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EXCLUSIF AUX MEMBRES Insectes et animaux … · la maison peut déranger. Quelle attitude adopter face à ces visiteurs indésirables ? Les solutions varient selon ... ou d’animaux

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Insectes et animaux indésirablesQuand et comment réagir

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INVENTAIRE DES ÉLÉMENTS DE LA PROPRIÉTÉ

Table des matièresINTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Retour à la ville des animaux sauvages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

MAMMIFÈRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Écureuil gris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Raton laveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Mouffette rayée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Chat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Rat et souris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

INSECTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Blattes (coquerelles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Punaises de lit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Fourmis charpentières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Coccinelles asiatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Araignées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Perce-oreilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Vers blancs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Guêpes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Moustiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Mouches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

EN SAVOIR PLUSListe de produits à faible impact sur la santé et l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Comment choisir un exterminateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

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3DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

IntroductionHumains et animaux : une cohabitation qui s’intensifiePartager notre « territoire » avec des espèces animales, c’est une réalité familière à notre propre espèce. Certains animaux domestiqués, comme les chiens et les chats, cohabitent souvent avec nous ; d’autres mammifères moins agréables, eux, sont tenus à distance, tout comme plusieurs insectes. Ce guide porte justement sur des espèces dont la présence au jardin ou dans la maison peut déranger.

Quelle attitude adopter face à ces visiteurs indésirables ? Les solutions varient selon leur nature, leur nombre, le danger pour les humains, la gravité des dégâts provoqués… bref, c’est le genre de problème à traiter cas par cas. Des parasites nuisibles comme les punaises de lit doivent être exterminés au plus vite. De leur côté, les petits mammifères qui rôdent dans les parages seront souvent tolérés, à moins de ravages importants.

RETOUR À LA VILLE DES ANIMAUX SAUVAGESDe plus en plus, les quartiers résidentiels accueillent des animaux autrefois cachés dans la forêt : ratons laveurs, mouffettes, marmottes… Leur arrivée serait attribuable à l’urbanisation du territoire de même qu’à l’exploitation agricole et forestière. Pour réagir à la perte graduelle de leurs habitats, certaines espèces ont carrément dû chercher de nouveaux territoires près des zones habitées.

Conditions particulières – En fréquentant les régions peuplées, certains animaux échappent à leurs prédateurs naturels. Quand leur population augmente trop, des mesures de contrôle peuvent être adoptées dans le respect des lois existantes.

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Souris à pattes blanches

Agrile du frêne

Au Québec, l’État et les municipalités ont pris des dispositions pour protéger la biodiversité des milieux naturels, ce qui inclut les espaces verts des zones urbaines. Les projets d’aménagement du territoire prévoient le maintien de corridors verts1 qui relient les parcs, les boisés, les terrains en friche, les terres humides et les cours d’eau. Le but avoué : éviter que des populations animales se retrouvent en vase clos et n’arrivent plus à se reproduire. Expulser les animaux sauvages des villes n’est donc pas à l’ordre du jour.

Il nous faudra ainsi apprendre à composer avec ces nouveaux voisins, quitte à exercer des mesures de prévention et de contrôle lorsque la situation l’exige.

Espèces exotiques envahissantes : des risques à prendre au sérieuxL’urbanisation n’est pas la seule menace pour la flore et la faune locale. L’apparition récente de plusieurs espèces exotiques envahissantes préoccupe aussi les experts de l’environnement.

Une espèce exotique envahissante2 est un végétal, un animal ou un micro-organisme (un virus, par exemple) introduit dans un nouveau milieu où il devient nuisible. Sa propagation peut constituer un danger pour l’environnement, l’économie ou la société locale.

Les causes de ce genre d’invasion abondent : commerce international, tourisme, chasse et pêche, élevage, agriculture et changements climatiques se révèlent tous des facteurs qui contribuent à déplacer des espèces au-delà de leur région naturelle.

Exemples :• La souris à pattes blanches (porteuse de la bactérie à l’origine de la maladie

de Lyme) profite du réchauffement climatique pour monter des États-Unis vers le Canada.

• L’agrile du frêne, un insecte qui a détruit des milliers d’arbres sur le continent américain, est venu d’Asie par le biais du transport maritime de marchandises.

Malheureusement, la réglementation et la surveillance exercée par les autorités publiques ne suffisent pas à endiguer les invasions. Pour les contrer, nous devons tous rester vigilants afin de ne pas déplacer de végétaux, d’insectes, de poissons ou d’animaux d’une région à l’autre — ni de bois de chauffage ou d’objets pouvant contenir des œufs, des nymphes ou des insectes adultes (c’est ce qui a par exemple favorisé la propagation de l’agrile du frêne).

1. La trame verte et bleue du Grand Montréal en constitue un bon exemple .2. Une liste complète des espèces exotiques envahissantes est maintenue à jour par Forêts, Faune et Parcs Québec .

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MammifèresLa première section porte sur une sélection d’animaux qui peuvent poser problème autour de votre propriété… voire à l’intérieur.

COMPRENDREAvant de parcourir les diverses fiches, il faut savoir que les petits mammifères font presque tous l’objet de règlements provinciaux, mais aussi municipaux.

Au Québec, la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune protège les animaux sauvages, leur gîte et leur progéniture. Cette loi prévoit notamment ce qui suit :

« Une personne ou celle qui lui prête main-forte ne peut tuer ou capturer un animal qui l’attaque ou qui cause du dommage à ses biens ou à ceux dont elle a la garde ou est chargée de l’entretien lorsqu’elle peut effaroucher cet animal ou l’empêcher de causer des dégâts.

Nul ne peut abattre ou capturer un animal qui cause du dommage aux biens ou qui doit être déplacé pour des fins d’intérêt public, sauf aux conditions déterminées par règlement du ministre. » (article 67)

L’idée, c’est d’inciter les animaux dérangeants à s’établir ailleurs plutôt que d’opter pour des interventions directes plus radicales comme l’extermination ou la capture et la relocalisation3.

Pas pour tous, la protection – Comme la plupart des insectes, la vermine n’est pas sujette aux règlements valides pour les autres mammifères. Les souris et les rats ne sont donc pas « protégés » par la loi.

Qu’en est-il au niveau local ?Selon le type de faune propre à leur secteur, les municipalités adoptent divers règlements pour limiter la présence d’espèces jugées inopportunes. Certaines interdisent par exemple de nourrir les écureuils et les ratons laveurs.

Pour savoir comment décourager les intrus tout en respectant les normes locales, jetez un coup d’œil aux règlements de votre municipalité.

3. Voyez l’encadré sur la relocalisation à la p . 11 .

6DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

ÉCUREUIL GRISQuand l’écureuil gris apparaît avec sa queue touffue, tout le monde le reconnaît. Il arbore parfois aussi un pelage noir. Dans les deux cas, il s’agit d’une seule et même espèce : Scurius carolinensis.

ComprendrePrésent dans la partie sud-ouest du Québec, l’écureuil gris habite les forêts de feuillus et les espaces verts de la ville. Son cousin, l’écureuil roux, est plus menu et préfère les forêts de conifères plus au nord et à l’est.

En été, l’écureuil gris construit souvent un nid de feuilles et de brindilles haut dans les arbres. Pour passer l’hiver, il emménage dans un endroit mieux protégé des intempéries, le plus souvent au creux d’un tronc. Le petit mammifère n’hiberne pas.

Son régime se compose d’un peu de tout : graines, noix, samares, bulbes, fleurs, fruits, insectes, œufs, etc. En automne, il cache de la nourriture sous la terre ou dans le creux des arbres en prévision de l’hiver.

Saine distance – Même si ce joli rongeur s’approche parfois des humains pour obtenir de la nourriture, mieux vaut rester à l’écart : il pourrait vous mordre, comme tout animal sauvage.

+ L’écureuil gris contribue à régénérer la forêt grâce à la quantité de graines qu’il enterre… et qu’il oublie de manger.

+ Actif et visible le jour, il met de la vie dans les parcs et les boisés.

On lui reproche parfois de...– S’introduire dans les greniers et les cabanons, parfois pour y nicher.– Ronger les fils électriques, ce qui peut représenter un risque d’incendie.– S’emparer de la nourriture pour oiseaux, voire détruire leurs mangeoires.– Fouiller dans les poubelles mal protégées.– Déterrer et manger graines, bulbes, fleurs et fruits du jardin.– Ronger l’écorce de divers arbustes et grignoter leurs bourgeons.

À l’abri des ennemis – En ville, l’écureuil gris échappe à la plupart de ses prédateurs naturels (lynx, renard, oiseaux de proie, etc.). En revanche, si vous avez un chien ou un chat, comptez sur son aide pour effaroucher l’intrus.

7DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment le tenir à distancePotager et plates-bandes• Lorsque vous plantez des bulbes, saupoudrez de la farine de sang séché, disponible

dans les centres de jardinage.

• Étendez des répulsifs autour des plantations : piment de Cayenne, cheveux humains, poils de chat ou de chien. Renouvelez l’application après chaque pluie.

• Épandez de l’engrais à base de fumier de poule. Les écureuils détestent !

• Cultivez des plantes odorantes autour des bulbes : géranium, menthe, romarin...

• Optez pour des plantes à bulbes qui ne les attirent pas (narcisse, perce-neige, jacinthe… ).

• Disposez, sous quelques centimètres de terre, un grillage à poule au-dessus des semences et des bulbes.

Grands moyens – Pour prévenir les dommages, certains vont jusqu’à clôturer leur potager et même l’abriter d’un grillage amovible.

Arbustes et arbres fruitiers• Enroulez des gaines en plastique autour des troncs des arbustes.

• Disposez des lamelles de PVC de bonne hauteur (pour clôture) autour du tronc des arbres fruitiers pour empêcher l’écureuil d’y grimper.

• Si l’écureuil s’élance à partir d’un autre « perchoir », déployez plutôt un filet fixé sur de fins poteaux.

Mangeoires d’oiseaux• Situez la mangeoire hors de l’atteinte des écureuils, à une hauteur minimale

de 1 ½ m du sol et à 3 m de tout endroit d’où ils pourraient s’élancer.

