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EXTRAITS DU LIVRE DU PROFESSEUR - magnard.fr · GÉOGRAPHIE - CHAPITRE 1 La diversité de l’Europe ... Cependant, l’unité de l’Europe du XIXe siècle prend ici son sens en

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EXTRAI T

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EXTRAITS DU LIVRE DU PROFESSEUR

HISTOIRE - CHAPITRE 3

La remise en cause de l’absolutisme

Introduction et bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Problématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Corrigés des exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

GÉOGRAPHIE - CHAPITRE 1

La diversité de l’Europe (extraits)

Introduction et bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Problématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Corrigés des exercices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

FICHES D’ACTIVITÉS PHOTOCOPIABLES

HISTOIRE - FICHE 3

Les Lumières et l’éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

GÉOGRAPHIE - FICHE 1

Capitales d’Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

S O M M A I R E

C H A P I T R E 3 ■ H i s t o i r e 3

CHAPITRE 3 La remise en causede l’absolutisme

H I S T O I R E

Introduction

Biographie indicative

Bibliographie générale pour le chapitre◗ BERCE Yves-Marie, Révoltes et révolutions dans l’Europe moderne, XVIe-XVIIIe siècles,Paris, 1980.◗ BELY Lucien (dir.), Dictionnaire de l’Ancien Régime, PUF, 1996 (réédité en collectionde poche en 2002).◗ CALVET Robert, Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques, 1773-1802,Armand Colin, 2004.◗ DELON Michel (dir.), Dictionnaire européen des Lumières, PUF, 1997.◗ FERRONE Vianzo (dir.) et ROCHE Daniel, Le monde des Lumières, Fayard, 1999.◗ HINCKER François, L’Europe des Lumières, Documentation Photographique, n° 7006,août 1991.◗ JOURDAN Annie, La Révolution, une exception française ?, Flammarion, 2004.

Bibliographie sur la Révolution américaine◗ COTTERET Bernard, La Révolution américaine ou la quête du bonheur, Perrin, 2003.◗ KASPI André, L’indépendance américaine 1763-1789, coll. Archives, Julliard, 1976.

Bibliographie sur les Lumières◗ Catalogue de l’exposition Lumières ! Un héritage pour demain dirigé par Yann Fauchois,Thierry Grillet et Tzvetan Todorov, éditions Bibliothèque nationale de France, 2006.◗ DARNTON Robert, L’Aventure de l’Encyclopédie, Seuil, Points Histoire, 1992.◗ PROUST Jacques, Diderot et l’Encyclopédie, Albin Michel, Bibliothèque de l’évolutionde l’humanité, 1995.◗ VOVELLE Michel (dir.), L’homme des Lumières, Seuil, 1996.◗ Le numéro 307 du magazine L’Histoire, daté de mars 2006 qui propose un dossier trèscomplet intitulé : « Liberté ! La révolution des Lumières ».

Quelques sites Internet et DVD

◗ www.BNF.fr : voir le site del’exposition L’Europe et les Lumières.◗ Dévédédoc, De la Renaissance auxLumières, CNDP, 2002.

Ouvrages de jeunesse

◗ BADINTER Elisabeth et DUHEMEJacqueline, Les passions d’Émilie, lamarquise du Châtelet une femmed’exception, Gallimard Jeunesse, 2006.◗ CHANDERNAGOR Françoise,L’enfant des Lumières.◗ MONTESQUIEU, Les Lettrespersanes, La bibliothèque Gallimard,texte et dossier, 1999 : un bon outilpour les lycéens et pour l’enseignantqui souhaite approfondir l’étude desLettres avec le collègue de Français.◗ GOLDZING Jean, Voltaire, Lalégende de Saint Arouet, DécouvertesGallimard, 1989.◗ Tous les romans de la collection« Les enfants des Lumières » paruschez Nathan poche.

Le Bulletin officiel invite l’enseignant à ne pas entrer dans le détail des événements mais bien plutôtà montrer que l’existence de nouveaux régimes politiques (monarchie parlementaire anglaise et démo-cratie américaine) ainsi que « les aspirations politiques liées à la philosophie des Lumières mettent encause les principes de la monarchie absolue ». La France d’Ancien Régime est en crise à la fois sociale,politique et culturelle. Il s’agit de mettre en valeur l’influence de la pensée des Lumières dans les sys-tèmes politiques et le rôle joué par les révolutions dans une société d’Ancien Régime en crise à l’ori-gine d’une nouvelle Europe.L’esprit des Lumières est avant tout un esprit qui synthétise les idées nées depuis l’Antiquité. Sa nou-veauté réside dans la combinaison qui s’opère à cette époque pour transformer la société et combat-tre le despotisme, l’obscurantisme et l’intolérance religieuse. Cette lecture dynamique des révolutionspeut être difficile à faire passer en classe de quatrième. Il s’agit d’intégrer dans son cours à la fois lethème de la circulation des idées dans les livres ou gazettes mais aussi celui de la circulation des hom-mes (philosophes, savants, militaires…). Les cartes, les textes ou tableaux choisis dans le manueloffrent plusieurs entrées possibles dans ces deux thèmes. L’axe chronologique de la page 43 peut aussiservir à relier ou présenter les passerelles ayant conduit aux révolutions. Seule une minorité cultivéeest concernée par ces idées nouvelles. Cependant, l’unité de l’Europe du XIXe siècle prend ici son sensen créant un homme plus libre et une société nouvelle qui s’affirment différemment face au monde.Ce n’est plus seulement une Europe unie par une histoire romaine ou une religion catholique domi-nante (Todorov).

LEÇON 1

L’Angleterre : une monarchie limitée

L’accompagnement des programmes de 4e rappelleque les « libertés anglaises » sont à étudier à partirde l’Habeas Corpus (1679) et de la Déclaration desdroits (1689) pour mettre en évidence la limitationde la monarchie. L’évolution du système anglaiss’inscrit dans un mouvement qui a commencé auMoyen Âge après la défaite de Bouvines, comme lerappelle le cours. L’Habeas Corpus est la premièrelimitation de l’arbitraire royal et marque profondé-ment notre système judiciaire aujourd’hui encore.

