5
Le 22 Juillet 2010, l'Ouganda est devenu le 28ème Etat membre de l'Union africaine (UA) à ratifier le Protocole sur les droits des femmes en Afrique. Les membres de la Coalition SOAWR issus d’Oxfam GB et d’Egalité maintenant étaient ravis d'être présents pendant ce moment historique que lors duquel l'ambassadeur au ministère des Affaires étrangères, Madame Rossette Nyirikindi, a remis l'instrument de ratification à Ben Kioko, conseiller juridique de l'UA. Ce moment a été particulièrement festif pour les membres du Mouvement SOAWR car il intervenait après des mois de lobbying intensif. En Février, le Réseau des femmes d'Ouganda (UWONET) avait convoqué une réunion avec les ministres et représentants du gouvernement, se servant de cette occasion pour présenter les stratégies pour la mise en place du Groupe de travail national sur le Protocole de Maputo. En Mars, Akina Mama wa Afrika (AMwA) a organisé une réunion similaire avec le Conseil d'administration national du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Puis, en mai, Egalité maintenant a facilité et coordonné une visite en Ouganda par le Réseau de développement et de la communication des femmes africaines (FEMNET), Oxfam GB, Women of Liberia Peace Network PUBLICATION DU MOUVEMENT DE SOLIDARITE POUR LES DROITS DES FEMMESS AFRICAINES EDITION FRANCAISE EVENEMENTS A VENIR * Conférence internationale intitulée L’Afrique et l’avenir de la Justice criminelle internationaledu 14 au16 juillet 2010 à Johannesburg, Afrique du Sud * Lancement de la Décennie de la femme africaine (2010-2020) sous le thème: Approche locale pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmesdu 10 au 15 Octobre 2010. Pour plus d’’informations: http://www.africanwomendecade.org * Journée mondiale de la femme rurale, le15 Octobre * Séminaire sur les “Développements récents au niveau de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuple(Adoption de la Résolution 163 [XLVII] 2010 de la CADHP et Adoption et lancement des Directives pour la notification par les états s en vertu du Protocole), Johannesburg, le 19 octobre * 5ème Anniversaire de l’entrée en vigueur du Protocole de l’UA relatif aux droits des femmes le 25 novembre * Atelier de la Coalition SOAWR relatif à la revue et l’établissement du programme sous le thème “Commémorer 5 ans de l’entrée en vigueur du Protocole de l’UA sur les droits des femme”, les 24 et 25 novembre * Journée mondiale contre le SIDA, le 1er décembre, Thème: “Accès universel et droits humains” DANS CE NUMERO L’ OUGANDA RATIFIE LE PROTOCOLE 1 SOAWR CONVOQUE UNE CONFERENCE POUR LES FEMMES RURALES 1-2 LA CARAVANE EST AFRICAINE RELATIVE A LA SANTE MATERNELLE ARRIVE A KAMPALA 2 DANS LES MEDIAS 2 DIALOGUE DE POLITIQUE DE HAUT NIVEAU SUR LA SANTE MATERNELLE 3 I AC UTILIZE LE PROTOCOLE POUR ABORDER LA MGF 4 SOAWR ACCUEILLE WONGOSOL 4 CAFOB ABORDE LES DROITS DES FEMMES 4 LES MEMBRES AU KENYA PLAIDENT 5 (WOLPNET), Women’s Rights Advancement and Protection Alternative (WRAPA) et Egalité maintenant. Lors de la visite, les membres de la Coalition SOAWR, sous la direction d’AMwA, d'autres membres de la Coalition ougandaise des droits de la femme, et le bureau national du MAEP ont rencontré des hauts fonctionnaires des Ministères de la Justice, des Affaires féminines et des Affaires étrangères. Enfin, avant et pendant la 15 ème Session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine à Kampala (19 au 27thJuly) AMwA a également organisé une rencontre avec des parties prenantes clés. Ces efforts de lobbying ont contribué à la ratification du Protocole par l'Ouganda. Toutefois, le gouvernement a inclus deux réserves sur les articles 14:01c et 14:02c au motif que «le droit de contrôler la fécondité est une question de deux parties, à savoir l'homme et la femme" et avec l'affirmation que les dispositions sur l'avortement étaient contraires à la Constitution et au Code pénal (De gauche à droite) L’Ambassadeur Rossette Nyirikindi remet les instruments de ratification à Ben Kioko (Conseiller juridique auprès de l’UA), tandis que Mary Wandia (Oxfam GB) observe. L’OUGANDA RATIFIE LE PROTOCOLE JUILLET SEPTEMBRE 2010 Fahamu et AMwA ont organisé la Conférence SOAWR de la femme rurale avec l'appui d’Egalité maintenant, FEMNET et Oxfam GB. La conférence s’est tenue à l'hôtel SOAWR CONVOQUE UNE CONFERENCE POUR LES FEMMES RURALES Imperial Botanical Beach Resort, Entebbe, les 21 et 22 juillet, avec les objectifs suivants: la vulgarisation du Protocole sur les droits des femmes en Afrique auprès des femmes rurales; l’amplification des voix des femmes africaines marginalisées auprès de l'UA, l’appui pour la participation effective et régulière des femmes africaines vivant et travaillant en milieu rural aux processus de l'UA; l'élaboration d'une stratégie à long terme pour un plaidoyer influent des femmes africaines qui vivent et travaillent dans les zones rurales. La conférence a attiré plus de femmes leaders 50 issues de 16 pays (Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Egypte, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Malawi, Mozambique, Niger, Rwanda, Soudan, Ouganda et Sénégal). La conférence était centrée sur l'un des thèmes du Sommet de l'UA, à savoir, la santé maternelle, et on a accordé un espace aux parti- cipants afin qu’ils puissent partager leurs témoignages et leurs préoccu- pations. Son Excellence Nakadama Rukia Isanga, le ministre d'Etat pour les affaires du genre et de la culture Solome Nakaweesi-Kimbugwe (AMwA) fait un discourse de bienvenue à la Conférence de la femme rurale Mama Koite, Son Excellence Rukia Nakadama et Solome Nakaweesi-Kimbugwe.