• Fixez les mangeoires au bout de longs fils métalliques ou sur des poteaux. Pour compliquer l’accès, on peut même installer un cône ou une coupole conçus à cette fin.

• Saupoudrez du piment de Cayenne sur les graines. Les oiseaux y sont insensibles, mais pas les écureuils !

Maison ou remise• Consolidez et réparez les contours du toit et bloquez les accès sous la remise

de jardin.

• Taillez les branches d’arbres situées à moins de 3 m des bâtiments.

• Obstruez les ouvertures avec un grillage d’une maille de 1 cm ou moins. Assurez-vous d’abord que les écureuils sont à l’extérieur : autrement, ils feraient de sérieux dégâts en tentant de sortir.

Mère en colère – L’opération est plus délicate lorsque la femelle élève ses petits : elle défendra son nid contre tout intrus. Si elle est dérangée, elle transportera les petits un à un vers un autre abri.

8DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RéagirSi un écureuil niche dans la remise ou le grenier• Pour faire sortir un écureuil sans confrontation, éclairez sans cesse le grenier

ou la remise ou faites-y jouer la radio.

• Saupoudrez de la farine près de la sortie pour voir, d’après les pistes, s’il a quitté l’endroit.

• En dernier recours, capturez l’écureuil au moyen d’une cage et libérez-le à l’extérieur. Il est possible de se procurer une cage dans une quincaillerie, un centre de jardin, un commerce de gestion parasitaire ou une société d’aide aux animaux.

S’informer• MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS :

Animaux importuns – dommages causés par la faune

• ESPACE POUR LA VIE : Écureuils et bulbes

• ESPACE POUR LA VIE : Éloigner les mammifères du potager et du jardin

9DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RATON LAVEURAvec son masque noir aux allures de bandit et sa queue annelée, le raton laveur attire vite l’attention de ceux qui croisent son chemin !

ComprendreLe raton laveur est un omnivore de poids : un gros mâle peut peser jusqu’à 28 kg. Ce mammifère s’adapte bien aux zones urbaines, car il mange de tout : vers, araignées, grenouilles, œufs, fruits, noix, maïs... Il pige volontiers dans les poubelles pour dénicher ses repas.

Le raton se retire dans son gîte pour l’hiver vers la mi-novembre. Le mâle en ressort à la fin janvier et la femelle, à la mi-mars. À l’occasion, il utilise des terriers sous les balcons, les remises de jardin, etc. Et comme il est bon grimpeur, il reluque aussi les arbres creux et les toitures.

+ Le menu du raton comprend des petits rongeurs et des insectes nuisibles.

– Il dévaste les poubelles.– Il rôde autour des maisons et peut être agressif si on se dresse sur son chemin.– À l’instar de la mouffette, il endommage la pelouse pour trouver

des vers blancs.– Le raton peut s’introduire dans les greniers, abîmer l’isolation et souiller

les lieux.

Une question de prudence – Ce n’est pas fréquent, mais le raton laveur peut être porteur du virus de la rage. Garder vos distances est donc important, surtout si l’animal semble trop peu farouche.

PrévenirComment le tenir à distancePelouse et jardin• Traitez le gazon contre les vers blancs pour priver le raton de cette source

de nourriture (à ce sujet, voir la section Vers blancs).

Protection des poubelles• Utilisez une poubelle munie d’un couvercle difficile à enlever.

• Nettoyez-la souvent afin d’éliminer les odeurs « attirantes ».

• Déposez les sacs à ordures dans un coffre muni d’un couvercle à charnière et d’un loquet.

• Autre stratégie : sortez les poubelles le matin de la journée du ramassage.

Blocage des accès• Coupez les branches qui aideraient le raton à atteindre le bâtiment.

• Renforcez aussi les soffites des avant-toits et vissez des grillages métalliques dans les bouches des évents de toit et des cheminées.

• Bloquez les accès sous le balcon, le patio et la remise (avec de la broche, de la tôle ou du ciment). Attention de ne pas boucher le terrier pendant que l’animal ou ses petits se trouvent à l’intérieur.

Une famille tissée serrée – Les ratons, qui naissent au printemps, passent les trois saisons suivantes avec leur mère.

10DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RéagirExpulsion, capture et relocalisationDéloger un raton laveur n’a rien de facile, et c’est même dangereux. S’il s’est infiltré dans le grenier, par exemple, il vaut mieux confier à un expert le soin de capturer l’animal et de le relocaliser plus loin.

Relocaliser les petits animaux comme les ratons : une bonne idée ?Si, malgré vos efforts dissuasifs, des ratons (ou d’autres animaux) créent des dommages chez vous, vous pouvez envisager de capturer et de relocaliser les intrus.

C’est une pratique que Forêts, Faune et Parcs Québec tolère… mais déconseille fortement. Pourquoi ?

• D’abord, parce qu’elle se révèle inutile : un animal déplacé d’un milieu sera tôt ou tard remplacé par un autre si on n’a pas éliminé l’accès à la nourriture et à un abri. En ne réglant pas le problème à la source, on s’expose à tout recommencer.

• De plus, capturer et relocaliser un animal vient avec des risques. Même si un animal a l’air en bonne santé, le déplacer peut propager des maladies ou des parasites vers de nouvelles régions. Ce bouleversement devient alors menaçant pour la santé publique, l’agriculture ou la conservation d’espèces en danger.

Vous pensez quand même opter pour cette mesure ? Voici alors des démarches utiles :

• Appelez votre municipalité afin de connaître la réglementation en vigueur. Demandez aussi s’il existe un service municipal de capture et de relocalisation de la faune.

• Appelez une entreprise de gestion parasitaire. Plusieurs offrent des services du genre ; d’autres se contentent de vendre ou de louer des cages ou des pièges.

• Contactez un refuge ou un centre de réhabilitation pour animaux sauvages, ou encore une société locale de protection des animaux.

S’informer• MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS :

Animaux importuns – dommages causés par la faune

• MUSÉE CANADIEN DE LA NATURE : Carnets d’histoire naturelle

UN ANIMAL DÉPLACÉ SERA

TÔT OU TARD REMPLACÉ PAR UN

AUTRE SI L’ACCÈS À LA NOURRITURE

ET À UN ABRI N’EST PAS ÉLIMINÉ…

11DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

MOUFFETTE RAYÉEÀ la vue d’une petite bête noire au dos rayé de blanc, on a pour réflexe de s’éloigner… C’est que le moyen de défense de la mouffette est vraiment dissuasif.

ComprendreLa mouffette s’adapte bien aux zones urbaines, car elle mange de tout : insectes, vers, œufs, fruits, noix… Les poubelles lui donnent vite de quoi se nourrir.

Côté gîte, la mouffette utilise un terrier (parfois sous les balcons, les terrasses) pour élever ses petits en été et pour la semi-hibernation en hiver.

+ La mouffette peut être utile : 70 % de son régime se compose d’insectes et de petits rongeurs nuisibles aux humains.

– Elle dévaste les poubelles.– Lorsqu’elle se sent menacée, la « bête puante » lève la queue et projette

un liquide nauséabond vers son adversaire, jusqu’à une distance de 6 m au besoin ! Quand elle rôde dans leurs parages, les gens et les animaux domestiques risquent de se faire arroser.

– À l’instar du raton, la mouffette endommage la pelouse pour attraper des vers blancs ; elle y fait des trous coniques d’un diamètre de 7 à 10 cm.

Danger possible – La mouffette rayée a d’autres points communs avec le raton : comme lui, elle est surtout active la nuit et peut également être porteuse du virus de la rage. Si une mouffette montre un comportement téméraire ou qu’elle s’aventure en plein jour hors de son gîte, éloignez-vous sans tarder.

PrévenirComment la tenir à distancePelouse et jardin• Traitez le gazon contre les vers blancs (à ce sujet, voir la section Vers blancs).

• Si l’intruse se nourrit dans votre potager, épandez un répulsif commercial à base de piments ou concoctez votre recette.

• Au besoin, clôturez le jardin d’un grillage métallique. Forêts, Faune et Parcs Québec propose d’utiliser une maille de 5 cm ou moins et des piquets de 1,5 à 1,8 m de hauteur.

Protection des poubelles• Déposez les sacs à ordures en plastique dans un coffre en bois ou en métal refermable.

• Utilisez une poubelle avec un couvercle difficile à enlever.

Fini les dégâts – En pratique, les poubelles en métal résistent mieux aux coups de griffe et de dents. Pour éviter qu’elles soient renversées, on peut même les attacher à un fil de métal fixé à la clôture.

• Nettoyez souvent la poubelle afin d’éliminer les odeurs qui attirent la mouffette.

• Autre stratégie : sortez les déchets le matin de la journée du ramassage.

12DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RéagirPour expulser une mouffette du dessous d’une remise de jardin ou d’un balcon, voici deux méthodes adéquates :

• Introduisez une lampe de travail dans le terrier. Si cela est possible, faites-y jouer la radio, avec les haut-parleurs placés sur le plancher et orientés vers le sol.

• Suivez un conseil de la SPCA (Société de la prévention pour la cruauté envers les animaux) :• Bouchez l’ouverture du terrier au moyen de chiffons imbibés d’un liquide répulsif

pour animaux. Faites-le durant le jour pendant que l’intruse dort ; le soir venu, elle les repoussera à l’extérieur pour sortir.

• Répétez l’opération patiemment durant une dizaine de jours. La mouffette devrait alors s’être trouvé un autre gîte. Si vous constatez que les chiffons restent en place au lever du jour, c’est signe que les lieux sont évacués.

Un animal terre à terre – La mouffette rayée n’est pas une bonne grimpeuse ; une fois qu’elle a quitté un terrier, on n’a donc pas à craindre sa présence dans les installations en hauteur.

• Bouchez alors l’entrée du terrier avec de la broche, de la tôle, etc.

En dernier recours, il est également possible de capturer une mouffette à l’extérieur de son repaire au moyen d’une cage-piège assez basse pour l’empêcher de soulever la queue une fois enfermée. On la transportera ensuite dans un endroit où on peut la relâcher.