PATRIMOINE

Le XVIIIe siècle : le siècle des Lumières

Kant donne une définition du philosophe desLumières : ce dernier poursuit trois démarches fon-damentales :1) l’émancipation de la pensée de l’homme grâce àla connaissance pour accéder à la critique ;2) l’acceptation de la pluralité des idées pour nour-rir le monde ;3) la remise en question des idées reçues de sontemps pour faire évoluer la société.Le siècle des Lumières débute traditionnellementavec la mort de Louis XIV en 1715 et s’achève avecle coup d’État du 18 Brumaire An II (9 novem-bre 1799). Louis XIV a encouragé la société à unecertaine légèreté, au goût des fêtes et au luxe.Après des années de guerre, les écrivains remettenten cause l’Ancien Régime. Ils publient leurs œu-vres à l’étranger (souvent à Amsterdam) pourcontourner la censure royale. Comme à la Renais-sance, l’Antiquité est donnée en exemple de rigueuret d’équilibre et plus particulièrement la Répu-blique romaine : c’est ce que rappelle le portrait deMontesquieu ou encore l’allusion à Minerve,déesse de la Sagesse, des Arts et des Sciences(Athéna pour les Grecs).L’expansion économique favorise la bourgeoisied’affaire tandis que l’autorité royale réagit difficile-ment face aux crises financières qui semblentimpossibles à résoudre. Des philosophes tels queMontesquieu dans les Lettres Persanes dénoncentles cadres politiques français, proposant la sépara-

tion des pouvoirs, influençant les rédacteurs de laConstitution américaine. Voltaire, de son vrai nomFrançois Marie Arouet, s’est réfugié en Angleterred’où il rentre séduit par la monarchie parlemen-taire.Le document 1 offre l’occasion de présenter leslieux et moyens de diffusion des idées des Lumiè-res cependant, il faut être aussi attentif au fait qu’ils’agit d’un tableau peint en 1812 et non en 1755.Joséphine de Beauharnais, soucieuse d’inscrire lahaute société dans le courant des idées de libertédes Lumières, a commandé ce tableau. Il présentele salon de Madame Geoffrin entourée dequelques-uns des plus célèbres philosophes desLumières. L’appui de la bonne et haute société per-mettait aux hommes de lettres d’obtenir finance-ments et aides sans lesquels il ne leur était pas pos-sible d’écrire. C’est ce même lien de protectiontypique de l’Ancien Régime que l’on retrouve dansla présence des philosophes auprès des despoteséclairés (voir la carte page 42). L’autocensure étaitde rigueur pour les Lumières, mais leur présence,pensaient-ils, pouvait également faire avancer lesidées de tolérance religieuse. Leur présence dansles cadres politiques et sociaux est manifeste grâceaux Académies et sociétés qui, même censurées,existent et contournent les poids qui pèsent surelles. À la Convention, Robespierre condamnerales Encyclopédistes comme « fiers dans leurs écritset rampants dans les antichambres ».

PATRIMOINE

Diderot et l’Encyclopédie

Pour reprendre une citation de Jacques Proust, his-torien de l’Encyclopédie, Diderot est le « premierhomme de lettres qui ait considéré la technologiecomme une partie de littérature. » Il invite le lec-teur à la démarche philosophique. Cet ouvrage ras-semble les domaines les plus variés y compris ceuxissus de la tradition artisanale. Il permet des ren-vois multiples pour construire sa pensée selon leprincipe de l’arbre des connaissances de FrancisBacon. Les dessins de L.-J. Goussier publiés engrandes planches gravées, offrent à voir les activi-tés humaines à l’égal des sciences. Le grand nom-bre d’auteurs qui y ont collaboré, reflète la diver-sité des idées au XVIIIe siècle.

4 H i s t o i r e ■ C H A P I T R E 3

Problématiques

LEÇON 2

La révolution américaine

Inviter les élèves à réfléchir sur cet événement parlequel une nation se libère de la tutelle de samétropole, se donne une constitution écrite selonle « droit naturel », c’est reposer la problématiqueainsi : faut-il parler d’une révolte contre la monar-chie anglaise ou d’une Révolution ? Quelle fut l’in-fluence de la Déclaration d’indépendance auxÉtats-Unis et en Europe ?Les 13 colonies peuplées de 4 millions d’habitants(1790) se divisent en trois parties distinctes (carte 2page 51) : la première est formée par la Nouvelle-Angleterre, tournée vers l’Atlantique avec sesvilles commerçantes et « industrielles » ; laseconde, moins peuplée, se compose de coloniesesclavagistes au Sud ; et la dernière rassemble desvilles marquées par des minorités diverses auxcultures dominantes comme à Philadelphie.Ces trois ensembles touchent à la fois au nord etau sud des territoires Français et Espagnols. Lesidées révolutionnaires vont se diffuser de ces fron-tières jusqu’aux métropoles, conduisant les Étatseuropéens à appuyer les insurgeants dans leurlutte contre la couronne britannique. Un autreargument explique l’entrée en guerre de la Franceet de l’Espagne contre l’Angleterre : depuis 1763,l’Acadie, la Nouvelle-France (ex colonies françai-ses) et la Floride en 1764 (ex colonie espagnole)sont devenues territoires britanniques.Aucun représentant américain ne siège au Parle-ment et les 13 colonies restent autonomes dansleur gestion (ce qui explique les remarques dudocument 3). L’Angleterre assure la protection deses colonies qui, en retour, promettent l’exclusivitécommerciale. Après les années 1760, le commercede luxe (café, canne à sucre…) est fortement taxépar le parlement ce qui provoque l’unification desmouvements autonomistes. Mais c’est surtout àpartir de 1765, date à laquelle le Stamp Act (impôt

