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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
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MEMBER OF:
ANNEE 30 - AVR/MAI/JUIN 2013
160magazineFEDELEC
Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
be
KSEPPIExemple d’automatisation high tech de station d’épu-ration
TWELVELe centre de travail partagé se met en lumière
HENNEAUXTechnologie moderne pour rénovation de château
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Colofon
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 [email protected]
PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]
CONCEPTION gRAPhIquELien [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
Ces derniers temps, il y eut pas mal de tintouin autour de la suppression progressive du
soutien gouvernemental en matière d’installations de panneaux solaires.
Récemment encore, en Wallonie, le gouvernement wallon a dû négocier pendant des
journées entières afin de pouvoir arriver à un "compromis" au sein des partis politiques.
En Flandres, le soutien gouvernemental avait déjà fait marche arrière.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné au juste? Les différents gouvernements régionaux
avaient au départ les mêmes intentions: faire une rapide percée dans l’utilisation résiden-
tielle de l’énergie solaire.
Mais les panneaux solaires étaient à l’origine très chers et il fut nécessaire de prévoir un
certain nombre de stimulus dans la phase préparatoire. Le gouvernement a, en accor-
dant des certificats verts, joué un rôle prépondérant dans l’augmentation de l’offre et de
la demande. Avec certes beaucoup de succès, mais le succès a un prix… et celui-ci est
entretemps devenu très élevé pour les instances accordant des subventions.
Elles ont donc commencé à "bricoler" à ce mécanisme de subventions. Au même
moment, le prix des panneaux solaires a baissé de façon drastique, surtout de par l’im-
portation massive de panneaux provenant de Chine. Beaucoup de fabricants européens
se trouvèrent de ce fait dans les difficultés et beaucoup firent faillite.
Avec comme conséquence que la confiance des particuliers disparut. Tout le monde ne
conçoit pas l’investissement dans l’énergie durable comme un choix social, il doit aussi
s’agir d’un "investissement" qui rapporte. Les modifications constantes au niveau de
l’aide par le biais de certificats verts, l’introduction d’une indemnité du réseau, les doutes
quant à la subsistance des fabricants de panneaux; ce sont tous des éléments qui ont
donné matière à réflexion pour le consommateur.
N’y-a-t-il donc plus d’avenir pour les installations de panneaux solaires? Oui, tout de
même. Il ne faut pas perdre de vue que les nouvelles constructions devront produire, à
l’avenir, une part obligatoire d’énergie renouvelable. Un bel avenir est donc encore promis
aux techniques se rapportant à l’énergie durable.
Le gouvernement doit seulement être plus et plus rapidement à l’écoute du secteur.
Ensemble, nous devons atteindre une stratégie durable où le consommateur, lorsqu’il opte
pour une installation qualitative, peut compter sur un
rendement acceptable qui n’est pas tributaire de pures
subventions. En dépit des moments difficiles que nous
devons affronter pour le moment, nous pouvons malgré
tout envisager l’avenir sous de meilleurs auspices.
Antoine Van Lierop,
Président FEDELEC National
PREFACE
INSIDE NEWS 06
TECNOLEC INFORME
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjeTs
reportageS
product news
FOIRE
TECHNOLOGIE
contenu
- Table ronde enseignement - marché du travail 10- Nouveaux membres 11- Résultats 2012 de Fédérale Assurance 12- Réseaux sociaux, surfer et smartphones: Est-ce autorisé au travail? 14- Compte-courant d’un dirigeant d’entreprise 18- Nouveaux sites web pour les futurs électriciens 19
- Sécurité des ensembles de commutation et de distribution basse tension selon la nouvelle norme NBN EN 61439 20
- Kseppi: Exemple d’automatisation high tech de station d’épuration 28- Henneaux: Technologie moderne pour rénovation de château 32- Twelve: Le centre de travail partagé se met en lumière 38
- Climacon: Une pompe à chaleur produit de l’eau chaude sanitaire à prix réduit 26
- Hager: L’offre tebis: confortable, flexible et efficiente sur le plan énergétique 31- HELIA: Nouvelle génération de boîtiers de montage pour parois creuses 36- Techno Specials: Solutions de câblage innovatrices dans la gamme
Multimedia Connect 42- Qbus: Une domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les
résidences-services 44
- Ethernet de nouvelle génération sur câblage cuivre 46
48
49
28
34
40
20
Fedelec magazine | 5
Nouveaux télévariateurs : compatibilité totale !
Grâce à un système de reconnaissance universelle et automatique développé par Hager,les nouveaux télévariateurs assurent la variation de toutes les charges en éclairage : incandescente, halogène BT (230 V), halogène TBT (12 V ou 24 V) avec transformateurélectronique ou ferromagnétique, LED 230 V dimmable, LED TBT (12 V ou 24 V) dimmableavec transformateur électronique et fluo-compacte (CFL).
www.hager.be
Ann_Televariateurs_A4_Belge_FR+NL_Layout 1 30/01/12 10:13 Page1
6 | Fedelec magazine
Le 31 janvier, Fedelec Brabant Flamand,
en collaboration avec Cebeo, a invité ses
membres à une soirée VIP au Sportoase
d’Heverlee.
Une réception a été offerte aux participants,
celle-ci fut suivie d’un match de basket
Leuven Bears - Belgacom Liège qui s’est ter-
miné par un résultat de 84 - 76!
L’association régionale de Namur a organisé son assemblée générale et
dans la foulée une séance d’information sur la parasurtension et le para-
foudre. La conférence a été organisée sur le site de la société GDK et
animée par Mr Dekoninck Gérard, Managing director chez GDK sa: « La
foudre est un phénomène parfaitement naturel. Cette décharge élec-
trique, au moment de l’impact, atteint des valeurs très élevées. Rien qu’en
Belgique, on note entre 30.000 et 40.000 impacts. Chaque année, les
dégâts dus à la foudre sont considérables, soit en rendant hors d’usage
l’appareil, soit, et on le sait moins, en réduisant vivement sa durée de vie.
Heureusement, il existe des moyens de protection interne dont le para-
foudre. Il protège tous les appareils électriques et électroniques contre les
surtensions à l’endroit même ou à proximité de l’impact. Les effets indi-
rects de la foudre peuvent se répercuter via le réseau électrique sur des
distances atteignant parfois plusieurs kilomètres. »
Comment analyser le besoin? Quel parafoudre choisir? Comment l’ins-taller correctement? sont quelques questions qui ont été posées par les installateurs durant la conférence et pour lesquelles ils ont reçu une réponse concrète.
VIP EVEnt au SPort- oaSE d’HEVErlEE
FEdElEC naMur: assemblée géné-rale et parasurtension & parafoudre
En MEMoIrE dEHerman Peters
C’est avec beaucoup
de tristesse que nous
avons appris le décès
de Monsieur Herman
Peters, vice-président
de FEDELEC et membres
de d i f fé rentes ins-
tances administratives
de la Confédération
Construction.
Herman nous a quitté le
10 février 2013 à l’âge de 67 ans.
En plus de sa carrière professionnelle en tant que diri-
geant de la SA Peters Electro à Bree, Herman a aussi été
très actif en tant que mandataire au sein de l’organisa-
tion professionnelle. Il s’est non seulement investi dans les
intérêts de ses collègues électriciens, mais il a également revêtu un
grand nombre de mandats au sein de la Confédération du Limbourg
et au niveau national.
Nous énumérons les principaux mandats qu’il a endossés:
- Membre du Conseil national de la Confédération Construction en
2008 et 2009
- Administrateur de la Confédération Construction en 2008 et 2009
- Président de FEDELEC Limbourg de 1998 jusqu’en 2006 inclus
- Administrateur de FEDELEC national de 1998 jusqu’en 2011 inclus
- Président de FEDELEC national de 2006 jusqu’en 2011 inclus
- Président de STS de 2008 jusqu’en 2011 inclus
- Président du VEI de 2004 jusqu’à 2006 inclus
Les mérites de Monsieur Peters reçurent une haute distinction.
Il fût aussi Doyen d’honneur du travail.
Le souvenir que nous garderons toujours d’Herman est celui d’une
personne très gentille et collégiale qui s’est entièrement dévouée à
sa profession.
inside news
Fedelec magazine | 7
nEwS dE BruxEllES-Hal-VIlVordE
FEDELEC Bruxelles-Hal-Vilvorde s’efforce de dynamiser son
association régionale et pour ce faire elle a invité le vendredi 25
janvier 2013 tous ses membres avec leur famille chez Brussels
Kart à Grand-Bigard. Les membres purent ainsi se rencontrer
et faire connaissance lors de la réception de nouvel an très soi-
gnée, dans une atmosphère collégiale et détendue et … les
participants sont rentrés avec leur caricature dessinée par une
caricaturiste professionnelle!
Les Etablissement Freddy Cnop de Woluwé - Saint-Etienne caricaturée …
décès de Monsieur Gaston tomberg
Nous avons appris le décès de Monsieur Gaston Tomberg,
trésorier de la section régionale Bruxelles-Hal-Vilvorde. Né en
1922, il travaillait déjà à l’âge de 17 ans chez Nestor Feyens.
Après la 2e guerre mondiale, il s’est installé à son compte et
il a accumulé 73 ans d’activité professionnelle dont 63 ans
comme indépendant.
En 1979, il a fait partie du Conseil d’administration de Fedelec
et de la section régionale.
En outre, il a revêtu diffé-
rents mandats (membre de
la Chambre des Métiers et
Négoces, administrateur
de l’INFAC, membre de la
Commission paritaire).
Il reçut également la déco-
ration du Travail de première
classe, une décoration spé-
ciale des Unions profession-
nelles et à l’âge de 83 ans,
la distinction d’Officier de
l’Ordre de la Couronne.
FEdElEC VErVIErS: le point sur les actualités sociales
FEdElEC lIÈGE: assemblée générale et Golden sixties
L’association régionale de l’Arrondissement de Verviers intensifie
les contacts entre ses membres installateurs et a organisé six
petites conférences de 10 minutes sur plusieurs points "brûlants"
d’actualités sociales. Ces conférences ont été animées en alter-
nance par Mrs Hick Paul-Philippe, directeur de la Confédération
Construction Verviers et Joly David, conseiller social de Fedelec.
Les thèmes des six conférences? La déclaration unique de chan-
tier (duc), le point sur les négociations interprofessionelles, la
responsabilité solidaire dettes sociales et fiscales, le nouveau
régime TVA (GSM, véhicules, etc.), facturation et TVA (mentions,
factures d’acomptes), l’enregistrement électronique des pré-
sences sur chantier, le contrat de sous-traitance et la mise à dis-
position du personnel.
L’association régionale liégeoise a tenu son assem-
blée générale. A cette occasion, elle a joint l’utile à
l’agréable en proposant une visite de l’exposition
Golden sixties dans la gare des Guillemins. Malgré
les conditions climatiques infectes, pas moins de
quatre-vingts personnes ont répondu à l’invitation
originale. Les moins jeunes sont retournés le cœur
nostalgique tandis que les plus jeunes ont décou-
vert une décennie marquée par la technique et
la musique.
inside news
QuInZIEME nuIt dES ElECtrICIEnS a anVErS
Vendredi 22 mars 2013 fut organisée pour la 15ème fois la Nuit
des Electriciens. Cette fois-ci, ce fut au tour de la section régionale
de Fedelec Anvers de s’assurer de l’organisation de l’Assemblée
générale statutaire et de la traditionnelle “Nuit” qui s’y rapporte.
On opta pour l’hôtel Radisson Blu Astrid Antwerp pour l’Assem-
blée générale statutaire et pour le ZOO d’Anvers pour la récep-
tion et la Nuit des Electriciens, tous deux situés Place Reine Astrid
à Anvers.
Tandis que les membres prirent part à la réunion, leurs parte-
naires eurent l’occasion de visiter le ZOO et de s’y promener dans
le "ZOO endormi". Dommage que les divinités célestes n’étaient
pas mieux disposées en matière de météo et qu’elles ont veillé à
ce qu’un vent du nord glacial fasse office de trouble-fête.
Après l’Assemblée générale statutaire et la promenade du pro-
gramme dames, les invités se sont rassemblés dans la salle
Verlat et le Jardin d’hiver du ZOO pour la réception.
L’atmosphère particulière et le décor unique du Jardin d’hiver
ont contribué à la "touche" spéciale de cet événement.
Après la réception, les participants furent invités à passer dans
la Salle des Marbres pour le banquet où pas moins de 240
convives prirent place. Fidèle à la tradition, le dîner fut interrom-
pu pendant une courte durée afin que Messieurs Antoine Van
Lierop, Président national et Peter De Prins, Président régional
puissent faire leur discours.
Après le dessert, les invités purent encore discuter à leur
aise et les amateurs de danse purent encore se laisser aller
pendant quelques heures sur la piste du foyer bar au son de
l’orchestre MERCY.
Rendez-vous pour la 16e Nuit l’année prochaine, le 21 mars
à Namur.
Nous remercions encore tout particulièrement tous nos sponsors.
8 | Fedelec magazine
Table ronde enseignement - marché du travail » Vers une vision stratégique globale
fedelec
10 | Fedelec magazine
ormelec travaille déjà depuis plusieurs années à une meilleure inte-
raction entre formation et marché du travail. Tous les acteurs effec-
tuent un travail utile mais les actions restent souvent trop éparses.
Pour parvenir à une vision stratégique globale et à une plus grande influence
sur la politique, Formelec a organisé une table ronde au cours de laquelle
toutes les parties prenantes ont pu échanger librement leurs idées.
“F
Les entrepreneurs en électrotechnique
se plaignent déjà depuis des années de
ne pas trouver suffisamment de person-
nel compétent et motivé. Dans les écoles
et les centres de formation, le nombre de
jeunes qui choisissent l'électricité est en
baisse depuis de nombreuses années.
Par manque d’un nombre suffisant d’étu-
diants, certaines institutions ont dû sup-
primer cette option; pour d'autres, la
même chose menace de se produire.
Même si au cours de cette année sco-
laire on constate pour la première fois
une légère augmentation du nombre
d'étudiants – un renversement de ten-
dance serait une expression exagérée:
le problème demeure extrêmement aigu.
Et comme il s’agit d’une difficulté com-
mune aux entreprises, aux écoles et aux
centres de formation, il est préférable de
la résoudre ensemble.
Large «Table ronde»
Pieter Verley, coordinateur de la com-
munication externe chez Formelec:
«Nous remarquons que beaucoup de
bonnes actions sont développées mais
elles sont souvent trop dispersées et
fragmentées. Elles sont trop peu orga-
nisées à partir d'une vision commune au
secteur. Nous devons oser prendre un
nouveau départ pour obtenir une vision
stratégique globale. Dans les années à
venir et sur cette base, nous devrons tra-
vailler dans la même direction avec tous
les acteurs pour pouvoir mettre en place
des actions concrètes et plus concertées
ainsi que pour peser beaucoup plus sur
la politique. "Ceci constitua aussi l'ob-
jectif de la table ronde que Formelec et
ses partenaires sociaux ont organisée.
La forte chute de neige a joué les trouble-
fête mais ceux qui ont réussi à rejoindre le
château ucclois ‘Latour de Freins’ étaient
fortement motivés.
Le problème est triple
Le problème qui se pose est en fait triple,
selon Hilde De Wandeler, directrice de
Formelec: «Tout d'abord, le nombre de
jeunes qui optent pour une formation en
électrotechnique est trop faible. Un deu-
xième problème est que la motivation
de ceux qui choisissent cette voie n’est
trop souvent pas la bonne. La plupart
des jeunes qui étudient l'électricité s’y
sont retrouvés à cause de circonstances
négatives. L'effet de cascade célèbre...
Et troisièmement, la question est de
savoir comment les formations et les pro-
grammes d’études doivent être conçus et
organisés. Mais ici, je m’aventure en ter-
rain glissant. Le but d’une formation est-il
de préparer des jeunes le mieux possible
à un emploi ou un secteur déterminé? Ou
une formation n’est-elle pas plutôt des-
tinée à former des jeunes de manière
générale dans un domaine spécifique?"
Ateliers animés
Des thèmes ont été présentés dans
les différents ateliers afin d’entamer la
discussion. Sur cette base, les invités
présents issus de l’enseignement, des
entreprises d’installation, des organisa-
tions d'employeurs et de travailleurs ont
pu discuter ensemble. Dans l'atelier «La
jeunesse d'aujourd'hui», on travailla prin-
cipalement sur les attitudes des jeunes.
La grande majorité des participants
s’est montrée d’accord avec l’énoncé
«Auparavant, les jeunes étaient plus
ponctuels et plus polis». Une question
importante dans l'approche contem-
poraine des jeunes est indubitablement
qu’ils ont besoin de sentir que leur propre
environnement doit être impliqué d’une
manière ou d’une autre dans la formation.
En ce qui concerne les contraintes spé-
cifiques dans les domaines résidentiel et
industriel, l’unanimité est apparue parmi
les participants de cet atelier de fixer les
priorités et les actions en la matière sur
base des tests ‘Electro Challenge’. Dans
l'atelier «par la pratique... », l’accent fut
mis sur l'importance de stages adéquats
pour les jeunes et les enseignants. Un
assez large consensus apparut quant au
fait qu’il serait préférable d’organiser des
stages plus longs et plus nombreux dans
les orientations techniques.
Le 31 mai, Formelec organisera
‘ElectroEvent’, des ateliers techniques
destinés aux enseignants en électricité.
