les trois parcours sont trop figés et laissent peu d’initiative à l’étudiant dans l’élaboration de sa formation. Aucune possibilité pour les étudiants de s’ouvrir vers des UE de biologie ou de pharmacologie du master. La ventilation des enseignements (nombre d’heures de CM, TD, TP) pour chaque UE est absente.

Recommandations : L’UE « Projet stage recherche » proposée dans le parcours « Recherche et développement » devrait être obligatoire dans les trois parcours et donner lieu à une soutenance orale permettant d’évaluer les compétences acquises au cours du semestre n°3. Développer les analyses d’articles dans les UE en laissant plus les étudiants s’approprier les connaissances en fonction de leur besoins.

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Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits cosmétiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Cette spécialité est professionnelle.

Points forts : Une formation très professionnalisante dans le domaine de la cosmétologie qui répond à un besoin réel de la profession. La bonne insertion des étudiants diplômés. Les nombreuses interventions d’industriels de la profession. L’évaluation sur projets conjoints entre les étudiants ayant choisi le parcours « Formulation » et ceux du parcours « Communication ».

Points faibles : Dans les flux d’étudiants, il est impossible d’évaluer le nombre de non-pharmaciens dans cette spécialité. L’appui « recherche » est insuffisant pour une formation de niveau Master. Une universitaire assure près de la moitié des enseignements de M2, ce qui est un atout pour la cohérence de l’ensemble mais qui ne permet pas aux étudiants d’avoir accès à une formation leur permettant à la fois de pouvoir être innovants dans leur profession future et d’avoir une vision critique sur leur travail. L’hyperspécialisation ne permet pas de reconversion possible aux étudiants et le contenu tel qu’il est décliné, ressemble plus à un niveau Licence professionnelle qu’à un niveau M2.

Recommandations : Il faudrait repenser l’articulation M1-M2, repréciser le rôle du stage de M1 qui pourrait être obligatoirement en R&D ou en recherche quel que soit le futur parcours de M2. La préparation et l’évaluation du stage pourrait être le support d’un enseignement plus axé sur l’analyse critique par les étudiants d’articles, d’essais cliniques et de résultats scientifiques. La mutualisation avec d’autres spécialités est tout à fait possible. La toxicologie est limitée à deux heures et il serait peut-être souhaitable que ces étudiants aient en M1 ou M2 une UE générale obligatoire de toxicologie commune à d’autres spécialités du master. Une solution serait de l’intégrer dans la spécialité « Formulation et production des médicaments et autres produits de santé ». Deux UE spécifiques de cosmétologie en M1 et en M2 avec des horaires beaucoup plus réduits permettraient aux étudiants d’être sensibilisés aux problèmes spécifiques de la cosmétologie tout en acquérant des bases scientifiques solides en formulation et en toxicologie.

Développement et enregistrement international des produits de santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est à finalité professionnelle.

Points forts : La dimension internationale, les stages à l’étranger pour plus de 50 % des étudiants, les propositions de VAE, la participation de nombreux intervenants professionnels. De réels débouchés professionnels : en 2008, tous les étudiants ont une insertion professionnelle en rapport avec les objectifs de la formation. L’évaluation en M2 par des épreuves de synthèse avec documents. Plusieurs UE nécessitent un travail personnel de l’étudiant avec la réalisation de projet (à développer).

Points faibles : Il n’existe pas d’appui « recherche » dans le droit réglementaire des médicaments que ce soit en national ou en international. La durée de stage de neuf à dix-huit mois à l’international. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais il serait bon de trouver une procédure qui permette de valider le master après six mois de stage.

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Certaines UE sont très proches de celles d’autres spécialités du master et devraient être mutualisées, ce qui permettrait en outre de faire se rencontrer des étudiants visant des métiers de production et ceux visant des métiers réglementaires. Les associer dans des projets personnels communs serait un plus pour la formation. Il s’agit des UE « Développement pré- et post-AMM et enregistrement des produits issus des biotechnologies » et « Développement et enregistrement des produits de biotechnologie et des produits de thérapie innovante ».

Recommandations : Prendre contact avec des équipes de recherche en droit de la santé et travaillant sur les domaines enseignés dans la spécialité. Mutualiser l’UE « Développement pré- et post-AMM et enregistrement des produits issus des biotechnologies ».

Formulation et production des médicaments et autres produits de santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité « recherche » et professionnelle a un partenariat avec l’Ecole Centrale de Paris.

Points forts : La seule formation enseignant cette spécialité dans le PRES Paris-Sud. Le très bon positionnement national. La bonne présentation du document qui permet de bien voir l’articulation M1-M2. Le stage dans les services de R&D des laboratoires industriels.

Points faibles : Un programme d’une extrême densité au premier semestre (249 heures de CM, 35 heures de TD et 10 heures de TP). Il y a très peu d’étudiants non-pharmaciens dans le cursus. Pour les laboratoires d’accueil de la spécialité « recherche », la liste n’est pas fournie. Est-ce qu’il s’agit uniquement de l’UMR CNRS 8612 ?

Recommandation : Alléger les UE de cours magistraux afin de donner une place plus importante au travail personnel des étudiants dans l’accès aux connaissances par des UE de projets tutorés et/ou de préparation du semestre de stage en liaison avec les terrains d’accueil.

Pharmacologie, pharmacocinétique des produits de santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité « recherche » est co-habilitée avec l’Université Paris 12.

Points forts : La co-habilitation avec Paris 12, en regroupant les forces de pharmacologie Médecine et Pharmacie. Le bon appui « recherche » en cardiovasculaire et neurosciences (6 unités Inserm, 1 UMR CNRS, 6 EA, 1 UPSP Ecole Vétérinaire) à Paris 11, Paris 12, Paris Descartes et dans différentes villes de province (Rouen, Caen). La bonne prise en charge pédagogique des étudiants, beaucoup d’analyses d’articles, la préparation du stage avec un encadrement dès le premier semestre de M2. La bonne intégration en thèse.

Points faibles : Très peu d’étudiants en M2 venant du M1 (1 sur 13 en 2007/08). Des effectifs prévus à vingt-cinq étudiants mais actuellement à hauteur de douze.

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Un parcours obligatoire sans possibilité pour les étudiants de diversifier leur formation par des UE optionnelles prise dans d’autres UE du master. L’absence de programme détaillé pour chaque UE et la non-ventilation des enseignements en CM, TD et TP.

Recommandation : Accentuer les mutualisations avec les autres spécialités du master au niveau de l’organisation pédagogique : généraliser les analyses d’articles et la préparation du stage en premier semestre du M2.

Qualité et produits de santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Cette spécialité est à finalité professionnelle.

Points forts : Une excellente formation avec un appui fort de l’industrie mais aussi un bon appui « recherche ». La pédagogie laisse largement la place aux études de cas et projets tutorés. Un bon suivi des étudiants. Le travail avec les instances professionnelles (LEEM et l’ordre des pharmaciens). L’ancienneté de la formation et une reconnaissance de celle-ci par les professionnels. Une bonne insertion professionnelle des étudiants.

Point faible : On peut regretter la parcellisation des examens par UE lors du M2. L’évaluation pourrait être plus largement globale dans les études de cas et dans les soutenances de projets tutorés.

Recommandations : Mieux mettre en évidence la part des non-pharmaciens dans les cohortes d’étudiants et faire un suivi d’insertion professionnelle spécifique à ces derniers. Réfléchir à un parcours « recherche » dans la spécialité. Il convient d’augmenter l’intérêt des étudiants pour certains secteurs connexes au médicament (dispositifs médicaux) en les faisant mieux connaître par le biais de cours attractifs dans ce domaine durant le cursus des études pharmaceutiques.

Toxicologie, environnement, santé

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Toxicologie humaine, évaluation du risque et vigilances

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

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Commentaires et recommandations

La formation est bonne, voire très bonne ; elle répond de façon satisfaisante, et même très satisfaisante, à plusieurs critères d’évaluation. Cependant, elle présente un nombre de points faibles importants qui doivent être corrigés impérativement. L’évaluation de cette formation a conduit à élaborer les recommandations suivantes :

Il serait souhaitable d’avoir une présentation globale M1-M2 en insistant sur les mutualisations puis reprendre l’articulation M1-L2 dans chaque spécialité. Une plus grande mutualisation, en particulier dans les parcours « recherche », permettrait de regrouper des étudiants sur les fondamentaux tels que l’analyse d’articles et les stages, et de diversifier les parcours en fonctions des attentes des étudiants et des maîtres de stages. Une UE qui existe actuellement en M2 de certaines spécialités (analyse des résultats scientifiques) ou en M1 (Approfondissement du projet professionnel), pourrait être généralisée et associée au stage de M1 et mutualisée (en mélangeant les étudiants des différentes spécialités). Elle devrait être obligatoire quelle que soit l’origine des étudiants. Certaines spécialités ont mis en place une UE de préparation de projet au premier semestre de M2. Cette UE pourrait être généralisée à toutes les spécialités en mélangeant les étudiants (au moins en regroupant les étudiants des spécialités « recherche » et professionnelles) et en utilisant la soutenance orale pour évaluer la capacité de synthèse des étudiants par rapport à une évaluation actuellement très fragmentée et très scolaire, organisée par UE. Concernant le devenir des étudiants, il est recommandé de bien distinguer ceux d’origine scientifique et ceux venant des professions de santé. Essayer de déterminer pour les pharmaciens l’adéquation du poste avec la formation suivie. Pour les poursuites en thèse, il serait intéressant d’analyser quels sont les financements obtenus par les étudiants issus de ce master. La spécialité « Cosmétologie » ne peut être habilitée en l’état et doit être intégrée comme un parcours d’une autre spécialité. Son contenu doit être revu et doit donner une plus grande place à la toxicologie et à la formulation des produits de santé en général. L’aspect Cosmétologie proprement dit pourrait être réduit à une UE et aux stages qu’il importe de préparer et de valider de façon mutualisée avec les autres parcours. Réfléchir à une intégration de la spécialité « Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques » dans le master « Biologie-Santé » de l’université Paris 11. Les deux spécialités de toxicologie auraient dues faire l’objet de deux dossiers séparés. Les spécialités « Toxicologie » ne peuvent être évaluées compte tenu du contexte de co-habilitation. Leur cohérence avec le master est illisible. Il faut soit les réintégrer en pleine habilitation mais pour cela il faut donner les documents nécessaires à l’évaluation et montrer la cohérence, soit les supprimer de la mention et établir des conventions avec les universités porteuses du projet.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016008

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biologie - Santé

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La demande d’habilitation du master « Biologie-Santé », déposée par l’Université Paris 11, résulte du regroupement de six mentions ; dix-sept spécialités sont proposées, organisées en vingt neuf parcours à finalité « recherche » (19) ou professionnelle (10) :

« Cancérologie ». « Compétences complémentaires en informatique ». « Compétences complémentaires en management des organisations ». « Endocrinologie et métabolisme ». « Ergonomie, ingénierie de la santé et des facteurs humains ». « Génomes, cellules, développement et évolution ». « Relation hôte-greffon ». « Ingénierie structurale et fonctionnelle des biomolécules ». « Immunologie ». « Microbiologie appliquée et génie biologique ». « Reproduction et développement » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 7). « Sciences du végétal ». « Signalisation et neurosciences ». « Sciences chirurgicales » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 12). « Sciences de la vision ». « Vaisseaux hémostase » (évaluation dans le cadre de la vague C, Paris 7). « Education et formation scientifique » (master enseignement).

En dépit du nombre important de spécialités proposées dans cette mention, le dossier fourni est bien construit et reflète un travail conséquent de structuration, de rationalisation et de mutualisation. La qualité est toutefois variable d’une spécialité à l’autre et un effort d’harmonisation aurait été apprécié.

Les objectifs sont clairement définis et sont issus, dans la majorité des cas, d’une réflexion pertinente sur les positionnements local (PRES UniverSud Paris) et national des spécialités. La politique mis en œuvre par les porteurs du projet témoigne d’un réel souci d’optimiser la qualité de l’offre de formation en s’appuyant notamment sur différents dispositifs opérationnels tels que des comités pédagogique, de pilotage et d’insertion professionnelle.

Les nombreuses co-habilitations s’inscrivent dans un contexte associant secteurs scientifiques et cliniques avec un adossement « recherche » remarquable sur les plans quantitatif et qualitatif. L’implication des enseignants-chercheurs et chercheurs dans les différentes spécialités concernées est constructive et assure une bonne formation à et par la recherche. L’absence de stage obligatoire en M1 dans une partie des spécialités est toutefois regrettable.

Les contenus pédagogiques sont clairs et en adéquation avec les objectifs. L’organisation des enseignements s’appuie sur un socle commun de nombreuses UE à partir duquel chaque étudiant établit son projet professionnel. Un effort de mutualisation est également entrepris en M2 lorsque plusieurs parcours sont proposés. Les enseignements font l’objet d’évaluations dont l’analyse est généralement prise en compte pour optimiser les formations. Il est toutefois difficile de juger de la réalité du dispositif à l’échelle de la mention.

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Les effectifs sont satisfaisants avec un recrutement local important ; les flux en M1 sont en augmentation

depuis 2004. Pour autant, une baisse des étudiants issus des filières scientifiques est relevée, masquée par la hausse du flux entrant du secteur médical. Certains parcours présentent des effectifs réduits et la proportion d’étudiants poursuivant en M2 n’est pas très élevée. Les spécialités et parcours à finalité « recherche » bénéficient d’une bonne articulation avec les écoles doctorales. Hormis pour ceux qui sont issus des filières Santé, le devenir des étudiants est bien renseigné par la plupart des spécialités.

L’ouverture internationale, variable d’une spécialité à l’autre, est en cours de développement, notamment à l’échelle européenne.

Points forts : L’environnement du master en termes de structures de recherche est un atout majeur pour cette mention. Les taux de réussite, d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études en doctorat sont majoritairement satisfaisants. La gestion de la mention, volontaire et créative, s’appuie sur des comités pédagogiques, de pilotage et d’insertion professionnelle. L’organisation pédagogique repose sur la création d’un socle commun d’UE pour l’ensemble des spécialités, permettant une mutualisation accrue des enseignements et une rationalisation de l’offre de formation. L’ensemble des responsables fait preuve d’une réelle politique d’aide à la réussite (accueil des étudiants en M1, enseignants-référents).

Points faibles : Malgré une volonté de rapprochement entre les secteurs des sciences et de la santé, un cloisonnement reste perceptible (faible participation de l’UFR Pharmacie, maintien de modules spécifiques en M1 pour les cursus Santé). Le suivi des étudiants issus du secteur médical est insuffisant. L’absence de stage obligatoire en M1 dans certaines spécialités diminue la part de la formation pratique en milieu professionnel. Selon les spécialités, la qualité du dossier est inégale.

Avis par spécialité

Cancérologie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette formation est co-habilitée avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Points forts : L’adossement « recherche » (secteurs scientifique et clinique) est de haut niveau. La formation est attractive comme l’atteste la stabilité des effectifs. Les étudiants sont d’origines scientifique et médicale. Le taux de réussite et l’insertion professionnelle sont satisfaisants. Une démarche constructive d’ouverture internationale est entreprise.

Points faibles : Malgré l’existence de partenariats internationaux, l’ouverture internationale est encore limitée. Les enseignements sont fragmentés. Par exemple, de très nombreux intervenants bénéficient de volumes horaires réduits (1 à 2 heures). Ce point faible est toutefois compensé par la structuration de la spécialité. La répartition des étudiants dans les trois parcours n’est pas précisée.

Recommandations : Les effectifs par parcours mériteraient d’être précisés. Le suivi des diplômés pourrait être amélioré et notamment par un devenir des doctorants. Les responsables de la formation sont invités à concrétiser rapidement les démarches entreprises en termes d’ouverture internationale.

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Compétences complémentaires en informatique

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Compétences complémentaires en management des organisations

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Endocrinologie et métabolisme

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Il s’agit de l’unique formation relevant du domaine de l’endocrinologie et du développement proposée en Ile de France. Le contenu pédagogique est pertinent et s’adresse à un public d’étudiants issus d’un cursus scientifique ou médical. L’adossement « recherche » est étoffé et un nombre significatif de responsables d’équipes intervient dans les enseignements. Le taux de réussite est très élevé.

Points faibles : En dépit de la qualité de l’adossement « recherche », les effectifs sont limités, notamment pour les étudiants issus d’une formation scientifique. Le suivi des étudiants n’est pas optimal.

Recommandations : Des efforts devraient être entrepris pour augmenter l’attractivité de la formation. L’identité de cette formation devrait être renforcée, notamment vis-à-vis des spécialités « Signalisation et neurosciences » et « Reproduction et développement ». La partie théorique, qui représente quinze crédits européens sur soixante, pourrait être repensée pour aller dans ce sens. Les procédures d’évaluation des enseignements et de suivi des étudiants pourraient être améliorées.

Ergonomie, ingénierie de la santé et des facteurs humains

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : La formation est originale et son architecture, non cloisonnée, permet aux étudiants qui le souhaitent une possible réorientation pendant leur cursus. Le taux de réussite est élevé et les débouchés professionnels sont importants. Les nombreuses interventions de professionnels extérieurs.

Points faibles : La création d’un nouveau parcours n’est pas suffisamment justifiée. L’articulation de ce parcours à une école doctorale n’est pas détaillée. Les capacités d’accueil des étudiants du parcours « recherche » ne sont pas précisées. Les enseignements ne font pas l’objet d’une évaluation systématique par les étudiants.

Recommandations : Les éléments permettant de justifier la création du parcours à finalité « recherche » devraient être fournis et l’articulation effective de ce parcours avec une école doctorale devrait être rapidement mise en place. L’augmentation prévue des effectifs devraient être argumentée. Les évaluations des enseignements par les étudiants devraient être opérationnelles. Les capacités d’accueil des laboratoires de recherche devraient être précisées.

4

Génomes, cellules, développement et évolution

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette spécialité bénéficie d’un adossement « recherche » de grande qualité. Les trois parcours sont bien identifiés et le caractère multidisciplinaire est un atout. Le taux de réussite est élevé et le suivi des étudiants est efficace. La forte proportion d’étudiants poursuivant en doctorat témoigne d’une articulation solide avec les écoles doctorales.

Points faibles : Les effectifs tendent à diminuer et la formation semble souffrir d’un manque d’attractivité pour les étudiants issus d’autres universités. Le premier semestre du M2 montre, selon les choix pédagogiques, une grande disparité des volumes horaires. La formation est peu attractive pour des étudiants issus de filières médicales.

Recommandations : Une réflexion devrait être ouverte pour ouvrir davantage cette formation aux étudiants du secteur Santé. Les efforts constructifs de concertation menée avec les autres spécialités et notamment « Cancérologie », sont à poursuivre. La pertinence de maintenir trois parcours devra être discutée si les effectifs de la spécialité diminuent. Les intitulés et les volumes horaires des UE diffèrent entre les documents « principal » et « annexe ». Il conviendrait donc de faire des efforts d’harmonisation. Enfin, les CV des responsables mériteraient (comme c’est le cas pour les autres spécialités) d’être fournis.

Relation hôte - greffon

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette formation est co-habilitée avec les Universités de Bourgogne, de Franche-Comté et de Tours.

Points forts : Cette formation unique, déjà habilitée dans plusieurs universités, regroupe les compétences de nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs de laboratoires reconnus. L’origine des étudiants est mixte (Sciences et Santé). L’insertion professionnelle est élevée et les responsables font preuve d’un bon suivi des étudiants. La mutualisation entre les quatre établissements supports est pertinente.

Points faibles : Bien que la plus-value apportée par l’intégration de l’Université Paris 11 ne soit pas remise en cause, les justifications apportées dans le dossier sont fragmentaires. L’offre de formation manque parfois de lisibilité ; il existe une confusion entre spécialité et parcours par exemple, un parcours « Relation hôte-greffon » apparaît dans la spécialité du même nom. Concernant le parcours à finalité professionnelle, la réalité de l’offre d’emplois n’est pas étayée par des éléments justificatifs. L’implication de professionnels extérieurs dans la formation n’est pas mentionnée.

Recommandations : Dans la mesure où il s’agit d’une demande de création pour Paris 11, l’apport de cette université au regard des autres établissements mériterait d’être plus explicite. L’apport d’éléments justifiant la demande des entreprises pour le parcours à finalité professionnelle renforcerait la pertinence de la formation. L’implication des professionnels extérieurs devrait être précisée. Les flux attendus pour cette spécialité suppose de faibles effectifs pour au moins l’un des parcours. Ce point mériterait d’être explicité pour le prochain contrat.

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L’articulation des parcours à finalité « recherche » avec les écoles doctorales de Paris 11, devrait être précisée.

Ingénierie structurale et fonctionnelle des biomolécules

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Immunologie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette formation est co-habilitée avec l’Université Paris 12.

Points forts : Cette spécialité montre une bonne identification thématique avec un contenu pédagogique adapté pour des étudiants d’origine scientifique ou médicale. L’adossement « recherche » est étoffé et de grande qualité. Les enseignants-chercheurs des deux universités apportent leur contribution à la qualité de la formation. Les taux de réussite et d’insertion sont élevés. L’articulation avec l’école doctorale « Innovation thérapeutique, du fondamental à l’appliquée » est opérationnelle comme l’atteste la proportion importante d’étudiants qui poursuivent en doctorat.

Points faibles : Aucune évaluation des enseignements n’est mentionnée dans le dossier. La qualité du dossier n’est pas optimal. L’organisation de la spécialité manque parfois de clarté ; les deux documents « principal » et « annexe » divergent sur plusieurs points. L’enseignement de l’anglais scientifique n’est pas dispensé.

Recommandations : Le fonctionnement du comité pédagogique mériterait d’être précisé et l’évaluation des enseignements devrait être mise en place. Le suivi des étudiants issus d’un cursus médical permettrait d’avoir une meilleure estimation du nombre de diplômés poursuivant en doctorat. La maquette fournie souffre de nombreuses imprécisions et de discordances entre les dossiers « principal » et « annexe ». Un effort conséquent devra être apporté pour le prochain contrat quadriennal. L’aménagement de l’ancienne habilitation, par le rapprochement avec la spécialité « Biologie cellulaire, microbiologie et innovation thérapeutique » (qui ne fait pas partie de cette mention ?), manque de clarté et devrait être plus explicite. Une mutualisation des UE « Immunothérapie des cancers » proposées dans cette formation et dans la spécialité « Cancérologie », devrait être envisagée.

Microbiologie appliquée et génie biologique

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Reproduction et développement

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

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Sciences du végétal

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Cette formation est co-habilitée avec AgroParisTech.

Points forts : L’analyse du positionnement de la spécialité vis-à-vis des formations concurrentes est objective et la restructuration de la spécialité est pertinente. Les parcours proposés s’appuient sur un projet pédagogique cohérent et complet avec une mutualisation judicieuse. La spécialité bénéficie des compétences d’enseignants-chercheurs et chercheurs issus de laboratoires reconnus dépendant de tutelles différentes et complémentaires (INRA, CNRS, ENS). Les dispositifs d’accompagnement des étudiants (cellules d’insertion professionnelle, bases de données, journées des métiers) mis en place par les responsables de la spécialité constituent un atout majeur pour la formation, expliquant en partie les taux élevés de réussite et d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études en doctorat.

Points faibles : Les effectifs sont fluctuants, notamment dans les parcours « recherche ». L’attractivité de la formation (hors de Paris 11) reste limitée.

Recommandations : Les causes des fluctuations des effectifs en M2 « recherche » devraient faire l’objet d’une réflexion. Les modalités d’organisation de la formation continue seraient à préciser. Le partenariat avec AgroParisTech devrait être davantage renseigné, principalement pour le parcours à finalité professionnelle.

Signalisation et neurosciences

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Cette formation est co-habilitée avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.

Points forts : Cette spécialité propose deux parcours à finalité « recherche » qui s’appuient sur de nombreux laboratoires labellisés (Inserm, CNRS, CEA…) et sur un partenariat avec l’IFR 44 et le Neuropôle de recherche francilien. De nombreuses UE sont mutualisées entre les deux parcours avec une organisation non tubulaire qui bénéficient d’une excellente lisibilité. Les taux de réussite et d’insertion témoignent de la qualité de la formation avec un excellent suivi des étudiants. L’équipe de pilotage est bien identifiée et les dispositifs d’évaluation des enseignements sont opérationnels.

Point faible : La spécialité manque d’attractivité vis-à-vis des étudiants issus d’un autre établissement.

Recommandations : L’accueil potentiel d’étudiants issus de filières de la santé pourrait être optimisé. Un bilan des évaluations de la formation devrait être fourni et pourrait en partie permettre d’expliquer les fluctuations des effectifs. Ces derniers devraient être détaillés au sein de chaque parcours. L’apport important du Neuropôle en termes de visibilité doit favoriser le développement de l’ouverture internationale de la formation. Le pertinent dispositif mis en œuvre pour permettre aux étudiants de mieux connaître l’organisation des entreprises devrait être plus explicite.

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Sciences chirurgicales

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Sciences de la vision

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette spécialité, unique en France, fait suite à la réforme de la profession des opticiens entérinée en 2007, en permettant aux étudiants titulaires d’une licence « Optique professionnelle » de suivre une formation de niveau master. Le dossier fourni témoigne d’une réflexion approfondie sur les objectifs et les modalités de la formation et montre une bonne intégration dans le système LMD. Les objectifs fixés sont cohérents et s’appuient sur les compétences reconnues d’enseignants-chercheurs, chercheurs et professionnels extérieurs. Grâce aux partenariats mis en place, les étudiants de M2 ont la possibilité d’effectuer une mobilité à l’étranger (Canada, Espagne, Australie).

Points faibles : Les effectifs sont relativement faibles. Bien que cette formation s’y prête, aucun stage professionnalisant n’est proposé en M1.

Recommandations : Un argumentaire plus étoffé sur la hausse prévue des effectifs aurait trouvé sa place dans le document fourni. L’analyse des données relatives au suivi des étudiants pourrait encore être améliorée en précisant par exemple, l’origine des étudiants (M1 et M2) et le type d’emploi obtenu. L’ouverture internationale devrait être davantage bilatérale. Les évaluations des enseignements devraient faire l’objet d’un bilan analysé. Les responsables de la formation sont invités à favoriser les interactions avec les autres spécialités.

Vaisseaux - hémostase

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Education et formation scientifique

La présentation de cette spécialité devra être reconsidérée dans le cadre de la campagne 2010 des masters « métiers de l’enseignement » en fonction des prochaines directives ministérielles.

Commentaires et recommandations

Le master « Biologie-Santé » proposé par l’Université Paris 11, constitue une offre de formation particulièrement vaste, constituée de dix-sept spécialités. Les porteurs du projet ont réalisé un important travail de réflexion qui mérite d’être souligné. Le résultat final de restructuration est globalement très satisfaisant.

Pour les spécialités dont le dossier a été déposé par d’autres établissements, l’implication réelle de l’Université Paris 11 mériterait d’être davantage détaillée. L’effort de mutualisation des UE doit être poursuivi (il reste 127 modules possibles pour 12 UE à choisir). Un tableau récapitulatif permettant de distinguer les UE fléchées par spécialité des UE libres ou transversales permettrait une évaluation plus aisée du dossier. Les procédures d’accès en M2 devraient être harmonisées. Le suivi des étudiants issus des filières Santé devrait être amélioré. Une analyse plus poussée des taux de réussite en M1 et de poursuite en M2 assurerait une meilleure connaissance des effectifs. Les effectifs parfois réduits dans certains parcours en M2 pourraient traduire une baisse d’attractivité et nécessiterait une réflexion pour tenter d’y remédier.

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La politique de certification en anglais devrait être harmonisée à l’échelle de la mention. L’utilisation des stages comme outil de professionnalisation devrait être augmentée en M1. L’évaluation des enseignements n’est pas toujours appliquée et une évaluation globale de la formation serait bénéfique. Les porteurs de spécialités sont invités à concrétiser leurs projets d’ouverture à l’internationale.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016012

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique fondamentale

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention de master est issue de la réorganisation des mentions de physique de l’Université Paris 11 : « Physique fondamentale » d'une part, et « Physique appliquée et mécanique » d'autre part.

Le master « Physique fondamentale » structure les deux années autour du Magistère de physique fondamentale d’Orsay. Cette formation bien soutenue par la politique de l’établissement, permet de recruter dès le L3 des étudiants de qualité issus de classes préparatoires aux grandes écoles et voulant approfondir leurs connaissances en physique fondamentale en vue de se préparer aux métiers de la recherche ou de l’enseignement par la voie de l’Agrégation, sans pour autant exclure les ouvertures vers le milieu socio-économique.

Le master s’appuie sur un grand nombre de laboratoires et organismes de recherche de haut niveau international du plateau de Saclay ainsi que sur les réseaux d’excellence et les Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (surtout le Triangle de la Physique). La recherche effectuée dans les centres de recherche qui soutiennent la formation couvre un nombre important de domaines et permet à la mention de présenter une offre d’enseignements très diversifiée. Les relations étroites avec les centres de recherche favorisent l’insertion des diplômés dans des écoles doctorales.

La quasi-totalité des spécialités fait l’objet d’habilitations partagées avec d’autres établissements de la région Ile-de-France, possédant des laboratoires dans les domaines concernés, contribuant à l’enseignement, et fournissant un flux d’étudiants non négligeable et de très grande qualité.

Le contenu de l’enseignement est bien organisé et l’offre d’UE est très riche. Ceci détermine en grande partie l’excellent taux de réussite de cette filière (aussi bien dans des spécialités disciplinaires qu’à la préparation à l’Agrégation). La part de tronc commun en M1 est de 80 % pour 20 % d’UE optionnelles. En M2, cette part est moins bien définie et variable selon les spécialités.

L’équipe pédagogique est constituée d’enseignants-chercheurs ayant une activité de recherche soutenue dans le domaine correspondant à la mention du master. Un nombre important de chercheurs CNRS et CEA apportent également leurs expertises et renforcent l’équipe pédagogique. Les professionnels hors université sont bien représentés dans les spécialités professionnelles. En revanche, leur quasi-absence dans les spécialités « recherche », surtout dans le domaine des sciences appliquées, pourrait limiter une éventuelle insertion de diplômés à Bac+5.

Depuis peu de temps, il existe un instrument d’évaluation mis en place par l’université mais ces conclusions ne sont pas encore prises en compte par l’ensemble des spécialités de la mention.

L’ouverture internationale est très large pour la mention dans son ensemble mais varie beaucoup en fonction de la spécialité.

Le nombre de candidatures est en général élevé (200 en M1, et 120 en M2). Dans la plupart des spécialités, le flux est raisonnable, et en plus, il est assuré par une large mutualisation de la formation avec les établissements partenaires.

La spécialité « Physique et systèmes biologiques » affiche un nombre de parcours trop important pour un flux d’étudiants assez modeste.

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Le bilan et le devenir des étudiants est établi partiellement et varie en fonction de la catégorie d’étudiants. Il est plus ou moins détaillé en fonction de la spécialité.

Points forts : L’adossement à la recherche et à la formation par la recherche. L’équipe d’enseignants est de qualité. Les flux d’étudiants sont suffisamment importants, et le taux de réussite globalement très satisfaisant. Le contenu pédagogique est justifié, adapté et orienté vers les thématiques d’actualité en recherche. L’important degré de mutualisation avec d’autres grands établissements de formation et de recherche d’Ile-de-France ainsi que l’ouverture aux élèves des Grandes Ecoles. La forte ouverture à l’international.

Points faibles : Le rapport entre le tronc commun et les options est mal défini en M2. L’évaluation régulière n’est pratiquée qu’en Magistère. Il est regrettable que l’empreinte de l’ancien système Maîtrise+DEA reste si forte. Une des conséquences est que le stage de M1 n’est pas obligatoire ni pris en compte dans l’évaluation des étudiants. Dans certaines spécialités, le nombre de parcours est trop grand par rapport au flux d’étudiants. Pour certaines spécialités en création, le partage du flux avec les spécialités « voisines » existantes n’est pas très clair. Les objectifs professionnels ne sont pas assez développés. Les débouchés à Bac+5 autres que la poursuite en thèse sont assez limités. En général, l’ouverture vers le milieu industriel reste assez faible. Les contenus pédagogiques de certaines spécialités ne semblent pas toujours constituer le principal souci de l’équipe de formation. Le besoin de structuration dans certains domaines est évident mais ne doit pas dénaturer la valeur de la spécialité et les exigences requises par le diplôme.

Avis par spécialité

Concepts fondamentaux de la physique L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Noyaux, particules, astroparticules et cosmologie

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Astronomie et astrophysique

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Formation internationale

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Une formation originale dans l’esprit du processus de Bologne. L’attractivité vers la recherche pour les élèves-ingénieurs. L’affichage clair d’un séjour d’un an à l’étranger et la mise en place d’une « instance de validation ».

Points faibles : Le faible flux d’étudiants. Une finalité mal définie. Les contenus pédagogiques de cette spécialité n’étant pas détaillés, il est difficile d’en connaître la compatibilité réelle avec les objectifs de la mention « Physique fondamentale ».

4

Recommandations : Les responsables de la formation doivent resserrer les liens entre l’Ecole Doctorale et les étudiants. Il est indispensable que l’objectif de la mention, une formation en physique fondamentale, soit clairement inscrit dans les objectifs de la spécialité et affiché dans le contrat pédagogique, afin d’assurer que cet objectif soit partagé par les universités étrangères d’accueil.

Préparation de l’Agrégation de physique

Les nouvelles modalités régissant le rattachement des formations de préparation à l’agrégation à des masters sont en cours d’élaboration. Le parcours « Physique fondamentale » du M1 place depuis des années parmi ses objectifs prioritaires une formation scientifique à large spectre favorisant pour ses anciens étudiants une préparation efficace de l’agrégation de sciences physiques option « Physique ».

Le dossier se limite à une lettre d’intention, ce qui ne permet pas de formuler un avis motivé.

Optique, matière et plasmas

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Physique et systèmes biologiques

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement partenaire (campagne d’habilitation vague C).

Systèmes complexes

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Nanosciences

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité, portée par l’Université Paris 11, est co-habilitée avec l’Ecole Polytechnique, l’ENS de Cachan, l’Institut d’Optique Graduate School, l’Ecole Centrale de Paris, SUPELEC et l’Université de Versailles Saint-Quentin. Elle comporte quatre parcours : « Nanophysique », « Nanodispositifs et nanotechnologies », « Nanochimie » et un parcours international en anglais.

Points forts : Une formation proposée dans le cadre fédératif des grands établissements de la région parisienne. Le partenariat avec les Grandes Ecoles. Le soutien du Centre de Compétences C’Nano Ile-de-France, des RTRA Triangle de la physique et Digiteo. Une offre de formation très pertinente et transversale répondant aux attentes des laboratoires de recherche et industriels. Un enseignement expérimental de qualité sur des plateformes technologiques existantes. L’adossement à une recherche de haut niveau. Le soutien de grands groupes industriels. Le soutien du Centre de Compétences C’Nano Ile-de-France, des RTRA Triangle de la physique et Digiteo. L’inscription dans le cadre du projet national NanoInov (soutenant fortement les sites de l’Ile de France, de Grenoble et de Toulouse). L’existence d’un parcours international avec cours en anglais. L’émargement dans les projets du plateau de Saclay.

Points faibles : L’absence d’affichage « recherche » - professionnel. Le flux actuel d’étudiants ne justifie pas les prévisions de flux affichés pour le prochain contrat. Le nombre élevé de parcours pour des effectifs relativement faibles et la mise en place et l’organisation de la formation co-habilitée par sept établissements ne facilitent ni sa cohérence ni sa visibilité.

5

Les parcours de la spécialité présentent des recouvrements non négligeables avec certains parcours des spécialités du master de physique fondamentale ou des spécialités d’autres masters, mais la mutualisation d’UE ne semble pas envisagée. Les informations concernant les débouchés professionnels ne sont pas quantitatives.

Recommandations : Préciser l’affichage de la spécialité et l’associer à une réorganisation pédagogique. L’enseignement pluridisciplinaire présente habituellement des difficultés pour les étudiants : le dispositif pédagogique doit tenir compte de cet aspect particulier. Simplifier l’offre de formation. Organiser des passerelles entre les différents parcours afin de permettre à l’étudiant d’acquérir une réelle pluridisciplinarité dans le domaine des nanosciences.

Sciences de la fusion

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Génie nucléaire

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN de Saclay.