sur les journaux et documents officiels) estimposé, que cette révolte prend un tour plus radi-cal. Une première résistance unifiée boycotte etdétruit les produits anglais. La présence des sol-dats britanniques chargés de remettre de l’ordreprovoque des mouvements populaires spontanés.Dans la nuit du 16 décembre 1774, à Boston, desinsurgeants, conduits par Samuel Adams et dégui-sés en Indiens Mohawks déchargent les cargaisonsde thé de trois navires anglais : c’est la Tea Party.Les Anglais répliquent en fermant le port de Bos-ton jusqu’à ce que les Américains remboursent lesdestructions.Le document 3 p. 51, le préambule de la Constitu-tion, marque le début d’une « nouvelle expériencedémocratique » (T. Jefferson). Ce texte mêle desnotions et des idéaux à la fois religieux, philoso-phiques en définissant des libertés individuelles.Les États-Unis se donnent un drapeau à 13 bandesrouges et blanches symbolisant les 13 anciennescolonies. Les figures majeures ayant œuvré à lanaissance des États-Unis sont présentes sur letableau de la page 43.Il faut expliquer le document 1 p. 50 (organi-gramme de la démocratie américaine en 1787) enrappelant que la démocratie s’inscrit dans un sys-tème fédéraliste répondant à l’histoire de la for-mation du territoire des États-Unis. Même si laNation est souveraine, c’est une démocratie indi-recte permettant d’éviter l’élection d’un despote.Aucune décision ne peut être prise sans l’accorddes trois pouvoirs (Montesquieu). Elle fondecependant des inégalités sociales lourdes. GeorgeWashington sera le premier président élu en 1789alors qu’en France les États généraux mettent fin àla monarchie absolue.L’influence de la Révolution américaine est fonda-mentale pour l’Europe et le reste du monde. Ben-jamin Franklin et Thomas Jefferson sont venus enFrance et ont rencontré les acteurs de la Révolu-tion française. Ces derniers se sont appuyés sur laConstitution de Virginie en adoptant dans laDéclaration des Droits de l’Homme et du Citoyenles notions de constitution, de liberté et de patrie.

C H A P I T R E 3 ■ H i s t o i r e 5

I. UTILISER SES CONNAISSANCES

A. Pour comparer des régimes politiques en 1788

Paragraphe argumenté

Au XVIIIe siècle, la traite des esclaves pratiquée dans le cadredu commerce triangulaire est encore en cours. Le courant desLumières qui diffuse des idées nouvelles et prône un idéal detolérance et de liberté pour un monde meilleur s’élèvecontre cette pratique qui réduit des hommes à l’état de mar-chandises en les privant des droits essentiels et autorise lespuissants à se déclarer maîtres et tortionnaires. Nombreuxsont les philosophes à dénoncer l’esclavage parmi lesquelsVoltaire, Montesquieu ou Diderot.

6 H i s t o i r e ■ C H A P I T R E 3

Corrigés des exercices

B. Pour comprendre un symbole politique : le drapeau américain

1 Le drapeau du document 1 possède le drapeau britanniquejusqu’en 1776, date à laquelle les colons des 13 colonies bri-tanniques se révoltent et votent la Déclaration d’indépen-dance qui marque la naissance des États-Unis d’Amérique.

France Angleterre États-Unis

Nature du régime politique monarchie absolue monarchie parlementaire république

Qui détient le pouvoir exécutif ? le roi le roi le président

Qui détient le pouvoir législatif ? le roi le Parlement le Congrès(conseil des Parties) (Chambre des Lords (Sénat + Chambre

+ Chambre des communes) des représentants)

2 Le drapeau de 1783 affiche un cercle formé de 13 étoilesqui correspondent aux 13 colonies britanniques. C’est en1783 que, par le traité de Versailles, l’Angleterre reconnaîtl’indépendance des 13 colonies.

3 Les 50 étoiles du drapeau actuel correspondent aux 50 Étatsqui composent l’Union.

II. FAIRE UNE SYNTHÈSE SUR UN THÈME : À L’OMBRE DES LUMIÈRES : L’ESCLAVAGE

1 Le Code noir a été promulgué en 1685, alors que Louis XIVgouverne dans un régime de monarchie absolue. C’est unédit royal officiel qui définit le statut des esclaves. Les prin-cipaux droits et libertés leur sont interdits. Toute infraction àla loi est punie par des peines corporelles ou la peine demort.

2 L’auteur de cette aquarelle souligne les conditions inhu-maines imposées aux esclaves : entassement dans des navi-res sans aucun vivre ni confort minimal.

3a Ce texte est extrait de l’Encyclopédie de Diderot etd’Alembert (voir p. 48-49 du manuel et fiche d’activité). L’au-teur juge l’esclavage contraire aux droits de l’homme, à lareligion et à la morale. Il dénonce le commerce triangulairequi réduit des hommes à l’état de marchandises et permetaux puissants d’abuser d’un pouvoir de propriété contraire àla liberté humaine et individuelle.

3b L’auteur reproche aux armateurs de se délecter du sortdes esclaves qu’il persécute pour dégager le maximum deprofit. Il propose de valoriser les ressources de l’Afrique elle-même.

CHAPITRE 1 La diversitéde l’Europe

C H A P I T R E 1 ■ G é o g r a p h i e 7

G É O G R A P H I E

Introduction

Les programmes de géographie proposent de décrire et d’expliquer les caractères essentiels de l’espaceeuropéen. Il s’agit d’approcher la complexité de cet espace en croisant les données historiques, natu-relles, culturelles, démographiques et économiques.Cette étude s’organise autour de quatre axes :– S’interroger sur l’identité, les limites et les caractères spécifiques de cet espace.– Présenter la mosaïque européenne à travers la multiplicité des États, du peuplement, des langues et

des religions.– Décrire, identifier et expliquer les paysages comme image visible à la fois des éléments physiques

et des activités et aménagements humains.– Articuler les grands ensembles de relief, les grands fleuves, et principaux domaines bioclimatiques avec

l’urbanisation et les réseaux de communication et rendre compte de l’organisation de l’espace euro-péen.

Parce que l’Europe porte la marque de l’histoire, ce chapitre s’efforce de croiser les données géogra-phiques et les héritages historiques en s’appuyant sur les acquis des classes précédentes, sur le pro-gramme d’histoire de quatrième et en soulignant les grandes fractures du monde contemporain encorevivaces.Les documents supports privilégiés sont, comme en sixième et en cinquième, les documents carto-graphiques et les images paysagères qui doivent être mis en relation et enrichis par des documentsd’autres natures.

