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Extrait de la publication

Extrait de la publication…De peine et de misère, elle avait réussi à apprendre à faire fonctionner le magné - toscope afin d’enregistrer un film. Par contre, malgré les exhortations

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Carnet de bord

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De la même auteure chez le même éditeur

Marraine, roman, Ottawa, 2008 (lauréat au Prix littérature éclairée du Nord, 2009)

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Hélène Koscielniak

Carnet de bordRoman

Collection « Vertiges »

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Koscielniak, Hélène Carnet de bord : roman / Hélène Koscielniak.

(Collection Vertiges)ISBN 978-2-923274-17-1

I. Titre. II. Collection: Collection Vertiges

PS8621.O83C37 2009 C843’.6 C2009-905389-6

Les Éditions L’Interligne261, chemin de Montréal, bureau 310

Ottawa (Ontario) K1L 8C7Tél. : 613-748-0850 / Téléc. : 613-748-0852

Adresse courriel : [email protected]

Distribution : Diffusion Prologue inc.

Papier ISBN : 978-2-923274-17-1PDF ISBN : 978-2-89699-072-6ePub ISBN : 978-2-89699-073-3

© Hélène Koscielniak et Les Éditions L’InterligneDépôt légal : troisième trimestre 2009

Bibliothèque nationale du CanadaTous droits réservés pour tous pays

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À Zyggy

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Dans la vie courante, dans ses relations avec ses pareils, l’homme doit se servir de sa raison, mais il commettra

moins d’erreurs s’il écoute son coeur.Pierre Lecomte de Noüy

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Elle savourait pleinement le jet d’eau chaude qui lui massait agréablement le dos. Son corps meurtri par les exercices d’étirements, les escalades et l’immobilité forcée se détendait petit à petit. La peur folle qui l’avait saisie au moment où elle avait cru entendre une bête sauvage avait crispé tous ses muscles en un nœud douloureux. Elle courba le corps pour offrir sa tête à cette pluie bienfai-sante et se massa le crâne pour démêler sa longue cheve-lure, plutôt sel que poivre. Après s’être frictionnée avec un savon à odeur de thé des bois, elle laissa couler l’eau sur sa poitrine aux seins menus afin d’enlever la mousse qui s’y accrochait encore en petites bulles.

Depuis combien de temps se trouvait-elle sous la douche ? Difficile à évaluer. Le temps cessait d’exister lorsqu’elle se laissait aller à ces délicieuses sensations. Une pensée durait combien de secondes ? Impossible à dire. D’ailleurs, elle ne voulait pas penser mais se livrer exclusivement au plaisir du staccato des aiguilles liquides. Elle s’accorderait une autre dizaine de minutes de cette thérapie bénéfique.

Mais voilà que le téléphone se mit à sonner. Et elle avait encore oublié son portable ! Elle ne s’habituerait

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jamais aux nouvelles technologies. De peine et de misère, elle avait réussi à apprendre à faire fonctionner le magné-toscope afin d’enregistrer un film. Par contre, malgré les exhortations de Philippe qui insistait pour qu’elle s’achète un ordinateur, elle ne s’était pas encore laissé convaincre. Elle était et resterait une personne de la terre. Une amatrice de la nature plutôt qu’une friande de gadgets à boutons.

Elle laissa sonner. Si c’était important, on rappellerait.Toutefois, si c’était Philippe ou Caroline ? La sonnerie persistait. Maugréant, convaincue que l’appareil se tairait au

moment où elle décrocherait le combiné, elle ferma le robinet, attrapa une serviette et fila vers le téléphone. Une voix grave, masculine, totalement inconnue, la salua.

— Ma’me P. ?Ma’me P. ? Il y avait belle lurette qu’elle n’avait entendu

cette façon de s’adresser à elle. Ses élèves avaient l’habi-tude de l’appeler ainsi.

