Extraction responsable de l'or et distribution de la valeur, données

Extraction responsable de l’or etdistribution de la valeur, données 2013Une appréciation globale de la valeur économique créée et distribuée par les membres du World Gold Council

Extraction responsable de l’or et distribution de la valeur, données 2013 | October 2014

À propos du World Gold Council

Le World Gold Council est l’organisation de développement des marchés de l’industrie de l’or. Nous collaborons avec les secteurs de l’investissement, de la joaillerie et des technologies, et coopérons avec les gouvernements et banques centrales dans le but de fournir à l’industrie des directives, tout en stimulant et soutenant la demande en or.

Nous développons des solutions, services et marchés en lien avec l’or basés sur notre connaissance approfondie du marché. Ainsi nous créons des changements structurels dans la demande en or sur l’ensemble des secteurs clés du marché.

Nous fournissons un aperçu des marchés de l’or internationaux, en aidant les individus à mieux comprendre les qualités de préservation de la richesse de l’or et le rôle qu’il joue pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux de la société.

Basé au Royaume-Uni, le World Gold Council est une association active en Inde, en Extrême-Orient et aux États-Unis, dont les membres comprennent les plus grandes sociétés aurifères au monde.

Notre Conseil d’administration représente l’intégralité des membres du World Gold Council et est présidé par Randall Oliphant, qui est également PDG de New Gold. Les membres sont le plus souvent représentés au Conseil d’administration par leur président ou PDG. L’appui actif des membres du World Gold Council représente leur aspiration commune à soutenir une industrie de l’or durable, basée sur une compréhension profonde du rôle de l’or dans la société, aujourd’hui et par le futur.

Les sociétés membres sont1: African Barrick Gold Agnico Eagle Mines Limited Alamos Gold Inc.Barrick Gold CorporationCenterra Gold Inc.China National Gold Group Corporation (China Gold)Cia de Minas Buenaventura SAAEldorado Gold CorporationFranco-Nevada Corporation Goldcorp Inc.Golden Star Resources LimitedIAMGOLD CorporationKinross Gold CorporationNew Gold Inc.Newcrest Mining LimitedNewmont Mining CorporationPrimero Mining CorporationRoyal Gold Inc.Silver Wheaton CorporationYamana Gold Inc.

1 Au 1 octobre 2014

01

ContenuAvant-propos : Terry Heymann 02

Synthèse 04

Commentaires

Impact de l’exploitation minière sur l’ensemble du cycle de vie par Randall Oliphant 05

L’exploitation minière et le développement durable par Glenn Gemerts 08

La valeur partagée de l’exploitation minière par Christopher Sheldon 10

Combattre la pauvreté par le biais d’une exploitation minière responsable par Scott Gilmore 11

Exploitation minière et développement économique national 12

Méthodologie 14

Création et distribution de la valeur globale 16

Données globales 17

Données du pays

Argentine 18

Australie 20

Brésil 22

Burkina Faso 24

Canada 26

Chili 28

Chine 30

Côte d’Ivoire 32

République dominicaine 34

Finlande 36

Ghana 38

Grèce 40

Guatemala 42

Indonésie 44

République kirghize 46

Mauritanie 48

Mexique 50

Mongolie 52

Nouvelle Zélande 54

Papouasie Nouvelle Guinée 56

Pérou 58

Russie 60

Suriname 62

Tanzanie 64

Turquie 66

États-Unis 68

Éléments d’information 70

Appendice 72

Extraction responsable de l’or et distribution de la valeur, données 2013 | Octobre 2014

Lorsqu’elles sont entreprises de manière responsable, l’exploitation de l’or et les activités connexes peuvent jouer un rôle important dans la concrétisation d’un développement économique et social durable dans les pays producteurs d’or. L’or produit conformément à des normes sécuritaires, environnementales et sociales précises, crée des opportunités sous la forme d’emplois, de compétences, d’une amélioration des infrastructures et de recettes fiscales. Par de telles contributions économiques, directes ou indirectes, l’exploitation professionnelle de l’or bénéficie aux nations, aux communautés et aux individus.

Nous vous présentons ici la deuxième édition du rapport intitulé « Extraction responsable de l’or et distribution de la valeur », qui résume les données relatives à 2013. Il prouve, une fois encore, l’impact de l’exploitation responsable de l’or dans le développement économique des pays où les mines d’or sont situées. Le rapport met principalement l’accent sur l’argent dépensé par les sociétés d’exploitation aurifère et propose une analyse de la manière dont cet argent est divisé entre les différentes parties prenantes, à savoir les employés, les fournisseurs, le gouvernement, les communautés et les investisseurs.

Un des principaux défis de la présentation de ces données réside dans le fait que chaque société utilise une approche différente pour catégoriser ses dépenses. Dans le cadre de l’élaboration de ce rapport, le World Gold Council a œuvré en étroite collaboration avec les sociétés membres à la rédaction d’une « Note d’orientation sur les définitions des dépenses ». Cette note est disponible dans la section Méthodologie du présent rapport, ainsi que sur notre site Web. Toutes les sociétés ayant soumis des données aux fins de l’élaboration de ce rapport ont suivi l’approche définie dans cette Note d’orientation, afin d’assurer une approche cohérente. Nous encourageons les sociétés d’exploitation aurifère à utiliser cette Note d’orientation comme base pour fournir des données relatives à leurs dépenses, puisque cela permettra aux parties prenantes de mieux cerner l’aspect économique de l’exploitation minière et la distribution des bénéfices.

Transparence, impact et collaboration

Dans notre rapport de l’année dernière, nous avons souligné l’importance de la transparence, de l’impact et de la collaboration dans la maximisation du potentiel d’aide au développement de l’exploitation minière. Il en va de même cette année.

TransparenceUne plus grande transparence permet à toutes les parties prenantes de mieux comprendre l’aspect économique de l’exploitation minière ; et notamment, l’ensemble des parties prenantes qui contribue à rendre l’exploitation minière viable sur le plan économique.

Une plus grande transparence permet également aux citoyens de demander des comptes aux gouvernements sur la manière dont sont utilisées ces recettes, aider les parties intéressées à comprendre l’aspect économique parfois complexe de l’exploitation minière, et a à terme des impacts et résultats plus positifs sur le développement.

Il existe déjà un haut niveau de transparence parmi les sociétés minières responsables. Outre la réglementation générique relative à l’information financière, l’exploitation minière est soumise à des directives sur la transparence propres au secteur, telles que les directives concernant le rapport des ressources minérales et des paiements auprès des gouvernements mises au point au travers de L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). Le présent rapport s’appuie davantage sur cette divulgation pour examiner les fonds injectés par les sociétés aurifères dans les économies nationales.

Avant-propos : Terry Heymann Directeur général, Gold for Development, World Gold Council

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ImpactCes données démontrent toujours le potentiel de transformation qu’apporte l’exploitation responsable de l’or, en particulier dans les pays en développement. L’exploitation minière est une activité sur le long terme et se pencher sur une seule année ne permet pas d’expliquer l’aspect économique complexe qui perdure tout au long du cycle de vie de la mine. Toutefois, rien qu’en 2013, les 15 sociétés participantes, qui sont toutes membres du World Gold Council, ont dépensé collectivement 22,5 Md $ pour des paiements aux entreprises dans les pays dans lesquels leurs mines produisent de l’or, et 3,8 Md $ pour des paiements aux entreprises dans les pays dans lesquels elles envisagent de produire de l’or. Plus de 6,0 Md $ ont également été versés aux employés et sous-traitants, soutenant les moyens d’existence et les opportunités économiques de millions d’individus.

CollaborationUn effort commun avec les gouvernements, les communautés et les organisations internationales pour le développement est requis pour assurer des améliorations durables du niveau de vie, pour réduire la pauvreté et faciliter l’accès à de meilleurs services et opportunités. Ces efforts collectifs seront différents selon les pays et les communautés, mais ils devront être guidés par des principes fondamentaux, dont le respect de tous les individus, une communication ouverte et transparente, et un travail visant à créer une valeur durable pour toutes les parties prenantes. Les approches utilisées doivent refléter le contexte et les circonstances propres à chaque pays. L’exploitation responsable de l’or peut considérablement participer au développement économique et social, mais nous devons voir de façon réaliste le rôle qu’elle peut jouer et la contribution qu’elle peut apporter.

La maximisation du potentiel d’aide au développement de l’exploitation minière nécessite une attention et une discussion continues. Le secteur de l’extraction de l’or tient à jouer son rôle, aux côtés des gouvernements, des agences pour le développement et des communautés locales. Nous espérons qu’en fournissant davantage d’informations sur l’impact économique de l’extraction de l’or dans des pays tout autour du monde et en clarifiant les réalités du cycle de vie de l’exploitation minière, ce rapport permettra de faire progresser le dialogue.


Synthèse

Périmètre du rapport

Le total de la production d’or pour 2013 était de 3 039 tonnes. Les activités couvertes par cette enquête représentent 732 tonnes, soit 24 % du total. Même si on peut considérer cela comme un échantillon représentatif, il ne s’agit que d’une représentation partielle et l’impact total de l’exploitation aurifère au niveau mondial est bien plus important que ce qui figure dans ce rapport.

Au-delà des chiffres

Les investissements effectués par le secteur de l’exploitation aurifère génèrent une amélioration du bien-être, des opportunités de développement et augmentent les capacités des communautés. Tout au long de ce rapport se trouvent des cas concrets qui soulignent ces développements.

ArgentineDiversification économique

République kirghizeEntreprenariat local

IndonésieInfrastructure et éducation

RussieFormation

Total3 039t

24 % 732 tonnes Production d’or couverte par le rapport

76 % 2 307 tonnes Production d’or hors du périmètre du rapport

Total47 297 m $

8 % 3 813 m $Fournisseurs de capitaux

13 % 6 082 m $Autres destinataires hors du pays

79 % 37 402 m $Pays hôtes

Total37,402 m $

12 % 4 650 m $Gouvernement

71 % 26 358 m $Fournisseurs

17 % 6 394 m $Population et communautés

Bénéficiaires au sein des pays hôtes

Les fournisseurs locaux de biens et de services sont les destinataires les plus importants des investissements des pays hôtes, représentant 71 % des dépenses domestiques sur un total de 37 402 m $.

Destinataires des dépenses

La plupart des dépenses a lieu dans le pays d’exploitation. En 2013, le total des dépenses effectuées par les sociétés minières était de 47 297 m $, dont 79 % étaient dépensés dans les pays hôtes.

8 % de toutes les dépenses sont destinés aux fournisseurs de capitaux.

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L’exploitation responsable de l’or peut faire une réelle différence pour le développement socio-économique durable au sein des pays dans lesquels l’or est extrait. Ce rapport indique que 15 membres du World Gold Council ont dépensé plus de 47 M $ en 2013 et employé plus de 160 000 personnes. Il s’agit de contributions significatives qui touchent les individus, les communautés et les pays. Toutefois, la contribution apportée par une exploitation responsable de l’or va au-delà des dépenses et des emplois enregistrés sur une année. L’exploitation minière est une activité sur le long terme qui a de nombreuses interdépendances avec l’activité économique au sens plus large.

Par conséquent, il importe de mettre cette contribution annuelle en perspective, tant par rapport au cycle de vie de la mine qu’en rapport avec la manière dont l’exploitation responsable de l’or influe sur un ensemble plus vaste d’indicateurs économiques, qui peuvent être plus difficiles à évaluer.

La figure ci-dessous a été développée par le Conseil international des Mines et Métaux (ICMM) afin d’expliquer les avantages types de l’exploitation minière. Bien qu’il s’agisse d’une figure à caractère générique, qui peut varier au cours du cycle de vie de la mine et d’un pays à l’autre, l’impact particulièrement significatif de l’exploitation minière sur la contribution aux indicateurs macro-économiques clés, tels que les investissements directs étrangers (IDE) et les exportations, est mis en valeur.

Ce sont là des indicateurs importants pour définir la capacité économique d’un pays dans son ensemble. Cependant, ces mesures ne sont pas aussi largement comprises que certaines des contributions plus perceptibles, telles que les recettes gouvernementales ou l’emploi, qui peuvent représenter une part plus faible sur le pourcentage total de contribution à l’économie.

Toutefois, ces chiffres eux-mêmes sous-représentent l’impact total. L’exploitation minière offre un effet multiplicateur important, générant des emplois et des taxes supplémentaires au-delà de la mine elle-même. Diverses études ont chiffré cet effet multiplicateur d’autant que 28, ce qui démontre la multitude de moyens par lesquels l’exploitation minière peut contribuer à soutenir le développement socio-économique durable.