La démarche pédagogique proposée dans ce chapitre permet de s’interroger sur les caractères de l’Eu-rope et de construire peu à peu la définition de cet espace.• En interrogeant l’identité et les limites de l’Europe, on met en évidence la différence entre l’Europe— un ensemble spatial — et l’Union européenne — un territoire délimité, fondé sur un projet écono-mique et politique, et défini par des valeurs rappelées notamment au sommet de Copenhague en 1993.(leçon 1).• Cet espace singulier est marqué par une grande diversité démographique et culturelle (leçon 2), poli-tique (dossier pp. 194 et 195.), économique (leçon 3), climatique (dossier pp. 198 et 199) qui peut selire dans les paysages marqués par l’empreinte et les aménagements des sociétés européennes (dos-sier pp. 202 et 203).• Les hommes, en aménageant cet espace, produisent une organisation spatiale lisible, en particulierau travers des villes, des axes et des réseaux qui structurent l’espace (leçon 4, et exercice III p. 213).Cette diversité peut conduire à des disparités et des conflits d’usage que l’Union européenne tente deréguler en préservant les équilibres environnementaux, économiques et sociaux (dossier environne-ment pp. 204 et 205).• Enfin, l’Europe est un espace ouvert et attractif en lien avec les espaces environnants, en particulierméditerranéens. Ces relations de natures diverses peuvent s’aborder au travers de l’exemple desmigrations qui rendent compte d’une inscription de l’Europe à différentes échelles (savoir faire pp.206 et 207).• Ces angles d’analyse permettent en conclusion d’interroger les différentes représentations et visionsde l’Europe à travers l’histoire et aujourd’hui (dossier pp. 208 et 209 et exercice I pp. 210 et 211).

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DOSSIER

« Une Europe, près de 50 États »Ce dossier consacré aux États d’Europe permet d’a-nalyser la « mosaïque européenne » sous l’anglepolitique. En effet, l’Europe se caractérise par unemultiplicité de formes politiques et un puzzled’États aux origines anciennes. L’étude de ce dos-

sier peut s’articuler avec les leçons d’histoireconsacrées à l’emprise des Empires multinationauxet à la naissance des États du XIXe siècle. Ellenécessite d’évoquer l’accentuation de la fragmenta-tion politique dans les dernières décennies aprèsl’éclatement de l’URSS et de la fédération yougos-lave. Elle doit aussi souligner comment cetterecomposition des territoires peut occasionner l’ex-pression d’identités régionales et des minorités, des

Problématiques

Biographie indicative

Ouvrages généraux◗ Bailly A. et A. Frémont, « L’Europe et ses États. Unegéographie », La Documentation française, 2000.◗ Barrot J., Elissalde B. et G. Roque, Europe, Europes, Vuibert,2002.◗ Beckouche P. et Y. Richard, Atlas d’une nouvelle Europe,Autrement, 2004.◗ Boyer J.-C., Les villes européennes, Hachette, 2003.◗ Carroué L., L’Union européenne. De l’Union européenne àl’Europe occidentale, A. Colin, 2001.◗ Dézert B., L’Europe. Géographie historique, sociopolitique etéconomique, L’Harmattan, 1998.◗ Foucher M. (dir.), Fragments d’Europe, Fayard, 1993.◗ Foucher M., La république européenne, entre histoires etgéographies, Belin, 1998.◗ Fremont A., Europe, entre Maastricht et Sarajevo, Belin Reclus,1996◗ Giuliani J. D., L’élargissement de l’Europe, PUF, Que sais-je ?,2004.◗ Lequesne C. et J. Rupnik, L’Europe des vingt-cinq, Autrement,2005.◗ Legoff J., L’Europe racontée aux jeunes, Seuil, 1996.◗ Levy J., Europe. Une géographie, Hachette, 1997.◗ Marchand J.-P. et P. Riquet, Europe du Nord, Europe médiane,Belin reclus, 1996.◗ Pumain D., Saint-Julien T. et R. Ferras, France, Europe du Sud,Belin reclus, 1990.◗ Rey V. et R. Brunet, Europes orientales, Russie, Asie centrale,Belin reclus, 1996.◗ Rozenblat C. et P. Cicille, « Les villes européennes. Analysecomparative », La Documentation française, 2003.

◗ Sellier J. et A., Atlas des peuples d’Europe occidentale, La Découverte, 2000.◗ Sellier A. et J., Atlas des peuples d’Europe centrale, La Découverte, 2002.

Textes et Documents pour la Classe◗ L’élargissement de l’Europe, TDC, n° 873, 1er avril 2004.◗ Une constitution pour l’Europe, TDC, hors-série n° 1, 1er avril 2005.

La Documentation photographique◗ Boyer J.-C., Les capitales européennes, dossier n° 8020, 2001.

Quelques sites Internet

◗ www.info-europe.fr : sources d’Europe. Centre d’information sur l’Europe fondé en 1992 par le gouvernement français et laCommission européenne.◗ www.europa.eu.int/comm/eurostat : site Eurostat Donnéesstatistiques.◗ www.europa.eu.int/france : site de l’Union européenne enFrance.◗ www.europa.eu.int/comm/regional_policy/index_fr. htm : site de la commission européenne politique régionale.◗ www.europarl.eu.int/: site du parlement européen.◗ www.datar.gouv.fr : site de la DATAR.◗ http://www.territoires.gouv.fr/: portail de l’observatoire desterritoires qui permet l’accès à une sélection d’informationsterritoriales produites par les organismes publics.◗ http://www.projetsdeurope.gouv.fr/: rend compte des projetsen France qui bénéficient de subventions de l’Europe.◗ http://www.crdp-strasbourg.fr/imageEcole/villesEU/index.php : quelquesexemples de villes européennes photographiées depuis l’espace.

Par cette démarche d’ensemble, et en entrant au cœur de questions vives de notre actualité, les élè-ves approchent la complexité de cet espace singulier et « apprennent à identifier et comprendre lemonde de manière sensible et critique » (BO). En cela ce chapitre répond aux finalités d’une géogra-phie qui se veut aussi civique.Ce premier chapitre s’efforce également d’intégrer l’ensemble des espaces européens pour familiari-ser les élèves aux nouveaux États de l’Union européenne et pour les préparer à l’analyse de la Franceet des États européens au programme.Enfin, les repères géographiques se retrouvent au cours du chapitre : densités de population et prin-cipales villes (cartes p. 187 et p. 193), axes et nœuds de communication (p. 201).