En fin d'après-midi, une rencontre sera
organisée pour tous les acteurs impli-
qués dans l’interaction entre l’enseigne-
ment et le monde du travail de ce secteur.
www.vormelek-formelec.be
”
info de la fédération
be
6120 hAM-suR-hEuRE
6060 gIllY
7700 MOusCRON
7040 quÉVY
6120 hAM-suR-hEuRE-NAlINNEs
1080 MOlENbEEK-sAINT-JEAN
1030 bRuXEllEs
1330 RIXENsART
6061 ChARlEROI
4432 ANs
1030 sChAERbEEK
7100 sAINT-VAAsT
6180 COuRCEllEs
1030 sChAERbEEK
7390 quAREgNON
1030 sChAERbEEK
1150 WOluWE-sAINT-PIERRE
5580 ROChEFORT
5150 FlOREFFE
2600 bERChEM-ANTWERPEN
9090 MEllE
3440 ZOuTlEEuW
3120 TREMElO
3001 hEVERlEE
9170 sINT-gIllIs-WAAs
9200 DENDERMONDE
9630 ZWAlM
9130 bEVEREN
9800 DEINZE
3590 DIEPENbEEK
3212 lubbEEK
9100 sINT-NIKlAAs
9340 lEDE
2140 ANTWERPEN
3040 hulDENbERg
1830 MAChElEN (bRAb.)
8700 TIElT
2180 EKEREN (ANTWERPEN)
3150 WEsPElAAR
3140 KEERbERgEN
M. adant xavier
S.P.r.l. alintech
M. Begon François
M. de roeck Benoît
M. dupont thomas
Mme El ayoubi latifa
S.P.r.l. Engineer-Inc
S.P.r.l. Espace & transition
S.P.r.l. Fa Électric
M. Gillon laurent
S.P.r.l. Group a.l.C. Construct
S.a. Industrie nouvelles technologies
S.a. Installations, Maintenance et
Constructions Electrotechniques
S.C.r.l. Jline
S.P.r.l. Jme
S.a. lift up Engineering
S.P.r.l. Manuelec
S.P.r.l. Pb2a
M. roegiers Jérémy
B.V.B.a. ampeire
B.V.B.a. B & E
B.V.B.a. Benk Strauven
de Hr Bergen ringo
B.V.B.a. Bries Electrotechnieken
de Hr Christiaens Stefan
B.V.B.a. de loose thomas
de Hr de nollin Kris
de Hr de wolf lorentz
B.V.B.a. dx Electro
B.V.B.a. E & B Installations
B.V.B.a. Electriciteitswerken luc
Sorton
B.V.B.a. Electrik
B.V.B.a. Elta
B.V.B.a. Energy Consultancy &
Solutions Benelux
de Hr Felique tom
de Hr Giebens Pieter
de Hr Goeteyn david
B.V.B.a. Gonnissen Jan
de Hr Haesaerts Peter
B.V.B.a. Hajo Elektro
Nouveaux membres - 1er trimestre 2013
n.V. Imbema Belgium
n.V. Imtech telecom
n.V. Jacops
B.V.B.a. K-Installations
n.V. new ECS technics
de Hr Peeraer Joris
B.V.B.a. Servilight
de Hr Simoens nico
B.V.B.a. technical Engineering
Solutions
B.V.B.a trS
n.V. Vandaele Machinery
de Hr Vande Bergh rudi
B.V.B.a. Vandenberghe Jeroen
B.V.B.a. Vangronsveld Verlichting -
Electro
n.V. Vertronics
B.V.B.a. Vm Construct
9420 ERPE-MERE
1070 ANDERlEChT
8540 DEERlIJK
3211 lubbEEK
2610 ANTWERPEN
9200 DENDERMONDE
2100 ANTWERPEN
9080 lOChRIsTI
3000 lEuVEN
8501 bIssEgEM
8780 OOsTROZEbEKE
3201 AARsChOT
8540 DEERlIJK
3740 bIlZEN
9890 gAVERE
1600 sINT-PIETERs-lEEuW
FrAncophones
neerLAnDophones
Fedelec magazine | 11
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12 | Fedelec magazine
es pourcentages des participations béné-
ficiaires en assurances-vie individuelles
et groupe sont déjà connus pour l’année
2012. Les rendements globaux bruts de ces assu-
rances-vie figurent parmi les plus élevés du mar-
ché. Comme d’habitude…
“L ”
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Fedelec magazine | 13
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14 | Fedelec magazine
uoi qu’on en dise, un travailleur fournit des prestations sous l’autorité d’un employeur et il perçoit à cet effet
un salaire. C’est la définition d’un contrat de travail. En outre, on retrouve textuellement dans la loi qu’un tra-
vailleur doit exécuter son travail avec soin, probité et conscience, en temps, lieu et aux conditions convenus
et qu’il est obligé d'agir conformément aux ordres et aux instructions qui lui sont donnés par l'employeur, ses manda-
taires ou ses préposés, en vue de l'exécution du contrat. Un travailleur doit donc tout d’abord faire son travail. Aller sur
facebook pendant les heures de travail, regarder un film sur You Tube ou envoyer des SMS ne font donc certainement
pas partie de l’essence même d’un contrat de travail. Mais, si le travailleur le fait quand même? Qu'en est-t-il?
“Q
”etablissez des conventions!
En tout premier lieu: veillez à ce que les
accords soient clairs. Si vous posiez la
même question à un employeur ou à un
travailleur quant à savoir s’il peut aller sur
facebook ou envoyer des SMS pendant
une demi-heure par jour, les réponses
seraient assurément différentes. Pour
ces raisons, un premier principe s’ap-
plique déjà: établissez des conventions.
Etablissez clairement ce qui est autorisé
et ce qui ne l’est pas. Ainsi, un travailleur
pourrait en déduire que le fait de pou-
voir poster un avis personnel sur face-
book avec le portable du travail ne pose
aucun problème alors que l’employeur
trouve, lui, que c’est absolument inter-
dit. Supposer que les employeurs et les
travailleurs envisagent les choses de la
même manière face à un tel problème est
une grave erreur. Si des règles ont été éta-
blies à ce sujet, un travailleur sait alors à
quoi il doit s’en tenir. L’employeur, de son
côté, dispose ainsi d’une norme pour
contrôler le comportement du travailleur.
Si ces accords sont repris dans le règle-
ment de travail, ils doivent être considérés
comme un engagement pour l’employeur
et pour le travailleur.
Un employeur qui met du matériel à la dis-
position de ses travailleurs a le droit de
déterminer comment ce matériel va être
utilisé. En effet, il est le propriétaire de ces
biens. La loi n’est, à ce niveau, pas for-
mulée de manière très sophistiquée: "le
travailleur a l’obligation … d'agir confor-
mément aux ordres et aux instructions
qui lui sont donnés par l'employeur".
Concrètement: un employeur qui met à
disposition d’un travailleur un PC ou un
smartphone et une connexion internet
peut limiter l’usage de ce matériel unique-
ment à des fins professionnelles. Mais
qu’un usage privé soit autorisé ou non,
des accords doivent être pris à ce sujet.
Ceci apporte des précisions.
Un travailleur a droit au respect de la
vie privée …
Attention: établir des conventions ne
signifie pas qu’un employeur peut
contrôler un travailleur en continu sur la
base du travail. Il existe en effet encore
un droit au respect de la vie privée. Ce
droit est également reconnu sur la
base du travail: ici aussi, un travailleur
a le droit au respect de la vie privée. Ce
droit empêche un employeur de pouvoir
contrôler chaque mail ou SMS qu’un tra-
vailleur envoie pour examiner si c’est bien
autorisé.
… mais pas illimité!
Ce droit au respect de la vie privée est
même inscrit dans la Constitution.
Cependant, ce droit ne permet pas
qu’un travailleur aille surfer sur inter-
net ou poster des avis sur facebook de
façon illimitée. Pour garder un équilibre
entre le droit au respect de la vie privée
Réseaux sociaux, surfer et smartphones: est-ce autorisé au travail?
info de la fédération
Fedelec magazine | 15
du travailleur d’une part et organiser une
possibilité de contrôle pour l’employeur
d’autre part, les partenaires sociaux ont
conclu la CCT n° 81. Dans cette CCT, il
est décrit ce qu’un employeur peut faire
pour contrôler les visites de ses tra-
vailleurs sur internet et donc aussi sur
les réseaux sociaux pendant les heures
de travail.
Ce contrôle suppose une procédure
dans laquelle on doit tout d’abord
constater très clairement et formellement
ce pourquoi des travailleurs peuvent
être contrôlés. En outre, l’intervention
dans la vie privée du travailleur lors d’un
contrôle doit être très limitée.
Tout d’abord, ce contrôle peut se faire
uniquement de manière globale et ce
n’est seulement que lorsque des consta-
tations d’irrégularités ont été signa-
lées que l’employeur peut s’adresser à
un travailleur en particulier. En d’autres
termes, individualiser un tel contrôle ne
peut se faire qu’après un contrôle glo-
bal. Un exemple d’un tel contrôle global
est un contrôle sur une taille anormale
d’e-mails, qui engendre un ralentisse-
ment sévère du réseau. S’il existe de tels
e-mails, on peut alors passer à l’étape
suivante de la procédure, à savoir
rechercher leur provenance.
Ce n’est que si un employeur veut évi-
ter des faits illicites, protéger ses intérêts
économiques ou protéger la sécurité de
son réseau informatique que le contrôle
peut être immédiatement individualisé.
Un travailleur a droit au respect de la
liberté d’expression …
Mais le travailleur a aussi des obligations:
un employeur peut attendre une certaine
loyauté de son travailleur.
Il semble évident qu’un travailleur qui
accède à facebook pendant son temps
libre ne cause aucun préjudice à son
employeur. En effet, pendant son temps
libre, un travailleur fait ce qu’il veut et un
employeur ne peut en principe pas s’y
immiscer. Ici, le droit à la liberté d’expres-
sion, tout comme le droit du respect de la
vie privée, est ancré dans la Constitution.
Ce peut cependant être différent si le tra-
vailleur, même pendant son temps libre,
utilise les réseaux sociaux pour envoyer
toutes sortes d’avis sur son employeur
dans le monde entier. S’il s’agit d’avis qui
peuvent porter préjudice à l’employeur, un
pas de trop est fait quant à décider que
ceci n’a pas de conséquences sur la rela-
tion de travail. Même si cela se fait pen-
dant le temps libre du travailleur, pendant
le temps où l’employeur ne peut pas exer-
cer d’autorité sur lui. Temps libre ou non,
fedelec
16 | Fedelec magazine
le travailleur ne peut pas rendre public des
informations qui peuvent causer préjudice
à l’employeur. Que ce soient maintenant
des informations financières connues
trop tôt ou qu’il s’agisse de critiques sur le
patron ou les collègues. Même dans la vie
privée d’un travailleur, un employeur peut
compter sur la loyauté de son travailleur.
Pour contrôler si un travailleur n’envoie
pas dans le monde entier des avis néga-
tifs sur son employeur, un employeur
pourrait exiger que ses travailleurs le
désignent comme ami ou comme lien.
Ceci n’est pas accepté. Entrer en service
chez un employeur n’a pas pour consé-
quence que le travailleur donne à son
patron accès à son réseau social. Exiger
qu’un patron doive accéder aux réseaux
sociaux de son travailleur est une grande
violation du droit au respect de la vie pri-
vée du travailleur.
Si le patron souhaite surveiller le com-
portement du travailleur sur les réseaux
sociaux, il devra intervenir d’une manière
différente. Pour ce faire, on pourrait s’ins-
pirer de la procédure de la CCT n° 81, mais
cela concerne uniquement l’utilisation du
réseau dans l’entreprise. Comment peut-
on établir qu’un travailleur va calomnier
son employeur dans les médias sociaux
pendant son temps libre n’y est en effet
pas prévu. Il y a toutefois peu de chances
qu’un employeur en fasse la découverte,
dans le cas contraire cela semble être plu-
tôt occasionnel.
… mais pas illimité!
Mais le droit à la liberté d’expression n’est
pas non plus illimité. Le droit à la liberté
d’expression ne peut justifier un délit et
la diffamation est toujours à considérer
comme un délit. Si un travailleur va trop
loin dans le contenu de ses avis sur les
réseaux sociaux, un employeur peut alors
déposer plainte et faire démarrer une pro-
cédure pénale.
Il est vrai que ceci est une étape très
radicale qui concerne aussi une faute
extrême du travailleur. Ceci ne doit pas
nécessairement aller si loin: un travailleur
a l’obligation, … de s'abstenir, tant au
cours du contrat qu'après la cessation
de celui-ci … de divulguer les secrets
de fabrication ou d'affaires, ainsi que le
secret de toute affaire à caractère per-
sonnel ou confidentiel dont il aurait eu
connaissance dans l'exercice de son
activité professionnelle. Cette obligation
se retrouve littéralement dans la loi. Sur
base de cette obligation, on peut exiger
d’un travailleur qu’il ne raconte pas tout ce
qui se passe dans l’entreprise en jetant le
discrédit dans les médias sociaux.
Mais il n’y a pas que cela: la loi qui règle
les relations entre les employeurs et les
travailleurs détermine clairement qu’em-
ployeur et travailleur se doivent respect et
estime l’un vis-à-vis de l’autre. Rien que
cette disposition devrait faire réfléchir
deux fois avant de communiquer!
résumé
Facebook, linked in, You Tube, envoyer
des SMS: un employeur est propriétaire
des moyens de production qu’il met à
disposition de ses travailleurs et il peut en
limiter l’usage privé. Cependant il ne peut
faire de contrôle sans autre forme, pour
ce faire, il doit convenir d’une procédure
et la respecter. Le fait est qu’un travailleur
a droit à la liberté d’expression mais que
ce droit n’est pas illimité. Quoi qu’il en soit:
fixer clairement ce qui est autorisé et ce
qui ne l’est pas dans une convention ou
dans le règlement de travail est un must.
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Fedelec magazine | 17
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Compte-courant d’un dirigeant d’entreprise
compte-courant débiteur
C’est ce que l’on rencontre le plus sou-
vent: le dirigeant d’entreprise ou l’ad-
ministrateur est redevable d’un certain
montant à son entreprise.
Lorsque les rentrées financières du diri-
geant d’entreprise ou de l’administra-
teur ne sont composées que d’avances
en compte-courant, le risque est grand
que ces rentrées soient requalifiées en
rémunérations….
Comme le fisc ne tombe en général
qu’après la clôture des comptes, il sera
préférable de pouvoir prouver les rem-
boursements de ces avances ainsi que
la perception des rémunérations qui
ont (peut-être) été versées d’une autre
manière.
Vous devez effectivement savoir que les
conséquences en cas de requalification
en rémunérations peuvent être lourdes
(imposition, recalcul des lois sociales,
sanctions pour non-établissement d’une
fiche individuelle de rémunération, etc).
Le fisc contrôle également si le diri-
geant d’entreprise ou l’administrateur
a payé des intérêts sur ces avances ou/
et si ces intérêts correspondent plus ou
moins avec les taux qui auraient dû être
appliqués.
Si ce n’est pas le cas, le dirigeant d’en-
treprise ou l’administrateur sera taxé sur
les intérêts, ou sur la différence avec les
intérêts qui auraient dû être perçus, à titre
d’avantage de toute nature.
compte-courant créditeur
On rencontre moins souvent un compte-
courant créditeur si ce n’est lors de la
création ou dans l’année qui suit la créa-
tion d’une entreprise.
Ce peut aussi être le cas lorsqu’une
entreprise a des problèmes de liquidi-
tés et que son dirigeant d’entreprise ou
administrateur a avancé des fonds à son
entreprise.
Sans trop entrer dans les détails, il y aura
requalification possible en dividendes
lorsque l’avance a été accordée à un taux
anormalement élevé (dans la plupart
des cas).
Mais qui dit dividendes, dit évidemment
retenue du précompte mobilier et taxa-
tion dans le chef de l’entreprise.
Ce qui peut également arriver, c’est l’ins-
cription de la rémunération du dirigeant
d’entreprise ou de l’administrateur au
crédit de son compte-courant. Dans ce
cas, le dirigeant d’entreprise ou l’admi-
nistrateur sera taxé dès cette inscription.
Il s’agit souvent d’une écriture en fin
d’exercice comptable lorsque l’assem-
blée générale a décidé d’octroyer telle
ou telle rémunération au dirigeant d’en-
treprise ou à l’administrateur pour les
prestations qu’il a effectuées au cours de
l’exercice écoulé.
Il est important de savoir que c’est la date
d’inscription qui est utilisée pour déter-
miner l’exercice auquel la rémunération
se rattache et non la date du paiement
effectif, et ce, même si ce dernier a lieu
au cours de l’exercice suivant (inscrip-
tion le 31/12/201n mais paiement en mai
201n+1 » les revenus doivent être repris
dans la déclaration des revenus 201n –
exercice d’imposition 201n+1).
Et s’il n’y a pas de paiement effectif suite
par exemple à la faillite de l’entreprise,
c’est au dirigeant d’entreprise ou à l’ad-
ministrateur de prouver que l’argent
n’était pas disponible au moment de
l’inscription et que cette indisponibilité
était indépendante de sa volonté.
18 | Fedelec magazine
e fisc cherche des sous et lors d’un contrôle fiscal, il vaut mieux être prudent quand un dirigeant d’entreprise
dispose d’un compte-courant au sein de sa propre entreprise car danger il y a.
Si vous faites « attention » avec votre compte-courant et que ce dernier présente en fin d’année un solde peu
élevé - aussi bien créditeur que débiteur - il n’y a en général pas de problèmes. Mais il en va bien évidemment autrement
lorsqu’il prend de trop grandes proportions.
“L ”
info de la fédération
Fedelec magazine | 19
n dépit d’une légère augmentation dans les chiffres recensant les élèves dans les options électrotechniques, le
problème de l’embauche dans le secteur des électriciens demeure problématique. C’est la raison pour laquelle
Formelec passe à la vitesse supérieure avec des actions percutantes dans la presse et trois sites web flambant
neufs. Sur ces sites, les enfants et les jeunes trouveront toutes les informations à propos des études en électricité et sur
les métiers dans le secteur. Pour les enseignants, l’offre Formelec a encore gagné en clarté et en accessibilité.
