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1 Exposition d’art contemporain 14 Janvier / 27 Février 2013 Etappenstall Ertsein « A chacun son rêve » Livret de l’enseignant Toutes les œuvres issues de la collection du Frac Alsace sont disponibles sur http://frac-alsace.videomuseum.fr/Navigart/index.php?db=fracalw&qs=1 Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

Exposition d’art contemporain - patrick.straub.free.frpatrick.straub.free.fr/cpd/artsvisuels/chrono_upload/chrono394_1.pdf · couture / dessin / aquarelle / sculpture / vidéo

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Exposition d’art contemporain14 Janvier / 27 Février 2013

Etappenstall Ertsein

« A chacun son rêve »

Livret de l’enseignant

Toutes les œuvres issues de la collection du Frac Alsace sont disponibles surhttp://frac-alsace.videomuseum.fr/Navigart/index.php?db=fracalw&qs=1

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Carnet de visite

Ce carnet appartient à :

Proposition pistes Elèves Objectifs et Pistes Enseignants

Tu viens visiter une exposition d’œuvres originales.

Original, cela veut dire que chaque œuvre est unique et précieuse

Tu vas avoir le plaisir de les rencontrer. Avant toi, d’autres personnes les ont déjà appréciées dans d’autres expositions. Après toi, d’autres personnes encore auront du plaisir à les rencontrer.Si jamais une œuvre était cassée ou abimée, on ne pourrait pas la remplacer, puisqu’elle est unique.

Tu seras donc attentif à :1. les respecter 2. ne pas les toucher. Les mains portent des

microbes qui altèrent les œuvres.3. te déplacer avec calme, lenteur et

précaution pour découvrir paisiblement ces œuvres.

L’exposition que tu vas visiter se passe à l’Etapenstall d’Erstein. Connais-tu ce lieu ?

Cette exposition présente des œuvres contemporaines sélectionnées dans le Fonds Régional d’Art Contemporain (Frac) de Sélestat.

Le choix des œuvres a été fait à partir d’une thématique

Lecture et compréhension

Recherche du vocabulaire nouveau (les mots à définir, à étudier particulièrement sont en gras dans le texte élève)

Réalisation d’un dictionnaire de l’art (individuel ou pour la classe) Ou d’un abécédaire de l’expo.

Rappel des règles de comportement

L’etappenstall d’ErsteinRetour sur connaissances, expériences et vécu des élèves par rapport au lieu d’exposition. Définir sa fonction.Situer dans la ville (présentation de photos du lieu / déplacements / repérage sur plan / etc.)

Le Frac Alsace : Retour sur connaissances et expériences et vécu des élèves par rapport au Frac. A situer dans le département (présentation de photos du lieu / repérage sur carte / etc.)Au C3, on sera attentif au mot Fonds à définir et à orthographier correctement.

L’exposition et son titre Travail sur la compréhension,

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Peux-tu repérer cette thématique et la noter ?Le titre choisi est :

Les auteurs de ces œuvres sont des artistes vivants.Certains habitent dans notre région. Tu pourras chercher sur une carte leur lieu de résidence.Tu pourras aussi connaitre leur âge en te basant sur leur année de naissance sur le cartel

Chaque artiste a sa sensibilité, ses préférences, ses références artistiques et culturelles.

Tout cela oriente son travail et l’œuvre qu’il expose ici est une étape de sa recherche. Ceci veut dire que sa façon de penser son art, sa façon de travailler changent et vont encore évoluer.

Tu observeras d’ailleurs une grande variété dans les œuvres présentées, bien que la thématique reste la même. Commence par observer l’ensemble des œuvres et dans la liste ci-dessous, entoure les techniques utilisées par les artistes.

photographie / gravure / installation / assemblage / couture / dessin / aquarelle / sculpture / vidéo / pliage / modelage / peinture

l’interprétation.

Les artistes et la notion d’artisteDéfinir la notion d’artiste.Nommer des artistes connus, les situer dans le temps.En histoire des Arts, recherches et connaissances sur la place et le rôle des artistes dans les différentes époques. Familiarisation avec les artistes présents dans l’expo(lire les noms / les dates de naissance = contemporains / repérer les lieux de vie et situer géographiquement).

L’activité des artistesDéfinir l’activité des artistespar les techniques et savoir-fairepar les lieux spécifiques d’activité (atelier)par l’originalité du travail et l’idée de création, d’innovationpar la monstration du travail (lieux d’exposition)

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Pierre ARDOUVIN 1955, Crest (France)Bonne nuit les petits, 2008Œuvre en 3 dimensions, Installation avec de la lumièreLettres en bois peint, lumières, cabochons multicolores, systèmes multi-effets de réglages de lumières 70 x 750 x 15 cm

« Bonne nuit les petits » est une série télévisée des années soixante. Entre 1962 et 1973, 568 épisodes de 5 minutes ont été diffusés. Chaque épisode met en scène un ours (Nounours) qui, chaque soir rend visite à deux enfants (Nicolas et Pimprenelle) avant leur coucher. Nounours discute avec eux de leurs soucis ou leur raconte une histoire. Chaque soir l’épisode se termine lorsque Nounours dit aux enfants « Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves ! » et repart sur un petit nuage au son d'une mélodie jouée à la flûte à bec. Une poignée de sable doré, lancé par le Marchand de sable tombe en pluie sur les enfants endormis. http://www.youtube.com/watch?v=YyAtaRLFSk0En nous présentant cette phrase simple « Bonne nuit les petits », Pierre Ardouvin nous plonge dans le monde du bonheur et de l’insouciance. Il nous invite à nous endormir, tranquillement, à oublier nos soucis, comme le faisait le nounours de la série télévisée.