EVENEMENTS A L’OUGANDA RATIFIE LE VENIR PROTOCOLE · du 14 au16 juillet 2010 à Johannesburg, Afrique du Sud * Lancement de la Décennie de la femme africaine (2010-2020) sous le

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Page 1: EVENEMENTS A L’OUGANDA RATIFIE LE VENIR PROTOCOLE · du 14 au16 juillet 2010 à Johannesburg, Afrique du Sud * Lancement de la Décennie de la femme africaine (2010-2020) sous le

Le 22 Juillet 2010, l'Ouganda est devenu le 28ème Etat membre de l'Union africaine (UA) à ratifier le Protocole sur les droits des femmes en Afrique. Les membres de la Coalition SOAWR issus d’Oxfam GB et d’Egalité maintenant étaient ravis d'être présents pendant ce moment historique que lors duquel l'ambassadeur au ministère des Affaires étrangères, Madame Rossette Nyirikindi, a remis l'instrument de ratification à Ben Kioko, conseiller juridique de l'UA. Ce moment a été particulièrement festif pour les membres du Mouvement SOAWR car il intervenait après des mois de lobbying intensif. En Février, le Réseau des femmes d'Ouganda (UWONET) avait convoqué une réunion avec les ministres et représentants du gouvernement, se servant de cette occasion pour présenter les stratégies pour la mise en place du Groupe de travail

national sur le Protocole de Maputo. En Mars, Akina Mama wa Afrika (AMwA) a organisé une réunion similaire avec le Conseil d'administration national du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Puis, en mai, Egalité maintenant a facilité et coordonné une visite en Ouganda par le Réseau de développement et de la communication des femmes africaines (FEMNET), Oxfam GB, Women of Liberia Peace Network

PUBLICATION DU MOUVEMENT DE SOLIDARITE POUR LES DROITS DES FEMMESS AFRICAINES

EDITION FRANCAISE

EVENEMENTS A VENIR

* Conférence internationale intitulée “L’Afrique et l’avenir de la Justice criminelle internationale” du 14 au16 juillet 2010 à Johannesburg, Afrique du Sud * Lancement de la Décennie de la femme africaine (2010-2020) sous le thème: “Approche locale pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes” du 10 au 15 Octobre 2010. Pour plus d’’informations: http://www.africanwomendecade.org * Journée mondiale de la femme rurale, le15 Octobre * Séminaire sur les “Développements récents au niveau de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuple(Adoption de la Résolution 163 [XLVII] 2010 de la CADHP et Adoption et lancement des Directives pour la

notification par les états s en vertu du

Protocole), Johannesburg, le 19 octobre * 5ème Anniversaire de l’entrée en vigueur du Protocole de l’UA relatif aux droits des femmes le 25 novembre * Atelier de la Coalition SOAWR relatif à la revue et l’établissement du programme sous le thème “Commémorer

5 ans de l’entrée en vigueur du

Protocole

de l’UA sur les droits des femme”, les 24 et 25 novembre * Journée mondiale contre le SIDA, le 1er décembre, Thème: “Accès universel et droits humains”