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10 G é o g r a p h i e ■ C H A P I T R E 1

Problématiquestensions, des déplacements de populations, et desconflits ouverts. Enfin ce dossier s’appuie sur deuxexemples d’États multiculturels : la Belgique, l’undes pays fondateurs de la CEE, et l’île de Chypre,nouvellement intégrée – en partie – à l’Union euro-péenne.La question entre la Flandre et la Wallonie en Bel-gique est ancienne mais a trouvé en partie uneréponse dans la réforme constitutionnelle de 1993qui a mis en place les trois communautés et lestrois régions de l’État fédéral belge. Malgré des ten-sions persistantes, l’identité et l’intégration euro-péenne forte de la Belgique permettent de dépasserles différences.Chypre présente un autre cas de figure. La répu-blique de Chypre au sud et la république turque deChypre au nord sont séparées depuis 1974 par uneligne qui coupe l’île d’est en ouest sur 180 km. Lacapitale, Nicosie, est elle même divisée en deuxsecteurs. Les forces de paix des Nations Uniescontrôlent depuis une zone tampon des deux côtésde la ligne verte. En 2002, un plan de paix propo-sant la réunification en un seul pays est proposépar l’ONU. En 2003, un traité d’adhésion de larépublique de Chypre à l’union européenne estsigné. En 2004, le plan de l’ONU est soumis auréférendum : les Chypriotes turcs le plébiscitent à65 % mais près de 76 % des Chypriotes grecs lerejettent. Ainsi, le 1er mai 2004, Chypre intègrel’Union européenne mais la partition de l’île estmaintenue. Le droit communautaire ne s’appliquedonc pour l’instant qu’à la partie nord. Il appar-tient désormais à l’Union européenne de réglercette question, notamment en favorisant l’expan-sion économique du nord de l’île et en améliorantles contacts entre les deux communautés.

Éléments pour la synthèseL’Union européenne regroupe aujourd’hui 25 Étatsaux héritages et aux modèles politiques différents.Certains ont fixé leurs frontières depuis le MoyenÂge, d’autres voient leur unification s’opérer auXIXe siècle ou à l’issue de la Première Guerre mon-diale après le démantèlement des Empires cen-traux. C’est le cas en partie de l’Allemagne et del’Italie ou de l’Autriche et de la Hongrie issues del’empire d’Autriche-Hongrie. D’autres sont recom-posés dans les années 1990 comme la Tchéquie, laSlovaquie ou la Slovénie.L’ensemble de ces États de l’Union européenne,tous démocratiques, présentent néanmoins desmodèles politiques différents. Certains comme laFrance, le Danemark ou la Roumanie se caractéri-sent par un pouvoir central fort, incarné par leurcapitale (modèle centralisé). D’autres, comme l’Al-lemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Russie accordentdavantage d’autonomie aux régions (modèle fédé-ral).

LEÇON 4

Un espace européen aménagé par les hommes

Cette leçon est destinée à repérer quelques élé-ments clefs de l’organisation spatiale de l’Europe età approfondir la politique de solidarité européenneen matière de transports et de communication. Elles’articule autour du repérage des villes, des axes etdes réseaux.Les cinq documents sont à confronter pour identi-fier les éléments structurants de l’espace européen.– Les cartes p. 187 et p. 193 permettent de mettreen relation les villes et les densités de population,de localiser et de hiérarchiser les espaces urbainsen Europe.– Combinées à la carte 1 p. 201, elles permettent decaractériser les grandes villes comme desnœuds de communication majeurs.– En comparant les axes de transports existants(doc. 1 p. 201) avec le schéma 3 p. 201, on peutrepérer les nouveaux axes en projet pour l’Unioneuropéenne (illustrés par le doc. 2 p. 201) et distin-guer les recompositions en cours pour les réseaux.

Des villes européennes nombreusesUne étude de 2003, très riche en cartes, comman-dée par la DATAR, Le système des villes européennesde N. Cattan, D. Pumain, C. Rozenblat et T. SaintJulien, et portant sur les 180 agglomérations deplus de 200 000 habitants de l’Union européennedes quinze (plus la Suisse et la Norvège) permetd’approfondir cette question. On peut la consulteren ligne à l’adresse suivante :http://www.metropoles.org/metropole/IMG/pdf/analyse_comparative_vi. pdf

Des axes de transports majeurs/Des réseaux à développer

Définis en 1992 par le traité de Maastricht, les RTE(réseaux transeuropéens) ont pour ambition d’in-terconnecter l’ensemble des réseaux nationauxeuropéens. Ils visent donc à éliminer les gouletsd’étranglement, à relier les pays de l’Union auxpays voisins, à désenclaver les régions périphé-riques ou encore à améliorer la continuité territo-riale entre des péninsules et le reste du continent.Aujourd’hui le RTE-T (réseau transeuropéen detransport) cherche pour l’horizon 2020 à construiredes « maillons manquants », de manière à allongerle réseau routier existant de 4 800 km et le réseauferroviaire de 15 500 km. Une trentaine d’axes etde projets prioritaires ont été ainsi recensés commepar exemple l’Axe ferroviaire Lyon – Trieste –Divaca/Koper — Divaca – Ljubljana – Budapest –

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frontière ukrainienne, l’axe ferroviaire Athènes –Sofia – Budapest – Vienne – Prague – Nurem-berg/Dresde, l’axe autoroutier Igoumenitsa-Patras –Athènes – Sofia-Budapest ou l’axe fluvial duRhin/Meuse – Main – Danube.