Dans cette œuvre, Pierre Ardouvin fait appel à notre mémoire de l’enfance mais aussi à la mémoire collective. La mémoire collective est la mémoire d’un groupe et s’appuie sur des souvenirs, des expériences et des connaissances que tous partagent. Elle nous permet d’avoir les mêmes références. La télévision sert la mémoire collective. Trouve 3 raisons qui font dire que l’œuvre d’Ardouvin est rassurante

Chacun a ses habitudes avant de s’endormir. Certains regardent la télé, certains boivent une tisane (un lait chaud, un biberon), certains prennent leur doudou, certains racontent une histoire. Et toi, qu’est ce qui te rassure ?

La télévision nous endort, explique.

Les explications concernant l’œuvre peuvent être lues par l’adulte ou par les élèves (C3) en lecture silencieuse. Au C1 et C2, l’adulte les commentera.

Certains élèves connaissent la série, on fera appel à leurs connaissances.

Les termes en gras demandent à être expliqués et illustrés par des exemples donnés par les élèves et s’appuyant sur le vécu scolaire.

Les réponses faites par les élèves seront justifiées. Elles peuvent être relatives aux émotions personnelles, aux représentations collectives, à l’aspect formel de l’œuvre (couleur / typo des lettres / etc).

Ce moment permet d’échanger sur des habitudes : Pour les C1 et les C2 ; évoquer un vécu hors de son contexte, utiliser un langage explicite pour se faire comprendre, se rendre compte qu’il existe différentes manières de procéder et remettre ses habitudes en question. Au C3, on pourra confronter ses habitudes, les remettre en question et rappeler quelques règles d’hygiène de vie.

La question ouvre vers deux types de réponses

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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ProlongementsChoisi une phrase « choc » qui appartient à la mémoire collective comme «Liberté, j’écris ton nom » ou «En avant Ben-Hur !» et mets-la en scène. Tu peux la travailler à plat ou en volume. Tu peux utiliser de la peinture, du carton, du fil de fer, de la ficelle, de la terre (argile) ou une autre pâte malléable, etc.

- prise au premier degré, laremarque est en lien directe avec l’œuvre- prise au second degré, on pourra entrer dans une discussion sur les « bienfaits et méfaits» de la télé, sur les contenus des émissions, sur la qualité éducative et culturelle des programmes, sur l’impact de la télé dans la vie de chacun, sur la formation de la pensée et son indépendance à travers la télé, et ainsi forger un esprit critique.

Les phrases proposées servent d’exemples. On pourra établir une liste de propositions avec les élèves. La qualité de la typo, le choix des matières, le choix des couleurs devraient se faire en correspondance avec la phrase. Par exemple, des formes arrondies sont plutôt rassurantes et correspondent mieux pour une phrase « douce », des formes pointues concordent mieux avec une phrase plus offensive., etc.

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Carole BENZAKEN

1964, Grenoble (France)Travelling n°4, 2004Acrylique et huile sur toile210 x 290 cm

Proposition pistes Elèves Objectifs et Pistes Enseignants

L’artiste mène un travail sur l’image et ses liens avec le réel.

Dans son travail, elle interroge les questions du sujet (quoi peindre), les questions de composition (comment présenter le sujet sur la toile), les questions de cadrage et de point de vue (où se placer pour représenter (dessiner) le sujet).

Intitulées Travelling, les peintures récentes de l’artiste donnent l’illusion d’une image mouvante.

Qu’est ce qui est représenté sur la toile ?

Où se situe l’artiste par rapport à son sujet ?

Comment s’y est-elle prise pour peindre cette image ? Lis les propositions qui suivent et coche celle qui te semble correspondre le mieux à la méthode de l’artiste :� L’artiste est perchée dans un arbre pour peindre sa toile.

� L’artiste a imaginé cette image dans sa tête et l’a peinte.

� L’artiste est dans un hélicoptère qui tourne au-dessus du pré pendant qu’elle peint sa toile.

� L’artiste est perchée dans un arbre. Elle fait une photo qu’elle copiera pour faire sa toile.

� L’artiste a fait un rêve dans lequel elle a vu cette image.

� L’artiste est dans un hélicoptère qui tourne au-dessus du pré. Elle fait une photo qu’elle copiera pour peindre sa toile.

� L’artiste est dans un hélicoptère qui tourne au-dessus du pré. Elle fait plusieurs photos dont elle s’inspirera pour peindre sa toile.

Que penses-tu de la manière de peindre de l’artiste ?

Les mots en gras devront apparaître dans le dictionnaire de l’expo. Ils participent du vocabulaire technique utile pour les arts plastiques et pour parler des œuvres en histoire des arts.

Au C1 et au C2, l’enseignant pourra faire des propositions pour que les élèves comprennent la notion de point de vue. Au C3, on pourra faire la liste de tous les points de vue possibles et apporter le vocabulaire technique (plongée / contre plongée)

Des étiquettes plastifiées reprenant les phrases pourront être proposées pour un travail en duo ou en trio.L’objectif est de faire discuter les élèves entre eux.Le moment de la mise en commun appelle obligatoirementdes réponses argumentées.

La question permet de mettre en valeur les particularités de l’œuvre

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Dans les adjectifs suivants, choisis-en 3 qui te permettent de parler de la toile.

Coloré / flou / authentique / banal / rythmé / lumineux / animé / démesuré / mouvant / plongeant

Connais-tu le mot Travelling ?

Dans quel domaine parle-t-on de Travelling ? Entoure le domaine qui te semble convenir.

Architecture / Zoologie / Aérospatiale / Cinéma / Cuisine / Design

Voici la définition du dictionnaire LarousseUn travelling est le mouvement d’une caméra qui se déplace dans l’espace. Un travelling est aussi un appareil utilisé pour effectuer un mouvement.

D’après toi, pourquoi l’artiste a t-elle choisi ce mot comme titre pour sa peinture ?

On dit que pour s'endormir, c'est très simple : il faut fermer les yeux et compter les moutons. As-tu déjà entendu cette expression populaire ?