“E ”
Watt’s Up?
Le site web www.wattsup.be est le principal pôle d’attraction
de la nouvelle stratégie. Les jeunes et les adultes y trouvent des
informations sur toutes les formations possibles débouchant
sur le métier d’électrotechnicien. Avec le localisateur d’écoles
interactif, ils sont guidés en un tournemain vers les écoles et les
centres de formation près de chez eux. La diversité des métiers
dans le secteur est présentée de différentes manières au visiteur
au moyen d’un sélecteur pratique de métiers, de vidéos, photos
et d’articles. Ils y trouveront également des informations de fond
sur l’électricité pour les véritables as de l’électrotechnique.
Le compte facebook correspondant au site web, www.
facebook.com/wattsup.fr, doit vous permettre de partager
plus facilement les nouvelles et attirer aisément un plus grand
nombre de visiteurs.
Like us and stay tuned!
electroclub
Le site web existant pour les 10-14 ans a été totalement relifté
et est disponible à l’adresse www.electro-club.be. Le but de
ce site web est de créer de l’interaction avec les enfants et leurs
parents. S’ils deviennent membres de l’Electroclub, ils reçoivent
à domicile un livret sur l’électrotechnique et ont régulièrement la
possibilité d’en apprendre davantage au sujet de l’électricité par
le biais de concours, d’épreuves et de petites vidéos. L’objectif
est que les enfants réfléchissent avec leurs parents au sujet de ce
qui les intéresse vraiment et vers où se tourner avec leur passion
pour l’(électro)technique. Dès lors, vous trouverez ici des infor-
mations sur les possibilités de métiers et l’organisation de l’en-
seignement technique. Le localisateur d’écoles les aidera dans
leur recherche d’offres de formation dans leur propre région.
restez Branchés
Sur www.restezbranches.be, les enseignants s’y retrouve-
ront désormais plus facilement dans l’offre de formations déve-
loppées par Formelec à leur intention. Seront-ils encore mieux
à même de détecter à temps les talents techniques et de les
orienter. Les enseignants en électrotechnique pourront désor-
mais gérer eux-mêmes leur fiche pour le localisateur d’écoles
et la compléter avec des informations sur les journées portes
ouvertes, photos et vidéos.
Découvrez les nouveaux sites web et faites-en la pro-mo auprès de votre propre cercle familial et amical:
www.electro-club.be -> pour les 10-14 answww.wattsup.be -> pour les jeunes et les adulteswww.restezbranches.be -> pour les enseignants du pri-maire, secondaire et de l’enseignement pour adultes
like us!www.facebook.com/wattsup.fr
Electroclub et Watt’s Up? doivent inciter davantage de jeunes à opter pour l’électrotechnique
Nouveaux sites web pour les futurs électriciens
20 | Fedelec magazine
Tecnolec informE
Sécurité des ensembles de commutation et de distribution basse tension selon la nouvelle norme NBN EN 61439
e Moniteur belge du 9 avril 2010 a enregistré les normes NBN EN 61439-1 “Installations de commutation et de
distribution - Partie 1: Règles générales (6ième édition)” et NBN EN 61439-2 “Ensembles de commutation et de
distribution basse tension - Partie 2: Armoires de commutation et de distribution (1ère édition)”. Il stipule en
outre que la norme NBN EN 61439-1 remplace dorénavant les normes NBN EN 60439-1 et NBN EN 60439-1/A1.
Nous tenterons, dans cet article, d’analyser quelles conséquences cette nouvelle normalisation pourrait avoir pour les
installateurs-électriciens et les tableautiers.
“L
”
IMpAcT De LA norMALIsATIon
Belgique
Le Règlement Général sur les Installations Electriques (RGIE)
stipule, à l’Article 5, qu’une installation électrique ne peut com-
prendre que des machines, appareillages et conduites sûres et
que ces équipements doivent être construits selon les règles de
l’art. L’Article 7 suppose ensuite qu’un matériel basse tension
offre le niveau de sécurité requis lorsqu’il répond aux normes
homologuées par le Roi, ou enregistrées par l’IBN. L’Article 9
pose aussi que, si des normes ont été homologuées par le Roi
ou enregistrées par l’IBN, celles-ci doivent être considérées
comme les ‘règles de l’art’ en la matière.
En bref, cela revient à dire qu’un tableau basse tension est sup-
posé ‘sûr’ s’il a été construit selon les normes enregistrées qui
s’appliquent à ce tableau, plus précisément la norme NBN EN
60439-1 qui, après une période transitoire convenue, se verra
remplacée par la NBN EN 61439-1/2.
europe
Au niveau européen, les directives ‘Basse Tension’ et ‘CEM’
sont toujours d’application pour les tableaux électriques basse
tension. Si le tableau en question fait partie d’une machine,
la directive ‘Machines’ (Directive 2006/42/CE du Parlement
Européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux machines et
modifiant la Directive 95/16/CE) doit également être considérée.
Si le tableau se trouve en outre dans une zone à atmosphère
explosible, la directive ATEX est d’application.
Dans la directive ‘Basse Tension’ - la Directive 2006/95/CE du
Parlement Européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative
à l’harmonisation des dispositions légales des pays membres
concernant le matériel électrique à utiliser endéans des limites
de tension bien établies – il est demandé aux pays membres de
prendre les mesures nécessaires pour qu’un matériel électrique
ne soit commercialisé que s’il a été fabriqué selon les règles de
l’art en vigueur dans la Communauté Européenne. Le matériel
électrique conforme aux directives de sécurité des normes har-
monisées sera considéré comme sûr. On lira sur le site internet
http://ec.europa.eu/enterprise/policies/european-standards/
harmonised-standards/index_en.htm qu’aussi bien la norme
actuelle EN 60439 que la nouvelle norme EN 61439 sont des
normes harmonisées tombant sous l’application des directives
En premier lieu, cet article se concentre sur l’impact et
l’utilité de la normalisation dans un contexte belge aussi
bien qu’européen.
Ensuite, l’article traitera en profondeur certains points
importants pour les installateurs et tableautiers.
Fedelec magazine | 21
‘Basse Tension’ et ‘CEM’. La norme EN 60204-1:2006 Sécurité
des machines – Equipement électrique des machines - Partie 1:
Exigences générales est une norme harmonisée tombant sous
l’application de la directive ‘Machines’.
La rédaction des normes se rapportant à la sécurité des pro-
duits est décrite dans la Directive 2001/95/CE du Parlement
Européen et du Conseil du 3 décembre 2001 relative à la sécu-
rité générale des produits. Cette directive pose aussi que des
normes européennes non obligatoires doivent être établies de
façon à ce qu’un produit qui répond à une norme nationale vers
laquelle une norme européenne a été transposée (c’est le cas
pour toute norme enregistrée), est supposé être conforme aux
exigences de sécurité imposées par une directive. Pour rendre
ceci possible, la directive prescrit aussi que les mandats des
organismes européens de normalisation doivent imposer à ces
organismes d’établir des normes européennes de façon à ce
que les produits qui s’y conforment répondent également aux
exigences de sécurité générales.
Les règles internes des organismes européens de normalisation
stipulent que chaque norme européenne doit être implémen-
tée par les organismes nationaux de normalisation et que les
normes nationales contradictoires doivent être révoquées. En
Belgique, ceci se fait par publication au Moniteur, après appro-
bation par le Conseil d’Administration de l’IBN.
Au sujet du marquage CE, la directive Basse Tension – qui est
la Directive 2006/95/CE – dit encore la chose suivante: le maté-
riel électrique doit, avant sa commercialisation, être pourvu d’un
marquage CE attestant sa conformité aux directives applicables.
En bref, cela revient à dire que tout tableau basse tension com-
mercialisé en Europe doit être pourvu d’un marquage CE attes-
tant la conformité du produit aux directives applicables. On peut
satisfaire à cette exigence par application des normes harmo-
nisées tombant sous l’application des directives en question,
dans notre cas les directives ‘Basse Tension’ et ‘CEM’.
nBn en 61439
Généralités
La nouvelle norme “Ensembles de commutation et de distribu-
tion basse tension “ comprendra finalement 8 parties distinctes:
• Partie 0: Manuel de spécification des installations de distribution
• Partie 1: Règles générales
• Partie 2: Ensembles de commutation et de distribution de
puissance, pour personnes qualifiées (tableaux
industriels)
• Partie 3: Ensembles de répartition prévus pour être manipulés
par des personnes non qualifiées (tableaux domes-
tiques)
• Partie 4: Ensembles de distribution pour chantiers (armoires
de chantier)
• Partie 5: Ensembles de distribution publique de l’énergie élec-
trique (armoires de trottoir)
• Partie 6: Canalisations préfabriquées
• Partie 7: Ensembles de distribution pour applications spéci-
fiques dans des endroits accessibles au public (ins-
tallations portuaires, campings, marchés, bornes de
charge)
Habituellement, une norme nationale périmée sera révoquée
six mois après la publication de la norme européenne corres-
pondante; on compte donc sur une période transitoire d’une
demi-année. Pour les parties 1 et 2 de la nouvelle norme, il
est prévu une période transitoire de 5 ans. Ceci implique que
la norme NBN EN 60439-1 reste d’application jusqu’au 1er
novembre 2014, parallèlement aux normes NBN EN 61439-1/2.
Les tableautiers ont donc jusqu’au 1/11/2014 pour se mettre en
conformité avec la NBN EN 61439-1/2.
22 | Fedelec magazine
objectifs de la nouvelle norme
L’objectif de la nouvelle norme est double:
• La norme répond à la nouvelle structure normative et se com-
pose donc d’une partie générale et de parties spécifiques.
• Les zones ‘grises’ de l’ancienne NBN EN 60439 ont été élimi-
nées dans toute la mesure du possible par:
» La suppression des termes “Ensembles de série” et
“Ensembles dérivés de série”
» L’imposition de méthodes de vérification uniformes, à
savoir:
- Règles de conception
- Calculs
- Essais/mesures
• Les termes ‘vérification de la conception’ et ‘vérification de
routine’ sont clairement explicités dans la nouvelle norme:
» La vérification de la conception a pour but de contrôler
la conformité du concept de tableau aux exigences de la
norme. Elle se fait une seule fois, sur un tableau représen-
tatif de la production.
» La vérification de routine a pour but d’identifier d’éven-
tuels vices de matériau ou de fabrication et donc d’ob-
tenir un tableau qui fonctionne à souhait. Elle se fait sur
chaque tableau assemblé, aussi bien pendant qu’à la fin
du processus d’assemblage.
Ceci impose donc la conformité absolue de tous les tableaux, en
se basant sur les méthodes de vérification uniformes imposées.
Différences entre la nBn en 61439 et la nBn en 60439
Les différences majeures entre la NBN EN 61439 et la NBN EN
60439 sont:
• 7 parties dans la nouvelle norme au lieu de 5 dans l’ancienne.
• Une partie générale avec les exigences générales et une
partie spécifique par application (industrielle, domestique,
chantiers,…).
• Les termes ambigus “Ensembles de série” et “Ensembles
dérivés de série” n’existent plus dans la nouvelle norme.
• Des méthodes de vérification différentes, mais équivalentes,
sont permises:
» Essais/mesures
» Calculs
» Emploi des règles de conception
Que la nouvelle norme fait tout le nécessaire pour lever les
anciennes ambiguïtés est démontré dans les exemples suivants:
• Exigences clairement définies dans la nouvelle norme en
matière d’échauffement:
» Dériver un nouveau tableau d’un tableau déjà testé ne
pourra se faire qu’en tenant compte des conditions limi-
naires suivantes:
- Tableau similaire
- Meilleure évacuation de chaleur
- Moins de dégagement de chaleur
» Emploi systématique des méthodes de vérification:
- Calculs sur base des données fournies par les fabri-
cants de tableaux et de composants
- Essai avec courant
• Le facteur d’emploi est détaillé à l’aide d’exemples.
• Les exigences de la norme concernant les enveloppes vides
pour matériels de commutation basse tension (IEC 62208)
sont également inclues dans la nouvelle norme. Mentionnons
en guise d’exemple: l’essai de corrosion, l’essai de protection
des enveloppes, l’essai UV, l’essai de levage, la résistance
mécanique et le marquage.
• Les exigences constructives et fonctionnelles sont nettement
séparées et reprises dans des chapitres distincts.
points qui méritent l’attention
Vérification de routine
Cette vérification doit se faire par le fabricant sur chaque tableau,
pendant ou à la fin de l’assemblage. La routine doit comprendre
les contrôles se rapportant aux points suivants:
• La construction du tableau
Tecnolec informE
Fedelec magazine | 23
» Contrôle visuel de l’indice de protection requis contre
l’eau, les objets étrangers et les impacts mécaniques
(degré IP).
» Distances d’isolement et lignes de fuite:
- Si la distance d’isolement correspond à la valeur exi-
gée dans la norme ou est inférieure à 1,5 fois cette
valeur, une mesure physique ou un essai avec une
tension de choc adéquate s’impose.
- Si la distance d’isolement est égale ou supérieure à
1,5 fois la valeur exigée dans la norme, un contrôle
visuel peut être effectué, ou un essai avec une ten-
sion de choc adéquate.
- Pour les lignes de fuite, la norme ne fait état que de
contrôles visuels.
» Contrôle visuel de la protection de base contre l’électrisa-
tion/électrocution et l’intégrité des circuits de protection.
Le serrage correct des vis et boulons sera vérifié sur base
d’un échantillonnage.
» Contrôle visuel du montage correct et de l’identification
des composants.
» Le serrage correct des vis et boulons des circuits élec-
triques internes et de leurs raccords sera vérifié sur base
d’un échantillonnage. L’état des conducteurs doit être
soumis à un contrôle visuel.
» Le nombre, le type et l’identification des bornes de rac-
cord pour conducteurs externes doivent être soumis à un
contrôle visuel.
» Le fonctionnement correct des composants à com-
mande mécanique ainsi que les divers verrouillages
mutuels et individuels, y compris ceux relatifs aux com-
posants amovibles, doivent être contrôlés.
• Les caractéristiques du tableau
» Vérification de la résistance d’isolement à l’aide d’un
essai par puissance-fréquence, tel que décrit dans la
norme, et appliqué à chaque circuit pendant 1s pour les
tableaux de plus de 250A. Lors de cet essai, on veillera à
ne pas endommager le tableau.
En guise d’alternative pour les tableaux avec protection
d’entrée contre les surintensités jusque 250A, le contrôle
de résistance d’isolement peut se faire en appliquant au
moins 500 Vcc entre les circuits et les parties conduc-
trices accessibles. Pour chacun de ces circuits, la résis-
tance d’isolement doit valoir au moins 1000 Ohm/V par
rapport à la terre.
Ceci ne s’applique pas aux circuits auxiliaires à condition
néanmoins:
- Qu’ils soient protégés par un dispositif d’intensité
nominale inférieure ou égale à 16A.
- Qu’un essai électrique à la tension nominale ait déjà
été effectué sur ces circuits auxiliaires.
» Câblage, performances opérationnelles et fonction-
nalité. Un contrôle visuel des informations et identifica-
tions requises sur les câbles et appareillages est à faire.
En fonction de la complexité du tableau, il peut s’avérer
nécessaire de contrôler le câblage et d’effectuer un essai
de fonctionnement électrique. La procédure et le nombre
d’essais dépendent du fait que le tableau renferme – ou
non – des verrouillages mutuels complexes, des possibi-
lités de contrôle séquentiel, etc. Il est parfois nécessaire
de réitérer ces essais sur chantier, avant de raccorder
définitivement le tableau.
Annexe C: Points à convenir entre le tableautier et le
client
La norme prévoit un tableau récapitulatif avec les points mini-
maux à convenir entre le tableautier et le client pour pouvoir
assembler un tableau qui répond aux exigences de ce client.
Le même tableau récapitulatif mentionne aussi les chapitres de
la norme qui traitent de ces points, la valeur standard si la norme
en prévoit une et, finalement, une colonne où le client peut entrer
ses exigences. Si le client ne dispose pas d’informations spéci-
fiques à ce sujet et si la norme fait état d’une valeur standard, on
peut se baser sur celle-ci après accord du client.
24 | Fedelec magazine
Annexe D: Vérification de la conception
Le tableau en Annexe D énumère les points à vérifier.
En plus des points en question, le tableau renvoie aux articles
de la norme qui décrivent les vérifications à faire et mentionne
aussi les méthodes autorisées (essais/mesures, calculs, règles
de conception).
Détermination de l’échauffement par calcul pour un
tableau à compartiment unique et une intensité ne dépas-
sant pas 630A ou un tableau à compartiments multiples et
une intensité ne dépassant pas 1600A
La détermination par calcul peut se faire sous des conditions bien
spécifiques, parmi lesquelles il faut certainement mentionner:
• Détermination de l’échauffement par calcul autorisée si les
intensités nominales des circuits du tableau ne sont pas supé-
rieures à 80% des intensités nominales des dispositifs de pro-
tection et des autres composants des circuits.
• Le tableau doit être conçu de façon à éliminer les pertes non
désirées, telles que les pertes par induction et par hystérèse.
Les conducteurs qui font partie d’un même circuit seront pla-
cés le plus près possible l’un de l’autre.
• Pour les calculs, on tiendra compte des facteurs d’emploi
et de simultanéité. Pour un tableau comptant 10 départs de
100A et pourvu d’une protection d’entrée de 600A, ces 600A
doivent être pris en compte pour le calcul de l’échauffement.
Emplacements des commutateurs et composants
En ce qui concerne l’accessibilité, la norme stipule les points sui-
vants, sauf si le tableautier et le client en sont convenus autrement:
• Les bornes de raccordement, à l’exception de celles pour
les conducteurs de protection, sont à placer au moins à 0,2
mètres au-dessus de la base de montage du tableau et de
façon à ce que le raccordement des câbles soit aisé.