DANS CE NUMERO

L’OUGANDA RATIFIE LE

PROTOCOLE 1

SOAWR CONVOQUE UNE

CONFERENCE POUR LES

FEMMES RURALES

1-2

LA CARAVANE EST

AFRICAINE RELATIVE A LA

SANTE MATERNELLE ARRIVE A

KAMPALA

2

DANS LES MEDIAS 2

D IALOGUE DE POLITIQUE DE

HAUT NIVEAU SUR LA SANTE

MATERNELLE

3

IAC UTILIZE LE PROTOCOLE

POUR ABORDER LA MGF 4

SOAWR ACCUEILLE

WONGOSOL 4

CAFOB ABORDE LES DROITS

DES FEMMES 4

LES MEMBRES AU KENYA

PLAIDENT 5

(WOLPNET), Women’s Rights Advancement and Protection Alternative (WRAPA) et Egalité maintenant. Lors de la visite, les membres de la Coalition SOAWR, sous la direction d’AMwA, d'autres membres de la Coalition ougandaise des droits de la femme, et le bureau national du MAEP ont rencontré des hauts fonctionnaires des Ministères de la Justice, des Affaires féminines et des Affaires étrangères. Enfin, avant et pendant la 15ème Session ordinaire de l'Assemblée de l'Union africaine à Kampala (19 au 27thJuly) AMwA a également organisé une rencontre avec des parties prenantes clés. Ces efforts de lobbying ont contribué à la ratification du Protocole par l'Ouganda. Toutefois, le gouvernement a inclus deux réserves sur les articles 14:01c et 14:02c au motif que «le droit de contrôler la fécondité est une question de deux parties, à savoir l'homme et la femme" et avec l'affirmation que les dispositions sur l'avortement étaient contraires à la Constitution et au Code pénal

(De gauche à droite) L’Ambassadeur Rossette Nyirikindi remet les instruments de ratification à Ben Kioko (Conseiller juridique auprès de l’UA), tandis que Mary Wandia (Oxfam GB) observe.

L’OUGANDA RATIFIE LE PROTOCOLE

JUILLET –SEPTEMBRE 2010

Fahamu et AMwA ont organisé la Conférence SOAWR de la femme rurale avec l'appui d’Egalité maintenant, FEMNET et Oxfam GB. La conférence s’est tenue à l'hôtel

SOAWR CONVOQUE UNE CONFERENCE POUR LES FEMMES

RURALES

Imperial Botanical Beach Resort, Entebbe, les 21 et 22 juillet, avec les objectifs suivants: la vulgarisation du Protocole sur les droits des femmes en Afrique auprès des femmes rurales; l’amplification des voix des femmes africaines marginalisées auprès de l'UA, l’appui pour la participation effective et régulière des femmes africaines vivant et travaillant en milieu rural aux processus de l'UA; l'élaboration d'une stratégie à long terme pour un plaidoyer influent des femmes africaines qui vivent et travaillent dans les zones rurales. La conférence a attiré plus de femmes leaders 50 issues de 16 pays (Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Egypte, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Malawi, Mozambique, Niger,

Rwanda, Soudan, Ouganda et Sénégal). La conférence était centrée sur l'un des thèmes du Sommet de l'UA, à savoir, la santé maternelle, et on a accordé un espace aux parti-cipants afin qu’ils puissent partager leurs témoignages et leurs préoccu-pations. Son Excellence Nakadama Rukia Isanga, le ministre d'Etat pour les affaires du genre et de la culture

Solome Nakaweesi-Kimbugwe (AMwA) fait un discourse de bienvenue à la Conférence de la femme rurale

Mama Koite, Son Excellence Rukia Nakadama et Solome Nakaweesi-Kimbugwe.

Page 2: EVENEMENTS A L’OUGANDA RATIFIE LE VENIR PROTOCOLE · du 14 au16 juillet 2010 à Johannesburg, Afrique du Sud * Lancement de la Décennie de la femme africaine (2010-2020) sous le

BULLETIN DU MOVEMENT DE SOLIDARITE POUR LES DROITS DES FEMMES AFRICAINES

- dans les medias -

Page 2

de l'Ouganda a ouvert la conférence et , dans son discours, elle a fait allusion aux statistiques inquiétantes sur la santé maternelle en Afrique sub-saharienne. Dans un témoignage présenté le jour de l'ouverture, une participante ougan-daise, Beatrice Akello, a parlé des difficultés auxquelles les femmes enceintes sont confrontées lorsqu'elles tentent d'accéder les centres de santé. Elle a évoqué le manque de médicaments en quantité suffisante (même pour ceux qui vivent avec le VIH), les compli-cations liées à la livraison à domicile, et l'insuffisance du personnel médi-cal. Elle a recommandé que les gouvernements puissent: (1) établir des structures de santé, (2) fournir des médicaments; (3) employer des membres suffisants de personnel et de les former, s’assurer que les barrières linguistiques ne posent pas de problème; (4) fournir des insta-llations sanitaires adéquates pour les mères ayant un handicap; (5) faciliter la performance des femmes dans les activités génératrices de revenus afin