Pour une étude plus complète, on se reportera à labrochure éditée par la commission européenne àl’adresse suivante :http://europa.eu.int/comm/ten/transport/projects/doc/2005_ten_t_fr. pdf

I. IDENTIFIER, LIRE ET CROISER DESDOCUMENTS DE NATURE DIFFÉRENTE

Cet exercice qui met en relation une série de documents per-met de réactiver les connaissances acquises au cours du cha-pitre sur l’Europe. En faisant appel aux différents caractères,historiques, géographiques, culturels, économiques ou poli-tiques de cet espace européen, il permet d’approfondir, deformaliser et de nuancer la définition de ce territoire

A. Étudier un texte1 Dans cet extrait de son ouvrage, Europe entre Maastricht(le traité de Maastricht signé le 7 février 1992 instituel’Union européenne) et Sarajevo (à la fois lieu de l’assassinatle 28 juin 1914 de l’héritier de l’empire austro-hongrois quiva servir de prétexte au déclenchement de la PremièreGuerre mondiale, symbole de la guerre en Bosnie dans lesannées 1990, et aujourd’hui capitale de la Bosnie Herzégo-vine), publié en 1996, Armand FRÉMONT, géographe et pro-fesseur des universités résume les différents aspects de l’Eu-rope, héritée, présente et à venir. Il montre que l’Europe seconstruit sous nos yeux et que sa définition a changé enfonction des époques et des contextes. Il souligne le fait quel’Europe est un des grands enjeux du XXIe siècle et qu’aufond, le processus n’en est qu’à ses débuts.

2

Extrait du texte Mots clés Idée clé« Depuis les « idée » L’Europe, c’est unGrecs… « continent » continent et surtoutcontinent. » [A] une idée.« Le continent… « historiquement L’Europe, c’est uneÉtats » [B] divisé » « rivalités » mosaïque culturelle

« combats » et politique de peuples« peuples » « États » et d’États qui ont pu

s’opposer au cours del’histoire

« Depuis deux… « unification » L’Europe, c’est aussistabilisation » [C] « stabilisation » un territoire qui aspire

depuis longtemps àl’unification et à lastabilité.

« Après les « blocs » L’Europe, c’est aprèstragédies… « effondrement du la Seconde GuerreSe nuire » [D] mur de Berlin » mondiale, un territoire

divisé en deux blocs.« L’effondrement… « démocratie », L’Europe aujourd’huidroit » [E] « progrès », c’est un territoire

« État de droit » réunifié et démocra-tique incarné dansl’Union européenne.

3 A. Frémont associe l’idée d’Europe d’aujourd’hui auxvaleurs de la démocratie à la fois politique et sociale. Celarenvoie par exemple aux critères de Copenhague ou à la poli-tique régionale de l’Union européenne.

B. L’Europe soutenue par l’Afrique etl’Amérique.

1 Les trois personnages du document représentent troiscontinents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

2 L’Europe, au centre, est soutenue par les autres figurescontinentales. C’est une façon de montrer à la fois que leséchanges avec ces territoires permettent à l’Europe de s’en-richir en particulier grâce au commerce triangulaire et que cecontinent domine par sa puissance et est bien le centre dumonde.

C. Étudier la « une » du journal Libérationdu 14/12/2002.

1 Ce document est la une du journal quotidien Libérationdaté du 14 décembre 2002. Il fait suite au sommet européentenu les 12 et 13 décembre 2002 à Copenhague, capitaledanoise.

2 Le thème de la une « Bienvenue » renvoie à l’adhésionprogrammée pour 2004 de nouveaux pays dans l’Unioneuropéenne. En effet, c’est lors du sommet de Copenhagueque l’Union européenne a franchi un pas historique en don-nant son accord à l’adhésion de dix nouveaux membres.

3 Les 10 pays évoqués correspondent donc aux paysentrants : l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, laPologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie.

4 En écrivant « bienvenue » dans la langue de ces pays, laune met en avant la diversité linguistique et culturelle decette future Union européenne à 25.

D. Étudier une caricature

1 Ce document est une caricature du célèbre dessinateur depresse Plantu parue dans Le Monde le 1er avril 2004, l’annéede l’intégration de 10 nouveaux pays dans l’Union euro-péenne.

2 Les trois premières scènes représentées évoquent troispériodes historiques qui ont marqué l’Europe : la dominationde César et de l’Empire romain, les conquêtes napoléonien-nes, et les conquêtes de l’Allemagne hitlérienne lors de laSeconde Guerre mondiale. Ces trois périodes sont présentéescomme des périodes de conflits au cours desquelles les

Corrigés des exercices

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Problématiques Au XVIIIe siècle, L’Europe domine le reste du monde. C’est lecontinent puissant au centre du monde.Depuis des siècles, l’espace européen est le terrain de lutteset de conquêtes entre des civilisations, des peuples, desnations, et des États multiples incarnés parfois par des diri-geants autoritaires et totalitaires. Ces tensions ont conduitl’Europe à se diviser en deux blocs distincts au XXe siècle.L’Europe, c’est aussi un territoire incarné par la CEE puis parl’Union européenne qui aspire à l’unification et à la consoli-dation de la démocratieL’Europe c’est l’Union européenne qui se construit et intègrede plus en plus d’États.

Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3 Doc. 4 Doc. 5

échelle locale locale régionale nationale continentale

territoires européens se sont déchirés et opposés. L’unifica-tion européenne passe dans les trois cas par une volontéimpérialiste et par la soumission des peuples.

3 La dernière scène évoque au contraire le rôle de l’Unioneuropéenne comme espace de réconciliation, de paix et destabilité. La construction européenne se réalise ici par ladémocratie symbolisée par l’urne et les bulletins de vote etpar le débat et la concertation illustrés par les gestes diver-gents des personnages.

E. Bilan

La définition de l’Europe a varié au cours de l’histoire et s’ex-plique par les contextes historiques des sociétés qui l’ont pro-duite.

II. FAIRE UNE SYNTHÈSE SUR UN THÈME : L’ORGANISATION DE L’ESPACE EUROPÉEN

Cet exercice vise à croiser plusieurs cartes étudiées tout au long du chapitre pour rendre compte de l’organisation de l’espaceeuropéen.