— Ma’me P. ? Vous êtes là ? Madame Jocelyne Pelletier ?— Oui.— Vous ne me reconnaissez pas ?— Non... je ne vois pas...— Vous ne pouvez m’avoir oublié...Un ancien étudiant ? Non, plutôt un vendeur rusé qui

sondait le terrain pour venir ensuite la harceler ou un cambrioleur potentiel vérifiant s’il y avait quelqu’un sur les lieux. Impatientée, surtout qu’une flaque d’eau se formait lentement à ses pieds, elle demanda d’une voix sèche :

— Qui êtes-vous ?— J’ai donc raison, vous m’avez oublié ?Assez pour le petit jeu de devinette. Elle avait déjà eu sa

ration d’émotions fortes aujourd’hui. Elle allait déposer le combiné lorsque la voix déclara :

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— C’est moi, Ma’me P. Steve. Steve Peterson.Steve Peterson ! Comment aurait-elle pu reconnaître

l’adolescent qu’elle avait connu dans cette voix d’homme ? Une peur déraisonnable la saisit.

— Non... je ne t’ai pas oublié. Tu... tu es de passage ? — Non, mais je compte être à Kapuskasing le mois

prochain. Serait-il possible de vous rencontrer ? J’aimerais discuter de certaines choses avec vous. Pourriez-vous me réserver un après-midi ?

Certaines choses à discuter ! Tout un après-midi ! — Au... au début du mois prochain ? Oui... je crois que...

oui. Où... demeures-tu maintenant Steve ? Que fais-tu ?— À Régina. Je travaille pour la GRC. La GRC ! La voix tremblante, elle demanda :— Et tu viens te balader dans ton ancien coin de pays ?

Pour revoir tes amis ? Pourtant, il en avait eu peu. Elle s’en souvenait très

bien.— Non, non. C’est vous que je tiens à voir. J’ai à vous

parler.Trois jours de route pour une simple visite ?— Je suis heureux d’avoir enfin pu vous joindre. J’ai

appelé plusieurs fois mais vous étiez toujours absente. Écoutez, je regrette, je dois raccrocher, on m’appelle. Je vous vois donc sous peu. Je confirmerai mon arrivée dès que je serai sûr de la date. À bientôt, Ma’me P.

Jocelyne déposa lentement le combiné. Steve Peterson ! Mon Dieu ! Après tout ce temps !

Heureusement qu’elle avait tout gardé.

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Angoissée, elle retourna dans la salle de bain pour compléter sa toilette. Steve Peterson ! Jamais elle n’aurait cru, pourtant...

Aimez-vous la musique Ma’me P. ? Moi je l’aime au boutte ! Je passe beaucoup de temps à écouter mes disques et à jouer de la guitare. Pendant ce temps-là, je n’entends RIEN d’autre. A real blessing !!!

Elle ne l’avait certes pas oublié. Comment l’aurait-elle pu ? Plus grand que la moyenne, les cheveux blonds, les épaules carrées, le regard circonspect, cet adolescent à l’al-lure calme et posée arborait, le premier jour de classe, une expression difficile à définir. Elle se souvenait surtout de l’affreuse balafre d’un mauve agressif qui naissait sous le menton et descendait le long du cou pour aller se perdre dans le « v » de sa chemise.

Toute cette violence... Elle endossa sa robe de chambre et se rendit à la cuisine

pour se verser une tisane. Les mains tremblantes, elle faillit se brûler les doigts. Elle déposa sa tasse sur la table près du canapé devant le grand pan de mur vitré. Habituellement, le splendide tableau panoramique que lui offrait la nature la réconfortait. Confortablement assise dans son fauteuil,

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elle aimait regarder la rivière poursuivre sa route, calme et immuable. Lors des soirées sans nuages, elle jouissait du magnifique spectacle qu’offrait le soleil dans sa descente derrière le mur dentelé de la forêt boréale.

