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MEMBER OF: ANNEE 30 - AVR/MAI/JUIN 2013 160 magazine FEDELEC Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies be KSEPPI Exemple d’automatisation high tech de station d’épu- ration TWELVE Le centre de travail partagé se met en lumière HENNEAUX Technologie moderne pour rénovation de château

Fedelec magazine 160 - FR

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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MEMBER OF:

ANNEE 30 - AVR/MAI/JUIN 2013

160magazineFEDELEC

Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

be

KSEPPIExemple d’automatisation high tech de station d’épu-ration

TWELVELe centre de travail partagé se met en lumière

HENNEAUXTechnologie moderne pour rénovation de château

Ferraz Shawmut est Mersen

7984 MERSEN AP USGM1HEL A4 FR.indd 1 05/04/13 16:46

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS

DE LA PRESSE PERIODIQUE

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Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 [email protected]

PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]

CONCEPTION gRAPhIquELien [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens

DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

Ces derniers temps, il y eut pas mal de tintouin autour de la suppression progressive du

soutien gouvernemental en matière d’installations de panneaux solaires.

Récemment encore, en Wallonie, le gouvernement wallon a dû négocier pendant des

journées entières afin de pouvoir arriver à un "compromis" au sein des partis politiques.

En Flandres, le soutien gouvernemental avait déjà fait marche arrière.

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné au juste? Les différents gouvernements régionaux

avaient au départ les mêmes intentions: faire une rapide percée dans l’utilisation résiden-

tielle de l’énergie solaire.

Mais les panneaux solaires étaient à l’origine très chers et il fut nécessaire de prévoir un

certain nombre de stimulus dans la phase préparatoire. Le gouvernement a, en accor-

dant des certificats verts, joué un rôle prépondérant dans l’augmentation de l’offre et de

la demande. Avec certes beaucoup de succès, mais le succès a un prix… et celui-ci est

entretemps devenu très élevé pour les instances accordant des subventions.

Elles ont donc commencé à "bricoler" à ce mécanisme de subventions. Au même

moment, le prix des panneaux solaires a baissé de façon drastique, surtout de par l’im-

portation massive de panneaux provenant de Chine. Beaucoup de fabricants européens

se trouvèrent de ce fait dans les difficultés et beaucoup firent faillite.

Avec comme conséquence que la confiance des particuliers disparut. Tout le monde ne

conçoit pas l’investissement dans l’énergie durable comme un choix social, il doit aussi

s’agir d’un "investissement" qui rapporte. Les modifications constantes au niveau de

l’aide par le biais de certificats verts, l’introduction d’une indemnité du réseau, les doutes

quant à la subsistance des fabricants de panneaux; ce sont tous des éléments qui ont

donné matière à réflexion pour le consommateur.

N’y-a-t-il donc plus d’avenir pour les installations de panneaux solaires? Oui, tout de

même. Il ne faut pas perdre de vue que les nouvelles constructions devront produire, à

l’avenir, une part obligatoire d’énergie renouvelable. Un bel avenir est donc encore promis

aux techniques se rapportant à l’énergie durable.

Le gouvernement doit seulement être plus et plus rapidement à l’écoute du secteur.

Ensemble, nous devons atteindre une stratégie durable où le consommateur, lorsqu’il opte

pour une installation qualitative, peut compter sur un

rendement acceptable qui n’est pas tributaire de pures

subventions. En dépit des moments difficiles que nous

devons affronter pour le moment, nous pouvons malgré

tout envisager l’avenir sous de meilleurs auspices.

Antoine Van Lierop,

Président FEDELEC National

PREFACE

INSIDE NEWS 06

TECNOLEC INFORME

FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

ProjeTs

reportageS

product news

FOIRE

TECHNOLOGIE

contenu

- Table ronde enseignement - marché du travail 10- Nouveaux membres 11- Résultats 2012 de Fédérale Assurance 12- Réseaux sociaux, surfer et smartphones: Est-ce autorisé au travail? 14- Compte-courant d’un dirigeant d’entreprise 18- Nouveaux sites web pour les futurs électriciens 19

- Sécurité des ensembles de commutation et de distribution basse tension selon la nouvelle norme NBN EN 61439 20

- Kseppi: Exemple d’automatisation high tech de station d’épuration 28- Henneaux: Technologie moderne pour rénovation de château 32- Twelve: Le centre de travail partagé se met en lumière 38

- Climacon: Une pompe à chaleur produit de l’eau chaude sanitaire à prix réduit 26

- Hager: L’offre tebis: confortable, flexible et efficiente sur le plan énergétique 31- HELIA: Nouvelle génération de boîtiers de montage pour parois creuses 36- Techno Specials: Solutions de câblage innovatrices dans la gamme

Multimedia Connect 42- Qbus: Une domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les

résidences-services 44

- Ethernet de nouvelle génération sur câblage cuivre 46

48

49

28

34

40

20

Fedelec magazine | 5

Nouveaux télévariateurs : compatibilité totale !