As-tu déjà essayé, un soir quand tu n’arrivais pas à t’endormir ?

Explique le lien entre le thème de l’exposition, la toile de Carole Benzaken et cette expression

Proposition de prolongements : Lien avec la littérature :Lecture de l’album de Mireille d’Allancé (Ecole des loisirs) - Compte les moutons ! (cycle 1)Lecture du Petit Prince de Saint – Exupéry (cycles 2 et 3)Dans son histoire Le nuage bleu, Tomi Ungerer parle de troupeaux de nuages A quoi fait-il allusion ? Dans certaines histoires ou dans certaines poésies, ce sont des objets, des monuments qui se mettent en mouvement.

Découvre l’album Une figue de rêve de Chris Van Allsburg

Lis la poésie de Paul Eluard RêveTe fait-elle rêver ?

tout en contraignant chaque élève à réfléchir à ce qui lui semble prioritaire. Les réponses demandent à être justifiés et permettent d’aborder la question de l’intention de l’artiste et des moyens mis en œuvre pour atteindre ces intentions. (comment fait-elle pour …)Le vocabulaire nouveau sera à retravailler en classe.Une recherche de synonymes pour qualifier l’oeuvre se fera en prolongement de la visiteen classe. (penser à utiliser le dictionnaire et la fonction Maj/F7 dans les logiciels de traitement de texte).

Tous les avis sont recevables s’ils sont argumentés. Cependant, l’idée du mouvement et du flou devra être évoquée.

Lien possible avec l’œuvre d’Ardouvin.

L’objectif est d’amener les élèves à discuter et à justifier leurs réponses.

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Activités plastiques :

Essaie de produire une image dans laquelle certains éléments sont volontairement flous.Tu pourras utiliser une image toute faite que tu flouteras, tu pourras dessiner toi-même et représenter flou certains éléments de ton dessin. Matériel préconisé : craies grasses, fusain, craies sèches.Techniques utiles : étirer le motif tracé à la craie ou au fusain avec les doigts ou avec un chiffon / trembloter en dessinant / etc.

Prolongements plastiques tous cycles.

Il sera intéressant de laisser les élèves choisir leur procédé de réalisation. Les propositions sont suffisamment explicites. D’autres solutions seront peut-être expérimentées. La confrontation des travaux permettra de mettre en correspondance les intentions et les effets obtenus, de valider(ou non) les expérimentations faites, d’expliquer, analyser et modéliser les effets produits.

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Krassimira DRENSKA1947, Sofia (Bulgarie)Jardin blanc1983Gaufrage sur papier

L’artiste a nommé son œuvre « Jardin blanc ».

Essaie de comprendre et d’expliquer pourquoi.D’après toi qu’est ce qui fait penser à un jardin ?

Observe bien l’œuvre, la manière dont elle a été faite et les éléments qui la composent.

A quoi d’autre(s) cela te fait-il penser ? Quel autre titre aurais-tu donné à l’œuvre ?

Krassimira Drenska aime les jeux graphiques ; il compose ses œuvres à partir de signes et de symboles. Avec la technique du gaufrage, il réalise des reliefs et veut ainsi évoquer le chemin et la mémoire d’une vie. La tienne peut-être ou celle de tout spectateur. Krassimira Drenska nous invite à nous laisser portés par le motif et à rêver notre parcours.

Laisse aller ton regard et invente ton parcours de vie.

En choisissant de travailler exclusivement avec de la couleur blanche, Krassimira Drenska veut mettre en valeur le motif qu’il a choisi pour sa composition. Il compte aussi sur la lumière qui, en se posant sur les reliefs du gaufrage, donnera un effet changeant.

Proposition de prolongements :

Toutes les réponses sont recevables si elles sont argumentées.On attend cependant que soit évoqués :l’organisation des motifs et celle des jardins, l’idée des carrés de jardin,le jardin en hiver, la neige...etc

Place au rêve et à l’imaginaire des élèves. On attend que le titre proposé soit en cohérence avec l’idée émise. L’adulte peut faire la proposition d’emblée. Il peut aussi laisser les élèves s’engager dans la rédaction d’un titre sans aucune consigne et demander de justifier le choix du titre lors de la mise en commun.

On pourra évoquer le lien entre les signes, les symboles comme marques d’écriture et l’idée de la mémoire d’une vie. Mettre en évidence la narration subjective, fictive, suggérée mais livrée à l’imaginaire de chaque spectateur.

Le moment peut rester intime mais peut aussi être partagé ensuite.

En se déplaçant près de l’œuvre et en l’observant soit de la gauche, soit de la droite, soit de face, on devrait constater les effets de la lumière sur les reliefs de l’œuvre.

Activités plastiques en prolongement,

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Activités plastiques 1 :Cherche des nuances de blancs, dans différentes matières (papiers / tissus / carton / plastique..), dans différentes textures, avec différents outils (craies / peinture / crayons de couleur…) et crée ton musée du blanc.Avec ces éléments, tu pourras ensuite réaliser une composition en blanc en disposant ces papiers et ces matières sur un support pour produire un pavage ; une sorte de plan, symbolisant un parcours.

Activités plastiques 2 :

Expérimente la technique du gaufrage.

Pour cela, il te faut du matériel : du carton léger / une feuille d’aluminium épais (genre barquette de traiteur ou plat à tarte jetables) / de la peinture acrylique blanche.

Découpe un carré dans le carton ; ce sera ton support de travail. Sur ce carton, colle des formes (ronds / carrés / lignes zigzagantes / triangles / etc.) pour créer des reliefs graphiques. N’hésite pas à superposer les éléments pour faire un vrai relief d’au moins 3 ou 4mm. Emballe le tout avec la feuille de papier aluminium. Frotte la surface du papier aluminium avec un chiffon, jusqu’à ce que le relief apparaisse. Peins ta production en blanc et accroche la dans un endroit où de la lumière pourra se poser sur elle.