Points forts : La forte demande professionnelle dans le secteur. Un programme pédagogique ambitieux et consistant. Le soutien des laboratoires de haut niveau de l’INSTN, du CEA et de l’IN2P3. Les partenariats avec EDF, AREVA, GDF-Suez. La perspective de développement à l’international.

Points faibles : Le flux d’étudiants devrait être partagé avec d’autres spécialités, en particulier « NPAC » et « SF ». Le M1 est un peu trop généraliste pour cette formation très spécifique. Les dispositifs de suivi sont peu explicites. Les difficultés de communication sur le nucléaire dans la société.

Recommandations : Clarifier les relations entre cette spécialité et d’autres spécialités de la mention : le partage d’étudiants et une éventuelle mutualisation de certaines UE. Développer un grand effort de communication pour assurer un flux suffisant d’étudiants.

Commentaires et recommandations

Placer la cohérence pédagogique au centre des préoccupations de chaque spécialité. Rendre le stage de M1 obligatoire. Essayer d’établir un programme de relations avec le milieu industriel (au moins avec les grands groupes possédant les départements R&D ou avec des start-up innovants). Un effort doit être effectué pour une meilleure prise en compte des étudiants du master non « magistérien » dans la formation.

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016022

Domaine : Santé

Mention : Santé publique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette formation démontre une très bonne cohérence globale de son projet pédagogique en particulier, l'articulation M1-M2. L'offre théorique de formation est très complète, en abordant tous les aspects de la santé publique avec une très forte attractivité pour les étudiants des filières médicales et paramédicales d’où la place « historique » de ce master dans le domaine de la santé publique.

Ce master présente une très grande attractivité et lisibilité nationales.

La masse critique globale est importante en termes à la fois d’enseignants et d’étudiants.

L'offre d’enseignements est très large avec huit spécialités d’enseignement (4 spécialités « recherche », 1 spécialité « recherche » et professionnelle et 3 spécialités professionnelles). Il s’agit de l’offre la plus large existant en France dans le domaine de la santé publique.

L'offre de formation est foisonnante, touffue, voire confuse.

La place réservée dans le projet à la réflexion sur les offres concurrentes existantes en Ile-de-France ou à l’échelle nationale est très limitée, voire inexistante. La description de l’offre existante sous-estime très largement la diversité de cette offre. De multiples masters provinciaux ne sont pas évoqués alors que leur multiplication influe clairement sur le recrutement du master de l’université Paris 11. Le recrutement national historique doit théoriquement se réduire avec l’apparition d’offres dans le domaine de la santé publique dans toutes les régions.

Une meilleure répartition des rôles parmi les universités d’Ile-de-France et/ou de certaines structures à vocation nationale (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) serait probablement souhaitable et peut-être nécessaire pour certaines spécialités.

Points forts : L'adossement à un important réseau d’unités de recherche spécialisées en santé publique. L'existence d'enseignements qui sont devenus des « classiques » en particulier, les « Méthodologies en recherche biomédicale » et le M2 « Epidémiologie ». L’évolution de l’offre pour deux spécialités : « Génétique statistique » avec l’adossement au CEPH et « Biostatistique » avec l’adossement à Paris Descartes. La qualité du suivi des étudiants via l’enquête de suivi. L'excellent taux d’insertion professionnelle, habituel avec les masters de cette discipline. La possibilité d'obtention d'une bourse internationale (Fulbright/Tocqueville). La cohérence avec des métiers en plein essor et les fiches RNCP. La réduction de trente-quatre à vingt-six du nombre de mentions.

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Points faibles : La réflexion sur le contraste entre l’attractivité de certaines formations (M2 « Méthodologie des interventions en Santé Publique », M2 « Méthodes en recherche biomédicales » et M2 « Epidémiologie ») et l’absence d’attractivité ou de publics d’autres formations ne semblent pas avoir été menées. L’attrait de certaines spécialités du M2 « recherche » qui n’ont accueilli entre 2004 et 2008 respectivement qu’un à huit étudiants par an pour la spécialité « Biostatistique », quatre à six étudiants par an pour « Economie de la santé », trois à cinq étudiants par an pour « Génétique statistique » et quatre à huit étudiants par an pour « Recherche clinique », nécessite une réflexion sur un redécoupage éventuel. Il est difficile de garantir des enseignements de qualité et une motivation des enseignants avec des effectifs aussi faibles surtout si les étudiants ont un choix entre différentes UE. Les différences entre certaines spécialités, par exemple, « Biostatistique » et « Recherche clinique » sont difficiles à voir au vu des documents présentés (intitulé de la majorité des cours quasi identique). La distinction est parfois difficile pour la spécificité de certaines spécialités « recherche » qui semblent plutôt créées parce que portées par des universités co-habilitées plus que par la cohérence pédagogique en particulier, « Biostatistique », « Recherche clinique » et « Epidémiologie » (« Economie de la santé » a sa propre logique en économie de la santé et peut rester séparée). La déperdition de flux entre le M1 et le M2 : cet émiettement peut expliquer en partie des effectifs relativement faibles en M2. La spécialité « Méthodologie et statistiques en recherche biomédicale » semble moins souffrir de cette faiblesse, « Génomique et génétique statistique » comporte une spécificité théorique avec une approche mixte épidémiologique et biologique. Néanmoins, le bilan montre un recrutement faible, la spécialité « Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales » présente une cohérence thématique, mais un flux d’étudiants assez faible. La différence entre le master professionnel « Recherche biomédicale » (Master avec 4 à 8 étudiants s’inscrivant en thèse par an soit probablement plus que dans les spécialités « recherche » intitulée « Recherche clinique » ou « Biostatistique ») et les spécialités « Recherche clinique » voire « Biostatistique » (surtout dans son ancienne formule) n’est ni lisible ni compréhensible. L’autoévaluation n’a de sens que si elle est critique, ce qui ne semble guère être le cas dans le dossier présenté. Les passages possibles entre spécialités (UE dites d’ouverture), voire avec d’autres formations Master en France ou à l’étranger, ne sont pas précisés. La faiblesse des enseignements en sciences humaines dans la formation (éthique, psychologie de la santé). La procédure de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants n'est qu'en construction.

Avis par spécialité

Biostatistique, Recherche clinique, Epidémiologie et Economie de la santé

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

L’Université Paris 11 a présenté un dossier unique pour ces quatre spécialités qui ont donc fait l’objet d’une expertise commune.

Ces spécialités sont co-habilitées avec l’Université Paris Descartes, Paris 7 et Paris 12.

Points forts : L'adossement à de nombreuses unités de recherche. L'attractivité nationale, en particulier pour les médecins de santé publique et les chercheurs en méthodologie pour la recherche biomédicale.

La très bonne insertion professionnelle. La spécialité « Génomique et génétique statistique » est novatrice. Aucune offre de formation équivalente n'existe dans la région. Le besoin est important tant au niveau « recherche » que professionnel.

L’économie de la santé est très structurée et représente une offre de formation en recherche qui est unique.

3

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Points faibles : Le dossier fourni est difficilement compréhensible : un dossier unique pour quatre spécialités (« Biostatistique », « Epidémiologie », « Economie de la santé », « Recherche clinique ») avec un responsable par spécialité mais deux responsables de l’organisation. Le recrutement est insuffisant pour certaines spécialités. La nouvelle spécialité « Biostatistique » est-elle une spécialité différente avec un public différent et des enseignements différents ou faut-il la considérer comme la simple continuité de l’ancienne spécialité « Biostatistique » de Paris 11 ? Les étudiants de la nouvelle spécialité « Biostatistique » vont-ils participer à un tronc commun M2 « recherche » (si oui est-ce logique ?). L'existence de trop nombreuses spécialités par rapport à la demande théorique, comme en atteste les flux d’étudiants. La faible visibilité internationale.

Recommandations : Réfléchir à un regroupement « Biostatistique »-« Epidémiologie »-« Recherche clinique » en créant des options et des parcours, et en mutualisant les moyens pour une meilleure coordination. La spécialité « Economie de la santé » comporte une composante professionnalisante qui pourrait être à la fois professionnelle et « recherche ». Pour la spécialité « Génomique et génétique statistique », le calibrage et l’organisation actuels ne justifient peut-être pas une spécialité à part entière. La question du parcours professionnel ou « recherche » devra être précisée, surtout si dans l’avenir cette option répondait à un besoin réel de formation. Améliorer la visibilité internationale. Améliorer l’affichage de l’accès issu de formations sous-jacentes.

Génomique et génétique statistique

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité est à finalité professionnelle et «recherche».

Points forts : L'offre originale répond à une demande qui s’accroit. L'adossement à des structures de génétique performantes.

Points faibles : Un des responsables de spécialité est en même temps responsable de plusieurs spécialités différentes. Le flux d'étudiants est très faible. Regrouper quatre universités (Paris 11, Evry-Val d'Essonne, Paris Descartes & Paris 7) et un partenariat avec deux autres (Versailles Saint-Quentin en Yvelines et Paris 6) pour un nombre moyen d'étudiants dans le dernier contrat inférieur à quatre, relève d'une attitude peu cohérente, même si le nombre prévu dans le prochain contrat est de huit à douze. Comment cet objectif sera-t-il atteint ? De même, créer une double spécialité à la fois « recherche » et professionnelle dans ces conditions ne parait pas adapté à la situation.

Recommandation : Repenser la stratégie pour cette spécialité pour attirer plus d'étudiants.

Méthodologie et statistiques en recherche biomédicale

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est à finalité professionnelle.

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Points forts : Le nombre important d’étudiants. La forte attractivité de la formation. L'objectif de la formation répondant à un besoin d’ingénieurs en recherche clinique et statistique. La maquette est compatible avec une activité professionnelle.

Points faibles : Il est prévu trente étudiants pour la spécialité professionnelle « Méthodologie en recherche biomédicale » alors qu’il y en a dans cette spécialité entre quarante-deux à quarante-sept étudiants selon le dossier depuis quatre ans. L'interactivité est faible vers d’autres spécialités du master, y compris « recherche ».

Recommandations : Ouvrir plus largement la formation (sciences de l’éducation, psychologie, sciences du sport). Un contingent de crédits devrait être proposé en UE d’ouverture vers d’autres spécialités.

Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité professionnelle est co-habilitée avec les universités Paris Descartes et Paris 12.

Points forts : L'offre est originale. La partie « Epidémiologie humaine » a été renforcée. L'originalité de la formation avec l'utilisation de méthodes pédagogiques interactives, double profil Vétérinaire et Médical, l’adossement aux organismes de sécurité sanitaire AFSSA/InVS. L'orientation professionnalisante est bien structurée.

Points faibles : Le positionnement reste à préciser par rapport aux formations existantes régionales, nationales ou internationales (autres masters dans le domaine). La relation avec les autres spécialités du master n'est pas développée (tronc commun méthodologique). Le flux d’étudiants est faible. La maquette est peu compatible avec une activité professionnelle en parallèle.

Recommandations : Mieux positionner cette spécialité par rapport à celles existantes. Préciser les liens pédagogiques avec les autres spécialités du master (tronc commun).

Méthodologie des interventions en santé publique

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Commentaires et recommandations

Il est recommandé de s'interroger sur des stratégies alternatives de conception de l’offre d’enseignements qui pourraient apparaître plus pertinentes et plus lisibles. Il est possible d’imaginer :

Faire une seule spécialité « Epidémiologie » avec un tronc commun et trois parcours au sein de cette spécialité « recherche » (au lieu de trois spécialités différentes « Recherche clinique », « Epidémiologie » et « Economie de la santé »). Faire une spécialité « Biostatistique » destinée aux scientifiques non médecins clairement indépendante des autres spécialités du M2 « recherche ». Ou bien regrouper la spécialité « Recherche biomédicale » qui semble très dynamique (et qui pourrait devenir une spécialité « recherche » et professionnelle) et la spécialité « Recherche clinique » dont l’attractivité semble plus limitée actuellement. Faut-il vraiment distinguer autant de spécialités « recherche » ? Par exemple, une spécialité « recherche » « Clinique et biologique » avec tronc commun et options serait peut-être plus pertinente. Revoir également l’existence propre de la spécialité « Génomique et génétique statistique » dans cette optique.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016469

Domaine : Droit, économie, gestion et Sciences, économie, santé

Mention : Environnement

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La mention « Environnement » de Paris 11 a pour objectif de répondre à la demande sociétale forte de formation d’experts, aux compétences et connaissances pluridisciplinaires, dans les différents domaines liés à l’environnement, amenés à travailler dans différents secteurs publics ou privés, touchant aux domaines de la réglementation, de l’expertise, de la surveillance, de la recherche, de l’ingénierie ou du développement économique ou humanitaire. Elle comporte dix spécialités en M2 (4 à vocation professionnelle et 6 indifférenciées) et couvre bien les domaines de l’environnement. On peut juste regretter l’absence du volet « Sciences humaines » afin de couvrir la majeure partie des problématiques liées à l’environnement au sens « Grenelle » du terme (développement durable).

La formation, et notamment le M1, permet l’acquisition effective par l’étudiant d’une culture pluridisciplinaire (droit, économie, écologie, pollutions chimiques et physiques…) pour saisir les enjeux environnementaux inclus dans l’exercice des futures professions. Les étudiants gardent néanmoins une grande proportion de leurs enseignements dans leur discipline d’origine, ce qui fait d’eux des scientifiques ou des juristes de bon niveau pouvant se spécialiser dans un domaine de l’environnement.

La mention s’appuie sur une très bonne assise « recherche », constituée par les laboratoires de Paris 11 dans le domaine et s’élargissant à de nombreuses compétences régionales (AgroParisTech, ENS…).

Les porteurs de projet ont la volonté d’ouvrir la mention à l’international. Plusieurs projets sont en cours de finalisation : mise en place de doubles diplômes avec l’université de Tomsk (Russie), convention avec l’université du Québec (Rimouski), participation à un consortium européen « Food security for development » avec l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Ces initiatives sont à encourager et à développer pour toutes les spécialités. Il convient de développer la mobilité sortante des étudiants qui paraît faible dans l’immédiat.

Points forts : Une formation pluridisciplinaire à l’environnement. Un adossement « recherche » de qualité. Une ouverture internationale qui se met en place dans la plupart des spécialités. Des effectifs conséquents que ce soit en M1 ou en M2. Un suivi des diplômés et une insertion professionnelle de qualité dans l’ensemble. La modification des UE en cours de contrat suite aux évaluations par les étudiants et les équipes de formation. Un pilotage adapté de la formation.

Points faibles : La plupart des spécialités sont rattachées à deux mentions distinctes et on a du mal à voir les liens et les interactions. L’existence de nombreux parcours dès le M1 (7) risque de rendre la formation tubulaire. Il ne semble pas y avoir de mutualisations entre les différents M2 alors que certaines spécialités ont des contenus très voisins et complémentaires. Les flux d’étudiants sont très disparates d’une spécialité à l’autre et certaines ont des flux très faibles.

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La gestion de la mention par trois UFR sur trois sites géographiques différents rend la coordination difficile.

Avis par spécialité

Droit de l’environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

L’objectif de cette spécialité professionnelle est de former des experts du droit de l’environnement par l’acquisition des disciplines juridiques fondamentales du droit de l’environnement.

Points forts : Des effectifs élevés et stables sur plusieurs années (25 étudiants en M1 et M2). Une équipe pédagogique diversifiée (universitaires, praticiens, avocats, experts techniques…). Une formation réellement pluridisciplinaire. Une insertion professionnelle très bonne. Des collaborations internationales nombreuses et variées.

Points faibles : Une faible ouverture internationale « sortante » (pour les étudiants français du master). Visiblement un appui de Paris 11 faible, que ce soit en personnel ou financièrement. Un parcours un peu trop tubulaire où tout est obligatoire. Un appui « recherche » de bonne qualité mais restreint à un seul laboratoire.

Recommandation : Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrats…

Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est d’acquérir les éléments fondamentaux, théoriques et empiriques, relatifs aux pratiques, politiques et théories du développement durable grâce à une base de connaissances pluridisciplinaires.

Points forts : Une dimension internationale marquée avec le consortium européen « Food security for development » en demande de labellisation Erasmus Mundus et un programme intensif de dix jours réunissant les étudiants et les enseignants des trois masters européens. Une attractivité internationale forte (plus de 10 nationalités parmi les étudiants). Des effectifs élevés (entre 20 et 25 étudiants). Une volonté d’intégrer des étudiants de formations variées (économistes, agronomes, géographes…).

Points faibles : Un taux de réussite faible en M2 (60 à 70 %). Un taux de débouchés en doctorat faible (seulement 10 %) pour une spécialité à finalité « recherche ». Un suivi des diplômés qui doit être amélioré.

Recommandations : Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrats…

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Il faut préciser davantage l’origine des étudiants en M1, notamment montrer ce qu’apporte le double rattachement de cette spécialité à deux mentions (« Environnement » et « Droit et économie des activités internationales et européennes »). Il serait souhaitable que les responsabilités pédagogiques soient partagées entre plusieurs enseignants.

Pollutions chimiques et gestion environnementale

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation généraliste professionnelle dans le domaine de l’environnement donnant les bases pour l’analyse, la prévention et le traitement des pollutions chimiques dans les trois compartiments de la biosphère (air, eau, sol), pour la gestion des déchets et pour le management environnemental.

Points forts : Une formation ancienne, puisqu’issue d’un DESS créé en 1992. Des effectifs corrects et stables (une vingtaine d’étudiants). Une origine des étudiants diversifiée (biologie, chimie, sciences de la Terre…). Un appui « recherche » d’un très bon niveau. La mise en place d’un double diplôme avec la Russie.

Point faible : Un placement des diplômés qui semble décliné ces dernières années… sans qu’il soit commenté dans le dossier.

Recommandations : Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrats… Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Physique et environnement ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en commun.

Physique et environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est de donner des bases pour répertorier les différentes sources et la nature des pollutions physiques et chimiques, d’analyser les mécanismes de transports gazeux et particulaire et d’envisager des solutions de prévention et de dépollution.

Points forts : Un appui « recherche » conséquent. L’ouverture internationale est forte (mise en place d’un double diplôme avec la Russie ; échange d’étudiants avec l’université de Québec à Rimouski).

Points faibles : Des effectifs faibles (une dizaine). Il est prévu de doubler ce flux mais on ne connaît pas la manière dont ce doublement s’effectuera, ni la capacité des laboratoires et relations professionnelles à absorber ce flux de nouveaux stagiaires. Le taux de poursuite en thèse est faible (1 à 3 étudiants). Le taux de poursuite d’étude (hors thèse) est élevé (3-4) sans que ce point ne soit commenté. Le M2 semble faire plus de trente ECTS pour les deux parcours.

Recommandations : Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrats… Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Pollutions chimiques et gestion environnementale ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en commun.

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Santé publique et risques environnementaux : évaluation et gestion des risques environnementaux et professionnels

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle, co-habilitée entre Paris 11, Paris Descartes, Nancy 1 et l’EHESP, est de comprendre les principes et les fondements des interventions en santé – environnement et de maîtriser les méthodes et les outils nécessaires à l’évaluation de l’impact de l’environnement en santé humaine.

Points forts : La fusion d’un parcours professionnel (Paris 11, Paris Descartes, EHESP) avec un parcours « recherche » (Paris Descartes, Nancy 1). La très bonne insertion professionnelle du parcours professionnel (pas d’information sur le parcours « recherche » qui relève pour l’instant d’autres universités). La participation à des enseignements du master « Public Health » de l’EHESP. Un appui « recherche » de qualité.

Points faibles : Un dispositif qui semble lourd à organiser entre Paris, Nancy et Rennes. Un positionnement avec le master « Public Health » de l’EHESP peu clair. Des effectifs relativement faibles actuellement (une douzaine d’étudiants) mais qui devraient doubler avec la mise en place d’un parcours « recherche ».

Recommandations : Veiller sur l’évolution des effectifs. Clarifier le positionnement avec le master « Public Health » de l’EHESP.

Hydrologie, hydrogéologie et sols

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est de former des experts capables de résoudre, dans le secteur privé ou public, des problèmes de ressources en eau, d’exploitation des aquifères, de protection des ressources hydriques, de qualité des eaux et des sols, de pollution et dépollution des eaux et des sols et de gestion des bassins versants.

Points forts : Le fort potentiel de placement des étudiants. Une équipe scientifique reconnue. Un bon investissement des intervenants extérieurs. La qualité et la durée des stages en entreprise. L’adjonction d’un parcours professionnel à la spécialité.

Points faibles : Le manque d’ouverture internationale. Le manque d’UE obligatoires sur le monde de l’entreprise. Une seule UE libre. Beaucoup d’options au vu du petit nombre d’étudiants.

Recommandations : Il serait souhaitable de construire des partenariats internationaux et d’augmenter le choix d’UE. Les liens avec la mention « Sciences de la terre et de l’univers » mériteraient d’être mieux explicités.

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Ecologie, biodiversité et évolution

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Il s’agit d’une spécialité dont le fonctionnement antérieur démontre sa pertinence. Elle s’appuie sur un très bon potentiel de recherche dans la région et devrait être un modèle pour ce qui est des co-habilitations en région Ile-de-France. Une réduction du nombre de parcours permettrait encore de clarifier cette offre de formation.

Points forts : Un très bon appui « recherche ». L’attractivité de la formation (environ 80 étudiants dont 25 à Paris 11). Une vraie spécialité « francilienne » (ENS Ulm, UPMC, MNHN, AgroParisTech, UPS).

Points faibles : Un grand nombre de parcours (8 – 6 parcours « recherche » et 2 parcours professionnels) dont certains redondants (« BCR » et « COB » par exemple). Le nombre d’UE du semestre n°3 paraît pléthorique (41). Un suivi des diplômés à améliorer (20 % de non réponses pour Paris 11). Des débouchés professionnels à affiner (type de poste, type de contrats, lieu…).

Recommandations : Affiner le suivi des diplômés, en particulier sur le type d’emplois occupés, le type de contrat, les lieux d’emploi, les entreprises ou collectivités, le financement des thèses… Le suivi des diplômés de cette spécialité devrait être réalisé pour l’ensemble des établissements co-habilités. Regrouper certains parcours redondants.

Génie géologique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

L’objectif de cette spécialité professionnelle est de préparer aux métiers d’ingénieur d’études, de projets ou de travaux dans les domaines de la géotechnique, du bâtiment, de l’assainissement, des sites et sols pollués, du stockage des déchets, des carrières.

Points forts : La mutualisation des moyens avec l’EPHE, l’ENS de Cachan et l’Ecole Centrale. Une spécialité bien ciblée présentant un fort potentiel d’insertion des étudiants. L’excellente ouverture sur le monde professionnel.

Points faibles : Les effectifs sont faibles et le flux d’étudiants annoncé est probablement surestimé par rapport à la situation actuelle. Il n’existe pas de formation en alternance. L’ouverture internationale semble faible.

Recommandation : Les relations avec la mention « Sciences de la terre et de l’univers » devraient être précisées.

Compétences complémentaires en informatique

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Education et formation scientifique

L’objectif de cette spécialité « recherche » et professionnelle est la formation disciplinaire et professionnelle des futurs enseignants de sciences de la vie, de la terre et de l’univers des collèges et lycées et des premiers cycles universitaires, préparant aux concours de l’agrégation et du CAPES selon deux parcours distincts.

La présentation de cette spécialité devra être reconsidérée dans le cadre de la campagne 2010 des masters « métiers de l’enseignement » en fonction des prochaines directives ministérielles.

Commentaires et recommandations

Les interactions entre les mentions doivent être précisées, notamment pour les spécialités rattachées à deux mentions. Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrats… Dans certaines spécialités, l’offre de formation semble pléthorite, surtout au vu du nombre d’étudiants. Il conviendrait de recentrer l’offre de formation.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016498

Domaine : Sciences et technologies

Mention : Ingénierie mathématique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master offre une formation en mathématiques appliquées orientée vers la professionnalisation. Elle est structurée en deux spécialités : « Modélisation, simulation, validation » (MSV) et « Statistiques appliquées : finance, environnement, imagerie et biostatistique » (STAT). Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont bien identifiés, autour de la modélisation numérique et statistique, avec des débouchés importants.

Il s’agit d’une demande de renouvellement avec comme seul changement essentiel l’évolution de l’intitulé et du contenu de la spécialité « MSV » pour prendre en compte le départ de plusieurs enseignants spécialistes de l’orientation « Automatique » qui est remplacée par un renforcement en modélisation.

Ce master est adossé à l’excellent laboratoire de mathématiques d’Orsay (UMR 8628), et, en particulier, à ses deux équipes « Probabilités et statistiques » et « Analyse numérique et EDP » qui assurent un encadrement pédagogique de qualité. Il s’insère bien dans le paysage parisien où coexistent d’autres masters orientés « Statistiques », mais la demande est suffisamment forte dans ce domaine pour justifier son existence. D’ailleurs, l’insertion professionnelle des étudiants est excellente : le taux est de 100 % au plus tard six mois après l’obtention du diplôme pour les deux spécialités.

Le M1 est essentiellement commun aux deux spécialités sauf pour un module différencié au second semestre. Aussi bien pour le M1 que pour le M2, les contenus des modules sont bien renseignés, tout à fait adaptés à la formation annoncée, avec seulement un bémol pour l’orientation « Finance » qui est affichée, mais avec très peu de cours proposés.

Le flux d’étudiants est d’une trentaine d’inscrits en M1, pour une vingtaine de diplômés (ce qui donne un taux de réussite un peu faible), et d’une vingtaine d’inscrits en M2, surtout dans la spécialité « STAT ». A noter que régulièrement à la fin du M1, deux à quatre étudiants sont admis sur titre dans des Grandes Ecoles d’ingénieurs ou aussi dans des masters « recherche ». La projection d’un effectif à cinquante en M1 semble un peu optimiste compte tenu des flux actuels.

Points forts : L’adossement « recherche » de haut niveau et une équipe pédagogique de qualité. Des débouchés professionnels bien ciblés, nombreux et variés. La bonne adéquation des enseignements. De nombreuses relations avec des entreprises des secteurs d’activité visés et l’excellente insertion professionnelle. Le dispositif de suivi des étudiants est remarquable.

Points faibles : Il n’existe pas d’ouverture internationale. La baisse inquiétante des effectifs concernant la spécialité « MSV ».

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Avis par spécialité

Modélisation, simulation, validation

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité vient d’évoluer pour tenir compte des départs des enseignants-chercheurs spécialistes de contrôle qui assuraient l’orientation « Automatique ». Celle-ci disparaît pour être remplacée par une orientation « Modélisation et calcul scientifique », d’où aussi le changement d’intitulé. Le manque de potentiel local pour les enseignements qui étaient proposés en automatique, a sans doute eu un impact négatif sur l’attractivité de la formation : le flux d’étudiants est d’une dizaine, avec une baisse significative en 2007/08 (6 inscrits, 4 diplômés). Mais, il y a peut-être aussi d’autres raisons à cette évolution.

Points forts : Une formation cohérente, bien en prise sur le monde professionnel. L’excellent adossement « recherche ». La très bonne insertion professionnelle des étudiants. La forte implication de l’équipe pédagogique.

Points faibles : Le flux faible d’étudiants, avec une baisse inquiétante en 2007/08. Il n’existe pas d’ouverture internationale.

Recommandations : Renforcer l’attractivité. Analyser les variations de flux d’étudiants. Réfléchir à une ouverture internationale.

Statistiques appliquées : finance, environnement, imagerie et biostatistique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Il s’agit d’une spécialité qui a déjà fait ses preuves et qui ne présente que des modifications mineures dans sa demande de renouvellement. Elle annonce une capacité d’accueil de seize étudiants et a fonctionné avec un effectif complet en 2007/08.

Points forts : Une formation complète en statistiques appliquées, avec de nombreux débouchés. La très bonne insertion professionnelle des étudiants. L’adossement « recherche » et l’équipe pédagogique de grande qualité. Le flux d’étudiants semble en croissance.

Points faibles : L’affichage « Finance » est plutôt trompeur, compte-tenu du petit nombre d’heures qui lui est consacré. Il n’existe pas d’ouverture internationale.

Recommandations : Repenser l’affichage « Finance » : le supprimer ou l’étoffer. Réfléchir à une ouverture internationale.

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Commentaires et recommandations

Le dossier de présentation du master est très clair et bien renseigné. Le master bénéficie d’un très bon environnement scientifique et d’une équipe pédagogique de qualité. Les débouchés professionnels sont bien ciblés, nombreux et variés. Les relations avec le monde professionnel sont nombreuses et il est constaté une excellente insertion des étudiants. Il y a une bonne adéquation entre le contenu des enseignements et les débouchés visés. Le dispositif de suivi des étudiants est exemplaire.

Le dossier ne mentionne pas de dispositif d’ouverture internationale, alors que le master pourrait bénéficier de l’attractivité de l’université de Paris-Sud sur la scène internationale.

Quelques recommandations générales : Réfléchir à une ouverture internationale (au moins européenne). Surveiller attentivement les flux d’étudiants dans la spécialité « MSV ». Repenser l’affichage « Finance » dans la spécialité « STAT ». Développer l’aspect « Formation » à et par la recherche pour faciliter les réorientations « recherche ». Une réflexion sur la formation continue pourrait être engagée.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016516

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Information, systèmes et technologie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention « IST » englobe onze spécialités dans un environnement très riche au niveau de la recherche et des partenariats :

« Automatique et traitement du signal et des images » (ATSI), à finalité « recherche » ; elle est demandée en renouvellement. « Systèmes avancés de radiocommunications » (SAR), à finalité « recherche » ; elle est demandée en renouvellement. « Réseaux et télécoms » (R&T). « Systèmes embarqués et informatique industrielle » (SEII), spécialité indifférenciée ; elle est demandée en renouvellement. « Imagerie médicale » (IM), est demandée en renouvellement ; elle est transversale avec d’autres mentions. « Electronique pour les télécoms et les microcapteurs » (ETM), spécialité indifférenciée ; elle est demandée en renouvellement. « Nanosciences » (NS). « Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace » (OSAE), sans affichage ; elle est demandée en renouvellement. « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), à finalité professionnelle ; elle est demandée en renouvellement, est transversale sur de nombreuses mentions de master de l’Université Paris 11. « Compétences complémentaires en management des organisations » (CCMO), à finalité professionnelle ; elle est transversale à de multiples mentions. « Physique et ingénierie de l’énergie » (PIE), spécialité sans affichage ; cette spécialité transverse à plusieurs mentions, est demandée en création.

Concernant les co-habilitations, l'ensemble des spécialités de la mention (à l’exception de « CCI » et de « CCMO ») est co-habilité avec l’ENS Cachan. Quatre spécialités (« ATSI », « SAR », « NS » et « PIE ») sont co-habilitées avec SUPELEC. Deux spécialités « SEII » (parcours « recherche ») et « IM » sont co-habilitées avec le CEA, au travers de l’INSTN. L’ENSTA ParisTech est co-habilité pour les deux spécialités « ETM » (parcours « recherche ») et « SEII » (parcours « recherche »). La spécialité « NS » est co-habilitée avec l’Ecole Polytechnique, l’IOGS, l’Ecole Centrale de Paris (ECP) ainsi que l’Université de Versailles Saint-Quentin. L’Observatoire de Paris, l’Université Paris 6 et Paris 7 sont co-habilité pour la spécialité « OSAE ».

Les objectifs pédagogiques et scientifiques sont clairs et bien définis pour chaque spécialité. Le flux global semble juste (environ 90 étudiants annoncés en M1 comme en M2) pour onze spécialités de M2 déclinées au travers de dix-sept parcours. L’insertion professionnelle est en général bonne, avec quelques manques de données pour certaines spécialités.

2

Points forts : Une formation à très large spectre qui bénéficie d’un adossement « recherche » excellent par le nombre et la qualité des laboratoires universitaires d’appui ainsi que par l’environnement industriel. L’effort de structuration à l’échelle du sud francilien : la maquette proposée a été réfléchie en concertation avec le PRES Paris-Sud avec un souci de mise en commun de formations, et de moyens humains et matériels. Concernant l’attractivité de la formation, certains M2 proposent des réorientations thématiques et scientifiques ambitieuses afin d'attirer de bons étudiants.

Points faibles : La multiplicité des offres qui créé certaines redondances, et entraîne une perte de lisibilité. Le flux d’étudiants est un peu juste, voire très juste selon la spécialité, au regard de l’offre proposée. L’articulation et la cohérence entre le M2 et le M1 ne correspond pas vraiment à une articulation classique LMD, mais plutôt à une architecture : L+M1 suivi de M2+D. Le dossier ne fournit que très peu de données concernant l’orientation du M1 vers d’autres masters. La baisse des effectifs entre 2007 et 2008.

Avis par spécialité

Automatique et traitement du signal et des images

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité se trouve en très bonne adéquation avec les objectifs pédagogiques avec un bon adossement à la recherche.

Points forts : Un adossement à des laboratoires d’excellence. Des compétences développées pour appréhender les métiers et problématiques des méthodes de traitement automatique appliquées au traitement du signal et de l’image. Une équipe pédagogique très active et reconnue dans le domaine.

Points faibles : Le faible flux d’étudiants provenant de l’Université Paris 11 (UPS 11) sur les cinq dernières années. Préciser l’articulation M1 « IST » (UPS 11). Le très grand nombre d’UE pour composer un parcours (32 étudiants sur 13 UE). Comment par exemple garantir qu’un étudiant ait choisi au moins une UE orientée Métier ou Application des fondements théoriques (imagerie, télécom) ? Détailler l’organisation pédagogique.

Recommandations : Renforcer le passage entre le M1 et le M2. Conforter les flux d’étudiants. Préciser les liens internationaux. Mettre en place un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle en cas de non poursuite en thèse.

Systèmes avancés de radiocommunications

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Des enseignements centrés sur la thématique très émergente des réseaux sans fil coopératifs, mobiles, flexibles de futures générations ; abordée au travers de concepts théoriques de la théorie des communications et de la théorie des réseaux. Les enseignements sont centrés sur les méthodes et outils théoriques nécessaires à la compréhension des importantes avancées conceptuelles dans les domaines de la théorie des communications et de la théorie des réseaux afin de permettre aux étudiants de spéculer sur la meilleure manière dont ces avancées pourraient être appliquées dans les réseaux sans fil coopératifs, mobiles, flexibles de futures générations.

3

Points forts : Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, SUPELEC). L’adossement à des laboratoires d’excellence et au pôle de compétitivité System@tic. L’implication d’industriels. L’ouverture à l’international (Singapour).

Points faibles : Le faible flux d’étudiants qui peut s’expliquer par une ouverture récente en septembre 2008 avec un effectif limité (9 inscrits à l’UPS 11 et 1 inscrit à SUPELEC). Préciser le choix d’UE proposé aux étudiants. Une formation avec un volume horaire trop élevé notamment en premier semestre pour une spécialité de type « recherche ».

Recommandations : Préciser l’articulation M1 « IST » (UPS 11). Conforter les flux d’étudiants. Mettre en place un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle en cas de non poursuite en thèse. Réduire le volume horaire du semestre n°1 en rendant par exemple optionnelles certaines UE. La possibilité de mutualisation d’UE avec la spécialité « Réseaux et télécommunications », par exemple l’UE « Réseau sans fil ».

Réseaux et télécoms

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Une formation de qualité proposée conjointement par deux établissements (UPS 11, ENS Cachan). La formation repose sur plusieurs laboratoires reconnus. Un rayonnement international avec un parcours « recherche » M2 délocalisé à Hanoi parcours professionnel avec une participation à la formation de plusieurs industriels. Un effectif assez stable (autour de 20 étudiants) depuis son ouverture en 2004. Une place importante pour les TP et les projets. La facilité d’insertion professionnelle pour les étudiants.

Points faibles : Les effectifs du M2 « recherche » « R&T » délocalisé à Hanoï sont faibles (variables selon les années de 4 à 9 étudiants) et les taux de réussites restent modestes. Les modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants, notamment pour le parcours « recherche ». La complexité du parcours professionnel : onze UE à choix en semestre n°2 pour vingt-deux étudiants (gestion, coût).

Recommandations : Préciser les spécificités de la formation en comparaison avec d’autres offres (par exemple, l’université Marne-la-Vallée). Préciser les modalités de choix et les critères pour l’ouverture des UE optionnelles. Prévoir une préparation à l’insertion professionnelle dans le parcours « recherche ». La possibilité de mutualisation d’UE avec la spécialité « Systèmes avancés de radiocommunications », comme par exemple l’UE « Réseau mobile ». Concernant le suivi du budget : l’aspect professionnalisant de cette formation impose des interventions d’extérieurs.