Grâce à un système de reconnaissance universelle et automatique développé par Hager,les nouveaux télévariateurs assurent la variation de toutes les charges en éclairage : incandescente, halogène BT (230 V), halogène TBT (12 V ou 24 V) avec transformateurélectronique ou ferromagnétique, LED 230 V dimmable, LED TBT (12 V ou 24 V) dimmableavec transformateur électronique et fluo-compacte (CFL).

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6 | Fedelec magazine

Le 31 janvier, Fedelec Brabant Flamand,

en collaboration avec Cebeo, a invité ses

membres à une soirée VIP au Sportoase

d’Heverlee.

Une réception a été offerte aux participants,

celle-ci fut suivie d’un match de basket

Leuven Bears - Belgacom Liège qui s’est ter-

miné par un résultat de 84 - 76!

L’association régionale de Namur a organisé son assemblée générale et

dans la foulée une séance d’information sur la parasurtension et le para-

foudre. La conférence a été organisée sur le site de la société GDK et

animée par Mr Dekoninck Gérard, Managing director chez GDK sa: « La

foudre est un phénomène parfaitement naturel. Cette décharge élec-

trique, au moment de l’impact, atteint des valeurs très élevées. Rien qu’en

Belgique, on note entre 30.000 et 40.000 impacts. Chaque année, les

dégâts dus à la foudre sont considérables, soit en rendant hors d’usage

l’appareil, soit, et on le sait moins, en réduisant vivement sa durée de vie.

Heureusement, il existe des moyens de protection interne dont le para-

foudre. Il protège tous les appareils électriques et électroniques contre les

surtensions à l’endroit même ou à proximité de l’impact. Les effets indi-

rects de la foudre peuvent se répercuter via le réseau électrique sur des

distances atteignant parfois plusieurs kilomètres. »

Comment analyser le besoin? Quel parafoudre choisir? Comment l’ins-taller correctement? sont quelques questions qui ont été posées par les installateurs durant la conférence et pour lesquelles ils ont reçu une réponse concrète.

VIP EVEnt au SPort- oaSE d’HEVErlEE

FEdElEC naMur: assemblée géné-rale et parasurtension & parafoudre

En MEMoIrE dEHerman Peters

C’est avec beaucoup

de tristesse que nous

avons appris le décès

de Monsieur Herman

Peters, vice-président

de FEDELEC et membres

de d i f fé rentes ins-

tances administratives

de la Confédération

Construction.

Herman nous a quitté le

10 février 2013 à l’âge de 67 ans.

En plus de sa carrière professionnelle en tant que diri-

geant de la SA Peters Electro à Bree, Herman a aussi été

très actif en tant que mandataire au sein de l’organisa-

tion professionnelle. Il s’est non seulement investi dans les

intérêts de ses collègues électriciens, mais il a également revêtu un

grand nombre de mandats au sein de la Confédération du Limbourg

et au niveau national.

Nous énumérons les principaux mandats qu’il a endossés:

- Membre du Conseil national de la Confédération Construction en

2008 et 2009

- Administrateur de la Confédération Construction en 2008 et 2009

- Président de FEDELEC Limbourg de 1998 jusqu’en 2006 inclus

- Administrateur de FEDELEC national de 1998 jusqu’en 2011 inclus

- Président de FEDELEC national de 2006 jusqu’en 2011 inclus

- Président de STS de 2008 jusqu’en 2011 inclus

- Président du VEI de 2004 jusqu’à 2006 inclus

Les mérites de Monsieur Peters reçurent une haute distinction.

Il fût aussi Doyen d’honneur du travail.

Le souvenir que nous garderons toujours d’Herman est celui d’une

personne très gentille et collégiale qui s’est entièrement dévouée à

sa profession.

inside news

Fedelec magazine | 7

nEwS dE BruxEllES-Hal-VIlVordE

FEDELEC Bruxelles-Hal-Vilvorde s’efforce de dynamiser son

association régionale et pour ce faire elle a invité le vendredi 25

janvier 2013 tous ses membres avec leur famille chez Brussels

Kart à Grand-Bigard. Les membres purent ainsi se rencontrer

et faire connaissance lors de la réception de nouvel an très soi-

gnée, dans une atmosphère collégiale et détendue et … les

participants sont rentrés avec leur caricature dessinée par une

caricaturiste professionnelle!

