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Web site : www.ets-salim.com /021.87.16.89 لفاكس :ا- Tel-Fax : 021.87.10.51 : sujet er 1 La rumeur peut être le début d’une information, à la seule différence que l’information doit être source précise, crédible et vérifiable. Dans le respect des règles journalistiques, il faut vérifier et recouper; cela suppose aller à la bonne source. De toute évidence, il ne faut pas rejeter la rumeur à priori. En revanche, il faut s’assurer de sa véracité afin d’affirmer la crédibilité du journal ou des médias qui annoncent l’information exclusive. Une source, ce n’est pas n’importe qui, « il y a des journalistes qui citent des sources sans savoir ce qu’est une source ». Ils sont à l’affût du scoop. Il s’agit là, évidemment, d’une presse de « Grand-Place », de la rue, lieu de départ des rumeurs, de partage d’informations non vérifiées. « Prendre pour argent comptant la rumeur, est extrêmement dangereux car elle n’est pas une information, c’est plutôt le contraire d’une information », affirme Less Camara, le patron d’une radio sénégalaise. Si le journaliste se trompe, il doit avoir l’humilité de le reconnaître. C’est un minimum d’honnêteté. Effectivement, il faut qu’il rectifie l’information « par respect pour les lecteurs et s’excuser ». Cela ne fait que l’agrandir. Malgré la difficulté de son métier, puisque son intention est d’abord d’informer le public et non pas de vendre. A défaut de la bonne source, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques à son public. Le journaliste est- il en droit de diffuser une rumeur à ses lecteurs, en attendant une réaction du concerné pour obtenir la bonne version ? En d’autres termes, doit-on prêcher le faux pour avoir le vrai ? « C’est un exercice malhonnête, le journalisme ne s’accommode pas du faux », avertit Tidiane Kassé, directeur d’un quotidien. « C’est un exercice de vérité. Il faut s’appuyer sur une parcelle de vérité et non sur du faux. Sinon, on manipule ou on intoxique ». Il est vrai que procéder ainsi revient à emprunter une démarche de manipulation. D’autant plus que le code de déontologie accorde beaucoup d’importance à l’âme du métier d’informer: rechercher et dire la vérité. Tout autre artifice est injustifiable. Donner l’information de manière honnête, ne pas fabuler ou construire l’information à des fins mercantiles. La méthode d’enquête et de recoupement est sans conteste la voie avérée pour une presse au sens…professionnel du terme. D’après Malick Ciss, Quotidien Soleil Niveau : 3ASS.3ASM.3ASGE Avril 2015 Examen blanc N°01 Matière : Français Durée:02h30 Page 1/2

examen blanc+ corrige n°1 francais

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Web site : www.ets-salim.com /021.87.16.89 : الفاكس- Tel-Fax : 021.87.10.51 :

sujet er1

La rumeur peut être le début d’une information, à la seule différence que l’information

doit être source précise, crédible et vérifiable. Dans le respect des règles journalistiques, il

faut vérifier et recouper; cela suppose aller à la bonne source. De toute évidence, il ne faut

pas rejeter la rumeur à priori. En revanche, il faut s’assurer de sa véracité afin d’affirmer la

crédibilité du journal ou des médias qui annoncent l’information exclusive.

Une source, ce n’est pas n’importe qui, « il y a des journalistes qui citent des sources sans

savoir ce qu’est une source ». Ils sont à l’affût du scoop. Il s’agit là, évidemment, d’une

presse de « Grand-Place », de la rue, lieu de départ des rumeurs, de partage d’informations

non vérifiées. « Prendre pour argent comptant la rumeur, est extrêmement dangereux car

elle n’est pas une information, c’est plutôt le contraire d’une information », affirme Less

Camara, le patron d’une radio sénégalaise. Si le journaliste se trompe, il doit avoir

l’humilité de le reconnaître. C’est un minimum d’honnêteté.