Comment supprimer « l’odeur de mouffette »Il existe plusieurs solutions pour venir à bout de cette odeur tenace. Le jus de tomate n’est pas la meilleure ! Optez plutôt pour un mélange d’une partie de vinaigre pour 10 parties d’eau.

Pour laver un animal empesté, préparez le mélange suivant :

• 1 litre de peroxyde d’hydrogène

• ¼ de tasse de bicarbonate de soude (soda à pâte)

• 1 cuillère à café de savon liquide

Lavez l’animal en évitant les yeux et rincez.

Pour chasser les effluves dans une automobile ou dans le garage, placez-y une éponge absorbante d’odeurs, telle qu’on en trouve dans les animaleries.

S’informer• MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS :

Animaux importuns – dommages causés par la faune

• MUSÉE CANADIEN DE LA NATURE : Carnets d’histoire naturelle

MALGRÉ LA CROYANCE

POPULAIRE, LE JUS DE TOMATE N’EST

PAS LA MEILLEURE SOLUTION POUR

VENIR À BOUT DE L’ODEUR

DE MOUFFETTE !

13DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

CHATChat domestique ? Chat errant ? Dans certains cas, le résultat est le même : l’un ou l’autre pourrait vous importuner s’il se promène trop souvent sur votre terrain et qu’il y fait des dégâts.

ComprendreLe Québec compte plus de 3 000 000 de chats, dont la majorité sont errants — et non stérilisés. Un détail pas banal quand on sait qu’un seul chat peut générer plus de 20 000 descendants en quatre ans seulement !

Des calculs extravagants ? En théorie, un couple de chats engendre en moyenne 12 chatons la 1re année ; cette population passera par la suite à 144 la 2e année, à 1 728 la 3e et à 20 736 la 4e année !

– La surpopulation féline — si on pense aux chats errants — est devenue un problème dans plusieurs municipalités et pour divers organismes dont la Société protectrice des animaux (SPA) et la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

– L’errance des chats affecte de manière importante les populations d’oiseaux et d’animaux qu’ils attaquent (écureuils, chauves-souris, etc.).

Double méfait – En s’attaquant à des espèces ailées, à de petits rongeurs, etc., les chats n’ont pas seulement un impact sur eux. Ils deviennent des compétiteurs des espèces prédatrices sauvages (oiseaux de proie, renard, raton laveur...) dont ils pillent le garde-manger naturel.

– Les chats errants sont des vecteurs de transmission de maladies telles la rage, la maladie de Lyme et la toxoplasmose (une infection).

– En urinant sur les terrains durant la période du rut, les mâles créent des odeurs infectes, notamment dans certaines zones urbaines.

Vous avez un chat…• Stérilisez tout chat de compagnie avant ses 6 mois, ce qui aide à prévenir

les fugues.

• Gardez votre animal à l’intérieur de la maison (ou construisez-lui un enclos extérieur).

• Faites-le enregistrer et identifiez-le par un médaillon (99 % des animaux identifiés sont retrouvés, contre seulement 15 % dans le cas contraire).

• Si vous devez vous départir de votre chat, trouvez-lui un foyer d’adoption ou contactez un organisme comme la SPA ou la SPCA.

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Répulsif animal à gicleur déclenché par le mouvement

PrévenirComment les tenir à distance• Ne nourrissez pas les chats errants ou abandonnés.

• Bloquez les trous dans les clôtures et plantez des arbustes dont les rameaux sont dotés d’épines (rosiers, framboisiers, etc.).

• Arrosez les chats qui s’aventurent chez vous ; utilisez par exemple un système de gicleur relié à un détecteur de mouvement (semblable aux systèmes d’irrigation automatique pour les pelouses).

S’informer• MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS : Gros plan sur la faune

• FÉDÉRATION CANADIENNE DE LA FAUNE : Garder les chats à l’intérieur pour le bien des oiseaux… et des chats eux-mêmes

15DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Rat surmulot

Souris commune

RAT ET SOURISLe rat surmulot (Rattus norvegicus) et la souris commune (Mus musculus) vivent depuis très longtemps près des humains. Mais ce n’est surtout pas une raison pour les tolérer de trop près !

ComprendreTous deux de la famille des muridés, rats et souris se sont propagés dans presque toutes les régions du globe depuis l’Asie centrale. Ils auraient été introduits (involontairement) en Amérique du Nord par les colons européens.

Le rat surmulot, souvent appelé rat d’égout, a un corps trapu et peut peser jusqu’à 453 g (1 lb), alors que la souris commune, beaucoup plus petite, n’excède pas 30 g dans nos contrées. On reconnaît celle-ci à ses grandes oreilles, sa longue queue, son dos brun et son ventre gris.

À l’automne, la quête de chaleur et de nourriture attire les deux espèces près des installations humaines : bâtiments de ferme, entrepôts, dépotoirs, maisons, etc. Les rongeurs y seront ensuite actifs tout l’hiver, car ils n’hibernent pas.

Le rat surmulot creuse des terriers constitués de longues galeries. La souris commune, pour sa part, se contente de loger dans la cavité d’un mur ou d’un plancher, une armoire, une boîte.

Les deux sont omnivores. Le rat consomme de la viande, des fruits et beaucoup plus : déchets, charogne… La souris, qui a un faible pour les céréales, se nourrit aussi de tout — même de colle et de savon !

+ Le rat de laboratoire, issu d’une sélection parmi des rats surmulots d’élevage, a beaucoup servi en recherche. Il est également devenu un animal de compagnie offert dans les animaleries.

+ De même, les souris blanches utilisées dans les expériences sont des souris communes albinos.

+ Dans la nature, les deux rongeurs sont les proies de plusieurs espèces de mammifères et de rapaces.

– Rats et souris souillent les bâtiments avec leur urine et leurs excréments.– Tous deux cherchent activement la nourriture entreposée ou jetée

par les humains, ce qui pose de sérieux problèmes de salubrité et de contamination des aliments.

– Ils rongent parfois des fils, des matériaux de construction et, dans le cas des souris, des livres, du carton, du plastique et des boiseries.

– Ils peuvent transmettre diverses maladies aux humains.– Les rats s’attaquent à l’occasion à des animaux plus gros qu’eux,

voire aux personnes.

16DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distanceÀ l’intérieur• Installez des coupe-froid en métal sous les portes et calfeutrez les fenêtres.

• Colmatez les fissures dans les fondations.

• Calfeutrez le contour des tuyaux.

• Couvrez les sorties de sécheuse et les évents de toit d’un grillage métallique.

• Gardez la cuisine propre. Entreposez les aliments secs et la nourriture sèche pour animaux dans des contenants en métal ou en verre.

À l’extérieur• Coupez les hautes herbes près de votre propriété afin de ne pas offrir d’abri

aux rongeurs. Pour la même raison, ne laissez pas d’objets traîner inutilement.

• Gardez les ordures dans des poubelles munies d’un couvercle hermétique.

• Éloignez les cordes de bois de la maison et surélevez-les d’environ 30 cm (1 pi) au-dessus du sol.

• Ne jetez pas de déchets gras ou huileux, d’œufs ou de produits laitiers dans le compost, à moins que celui-ci soit contenu dans un bac fermé.

• Éliminez les sources d’eau autour de votre propriété : robinets qui fuient, pots, etc.

RéagirComment s’en débarrasserComme les rats et les souris sont jugés nuisibles, il est permis de les exterminer. Pour ce faire, divers pièges (collants, avec ou sans appâts, à ressort ou encore, électroniques) peuvent être efficaces lorsqu’ils sont disposés aux bons endroits.

• Si vous optez pour un piège avec appât, utilisez des appâts avec une forte odeur : beurre d’arachide, graisse de bacon mélangée avec des flocons d’avoine, des raisins secs ou des jujubes…

• Réinstallez les pièges 2 à 3 semaines après les dernières captures pour attraper les individus qui sont parvenus à maturité.

• Vérifiez les pièges chaque jour, peu importe le modèle.

Protection requise – Lors du nettoyage de lieux souillés par des rongeurs, portez des gants de caoutchouc et un masque de type HEPA.

• Face à une colonie, ou pour éliminer un rat surmulot, tournez-vous vers une intervention professionnelle.

• S’il y a présence de rats sous la dalle du bâtiment, une inspection des drains par caméra peut s’avérer nécessaire. Faites alors appel à un spécialiste en inspection de drains ou à un plombier offrant ce service.

S’informer• CANADIENS EN SANTÉ : Rats et souris

• AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA : Hantavirus

• CAA-QUÉBEC : Le guide santé et habitation

17DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

InsectesCette deuxième partie réunit des animaux bien plus petits qui se présentent rarement seuls : les insectes.

Parfois, leur présence dérange à l’intérieur comme à l’extérieur. Dans d’autres cas, la cohabitation dehors ne pose pas trop de problème… tant qu’ils respectent votre territoire !

COMPRENDREPrévenir et contrôler la présence des insectes implique une panoplie de moyens. Il faut savoir que la « lutte » contre leur invasion (à l’image de celle contre les rongeurs) implique souvent l’emploi de produits controversés : les pesticides. Au Canada, ces substances relèvent d’une réglementation sévère, puisque plusieurs sont lourdement toxiques.

Une question de santé publique – Les dangers des pesticides touchent en ligne directe le bien-être de la population et notamment celui des enfants, plus vulnérables que les adultes. Mais la menace pèse tout autant sur l’environnement, ce qui inclut tant les organismes vivants que les ressources comme l’eau potable.

18DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Pour une menace sérieuse, des lois rigoureuses !Au Canada, les principales lois liées aux pesticides sont les suivantes :

• La Loi canadienne sur les produits antiparasitaires

• La Loi sur les pesticides et son code de gestion (Québec)

• La Loi sur la qualité de l’environnement (Québec)

À ces lois s’ajoutent de nombreux règlements municipaux.

Contrôle des produits antiparasitairesTout produit antiparasitaire importé, vendu ou utilisé au pays doit être homologué par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), qui relève de Santé Canada. Avant d’en acheter un, assurez-vous qu’il porte un numéro d’approbation de l’ARLA.