Impact de l’exploitation minière sur l’ensemble du cycle de vie

Randall Oliphant, président du World Gold Council et PDG de New Gold

Recettes nationales(PIB et RNB)

Emploi 1–2 %de l’emploi total

Exportations

Recettes gouvernementales

Investissements directs étrangers (IDE)

3–10 %du total

des recettes

3–20 % des recettes

gouvernementales

30–60 %% du total des

exportations

60–90 % du total

des IDE

Figure 1 : Contributions macroéconomiques aux économies à faible revenu et à revenu intermédiaire

Source: ICMM, The Role of Mining in National Economies


Avantages de la présence minière tout au long du cycle de vieIl est vital de comprendre le cycle de vie minier afin de comprendre pleinement la contribution que l’exploitation minière peut apporter, puisque celle-ci varie au cas par cas. Le graphique ci-dessous, également développé par l’ICMM, illustre les cinq étapes types du cycle de vie minier : i) exploration, ii) conception et construction de site, iii) exploitation, iv) fermeture définitive et mise hors service, et v) post-fermeture.

Appréhendées collectivement, ces étapes représentent généralement 50 ans ou plus, ce qui signifie que l’examen d’une seule année ne suffit pas à dresser un tableau d’ensemble.

Figure 2 : Le cycle de vie du projet minier

Bas

Niv

eau

de m

ain

d’œ

uvre

/d’a

ctiv

ité

Durée

Haut

1 Exploration1–10 ans (ou plus))

3 Exploitation 2–100 ans

4 Fermeture définitive et mise hors service 1–5 ans

5 Post-fermetureUne décennie-à perpétuité

2 Conception et construction de site1–5 ans

Source: ICMM, The Role of Mining in National Economies

Pour mieux représenter l’impact du cycle de vie sur l’économie de l’exploitation minière, nous avons développé un modèle d’illustration simple (ci-dessous), pour un cycle de vie minier de 50 ans, qui produit 300 000 onces d’or par an durant la phase d’exploitation. Ce modèle se fonde sur les hypothèses suivantes :

Étape du cycle de vie minier

Durée (années) Dépenses Recettes

Exploration 10 10 m $ par an -

Conception et construction de site 5 200 m $ par an -

Exploitation 20

850 $ toutes dépenses confondues/once 1 300 $/once

Fermeture définitive et mise hors service 5 5 m $ par an -

Post-fermeture 10 1 m $ par an -

Figure 3 : Représentation de l’économie d’une société d’exploitation minière

10 20 30 40 50

m $

Durée (années)

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

Dépenses cumulées Recettes cumulées

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Comme l’indique ce graphique, la mine ne réalise pas de recettes pour couvrir le coût de la construction et de l’exploitation avant la 24e année depuis le début de l’exploitation (la 8e année de l’étape d’exploitation). En outre, ceci exclut toutes les taxes versées et les charges financières, y compris l’intérêt, qui ne sont pas incluses dans le poste « toutes dépenses confondues ».

La société d’exploitation minière doit également supporter un certain facteur d’incertitude quant au prix qu’elle recevra dans le cadre de la vente d’or. Dans le modèle ci-dessus, si le prix de l’or devait chuter à 1 000 $/once approximativement, la mine ne pourrait plus couvrir ses dépenses sur l’ensemble du cycle de vie minier. Il s’agit bien entendu d’un modèle simplifié et les sociétés d’exploitation minière déploient des efforts considérables pour s’assurer que les réserves générées soient réalisables sur le plan économique et produisent des profits raisonnables et ajustés en fonction des risques pour toutes les parties intéressées. Il illustre toutefois la nécessité de bien comprendre l’économie sur le long terme et la contribution de l’exploitation minière dans le même cadre temporel.

Une réflexion sur l’année 2013L’année 2013 n’a pas été une année comme les autres pour l’industrie aurifère. Une forte baisse du prix de l’or, associée à une augmentation du coût des principales marchandises d’entrée, tels que le diesel et l’acier, ont créé une situation explosive qui a provoqué une perte de rentabilité au sein de nombreuses sociétés aurifères. Les sociétés mentionnées dans le présent rapport ont signalé une perte d’actifs à hauteur de 25 M $.

Dorénavant, les pays hôtes et les sociétés d’exploitation minière peuvent tous deux tirer profit des activités minières et il est dans leur intérêt de collaborer pour parvenir à un arrangement mutuellement acceptable. J’espère que ce rapport servira de base factuelle utile dans le cadre de discussions sur la répartition des bénéfices entre les parties prenantes.


Les minéraux ne sont pas renouvelables. En d’autres termes, lorsqu’une mine est exploitée dans un pays en développement, il est très important que le revenu généré serve à soutenir le développement durable.

Ce développement comprend le transfert et l’amélioration des compétences techniques, des infrastructures et de l’énergie requises durant l’exploitation de la mine, ainsi que le soutien des institutions et des autres industries qui poursuivront leurs activités lorsque les minéraux auront été épuisés.

Dans les pays où les industries extractives contribuent principalement à l’économie nationale, les gouvernements et les sociétés minières collaborent de plus en plus. Il s’agit d’un développement positif qui résulte du travail effectué par les personnes directement impliquées dans l’industrie et de la mise en place de meilleures politiques de responsabilité sociale des entreprises instaurées par ces sociétés.

Les gouvernements et les sociétés visent des objectifs différents et doivent dès lors favoriser la compréhension et proposer des compromis pour faire fonctionner leurs collaborations. Le but principal de la société minière consiste à générer un rendement pour les actionnaires, alors qu’un pays tente de maximiser le revenu par le biais de taxes, de redevances, d’emploi et d’achat de biens et de services locaux.

Il est également important de prendre en considération l’avis du public et des communautés touchées par la mine. Les personnes et les institutions qui représentent ces communautés, telles que les partis politiques, les universitaires et les ONG, ont un rôle essentiel à jouer dans la mise en place d’un potentiel de développement durable proposé par le secteur minier.

Les gouvernements qui souhaitent développer leur secteur des minéraux devraient comprendre l’avis des communautés touchées et trouver des accords sur les minéraux qui peuvent profiter à tous les citoyens. Ces accords subissent de plus en plus l’influence de la société civile au niveau national, régional et, parfois, local, notamment en ce qui concerne la distribution des bénéfices de l’exploitation minière.

Les normes, les règlements et les procédures d’exécution dans le domaine de l’environnement sont également davantage influencés au sein des accords sur les minéraux. Les gouvernements et les sociétés minières du monde entier ont mis et continuent à mettre au point des politiques différentes en matière d’engagement avec les communautés touchées dès les premières étapes de la reconnaissance et de l’exploration jusqu’à la mise au point d’un projet.

Malgré leur divergence d’objectifs de base, les gouvernements et les sociétés minières relèvent des défis communs, pour lesquels des solutions collaboratives doivent être trouvées. Il s’agit de la forte concurrence pour les terres, l’eau et les ressources, dont l’or.

Expériences au SurinameDans mon pays, le Suriname, nous comptons de bons exemples relatifs à la manière dont la coopération entre les intervenants d’un projet minier, y compris le gouvernement, la société civile, le secteur minier et les communautés locales, peut aboutir.

En 1992, N.V. Grassalco, la société minière d’État du Suriname, a conclu un accord initial avec Golden Star Resources sur l’exploration et l’exploitation de la zone de Rosebel, située à deux heures de route de la capitale Paramaribo. À cette époque, il était évident que la participation des intervenants, l’engagement communautaire et le développement local seraient essentiels en raison de la présence d’un village au sein de la concession.

Durant la première étape du projet, des mineurs de petites exploitations, principalement issus du village, s’immisçaient d’ailleurs dans les activités d’exploration de la concession.

L’examen de cette question a mené à la création d’un plan de développement durable plus complet à long terme qui a été mis en œuvre en engageant la société civile, les communautés locales et d’autres.

Suite à ces premiers efforts déployés, la mine, qui a été reprise par IAMGOLD en 2006, dispose désormais de programmes très élaborés liés aux relations communautaires, dont le financement des maîtrises pour les universitaires et un lien solide avec l’association des entreprises du Suriname.

L’exploitation minière et le développement durableGlenn Gemerts, président, Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable

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Forage exploratoire dans la mine de Rosebel

Cette approche collaborative a contribué de manière positive au développement du secteur minier. Nous pouvons tirer des leçons de cet exemple pour encourager de nouvelles opportunités d’exploitation minière et intégrer directement des plans de développement durable dès la construction de la mine.

Ainsi, une nouvelle mine est actuellement construite par Newmont dans l’Est du Suriname. Au début de l’exploration, la société a lancé un programme complet lié aux relations communautaires, où elle s’associait avec le gouvernement pour collaborer avec les communautés locales.

Traiter les contraintes de capacitéÉtant donné le rôle de plus en plus important joué par l’exploitation minière dans le développement, il est essentiel que les gouvernements aient la capacité de superviser les accords liés aux minéraux, mais aussi de mettre au point une politique plus holistique, en intégrant la distribution des bénéfices, la protection de l’environnement et, par-dessus tout, l’engagement communautaire.

Traditionnellement, l’approche des gouvernements est divisée entre différents départements avec le risque inhérent qu’ils deviennent trop bureaucratiques et qu’ils ne maximisent pas le potentiel de l’industrie. Aujourd’hui, cette approche évolue. Les gouvernements sont plus engagés aux côtés de tous les intervenants du secteur minier et sont conscients du besoin de mettre au point une politique globale interactive.

Toutefois, nous devons reconnaître que pour soutenir le potentiel de développement des exploitations minières, nous devons d’abord traiter le problème des capacités institutionnelles et techniques ainsi que la compétence des institutions gouvernementales. Alors qu’elles s’engagent de plus en plus à recourir à une approche consultative et interactive, l’absence de solution à moyen/long terme pourrait avoir des conséquences négatives pour le secteur minier et sa capacité à pleinement contribuer au développement durable des pays hôtes.


L’exploitation minière peut avoir un impact positif important sur l’économie et sur la vie des populations dans les pays où elle est développée. Le défi consiste à reconnaître ce potentiel et à transformer cette opportunité en un développement durable.

À la Banque mondiale, nous soutenons les gouvernements qui développent les politiques et les capacités institutionnelles permettant d’attirer et de gérer un investissement responsable dans le secteur minier, tout en les aidant à profiter des impacts positifs de l’industrie, ainsi qu’à limiter et à gérer les risques. Tous ces efforts permettent d’atteindre nos objectifs jumeaux qui sont d’éradiquer la pauvreté extrême et de promouvoir une prospérité partagée. Nos collègues de la Société financière internationale (IFC) et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) collaborent avec le secteur privé pour atteindre les mêmes objectifs.

• Mettre fin à l’extrême pauvreté : Réduire le pourcentage de la population vivant avec moins de 1,25 $ par jour à 3 % maximum à l’horizon 2030.

• Promouvoir la prospérité partagée : permettre aux 40 % de la population la plus pauvre de bénéficier d’une augmentation de leurs revenus et de leur bien-être dans chaque pays en voie de développement.

En travaillant avec nos pays clients, nous entendons beaucoup parler des bénéfices.

Plus précisément, du partage des bénéfices et de l’obtention d’une « part équitable ».

L’un des principes essentiels de notre travail est la transparence. Nous travaillons activement pour aider les pays à mettre en œuvre l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) dans un effort de suivi des revenus provenant des exploitations minières, du pétrole et du gaz. En 2011, les pays mettant en œuvre l’ITIE ont déclaré en toute transparence 300 milliards de dollars de revenus. Aujourd’hui nous avons atteint le seuil de plus d’un billion de dollars de revenus déclarés dans le cadre de l’ITIE. Alors qu’à l’origine l’ITIE ne concernait que les revenus des industries extractives, la nouvelle norme marque une nouvelle avancée et une évolution de la transparence vers la responsabilité avec la déclaration d’autres flux de revenus, de contrats et de licences.

Cette deuxième édition du rapport Extraction responsable de l’or et distribution de la valeur est une contribution de premier plan à l’effort de transparence.

Les données fournissent des informations précieuses aux sociétés, aux gouvernements, aux citoyens et aux organismes de la société civile. Ces informations permettent aux parties prenantes d’avoir des discussions et des débats plus informés sur le secteur, sur sa contribution à l’économie et sur les politiques qui permettent d’en maximiser les impacts positifs.

L’un des faits intéressants contenus dans ce rapport est le niveau relatif de paiement aux fournisseurs. Alors que la plus grande attention des parties prenantes se concentre sur les paiements directs aux gouvernements, aux communautés et aux investisseurs, la plus grosse partie des dépenses est faite au bénéfice des fournisseurs. Afin de maximiser la contribution de l’exploitation minière au développement, nous devons nous intéresser à la manière dont ces paiements aux fournisseurs peuvent profiter davantage aux entreprises locales et promouvoir la diversification économique en utilisant un contenu local.