Activités de créations langagières : Trouve des noms de blanc et des expressions de la langue avec le mot blanc. Tu pourras t’aider du dictionnaire et du texte ci-dessous.Crée un poème ou un texte avec ces expressions.

tous cycles

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David GELOT1960, Pantin (France)Un curieux dans quelques carrés6 peintures, 1992Huile sur isorel 30x30 cm

David Gelot est fou d’images ; il les collectionne et s’approprie tout motif pour le peindre. Il ne se préoccupe guère des phénomènes de mode dans la peinture. Il s’est fixé deux lignes de travail ; la série d'une part, la multiplication des points de vue de l'autre.La série "Un curieux dans quelques carrés" met en scène un personnage qui circule d'un tableau à l'autre et se trouve ainsi au beau milieu d'un monde d'insectes ou d’animaux, dans l'image répétée d'une figure féminine nue dans l'attitude du penseur ou dans celle de son alter-ego allongé sur le sol.

Observe bien tous les tableaux.Ya t-il quelque chose que tu retrouves dans chaque tableau ?

Essaie de comparer les tableaux entre eux et note les différences ou les ressemblances qui te semblent importantes. Tu pourras par exemple t’intéresser aux couleurs choisies par l’artiste, aux points de vue qu’il choisit pour peindre, à la manière de peindre, etc.

Propositions de prolongements :

Liens avec la littérature et Activités de créations langagières :Dans un des tableaux de David Gelot, l’homme se retrouve au milieu d’insectes. Il a la même taille qu’eux. Imagine-toi être de la taille d’une fourmi. Essaie de voir le monde qui t’entoure comme elle, essaie de penser tes activités et tes rencontres comme si tu étais une minuscule fourmi. Tu pourras lire l’histoire Deux fourmis de Chris Van Allsburg ou celle d'Agathe de Pascal Teulade et Jean-Charles Sarrazin .pour t’aider.Peut-être te sentiras-tu très à l’aise dans la peau d’une fourmi. Au contraire, peut-être trouveras-tu cela très désagréable. Ecris

L’intention est d’engager les élèves vers une observation fine du contenu des tableaux et vers un questionnement sur les choix artistiques faits par l’artiste.Chaque élève a le choix d’orienter son observation. On pourra faire des suggestions pour faciliter la recherche des élèves. La mise en commun des points d’appui d’observations permettra certainement de dégager tous les éléments importants en jeuxOn souhaite cependant mettre en avant les données plastiques (format / médium et outils utilisés / couleurs / style de représentations / et pointer particulièrement les notions d’échelle et les notions de point de vue qui seront peut-être à définir et à expérimenter.

Avant la rédaction, on élargira le vocabulaire disponible. -Liste de sensations et d’adjectifs relatifs aux sensations-Mots et adjectifs relatifs à la notion de taille

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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un petit texte dans lequel tu décris tes sensations et tes impressions d’homme- fourmi.

Le personnage de David Gelot est plongé dans des mondes incongrus et cela nous fait rêver.Les auteurs de la littérature utilisent ce même procédé créatif ; ils immergent leur(s) personnage(s) dans des mondes inattendus, pour produire des histoires décalées et nous faire rêver et/ou réfléchir.

Tu retrouveras cette manière de faire dans plusieurs ouvrages d’Anthony Browne, un auteur illustrateur de la littérature enfantine.

Dans la forêt profondeLe tunnelMarcel le rêveur Les tableaux de Marcel

Activités plastiques : Pour réaliser ses tableaux, David Gelot utilise beaucoup de petites images qu’il collectionne et dont il s’inspire pour ses dessins. Il affectionne particulièrement les images des planches de dictionnaires illustrés.Comme lui, constitue une collection de petites images. Inspire-t-en pour réaliser une production plastique. Tu choisiras une thématique. Comme David Gelot, tu ne te préoccuperas ni des notions de taille, d’échelle et de point de vue de tes images. Tu pourras soit les coller, soit les redessiner, soit les décalquer. Tu seras particulièrement attentif(ve) à la manière dont tu les organiseras sur la feuille. Le tout devra donner l’ambiance d’un rêve.

On mettra à disposition des élèves, des catalogues et des brochures publicitaires (pub de grandes surfaces / catalogue de jouets pour Noël / catalogue de jardineries / de magasins de bricolage / de décorations intérieures / de vêtements, etc.) mais aussi des magazines.Au C1, la recherche dans les documents ouvrira vers des activités de tri. Pour des raisons techniques et des raisons de compétences des élèves (activité de découpage fastidieuse) la collection d’images pourra être enrichie par les adultes (enseignants et Atsem). Ceci ouvrira ensuite à des activités de classement et d’enrichissement du vocabulaire.Au C2 et C3, le temps du choix dans les documents, de la collecte et du découpage sera mis à profit pour préciser et mémoriser le vocabulaire spécialisé (par exemple, le nom précis des fleurs : dahlia / marguerite / œillet / etc., le nom précis des outils, des vêtements….)

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Naji KAMOUCHE1968, Mulhouse (France)Caresser l'errance d'un pas oublié 2005Œuvre en 3 dimensions, InstallationInstallation composée d'1 tapis, de 8 paires de chaussures pour adultes et de 2 paires de chaussures pour enfants 200 x 135 cm

Dans cette œuvre, Naji Kamouche affiche clairement ses origines orientales et se défend de bénéficier d’une double culture.Il assemble des choses familières afin de réaliser une installation à la fois poétique et politique. Les objets qu’il rassemble sont dotés d’une charge puissante, souvent symbolique. Naji Kamouche choisit ses objets pour qu’ils provoquent une émotion forte chez celui qui les regarde.Naji Kamouche se déclare sensible au statut de l’objet dans la société de consommation. Pour lui, l’objet est le moyen de relier les individus quelle que soit leur culture mais l’objet est aussi un élément d’interrogation. Par ses installations, Naji Kamouche souhaite interroger la mémoire individuelle autant que la mémoire collective de chaque individu qui veut à la fois partager et protéger sa culture.