Gare aux produits étrangers ! En les achetant par Internet, ou lors d’un voyage à l’étranger, vous pourriez vous retrouver avec des substances interdites ici — et très dommageables pour la santé et pour l’environnement.

Le Code de gestion des pesticides réglemente sur le territoire québécois la vente et l’usage des produits homologués au niveau canadien. Ce code définit cinq classes d’utilisation de pesticides :

• Les produits les plus dangereux, ceux des classes 1 à 3, sont réservés à l’usage de techniciens certifiés.

• La classe 4 regroupe des pesticides offerts au public, mais disposés dans un endroit hors de portée des clients, derrière le comptoir ou des portes vitrées fermées à clé, par exemple.

• La classe 5 comprend les pesticides et les biopesticides4 vendus en libre-service.

Finalement, si vous recourez un jour aux pesticides ou aux biopesticides pour lutter contre des insectes ou des rongeurs qui vous dérangent, rappelez-vous ces quelques précautions minimales :

• Suivez les instructions des fabricants.

• Utilisez uniquement les quantités requises.

• Évitez d’atteindre des organismes, des plantes ou des animaux non visés par le traitement.

Autre point essentiel : minimiser les impacts du traitement sur l’environnement, par exemple en faisant celui-ci lors une journée sans vent.

4. À titre informatif, un tableau présente plusieurs de ces produits à la fin de ce guide .

ATTENTION AUX PRODUITS ACHETÉS

SUR INTERNET OU À L’ÉTRANGER :

INTERDITS AU CANADA, CERTAINS SE RÉVÈLENT TRÈS

DOMMAGEABLES.

19DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Blatte germanique

BLATTES (COQUERELLES)Cafards, cancrelats, coquerelles… les blattes portent vraiment toutes sortes de noms. Et mine de rien, il en existe plus de 3 500 espèces !

ComprendreLes blattes vivent sur tous les continents. Au Québec — à part pour une espèce indigène qui préfère les boisés aux maisons —, elles ont été introduites par les humains.

La blatte germanique s’avère la variété la plus répandue. Brune et ovale, elle mesure environ 1,5 cm. Sa tête mobile porte deux longues antennes flexibles. Avis à ceux qui la craignent : malgré ses airs repoussants, elle ne pique pas et ne mord pas.

Esprit d’équipe – Les coquerelles produisent une phéromone (une substance odorante) qui les incite à se regrouper… Par ailleurs, elles se multiplient rapidement.

Les blattes cherchent humidité et chaleur dans les maisons, les commerces, etc. Leur présence n’est pas nécessairement un signe de malpropreté. Leurs sites de prédilection : cuisines, salles de bain, sous-sols et tuyauterie.

Activité nocturne – La plupart des blattes fuient la lumière. Les voir circuler en plein jour est un indice que leur population est élevée.

Elles consomment notamment des restes de table, avec un faible pour les denrées riches en sucre et en amidon.

+ Dans la nature, les blattes jouent un rôle de décomposeurs. Elles participent au recyclage rapide de la matière organique et se nourrissent même d’animaux morts.

– Comme les blattes fréquentent volontiers les cuisines, elles y souillent les aliments. Elles leur donnent une odeur et un goût désagréables.

– Parce que les coquerelles circulent dans des ordures et des égouts, elles transmettent parfois des maladies.

– Certaines personnes sont allergiques aux blattes ; leur proximité peut aussi déclencher des crises d’asthme.

COMME LES BLATTES FUIENT LA LUMIÈRE, LES VOIR

CIRCULER EN PLEIN JOUR EST SIGNE

D’UNE POPULATION ÉLEVÉE…

20DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RéagirComment les tenir à distance• Avant d’introduire chez vous des meubles, des bouteilles vides, des boîtes…

inspectez-les. Insectes et œufs peuvent s’y trouver.

• Posez des moustiquaires à mailles fines sur les évents d’aération, les tuyaux ouverts et les drains de votre maison pour limiter les points d’entrée.

• Scellez les fissures et colmatez les ouvertures autour des tuyaux afin de réduire le nombre de cachettes offertes.

• Conservez les aliments dans des contenants étanches plutôt que dans du papier ou du carton.

• Nettoyez les éclaboussures et les autres salissures sur les électroménagers.

• Ne laissez pas de nourriture ou de résidus d’aliments sur les comptoirs, dans les drains d’évier, etc.

Buffet gratuit – L’eau et la nourriture des animaux de compagnie intéressent aussi les blattes. Il faut donc éviter d’en garder à leur disposition toute la journée.

• Passez souvent l’aspirateur pour éliminer les particules d’aliments et les œufs de l’insecte.

• Jetez les ordures dans des sacs de plastique scellés.

• Ventilez la salle de bain et asséchez les endroits humides.

• Quand vous ne lavez pas la vaisselle tout de suite, faites-la tremper dans de l’eau savonneuse (en particulier la nuit).

Comment s’en débarrasser• Des meubles, des jouets ou des objets semblent infestés ? Nettoyez-les à la vapeur

ou utilisez un aspirateur d’atelier muni d’un filtre à très fines particules (0,3 microns) pour éviter que des allergènes liés aux blattes se retrouvent dans l’air.

• Autre option : congelez les articles infestés à – 8 °C (17,6 °F) pendant 24 heures au minimum.

• Utilisez des pièges collants pour repérer les endroits où vivent les coquerelles. Après un traitement, remettez des pièges pour vérifier s’il en reste.

Prendre les grands moyensEn dernier recours, quand les autres méthodes ne suffisent pas, considérez les pesticides autorisés dans les commerces. Les ingrédients actifs souvent employés pour contrôler les blattes sont les pyréthrines, l’acide borique et la terre de diatomée (dioxyde de silicium). Celle-ci demeure efficace aussi longtemps qu’elle reste sèche.

Dans le cas d’une infestation, par ailleurs, il vaut mieux recourir à des experts en gestion parasitaire, détenteurs d’un permis du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Blattes

• CANADIENS EN SANTÉ : Blattes

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PUNAISES DE LITLes punaises Cimex lectularius trouvent tout ce qu’il leur faut (très) près des humains. Bien qu’elles ne transmettent pas de maladies, leur présence devient vite exaspérante…

ComprendreVisibles à l’œil nu, les punaises de lit sont brunes, de forme plate, et mesurent de 4 à 7 mm.

Si on surnomme cette espèce « punaise de lit », c’est qu’elle se nourrit de notre sang en pleine nuit, durant notre sommeil. Elle se cache d’ailleurs le plus souvent dans les matelas ou ailleurs dans les chambres. Ses piqûres sont souvent regroupées sur les parties du corps les plus exposées lors du sommeil, tels les jambes et les bras.

À la chasse aux humains – Les punaises de lit sont attirées par les vibrations, la chaleur, les odeurs et le CO2 que nous émettons.

Après un repas d’une quinzaine de minutes, elle se retire dans un refuge pendant une semaine environ. Coriace, elle peut survivre (en état de dormance) de nombreux mois en l’absence de nourriture.

Les femelles pondent de 2 à 4 œufs par jour. Elles les dissimulent dans les objets, les fissures des meubles et des planchers, le long des plinthes, etc. À mesure que l’infestation augmente, la colonie s’étend au-delà de la chambre, dans d’autres pièces de la résidence et, s’il y a lieu, dans les logements voisins. Les punaises se déplacent dans les cavités des murs et des planchers, se faufilent dans les conduits, le long des tuyaux et des câbles électriques.

Comme d’autres envahisseurs, l’espèce profite actuellement des nombreux voyages et échanges de biens à travers le globe pour se propager. On peut trouver des punaises dans les sacs, les valises, les tissus, les meubles, les véhicules de transport, etc.

– Les piqûres des punaises de lit provoquent des démangeaisons et, parfois, des infections cutanées causées par le fait de se gratter.

– Les victimes sont sujettes à l’insomnie et même au découragement.– Les punaises laissent des taches sur la literie et sur les matelas (les brunes

sont celles du sang après les piqûres ; les noires, celles de leurs excréments).

PrévenirComment les tenir à distance• Gardez la maison en ordre ; un objet qui traîne peut servir de refuge aux punaises

de lit.

• Inspectez et nettoyez les meubles, les vêtements et les livres usagés avant de les utiliser chez vous.

• Lors d’un déménagement, ensachez matelas et sommiers dans une housse dotée d’une fermeture à glissière. Pour plus de sûreté, vous pourriez même sceller cette dernière avec du ruban à conduit.

• En voyage, inspectez votre chambre, notamment la tête de lit et les meubles voisins ; gardez vos effets personnels dans les bagages et placez ceux-ci dans des sacs de plastique disposés sur une étagère, à distance du plancher.

• Au retour d’un voyage, examinez les bagages avec soin et nettoyez les valises ; lavez les vêtements à l’eau chaude et faites-les sécher à température élevée.

CORIACES, LES PUNAISES DE LIT

PEUVENT SURVIVRE DE NOMBREUX

MOIS SANS NOURRITURE !

22DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

RéagirComment s’en débarrasserNe combattez pas une infestation de punaises de lit vous-même : il vaut vraiment mieux recourir à un spécialiste. Celui-ci devrait :

• Traiter les matelas à la vapeur chaude ;

• Appliquer un insecticide de contact à faible toxicité (pyréthrine ou terre de diatomée) le long des boiseries et des fentes du plancher, etc. ;

• Installer des pièges englués dans les cavités du bâtiment ou du mobilier.

Une procédure à prendre au sérieux – Pour une extermination efficace et pour votre sécurité, respectez les consignes du spécialiste avant, pendant et après le traitement.

Comme les œufs ne réagissent pas aux insecticides de contact, l’exterminateur doit revenir au moins deux fois au cours des semaines suivantes afin d’éliminer les nymphes issues des éclosions.

Dans le cas d’un immeuble à logements multiples, ce spécialiste doit inspecter les autres appartements et procéder au besoin à d’autres traitements.

On ne plaisante pas avec les punaises de lit !Depuis 2011, les infestations aux punaises de lit sont à déclaration obligatoire sur le territoire de la ville de Montréal. C’est le gestionnaire de parasite (l’exterminateur) qui doit remplir le formulaire de déclaration. Ailleurs au Québec, informez-vous des exigences de votre municipalité à ce sujet : comme la situation évolue, d’autres administrations pourraient en effet emboîter le pas à Montréal.