La banque mondiale a récemment lancé une initiative pour l’amélioration du contenu local. En permettant des liaisons plus fortes entre l’économie locale et l’économie nationale, le contenu local offre une autre opportunité pour partager davantage les bénéfices de l’exploitation minière au niveau local, réduisant la pauvreté et partageant la prospérité. Les définitions de ce qui est « local » varient et dans notre analyse nous distinguons entre les biens et les services produits et vendus localement et ceux produits à l’étranger et vendus localement. Une plus grande précision de la définition dans ce rapport aiderait à approfondir la compréhension des flux de bénéfices locaux et soutiendrait le travail pour les améliorer. Travaillant ensemble à cet objectif, les sociétés et les gouvernements peuvent promouvoir la distribution des valeurs tout en réduisant potentiellement les coûts, en améliorant la fiabilité de la fourniture et en augmentant l’impact économique au niveau local et national.

Même si les différentes parties prenantes peuvent être en désaccord sur la définition exacte d’une « part équitable », elles peuvent s’entendre sur la maximisation de la distribution de la valeur. Si nous travaillons tous ensemble à la promotion dela distribution de la valeur, alors nous pouvons tous ensemble collaborer pour atteindre nos objectifs jumeaux qui sont de mettre un terme à la pauvreté extrême et de promouvoir une prospérité partagée.

La valeur partagée de l’exploitation minière Christopher Sheldon, gestionnaire de secteur, Industries extractives, Banque mondiale

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L’exploitation de l’or joue un rôle croissant dans la lutte contre l’extrême pauvreté. Le secteur des ressources a par le passé fait l’objet de nombreuses critiques liées à l’idée qu’il exacerbait les inégalités et causait de l’instabilité dans les régions. La « malédiction des ressources » fut considérée comme un résultat inévitable de l’exploitation minière. Toutefois, comme le démontre ce rapport, l’exploitation minière responsable permet non seulement d’éviter cette malédiction, mais devient également un moteur important de la croissance économique à la base de la pyramide.

Mesurer l’impactIl est important de comprendre la distribution des bénéfices économiques issus de l’exploitation minière et ce rapport tend vers la réalisation de cet objectif. L’an passé, les dons officiels des gouvernements pour l’aide au développement à l’étranger ont atteint 135 milliards de dollars, mais moins de la moitié de ces fonds ont effectivement pénétré les économies locales. En comparaison, l’exploitation de l’or a apporté une valeur supérieure à 37 milliards de dollars aux pays hôtes, représentant 79 % des dépenses totales.

Il est crucial d’être capable de mesurer cet impact, de retracer son parcours dans l’économie locale et de surveiller ses effets sur les indicateurs de pauvreté et sociaux. Cela permet aux sociétés minières de s’assurer qu’elles maximisent l’impact social de leur empreinte opérationnelle. Cela permet également de déterminer quels effets négatifs pourraient découler des distorsions du marché du travail, par exemple. Mais surtout, la mesure de ce flux de capitaux démontre aux parties prenantes la valeur de l’exploitation minière et peut encourager une certaine « course vers l’excellence » au sein du secteur minier.

Création d’emplois et opportunité économiqueL’injection de capitaux dans les communautés entourant les mines d’or a un effet particulièrement fort. Comme le révèle ce rapport, 71 % des dépenses domestiques sont destinées aux petites et moyennes entreprises locales. Selon la Banque mondiale, ces fournisseurs de biens et services sont à l’origine de la création de plus 86 % de nouveaux emplois. Ces emplois bénéficient directement à ceux situés au pied de la pyramide et demeurent l’arme la plus puissante contre la pauvreté.

Les sociétés d’exploitation aurifère responsables peuvent jouer un rôle de premier plan en aidant à élargir ces opportunités économiques pour les petites et moyennes entreprises. La priorité absolue est la mesure de l’impact. De simples ajustements aux procédures comptables peuvent mettre en lumière la vaste part des dépenses opérationnelles qui est consacrée à l’économie locale.

Les sociétés peuvent ensuite contrôler la performance tout en prenant des mesures pour « uniformiser les règles du jeu » parmi les entreprises locales. Le principe directeur de rentabilité en matière d’approvisionnement ne doit pas être abandonné, mais les offres peuvent être traduites dans les langues locales, communiquées aux entreprises locales par SMS et des foires aux fournisseurs peuvent être organisées.

Enfin, il faut que les sociétés d’exploitation aurifère célèbrent et fassent la promotion de leur rôle dans l’économie locale. Cela permettra d’alimenter le débat sur le rôle de l’exploitation minière dans le développement parmi les parties prenantes clés comme la société civile et le gouvernement local..

Reconnaissance des avantages de l’exploitation minièreNotre association caritative, Building Markets (www.buildingmarkets.org), a lancé un grand nombre de ces techniques, pour aider à lutter contre la pauvreté en mettant en lien les économies locales et les acheteurs internationaux comme les sociétés minières. À ce jour, ces approches nous ont permis d’aider à recentrer plus d’un milliard de dépenses et de créer plus de 70 000 emplois.

Les premiers partenariats de Building Markets avec le secteur minier il y a quelques années furent considérés comme controversés pour un certain nombre de raisons. Les professionnels du développement remirent en question les avantages de la canalisation d’argent vers les économies rudimentaires, un processus susceptible de créer des bulles spéculatives. D’autres rejetaient le secteur minier en tant que partenaire problématique par définition. Mais ces attitudes se sont largement estompées et les bailleurs de fonds internationaux comme les agences d’aide reconnaissent désormais les bénéfices exceptionnels qui peuvent être réalisés par le biais d’une exploitation minière responsable. En réalité, d’autres secteurs, et notamment celui de l’aide, adoptent aujourd’hui certaines des bonnes pratiques développées en matière d’approvisionnement local.

Comme Terry Heymann le note dans ce rapport, « ces données démontrent le potentiel de transformation qu’apporte l’exploitation responsable de l’or, en particulier dans les pays en développement ». Building Markets est fier de collaborer avec le secteur minier afin d’exploiter ce potentiel dans le cadre des efforts continus pour mettre fin à la pauvreté dans le monde.

Combattre la pauvreté par le biais d’une exploitation minière responsable Scott Gilmore, fondateur et PDG de Building Markets


0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000

0

5

10

15

20

Ventes d’oren % du PIB

PIB par habitant ($ US)

Ghana

Papouasie Nouvelle Guinée

Mauritanie

MongolieTanzanie

Côte d’Ivoire République

dominicaine

Chena

Guatemala

République kirghize

Brésil

Turquie

ChiliMexique

Argentine

RussieAustralie

Nouvelle ZélandeÉtats-Unis

Pérou

Burkina Faso

CanadaGrèce

Suriname

Finlande

Stade précoce : forte dépendance de l’or• Exploitation minière de grande envergure

récemment implantée• La production aurifère représente plus de

10% du PIB• Revenu faible ou moyen faible avec indice

de développement humain inférieur à 0,6• Le pourcentage des dépenses dans le pays

est en général sous la moyenne, mais il existe des opportunités de l'augmenter

Example: Burkina Faso• Exploitation aurifère initiée en 2006• La production aurifère représente 13% du

PIB et 73% des exportations• PIB par habitant de 729 $ • 62% des dépenses totales sont effectués

dans le pays, dont 73% payés au bénéfice de fournisseurs locaux

Stade de transition• Pays ayant une longue tradition d’exploitation

minière, remontant le plus souvent à l’époque coloniale ; exploitation minière moderne et de grande envergure ayant débuté il y a 50 à 100 ans

• Économie moins dépendante de l’exploitation minière, mais les ventes d’or constituent toujours une part significative des exportations et du PIB

• Niveaux de revenus et de développement intermédiaires

• Proportion des achats dans le pays hôte en augmentation

Example: Pérou• Longue tradition d’exploitation minière remontant

à l’époque pré-Inca et à l’époque coloniale• La production aurifère représente 4% du PIB et

20% des exportations• PIB par habitant de 6 674 $• 94% des dépenses d'achat concernent des

fournisseurs locaux• 98% des dépenses en traitements et salaires sont

effectués dans le pays hôte

Stade de maturité• Tradition particulièrement longue

d’exploitation minière de grande envergure ; initiée lors de la ruée vers l’or du milieu du 19e siècle

• Économies vastes et diversifiées• Niveaux de revenus et de

développement élevés• Presque toutes les dépenses se font

dans le pays

Example: Canada• Ruée vers l’or en 1859• La production aurifère représente 0,3%

du PIB et 1,3% des exportations• PB par habitant de 51 990 $• 93% du total des dépenses sont

effectués dans le pays. La proportion des dépenses faites au bénéfice des employés est plus importantes que la moyenne mondiale

Indonésie

Exploitation minière et développement économique nationalL’exploitation minière peut servir de catalyseur pour permettre d’accélérer le développement

Source : FMI; GFMS, Thomson Reuters; PNUD; Banque mondiale, données relatives à l’étude menée auprès des entreprises adhérentes au World Gold Council

12_13

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000

0

5

10

15

20

Ventes d’oren % du PIB

PIB par habitant ($ US)

Ghana


Mauritanie

MongolieTanzanie

Côte d’Ivoire République

dominicaine

Chena

Guatemala


Brésil

Turquie

ChiliMexique

Argentine

RussieAustralie

Nouvelle ZélandeÉtats-Unis

Pérou

Burkina Faso

CanadaGrèce

Suriname

Finlande

Stade précoce : forte dépendance de l’or• Exploitation minière de grande envergure

récemment implantée• La production aurifère représente plus de

10% du PIB• Revenu faible ou moyen faible avec indice

de développement humain inférieur à 0,6• Le pourcentage des dépenses dans le pays

est en général sous la moyenne, mais il existe des opportunités de l'augmenter

Example: Burkina Faso• Exploitation aurifère initiée en 2006• La production aurifère représente 13% du

PIB et 73% des exportations• PIB par habitant de 729 $ • 62% des dépenses totales sont effectués

dans le pays, dont 73% payés au bénéfice de fournisseurs locaux

Stade de transition• Pays ayant une longue tradition d’exploitation

minière, remontant le plus souvent à l’époque coloniale ; exploitation minière moderne et de grande envergure ayant débuté il y a 50 à 100 ans

• Économie moins dépendante de l’exploitation minière, mais les ventes d’or constituent toujours une part significative des exportations et du PIB

• Niveaux de revenus et de développement intermédiaires

• Proportion des achats dans le pays hôte en augmentation

Example: Pérou• Longue tradition d’exploitation minière remontant

à l’époque pré-Inca et à l’époque coloniale• La production aurifère représente 4% du PIB et

20% des exportations• PIB par habitant de 6 674 $• 94% des dépenses d'achat concernent des

fournisseurs locaux• 98% des dépenses en traitements et salaires sont

effectués dans le pays hôte

Stade de maturité• Tradition particulièrement longue

d’exploitation minière de grande envergure ; initiée lors de la ruée vers l’or du milieu du 19e siècle

• Économies vastes et diversifiées• Niveaux de revenus et de

développement élevés• Presque toutes les dépenses se font

dans le pays

Example: Canada• Ruée vers l’or en 1859• La production aurifère représente 0,3%

du PIB et 1,3% des exportations• PB par habitant de 51 990 $• 93% du total des dépenses sont

effectués dans le pays. La proportion des dépenses faites au bénéfice des employés est plus importantes que la moyenne mondiale

Indonésie


Note d’orientation sur les définitions des dépenses Cette note d’orientation a été produite dans le cadre des travaux du World Gold Council pour développer des approches communes que l’industrie de la production d’or peut utiliser dans la communication globale qu’elle fait de sa contribution au développement économique durable.

Nous croyons que celle-ci facilitera et favorisera une approche systématique pour apprécier l’impact que peut avoir une exploitation minière responsable et encouragera ainsi une meilleure collaboration entre les parties prenantes, essentielle pour maximiser le potentiel de développement.

Nous encourageons toutes les sociétés aurifères à rendre compte de leurs dépenses pays par pays en utilisant les définitions suivantes. Il revient à chaque société de déterminer la manière dont elle communique avec le marché et de décider si ses actionnaires trouveront ces nouveaux indicateurs utiles pour apprécier leur activité.

Les définitions suivantes ont été utilisées Base d’imputabilitéToutes les données doivent être fournies sur une base d’imputabilité, c’est-à-dire que les données doivent refléter la part de l’opération appartenant à l’entreprise.

Périmètre du rapportIl est recommandé aux entreprises d’appliquer des périmètres aux rapports par pays. Les entreprises doivent spécifier les noms des opérations prises en compte dans chaque pays.

Opération productriceUne opération productrice est une opération ayant atteint sa capacité de production commerciale et généré des revenus au cours de la période d’examen indiquée.

Opération non-productriceLes opérations non-productrices incluent toutes les activités, les projets, les opérations et les installations qui ne sont pas associées aux opérations productrices.