Densité de Urbanisation et Axes, réseaux Niveau États ou Caractéristiquespopulation métropoles (carte (carte p. 201) de richesse régions majeures

(carte p. 193) p. 187 et croquis) (carte p. 197)

Le cœur Élevée Forte urbanisation Réseaux très denses PIB/hab. élevés. Bassin de Espace de (Des espaces dans Deux métropoles Axes de Supérieurs à Londres concentrant del’Europe la mégalopole de rang mondial : communication 20 000 dollars Pays-Bas fortes densités

européenne avec Paris et Londres majeurs France de l’est de population,des densités Beaucoup de Grands ports Italie du nord de villes,supérieures grandes métropoles et aéroports de réseaux età 400 hab./km2) d’activités

(notamment decommandement)

L’Europe Moyennes Urbanisation Réseaux denses PIB/hab. élevés Nord du Portugal Espace actif qui intégrée, Généralement importante Axe majeur PLM Suède subit l’influencedynamique entre 30 et Quelques grandes Axes secondaires France de du centre mais

240 hab./km2 métropoles. nombreux l’ouest profite de sonEx : Berlin, Vienne, dynamismeMadrid

Les marges Faibles Urbanisation Faible densité PIB/hab. élevés Grèce Espace éloignédu sud et Généralement plus lâche des réseaux ou moyens Sud du Portugal et dépendantdu nord inférieures à Pas de grandes Peu d’axes (entre 15 et Nord de la du centre qui

65 hab./km2, métropoles secondaires 20 000 dollars) Suède connaît descertaines inférieures difficultésà 30 hab./km2 économiques

Des espaces Moyennes Urbanisation Faible densité PIB/hab. inférieurs République Espace en retarden devenir Généralement importante des réseaux à 15 000 dollars Tchèque de développe-

entre 65 et Semis de villes Peu d’axes et, plus à l’est, Bulgarie ment, de niveau120 hab./km2 Les grandes secondaires inférieurs à de vie plus

métropoles 9 000 dollars faible, en courscorrespondent aux d’intégration àcapitales l’Union

européenne

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12 H i s t o i r e ■ F I C H E 3 © MAGNARD – REPRODUCT ION INTERDITE

L’éducation est au cœur des préoccupations des philosophes des Lumières. Ces derniers fondent leur systèmed’éducation sur la formation de l’esprit par la pratique et l’esprit critique, la santé du corps, et l’éducation morale.

Une éducation activeEn 1722, Jean-Jacques Rousseau rédige un roman pédagogique dans lequel il décrit les étapes de l’éducation (de la naissanceau mariage) : il explique la formation qu’il donne à Émile, jeune garçon issu du peuple. Il désire avant tout former son intel-ligence, son cœur et son corps pour en faire un homme mais aussi un citoyen.

Une nouvelle méthode de lecture : le quadrille des enfants de l’abbé Berthaud

L’abbé Berthaud dirigeait une maison d’éducation à Paris et publia en 1744une méthode de lecture originale qui ne s’appuyait pas sur les syllabes maissur les sons : elle se présente comme un abécédaire. La nouveauté consistaitaussi à donner une grande place à l’image : chaque son était associé à unmot et à l’image correspondante (objet, être vivant ou notion le contenant).

B

A

I - Analyser différents documents

CHAPITRE 3 Les Lumières et l’éducation➡ Voir manuel p. 46 à 49

« La première fois qu’un enfant voit un bâton à moitié plongédans l’eau, il voit un bâton brisé : la sensation est vraie… Si, pour lui montrer son erreur, vous vous pressez de tirer lebâton hors de l’eau, vous le détromperez peut-être ; mais que luiapprendrez-vous ? Il s’agit de lui montrer comment il faut s’yprendre pour découvrir toujours la vérité. Forcé d’apprendre delui-même, il use de sa raison et non de celle d’autrui ; la plupartde nos erreurs nous viennent bien moins de nous que des aut-res. Émile a peu de connaissances, mais celles qu’il a sont véri-tablement siennes ; il ne sait rien à demi. »

Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Livre troisième, 1762.

1. Quel est l’auteur de ce document ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Quelle expérience est racontée ici ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Quel est le meilleur moyen d’apprendre d’après Rous-seau ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Quelles disciplines s’appuient sur cette pédagogiede l’expérience ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1. Que représente cette planche ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. En quoi cette méthode était-elle révolutionnaire pour l’époque ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Quel rôle jouent les images ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Reste-t-il des traces de cette méthode de nos jours ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les sons représentés dans la méthode.

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Une planche de l’Encyclopédie : la pâtisserie.

1. D’après le texte 4 p. 48 du manuel,quel était l’objectif de l’Encyclopédie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. Quel est le thème de cette planche ?Comment est-elle composée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. À quel public cette planche s’adresse-t-elle ? Quel intérêt peut-elle représenterpour eux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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À l’aide des différents documents, rédigez un paragraphe de quelques lignes sur l’éducation et les Lumières. Aidez-vous du plan suivant :

I- Des objectifs précis.II- Des méthodes nouvelles. (rôle de l’expérience, de l’image)III- La formation d’une élite.

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C

FICHE 3

II - Faire une synthèse

H i s t o i r e

14 G é o g r a p h i e ■ F I C H E 1 © MAGNARD – REPRODUCT ION INTERDITE

La croissance urbaine de Madrid.

Prague, une capitale d’Europe.

Les paysages des capitales.C

B

A

I - Analyser différents documents

CHAPITRE 1 Capitales d’Europe

0 2 km

Vieille villemédiévale

Extension duXIXe s.

Extension entrele milieu duXVIe s. et la findu XVIIIe s.

Anciens villagespériurbainsabsorbés parl’extension duXXe s.

Extension dela fin du XIXe s.et du XXe s.

Espace vert

2

1

Grands ensembles construitssous la période communiste

Cathédrale Saint-Guy

Espaces vertsVieille ville

1Palais royal,aujourd’hui siège du présidentde la République Tchèque

2

1. Montrez que le plan de Madrid correspondaux différentes phases de croissance de la villedu Moyen Âge à nos jours.

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2. Comparez le document 2 p. 189 du manuelet ce croquis paysager. À quel ensemble cor-respondent les différents plans ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Quels bâtiments témoignent de l’héritagehistorique et du patrimoine culturel de Prague ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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On peut distinguer des traits spécifiques aux capitales et d’autresqui sont partagés avec les métropoles. Parmi les premiers, onnotera surtout la monumentalité des paysages urbains. En pre-mier lieu les bâtiments qui abritent et symbolisent le pouvoirpolitique : assemblée(s) surtout, mais aussi chef de l’État, Pre-mier ministre, institutions financières (banque nationale) et judi-ciaires. Assez discrets à Paris (sauf peut-être l’Assemblée Natio-nale), ils sont plus apparents à Londres (Westminster), à Berlin(Reichstag réhabilité), à Bruxelles (palais de justice) et surtoutdans les capitales ex-communistes. Les représentations étrangè-res (notamment les ambassades) et les institutions internationa-les (« quartier européen » de Bruxelles, cité de l’ONU à Vienne,UNESCO à Paris…) contribuent à ce façonnement du paysageurbain. Les quartiers de bureaux reflètent dans le paysage lepouvoir de commandement des métropoles avec, notamment,les activités financières et les sièges sociaux des multinationales.Certes, les bourses de valeur ont volontiers conservé leur site

