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Dossier de presse La fête sauvage 1 Extraits de critiques La fête sauvage Du 12 septembre au 7 octobre 2006 Théâtre La Licorne "Une pièce sur l’amitié, sur la vie, sur la perte, sur l’absence… C'est jeune, c'est syncopé, c'est direct. Très bien joué!" Francine Grimaldi, Première Chaîne « La fête sauvage hante longtemps les esprits après la fin de la représentation… L’expérience poétique de Gosselin est essentielle à notre jeune dramaturgie... L’ensemble de cette création du Théâtre de la banquette arrière réjouit. » Jade Bérubé, La Presse, lundi 18 septembre 2006 « Un bijou d’histoire, écrit par Mathieu Gosselin, brillamment mis en scène par Claude Poissant » Claudia Larochelle, Journal de Montréal, vendredi 15 septembre 2006 « Pour incarner son constat, d’une rare sensibilité, Mathieu Gosselin ne pouvait espérer mieux que la direction rythmée de Claude Poissant et la dextérité d’une si éclatante distribution. » Christian Saint-Pierre, Voir, jeudi 21 septembre 2006 « Du théâtre qui aborde la vie avec poigne en parlant de la mort. » Michel Vézina, Ici, jeudi 21 septembre 2006 “Savoureuse pièce… Incarnée par de jeunes interprètes de grand talent dont la toujours charmante Sophie Cadieux… La fête sauvage, absolument à mettre sur votre liste de spectacles à voir cette année. » Valérie Martineau, Échos Vedettes, samedi 23 septembre 2006 « L’écriture de Mathieu Gosselin est poétique, construite, imagée… La mise en scène de Claude Poissant est tout aussi imagée et construite. On y décèle cette sauvagerie de l’enfance, de l’excès des expériences. Les différents comédiens sont touchants et explorent cette langue particulière avec un plaisir partagé. » David Lefebvre, MonThéâtre.qc.ca

Extraits de critiques La fête sauvage Du 12 septembre … · La fête sauvage est une pièce d'automne qui frissonne, qui sent presque le foin, le blé d'inde et le regret d'un été

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Extraits de critiques La fête sauvage

Du 12 septembre au 7 octobre 2006 Théâtre La Licorne

"Une pièce sur l’amitié, sur la vie, sur la perte, sur l’absence… C'est jeune, c'est syncopé, c'est direct. Très bien joué!" Francine Grimaldi, Première Chaîne « La fête sauvage hante longtemps les esprits après la fin de la représentation… L’expérience poétique de Gosselin est essentielle à notre jeune dramaturgie... L’ensemble de cette création du Théâtre de la banquette arrière réjouit. » Jade Bérubé, La Presse, lundi 18 septembre 2006 « Un bijou d’histoire, écrit par Mathieu Gosselin, brillamment mis en scène par Claude Poissant » Claudia Larochelle, Journal de Montréal, vendredi 15 septembre 2006 « Pour incarner son constat, d’une rare sensibilité, Mathieu Gosselin ne pouvait espérer mieux que la direction rythmée de Claude Poissant et la dextérité d’une si éclatante distribution. » Christian Saint-Pierre, Voir, jeudi 21 septembre 2006 « Du théâtre qui aborde la vie avec poigne en parlant de la mort. » Michel Vézina, Ici, jeudi 21 septembre 2006 “Savoureuse pièce… Incarnée par de jeunes interprètes de grand talent dont la toujours charmante Sophie Cadieux… La fête sauvage, absolument à mettre sur votre liste de spectacles à voir cette année. » Valérie Martineau, Échos Vedettes, samedi 23 septembre 2006 « L’écriture de Mathieu Gosselin est poétique, construite, imagée… La mise en scène de Claude Poissant est tout aussi imagée et construite. On y décèle cette sauvagerie de l’enfance, de l’excès des expériences. Les différents comédiens sont touchants et explorent cette langue particulière avec un plaisir partagé. » David Lefebvre, MonThéâtre.qc.ca