Nombre d’employés et de sous-traitantsLe nombre d’employés et de sous-traitants enregistré à la fin de la période examinée. Ce nombre doit inclure tous les sous-traitants, indépendamment de la durée de leur contrat.

DomestiquesLes paiements domestiques sont ceux dont le destinataire est situé dans le pays indiqué. Les paiements versés à des entreprises commerciales doivent être considérés comme des paiements domestiques si l’entreprise commerciale est enregistrée dans le pays à des fins d’imposition.

Employés nationauxLes employés nationaux sont ceux qui résident de manière permanente dans le pays d’exploitation. Les paiements versés aux employés nationaux doivent exclure les paiements versés aux expatriés et autres individus qui ne résident pas de manière permanente dans le pays d’exploitation.

Méthodologie

Participation à l’enquêteCette enquête comprend les données de 15 entreprises opérant dans plus de 25 pays regroupant plus de 160 000 employés et sous-traitants. Les chiffres de 2013 incluent des données concernant 87 mines d’or en activité et 60 « opérations non-productrices » dont des activités d’exploration, de développement préalable à l’installation d’une mine ou relatives à des sites miniers fermés.

L’appréciation quantitative de la distribution de valeur associée aux sociétés aurifères a été entreprise par le World Gold Council, en collaboration étroite avec nos membres qui représentent les plus grandes sociétés minières au monde.

Toutes les sociétés productrices d’or membres du World Gold Council ont été invitées à participer. Il a été demandé à chaque entreprise de fournir des informations concernant ses paiements par pays et de préciser quelle part de ces paiements est versée à des gouvernements, des communautés, des individus ou à des entités commerciales du même pays. Les sociétés ont également dû inclure les paiements concernant les opérations productrices et les opérations non-productrices. Les opérations non-productrices peuvent inclure les activités d’exploration, de développement préalable à l’installation d’une mine, les sites miniers fermés et les installations de l’entreprise.

Il a été demandé aux entreprises de fournir des données sur une base d’imputabilité, c.-à-d. de n’inclure que les informations concernant la part d’opération leur appartenant. Ceci permet d’éviter qu’il y ait une double comptabilisation en cas de joint-venture, mais cela signifie que les montants totaux sous représenteront l’impact total des opérations comptabilisées lorsque ces dernières sont menées par plusieurs sociétés ou que les autres entités n’ont pas participé à l’enquête. Lors de la communication de leurs données, les sociétés ont été priées de se conformer aux recommandations sur les définitions des dépenses développées par le World Gold Council.

Le World Gold Council a rassemblé les données par pays et à l’échelle mondiale.

Ces informations ne sont pas toujours faciles à obtenir, c’est pourquoi toutes les données ont été fournies de bonne foi. Les données n’ont pas été vérifiées par le World Gold Council, ni n’ont été auditées, et il se peut que des différences existent entre les données fournies dans ce rapport et les informations financières publiées par les sociétés individuelles, en raison d’un certain nombre de facteurs, dont les exigences en matière de communication, le périmètre du rapport et les corrections historiques. Par conséquent, les utilisateurs ne pourront se baser sur les informations fournies pour apprécier la performance financière d’une entreprise spécifique. Ce rapport vise cependant à fournir une perspective intéressante de l’ensemble des flux financiers générés par les sociétés aurifères.

Ce rapport inclut des données par pays concernant les principaux indicateurs économiques et de développement, ainsi que les informations relatives à la production d’or totale de chaque pays. Ces données, qui sont indiquées pour chaque pays sous la rubrique « Données du pays », ont été collectées auprès de sources de renommée mondiale, comme le FMI, le PNUD, GFMS, Thomson Reuters et SNL Metals & Mining.

14_15

Onces d’or venduesTotal des onces d’or vendues sur base d’imputabilité. Ceci n’inclut pas les onces d’or équivalentes aux fins de la vente d’autres métaux.

Revenus de la vente d’or Les revenus générés par la vente brute d’or. Ceci n’inclut pas les bénéfices ou pertes liés aux activités de couverture liées à l’or.

Total des recettes minières Les recettes tirées de la vente d’or et d’autres métaux et minéraux, déduction faite des dépenses applicables liées au raffinage, au transport et à la commercialisation ultérieurs. Ceci exclut les dividendes ou intérêts perçus en rapport avec ou les redevances liées au traitement des minéraux pour le compte d’autres entreprises.

Définitions des catégories de paiements par destinatairePaiements aux employésLes paiements aux employés, y compris toutes les compensations (à savoir, salaires et primes, indemnités de licenciement et de départ, congés annuels non pris, qu’ils soient versés en espèces ou sur participation) et avantages. Conformément aux indicateurs et protocoles Economie (EC) du GRI, ces paiements doivent inclure les versements aux institutions gouvernementales (taxes sur les salariés, prélèvements et allocations-chômage) au profit des employés. Les paiements doivent inclure les dépenses capitalisées sur les employés et les sous-traitants. Les paiements aux entreprises fournissant des sous-traitants ne doivent pas être inclus (ils relèvent des paiements aux fournisseurs).

Conformément aux indicateurs et protocoles Economie (EC) du GRI, les avantages totaux doivent « comprendre les prestations habituelles (pension de retraite, assurance, voiture de fonction et mutuelle, par exemple) ainsi que d’autres formes d’aide aux salariés : logement, prêt à taux 0 %, prise en charge partielle du titre de transport, bourse d’études et indemnités de licenciement. En revanche, ils excluent la formation, les frais des équipements de protection et toute autre dépense engagée pour l’exercice de la fonction du salarié. »

Paiements aux fournisseursLes paiements aux fournisseurs pour des biens et services, y compris les frais de location et d’utilisation des terres, exception faite des paiements aux gouvernements et aux communautés. Ces paiements doivent inclure les dépenses d’approvisionnement engagées au titre de dépenses d’exploitation et de dépenses en capital. Sont à exclure tous les paiements aux gouvernements (y compris les impôts), les paiements aux communautés et les investissements communautaires.

Paiements aux gouvernements – redevances et droits d’utilisation des terres Paiements aux gouvernements liés aux droits d’exploitation commerciale de la mine et à l’octroi d’une licence d’exploitation minière, y compris les licences d’extraction minière, d’exploration et d’exploitation.

Paiements aux gouvernements – revenus et autres impôts sur les sociétésPaiements versés par l’entreprise au gouvernement en fonction de sa rentabilité; n’inclut pas les paiements de dividendes.

Paiements aux gouvernements – taxes sur les salariésPaiements versés par l’entreprise au gouvernement liés à l’emploi, y compris les taxes imputables aux employeurs. Toutes les taxes imputables aux salariés doivent être exclues (même si elles sont payées par l’employeur pour le compte du salarié) puisqu’elles sont incluses dans la catégorie « Paiements aux employés ».

Paiements aux gouvernements – autresLes paiements versés par l’entreprise au gouvernement au titre de l’imposition liée à l’approvisionnement en biens et services, y compris les retenues d’impôt, les droits d’importation et de carburant. Ces paiements incluent également les taxes indirectes (comme la taxe sur la valeur ajoutée) dès lors que celles-ci ne sont pas remboursées à la société durant la période examinée. Incluent également les paiements de dividendes au gouvernement, payés en fonction de la propriété, plutôt qu’en fonction du régime fiscal.

Paiements aux communautés et investissements communautairesPaiements versés aux communautés, y compris les investissements communautaires qui peuvent être contractuels ou discrétionnaires. Ces paiements peuvent inclure les dépenses liées aux infrastructures, à la santé et au bien-être, à l’éducation et à la formation, à l’environnement local, aux bourses et aux donations. Elles peuvent également inclure les donations aux organisations de la société civile, mais ne doivent pas inclure les dépenses de nature essentiellement « publicitaire ». Ces paiements ne doivent pas inclure les paiements aux fournisseurs de biens et services aux fins de la mise en œuvre des activités.

Paiements aux fournisseurs de capitauxPaiements aux actionnaires et porteurs de titres d’emprunt, y compris les dividendes, les intérêts et toutes charges et dépenses liées à l’apport (ou la mise à disposition) de capital, y compris les coûts liés à l’infrastructure ou les paiements versés sur la levée initiale de capitaux. Ceci n’inclut pas le remboursement du principal.

Toutes les données chiffrées sont en millions de $ US et se rapportent à la période examinée comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre, sauf indication contraire.


Création et distribution de la valeur globale

Données de l’enquête consolidées, 2013

60 Opérations non-productrices

87 Opérations productrices

Dépenses totales

Production d’or et dépenses

Paiements au gouvernement Redevances et droits d’usage de sol Revenus et autres taxesTaxes sur les salariésAutres paiements

Paiements aux fournisseurs

Individus et collectivitésSalaires/rémunérations Investissements communautaires

Dépenses domestiques totales

4 650

8112 509

371959

26 358

6 394 6 054

340

37 402 m $

6 394 m $ 17%26 358 m $ 71%4 650 m $ 12%

Individus et collectivités


Paiements au gouvernement

Les données relatives à cette étude sont issues de :

15 Entreprises participantes

79% 13%8%

37 402 m $ 6 082 m $3 813 m $

Total des paiements domestiques Autres paiements internationalesPaiements aux investisseurs

47 297 m $

Dépenses totales

161 916

Total des employés et sous-traitants

16_17

Tableau 1 : Données de l’enquête rassemblées, 2013

Dépenses totales

par pays m $ US

Dépenses domestiques

Nombre d’employés

et de sous-traitants

Total m $ US

% des dépenses

totales

Paiements aux gouvernements

m $ US


m $ US

Paiements aux individus et

communautés m $ US

Argentine 3 672 2 546 69% 482 1 805 259 9 897

Australie 6 332 6 287 99% 363 4 836 1 088 10 035

Brésil 637 566 89% 44 444 78 3 422

Burkina Faso 537 332 62% 50 244 38 2 503

Canada 4 152 3 870 93% 324 2 435 1 111 10 796

Chili 1 621 1 480 91% 179 1 102 199 8 840

Chine 438 341 78% 54 247 40 3 020

Côte d’Ivoire 129 85 66% 4 66 15 800

République dominicaine 3 306 3 086 93% 320 2 745 21 3 580

Finlande 45 45 100% 12 0 33 693

Ghana 2 129 1 677 79% 331 1 190 156 10 958

Grèce 157 147 94% 14 81 52 1 083

Guatemala 314 278 89% 52 189 37 3 142

Indonésie 728 578 79% 77 364 137 10 409

République kirghize 615 303 49% 130 73 100 2 935

Mauritanie 972 460 47% 23 379 58 7 245

Mexique 2 452 2 240 91% 368 1 537 335 10 796

Mongolie 88 70 80% 28 35 7 352

Nouvelle Zélande 145 125 86% 6 107 12 313

Papouasie Nouvelle Guinée 2 208 1 378 62% 61 1 030 287 11 133

Pérou 2 417 2 325 96% 582 1 388 355 19 368

Russie 694 506 73% 151 252 103 2 200

Suriname 466 293 63% 93 146 54 1 650

Tanzanie 1 025 647 63% 49 439 159 8 658

Turquie 708 435 61% 103 282 50 1 614

États-Unis 7 497 7 302 97% 750 4 942 1 610 16 474

Total 43 484 37 402 – 4 650 26 358 6 394 161 916

Source : Enquêtes d’entreprises, FMI, IFS

Données globales


Country data

Tableau 1 : Données macro-économiques clés, 2013

2013

Population (millions) 41,5

PIB par habitant ($ US) 11 766,5

Revenus gouvernementaux totaux (mds $ US) 207,9

Dette publique (% du PIB) 46,9

Exportations (mds $ US) 83,0

Importations (mds $ US) 74,0

Index de développement humain 0,81

Niveau de revenu Intermédiaire supérieur

Tableau 2 : Production des mines d’or majeures, 2013

Tonnes

Veladero, Barrick Gold* 20

Bajo de la Alumbrera, Glencore 10

Vanguardia, AngloGold Ashanti 8

Gualcamayo, Yamana Gold 4

San Jose, Hochschild Mining 3

* Mine participant à cette étude

Données macro-économiques

Graphique 1 : Produit intérieur brut (mds $ US)

0

100

200

300

400

500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

Production d’or totale

Graphique 2 : Production d’or totale (tonnes)

Tonnes

0

20

40

60

80

100

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

Faits saillants par pays, 2013Source : FMI; SNL Metals & Mining; GFMS, Thomson Reuters; PNUD; Banque mondiale

0,5%

159 m $

159 m $ de dépenses pour chaque tonne d’or produit traduit le haut niveau

d’investissement (par rapport à une moyenne de 59 m $)

50,1 tonnes

2 273 m $ 2,7%

Ventes totales (% exportations nationales)

Ventes totales (% du PIB)

Ventes totales d’or


Argentine

Dépensespar tonne

18_19

Payments to governmentRedevances et droits d’usage de solRevenus et autres taxes Taxes sur les salariésAutres paiements






Dépenses totales, 2013

Dépenses domestiques, 2013

1 805 m $ 71% 259 m $ 10%482 m $ 19%

482

58122

16286

1 805

259 241

18

2 546 m $

L’éducation pour le développement économique Le projet Cerro Negro de Goldcorp se situe à proximité de la ville de Perito Moreno, dans le nord de la province de Santa Cruz, en Argentine. Dans une région qui tente de diversifier ses options de développement économique, Goldcorp cherche des partenaires dans des domaines tels que l’éducation et la formation qui permettent de développer les compétences dans le but d’améliorer le secteur socio-économique qui survivra à la mine.