que les femmes puissent disposer de moyens leur permettant de se payer le traitement médical. L’incidence accrue des cas de violence sexuelle et sexiste, l'analpha-bétisme élevé chez les femmes, la féminisation de la pauvreté, le faible niveau de participation des femmes à la prise de décision, et la non-application des lois et des politiques visant à lutter contre la discrimination entre les sexes ont figuré parmi les questions transversales abordées. Les participants ont également partagé les politiques nationales ayant avancé la situation des femmes dans leurs pays respectifs, y compris les lois qui ont favorisé l'égalité des sexes en matière de propriété, l'inclusion de la parité dans la déclaration des droits dans plusieurs constitutions de, l'introduction unités de soutien aux victime s de la violence domestique, et la prestation de services de soins prénatals dans les pays tels que le Burundi et le Rwanda. Mary Wandia (Oxfam GB) a parlé aux participants sur le fonctionnement du système de l'UA tandis que Faiza Mohamed (Egalité maintenant) a présenté les activités de la coalition SOAWR en faveur de la promotion du Protocole. Après toutes les présentations et discussions, les femmes ont élaboré des plans d'action pour la promotion du Protocole, et pour son utilisation dans leurs situations dans les cas où leur pays est un état partie au Protocole.

SOAWR CONVOQUE UNE CONFERENCE POUR LES FEMMES RURALES (suite)

En haut: Photo de groupe de la Conférence de la femme rurale avec Son Excellence Rukia Nakadama, Entebbe, Ouganda En bas: Participants à la Conférence de la femme rurale

La Caravane Est-africaine de la santé maternelle arrive a kampala

A gauche: la Caravane arrive à Kampala A droite: Christine Butegwa (AMwA) assise avec des spectateurs

Ouganda—A l'arrivée de la Caravane africaine de la santé maternelle à Kampala le 14 Juillet, les membres de la coalition SOAWR et d'autres coorganisateurs ont tenu une conférence de presse à laquelle plus de 40 agents des médias ainsi que des élèves adolescents de l'école primaire de Mengo ont participé. Le Dr Angelina Dawa (ABANTU), Norah Matovu Winyi (FEMNET) et Christine Butegwa (AMwA) ont donné des informations sur la Caravane et l'importance du thème du Sommet de l'UA. Elles ont également distribué des kits d'information sur la santé maternelle, sexuelle et reproductive aux médias. De plus amples informations sont disponibles à: http://eacaravan2010.wordpress.com/ Ouganda - Le Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles (IAC) a diffusé une série de programmes de radio dans 11 districts de la région de Kapchorwa. L'objectif principal était de sensibiliser les communautés sur la nouvelle loi anti-MGF qui est entré en vigueur en avril 2010 et de lier cette loi au Protocole. Une enquête a montré que près de 278.000 personnes sur les 8,9 millions de personnes dans le district ont écouté l'émission de radio. Les communautés qui pratiquent les mutilations génitales féminines dans les 11 districts ont une population totale de 658.000. Sénégal - FAMEDEV a appuyé la World Association for Christian Communication (Association mondiale pour la communication chrétienne) dans l'organisation d'une conférence de presse visant à présenter les résultats du Global Media Monitoring Project (GMMP 2010) (Projet mondial de surveillance des médias), un projet de surveillance des médias utilisant une perspective genre. FAMEDEV a été chargé de vérifier le rôle des femmes dans les médias en Afrique occidentale et centrale. Les résultats offrent des statistiques, variant entre 17 et 22%, sur les différents rôles joués par les femmes dans les médias.

La caravane était organisée par ABANTU pour le développement, La Campagne du Millénaire des Nations Unies - région de l'Afrique, FEMNET, AMwA et la Coalition SOAWR, avec l'appui de divers partenaires de mise en œuvre au niveau national. La caravane a quitté Nairobi le 3 Juillet 2010 et s’est arrêtée en Arusha, Mwanza, Kigali, Katuna, Kabale, Mbarara et Masaka avant d'arriver à Kampala le 14 Juillet. À chaque arrêt, la Caravane a organisé des rassemblements publics, visité des structures de santé, accordé des services médicaux et partagé des informations sur le droit à la santé sexuelle et de la reproduction. La Caravane a également recueilli des signatures sur deux grandes pétitions, exhortant les chefs d'Etat participant au 15ème Sommet de l'UA à Kampala à agir maintenant et accorder la priorité à la santé des femmes afin de sauver la vie aux femmes. Des centaines de milliers de signatures ont été collectées. Après l'arrivée de la Caravane à Kampala, les images, les histoires et les pétitions émanant de la Caravane ont été exposés dans des espaces différents lors des réunions pré-sommet dans le but de partager avec les acteurs étatiques les voix issues, les témoignages, les succès et les tragédies issus de la base.