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Systèmes embarqués et informatique industrielle

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécificité de cette formation s’oriente sur l’informatique dans les systèmes de traitement de l’information avec une orientation Métier des systèmes embarqués complexes (transports, télécoms, vidéo, robotique…) en combinant les volets Matériel, Logiciel, Temps réel.

L’environnement économique et « recherche » est exceptionnel avec la conjugaison du RTRA Digitéo Labs (UPS 11, CNRS, INRIA, CEA, X, SUPELEC), du pôle de compétitivité System@tic localisé dans le sud de l’Ile de France et des laboratoires de recherche des entreprises Thales Research Technology et Motorola.

Points forts : Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, INSTN, ENSTA). La formation repose sur plusieurs laboratoires d’appui de la spécialité (LSS, LRI, IEF, LIMSI) et des laboratoires industriels. L’effort de recentrage de la formation et de mutualisation entre les trois parcours de la spécialité. La présence d’un pôle de compétitivité (System@tic) localisé dans le sud francilien. La bonne insertion professionnelle des étudiants de M2 professionnel.

Points faibles : La faible attractivité pour les étudiants en provenance du M1 IST-EEA, qui pourrait s’expliquer par une concurrence avec les formations d’ingénieurs dans ce domaine. Un faible effectif pour le parcours M2 « recherche » « SETI » (6 puis 8 étudiants respectivement pour les années 2006/07 et 2007/08). La complexité de l’offre : six à sept UE à choix par parcours.

Recommandations : Préciser les modalités de choix et les critères d’ouverture des UE (flux d’étudiants) Renforcer ou préciser les aspects « formation à la recherche » dans le parcours « recherche ». Encourager le rapprochement entre le parcours M2 « recherche » « SETI » et la future spécialité « Systèmes informatiques complexes ».

Imagerie médicale

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Une formation « recherche » centrée sur les méthodes et instruments de l’imagerie médicale en développant des concepts de haut niveau en électronique et traitement du signal. Cette formation interdisciplinaire qui allie la présence de médecins et de physiciens, donne une part importante à la physique et à l’instrumentation.

Points forts : Une formation proposée conjointement par plusieurs établissements (UPS 11, ENS Cachan, INSTN). La multidisciplinarité de la formation. L’intérêt tout particulier pour la filière Santé. L’appui sur de nombreux laboratoires d’excellence de l’environnement Paris-Sud. La participation à la formation de plusieurs enseignants-chercheurs et chercheurs de plusieurs organismes (CEA, CNRS, INSERM, groupe hospitalier…). La poursuite en thèse de quelques étudiants en provenance du M1 IST-EEA.

Points faibles : La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA (2 étudiants). La tendance en baisse d’effectif déjà pas nombreux (12 puis 6 étudiants pour les années 2006/07 et 2007/08). Les UE ne contiennent ni TD ni TP. Elles sont fractionnées en interventions de trois heures assurées par des intervenants différents qu’on peut assimiler à des séminaires. Un pilotage de la formation complexe.

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Recommandations : Renforcer l’attractivité sur le M1 « IST ». Augmenter les flux en privilégiant le regroupement proposé entre les masters « IST » et « Physique médicale » (25 étudiants en prévisionnel). Améliorer la lisibilité des enseignements et des enseignants en réduisant le découpage des UE et le nombre d’intervenants. Améliorer la part TP et/ou TD dans les UE. Clarifier la distinction entre séminaires et cours magistraux.

Electronique pour les télécoms et les microcapteurs

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Une formation de haut niveau dans le domaine des systèmes de télécoms depuis le capteur MEMS jusqu’au système de transmission (optique/filaire/radio) au Tb/s ; avec une volonté de combiner les aspects conception, réalisation et caractérisation.

Points forts : Une formation proposée conjointement par deux établissements (UPS 11, ENS Cachan). La formation repose sur plusieurs laboratoires d’appui de la spécialité reconnus. La formation est construite avec une forte « coloration » conception de systèmes mixtes analogiques et numériques avec les contraintes de systèmes embarqués (énergie, hautes fréquences…). L’existence de besoins industriels. Les efforts de mutualisation entre les trois parcours de la spécialité. Un bon équilibre partenariat Recherche/Industrie. Le principe pertinent de l’UE « fil conducteur ».

Points faibles : La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA. Des effectifs faibles par parcours (30 étudiants pour 3 parcours) notamment pour le M2 professionnel « SECI » (6 étudiants pour l’année 2007/08). On note en moyenne six étudiants pour le M2 « recherche » « CAT » et dix étudiants par parcours pour le M2 professionnel « SET » et le M2 « SECI ». Les modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants. Le problème d’insertion professionnelle pour l’année 2007/08, 40 % des étudiants du M2 « ETM » ont effectué d’autres poursuites d’études. Une offre complexe pas toujours lisible à cause de croisement avec les autres spécialités. L’hétérogénéité de compétences des étudiants M1 en conception de systèmes numériques. Il y a peu de poursuite en thèse.

Recommandations : Veiller à la meilleure adéquation avec les métiers en électronique télécom, architectures. Préciser le devenir des étudiants parcours « recherche » en cas de non poursuite en thèse. L’articulation avec le M1 « IST » est à renforcer. Améliorer la lisibilité des trois parcours par exemple en découpant la spécialité « ETM » en deux spécialités distinctes, ou en proposant deux parcours M2 professionnels (l’un orienté télécom, et l’autre, capteurs et microsystèmes) avec un seul parcours M2 « recherche » contenant les deux options « recherche » avec des UE au choix pour les étudiants.

Nanosciences

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.

Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

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Compétences complémentaires en informatique

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité vise à apporter aux étudiants une compétence en informatique sur une base théorique en programmation et algorithmique, une dimension plus appliquée en réseaux et bases de données, et un stage en entreprise. Il s’agit d’une spécialité transversale commune à six mentions du site.

Points forts : Une formation dont l’objectif est de permettre une reconversion en informatique. Une formation transversale au site qui semble attractive.

Points faibles : Le taux de réussite est faible. La spécialité est ouverte à un trop large public, souvent en échec dans leur spécialité d’origine, ce qui donne l’impression d’un M2 « par défaut ». L’adossement « recherche » est limité. Le dossier donne très peu d’informations sur l’insertion professionnelle et le suivi des étudiants. L’absence d’interventions de professionnels.

Recommandations : Adjoindre des professionnels dans la formation en raison de son caractère professionnel. De manière plus globale, il faudrait faire participer le tissu industriel à la formation. Il faudrait analyser la baisse des effectifs et le taux de réussite faible. Les critères d’admission devraient être revus, ainsi que l’organisation pédagogique, dans le but d’attirer de bons éléments. Une auto-évaluation des enseignements devrait être mise en place. Des modules d’application thématique permettraient de faire le lien avec les cursus d’origine des étudiants, afin de mieux valoriser la formation initiale scientifique des étudiants. Le suivi des étudiants devrait être grandement amélioré.

Compétences complémentaires en management des organisations

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité de l’Université Paris 11 a pour objectif d’apporter une double compétence en management à des scientifiques. L’offre, bien que récente, semble attractive au vu des candidatures.

Points forts : La double compétence. La transversalité.

Points faibles : Les flux de M1–IST. Le lien avec l’équipe pédagogique de M1. La lisibilité dans le cadre de cette mention à dominante scientifique.

Recommandations : Veiller sur les modalités de choix des UE optionnelles (critères d’ouverture) ainsi que surveiller les flux d’étudiants. Renforcer les partenariats professionnels. Pour améliorer la lisibilité, on peut s’interroger sur l’appartenance de cette spécialité à cette mention.

7

Physique et ingénierie de l’énergie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité donne aux étudiants une formation approfondie pour la recherche et la professionnalisation dans les domaines de la production et de la conversion de l’énergie au sens large.

Cette formation pluridisciplinaire est construite avec une spécificité sur la production d’énergie et des énergies renouvelables, qui s’articule selon les aspects physique (nucléaire, plasmas, fusion, neutronique, fission, énergies nouvelles et ionique) et l’ingénierie de l’énergie électrique (production, transport, distribution, stockage, matériaux, systèmes de puissance et réseaux). Elle est constituée sur la base de deux parcours :

« Nouvelles technologies de l’énergie » (NTE). « Systèmes d’énergie électrique » (SEE).

Points forts : Une restructuration claire. La meilleure lisibilité. La très bonne couverture des domaines de recherche associés à la thématique. La très bonne équipe pédagogique en relation avec le domaine enseigné.

Points faibles : La faible participation des industriels dans l’enseignement. L’adéquation avec le M1 IST – articulation. Les aspects spécifiques de formation à la recherche n’ont pas été assez précisés. Le dossier ne donne aucune indication concernant le nombre d’étudiants poursuivant en thèse. Les critères d’ouverture des UE ne sont pas mentionnés dans le dossier.

Recommandations : Renforcer le partenariat avec les industriels. Renforcer le passage M1-IST d’UPS 11 vers M2. Améliorer la lisibilité et affiner les spécificités et les articulations entre thèmes. Augmenter les flux avec un accroissement du recrutement extérieur, compte tenu des enjeux mondiaux sur l’énergie. Préciser les aspects spécifiques de formation à la recherche.

Commentaires et recommandations

S’appuyant sur la politique générale de l’établissement, une approche descendante « D-M-L » a présidé à la construction de l’offre. Cela conduit à un « cycle Master » scindé en deux niveaux, et il existe une relative discontinuité au passage M1-M2. Les M2 sont plutôt construits comme des débuts de cycle d’étude doctorale. Le M1 est construit comme une formation à spectre large renforçant les compétences de licence dans le domaine IST–EEA qui devrait permettre l’accès au M1 mais sur lequel, de fait, ne s’articulent pas vraiment les différents M2.

Compte tenu de la situation locale particulière au sud francilien et à la volonté de renforcer les partenariats entre établissements (universités, écoles), cette architecture semble mieux convenir à l’articulation avec les formations des grandes écoles (ENS, ingénieurs - en co-habilitation) qu’avec le déroulement d’un parcours LMD au sein de l’établissement Paris 11.

Surveiller les flux d’étudiants. Améliorer le passage entre le M1 et le M2 au sein de la mention pour les étudiants de l’UPS 11. Pour améliorer la lisibilité, limiter le nombre d’UE et essayer de mutualiser les parcours. Veiller à bien ventiler les responsabilités administratives au sein de l’équipe pédagogique. Mettre en place un dispositif rapproché pour l’orientation des étudiants. Préciser et clarifier les données sur le coût de la formation (tronc commun, nombre important d’options, implication des partenaires et notamment des écoles...).

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016553

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique appliquée et mécanique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention de master est issue de la réorganisation des mentions de physique de l’université Paris 11 : « Physique fondamentale » d'une part, et « Physique appliquée et mécanique » d'autre part.

Les objectifs scientifiques visent à offrir une formation de très haut niveau et interdisciplinaire en recherche appliquée, avec pour originalité la combinaison de compétences en physique microscopique et en physique des milieux continus. Les objectifs professionnels sont essentiellement orientés vers les métiers d’ingénieurs de R&D de l’industrie et de chercheurs des grands organismes publics.

Le master s’appuie sur un grand nombre de laboratoires et organismes de recherche de haut niveau international du plateau de Saclay. La recherche effectuée dans les centres de recherche qui soutiennent la formation couvre un nombre important de domaines et permet à la mention de présenter une offre d’enseignements très diversifiée. Cet environnement scientifique justifie pleinement l’existence d’une telle mention à l’université Paris 11.

Les contenus sont en adéquation avec les objectifs pédagogiques proposés. Le stage de trois mois minimum dans l’industrie pour une très grande proportion d’étudiants est une excellente initiative de même que les mini stages expérimentaux. Le stage de M2 contribue à tisser un partenariat entre cette formation universitaire et le monde industriel.

Les flux prévisionnels sont souvent absents du dossier. On peut supposer que le regroupement des deux mentions à caractère appliqué en une seule mènera à un renforcement de la qualité des flux d’étudiants et de leur nombre.

Depuis peu de temps, il existe un instrument d’évaluation mis en place par l’université mais ses conclusions ne sont pas encore prises en compte par l’ensemble des spécialités de la mention.

Points forts : La réorganisation de l’offre de formation en physique pour l’Université Paris-Sud est cohérente ; elle offre une meilleure visibilité et devrait effectivement permettre de rééquilibrer les effectifs entre filières. La formation couvre un large spectre dans les domaines de la physique appliquée et de la mécanique physique en combinant la physique microscopique à la physique des milieux continus. Une structure du M1 en Y bien adaptée à la fois à l’acquisition de connaissances générales et au mûrissement du projet professionnel. Une panoplie étoffée et lisible de spécialités de M2 avec des débouchés importants dans le monde industriel et dans la recherche appliquée. Les enseignements théoriques traditionnels sont complétés par un nombre important d’enseignements expérimentaux et numériques. La fédération de plusieurs universités et écoles d’ingénieurs locales, et un partenariat avec de nombreuses entreprises pour les stages. L’adossement à un environnement scientifique exceptionnel et à des programmes de recherche ouverts sur le monde professionnel.

2

Un vivier d’étudiants important et de qualité.

Points faibles : Les parcours en M1 sont nombreux et permettent une spécialisation progressive. Toutefois, 40 % des effectifs du M1 intègrent des écoles d’ingénieurs, attestant de la qualité de la formation, ce qui conduit à un flux parfois insuffisant vers certaines spécialités en M2. Plusieurs spécialités présentent le souci commun de la physique de l’énergie, et donc certaines UE ont des contenus pédagogiques voisins. Une mutualisation d’UE pourrait parfois être envisagée dans le souci d’organiser des passerelles entre spécialités. Les spécialités permettant l’acquisition de compétences complémentaires présentent de véritables atouts, mais ont le défaut de procurer aux étudiants un diplôme de master dont l’intitulé n’est pas forcément représentatif de leurs compétences réelles. L’ouverture à l’international est insuffisante dans la plupart des spécialités de M2, mais l’équipe pédagogique compte y remédier. Un dossier moins bien présenté que pour la mention « Physique fondamentale » ; par exemple, les flux prévisionnels sont souvent omis, ainsi que les statistiques d’insertion professionnelle.

Avis par spécialité

Physique et ingénierie de l’énergie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité « PIE », portée par l’Université Paris 11 en partenariat avec l’ENS de Cachan, est également co-habilitée avec l’INSTN de Saclay, SUPELEC, Ecole Centrale de Paris. L’affichage « recherche » ou professionnel n’est pas indiqué.

Elle comporte deux parcours : « Nanophysique, nanodispositifs et nanotechnologies, nanochimie » et un parcours international en anglais.

Points forts : Une restructuration claire, offrant une meilleure lisibilité et une très bonne couverture des domaines de recherche associés à la thématique, avec d’une part les aspects « physique » et d’autre part, l’ingénierie de l’énergie électrique. Une formation pluridisciplinaire et approfondie dans le domaine de la production d’énergie et des énergies renouvelables avec deux parcours : « Nouvelles technologies de l’énergie » (NTE) et « Systèmes d’énergie électrique » (SEE). L’excellent adossement à plusieurs laboratoires de recherche. La très bonne équipe pédagogique en relation avec le domaine enseigné. Le stage de recherche proposé à temps partiel de novembre à mars et à temps plein d’avril à août.

Points faibles : Aucune indication sur le nombre d’étudiants poursuivant en thèse. Deux parcours indépendants fonctionnant comme deux spécialités indépendantes. L’absence de mutualisation d’UE pourtant empruntées aux thématiques principales d’autres spécialités liées à l’énergie. Il n’est pas précisé de différenciation de parcours au sein de cette spécialité. Les aspects spécifiques de formation à la recherche ne sont uniquement abordés qu’au travers du stage.

Recommandations : Le nombre d’étudiants étant faible, il faut assurer un recrutement d’étudiants suffisant en particulier par des recrutements extérieurs. La mise en place d’un tronc commun aux deux parcours. La mutualisation des UE « Fission » et « Fusion » avec celles qui leur correspondent dans les spécialités « Sciences de la fusion » et « Génie nucléaire ».

3

4

Sciences de la fusion

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Génie nucléaire

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est co-habilitée avec l’INSTN de Saclay.

Points forts : La forte demande professionnelle dans le secteur. Un programme pédagogique ambitieux et consistant. Le soutien des laboratoires de haut niveau de l’INSTN, du CEA et de l’IN2P3. Les partenariats avec EDF, AREVA, GDF-Suez. La perspective de développement à l’international.

Points faibles : Le flux d’étudiants devrait être partagé avec d’autres spécialités, en particulier « NPAC » et « Sciences de la fusion ». Le M1 est un peu trop généraliste pour cette formation très spécifique. Les dispositifs de suivi sont peu explicites. Les difficultés de communication sur le nucléaire dans la société.

Recommandations : Clarifier les relations entre cette spécialité et d’autres spécialités de la mention : le partage d’étudiants et une éventuelle mutualisation de certaines UE. Développer un grand effort de communication pour assurer un flux d’étudiants suffisant.

Physique et environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Une formation pluridisciplinaire avec bi-disciplinarité en physique et en environnement. De nombreux partenariats. Le bon adossement « recherche ». La bonne structuration pédagogique.

Points faibles : Les effectifs sont relativement faibles, en particulier pour ceux des étudiants s’orientant vers la recherche. Il existe peu d’implication des industriels dans l’enseignement.

Recommandations : Améliorer les flux d’étudiants. Améliorer l’ouverture internationale.

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Dynamique des fluides et énergétique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Des objectifs pédagogiques clairs : l’offre de formation dans le domaine de la simulation numérique en mécanique des fluides. Des relations étroites avec le monde professionnel. Le bon adossement « recherche ».

Points faibles : Les effectifs sont relativement faibles pour un nombre élevé d’UE optionnelles. La concurrence avec des spécialités de la région Ile-de-France présentant des contenus en partie similaire. Une attractivité limitée pour le parcours « recherche ».

Recommandation : Améliorer les flux d’étudiants.

Nanosciences

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Physique fondamentale » de l’Université Paris 11.

Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.

Accélérateurs et détecteurs

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Une expertise de plus de vingt ans dans le domaine des Grands Instruments. Une structuration pédagogique équilibrée. Le bon adossement « recherche ». Des flux d’étudiants en progression.

Recommandation : Certaines UE recouvrent celles de la spécialité « Sciences de la fusion » et nécessiteraient une mutualisation.

Compétences complémentaires en informatique

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Compétences complémentaires en management des organisations

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Commentaires et recommandations

Après sa restructuration, cette mention de master a tous les atouts pour renforcer sa visibilité et jouer un rôle important dans le développement local et national de l’industrie dans ces secteurs, et des laboratoires des grands organismes publics.

Les responsables de mention devraient indiquer les statistiques d’insertion professionnelle, pour une meilleure attractivité des étudiants. Améliorer l’ouverture internationale.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016586

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Informatique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Un master en informatique au spectre large dont les objectifs sont classiquement ceux de ce type de formation : comprendre les fondements théoriques de l’informatique, maîtriser les différents concepts fondamentaux mis en jeu dans les systèmes informatiques, former des généralistes en informatique capables de s’adapter aux continuelles évolutions technologiques et de s’intégrer rapidement dans le monde industriel et scientifique, acquérir des méthodes, des technologies, et des outils informatiques spécialisés.

Cette formation offre une large palette de débouchés : métiers de cadre en informatique dans des entreprises, métiers de la recherche et du développement dans les universités, organismes de recherche publics ou privés, les grandes entreprises et les start-up. Plus précisément, les métiers visés sont les métiers d’ingénieurs Logiciel, ingénieurs Système et réseaux, architectes Logiciel, ingénieurs Qualité, chefs de projets, ingénieurs R&D, administrateurs BD, urbanistes SI…

On note une volonté de construire une offre de formation explicitement adossée à la recherche locale, en misant sur une pluridisciplinarité éclairée, notamment sur ce dernier point, une co-habilitation avec le domaine « Droit-Economie-Gestion ». Le positionnement par rapport aux autres institutions de Paris-Sud ou du plateau de Saclay, dans les champs de compétences de l'informatique comme autour de l’informatique, est clairement explicité et pertinent. Le positionnement de ce master parmi les autres masters à dominante informatique de Paris 11, voire de l’Ile de France, aurait pu être plus étayé.

L’adossement « recherche » compte parmi les principaux laboratoires français du domaine. On peut citer le LIMSI, le LRI, le Centre de Recherche INRIA Saclay, PESOR (Laboratoire de Pilotage Economique et Social des Organisations), et le RTRA Digitéo impliquant le CEA, le CNRS, l’INRIA, l’Ecole Polytechnique, SUPELEC et bien sûr l’université Paris 11. L’équipe pédagogique est donc parfaitement performante avec vingt permanents section CNU 27 (8 PR, 12 MCF) et trois permanents section CNU 06 (3 MCF) pour le parcours « MIAGE ». L’ouverture internationale est présente avec de nombreux partenariats, qui jouent aujourd’hui uniquement sur les entrées, et est donc à améliorer pour les départs.

En termes d’organisation, on trouve une mutualisation en première année entre le M1 « Informatique» et le M1 « MIAGE », mais des spécialités très cloisonnées en M2, en particulier on trouve trois spécialités « recherche » pertinente sur le fond, mais pas de parcours « indifférenciés » et donc un cloisonnement pro-recherche trop fort. Le master fonctionne avec des partenariats (par convention) avec l’Ecole Polytechnique, l’Université Paris 7, l’ENS Cachan, l’ENS, SUPELEC, l’Ecole Centrale, le CEA (INSTN), l’INRIA. C’est un environnement académique très riche. Par contre, les partenariats avec le monde professionnel restent à expliciter, avec une faible participation d’intervenants industriels.

Les contenus des UE proposent une large palette de compétences et de savoirs : systèmes et infrastructures informatiques, technologies de l’information et de la connaissance, techniques et méthodes de l’interaction et de la visualisation, concepts et technologies de développement du logiciel, systèmes d’information des entreprises et des organisations.

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Les flux annoncés d’étudiants sont conséquents : 143 étudiants en moyenne en M1, dont 66 en poursuites d’études en M2 à Paris 11 en moyenne, 153 attendus en formation initiale et 22 en apprentissage pour le M2 (hors « CCMO » et « R&T »). Il n’y a malheureusement pas de chiffres différenciés par spécialité.

Le taux d’insertion est quasiment égal à 100 % pour les spécialités professionnelles, mais là aussi sans précisions sur les types d’emplois, ni les salaires. Il n’y a non plus pas d’indication sur les poursuites en thèse après une spécialité « recherche ». Par conséquent, le suivi des étudiants devrait être amélioré.

Le dossier est globalement très bien structuré et rédigé. La nouvelle restructuration de l’offre par rapport à la dernière habilitation est clairement et honnêtement spécifiée et argumentée. Cependant, la spécialité « Compétence complémentaire en management des organisations » n’est pas décrite, la seule fiche à son sujet est la fiche RNCP.

Points forts : Une offre à large spectre, bien structurée et pertinente par rapport au marché de l’emploi dans les domaines de compétences concernés. Une structuration de l’offre de formation selon une approche « par compétences » qui permet une bonne adaptation au monde socio-économique régional et national. Une formation généraliste basée sur des matières fondamentales, donnant ainsi une base solide aux étudiants et la capacité à s’adapter à l’évolution rapide de l’informatique et de la technologie. L’adossement à des laboratoires de recherche très reconnus dans les champs de compétences de la mention. Les partenariats académiques de qualité. L’ouverture de filières à l’apprentissage en M1 et en M2 « MIAGE ». Le très bon taux d’insertion des étudiants dans les parcours/spécialités professionnelles (quasiment 100 %). La stabilité des effectifs et des flux, notamment en M1, alors que la tendance nationale dans les filières scientifiques est plutôt à la baisse.

Points faibles : Quelques informations manquantes telles que les flux constatés d’étudiants en M2 notamment. Des parcours assez cloisonnés, tout particulièrement au niveau du M2, avec en plus la création de trois parcours « recherche » là où il n’y en avait qu’un. La cohérence par rapport aux parcours LMD de l’établissement n’apparaît pas clairement. Seul le document de politique générale apporte quelques éléments à ce sujet, mais cela reste trop général sur ce qui concerne l’informatique. Les partenariats professionnels, en particulier avec le monde de l’industrie, sont à développer en particulier au niveau des interventions dans les spécialités professionnelles. Très peu d’informations sur les poursuites d’études, en particulier en thèse. Aucune information sur les types d’emplois occupés par les diplômés, ni sur les niveaux de salaires. Le suivi de l’insertion professionnelle semble limité en raison d’un manque de moyens sauf pour la mention « MIAGE ».

Avis par spécialité

Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Points forts : Un diplôme professionnel reconnu et apprécié par les entreprises et de tous les secteurs socio-économiques. La polyvalence, technique et fonctionnelle, des diplômés est très appréciée. La très bonne insertion professionnelle. Un flux d’étudiants constant, voire en augmentation, contrairement à la tendance nationale dans les filières scientifiques qui observe plutôt une baisse significative.

Points faibles : Le nombre faible d’intervenants professionnels. Les causes invoquées sont la forte activité du secteur et les faibles taux de rémunération(s) proposée(s) à l’université ! Est-ce une explication raisonnable ? La perte de visibilité de la filière tenant au fait de la fondre dans la mention « Informatique » suite au LMD.

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Recommandation : Cette spécialité ne pourrait-elle pas être intégrée dans le master de sciences pour l’ingénieur évoqué dans le document de politique générale dans le cadre du projet de « Collège des Sciences pour l’Ingénieur » du PRES ?

Ingénierie de l’information, de la communication et de l’interaction

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette formation professionnelle est issue de la refonte d’une ancienne spécialité (qui comportait deux parcours) en un seul parcours avec tronc commun et options. La nouvelle maquette prend en compte de façon très pertinente les innovations et besoins industriels : formation à la fois générale et orientée vers l’innovation. Ceci rend cette offre complémentaire aux offres des autres établissements du PRES. Une formation de qualité portée par des intervenants reconnus en recherche dans les domaines de compétences concernés. Le très bon taux d’insertion (100 % au moment de l’enquête, mais aucune précision sur les taux à 6 mois ou 12 mois). La mise en place d’un dispositif d’évaluation des enseignements par les étudiants via un questionnaire diffusé aux enseignants concernés et discuté pour proposer des évolutions si nécessaire.

Points faibles : La faible participation d’intervenants professionnels. Certaines UE très ciblées sur les compétences d’un nombre très limité d’intervenants (voire même d’un seul) semblent difficiles à organiser. Pourquoi n’avoir proposé cette spécialité que dans la catégorie professionnelle ?

Recommandation : Compte tenu de la qualité de l’assise « recherche » des intervenants de cette spécialité, il pourrait être profitable de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée » ou sans affichage, avec une différenciation au niveau du sujet de stage. Ceci demanderait une coordination avec les spécialités « recherche » proposées pour une mise en commun de certaines UE (en réseaux et interaction), associées à l’UE de formation à la recherche.

Réseaux et télécommunications

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Une formation professionnelle d’excellence portée par des intervenants reconnus en recherche dans les domaines de compétences concernés. La formation est pluridisciplinaire : communications numériques, électronique et informatique. La proposition d’UE de mise à niveau au choix selon les pré-requis des étudiants (M1 de provenance). La place importante consacrée aux travaux pratiques et aux projets.

Points faibles : La faible participation d’intervenants professionnels. Certaines UE très ciblées sur les compétences d’un nombre très limité d’intervenants (voire même d’un seul) semblent difficiles à organiser en raison d’incompatibilité de calendrier. Pourquoi n’avoir proposé cette spécialité que dans la catégorie professionnelle ?

Recommandation : Compte tenu de la qualité de l’assise « recherche » des intervenants de cette spécialité, il pourrait être profitable de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée » ou sans affichage, avec une différenciation au niveau du sujet de stage. Ceci demanderait une coordination avec les spécialités « recherche » proposées pour une mise en commun de certaines UE de réseaux, associées à l’UE de formation à la recherche.

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Compétences complémentaires en management des organisations

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Cette spécialité professionnelle d’un intérêt certain pour parfaire la formation des cadres qui seront de toute manière amenés à occuper des postes leur demandant des compétences en management des organisations. L’objectif est d’offrir une double compétence en management des organisations à des étudiants issus du M1 « Informatique ». Cette formation permet aux étudiants non issus d’un M1 en gestion ou en économie d’obtenir malgré tout un master dans leur spécialité d’origine. L’assise pédagogique principale en management justifie l’intitulé de la spécialité. La forte participation d’intervenants professionnels, contrairement aux autres spécialités.

Points faibles : Les informations relatives à la provenance des candidats des premières promotions sont plutôt succinctes (uniquement du quantitatif, sans précision de la spécialité de M1). De fait, comme il s’agit d’une demande de renouvellement d’une spécialité ouverte en 2006, il n’y a pas de recul possible sur l’adéquation, ni l’adaptation, aux parcours initiaux des étudiants. Le manque de clarté sur la mise en œuvre ; en particulier, la spécialité s’affiche comme permettant d’offrir une double compétence à des scientifiques et des juristes, mais est-ce de la même spécialité dont on parle ?

Recommandations : Il semblait jusqu’ici que la logique de rattachement d’une spécialité à une mention impliquait que sur le M1+M2, on retrouve 80 % des enseignements dans la compétence de la mention. Or, avec les maquettes présentées pour la spécialité « CCMO » en M2, même pour un étudiant issu du M1 « Informatique », la proportion sera bien moindre (voire inférieure à 50 %, si on intègre en M1 les UE non informatique). Cet étudiant obtiendrait donc un master en informatique avec une formation en informatique dispensée uniquement sur le M1 et rien en M2. La spécialité gagnerait en lisibilité et en intérêt si elle réservait des UE d’adaptation aux mentions dans lesquelles elle s’inscrit. Par conséquent, en ce qui concerne la mention « Informatique », cela reviendrait à proposer les UE fondamentales permettant d’acquérir la double compétence en management des organisations et réserver des UE de spécialisation liées à la compétence initiale, c’est-à-dire ici l’informatique, en liaison (et en cohésion) avec le M1 de la mention « Informatique ». La spécificité de cette formation par rapport aux autres spécialités de mêmes compétences, comme celles proposées par les IAE notamment (M2 « Certificat d’aptitude à l’administration des entreprises » ou M2 « Management des administrations et des entreprises ») est que, contrairement à ces dernières, elle accueille des étudiants provenant du M1 et non uniquement des diplômés de bac+5 (M2 ou ingénieurs). Ceci justifie certainement sa présentation dans la mention « Informatique », dans la mesure où elle pourra accueillir des étudiants issus directement du M1 « Informatique ».

Information, apprentissage, cognition

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de recherche. Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité. L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les domaines de compétences de la spécialité. Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents. Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.

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Points faibles : Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %). La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à accroître les effectifs. Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ». Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.

Recommandations : Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il serait profitable d’envisager une spécialité « indifférenciée » reposant sur les spécialités professionnelles et « recherche » proposées dans le cadre de cette demande d’habilitation. Une réflexion commune avec la spécialité professionnelle « Ingénierie de l’information, de la communication et de l’interaction » pourrait être envisagée.

Interaction

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de recherche. Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité. L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les domaines de compétences de la spécialité. Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents. Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.

Points faibles : Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %). La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à accroître les effectifs. Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ». Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.

Recommandations : Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il serait profitable d’envisager une spécialité « indifférenciée » reposant sur les spécialités professionnelles et « recherche » proposées dans le cadre de cette demande d’habilitation. Une réflexion commune avec la spécialité professionnelle « Ingénierie de l’information, de la communication et de l’interaction » pourrait être envisagée.

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Nouveaux systèmes informatiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Cette spécialité « recherche » est proposée à l’issue de la refonte de plusieurs parcours d’une même spécialité et de spécialités d’autres mentions qui ne sont pas renouvelées, notamment en mathématiques-informatique et en sciences cognitives. Ceci implique une forte synergie des équipes de recherche. Une meilleure visibilité des thématiques de recherche constituant les débouchés de cette spécialité. L’excellente assise « recherche » par l’adossement à des laboratoires et des équipes reconnus dans les domaines de compétences de la spécialité. Le contenu et l’organisation du contenu sont très pertinents. Les cycles de conférences partagés sur les trois spécialités.

Points faibles : Le faible flux d’étudiants provenant du M1 « Informatique » selon la formule actuelle (moins de 10 %). La provenance des 90 % autres n’est pas explicitée (« autre formation » que le M1). Les chiffres globaux fournis sur les provenances des étudiants n’expliquent pas si le nombre de trente étudiants attendus pourra être atteint. De fait, il n’est pas évident que le seul affichage explicite de la spécialité suffise à accroître les effectifs. Le dossier ne mentionne pas de taux de réussite sous l’ancienne « formule ». Les trois spécialités « recherche » restent malgré tout très cloisonnées entre elles (sauf sur les cycles de conférences communes), mais également par rapport aux spécialités professionnelles de la mention.

Recommandation : Dans l’objectif d’accroître les flux d’étudiants et d’attirer les étudiants de M1 vers la recherche, il serait profitable d’envisager de proposer cette spécialité dans la catégorie « indifférenciée ». Une réflexion avec la spécialité professionnelle « Réseaux et télécoms » pourrait également être envisagée. L’innovation étant une des attentes principales des entreprises, y compris en R&D, cette spécialité en « indifférenciée » pourrait permettre une ouverture non négligeable.

Systèmes informatiques complexes

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

L’appréciation ci-dessous fait référence à une lettre d’intention mentionnée dans le dossier fourni par l’établissement de Paris 11.

Points forts : Cette spécialité indifférenciée serait créée dans la synergie du PRES UniverSud (en co-habilitation avec tous les établissements du domaine au sein de ce PRES).

Points faible : Uniquement un projet de création sans que le dossier ne présente une véritable maquette (alors que ce thème est déjà présent dans le dossier de mention « Système informatiques complexes » déposé par Paris 11). Il semble y avoir un problème de cohérence globale sur l’offre de formation.

Recommandation : Cette spécialité doit être pensée globalement dans l’offre de formation de Paris 11, en particulier vis-à-vis du dossier de la mention « Systèmes informatiques complexes » déposé par Paris 11 avec l’Ecole Polytechnique. Il est clair que cette spécialité a, sur le fond, un sens (sur les plans scientifiques et industriels), mais qu’elle doit être mieux étayée. On se reportera au dossier cité ci-dessus.

Commentaires et recommandations Il s’agit d’une solide formation en informatique qui a tout à fait sa place dans l’environnement de Paris-Sud.

L’environnement scientifique, économique et industriel est très favorable. Hormis la décomposition de la spécialité « recherche » (qui comprenait 4 parcours) en trois spécialités « recherche », il n’y a pas de grands changements par rapport à la précédente habilitation ; la refonte avait été faite à ce moment-là pour le passage au LMD. Dans ce contexte, il aurait été intéressant d’étudier les possibilités de proposer des masters indifférenciés garantissant à la fois une insertion industrielle, mais aussi une insertion « recherche » (élargissement des débouchés). De fait, on n’observe aucune poursuite en thèse en dehors des spécialités « recherche ». Comment se positionne la mention « Systèmes informatiques complexes » par rapport à la mention « Informatique » proposée ici ? En particulier, on peut penser que le parcours « Systèmes d’information » de la mention « Systèmes complexes » aurait mieux trouvé sa place dans la mention « Informatique ». Il faudrait revoir le rattachement (ou le contenu) de la spécialité « CCMO » étant donné son contenu actuel hors du champ du M1 de la mention « Informatique ».

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016595

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mathématiques fondamentales et appliquées

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master de Mathématiques de l’université Paris 11 est structuré en trois spécialités avec un M1 commun, doté d’un parcours général et de deux parcours spécifiques destinés aux élèves de l’ENS Paris (qui co-habilite la mention) et de l’école polytechnique (qui co-habilite la spécialité « AAG » et a une convention pour le M1). Par ailleurs, AgroParisTech co-habilite la spécialité « PS » et il y a une convention avec l’ENS Cachan pour le M1. Les trois spécialités « Analyse, arithmétique et géométrie » (AAG), « Equations aux dérivées partielles et calcul scientifique (EDP) et « Probabilités et statistiques » (PS), ont pour objectif de former des mathématiciens (purs ou appliqués) de haut niveau, essentiellement à destination des universités ou organismes de recherche.