Si vous êtes locataire, avisez le propriétaire du logis dès la découverte de punaises. Dès qu’il est informé du problème ou qu’il le constate, un propriétaire doit confier l’extermination à un spécialiste en gestion parasitaire certifié par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec. Si votre propriétaire tarde à réagir dans une telle situation, contactez le service d’inspection de votre municipalité.

S’informer• PORTAIL SANTÉ MONTRÉAL : Punaises de lit

• PORTAIL SANTÉ MIEUX-ÊTRE : Reconnaître les punaises de lit et en prévenir l’infestation

• CAA-QUÉBEC : Le guide santé et habitation

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Fourmi charpentière

Fourmi des champs

FOURMIS CHARPENTIÈRESCohabiter avec les fourmis charpentières, c’est hors de question… surtout quand on sait qu’une invasion peut endommager la structure d’un bâtiment.

ComprendreNoires, avec des teintes de rouge ou de brun, les charpentières mesurent de 7 à 10 mm et sont d’ailleurs les plus grosses de nos fourmis. Une colonie d’envergure compte un nid principal et peut englober jusqu’à une dizaine de nids satellites, abritant en tout plus de 10 000 fourmis.

Contrairement aux termites, les charpentières (surnommées fourmis gâte-bois) ne mangent pas le bois. Elles creusent plutôt des galeries dans le bois amolli par l’humidité afin d’y établir leur nid. Bien que la forêt soit leur habitat d’origine, certaines s’installent près des habitations : on les repère alors parmi le bois de chauffage et dans les structures pourries des clôtures ou des balcons.

Parfois, elles nichent même à l’intérieur des maisons, attirées par le bois humide et la nourriture disponible dans certaines pièces (miettes, sucre, sources de protéines, etc.).

Creusent-elles seulement le bois pourri ? Les fourmis charpentières dérogent parfois à leurs habitudes : une horde peut se loger dans des cavités murales, dans le grenier ou dans des matériaux isolants. Quand la colonie prend de l’expansion, elle peut même en venir à s’attaquer au bois sain.

Des éléments déclencheurs – Les infestations de domicile font souvent suite à la formation d’un nid satellite, sans reine. Un « dérangement » (par exemple, l’abattage d’un arbre ou la réparation d’un balcon) peut suffire à expliquer l’apparition d’un tel nid.

+ En forêt, les fourmis charpentières sont une source de nourriture pour divers oiseaux et animaux.

+ Elles contribuent à décomposer les arbres et les vieilles souches. Elles favorisent aussi un brassage du sol en creusant la terre.

+ Les fourmis charpentières révèlent parfois le problème d’humidité d’une maison et un affaiblissement de sa charpente. Il suffit d’observer les endroits qu’elles fréquentent.

– Une colonie peut endommager la structure d’une maison ou affecter la qualité de l’isolation.

– Les retrouver en quête de nourriture, dans la cuisine ou le garde-manger, n’a rien d’agréable !

24DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distanceÀ l’extérieur• Éliminez les résidus de bois autour de la propriété et éloignez le bois de chauffage.

• Coupez les branches d’arbres qui touchent la maison.

• Colmatez les fissures et les crevasses.

À l’intérieur• Réparez la moustiquaire de chaque ouverture.

• Rangez les aliments dans des contenants étanches.

• Nettoyez fréquemment le plancher et les comptoirs de cuisine.

• Inspectez les endroits humides de la maison, le bois de charpente exposé aux conditions extérieures et les points de contact du bois avec le sol.

Problème en vue ? Une fourmi trouvée dans la cuisine, surtout au printemps, est peut-être simplement une éclaireuse à la recherche de nourriture. Par contre, l’apparition d’individus en hiver ou la présence de fourmis ailées (en mode reproduction) trahit sans doute la présence d’une colonie à l’intérieur.

RéagirComment s’en débarrasserNid extérieur• Inondez à répétition le nid avec de l’eau bouillante ou savonneuse.

• Saupoudrez-le de poivre rouge, de coquilles d’œufs, de poudre d’os, de cendre de bois ou encore, de terre de diatomée (un pesticide en poudre à faible impact).

• Ultimement, utilisez un insecticide homologué.

Nid intérieur• Utilisez des appâts liquides ou en poudre à base de borax.

• Placez près du nid et dans les zones fréquentées par les fourmis un appât maison constitué de deux parts égales de sucre à glacer et de poudre de borax.

Attention au borax – Comme cette substance est toxique, il faut la tenir hors de portée des enfants et des animaux domestiques.

• Remplacez le bois de charpente pourri ou infesté par des matériaux en bon état.

• Éliminez les problèmes d’humidité et de mauvaise ventilation dans la maison.

Intervention professionnelleIl faut prendre le problème des fourmis charpentières au sérieux. Parfois, la situation requiert l’intervention d’un exterminateur professionnel, qui pourra au besoin utiliser des insecticides à usage restreint. Attention alors au travail incomplet : l’entente doit prévoir la destruction du nid principal et des nids satellites.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Fourmis charpentières

• CANADIENS EN SANTÉ : Fourmis charpentières

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Coccinelle asiatique

COCCINELLES ASIATIQUESPas de tout repos, les coccinelles asiatiques : en plus de se révéler envahissantes, elles menacent même l’existence de leurs paisibles cousines d’ici.

ComprendreLa coccinelle asiatique (Harmonia axyridis Pallas) se reconnaît à ses deux taches blanches près de la tête et, derrière celle-ci, à sa marque en forme de M. Le reste de son allure change : cet insecte peut être jaune, orange, rouge ou noir, n’arborer aucun point ou en compter jusqu’à 20 !

La coccinelle asiatique se révèle plus grosse (5 à 8 mm), plus vorace et plus féconde que les variétés indigènes du Québec.

Depuis une quinzaine d’années, cette espèce s’est implantée dans la province. Les arrivantes n’ont pas tardé à se faire remarquer par un comportement atypique : l’automne venu, les coccinelles asiatiques se rassemblent par milliers sur des murs de maisons et tentent de s’infiltrer à l’intérieur.

Un petit côté « lézard » – En Asie, à l’arrivée du froid, l’insecte se blottit contre les parois des rochers chauffées par le soleil. Sous notre climat, il les remplace par des façades ensoleillées !

On trouve des coccinelles asiatiques sur les deux rives du Saint-Laurent, jusqu’en Abitibi et au Lac-Saint-Jean.

Pourquoi une telle invasion ? Au cours des années 80, les coccinelles asiatiques ont été massivement introduites aux États-Unis pour protéger certains vergers contre les insectes ravageurs. Certaines ont également pu arriver par voie maritime… Quoi qu’il en soit, elles sont ensuite montées vers le nord, jusqu’au Canada.

+ Les coccinelles asiatiques, comme toutes les variétés de coccinelles, sont bénéfiques au jardin. Elles consomment plusieurs insectes — comme les pucerons — qui menacent les plants.

+ Elles constituent une source de nourriture pour plusieurs insectes et animaux.

+ Elles ne piquent pas, ne transmettent pas de maladie et n’infestent pas les aliments.

– Elles envahissent les maisons en grand nombre (souvent par les fissures) afin de passer l’hiver au chaud.

– Lorsqu’on les dérange, elles peuvent émettre un liquide orangé. Ce dernier dégage une mauvaise odeur et risque de tacher les tissus et les surfaces.

– Au printemps, elles cherchent à sortir pour se reproduire ; on les voit s’agglutiner contre les cadres de fenêtres ou de portes vitrées.

– La progression de la coccinelle asiatique entraînerait le déclin des populations de coccinelles indigènes5.

– On lui attribue une dégradation de la qualité du vin lorsque, par accident, elle est mêlée au raisin pendant des récoltes.

5. Pour cette raison, la coccinelle asiatique figure dans la liste des Espèces exotiques préoccupantes (ou potentiellement préoccupantes) et présentes au Québec dressée par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec .

26DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à l’écart• Calfeutrez les trous et les fissures sur les façades les plus exposées au soleil.

• Gardez les moustiquaires des portes et des fenêtres en bon état.

• Dotez les conduits et les évents extérieurs de clapets ou de grillages appropriés.

• Vérifiez l’étanchéité des cadres de porte.

RéagirComment s’en débarrasserL’aspirateur est l’outil le plus efficace pour éliminer les coccinelles d’une maison. Une fois l’opération terminée, on doit sceller et jeter le sac.

Un recours à éviter – L’emploi de pesticides n’est pas conseillé contre les infestations de coccinelles asiatiques... puisque leurs cadavres, en pourrissant, attirent d’autres insectes.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Coccinelle asiatique

• CANADIENS EN SANTÉ : Coccinelles

• AGRI-RÉSEAU : Comment différencier les principales espèces de coccinelles retrouvées au Québec (fichier PDF)

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Pholque phalangide

Tégénaire domestique

ARAIGNÉESLes araignées inspirent souvent la peur, et pourtant… la majorité d’entre elles sont bien moins terribles qu’on le pense et surtout, beaucoup plus utiles.

ComprendreCertaines espèces d’araignées n’apparaissent que l’été ; d’autres trouvent refuge dans nos maisons et y mènent une vie active presque toute l’année.

Friandes d’insectes de toutes sortes, elles les traquent dans des endroits variés : au jardin, près des plans d’eau, dans les boisés, etc.

+ Par les quantités d’insectes consommés, les araignées contribuent à limiter les ravages de visiteurs nuisibles dans les milieux naturels et agricoles, tels les chenilles, les punaises et les pucerons.

À votre service – À l’intérieur des maisons, notamment au sous-sol, les araignées aident aussi à éliminer des indésirables comme les perce-oreilles, les fourmis… si bien que Santé Canada recommande même de tolérer leur présence.

– La présence de toiles (au sous-sol, au garage, dans les recoins, etc.) est associée à la négligence, à la malpropreté et à l’humidité, puisque ces conditions attirent les insectes dont se nourrissent les araignées.