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Ce trimestre, People Opposing Women Abuse (POWA) a élaboré un programme de formation pour les organisations œuvrant dans les trois secteurs de la violence basée sur le genre, le VIH et la pauvreté. L'objectif de cette formation est de renforcer les interventions axées sur les femmes et fondée sur les droits, et de répondre aux intersections de la violence basée sur le genre, le VIH et la pauvreté d’une approche systématique et cohérente. Le matériel pour cette formation a déjà été développé. Le Protocole sur les droits des femmes en Afrique sera également utilisé comme base potentielle pour la défense des droits qui visent à atténuer l'impact des intersections sur les femmes. POWA envisage de réaliser la première phase de la formation du 5 au 7 octobre 2010.

parties prenantes (Ministères / organismes paraétatiques, le Comité de travail de l'Assemblée nationale et les organismes partenaires au développement). Les objectifs de la réunion étaient les suivants: examine des activités du projet RHV depuis l’année 2008 à ce jour et planification pour l'année 3, ainsi que la promotion et l’échange des connaissances et des meilleures pratiques entre les partenaires et les intervenants. Les participants ont noté que la plate-forme RHV était en pleine expansion, et qu'il y avait une intolérance croissante de la violence basée sur le genre au Nigeria accompagné par la condamnation des auteurs gamme. Il a également été souligné que, bien que WRAPA soit le seul partenaire a signé le projet RHV au Nigeria, la mise en œuvre du programme a été facilitée par la formation d'un consortium de 17 organisations de premier plan entre les sexes répartis dans les régions du Nigeria.

Page 3

Quarante participants ont assisté à la réunion relative à l’évaluation à mi-parcours des partenaires du RHV et WRAPA et de planification tenue à Abuja le 5 août 2010. Les participants, regroupant 32 parte-naires (les OSC, y compris Egalité maintenant- Secrétariat SOAWR, et les médias) ainsi que 8

Powa elabore un programme de formation

JUILLET –SEPTEMBRE

RAISING HER VOICE Raising Her Voice (RHV)(Faire entendre sa voix) promeut les droits et

la capacité des femmes pauvres à participer effectivement à la gou-

vernance à tous les niveaux à travers une voix et une influence accrues et une responsabilité institutionnelle plus efficace. Le programme

utilise des stratégies telles que les medias, la communication, le

réseautage, le lobbying et le plaidoyer en collaboration avec les insti-

tutions publiques et instances de prise de décision et l’autonomisation

et le renforcement des capacité des OSC .

Dialogue de haut niveau sur la sante maternelle

organize par SOAWR

par Norah Matovu Winyi de FEMNET et par le Directeur régional de l'IPPF Tewodros Melesse, les participants ont visionné un court film-vidéo sur les activités de la Caravane de l'Afrique de l'Est en Ouganda. Le groupe a ensuite discuté de ce qui était représenté dans le film dans le contexte des thèmes du dialogue, suivie de débats dans la salle. Les éléments saillants de la discussion étaient: la nécessité d'un fonds pour la santé maternelle, la nécessité de connaître succès réalisés en faveur de la réduction de la mortalité maternelle et de s’inspirer de ces succès. Le fait que plusieurs responsables politiques et décideurs invités n’aient pas accordé une importance au dialogue, est une indication claire que l'état de santé maternelle en Afrique ne suscite aucune colère en ce qui les concernent; la nécessité de traiter la question de l'avortement; exposer des histoires réelles issues de la base, et de quitter le Dialogue avec le slogan «Ne vous tourmentez pas, organisez " souvent utilisé par feu Dr Tajudeen Abdirahim. Le dialogue a pris fin avec la promesse que la société civile devait s’organiser de différemment afin de mieux aborder cette question.

WRAPA ORGANISE UNE EVALUATION À MI-PARCOURS DE SES PARTENAIRES ET

RÉUNION DE PLANIFICATION

En Haut: Saudatu Mahdi (WRAPA) parle au participants de la réunion RHV.