Fais la liste des objets, des couleurs, des formes, des matières que tu observes dans cette œuvre.

Dans les mots suivants, choisis-en 2 qui te permettent de parler de cette œuvre.Prolongement / géométrie /camouflage / symétrie / polychromie / reproduction / ligne / organisation / motif / répétition / plein-vide / directionTu demanderas aux adultes de t’expliquer les mots que tu ne connais pas et tu en chercheras la définition dans le dictionnaire. Note les 2 mots que tu as choisis.

L’intention est d’engager les élèves vers une observation fine des composantes de l’œuvre et du motif.

L’ensemble de ces questions a pour objectif de pointer les notions de : répétition / de symétrie / de prolongement menant au camouflageQui font la particularité de l’œuvre.

Des étiquettes plastifiées pourront être proposées pour un travail en duo ou en trio.L’objectif est de faire discuter les élèves entre eux. Le moment de la mise en commun appelle obligatoirement des réponses argumentées. Le vocabulaire nouveau sera retravaillé en classe. Il pourra apparaître dans le cahier de l’expo.

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Connais-tu les fonctions des tapis dans la tradition orientale ?

« Le tapis n’est pas un objet mais un lieu : il est la maison de celui qui n’a pas de maison ». Sergio Bettini (historien de l’art)

Dans l’art de la fabrication des tapis, chaque tapis est réalisé d'après un plan.Connais-tu d’autres objets, choses qui nous entourent et qui sont fabriqués d’après un plan. Cites-en au moins 3.Le plan du tapis s’appelle « le carton »Il indique la composition, l'agencement du décor et la disposition des motifs. Le carton est dessiné par un maître. Le maître n’est pas celui qui fabrique le tapis ; il ne sait pas peut-être même pas forcément en fabriquer. Il sait le dessiner. Comment appelle-t-on celui qui dessin et peint : Comment appelle-t-on celui qui fabrique des tapis

Imite le maître de ce tapis et dessines-en rapidement le « carton » :Tu seras attentif(ve) aux lignes, aux formes géométriques et à la manière dont elles se touchent, s’alignent, se croisent, se juxtaposent, se répètent.

Le titre de l’œuvre est « Caresser l'errance d'un pas oublié ».Vois-tu un lien entre l’œuvre et le titre ? Explique.

Aurais-tu choisi un autre titre ? Lequel ? (Essaie d'associer des mots puisés dans la liste ci-dessus et des mots qui te viennent à l'esprit quand tu observes l’œuvre.)Nous avons trouvé ce titre poétique. Et toi ? Pourquoi ? En appelant son œuvre « Caresser l’errance d’un pas oublié », l’artiste a voulu sortir de leur torpeur des charentaises douillettes (les charentaises sont des pantoufles fabriquées en France, dans la région Charente) en leur rappelant qu’elles ont erré en des lieux dépaysés. Pour cela, il fusionne les pas et leur sol.

Ouverture vers d’autres cultures et d’autres traditions :Objet d’identité (choix des motifs, des couleurs selon les régions, )Eléments de construction des habitats nomades (tente /etc)Objet de transmission culturelle (les motifs portent une charge artistique et narrative)Elément de décoration des habitatsSigne de richesseObjet de culte religieux

On souhaite faire appel aux connaissances des élèves et mettre en valeur des métiers. On pourra élargir le vocabulaire, le spécifier et le mettre en relation avec les professions Vocabulaire à apporter et à moduler selon le niveau de classe : shéma / gabarit /patron / modèle / diagramme / fiche technique / recette / programme / maquette / esquisse / organigramme / canevas / guide de montage /…

Les lignes, les motifs seront observées ensemble. La verbalisation permettra de définir leur organisation et d’entrer dans le vocabulaire spatial.

L’objectif est d’amener les élèves à discuter et à justifier leurs réponses.Au C3, on pourra envisager la rédaction d’un texte en classe.

L’objectif est de permettre de définir ce qui est « poétique ».

Et de s’exercer à une rapide création poétique (utilisation de mots simples, mais qui, associés engagent le rêve)

Au C1 et C2 on préparera des étiquettes avec les définitions et/ou

Carnet réalisé par Fabienne PY, conseillère pédagogique départementale en arts visuels, DSDEN 67 Bénédicte Lallemand, professeur d’école maitre formateur, Ecole mat Rohan, Benfeld, Virginie Willhelm, professeur des écoles, Ecole Pierre et Marie Curie, Erstein Céline Mourot-Storck, conseillère pédagogique, circonscription d’Erstein.

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Peux-tu expliquer les mots suivants

Torpeur / douillettes / errer / dépaysé / fusionner

Peux-tu donner une définition du mot « Errance »

Connais-tu une histoire célèbre où un tapis permet de voyager ?

Y a-t-il un lieu où tu aimerais errer pour rêver ? Lequel ?

Propositions de prolongements : Activités plastiques 1 : Deviens un maître en art du tapis et dessine le carton d’un tapis. Tu pourras t’aider des instruments de la géométrie (règle / équerre) pour créer un motif de base. Tu seras attentif(ve) à la répétition de ton motif, à la symétrie et au choix des couleurs, de manière à créer un ensemble harmonieux.

Activités plastiques 2 : Repense à une « errance » d’un moment ou d’une journée. Par exemple, l’errance dans une forêt, dans un musée, dans une lecture. Avec des couleurs, des lignes, des formes, évoque cette errance dans un dessin, un plan, un parcours ou un tapis. N’hésite pas à ajouter des traces, des objets qui rappellent le(s) lieu(x) de l’errance.

des étiquettes avec des synonymes. Le jeu consistera à associer les mots nouveaux et leur définition (ou leurs synonymes).Au C3, les élèves essaieront de définir les mots. La recherche de la racine, de mots de la même famille peut leur être une aide. De retour en classe, on cherchera les définitions des mots dans le dictionnaire et on les rajoutera au cahier de l’exposition.