– Certaines personnes craignent les araignées au point de souffrir d’arachnophobie (une peur qui peut devenir handicapante).

Une mauvaise réputation fondée ?Les araignées représentent-elles un danger pour l’humain ? L’Insectarium de Montréal a fait le tour de la question. Voici quelques faits saillants :

• Les araignées ne piquent pas, car elles ne possèdent pas de dard.

• Les araignées tendent à fuir devant la menace. Elles peuvent cependant mordre au moyen de crochets (nommés chélicères) servant à transpercer leurs proies.

C’est douloureux ? Au Québec, ces crochets, souvent trop petits, n’arrivent pas à perforer la peau humaine. Peu probable, une morsure peut survenir si — par exemple — l’on coince une araignée ; la douleur sera généralement passagère.

• Presque toutes les araignées produisent une substance qui paralyse leurs proies. Toutefois, seule une trentaine des 40 000 espèces connues dans le monde ont un venin dangereux pour la santé humaine. Ces variétés ne sont pas présentes au Québec.

• Les araignées ne transmettent pas de maladies. À leur contact, certaines personnes montrent des symptômes d’allergie, mais ces réactions ne sont pas associées au venin.

28DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distance• Réglez les problèmes d’humidité au sous-sol, s’il y a lieu, et utilisez au besoin

un déshumidificateur.

• Balayez le sol ou passez l’aspirateur souvent.

Jamais de buffet – Une maison propre attire moins d’insectes nuisibles ; pour les araignées, cela restreint le menu !

• Vérifiez l’étanchéité du bâtiment, notamment celle des portes et des fenêtres.

• Examinez aussi l’état des moustiquaires et installez-en sur les bouches d’évacuation et d’aération.

• Inspectez les objets qui ont séjourné à l’extérieur avant de les rentrer, pour ne pas introduire de nouveaux insectes chez vous.

• Dégagez le tour de la maison. Évitez de laisser des objets au sol, qui pourraient retenir l’humidité recherchée par les cloportes, les perce-oreilles, etc.

• Limitez l’éclairage nocturne ou installez des lampes à détecteur de mouvement.

RéagirComment s’en débarrasser• Délogez au jour le jour les toiles tissées ici et là. Les araignées n’attraperont

plus leurs proies et, privées de nourriture, finiront par déménager.

Efficacité limitée – Certaines araignées « chassent » sans toiles. C’est pourquoi défaire celles-ci ne repoussera pas toutes les visiteuses.

• À l’aide d’une brosse souple, expulsez les araignées trouvées à l’intérieur près des fenêtres ou des portes.

Si une infestation justifie l’emploi d’un pesticide, vous pourriez vous procurer des produits homologués contre les araignées dans les quincailleries et les centres de jardinage. Certains répulsifs s’appliquent sur les faces extérieures des portes et fenêtres pour empêcher les araignées de pénétrer dans la maison.

D’autres produits peuvent être appliqués ou pulvérisés à l’intérieur sur les cadres de portes et fenêtres, le long des plinthes, sous le mobilier, dans les placards et les fissures.

Finalement, il est aussi possible de recourir aux services d’un spécialiste en gestion parasitaire.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Le contrôle des araignées

• SANTÉ CANADA : Les araignées – Feuillet de renseignements (fichier PDF)

• CANADIENS EN SANTÉ : Araignées

UNE MAISON PROPRE ATTIRE

MOINS D’INSECTES NUISIBLES. POUR LES ARAIGNÉES, CELA RESTREINT

LE MENU !

29DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PERCE-OREILLESIls ont des allures de prédateur et portent un nom inquiétant, mais malgré cela, les perce-oreilles, aussi appelés forficules, sont inoffensifs envers les humains.

ComprendreLes perce-oreilles se retirent dans des endroits frais, sombres et humides, sous les pierres par exemple, parmi les déchets de jardin, dans la tubulure des meubles extérieurs, les fissures et les crevasses. À la tombée du jour, ils sortent en quête de nourriture. Leur présence dans les maisons ou les bâtiments est le plus souvent accidentelle.

+ Les perce-oreilles jouent un rôle bénéfique au jardin. Ils s’y nourrissent de matière en décomposition et de larves d’insectes, comme les œufs de limaces et de pucerons.

– Ils peuvent croquer des pousses tendres, des feuilles et des fleurs de plantes ornementales et potagères.

Présumés coupables – À tort, on attribue souvent aux perce-oreilles des dommages causés par des limaces, des pucerons ou d’autres insectes nocturnes. Une tournée du jardin la nuit, avec une lampe de poche, permet de surprendre les vrais fautifs…

– Ils se regroupent parfois en grand nombre dans le jardin et près de la maison.– Même si les perce-oreilles ne produisent pas de dégâts dans les maisons,

ils s’y aventurent parfois.

La légende de l’oreille percée – Les perce-oreilles doivent leur nom à un mythe selon lequel ils s’introduisent dans l’oreille pour en ronger le tympan. Comme ces insectes cherchent les petites cavités pour s’y cacher, l’un d’eux s’est peut-être un jour réfugié exceptionnellement dans l’oreille de quelqu’un ?

30DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distanceCompte tenu de l’utilité des perce-oreilles, on cherchera à réduire leur nombre plutôt qu’à les éliminer.

• Cultivez le jardin le plus tôt possible, afin de donner aux plantes une longueur d’avance sur les larves qui émergent en juin.

• Dégagez le sol autour des fondations de la maison (par exemple, ramasser les feuilles mortes, enlever le bois et les débris).

• Saupoudrez de la terre de diatomée dans les fissures et les fentes aux abords de la maison.

• Réparez au besoin les robinets extérieurs.

• Réorientez les descentes d’eaux pluviales de manière à éloigner l’eau des fondations.

RéagirC’est rarement nécessaire, mais capturer les perce-oreilles est possible au besoin. Pour ce faire, attirez-les avec des soucoupes contenant un peu d’huile de poisson. Vous les éliminerez ensuite en les noyant dans une eau savonneuse.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Perce-oreilles

• CANADIENS EN SANTÉ : Perce-oreilles

POUR RÉDUIRE LE NOMBRE DE

PERCE-OREILLES AU JARDIN,

IL SUFFIT DE LEUR TENDRE

DES PIÈGES.

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Ver blanc

Hanneton commun

Hanneton européen

VERS BLANCSL’herbe paraît toujours plus verte chez le voisin, dit-on… Mais sûrement pas si elle est la cible des vers blancs, des ravageurs de pelouse parmi les plus difficiles à éliminer.

ComprendreLes vers blancs sont en fait les larves de trois insectes différents :

• Le hanneton européen, présent dans les régions de Montréal, de Laval, des Basses-Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie et de l’Outaouais.

• Le scarabée japonais, bien implanté dans le sud du Québec.

• Le hanneton commun (aussi surnommé « barbeau ») qui se concentre surtout dans la grande région de Québec, y compris le Centre-du-Québec et l’Est-du-Québec.

Les vers sont blancs ou jaunâtres, et leur corps en forme de C est plissé. Petites au moment de l’éclosion, les larves atteignent jusqu’à 4 cm (1,5 po), selon l’espèce.

+ Les vers blancs servent de nourriture à beaucoup d’animaux et d’oiseaux : mouffettes, marmottes, taupes, ratons laveurs, carouges, étourneaux, etc.

– Les larves endommagent la pelouse, car elles mangent ses racines. L’herbe jaunit et se détache du sol en plaques, comme du tapis.

– Le gazon dévoré par les larves est souvent pris d’assaut par les oiseaux et les petits mammifères qui en raffolent.

– Si plus de la moitié de la surface est atteinte, le remplacement de toute la pelouse peut s’imposer, ce qui entraîne des frais importants.

Signes d’une invasion – Une invasion est diagnostiquée lorsqu’on dénombre sous une surface d’un pied carré (0,1 m²) de pelouse :• 7 larves ou plus de hannetons européens• 12 larves ou plus de scarabées japonais• 3 à 5 larves de hannetons communs

32DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirPour contrer les vers blancs, l’entretien préventif et la lutte biologique semblent les armes les plus efficaces.

Épreuve de force – Une pelouse en santé résiste mieux aux attaques des larves.

Pour aider la pelouse à tenir le coup• Maintenez une tonte haute, soit à environ 8 cm (3 po) pour favoriser le maintien

d’un sol frais et humide.• Fertilisez le gazon avec un engrais à dégagement lent dont le dosage est adapté

au sol et au type de pelouse.

Juste mesure – Confirmez la dose de produit nécessaire grâce au calculateur de fertilisant proposé sur pelousedurable.com.

• Limitez l’éclairage extérieur, surtout l’été, pendant la saison de ponte des hannetons : ces derniers sont très attirés par la lumière. Utilisez par exemple une lampe à détecteur de mouvement.

De l’insecticide en mode préventif ?L’imidaclopride, un insecticide vendu sous la marque Merit, freine la prolifération des vers blancs. Interdit dans plusieurs municipalités, son usage est réservé aux entreprises d’entretien d’espaces verts. Les dangers de ce produit pour les abeilles et les oiseaux en font un moyen décrié par les environnementalistes.

RéagirIntervention muscléeSi les dommages affectent une zone restreinte, on peut tenter l’intervention suivante :

• Retirez toute la pelouse altérée et retournez le sol pour en extraire les vers blancs manuellement.

• Ajoutez un bon terreau.• Réensemencez ou étendez du gazon en plaques.

Offensive biologiqueÀ la mi-août commence la période la plus propice pour attaquer les vers blancs. Un moyen biologique consiste à utiliser une armée de nématodes (par exemple, l’Heterorhabditis bacteriophora), des vers microscopiques qui tueront les jeunes larves de hannetons.

L’intervention des nématodes est ciblée et sans danger pour les humains, les animaux et l’environnement. Il est recommandé de se les procurer dans une bonne jardinerie.

• Pour obtenir un résultat concluant, arrosez la pelouse en profondeur.• Intégrez les nématodes à de l’eau, en respectant les directives d’utilisation,

puis déployez-les sur le sol.• Réalisez le traitement en fin de journée ou par temps nuageux ou pluvieux.• Maintenez votre terrain humide jusqu’à une semaine après le traitement.