Son Excellence Marie Rose Nguini Effa, député du Cameroun et membre du Parlement panafricain, le Dr Sarah Onyango, Planned Parenthood Federation Amérique, Mme Bisi Adeleye-Fayemi, Directrice exécutive de AWDF, Mme Kavinya Makau, chargé de programme à Urgent Action Fund-Afrique, et Mme Jeanne Nsamba, représentant de la femme rurale venue de la RDC, qui a présenté la déclaration de la Conférence de la femme rurale. Le dialogue a été animé par le Dr UwemedimoEsiet de Action Health Incorporated Nigéria. Après de brèves remarques prononcées

FEMNET, au nom de SOAWR et en collaboration avec l'IPPF-ARO, le Fonds de développement des femmes africaines (AWDF), et Oxfam GB, ont organisé un dialogue de politique de haut niveau afin de faciliter l'échange d'idées entre les femmes africaines, les décideurs et les dirigeants, y compris les parlementaires, les ministres et les Premières Dames champions de la santé maternelle impliquées dans la campagne CARMMA. L'objectif de ce dialogue était d'évaluer les stratégies clés visant à réduire la mortalité maternelle en Afrique, en accordant une attention particulière à six domaines, à savoir la planification familiale, le financement de la santé maternelle, la santé sexuelle et reproductive des adolescents, l'avortement médicalisé, les droits de l'homme en matière de la santé, ainsi que renforcement des systèmes de santé et l’élaboration de recommandations concrètes. Plus de 100 participants venus d'Afrique et de la Diaspora, des zones rurales et urbaines, du gouvernement et de la société civile, des parlements nationaux et du Parlement panafricain, des organisations confessionnelles et du secteur privé ont participé au dialogue. Les représentants des médias étaient également présents. Les organisateurs avaient également confirmé qu'au moins cinq Premières Dames dont la Première Dame de l'Ouganda serait en présence, ainsi que le ministre de la Santé et plusieurs parlementaires. Même si premières dames et le gouvernement ougandais n'ont pas pu assister, le dialogue s'est déroulé comme prévu, avec un panel composé de

En haut et en bas: participantes et invitées. Au coin: exposition sur la santé maternelle.

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BULLETIN DU MOVEMENT DE SOLIDARITE POUR LES DROITS DES FEMMES AFRICAINES

Page 4

Iac utilize le protocole pour aborder la mgf

En Juin et Juillet 2010, le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles (CCI) a organisé des séances de formation dans le District de Niani dans la région Central River en Gambie, pour permettre aux communautés de discuter des effets de la MGF et du mariage précoce sur les femmes ainsi que les droits sexuels et reproductifs. Les participants ont été informés des instru-ments internationaux et nationaux existants, tels que le Protocole. Ils ont été encouragés à ouvrir les débats sur les problèmes délicats dans les districts parmi les groupes ayant participé dans cadre du projet, à l’aide des sessions de formation fondée sur l’approche des droits de l’homme. Les sessions de for-mation ont facilité l'autonomisation des fe-mmes et des hommes ainsi que des jeunes. Certains ont porté une réflexion sur les effets néfastes aux corps des femmes, tandis que d'autres ont exigé la mise en place d’une loi pour protéger la prochaine génération. Les 8-12 Juillet 2010, à Freetown, Sierra Leone le Comité national de l’IAC a organisé un séminaire sur les MGF et autres

pratiques traditionnelles néfastes pour 25 parlementaires en utilisant le Protocole comme un outil de plaidoyer. L'objectif principal du séminaire était d'examiner les préjudices que les pratiques traditionnelles néfastes ont causés dans le développement socio-économique des femmes; examiner les problèmes touchant les victimes de la violence sexuelle et domestique et discuter de la perspective juridique. Les participants se sont dit satisfaits du séminaire, mais ont noté que les cas de mutilations génitales féminines et de mariages précoces sont rarement poursuivis en raison du manque des ressources et de volonté politique. Il a été signalé que la police ne peut souvent pas assurer la poursuite des affaires par manque de moyens financiers et également parce que les parents compromettent l’issue de l’affaire en s’absentant du tribunal. Les participants ont identifié le défi de la difficulté d’aborder les normes psychologiques, sociales et culturelles qui renforcent la pratique des MGF. L’utilisation des membres de la communauté formés en tant qu’agents de changement militant contre les mutilations génitales féminines et autres pratiques néfastes dans leur communauté a été proposée comme approche.

Du 26 au 30 septembre, le Réseau Strategic Initiative for Women in the Horn of Africa (SIHA) en collaboration avec East Sudan Organisation for Women Development a organisé un atelier de formation de cinq jours sur la rédaction de propositions et la rédaction de rapports, dans la ville de Port-Soudan. L'objectif principal était d'améliorer et de renforcer les capacités des femmes et de leurs organisations de base dans la région de la mer Rouge, afin de renforcer leurs capacités et leurs compétences en matière de la promotion de leurs droits. À la fin de l'atelier, trois propositions ont été préparées par les participants sur le thème «La sensibi-lisation des autorités locales sur les questions relatives aux femmes dans la mer Rouge". L’objectif principal de l’atelier était d’amener les femmes à comprendre et à avoir la capacité de la rédiger des propositions. Une émission de radio de la mer Rouge et le journal hebdomadaire local « Port-Sudan our City» ont parlé de l’atelier de formation.