Effectivement, il faut qu’il rectifie l’information « par respect pour les lecteurs et

s’excuser ». Cela ne fait que l’agrandir. Malgré la difficulté de son métier, puisque son

intention est d’abord d’informer le public et non pas de vendre. A défaut de la bonne

source, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques à son public. Le journaliste est-

il en droit de diffuser une rumeur à ses lecteurs, en attendant une réaction du concerné pour

obtenir la bonne version ? En d’autres termes, doit-on prêcher le faux pour avoir le vrai ? «

C’est un exercice malhonnête, le journalisme ne s’accommode pas du faux », avertit

Tidiane Kassé, directeur d’un quotidien. « C’est un exercice de vérité. Il faut s’appuyer sur

une parcelle de vérité et non sur du faux. Sinon, on manipule ou on intoxique ». Il est vrai

que procéder ainsi revient à emprunter une démarche de manipulation.

D’autant plus que le code de déontologie accorde beaucoup d’importance à l’âme du

métier d’informer: rechercher et dire la vérité. Tout autre artifice est injustifiable. Donner

l’information de manière honnête, ne pas fabuler ou construire l’information à des fins

mercantiles. La méthode d’enquête et de recoupement est sans conteste la voie avérée pour

une presse au sens…professionnel du terme.

D’après Malick Ciss, Quotidien Soleil

Niveau : 3ASS.3ASM.3ASGE Avril 2015 Examen blanc N°01 Matière : Français Durée:02h30

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QUESTIONS:

I- Compréhension de l’écrit:

1-Quelle expression du texte définit « la rumeur »?

2-Dans quel but les journaux cherchent-ils à annoncer une information en

exclusivité ? Justifiez votre réponse par une expression relevée du texte.

3-Quels risques, entraîne la diffusion d’une rumeur ? (Citez trois risques)

4-…être « à l’affût du scoop » signifie:

-Le journaliste invente l’information.

-Le journaliste guette l’information exclusive.

-Le journaliste enquête sur l’information.

-Le journaliste vérifie l’information exclusive.

5-Relevez trois mots appartenant au champ lexical de « la vérité ».

6-« Il ne faut pas rejeter la rumeur à priori ».

L’expression soulignée signifie:

-de côté; -après réflexion; -en premier lieu; -sans réflexion ?

Relevez la réponse qui convient.

7-Quels sont les deux critères qui régissent le métier de journaliste.

8- « La méthode est sans conteste la voie avérée…. ».

Remplacez l’expression soulignée par un autre mot ou expression.

9- « Malgré la difficulté de son métier, il a le devoir de fournir des nouvelles

authentiques ».

Réécrivez cette phrase en remplaçant « Malgré » par « Bien que » et faites les

transformations nécessaires.

10- Si le journaliste se trompe, il doit avoir l’humilité de le reconnaître »

Réécrivez cette phrase en conjuguant le premier verbe à l’imparfait et faites

les transformations nécessaires.

11- Donnez un titre au texte.

II-Production écrite:

Traitez un seul sujet au choix:

Sujet 01 : Rédigez le compte-rendu objectif de ce texte.

Sujet 02 : Vous êtes un journaliste dans un quotidien et vous décidez de

lancer un appel à vos lecteurs pour qu’ils fassent plus attention au type de

journaux qu’ils lisent.

Rédigez cet appel en une dizaine de lignes.

Bon courage

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CORRIGE Sujet 02 Bac Blanc Avril 2015

Texte sans titre sur « La rumeur »

1- La rumeur peut être le début d’une information.

2- Ils sont à l’affût du scoop.

3- Les risques sont:

- informations non vérifiées.

- le contraire de l’information.

- un exercice malhonnête.

4- Le journaliste guette l’information exclusive.

5- Champ lexical de « vérité » :

Honnête/véracité /vérifiées/authentiques.

6- A priori = En premier lieu.

7-Critères qui régissent le métier de journaliste :

- Rechercher et dire la vérité.

- Donner l’information de manière honnête.

8- Sans conteste = Sans aucun doute.

9- Bien que son métier soit difficile, il a le devoir de fournir des nouvelles

authentiques.

10- Si le journaliste se trompait, il devrait avoir l’humilité de le reconnaître ».

11- Titre : La rumeur.