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Le suicide au théâtre [14 septembre 2006] Une pièce de théâtre, La fête sauvage, traite du suicide chez les jeunes. Il s’agit d’une création d’un auteur relativement peu connu, Mathieu Gosselin, qui met en vedette Sophie Cadieux, Renaud Lacelle-Bourdon, Simon Rousseau et plusieurs autres. Le metteur en scène de la pièce, Claude Poissant, redoutait un peu de présenter La fête sauvage hier à La Licorne. Quelques heures seulement après la tragédie du collège Dawson, le rideau ouvrait sur une scène où l’on voit un homme, un fusil à la main. Résumé de la pièce La fête sauvage : « C’est la fête de Martine qui a choisi ce jour pour enterrer les cendres de son amoureux qui s’est suicidé. Sont réunis les amis, véritable clan soudé par une profonde complicité. [...] les conversations d’apparence anodine et les guirlandes de pop-corn se mêlent aux gestes libérateurs, parfois extrêmes... »

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par David Lefebvre

Le Théâtre de la Banquette arrière, qui nous avait proposé Betty à la plage il y a quelques temps déjà, revient avec une création toute québécoise. La fête sauvage est le cinquième texte mais le premier travail solo du comédien, concepteur et scénariste Mathieu Gosselin (Persée, Novembre, La fin du toit). Natif d'un petit village en région dite éloignée, il a voulu écrire sur ces jeunes qui restent en campagne, qui sont mariés depuis une éternité, dont les enfants poussent comme de la mauvais herbe et dont les relations ne sont certes pas cycliques mais ancrées, vécues jusqu'au bout quoi qu'il arrive. Jeunesse hors champ, comme l'a si bien écrit une collègue.

Une campagne, un village, trois couples qui sont voisins, comme quand ils étaient petits. Deux Martine, amies d'enfance. L'un des leurs, le "chum" de la première Martine, s'est suicidé, en se pendant à un arbre, il y a deux mois. Le jour de son anniversaire de naissance, Martine décide que c'est aussi le jour des cendres, le temps d'enfin enterrer Frank, d'en finir avec sa tristesse lors d'un vrai party. Mais quand on est si près de quelqu'un, que nous soyons la copine ou les meilleurs amis, cette part de nous-mêmes qu'on nous a enlevé est impossible à remplacer ; comme un morceau d'un puzzle qu'on égare à jamais.

C'est un décor de cour tranquille qui nous est proposé, avec un arbre, des chaises pliantes en bois, des jouets, des livres, beaucoup de bouteilles vides. L'arbre-témoin, les bouteilles fin de party, les jouets d'enfants invisibles... Nous sommes les spectateurs, ce soir, de la vie de gens ordinaires qui passent au travers de situations extraordinaires. La fuite est difficile, et la survie après la perte d'un être cher l'est encore plus. Sophie Cadieux interprète cette Martine cicatrisée, prête à exploser, qui n'a plus de larmes mais qui en pleure encore. Elle vit la mort au jour le jour. De l'autre côté, il y a la deuxième Martine, incarnée par Rose-Maïté Erkoreka, chez qui la vie passe par l'explosion de l'amour, la baise, l'amitié. Anne-Marie Levasseur joue Mabel, la troisième copine, autoritaire, mère de famille, qui ne désire pourtant qu'un peu de reconnaissance et de silence le dimanche matin. Les deux comparses qui restent, Burn (Renaud Lacelle-Bourdon) et Ron (Simon Rousseau) sont dans une fête perpétuelle, dont l'alcool et la drogue sont les déclencheurs les plus efficaces pour en profiter - et pour oublier. À côté d'eux, un petit couple de voisins, formé d'une jolie jeune femme joyeuse (Amélie Bonenfant) qui rêve très fort de voyages et d'exotisme et d'un homme refermé, au discours monosyllabique (Sébastien Dodge) et qui se pratique au pigeon d'argile en attendant les outardes (le dimanche à 6h du matin). C'est la première image que nous avons, celle de cet homme assis, nonchalant, la carabine en attente. En cette semaine terrible, celle de la fusillade au Collège Dawson, impossible de ne pas sourciller.