• Les instruments que l’opérateur doit pouvoir lire sont à placer
entre 0,2 m et 2,2 m au-dessus de la base de montage du
tableau.
• Les éléments de commande et de manœuvre, tels que poi-
gnées, boutons-poussoirs ou similaires sont à placer à des
hauteurs ergonomiquement justifiées; leur ligne de centre doit
se situer entre 0,2 m et 2 m au-dessus de la base de montage
du tableau.
• Les éléments de commande d’urgence doivent se situer entre
0,8 m et 1,6 m au-dessus de la base de montage du tableau.
Les définitions données par la norme parlent d’une “mounting
structure: structure not forming part of an ASSEMBLY designed
to support an ASSEMBLY”. Il s’agit du socle et ce socle ne fait,
selon la définition, pas partie du tableau. Ceci implique que les
hauteurs données ci-dessus se rapportent au bord supérieur du
socle, qui constitue la base de montage du tableau.
Annexe h: Pertes de courant et de puissance autorisées
dans les conducteurs en cuivre du tableau
L’Annexe H de la nouvelle norme reprend un tableau récapitulatif
provenant de la norme IEC 60364-5-52: Electrical installations of
buildings – Part 5-52: Selection and erection of electrical equip-
ment – Wiring systems.
Lorsqu’on prend, en guise d’exemple, un conducteur en cuivre
de 2,5 mm² à isolation en PVC placé dans un conduit fermé avec
d’autres conducteurs sous charge – ce qui arrive fréquemment
dans un tableau électrique – le tableau récapitulatif en ques-
tion donne une intensité maximale de 10A pour une tempéra-
ture ambiante de 55°C (température dans le tableau). Pour que
ce même conducteur en cuivre de 2,5 mm² puisse véhiculer
un courant d’intensité supérieure, il faut considérer les options
suivantes:
• Veiller à réduire la température dans le tableau. A 30°, le même
conducteur de 2,5 mm² peut véhiculer un courant d’une inten-
sité de (1 / 0,61) x 10A = 16,4A en tenant compte du facteur de
correction thermique.
• Employer des conducteurs à isolation VPE-EPR qui permet-
tent des charges plus élevées, conformément aux tableaux de
l’IEC 60364-5-52.
• Veiller à ce que les conducteurs puissent évacuer la chaleur
plus efficacement, en installant moins de conducteurs dans le
même conduit ou en employant des conduits ajourés.
conclusion
La norme NBN EN 61439 élimine sans aucun doute bon nombre
d’ambiguïtés de l’ancienne NBN EN 60439. Elle se révèle en
outre mieux structurée, et elle est agrémentée des tableaux et
addenda informatifs requis. La nouvelle norme s’affirme donc
comme un instrument pratique pour tout installateur ou tableau-
tier qui désire se conformer aux directives BT et CEM.
www.tecnolec.be
Tecnolec informE
La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …
étroitement liée à la comptabilité Bob50
mais également à PlanningPME BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction, BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite avec la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures, etc…) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe (exportation de la base de données Clients vers PlanningPME et importation des travaux planifiés en interventions, dépannages, entretiens, etc en Bc-Pro).
Passons ici en revue les principales nouveautés techniques annoncées avec la sortie de la version 8.0 pour début de l’été et déjà la 8.1 pour fin de l’été !
Bc-Pro a depuis le début assurer une liaison poussée avec les
logiciels phares de la suite Office que sont Excel (import/export) et Word (ouverture automatique nouvelle lettre/fax avec entête client/fournis. prémeublée, mailing, etc…) : ceci fonctionne avec toutes les versions de MS-Office et sera encore le cas avec la version d’Office 2013 dans la nouvelle version Bc-Pro 8.0
Cette nouvelle version Bc-Pro 8.0 intègrera également quelques adaptations techniques afin d’optimiser le fonctionnement sous Windows 8 et Windows Server 2012. Il s’agit là de petits changements internes pour une entière compatibilité avec les tous derniers OS précités si même la version actuelle fonctionne déjà très bien sur ces versions Windows. Pour rappel, par contre, toutes les anciennes versions avant Windows XP ne sont plus supportées, ce qui est tout à fait courant maintenant.
Une de ces améliorations techniques la plus attendue, et elle sera
également disponible en Windows 7, c’est l’affichage plus clair et plus lisible des écrans en taille Windows standard et l’utilisateur pourra même encore avoir plus grand où tout deviendra plus grand y compris les titres de champs, zones de saisie, etc…
Hormis les adaptations pour le SEPA qui sont d’ailleurs déjà disponibles en 7.2 (version mars), les adaptations tva le seront en 8.0 si Bob50 4.1 sera déjà disponible, sinon alors en 8.1 pour fin de l’été.
Plusieurs adaptations légales vont aussi être intégrées bien avant les
échéances où elles seront obligatoires. Il s’agit des adaptations en matière de tva pour lesquelles une loi a été votée et publiée fin 2012 au Moniteur belge, pour une entrée en vigueur définitive au 31/12/2013. Bc-Pro synchronisera ces changements avec la sortie prévue d’une nouvelle version Bob50 4.1 durant l’été !
Voir les modifications tva en 7 points sur www.sage.be/fr/tva-2013
Mais en législation luxembourgeoise également Bc-Pro répondra aux exigences de la nouvelle norme FAIA.
Et enfin, afin que les utilisateurs puissent se préparer petit à petit aux
virements SEPA obligatoires au 1er février 2014, Bc-Pro met déjà à disposition des routines de conversion automatique des comptes BBAN en IBAN
Mais en plus de toutes ces adaptations techniques et légales, les 2 nouvelles versions 2013 du Bc-Pro (8.0 et 8.1) enrichiront encore un peu plus les nombreuses fonctionnalités de très belles nouveautés :
Une révision complète de la gestion des contrats permettra non
seulement de décrire les installations clients sous contrat d’entretien, maintenance, etc mais en offrant des facilités de recherche sur un ou plusieurs mots clé:certain type de chaudière, appareil de climatisation,…
Un tout nouveau module de suivi des interventions va être programmé pour être utilisé sur écran tactile et destiné à être utilisé par les techniciens sur la route via tablettes équipées de Win8 PRO (pas RT !) comme le HP Elite Pad, Microsoft Surface Tablet ou bien d’autres tablettes que les constructeurs équipent maintenant pour les professionnels du Windows8 PRO. Une connexion internet mobile 3G permettra alors un échange régulier avec le bureau où un site FTP interne devra être configuré. Le technicien pourra ainsi visualiser les interventions prévues sur la journée, en y distinguant celles urgentes qui ont été intercalées. Il pourra alors pointer les arrivées et départ, introduire les travaux réalisés et pièces utilisées, prendre des photos de l’installation avant/après et faire signer le client via un stylet et ce aussi bien pour des entretiens, dépannages ou nouvelles installations. Après validation d’une intervention client, le bureau disposera de son encodage endéans quelques minutes !!! … si du moins il est dans une zone où il est connecté au 3G durant 15 à 30 sec. (1 à 3 minutes avec des photos), sinon le dernier transfert interrompu se refera dès que la tablette aura à nouveau une connexion 3G.
Un nouveau type de document sera ajouté dans les achats pour
introduire ou plutôt constituer les factures d’achat marchandises afin d’améliorer nettement l’étape de validation des prix d’achat à la réception de la facture fournisseur mais aussi alors éviter un réencodage en comptabilité dans la mesure où le transfert des factures d’achat pourra se faire de la même manière très aisée que les factures de vente.
A cette occasion, une option permettra à l’utilisateur de choisir une
validation directe ou un transfert dans les journaux temporaires pour une validation manuelle en Bob50.
VISITEZ AUSSI LE SITE www.bcpro.be Où vous pourrez télécharger directement une version de démonstration
2013: beaucoup de changements techniques en vue
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]
2013: les changements légaux vont être intégrés
2013: de nouvelles fonctionnalités seront disponibles
26 | Fedelec magazine
reportage
ClimaconUne pompe à chaleur produit de l’eau chaude sanitaire à prix réduit
vec ses chauffe-eaux pompe à chaleur de marque Midea, la firme
Climacon dispose d’une solution idéale pour la production domes-
tique d’eau chaude sanitaire. La pompe à chaleur incorporée prélève
75% de ses calories dans l’air ambiant aspiré et restitue cette chaleur à l’eau
chaude sanitaire. Les 25% restants sont d’origine électrique. “L’eau chaude
sanitaire peut ainsi être réchauffée jusqu’à 70°C, tout au long de l’année. Le
chauffe-eau pompe à chaleur consomme quelque 70% d’électricité en moins
qu’un appareil électrique traditionnel”, explique Delphine Zaman,
responsable du marketing chez Climacon.
“A
”Le chauffe-eau pompe à chaleur Midea
commercialisé par Climacon prélève ses
calories dans l’air ambiant aspiré, en pro-
venance de l’intérieur – garage, cave, local
de chauffe – ou même de l’extérieur. On
peut également le brancher sur un sys-
tème de ventilation C ou D pour mettre à
profit la chaleur résiduelle de l’air de ven-
tilation. Après une extraction maximale
d’énergie calorique, l’air refroidi est rejeté
à l’extérieur ou peut éventuellement ser-
vir au refroidissement d’un débarras. Le
chauffe-eau pompe à chaleur Midea - qui
occupe un espace d’à peine 1m² - est livré
prêt à être raccordé au réseau électrique
et se monte aisément dans toute infras-
tructure existante. La pompe à chaleur
dispose d’une commande numérique
intégrée, d’une minuterie – qui permet de
chauffer l’eau sanitaire au tarif de nuit – et
d’un programme automatique de protec-
tion contre la légionellose.
chauffe-eau pompe à chaleur
contre chauffe-eau électrique
Sur le plan des investissements, la dif-
férence de prix entre un traditionnel
chauffe-eau électrique à accumulation
d’une contenance de 200 litres et un
chauffe-eau Midea d’une contenance de
190 litres vaut environ € 1110 hors TVA
et hors placement. Mais qu’en est-il de
la consommation sur base annuelle?
Delphine Zaman: “Pour une production
moyenne journalière de 150 litres d’eau
chaude sanitaire à 60°C (et une tem-
pérature d’entrée d’eau de 12°C via le
réseau de distribution d’eau de ville), la
quantité d’énergie requise est:
150l x (60-12)°C x 1,16 x 10-3, ce
qui équivaut à 8,35 kW. Si cette
même eau est réchauffée à l’aide
d’un chauffe-eau électrique à
double tarif, le coût revient à envi-
ron 8,35 kW x 19 c€ / kWh x 10-2,
ce qui équivaut à € 1,59 par jour
ou € 579 par an. Si on considère
pour la pompe à chaleur un COP
annuel moyen* t = 3.2, la produc-
tion de cette quantité d’énergie
requiert 8,35 kWh: 3,2 = 2,61 kWh
d’électricité. Cette consommation
électrique double tarif coûte alors:
2,61 kWh x 19 c€ / kWh x 10-2,
donc € 0,50 par jour ou € 181 op an, ce
qui donne une différence annuelle de
€ 398 entre les deux appareils. Par
conséquent, l’investissement se récu-
père en € 1110/€ 398 = 2,8 ans à peine.”
chauffe-eau pompe à chaleur
contre chauffe-eau au gaz
Par rapport à l’appareil au gaz aussi, la
pompe à chaleur marque des points: pas
de contrôle bisannuel du brûleur, aucun
Fedelec magazine | 27
danger d’intoxication par monoxyde de
carbone ou d’encrassement de la che-
minée, et jusqu’à 20% en moins d’émis-
sions de CO2 comparé à une chaudière
au gaz de type instantané. Et le coût
énergétique? Delphine Zaman pour-
suit ses calculs: “Le chauffe-eau Midea
réchauffe l’eau sanitaire à 60 - 70°C.
C’est amplement suffisant pour se pro-
téger de la légionellose. Le modèle
80l fonctionne à des températures
ambiantes de 0 à 43°C. Les modèles
190l et 300l, eux, fonctionnent entre -7
et 43°C. Avec la résistance électrique
incorporée, on parvient à étendre cette
plage de températures à -30 +45°C. Le
système de régulation numérique fonc-
tionne soit en position Economy soit en
position E-heater et la température de
consigne se règle aussi de façon numé-
rique. Une programmation temporisée
fait également partie des possibilités, ce
qui permet de profiter du tarif de nuit, par
exemple.”
Kit eco: pompe à chaleur sanitaire et
chauffe-eau solaire
Avec la pompe à chaleur RSJ-35/
300DN3 de Midea, Climacon propose
une solution optimale pour produire de
l’eau chaude sanitaire sur base d’éner-
gie solaire. Delphine Zaman explique:
“L’appareil 300l peut se raccorder sur
une source calorique d’appoint, telle
qu’un système solaire. Le système de
chauffage existant de la maison n’in-
tervient aucunement. Cette solution est
donc idéale pour les modernisations
d’habitations uni- ou plurifamiliales et
permet, en outre, d’économiser jusqu’à
65% de la facture énergétique.” Eandis
et Infrax accordent (sous réserve de
déviation) des primes à l’installation
d’un chauffe-eau solaire. Les nouvelles
conditions pour 2013 sont: prime de
€ 550/m2, plafonnée à € 2750 et à 50%
de la facture.
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28 | Fedelec magazine
KseppiExemple d’automatisation high tech de station d’épuration
projet
ans le village à Mornimont, province de Namur, a été mise en service l’an dernier une nouvelle station d’épu-
ration. Il s’agit de l’une des plus modernes parmi les 100 installations d’épuration d’eau en service dans cette
province. Tous les travaux d’électricité et d’automatisation dans et autour de la station ont été réalisés par l’en-
treprise Kseppi, de Soumagne, spécialisée en électricité industrielle.
“D ”
À Mornimont, section de la commune
de Jemeppe-sur-Sambre, a été mise
en service à la fin de l’année dernière,
une nouvelle station d’épuration. Cette
dernière traite et purifie le contenu
des fosses septiques des quelque
50.000 habitants, ainsi que des toi-
lettes mobiles de la région environnante.
L’emplacement de la nouvelle station
était auparavant celui d’un ancien site
industriel. Ce dernier était fortement pol-
lué et a dû être totalement assaini avant
de pouvoir procéder à la construction
de la station d’épuration. Une partie de
la terre, excavée, entre autres pour pou-
voir aménager les bassins biologiques, a
été consacrée, après assainissement, à
l’aménagement d’un talus élevé, recou-
vert de végétation, délimitant le terrain.
Ce dernier, d’une superficie de plus de
2 hectares, appartient à l’Intercommu-
nale Namuroise de Services Publics (ou
INASEP) et est donc de ce fait une pro-
priété privée.
De l’eau à des fins industrielles
La station comporte tous les ouvrages
hydrauliques nécessaires à l’exécution
de ce type d’activités de traitement d’eau:
bassin d’aération, déshuileur, redistri-
buteur…, permettant de traiter et de
purifier jusqu’à 7.308 m³ d’eau usée par
jour. Il y a en outre sur le site un bâtiment
technique et un bâtiment administratif
et logistique, ce dernier d’une surface
au sol de 550 m², construit entièrement
sur pieux de fondation. L’installation
d’épuration fonctionne 24 heures sur
24. Après épuration, l’eau peut être utili-
sée à des fins industrielles. La station de
Mornimont est pilotée et contrôlée par
quatre collaborateurs de l’intercommu-
nale INASEP.
réseau enterré d'équipements
techniques, de canalisations et de
câbles
Le site est pourvu d’un réseau sophis-
tiqué d’équipements techniques, de
canalisations et de câbles qui se trouve à
six mètres sous le sol environnant, et qui
relie entre eux les divers équipements de
traitement de la station. Depuis la région
environnante, des camions amènent le
liquide très épais, lequel est alors envoyé,
par gravitation, avec un débit constant,
vers le premier collecteur démarrant le
processus d’épuration. Une armoire de
commande équipée d’une unité de traite-
ment d’air série MS alimente différentes
électrovannes CPE. Cette armoire de
commande, fabriquée dans les ateliers
Festo, a été livrée sur chantier, prête à
être installée. La modularité des divers
composants Festo a permis une mise en
service rapide de la station. Deux com-
presseurs alimentent les pompes pneu-
matiques à membrane qui envoient les
eaux vers les bassins collecteurs sep-
tiques. Le réglage de l’installation se fait
via des électrovannes à tiroir simple effet.
production de biogaz
Le liquide est ensuite conduit vers les
bassins d’aération où l’adjonction d’oxy-
gène favorise le développement des bac-
téries. Après cette phase, l’eau purifiée
est rejetée dans la Sambre. Les boues
sont utilisées en agriculture ou peuvent
servir à la production de biogaz. Cette
installation a été conçue par l’entreprise
ACH (Ateliers de Construction d’Herstal),
spécialisée dans les installations d’épu-
ration et d’eau potable et chargée des
présents travaux par l’INASEP. ACH a
réalisé ce projet en collaboration avec le
bureau d’études Eraerts, de Fleurus, et
l’entreprise Degremont, de Herstal. Cette
dernière a pris en charge le volet électro-
mécanique du projet.
Fedelec magazine | 29
spécialiste de l’automatisation des
stations d’épuration
L’entreprise Kseppi, spécialisée en élec-
tricité industrielle n’a pu démarrer ses
travaux sur le chantier de Mornimont
qu’une fois le processus complet d’épu-
ration d’eau défini dans les détails par le
bureau d’études. L’entreprise familiale
de Soumagne a exécuté tous les travaux
d’électricité et d’automatisation dans et
autour de la station. Kseppi avait déjà à
son actif plusieurs projets concernant
des stations d’épuration dans les pro-
vinces de Liège et de Namur et n’en était
donc pas à son coup d’essai. Bruno
Meys, représentant la deuxième géné-
ration de Meys dans l’entreprise et qui a
récemment succédé à son père comme
directeur de Kseppi, déclare: «Le tableau
général et tous les tableaux de com-
mande faisant partie de l’installation
électrique ont été fabriqués dans nos
ateliers de Soumagne, près de Liège.