Les Etablissement Freddy Cnop de Woluwé - Saint-Etienne caricaturée …

décès de Monsieur Gaston tomberg

Nous avons appris le décès de Monsieur Gaston Tomberg,

trésorier de la section régionale Bruxelles-Hal-Vilvorde. Né en

1922, il travaillait déjà à l’âge de 17 ans chez Nestor Feyens.

Après la 2e guerre mondiale, il s’est installé à son compte et

il a accumulé 73 ans d’activité professionnelle dont 63 ans

comme indépendant.

En 1979, il a fait partie du Conseil d’administration de Fedelec

et de la section régionale.

En outre, il a revêtu diffé-

rents mandats (membre de

la Chambre des Métiers et

Négoces, administrateur

de l’INFAC, membre de la

Commission paritaire).

Il reçut également la déco-

ration du Travail de première

classe, une décoration spé-

ciale des Unions profession-

nelles et à l’âge de 83 ans,

la distinction d’Officier de

l’Ordre de la Couronne.

FEdElEC VErVIErS: le point sur les actualités sociales

FEdElEC lIÈGE: assemblée générale et Golden sixties

L’association régionale de l’Arrondissement de Verviers intensifie

les contacts entre ses membres installateurs et a organisé six

petites conférences de 10 minutes sur plusieurs points "brûlants"

d’actualités sociales. Ces conférences ont été animées en alter-

nance par Mrs Hick Paul-Philippe, directeur de la Confédération

Construction Verviers et Joly David, conseiller social de Fedelec.

Les thèmes des six conférences? La déclaration unique de chan-

tier (duc), le point sur les négociations interprofessionelles, la

responsabilité solidaire dettes sociales et fiscales, le nouveau

régime TVA (GSM, véhicules, etc.), facturation et TVA (mentions,

factures d’acomptes), l’enregistrement électronique des pré-

sences sur chantier, le contrat de sous-traitance et la mise à dis-

position du personnel.

L’association régionale liégeoise a tenu son assem-

blée générale. A cette occasion, elle a joint l’utile à

l’agréable en proposant une visite de l’exposition

Golden sixties dans la gare des Guillemins. Malgré

les conditions climatiques infectes, pas moins de

quatre-vingts personnes ont répondu à l’invitation

originale. Les moins jeunes sont retournés le cœur

nostalgique tandis que les plus jeunes ont décou-

vert une décennie marquée par la technique et

la musique.

inside news

QuInZIEME nuIt dES ElECtrICIEnS a anVErS

Vendredi 22 mars 2013 fut organisée pour la 15ème fois la Nuit

des Electriciens. Cette fois-ci, ce fut au tour de la section régionale

de Fedelec Anvers de s’assurer de l’organisation de l’Assemblée

générale statutaire et de la traditionnelle “Nuit” qui s’y rapporte.

On opta pour l’hôtel Radisson Blu Astrid Antwerp pour l’Assem-

blée générale statutaire et pour le ZOO d’Anvers pour la récep-

tion et la Nuit des Electriciens, tous deux situés Place Reine Astrid

à Anvers.

Tandis que les membres prirent part à la réunion, leurs parte-

naires eurent l’occasion de visiter le ZOO et de s’y promener dans

le "ZOO endormi". Dommage que les divinités célestes n’étaient

pas mieux disposées en matière de météo et qu’elles ont veillé à

ce qu’un vent du nord glacial fasse office de trouble-fête.

Après l’Assemblée générale statutaire et la promenade du pro-

gramme dames, les invités se sont rassemblés dans la salle

Verlat et le Jardin d’hiver du ZOO pour la réception.

L’atmosphère particulière et le décor unique du Jardin d’hiver

ont contribué à la "touche" spéciale de cet événement.

Après la réception, les participants furent invités à passer dans

la Salle des Marbres pour le banquet où pas moins de 240

convives prirent place. Fidèle à la tradition, le dîner fut interrom-

pu pendant une courte durée afin que Messieurs Antoine Van

Lierop, Président national et Peter De Prins, Président régional

puissent faire leur discours.

Après le dessert, les invités purent encore discuter à leur

aise et les amateurs de danse purent encore se laisser aller

pendant quelques heures sur la piste du foyer bar au son de

l’orchestre MERCY.

Rendez-vous pour la 16e Nuit l’année prochaine, le 21 mars

à Namur.

Nous remercions encore tout particulièrement tous nos sponsors.