On pense aux contes des milles et nuits et particulièrement à l’épisode d’Aladdin et le tapis volant. L’épisode pourra être lu en prolongement.

Sur place, on se contentera peut-être d’un mot. De retour en classe, on envisagera de mieux définir ce lieu d’errance en ajoutant des qualificatifs. L’objectif est de donner à rêver ce lieu par son nom. Ces qualificatifs seront donc puisés dans le registre de l’émerveillement, dans le registre des couleurs, dans le registre des matières, dans le registre de la géographie. Au C3, on pourra envisager la rédaction d’un texte décrivant ce lieu.

Pour aller plus loin à propos des tapis : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/daac/IMG/pdf/tapisvolants.pdf

Pour faciliter le travail, on peut envisager une amorce en collant sur le support un début de motif (collage d’une partie de tapis /extrait de catalogue de publicité ou de motifs pris sur l’Internet). Les élèves devront le prolonger, l’enrichir.

Pour amorcer le travail, on listera toutes les sensations liées à l’errance. On listera, des matières, des couleurs, des formes puis, on fera des correspondances avec les sensations trouvées. Les élèves pourront ensuite tabler sur ces correspondances pour traduire leur errance dans une trame. Des idées de trame peuvent être évoquées, affichées ou données. Les

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Activités plastiques 3 : Naji Kamouche confond les chaussons de son œuvre avec le tapis. Il n’y a pas de rupture entre les lignes du tapis et les lignes des chaussons. Réalise un dessin dans lequel les éléments se confondent avec la structure du fond. Tu pourras t’inspirer des animaux qui par souci de camouflage, par mimétisme, s’adaptent à leur milieu. Le caméléon, le serpent, certains papillons ou poissons adoptent pour leur peau les motifs et les couleurs du sol, des plantes, des branches sur lesquels ils sont.

Liens avec la littératureLecture des contes des « Mille et une nuits », épisode avec le tapis volantAladdin et le tapis volant (filmographie Walt Disney Aladdin (1992), Le Retour de Jafar (1994), Aladdin et le Roi des Voleurs (1996) )

Dans Les mystères d’Harris Burdick de Chris Van Allsburg, il se passe des choses bizarres sous la moquette.

élèves peuvent les imiter, les copier, les décalquer, les photocopier (labyrinthe / tapis / jardin à la française / plan / quadrillage, Cf TorrèsGarcia / cartographie ancienne /etc)

Pour accompagner les élèves on pourra proposer un fond et demander à réaliser les objets ou personnages qui viendront se confondre sur ce fond (réalisation à plat ou en volume). L’inverse est possible aussi, et engage l’activité différemment, elle est plus créative: mettre à disposition des élèves des objets, ou des photos, des images d’objet, animal, personnage aux motifs bien marqués. Chaque élève colle l’objet ou l’image *choisi sur un support de papier légèrement cartonné et prolonge les motifs pour créer un fond. *Attention, il serait intéressant de rajouter des petites languettes sous les images ou les photos et de coller l’image par ces petites languettes. Elle sera ainsi en relief sur le support et sur le décor.

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Barbara KrugerNée en 1945 à Newark (New Jersey, Etats-Unis)Sans titre, 1989Titre attribué : Savoir c’est pouvoirSérigraphie100 tirages réalisés dans le cadre de la manifestation « Estampes et révolution, 200 ans après » 91,5 x 90,8 cm

Barbara Krieger est une artiste américaine qui crée des images qui ressemblent à des images publicitaires. A travers ses images, elle dénonce les excès de la société et particulièrement ceux de la société de consommation et de la publicité. Pour elle, la publicité nous fait ressembler à des "modèles" préconçus et fait de nous des êtres tous identiques. Sur ses images, elle écrit des slogans qui doivent nous faire réfléchir.

On peut rêver éveillé. On pense alors à quelque chose dont on a très envie et qui fait rêver.Certaines personnes ont un rêve, un idéal, une cause qu’il défende tout au long de leur vie et pour laquelle il se batte afin de faire évoluer ce qui leur semble injuste.Parfois, des hommes, des femmes vont jusqu’à mourir pour défendre leur idéal.

Peux-tu donner des exemples de grandes causes pour lesquelles des hommes et des femmes se battent ? Essaie d’associer le nom des personnes célèbres citées ci-dessous et la cause qu’ils ont défendue.Dans un de ces discours, Martin Luther King a dit « I have a dream » (« j’ai fait un rêve ») avant de décrire le monde dans lequel il aimerait vivre. Par cette phrase devenue célèbre, il a dit clairement son désir de voir les Noirs et les Blancs vivre égaux et en harmonie. Essaie d’expliquer le lien entre cette phrase, l’œuvre de Barbara Kruger et l’exposition que tu visites.Barbara Kruger rêve de nous faire réagir contre la société de consommation, contre le racisme, contre le sexisme. Elle choisit l’art pour défendre ses idées.

As-tu toi aussi un idéal pour lequel tu aimerais te battre ?

Les termes en gras demandent à être expliqués et illustrés par des exemples donnés par les élèves.

Des slogans publicitaires pourront être trouvés par les élèves, pour illustrer le terme.

L’œuvre permet d’aborder un autre sens du mot « rêve » qu’il faudra faire expliquer et définir par les élèves. La définition sera transcrite dans le cahier de l’expo.

On pourra orienter les recherches des élèves en s’appuyant sur l’actualité et sur des faits de société.

On pose ainsi une des fonctions de l’art. La discussion peut être orientée pour permettre de trouver d’autres fonctions (représenter le monde / témoigner d’événements / faire réfléchir / exprimer ses angoisses ou ses plaisirs et désirs / raconter des histoires / etc.)