Le master est adossé au laboratoire de Mathématiques d'Orsay, l'un des meilleurs au monde, comprenant notamment plusieurs membres de l'IUF, de l’Académie des Sciences et un lauréat de la médaille Fields. Des intervenants d'autres laboratoires de grande qualité (ENS Paris, CMAP, UMR MIA d'AgroParisTech) participent aussi à la formation.

L’entrée en M1 est de droit pour les étudiants titulaires de la licence « STS », mention « Mathématiques », parcours « Mathématiques fondamentales et appliquées ». Les flux d’étudiants sont stables (autour de la cinquantaine en M1 tout au long du contrat quadriennal) et sont fortement alimentés par ce parcours de la licence. Les flux en M2 sont aussi très satisfaisants avec en moyenne une trentaine d’inscrits pour la spécialité « AAG », une dizaine pour la spécialité « EDP » et une quinzaine pour la spécialité « PS ». On constate un très bon taux de poursuites en thèse. Les autres débouchés sont moins bien explicités (Agrégation, débouchés en entreprise, autres masters).

Le cursus Master lui-même est cohérent. On constate cependant une grande perte d'étudiants d'Orsay entre le M1 et le M2 [ex.: en 2007, 52 inscrits au M1 à Orsay, 34 réussissent, mais seuls 15 poursuivent en M2 à Orsay ; cela s’aggrave en 2008, mais les chiffres finaux ne sont pas encore connus] ; les effectifs du M2 restent élevés grâce aux étudiants venant de l'extérieur. Il y a une forte sélection à l'entrée en M2 qui fait que, de nombreux étudiants de M1 réussissant de justesse, ne sont pas acceptés en M2. Pourtant, le master est présenté (cf. page web) comme un tout. Il n’est pas sûr que l'information aux étudiants soit clairement faite à leur entrée en M1. Des passerelles (Master Ingénierie, Agrégation…) existent et fonctionnent, mais ne devraient pas constituer le débouché de la majorité des étudiants réussissant le M1 (à noter aussi que, sur le site web, la réorientation vers l'Agrégation, par exemple, est indiquée comme une « interruption » du cursus. Est-elle volontaire pour tous les étudiants ayant réussi le M1 et ne faisant pas de M2 ?). Une autre raison indiquée de la fuite entre M1/M2 est l'entrée chaque année des meilleurs étudiants de M1 à l'ENS Cachan (sur le concours 3ème année), mais aucun chiffre n'est donné. Par ailleurs, on ne sait pas si l'objectif « tout recherche » du M2 est compatible avec les effectifs d'étudiants entrant en M1 (on revient donc au problème de l'information aux étudiants de M1).

Points forts : Les objectifs sont très précis. Une formation appuyée sur des laboratoires et des intervenants de très haute qualité. Les flux d’étudiants sont importants. L’association à l'ENS, l'X et AgroParisTech et la convention avec l’ENS Cachan. Des débouchés excellents à l'issu du M2 (poursuite en thèse de nombreux étudiants).

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Points faibles : L’articulation entre M1/M2 : beaucoup d'étudiants ayant réussi le M1 ne continuent pas dans le M2. Aucune indication ne précise sur les modalités d’évaluation de la formation. Le dossier est clair sur les contenus pédagogiques, mais insuffisant sur beaucoup d’aspects quantitatifs tels que le suivi des cohortes, le devenir des étudiants, les effectifs issus des autres écoles…). De plus, l’autosatisfaction remplace souvent les justifications attendues.

Avis par spécialité

Analyse, arithmétique, géométrie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation de très haut niveau adossée à une équipe de recherche de grand renom. Cette spécialité a pris la succession de formations du même type qui ont formé à Paris 11 des générations de mathématiciens. L'habilitation conjointe avec l'ENS et l'Ecole Polytechnique contribue à un recrutement d’étudiants de très bonne qualité. Le dossier décrit le recrutement stationnaire de la formation comme un point faible et souhaiterait l’augmenter. Cependant, une trentaine d’étudiants dans un M2 qui, apparemment ne débouche que sur la recherche et l'enseignement, semble un effectif raisonnable ; ou alors, il faut indiquer les éventuels autres objectifs.

Le dossier ne donne pas de véritables justifications et ne fournit que peu de détails dans certains passages ; en effet, les arguments se réduisent souvent à « la formation est excellente, une (ou la) meilleure de France ». La catégorie « objectifs d'apprentissage en termes de compétences métier » est négligemment remplie par « formation des chercheurs et des enseignants ». Serait-ce donc là la compétence métier visée ? Même si les débouchés sont clairs (et uniques comme ici), il n’est pas inutile qu'une formation s'interroge sur les compétences qu'elle donne.

Points forts : Une formation de très haute qualité avec un excellent adossement « recherche ». Des effectifs conséquents. Les bons débouchés (thèse).

Points faibles : Le dossier manque de véritables justifications et de détails à certains passages du document. Il existe trop peu d'informations précises sur le devenir des étudiants : 29 étudiants réussissent en 2007, 18 poursuivent en thèse à Orsay, mais aucune information précise n'est donnée sur le devenir des autres étudiants (une thèse ailleurs ou bien une réorientation ?).

Recommandations : Le dossier devra être beaucoup mieux renseigné avec plus de détails notamment à propos du devenir des étudiants à la fin de la formation. Le décompte des ECTS attribués doit être revu ou expliqué. Il semble que la quantité d'ECTS des parcours de chaque semestre soit globalement très supérieure à 30.

Equations aux dérivées partielles et calcul scientifique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Il s’agit d’une formation de très haut niveau, adossée à une équipe de recherche de renom, mais avec un effectif plutôt faible, voire trop faible pour le potentiel de formation. Il y a un excellent taux de poursuite d'étude en thèse qui avoisine les 100 % de diplômés. Le partenariat avec plusieurs établissements comme l'ONERA et le CEA est un point intéressant, mais le dossier devrait indiquer la part que prennent ces organismes dans les poursuites en thèse, notamment en termes de bourses offertes.

Le contenu des enseignements se décline en cours fondamentaux à quinze ECTS et en cours spécialisés, qui constituent une approche extrêmement solide du travail de recherche. Une spécificité est de combiner une approche théorique avec une approche numérique des EDP, y compris des mises en œuvre sur machine.

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Un peu dans la même veine que la mention « AAG », affirmer que « la spécialité EDP et CS est la plus importante de ce type dans le sud Francilien, et draine et forme un nombre important d'étudiants » quand on affiche 11 étudiants en 2007/08 et quand une des formations concurrentes est le master de Paris 6 (qui déclare avoir une quarantaine d'étudiants dans chacune de ses spécialités), est pour le moins surprenant.

Points forts : L'équipe pédagogique est très solidement constituée. Une formation de très haut niveau, à la fois théorique et appliquée. De très bons débouchés.

Points faibles : Les effectifs sont un peu faibles par rapport aux débouchés possibles, au potentiel de formation mais aussi par rapport aux effectifs des deux autres spécialités. Concernant le problème des « objectifs en termes de compétences métier » (cf. remarque spécialité « AAG »), le dossier de cette spécialité évacue le problème en supprimant l'item.

Recommandations : Une augmentation des effectifs pourrait se faire grâce à une meilleure intégration M1-M2 qui permette de réduire la perte d'étudiants entre les deux années. Il serait utile de bien préciser la complémentarité avec le master d’ingénierie mathématique.

Probabilités et statistiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Il s’agit d’une formation de très haut niveau à la fois dans les aspects théoriques et appliqués (à vocation R&D). Elle est adossée à une équipe de recherche de grand renom. Le cursus organisé en trois parcours « Probabilités », « Statistiques » et « Statistiques appliquées », est très clairement expliqué, avec à chaque fois un fort tronc commun, à l'horaire consistant, et une indication significative du travail personnel attendu.

Il y a un excellent taux de poursuites en thèse qui avoisine les 100 % de diplômés. Le dossier ne détaille pas autant qu'on le souhaiterait la part que prennent d'autres organismes cités (INRA, INRIA) dans ces poursuites en thèses. Certains chiffres du dossier sont incohérents : en 2007/08 par exemple, la partie « M1 » du dossier indique que trois étudiants sont passés du M1 Orsay au M2 « Probabilités et statistiques », tandis que le dossier de cette spécialité en mentionne neuf.

Points forts : L’adossement « recherche » est excellent. Le recrutement étudiant est de très bonne qualité. Les très bon débouchés.

Points faibles : Le dossier est un peu succinct sur quelques points, notamment les débouchés hors université en statistiques appliquées. Les faibles effectifs en provenance d'AgroParisTech (entre 0 et 2 étudiants chaque année, sur des effectifs de 15-20 étudiants).

Recommandations : Si la co-habilitation avec AgroParisTech doit continuer, il faudrait peut-être essayer de renforcer la visibilité du master à AgroParisTech (même si des efforts sont déjà faits dans ce sens avec, par exemple, les cours de remise à niveau en statistiques à l'intention des étudiants n'ayant pas suivi de M1). Le dossier, qui est bien présenté, mais trop succinct sur certains points, pourrait par exemple être complété par les débouchés hors université, et par le nombre de stages de master à l'INRA, l'INRIA ou en entreprise. Il serait utile de bien préciser la complémentarité avec le master d’ingénierie mathématique.

Commentaire et recommandation

Il faudrait essayer de renforcer la cohérence M1-M2 et peut-être, repenser les critères d'évaluation : soit accepter que le master soit très sélectif et, dans ce cas, sélectionner plus sévèrement les dossiers en M1 ; soit permettre aux étudiants de M1 « ayant tout juste réussi » de pouvoir entrer dans un parcours du M2 pour finir leur master. Se posera alors la question des débouchés (tous les étudiants réussissant le M1 ne peuvent espérer continuer en thèse si les effectifs du M1 restent ce qu'ils sont) ; peut-être faudrait-il afficher plus précisément une passerelle vers un master d'ingénierie mathématique (avec de nombreux détails) ou vers le secteur privé ?

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016604

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique médicale

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce dossier est un renouvellement du master de physique médicale créé en 2006. Il a pour objectif de donner aux étudiants une formation large sur les applications de la physique en médecine.

Il comporte trois parcours au niveau M1 : « Physique appliquée » et « Physique fondamentale » ainsi qu’un parcours pour les filières de santé (Médecine, Pharmacie, Odontologie, Vétérinaire).

Pour s’adapter à la structure des professions du domaine en France, l’année de M2 propose deux spécialités : « Radiophysique médicale », réservée à des physiciens qui se destinent au métier de physicien médical généralement en hôpital, et en particulier prépare au Diplôme de Qualification pour la Physique Radiologique et Médicale (DQPRM). Seuls trois autres masters préparent ce diplôme en France dont aucun en Ile de France. « Imagerie médicale » ouverte à des physiciens qui souhaitent faire une carrière de recherche dans ce domaine, ou à des médecins qui souhaitent faire une carrière hospitalo-universitaire.

Cette formation, portée par l’UFR Médicale et l’UFR de Sciences de l’Université Paris-Sud, profite de la proximité du CEA, de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), de l’INSERM et de divers centres hospitaliers et des UMR CNRS du site. Elle ne distingue pas les spécificités « recherche » et professionnelle, et peut se trouver en concurrence avec d’autres masters de même sensibilité en région parisienne, en particulier pour la seconde spécialité. Son double recrutement Physiciens-Ingénieurs lui constitue son originalité.

L’équipe pédagogique est constituée d’une dizaine d’enseignants-chercheurs de Paris-Sud et d’un nombre important d’intervenants extérieurs (ingénieurs CEA, radiophysiciens de l’INSTN, Physiciens médicaux de Gustave Roussy….). C’est un atout dont la contrepartie est le trop grand nombre d’intervenants dans une même UE (jusqu’à 12).

L’ouverture internationale n’apparaît dans le dossier que sous forme d’accords de principe ou sous forme de négociations.

Le bilan de l’insertion professionnelle des étudiants est succinct. En 2008, sur dix-sept diplômés en radiophysique : quatre sont en thèse, sept effectuent une poursuite d’études, un est en CDI et cinq n’ont pas donné de réponse. Pour la spécialité « Imagerie médicale », trois étudiants poursuivent en thèses et trois sont en CDI pour six diplômés. Il est dommage que ces statistiques soient si succinctes.

Points forts : Ce master « Physique médicale » menant au métier de physicien médical spécialiste des rayonnements ionisants, est unique en Ile de France. Il s’appuie sur des établissements (Institut Gustave Roussy, CEA, Institut Curie, INSTN…) et sur des laboratoires prestigieux. Il comporte dans son équipe pédagogique beaucoup d’intervenants professionnels de haute qualification. Le recrutement est diversifié : M1 de physique, écoles d’ingénieurs et médecins.

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Il offre un enseignement pluridisciplinaire à la frontière entre la physique et la médecine.

Points faibles : Le master regroupe trop d’intervenants par UE, ce qui peut nuire à la cohérence du cours. Ce master comptabilise trop peu d’étudiants. Les pré-requis ne sont pas clairement définis surtout pour la spécialité « Imagerie médicale » (niveau en informatique, en traitement du signal, traitement d’images…).

Avis par spécialité

Radiophysique médicale

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Le master conduit à une formation qualifiante qui aboutit au DQPRM. Il répond aux besoins de physiciens médicaux qualifiés dans l’application médicale des rayonnements ionisants. Il comporte des intervenants de très haut niveau car l’Université Paris 11 comprend l’Institut Gustave Roussy et a des liens forts avec l’Institut Curie. Elle entretient des liens privilégiés avec le CEA et l’INSTN qui jouent un rôle prépondérant dans le développement et l’enseignement de la physique des rayonnements.

Points faibles : Aucun physicien médical n’a le statut d’enseignant, ce qui se traduit par une multitude d’intervenants dans les UE. Le flux d’étudiants est en légère diminution (20 % en trois ans).

Recommandations : Diminuer le nombre d’intervenants par UE ou placer le contenu de chaque intervention dans un contexte pédagogique. Développer des liens internationaux qui permettront de caler tout naturellement le master dans la discipline internationale : « Medical Physics ».

Imagerie médicale

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Le large spectre de la formation (Bases méthodologiques - Méthodes et instrumentation – Signification physique du signal). L’interface imagerie médicale et physique. Une spécialisation ouverte à la fois aux physiciens et aux médecins. L’appui sur des laboratoires d’excellence.

Points faibles : Le flux d’étudiants est en chute régulière (15 étudiants en 2006, 6 en 2008, enseignement fermé en 2009). Il est constaté une désaffection apparente des étudiants (ingénieurs et médecins) pour une formation en deux ans. Les pré-requis ne sont pas clairement définis (niveau en informatique, en traitement du signal, traitement d’images…).

Recommandations : Mieux définir le métier auquel conduit cette spécialité. Développer l’aspect international.

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Diminuer le nombre d’intervenants par UE ou placer le contenu de chaque intervention dans un contexte pédagogique en faisant intervenir plus d’enseignants-chercheurs.

Commentaires et recommandations

Mieux définir le métier auquel conduit la spécialité « Imagerie médicale ». Développer l’aspect international. Diminuer le nombre d’intervenants par UE.

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n° S3100016661

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences de la terre et de l’univers

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master mention « Sciences de la terre et de l’univers », proposé par l’Université Paris 11, comporte cinq spécialités visant à former des spécialistes de divers champs disciplinaires des sciences de la terre (hydrologie, sédimentologie, volcanologie, géotechnique et planétologie). Deux spécialités, « Environnements sédimentaires et volcaniques » d’une part, et « Planétologie » d’autre part, sont clairement affichées « recherche ». La spécialité « Génie géologique » est davantage à finalité professionnelle. Enfin, deux spécialités, « Hydrologie, hydrogéologie et sols » et « Education et formation scientifique », sont affichées à la fois « recherche » et professionnelle.

Deux spécialités « Compétences complémentaires en informatique » et « Compétences complémentaires en management des organisations » sont ouvertes et fournissent la possibilité d’acquérir une double compétence aux géologues.

Cette mention est accessible aux étudiants diplômés d’une licence de sciences de la terre, mais aussi, sous certaines conditions, aux étudiants titulaires d’une licence de sciences de la vie et de la terre, physique ou chimie.

Le master, principalement adossé au laboratoire IDES « Interaction et dynamique dans les environnements de surface » (UMR CNRS 8148), est animé notamment par ses membres. Un partenariat étroit avec le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE, rattaché à l’Université de Versailles Saint-Quentin) complète cet adossement et par ailleurs, plusieurs laboratoires participent dans certaines spécialités aux enseignements et à l’accueil de stagiaires (UMR EGC Agro-ParisTech-INRA, UMR G-EAU IRD-CNRS, CEMAGREF-Antony, IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), CEA, Laboratoire régional des Ponts et Chaussées-Trappes).

La spécialité « Planétologie » s’inscrit aussi dans le parcours interuniversitaire de sciences planétaires en région Ile-de-France auquel de très nombreux laboratoires sont associés.

Le master, bien positionné en Ile de France, prépare soit à une poursuite d’études en thèse au sein de l’Ecole doctorale orcéenne « Dynamique des environnements de surface » ou dans d’autres établissements, soit à divers métiers tels que chercheur au sein de grand organismes CNRS, IRD, INRA, Enseignant (secondaire, universitaire après un doctorat), soit encore celui d’ingénieur en entreprises, organismes publics et privés, collectivités locales et territoriales, bureaux d'études dans le secteur du pétrole, de l’hydrogéologie, de la géologie des bassins sédimentaires, des risques géologiques, de la géotechnique, des matériaux géologiques, de la gestion des déchets et des métiers de l'environnement au sens large.

La spécialité « Education et formation scientifique » mène au professorat des collèges et lycées.

Points forts : Le bon adossement à des équipes de recherche reconnues et la volonté d’intégration des étudiants au sein des laboratoires par l’intermédiaire de stages. Des flux d’étudiants constants, voire en augmentation pour certaines spécialités ; la moitié des effectifs à l’entrée en M1 est extérieure à l’université Paris 11.

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Les débouchés sont corrects, voire excellents pour certaines spécialités telles que « Géologie » et « Environnement », tant en thèse que dans le monde professionnel. La forte proportion de TD/TP et d’enseignements sur le terrain, ainsi que d’apprentissage dans certaines spécialités afin d’assurer une formation théorique et pratique plus adaptée à la demande extérieure. Un suivi des étudiants de qualité tout au long de leur parcours et après celui-ci. La modification des UE en cours de contrat suite aux évaluations par les étudiants et les équipes de formation. Un pilotage adapté de la formation. Des enseignements assurés en anglais dans certaines des unités d’enseignements. Une bonne ouverture à l’international pour les masters « recherche ».

Points faibles : Actuellement, l’éloignement des locaux de recherche et d’enseignements (une demande pour la construction de nouveaux locaux est actuellement en cours). Ce point faible souligné dans le dossier fait l’objet d’une demande qui semble tout à fait pertinente. Il n’existe pas de formation en alternance pour les spécialités professionnelles. Il n’y a pas d’UE « Connaissance de l’entreprise » en M1. L’enseignement des langues n’est pas intégré dans une politique commune.

Avis par spécialité

Hydrologie, hydrogéologie et sols

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Le fort potentiel de placement des étudiants. Une équipe scientifique reconnue. Le bon investissement des intervenants extérieurs. La qualité et la durée des stages en entreprise ainsi que la bonne insertion professionnelle.

Points faibles : Un manque d’ouverture internationale. Le manque d’UE obligatoire sur le monde de l’entreprise. Une seule UE libre.

Recommandations : Il serait souhaitable de construire des partenariats internationaux et d’augmenter le choix d’UE. Les liens avec la mention « Environnement » mériteraient d’être mieux explicités.

Environnements sédimentaires et volcaniques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Une bonne équipe pédagogique. La qualité du partenariat franco-italien. Une poursuite d’étude en thèse de qualité. Le partenariat avec le laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (UVSQ-CEA-CNRS) qui s’inscrit dans le cadre du PRES UniverSud.

Point faible : La forte dichotomie thématique entre les deux parcours qui fait apparaître cette spécialité comme relativement artificielle.

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Recommandations : L'intitulé de la spécialité n’est pas particulièrement lisible ; aussi serait-il souhaitable de réfléchir à un nouvel intitulé. Il conviendrait de préciser la répartition des UE et des étudiants entre les deux parcours.

Planétologie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : L’originalité de la formation. L’excellente mutualisation du potentiel de l’Ile de France autour de cette spécialité. Des objectifs pédagogiques et scientifiques particulièrement clairs.

Points faibles : L’enseignement de l’anglais n’est pas assez soutenu. Des flux d’étudiants très faibles.

Recommandations : La faiblesse des flux d’étudiants est liée à l’étroitesse de la thématique de cette spécialité qui, par ailleurs, comporte un enseignement de qualité et permet à des étudiants de poursuivre en thèse sur une thématique actuellement porteuse dans le domaine académique au sein d’une équipe de recherche performante. Toutefois, il faudrait communiquer davantage sur cette spécialité pour la rendre plus attractive. Renforcer l’enseignement de l’anglais.

Génie géologique

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Points forts : La mutualisation des moyens avec l’EPHE, l’ENS Cachan et l’Ecole Centrale. Une spécialité bien ciblée présentant un fort potentiel d’insertion des étudiants. L’excellente ouverture sur le mode professionnel de l’entreprise.

Points faibles : Le flux d’étudiants est probablement surestimé par rapport à la situation actuelle. La formation en alternance est inexistante.

Recommandations : Il conviendrait de réfléchir à la mise en place d'une formation en alternance.Les relations avec la mention « Environnement » devraient être précisées.

Compétences complémentaires en informatique

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Compétences complémentaires en management des organisations

Cette spécialité a été évaluée dans le cadre de la mention « Information, systèmes et technologies » de l’Université Paris 11.

Commentaires et recommandations

Le dossier de contractualisation 2010-2013 du master mention « Sciences de la terre et de l’univers » est très bien construit, bien référencé, mais il serait souhaitable de présenter davantage de tableaux synthétiques indiquant les liens et passerelles ainsi que les mutualisations entre les différentes spécialités du master.

L’augmentation du nombre de modules optionnels à trois ECTS en M1 offre une plus grande flexibilité pour un parcours personnalisé des étudiants et représente sans aucun doute un facteur d’attractivité indéniable pour les étudiants de licences. Cette augmentation peut être considérée comme un point positif sous certaines conditions, mais également comme un point faible. En effet, il faut que les étudiants puissent réellement effectuer un choix et que l’Université puisse répondre à cette demande en ouvrant toutes les options. Il n’est pas fait état d’un nombre inférieur limite d’étudiants pour ouvrir ces modules optionnels pour chaque spécialité. De la lecture des justificatifs énoncés, il ressort une inquiétude concernant l’effet publicitaire de cette annonce, non suivi pour cause de coût de maquette trop important. Par ailleurs, pour maintenir une telle offre, il faut prévoir un flux suffisant d’étudiants de M2, ce qui pourrait être remis en cause par le partage des étudiants entre deux mentions de master : « STU » et « Environnement » qui, comme cela est mentionné, peut entraîner une réduction des effectifs en M1 « STU ». Pour valider la justification de la création du nombre d’UE optionnelles, il serait intéressant de pratiquer une évaluation sur l’avis des étudiants concernant le suivi de leur parcours personnalisé et la disponibilité des options de leur choix au terme de leur M1.

Trois des spécialités faisant partie de la demande d’habilitation présentent un flux très faible d’étudiants ; la première concerne le M2 « Planétologie ». Toutefois, les arguments apportés pour expliquer ce faible flux sont tout à fait cohérents et parfaitement compréhensifs. Par ailleurs, cette spécialité s’inscrit dans le cadre d’un parcours interuniversitaire de planétologie en région Ile-de-France et montre un adossement excellent en recherche. Il conviendrait probablement de communiquer davantage sur cette spécialité.

Sur la totalité du précédent contrat, les deux spécialités de « Compétences complémentaires en informatique et en management des organisations » ont connu des flux très faibles, voire nuls : deux étudiants sur quatre ans pour la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » et aucun étudiant pour la spécialité « Compétences complémentaires en management des organisations ». La demande de rattachement de ces spécialités au master « STU », pour ne pas « empêcher la possibilité de cette double formation aux jeunes géologues », ne semble pas être nécessaire. Il conviendrait tout d’abord de modifier l’affichage de ces spécialités, puis d’envisager un partenariat plus étendu avec d’autres universités comme le montage existant pour la spécialité « Planétologie », ainsi que d’ouvrir des options concernant ces spécialités dans le M1 (mais ce qui aurait pour conséquence d’accroître le nombre d’options déjà très élevé).

Le taux de réussite en master atteste de la qualité de l’offre de formation. Il est demandé la création d’une nouvelle spécialité professionnalisante « Hydrologie, hydrogéologie et sols » en complément de celle « recherche » existante. Cette création résulte d’une demande accrue des étudiants et des entreprises. Le montage de cette spécialité est cohérent et permettrait d’accroître le flux d’étudiants en M1 afin de répondre à une demande sociétale réelle.

La demande de renouvellement avec changement d’intitulé pour la spécialité « Génie géologique » semble pertinente ; il en est de même pour la demande de renouvellement de la spécialité « Planétologie ».

La demande d’association avec les sciences de la vie à la création d’une spécialité « Education et formation scientifique » semble tout à fait adaptée au vu du taux de réussite aux concours de recrutement. Le dossier souligne la possibilité d’ajustement de la structure aux nouvelles dispositions relatives à la formation des enseignants, ces informations n’étant pas disponibles lors de la préparation du dossier de contractualisation. Les orientations prises semblent montrer une certaine souplesse qui permettra d’effectuer les modifications nécessaires à la préparation des masters dédiés à l’enseignement.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016844

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Systèmes informatiques complexes

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention vise le domaine scientifique de l’ingénierie des systèmes complexes à logiciel prépondérant et donc vise à former les futurs architectes de ces systèmes. Ce positionnement est clair et pertinent en ce qui concerne la formation devant être assurée.

Cette formation offre de larges débouchés dans de nombreux secteurs économiques (informatique, transport, télécoms, militaire, électronique…). Le domaine choisi et les contacts établis garantissent que les objectifs professionnels sont pertinents et que les étudiants formés pourront trouver un emploi dans leur domaine. Notons que la formation s’appuie de plus sur le pôle de compétitivité System@tic et sur la Chaire Thalès « Ingénierie des systèmes complexes » à l’Ecole Polytechnique, ce qui dénote un bon positionnement dans l’environnement proche scientifique et industriel.

Par contre, le master se positionne de façon beaucoup moins claire dans l’offre de formation des établissements partenaires. L’investissement de l’Ecole Polytechnique, clair, vise à ouvrir un master spécialisé sur un créneau de niche dans le domaine des systèmes embarqués/systèmes autonomes. Celui de l’INSTN pourrait se comprendre par les besoins en systèmes embarqués de l’industrie nucléaire, mais l’apport en étudiant est invisible. Pour l’université Paris 11, la lisibilité de l’ensemble des masters d’informatique est posée : le M1 de ce master est commun avec les masters d’informatique de Paris 11, alors pourquoi ne pas ouvrir le M2 parcours « Système d’information » dans ce cadre, plutôt que dans celui des parcours proposés par l’Ecole Polytechnique ? Est-ce pour cela que ce parcours est peu suivi ? En ce qui concerne les écoles ENST/ECP et SUPELEC, si la participation modérée des enseignants est explicite, on ne voit pas l’engagement des écoles : pas d’apport étudiants/pas d’investissement significatif dans la formation.

Dans le même ordre d’idée, la cohérence de ce master dans le dispositif LMD peut être forte ou inexistante selon que l’on s’attache à tel ou tel partenaire. Le lien entre le niveau Licence et Master n’est pas évoqué, ni celui entre le niveau Master et Doctorat. Le dossier explique donc les multiples partenaires, certes de grande qualité, mais avec une cohérence d’ensemble faible.

Les enseignants issus de structures publiques sont tous issus de laboratoire de recherche de grande renommée. Il ne fait aucun doute que la qualité de l’enseignement, en contact direct avec les derniers résultats de la recherche, est présente. L’équipe pédagogique insiste sur sa volonté de faciliter le passage au doctorat sur des sujets intéressant le monde de l’entreprise, mais il y a eu très peu de passage du master au doctorat. Cela n’est pas très grave pour un master essentiellement tourné vers le monde des entreprises. À ce niveau, le voisinage des entreprises du plateau de Saclay, Thalès en particulier, et les liens existants entre les équipes de recherche et les industriels donnent tout son sens à cette formation.

La particularité de ce master est d’avoir deux M1 différents (pour simplifier, un M1 d’informatique sur Paris 11 et un M1 dit d’approfondissement sur l’Ecole Polytechnique) et de partager 400 heures dans un tronc commun amenant à trois parcours (dont un actuellement n’est pas ouvert par manque d’étudiant). Si l’on veut faire de ce master une formation d’élite, alors on peut comprendre cette situation. Sinon, elle peut poser quelques questions sur la cohérence du niveau des étudiants diplômés par ce master.

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Ce master a été créé il y a trois ans. Les promotions sont encore faibles en nombre (10 à 20 étudiants par année). La volonté indiquée d’atteindre des promotions de soixante étudiants est-elle raisonnable ? Les données tendent à montrer un accroissement de l’attractivité, certainement dans laquelle intervient également l’attractivité des établissements partenaires. La majorité des étudiants de la promotion 2008 venaient de l’Ecole Polytechnique. Les autres semblent venir de l’Université Paris 11. Aucun chiffre n’est donné concernant la provenance des étudiants de TelecomParistechn, SUPELEC ou Centrale. Selon les données fournies, les étudiants des trois premières promotions n’ont aucun mal à trouver du travail en France et à l’étranger (résultat portant sur un taux de 40 % de réponse à l’enquête), mais peu poursuivent en thèse.

Points forts : Le choix pertinent de la thématique choisie qui doit pouvoir encore être renforcée (le terme « systèmes complexes » peut ne pas être très lisible pour des étudiants), par exemple en mettant encore plus en avant les thématiques métiers des systèmes embarqués et systèmes autonomes. Le très bon investissement de l’EP (équipe pédagogique/potentiel « recherche »). La très bonne participation de Paris 11, mais la lisibilité des masters d’informatique de Paris 11 doit être améliorée. L’important investissement des industriels, ce qui donne du sens à ce master. Les très nombreux accords internationaux pouvant servir à faire connaître ce master. Pour l’instant, il ne s’agit que d’une longue liste de partenaires, sans identification de quelques partenaires clés, mais le potentiel est là. La qualité des enseignants (pour certains au top niveau mondial dans leur spécialité « recherche »). La qualité des étudiants (du moins dans ce que l’on croît comprendre).

Points faibles : Comment des étudiants ayant suivi des M1 aussi hétérogènes peuvent-ils suivre sans problème les cours du M2 ? On a parfois l’impression d’être resté dans le schéma Maîtrise/DESS. Est-ce dû à la complexité du plateau de Saclay ? Un flux d’étudiants modeste, avec peu d’analyse dans le dossier sur ce point. Quelle est la place réelle des « écoles » ECP/ENST/INSTN/SUPELEC dans cette mention ? La faiblesse du suivi des enseignements (évaluation pédagogique). Aucune analyse de coûts n’est fournie dans le dossier. Il n’y a pas assez de poursuite en thèse alors que le mécanisme des Cifre s’y prêterait bien. Un dossier trop gros pour un flux d’étudiants modeste.

Avis par spécialité

Conception et management des systèmes informatiques complexes

Un seul M2 avec trois parcours.

Ce master ne possède qu'une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations

Il s’agit d’une formation de haut niveau (au moins par la qualité des enseignants) sur un thème important. Ce master a un gros potentiel si on s’en donne les moyens notamment à travers une meilleure « lisibilité » du M1 et une politique explicite des établissements partenaires. La co-habilitation entre les trois parcours de M2 devrait être plus étayée. Si les parcours « Systèmes autonomes » et « Systèmes embarqués » peuvent constituer deux facettes d’un même domaine, la relation du parcours « Système d’information » avec les deux parcours précédents, mais aussi avec les autres parcours d’informatique du plateau de Saclay (Paris 11), devrait être explicitée. Le découpage actuel est peu lisible pour les étudiants inscrits en M1 à Paris 11 (et de fait, ils choisissent très peu de venir suivre ce parcours M2). Paradoxalement, le dossier est alourdi par le trop grand nombre d’acteurs pour lesquels l’intérêt n’est pas clairement affirmé. Il faudrait proposer des stratégies d’amélioration de l’attractivité chez tous les partenaires. Par ailleurs, les flux entrants d’étudiants sont peu analysés.

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016851

Domaine : Droit Economie Gestion

Mention : Sciences du Sport et de la Société

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

De façon analogue à la mention « Sciences du Sport et de la Motricité » (également présentée par l’université Paris 11), la présente mention de master « Sciences du Sport et de la Société » relève d’un dispositif en habilitation partagée entre trois établissements d’Ile de France. L’offre de formation mutualise ainsi les compétences de trois composantes STAPS issues des universités de Paris 11, de Paris Descartes et de Paris 10 (dont la mention a été évaluée lors de la vague C). Ces UFR sont associées depuis 2004 au sein de l’école doctorale « Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » (ED 456). La mise en place de cette ED (qui s’appuie sur une trentaine de laboratoires de la région parisienne) a permis de structurer durablement les collaborations entre les UFRSTAPS et a contribué à la mise en place d’une formation de niveau master co-habilitée. Trois spécialités sont proposées dans le cadre du renouvellement de la présente mention. La spécialité recherche « Organisation Sociale du Sport » (OSS) est proposée dans le cadre d’une co-habilitation entre les trois établissements. Présentée en 2008 par l’université de Paris 10 (vague C), cette formation a déjà fait l’objet d’une évaluation. La spécialité professionnelle « Management des Evénements et des Loisirs Sportifs » (MELS) est proposée dans le cadre d’une co-habilitation entre les universités de Paris 10 et de Paris 11. Présentée en 2008 par l’université de Paris 10 (vague C), cette formation a déjà fait l’objet d’une évaluation. La spécialité professionnelle « Politiques Publiques et Stratégies des Organisations Sportives » (PPSOS) est spécifique à l’université Paris 11. La mention est globalement bien implantée dans le contexte académique local (e.g. mutualisations et partenariats engagés avec les autres composantes STAPS). Confrontés à un taux d’inscription relativement moyen (et à une baisse constante des effectifs sur les trois dernières années), les porteurs du projet se sont engagés dans une nécessaire régulation du projet. Il convient de poursuivre cette réorganisation (e.g. regroupement des deux spécialités professionnelles, renforcement de la formation par la recherche et de l’adossement scientifique, approfondissement du bilan de suivi des diplômés) afin d’assurer la pérennité de l’offre de formation.

Points forts : La mutualisation des enseignements de la spécialité recherche constitue un atout important de la mention : contenus d’enseignement, semestrialisation, et modalités de contrôle des connaissances sont semblables quel que soit le site. Le niveau M2 est totalement mutualisé entre les trois composantes (i.e, organisation de semaines de formation en rotation sur les trois sites). La mention s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. L’offre de formation se positionne en effet à la fois comme un prolongement naturel des Licences STAPS du site et à la fois comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (positionnement explicite vis-à-vis de l’ED « Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » - ED 456). L’équipe pédagogique comprend des enseignants-chercheurs de bon niveau. Par ailleurs, la répartition des intervenants au niveau M2 entre scientifiques et professionnels est adaptée aux types de spécialités (P ou R). De nombreux partenariats sont engagés avec d’autres structures (pour la recherche ou/et pour les aspects professionnalisants) : ils sont clairement exposés et cohérents avec l’ensemble de la formation.

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Points faibles : Même si le dossier s’est amélioré par rapport à la version soumise lors de la vague C, les informations sont incomplètes en ce qui concerne le bilan de sortie de master (taux et nature de poursuite en doctorats ; taux d’insertion professionnelle, nature et niveau de l’insertion…). Ce déficit d’information est particulièrement pénalisant pour les deux spécialités professionnelles en termes de lisibilité (une cohérence est nécessaire entre le cœur de métier visé et la nature de l’insertion présentée). La formation « à et par » la recherche reste perfectible pour les deux spécialités professionnelles. En particulier, l’adossement à la recherche est relativement faible. L’attractivité de la mention est insuffisante. Par ailleurs, les données rapportées dans le dossier soulignent une baisse constante des inscriptions (pour l’ensemble de la mention en M2) à l’université de Paris 11 (39 en 2005-2006, 33 en 2006-2007 et 31 en 2007-2008).