8 | Fedelec magazine

Fedelec magazine | 9

NamurCercle de Wallonie

www.cerclewallonie.be

21.03.2014

Table ronde enseignement - marché du travail » Vers une vision stratégique globale

fedelec

10 | Fedelec magazine

ormelec travaille déjà depuis plusieurs années à une meilleure inte-

raction entre formation et marché du travail. Tous les acteurs effec-

tuent un travail utile mais les actions restent souvent trop éparses.

Pour parvenir à une vision stratégique globale et à une plus grande influence

sur la politique, Formelec a organisé une table ronde au cours de laquelle

toutes les parties prenantes ont pu échanger librement leurs idées.

“F

Les entrepreneurs en électrotechnique

se plaignent déjà depuis des années de

ne pas trouver suffisamment de person-

nel compétent et motivé. Dans les écoles

et les centres de formation, le nombre de

jeunes qui choisissent l'électricité est en

baisse depuis de nombreuses années.

Par manque d’un nombre suffisant d’étu-

diants, certaines institutions ont dû sup-

primer cette option; pour d'autres, la

même chose menace de se produire.

Même si au cours de cette année sco-

laire on constate pour la première fois

une légère augmentation du nombre

d'étudiants – un renversement de ten-

dance serait une expression exagérée:

le problème demeure extrêmement aigu.

Et comme il s’agit d’une difficulté com-

mune aux entreprises, aux écoles et aux

centres de formation, il est préférable de

la résoudre ensemble.

Large «Table ronde»

Pieter Verley, coordinateur de la com-

munication externe chez Formelec:

«Nous remarquons que beaucoup de

bonnes actions sont développées mais

elles sont souvent trop dispersées et

fragmentées. Elles sont trop peu orga-

nisées à partir d'une vision commune au

secteur. Nous devons oser prendre un

nouveau départ pour obtenir une vision

stratégique globale. Dans les années à

venir et sur cette base, nous devrons tra-

vailler dans la même direction avec tous

les acteurs pour pouvoir mettre en place

des actions concrètes et plus concertées

ainsi que pour peser beaucoup plus sur

la politique. "Ceci constitua aussi l'ob-

jectif de la table ronde que Formelec et

ses partenaires sociaux ont organisée.

La forte chute de neige a joué les trouble-

fête mais ceux qui ont réussi à rejoindre le

château ucclois ‘Latour de Freins’ étaient

fortement motivés.

Le problème est triple

Le problème qui se pose est en fait triple,

selon Hilde De Wandeler, directrice de

Formelec: «Tout d'abord, le nombre de

jeunes qui optent pour une formation en

électrotechnique est trop faible. Un deu-

xième problème est que la motivation

de ceux qui choisissent cette voie n’est

trop souvent pas la bonne. La plupart

des jeunes qui étudient l'électricité s’y

sont retrouvés à cause de circonstances

négatives. L'effet de cascade célèbre...

Et troisièmement, la question est de

savoir comment les formations et les pro-

grammes d’études doivent être conçus et

organisés. Mais ici, je m’aventure en ter-

rain glissant. Le but d’une formation est-il

de préparer des jeunes le mieux possible

à un emploi ou un secteur déterminé? Ou

une formation n’est-elle pas plutôt des-

tinée à former des jeunes de manière

générale dans un domaine spécifique?"

Ateliers animés

Des thèmes ont été présentés dans

les différents ateliers afin d’entamer la

discussion. Sur cette base, les invités

présents issus de l’enseignement, des

entreprises d’installation, des organisa-

tions d'employeurs et de travailleurs ont

pu discuter ensemble. Dans l'atelier «La

jeunesse d'aujourd'hui», on travailla prin-

cipalement sur les attitudes des jeunes.

La grande majorité des participants

s’est montrée d’accord avec l’énoncé

«Auparavant, les jeunes étaient plus

ponctuels et plus polis». Une question

importante dans l'approche contem-

poraine des jeunes est indubitablement

qu’ils ont besoin de sentir que leur propre

environnement doit être impliqué d’une

manière ou d’une autre dans la formation.

En ce qui concerne les contraintes spé-

cifiques dans les domaines résidentiel et

industriel, l’unanimité est apparue parmi

les participants de cet atelier de fixer les

priorités et les actions en la matière sur

base des tests ‘Electro Challenge’. Dans

l'atelier «par la pratique... », l’accent fut

mis sur l'importance de stages adéquats

pour les jeunes et les enseignants. Un

assez large consensus apparut quant au

fait qu’il serait préférable d’organiser des

stages plus longs et plus nombreux dans

les orientations techniques.

Le 31 mai, Formelec organisera

‘ElectroEvent’, des ateliers techniques

destinés aux enseignants en électricité.