Parmi les différents programmes proposés, Goldcorp a choisi d’encourager un atelier professionnel de huit mois destiné à fabriquer des vêtements industriels ainsi qu’un atelier sur la production de chocolat artisanal. Ces activités ont été organisées en collaboration avec les institutions et les autorités communautaires pour développer des compétences. Grâce à ces nouvelles connaissances, le travail auparavant effectué à domicile pourra l’être dans de brillantes petites entreprises. Goldcorp propose également un certain nombre de programmes destinés aux étudiants, aux familles et aux systèmes éducatifs locaux, tels que l’université et les bourses sports-études, ainsi que des programmes de stage.

Données de l’enquête consolidées, 2013Source : Données relatives à l’étude menée auprès des entreprises adhérentes au World Gold Council


2 546 m $ Dépenses domestiques totales

69%

Dépenses internationales totales 1 126 m $

31%

1 013 m $


3 672 m $

Dépenses totalesNombre d’employés et de sous-traitants

9 897

2 Entreprises participantes 2 Opérations productrices 2 Opérations non-productrices


23,2 tonnes46% des

exportations nationales

Country data







Dépenses consacrées aux

fournisseurs domestiques



0

100

200

300

400

500Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

500

1000

1500

2000

2500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

4,8%

0,8%

12 074 m $

266,1 tonnes


2013








Niveau de revenu Élevé

99% des dépenses totales afférentes aux acquisitions sont consacrés

aux fournisseurs nationaux


Tonnes

Boddington, Newmont Mining* 22

Kalgoorlie Consolidated, Newmont Mining* 20

Telfer, Newcrest Mining* 16

St Ives, Gold Fields 13

Tanami Operations, Newmont Mining* 10


Australie

99%


Dépenses domestique, 2013



20_21




363

15221224

-25

4 836

1 088 1 079

9

6 287 m $

1 088 m $ 17%4 836 m $ 77%363 m $ 6%

99% 1%

Dépenses internationales totales 45 m $6 287 m $ Dépenses domestiques totales




Programme de sensibilisation au kultarrLe petit kultarr nocturne est un marsupial menacé d’extinction qui peut s’observer, bien que rarement, dans la région voisine de la mine de Peak exploitée par New Gold. Pour en apprendre plus à son sujet, la mine a fait appel à la communauté locale. Le superviseur de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des opérations a mis au point le Programme de sensibilisation et d’identification du kultarr pour apprendre aux enfants de la région comment identifier l’insaisissable marsupial. Depuis 2012, les membres du personnel de New Gold animent des séminaires éducatifs dans les écoles et lors d’autres événements communautaires. Des rapports d’observation des kultarrs ont rapidement été rendus et 18 observations ont été officiellement enregistrées à ce jour. « Il s’agit des premières observations de kultarrs enregistrées depuis de nombreuses années, » a déclaré le superviseur RSE des opérations. « Lorsque nous disposerons de données précises sur leur population et leur répartition, nous ferons venir un expert extérieur. Nous voudrions savoir pourquoi les kultarrs sont attirés par une région précise et connaître leurs besoins. » La réussite du programme a récemment été reconnue par un Prix de Réalisation environnementale décerné aux Cobar Business Awards et illustre parfaitement comment le secteur de l’exploitation minière contribue à une meilleure compréhension et protection des ces rares marsupiaux. parfaitement comment le secteur de l’exploitation minière contribue à une meilleure compréhension et protection des ces rares marsupiaux..

1 Opération non-productrice11 Opérations productrices4 Entreprises participantes

6 332 m $


10 035


115,4 tonnes43% des


5 943 m $






2013










Tonnes

Paracatu, Kinross Gold* 16

Ashanti Mineracao, AngloGold Ashanti 12

Tucano Gold, Beadell Resources 6

Serra Grande, AngloGold Ashanti 4

Salobo, Vale 4




0

500

1000

1500

2000

2500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $



0

20

40

60

80

100Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13


0,2%87% des dépenses totales afférentes

aux acquisitions sont consacrés aux fournisseurs nationaux

79,9 tonnes

3 625 m $ 1,5%





Brésil

87%





22_23




44

7240

13

444

78 75

3

566 m $

78 m $ 14%444 m $ 78%44 m $ 8%

89% 11%

Dépenses internationales totales 71 m $566 m $ Dépenses domestiques totales




Instaurer la confiance par le souci de la communauté et le dialogueLa mine Paracatu de Kinross est située à la bordure d’une ville de 84 000 habitants historiquement baignée dans l’industrie minière. La société prend des mesures précises pour amoindrir les effets des explosions en utilisant les explosifs électroniques les plus avancés sur le plan technologique, en réduisant le nombre d’explosifs utilisés et en enveloppant davantage les explosifs afin de limiter l’échappement d’énergie sonore. Par conséquent, le niveau de vibration de la pression atmosphérique généré par une explosion est en moyenne inférieur à deux millimètres par seconde, ce qui est largement inférieur à la limite de 15 millimètres autorisée par la législation locale. Les membres de la communauté participent à la surveillance quotidienne pour s’assurer que les niveaux sonores et de vibrations soient respectés. La société a également instauré une ligne téléphonique spéciale disponible 24h/24 qui lui permet de répondre immédiatement aux plaintes de la communauté. Cette communication et ces interactions constantes ont permis à la mine d’anticiper les problèmes potentiels et d’intégrer les priorités de la communauté au plan minier.

707 m $

Ventes totales d’orNombre d’employés et de sous-traitants

3 422637 m $

Dépenses totales Production d’or totale

15,7 tonnes20% des


1 Opération non-productrice1 Opération productrice3 Entreprises participantes

Country data











0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

5

10

15

20

25

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

72,4%

13,0%

1 593 m $

35,1 tonnes


2013


PIB par habitant ($ US) 729,0






Niveau de revenu Faible




Tonnes

Essakane, IAMGOLD* 9

Bissa Hill, Nord Gold 8

Mana, SEMAFO 5

Inata, Avocet Mining 4

Taparko, Nord Gold 3


Burkina Faso

57%





24_25




50

1923

26

244

38 37

1

332 m $

38 m $ 12%244 m $ 73%50 m $ 15%

62% 38%





Soutenir les agriculteurs locauxLa mine d’Essakane d’IAMGOLD au Burkina Faso a fourni des efforts considérables pour renforcer les capacités des fournisseurs locaux afin de leur permettre de participer à la chaîne d’approvisionnement et de profiter davantage de la présence de la mine dans la région. Le projet de culture maraîchère a particulièrement bien réussi. Il implique plus de 400 producteurs de fruits et légumes dans les environs de l’exploitation. Grâce à l’introduction de réserves hydrauliques solaires et de systèmes d’irrigation goutte à goutte, les producteurs ont augmenté leur production de 30 % tout en réduisant la consommation d’eau de 40 %. Ainsi, la mine a pu acheter de la nourriture en suffisance directement sur les marchés communautaires. De plus, les revenus du ménage ont augmenté et la sécurité alimentaire s’est améliorée dans la région, alors que les coûts d’inventaire ont diminué et que les relations avec les communautés hôtes se sont renforcées.

Le projet a été reconnu avec le Prix vers le développement minier durable en engagement communautaire de 2013 remis par l’Association minière du Canada.

341 m $


2 503537 m $


7,8 tonnes22% des


0 Opérations non-productrices1 Opération productrice1 Pays participants

Country data











0

50

100

150

200

250Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

500

1000

1500

2000

2500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

1,3%

0,3%

6 039 m $

133,1 tonnes


2013












Tonnes

Red Lake, Goldcorp* 15

Canadian Malartic, Osisko Mining 15

Meadowbank River, Agnico Eagle Mines* 13

Porcupine, Goldcorp* 9

Musselwhite, Goldcorp* 8


Canada

93%





26_27




324

3087

19611

2 435

1 111 1 089

22

3 870 m $

1 111 m $ 29%2 435 m $ 63%324 m $ 8%

7%93%





Réhabilitation d’une mineLa mine Goldex, exploitée par Agnico Eagle dans la région de Val d’Or au Québec, a formé un partenariat sans précédents avec le gouvernement du Québec pour la restauration du site minier abandonné de Manitou situé à proximité. Durant le développement de sa mine Goldex, Agnico Eagle s’est mis à la recherche d’un lieu adapté pour construire une zone de retenue pour le stockage de ses déchets. La qualité des déchets de Goldex fut analysée et il fut déterminé qu’ils n’étaient ni générateurs d’acide, ni lixiviables et qu’ils présentaient un fort potentiel de neutralisation. La restauration du site de Manitou, qui contenait environ 11 millions de tonnes de déchets générateurs d’acide constituait un défi de taille. Les effluents d’acide s’échappant des déchets contaminaient l’environnement et les rivières locales avec des métaux toxiques. Des tests effectués sur les déchets de Goldex ont permis de déterminer qu’en les utilisant pour recouvrir ceux de Manitou, des résultats prometteurs pourraient être obtenus sur le long terme et que cela pouvait donc être considéré comme une solution sûre et efficace pour réhabiliter le site de Manitou. Depuis 2007, plus de 50 % du site de Manitou a ainsi pu être réhabilité.

1 993 m $


10 7964 152 m $


68,2 tonnes51% des


18 Opérations non-productrices11 Opérations productrices12 Entreprises participantes

Country data









0

20

40

60

80

100Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

100

200

300

400

500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

2,8%

0,8%

2 205 m $

48,6 tonnes


2013












Tonnes

El Penon, Yamana Gold 11

Esperanza, Antofagasta 7

Maricunga, Kinross Gold* 6

Candelaria, Freeport-McMoRan Copper & Gold 3

Minera Florida, Yamana Gold 3


Chili

166 m $

Dépensespar tonne





28_29




179

18123

137

1 102

199 193

6

1 480 m $

199 m $ 13%1 102 m $ 74%179 m $ 12%

91% 9%





Contrôle de l’eau communautaireLa région d’Atacama, où le projet Pascua-Lama de Barrick se situe, ne reçoit que très peu de précipitations par an et ce problème d’approvisionnement en eau constitue donc une importante préoccupation pour les communautés locales. Afin d’encourager la transparence sur les impacts du projet, Barrick a invité des représentants communautaires issus de la zone concernée par le projet à participer à un programme communautaire de contrôle de l’eau. Dans le cadre du programme, les membres de la communauté ont appris le processus de collecte d’échantillons d’eau et la manière d’établir les mesures de référence. Ils ont ensuite aidé le personnel de la mine chargé de prélever des échantillons d’eau à différents points de contrôle. Les échantillons sont ensuite livrés à un laboratoire accrédité et indépendant où ils sont testés sur 95 critères différents. L’implication de la communauté locale est un élément important des efforts déployés par Barrick en matière d’engagement. Cela permet de promouvoir la transparence et d’instaurer la confiance aussi bien au cours du processus qu’en ce qui concerne les résultats des tests sur la qualité de l’eau régulièrement réalisés dans la zone couverte par le projet.

446 m $


8 8401 621 m $

Dépenses totales

5 Opérations non-productrices2 Opérations productrices 3 Entreprises participantes


9,8 tonnes20% des


Country data











0

100

200

300

400

500Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

2000

4000

6000

8000

10000

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

0,9%

0,2%

19 882 m $

438,2 tonnes


2013

Population (millions) 1 360,8


Revenus gouvernementaux totaux (mds $ US) 2 106,4


Exportations (mds $ US) 2 210,2

Importations (mds $ US) 1 950,4






Tonnes

Zijinshan, Zijin Mining Group 12

Sanshandao, Shandong Gold 7

Jiaojia, Shandong Gold 7

Xincheng, Shandong Gold 5

CSH 217, China Gold 4

Chine

73%





30_31




54

334

215

247

40 39

1

341 m $

40 m $ 12%247 m $ 72%54 m $ 16%

78% 22%

341 m $ Dépenses domestiques totales Dépenses internationales totales 97 m $




La santé et la sécurité au-delà de la mineLe renforcement positif des domaines de la santé et de la sécurité fait son chemin en Chine. L’équipe d’intervention en matière de santé, de sécurité, de formation et d’urgence de la mine de Jinfeng d’Eldorado Gold forme les travailleurs et les communautés locales à la nouvelle philosophie de « Sécurité positive. » Cette dernière a pour but d’augmenter l’interaction entre les travailleurs et d’encourager ceux qui gèrent parfaitement la sécurité et les principes de reconnaissance des dangers. Jinfeng attribue de nombreux contrats civils aux communautés locales qui augmentent les revenus des villages et qui permettent également de développer les compétences.