Trois de nos collaborateurs sont spécia-
lisés en automatisation: ceci inclut aussi
bien la conception, la programmation
que le tracé des tableaux de distribution.
Dans le cas présent, la programmation
s’est faite en partie dans nos ateliers, en
partie sur le chantier.»
Forte puissance, câblage léger
«La taille importante de ce projet fait que
le nombre d’heures pour produire ces
tableaux de distribution dans nos ate-
liers a été de l’ordre de 2.000 heures»,
poursuit Bruno Meys. «Sur le site même,
nous avions à certains moments entre 8
et 10 collaborateurs en même temps, ce
qui a entraîné un nombre total d’heures
d’environ 7.000. Le projet représentait
un câblage important (environ 400 kilo-
mètres) et une puissance conséquente,
étant donné qu’il s’agissait d’une grande
diversité de types de câbles d’installa-
tion, légers et de faible section. Il est à
remarquer que chaque câble du site est
repéré à l’aide d’un code chiffré indivi-
duel. Les automates et régulateurs inté-
grés aux installations sont de marque
Schneider Electric. Le maître d’ouvrage
a insisté en outre pour que les armoires
de commande, réparties sur le site de
Mornimont, soient en inox et non en
matière synthétique. En ce qui concerne
les nombreux systèmes de pompage ins-
tallés sur le site (pompes pneumatiques
à membrane, pompes centrifuges…),
nous ne nous sommes occupés que de
l’alimentation des systèmes: pose, rac-
cordement et essais des câbles.»
coordination intense
Etant donné le délai relativement court,
240 jours ouvrés, dans lequel devait être
réalisé le projet, il a fallu une collabora-
tion très étroite avec le bureau d’études
chargé du génie civil. Ceci impliquait que
plusieurs entreprises soient présentes
en même temps sur le chantier et que la
coordination avec l’entreprise principale
soit très intense. Bruno Meys: «Ce type
de projet de construction ne se prête pas
au système classique de réunions de
chantier hebdomadaires. J’ai moi-même
assuré la coordination générale et suivi
le projet de près, mais notre chef de pro-
jet était constamment sur place. Le chef
de projet de l’entreprise principale aussi
était en permanence sur le chantier, de
sorte que les éventuels problèmes archi-
tecturaux ou techniques ont pu être dis-
cutés rapidement et efficacement et que
des solutions ont pu être trouvées.»
niveau élevé de technicité et de
complexité
De tels projets d’épuration d’eau pos-
sèdent un haut niveau de technicité et
de complexité. La partie automatisation
surtout y occupe une place importante.
«Le travail de programmation préalable
s’est fait en grande partie au sein de
l’entreprise, mais les essais ont été réa-
lisés, bien entendu, sur le site même.
Théoriquement, toutes les applications
techniques doivent pouvoir fonctionner
en même temps durant la phase d’es-
sais, bien que dans la réalité quotidienne
de la station d’épuration, ce scénario ne
se produira probablement jamais. Avant
de passer aux essais, tous les aspects
30 | Fedelec magazine
techniques ont été soigneusement pré-
parés. La documentation complète de
tous les équipements techniques pré-
sents sur le site doit être disponible. Les
problèmes éventuels lors du démarrage
de l’installation peuvent, la plupart du
temps, être résolus grâce à un travail de
programmation», déclare Bruno Meys.
Le bâtiment administratif abrite la salle de
commande de l’installation d’épuration,
d’où chaque composant de l’installa-
tion peut être affiché sur l’écran de l’or-
dinateur afin de détecter et de résoudre
d’éventuels défauts ou pannes. Sur le
plan technique, ce bâtiment a été équipé
d’une pompe à chaleur et de panneaux
solaires thermiques pour la production
d’eau chaude sanitaire.
réception définitive au bout de 2 ans
L’éclairage du site, tant des bâtiments-
mêmes que des alentours, a également
été installé par l’entreprise Kseppi. Il
a été opté pour un éclairage conven-
tionnel, en raison du fait que ce dernier
serait, de toute manière, peu utilisé (le
soir et la nuit, la station fonctionne sans
personnel) et qu’il ne servirait, en fait,
que durant d’éventuelles opérations de
dépannage de l’une des installations
du site. L’éclairage ne représente qu’un
poste de frais réduit dans le coût total du
projet. Il n’a volontairement pas été prévu
de système général de paratonnerres
sur le toit des bâtiments, parce qu’une
telle installation, dans cet environne-
ment industriel, serait peu fonctionnelle.
Par contre la plupart des systèmes de
traitement d’eau répartis sur le site de
la station d’épuration, ont été équipés
de protections individuelles contre la
foudre. A l’issue de la période de garan-
tie de deux ans, l’installation sera défi-
nitivement réceptionnée et l'entretien
des installations sera totalement pris en
charge par le propre service technique
Kseppi en bref Kseppi était l’une des premières entreprises à faire partie, dès 1984, de la section liégeoise de Fedelec, qui compte à présent quelque 110 mem-bres. Actuellement, l’entreprise familiale, créée en 1981 par Jules Meys et établie à Soumagne, compte environ 75 collaborateurs. A l’origine, il s’agissait d’une collaboration entre Michel Klinkenberg et Jules Meys. Plus tard, Jules Meys racheta les parts de son associé. L’acronyme seppi est celui de «société électrique privé-public industrielle». «Dans la régi-on de Liège, il existe de nombreuses grosses entreprises spécialisées en travaux d’électricité. Nous sommes des concurrents coriaces, mais en même temps de bons collègues», déclare Bruno Meys, directeur de Kseppi, qui a récemment succédé à son père à la tête de l’entreprise. «En nous unissant à travers Fedelec, nos intérêts tant juridiques que sociaux sont correctement pris en compte et nous renforçons notre position par rapport aux grossistes.»
de la station, lequel, en ce qui concerne
l’entretien spécifique des installations
électriques, dispose de son propre
informaticien spécialisé. Avec la station
de Mornimont, la province de Namur
compte maintenant une centaine de sta-
tions d’épuration. Aucun projet nouveau
de cette envergure n’est annoncé dans
un avenir proche. Pour l’instant, c’est
surtout le secteur des soins de santé qui
présente de nouvelles opportunités pour
l’entreprise de Soumagne.
www.kseppi.com
projet
Fedelec magazine | 31
HagerL’offre tebis: confortable, flexible et effi-ciente sur le plan énergétique
’installation électrique conventionnelle, figée par câblage et peu ouverte vers d’autres applications, n’est plus
en mesure de faire face à l’évolution constante des besoins. Avec son offre tebis, Hager propose, depuis plu-
sieurs années déjà, aux installateurs des solutions simples en matière de gestion technique des bâtiments. “L ”
Programmables et reprogrammables
à souhait, les produits communicants
de la famille KNX permettent à l’installa-
tion électrique de gagner en liberté, en
confort et en flexibilité. De plus, l’appar-
tenance de Hager au standard européen
KNX constitue une garantie pour le futur
tant pour l’installateur que pour le client
final. L’offre tebis de Hager est en perpé-
tuelle évolution.
nouveaux dimmers KnX
Les nouvelles technologies apparues en
vue de faire des économies d’énergie se
retrouvent également dans les installa-
tions KNX. La variation des lampes fluo-
compactes variables et des led variables
n’est pas chose facile car chaque source
de lumière possède ses propres carac-
téristiques. Hager a donc relevé ce défi
et mis au point une nouvelle solution qui
permet de faire varier toutes les sources
d’éclairage. Une technique ingénieuse
qui se base sur un processus d’ap-
prentissage des sources d’éclairage
modernes.
Domovea
Fruit d’une collaboration entre Hager et
Microsoft, le logiciel domovea permet
la commande de son installation domo-
tique à partir de n’importe quel ordi-
nateur, écran tactile, smartphone ou
tablette. Combiné à un réseau de camé-
ras, le propriétaire peut à tout moment
savoir ce qui se passe dans son installa-
tion. En cas d’alarme, un système auto-
matique le prévient par e-mail. Grâce à
un site sécurisé, le système tebis peut
être visualisé et piloté à distance par l’in-
termédiaire d’une interface conviviale.
Tebis.quicklink
Cette appellation désigne les pro-
duits radio pouvant être configurés
sans TX100 et sans PC. Ils sont desti-
nés à tous les installateurs intervenant
sur des chantiers de post-équipe-
ment, de rénovation ou même dans
le neuf. Configurables très facilement
et très rapidement, ces produits radio
conviennent également à l’enrichisse-
ment des installations électriques tra-
ditionnelles. Il est par exemple facile de
transformer sans dégradation un simple
allumage en une commande multiple.
Côté installation, Hager a tout prévu.
L’offre tebis.quicklink contient des kits
préconfigurés, ce qui facilite le choix
des produits. On y trouve un kit varia-
tion + va-et-vient, un kit de 3 volets rou-
lants + une commande centralisée ainsi
qu’un kit détecteur de mouvement + un
récepteur IP55.
complementarité
La richesse de la gamme se traduit éga-
lement par la complémentarité avec
d’autres produits tels que les détecteurs
de mouvement solaires, les modules à
encastrer ou encore les prises gigognes.
Etant compatible avec toutes les plaques
de finitions kallysta tebis, ce système
s’adresse à tous et ne nécessite ni forma-
tion, ni outil de configuration spécifique.
Les produits de l’offre tebis.quicklink
répondent toujours au standard KNX
et restent donc programmables par le
TX100B ou ETS.
www.hager.be
reportage
32 | Fedelec magazine
e Château Du Faing, à Jamoigne, date du 17e siècle mais possède une longue antériorité. En 1997 il a été
partiellement classé comme monument protégé par le gouvernement wallon. Ce n’est qu'au cours de ces
dernières années que cet élément du patrimoine wallon a pu bénéficier d’une rénovation en profondeur.
«Etant donné qu’il s’agissait d’un monument protégé, cette rénovation devait être menée strictement selon les pres-
criptions architecturales et il convenait de prendre des précautions particulières», nous confie Guy Dechambre des
Etablissements Henneaux Frères EGE.
“L
Au siècle passé, cet ensemble néo-
gothique situé à Jamoigne, section de la
commune de Chiny, et constitué de trois
ailes en U, était la propriété d’un ordre de
religieuses, les Sœurs de la Charité, et fit
alors fonction, entre autres, d’orphelinat.
Plus tard il passa aux mains d’une asbl.
Plus tard encore, il fut racheté par la ville
de Chiny qui l’exploita jusqu’en 2001 en
tant que maison de repos et de retraite.
Depuis cette demeure historique est res-
tée à l’abandon et est dès lors tombée,
ainsi que les environs, progressivement
en décrépitude.
partiellement protégé
Le château a été entre-temps entière-ment rénové, bien qu’il n’ait été classé que partiellement comme monument protégé. Certaines parties du bâtiment se trouvaient en effet en trop mauvais état. Une autre partie, qui avait mieux résisté à l’usure du temps, a été tou-tefois protégée. Outre les façades et les toitures, quatre locaux du rez-de-chaussée ont été protégés. Dans la cour intérieure, en dehors du portail de 1760, ont été également protégées les forti-fications du mur d’enceinte, dans les-quelles se trouvent les allées piétonnes des anciennes portes. La charpente de
la grange attenante au mur d’enceinte a été également classée. Font également partie du site du Château du Faing: les deux allées bordées de marronniers, la cour intérieure du château, ainsi que les prairies situées entre le château et la Semois.
réaffectation fonctionnelle
Grâce à l’octroi de subsides par la Région
Wallonne et la Ville de Chiny, une partie
du château a donc pu être réhabilitée. La
Maison des Administrations locales (mai-
son communale) a été implantée dans
deux ailes du château rénové, le CPAS
(Centre Public d’Action Sociale), dans
la troisième aile. Dans les anciens bâti-
ments annexes, aux alentours du châ-
teau, ont été hébergées la bibliothèque
communale, la Maison des Artistes,
l’Agence Locale pour l’Emploi et la police.
La ville de Chiny, propriétaire du site, a
assuré la maîtrise d’ouvrage de ce projet;
son étude a cependant été coordonnée
par la Direction des Services Techniques
de la province du Luxembourg. Le cabi-
net d'architectes chargé du projet de
rénovation était le Service Technique
Provincial d’Arlon. Enfin, la direction
générale du projet a été confiée à l’Institut
du Patrimoine wallon.
Deux lots
Le chantier a démarré au printemps
2010. Les travaux ont été répartis en
deux lots. Le lot 1 concernait la restau-
ration des parties classées (façades, toi-
tures et quatre salles intérieures) et a été
attribué au consortium Sintra-Golinvaux.
Le lot 2 concernait tout l'aménagement
intérieur et les abords immédiats, et a été
attribué à l’entreprise BRG de Virton. La
société des Etablissements Henneaux
projet
HenneauxTechnologie moderne pour rénovation de château
”
Fedelec magazine | 33
Frères Entreprises Générales d’Electrici-
té’ (EGE) de Saint-Hubert est intervenue
en sous-traitance de BRG.
plus de 60 kilomètres de câblage
Les Etablissements Henneaux Frères
EGE ont été chargés, entre autres, des
travaux de câblage. En ce qui concerne
la quantité de câbles utilisée pour la réno-
vation du Château du Faing, il a été posé
environ 17 kilomètres de câble UTP Cat 6,
tandis que l’ensemble du câblage res-
tant représentait quelque 45 kilomètres
de câbles divers. Guy Dechambre,
qui tout comme Benoit et Jacques
Henneaux est administrateur délégué
des Etablissements Henneaux Frères
EGE, précise: «Outre les travaux de
câblage et d’électricité classiques, notre
entreprise a également réalisé la pose de
la détection et de l’alarme incendie, mais
la mise en service de ces systèmes a été
réalisée par une autre entreprise. Le sys-
tème de détection d’incendie, de marque
VLV, comporte quelque 130 détecteurs
de fumée; le système anti-intrusion,
avec sa centrale CS875, est de la même
marque. Le système d’interphonie uti-
lisé est de marque Siedle. De plus, nous
avons utilisé des lampes à leds, non seu-
lement en raison de leur durabilité mais
aussi afin d’assurer un éclairage optimal
des bureaux. Les bâtiments attenants
au château, tels que la bibliothèque et le
bureau de police, ont été équipés d’un
câblage informatique, d’électricité et
d’un éclairage à leds.
surcroît de prudence exigéDans la partie classée du Château du
Faing, les parquets, les murs et les pla-
fonds existants, devaient être le plus pos-
sible gardés intacts. Guy Dechambre:
«Etant donné qu’il s’agissait d’un bâtiment
classé, il nous a fallu, lors de la réalisation,
être extrêmement prudents. Lors de tels
projets, l’exécution et la progression de
nos travaux sur le chantier, dépend en
grande partie de l’avancement des autres
corps de métier; en l’occurrence, il s’agis-
sait surtout de l’entreprise de menuiseries
intérieures. Il a fallu travailler très prudem-
ment pour poser, entre autres, le câblage
des interrupteurs et des luminaires. Nous
avons dû suivre très strictement les pres-
criptions architecturales. Les poutres du
plafond, en bois, devaient être laissées
totalement intactes. Il était interdit de per-
cer ces structures porteuses pour y fixer
des luminaires.»
Les aspects éclairage, dans le détail
Dans le cadre du projet de rénovation
complet, quelque 200 nouveaux lumi-
naires ont été intégrés au bâtiment
lui-même. Nous avons, dans chaque
cas, choisi des solutions d’éclairage
optimales en fonction de la destina-
tion spécifique du local. Pour la salle du
conseil, la salle de réunion et les locaux
hébergeant les services d’état civil de la
commune, nous avons utilisé deux sus-
pensions 2Flat2C de marque Modular.
Dans le hall d’entrée des bureaux, la salle
d’attente du CPAS et la salle de récep-
tion et coin café, nous avons installé des
plafonniers Grid On1 H111 35 de Delta
Light. Dans le couloir du rez-de-chaus-
sée, nous avons également utilisé des
suspensions de ce même fabricant de
luminaires. Dans les bureaux circulaires
des tours du château, nous avons mis en
place un éclairage indirect, également
de Delta Light. Dans le couloir menant
aux services du CPAS, nous avons ins-
tallé des spots encastrés à leds XL 30W
d’Osram. Dans les bureaux du CPAS
mêmes, nous avons opté pour des pla-
fonniers Sylvania. Dans les anciens dor-
toirs transformés en salles d’archivage,
nous avons installé un éclairage étanche
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minimaliste convient à tous les intérieurs.
