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Actualités pharmaceutiques
• n° 524 • mars 2013 •62
QCMrevue
© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2013.01.016
1. Par quelle(s) manifestation(s) se caractérise la goutte ?
A Une hyperuricémie facultative
B Un accès initial typique au niveau du gros orteil
C La présence de cristaux d’urate monosodique
dans le liquide articulaire
D L’apparition de lithiases rénales
E La présence de tophus
2. Quels sont les médicaments susceptibles de provoquer une hyperuricémie ?
A Les salicylés à forte dose
B Le furosémide
C L’allopurinol
D L’uricase
E Les diurétiques thiazidiques
3. Parmi les éléments suivants, quels sont les facteurs déclenchants d’une crise de goutte ?
A L’alcool
B Les épinards
C Les abats
D Les asperges
E Les carottes
4. Concernant la maladie de Lesch-Nyhan, quelle proposition est fausse ?
A La maladie est due à un déficit total en HGPRT
B Elle ne touche que les filles
C Elle possède une transmission liée au sexe
D Elle entraîne un retard mental important
E Elle se caractérise par des troubles
neurologiques
5. Dans quel cas n’y a-t-il pas d’hyperuricémie ?A Jeûne
B Ingestion d’alcool
C À la naissance
D En début de grossesse
E Lors d’un effort musculaire
6. Parmi les propositions suivantes, quelle cause n’est pas à l’origine d’une hyperuricémie secondaire ?
A Hyperthyroïdie
B Hyperparathyroïdie
C Toxémie gravidique
D Sarcoïdose
E Alcoolisme aigu
7. Concernant la crise de goutte, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A La crise de goutte est plus fréquente chez
les hommes que chez les femmes
B Des cristaux de pyrophosphate de calcium (Ca)
sont retrouvés dans les articulations
C La fonction articulaire n’est jamais retrouvée
après un accès aigu
D Le liquide articulaire ponctionné est riche
en polynucléaires
E L’acide urique précipite dans les articulations
sous forme d’urate disodique
8. Concernant la molécule d’acide urique, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) faux (fausses) ?
A Il s’agit du produit de dégradation des purines
B Il s’agit du produit de dégradation
des pyrimidines
C Il s’agit d’un acide faible très soluble
D Sa forme physiologique est l’urate de sodium
E Son élimination est majoritairement rénale
9. Par quoi la crise de goutte peut-elle être traitée ?A La colchicine
B L’allopurinol
C L’indométacine
D Le phénylbutazone
E L’urate oxydase
10. Parmi les molécules suivantes, lesquelles sont contre-indiquées avec la colchicine ?
A L’érythromycine
B La fluvastatine
C La pristinamycine
D Le vérapamil
E Le bocéprévir
11. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A Les choux ne sont pas à proscrire en cas
de traitement anticoagulant, mais leur consommation,
comme celle de tous les aliments contenant une forte
teneur en vitamine K, doit être régulière
B L’International normalized ratio (INR) exprime
le temps de céphaline
C La télitromycine est un inhibiteur du CYP3A4,
elle est donc contre-indiquée avec la plupart
des statines
D Le céfuroxime doit se prendre 30 minutes avant
les repas
E Lors d’un accident ischémique transitoire,
le patient peut observer une perte de vision partielle
ou totale d’un œil
12. Parmi les médicaments antivitamines K (AVK) suivants, lequel possède la demi-vie la plus courte ?
A Fluindione
B Acénocoumarol
C Aspirine
D Warfarine
Ce QCM vous permet de vérifier les connaissances acquises à la lecture du numéro d’Actualités pharmaceutiques.
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Actualités pharmaceutiques
• n° 524 • mars 2013 • 63
revue
QCM
13. Quel est l’INR (International normalized ratio) cible chez un patient présentant une fibrillation atriale ?
A 2
B 2,5
C 3
D 3,7
E 4,5
14. Parmi les signes prémonitoires suivants, quels sont ceux qui doivent attirer l’attention en termes de risques d’acidose lactique chez un patient sous metformine ?