Cette question permet de faire comprendre aux élèves des choix de vie. Elle donne à réfléchir sur des priorités de vie non égocentrées. Elle donne l’occasion à chacun de penser à une implication éventuelle dans la

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A l’école, dans la classe, il y a certainement des choses qui sont déplaisantes et qu’on pourrait changer si tout le monde le voulait. Parfois, il suffit que chacun fasse un petit effort, et on arrive à améliorer la situation.Par exemple, le bruit et les cris dans les couloirs, les insultes dans la cour de récréation, les coups de pieds et autres petits coups peuvent être diminués si chacun le veut.Avec l’ensemble de la classe, choisissez une cause pour (ou contre) laquelle toute la classe veut se battre pour améliorer la situation. Ensemble, créez un slogan pour cette cause.Réalisez une ou plusieurs affiches que vous pourrez accrocher dans la classe, dans l’école et dans la cour pour partager votre cause avec les élèves des autres classes. Attention, un affichage ne suffit pas pour transformer les habitudes. Il te faudra défendre la cause, en parler avec les autres, leur rappeler régulièrement tes motivations et surtout, être exemplaire dans ton comportement pour donner l’exemple.

société et de partager ses préoccupations.

Le passage à l’action est indispensable pour une éducation citoyenne.

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Daniel SCHLIER1960, Dannemarie (France)Tête mélo avec oiseau 1992Huile fixée sous verre avec encadrement 126 x 98 x 4 cm

La composition des tableaux de Daniel Schlier est généralement très simple, réduite à un personnage central et un objet, sur un fond uni. On peut dire que Daniel Schlier s’inspire des peintres d’icônes et respecte cet art. Son objectif principal est d'arriver, par une technique précise et irréprochable, à doter l'image d'un pouvoir "magique et pétrifiant".

Indique 3 moyens utilisés par l’artiste pour donner à son tableau un caractère mystérieux

Dénombre le nombre de couleurs utilisés par l’artiste. Nomme-les

Ya t il une ou plusieurs couleurs qu’il utilise plusieurs fois ? Laquelle / lesquelles ?

Choisis tes couleurs et colorie la copie du tableau de Daniel Schlier, ci-dessous. Mais attention, tu dois prendre le même nombre de couleurs que l’artiste, pas plus.

Compare ton image à celle de l’artiste.

Les couleurs que tu as choisies rendent-elles le même effet ?

Observe aussi les réalisations de tes camarades et les effets de la couleur.

D’après toi, on se trouve dans un rêve ou un cauchemar ? Explique.

La question engage à une observation de l’œuvre et à en découvrir les particularités. Les réponses attendues sont :les couleurs choisies / le personnage posé sur un fond monochrome = l’absence de contexte / la représentation incomplète du personnage / les yeux vides / la mise en valeur et en lumière des yeux et de la bouche / l’oiseau (et sa symbolique) / la simplicité des formes.

On pourra éventuellement rechercher une précision dans le vocabulaire des couleurs et évoquer les nuances de couleur.

L’activité peut se faire sur place ou en prolongement à l’école. Elle doit mettre en valeur le choix des couleurs faits par l’artiste et les effets produits. La confrontation des productions des élèves sera intéressante. Selon les associations de couleur faites les effets ne sont pas les mêmes ; Certaines associations exaltent la couleur, d’autres la ternissent. L’expérience pourra être continuée en classe, sur des petits cartons, en dehors de toutes figurations. On explorera la confrontation de 2 couleurs et on cherchera toutes les combinaisons d’associations possibles. Les élèves constateront les effets et les noteront. Les cartons et les commentaires deviennent des références et sont affichés dans la classe. Les élèves auront ensuite ces connaissances plastiques à leur disposition. Ils

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Quel est le rôle de l’oiseau dans l’histoire que t’inspire ce tableau. Raconte.

pourront s’en servir pour des effets choisis, dans d’autres productions

L’objectif est d’amener les élèves à discuter et à justifier leurs réponses.Au C3, on pourra envisager la rédaction d’un texte en classe.

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Petra WERLE1956, Strasbourg (France)Le paradis oublié, 1985Mie de pain et gouache 8 x 19 x 9 cm

A l’âge de 20 ans Pétra Werlé commence à sculpter ses premiers personnages. Elle se prend alors de passion pour cet art singulier et s’y consacre entièrement. Ses premières œuvres sont exclusivement en pain (croûte et mie), d’autres, par la suite s’enrichissent de nouveaux matériaux issus du monde animal, végétal et minéral tels que papillons, scarabées, plumes, coquillages, fleurs et mousses séchées.Depuis, elle réalise des saynètes : paysages en pâte à pain qu’elle façonne et cuit et dans lesquels s’ébattent des êtres facétieux et fantasques toujours en mie de pain.

Le paradis oublié nous fascine par sa féerie de couleurs et par la nature abondante et merveilleuse représentée. Un monde enchanté amplifiée par la magie de la miniaturisation.

Dans la liste ci-dessous, entoure les 3 mots qui caractérisent le mieux cette œuvre pour toi Scène de théâtre / nature / paradis / mystère / fantastique / sculpture / magie / étonnant / dérangeant / rêve / amusant / coloré / minuscule / miniature / inquiétant / monde merveilleux

Observe la scène et raconte.

Propositions de prolongements : Activités plastiques :Avec de la mie de pain, essaie de façonner un petit personnage selon la technique de Petra Werlé : Elle sculpte, triture, malaxe la mie de pain pour faire apparaitre des personnages. Elle utilise sa salive comme colle. Une fois séchée, la matière devient solide, dure et résiste au temps.

Expérimente et manipule l’argile, la pâte à modeler, la pâte à sel, la pâte fimo, etc. et compare leurs propriétés. Utilise ces pâtes malléables pour réaliser des personnages.