Avis par spécialité

Politiques publiques des organisations sportives (PPSOS)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité « Politiques Publiques des Organisations Sportives » est présentée par l’université Paris 11. Elle vise « la formation de spécialistes de l’articulation des politiques publiques (Etat, collectivités locales, structures intercommunales) et des stratégies des organisations sportives (entendues au sens strict des fédérations et de leurs déclinaisons régionales, départementales et locales) ».

Points forts : La composition de l’équipe pédagogique (numériquement significative) est relativement équilibrée et adaptée à la coloration professionnelle de la spécialité (16 enseignants chercheurs ou enseignants et 32 intervenants « professionnels » participent à la formation). Le dossier présente de manière précise à la fois les évolutions de la spécialité (recomposition des volumes horaires, élargissement du champ couvert par la création d’une UE « professionnelle », d’un cours de GRH…) et à la fois les justifications de ces modifications (augmenter l’attractivité et les possibilités d’insertion). La mutualisation partielle sur des groupes d’enseignements avec un autre master de l’université de Paris 11 (UFR de Droit, de Sciences Economiques et de Gestion) est opérante. Le dossier signale par ailleurs des partenariats avec d’autres composantes (UFR Gestion de l’université d’Evry-Val-d’Essonne, UFR STAPS de Caen, INSEP) qui rendent compte du positionnement académique de la spécialité au sein de l’environnement régional.

Points faibles : L’attractivité de l’offre de formation est relativement faible : le taux moyen d’inscriptions est de 15 par an sur les quatre dernières années (11 inscrits en 2007-2008). Concernant les inscriptions en M2 à l’université de Paris 11, les effectifs sont en baisse sur les trois dernières années (12 en 2005-2006, 8 en 2006-2007, et 5 en 2007-2008). Les prévisions (effectifs attendus) présentés dans le dossier semblent un peu optimistes (20 inscriptions par an). Le taux de réussite est également en baisse régulière sur les trois années signalées (l’année 2007-2008 n’apparaît pas dans les bilans) : de 92 % en 2004-2005 à 63 % en 2006-2007. Ces données sont livrées dans le dossier sans tentative d’analyse du phénomène (e.g. baisse « du niveau », désaffection des cours, inscriptions « alimentaires » des étudiants…). Les informations concernant l’insertion professionnelle des diplômés ne sont pas assez précises (seuls sont différenciés les items « Diplômés en emploi » et « Diplômés sans emploi »). Ce manque de précision nuit à la lisibilité et à la crédibilité d’une spécialité à vocation professionnelle. L’adossement à la recherche reste fragile. Le dossier mentionne trois laboratoires d’appui. En fait, une seule équipe (intégrée à l’intérieur d’une EA en cours d’évaluation) constitue l’appui scientifique de site de la spécialité.

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L’organisation pédagogique de l’UE 4 (insertion professionnelle) n’est pas assez explicite dans le dossier. Le document mentionne un volume de 40 heures CM pour un cycle de conférences de deux heures. S’agit-il de 20x2h ? Dans ce cas, de quelle manière cette formation signalée obligatoire dans le dossier est-elle évaluée ? Par ailleurs, comment se répartissent les 32 professionnels qui doivent intervenir au sein de cette unité d’enseignement ? Alors que la création de cette UE est présentée comme une amélioration stratégique par rapport au précédent exercice, le manque de précision du dossier ne permet pas de trancher sur la crédibilité d’une telle opération.

Recommandations : Il serait tout d’abord important de poursuivre la réflexion engagée sur la faible attractivité de la formation et sur un taux de réussite en baisse constante. L’accès à des informations précises concernant les métiers réellement exercés par les diplômés pourrait être une aide précieuse pour les porteurs du projet. Ces données pourraient servir de bases d’appui pour continuer le travail de rénovation et pour améliorer la crédibilité de l’offre en matière d’insertion professionnelle. Il serait ensuite nécessaire de s’interroger sur un rapprochement potentiel avec l’autre spécialité professionnelle de la mention (deux parcours regroupés au sein d’une spécialité professionnelle unique). Il serait également important de renforcer l’adossement à la recherche (e.g. partenariats avec d’autres unités de recherche labellisées dans le cadre de l’ED 456). Il conviendrait enfin d’apporter des éclaircissements sur l’organisation pédagogique de l’UE « Insertion professionnelle », afin de crédibiliser le processus de rénovation engagé.

Management des Evénements et Loisirs Sportifs » (MELS)

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).

Organisation Sociale du Sport » (OSS)

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).

Commentaire et recommandations

La mention « Sciences du Sport et de la Société » souffre d’une comparaison relativement défavorable avec l’autre mention proposée par la composante STAPS de l’université Paris 11 (i.e., « Sciences du Sport et de la Motricité »). Adossée à une organisation académique assez similaire (cohabilitation pour la spécialité OSS entre trois universités, implication dans l’ED « Sciences du Sport de la Motricité et du Mouvement humain », participation de certains enseignants-chercheurs aux deux équipes pédagogiques) elle est confrontée à une fragilisation du taux de fréquentation. Il serait souhaitable, afin d’assurer la pérennité de l’offre de formation, d’envisager certaines modifications. Un regroupement entre les deux spécialités professionnelles (avec des parcours différenciés) permettrait sans doute de formaliser des mutualisations opérantes et de renforcer les appuis académiques. Un point précis sur le devenir des étudiants serait utile pour crédibiliser l’offre. Un bilan concernant l’insertion professionnelle (niveau de recrutement, métier) des diplômés devrait permettre aux responsables des deux spécialités professionnelles d’asseoir les finalités de formation annoncées (cœur de métiers visés) sur des données objectivables. Des précisions sur la poursuite des études des diplômés de la spécialité recherche (doctorat, bourse, thématiques poursuivies en thèse…) seraient également précieuses, afin d’accroitre la lisibilité de la formation. Un positionnement clair des deux spécialités professionnelles vis-à-vis de la recherche est également attendu (renforcement de l’équipe d’appui du site, collaborations formalisées avec d’autres équipes de l’ED 456, amélioration de la formation par la recherche…).

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100016867

Domaine : Science Technologie Santé

Mention : Sciences du Sport et de la Motricité

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette proposition de master relève d’un dispositif en habilitation partagée entre trois établissements d’Ile de France. L’offre de formation mutualise ainsi les compétences de trois composantes STAPS issues des universités de Paris 11, de Paris Descartes et de Paris 10 (dont la mention a été évaluée lors de la vague C). Ces UFR sont associées depuis 2004 au sein de l’école doctorale « Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » (ED 456). La mise en place de cette ED (qui s’appuie sur une trentaine de laboratoires de la région parisienne) a permis de structurer durablement les collaborations entre les UFR STAPS et a contribué à la mise en place d’une formation de niveau master co-habilitée. Trois spécialités sont proposées dans le cadre du renouvellement de la présente mention. Les spécialités recherche « Contrôle Moteur » et « Pratiques Physiques : Perspectives Psychologiques » sont proposées dans le cadre d’une co-habilitation entre les trois établissements. Présentées par l’université de Paris 10 (vague C), ces deux formations ont déjà fait l’objet d’une évaluation. La spécialité mixte (recherche et professionnelle) « Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) est une offre spécifique à l’université de Paris 11. Elle est présentée dans le cadre d’une association entre deux composantes de l’université de Paris 11 : l’Unité de Formation et de Recherche Médicale et l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et techniques des Activités Physiques et Sportives. La formation s’appuie sur une expérience solide, sur un contexte local favorable à la recherche et sur une ouverture significative aux relations internationales. L’organisation pédagogique prend en compte une nécessaire mutualisation des enseignements qu’il conviendra de conforter. Par ailleurs, le master est très attractif pour les étudiants. Il reste aux porteurs de ce projet à établir un bilan précis concernant la sortie de la formation et à envisager des rapprochements entre les spécialités recherche au niveau M2 et à proposer une spécialité professionnelle « Métiers de l’enseignement ».

Points forts : La mutualisation des enseignements des spécialités recherche constitue un atout important de la mention : contenus d’enseignement, semestrialisation et modalités de contrôle des connaissance sont semblables quel que soit le site. Au niveau M1, les cours, dispensés sur chaque site, sont communs aux spécialités CM et PPPP (4 UE font l’objet d’un tronc commun pour les deux spécialités recherche). Le niveau M2 est totalement mutualisé entre les trois composantes (i.e., organisation de semaines de formation en rotation sur les trois sites). Par ailleurs, la spécialité CM est en convention avec l’université de Paris 6 (pour un module complet). L’adossement à la recherche (en particulier pour les deux spécialités recherche) est de qualité. Quatre équipes d’accueil sont directement concernées. Un laboratoire de site (CIAMS - complexité, innovation et activités motrices et sportives), regroupant trois anciennes EA STAPS, contribue principalement à l’appui scientifique local. D’autres laboratoires (qui dépassent largement l’environnement des équipes labellisées en STAPS) sont également associés aux enseignements et à l’accueil des étudiants en stage recherche (une vingtaine d’équipes reconnues dont sept sont associées aux grands organismes intègrent le processus de formation). La mention s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. L’offre de formation se positionne en effet à la fois comme un prolongement naturel des Licences STAPS du site et à la fois comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (positionnement explicite vis-à-vis de l’ED « Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain » ED 456).

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L’équipe pédagogique comprend des enseignants-chercheurs de bon niveau. Par ailleurs, la répartition des intervenants au niveau M2 entre scientifiques et professionnels est adaptée aux types de spécialités (P ou R). De nombreux partenariats sont engagés avec d’autres structures (pour la recherche ou/et pour les aspects professionnalisants) : ils sont clairement exposés et cohérents avec l’ensemble de la formation. Reposant sur une expérience solide, le Master est très attractif pour les étudiants (entre 127 et 149 étudiants en M1 sur les trois dernières années). En M2, les inscriptions à l’université de Paris 11 sont en progression constante (35 en 2005-2006, 37 en 2006-2007, et 52 en 2007-2008).

Points faibles : Même si le dossier s’est amélioré par rapport à la version soumise lors de la vague C, les informations sont incomplètes en ce qui concerne le bilan de sortie de master pour les spécialités « PPPP » et « CM », malgré des flux importants lors du quadriennal précédent (taux et nature de poursuite en doctorats ; taux d’insertion professionnelle, nature et niveau de l’insertion…). En ce qui concerne les spécialités recherche, l’année de M2 se caractérise par des enseignements complètement spécifiques et séparés. Cette absence de tronc commun minimal en M2 nuit aux développements interdisciplinaires nécessaires. Le positionnement du parcours professionnel « Parcours Intervention en Milieu Scolaire » (PIMS) n’est pas assez explicite. Ce parcours qui ne concerne que le niveau M1 est uniquement évoqué dans la partie du document consacrée à l’organisation pédagogique de la mention.

Avis par spécialité

Contrôle Moteur (CM)

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).

Pratiques Physiques : Perspectives Psychologiques(4P)

L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support (Vague C-Paris 10).

Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation (VHMA)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité « Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) est proposée dans le cadre du renouvellement de la mention et s’appuie sur une habilitation partagée entre les composantes STAPS de Paris 5 et de Paris 11, en association avec l’Unité de Formation et de Recherche Médicale Paris 11. Elle a pour objet de « former des professionnels d’interface entre le monde du handicap au sens large et celui des professionnels qui proposent des solutions individuelles et techniques susceptibles d’améliorer, de préserver ou d’entretenir la mobilité des personnes ».

Points forts : L’habilitation partagée avec la composante STAPS de Paris Descartes et l’association avec l’UFR Médicale de l’université Paris Sud constituent des appuis importants à la formation. Ces rapprochements institutionnels rendent compte d’une démarche volontariste d’intégration académique de la spécialité au niveau local (i.e., l’axe « Santé-Mouvement » de l’université Paris 11) et régional (i. e., la cohabilitation avec l’université Paris Descartes). L’offre repose sur une antériorité solide. La demande en renouvellement présente un bon bilan (croissance des effectifs, taux de réussite important, insertion professionnelle significative). Le nombre d’étudiants inscrits en M2 est en augmentation (de 15 étudiants en 2004-2005 à 37 en 2007-2008) et atteint une masse critique intéressante. Ce flux significatif et en progression atteste de l’attractivité de la formation. Le taux de réussite est important (plus de 70% sur les trois années précédentes). L’insertion professionnelle des étudiants est également en progression (30 % en 2006, 70 % en 2007).

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Par ailleurs le dossier décrit de manière précise les modifications apportées à la formation (évolution des UE en M1, réorganisation des parcours en M2). La suppression de la distinction entre parcours professionnel et parcours recherche s’accompagne de la formalisation de quatre filières professionnelles de sortie à l’issue du M2, « Expertise en accessibilité », « métiers de l’activité physique adaptée », « direction de réseau » (collectivités) et « recherche ». L’équipe pédagogique (M2) est relativement fournie et de bon niveau. Elle est composée de 13 universitaires dont 6 HDR (PU ou PU PH) membres des équipes scientifiques d’appui à la mention et de professionnels du domaine. De plus, le dossier détaille la composition (et les attributions individuelles) d’une équipe de formation (5 enseignants chercheurs et 1 personnel IATOSS) chargée du pilotage et de la coordination de la formation. Les objectifs sont clairement définis dans le dossier, ce qui contribue à la bonne lisibilité et à la crédibilité de l’offre de formation.

Points faibles : L’adossement et la formation à la recherche pourraient être mieux précisés (le dossier renvoie, pour l’essentiel, l’examen de ces questions à la partie du dossier commune aux spécialités). Le nombre particulièrement faible d’étudiants s’orientant vers la recherche est à ce titre révélateur de la faible coloration « recherche » de la spécialité (qui se présente encore largement comme une formation exclusivement professionnelle). La lisibilité internationale reste perfectible. Si le dossier mentionne deux partenariats internationaux, les collaborations en place ne sont pas attestées par des conventions.

Recommandations :

La spécialité « Vieillissement, Handicap : Mouvement et Adaptation » (VHMA) bénéficie d’une expérience significative et d’un cadrage institutionnel qui rendent compte d’une intégration académique réussie. Le bilan positif et les évolutions pédagogiques proposées dans le cadre du renouvellement de la présente demande sont des facteurs importants pour la pérennité de l’offre. Afin d’étendre la portée de la formation, deux directions sont envisageables.

Il serait tout d’abord important que les porteurs de projet positionnent la formation de manière plus précise vis-à-vis de la recherche. Des éclaircissements sont attendus en ce qui concerne la formation (UE, stage, école doctorale…) et l’adossement (préciser les équipes et les enseignants chercheurs spécifiquement engagés dans ce type de recherche, les publications…) à la recherche. Il serait également souhaitable de renforcer et de formaliser les collaborations internationales de la spécialité.

Commentaire et recommandations

La présente mention s’appuie sur un bilan solide et une équipe pédagogique de qualité. Il s’agit d’un master qui possède beaucoup de potentiel, mais qui nécessite certains aménagements et clarifications.

L’équipe de pilotage devrait tout d’abord se doter d’un instrument de mesure du niveau de sortie de la formation. Il serait souhaitable que cet outil soit formalisé et utilisé par les trois universités partenaires (homogénéité des critères et de la régulation de l’offre de formation). Un rapprochement entre les spécialités recherche en M2 est souhaitable. Un re-positionnement du « Parcours Intervention en Milieu Scolaire » (PIMS) semble enfin impératif. Dans le cadre de la « mastérisation » des métiers de l’enseignement, une proposition de co-habilitation (entre les trois universités partenaires) d’une spécialité professionnelle dans ce domaine s’avère nécessaire.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université Paris 11 - Paris-Sud Demande n°S3100017016

Domaine : Droit Economie Gestion

Mention : Gestion des organisations

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La mention comporte six spécialités, auxquelles s’ajoutent deux nouvelles spécialités en création, qui sont «Marketing de l’innovation» et «Entrepreneuriat, repreneuriat et PME». Elle s’inscrit dans la logique de masterisation d’une maîtrise de Sciences de gestion, qui reste d’ailleurs le diplôme intermédiaire délivré à l’issue du M1. Pourquoi dès lors ne pas avoir retenu l’appellation «Sciences de gestion» pour la mention si celle-ci s’inscrit dans la logique d’un M1 généraliste qui débouche sur des spécialités nombreuses (trop ?) et très professionnalisantes, à l’exception d’une spécialité à vocation recherche. Cet aspect reste toutefois purement lié à la lisibilité et ne remet pas en cause la pertinence globale de la démarche.

L’esprit LMD est assez mal respecté car la tubularité reste présente dès le début du M1 avec les trois parcours «Gestion des organisations», «Comptabilité-Contrôle-Audit» et «Commerce International et Achat». Sans remettre en cause la pertinence des programmes, qui sont assez correctement adaptés aux objectifs pédagogiques des formations concernées, on peut se demander s’il n’aurait pas été souhaitable de décomposer cette mention en trois.

En ce qui concerne l’appui recherche, le rattachement des membres académiques au PESOR est pertinent, sachant que cette unité de recherche est à la fois dynamique et en cours de reconnaissance sur les champs académiques concernés. La participation des professionnels est tout à fait satisfaisante, tant en quantité qu’en qualité.

En ce qui concerne l’attractivité, le positionnement de cette mention en aval d’une licence d’économie-gestion lui permet un flux global d’environ 230 étudiants dans le M1 avec un volume en apprentissage d’environ 30-40 étudiants. On peut regretter que l’information sur les flux des spécialités soit très hétérogène et souvent de mauvaise qualité, ne permettant pas de mesurer leur attractivité voire même leur viabilité.

Le positionnement par rapport aux autres formations dans le contexte universitaire est bien décrit et semble faire ressortir des complémentarités ou une faible redondance avec les autres institutions.

En ce qui concerne l’ouverture internationale, il y a de nombreux accords avec des universités étrangères, essentiellement pour le parcours «achat et commerce international». En revanche, les autres parcours ne semblent pas bénéficier de tels avantages.

Points forts : Qualité de l’équipe pédagogique. Cohérence globale de l’offre de formation et des programmes, même si la lisibilité pourrait être améliorée. Appui recherche de qualité.

Bonne professionnalisation des spécialités et possibilité offerte de l’apprentissage.

Points faibles : Dossier présenté trop volumineux par rapport à la qualité des informations communiquées. Lisibilité de la structure de la mention qui peut être améliorée.

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Avis par spécialité

Organisation, stratégie et risques

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Spécialité récente (2006) dont la notoriété n’est pas encore affirmée, qui était uniquement à vocation recherche et qui s’inscrit dans une perspective Recherche et Professionnelle pour la prochaine contractualisation.

Points forts : Filière relative sélective pour les inscrits en thèse à l’issue du M2. Positionnement original sur la question des risques en management. Une chaire sur l’immatériel. Création d’un parcours professionnel à côté du parcours recherche initial.

Point faible : Le positionnement peut aussi être un handicap en spécialisant trop les étudiants, mais c’est un choix défendable.

Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cursus lisible et bien référencé dont l’attractivité est en augmentation constante.

Points forts : Obtention des équivalences avec le DSCG. Nombre croissant de candidatures.

Point faible : La formation ne prend plein effet qu’à partir du M1, quand dans d’autres universités, il est possible de commencer dès la L3, sachant que l’ensemble du programme est très lourd.

Recommandation : La spécialité est tubulaire et mériterait de constituer au moins la base d’une mention complète éventuellement accompagnée des autres spécialités proches.

Stratégie et ingénierie financière

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Equipe pédagogique adaptée et de bon niveau. Attractivité (360 candidatures) et flux satisfaisants (31 étudiants en moyenne). Programme pédagogique bien structuré, pertinent et en cohérence avec l’intitulé de la spécialité.

Point faible : Le M1 «Gestion des organisations» risque d’être trop large pour permettre une bonne spécialisation dans le domaine en M2 (cf. à ce sujet, les remarques générales sur le master).

Recommandation :

L’ouverture d’une option «Finance-Comptabilité» ou «Finance-Contrôle» ou dans tous les cas, d’une option dédiée à ces disciplines en M1, deuxième semestre, permettrait de faire passer certains des enseignements du M2 en M1 et ainsi, accroître la spécialisation et/ou élargir le champ de la formation en incluant de nouveaux cours en M2. Il est vrai qu’elle réduirait la dimension stratégie de la spécialité.

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Contrôle de gestion et ressources humaines

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité souhaite un changement de positionnement vers la Gestion des Ressources Humaines, ce qui représente une tentative originale mais qui peut être risqué en raison d’une moindre lisibilité professionnelle.

Points forts : Spécialité répondant à de réels besoins et originale par ailleurs. Programme pédagogique du M2 adapté et cohérent.

Points faibles : Pas d’information sur l’attractivité et les flux. L’ancrage dans le M1 n’est pas évident à percevoir. La présentation de l’insertion professionnelle mériterait d’être sensiblement revue et étoffée au regard de l’intitulé de la spécialité.

Recommandation :

Il serait peut-être souhaitable de favoriser une mise en cohérence du M1 avec cette spécialité.

Entreprises et services publics

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité fait l’objet d’un rattachement à une autre mention intitulée «Droit fondamental et appliqué et droit de l’entreprise». Ce double rattachement est justifié par son caractère pluridisciplinaire.

Le montage est quelque peu complexe et pas vraiment justifié. Qui choisit la mention finalement délivrée pour le diplôme obtenu ? Le cursus antérieur de l’étudiant (Droit vs. Economie, gestion) détermine t-il seulement les pondérations pour la validation du diplôme ou la nature de la mention ?

Points forts : Ancienneté, originalité et reconnaissance de la formation. Tentative originale de collaboration entre juristes publicistes et gestionnaires.

Points faibles : Intitulé et objectifs très larges pour une spécialité professionnelle. Programme pédagogique trop général et assez déconnecté du M1.

Recommandations : Les objectifs pluridisciplinaires liés à l’analyse de la place et le statut des services publics en Europe et à l’introduction de la concurrence est intéressante mais ne transparaît pas suffisamment dans le programme pédagogique. Il serait souhaitable, au regard de l’ancienneté de la formation, de pouvoir produire des informations plus pertinentes sur l’insertion professionnelle.

Achat et commerce à l’international

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité comporte deux parcours distincts : «Achat à l’international» et «Commerce à l’international».

Points forts : Spécialité très solidement ancrée dans le cursus M1. Il s’agit manifestement d’un point fort de l’Université. Originalité pour le parcours «Achats».

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Ancrage fort dans l’international et les collaborations universitaires comme professionnelles. Cours en trois langues. Forte demande de la part des entreprises.

Points faibles : Une sur-spécialisation peut-être trop rapide. Maquette pédagogique un peu sommaire dans sa présentation.

Recommandation :

Le caractère très tubulaire de cette spécialité permettrait d’en faire une mention à part entière, sauf si la logique d’insertion au niveau du M2 est privilégiée.

Marketing de l’innovation

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Spécialité demandée en création pour la prochaine contractualisation.

Points forts : Complète l’offre de l’Université en gestion. Peut s’appuyer sur l’expérience des spécialités existantes en Commerce. Répond à une demande de la part des étudiants.

Points faibles : Manque d’ancrage véritable dans le M1. Malgré son appellation, la notion d’innovation n’est que moyennement présente.

Recommandations : Rapprocher en M1 le cursus des différentes spécialités et parcours tournés vers le commerce. Ce rapprochement permettrait de faire l’économie de certains cours en M2. Centrer effectivement mieux le diplôme sur l’innovation (exemple : le cours de marketing stratégique pourrait aisément être dispensé dans les années précédentes. Idem pour «Risques et gestion de crise» ou «Gestion de projet»).

Entrepreneuriat, Repreneuriat et PME

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Spécialité demandée en création pour la prochaine contractualisation.

Points forts : Formation relativement originale pour la partie «Reprise d’entreprise» et répondant à un besoin réel. Partenariat avec les instances professionnelles.

Point faible : Risque de redites avec les années précédentes, mais le public sera probablement issu de l’extérieur et plutôt en formation continue.

Recommandation :

Prévoir de la comptabilité pour la partie «Gestion financière».

Commentaire et recommandations

La plus grande difficulté de cette mention est surtout liée à sa structure. Un découpage sur la base de deux ou trois mentions sera d’autant plus nécessaire si l’accroissement de l’offre de formation en management sur Paris-Sud est envisagé dans le futur. Il permettrait sans aucun doute une meilleure préparation aux spécialités très professionnalisées, sans exclure une mutualisation de certains enseignements. Une meilleure analyse de l’insertion professionnelle est également indispensable. Cela est d’autant plus nécessaire pour les spécialités qui présentent un caractère récent.

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Observations du président

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION Droit fondamental et appliqué et droit de l'entreprise Resp. Françoise LABARTHE et Valérie PIRONON

17 spécialités Domaine : Droit Economie Gestion

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015672) : A Droit public (R et P) L. FONBAUSTIER A

Entreprises et Services Publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL B

Entreprise et Droit de l’Union Européenne (P) J-M. PEYRICAL A/B

Droit Canonique (R) M. BÉGOU-DAVIA A

Droit processuel, Professions judiciaires (R et P) J. PELLERIN, M. GUYOMAR, Y-M. SERINET A

Achat public (P) J-M. PEYRICAL (création 2010) A

Droit de la construction, de l’aménagement et de l'urbanisme (P) J-E. CALLON B

Droit des affaires internationales (P) X. BOUCOBZA, E. SCHOLASTIQUE B

Droit privé fondamental (R) F. LABARTHE A

Droit des contrats (R et P) P. REMY-CORLAY, Ch. SERAGLINI A

Droit notarial (P) D. BAKOUCHE, L. TAUDIN B

Droit pénal et pratique du droit pénal (P) E. DREYER, E. HIRSOUX A

Juriste d’affaires (P) V. MAGNIER A

Droit financier (P) Y. PACLOT A

Droit et Pratique des Relations du Travail (P) E. HIRSOUX B

Droit des affaires (Business Law) (P) V. MAGNIER et C. SERGLINI (création 2010) A

Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD - 2- Réponses par spécialité Spécialité : Entreprises et Services Publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL Réponse aux points faibles et recommandations

Les matières enseignées ne présentent pas une très grande originalité Les partenariats manquent un peu de lisibilité. Quels sont-ils avec les grands réseaux

d’entreprises publiques ? Qu’en est-il de la dimension européenne de l’entreprise publique ? La référence au droit de l’Union européenne, aujourd’hui déterminant en la matière, paraît trop ténue

Si, à première vue, l’intitulé des matières enseignées ne présente pas une grande originalité,

cette spécialité de master a le rare mérite d’être pluridisciplinaire, mêlant des enseignements juridiques à des enseignements d’économie et de gestion. Elle accueille donc des étudiants de formation différente, qui souhaitent acquérir une double compétence sur un même objet d’étude. De ce fait, elle offre de larges débouchés aux étudiants, les entreprises privées ou publiques ainsi que les administrations étant à la recherche d’une telle pluridisciplinarité. En témoignent, non seulement les stages régulièrement trouvés par les étudiants, mais aussi les emplois effectivement occupés, dans des domaines comme l’achat public où la pluridisciplinarité susvisée est très appréciée. Quant au lien avec le droit Communautaire, il existe bel et bien au sein de plusieurs enseignements. Sont notamment concernées des matières comme « Droit des entreprises publiques et des réseaux », « Concurrence, marchés publics et délégations de service public », « Techniques contractuelles appliquées aux marchés des entreprises publiques », « Droit des affaires et services publics ». Même si les intitulés n’y font sans doute pas assez référence, les sources communautaires des différents droits ainsi approchés sont bien évidemment très présentes, des services publics aux entreprises publiques en passant par les marchés publics et les conventions de délégation de service public. S’agissant de ces derniers, l’importance et l’influence, tant des directives communautaires, que des principes issus des traités sont indéniables. L’étude des textes et de la jurisprudence communautaires constitue ainsi une épine dorsale du cours, et donc une transversalité évidemment indispensable à un bon apprentissage de la matière. Spécialité : Entreprise et Droit de l’Union Européenne (P) J-M. PEYRICAL Réponse aux points faibles et recommandations Cette spécialité de MASTER est en fait divisée en deux : une professionnalisante et une autre davantage portée sur la recherche. Si la première a obtenu la note de A, la seconde n’a obtenu qu’un B. Au-delà des éléments critiques de l’AERES expliquant cette dernière note (équipe professionnelle pas assez étoffée, manque de débouchés …) le problème vient sans doute du manque de lisibilité découlant de cette dichotomie. La solution serait peut être de rassembler la branche recherche et la branche professionnelle dans une seule et unique spécialité, ce qui n’empêcherait bien évidemment pas certains étudiants de s’orienter vers davantage de recherche que de professionnalisation. L’ensemble ainsi créé serait davantage cohérent dans ses activités d’enseignement et de recherche, sont intérêt pour les étudiants ne pouvant qu’être que valorisé. Spécialité : Droit de la construction, de l’aménagement et de l'urbanisme (P) J-E. CALLON Réponse aux points faibles et recommandations * Partenariats : ils sont en cours de création. Les premiers devraient être créés cette année. * Intervenants. Un nouveau professeur vient de rejoindre l’équipe (cours de droit de la construction) de manière à permettre une meilleure présence de spécialiste universitaire. Le responsable du master exprime toutefois sa stupéfaction. Son M2 permet à 20 étudiants de trouver un emploi dans les semaines qui suivent leur diplôme – uniquement car la majorité de l’équipe est professionnelle… La critique est la faible présence de spécialiste universitaire. Si les professionnels sont remplacés par des universitaires, les étudiants ne

trouveront plus d’emplois… (3 à 4 étudiants sont embauchés par les cabinets et structures des intervenants…). * Adossement à la recherche : le dossier ne présentait pas les travaux des enseignants du M2, mais ces travaux existent et sont nombreux. Spécialité : Droit des affaires internationales (P) X. BOUCOBZA, E. SCHOLASTIQUE Réponse aux points faibles et recommandations 1/ « Peu de professionnalisation immédiate. L’ouverture récente de cette spécialité ne permet pas sans doute pas d’avoir un recul suffisant ». Le M2 accueille depuis 2006 30 étudiants par an sur 500 dossiers de candidature (dont au moins 1/3 d’étudiants étrangers). * Méthode d’enseignement. La méthode est casuistique (rédaction de conclusions, notes professionnelles, contrats) ; Deux simulations d’arbitrage sont organisées tous les ans (cette année les étudiants ont participé au concours d’arbitrage de Sciences po, en arrivant en demi-finale) ; en 2009-2010, un enseignement spécifique sera consacré à la « simulation de contentieux »., négociation des contrats internationaux, montages en droit des sociétés, à la fiscalité internationale, * Partenariats : les cabinets d’avocats qui coopèrent avec le diplôme ont accepté, à côté des séminaires qu’ils délivrent, de proposer aux étudiants une séance spéciale liée aux perspectives professionnelles : séminaire chez Gide Loyrette, Herbert Smith ou Weil Gotshal ; entretiens avec différents associés du cabinet, relevant de domaines variés – fusions-acquisitions, contentieux, droit public économique ; séance de discussion à l’OCDE sur le rôle des juristes dans de telles organisations. * Stages. Les étudiants doivent effectuer un stage de trois mois en lien avec le diplôme. Tous les étudiants ont toujours trouvé un stage intéressant à effectuer. D’ailleurs, les cabinets d’avocats avec lesquels nous avons des rapports privilégiés acceptent, chaque année, de prendre au mois un étudiant en stage. * Insertion professionnelle : le MDAI organisera en octobre prochain une première réunion de tous les anciens étudiants des premières promotions, afin de procéder à un recensement exhaustif de l’insertion professionnel à N+3 des étudiants diplômés. Cette réunion sera l’occasion du lancement d’une association d'anciens élèves du MDAI. En dépit de l’absence de données statistiques exhaustives, les diplômes du MDAI ont intégré, pour la plupart, de grandes entreprises multinationales ou de cabinets spécialisés dans le droit des affaires internationales. 2/ « Pas ou peu d’intervenants étrangers assurant le cours en langue anglaise » Les étudiants bénéficient de 60 heures de cours d’anglais juridique (présentation, presse étrangère, rédaction d’un CV, rédaction de contrats, étude de cas) par un enseignant de l’Université. A partir de la rentrée 2009-2010, de façon expérimentale et à titre facultatif, les étudiants seront incités à suivre des cours d’une deuxième langue étrangère. En dehors des cours de langue, les étudiants suivent de nombreux cours ou séminaires en

anglais spécialisé (ex : 30 heures de cours en langue anglaise par un avocat américain, Me Carl Lobell, sur la négociation de contrats de fusions acquisitions d’entreprises. Me Lobell est associé du cabinet Weil Gotshal et est l’un des avocats les plus réputés à New York sur ces questions). Des professeurs invités étrangers complètent cette offre.(ex. prof. Stefano Troiano, doyen de l’Université de Vérone et expert de droit comparé). 3/ Programme d’enseignement traduisant imparfaitement en quoi la spécialité Affaires internationales diffère de « Commerce international » Le diplôme a une approche plus large des matières enseignées traditionnellement dans ces diplômes. Il repose sur une approche transversale qui, tout en s’appuyant sur de solides enseignements en droit du commerce international permet aux étudiants d’acquérir des connaissances dans de matières aussi variées que : droit fiscal international, géopolitique, éthique du commerce international (v. www.mdai.fr). 4/ « Un peu confus sur les débouchés liés à l’administration internationale » Selon la maquette le M2 DAI ouvre des débouchés en tant que « juriste au sein d’une administration française ayant des activités à l’étranger (ministère de l’économie et des finances, ministère du tourisme, ministère de l’industrie, services juridiques des ambassades …), juriste au sein d’une administration ou d’une organisation internationale (BIT, OMC, FMI, CNUDCI, CCI, …) » ; stages auprès d’organismes publics ayant de telles missions (Ministère des Affaires étrangères, Ubifrance, etc). L’un de nos anciens étudiants a d’ailleurs été embauché au service du Ministère des Affaires Etrangères en charge de la négociation des conventions internationales sur les questions économiques. - la même remarque peut s’appliquer à des organisations internationales, notamment en ce qui concerne la CCI, la CNUDCI et UNIDROIT qui ont déjà accepté nos étudiants en stage. Cependant, les débouchés liés à l’administration internationale sont, dans notre domaine, rares et ne constituent pas les principaux débouchés. 5/ « Peu d’éléments sur le partenariat des entreprises ». Des partenariats importants ont été noués avec des entreprises ou des cabinets internationaux : a) enseignements dispensés par les principaux associés ou responsables de grands cabinets (Herbert Smith, Gide Loyrette, Weil Gotshal, Norton Rose, Darrois Villey pour les cabinets et Louis-Dreyfus pour les sociétés) ; b) stages; c) séances d’insertion professionnelle. En 2009-2010, la CCI affichera officiellement son soutien au M2. Recommandations 1°) Ouvrir la formation à quelques données de droit public. C’est déjà la cas avec la protection internationale des droits de l’homme et les Contrats d’Etat 2°) Mieux afficher les données non commerciales des affaires internationales (quid des investissements internationaux par exemple)