La formation poussée prévue pour les communautés Buyi avoisinantes, les employés et les familles apporte une meilleure compréhension des notions de santé et de sécurité. Elle prévoit un programme sur mesure destiné à apprendre les premiers soins à tous les membres de la communauté. Il s’agit du premier de ce genre dans la région.

381 m $


3 020438 m $

Dépenses totales

1 Opération non-productrice3 Opérations productrices 1 Entreprise participant


8,5 tonnes2% des


Country data











0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

10

20

30

40

50

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

4,6%

2,2%

626 m $

13,8 tonnes


2013








Niveau de revenu Intermédiaire inférieur




Tonnes

Tongon, Randgold Resources 7

Bonikro, Newcrest Mining* 3

Ity, La Mancha Resources 3

Agbaou, Endeavour Mining <1


Côte d’Ivoire

66%





32_33




4

4000

66

15 13

2

85 m $

15 m $ 18%66 m $ 78%4 m $ 4%

66% 34%





Partenariat avec le PNUDHiré est une commune de près de 40.000 personnes, située à environ 15 km de la mine de Bonikro de Newcrest. Elle s’est rapidement développée ces dernières années et une grande partie de sa croissance est due à Bonikro ainsi qu’à d’autres activités minières dans la région. À ce stade, ses installations et ses services ne sont pas encore adaptés pour la population. C’est pourquoi, la société a entrepris un projet d’assainissement et d’entretien de la ville considéré comme un important exercice de renforcement des capacités réalisé en partenariat avec le PNUD. L’objectif consiste à faciliter la gestion adéquate des déchets et les contrôles de drainage pour répondre aux besoins des habitants. Le projet d’assainissement Newcrest-PNUD vise à réévaluer et à réapprendre de manière fondamentale la gestion des déchets par une microsociété dans un cadre urbain en développement, où les personnes ne sont pas tout à fait formées pour gérer les déchets modernes.

111 m $


800129 m $

Dépenses totales

1 Opération productrice0 Opérations non-productrices1 Entreprise participant


2,1 tonnes15% des


Country data









0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

20

40

60

80

100

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

26,1%

2,0%

1 202 m $

26,5 tonnes


2013












Tonnes

Pueblo Viejo, Barrick Gold* 25

Las Lagunas Tailings, PanTerra Gold 3

Cerro de Maimon, Perilya <1


République dominicaine

136 m $

Dépensespar tonne





34_35




320

44264

012

2 745

21 18

3

3 086 m $

21 m $ 1%2 745 m $ 89%320 m $ 10%

93% 7%

3 086 m $ Dépenses domestiques totales Dépenses internationales totales 220 m $




Réhabilitation du fleuve MargajitaLe fleuve revêtait une couleur rouge foncé en raison du déversement par l’ancien opérateur de la mine de Pueblo Viejo d’eau acide, un produit du drainage rocheux acide (DRA). Ce DRA survient naturellement dans la région voisine du fleuve Margajita et, s’il n’est pas traité de manière appropriée, il peut être aggravé par les grandes mines à ciel ouvert et les résidus miniers produits durant l’exploitation minière.

Lorsque le projet commun de Barrick (60 %) et Goldcorp (40 %) a pris le contrôle de la mine de Pueblo Viejo, une grande installation de traitement des eaux usées a été construite. Environ 40 000 mètres cube d’eau y sont quotidiennement traités.

Quelques jours après le début des opérations de traitement, les changements apportés au fleuve Margajita étaient déjà visibles. Au lieu d’une couleur rouge foncé, l’eau est devenue claire, naturelle. Son taux de pH a augmenté de manière spectaculaire et des signes précoces du retour de la vie aquatique sont apparus. Aujourd’hui, les pêcheurs s’adonnent de nouveau à leur passion.

952 m $


3 5803 306 m $

Dépenses totales

0 Opérations non-productrices1 Opération productrice2 Entreprises participantes


24,4 tonnes92% des


Country data









Tonnes

0

5

10

15

20

25

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



mds $

0

100

200

300

400

500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

0,5%

0,2%

386 m $

8,5 tonnes


2013









100% des dépenses totales afférentes aux rémunérations et salaires sont

réalisés dans le pays hôte


Tonnes

Kittila, Agnico Eagle Mines* 5

Pampalo, Endomines 1

Kevitsa, First Quantum Minerals <1

Pahtavaara, Lappland Goldminers <1

Kylylahti, Altona Mining <1


Finlande

100%


rémunérations et salaires nationaux





36_37




12

00

120

0

3333

0

45 m $

33 m $ 75%0 m $ 0%12 m $ 25%

0%





Coopération avec l’office du tourisme de LeviL’office du tourisme de Levi et la mine de Kittilä d’Agnico Eagle Finland Oy ont travaillé côte à côte depuis le début de l’exploitation de la mine. La ville a joué un rôle dans le recrutement du personnel de Kittilä. La mine et ses travailleurs recourent activement aux services de Levi, notamment pour assurer de bonnes liaisons aériennes, indispensables pour Agnico Eagle. Le tourisme et l’exploitation de la mine offrent également une grande variété d’emplois à Kittilä, ce qui facilite l’installation des familles dans la région.

Le statut de Levi en tant que destination durant toute l’année est renforcé lorsque les groupes d’intérêt et le personnel de la mine font régulièrement appel aux différents services proposés par la région. L’utilisation de ces services rend la ville plus forte et profite donc aux habitants de Kittilä. Associées, les industries de l’exploitation minière et du tourisme soutiennent la base imposable de la municipalité, tout en développant des services sociaux et municipaux.

En plus de coopérer pour organiser des événements, l’office du tourisme de Levi et Agnico Eagle partagent leurs canaux de communication pour atteindre un public plus large.

0 m $


69345 m $

Dépenses totales

0 Opérations non-productrices1 Opération productrice1 Entreprise participant


4,6 tonnes54% des


100%

Country data











0

50

100

150

200

250Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

10

20

30

40

50

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

35,7%

11,1%

4 896 m $

107,9 tonnes


2013












Tonnes

Tarkwa, Gold Fields 20

Ahafo, Newmont Mining* 18

Chirano, Kinross Gold* 9

Obuasi, AngloGold Ashanti 7

Iduapriem, AngloGold Ashanti 7


Ghana

75%





38_39




331

68148

7108

1 190

156 144

12

1 677 m $

156 m $ 9%1 190 m $ 71%331 m $ 20%

79% 21%





Les plantations d’huile de palme des petits exploitantsGolden Star exploite deux mines d’or au Ghana. Dans le cadre de son engagement pour le développement économique durable des communautés locales, la société a investi dans un certain nombre de projets communautaires et notamment dans l’établissement d’une plantation d’huile de palme sur un terrain de 800 hectares situé à proximité de ses opérations pour près de 5 m $. Cette initiative, qui a été bien accueillie par les communautés locales et environnantes, a remporté le premier Green Mining Award de la Nedbank décerné en dehors d’Afrique du Sud.

Suivant naturellement cette initiative, Golden Star a mis au point un essai de plantation d’huile de palme sur une zone de rétention de déchets fermée dans le cadre de son programme de réhabilitation. La production de fruits sur cette plantation d’essai a débuté six années plus tard, démontrant que la réhabilitation peut contribuer à rendre l’économie locale plus durable. La société continue d’innover pour ses programmes de réhabilitation et de fermeture d’anciens sites miniers dans le but de générer de la valeur pour les parties prenantes locales.

1 774 m $


10 9582 129 m $


39,8 tonnes37% des



Country data











0

100

200

300

400

500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

$bn

n/a

n/a

n/a

n/a


2013











Grèce

Aucune production d’or

89%





40_41




14

00

122

81

52 46

6

147 m $

52 m $ 36%81 m $ 55%14 m $ 9%

94% 6%





Réhabilitation de la Vallée d’OlympiasEn Grèce, sur le site d’Olympias d’Eldorado Gold, la société supervise un des plus importants projets de réhabilitation environnementale. Les activités minières effectuées par l’ancien propriétaire du projet ont laissé plus de 2,4 millions de tonnes de résidus. Par la suite, la société a décidé de réhabiliter 26,5 hectares de terre, environ 35 terrains de football. Les travaux comprennent la suppression et la reconversion des anciens résidus, ainsi que la restauration des sols pour que la végétation puisse s’y développer.

Dans le cadre de ce projet, la mine effectue des tests en collaboration avec l’Université Aristote de Thessalonique afin d’identifier les plantes indigènes les plus adaptées pour cette zone. Ces espèces sont cultivées dans une pépinière d’Eldorado, une des plus grandes du Nord de la Grèce, et seront ensuite introduites sur le site. Lorsque le projet aboutira, la vallée retrouvera un état vierge de toute construction.

27 m $


1 083157 m $


0,5 tonnes0% des


3 Opérations non-productrices0 Opérations productrices 1 Entreprise participant

Country data











0

5

10

15

20

25Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

20

40

60

80

100

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

4,2%

0,5%

295 m $

6,5 tonnes


2013












Tonnes

Marlin, Goldcorp* 6

Escobal, Tahoe Resources <1


Guatemala

84%





42_43




52

1926

34

189

37 33

4

278 m $

37 m $ 13%189 m $ 68%52 m $ 19%

89% 11%





Maximiser le recyclage de l’eauLa mine de Marlin de Goldcorp compte deux puits actifs de production d’eau douce qui approvisionnent l’usine de traitement, la mine souterraine, les camions-citernes destinés à supprimer la poussière et les zones du camp/de l’administration grâce à un bassin naturel de stockage de l’eau. Alors que la mine a continué de se développer et d’accroître sa production, elle n’a pas perdu de vue son objectif d’améliorer le bilan hydrologique et d’augmenter le pourcentage d’eau recyclée en provenance des installations de stockage des résidus à destination du système d’approvisionnement et de diminuer le pourcentage d’eau douce extraite de l’environnement. En 2011, la filtration des résidus a débuté et le taux d’eau recyclée a atteint 97%.

Depuis lors, les modifications qui auraient pu être apportées pour améliorer le recyclage de l’eau provenant des installations de stockage des résidus ont été entreprises et le taux d’eau recyclée vers l’usine est resté stable à environ 98%.

285 m $


3 142314 m $

Dépenses totales

1 Opération non-productrice1 Opération productrice1 Entreprise participant


6,4 tonnes98% des


Country data









0

50

100

150

200

250Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

200

400

600

800

1000

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

2,5%

0,5%

4 501 m $

99,2 tonnes


2013












Tonnes

Grasberg, Freeport-McMoRan Copper & Gold 35

Gosowong, Newcrest Mining* 10

Martabe, G-Resources Group 9

Toka Tindung, Archipelago Resources 5

Pongkor, PT Antam (Persero) Tbk 3


Indonésie

103 m $

Dépensespar tonne





44_45




77

863

06

364

137 97

40

578 m $

137 m $ 24%364 m $ 63%77 m $ 13%

79% 21%





La responsabilité sociale des entreprises (RSE) Le programme RSE de Newcrest à Gosowong accorde une grande importance au développement économique durable, y compris à la diversification et au développement des industries agricoles et aquacoles locales. Il est complété par des allocations annuelles attribuées à chaque village pour leur permettre de mettre au point leurs propres interventions dans les infrastructures communautaires, la santé et l’éducation. Actuellement, le programme soutient la création de plantations de manioc, de maïs et de sagou, ainsi que le marketing associé et les modalités de vente.

La première récolte de manioc a eu lieu en 2013 et en a fourni 20.000 kg qui ont par la suite été traités pour produire de la farine de tapioca. De tels projets agricoles devraient contribuer à augmenter le revenu moyen actuel des familles concernées de l’ordre de 40 %. Cet argent supplémentaire pourra être utilisé pour encourager d’autres activités de développement commercial et améliorer le niveau de vie. La prochaine étape du programme sera le passage de la propriété et du contrôle aux agriculteurs locaux.

341 m $


10 409728 m $

Dépenses totales



7,1 tonnes7% des


Country data









0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

2

4

6

8

10

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

50,9%

12,7%

917 m $

20,2 tonnes


2013












Tonnes

Kumtor, Centerra Gold* 19



87%







46_47




130

0114133

73

10094

6

303 m $

100 m $ 33%73 m $ 24%130 m $ 43%

49% 51%





L’achat localEn République kirghize, la mine de Kumtor de Centerra constitue le plus grand acheteur de biens et de services du secteur privé dans le pays, pour une valeur de plus de 70 millions de dollars en 2013. En raison de problèmes liés à la qualité, les billes de broyage métalliques provenaient du monde entier jusqu’en 2012. Ces billes servent à écraser et à moudre le minerai dans la préparation des processus d’extraction de l’or. En 2012, Vulcan Plus s’est installé en République kirghize avec l’objectif principal de fournir une partie de ses billes de broyage à Kumtor. Un an plus tard, cette dernière lui en a acheté pour 1,7 million de dollars.