Fedelec magazine | 35
LUMIS. Dans le grand hall d’entrée,
nous avons utilisé des encastrés de sol
Faretto, intégrés aux sols existants. Enfin,
dans les sanitaires, nous avons opté pour
des appliques murales à leds Orbit Ecco
de 6 W. En ce qui concerne l’éclairage
de secours, nous avons installé 50 spots
encastrés à leds, d’indice de protection
IP65, de marque Blessing. Pour la com-
mande des différents luminaires, nous
avons utilisé le système de domotique
Tebis de Hager.
eclairage public et architectural
En ce qui concerne l’éclairage extérieur,
le cahier des charges prévoyait une
scission des travaux à effectuer. Guy
Dechambre nous explique l’impact de
cette dernière au niveau des travaux:
«Une partie de l’éclairage extérieur était
public, car implanté sur le domaine
public, et a été installée par l’opérateur
des réseaux gaz et électricité ORES. Il
s’agit plus précisément des circuits et
luminaires éclairant la voie d’accès au
château et le parking attenant. L’autre
partie, à savoir l’éclairage architectu-
Henneaux & FedelecLes «Etablissements Henneaux Frères, Entreprises Générales d’Electricité», existent depuis deux générations, puisque fondés en 1953 par les frères Jean et Remy Henneaux, à Vesqueville, section de la commune de Saint-Hubert. Aujourd’hui, plusieurs membres de familles apparentées sont entrés dans l’entreprise, ce qui fait que cette dernière est devenue une PME moyenne, à caractère familial, développant ses activités principalement en Région Wal-lonne et au Grand-duché de Luxembourg. Les domaines d’activité couvrent tant la haute tension, la basse tension que la très basse tension. L’entreprise dispose d’un atelier de montage et d’assemblage bien équipé. Les «Eta-blissements Henneaux Frères EGE» possèdent des agréations en classe 7 (P1), classe 5 (P2, P3 et S1) et classe 3 (C6 et S4). Actuellement, l’entreprise compte une soixantaine d'ouvriers et une dizaine d’employés. L’entreprise de Saint-Hubert est membre de Fedelec, et ce, sans interruption depuis 1970.
ral du pourtour du château, a été ins-
tallée par notre entreprise. Nous avons
opté dans ce cadre pour trois solutions
d’éclairage différentes, toutes trois de
marque Schréder. Outre les colonnes
lumineuses Bora 3M, nous avons éga-
lement installé les luminaires d’éclai-
rage public Falco avec Sealsafe IP66
de ce fabricant français. Ces derniers
peuvent être équipés de différents
types de lampes, jusqu’à 150 W. Enfin,
nous avons aussi utilisé l’éclairage indi-
rect Alura de Schréder, à répartition
asymétrique.
chaque local nécessite une approche
différente
Un projet de rénovation comme celui-ci
ne peut être comparé à un immeuble de
projet
bureaux dans lequel tous les locaux et
les applications demandées sont plus ou
moins comparables. Et Guy Dechambre
précise: «Dans ce bâtiment historique,
tous les locaux sont différents. Chaque
local demande une pré-étude appro-
fondie et une approche spécifique. Pour
nous, c’était une opération sortant de
l’ordinaire, parce que c’était la première
fois que nous réalisions un projet de
cette ampleur dans un cadre historique.
Pour le reste de notre activité, nous nous
occupons principalement du secteur
hospitalier (hôpitaux, maisons de repos
et de convalescence…), du secteur
public et du secteur commercial, et ce,
tant dans le neuf que dans la rénovation.»
www.henneaux.be
36 | Fedelec magazine
HELIANouvelle génération de boîtiers de montage pour parois creuses
vec sa nouvelle génération de boîtiers simples à quadruples O-range® et O-range ECON®, Helia répond aux
exigences des installations électriques actuelles. Toutes les caractéristiques de la nouvelle gamme ont été
spécialement mises au point pour le marché belge. ”Cet assortiment varié de boîtiers étanches pour parois
creuses est une véritable première pour la Belgique”, affirme Olivier Schittecatte d’Helia.
“A ”
Une première sur et pour le marché
belge
Au fil du temps, HELIA s’est constitué
un portefeuille considérable de solu-
tions innovatrices. Olivier Schittecatte,
le Business Development Manager,
y va d’un mot d’explication: “Notre
gamme existante de boîtiers encas-
trables avait besoin de faire peau neuve.
Notre nouvelle génération de boîtiers
étanches pour parois creuses O-range®
et O-range ECON®, qui comprend des
modèles de type simple à quadruple,
constitue une véritable première pour la
Belgique. Bien que le plus gros volume
de nos boîtiers pour parois creuses se
situe provisoirement encore dans le seg-
ment non étanche, nous avons décidé de
renouveler toute la gamme.”
Fonctionnalité d’abord
Bon nombre d’installateurs constatent
que l’étanchéité à l’air est devenue une
priorité et, par conséquent, ils se familia-
risent de plus en plus avec les techniques
d’installation particulières pour habi-
tations passives ou à énergie réduite.
Olivier Schittecatte: “Ils ne raisonnent
plus uniquement en termes de prix de
revient, mais également en termes de
fonctionnalité. Le nombre d’électriciens
qui nous suit dans ce raisonnement
ne cesse de croître. Les installateurs
belges sont devenus plus exigeants et
visent nettement plus haut en matière de
confort et de facilité d’installation. Mais,
à la fin, c’est toujours leur sentiment per-
sonnel qui fera pencher la balance dans
le choix d’un produit, quelle que soit la
taille du projet.”
Avec le “o” d’orange
Le nom ‘O-range®’ a une double signi-
fication. Le client a, bien sûr, le choix
parmi une gamme (‘range’) étendue de
boîtiers à encastrement ronds - simples
à quadruples - pour parois en placo-
plâtre, mais ces mêmes boîtiers se font
aussi remarquer par leur nouvelle couleur
orange vif. Le nouveau concept HELIA de
boîtiers pour parois creuses, mis au point
par le service de recherche de Bornem,
a été soumis à des installateurs-électri-
ciens expérimentés. Toutes les facettes
du projet (choix des matériaux, tech-
niques d’installation, etc.) ont fait l’objet
de discussions détaillées. “Le trajet de
développement complet – de l’idée de
base au produit fini – a pris environ un
an et demi. Et je parle ici de l’étude préli-
minaire, de la mise au point du concept,
du choix des différents matériaux, des
modifications au concept, de la mise en
production et de la commercialisation du
nouveau produit. Résultat final: un boî-
tier à encastrement compact et robuste
olivier schittecatte
reportage
Fedelec magazine | 37
qui dispose de nombreux atouts pour
répondre à la demande – et aux der-
niers développements – des fabricants
de matériel de commutation électrique”,
affirme Olivier Schittecatte.
Une multitude d’exemples d’instal-
lation
La nouvelle génération de boîtiers pour parois creuses O-range®, développée en collaboration avec le monde des installateurs, offre un grand nombre d’avantages spécif iques. Oliv ier Schittecatte s’explique: “Le choix des matériaux et la réalisation à bords élargis garantissent une meilleure stabilité de montage dans la paroi. Même si l’ouver-ture d’encastrement s’avère légèrement trop grande, il ne sera plus si facile d’en-foncer le boîtier dans la paroi par inad-vertance. Les faces latérales du boîtier, droites, sont pourvues de nombreuses encoches qui constituent un patron de coupe et de perçage incorporé. Cette caractéristique permet un montage plus simple et plus rapide. Dans le cas
des boîtiers à compartiments multiples, les cloisons intermédiaires à deux fixa-tions supplémentaires par vis offrent en tout quatre possibilités de vissage par ouverture de montage. Toutes les vis sont d’ailleurs de type Pozi-drive. Un seul tournevis suffit donc pour fixer l’appareillage. Les entrées latérales garantissent une introduction plus aisée des canalisations et câblages, avec la décharge de traction requise. Le boî-tier O-range® a été conçu de façon à se conformer aux ouvertures de montage de 68 aussi bien que de 67 mm, et ceci grâce à quelques ‘épaississements’ du matériau en des endroits stratégiques. Pour les travaux de rénovation, il est en outre possible de combiner les boîtiers existants à l’aide des pièces de raccord adéquates.”
La gamme simple à quadruple est dis-ponible en version ‘O-range®’, classique et en version ‘O-range ECON®’, étanche à l’air, pour toutes les installations éco-énergétiques.
Le projet ‘Balk van Beel’Un projet remarquable de construction neuve auquel HELIA vient de collaborer porte le nom de ‘Balk van Beel’ – d’après l’architecte Stéphane Beel – et se si-tue le long de la Vaartkom à Louvain (traduction libre: ‘La poutre de Beel’). Cet immeuble à appartements de grande valeur architecturale et de forme paral-lélépipédique - d’où son nom - réalise le score le plus élevé possible en matière de durabilité, ce qui lui a valu une certification BREEAM. Ce projet, accordait énormément d’importance à l’étanchéité à l’air – tous les appartements sont des habitations basse énergie E<60 et K<33 – et fait appel, entre autres, aux boîtiers étanches encastrables de marque HELIA.
campagne remarquée
HELIA commercialise ce nouveau pro-
duit de façon assez remarquée. Olivier
Schittecatte: “Les atouts de la nouvelle
solution ont été présentés au public
lors du dernier salon PassiveHouse. Et
à partir du 2 mai, une campagne spé-
ciale, organisée en collaboration avec les
grossistes du secteur, battra son plein.
HELIA en profitera pour proposer aux
installateurs un alléchant assortiment
promotionnel comprenant un total de
170 boîtiers O-range® - des types simple
à quadruple - à un prix imbattable avec,
en surplus, un chèque-cadeau Colruyt
d’une valeur de 25 euros. Cette action se
poursuivra jusqu’à épuisement du stock.
Les avantages de la nouvelle généra-
tion de boîtiers pour parois creuses se
découvrent aussi sur le site HELIA. Une
animation y montre, pas par pas, la sim-
plicité et la rapidité d’installation.”
www.helia-elektro.be
38 | Fedelec magazine
e groupe D.I. lance avec Twelve une nouvelle entreprise dont l’objectif consiste à mettre à la disposition de
tiers, dans la banlieue de Courtrai, une infrastructure pour activités de bureau et séminaires, à la pointe de la
technique. L’entreprise Desauw de Zwevegem a équipé ce «co-working hub» ou «centre de travail collaboratif»
du Beneluxpark, de toutes les techniques d’avant-garde (alarme intrusion, caméras de surveillance, éclairage à leds
piloté par système DALI) associées via le système d’automatisation de bâtiment KNX, de Domotic.Lounge.
“L
projet
”L’appellation ‘Twelve’ s’inspire de la
signification symbolique du nombre 12.
L’ouverture de ce «co-working hub» a eu
lieu, en effet, le 12/12/12. Twelve fait partie
du groupement d’entreprises D.I.Group
(Dejager Investment Group) actif dans
diverses niches commerciales orientées
vers l'innovation, la créativité et le design.
Il comprend ainsi, entre autres, Europal,
entreprise spécialisée dans la production
de matériau d’emballage en nid d’abeille.
Auparavant, ses bureaux étaient implan-
tés à Deerlijk, mais le siège du groupe a
été récemment transféré au dernier étage
de l’immeuble de Twelve, à Courtrai.
elégante sculpture en béton
Avec Twelve, qui couvre une superficie de
1.250 m² sur trois niveaux de construction
et sous-sol, le groupe a pour objectif de
créer, à destination de tiers, un environ-
nement dynamique et durable pouvant
accueillir du travail flexible, des sémi-
naires et des réunions, mais aussi des
événements et des formations. Le nou-
veau centre de travail collaboratif se situe
au Beneluxpark, un nouveau parc immo-
bilier de type ouvert, en développement
à Hoog Kortrijk et implanté sur une col-
line naturelle offrant un magnifique pano-
rama du bassin d’épargne en contrebas
et en particulier du site d’expositions
de Courtrai, le Kortrijk Xpo. Le bâtiment
constitue une élégante structure en
béton, projet des architectes brugeois
Govaert & Vanhoutte, dont les ouvertures
sont entièrement vitrées. La construction
en béton que l’on voit de l’extérieur est
pour ainsi dire le reflet dans un miroir de
l’intérieur du bâtiment. Les partenaires de
ce projet sont, outre Govaert & Vanhoutte
Architects, les entreprises Mona Visa,
Domotic.Lounge, Desauw, Delta Light,
Boss Paints, Pegus Apps et l’Ecole supé-
rieure Howest. Il est possible de découvrir
virtuellement Twelve en 3D, en téléchar-
geant une APP, et de se déplacer ainsi à
travers le bâtiment, pénétrer dans chaque
local, le découvrir, le ressentir et le réser-
ver en ligne.
Béton, verre et ruines écossaises
Seul l’étage supérieur de Twelve est réser-
vé au groupe D.I. A l’intérieur du bâtiment
il existe une multitude de locaux diffé-
rents, disposant de toutes les commodi-
tés permettant de les occuper de façon
optimale, avec entre autres une restau-
ration collective. Il existe 6 salles de réu-
nion FLEX dont la superficie utile peut être
adaptée fonctionnellement. Il existe un
grand bureau paysager pour le travail col-
laboratif, un cybercafé et même, à l’étage
supérieur, une salle de réunion pour la
vidéoconférence. Les locaux en sous-sol
du bâtiment comprennent un auditorium
pour 30 personnes, équipé des techno-
logies les plus récentes, et il existe même
une salle de fitness. A l’intérieur, les maté-
riaux simples, épurés, béton et verre,
contrastent avec les toiles tendues des
cages d’escaliers. Ces dernières sont
imprimées avec des représentations en
noir et blanc de ruines écossaises proté-
gées. Au rez-de-chaussée, le sol est en
dallage béton, tandis qu'aux étages, il est
en plancher bois, également prolongé
sur les terrasses attenantes équipées de
pièces d’eau.
pompes à chaleur au gaz
Ce centre de travail collaboratif a été équi-
pé par l’entreprise Desauw de Zwevegem
de toutes les techniques: protection intru-
sion, vidéosurveillance, éclairage par leds
piloté par un système DALI couplé au sys-
tème d’automatisation du bâtiment KNX,
TwelveLe centre de travail partagé se met en lumière
Fedelec magazine | 39
tout comme les pompes à chaleur au gaz
VRF GHP de Panasonic. Philip Staelens,
directeur de Desauw: «Pour le chauf-
fage, nous avons opté pour l’installation
de deux pompes à chaleur au gaz, ali-
mentées par des prises de courant. Les
pompes à chaleur pèsent environ 900 kg
et ont été installées sur le toit du bâtiment.
Il n’a pas été évident d’atteindre la valeur
de PEB demandée. En fin de compte, le
courant absorbé par les deux pompes à
chaleur a pu être ramené de 200 à moins
de 20 A. Le chauffage par le sol est une
combinaison d’un système à tubes
REHAU et de trois éléments du système
DAIKIN Altherma. Le système de ventila-
tion D comporte deux groupes de venti-
lation, l’un de 3500 m3/h, l’autre de 1500
m3/h, équipés d’un échangeur de cha-
leur (rendement supérieur à 90%) à com-
mande électronique et couplage KNX.
Les groupes de ventilation travaillent à
débit constant; en cas d’encrassement
des filtres, la vitesse du groupe augmente
automatiquement.»
couplage KnX et AMX
Toutes les techniques présentes dans
le bâtiment sont pilotées via le système
domotique KNX, couplé au système
AMX. Staelens: "AMX est un fabricant
américain, principalement de systèmes
audio et vidéo. Alors que le système
KNX contrôle l’intelligence du bâtiment,
le système AMX, quant à lui, rassemble
l’intelligence nécessaire pour guider les
utilisateurs à l'intérieur du bâtiment et les
accompagner jusque dans le local loué.
Les entreprises peuvent, à l’aide d’une
carte de crédit, réserver en ligne et indi-
quer les prestations qu’ils désirent utili-
ser. Une salle de réunion petite ou grande,
avec ou sans téléviseur (intégré), vidéo-
conférence, tableau électronique… Une
fois sur place, à l’intérieur du bâtiment, ils
peuvent, via un écran tactile du système
AMX, commander toutes les prestations
demandées. Le système est entièrement
programmé et commandé à distance
par une autre entreprise du Groupe D.I.
Le bâtiment ne comporte aucun serveur;
tout est piloté via le cloud. Les portes
donnant accès aux différents locaux sont
équipées de serrures magnétiques. Pour
chaque local que l’on désire utiliser, il y a
lieu de disposer du code approprié.»
eclairage commandé par DALI
Philip Staelens: «Dans l’optique de
réduire au minimum la consommation
d’énergie, il a été choisi une combinai-
son de luminaires Delta Light: lampes
basse consommation, leds, tubes fluo-
rescents T5/T16… Même si tous les lumi-
naires étaient utilisés en même temps,
la consommation de courant ne serait
qu'à peine de 20 ampères. Il a été ins-
tallé des ballasts électroniques DALI. Le
bâtiment est donc totalement gradable.
Ceci entraîne, entre autres, que si, à un
moment donné, un seul local est occupé,
les autres locaux du bâtiment n’apparaî-
tront pas dans le noir, mais verront leur
intensité lumineuse totalement réduite
tout en restant toutefois bien visibles.
L’éclairage peut être réduit jusqu’à 30
pour cent, ce qui permet d’éclairer le bâti-
ment de façon écologique tout en lui gar-
dant une ambiance accueillante. Le local,
ou «box» réservé au préalable en ligne
est, bien entendu, éclairé à 100 pour cent.
Sur place, toutes les fonctions possibles
(éclairage, téléviseur encastré, climati-
sation, volets roulants, etc) peuvent être
activées via un écran tactile AMX.
Le projet en quelques chiffres
En ce qui concerne les interrupteurs et
les prises de courant, il a été opté pour le
modèle Niko Pure White et au sous-sol
pour le Niko Pure Black. Font également
partie des installations de haute techno-
logie de ce centre de travail collaboratif:
une armoire électrique à trois tableaux,
40 | Fedelec magazine
de marque Schneider Electric, 3 cof-
frets de distribution, soit un par niveau,
des protections Schneider Electric et
des chemins de câbles Vergokan. Le
câblage complet représente quelque
20 kilomètres. Il a été en outre installé
un système anti-intrusion NX8 Lobeco.
La vidéosurveillance se compose de 3
caméras Sony, dont une à l’arrière du
bâtiment et 2 à l’intérieur. Elles sont pilo-
tables à distance. Il a en outre été opté
pour un système d’alarme incendie
Alpha 4.
3 équipes sur le chantier en perma-
nence
Chez Desauw, les collaborateurs sont
assez habitués aux projets high tech
dans le domaine tertiaire, mais pour
eux aussi, Twelve était particulier. Philip
Staelens: «En tant qu’installateurs, nous
avons mis en place, intégré et mis en ser-
vice toutes les applications et systèmes
techniques. C’est surtout l’association
du système KNX et des applications AMX
qui fait l’originalité de ce projet. Nous
sommes allés visiter des projets analo-
gues aux Pays-Bas où des couplages
AMX avec divers types de systèmes
avaient déjà été réalisés. Ce projet Twelve
intègre en effet toutes les techniques,
au sens littéral du mot. Ceci a néces-
sité une préparation approfondie et une
communication permanente entre tous
les acteurs. Depuis le démarrage des
travaux, j’ai été presque constamment
présent sur le chantier. Ceci a permis de
résoudre très rapidement les problèmes.