Afin de ne pas cloisonner les différentes facettes des affaires internationales, le droit des investissements étrangers ne fait pas l'objet d'un cours distinct mais il fait évidemment l’objet de développements substantiels dans Droit du commerce international (12h) et dans le cadre de séminaires (ex : séminaire consacré aux entreprises communes et dans les séminaires d'arbitrage traitant du CIRDI). 3°) Réflexion à mener sur les ressources susceptibles d’être engendrées par la formation. Les responsables du M2 DAI sont particulièrement sensibles à cette observation. Les responsables du Master 2 DAI sont sensibles aux critiques et recommandations formulées par les experts de l’AERES à l’égard du M2. Il apparaît que la plupart de ces critiques sont fondées sur une absence de clarté ou une déficience d’informations dans la maquette, et non à défaut de contenu de la formation. Ils mettront en œuvre les moyens aptes à lever ces ambiguïtés et à renforcer la réflexion sur les ressources susceptibles d’être engendrées par la formation. Spécialité : Droit notarial (P) D. BAKOUCHE, L. TAUDIN Réponse aux points faibles et recommandations *Droit fiscal : Contrairement à ce que pourrait peut-être laisser penser les intitulés des cours, le droit fiscal est présent dans tous les enseignements : droit commercial, droit des personnes, droit patrimonial de la famille, droit des contrats spéciaux (par exemple, à propos des promesses de ventes d’immeubles à construire ou en l’état futur d’achèvement, du prêt, etc.). *même observation s’agissant du droit immobilier : certains aspects sont traités dans le cadre du cours de droit des contrats spéciauxoudedroitcommercialnotamment. Spécialité : Droit et Pratique des Relations du Travail (P) E. HIRSOUX Réponse aux points faibles et recommandations * Equipe pédagogique : Il est de la philosophie et de la logique même de ce Master Pro, - Droit et PRATIQUE des relations du travail - de faire appel à des intervenants extérieurs : il y a peu d'enseignants qui sont en même temps inspecteurs du travail ou délégués syndicaux.. * Enseignements : parmi les 4 matières principales (à double coefficient), 3 sont enseignées par des enseignants de sceaux (L. Millet, E. Hisroux), la 4° par un enseignant de Nancy.. qui est là depuis la création du Master (soit 7 ans !!). Les autres cours (coeff. 1) sont assurés, selon les spécificités des matières, par des enseignants extérieurs. D'autres enseignants sont des praticiens, ce qui est légitime au regard de la spécificité des matières (ex : Nouvelles technologies et restructurations d'entreprise. Françoise LABARTHE et Valérie PIRONON Responsables de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Droit et économie des activités internationales et européennes Resp. Daniel DORMOY et Gérard AZOULAY

6 spécialités Domaine : Droit Economie Gestion

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015644) : B Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement (R et P) G. AZOULAY B

Gestion de projets de développement en Afrique (P) D. DORMOY B

Environnement et développement au Sud : Conseil et Expertise G. AZOULAY, C. COUHARDE C

Diplomatie et négociations stratégiques (R et P) S. EL SAYEGH A

Droit public international et européen (R) D. DORMOY B

Droit des activités spatiales et des communications électroniques (R et P) P. ACHILLEAS A+

0, 2- Réponse pour l'ensemble de la mention * Pluridisciplinarité - La mention de master a pour caractéristique essentielle une pluridisciplinarité d’ensemble et une dimension internationale et européenne, avec dans le domaine économique, une unité forte construite autour de l’étude des questions de développement et d’environnement intéressant les pays du sud et dans le domaine juridique et des sciences politiques des questions relatives aux conflits, au règlement des différends et aux espaces. - Ces axes sont en harmonie parfaite avec les thèmes majeurs de recherche de l’équipe à laquelle le Master est adossé (le Collège d’Etudes Interdisciplinaires, dont les trois axes de recherche sont le développement et l’environnement, les conflits et le règlement des différents et les espaces et les marchés). -L’interdisciplinarité se traduit également à l’intérieur même de chacun des M2. Ces spécialités sont, il est vrai, à dominantes (économique, juridique ou science politique), mais prennent en compte des approches issues des autres disciplines (le droit, l’économie, la science politique, l’environnement, mais aussi, la psychologie, l’anthropologie, l’agronomie, la culture…). - Des cours mutualisés existent entre plusieurs spécialités (GPDA/DAD, DPIE/DASCE). * Insertion et de suivi des étudiants - le dossier indique dans sa partie autoévaluation, la volonté de progresser dans ce domaine. Des initiatives ont déjà été prises pour améliorer nos résultats. En particulier un responsable est désigné, au niveau de la mention de master dans son ensemble, pour confronter les

expériences, poursuivre et harmoniser les efforts de suivi. - le dossier est précis concernant les débouchés et les emplois exercés. Nous travaillons en permanence en relation étroite avec nos partenaires qui accueillent nos étudiants en stage. - Concernant la poursuite d’études en doctorat, la liste de nos doctorants et docteurs a été communiquée dans le cadre du dossier relatif à l’équipe de recherche, ainsi que le devenir des docteurs. Ces informations sont disponibles. - la forte dimension internationale, principal affichage de la mention de master, se traduit par la présence dans nos promotions étudiantes, d’une proportion très élevée d’étudiants de toutes nationalités (plus de 50% des effectifs sont des étudiants étrangers), ce qui ne facilite pas l’action de suivi du devenir de nos étudiants et de leur insertion. 3- Réponses par spécialité Spécialité : Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement (R et P) G. AZOULAY Réponse aux points faibles et recommandations La spécialité DAD a obtenu l’appréciation A dans l’évaluation de la mention ‘Environnement’. *L’équipe pédagogique : elle réunit quelques-uns des plus grands spécialistes français du développement agricole. Les institutions qu’ils représentent sont autant d’éléments d’un réseau d’institutions dans lequel les étudiants de la spécialité sont amenés à trouver un appui dans la poursuite de leurs recherches ou l’obtention d’un stage. L’ ‘éclatement’ de l’équipe pédagogique n’est en fait que le résultat de la réunion de l’ensemble de ces spécialistes. *Insertion professionnelle : la forte proportion d’étudiants étrangers souvent supérieure à 50% voire 60% renvoie aux difficultés de suivi évoquées ci-dessus. Des mesures de suivi ont déjà été prises avec la création d’un site internet spécifique http://www.master-developpementagricoledurable.org/ comportant un réseau des anciens et avec la nomination d’un coordinateur au niveau de la mention. *Adossement à la recherche : - La qualité des intervenants issus des institutions de recherche partenaires (CIRAD, IRD, INRA…) dont certains sont de renommée internationale et qui occupent des postes de direction scientifique (notamment à l’ANR, au CIRAD, à l’INRA…), est un gage certain de leur « investissement en matière de recherche », de la même façon que les intervenants de Paris Sud, dont les publications témoignent de cet investissement. - Le CEI auquel est adossé la spécialité a obtenu une appréciation de niveau A en matière de travail scientifique mené. - Un pilotage unique de la spécialité (assurée par son créateur) ne fait craindre aucune ‘dilution des responsabilités’. Spécialité : Gestion de projets de développement en Afrique (P) D. DORMOY Réponse aux points faibles et recommandations Insertion professionnelle : - Un des points forts de cette formation est la réalisation d’un stage de 3 à 5 mois sur le terrain en Afrique. - des liens récurrents se sont établis avec les institutions qui accueillent nos étudiants

(notamment : l’IDLO (Rome), le PNUD, le MAE, l’AFD ou des ONG comme l’AFVP accueillent régulièrement des stagiaires ou favorisent la recherche de stage ou encore assurent des débouchés à nos étudiants). - les intervenants jouent un rôle important dans la promotion de notre formation et l’appui apporté aux étudiants dans leur recherche de stage. - Des informations précises et détaillées pour plus de 60% des étudiants ayant suivi cette spécialité depuis sa création, concernant leur insertion professionnelle sont disponibles. - En projet : la réalisation d’une base de donnée à partir des informations recueilles et des stages réalisés est en cours. Au niveau du M2, l’expérience d’un site réservé aux anciens étudiants réalisée dans le cadre de DAD sera généralisée, en relation avec la rénovation en cours du site du CEI, équipe à laquelle les différentes spécialités du master sont adossées. Spécialité : Environnement et développement au Sud : Conseil et Expertise G. AZOULAY, C. COUHARDE Réponse aux points faibles et recommandations Ce même projet a obtenu la note B dans l’évaluation de la mention de master de l’UVSQ. - partie intégrante, à la demande des Universités Paris-Sud et Versailles Saint-Quentin, des formations proposées par le PRES UniverSud. - Certains cours pourront être mutualisés avec des enseignements dispensés dans des M2 professionnels de l’UPS (DAD et GPDA). - Des contacts avec d’autres établissements du PRES UniverSud sont d’ores et déjà envisagés. Il devrait donc progressivement y avoir un rééquilibrage tendant vers la parité entre l’UPS et l’UVSQ. - d’autres ressources existent dans l’équipe de recherche de l’UPS à laquelle sera rattachée la formation. Comme les formations déjà existantes dans le domaine du développement, ce M2 s’appuiera sur le réseau du GEMDEV auquel sont rattachées le CEI et le C3ED. Au sein du GEMDEV, les chercheurs du CEI et du C3ED ont développé d’importantes recherches sur les questions de développement et d’environnement. *Attractivité de la formation et du recrutement d’étudiants, - M2 professionnel unique en région parisienne qui vise à donner des compétences méthodologiques, techniques et opérationnelles dans le domaine du développement et de l’environnement. - l’objectif de ce M2 n’est pas de former des étudiants à la définition et à la gestion de projets d’assistance technique auprès des pays du Sud, il vise plutôt à offrir une spécialisation dans les domaines du suivi-évaluation, de l’établissement de diagnostics et de la formulation de recommandations pour les pays du Sud en matière de développement et d’environnement. - L’accent sur l’international va être renforcé avec la prise de contacts auprès d’établissements étrangers dont les formations peuvent fournir un approfondissement et/ou un complément aux enseignements dispensés dans le M2 EDS. - l’accueil d’étudiants étrangers venant du Sud sera renforcé d’une part, par les contacts établis auprès d’universités étrangères ayant participé à des programmes de recherche communs avec le CEI et le C3ED. Le recrutement pourra être élargi à des cadres étrangers des pays du Sud qui ont accès à des formations à durée limitée provenant d’organismes internationaux comme le FMI ou la Banque Mondiale ou émanant d’organismes privés.

Spécialité : Droit public international et européen (R) D. DORMOY Réponse aux points faibles et recommandations Insertion professionnelle : - Double approcher Recherche/professionnel : La proportion d’étudiants qui poursuivent en thèse se situe environ à 35%. Pour les autres, beaucoup suivent des carrières juridiques en France, à l’étranger et à l’international (avocats, juristes dans un cabinet d’avocat, au niveau de cabinets de dimension internationale et pour des affaires se déroulant devant des juridictions internationales : CIRDI, CEDH, CJCE, TPI ; CPI…, carrières diplomatiques et consulaires, carrières de consultant ou juriste européen et international dans des organisations gouvernementales et non gouvernementales. - nombre des intervenants, même universitaires, sont des praticiens notoires qui représentent leurs Etats devant les juridictions internationales ou sont des jurisconsultes réputés. - Intervention de conférenciers qui sont des praticiens (colloques organisés par le CEI) *Partenariats - ils sont bien développés et solides, en particulier avec les équipes de recherche de réputation mondiale en droit international à l’ULB et à l’Institut des Hautes Etudes et du Développement de Genève - le responsable de la formation est le fondateur du Réseau Francophone de Droit international ( www.rfdi.net ) dans le cadre duquel est organisé le concours international de plaidoirie Charles-Rousseau qui réunit de nombreuses universités à travers le monde. - l’ancien président du TPIY a, par une attestation, reconnu la valeur scientifique et l’intérêt de la formation quand aux débouchés professionnels. Daniel DORMOY et Gérard AZOULAY Responsables de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Gestion des organisations Resp. Henri ZIMNOVITCH et Philippe GILLET

8 spécialités Domaine : Droit Economie Gestion

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100017016) : A Organisation, stratégies et risques (R) S. CHARRIERE-PETIT A

Comptabilité Contrôle Audit (P) H. ZIMNOVITCH A

Stratégie et ingénierie financière (P) M. DARBELET et E. DUBOCAGE A

Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (P) J. SURPLY B

Entreprises et services publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL B

Achat et commerce à l’international (P) J-L. BAZET, C. BAZET A

Marketing de l'innovation (P) F. DURIEUX, L. NABEC (création) B

Entrepreneuriat, Repreneuriat et PME (P) F. GESPACH (création) A

2- Réponses par spécialité Spécialité : Contrôle de gestion sociale et ressources humaines (P) J. SURPLY Réponse aux points faibles et recommandations Réponse concernant l’appréciation globale INTITULE ET IDENTITE DU DIPLOME en relation avec sa LISIBILITE PROFESSIONNELLE Le diplôme porte exactement l’intitulé « Contrôle de gestion sociale – Ressources Humaines ». Le contrôle de gestion sociale constitue un domaine du contrôle de gestion appliqué au pilotage des ressources humaines de l’organisation. Il est donc très important de ne pas omettre le terme « sociale » dans l’intitulé du M2 (conformément à l’intitulé fourni dans le dossier de demande de renouvellement). A titre d’exemples, et dans la perspective d’une appréhension des enjeux stratégiques et opérationnels de la fonction RH, il s’agit pour le contrôle de gestion sociale :

• d’apporter à la direction des ressources humaines une aide au diagnostic et à la

décision dans l’orientation et/ou le suivi de la stratégie, notamment par l’analyse des évolutions de la performance des salariés [productivité, dépôt de brevets…], des emplois, de la masse salariale…

• de participer à la définition d’objectifs (ex. développement des compétences des salariés) ;

• d’élaborer des tableaux de bord dans différents domaines (ex. démographie Ressources Humaines, masse salariale, pilotage des compétences, formation, maîtrise des risques RH, relations sociales) ;

• d’établir les budgets (ex. frais de personnel) ; • d’évaluer et de mesurer les écarts.

Le positionnement du master a consisté à afficher, encore plus nettement, dans l’intitulé du diplôme, et à renforcer, dans les enseignements, l’approche « Ressources Humaines » afin de signaler très clairement l’orientation RH de la composante « sociale » du contrôle de gestion. La lisibilité professionnelle est cependant déjà avérée auprès des professionnels qui nous adressent régulièrement des offres de stage et/ou d’emploi, comme auprès des étudiants qui posent candidature après un parcours RH. 2 Points faibles

• Information sur l’attractivité et les flux • Insertion professionnelle

Attractivité auprès des professionnels : Elle peut se mesurer par le nombre de propositions spontanées de stage émises par les entreprises : une proposition reçue par semaine pendant toute la période de formation universitaire (plus d’une vingtaine d’offres) (ex. Caisse des dépôts, Veolia, groupe Carrefour, Elior, Wolters Kluwer, Carlson Wagon Lits, GDF). Les professionnels nous adressent les propositions, soit parce qu’ils connaissent notre formation et ont déjà recruté nos étudiants, soit parce qu’ils consultent notre offre de formation sur Internet. Aucune autre université ne présente ce cursus. Tous nos étudiants ont trouvé des stages dans leur strict domaine de formation, d’une durée, le plus souvent supérieure à 3 mois, avec une rémunération allant jusqu’à 1 500 euros/bruts par mois. Outre l’organisation, en début d’année, d’ateliers d’insertion professionnelle (rédaction de CV, de lettre de motivation, simulation d’entretiens en français et en anglais), les services de l’insertion professionnelle de la faculté Jean Monnet et de l’Université Paris 11 sont actifs dans la mise en relation de nos étudiants avec les entreprises et sont fréquemment consultés par nos étudiants. De même le service universitaire d’information et d’orientation (SCUIO) fournit des supports (ex. Kompass) pour la recherche de stages. Attractivité auprès des étudiants en relation avec l’insertion professionnelle : Les candidatures émanent de notre Faculté, mais le plus grand nombre provient d’Ile de France, du reste de la France (y compris des DOM), de l’étranger (quelques exemples en 2008-2009 : Tunisie, Roumanie, Chine, Maurice, Sénégal). Des étudiants recommandent également notre formation à leurs camarades d’université. L’attractivité est bien sûr en relation avec les opportunités d’embauche. Les enjeux et les

missions RH sont désormais le plus souvent orientés vers la réalisation « d’actions à valeur ajoutée pour les différents clients RH (direction, managers, salariés) »1 . C’est dans ce contexte que les entreprises ont recours au contrôle de gestion sociale et que les étudiants y trouvent des opportunités d’embauche (cf information sur l’insertion professionnelle fournie dans le dossier de demande de renouvellement de la formation M2 CGS). Flux d’étudiants : L’information délivrée dans le dossier de demande de renouvellement et relative aux inscriptions note une stabilité de l’effectif des promotions entre 25 et 30 étudiants. Afin de maintenir la qualité de recrutement, et, partant, la qualité professionnelle future et l’insertion de nos étudiants, nous sommes rigoureux sur la qualité de leur dossier et celle de l’entretien éventuel de recrutement. A titre d’information complémentaire, on peut noter qu’au 11 juin 2009, alors que tous les pointages n’ont pas été effectués sur les téléchargements de dossier et les pré-inscriptions, nous recensons 250 téléchargements de dossier pour le master CGS et 52 pré-inscriptions déjà effectives. Ancrage dans le M1 de la faculté Jean Monnet Pour nos étudiants, les enseignements du M2 Contrôle de Gestion Sociale/Ressources Humaines s’appuient sur la formation reçue en M1 (v. maquette sur le site de la faculté). Spécialité : Entreprises et services publics (P) C. VOISIN, J-M. PEYRICAL Réponse aux points faibles et recommandations

Intitulé et objectifs très larges pour une spécialité professionnelle Programme pédagogique trop général et assez déconnecté du M1

Si, à première vue, l’intitulé et les objectifs des matières enseignées semblent très larges pour une spécialité professionnelle, la spécialité de master a le rare mérite d’être pluridisciplinaire, mêlant des enseignements de gestion, d’économie à des enseignements juridiques. Elle accueille donc des étudiants de formation différente, qui souhaitent acquérir une double compétence sur un même objet d’étude, ce qui explique un programme pédagogique assez déconnecté du M1 de Gestion des organisations. Soulignons que l’importance des recrutements directs en M2, d’étudiants provenant d’autres universités, garantit à la formation des flux annuels de 25 en moyenne. De ce fait, elle offre de larges débouchés aux étudiants, les entreprises privées ou publiques ainsi que les collectivités territoriales et les administrations étant à la recherche d’une telle pluridisciplinarité. En témoignent, non seulement les stages régulièrement trouvés par les étudiants, mais aussi les emplois effectivement occupés, dans des domaines comme les ressources humaines, la qualité, les systèmes d’information ou la commande publique, où la pluridisciplinarité susvisée est très appréciée. La formation affiche, dans la durée, un très bon taux d’insertion professionnelle. Même si les intitulés ne sont pas suffisamment explicites, les références communautaires, sont bien évidemment très présentes, dans tous les enseignements juridiques, qu’il s’agisse, notamment, des cours-séminaires de « Droit des entreprises publiques et des réseaux », « Concurrence, marchés publics et délégations de service public », « Techniques 1 Rapport d’étude « Fonction Ressources Humaines » CEGOS, 2006

contractuelles appliquées aux marchés des entreprises publiques ». S’agissant des disciplines de gestion, elles mettent l’accent sur les évolutions des services publics de réseaux et les problématiques de régulation, dans un contexte de concurrence élargie. Spécialité : Marketing de l'innovation (P) F. DURIEUX, L. NABEC (création) Réponse aux points faibles et recommandations Demande de création, pour répondre à la demande des étudiants de M1 qui suivent les cours optionnels « Marketing » en Master 1 Gestion des Organisations. Le Master 2 « Marketing de l’innovation » répond initialement à la demande des étudiants de M1 qui suivent les cours optionnels « Marketing » en Master 1 Gestion des Organisations et qui souhaitent pouvoir poursuivre leur formation en Marketing au sein d’un M2. La suggestion de rassembler les parcours de M1 « Gestion des Organisations » et « Commerce International » est très intéressante. Elle va d’ailleurs dans le sens de l’intégration progressive du M1 « Commerce International », issu d’un IUP piloté par l’IUT de Sceaux jusqu’à récemment, à l’offre globale de la Faculté Jean Monnet. Certains cours fondamentaux pourraient effectivement être retirés et, le cas échéant, faire l’objet de cours optionnels de mise à niveau à destination d’un public étudiant de sciences dures. De ce fait, un volume horaire conséquent pourra être consacré aux problématiques liées à l’innovation et plus précisément au marketing de l’innovation. D’une part, cela nous permettra d’afficher clairement notre adossement au laboratoire de recherche en sciences de gestion de l’Université Paris-Sud (PESOR, EA 3546) dont l’un des axes de recherche est l’innovation. D’autre part, ces suggestions nous permettront de nous différencier plus clairement tant pour les étudiants que pour les recruteurs de l’offre de M2 spécialisés en Marketing d’Ile-de-France. Henri ZIMNOVITCH et Philippe GILLET Responsables de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Droit et management de la santé Resp. Patrick FALLET et Grégory MAÎTRE

3 spécialités Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015677) : C

Affaires réglementaires des industries de santé (P) E. FOUASSIER B

Marketing pharmaceutique (P) P. FALLET, J-M PENY B

Responsabilité médicale (R et P) G. MAÎTRE C

2- Réponse pour l'ensemble de la mention 1. La réponse à l’avis AERES sera envisagée en quatre rubriques, la première relative à la mention de master en général, les trois autres relatives à chacune des spécialités de M2 actuellement actives. Au préalable, les signataires de la présente réponse entendent souligner, d’une part, que le master Droit et Management de la santé est issu d’une collaboration pluridisciplinaire perpétuée depuis plusieurs décennies à l’Université Paris XI, ce qui est tout à fait exceptionnel. Ils entendent préciser, d’autre part, que le M2, lors de la précédente campagne d’habilitation, s’articulait autour de quatre spécialités, dont une spécialité Droit et management des organisations de santé (DMOS), spécifiquement orientée management, qui a malheureusement été mise en sommeil en 2006, mais qui a vocation à être réactivée. L’auteur de l’avis a manifestement perdu de vue ces deux éléments pourtant mentionnés au dossier pour procéder à son expertise. I. L’avis AERES sur la mention de master Droit et management de la santé : 2. Il a tout d’abord été soulevé une « difficulté à identifier le domaine de référence », l’auteur de l’avis estimant que le master relèverait à l’évidence du domaine « Droit, Economie, Gestion ». Cette affirmation repose sur une contre-vérité puisque la mention de master relève, par essence, sur deux domaines de référence : « Sciences, technologie, Santé » (STS) et « Droit, Economie, Gestion » (DEG), en sorte qu’il n’est par hypothèse pas possible de définir un seul « domaine » de référence, au sens de la loi LMD, puisqu’il n’existe pas de domaine propre à la matière Santé dans toutes ses dimensions. Toute la logique de la mention de master « Droit et management de la santé » est de dépasser les cloisonnements disciplinaires, ce qui paraît avoir échappé à l’auteur de l’avis. On précisera d’ailleurs que les 2/3 des étudiants formés dans le master sont recrutés par l’industrie pharmaceutique, et que le travail des deux directeurs des spécialités

pharmaceutiques, docteurs en droit et en pharmacie, fait autorité dans le domaine du droit pharmaceutique où ils comptent parmi les meilleurs spécialistes. Cela montre toute l’importance de la complémentarité des domaines DEG et STS. 3. L’avis regrette en outre le fait que « le M1 fasse l’objet de trois parcours complètement différenciés ». Or, la mention de master, au stade du M1, se divise en deux parcours, et non pas trois : un parcours pharmaceutique (divisé en deux sous-parcours) et un parcours juridique (qui s’entend d’un « fléchage » de différents masters recommandés pour l’accès au M2, en cours de refonte pour en améliorer la visibilité). Ces parcours permettent de former, d’une part, des juristes, d’autre part, des pharmaciens, étant précisé qu’il n’est pas possible, au stade du M1, de mélanger les publics puisque les métiers concernés (pharmacien ou juriste) sont très différents. En revanche, le public est mélangé au stade du M2, la spécialité RM accueillant par exemple régulièrement des médecins, la spécialité ARIS comportant des étudiants juristes. 4. L’avis soulève également une difficulté tirée de l’absence du management en M1 et de l’isolement de cette matière en M2, puisqu’il serait cantonné à la spécialité Marketing pharmaceutique. Mais il convient de rappeler que le M2 comporte une spécialité DMOS spécifiquement orientée management, cette discipline n’étant par ailleurs pas spécialement requise au stade du M1 pour les métiers spécifiquement juridique ou pharmaceutique. 5. L’avis insiste enfin sur l’absence d’ouverture internationale de la mention de master. Si cette remarque est exacte en ce qui concerne les intitulés des cours et séminaires, il n’en reste pas moins que les règles en matière de santé sont encore aujourd’hui d’origine essentiellement nationale, le droit communautaire étant par nature intégré dans l’étude de ces règles. 3- Réponses par spécialité Spécialité : Affaire réglementaires des industries de santé (P) E. FOUASSIER Réponse aux points faibles et recommandations Au préalable, le responsable de la spécialité Affaires réglementaires des industries de santé s’interroge sur le décalage incompréhensible existant entre l’appréciation portée par l’auteur de l’avis (B) et celle portée par les industriels de la pharmacie qui plébiscitent, depuis des années, les étudiants issus de ladite spécialité. Le taux d’intégration professionnelle est en effet quasiment de 100% pour chaque promotion et ce, dans l’année même d’obtention du diplôme. L’auteur de l’avis soutient d’abord que le principal défaut de la spécialité serait que l’enseignement de la gestion serait quasiment absent de la maquette. Une telle affirmation révèle une profonde méconnaissance des activités exercées au sein des services Affaires réglementaires des laboratoires pharmaceutiques et, partant, des attentes des industriels en termes de formation. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire, lorsqu’on se spécialité en affaires réglementaires des industries de santé, de disposer de connaissance de base en gestion, qui ne sont pas exigées ni même souhaitées par les futurs employeurs.

Un second grief formulé dans l’avis est que l’organisation de la spécialité ne faciliterait pas les stages. Cette remarque est aberrante. En effet, les enseignements ont lieu en soirée afin d’offrir la meilleure souplesse aux étudiants dans le choix de leur stage, et ce qui permet en outre l’intervention de professionnels de haut niveau et l’accueil de salariés au sein de la formation. Spécialité : Marketing pharmaceutique (P) P. FALLET et J-M PENY Réponse aux points faibles et recommandations La première critique formulée par l’auteur de l’avis réside dans l’absence de support académique gestionnaire dans la formation. A cet égard, il convient de souligner la différence existant entre le management qui s’applique à la gestion d’une structure (et pour lequel un tels support serait effectivement indispensable) et le marketing qui correspond à la promotion d’un produit. Qui plus est, le marketing pharmaceutique est profondément différent du marketing général et présente une réelle autonomie, en sorte qu’il est quasiment impossible de transposer les grands principes du marketing avec ceux du marketing pharmaceutique. Au surplus, l’absence de support académique gestionnaire ne signifie pas pour autant l’absence d’une expertise avérée dans le domaine du marketing. Plusieurs enseignants d’HEC et de l’ESCP interviennent dans le cadre de la spécialité. Une deuxième critique insiste sur de prétendus flux faibles. Il suffira de rappeler que de 2004 à 2007, les effectifs ont été d’une trentaine d’étudiants, et que depuis 2007, si les effectifs ont baissé à 21 étudiant, cela ne traduit qu’une simple adaptation à la réalité du marché. Une troisième critique concerne enfin l’insertion professionnelle qui serait mal justifiée et trop sommaire. De nouveau, la critique n’est pas explicitée, ce qui la rend obscure. Quoi qu’il en soit, il est utile de souligner que l’université Paris-Sud 11 entend déployer dans les années à venir des outils pour affiner celle-ci et la rendre plus performante. La spécialité Marketing pharmaceutique en bénéficiera à l’instar de toutes les autres formations de l’université. Spécialité : Responsabilité médicale (R et P) G. MAÎTRE Réponse aux points faibles et recommandations Dans une première critique, l’auteur de l’avis soutient que l’intérêt de la spécialité ne serait pas correctement argumenté. Il souligne en outre que l’orientation professionnelle ne serait pas identifiée et que les débouchés professionnels seraient insuffisamment précisés. Pourtant, l’intérêt de la spécialité a été énoncé dans le dossier d’habilitation dans des termes très proches de ceux employés lors de la précédente campagne d’habilitation, dont on rappellera qu’elle a donné l’occasion d’une note optimale. On comprend dès lors mal comment une argumentation excellemment notée à l’origine soit subitement devenue insuffisante, et tandis qu’elle a été par ailleurs actualisée pour tenir compte des nouveaux débouchés professionnels dans le domaine de l’assurance et de la qualité des soins, qui sont d’ailleurs importants et non pas limités. Dans une deuxième critique, l’avis souligne que la pluridisciplinarité évoquée dans l’intitulé de la mention ne se matérialiserait pas dans la mise en œuvre des démarches pédagogiques. Mais les cours et séminaires dispensés au sein des spécialités ARIS et RM sont communs pour la majorité d’entre eux, avec un équilibre entre pharmaciens et juristes au sein de

l’équipe pédagogique. On discerne mal l’absence de pluridisciplinarité au sein de la spécialité RM. L’avis indique enfin que la spécialité aurait une « vision beaucoup trop restrictive de la responsabilité ». Il est regrettable que l’auteur de l’avis n’ait pas pris le soin de préciser cette affirmation. Il suffira de rappeler que la spécialité RM couvre la responsabilité disciplinaire, civile, administrative et pénale des professions de santé, ainsi que l’ensemble des systèmes d’indemnisation, amiables ou contentieux, et en incluant par ailleurs du droit des assurances. EN CONCLUSION L’avis AERES sur la mention Droit et management de la santé comporte, outre quelques erreurs de détails marginales, plusieurs erreurs importantes d’appréciation sur la structure pédagogique de la mention et de ses spécialités. Cela le prive de l’essentiel de sa pertinence, d’autant plus que la notation retenue (C) est incohérente avec la notation optimale obtenue lors de la précédente évaluation. Patrick FALLET et Grégory MAÎTRE Responsables de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Ethique, Sciences, Santé et Société Resp. Emmanuel HIRSCH

3 spécialités Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015915) : A

Ethique des pratiques de la santé, des soins et de l'institution hospitalière (sans affichage) E. HIRSCH A+

Ethique des pratiques de la recherche scientifique (sans affichage) E. HIRSCH A

Éthique, maladie chronique, fins de vie et soins palliatifs (sans affichage) E. HIRSCH et P. HARDY A+

2- Réponse pour l'ensemble de la mention → « Il faudrait peut-être sortir du processus de légitimation, nécessaire pour l’éthique, et ouvrir aux enjeux de populations spécifiques comme malades, personnes vulnérables… » Cette observation appelle le commentaire suivant. Notre équipe est fortement impliquée dans les domaines évoqués :

- précarités sociales et vulnérabilités : à travers la Commission Éthique et Maraude et le Collectif Les morts de la rue ;

- malades : notamment dans le cadre du Centre éthique SLA, d’initiatives et de recherches menées dans le domaine du cancer avec l’Inca, en ce qui concerne maladie d’Alzheimer et les handicaps. Cette expertise se retrouve du reste dans le programme des unités suivantes : • La place de la personne malade et des proches dans le soin [UE18] • Décision, prélèvements et greffes d’organes [UE19] • Anthropologie de la douleur et de la maladie [UE20] • Autonomie, droit et soins du grand âge [UE22] • Éthique Alzheimer et maladies apparentées [UE23] • Approches cliniques du deuil [UE26] • La mort aujourd’hui [UE27] Nous serons toutefois attentifs à conférer une meilleure visibilité à cette exigence dans le cadre de nos formations. → « Il est nécessaire d’améliorer l’ouverture internationale. » Cette observation appelle le commentaire suivant. Dans nos approches de la bioéthique l’ouverture internationale s’avère indispensable et nous avons transposé cette exigence dans nos formations. Toutefois au plan général des formations notre offre apparaît effectivement limitée de ce point de vue, même si nous consacrons un enseignement à la Philosophie anglo-saxonne [UE7]. Nous allons tenir compte de cette préconisation, ce qui nous est d’autant plus naturel que l’Espace éthique /AP-HP (partenaire de cette formation universitaire) est Centre collaborateur

de l’OMS pour l’éthique. Nous avons donc développé un réseau de contacts au plan international que nous solliciterons notamment pour envisager dans un premier temps différents échanges tout d’abord au sein de l’Union Européenne. → « Il faudrait peut-être transformer le titre de la spécialité 2 et l’intituler par exemple : Éthique des pratiques de la recherche scientifique en matière médicale ou de santé. » Cette observation appelle le commentaire suivant. Notre intégration à l’équipe d’accueil EA 1610 « Études sur les sciences et les techniques » dont nous constituons la composante « Éthique, sciences, santé et société (ES3), pourrait désormais davantage justifier l’intitulé de cette spécialité. Toutefois nous pourrions, si nécessaire, retenir l’intitulé « Éthique des pratiques de la recherche scientifique en biomédecine » qui semble adapté à la spécialité proposée. Emmanuel HIRSCH Responsable de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Environnement Resp. Renée PAUGAM et Jane LECOMTE

10 spécialités Domaines : Droit Economie Gestion et Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016469) : A

Droit de l’environnement (P) J-P. BOIVIN A+

Développement agricole durable : la sécurité alimentaire pour le développement (R et P) G. AZOULAY A

Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM A

Physique et environnement (R et P) P. DESESQUELLES B

Santé publique et risques environnementaux : évaluation et gestion des risques environnementaux et professionnels (R et P) Y. LÉVI

A+

Hydrologie, hydrogéologie et sols (R et P) C. MARLIN A

Ecologie, biodiversité, évolution (R et P ) C. DAMESIN, J. LECOMTE A

Génie géologique (P) H. MASSOL A+

Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX -

Education et formation scientifique (sans affichage) C. BERRIER -

2- Réponse par spécialité Spécialité : Physique et environnement (R et P) P. DESESQUELLES Réponse aux points faibles et recommandations • Des effectifs faibles (une dizaine). Il est prévu de doubler ce flux, mais on ne connaît pas la manière dont ce doublement s’effectuera, ni la capacité des laboratoires et relations professionnelles à absorber ce flux de nouveaux stagiaires. Lors de la création du M2, en 2006, nous avons volontairement limité le nombre d’étudiants à 8 pour pouvoir observer leur insertion. Depuis, notre effectif est en croissance (14 étudiants cette année). Nous n’avons nulle part indiqué que nous allions doubler le flux. Nous avons écrit que nous augmenterions les promotions de deux étudiants par an dans la mesure ou la qualité des dossiers le permettait et où l’accueil en stage et l’insertion professionnelle continuaient à se faire sans problème. Le domaine de l’environnement représente un marché de l’emploi porteur. Le Grenelle de l’Environnement et de 600 000 emplois dans ce domaine.