Sa maison en forme de « A » majuscule accroché à un « n » minuscule ressemblait plus à un chalet d’été qu’à une demeure permanente. Quelques années plus tôt, après le mariage de Caroline et le départ de Philippe pour l’univer-sité, Johnny et elle avaient construit ce refuge. Ils avaient mis beaucoup de temps à planifier chaque détail.

La décision la plus importante avait été le choix de l’emplacement. Tous deux voulaient vivre en campagne. Amateurs de pêche, ils avaient immédiatement été enchantés par ce terrain rectangulaire de plusieurs acres qui longeait la rivière Kapuskasing. Bordé au sud par de jeunes trembles et quelques cèdres, au nord par une épaisse rangée de sapins, l’endroit assurait l’intimité qu’ils cherchaient sans pour autant les éloigner du centre-ville. Ils n’avaient qu’un voisin, monsieur Saint-Pierre, un veuf octogénaire.

Son espace favori se situait sous la pointe du « A ». Un plafond cathédrale aux lourdes solives rustiques surplom-bant une grande pièce ouverte qui faisait office à la fois de cuisine, de salle à manger et de salle de séjour. La lumière y entrait à flots du matin jusqu’au soir, ce qui donnait l’im-pression de vivre à l’extérieur, au grand air. Parce qu’elle en avait exprimé le désir, Johnny lui avait construit, après coup, un charmant loft. De ce nid d’aigle, la vue sur la rivière était spectaculaire. C’est là qu’elle avait organisé sa bibliothèque consacrée au jardinage et à l’horticulture.

Plonger les mains dans la bonne terre, ensemencer, sarcler, arroser, donner la vie, voilà ce qui faisait son bonheur. Elle aimait le sentiment de communiquer

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directement avec la nature, de toucher le mystère de la création. Tout était paisible et silencieux sauf pour les sons doux et apaisants du chant des oiseaux, des pas furtifs des suisses et des écureuils, du bruissement des feuilles et du craquement des arbres. Pour elle, il s’agis-sait là de l’haleine de la vie.

La section du « n » contenait leur chambre à coucher, une chambre d’amis ainsi qu’une salle de bain meublée à l’ancienne avec une énorme baignoire sur pattes dénichée dans un marché aux puces. Bref, Johnny et elle avaient travaillé dur pour préparer leur vieillesse.

Et maintenant...Un vent tiède et câlin, fleurant les bonnes odeurs de la

nuit naissante, vint caresser ses cheveux encore humides. Jocelyne frissonna.

Steve Peterson ! À grand effort, elle repoussa les souvenirs qui insis-

taient pour remonter à la surface. Refusa la peur qui enva-hissait sa pensée.

Elle étira la main et alluma la lampe pour dissiper la noirceur qui avait envahi les lieux. Immédiatement, son univers reprit vie. Le bosquet de grands bouleaux regroupés aux abords de la rivière s’illumina du même coup. Encore une fois, elle remercia Johnny. Cher Johnny, qui avait toujours cherché à lui faire plaisir. Il avait branché sur un même circuit la lampe de salon ainsi qu’un puissant projecteur extérieur, niché au milieu du bosquet. Il lui avait dit qu’il lui offrait à perpétuité cet immense bouquet de verdure à la mesure des grands espaces qu’elle aimait tant.

La lumière lui permit d’apercevoir le bateau qui, arrimé au quai par de gros anneaux de fer, se balançait douce-ment au gré du courant. Sur la gauche, le tapis de verdure

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s’étendait jusqu’à la rangée de trembles et de cèdres. C’est là qu’elle projetait de faire construire son projet. Elle y pensait depuis longtemps. Elle avait cru le mettre à exécu-tion avec Johnny. Pendant un certain temps après son décès, elle avait décidé de tout abandonner. Petit à petit cependant, la motivation était revenue. C’est aujourd’hui qu’elle avait enfin décidé de s’y mettre pour de bon. Son cœur se serra à la pensée de Steve. Viendrait-il tout chambouler ?