Au début, nous nous sommes vus dans
l’obligation d’utiliser des groupes élec-
trogènes parce que les alimentations des
services publics n’étaient pas opération-
nelles. Depuis octobre de l’an dernier il y
avait ici en permanence 3 équipes, afin
de terminer le projet à temps, d’abord
pour l’ouverture officielle, puis pour la
mise en service effective.»
www.desauw.be
Troisième générationDesauw, entreprise familiale d'installations, de la troisième génération, a été créée en 1927 à Bellegem, dans la banlieue de Courtrai. Les dirigeants actu-els sont Philip Staelens et Vera Desauw. L’entreprise a connu, surtout ces der-nières années, une croissance importante, sous le slogan «Moving forward». Vera et Philip suivent en permanence des formations et des stages afin d’être toujours au courant des dernières évolutions et tendances technologiques. Alors que les activités de la première génération étaient initialement limitées aux installations électriques et sanitaires, les dirigeants actuels les ont éten-dues à la sécurité, à l’électricité, au chauffage et aux équipements sanitaires. Les labels et certifications Incert indispensables ont été obtenus. Les clients de Desauw se situent tant dans le secteur du B2B que dans celui du B2C. Le rayon d’action de cette entreprise d’installations globales, qui compte une trentaine de collaborateurs, couvre principalement la Flandre occidentale et la Flandre orientale. Il y a sept ans, l’entreprise s’est installée dans un nouveau bâtiment à Zwevegem.
Desauw & FedelecDepuis 2004, Desauw est membre de Fedelec: Vera Desauw, l’épouse de Philip Staelens, ne s’occupe pas que de l’entreprise. Elle est également, de-puis 2012, présidente de Fedelec Flandre occidentale. «Le nombre de nos membres croît constamment et notre fonctionnement sur le plan provincial est très bon. Surtout la formule du speed dating, au cours duquel les fabricants vi-ennent présenter un nouveau produit, lors d’une soirée d’information, semble plaire particulièrement à nos membres. La «Nuit des Électriciens» également est, pour la plupart d’entre eux, marquée d’une croix dans leur agenda.» En 2011, Vera Desauw a remporté le prix du Jeune Entrepreneur flamand (Award van Jonge Vlaamse Aannemer), attribué par la Confédération du Bâtiment.
projet
Fedelec magazine | 41
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42 | Fedelec magazine
u sein de sa gamme Multimedia Connect, le spécialiste gantois en
câblages Techno Specials lance deux solutions innovatrices. Il y a
tout d’abord le nouveau câble pour données en cuivre, qui combine
les avantages pour applications intérieures et extérieures, et le nouveau câble
optique Fire Resistant, parfaitement adapté aux installations sécuritaires
dans les bâtiments.
“A ”
En France, la firme Multimedia Connect
(MMC) - fondée en 1998 - est le numéro
un en matière de câblages structurés.
Depuis 2007, cette entreprise fait par-
tie du TKH Group et a étendu ses acti-
vités commerciales à toute l’Europe et à
l’Asie. “Les ‘Smart and Simple Cabling
Solutions’ de MMC comprennent des
câbles en cuivre Cat 5e, 6 et 6a, des
câbles optiques simple mode et multi-
modes ainsi que des armoires murales
et sur socle. MMC se concentre en par-
ticulier sur le développement de pro-
duits innovateurs qui simplifient la tâche
de l’installateur et du client final. Nous
sommes ouverts à tous les défis qui se
posent dans le domaine des câblages
IP, dont les applications ne cessent de
croître”, affirme Frank Bobbaerts, le
Directeur de Techno Specials.
Applications extérieures pour
câbles de données en cuivre
Multimedia Connect a mis au point un nouveau câble en cuivre pour données qui – grâce à son enveloppe extérieure LSZH – résiste à l’humidité et aux UV et combine par conséquent les avantages pour applications intérieures et exté-rieures. Le câble, aux performances Cat
6A et de construction U/FTP, convient néanmoins le mieux aux applications IP extérieures, telles que les caméras CCTV et systèmes de contrôle d’accès. Initialement, les câbles de données par paires torsadées ne se prêtaient pas aux applications extérieures. L’objectif majeur des câblages structurés était, jadis, d’assurer la transmission des flux de données entre ordinateurs dans des environnements à bureaux, où les câbles sont posés dans des conduits protecteurs. Les gaines extérieures en PVC ou en LSZH traditionnel ne sont pas adaptées aux exigences des applications extérieures. Le dévelop-pement rapide du protocole Ethernet dans une grande variété d’environne-ments implique que les câbles de don-nées s’emploient dorénavant aussi hors de ces milieux protégés. Les applica-tions CCTV, le contrôle d’accès et les systèmes de gestion immobilière sont actuellement basés sur le protocole internet. Ces systèmes comprennent entre autres des appareillages exté-rieurs (caméras, capteurs, panneaux de contrôle d’accès) qui doivent être raccordés à l’infrastructure générale de câblage.
Installations Ip d’adressage public
et signalisation vidéo
Les sites de production, grandes sur-
faces et installations industrielles doivent
également être reliés aux réseaux globa-
lisés de données. Pour l’installation de
câblages de données dans ces environ-
nements-là, on exige souvent une bonne
résistance à l’humidité, aux huiles et aux
sollicitations mécaniques. Les installa-
tions IP d’adressage public et de signa-
lisation vidéo sont d’autres exemples
encore d’un emploi non conventionnel
des câbles de données. Ici aussi, ces
câbles doivent résister aux conditions
environnementales extérieures.
polyvalent et économique
Le nouveau câble de données en cuivre
pour intérieur et extérieur vient compléter
la gamme Multimedia Connect de câbles
spéciaux pour applications ‘outdoor’. Il
est plus polyvalent que le câble à gaine
PE - qui ne convient que pour l’exté-
rieur - et plus économique que le câble
à gaine PUR - très performant mais
cher. Le matériau spécial Low Smoke
Zero Halogen (LSZH) employé pour ce
câble de données en cuivre combine
une bonne étanchéité et une excellente
Techno SpecialsSolutions de câblage innovatrices dans la gamme Multimedia Connect
reportage
Fedelec magazine | 43
tenue aux UV. Il n’est néanmoins pas
recommandé de l’enterrer directement
dans le sol ou de l’immerger en perma-
nence. Il n’y a d’autre part aucune limi-
tation en longueur, pour les installations
intérieures non plus.
caractéristiques et performances
Le nouveau câble de données en cuivre
pour intérieur et extérieur de MMC a des
performances Cat6A, compatibles avec
tous les protocoles Ethernet jusque 10
Gigabits/s. Sa construction de type
U-FTP garantit, grâce au blindage par
paire, une bonne protection contre les
interférences électromagnétiques. Les
conducteurs AWG23 sont compatibles
avec les applications PoE et PoE Plus.
câbles optiques: tenue au feu dans
les grands immeubles
Deuxième nouveauté importante dans la
gamme Multimedia Connect: le nouveau
câble optique Fire Resistant à sécurité de
fonctionnement 90 minutes qui convient
parfaitement aux installations sécuritaires
dans les immeubles. Ce genre d’appli-
cations gagne en importance, surtout
depuis la mise au point de nouvelles tech-
niques de sécurité IP: CCTV, alarmes,
installations d’appel au public, contrôle
d’accès, … Pour le raccordement de ce
matériel dans des immeubles accessibles
au public – théâtres, centres commer-
ciaux, administrations – et dans les grands
immeubles à appartements, la plupart des
instances locales imposent l’emploi de
câbles de type Fire Resistant. Il arrive de
plus en plus que ces systèmes de sécurité
soient contrôlés par IP, via des réseaux de
câblages structurés. Les câbles en cuivre
conviennent pour des longueurs jusque
90 mètres; au-delà, il faut faire appel
à la fibre de verre. Le besoin de câbles
optiques Fire Resistant est donc évident.
‘rF1h30 ou e90’
Le nouveau câble optique Fire Resistant de Multimedia Connect a été conçu pour répondre aux normes internationales de tenue au feu et s’emploie aussi bien à l’intérieur que dans les pires conditions extérieures. Le câble est conforme aux normes IEC 60332-3 et IEC 60331-25 - 90 minutes. Grâce à sa gaine LSZH, il convient aux applications intérieures sans aucune restriction. A l’extérieur, on peut même l’employer pour des instal-lations ‘direct burial’ c’est-à-dire direc-tement en terre. Grâce à ses éléments
‘waterblocking’ et à un tube central rem-pli de gel hydrophobe, ce type de câble optique s’avère parfaitement étanche. Le blindage en acier procure en outre une bonne protection contre les agres-sions mécaniques et les rongeurs. Ce câble est disponible en versions Single Mode et MultiMode, jusqu’à 24 fibres.
www.technospecials.be
44 | Fedelec magazine
in 2012, la deuxième phase du projet Bonaerde s’est achevée sur le site du centre de soins résidentiels Evarist
Carpentier, à Kuurne. Elle porte sur la construction de 11 résidences-services qui s’inscrivent dans le concept
d’habitat autonome. Qbus y a installé son système de câblage en bus qui peut être programmé et commandé de
manière individualisée pour chaque résidence-service, y compris à distance.
“F ”
Conformément à un projet du bureau
Cnockaert Architecture (Courtrai), le
projet Bonaerde II prévoit la construc-
tion de 11 résidences-services et d’une
conciergerie à côté de la première exten-
sion du CSR Evarist Carpentier, dénom-
mé 'Bonaerde I' à l'époque. Le style
architectural de Bonaerde II est en par-
faite harmonie avec celui de la phase I,
mais le projet est plus modeste et il s’ins-
crit dans le concept d’habitat autonome.
Le profil de soins des résidents est varié:
on y trouve à la fois des seniors relati-
vement jeunes présentant un handicap
et des personnes très âgées mais qui
sont encore en bonne santé physique et
mentale. Au niveau de l’aménagement et
du choix des matériaux de la construc-
tion neuve, on note des différences fla-
grantes par rapport à Bonaerde I: ter-
rasses individuelles, parement différent
pour la façade, davantage de bois dans
les finitions…
partir du profil des résidents
Les résidences-services ont été équi-
pées d’une domotique de soins en par-
tant du principe que chaque unité devait
pouvoir être paramétrée et adaptée selon
les besoins de son occupant. «L’objectif
était d’installer un système de câblage
en bus pouvant être programmé et com-
mandé de manière individualisée pour
chaque résidence-service, y compris
à distance», explique Philip Minnaert,
directeur général du CSR E. Carpentier.
«Nous cherchions un système très poly-
valent que nous pourrions utiliser au
maximum de son potentiel. Bien enten-
du, ce type de système n’est pas prévu
pour des soins aigus».
A la fois peu coûteux et fiable
Le choix s’est porté sur la solution domo-
tique de Qbus (Erpe-Mere), une entre-
prise qui développe du matériel et des
logiciels pour rendre ‘intelligentes’ les
installations électriques des bâtiments.
Aujourd’hui, plus de 200 installateurs
Qbus sont actifs sur le marché belge, et
on y dénombre environ 5000 systèmes
de la marque. Le système de gestion
des bâtiments de Qbus permet une inté-
gration homogène de toutes les tech-
niques – depuis l’éclairage, les volets,
la ventilation, la gestion énergétique, la
vidéophonie et la parlophonie, jusqu’aux
habitats auto-apprenants – via un bus à
deux fils sans polarité ni limitation topolo-
gique – boucle, arborescence ou étoile.
La communication entre ces techniques
est commandée par un puissant contrô-
leur central avec USB et Ethernet. Dirk
Jaspaert, sales Qbus: «Comme il s’agit
d’un projet de construction neuve, un
système de câblage en bus semblait tout
indiqué. C’est une solution qui est non
seulement moins coûteuse, mais aussi
plus fiable, surtout dans des immeubles
relativement grands comme le projet
Bonaerde II. Dans ce scénario, les appli-
cations sans fil ne sont pas à l'ordre du
jour; en revanche, un internet sans fil est
disponible, par exemple pour comman-
der des médicaments en ligne.»
Autonomie et sécuritéAvec la proximité immédiate du CSR E. Carpentier, où les occupants des rési-dences-services de Bonaerde II peu-vent s’adresser pour leurs soins et – s’ils le souhaitent – le service repas, le système domotique de Qbus offre sur-tout confort et sécurité. «Il donne aux habitants un sentiment d’autonomie et de sécurité. L’installation de base du système est identique dans toutes les
reportage
QbusUne domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les résidences-services
Fedelec magazine | 45
résidences-services. Ainsi, les posi-tions des interrupteurs et des points lumineux sont identiques partout, mais la commande peut différer en fonction des besoins et des possibilités des occupants. Certains d’entre eux sont en assez bonne forme physique et mentale, et en mesure d’utiliser les fonctions dis-ponibles. D’autres demandent davan-tage de soins et préféreront p.ex. utili-ser deux touches sur l’écran tactile pour actionner les fonctions de base dans leur environnement, telles que l’éclai-rage, la télévision ou le four.»
simplicité, fonctionnalité et flexibi-
lité
Après l’installation et la livraison du sys-
tème domotique, chaque résidence-
service a fait l’objet d’adaptations sur
mesure pour son ou ses occupants.
«Pour eux, l’option la plus simple consiste
à combiner les fonctions d’interrupteur et
l’écran tactile comme vidéophone. Le
système Qbus permet de réaliser des
adaptations de manière rapide et simple.
Ainsi, une commande simple actionnant
l’éclairage dans la salle de bains pourra
être remplacée par un bouton qui permet
de régler la température, l’éclairage et les
détecteurs de mouvement, sans qu’il ne
soit nécessaire de tirer des câbles sup-
plémentaires», explique Stefan Loosvelt,
gérant de l’installateur Estelco (Kuurne).
Un tableau de distribution intelligent
Stefan Loosvelt d’Estelco a une expé-rience positive de l’intégration d’un sys-tème Qbus dans un projet résidentiel.
«Mais ce projet à Kuurne était ma pre-mière réalisation dans un environnement de soins. La direction voulait un système facile à visualiser et à adapter. Dans chaque résidence-service, nous avons posé cinq câbles pour pouvoir effectuer facilement les adaptations individuelles en fonction de l’occupant et du niveau de soins qu’il demande.» En plus du tableau de distribution électrique intelli-gent, qui relie entre elles toutes les fonc-tions du bus, chaque résidence-service possède son propre tableau électrique avec protection individuelle. «Ce n’est pas encore légalement obligatoire, mais nous anticipons sur un possible renfor-cement futur de la règlementation, qui exigerait p.ex. que chaque unité de loge-ment dispose de son propre compteur», explique Loosvelt.
Une intégration maximale de la
technologie existante
Le Cretecs (le centre d’expertise en
technologie des soins de la Haute
Ecole Catholique de Bruges-Ostende)
a été sollicité pour identifier en détail les
besoins spécifiques des résidents. Sur
la base des résultats obtenus, des pro-
fils ont été établis en vue d’optimiser la
programmation du système domotique.
Le directeur général, Philip Minnaert,
suit actuellement une formation qui lui
permettra de connaître et d’utiliser à la
perfection le système domotique. Il est
la seule personne de l’établissement
à avoir accès au système pour procé-
der à d’éventuelles adaptations. «Nous
sommes satisfaits du système en place,
mais nous voulons utiliser au mieux ses
fonctionnalités et intégrer au maximum
la technologie présente», commente
Minnaert.
soins préventifs
Au niveau du protocole, Qbus ouvre
entièrement son système. Sur la base
de ce protocole, une entreprise fran-
çaise a développé une application pour
les centres de soins résidentiels qui per-
met de mesurer et de contrôler tous les
paramètres imaginables dans chacune
des chambres. «Dans ce projet, chaque
salle de bains dispose de détecteurs de
mouvement qui allument automatique-
ment la lumière quand l’occupant entre
dans la pièce. Ils vérifient aussi si les ins-
tallations ont effectivement été utilisées
dans un laps de temps donné. Cela per-
met d’une part de mieux respecter l’inti-
mité des résidents – il ne faut pas frapper
inutilement pour voir si tout va bien – et
de l'autre, d'organiser plus efficacement
l'emploi du temps du personnel. Le sys-
tème d’appel interne permet à l’occu-
pant de signaler un éventuel problème
ou de communiquer avec une autre unité
de logement. Un visiteur qui sonne à la
porte est visualisé sur le même écran
tactile. Même le rythme de sommeil des
occupants peut être mesuré: les jour-
naux mentionnent le nombre d’heures
de sommeil ou le moment où une per-
sonne s’éveille. Dans le cadre des soins
préventifs, ce sont des outils très utiles»,
conclut Jaspaert.
www.qbus.be
46 | Fedelec magazine
a norme de l’Ethernet sur paire torsadée existe depuis un certain
temps dans le secteur des télécommunications. Dès 1991, l’IEEE
abandonne la norme 10Base-T. Le système qui allait lui succéder,
créé en 1995 et baptisé 100Base-T, s’est imposé sous la dénomination ‘Fast
Ethernet’. Cette appellation prête à confusion car le Fast Ethernet ne semble
plus du tout aussi ‘rapide’. Il reste cependant, avec le 1GBase-T, le proto-
cole de prédilection pour la communication IT dans bon nombre de
câblages de bâtiments.