• Le taux de poursuite en thèse est faible (1 et 3 étudiants) Ce M2 est Professionnel et Recherche. La grande majorité des étudiants s’inscrivent dans le parcours Professionnel. Depuis la création du M2, tous les étudiants qui ont souhaité continuer en thèse ont pu le faire (avec financement). Dans la troisième promotion, trois étudiants ont poursuivi en thèse. • Le taux de poursuite d’étude (hors thèse) est élevé (3-4) sans que ce point ne soit commenté Les continuations d’étude n’ont concerné que la première promotion. Dans les deuxième et troisième promotions, il n’y a eu aucune prolongation d’études. • Le M2 semble faire plus de 30 ECTS pour les deux parcours Le nombre d’ECTS obligatoires (en comptant le stage) est de 51 pour le parcours Recherche et de 54 pour le parcours Professionnel. Pour le premier semestre, quelque soit le parcours, les étudiants doivent choisir une UE optionnelle de 3 ECTS en plus, ce qui fait bien un semestre à 30 ECTS Pour le second semestre : - les étudiants du parcours PRO doivent choisir deux UE optionnelles de 3 ECTS en plus, ce qui fait bien un semestre à 30 ECTS - les étudiants du parcours Recherche doivent choisir une UE optionnelle de 3 ECTS en plus, ce qui fait bien un semestre à 30 ECTS • Il faut améliorer le suivi des diplômés en précisant le type d’emploi occupé, la fonction, le type d’entreprise, le type de contrat… Tous les diplômés ont été suivis dans leur recherche d’emploi et dans leur évolution professionnelle (en dehors des refus de réponse). Les informations demandées sont pour la plupart données dans l’annexe. • Il y a des points de rencontre évidents entre cette spécialité et la spécialité « Pollutions Chimiques et Gestion Environnementale ». C’est dommage qu’il n’y ait aucune UE en commun. Les deux spécialités partagent 10 UE communes : PE2 - Pollution Chimique 2, CGE3/ME3 Introduction au Droit de l’environnement 1, CGE9/ME9 Introduction au Droit de l’environnement 2, CGE1/ME1 Grands défis de l’environnement 1, CGE2/ME2 Grands défis de l’environnement 2, CGE4/ME4 Economie de l’environnement, CGE5/ME7 Pollutions Physique et Chimique 1, CGE7/ME6 Sols, sous-sol air et eau, CGE8/ME5 Ecologie, CGE6/ME8 Santé et écotoxicologie. Nos étudiants se retrouvent également en module PE8 d’Anglais et en CGE3 Marketing et Gestion des entreprises. Plus des deux tiers des modules proposés sont donc communs. Les objectifs des deux M2 et les origines des étudiants étant différentes, il ne nous semble pas souhaitable d’augmenter cette proportion. Renée PAUGAM et Jane LECOMTE Responsables de la mention

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MENTION

Biologie et Santé Resp. Anne GUIOCHON-MANTEL et Martin KREIS

17 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016008) : A

Cancérologie (R) C. AUCLAIR A

Endocrinologie et métabolisme (R) A. GUIOCHON-MANTEL et M. TAOUIS A

Ergonomie, Ingénierie de la santé et des facteurs humains (P) F. DARSE A

Génome, Cellules, Développement, Évolution (R) F. CONFALIONERI et L. THÉODORE A

Relation Hôte Greffon (R) A. DURRBACH B

Ingénierie Structurale et Fonctionnelle des Biomolécules (R et P) (P. MINARD et H. VAN TILBEURGH) A

Immunologie (R) P. GALANAUD A

Microbiologie appliquée et génie biologique (P) C. SOLA A

Reproduction et développement (R) R. HABERT A

Sciences chirurgicales (R) D. FRANCO B

Sciences du végétal (R et P) J-M. SENG A+

Signalisation et neurosciences (R) M. LE MAIRE et H. DANIEL A+

Sciences de la Vision (P) M. PANANCEAU A

Vaisseaux Hémostase (R) F. TOTI A

Education et formation scientifique (sans affichage) C. BERRIER -

Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX -

Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD -

2- Réponse pour l'ensemble de la mention

Les responsablesde lamentionBiologieet Santéetdes spécialités correspondantesontbiennotélespointsfaiblesetlesrecommandationsrelevésparlerapportdel'AERES.Lecomité de pilotage de la mention tiendra compte des l’ensemble des remarques et

suggestionspourpalierrapidementcesfaiblesses,ceciafind’augmenterencorelaqualitéet l'attractivité nationale et internationale de nos formations, et d’optimiser le suivi etl’insertionprofessionnelledesétudiantsformésparnosspécialités.LecomitédepilotagedelamentionBiologieetSantés’étonneden’avoirreçudirectementl'expertisepourlesspécialitésdenotreMaster«ISFBM»et«MGA»,dontl’établissementprincipalsupportdesformationsestbienl’UniversitéParis‐Sud11.Concernantlesrecommandations:L’AERESsuggèred’instaurerunstageobligatoireenM1pour l’ensembledes spécialités,commececiestdéjàeffectifdanscertainesspécialitésdelamention.Lesresponsablesducomité de pilotage ne sont pas opposés au stage en tant que tel, mais ils tiennent àsoulignerquecertainesspécialitésontconstruitunM1quicertesneprésentepasdestageobligatoire,maisdispensedesenseignements sous formedeTPspécifiques intensifs,deprojets tutorés etc. Cette organisation différente pour l’ensemble des spécialités est lagarantied’unediversitéquenouspensonsexcellentepourlesétudiants,aussiiln’estpassouhaitablepourlemomentdenormaliserlesformationsenrendantlestageobligatoirepourchacunedesspécialités,mêmesilesstagesfacultatifschezdesprofessionnelset/oudansdeslaboratoiresderecherchessonttoujoursfortementencouragéspourl’ensembledesétudiantsdelamentionBiologieetSanté.Quelques spécialités ont un effectif d’étudiants plus modeste que d’autres, mais cesspécialitésrépondentàdes formationstrèsspécifiques,bienadosséesàdes laboratoiresde recherches performants, et offrent de nombreux débouchés professionnels (ex. dudomaine de l’immunologie qui offre de nouvelles perspectives professionnelles comptetenu du développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques entransplantation…).Demême,l’élargissementdel’Endocrinologieaumétabolismedevraiten augmenter l’attractivité par ses débouchés professionnels plus importants. Enfin, leregroupementd’anciennesmentionsdemasterdeBiologiedelafacultédessciencesetdela facultédemédecinedevraitpermettred’améliorer les fluxd’étudiantsscientifiquesetmédecinsentrelesdifférentesspécialitésdelamentionBiologie‐Santé.LarestructurationprévueavecleMaster«Médicamentetproduitsdelasanté»delaFacultédePharmaciedevraitallerdanslemêmesens.Pour ce qui concerne l'évaluation des enseignements, elle a été réalisée jusqu'ici par lamajoritédesspécialitésduMasteràl'aidedequestionnaires,ceciàl'issuedechacunedesunitésd’enseignement.Cetteprocédure fragmentaire sera remplacéeparuneprocédureenlignegénéralisée,miseenplacedefaçontrèslargeàl'UniversitéParis‐Sud11.Enfin,afind’optimiserlesuividesétudiantsunestructureformaliséeetmutualiséepourl’ensemble des spécialités sera mis en place dans le cadre de la réorganisation dusecrétariat du master. Le suivi des étudiants bénéficiera du service de l’insertionprofessionneldel’Université.Lesétudiantsmédecinssonttousenemploiàl’issuedeleurM2.Afin d’augmenter l’attractivité internationale, des projets de création d’UEs oùl’enseignementseradispenséenanglaissontencours.Cetyped’enseignementexistedéjàet sera mutualisé autant que possible dans la majorité des spécialités. Le recrutementrécentd’unPRAGd’anglaisàlafacultédemédecinecontribueraàlagénéralisationdecetenseignementetàlapréparationauTOIC.De façonplus spécifique,desdiscussions sont en courspour assurerun rapprochemententrecertainesspécialités(ex.«Immunologie»et«EndocrinologieetMétabolisme»)delamentiondumaster"BiologieetSanté»etcelles(ex.«Biologiecellulaire,microbiologie

etinnovationthérapeutique»)dumaster«Médicamentsetautresproduitsdesanté»dela faculté de Pharmacie de Chatenay‐Malabry (Université Paris‐Sud 11). Ces réflexionsportent sur lapropositiondenouvellesUEcommuneset/ou le réaménagementd’autresUEquipourraientêtrefacilementpartagées.Cependant,lamutualisationdecertainesUEs(ex.«Immunothérapie des cancers») entre des spécialités bien identifiées (ex"Cancérologie"et«Immunologie»)nepeutêtrequepartielle,carlesobjectifsdecesUEsdiffèrentdanslesdeuxspécialitésenraisondesdifférencesdeniveauenimmunologieetenoncologiepourleursétudiantsrespectifs.Commedemandéparl’AERES,pourrenforcerl’identitédelaspécialité«Endocrinologieetmétabolisme»parrapportauxspécialitésprochesdumaster,unenouvelleUEobligatoired’Endocrinologiemoléculaireseraproposée.Enfin, l'AERESs’interrogesur lesélémentspermettantde justifier lacréation,auseinde laspécialitéErgonomie,IngénieriedelaSantéetdesfacteurshumains,duparcoursàfinalitérecherche.LeseulMasterRechercheenErgonomiesurleplannationalneserapasréouvertpour 2010. Il est donc important que l’université Paris­Sud 11 puisse ouvrir un parcoursRecherche, afin que les excellents étudiants en ergonomieaient la possibilité de suivre desétudes doctorales et venir renforcer les recherches en ergonomie qui serontmenées sur leplateaudeSaclay.Encequiconcernel’articulationdeceparcoursavecuneécoledoctoraledesdémarchessontactuellementencourspourrejoindreED261.

3- Réponses par spécialité Spécialité : Relation Hôte Greffon (R) A. DURRBACH Réponse aux points faibles et recommandations 1. Spécialité Relation Hôte Greffon (RHG) I- Apport de l’Université de Paris-Sud 11 au regard des autres établissements : L’Université Paris sud 11 a développé depuis de nombreuses années des enseignements et des programmes de recherche en immunologie et plus particulièrement en transplantation. L’association de l’Université Paris-Sud 11 à la spécialité RHG a permis d’identifier et de structurer plusieurs modules d’immunologie de la transplantation basés sur les enseignants de Paris-Sud 11. Elle permet également d’orienter le Master vers des thématiques innovantes et émergeantes telles les cellules souches (Pr. A. Bennaceur, Paris-Sud 11) et les nanotechnologies (Pr. M. Pallardy, Paris-Sud 11). De nombreux enseignants de Paris sud 11 sont actuellement leaders dans ces domaines. L’implantation de la spécialité RHG dans l’Université Paris sud 11 permet un fléchage plus évident de ces disciplines. Egalement, la région Ile de France représente la région où s’effectue le plus grand nombre de transplantations allogéniques et dans laquelle, le nombre d’étudiants scientifiques et médecins impliqués en transplantation est le plus important. De plus le Pr. B. Charpentier (Paris-Sud 11) est impliqué depuis de nombreuses années dans les programmes éducatifs de la société de transplantation Francophone et de la société européenne de transplantation. Aussi, une porte d’entrée francilienne dans le Master nous est paru importante pour susciter un plus grand nombre d’inscriptions dans cette région. Enfin, le développement important de l’immunologie dans l’université Paris sud 11 et en particulier l’existence de la spécialité Immunologie dirigée par le Pr. P. Galanaud, à laquelle de nombreux enseignants de Paris-Sud 11 participent permet d’envisager des enseignements communs dès 2010 sans modifier les thématiques générales de ces 2 spécialités qui n’ont pas la même finalité de formation et de débouchés. Pour mémoire, la grande majorité des

enseignants chercheurs en transplantation ont suivi l’enseignement de la spécialité RHG. En résumé, l’apport de l’Université Paris-Sud 11 est de 1- impliquer de nombreux enseignants-chercheurs reconnus de la discipline (n>11), 2- d’élargir les terrains potentiels de stage, 3- d’accroitre le nombre d’étudiants inscrits, 4- de mutualiser certains enseignements avec la spécialité Immunologie déjà existante. II- Apport d’éléments justifiant la demande des entreprises pour le parcours ICT Le « parcours professionnel » est depuis la rentrée 2008, une spécialité à part entière « Ingénierie Cellulaire et Tissulaire ICT » développée uniquement à Besançon. Des cours communs entre certains modules des deux spécialités accréditées pour l’Université de Franche-Comté/Besançon, RHG d’une part et ICT d’autre part, ont été mis en place depuis de nombreuses années. Cette spécialité n’est développée qu’à Besançon et a donc été évaluée dans la vague B du contrat quadriennal de l’université de Franche-Comté. III- Les flux attendus de la spécialité « professionnelle » ICT La spécialité ICT a un nombre d’étudiants plus modeste mais ils répondent à une formation spécifique qui offre de nombreux débouchés professionnels. Ces débouchés nouveaux dans le domaine de l’Immunologie sont actuellement en augmentation du fait du développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques en transplantation et en Immunologie. IV- L’articulation de la spécialité recherche RHG Nous avons la volonté avec le Pr. P. Galanaud responsable de la spécialité Immunologie du master Biologie Santé de Paris sud 11 de mutualiser certains enseignements déjà effectués par les mêmes enseignants et pour d’autres de compléter l’offre de formation. De plus cette interface commune permettra des échanges importants entre les étudiants issus et destinés à différents orientations très complémentaires (transplantation versus auto-immunité). Deux UE communes devraient être mises en place dès 2010. Les liens de la spécialité RHG avec les Ecoles doctorales de Paris sud 11 dépendent des laboratoires d’accueil. Cependant des liens très privilégiés ont été établis avec les écoles doctorales « Signalisations et Réseaux Intégratifs en Biologie », « Cancérologie » et « Innovation thérapeutique » de l’université Paris Sud 11 pour la poursuite de l’enseignement. Spécialité : Sciences chirurgicales (R) D. FRANCO Réponse aux points faibles et recommandations Cette spécialité a été évaluée B dans la vague C (Cohabilitation Paris 12). Cependant, étant donné le poids fort de Paris-Sud 11 dans l’enseignement et les flux importants d’étudiants inscrits à Paris-Sud 11, nous souhaitons apporter une réponse à cette évaluation. Nous remercions les évaluateurs de la vague C d’avoir souligné les points forts suivants : - La formation favorise les interactions entre les chirurgiens et la recherche - Cette formation, très spécifique, est unique à l’échelle nationale - Les flux d’étudiants (d’origines géographiques très variées) témoignent d’une excellente attractivité - La mise en place d’un Conseil scientifique pour le pilotage la formation semble très pertinente Points faibles 1- Le dossier est peu renseigné sur de nombreux petits points, notamment sur le devenir des étudiants en recherche, sensé justifier l’appellation –Recherche– de la formation.

La réforme des études doctorales et en particulier l’accrochage des Ecoles Doctorales aux universités a entraîné la disparition de l’école doctorale « Sciences Chirurgicales ». De ce fait, il a été très difficile de suivre le devenir des étudiants, d’autant plus que les médecins, en général, sont particulièrement rétifs à la réponse aux questionnaires. Avant cette réforme, à peu près 50% des étudiants ayant fait le DEA de Sciences Chirurgicales faisaient une thèse d’université. Il est exceptionnel (et peut-être peu recommandé) que les chirurgiens s’engagent principalement dans une carrière de chercheur. Les exemples, en France et à l’étranger sont très peu nombreux. En effet, il est très difficile de mener simultanément une carrière chirurgicale et une carrière de chercheur, d’autant plus que l’une et l’autre nécessitent un engagement fort et une disponibilité importante. L’objectif de ce M2 est donc que les futurs chirurgiens (et, en particulier les futurs chirurgiens universitaires) fassent, à un moment donné, un travail de recherche dans un laboratoire institutionnel, apprennent le langage de la recherche et soient par la suite capables d’animer un groupe ou un projet au sein d’un laboratoire institutionnel, ou plus rarement de diriger une unité. Une enquête réalisée auprès des enseignants de chirurgie digestive (sous-section 52-02 du CNU), dont la plupart ont suivi la filière « Sciences Chirurgicales », montre que plus de la moitié émargent officiellement dans une unité de recherche institutionnelle, où ils pilotent des étudiants en M2 et en thèse sur des projets de recherche fondamentale ou translationnelle. Le label « Recherche » de la formation semble, à ce titre, justifié. 2- Le regroupement de conférences en modules ne permet pas de générer un contenu pédagogique cohérent. L’enseignement théorique a été regroupé en « modules » pour en faciliter l’accès aux étudiants qui proviennent de l’ensemble du territoire français. Il parait difficile de les égrener tout au long de l’année. Le contenu de ces modules répond aux attentes les plus fréquentes des étudiants et est adapté à leur formation initiale. Elle leur permet d’acquérir les connaissances scientifiques nécessaires à une bonne appréhension de la recherche bio-médicale et à la réalisation de leur travail de laboratoire. Les enseignants sont les mêmes que ceux d’autres formations et ont pour mission d’adapter leur enseignement à la population enseignée, faite le plus souvent de chirurgiens en formation, au cours ou en fin d’internat, déjà loin de l’enseignement fondamental du deuxième cycle. Cette population peut évoluer avec l’incitation à faire un M2 plus précocement au cours du cursus médical. Un des rôles du conseil scientifique est de veiller à accompagner ces éventuels changements. Il faut garder à l’esprit la lourdeur de la formation professionnelle et donc la nécessaire adaptation de la formation à la recherche. 3- Il n’y a aucun lien entre cette spécialité et les cinq autres Cette remarque faite lors de l’expertise du M2 Sciences Chirurgicales au niveau P12 pourrait également s’appliquer à P11. Ce regroupement stratégique a cependant permis de rapprocher les conseils scientifiques et les enseignants, et d’homogénéiser un minimum les spécialités. Il a aussi permis de favoriser des filières de M1. Des tentatives de rapprochement plus organique ont été faites, en particulier en thérapie cellulaire et n’ont pas semblé réalistes pour les étudiants. Une chose est de former des médecins à la thérapie cellulaire dans quelques unités d’investigation clinique et une autre de former des chirurgiens aux modèles expérimentaux de thérapie cellulaire et aux essais pré cliniques. Dans ce domaine, que je connais bien, les deux formations sont très complémentaires, non antinomiques et permettent à la France d’avoir des essais de thérapie cellulaire, principalement sous l’égide de chirurgiens, dans l’insuffisance myocardique ischémique, le diabète insulino-requérant, l’insuffisance sphinctérienne urinaire et anale, et les maladies métabolique hépatiques génétiques. Les acteurs chirurgicaux de ces programmes sont passés par la filière « Sciences

Chirurgicales ». 4- Plus de la moitié du semestre n°3 est composée d’un module « évaluation du travail personnel » dont le contenu n’est pas précisé, en dépit de l’importance de l’UE. Ce module consiste en une courte présentation de l’évolution du travail effectué depuis 5 mois. Cela permet à l’étudiant de recaler ses résultats, de prendre conscience de certaines difficultés, d’apprendre à faire une présentation spécifique. Cette présentation formelle suivie d’une discussion est un bon moyen d’évaluation par les enseignants des connaissances et de la qualité du candidat. C’est la raison pour laquelle elle est créditée de 18 ECTS qui sont soustraits des crédits accordés lors de la présentation finale du travail de recherche. Cette présentation, devant tous les étudiants du même parcours est un moment important pour les étudiants et pour la vie du master. Recommandations 1- Les responsables de la formation devraient s’interroger sur le pertinence de l’intégration de cette spécialité au sein de la mention, quitte à envisager une structure totalement indépendante. Sinon, au delà du gain de lisibilité et de cohérence à l’échelle de la mention, la mutualisation de certains enseignements pourrait permettre aux jeunes chirurgiens ou aux chirurgiens en formation de fréquenter davantage de futurs chercheurs d’autres disciplines biologiques, et réciproquement. Au début de la réforme LMD, la tentation était grande de faire une filière chirurgicale spécifique et séparée. Ce n’était cependant pas « in ». Nous avons donc décidé de nous regrouper. Même si ce regroupement est un peu artificiel, il marche au niveau des enseignants et permet un échange d’idées à ce niveau. Le point fort de la solution actuelle est d’éviter l’isolement de la formation chirurgicale et de bénéficier de la plate forme d’UE de M1 commune. Quant aux étudiants, ils côtoient les étudiants et les chercheurs issus de formations plus fondamentales dans les laboratoires institutionnels où ils passent beaucoup de leur temps. 2- Bien que la qualité de l’ancien DEA soit indéniable, il devient difficile d’accorder un master « recherche » sur la base du suivi de conférences regroupées en modules. Il serait dommage que le simple regroupement de l’enseignement théorique en modules prive le label recherche de cette formation dont sont issus la majorité des chirurgiens qui font de la recherche. Le contenu de l’enseignement théorique du DEA a été considérablement modifié lors de la création du master pour l’adapter aux nouvelles exigences. Il n’a rien à envier à l’enseignement de masters plus fondamentaux. 3- Un bilan du fonctionnement du conseil scientifique paraît appréciable. Le conseil scientifique se réunit 2 ou parfois 3 fois par an pour discuter de stratégie, de contenu de l’enseignement, de la labellisation des laboratoires d’accueil, et d’autres problèmes plus terre à terre comme le financement des étudiants. Anne GUIOCHON-MANTEL et Martin KREIS Responsables de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Médicament et autres produits de santé Resp. Christian CAVÉ

10 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015999) : A

Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques (R) A. COLLIGNON B

Biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes (P) M. TAVERNA A

Chimie pharmaceutique : Recherche et développement en synthèse, chimie pharmaceutique et produits naturels (R) C. CAVÉ

A

Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits cosmétiques (P) C. LAFFORGUE C

Développement et enregistrement international des produits de santé (P) P. BAC, M. GERMAN A

Formulation et production des médicaments et autres produits de santé (R et P) V. ROSILIO A

Pharmacologie, pharmacocinétique des produits de santé (R) A. GARDIER A

Qualité et produits de santé (P) P. TCHORELOFF A+

Toxicologie environnement, santé (R et P) M. PALLARDY A

Toxicologie humaine, vigilances et évaluation du risque (R et P) M. PALLARDY A

2- Réponse pour l'ensemble de la mention

- La présentation globale M1-M2 par spécialité est en effet plus judicieuse mais ne correspond pas au plan fourni par l’AERES. - La plus grande mutualisation d’UE dans les parcours Recherche serait effectivement judicieuse mais est en réalité très difficile pour des raisons d’emploi du temps - Une réflexion sur la généralisation de l’UE M1 Approfondissement du projet professionnel est en cours cependant en raison des effectifs de M1 (environ 200 étudiants), elle ne peut pas être totalement mutualisée car cette UE n’est efficace qu’en petit groupe. - En M2 l’UE préparation de projet est en fonction des parcours soit une UE à part entière, soit une UE intégrée dans une autre UE. - La distinction entre les étudiants d’origine scientifique et ceux provenant des professions de santé est effectuée au niveau des spécialités. - Une ventilation des financements en thèse sera effectuée - Comme recommandé par les experts, la spécialité « Cosmétologie » devient un parcours dans la

spécialité « Formulation et Production des médicaments et autres produits de santé » et pour des raisons de lisibilité prend le nom « Formulation et Production des médicaments, des cosmétiques et autres produits de santé » (voir réponse spécifique) - Une démarche est en cours pour le rapprochement de la mention de Master « Médicaments et autres produits de santé » et la mention de Master « Biologie et Santé « . Certaines UE sont déjà mutualisées (voir réponse spécifique) Concernant les spécialités de Toxicologie qui n’ont pu être évaluées, notre proposition est d’enlever la spécialité « Toxicologie, Environnement, Santé » de la mention « Médicaments et autres produits de santé » pour répondre à la question de cohérence mais de garder en pleine habilitation (cohabilitation sera demandée avec Paris-Descartes) la spécialité « Toxicologie humaine, évaluation des risques et vigilances ».

3- Réponses par spécialité Spécialité : Biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques (R) A. COLLIGNON Réponse aux points faibles et recommandations Points forts AERES "La spécialité est orientée vers la recherche et s'appuie sur un bon potentiel d'enseignants-chercheurs et de chercheurs ..." "Cependant, cet atout peut devenir un handicap si tous les enseignants-chercheurs potentiellement concernés souhaitent intervenir dans l'enseignement présentiel; on arrive ainsi à 134 enseignants pour 22 étudiants dans la spécialité". Notre réponse : Tous les laboratoires accueillant des étudiants en stage de recherche sont labellisés. En revanche, tous les directeurs de laboratoire ne participent pas à l'enseignement. La diversité des enseignants est aussi un gage de qualité de la formation; en effet nous faisons appel à des spécialistes reconnus au niveau national et international pour leurs travaux. La liste des enseignants peut apparaître exhaustive, en particulier pour des UE en partenariat avec l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines. Elle sera corrigée et limitée aux Enseignants-Chercheurs intervenant régulièrement. Points faibles AERES : Il y a une contradiction entre les objectifs affichés de la mention et le descriptif des UE en annexe. Notre réponse : les annexes seront relues attentivement et simplifiées mais nous n'y voyons pas de contradiction majeure. AERES : les UE théoriques en M1 mais aussi en M2 sont uniquement des cours magistraux avec un nombre d'enseignements ...; la place des ED et analyse d'articles scientifiques indispensables dans un parcours recherche semblent quasi absents de l'enseignement sauf éventuellement au moment des examens dans certaines UE. Notre réponse : Dans toutes les UE de la spécialité, les séminaires sont réalisés par des spécialistes du sujet, avec souvent 2 intervenants par séminaire pour un enseignement plus dynamique et interactif. Comme indiqué dans la maquette, les séminaires correspondent à : 1) une partie de cours (1h30) absolument nécessaire pour donner une formation homogène et spécialisée à des étudiants d'origine et de formation diverse (Pharmacie, Médecine, Sciences ...) ; 2) une analyse critique de 2 ou 3 articles préparée

et présentée par les étudiants, suivie d'une discussion interactive animée par les enseignants présents. Par ailleurs, ces UE sont évaluées régulièrement par les étudiants lors d'enquêtes anonymes et ont jusqu'à présent été appréciées. Toutes les validations d'UE de la spécialité comportent une question de synthèse et une interprétation critique d'articles comme mentionné dans la maquette et pas de simples questions de cours. AERES : l'UE de M2 de mise en forme des données scientifiques est très intéressante et pourrait être le lien entre les deux parcours mais elle correspond à 12 ECTS dans un parcours et six dans l'autre. Il n'est pas précisé le rôle des laboratoires d'accueil dans cette UE. Notre réponse : dans le parcours 1, il s'agit de la préparation du stage de recherche avec construction du projet de recherche à partir d'un travail bibliographique réalisé en liaison avec le laboratoire d'accueil avec un co-encadrement universitaire. Dans le parcours 2, il s'agit d'un projet tutoré avec mise en forme de données scientifiques sous la responsabilité d'un Enseignant-Chercheur. Dans les 2 parcours, il est prévu une présentation orale devant un jury d'Enseignants-Chercheurs et de Professionnels. AERES : Les effectifs sont estimés à 25-30 pour les deux parcours en M2. Actuellement, les effectifs tournent autour de 13-15 pour le parcours "Ecologie ..." et 6-7 pour le parcours "Physiopathologie cellulaire .." avec peu d'étudiants des sciences de l'université Paris 11. Notre réponse : Nous avons anticipé une augmentation du nombre d'inscrits futurs. Ainsi cette année il y a 13 inscrits dans le parcours Physiopathologie et 14 dans le parcours Ecologie. L'ouverture d'UE commune avec l'université de Versailles St-Quentin et le master Biologie et Santé d'Orsay devrait permettre d'avoir plus d'étudiants pour les UE en partenariat. Recommandations AERES : dans un parcours recherche et au niveau M2 en particulier, l'important est d'apprendre aux étudiants à s'approprier les nouvelles connaissances issues de la recherche et les UE semblent encore construites sous la forme d'un catalogue de connaissances à restituer au moment de l'examen. Il faut donc revoir les modalités pédagogiques de l'enseignement et laisser plus de choix aux étudiants pour construire eux mêmes leur parcours. Notre réponse : les listes en annexe seront améliorées afin d'éviter l'effet "catalogue" qui n'est pas du tout dans l'esprit de ce master recherche. La formation par les séminaires et par le projet tutoré a pour objet de permettre aux étudiants une formation par un travail personnel avec l'aide d'Enseignants-Chercheurs. Dans la nouvelle maquette, l'étudiant à côté d'UE obligatoires pour de bonnes connaissances de base a le choix parmi des UE optionnelles pour orienter son parcours en fonction de son projet. AERES : la possibilité d'intégrer cette spécialité dans le master "Biologie et Santé" de l'université doit être sérieusement envisagée. Les modalités d'intégration doivent rechercher les possibilités réelles pour des étudiants de parcours différents de se retrouver pour préparer ensemble des exposés ou analyse d'articles. Notre réponse : Un rapprochement avec la mention de master Biologie et Santé était déjà présenté dans la maquette avec une UE " Inflammation et Infections bactériennes" communes aux deux parcours et à la spécialité "Immunologie" du master "Biologie et Santé". Un autre rapprochement sera fait avec le parcours "Microbiologie Appliquée et Génie Biologique-MAGB". Une UE de cette spécialité "Biodiversité microbienne, et

applications médicales, pharmaceutiques et agro-industrielles" sera proposée en optionnel aux étudiants de la spécialité "Microbiologie". Réciproquement l'UE "Mécanismes cellulaires et moléculaires des interactions Hôte-Micro-organisme" sera proposée aux étudiants de MAGB. La seule difficulté sera l'organisation de plannings adaptés. Pour le parcours Dynamique cellulaire, en UE optionnelles seront proposées 2 UE "Structure et dynamique des signaux cellulaires" de la spécialité "Signalisation et Neurosciences" du master Biologie et Santé. Spécialité : Cosmétologie : conception, réalisation et valorisation des produits cosmétiques (P) C. LAFFORGUE Réponse aux points faibles et recommandations FLUX D’ETUDIANTS : L’AERES n’ayant pas demandé ces précisions dans la maquette initiale, mais uniquement les étudiants M1, VEA et autres, il ne nous était pas apparu essentiel de surcharger les données quant aux flux d’étudiants. La répartition en termes de formation, et en termes de pays d’origine est résumée dans le tableau ci-dessous. Il montre clairement la place prépondérante des étudiants pharmaciens dans cette formation.

2005 2006 2007 2008 Pharma 7 12 15 15

Maitrise/M1 7 5 4 5 Ingénieurs 0 2 2 4 Etranger 3 5 5 9 Français 11 14 16 15

Total 14 19 21 24 APPUI RECHERCHE : des contacts ont été pris avec divers laboratoires de recherche, néanmoins la spécificité des activités du laboratoire en terme de passage percutané et de formulation rend difficile une intégration totale. De plus, l’effectif actuel du laboratoire est 1 maître de Conférence et depuis un an un ATER en fin de thèse. Suite au décès du professeur Marty, le département est en réorganisation pour la valence enseignement comme pour la valence recherche ; cette réorganisation et la mise en place d’une activité de recherche pleine et entière prendront quelques temps. UN SEUL ENSEIGNANT pour la moitié des enseignements : ce master est le fruit de plus de 10 ans d’enseignement dans le domaine cosmétique et a été largement élaboré avec les industriels, le Pr. Marty et Mme LAFFORGUE. Les industriels lors de travaux dirigés et de tables rondes évaluent et critiquent le travail des étudiants. De plus le projet réalisé et présenté à la fin du premier semestre est la réalisation d’une demande d’industriel et est jugé par ces mêmes industriels ainsi que les membres qu’ils le souhaitent de la Société Française de Cosmétologie partenaire de notre master. L’HYPERSPECIALISATION : elle correspond à la réalité du produit cosmétique qui est aujourd’hui un produit de santé à part entière. Le nouveau règlement européen du produit cosmétique ou la commission cosmétologie de l’AFSSAPS est la preuve de cette spécificité. L’embauche et l’intégration industrielle des étudiants à ce niveau (Bac+5) nécessitent d’être opérationnel immédiatement dans ce secteur. Le domaine plus large de la « recherche avancée » en industrie cosmétique faisant appel à des étudiants formés à la recherche lors de

doctorats (Bac+8). POUR DONNER SUITE AUX RECOMMANDATIONS : Afin de conserver la spécificité du produit cosmétique et la lisibilité de la formation tant pour les étudiants que les industriels, nous proposons d’intégrer un parcours « produits cosmétiques » dans la spécialité « formulation et production des médicaments et autres produits de santé » du master « Médicaments et autres produits de santé ». Ce parcours s’articulera en un M1 « Médicaments et autres produits de santé » contenant des UE choisies parmi l’offre de l’U.F.R. et un M2 « produits cosmétiques » selon le schéma présenté ci-après :

Christian CAVÉ Responsable de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Santé publique Resp. Alfred SPIRA

5 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016022) : B

Biostatistique (R), Recherche clinique (R), Epidémiologie (R), Economie de la Santé (R) L. MEYER et Ph. BROËT

B

Génomique et Génétique statistique (R et P) Ph. BROËT B

Méthodologie et Statistiques en recherche biomédicale (P) B. FALISSARD A

Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales (P) B. DUFOUR, G. BRUCKER A

Méthodologie des interventions en santé publique (P) J. ANKRI (UVSQ) B

2- Réponse pour l'ensemble de la mention L’évaluation fournie par l’AERES souligne la très grande attractivité nationale de cette offre de mention, la très bonne cohérence de son projet pédagogique, et son offre de formation très complète. La critique est parfois contradictoire et sa lisibilité est donc difficile. Elle invite néanmoins à diminuer le nombre de spécialités de notre offre de Master, ce qui est proposé selon le schéma détaillé ci-dessous : regroupement de quatre spécialités « recherche » en une seule spécialité : « Recherche en Santé Publique (biostatistique, économie de la santé, épidémiologie, recherche clinique) ». L’offre d’enseignement de ce Master est très large et cohérente dans le champ de la santé publique. Des efforts considérables ont été réalisés pour rendre compatibles les offres d’enseignement existantes, depuis des dizaines d’années pour certaines, avec la « mastérisation », tout en donnant une nouvelle cohérence à l’ensemble, en tenant compte de l’évolution des connaissances, des besoins et de la demande des étudiants. Notre offre se veut résolument multidisciplinaire au niveau du M1. Elle ne peut cependant pas raisonnablement couvrir l’ensemble des disciplines participant de la Santé Publique. Il existe d’ailleurs un Master d’éthique dans notre université. Les offres existant en Ile-de-France ou à l’échelle nationale ne sont pas concurrentes mais complémentaires, dans un souci d’adéquation de l’offre nationale d’enseignement avec les besoins. Il serait néanmoins très utile qu’un document de référencement de l’offre soit élaboré (rôle dévolu à l’EHESP). Des liens existent avec l’EHESP, mais également avec d’autres Masters et Mastères (CNAM-Pasteur). Un réseau d’écoles doctorales coordonné par l’EHESP est en cours de constitution. Notre formation de Master associe P11, P5, P12, UVSQ, ENVA. Elle est donc déjà largement

fédératrice au niveau régional. La diversification et la multiplication de l’offre est heureuse (de nombreux cadres actuels des autres formations, avec lesquels nous entretenons d’excellentes relations de partenariat, sont issus de Paris 11). Cette multiplication a bien sûr des conséquences sur notre recrutement, plus circonscrit actuellement au bassin géographique de l’Ile de France (sauf en M1). Cependant nous accueillons encore au total entre 350 et 440 étudiants par an en Master, dont 250 à 300 en M1, 40 à 45 en M2R et environ 80 en M2 « Pro ». Au-delà du Master, l’Ecole doctorale Santé Publique ED 420 est localisée dans la même entité, l’Ecole de Santé Publique Paris Sud (ESPPS). Les flux d’étudiants, entre M1 et M2, entre M2 et école doctorale, au sein de nos formations et avec d’autres formations régionales et nationales, sont très importants. Si on ajoute Ecole d’été, Ecole d’hiver et DU, les enseignements offerts par l’ESPPS constituent un très important regroupement avec une forte attractivité nationale et internationale (au total plus de 600 étudiants par an, venant de près de 10 pays différents). Le M1 n’est pas une spécialité, mais un « classique » puisqu’il offre également un socle pour l’ensemble de nos spécialités et pour d’autres M2, permettant des échanges inter-universités. Il constitue aussi la base de la formation du DES de Santé Publique de la région Ile de France. L’adossement de notre mention à de nombreux laboratoires de recherche labellisés et réputés est d’une exceptionnelle richesse dans notre discipline, comme souligné par l’AERES.

Les passages possibles entre spécialités (UE dites d’ouverture ou modules communs), comme avec d’autres formations Master en France ou à l’étranger, sont favorisés pour les étudiants qui bénéficient tous d’un suivi individuel. Ces passages entre spécialités sont facilités par la participation des enseignants à différentes spécialités, par des réunions d’information au niveau du M1, et par des suivis personnalisés des étudiants en M1 et en M2. Les parcours d’étudiants issus d’autres formations ou s’orientant vers d’autres universités françaises ou étrangères sont pris en compte de façon individualisée.