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Elle était très nerveuse. Elle n’avait pas d’expérience avec les grands. Les petits de la maternelle ne s’attardaient pas aux apparences. Quoi qu’elle portât, ils la trouvaient belle et ne se gênaient pas pour lui dire, tout en l’étouffant de caresses avec leurs menottes couvertes de restes du goûter ou de colle à papier. Mais les adolescents ? Sa discipline ne pourrait plus se limiter à de gros yeux ou à une courte pause dans le coin, petit nez au mur. Il lui faudrait, dès la première journée, inspirer le respect, ce concept insaisissable dont il était question dans les manuels de pédagogie.

À la première impression, Jocelyne voulait afficher un air sévère mais sympathique. Elle souhaitait être l’ensei-gnante parfaite, celle que les étudiants tenaient en estime. Elle se promettait de les écouter, de les encourager, d’être attentive à leurs besoins. Elle se rendrait même disponible après les heures de classe pour discuter de leurs problèmes. Forte de ces bonnes intentions et malgré ses incertitudes, elle avait hâte de commencer son nouvel emploi. Elle n’avait pas remis les pieds dans une salle de classe depuis le début de sa grossesse. Deux ans déjà.

Elle s’attarda devant le miroir. Revêtit différents ensembles. Changea d’idée. Johnny se moqua gentiment

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de ses efforts tout en la rassurant maintes fois que oui, elle avait l’allure d’une enseignante sérieuse. À ses yeux, elle était belle quoi qu’elle endossât. Elle finit par arrêter son choix sur un ensemble vert, jupe et blazer, avec une blouse blanche.

Un dernier regard et il fallait partir si elle voulait avoir le temps de relire une dernière fois les étapes de sa première leçon. Elle ramassa son énorme sac de cuir, la mallette pour bébé préparée la veille, souleva Caroline profondément endormie et, ainsi surchargée, sortit dans le matin frisquet du début de septembre.

Elle se sentait coupable de laisser son bébé à une gardienne. Elle aurait préféré rester à la maison et être maman à temps plein. Elle avait joui de l’année qu’elle venait de passer avec sa petite Caroline. Chaque matin, au lever, elle l’embrassait, la baignait, tentait de la faire sourire en lui mimant des comptines avant de la recou-cher pour le sommeil de l’avant-midi. L’après-midi, elle plaçait la petite dans le landau ou le traîneau et allait faire de longues marches.

Sa routine, ses activités, son année entière avait été basée sur les besoins de sa fille. Parce qu’elle-même avait grandi sans mère à partir de l’âge de six ans, elle doutait souvent de ses compétences quant aux soins à donner à un enfant. Johnny s’impatientait devant sa crainte perpétuelle de ne pas être à la hauteur. «Voyons don’, tu t’énerves pour rien. La petite va survivre, baptême ! »

Caroline était une enfant difficile. Elle se réveillait souvent la nuit, pleurait sans raison apparente, refusait sa nourriture. Elle gonflait ses petites joues et recrachait d’un jet le contenu d’une cuillerée de purée de carottes sur un ensemble fraîchement lavé. Très jeune, elle n’aimait pas être tenue dans les bras. Elle gigotait, se tordait en

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Œuvre de la page couverture : istockphotoGraphisme : Estelle de la Chevrotière

Correction des épreuves : Gilles LacombeDistribution : Diffusion Prologue inc.

Les Éditions L’Interligne bénéficient de l’appui financier du Conseil des Arts du Canada, de la Ville d’Ottawa, du Conseil des Arts de l’Ontario et de la Fondation Trillium de l’Ontario. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

Les Éditions L’Interligne sont membres du Regroupement des éditeurs canadiens-français (RECF).

Ce livre est publié aux Éditions L’Interligne à Ottawa (Ontario), Canada. Il est composé en caractères Minion, corps douze, et a été achevé d’imprimer sur du papier Enviro 100 % recyclé par les presses de Marquis imprimeur (Québec), en septembre 2009.

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Œuvre de la couverture :iStockphoto

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