S’informer• FÉDÉRATION INTERDISCIPLINAIRE DE L’HORTICULTURE ORNEMENTALE DU

QUÉBEC : Implantation et entretien d’une pelouse durable (fichier PDF)

• ESPACE POUR LA VIE : Vers blancs

• ESPACE POUR LA VIE : Hanneton européen

33DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Guêpe Vespula

GUÊPESAvec des guêpes tout près, on reste sur ses gardes : le souvenir de la douleur d’une piqûre suffit pour inspirer la méfiance.

ComprendreLes guêpiers du Québec prennent l’une ou l’autre des trois formes suivantes :

• Le plus petit nid a la taille d’une main et la forme d’un parasol. Il accueille de 15 à 200 guêpes polistes, reconnues peu piqueuses.

• Le nid caché, souterrain ou aménagé dans un endroit sombre, abrite des guêpes plus menaçantes, les Vespula.

• Le nid le plus imposant loge jusqu’à 5 000 guêpes. Les avant-toits, les porches et les arbres constituent ses sites de prédilection. Il peut héberger des Vespula, mais aussi des Dolichovespula, peu agressives.

Pareilles aux abeilles, les guêpes ? Pas du tout ! Moins velues, moins trapues, les guêpes affichent des rayures aux couleurs plus franches comme le jaune vif. Autre différence de taille : elles s’en prennent bien plus souvent aux humains. Contrairement aux abeilles, qui piquent une seule fois avant de mourir, les guêpes récidivent au besoin...

La quête de nourriture est la principale raison du va-et-vient des guêpes. Elles consomment des aliments sucrés, comme du nectar et du miellat, une substance produite par les pucerons et d’autres insectes. Les guêpes se nourrissent aussi de fruits mûrs (comme les framboises) et de viande. Elles s’approvisionnent volontiers dans les bacs de recyclage et les poubelles.

+ Les guêpes participent à la pollinisation des fleurs.+ Elles éliminent des insectes nuisibles.

– Plus l’été avance, plus elles s’invitent aux tables extérieures, attirées par les divers produits à leur portée : jus, boissons gazeuses, etc.

Pas une affaire personnelle – Les guêpes, contrairement aux moustiques, ne s’intéressent pas au sang humain. Elles n’emploient leur dard que pour se protéger.

– En plus de la douleur, une piqûre de guêpe peut provoquer une réaction allergique (ou choc anaphylactique) chez les personnes sensibles à ce venin.

34DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distance• Lors de repas en plein air, déposez la nourriture dans des récipients couverts ;

jetez vite les déchets de table dans une poubelle refermable.

• Évitez les pièges en forme d’entonnoir : leur appât a vraiment pour effet… d’attirer les guêpes !

• Si l’une d’elles vous tourne autour ou qu’elle se pose sur vous, évitez tout geste brusque.

Réaction en chaîne – Il faut repousser l’insecte en douceur, car une guêpe attaquée se venge. Une guêpe écrasée déclenche même une alarme chimique qui « appelle » ses semblables en renfort.

• Ne circulez pas inutilement près d’un guêpier, surtout en fin d’été.

• Attention aux bacs de recyclage où des bouteilles de vin, de jus ou de boisson gazeuse non rincées attirent les guêpes : ces bacs doivent être placés à bonne distance des aires d’activités, surtout celles des enfants.

RéagirComment s’en débarrasser• Si vous découvrez un guêpier à un endroit qui ne pose aucun risque, laissez-le

en place jusqu’à ce qu’il soit déserté, en novembre ou en décembre.

• Si le nid constitue une menace, confiez la tâche de l’éliminer à un professionnel.

Pour faire le travail vous-même• Essayez de vous y prendre tôt, au printemps : vous courrez moins de risques.

Le nid grossit au cours de l’été.

• Agissez à la tombée du jour (alors que les guêpes sont toutes rentrées au nid).

• Munissez-vous d’une tenue protectrice incluant un filet pour la tête.

• Si un éclairage est requis, optez pour une source d’intensité minimale dotée d’un filtre rouge pour éviter d’alerter les guêpes.

• Enfermez complètement le nid dans un sac de plastique avant de le détacher de son emplacement et scellez-le ensuite. Renforcez le sac en l’insérant dans un second sac (afin d’éviter que les guêpes sortent), puis plongez le tout dans un sceau d’eau. Percez finalement de petits trous pour les noyer.

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Piqûres d’abeille, guêpe ou bourdon

• CANADIENS EN SANTÉ : Guêpes

35DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Soucoupes, pots, etc .

Creux des bâches

Piscine non entretenue

Fontaine d’oiseaux

Bac de récupération d’eau de pluie (utiliser un couvercle)

Endroits à surveiller

MOUSTIQUESLe moustique (ou maringouin, en termes plus familiers) a un talent particulier pour nous déranger… et nous piquer à son gré. De plus, il peut notamment transmettre le virus du Nil occidental — vraiment rien pour le rendre populaire !

ComprendreLes moustiques se développent partout où se trouve de l’eau stagnante peu profonde, que ce soit à la campagne, en banlieue ou en ville. Étangs, marécages et fossés se révèlent d’excellents incubateurs pour leurs larves, tout comme l’eau qui dort dans les pneus, les gouttières ou les bains d’oiseaux.

Pourquoi s’acharnent-ils sur nous ? Même si les moustiques tirent leur énergie du nectar des fleurs, le sang constitue un supplément alimentaire nécessaire à la formation des œufs, chez les femelles. Ce qui les attire : les mouvements d’une personne, le dioxyde de carbone (CO2), la chaleur et l’odeur qu’elle dégage.

+ Les œufs des moustiques, leurs larves et leurs nymphes constituent une source de nourriture pour plusieurs organismes aquatiques, tandis que le moustique adulte alimente plusieurs insectes, oiseaux et chauve-souris.

+ Les larves de moustique filtrent la nourriture (algues, champignons, détritus) des mares naturelles, contribuant ainsi à les assainir.

– Les moustiques peuvent perturber les activités et les repas en plein air.– Leurs piqûres provoquent des démangeaisons.

Calmer l’irritation – Pour apaiser une démangeaison, mettez tout simplement de la glace sur la piqûre. Autre option : frottez celle-ci avec une débarbouillette imbibée d’eau froide et de bicarbonate de soude.

– Les moustiques peuvent être porteurs du virus du Nil occidental, qui peut parfois (dans moins de 1 % des cas) donner lieu à des problèmes plus graves, comme une méningite ou une encéphalite.

36DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

PrévenirComment les tenir à distance

Haro sur l’eau stagnante – Moins de flaques d’eau stagnante autour de la maison veut souvent dire moins de moustiques.

• Vérifiez que l’eau ne reste pas dans les gouttières ou les drains de toit plat.• Videz les pataugeoires et retournez les brouettes et les embarcations.• Éliminez l’eau qui s’accumule sur la toile de piscine, dans les soucoupes placées

sous les pots de fleurs, etc.• Couvrez poubelles, bacs de recyclage et autres contenants ou percez des trous

dans le fond de ceux qui ne peuvent être recouverts.• Renouvelez au moins deux fois par semaine l’eau des bains d’oiseaux et des bols

des animaux domestiques.• Taillez souvent les haies et les bosquets : les moustiques aiment séjourner dans

la végétation touffue.• Aménagez les zones de repos dans des endroits ouverts.• Vérifiez l’état des moustiquaires.• Introduisez des poissons mangeant les larves de moustique dans les jardins d’eau.• Veillez à ce que les portes extérieures se referment hermétiquement.• Limitez l’éclairage de nuit au-dehors.

Les insectes nocturnes aiment-ils la lumière ? Oui et non. Ils se servent de l’éclairage diffus de la lune pour s’orienter. Les insectes sont attirés par la lumière vive d’une lampe extérieure parce que celle-ci ressemble à la lune… Toutefois, cette lumière les désoriente à tel point qu’ils tournent autour jusqu’à épuisement !

• Préférez des lampes à faible intensité et à faisceau étroit comme les DEL ou encore des ampoules jaunes, qui attirent moins les insectes. Une lampe à détecteur de mouvement est également un bon choix.

RéagirComment s’en débarrasser

Des dispositifs performants ? Certains appareils (à ultrasons, etc.) qui promettent d’éliminer les insectes perdent la partie contre les moustiques. C’est le cas des lampes à ultraviolets entourées d’un grillage sous tension. Selon des études mentionnées par l’Insectarium de Montréal, les maringouins représentent seulement 3 à 5 % des insectes électrocutés !

Une quarantaine de municipalités font de l’épandage de larvicides biologiques pour réduire la nuisance de moustiques et de mouches noires. Ces traitements, effectués directement sur l’eau où vivent les larves, sont encadrés par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Par ailleurs, un traitement sur une propriété privée n’éliminera pas la présence des moustiques, car ceux-ci se déplacent en volant. Les mesures prises à l’échelle municipale se révèlent donc plus efficaces.

S’informer• PORTAIL SANTÉ MIEUX-ÊTRE : Se protéger des piqûres de moustiques

• PORTAIL SANTÉ MIEUX-ÊTRE : Réduire le nombre de moustiques dans son environnement

• PORTAIL SANTÉ MIEUX-ÊTRE : Virus du Nil occidental (VNO)

UN TRAITEMENT SUR UNE

PROPRIÉTÉ PRIVÉE N’ÉLIMINERA PAS

LA PRÉSENCE DES MOUSTIQUES…

CAR CEUX-CI SE DÉPLACENT

EN VOLANT!

37DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Mouche domestique

MOUCHESLes mouches domestiques (Musca domestica) ont le chic pour nous embêter. Par malheur, elles se plaisent fort bien dans notre environnement, où elles trouvent tout le nécessaire pour subsister.

ComprendreSe nourrissant au moyen d’une trompe, la mouche domestique ne peut absorber que des liquides, sucrés de préférence. Elle arrive d’ailleurs à liquéfier la surface des aliments solides en répandant sa salive dessus et aspire ensuite le mélange qui en résulte.