En fin d'après-midi, une rencontre sera

organisée pour tous les acteurs impli-

qués dans l’interaction entre l’enseigne-

ment et le monde du travail de ce secteur.

www.vormelek-formelec.be

info de la fédération

be

6120 hAM-suR-hEuRE

6060 gIllY

7700 MOusCRON

7040 quÉVY

6120 hAM-suR-hEuRE-NAlINNEs

1080 MOlENbEEK-sAINT-JEAN

1030 bRuXEllEs

1330 RIXENsART

6061 ChARlEROI

4432 ANs

1030 sChAERbEEK

7100 sAINT-VAAsT

6180 COuRCEllEs

1030 sChAERbEEK

7390 quAREgNON

1030 sChAERbEEK

1150 WOluWE-sAINT-PIERRE

5580 ROChEFORT

5150 FlOREFFE

2600 bERChEM-ANTWERPEN

9090 MEllE

3440 ZOuTlEEuW

3120 TREMElO

3001 hEVERlEE

9170 sINT-gIllIs-WAAs

9200 DENDERMONDE

9630 ZWAlM

9130 bEVEREN

9800 DEINZE

3590 DIEPENbEEK

3212 lubbEEK

9100 sINT-NIKlAAs

9340 lEDE

2140 ANTWERPEN

3040 hulDENbERg

1830 MAChElEN (bRAb.)

8700 TIElT

2180 EKEREN (ANTWERPEN)

3150 WEsPElAAR

3140 KEERbERgEN

M. adant xavier

S.P.r.l. alintech

M. Begon François

M. de roeck Benoît

M. dupont thomas

Mme El ayoubi latifa

S.P.r.l. Engineer-Inc

S.P.r.l. Espace & transition

S.P.r.l. Fa Électric

M. Gillon laurent

S.P.r.l. Group a.l.C. Construct

S.a. Industrie nouvelles technologies

S.a. Installations, Maintenance et

Constructions Electrotechniques

S.C.r.l. Jline

S.P.r.l. Jme

S.a. lift up Engineering

S.P.r.l. Manuelec

S.P.r.l. Pb2a

M. roegiers Jérémy

B.V.B.a. ampeire

B.V.B.a. B & E

B.V.B.a. Benk Strauven

de Hr Bergen ringo

B.V.B.a. Bries Electrotechnieken

de Hr Christiaens Stefan

B.V.B.a. de loose thomas

de Hr de nollin Kris

de Hr de wolf lorentz

B.V.B.a. dx Electro

B.V.B.a. E & B Installations

B.V.B.a. Electriciteitswerken luc

Sorton

B.V.B.a. Electrik

B.V.B.a. Elta

B.V.B.a. Energy Consultancy &

Solutions Benelux

de Hr Felique tom

de Hr Giebens Pieter

de Hr Goeteyn david

B.V.B.a. Gonnissen Jan

de Hr Haesaerts Peter

B.V.B.a. Hajo Elektro

Nouveaux membres - 1er trimestre 2013

n.V. Imbema Belgium

n.V. Imtech telecom

n.V. Jacops

B.V.B.a. K-Installations

n.V. new ECS technics

de Hr Peeraer Joris

B.V.B.a. Servilight

de Hr Simoens nico

B.V.B.a. technical Engineering

Solutions

B.V.B.a trS

n.V. Vandaele Machinery

de Hr Vande Bergh rudi

B.V.B.a. Vandenberghe Jeroen

B.V.B.a. Vangronsveld Verlichting -

Electro

n.V. Vertronics

B.V.B.a. Vm Construct

9420 ERPE-MERE

1070 ANDERlEChT

8540 DEERlIJK

3211 lubbEEK

2610 ANTWERPEN

9200 DENDERMONDE

2100 ANTWERPEN

9080 lOChRIsTI

3000 lEuVEN

8501 bIssEgEM

8780 OOsTROZEbEKE

3201 AARsChOT

8540 DEERlIJK

3740 bIlZEN

9890 gAVERE

1600 sINT-PIETERs-lEEuW

FrAncophones

neerLAnDophones

Fedelec magazine | 11

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12 | Fedelec magazine

es pourcentages des participations béné-

ficiaires en assurances-vie individuelles

et groupe sont déjà connus pour l’année

2012. Les rendements globaux bruts de ces assu-

rances-vie figurent parmi les plus élevés du mar-

ché. Comme d’habitude…

“L ”

Résultats 2012 de Fédérale Assu-rance: ses assu-rances-vie à nou-veau parmi les plus performantes du marché

Fedelec magazine | 13

Plus d’ info : www.federale.be

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14 | Fedelec magazine

uoi qu’on en dise, un travailleur fournit des prestations sous l’autorité d’un employeur et il perçoit à cet effet

un salaire. C’est la définition d’un contrat de travail. En outre, on retrouve textuellement dans la loi qu’un tra-

vailleur doit exécuter son travail avec soin, probité et conscience, en temps, lieu et aux conditions convenus

et qu’il est obligé d'agir conformément aux ordres et aux instructions qui lui sont donnés par l'employeur, ses manda-

taires ou ses préposés, en vue de l'exécution du contrat. Un travailleur doit donc tout d’abord faire son travail. Aller sur

facebook pendant les heures de travail, regarder un film sur You Tube ou envoyer des SMS ne font donc certainement

pas partie de l’essence même d’un contrat de travail. Mais, si le travailleur le fait quand même? Qu'en est-t-il?