SIHA organise un atelier

A gauche: les partici-pantes examine les proposi-tions..

La population burundaise comprend 85% d’agriculteurs et les activités agraires et agricoles sont pratiquées davantage par les femmes qui assurent la survie de leurs familles. La femme burundaise n'a pas droit à hériter de la terre parce que le système patriarcal qui régit la société burundaise ne reconnaît pas les droits d’héritage des terres pour la femme burundaise. Seuls les descendants de sexe masculin ont le droit d'hériter la terre. La femme burundaise, de par l’agriculture qu’elle pratique, est le pilier du développement du pays. Toutefois, elle n’assure pas son propre développement, car non seulement elle n'a pas accès à la terre, qui est une

ressource essentielle pour la production, mais le fruit de ses efforts est géré par quelqu'un d'autre.

Grâce à l'association, les femmes arrivent à réaliser leurs droits et devoirs en matière d'accès à la terre, les droits de succession, la discrimination et d'autres formes de violence contre les femmes. C'est dans ce contexte que le Collectif des Associations et ONG féminines du Burundi (CAFOB) organise des séminaires de formation pour les femmes afin de les amener à comprendre et à adopter leurs droits. Les droits des femmes à hériter de la terre font l'objet de débats controversés et le problème est actuellement aggravé par la pénurie de terres. CAFOB a travaillé avec diverses institutions et organisations pour que la loi de la succession soit adoptée. Etant donné que la constitution prône l'égalité des Burundais, cela devrait être réalisé dans la réalité. CAFOB organise des réunions pour les femmes autour de la question

de l'héritage pour les femmes. Le projet de loi sur les régimes matrimoniaux, les successions et les largesses » traine depuis la dernière décennie. La culture et la résistance au changement constituent un obstacle

à l'adoption de cette loi, mais les femmes burundaises continuent à espérer qu'un jour la discrimination à leur encontre se terminera.

CAFOB aborde les droits des femmes à la terre

SOAWR ACCUEILLE WONGOSOL, NOUVEAU

MEMBRE

La Coalition SOAWR a approuvé la demande d’adhésion du Secrétariat les ONG des femmes du Libéria (WONGOSOL). La Coalition a déjà travaillé en partenariat avec WONGOSOL en plaidant pour une approche multisectorielle pour la mise en œuvre du Protocole au Libéria. WONGOSOL est une organisation de réseaux de femmes créée en 1998 qui compte actuellement plus de 60 membres. La mission de WONGOSOL est de créer une société dynamique libérienne en développant et en renforçant le rôle des organisations de femmes et des groupes, et en renforçant leur efficacité à travers une coordination appropriée, la sécurité, le développement des femmes, l'égalité entre les sexes et les droits humains des femmes. Bienvenue à WONGOSOL!

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Les membres de SOAWR au Kenya avec l’appui du Ministère en charge du genre, des enfants et du développe-ment social dans la planification du lancement de la Décennie de la femme africaine à Nairobi du 10 au 15 octobre, ont continué à faire pression afin que le Kenya puissent ratifier le Protocole avant cet événement historique. En Septembre FIDA-Kenya, en collaboration avec la nouvelle institution nationale des droits de l'homme mise en place en vertu de la nouvelle constitution et d'autres organi-sations de la société civile, a effectué une visite de courtoisie au ministre de la Justice et des Affaires constitu-tionnelles afin de lancer un appel pour la ratification du Protocole et également d'autres instruments. Peu après, la Coalition sur la violence à l'égard des femmes (COVAW), Egalité maintenant et FEMNET leur ont emboité le pas en demandant l'état de ratification au le ministère de genre. Ils se sont entretenus avec le Conseiller juridique du ministère des affaires juridiques ainsi qu'avec le Secrétaire permanent du même Ministère pour discuter de cette question. En outre, COVAW, Egalité maintenant et FIDA ont participé à un déjeuner-causerie organisé par la CIJ pour discuter de stratégies favorisant la ratification. Les membres de la Coalition SOAWR ont souligné la nécessité de la ratification par le Kenya avant le Lancement et ont partagé les stratégies du Mouvement SOAWR avec les autres participants.

En juillet et août, FIDA-Kenya a utilisé les médias pour faire pression et éduquer la population kenyane sur le contenu du projet de Constitution en ce qui concerne les gains des femmes. FIDA a participé à des débats publics et a contribué à démystifier l'Article 26 sur le droit à la vie et a aidé les femmes à mieux comprendre les situations dans lesquelles l'avortement légal est autorisé. La constitution a été adoptée sans amendements à la présente clause, qui ressemble à des dispositions sur l'avortement dans le Protocole.