Les femelles pondent leurs œufs sur la matière organique en décomposition, dans les ordures ménagères, par exemple. Les larves prennent la forme de petits vers blancs appelés asticots.

Une « cousine du terroir » – Bleue ou verte, la mouche de la viande diffère de la mouche domestique. Cette espèce moins attirée par les aliments se développe dans le fumier et les carcasses d’animaux.

– Les mouches domestiques sont des vecteurs de maladies, notamment parce qu’elles se posent sur toutes sortes de surfaces. Elles peuvent se révéler porteuses de plus d’une centaine d’agents pathogènes (virus, bactéries, parasites) comme la salmonelle en raison de leur attrait pour les matières organiques, les déchets, etc.

Prévenir• Vérifiez l’état des moustiquaires.

• Tenez les surfaces de la cuisine propres et lavez la vaisselle sans tarder.

• Mettez les aliments à l’abri.

• Disposez des déchets dans des poubelles fermées.

• Nettoyez fréquemment celles-ci.

• Rincez les emballages avant de les placer dans le bac à recyclage.

RéagirLa prévention et la propreté suffisent à tenir les mouches à distance. Si quelques-unes se faufilent par des ouvertures, on peut aérer pour les laisser sortir ou… les chasser avec une tapette.

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Mouche drosophile

Agaçantes mouches à fruitsMalgré leur petite taille, les mouches drosophiles (surnommées mouches à fruits) envahissent vite les cuisines. Rien d’étonnant : elles pondent jusqu’à 35 œufs par jour !

D’où viennent-elles ? Lorsque vous rapportez des fruits de l’épicerie, certains sont déjà porteurs de mouches à fruits et de leurs œufs. En été, les drosophiles proviennent parfois aussi de l’extérieur.

Les intruses ne vivent toutefois pas longtemps si on jette sans tarder les fruits et les tomates trop mûrs dans la poubelle extérieure. Pour la même raison, rangez vite les portions ou les quartiers inutilisés au frigo ou dans des contenants fermés.

Mieux vaut également rincer les bouteilles et les verres d’alcool ou de jus au fur et à mesure qu’ils ont servi, le pot de confiture que l’on s’apprête à recycler, etc.

Comment leur dire adieuAprès avoir nettoyé et retiré toutes les sources pouvant attirer les mouches, il faut les piéger. Voici deux façons d’y parvenir :

• Mettez environ 2 à 3 cm de vinaigre de cidre ou de vinaigre balsamique dans le fond d’un verre. Ajoutez quelques gouttes de détergent à vaisselle et agitez pour dissoudre. Le produit assouplit la surface du liquide, qui permet plus facilement aux mouches de couler et de se noyer. Déposez le verre dans la zone infestée.

• Placez un vieux morceau de fruit sans peau, un peu de vin ou un peu de vinaigre balsamique dans un bol. Couvrez-le d’une pellicule plastique et trouez celle-ci avec une fourchette. Les mouches à fruits vont entrer dans le récipient et ne pourront pas en sortir (sauf si les trous sont trop grands).

Il suffit de mettre le piège dans le congélateur pendant 10 min pour tuer les mouches attrapées. Vous pouvez ensuite réinstaller le piège sans nettoyage et le jeter après quelques jours (voire plus vite si vous avez utilisé un vieux quartier de fruit…).

S’informer• ESPACE POUR LA VIE : Mouches et moustiques

• CANADIENS EN SANTÉ : Mouches infestant les habitations

LES MOUCHES À FRUITS

ENVAHISSENT VITE LES CUISINES :

ELLES PONDENT JUSQU’À 35 ŒUFS

PAR JOUR !

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ConclusionSavoir s’adapterVivre en harmonie avec la nature, c’est idéal, mais certaines espèces ne sont pas pour autant les bienvenues chez soi… C’est pourquoi ce guide vous a présenté diverses façons de limiter leur présence.

Bien sûr, vous conclurez que, selon l’animal ou l’insecte visé, prendre des mesures peut être essentiel — pensons aux ravages des fourmis charpentières, par exemple — ou accessoire comme dans le cas des inoffensives araignées de maison.

Quoi que vous fassiez, à court ou à long terme, pour éloigner les intrus qui vous dérangent, rappelez-vous qu’il existe toujours un cadre réglementaire : on ne peut pas faire tout ce qu’on veut, même à l’intérieur de sa maison ou dans l’intimité de son jardin ! La gestion des espèces animales est complexe ; les interventions doivent être réfléchies, car certains gestes peuvent avoir de graves répercussions sur la faune, la flore, mais aussi les humains.

Avec le remplacement de plusieurs pesticides nocifs (et souvent cancérigènes) par des produits moins dangereux, les gestionnaires de parasites disposent désormais de moyens de plus en plus acceptables pour lutter contre les animaux et les insectes indésirables. Leur approche a d’ailleurs changé en conséquence. Comme eux, préférons la prévention aux manières fortes. Et si ces dernières s’avèrent indispensables, assurons-nous d’en réduire les impacts sur la santé et l’environnement. La planète ne s’en portera que mieux !

40DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Liste de produitsà faible impact sur la santé et l’environnementQuand les méthodes préventives ne suffisent pas à tenir les espèces indésirables à l’écart, on peut opter pour les moyens présentés ci-dessous, à faible impact sur la santé et l’environnement.

Comme ces produits ne sont pas tous inoffensifs, il est important de les employer avec parcimonie en suivant les consignes d’utilisation, s’il y a lieu.

EXEMPLES DE PRODUITS NATURELS UTILISÉS COMME RÉPULSIFSProduits Espèces viséesPiment fort et poivre noir Animaux (chats, chiens, écureuils, etc.)

Clous de girofle, sachets de lavande, camphre, savon parfumé

Mites des vêtements

Vinaigre blanc Araignées et mouches domestiques

Fumier de poule, farine de sang séché (offerts dans les centres de jardinage)

Écureuils

EXEMPLES D’INGRÉDIENTS ACTIFS6 DE PESTICIDES EN VENTE LIBREBiopesticides Espèces viséesHuile de citronnelle7 Moustiques et autres insectes piqueurs

Capsaïcine (composé actif du piment)

Pipérine (composé actif du poivre)

Huile de poivre noir

Animaux (chiens, chats, écureuils, mouffettes, etc.)

Terre de diatomée (dioxyde de silicium) Fourmis, coquerelles, perce-oreilles, etc.

Savon insecticide Plantes infestées d’acariens, de pucerons, de mouches blanches ou de thrips.

Phéromones (sur des pièges collants) Mites alimentaires

Acide borique

Borax

Fourmis, coquerelles

Autres produits Espèces viséesDeet, Icaridine (répulsifs topiques) Moustiques et autres insectes piqueurs

Pyréthrine (insecticide) Fourmis, coquerelles

Perméthrine (insecticide) Araignées

6. Un pesticide se compose en général de produits de formulation (huile, pâte, etc .) et d’un ou de plusieurs ingrédients actifs . Un ingrédient actif est un composé qui agit sur le ou les parasites visés . Pour connaître l’ingrédient actif d’un produit, il s’agit de regarder sur l’étiquette après la mention « garantie » .

7. En 2015, Santé Canada a autorisé de nouveau la vente et la production des répulsifs à base de citronnelle . L’organisme a renouvelé l’homologation de ce type de produits jusqu’en décembre 2020 .

41DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

Comment choisir un exterminateurVous devez faire appel à une compagnie de gestion parasitaire ? Comme pour tout contrat avec une entreprise de services, comparez au moins trois soumissions pour faire un choix éclairé.

Les entrepreneurs qui vous visiteront doivent prendre le temps d’identifier l’espèce envahissante, de repérer les endroits à traiter et de vous proposer un programme d’extermination complet. Par exemple, il ne suffit pas de poser des pièges pour éliminer des souris ; un bon entrepreneur verra aussi à détecter et à boucher les ouvertures par lesquelles les bestioles se sont infiltrées.

Conditions et critères de sélectionLa personne qui vous propose ses services doit détenir un permis d’entrepreneur en gestion parasitaire, délivré par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Assurez-vous que cet entrepreneur confiera le travail à des techniciens certifiés. En effet, quiconque exécute les travaux d’extermination, ou, à défaut, la personne qui les supervise sur place, doit être titulaire d’un certificat du même ministère.

Notez que les techniciens certifiés ont réussi l’examen du ministère, mais qu’ils n’ont pas nécessairement suivi de formation, car celle-ci n’est pas obligatoire. Un conseil : privilégiez les entreprises dont les employés sont formés.

Veillez de plus à ce que les pesticides appliqués chez vous soient des produits homologués par l’Agence de réglementation antiparasitaire du Canada (ARLA) et, très important, qu’ils servent pour l’usage auxquels ils sont destinés.

Choisissez de préférence une entreprise…

• membre d’une association reconnue, comme l’Association québécoise de la gestion parasitaire (AQGP), un regroupement d’entrepreneurs qui travaille à la promotion de normes et à un code de pratiques professionnelles au sein de l’industrie.

• détentrice d’une assurance responsabilité suffisante en cas d’accident.

Les membres de l’AQGP, de même que les entreprises en gestion parasitaire recommandées par CAA-Québec, ont l’obligation de détenir une telle assurance.

Pour un travail bien faitTant pour votre sécurité que pour le succès de l’opération, l’entrepreneur doit vous prodiguer ses recommandations avant et après le traitement (concernant l’évacuation possible de votre propriété, la période d’absence des occupants, etc.).

Notez aussi que plusieurs interventions nécessitent un suivi. Par exemple, les œufs et les larves de certains insectes peuvent survivre à un premier traitement.

Une garantie devrait d’ailleurs figurer au contrat. Il s’agit d’un engagement, limité dans le temps, à revenir sur les lieux pour effectuer des suivis ou, en cas de réapparition du parasite, des traitements d’urgence. Cette garantie ne peut toutefois assurer que le problème ne se reproduira plus : d’autres visiteurs peuvent en effet survenir !

42DES QUESTIONS ? APPELEZ NOS CONSEILLERS EN HABITATION CAA-QUÉBEC ! 1 888 627-6666

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