“Q

”etablissez des conventions!

En tout premier lieu: veillez à ce que les

accords soient clairs. Si vous posiez la

même question à un employeur ou à un

travailleur quant à savoir s’il peut aller sur

facebook ou envoyer des SMS pendant

une demi-heure par jour, les réponses

seraient assurément différentes. Pour

ces raisons, un premier principe s’ap-

plique déjà: établissez des conventions.

Etablissez clairement ce qui est autorisé

et ce qui ne l’est pas. Ainsi, un travailleur

pourrait en déduire que le fait de pou-

voir poster un avis personnel sur face-

book avec le portable du travail ne pose

aucun problème alors que l’employeur

trouve, lui, que c’est absolument inter-

dit. Supposer que les employeurs et les

travailleurs envisagent les choses de la

même manière face à un tel problème est

une grave erreur. Si des règles ont été éta-

blies à ce sujet, un travailleur sait alors à

quoi il doit s’en tenir. L’employeur, de son

côté, dispose ainsi d’une norme pour

contrôler le comportement du travailleur.

Si ces accords sont repris dans le règle-

ment de travail, ils doivent être considérés

comme un engagement pour l’employeur

et pour le travailleur.

Un employeur qui met du matériel à la dis-

position de ses travailleurs a le droit de

déterminer comment ce matériel va être

utilisé. En effet, il est le propriétaire de ces

biens. La loi n’est, à ce niveau, pas for-

mulée de manière très sophistiquée: "le

travailleur a l’obligation … d'agir confor-

mément aux ordres et aux instructions

qui lui sont donnés par l'employeur".

Concrètement: un employeur qui met à

disposition d’un travailleur un PC ou un

smartphone et une connexion internet

peut limiter l’usage de ce matériel unique-

ment à des fins professionnelles. Mais

qu’un usage privé soit autorisé ou non,

des accords doivent être pris à ce sujet.

Ceci apporte des précisions.

Un travailleur a droit au respect de la

vie privée …

Attention: établir des conventions ne

signifie pas qu’un employeur peut

contrôler un travailleur en continu sur la

base du travail. Il existe en effet encore

un droit au respect de la vie privée. Ce

droit est également reconnu sur la

base du travail: ici aussi, un travailleur

a le droit au respect de la vie privée. Ce

droit empêche un employeur de pouvoir

contrôler chaque mail ou SMS qu’un tra-

vailleur envoie pour examiner si c’est bien

autorisé.

… mais pas illimité!

Ce droit au respect de la vie privée est

même inscrit dans la Constitution.

Cependant, ce droit ne permet pas

qu’un travailleur aille surfer sur inter-

net ou poster des avis sur facebook de

façon illimitée. Pour garder un équilibre

entre le droit au respect de la vie privée

Réseaux sociaux, surfer et smartphones: est-ce autorisé au travail?

info de la fédération

Fedelec magazine | 15

du travailleur d’une part et organiser une

possibilité de contrôle pour l’employeur

d’autre part, les partenaires sociaux ont

conclu la CCT n° 81. Dans cette CCT, il

est décrit ce qu’un employeur peut faire

pour contrôler les visites de ses tra-

vailleurs sur internet et donc aussi sur

les réseaux sociaux pendant les heures

de travail.

Ce contrôle suppose une procédure

dans laquelle on doit tout d’abord

constater très clairement et formellement

ce pourquoi des travailleurs peuvent

être contrôlés. En outre, l’intervention

dans la vie privée du travailleur lors d’un

contrôle doit être très limitée.

Tout d’abord, ce contrôle peut se faire

uniquement de manière globale et ce

n’est seulement que lorsque des consta-

tations d’irrégularités ont été signa-

lées que l’employeur peut s’adresser à

un travailleur en particulier. En d’autres

termes, individualiser un tel contrôle ne

peut se faire qu’après un contrôle glo-

bal. Un exemple d’un tel contrôle global

est un contrôle sur une taille anormale

d’e-mails, qui engendre un ralentisse-

ment sévère du réseau. S’il existe de tels

e-mails, on peut alors passer à l’étape

suivante de la procédure, à savoir

rechercher leur provenance.