Les vêtements de travail sûrs et spécialisés portés par le personnel à la mine de Kumtor constituent un autre exemple. Une grande majorité de ces vêtements est fournie par Aiko Seiko LLC, une société locale basée à Karakol et fondée par une femme. Aiko Seiko a prouvé qu’elle pouvait systématiquement répondre aux exigences de Kumtor en matière de qualité, de quantité et de sécurité, devenant ainsi un fournisseur privilégié. Lancée en 2003, la société emploie actuellement environ 120 personnes.

807 m $


2 935615 m $


18,7 tonnes93% des



Country data









Tonnes

0

10

20

30

40

50

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

2

4

6

8

10

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

n/a

10,9%

454 m $

10,0 tonnes


2013





Exportations (mds $ US) n/a

Importations (mds $ US) n/a






Tonnes

Tasiast, Kinross Gold* 8

Guelb Moghrein, First Quantum Minerals 2


Mauritanie

128 m $

Dépensespar tonne





48_49




23

10706

379

58 56

2

460 m $

58 m $ 13%379 m $ 82%23 m $ 5%

47% 53%





Soutenir les moyens de subsistance et responsabiliser les citoyensEn Mauritanie, le bilan des bénéfices de Kinross est considérable. En 2013, la société s’est procurée pour 379 millions de dollars de biens et de services auprès de 637 fournisseurs mauritaniens. Elle a en outre payé 55 millions de dollars en salaires aux employés et a versé 23 millions de dollars en taxes, en redevances et autres paiements au gouvernement.

Les opérations de la société ont clairement eu un impact mesurable et positif sur la qualité de vie des communautés voisines de la mine de Tasiast. Une étude menée en 2013 par des sociologues mauritaniens a conclu que le nombre de ménages locaux vivant sous le seuil de pauvreté extrême avait diminué de plus de moitié depuis 2011, passant de 28 % à 13 %, le taux de chômage avait chuté de 47 % à 24 % et les dépenses par habitant avaient doublé. Kinross a mis en place un système de travail fondé sur les compétences et a instauré des programmes de formation pour aider les Mauritaniens non-qualifiés à accéder aux emplois proposés par la mine. La société s’est également associée à la coopérative communautaire locale afin de renforcer les capacités et d’identifier les possibilités économiques.

345 m $


7 245972 m $

Dépenses totales



7,6 tonnes76% des


Country data











0

50

100

150

200

250Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

500

1000

1500

2000

2500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

1,2%

0,4%

4 710 m $

103,8 tonnes


2013












Tonnes

Penasquito, Goldcorp* 13

Los Filos, Goldcorp* 10

Herradura, Fresnillo 8

Pinos Altos, Agnico Eagle Mines* 7

Mulatos, Alamos Gold* 6


Mexique

88%





50_51




368

14264

3654

1 537

335 306

29

2 240 m $

335 m $ 15%1 537 m $ 69%368 m $ 16%

91% 9%





Une approche systématique de la santé et de la sécuritéLe système de sécurité de la mine de San Dimas de Primero est un modèle qui repose sur des équipes d’amélioration et des groupes de travail dont l’objectif est de promouvoir une culture de la sécurité et de surveiller la performance dans ce domaine. Les équipes du Comité central chargé de la santé et de la sécurité, du Sous-comité de révision du système et des Observations planifiées contrôlent la performance, définissent les procédures de travail et mènent des observations de terrain en soulignant le comportement sûr et en identifiant les possibilités d’amélioration dans les conditions ou les habitudes de travail. Le programme d’implication des employés des Cercles de prévention encourage une culture de la sécurité au travail en mettant en œuvre des possibilités d’amélioration tout en soutenant les programmes actuels de sécurité. Le Sous-comité d’enquête en cas d’accident et d’incident se réunit régulièrement pour analyser et examiner les accidents ayant entraîné un arrêt du travail et les quasi-accidents.

En juillet 2014, le Secrétaire au Travail et au Bien-être social présent à Durango a reconnu la performance exemplaire en matière de sécurité de la société et l’a invitée à partager les réussites de son programme avec le secteur minier pour servir d’exemple au reste de l’État.

1 923 m $


10 7962 452 m $


48,6 tonnes47% des



Country data











0

5

10

15

20

25Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

5

10

15

20

25

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

18,8%

7,0%

808 m $

17,8 tonnes


2013




Dette publique (% du PIB) n / a







Mongolie


Tonnes

Oyu Tolgoi, Turquoise Hill Resources 5

Boroo, Centerra Gold* 3


72%





52_53




28

122

32

35

77

0

70 m $

7 m $ 10%35 m $ 50%28 m $ 40%

80% 20%





Réhabilitation du site minierLa fermeture de la mine de Boroo de Centerra était déjà prévue avant le début des opérations en 2003. Les activités de réhabilitation physique ont commencé dès 2006 et comprennent notamment la planification du contour des terres endommagées, la diffusion d’une couche arable déjà stockée et l’implantation d’une nouvelle végétation dans ces zones. Les communautés, les universités et les agences gouvernementales locales sont impliquées dans la collecte des semences indigènes, en mettant en place trois pépinières et en réintroduisant la marmotte. À la fin de l’année 2013, Boroo avait entièrement récupéré près de 400 hectares ou 50 % des terres précédemment endommagées et les a restituées au gouvernement local.

Centerra reconnaît également la dimension sociale de la fermeture de la mine. En consultation avec les représentants des syndicats, Boroo a proposé des cours de formation en langues afin d’aider notre ancien personnel à retrouver un emploi. Les anciens employés ont trouvé que leur formation pratique et l’expérience acquise en travaillant à la mine avaient fortement contribué à améliorer leur employabilité.

133 m $


35288 m $

Dépenses totales

1 Opération non-productrice1 Opération productrice1 Entreprise participant


3,0 tonnes17% des


Country data



Ventes totales (% du PIB)Production d’or totale






0

5

10

15

20

25Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

50

100

150

200

250

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

1,4%

0,3%

563 m $


12,4 tonnes


2013












Tonnes

Macraes Flat, OceanaGold 6

Waihi, Newmont Mining* 3

Reefton, OceanaGold 2


Nouvelle Zélande

85%





54_55




6

290

-5

107

12 11

1

125 m $

12 m $ 10%107 m $ 86%6 m $ 5%

86% 14%





Waihi attire l’attention de la communauté sur l’expansion proposée de la mineAlors que les opérations actuelles à la mine de Waihi de Newmont touchent à leur fin, les activités d’exploration de ses environs ont identifié le gisement souterrain de Correnso, qui permettrait la poursuite des activités minières. Situés à de considérables profondeurs, des éléments du gisement se trouvent sous des maisons. Newmont a commandé des études approfondies pour mieux comprendre la vibration et la stabilité des sols de la mine souterraine proposée ainsi que les conséquences que l’implantation a eues sur elle et a, d’autre part, fortement mobilisé les intervenants, dont la contribution a alimenté le processus de consentement pour l’utilisation des ressources.

Le résultat des études et des efforts de mobilisation, y compris une médiation officielle avec les habitants sur les problèmes rencontrés, a été la mise au point d’un processus d’investissement de la communauté et des biens, une initiative volontaire conçue pour sécuriser la valeur des propriétés et fournir un cadre de reconnaissance des opérations minières sous les résidences, et l’investissement dans le développement de la communauté. En 2013, Newmont a reçu l’autorisation de construire la mine de Correnso, qui est la première de ce genre exploitée sous des propriétés résidentielles en Nouvelle Zélande.

157 m $


313145 m $

Dépenses totales

1 Entreprise participant0 Opérations non-productrices1 Opération productrice


3,4 tonnes27% des


Country data











0

20

40

60

80

100Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

5

10

15

20

25

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

53,2%

18,0%

2 872 m $

63,3 tonnes


2013












Tonnes

Lihir Island, Newcrest Mining* 20

Porgera, Barrick Gold* 16

Hidden Valley, Harmony Gold Mining Company and Newcrest Mining 5

Simberi Island, St Barbara 1



60%





56_57




61

4020

19

1 030

287 189

98

1 378 m $

287 m $ 21%1 030 m $ 75%61 m $ 4%

62% 38%





Lutter contre la violence à l’égard des femmes La violence à l’encontre des femmes est une grande préoccupation en Papouasie Nouvelle Guinée.

À Lihir, où la mine de Newcrest se situe, les employés participent à la Haus Krai nationale. Il s’agit d’une maison de deuil traditionnelle, où les personnes se réunissent et pleurent la mort d’un proche ou d’un être aimé. Elle a été reconnue comme une institution nationale de protestation contre les meurtres, la violence et la maltraitance envers les femmes. Les protestations comprenaient une marche communautaire vers le Centre de développement des femmes de Lihir Meri, où tous se rejoignaient dans le deuil en mémoire des femmes victimes de violence ou de maltraitance. Des débats et la prise de conscience de ces problèmes de violence à l’égard des femmes étaient au programme de la journée. La mine de Lihir de Newcrest était en faveur de cette initiative et a permis à ses employés d’y participer grâce à leurs réunions matinales, qui les sensibilisent davantage et servent d’exemple aux autres intervenants à Lihir.

1 811 m $


11 1332 208 m $

Dépenses totales



39,0 tonnes62% des






2013










Tonnes

Yanacocha, Newmont Mining* 32

Lagunas Norte, Barrick Gold* 19

Orcopampa, Compañía de Minas Buenaventura* 7

La Arena, Rio Alto Mining 7

Cerro Corona, Gold Fields 5




0

50

100

150

200

250

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $



Tonnes

0

50

100

150

200

250

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

Faits saillants par pays 2013Source : FMI; SNL Metals & Mining; GFMS, Thomson Reuters; PNUD; Banque mondiale

4,0% 94% des dépenses totales afférentes

aux acquisitions sont consacrés aux fournisseurs nationaux

181,6 tonnes

8 240 m $ 19,9%





Pérou

94%

58_59









1 388 m $ 60% 355 m $ 15%582 m $ 25%

582

68 323

6 185

1 388

355 312

43

2 325 m $

Investir dans la gestion de l’eauConstruire ou améliorer les infrastructures hydrauliques dans les régions montagneuses du Pérou représente un important défi technique qui ne peut pas être accompli par une seule institution en raison des coûts élevés et des compétences techniques précises requises. Dans ce contexte, Buenaventura a adopté une stratégie collaborative avec le ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation (MINAGRI) et quatre gouvernements locaux dans les régions de Lima, Arequipa et Ayacucho.

Buenaventura est responsable des études techniques et coordonne les différentes parties. Les gouvernements locaux assurent l’entretien des projets et le MINAGRI est chargé de leur évaluation et de leur financement. Ce partenariat entre secteurs privé et public fait partie de la construction de deux canaux d’irrigation, de deux barrages et d’un réservoir pour un investissement total de plus de 7 millions de dollars. Les nouvelles infrastructures comprendront 2 943 hectares de terres irriguées supplémentaires et profiteront directement à plus de 3 000 producteurs agricoles.



2 325 m $ Dépenses domestiques totales

96%

Dépenses internationales totales $92 m $

4%

2 334 m $


2 417 m $


19 368



51,9 tonnes29% des


Country data









0

100

200

300

400

500Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

500

1000

1500

2000

2500

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

2,2%

0,5%

11 289 m $

248,8 tonnes


2013












Tonnes

Olimpiada, Polyus Gold International 22

Kupol, Kinross Gold* 17

Blagodatnoye, Polyus Gold International 12

Pioneer, Petropavlovsk 10

Albazino, Polymetal International 7


Russie

81%







60_61




151

8462

05

252

103 102

1

506 m $

103 m $ 20%252 m $ 50%151 m $ 30%

73% 27%





Développer une main d’œuvre qualifiéeLes opérations de Kupol de Kinross sont situées dans la région reculée du Tchoukotka dans le Nord-Est de la Russie, à 200 kilomètres de la ville la plus proche. Alors que l’exploitation minière a historiquement été un pilier de l’économie de la région, la plupart des anciennes exploitations ont été arrêtées il y a quelques dizaines d’années et n’utilisaient alors pas de technologies modernes. Kupol fait partie des quelques employeurs importants de la région qui fournit des emplois bien nécessaires dans ses deux mines souterraines, Kupol et Dvoïnoï, et à l’usine de traitement. La mine dirige un centre de formation sur le site qui aide les habitants à acquérir les compétences pour travailler aux opérations d’exploitation minière modernes. Les travailleurs qui achèvent la formation reçoivent des certifications professionnelles accréditées reconnues en Russie sous une licence obtenue auprès du Département de l’Éducation du Tchoukotka. Actuellement, le centre délivre 36 certificats pour des professions, telles que mineur souterrain et chauffeur de camion. Depuis l’ouverture du centre en 2008, environ 2 000 personnes ont été formées et Kinross a remis plus de 860 certificats aux employés, y compris à 67 autochtones.