“L
TECHNOLOGIE
”Le tout dernier protocole Ethernet sur
paire torsadée est le 10GBase-T. Il affiche
une vitesse cent fois supérieure à celle de
l’ancien Fast Ethernet. Les termes ‘fast’ et
‘rapide’ peuvent être relatifs. L’IEEE a très
vite considéré que le câblage standard
de catégorie 7 (600 MHz), qui existait
depuis 2002, convenait pour le transport
du 10 Gigabit Ethernet. Mais la situation
s’est compliquée lorsqu’il est également
devenu nécessaire de déployer cette
technologie 10G sur un câblage ‘norma-
lisé’ RJ45 et le câble blindé. Ainsi est née
la nouvelle catégorie 6A (500 MHz), intro-
duisant de nouvelles performances de
connecteurs et câbles, mais également
de nouveaux paramètres de mesure met-
tant en exergue des problèmes inédits
(diaphonie exogène).
40 Gigabit ethernet: pour qui? et
comment?
Les débits supérieurs à 10 Gigabit
Ethernet ne constituent pas a priori une
nécessité pour les locaux d’utilisateurs.
Les centres de données, par contre, trai-
tent beaucoup plus de volume de don-
nées et génèrent donc des besoins plus
importants. Il existe déjà des solutions
40G pour ces centres avec une trans-
mission par fibre optique (40 GBASE-
SR) et pour Twinax (40GBASE-CR4).
Ces centres attendent depuis un certain
temps déjà des solutions économiques
basées sur paires torsadées. Un tel sys-
tème devrait en effet coûter moins cher
en composants actifs, tout en offrant une
portée supérieure à celle de Twinax (…7
m) et en supportant une auto négociation
importante entre les différents proto-
coles Base-T. Le processus de normali-
sation s’annonce passionnant. Peut-on
toujours transmettre le débit 40G sur des
liens en cuivre de 100 m? Les normes
habituelles en matière de câbles et
connecteurs suffisent-elles ou assistera-
t-on à l’émergence de nouvelles spécifi-
cations et produits? Quelle est la bande
passante optimale? Les comités de nor-
malisation se penchent actuellement sur
la problématique…
40G base-T: le statu quo actuel
Lorsque plusieurs parties travaillent sur
un même projet, la situation se complique
inévitablement et prend une tournure
politique. Les comités de normalisa-
tion n’échappent pas à cette règle. Les
représentants des sociétés qui collabo-
rent avec ces instances soumettent leurs
différentes solutions. Au début, les dis-
cussions vont bon train. Des alliances se
font, se défont et des compromis sont
envisagés, dans l’espoir de trouver une
solution commune. Telle est la situation
actuelle au sein des comités TIA, ISO
et IEEE. Au début, plusieurs acteurs
du secteur soutenaient que le câblage
symétrique offrait une capacité suffi-
sante pour la technologie 40G Ethernet
avec quatre paires de câbles torsadées.
Bien que cela soit théoriquement pos-
sible, on a délaissé la portée existante
de 100 mètres. Dans l’état actuel de la
technique, l’on considère qu’il est trop
compliqué de prendre en charge cette
distance de 100 m, qui implique un
temps de développement jugé trop long,
comme pour 10Gbase-T. Des compo-
sants actifs simples, à phase de dévelop-
pement courte, semblent avoir la préfé-
rence du plus grand nombre.
Ieee
Des études ont démontré que les centres
de données opéraient sur des portées
plus limitées. La réduction de la portée
Ethernet de nouvelle géné-ration sur câblage cuivre: que nous réserve l’avenir?
Fedelec magazine | 47
à 25 ou 50 mètres est donc effective.
Chaque mètre économisé implique une
diminution du coût énergétique. Selon les
estimations, les dépenses énergétiques
seraient doublées tous les 12 mètres
de portée supplémentaires. Les bases
d’une nouvelle norme ont été jetées en
septembre 2012, à l’ISO/IEC. Le transfert
devrait avoir lieu comme de coutume, à
savoir exclusivement par câble à paire
torsadée (plutôt qu’un cheminement à
plusieurs ‘voies’, comme dans le cas de
la fibre optique), avec un support haute
densité de 48 ports sur une unité d’hau-
teur (ce qui concerne essentiellement
la taille des connecteurs), une distance
supportée de moins de 50 m - au lieu des
100 m habituels - et un débit de 40Gb/s.
En ce qui concerne la bande passante,
plusieurs valeurs comprises entre 800 et
1 600 MHz sont envisagées. Il convient
cependant de tenir compte des éléments
suivants: les fréquences plus élevées
limitent les besoins en codage; plus la
fréquence est élevée, plus la consom-
mation d’électricité est élevée ce qui ral-
longe la durée de l’amortissement; et les
plus longues distances exigent des fré-
quences plus basses et un codage plus
élaboré, et donc cher.
Iso/Iec
L’ISO/IEC, l’instance internationale res-
ponsable du câblage, travaille actuel-
lement sur une étude afin d’accompa-
gner l’IEE dans le choix du système de
câblage adéquat. Cette étude ne se limite
toutefois pas aux composants ‘connus’,
mais porte aussi sur les composants qui
nécessitent encore un développement
(ou qui existent déjà mais sans avoir été
normalisés). Il est possible de conce-
voir plusieurs systèmes de câblage en
mesure de supporter le 40G, la différence
fondamentale résidant dans la complexi-
té plus ou moins grande des composants
actifs. L’adage que veut que plus les per-
formances des composants passifs sont
élevées, plus la complexité technique des
équipements de transmission peut être
réduite. Cet adage s’est à nouveau vérifié
en ce qui concerne le 40Gbit Ethernet. A
l’inverse, on pourrait dire que les câbles
de mauvaise qualité exigent des émet-
teurs-récepteurs complexes.
TIA
L’an dernier, la commission ‘câbles
cuivre’ de l’association américaine TIA a
mis en place un nouveau projet de trans-
mission Ethernet sur câbles en cuivre
avec un débit de plus de 10 Gb/s. En
octobre 2012, elle a décidé de se pencher
sur une nouvelle catégorie de câbles (cat.
8) basée sur les anciens paramètres de
la Cat. 6A, extrapolés à une valeur limite
de 2 GHz. Les études de l’association
américaine TIA et du comité internatio-
nal IEC sont menées en parallèle, pour-
suivant parfois des objectifs différents.
Les différences de nomenclature sèment
la confusion dans l’esprit des utilisa-
teurs. La dénomination ‘cat. 8’ ne signi-
fie pas qu’il s’agit d’une extension de la
cat. 7A. Elle prévoit par exemple une fré-
quence jusqu’à 2 000 MHz, sans appor-
ter de réelle amélioration au câblage. Les
courbes d’affaiblissement et de NEXT de
la catégorie 6A ont été extrapolées. Il en
résulte un rapport signal-bruit négatif à
partir de 500 MHz. A titre de comparai-
son, à une fréquence de 1 000 MHz, l’ISO
Cat.7A présente un rapport signal-bruit
positif de +10dB. La spécification TIA
Cat. 8 n’est donc pas meilleure que l’ISO
Cat. 7A.
conclusion provisoire
En ce moment les zones d’ombre sont
encore nombreuses. L’ISO/IEC, la TIA
et l’IEEE ont dit ‘oui’ à l’Ethernet de nou-
velle génération sur câblage cuivre. Mais
personne ne peut prédire quelle sera la
longueur de transmission maximale ou
la limite de fréquence supérieure. Il en
va de même pour les composants. Les
discussions à ce sujet sont loin d’être
terminées. Quelles démarches devez-
vous entreprendre si vous devez pla-
nifier aujourd’hui un réseau de centres
de données à long terme? Des compo-
sants plus performants que ceux spé-
cifiés dans la norme Cat. 7A sont déjà
disponibles sur le marché, avec une
bande passante pouvant atteindre 1 600
MHz. On ne sait pas encore si une telle
bande passante sera nécessaire pour le
40GBase-T, mais une telle bande pas-
sante est techniquement possible avec
les composants Cat.7A. Comme on peut
supposer que toute nouvelle spécifi-
cation du 40G nécessitera des perfor-
mances moins sévères que celles de la
Cat.7A, on ne prend donc aucun risque à
proposer la technologie Cat.7A. Lors de
la planification des centres de données,
les portées de 100 mètres ne constituent
plus la norme. Dans ces centres, de telles
portées sont plutôt rares et donc, moins
indispensables.
(Source: Nexans)
48 | Fedelec magazine
L’événement professionnel ECL sera,
cette année aussi, activement appuyé
par les acteurs prépondérants du sec-
teur et bénéficiera d’une campagne de
promotion intense parmi tous les pros
concernés. “Le concept général du salon
permettra aux visiteurs de rassembler un
maximum d’informations pratiques en un
minimum de temps: solutions concrètes &
réseautage avec les fournisseurs, actuels
et futurs. Pour les exposants, ECL est l’oc-
casion annuelle par excellence d’appro-
cher un grand nombre de clients poten-
tiels, bien souvent au niveau décisionnel
le plus élevé. Ils auront bien sûr aussi la
possibilité de présenter leur produits à un
public professionnel très connaisseur”,
explique Steven Meeremans d’easyFairs,
l’organisateur de l’événement.
Un public-cible élargi
Les visiteurs d’ECL sont des profession-
nels activement impliqués dans la réalisa-
tion technique, le concept et/ou la gestion
de projets d’installation immobilière. Le
salon couvre aussi bien les secteurs de
la construction neuve que de la rénova-
tion, et ceci pour toutes les catégories de
bâtiments: constructions résidentielles,
industrie, immeubles à vocation com-
merciale ou publique. L’accent est mis
sur les innovations techniques et l’effi-
cience budgétaire aussi bien qu’énergé-
tique. Le salon accueille les installateurs-
électrotechniciens, les électriciens, les
spécialistes en domotique, en télécom-
munications, en transmission de don-
nées, en sécurisation d’immeubles, en
alarmes ainsi que tous les professionnels
qui s’occupent du concept et de l’entre-
tien d’installations, bureaux d’étude et
d’ingénieurs-conseils, architectes (d’in-
térieur), conseillers en éclairage et en
énergie, facility managers, grossistes et
promoteurs immobiliers.
nouveauté: la Light street
Le programme d’ECL est toujours bien
étoffé, et cette édition ne fait pas excep-
tion à la règle. La Light Experience Area,
plate-forme indépendante du secteur
belge de l’éclairage, se concentre sur les
innovations et le design. “Une des nou-
veautés d’ECL 2013 est la Light Street,
où les produits d’éclairage sont exposés
dans une ambiance feutrée. L’occasion
rêvée pour les fabricants de luminaires
design d’établir de nouveaux contacts
avec un public d’électriciens et d’ordon-
nateurs”, poursuit Steven Meeremans.
Autre sujet bien en vue d’ECL: le Building
Automation & Security Summit. En plus
des sessions organisées par plusieurs
experts indépendants, les exposants
pourront aussi y présenter des exemples
concrets de leurs projets. Le programme
s’adresse d’une part aux installateurs et
électriciens et, d’autre part, aux concep-
teurs techniques, architectes et gestion-
naires d’immeubles.
Valeurs sûres
Au fil des années, le SAVE Parcours s’est
affirmé comme une des valeurs sûres du
concept ECL. L’exposant qui demande
l’attribution d’un label SAVE a la possibi-
lité de mettre un de ses produits en évi-
dence avant, pendant et après le salon.
Les labels SAVE Energy sont attribués
dans le cadre de l’efficience énergé-
tique (production durable d’énergie) et
les labels SAVE Time dans le cadre de la
fonctionnalité – solutions menant à des
économies de temps et/ou d’argent.
Tous les labels font automatiquement
partie du SAVE Parcours. La date ultime
pour les demandes d’attribution des
labels SAVE est le vendredi 31 mai 2013.
Les ecL efficiency Awards
Parmi le SAVE Parcours, le jury profes-
sionnel sélectionne 10 innovations qui
seront exposées sur l’Innovation Plaza,
en plein centre du Palais 8. Les lauréats
des ECL Efficiency Awards, décernés
le 26 septembre, seront d’ailleurs choi-
sis parmi ces 10 exposants retenus.
Signalons également le ‘2020 Challenge’,
un concours d’innovation pour bureaux
d’étude et d’ingénieurs-conseils belges,
qui récompense les projets aux meilleures
performances énergétiques. Et il y a fina-
lement aussi les learnShops™ qui per-
mettent aux visiteurs de rester au fait des
dernières réglementations, directives et
prescriptions légales et d’assister à des
démonstrations pratiques. Ces sessions
gratuites constituent une plateforme
pour tout individu ou toute organisation
qui compte augmenter sa visibilité dans
le secteur.
ECL 2013 se tiendra, en même temps
que HVAC 2013, les jeudi 26 – de 10 à
20h – et vendredi 27 septembre – de 10 à
18h - à Brussels Expo.
www.easyfairs.com/ecL-Be
e salon ECL 2013 se tiendra les 26 et 27 septembre au Palais 8 de
Brussels Expo. Pour la 8ième fois déjà, ECL mettra les fournisseurs
de produits d’électrotechnique, d’éclairage, d’automatisation et de
sécurisation d’immeubles en contact avec les installateurs et professionnels
qui conçoivent et gèrent des projets d’installation immobilière.
“L ”
ECL 2013Innovations, efficience et design pour un public professionnel trié sur le volet
foire
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
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Prüm/Trèves
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sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
Product News
EURO-INDEX: nouveauté LIGNE ELECTRO & nou-veau catalogue
EURO-INDEX lance le nouveau HT8051 de la LIGNE ELECTRO,
un calibrateur de process professionnel conçu pour la généra-
tion et la mesure de tensions continues jusqu’à 10 V et de cou-
rants continus jusqu’à 24 mA. Cet instrument est indispensable
lors du contrôle et de l’étalonnage de transmetteurs dans l’in-
dustrie de process. Ce calibrateur présente un mode généra-
teur de 0 à 20 mA et de 4 à 20 mA. Très pratique, le bouton rota-
tif s’utilise d’une main et permet de moduler le signal de sortie
avec une résolution de 1 micro ampère / 1 millivolt. L’instrument
présente une fonction de progression linéaire lente et rapide
ainsi qu’une fonction incrémentielle. Le grand écran rétroéclairé
autorise la lecture simultanée de valeurs absolues et relatives.
L’alimentation électrique du HT8051 de la LIGNE ELECTRO est
assurée par un puissant accu Li Ion d’une grande autonomie. Le
nouveau catalogue d’EURO-INDEX déborde d’accessoires et
instruments de mesure pour le professionnel en HVAC. Il y a éga-
lement une large offre d’instruments de test et de mesure pour
des applications électrotechniques et industrielles. Les divers
services d’EURO-INDEX y sont détaillés.
www.euro-index.be
TELETASK AURUS-TFT: bilan énergétique visible en un coup d’œilL’ A U R U S - T F T
capacitif est l’écran
tactile idéal pour
la commande effi-
cace de toute fonc-
tion domotique.
TELETASK vient,
en outre, de lan-
cer une mise à jour logicielle pour tous les utilisateurs soucieux
d’économies d’énergie. L’écran tactile TELETASK donne un
aperçu structuré de l’électricité consommée le jour même, mais
aussi de l’énergie produite (par panneaux solaires/éoliennes). La
somme de tous les consommateurs est comparée à la produc-
tion totale et la différence se lit en un coup d’œil, en kW ainsi qu’en
euros. L’AURUS-TFT donne également un aperçu de tous les
circuits électriques programmés et de leur consommation ou
production d’énergie. L’écran fait automatiquement les compa-
raisons avec le jour d’avant, la semaine précédente ou les mois de
l’année précédente et affiche, pour chaque zone de température
(intérieure ou extérieure) un graphique bien lisible avec les minima
et les maxima. L’utilisateur qui le souhaite peut - par exemple -
adapter aisément les minuteries des thermostats via la structure
à menus du TELETASK AURUS-TFT. Et il y a une plus-value pour
l’installateur aussi: l’unité centrale intelligente TELETASK collecte
automatiquement toutes les infos requises pour en extraire le
graphique adéquat. Dans les installations qui comportent déjà
un tactile AURUS-TFT, une mise à jour gratuite du logiciel per-
met de visualiser immédiatement les nouveaux graphiques.
www.teletask.be
50 | Fedelec magazine
GPC EUROPE: nouveau mo-dule LG Mono XTM NeoN dans la gamme de produits
GPC Europe élargit sa gamme de produits avec une nouvelle
série de modules à haut rendement LG Mono X™ NeoN de
marque LG Electronics. Le grossiste en panneaux photovol-
taïques établi à Meulebeke a été sélectionné par LG pour la
distribution exclusive de ses produits. LG Electronics lance ce
nouveau module basé sur des cellules de type N qui délivrent
une puissance supérieure de 20 pourcent à celle du module
Mono X. Grâce à la réduction de poids et aux mécanismes d’as-
semblage améliorés, la tâche de l’installateur se voit notable-
ment allégée. LG arrive à une puissance de pointe de 275 à 300
watt par module de 60 cellules, suite à diverses améliorations
internes. Grâce à la double couche antireflets appliquée sur
chaque cellule, l’emploi de verre anti-réfléchissant, la réduction
du coefficient thermique et l’emploi de cellules bifaces, l’effica-
cité des modules grimpe à 18 pourcent. Chaque module mono-
cristallin à haut rendement se compose de 6 cellules sur 10,
mesure 164 x 100 x 3,5 cm et pèse 16,8 kg. En outre, le nouveau
système de gestion des câbles simplifie les travaux de raccor-
dement. Résistant à des pressions de 5400 Pascal et pourvu
d’un cadre en aluminium noir anodisé, le module Mono XTM
NeoN est tellement robuste qu’il résiste
aussi aux tempêtes. Son aspect à haute
brillance est également neuf. LG Solar
offre une garantie produit de 10 ans et
une garantie linéaire de puissance de 25
ans sur ces panneaux solaires.
www.gpceurope.com
Fedelec magazine | 51
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
référence dans ce domaine depuis de nombreuses
années, Domintell consacre l’exclusivité de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et développement afin d’offrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.
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52 | Fedelec magazine
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