Ce n’est que si un employeur veut évi-

ter des faits illicites, protéger ses intérêts

économiques ou protéger la sécurité de

son réseau informatique que le contrôle

peut être immédiatement individualisé.

Un travailleur a droit au respect de la

liberté d’expression …

Mais le travailleur a aussi des obligations:

un employeur peut attendre une certaine

loyauté de son travailleur.

Il semble évident qu’un travailleur qui

accède à facebook pendant son temps

libre ne cause aucun préjudice à son

employeur. En effet, pendant son temps

libre, un travailleur fait ce qu’il veut et un

employeur ne peut en principe pas s’y

immiscer. Ici, le droit à la liberté d’expres-

sion, tout comme le droit du respect de la

vie privée, est ancré dans la Constitution.

Ce peut cependant être différent si le tra-

vailleur, même pendant son temps libre,

utilise les réseaux sociaux pour envoyer

toutes sortes d’avis sur son employeur

dans le monde entier. S’il s’agit d’avis qui

peuvent porter préjudice à l’employeur, un

pas de trop est fait quant à décider que

ceci n’a pas de conséquences sur la rela-

tion de travail. Même si cela se fait pen-

dant le temps libre du travailleur, pendant

le temps où l’employeur ne peut pas exer-

cer d’autorité sur lui. Temps libre ou non,

fedelec

16 | Fedelec magazine

le travailleur ne peut pas rendre public des

informations qui peuvent causer préjudice

à l’employeur. Que ce soient maintenant

des informations financières connues

trop tôt ou qu’il s’agisse de critiques sur le

patron ou les collègues. Même dans la vie

privée d’un travailleur, un employeur peut

compter sur la loyauté de son travailleur.

Pour contrôler si un travailleur n’envoie

pas dans le monde entier des avis néga-

tifs sur son employeur, un employeur

pourrait exiger que ses travailleurs le

désignent comme ami ou comme lien.

Ceci n’est pas accepté. Entrer en service

chez un employeur n’a pas pour consé-

quence que le travailleur donne à son

patron accès à son réseau social. Exiger

qu’un patron doive accéder aux réseaux

sociaux de son travailleur est une grande

violation du droit au respect de la vie pri-

vée du travailleur.

Si le patron souhaite surveiller le com-

portement du travailleur sur les réseaux

sociaux, il devra intervenir d’une manière

différente. Pour ce faire, on pourrait s’ins-

pirer de la procédure de la CCT n° 81, mais

cela concerne uniquement l’utilisation du

réseau dans l’entreprise. Comment peut-

on établir qu’un travailleur va calomnier

son employeur dans les médias sociaux

pendant son temps libre n’y est en effet

pas prévu. Il y a toutefois peu de chances

qu’un employeur en fasse la découverte,

dans le cas contraire cela semble être plu-

tôt occasionnel.

… mais pas illimité!

Mais le droit à la liberté d’expression n’est

pas non plus illimité. Le droit à la liberté

d’expression ne peut justifier un délit et

la diffamation est toujours à considérer

comme un délit. Si un travailleur va trop

loin dans le contenu de ses avis sur les

réseaux sociaux, un employeur peut alors

déposer plainte et faire démarrer une pro-

cédure pénale.

Il est vrai que ceci est une étape très

radicale qui concerne aussi une faute

extrême du travailleur. Ceci ne doit pas

nécessairement aller si loin: un travailleur

a l’obligation, … de s'abstenir, tant au

cours du contrat qu'après la cessation

de celui-ci … de divulguer les secrets

de fabrication ou d'affaires, ainsi que le

secret de toute affaire à caractère per-

sonnel ou confidentiel dont il aurait eu

connaissance dans l'exercice de son

activité professionnelle. Cette obligation

se retrouve littéralement dans la loi. Sur

base de cette obligation, on peut exiger

d’un travailleur qu’il ne raconte pas tout ce

qui se passe dans l’entreprise en jetant le

discrédit dans les médias sociaux.

Mais il n’y a pas que cela: la loi qui règle

les relations entre les employeurs et les

travailleurs détermine clairement qu’em-

ployeur et travailleur se doivent respect et

estime l’un vis-à-vis de l’autre. Rien que

cette disposition devrait faire réfléchir

deux fois avant de communiquer!

résumé

Facebook, linked in, You Tube, envoyer

des SMS: un employeur est propriétaire

des moyens de production qu’il met à

disposition de ses travailleurs et il peut en

limiter l’usage privé. Cependant il ne peut

faire de contrôle sans autre forme, pour

ce faire, il doit convenir d’une procédure

et la respecter. Le fait est qu’un travailleur

a droit à la liberté d’expression mais que

ce droit n’est pas illimité. Quoi qu’il en soit:

fixer clairement ce qui est autorisé et ce

qui ne l’est pas dans une convention ou

dans le règlement de travail est un must.