La procédure de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants, qui n'est qu'en construction, est de la responsabilité de notre université. Nous poursuivons nos efforts dans ce sens pour le prochain quadriennal. Cependant nous ne disposons pas au niveau du Master des moyens humains nécessaires à une telle entreprise, par ailleurs rendue difficile par la grande mobilité des étudiants. 3- Réponses par spécialité Spécialité : Biostatistique (R), Recherche clinique (R), Epidémiologie (R), Economie de la Santé (R) L. MEYER et Ph. BROËT Réponse aux points faibles et recommandations L’adossement à de nombreuses équipes de recherche labellisées a été souligné par le rapport d’évaluation de l’AERES, de même que sa très grande attractivité et sa très bonne insertion professionnelle L’attractivité des spécialités recherche est au centre de nos préoccupations. Ces spécialités ont fonctionné dans le dernier quadriennal de manière très mutualisée (réflexion pédagogique partagée entre les enseignants des différentes universités concernées, modules d’enseignement communs, et ce dès le M1). Nous proposons donc de regrouper les spécialités recherche épidémiologie, biostatistique, économie de la santé, recherche clinique, en une seule spécialité intitulée « Recherche en santé publique » comprenant quatre parcours : Biostatistique, Economie de la Santé, Epidémiologie, Recherche clinique. Ils

comprendront des modules communs et des modules spécialisés. Cette spécialité accueillera environ 50 étudiants. Les cours d’épidémiologie descriptive de la spécialité Recherche en Santé Publique seront accessibles aux étudiants du M2PMSR Réciproquement, les cours sur les mesures subjectives du M2PMSR seront accessibles aux étudiants de la spécialité Recherche en Santé Publique Spécialité : Génomique et Génétique statistique (R et P) Ph. BROËT Réponse aux points faibles et recommandations La recommandation principale de ce rapport est d’augmenter l’attractivité de cette spécialité de Master. - Le nombre d’étudiants de l’ancienne spécialité était effectivement faible et une analyse critique de ce faible flux nous avait d’ailleurs conduit à modifier notre offre par rapport à l’ancienne spécialité ‘Génétique’ du M2 de santé Publique avec : (1) ouverture de la formation au secteur professionnel, (2) ouverture à des étudiants de formation initiale en Biologie et en Mathématiques appliquées, (3) modularité de l’enseignement avec des enseignements mutualisés avec d’autres Masters (Evry, Paris-Sud), (4) ouverture à l’international (cours européens, laboratoires associés). - L’association ’Recherche’ & ‘Professionnel’ est nécessaire à la bonne évolution de cette spécialité. Nous escomptons environ 1/4 d’étudiants ‘Recherche’ et 3/4 d’étudiants ‘Professionnel’. Le domaine de la Génomique est en pleine évolution avec un accroissement des besoins en particulier dans le secteur professionnel. Une forte demande émane des sociétés de biotechnologies, des plateformes biologiques et des laboratoires pharmaceutiques. Nous allons faire un effort important de communication auprès de ces sociétés. - Nous proposons d’élargir notre mode de recrutement aux étudiants en Biologie et en Mathématiques appliquées en proposant 6 à 8 semaines introductives permettant une mise à niveau dans les domaines de la Génétique/Génomique et de la Biostatistique. La mutualisation d’enseignements ainsi que l’association au projet de 6 universités augmente le potentiel de recrutement pour une offre de formation qui est à notre connaissance unique en France. - L’ouverture à l’international avec des enseignements réalisés sous l’égide de la société Européenne de Génétique Humaine et l’accord de laboratoires étrangers (e.g. Institut de Génomique de Singapour) permet également d’augmenter la visibilité et l’attractivité de notre formation. Spécialité : Surveillance épidémiologique des maladies humaines et animales (P) B. DUFOUR, G. BRUCKER Réponse aux points faibles et recommandations La spécialité est cohabilitée avec l’université Paris 12 et l’ENVA, mais pas avec Paris 5 René Descartes. Cette spécialité répond très clairement à un besoin émanant de professionnels dans les domaines des investigations épidémiologiques humaines et animales, de la veille et de l’alerte sanitaire. Elle répond à des attentes régionales, nationales (agences de sécurité sanitaire, ENVA) et internationales (OMS, OIE). L’originalité de la formation précisée dans l’évaluation souligne qu’elle n’est pas en concurrence avec les autres formations régionales. Il s’agit de la seule spécialité regroupant

une approche en santé humaine et animale, ce qui est particulièrement approprié aux sujets traités, tant du point de vue des concepts, des méthodes que des retombées. Les enseignants de cette spécialité participent au comité pédagogique des autres spécialités du Master. Comme suggéré par le rapport certains enseignements de cette spécialité seront ouverts aux étudiants de la spécialité recherche et réciproquement. Le flux d’étudiants à prendre en compte comporte également les inscriptions qui relèvent de Paris 12 et de l’ENVA, donc environ une vingtaine par an au total. Spécialité : Méthodologie des interventions en santé publique (P) J. ANKRI (UVSQ) Réponse aux points faibles et recommandations Comme suggéré par le rapport d’évaluation, cette spécialité sera ouverte aux – Psychologues ayant un M1 – Etudiants de STAPS ayant aussi un M1 faisant preuve d’un intérêt pour la méthodologie et une formation supplémentaire en statistique Concernant les liens avec le M2R : – Les cours d’épidémiologie descriptive de la spécialité « Recherche en Santé Publique » seront accessibles aux étudiants du M2PMSR – Réciproquement, les cours sur les mesures subjectives du M2PMSR seront accessibles aux étudiants de la spécialité « Recherche en Santé Publique ». Alfred SPIRA Responsable de la mention

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MENTION

Physique médicale Resp. Jacques BITTOUN

2 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016604) : A Radiophysique médicale (R et P) B. AUBERT A

Imagerie médicale (R et P) J. BITTOUN B

2- Réponse pour la spécialité Imagerie médicale (R et P) J. BITTOUN Réponse aux points faibles et recommandations Cette même spécialité à été évaluée A dans la mention Information Système et Technologie.

Les responsables de la spécialité « Imagerie médicale » du master IST remercient les experts de l’AERES pour l’évaluation positive de leur projet et pour leurs recommandations très constructives. Les experts ont bien relevé l'environnement remarquable qui nous a poussés à créer cette spécialité, avec des équipes de pointe en Physique de l’imagerie aussi bien qu’en ses applications médicales. Ils ont également relevé des points faibles que nous avions bien identifiés pour la plupart. En réponse à leurs remarques, nous apportons les précisions suivantes : La tendance en baisse d’effectif déjà pas nombreux (12 puis 6 étudiants pour les années 2006/07 et 2007/08) Comme nous l’avons signalé dans notre maquette, la baisse du nombre d’étudiants est essentiellement due au passage en 2 ans de notre formation. Il s’agit toutefois d’un point faible majeur qui nécessitait d’être corrigé en urgence faute de quoi, la spécialité ne pourrait pas se relever. La solution que nous proposons dans notre maquette consiste à transférer de M1 en M2 les bases de l’imagerie médicale, de sorte qu’il est de nouveau possible d’accepter des étudiants directement en M2. L’efficacité de cette mesure est maintenant prouvée puisqu’à ce jour, nous avons accepté 15 candidats d’excellent niveau (normaliens, magistère de physique, ENSPG…) et cette liste devrait croître lors d’un second entretien de sélection en septembre. Il est à noter que dans la formule appliquée en 2008-2009, nous n’aurions pu accepter que le tiers de ces étudiants dans la mesure où les 2 autres tiers n’ayant pas acquis les bases de l’imagerie médicale, auraient dû faire une année de M1 alors qu’ils possèdent déjà un niveau de M1. Par expérience des 2 années précédentes, très peu d’entre eux auraient accepté de perdre une année en M1 et se seraient tournés vers d’autres masters qu’il est possible de rejoindre en M2. La faible attractivité aux étudiants en provenance du M1 IST-EEA Il est vrai que les étudiants du master IST s’orientent vers des spécialités qui offrent une

gamme plus large de débouchés que l’imagerie médicale. Toutefois, nous avons cette année 3 étudiants l’ENS Cachan qui, ayant suivi leur année d’agrégation après le M1, sont d’ores et déjà inscrits à notre master pour l’année 2009-2010. Pour augmenter encore cette proportion, nous organisons à partir de la prochaine rentrée, des stages dans des laboratoires d’imagerie médicale pour les étudiants du M1-IST. Les UE ne contiennent ni TD ni TP. Elles sont fractionnées en conférences de trois heures assurées par des enseignants différents qu’on peut assimiler à des séminaires Le problème vient de la discipline elle-même qui est hétérogène puisqu'elle recouvre au minimum 4 modalités faisant appel à des spécialités différentes de la physique et des modes différents d'applications en recherche. Toutefois, l'environnement exceptionnel de notre master permet de faire appel à d'excellents spécialistes dans chaque domaine, ce qui a également pour avantage de mettre les étudiants en contact avec ces mêmes spécialistes de leur futur métier. Afin d'éviter de désorienter les étudiants, un effort sera toutefois consenti pour regrouper certains enseignements (qui seront alors moins pointus) et pour souligner le contexte pédagogique. Nous avons par ailleurs recommandé aux enseignants de prévoir un temps de résolution d’exercices dans leur enseignement et nous nous efforcerons d’individualiser ces temps pour constituer de véritables TD. Jacques BITTOUN Responsable de la mention Physique Médicale

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MENTION

Chimie Resp. Eric SIMONI

10 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100015903) : A Matériaux et microsystèmes en couches minces (P) B. AGIUS A

Matériaux pour les structures et l’énergie (R) M. GUPTA A

Chimie et physicochimie : des molécules aux biosystèmes (R) M. MOSTAFAVI A

Chimie organique : des matériaux au vivant (R) D. BONAFFÉ A

Radiochimie : du nucléaire à l'environnement (R et P) E. SIMONI B

Applications industrielles et médicales des radiations (SERP-Chem) (R et P) S. LACOMBE A

Nanosciences (sans affichage) E. DUFOUR-GERGAM A

Instrumentation et méthodes d’analyse moléculaire (P) M-C. SHERRMANN A

Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM B

Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX -

2- Réponses par spécialité Spécialité : Radiochimie : du nucléaire à l'environnement (R et P) E. SIMONI Réponse aux points faibles et recommandations Cette spécialité a été légèrement transformée pour faire partie de l’offre de formation, unique à P11, sur l’énergie nucléaire. Elle est donc maintenant commune au nouveau master international « Nuclear Energy » (ouverture prévue en septembre 2009) et au master mention chimie. Elle s’appelle maintenant « fuel cycle ». Dans un souci de cohérence avec les quatre autres spécialités de ce nouveau master, le volume horaire a été augmenté à 250 heures. La partie professionnelle, portée principalement par l’ENSCP, a été reconduite à l’identique. Concernant la partie recherche, les deux anciennes options ne sont plus optionnelles et constituent l’ensemble de cette nouvelle spécialité.

Il n’y a qu’une faible mutualisation des enseignements avec d’autres parcours :

Cette spécialité, étant incluse dans ce nouveau master, présente un tronc commun (introduction à la sureté, description fonctionnelle d’une centrale, radioprotection, management et gestion des risques, environnement-société) mutualisé avec les quatre autres spécialités.

L’effectif est très faible pour alimenter trois parcours : Cette spécialité ne contient plus que deux parcours (recherche et professionnel). La partie

professionnelle est constituée majoritairement par les élèves de l’ENSCP. De plus, l’internationalisation de cette formation devrait conduire à une augmentation du nombre d’étudiants inscrits, ce qui semble se vérifier pour la prochaine rentrée de septembre 2009.

Les aspects environnementaux ne sont pas suffisamment marqués : D’une part, ces aspects sont maintenant inclus dans le tronc commun mutualisé

(radioprotection, management et gestion des risques, environnement-société) et d’autre part les trois UE portant spécifiquement sur radioactivité/environnement ne sont plus optionnelles et donc obligatoires pour tous les étudiants.

Concernant les débouchés, depuis que cette formation existe (vingt ans), tous les étudiants

ont trouvé un emploi dans le secteur « nucléaire ». De plus, EDF et AREVA soutiennent très fortement ce nouveau master international, compte tenu d’une part du renouvellement actuel des cadres de ce secteur et d’autre part de l’augmentation de la demande énergétique mondiale (nucléaire, entre autre). Quel que soit l’effectif, il ne devrait donc pas y avoir de problème d’insertion professionnelle. Spécialité : Pollutions chimiques et gestion environnementale (P) R. PAUGAM Réponse aux points faibles et recommandations Points faibles Le taux d’insertion professionnelle est en diminution importante Cette formation manque d’originalité par rapport aux autres formations proposées au niveau nationale L’insertion professionnelle est assez faible pour un master professionnel, traduisant peut-être les inconvénient d’un enseignement trop généraliste Il y a une mauvaise interprétation des informations données dans le tableau « taux d’insertion ». Celles-ci sont directement tirées du tableau précédent « Poursuite d’étude ou insertion professionnelle » qui donne la situation de nos étudiants des trois dernières promotions (diplômées en 2005, 2006 et 2007) en octobre 2008 (à 1, 2 et 3 ans de diplôme). Pour juger de l’évolution de notre taux d’insertion, il faudrait comparer ces résultats avec ceux des trois dernières promotions (diplômés en 2004, 2005, 2006) en octobre 2007. Ces résultats sont tout à fait similaires. Par ailleurs, dans le nombre de diplômés en emploi, ne sont pas comptés les prolongations de stage que les entreprises proposent souvent aux étudiants. Nous n’y sommes pas favorables mais les étudiants en général ne le refusent pas. Nous avons volontairement pérenniser le caractère généraliste de notre formation après le passage de DESS à Master (au moment où la concurrence se développait) sur les conseils de l’ensemble des intervenants extérieurs de notre formation avec qui nous avons une continuelle réflexion (cf. les lettre de soutien de ARCADIS, Airparif, Lyonnaise-des-Eaux, Veolia-Eau, DRIRE). Ceux-ci jugent que les compétences et les connaissances acquises par nos étudiants dans les domaines majeurs de l’environnement, air, eau, sol et déchets leur permettent d’être très performants dans la gestion environnementale.

Recommandations Il apparaît important d’introduire un module de Chimie Environnementale pour une telle spécialité. Ce module existe et est mutualisé en M1 Chimie et en M1 Environnement parcours Chimie (Chim 436 « Chimie et Environnement », 50h), la première année des deux masters auxquels est rattachée la spécialité PCGE. Les étudiants chimistes qui composent la promotion ont donc une formation en Chimie Environnementale. Les étudiants écologues, géologues ou de la filière « santé » ont de même un enseignement « environnemental » dans leur discipline en 1ère année. Ainsi, à la sortie de notre spécialité PCGE, chaque étudiant est spécialiste de gestion environnementale dans sa discipline d’origine. Le suivi des étudiants et leur placement méritent une attention plus soutenue. Dans le cas où cette baisse se confirme, un questionnement sur l’attractivité de la formation et sur le contenu des enseignements devra être fait à mi-parcours. La situation de l’ensemble des étudiants des trois dernières promotions est connue et l’annuaire des anciens de PCGE mis à jour chaque année. Eric SIMONI Responsable de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Physique Fondamentale Resp. Jérôme LEYGNIER

10 spécialités Domaine : Sciences Technologie Santé

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016012) : A Concepts fondamentaux de la physique (R) HERITIER A

Noyaux, particules, astroparticules et cosmologie (R) E. KHAN et A.STOCCHI A

Astronomie et astrophysique (R) G. PINEAU DES FORÊTS et L. VERSTRAETE A

Formation internationale (sans affichage) A. CORDIER B

Préparation à l'Agrégation de physique (sans affichage) -

Optique, matière et plasmas (R et P) J. ROBERT A

Physique et systèmes biologiques (R) R. MASTRIPPOLITO, M. DUBOW A Systèmes complexes (R et P) E. TRIZAC (ex. Systèmes dynamiques et statistiques de la matière complexe) B

Nanosciences (sans affichage) E. DUFOUR-GERGAM A

Sciences de la fusion (R et P) J-M. RAX A

Génie nucléaire (Nuclear Engineering) (R et P) B. BERTHIER A

2- Réponses par spécialité Spécialité : Formation internationale (sans affichage) A. CORDIER Réponse aux points faibles et recommandations - Finalité mal définie L'objectif de cette spécialité est de répondre à une demande d'étudiants souhaitant effectuer leur 2e année de Master à l'étranger dans le cadre du Master du Physique Fondamentale (de Physique Fondamentale et Appliquée précédemment). Jusqu'à la création de cette spécialité, ces étudiants devaient trouver un M2 spécialisé qui acceptait de valider des études intégralement effectuées à l'étranger, ce qui était extrêmement rare. Ce M2 offre cette ouverture internationale dans l'esprit du processus de Bologne.

- Resserrement des liens avec une Ecole Doctorale Du fait des larges choix de spécialisation proposés par les universités étrangères, il ne peut pas y avoir de lien spécifique avec une Ecole doctorale particulière. Il faut souligner que jusqu'à présent les étudiants qui souhaitaient poursuivre en thèse n'ont rencontré aucune difficulté pour trouver une allocation. - Contenu pédagogique Le contenu pédagogique du programme suivi par l'étudiant à l'étranger doit être validé par un jury avant son acceptation dans ce M2 (contrat pédagogique / learning agreement). La longue expérience des échanges Erasmus (≈ 1000 étudiants échangés en 20 ans) permet de maîtriser cette démarche. Jusqu'à présent la mention de Master concernée était "Physique Fondamentale et Appliquée" ce qui conduisait à un très large spectre de spécialisations. La mention délivrée dans le cadre de cette nouvelle habilitation étant uniquement "Physique Fondamentale", seul un programme relevant de cette spécification sera accepté. Il faut noter que jusqu'à présent la plupart des étudiants qui ont obtenu ce M2 l'ont effectué au Département de Physique Théorique de Cambridge ce qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit de ce Master 2. - Faiblesse du flux Au delà des considérations de lourdeur du suivi pédagogique de ces étudiants, il est évident que seuls des étudiants de bon niveau peuvent s'engager dans cette formation (minimum mention Assez Bien au M1 de Physique Fondamentale de Paris-Sud 11), d'une part pour surmonter les difficultés d'un Master 2 dans un contexte universitaire et une langue différents, d'autre part pour avoir l'assurance à leur retour d'être considérés par les Ecoles Doctorales. Ces contraintes font qu'il ne serait pas raisonnable d'avoir un flux supérieur à une dizaine. Il faut souligner qu'hormis le suivi pédagogique, aucun enseignement n'est délivré à Paris-Sud à ces étudiants, donc le coût de ce M2 est très faible, même si les flux en sont modestes. Enfin il faut noter que la possibilité de terminer le Master incite les élèves des Grandes Ecoles qui ont commencé le cursus "cumulatif" en L3, à le poursuivre en M1 et donc cette offre de M2 a un effet positif sur les effectifs de ce M1. Le flux du M2 pourrait être sensiblement accru si nous validions aveuglement la dernière année d'étude dans leur établissement d'origine des étudiants TIME des Ecoles, même pour des parcours pédagogiques très techniques (Génie civil, automatisme,...), cependant cela ne s'inscrirait pas dans une dénomination "Physique Fondamentale" (et même Appliquée) et n'est donc pas pratiqué. Il faut également noter que, comme indiqué dans le dossier d'habilitation, les étudiants de Physique Fondamentale sont fortement incités à effectuer l'année de M1 à l'étranger, ce qui réduit d'autant le nombre de ceux qui souhaiteraient le faire au niveau du M2. En conclusion ce Master 2 s'inscrit parfaitement d'une part dans le processus de Bologne et d'autre part dans le rapprochement entre l'Université et les Grandes Ecoles. Spécialité : Systèmes complexes (R et P) E. TRIZAC Réponse aux points faibles et recommandations Cette spécialité est cohabilitée avec Paris 6, Paris 7, Marne La Vallée et l’ENS Cachan (ancienne dénomination : Systèmes dynamiques de la matière complexe). Suivent ici les réponses de Paris 7 aux points faibles et recommandations de l’AERES vague C.

Remarque préliminaire : il est fait état d’informations contradictoires entre les dossiers déposés par Paris 6 et 7. Cela résulte d’une erreur de transmission de l’Université Paris 7 indépendante de notre volonté. Le dossier correct, constitué de façon conjointe est celui transmis par Paris 6. La réponse de Paris 7 à l’AERES fait état de cette erreur. Notamment le parcours présenté par Paris 7 comme étant IIMMH est en fait le parcours “Mécanique et fluides complexes” construit entre les deux mentions: Physique et applications et Sciences de l’Ingénieur. Ce parcours n’a pas d’UE propres mais des UE communes: il n’apparaît donc pas dans la liste des UE. Réponses aux points faibles:

1) Les 3 parcours ne sont pas la juxtaposition d’anciens DEA. En effet, ils présentent un fort recouvrement à la fois en S3 et S4 correspondant à 14 UE communes sur un total de 26. En recomptant les UE correspondant vraiment à des cours et en supprimant 3 UE obsolètes: “Physique des phénomènes hors équilibre, propagation des ondes en milieu hétérogène, Physique des ondes”, nous arrivons à 26 UE au lieu de 38. Nous n’avons pas compté l’UE d’Anglais (service commun de l’Université) et les deux UE de stage. Attention: les lignes en gras dans le tableau de la maquette ne correspondent pas à des UE. D’autre part la durée des stages est de 18 ECTS sauf pour un parcours (mécanique et fluides complexes) car il est commun avec la mention Sciences de l’ingénieur.

2) Les parcours visent des étudiants présentant des aptitudes et des goûts différents mais attirés par la même thématique: plus théoriciens, plus numériciens plus expérimentateurs. L’offre de formation correspond à cette répartition.

3) Le taux de réussite, un peu faible en parcours professionnel s’explique par le fait que certains étudiants, travaillant en parallèle le font en deux ans.

Réponses aux recommandations: A cause du parcours théorique, il n’est pas possible de faire un tronc commun au niveau du S3. Par contre beaucoup d’UE sont communes. On ne peut pas harmoniser complètement la durée des stages à cause de l’inter-mention. Jérôme LEYGNIER Responsable de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTION

Sciences du Sport et Société Resp. Michel DESBORDES

3 spécialités Domaine : Droit Economie Gestion

1- Rappel des appréciations de l'AERES Appréciation globale de la mention (n°S3100016851) : B Politiques publiques et stratégies des organisations sportives (P) D. CHARRIER B

Management des évènements et loisirs sportifs (R et P) C. HAUTBOIS, M. DESBORDES B

Organisation sociale du sport (R) C. LOUVEAU A

2- Réponse pour l'ensemble de la mention Les enseignants-chercheurs concernés par les spécialités en management du sport ont apporté des réponses spécifiques aux points soulevés par l’AERES. De manière générale, l’adossement à la recherche va être renforcé. Au niveau insertion professionnelle, le modèle du MELS qui est aujourd’hui un modèle pour l’ensemble des masters de management du sport en France, sera appliqué à la spécialité PPSOS. Cette spécialité change l’an prochain de responsable et montera en puissance dans les années à venir, tant au niveau des flux d’étudiants attendus que de l’équipe de recherche. Globalement, on note une grande cohérence de ces deux spécialités par rapport au laboratoire puisque les deux thématiques centrales de ces masters (politiques publiques, marketing du sport), correspondent de manière quasi-homothétique aux deux axes du laboratoire principal auxquels ils sont adossés. 3- Réponses par spécialité Spécialité : Politiques publiques et stratégies des organisations sportives (P) D. CHARRIER Réponse aux points faibles et recommandations Recommandation 1 : Poursuivre la réflexion engagée sur la faible attractivité de la formation et sur un taux de réussite en baisse constante. Améliorer les données relatives à l’insertion professionnelle. L’équipe pédagogique animée par le nouveau porteur de projet est bien consciente de ces constats qui l’ont conduit à engager une véritable rénovation de la formation proposée. L’élargissement du champ couvert et l’évolution du titre du Master se sont accompagnés de mesures concrètes mises en œuvre depuis le dépôt du dossier : Une présentation détaillée du M 2 « PPSOS » a été réalisée en Master 1 par le porteur de projet afin de sensibiliser davantage d’étudiants. Dans le même esprit, il a rencontré des

partenaires désireux de confier à des étudiants des missions de stage et des sujets de mémoires programmés sur les deux années de master. Cela s’est déjà concrétisé pour 5 étudiants de M 1 avec l’UCPA, la Mairie de Paris et l’Agence pour l’Education par le Sport. Il est envisagé de développer cette stratégie avec d’autres partenaires. Compte tenu de ce travail de sensibilisation et de communication l’objectif d’avoir 20 étudiants inscrits semble raisonnable. Pour améliorer le taux de réussite, l’équipe pédagogique va assurer un suivi individuel plus précis et plus régulier. Par ailleurs, la réflexion menée sur cet aspect montre que les étudiants de formation juridique présentent des lacunes au niveau de la connaissance du système sportif et vice-versa en ce qui concerne les étudiants originaires de STAPS. Pour améliorer cette situation, l’équipe pédagogique indiquera, dès la publication de la liste des candidats retenus, les pré-requis aux étudiants sélectionnés. Elle créera les conditions pour que les échanges de compétences se réalisent au mieux (travaux de groupe mixant des étudiant originaires des STAPS et de Droit) Le responsable de l’insertion professionnelle a été nommé en sept. 2008. Le premier recueil de données, effectué depuis le dépôt du dossier, a produit les éléments suivants :

- 36 étudiants ont répondu à cette première enquête sur les 58 diplômés recensés depuis 2005.

- 34 ont en emploi (13 dans le secteur des bureaux de programmation, 7 dans le secteur public, 6 dans des organisations sportives et 3 dans le secteur de la distribution sportive)

Ce dispositif sera développé dès la rentrée 2009-2010 d’une part pour améliorer le taux de réponse et d’autre part pour affiner la connaissance des emplois. Recommandation 2 : S’interroger sur un rapprochement potentiel avec l’autre spécialité professionnelle de la mention Les équipes pédagogiques en charge des deux spécialités considèrent que la recherche de synergies est à développer notamment dans le cadre des conférences données par des professionnels. Pour autant, la fusion au sein d’une seule spécialité ne semble pas envisageable tant les positionnements thématiques (Événementiel, Marketing et Communication d’un côté/Équipements, Espaces et Animation, Prévention et Insertion de l’autre), les réseaux de partenaires employeurs (Privés/Publics), les emplois proposés sont différents. Par ailleurs, compte tenu de la taille de l’Ile de France et de la localisation parisienne des principaux employeurs, les potentiels d’étudiants et d’emplois paraissent suffisants pour conserver deux promotions à 20 étudiants. Recommandation 3 : Renforcer l’adossement à la recherche Depuis le dépôt du dossier, l’adossement à la recherche a été renforcé par des collaborations avec le laboratoire « Pilotage Economique et Social des Organisations » (PESOR EA 3546 Faculté J. Monnet UPS 11) dirigé par la Professeure S. Charreire-Petit. Cet appui s’inscrit dans le pôle « Sciences Humaines et Sociales » qui se constitue en vue du Plan Campus. Il devrait se traduire dès la rentrée 2009-2010 par des séminaires communs sur la gestion des organisations sportives. Recommandation 4 : Apporter des éclaircissements sur l’organisation pédagogique de l’UE « Insertion professionnelle » Cette UE regroupe 4 enseignements complémentaires destinés à faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Dans ce cadre, le cycle de conférences, qui mobilisera chaque année une vingtaine de conférenciers, est destiné à accueillir des professionnels, sélectionnés en fonction des projets des étudiants. Il s’agit de densifier le réseau des étudiants par la mise en œuvre d’une véritable stratégie : quelques étudiants seront chargés des contacts en amont, de l’accueil du conférencier et de la rédaction d’un compte-rendu qui sera relu en aval par le conférencier.

L’évaluation de cet enseignement se fera selon le schéma suivant : - 20% : Préparation de la conférence et appropriation du corpus universitaire et

professionnel de la thématique. - 20% : Rédaction du compte-rendu soumis au conférencier. - 60% : Examen terminal collectif (par groupe de 4 étudiants) portant sur toutes les

conférences. Par ailleurs, l’enseignement « Stratégie de professionnalisation » est destiné à aider les étudiants dans la définition de leur projet de professionnalisation (connaissance préalable du secteur et des emplois visés, identification des lieux de stage potentiels et élaboration d’une stratégie optimale) et la construction et l’activation du réseau des anciens étudiants diplômés. Spécialité : Management des évènements et loisirs sportifs (R et P) C. HAUTBOIS, M. DESBORDES Réponse aux points faibles et recommandations (évaluation sur Paris 10) Remarque 1 : « la faiblesse de l’ancrage recherche constitue le point négatif le plus significatif de la spécialité ». Depuis 10 ans, l’offre de formation en management du sport s’est développée de manière très importante à l’UFR STAPS de Paris-Sud 11. Le DESS (devenu en 2004 la spécialité marketing et communication du Master 2 Management des événements et des loisirs sportifs) a ainsi ouvert en 1999. Cet élargissement de notre offre de formation a accompagné le nombre croissant d’étudiants souhaitant se professionnaliser dans le secteur du management du sport. Ce master est adossé à plusieurs laboratoires de recherche labellisées : Laboratoire Label Etablissement(s) Responsable Qualité / HDR CNU

SPOTS JE2496 Paris SUD 11 Michel Desbordes PR 74 CeRSM EA 2931 Paris 10 Armande Le Pellec/J.

Defrance PR 74

GEPECS EA3625 Paris 5 Bernard Valade/B. During

PR 19/74

GTM UMR 7183

CNRS Helena Hirata/Régine Bercot

DR

Les laboratoires auxquels sont adossées ces formations ont des axes de recherche clairement orientés sur le management, notamment l’équipe SPOTS de Paris-Sud 11 :

- Axe 1 : Politiques publiques et stratégies des organisations sportives - Axe 2 : Marketing du sport

Remarque 2 : « aucun bilan sur l’insertion professionnelle n’est présenté malgré les flux conséquents en M2 depuis trois ans ». L’insertion professionnelle de nos étudiants en management du sport constitue le point fort de notre spécialité et plus largement de l’UFR STAPS de Paris-Sud 11. Un travail très important a été mené depuis environ trois ans pour suivre de manière extrêmement précise l’insertion professionnelle et le déroulement de carrière des 250 étudiants ayant par exemple obtenu le diplôme du Master 2 MELS (ex-Dess). C’est un travail très lourd qui a donné lieu à d’excellents résultats tant d’un point de vue quantitatif (taux de professionnalisation) que qualitatif (nom de l’entreprise ayant recruté les étudiants, poste occupé…). Un « annuaire des anciens » a ainsi été réalisé et qui sert aujourd’hui de modèle à la plupart des facultés de l’université Paris Sud 11. Ce travail de suivi de la professionnalisation reste à poursuivre. Outre la mise à jour régulière des informations déjà obtenues, nous souhaitons les compléter

par de nouveaux indicateurs (niveau de rémunération…). Nous souhaitons également élargir ce dispositif de suivi aux autres formations « management du sport » de l’UFR STAPS. Remarque 3 : « le positionnement de la spécialité au niveau local, régional et national reste flou. Le nombre important de spécialités en « management du sport » sur le territoire nécessite de s’interroger sur le positionnement de la présente offre de formation vis-à-vis du contexte local et nationale ». En France, les formations en management du sport, qu’elles soient proposées par des universités ou des écoles de commerce, sont effectivement nombreuses. Nous ne pouvons que souscrire au constat effectué par la commission et soulignons la nécessité d’une clarification de cette offre globale de formation. Cette démarche semble à la fois nécessaire pour les étudiants et les entreprises qui recrutent nos étudiants. En ce qui concerne l’UFR STAPS de Paris-Sud 11, l’offre de formation en management du sport s’adresse à quatre types d’employeurs : les sponsors, les agences de marketing et de communication, les fédérations sportives ou les clubs sportifs et les organisateurs d’événements. De ce point de vue, l’UFR STAPS de Paris-Sud 11 apparaît en parfaite cohérence avec ses débouchés dans la mesure où la très grande majorité (pour ne pas dire la totalité) de ces employeurs se situent dans le bassin parisien. L’ancienneté de nos formations en management du sport nous a également permis, depuis 10 ans, de tisser avec l’ensemble de ces entreprises un très important réseau favorisant la mise en stage et la professionnalisation de nos étudiants. C’est donc en grande partie pour ce fort ancrage régional et ce réseau de professionnels qu’un grand nombre d’étudiants provenant de toute la France souhaitent intégrer nos formations en management du sport. Pour ces raisons, la question du positionnement des formations en management du sport des UFR STAS de Paris 11 et Paris 10 ne semble pas faire débat. Remarque 4 : « le nom du responsable de la spécialité n’est pas connu ». Les responsables de la spécialité sont Michel Desbordes et Christopher Hautbois Michel DESBORDES Responsable de la mention

Réponse aux avis de l'AERES de juin 2009 Masters de l'Université Paris-Sud 11 (Vague D)

MENTIONS

Sciences de la terre et de l’univers, Information systèmes et technologie, Physique appliquée et mécanique, Informatique, Chimie, Biologie et Santé, Droit fondamental et

appliqué et droit de l'entreprise

1- Rappel des appréciations de l'AERES Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX B

Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD B

2- Réponses pour ces 2 spécialités Ces deux spécialités concernent plusieurs mentions de master, soit l'une, soit les deux. Spécialité : Compétences complémentaires en informatique (P) H. DELACROIX Réponse aux points faibles et recommandations La formation est transversale et a été conçue pour donner une formation théorique et pratique solide aux étudiants venant d’horizons très variés bien que tous scientifiques, ce qui, par exemple, a rendu la mise place de modules d’applications thématiques très difficile (nous laissons aux étudiants la possibilité au second semestre de suivre une UE dans leur discipline d’origine en lien avec l’informatique). Pour garantir le professionnalisme et l’efficacité de cette formation, nous avons fait le choix de confier ce projet pédagogique de reconversion à des enseignants-chercheurs de haut niveau en informatique maîtrisant parfaitement les fondements théoriques nécessaires aux étudiants plutôt qu’à des extérieurs moins aguerris à ces défis pédagogiques. Nous avons plutôt choisi de solliciter ces extérieurs pour intervenir dans un cycle de conférences afin de présenter la place de l’informatique dans le monde industriel. La vocation de cette formation reste néanmoins d’offrir à des étudiants ne poursuivant pas en M2 recherche dans leur spécialité d’origine l’opportunité de trouver un emploi grâce à une double compétence. En effet, les étudiants qui valident la partie théorique trouvent facilement à l’issue du stage un emploi d’interface, notamment comme chef de projet junior. L’effort demandé pour cela aux étudiants est intensif et seuls les mieux armés ou les plus motivés peuvent s’acquitter de la formation en un an ce qui explique le taux relativement faible de réussite. Spécialité : Compétences complémentaires en management des organisations (P) S. EDOUARD Réponse aux points faibles et recommandations

La spécialité CCMO ne se limite pas à la mention IST mais est offerte dans 5 mentions de master, contre 11 pour 2006-09, ce qui devrait améliorer sa lisibilité et simplifier les relations avec les équipes pédagogiques des M1. Ce M2 a dû faire face à une forte demande et à des effectifs croissants, tout en améliorant notre taux de réussite. Afin de renforcer les partenariats industriels, ce M2 sera cogéré à partir de 2009 avec une professionnelle, responsable qualité des projets chez BNP-

Paribas Assurances. De plus, le nombre d’heures effectuées par les professionnels passe de 30% en 2006 à 50% en 2009. Enfin, pour mieux justifier de la présence de ce M2 dans les mentions de science et de droit, nous travaillons à proposer comme UE optionnelle une UE de la mention de master d’accueil. Le choix de ces UE professionnelles est laissé à chaque étudiant, en fonction de son projet professionnel, orienté par l’équipe pédagogique. L’originalité de cette formation est d’offrir un double diplôme pour valider une double compétence.

2006-07 2007-08 2008-09 Mentions de master Inscrits diplômés % de

réussite inscrits diplômés % de réussite Inscrits

Droit fondamental et appliqué 3 2 67% 9 9 100% 10

Biologie et santé 3 3 100% 5 5 100% 13 Physique appliquée et mécanique physique 1 1 100% 6 5 83% 3

Information Systèmes Technologies 10 3 30% 4 3 75% 0

Informatique 3 2 67% 4 2 50% 3 Sciences de la terre et de l’univers 1 0 0% 1 1 100% 0

Total 21 11 52% 29 25 86% 29

Changement de nom de spécialité pour 3 mentions de masters de Physique de l'UFR des Sciences d'Orsay

Demande initiale :

Mention Spécialité Parcours Cohabilitation Physique Fondamentale Astronomie, astrophysique - Astrophysique (R)

- Dynamique des Systèmes gravitationnels (R)

Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon

Physique appliquée et mécanique

Outils et systèmes de l'astronomie et de l'espace

Sans affichage Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon

Information systèmes et technologie

Outils et systèmes de l'astronomie et de l'espace

Sans affichage Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon

Modification demandée pour être en conformité avec la dénomination habilitée à Paris 6, Paris 7 et Observatoire de Paris-Meudon :

Mention Spécialité Parcours Cohabilitation Physique Fondamentale

Astronomie, astrophysique et Ingénierie spatiale

- Astrophysique (R) - Dynamique des Systèmes gravitationnels (R) - Outils et Systèmes de l'Astronomie et de l'Espace (sans affichage)

Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon

Physique appliquée et mécanique

Astronomie, astrophysique et Ingénierie spatiale

- Astrophysique (R) - Dynamique des Systèmes gravitationnels (R) - Outils et Systèmes de l'Astronomie et de l'Espace (sans affichage)

Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon

Information systèmes et technologie

Astronomie, astrophysique et Ingénierie spatiale

- Astrophysique (R) - Dynamique des Systèmes gravitationnels (R) - Outils et Systèmes de l'Astronomie et de l'Espace (sans affichage)

Paris 6, Paris 7, Observatoire de Paris-Meudon