Liens avec la littérature :

Les explications concernant l’œuvre peuvent être lues par l’adulte ou par les élèves (C3) en lecture silencieuse. Au C1 et C2, l’adulte les commentera.

Des étiquettes plastifiées reprenant les mots pourront être proposées pour un travail en duo ou en trio. Le vocabulaire nouveau ou difficile sera expliqué.L’objectif est de faire discuter les élèves entre –eux. Le moment de la mise en commun appelle obligatoirement des réponses argumentées.

Au C3, on pourra envisager la rédaction d’un texte en classe.

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Les auteurs de la littérature rêvent aussi des mondes imaginaires et y font évoluer leur(s) personnage(s).

Tu retrouveras ces mondes imaginaires dans les albums de Chris Van Allsburg, d’Anthony Browne, de Claude Ponti ou

dans l’histoire de Maurice Sendak Max et les maximonstres.

Edward aux mains d’argent façonne lui aussi « son paradis oublié » dans le film de Tim Burton, Edward aux mains d’argent.Abdul Gasazi fait de même dans son jardin (Le jardin d’Abdul Gasazi de Chris Van Allsburg).

Comment s’y prennent-ils ?

Alice ANDERSON1976, Londres (Royaume-Uni)Getting Nowhere, 2005VidéoMaster DVCAM couleur sonore avec transfert sur DVDDurée : 38’’Edition 1/5Ecran plasma ou projection simpleVidéo à présenter en boucle avec son générique

L’artiste développe un travail où le réel et l’imaginaire se trouvent conjugués.

Prends du temps pour regarder la vidéo et pour rêver

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Pour aller plus loin

Le rêveDéfinitions : Images produites pendant le sommeil et résultant de l'activité psychique. Ce qui est produit par l’imagination.Le rêve est un état psychique qui échappe complètement au contrôle rationnel du sujet et en libère les pulsions inconscientes. Il peut avoir une valeur prémonitoire, prophétique, introspective, initiatique, visionnaire, télépathique et cathartique.

Etymologie du mot Rêve : le mot apparaît au XVIIème siècle, à côté du mot songe qui vint du latin Somnium = « rêve, chimère »

Divinités et symboles associés : La nuit / Hypnos / Thanatos / Eros-Phanès / Morphée / Phébus (Appolon) / Hermès (Mercure) / Orphée / la mort / les vices / les vertus de l’au-delà

Le rêve et l’enseignement de l’histoire des arts A la Renaissance, les représentations du rêve sont tirées de la Bible, de visions de moines mystiques chrétiens, de textes littéraires et mythologiques. L’épisode biblique du Songe de Jacob inspire les artistes

Des œuvres d’art remarquables autour du rêve• Pierro della Francesca, Le songe de Constantin, 1458 (Azzerro, Eglise San

Francesco)•Enluminures, Le Miroir de l'humaine salvation, 15e siècle, (Chantilly, Musée

Condé)•Nicolas Bertin, (1667/1738), Le songe de Jacob, (Laon, Musée municipal)• Pierre Puvis de Chavannes, Le Rêve, 1883 (Paris, Musée d’Orsay)• Johann Füssli, Le cauchemar, 1790 (Francfort, Goethemuseum)• Jean Dominique Ingres, Le songe d’Ossion, 1813, (Montauban Musée Ingres)• Salvador Dali, Rêve provoqué par le vol d’une abeilleautour d’une grenade,

une seconde avant le réveil, 1944 (Lugano, coll. Thyssen-Bornemisza)• Henri Matisse, Le cauchemar de l’éléphant blanc, 1947, (Paris, Centre

G.Pompidou) • Francesco Goya (1746/1826), Le sommeil de la raison engendre des monstres•Marc Chagall (1887/1985), Jacob voit en songe une échelle touchant le ciel, où

montent et descendent les anges de Dieu, (Nice, Musée Chagall)•Jean Arp, Astre en rêve, 1958, (Paris, Centre G. Pompidou)•Pierre Alechinsky (1927), Le rêve de l’ammonite, (Paris, Centre G. Pompidou)

Certaines de ces œuvres sont visibles sur http://www.photo.rmn.fr/ (cliquez sur Recherche, puis tapez Rêve dans Recherche simple)

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Des poèmes Paul Éluard, (1895/1952), Dans ParisWilliam Brighty Rands Le monde à l’enversMaurice Carême, (1899/1978), Le nuageRobert Desnos, (1900/1945) Demi-rêveJacques Charpentreau, (1928), Qu’est-ce-qui fait le tour de la terre ? Jacques Charpentreau, i(1928), L’air en conservePierre Reverdy, I(1889/1960), Coup d’aileJacques Prévert, L’ecole des beaux-artsBoris Vian, I(1920/1959), Terre-lune

Dans la littérature pour enfants

Albums d’Anthony Browne : Cycle 2 et 3

- Le tunnel- Dans la forêt profonde- Hansel et Gretel- Tout change- Les rêves de Marcel

Albums de Chris Van Allsburg : Cycle 3

- Les mystères de Harris Burdick - Une figue de rêve- Le jardin d’Abdul Gazazi- L’épave du Zéphyr- Jumanji- Zathura- Deux fourmis- Boreal Express- Le balai magique- Probouditi

Albums : Cycle 1 - Le rêve d’Albert de Léo Lionni- Compte les moutons ! de

Mireille d’Allancé

Romans : Cycle 3 - Terriblement vert ! de Ben Kemoun- Voyages aux pays des arbres de Le

Clézio- Le petit prince de Saint Exupéry- Tistou les pouces verts de Maurice

Druon- Dico Dingo de Pascal Garnier

Les Tapis Les tapis et l’enseignement de l’histoire des arts http://pedagogie.ac-toulouse.fr/daac/IMG/pdf/tapisvolants.pdf

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