A Crampes
B Troubles oculaires
C Asthénie
D Douleurs abdominales
E Troubles cutanés
15. Concernant la metformine et le risque d’acidose lactique, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A La metformine doit être arrêtée avant un examen
d’imagerie médicale avec produit de contraste iodé et
jusqu’à 6 heures après
B La metformine doit être arrêtée avant un examen
d’imagerie médicale avec produit de contraste iodé et
jusqu’à 48 heures après
C La metformine doit être interrompue 48 heures
avant une intervention chirurgicale programmée sous
anesthésie générale, rachidienne ou péridurale
D La metformine peut être maintenue sans pro-
blème avant une intervention chirurgicale programmée
sous anesthésie générale, rachidienne ou péridurale
E La clairance de la créatinine doit être mesurée
avant la mise en place du traitement par metformine
16. Que peut-on proposer pour la prise en charge de troubles ORL chez l’enfant de moins de 15 ans ?
A Un large choix d’huiles essentielles
décongestionnantes
B Un thermomètre afin de suivre les variations
de température
C Des antipyrétiques de type ibuprofène, aspirine
et paracétamol
D Un mucolytique spécialement destiné
aux enfants de moins de 15 ans
E Un décongestionnant de type Vicks Vaporub®
17. Parmi les affirmations suivantes concernant le mal des transports, laquelle (lesquelles) est (sont) exactes ?
A Il est conseillé de consommer un bon repas avant
un voyage
B La scopolamine, utilisée par voie orale, est
déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante
C La diphénhydramine est indiquée chez l’adulte
et l’enfant de moins de 2 ans
D Les antihistaminiques indiqués dans le mal
des transports doivent être évités en cas de glaucome
à angle fermé
E Afin de ne plus penser aux symptômes associés
au mal des transports, il est conseillé de lire ou de jouer
durant le voyage
18. Que définit la prescription dans le cadre de l’oxygéno thérapie à domicile ?
A La source d’oxygène
B La durée quotidienne de l’oxygénothérapie
C Le prestataire
D Le débit d’oxygène
19. Quels doivent être les critères d’une étude de phase III afin de réduire les biais ?
A Contrôlée
B Randomisée
C En simple aveugle
D Rétrospective
E Avec de multiples critères de jugement
20. Quels sont les éléments exacts concernant la balance bénéfice/risque de la pioglitazone ?
A Elle a été mise sur le marché en 2002 sans
démonstration d’un effet favorable sur les événements
cliniques constituant les complications du diabète
B Elle apporterait un bénéfice en matière
d’événements cardiovasculaires majeurs
C Elle présenterait une hausse des effets délétères,
comme une augmentation du risque de cancer
de la vessie ou de fractures osseuses chez la femme
D L’ANSM, l’EMA et la FDA ont décidé de retirer
son AMM
Actualités pharmaceutiques
• n° 524 • mars 2013 •64
QCMrevue
Déclaration d’intérêts :
l’auteur déclare ne pas avoir
de confl its d’intérêts en relation
avec cet article.
L’auteurSébastien FAUREMaître de conférences
des universités,
Faculté de pharmacie,
Université d’Angers,
49045 Angers, France
Réponses commentées au QCM du n° 523
1A, B, E. Les substances qui sont des agents anabolisants sont Danatrol®, Livial® et Andractim®.
2A, B, D. Ces médicaments ont des actions androgènes (masculinisantes) et anabolisantes comme leur nom l’indique. La gynécomastie, grand paradoxe de l’effet masculinisant, est due à l’apport t rop impor tant d ’androgènes à l’organisme.
3A, C, D. Tous les bêta-2 agonistes ne sont pas autorisés par inhalation (avec une valeur seuil). Seuls le formotérol, le salbutamol et le salmétérol le sont.
4A, C, E. Les glucocorticoïdes sont uni-quement autorisés par voie inhalée, cutanée ainsi qu’intra-articulaire, péri-articulaire, péritendineuse ou péridurale. Ils permettent de poursuivre un effort extrêmement intense en augmentant la tolérance à la douleur. Leurs effets indé-sirables classiques sur les muscles sont multiples avec, par exemple, faiblesse, fatigabilité ou encore fragilisation musculaires.