654 m $


2 200694 m $


15,0 tonnes6% des



Country data









0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

2

4

6

8

10

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

32,5%

16,7%

844 m $

18,6 tonnes


2013












Tonnes

Rosebel, IAMGOLD* 11


Suriname

70%







62_63




93

3348120

146

54 53

1

293 m $

54 m $ 18%146 m $ 50%93 m $ 32%

63% 37%





Alimenté par le soleilEn novembre 2013, IAMGOLD a annoncé un nouveau projet d’énergie solaire en partenariat avec le gouvernement du Suriname. Le projet de cinq mégawatts permet à l’exploitation minière de réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en encourageant la stratégie à long terme du pays en matière d’énergie renouvelable, ce qui permet de diminuer les coûts énergétiques de la mine tout en rapportant d’importants bénéfices pour le pays hôte et l’environnement.

La société partage ses informations avec l’Université locale, la State Utility Company et le ministère des Ressources naturelles afin que d’autres au Suriname puissent prendre conscience des avantages de l’énergie solaire.

455 m $


1 650466 m $


10,5 tonnes56% des


1 Opération non-productrice1 Opération productrice2 Entreprises participantes

Country data











0

20

40

60

80

100Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

10

20

30

40

50

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

41,5%

6,5%

2 114 m $

46,6 tonnes


2013


PIB par habitant ($ US) 703,1










Tonnes

Geita, AngloGold Ashanti 14

North Mara, African Barrick Gold* 8

Bulyanhulu, African Barrick Gold* 6

Buzwagi, African Barrick Gold* 6

Golden Pride, Resolute Mining 3


Tanzanie

57%





64_65

Payments to governmentRedevances et droits d’usage de solRevenus et autres taxes Taxes sur les salariés*Autres paiements



49

41008

439

159 148

11

647 m $

*La charge salariale et les autres taxes relatives aux effectifs d’un total de 73 m $ payées au gouvernement tanzanien sont intégrées aux salaires et traitements du personnel

159 m $ 24%439 m $ 68%49 m $ 8%

63% 37%





895 m $


8 6581 025 m $


19,9 tonnes43% des


3 Opérations non-productrices3 Opérations productrices 1 Entreprise participant

African Barrick Gold (ABG) – investir en Tanzanie

Induits (consommateurs)

ABG est un employeur à salaires élevésLes employés nationaux tanzaniens ont perçu un salaire en moyenne 11 x plus élevé que le salaire moyennational en 2013

93,2 % des employés d’ABG en Tanzanie sont des Tanzaniens

ABG

% fondé sur l’année comptable 2013 de l’embauche ABG en Tanzanie Salaire moyen national

1 500 $ 16 400 $

Salaire moyen ABG

Employés tanzaniens

5 084 emplois 34 900 emplois 21 800 emplois

93 %

1 x4.3 x

11x

1x

Pour chaque employé, 11 emplois sont créés quelque part dans l’économie tanzanienne

Indirects (chaîne d’approvisionnement)6.9 x

Country data











0

10

20

30

40

50Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

200

400

600

800

1000

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

1,0%

0,2%

1 520 m $

33,5 tonnes


2013












Tonnes

Kisladag, Eldorado Gold* 10

Copler, Alacer Gold 8

Ovacik, Koza Altin Isletmeleri 5

Kaymaz, Koza Altin Isletmeleri 3

Efemcukuru, Eldorado Gold* 3


Turquie

51%





66_67




103

11491924

282

50 46

4

435 m $

50 m $ 11%282 m $ 65%103 m $ 24%

61% 39%





Investir dans les communautés localesAfin de respecter son engagement envers les principes de développement durable, Alamos Gold a beaucoup consulté les habitants des communautés voisines des sites de la société en Turquie afin d’évaluer leurs priorités. La société a ensuite pris quelques initiatives pour encourager les activités culturelles et le développement des infrastructures dans la région. Des exemples comprennent la plantation de plus de 14 000 arbres et de 200 kilogrammes de fleurs indigènes, l’octroi de bourses à plus de 80 étudiants, la construction d’un centre de stockage du lait à froid, la rénovation et la construction de logements ainsi que la mise en place et l’entretien planifiés d’un système d’égouts et de canalisations d’eau. En outre, dans le cadre du développement proposé de ses projets Kirazli et Agi Dagi en Turquie, Alamos prévoit de construire un grand réservoir d’eau qui répondra à ses besoins, mais qui fournira également de l’eau propre, potable et sanitaire à plusieurs villages avoisinants. La société pense au bien-être des communautés locales et pose les bases d’une prospérité durable qui profitera aux générations futures.

602 m $


1 614708 m $

Dépenses totales



12,3 tonnes37% des


Country data











0

100

200

300

400

500Tonnes

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13



0

5000

10000

15000

20000

25000

‘04 ‘05 ‘06 ‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13

mds $

0,7%

0,1%

10 386 m $

228,9 tonnes


2013



Revenus gouvernementaux totaux (mds $ US) 5 158,9


Exportations (mds $ US) 1 579,0

Importations (mds $ US) 2 329,1






Tonnes

Nevada Operations, Newmont Mining* 55

Cortez, Barrick Gold* 42

Goldstrike, Barrick Gold* 28

Fort Knox, Kinross Gold* 13

Round Mountain, Kinross Gold* 10


États-Unis

97%





68_69




750

77504

6163

4 942

1 610 1 593

17

7 302 m $

1 610 m $ 22%4 942 m $ 68%750 m $ 10%

97% 3%





L’exploitation minière et l’habitat du poisson en AlaskaLa mine de Fort Knox de Kinross est située sur le Fish Creek, au Nord-Est de Fairbanks dans l’une des plus grandes régions de production d’or en Alaska. En raison des activités minières réalisées depuis la ruée vers l’or de Fairbanks au début des années 1900, la qualité de l’eau et l’habitat des poissons ont été sérieusement ébranlés par des concentrations excessives de sédiments, un écoulement incontrôlé et l’érosion. Des populations de poissons, y compris celles de l’ombre de l’Arctique et de la lotte, ont été décimées. Le développement de Fort Knox a permis de réparer les dommages et de revitaliser les pêcheries, restaurant ainsi un habitat où les poissons natifs pourraient se développer. En 2013, le contrôle effectué par le Département de Poisson et de Gibier de l’Alaska a montré que la population d’ombres avait augmenté pour atteindre jusqu’à 6 fois l’objectif initial. La lotte se maintient et l’habitat est favorable à une variété d’oiseaux, à la faune et à la flore. Le succès de cette initiative dans une zone située immédiatement en aval des installations de stockage des résidus de la mine est révélateur du haut niveau de protection environnementale appliqué aux opérations courantes à Fort Knox.

7 919 m $


16 4747 497 m $


168,9 tonnes74% des




Éléments d’information

GénéralUne tonne (tonne métrique) = 32 151 onces troy Une once troy = 31 103 grammes

Country dataSources :IMF, World Economic Outlook – pour les données sur le PIB, la population, le PIB par habitant, les recettes publiques, la dette publique brute

IMF, International Financial Statistics – pour les données sur les exportations et les importations

GFMS, Thomson Reuters – pour les données sur l’or total

SNL Metals & Mining – pour les données sur les principales mies d’or

The United Nations Development Programme (UNDP) – Index de développement humain

The World Bank – Niveau de revenu

La valeur des ventes totales d’or en 2013 a été calculée en multipliant la production annuelle d’or totale par le prix moyen de l’or en 2013, sur la base de la moyenne du London Gold PM fix (1 411,23 $ par once troy).

Données de l’enquêteLes données sur la production de l’or issues des sociétés membres du World Gold Council peuvent être différentes des données issues de GFMS, Thomson Reuters et SNL Metals & Mining. Ceci peut être dû aux limites des rapports et aux unités rapportées. Comme exemple de différence possible, les données de SNL Metals & Mining portent sur l’or produit ; les réponses des sociétés participant à l’enquête portaient sur l’or vendu. Les données peuvent contenir de légères différences dues à des erreurs d’arrondi.

Lorsque le rapport se réfère à des « sociétés », il s’agit des sociétés membres du World Gold Council, qui figurent toutes sur les marchés financiers internationaux. Lorsque le rapport se réfère à des « opérations productrices et à des opérations non-productrices », cela se rapporte à des sites miniers individuels (dans des phases de production, de pré-production et de postproduction) et à des projets de développement. Il est important de remarquer que certaines de ces « opérations productrices et des opérations non-productrices » peuvent être des filiales des sociétés inscrites.

« Dans le pays » se réfère à des paiements effectués à des fournisseurs, à des employés et à des contractants situés dans le pays mentionné. Aucune analyse n’a été entreprise pour déterminer quelle part de ces paiements demeure dans le pays en question.

Le terme « dépense » a été utilisé de manière à comprendre les paiements aux gouvernements, les paiements aux fournisseurs, les paiements aux employés et contractants (sous la forme de salaires et traitements) et les investissements dans la communauté. Le terme « dépense totale » a été employé pour inclure toutes les dépenses énumérées ci-dessus et les paiements aux fournisseurs du capital. Les paiements aux fournisseurs du capital ont uniquement été analysés au niveau mondial et non pas pays par pays.

70_71


Appendice

Sociétés et opérations productrices inclues dans cette enquête, 2013

Pays Sociétés participant à l’enquête Opérations productrices inclues dans l’enquête

Argentine Barrick, Goldcorp Alumbrera, Veladero

Australie Barrick, New Gold, Newcrest, Newmont, KCGM, Cowal, Kanowma, Plutonic, Telfer, Cadia Valley, Peak Mines, Boddington, Jundee, Kalgoorie, Tanami

Brésil Eldorado Gold, Kinross, New Gold Paracatu

Burkina Faso IAMGOLD Essakane

Canada Agnico Eagle, Alamos, Barrick, Centerra, Eldorado Gold, Goldcorp, Golden Star, IAMGOLD, Kinross, New Gold, Newmont, Primero

Goldex, Hemlo, Lapa, LaRonde, Meadowbank, Mouska, Musselwhite, New Afton, Niobec, Porcupine, Red Lake

Chili Barrick, Goldcorp, Kinross La Coipa, Maricunga

Chine Eldorado Gold Jinfeng, Tanjianshan, White Mountain

République dominicaine Newcrest Bonikro

Finlande Barrick, Goldcorp Pueblo Viejo

Ghana Agnico Eagle Kittilä

Grèce Golden Star, Kinross, Newmont Ahafo, Akyem, Bogoso, Chirano, Wassa

Guatemala Eldorado Gold –

Indonésie Goldcorp Marlin

Côte d’Ivoire Newcrest, Newmont Batu-Hijau PTNNT, Gosowong

République kirghize Centerra Kumtor

Mauritanie Kinross Tasiast

Mexique Agnico Eagle, Alamos, Goldcorp, New Gold, Newmont, Primero

Cerro San Pedro, El Sauzal, La Herradura, La India, Los Filos, Mulatos, Peñasquito, Pinos Alto, San Dimas

Mongolie Centerra Boroo

Nouvelle Zélande Newmont Waihi

Papouasie Nouvelle Guinée Barrick, Newcrest Hidden Valley, Lihir, Porgera

PérouBarrick, Buenaventura, Newmont

Breapampa, Coimolache, La Zanja, Lagunas Norte, Orcopampa, Pierina, Yanacocha

Russie Kinross Kupol

Suriname IAMGOLD, Newmont Rosebel

Tanzanie African Barrick Bulyahulu, Buzwagi, North Mara

Turquie Alamos, Eldorado Gold Kişladağ, Efemçukuru

États-Unis Barrick, Goldcorp, Kinross, New Gold, Newmont Bald Mountain, Carlin, Cortez, Fort Knox, Golden Sunlight, Goldstrike, Kettle River-Buckhorn, Marigold, Mesquite, Phoenix, Round Mountain, Ruby Hill, Turquoise Ridge, Twin Creeks, Wharf

Droits d’auteurToutes les photographies figurant dans ce rapport sont utilisées avec l’autorisation des sociétés membres et ne peuvent être reproduites sans leur permission. Photo de la page 39 reproduite avec l’autorisation de Natalie Raffield.

C038201410

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Publié: octobre 2014

World Gold Council10 Old Bailey, London EC4M 7NG Royaume-Uni

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