historique : palais Brongniart (1808) jusqu’à ces dernièresannées à Paris, Bourse d’Amsterdam (1903 sur le Damrak), StockExchange de Londres sur le même site depuis 1802 mais dans unimmeuble neuf. Les banques et les compagnies d’assurance,elles, ont recherché des locaux plus vastes et plus fonctionnelsdans des tours de bureaux. L’ancienneté des capitales, leurmonumentalité, leur ouverture internationale, leur accessibilité,en font des lieux privilégiés pour le tourisme. Tourismes d’affai-res et de congrès s’ajoutent souvent au tourisme de loisirs pouraccentuer un cosmopolitisme caractéristique des capitales. Àcôté de symboles du pouvoir politique (le Kremlin et la placerouge, le palais de Westminster et Big Ben), on trouve des réfé-rences religieuses (le Parthénon ou la Place Saint-Pierre), des pla-ces (Grand-Place de Bruxelles) ou des monuments civils (Portede Brandebourg, tour Eiffel).

J.-C. Boyer, « Les capitales européennes », Documentation photographique, n° 8020, avril 2001.

➡ Voir manuel p. 186 à 213

© MAGNARD – F ICHE PHOTOCOPIABLE F I C H E 1 ■ G é o g r a p h i e 15

II - Faire une synthèse

Les aéroports de Paris.D

FICHE 1

« L’ouverture internationale des capita-les européennes et la variété de leurmarché de l’emploi y ont depuis long-temps attiré les étrangers. À Londres,c’est à Hyde Park que se réunit ungroupe de musulmans, résidents de lacapitale, pour l’une des cinq prièresquotidiennes. Le défilé du nouvel anchinois a lieu chaque année en janvierou en février dans le XIIIe arrondisse-ment de Paris, sur les avenues d’Ivryet de Choisy. Il est organisé à tour derôle par des associations culturelles ouéconomiques. »

J.-C. Boyer, « Les capitaleseuropéennes », Documentation

photographique, n° 8020, avril 2001.

Afin de caractériser les capitales d’Europe, classez vos réponses dans le tableau suivant :

Des villes culturelles et patrimoniales

Des métropoles multifonctionnelles

Des nœuds de communication majeurs

Des villes cosmopolites

5. Quelle est la nature du docu-ment de gauche ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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6. Quels sont les moyens detransports représentés ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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7. Mettez en relation le docu-ment 4 avec la carte 1 p. 201 dumanuel et montrez qu’il illustrela place de Paris comme nœudde communication majeur enEurope. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Des villes cosmopolites.E

8. Identifiez dans le texte les exem-ples soulignant la place importantedes populations d’origine étrangèreà Londres et à Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Fonction politique

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Fonction économiqueet financière

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Fonction touristique

–––––

Fonction culturelle

–––––

4. Repérez dans le texte les exemples correspondant aux différentes fonctions de la capitale et classez-les dans letableau ci-dessous.

G é o g r a p h i e

Nom Prénom

Nature et nom de l’établissement

N° Rue

Code Postal Ville

Pays

ADRESSE DE FACTURATION(si elle diffère de l’adresse d’expédition)

€TOTAL À RÉGLER

ou Dom / Tom

+ Participation aux frais de port France Métropolitaine

TOTAL

4,90 €14,50 €

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❏ Documentaliste ❏ Professeur ❏ Autre

❏ Classes et sections

❏ Disciplines enseignées

Mme ❏ Melle ❏ M. ❏Nom Prénom

❏ à l’adresse de l’établissement (facilite la livraison du colis)

Nature et nom de l’établissement

N° RueCode Postal VillePays : Tél. :

❏ à l’adresse personnelle (nécessite une présence pour la livraison)

N° RueCode Postal VillePays : Tél. :e-mail :

QUALITÉ

ADRESSE D’EXPÉDITION

Bon de documentation

Si vous souhaitez connaître nos produits parascolaires pour vos propres enfants, merci de nous indiquer leur(s) année(s) de naissance . En application de l’article 27 de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978, les informations qui vous sont demandées, sans aucune obligation de votre part, sont nécessaires pour enregistrer votre demande. Les catégories de destinataires sont uniquement les services chargés de la gestion des demandes et les services associés. Vous pouvez accéder à ces informations et procéder éventuellement aux rectifications nécessaires.

Code Titre PP TTC Spécial (À cocher) enseignant

❏ 2210167108 Livre de l’élève 4e▲▲ 21,00 € 8,00 €

❏ 2210167116 Livre du professeur 4e (à paraître en août) 16,00 € 15,20 €

❏ 2210167132 Classeur de 30 transparents 4e (à paraître en août) 35,00 € 33,25 €

❏ 221016706X Livre de l’élève 5e ▲▲ 20,50 € 8,00 €

❏ 2210167086 Fichier d’activités 5e 4,00 € 3,80 €

❏ 2210167078 Livre du professeur 5e 16,00 € 15,20 €

❏ 2210167094 Classeur de 30 transparents 5e 35,00 € 33,25 €

2210

0615

39

Offre spéciale

réservée a

ux professeurs

valable jusqu’au

31/12/2006

À retourner exclusivement à : Éditions MAGNARD - BP 22 - 23220 BONNATVous pouvez obtenir les ouvrages codés ▲ en spécimen moyennant un forfait de mise à disposition :

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❏ Ci-joint le règlement à l’ordre des Éditions Magnard par :

❏ Chèque

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❏ Carte bancaire N° ❏ date d’expiration

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