Entre juillet et août 2010, avec l'appui de l'UNIFEM, Voix de Femmes a mené une série d'activités sur les MGF et les droits des femmes à Ouagadougou et sa périphérie. Les activités comprenaient la mise en place de 120 points de contact et la fourniture d’une formation sur les MGF à 40 d'entre eux. Voix de Femmes a également effectué quatre forums de théâtre sur le thème.

Le Mouvement de Solidarité pour les droits des femmes africaines (SOAWR) est une coalition de 37 organisations de la société civile œuvrant à travers le continent pour assurer que le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique demeure au programme des décideurs et exhorte les dirigeants africains à préserver les droits des femmes à travers la ratification et la mise en

œuvre du protocole.

Secrétariat de SOAWR c/o Equality Now P.O. Box 2018-00200 Nairobi, Kenya

Phone: +254-20-2719832 Fax: +254-20-2719868

E-mail: [email protected]; www.soawr.org

Etat du Protocol

Septembre 2009

Septem-bre 2010

Total des Signa-tures

45 46

Total des Ratifica-tions

27 28

Etats Parties au Protocole Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, les Comores, Djibouti, République Démocratique du Congo, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Lesotho, Libéria, Libye, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Nigeria, Ouganda Rwanda, Sénégal, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Togo, Zambie, Zimbabwe

Les membres de la Coalition SOAWR au Kenya plaident

Ce trimestre, Sister Namibia a finalisé le numéro le plus récent du magazine Sister Namibia. Outre les articles sur l'activisme des femmes, la santé des femmes, une entrevue avec le ministre de la Namibie en charge de la Jeunesse, du Service national, des Sports et de la culture, entre autres, ce numéro explore diverses opinions émises par les femmes sur le Protocole. Les discussions avec de nombreuses femmes et des groupes de femmes issues des zones urbaines et rurales ont porté à l'attention de l'organisation le fait que pour beaucoup de ces femmes, la puissance réelle et l'utilisation du protocole sont considérées très abstraites et difficiles à rapprocher à la réalité qu'elles vivent. A travers les histoires recueillies dans le magazine, Sister Namibia espère décomposer la langue du Protocole en des événements réels et des histoires dans lesquelles les femmes pourront se retrouver. Sister Namibia ramène ensuite la pertinence et l'importance des instruments juridiques internationaux par rapport aux histoires racontées dans le magazine. Ainsi, au niveau individuel, les femmes pourront s’identifier avec les histoires et comprendre aussi la pertinence du Protocole dans leur vie. Ce numéro comprend un large éventail d'histoires qui, entre autres, traitent des questions d'accès aux droits (emploi, éducation, loisirs, récréation, moyens de subsistance, information, services de santé, etc.)

Sister Namibia publie le numéro le plus récent du magazine

Membres de la Coalition African Center for Democracy and Human Rights Studies (ACDHRS), African Women’s Development and Communication Network (FEMNET), African Women’s Development Fund (AWDF), Akina Mama

wa Afrika (AMwA), Alliance for Africa, Association des Juristes Maliennes (AJM), BAOBAB for Women’s Human Rights, Le Collectif des Associations et ONGs Féminines de Burundi (CAFOB), Cellule

de Coordination sur les Pratiques Traditionnelles Affectant la Santé des Femmes et des Enfants (CPTAFE), Centre for Justice Studies and Innovation (CJSI), Coalition on Violence Against Women

(COVAW), Eastern Africa Sub-regional Support Initiative (EASSI), Equality Now, Fahamu Networks for Social Justice, Federation of Women Lawyers (FIDA) Kenya, Forum Mulher, Girl Child Network, Human Rights Law Service (HURILAWS), Legal and Human Rights Centre (LHRC), NGO Gender Coordination Network, Oxfam GB, People Opposing Women’s Abuse (POWA), Sister Namibia, Strategic Initiative for Women in the Horn of Africa (SIHA), The Inter-African Committee on Harmful Traditional Practices (IAC), The Inter-African Network for Women, Media, Gender Equity and Development (FAMEDEV), Tomorrow’s Child Initiative, Uganda Women’s Network (UWONET), Union Nationale des Femmes de

Djibouti (UNFD), University of Pretoria Centre for Human Rights, Voix de Femmes, Women and Law in Southern Africa (WLSA), Women Direct, Women in Law and Development in Africa (WiLDAF), Women

of Liberia Peace Network (WOLPNET), Women NGOs Secretariat of Liberia (WONGOSOL), Women’s Rights Advancement and Protection Alternative (WRAPA)

Programmes de sensibilisation par

Voix de femmes

FIDA-Kenya plaide en faveur de la

constitution proposée