L'écriture de Mathieu Gosselin est poétique, construite, imagée. Même si les discours aux mots recherchés semblent parfois dépasser le statut des personnages, tout colle. On y parle de survie, de fuite, d'espoir, de bonheur, d'amitié. C'est un voyage au travers d'une folie passagère, causée par le départ d'un être irremplacé. Malgré tout, on rit souvent, grâce aux mots d'esprit, aux situations absurdes, que Gosselin a su créer. La mise en scène de Claude Poissant est tout aussi imagée et construite. On y décèle cette sauvagerie de l'enfance, de l'excès des expériences. Le deuil aussi, qui se vit comme on peut. Les différents comédiens sont touchants et explorent cette langue particulière avec un plaisir partagé. La musique, style "steel and slide guitar" d'Éric Goulet (Les Chiens, Monsieur Mono et réalisateur musical doué), fonctionne à merveille.

La fête sauvage est une pièce d'automne qui frissonne, qui sent presque le foin, le blé d'inde et le regret d'un été passé. Une pièce d'automne aux décisions difficiles mais inévitables, qui voit chacun prendre une route qu'il n'avait peut-être même pas imaginée. Et la Mort, qui sourit aux survivants qui tentent encore d'en réchapper et de vivre. Vivre.

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Voir Montréal 14 décembre 2006 L'année de Mathieu Gosselin

L'année 2006 de Mathieu Gosselin Christian Saint-Pierre

Pour Mathieu Gosselin, la dernière année a été forte en émotions. En avril, le comédien incarnait un Casanova on ne peut plus libidineux dans Venise-en-Québec, un texte d'Olivier Choinière mis en scène par Jean-Frédéric

Messier. Si la coproduction du Théâtre du Grand Jour et du Théâtre d'Aujourd'hui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, c'est en partie à cause de lui. En septembre, à La Licorne, il voyait sa première pièce, La Fête sauvage, créée par Claude Poissant et le Théâtre de la Banquette arrière. Abordant la délicate question du suicide avec beaucoup de sensibilité, le spectacle a reçu un accueil des plus chaleureux.

Pour Mathieu Gosselin, 2006 est une année décisive: "C'est l'aboutissement de plein de désirs, d'envies et de projets fous." En répétant Venise-en-Québec, le comédien soupçonne à peine l'impact que la pièce aura sur le public: "Je savais que ce texte allait bouleverser certaines personnes, mais je croyais qu'il serait reçu avec beaucoup plus d'humour. À chacune des représentations, une bonne vingtaine de spectateurs, scandalisés ou déçus, quittaient la salle. C'est merveilleux que le théâtre puisse encore créer cet effet-là!" Au fil des représentations de La Fête sauvage, Gosselin découvre la profondeur de son texte: "Je savais que le public allait rire, mais je ne me doutais pas qu'il allait aussi être ému. Claude Poissant et les comédiens ont fait un travail extraordinaire." De l'année 2006, Mathieu Gosselin

sort grandi: "Cette année m'a appris que l'on ne possède pas d'autres limites que celles que l'on veut bien se donner soi-même et que le réel travail artistique est d'oublier momentanément ces mêmes limites."

Dans l'actualité de la dernière année, la situation politique de l'Amérique latine retient particulièrement l'attention de l'artiste: "Bachelet élue au Chili, Lula réélu au Brésil, Chavez réélu au Venezuela, j'ose espérer que l'on ne verra pas l'essor d'une gauche dictatoriale, mais bien d'un nouveau modèle social et environnemental."

COUP DE COEUR "À la ville de New York et à la France, qui ont respectivement interdit les gras trans et les sacs de plastique."

COUP DE GUEULE "À la région de Québec, qui ne cesse de m'étonner. Non au référendum, élections des libéraux, Jeff Fillion et cette année, élection des conservateurs et d'André Arthur."

"Cette année m'a appris que l'on ne possède pas d'autres limites que celles que l'on veut bien se donner soi-même."