5B, C. L’anastrozole est inhibiteur de l’aromatase et le raloxifène est un modu-lateur sélectif des récepteurs des estro-gènes (SERM).
6B, D. Les agents stimulants de l’érythropoïèse augmentent la masse totale d’hémoglobine circulante, ce qui a pour conséquence d’augmenter la récu-pération à l’effort. Le sang risque de devenir trop épais et de tendre vers une coagulation.
7A, B, C. L’asthénie secondaire est due à un dépassement du seuil physiologique de la fatigue. L’adrénaline est autorisée par voie nasale ou ophtalmologique. Doli-rhume®, Humex rhume® et Actifed rhume jour et nuit®, trois produits conseils pour le rhume, contiennent de la pseudo-éphédrine qui n’est pas autorisée à une concentration supérieure à 150 μg/mL.
8A, B, E. Les insulines accélèrent la récupération musculaire aux niveaux énergétique et mécanique. Elles activent l’action d’autres hormones et augmen-tent le rendement énergétique de la cellule musculaire. Leur action hypoglycémiante est extrêmement dangereuse pour un sportif et peut aller jusqu’au coma, voire au décès.
9A, D. En effet, les effets recherchés de ces substances sont ceux des stéroïdes anabolisants. Les corticotrophines, quant à elles, ont des effets similaires à ceux des glucocorticoïdes, d’où l’action anti-inflammatoire et le risque d’hyperglycémie.
10A, B, C, D, E. Les effets indésirables des diurétiques peuvent être extrême-ment dangereux pour la santé et la pra-tique du sport. Il paraît inconscient de les utiliser à des fins dopantes.
11A, E. L’insuline et les bêta-2 mimé-tiques ont bien une action anabolisante.
1 2B, D, E. L’action anabolisante de ces trois types de substances entraîne une augmentation de la masse musculaire pouvant avoir des effets indésirables sur les muscles et les tendons.
13B, D. La bronchiolite du nourrisson est une pathologie infectieuse d’origine virale. Après incubation, le virus respon-sable se multiplie au niveau de la muqueuse nasale avant de gagner les voies respiratoires inférieures. L’asthme du nourrisson est diagnostiqué après trois récidives de bronchiolite durant les deux premières années de la vie.
14A, D. La kinésithérapie n’est pas prescrite systématiquement dans la bronchiolite et dépend de l’état clinique de l’enfant. Les apports hydriques recom-mandés sont de 100 à 110 mL/kg/jour pour le nourrisson de moins de 6 mois, et de 80 mL/kg/jour au-delà. La bronchiolite est causée par des virus extrêmement contagieux qui se transmettent par les sécrétions nasales ou les gouttelettes projetées par la toux ou les éternuements.
Ainsi, un respect strict des règles d’hygiène sera indispensable pour éviter de nouvelles contaminations.
15A, C. La qualité du système de soins français est reconnue mais il est coûteux. Une forte proportion des dépenses de santé est allouée au secteur hospitalier alors que la prise en charge en ambula-toire d’une personne âgée ou en fin de vie améliore la qualité de vie.
16A, B. Le lien ville-hôpital doit être renforcé. La messagerie sécurisée per-mettrait d’améliorer cette situation. Pour l’instant le dossier pharmaceutique (DP) et le dossier médical personnel (DMP) ne sont pas assez déployés.
17B, C, D. Les tanins du thé (vert ou noir) captent le fer et en inhibent l’absorption.
18D. Le facteur IIa est également inhibé par les héparines de bas poids molécu-laire (HBPM) mais dans une proportion moindre.
19A, C. Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) entraînent plutôt de rares hyperkaliémies.
20A, D, E. L’éco-organisme en charge de la collecte des déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) aura l’obligation de mettre en place au moins un point de collecte tous les 50 000 habi-tants, avec la présence d’un minimum de 5 000 points de collecte sur le territoire national.