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En outre, cet instrument permet de mesurer le rendement d’un ou plusieurs panneaux (IV Check). Outre la tension en circuit ouvert (Voc) et le courant de court-circuit (Isc), le PVCHECK permet aussi de mesurer directement la résistance d’isolement et de procéder à un test de continuité.

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Fedelec magazine | 17

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Compte-courant d’un dirigeant d’entreprise

compte-courant débiteur

C’est ce que l’on rencontre le plus sou-

vent: le dirigeant d’entreprise ou l’ad-

ministrateur est redevable d’un certain

montant à son entreprise.

Lorsque les rentrées financières du diri-

geant d’entreprise ou de l’administra-

teur ne sont composées que d’avances

en compte-courant, le risque est grand

que ces rentrées soient requalifiées en

rémunérations….

Comme le fisc ne tombe en général

qu’après la clôture des comptes, il sera

préférable de pouvoir prouver les rem-

boursements de ces avances ainsi que

la perception des rémunérations qui

ont (peut-être) été versées d’une autre

manière.

Vous devez effectivement savoir que les

conséquences en cas de requalification

en rémunérations peuvent être lourdes

(imposition, recalcul des lois sociales,

sanctions pour non-établissement d’une

fiche individuelle de rémunération, etc).

Le fisc contrôle également si le diri-

geant d’entreprise ou l’administrateur

a payé des intérêts sur ces avances ou/

et si ces intérêts correspondent plus ou

moins avec les taux qui auraient dû être

appliqués.

Si ce n’est pas le cas, le dirigeant d’en-

treprise ou l’administrateur sera taxé sur

les intérêts, ou sur la différence avec les

intérêts qui auraient dû être perçus, à titre

d’avantage de toute nature.

compte-courant créditeur

On rencontre moins souvent un compte-

courant créditeur si ce n’est lors de la

création ou dans l’année qui suit la créa-

tion d’une entreprise.

Ce peut aussi être le cas lorsqu’une

entreprise a des problèmes de liquidi-

tés et que son dirigeant d’entreprise ou

administrateur a avancé des fonds à son

entreprise.

Sans trop entrer dans les détails, il y aura

requalification possible en dividendes

lorsque l’avance a été accordée à un taux

anormalement élevé (dans la plupart

des cas).

Mais qui dit dividendes, dit évidemment

retenue du précompte mobilier et taxa-

tion dans le chef de l’entreprise.

Ce qui peut également arriver, c’est l’ins-

cription de la rémunération du dirigeant

d’entreprise ou de l’administrateur au

crédit de son compte-courant. Dans ce

cas, le dirigeant d’entreprise ou l’admi-

nistrateur sera taxé dès cette inscription.

Il s’agit souvent d’une écriture en fin

d’exercice comptable lorsque l’assem-

blée générale a décidé d’octroyer telle

ou telle rémunération au dirigeant d’en-

treprise ou à l’administrateur pour les

prestations qu’il a effectuées au cours de

l’exercice écoulé.

Il est important de savoir que c’est la date

d’inscription qui est utilisée pour déter-

miner l’exercice auquel la rémunération

se rattache et non la date du paiement

effectif, et ce, même si ce dernier a lieu

au cours de l’exercice suivant (inscrip-

tion le 31/12/201n mais paiement en mai

201n+1 » les revenus doivent être repris

dans la déclaration des revenus 201n –

exercice d’imposition 201n+1).

Et s’il n’y a pas de paiement effectif suite

par exemple à la faillite de l’entreprise,

c’est au dirigeant d’entreprise ou à l’ad-

ministrateur de prouver que l’argent

n’était pas disponible au moment de

l’inscription et que cette indisponibilité

était indépendante de sa volonté.

18 | Fedelec magazine

e fisc cherche des sous et lors d’un contrôle fiscal, il vaut mieux être prudent quand un dirigeant d’entreprise

dispose d’un compte-courant au sein de sa propre entreprise car danger il y a.

Si vous faites « attention » avec votre compte-courant et que ce dernier présente en fin d’année un solde peu

élevé - aussi bien créditeur que débiteur - il n’y a en général pas de problèmes. Mais il en va bien évidemment autrement

lorsqu’il prend de trop grandes proportions.

“L ”

info de la fédération

Fedelec magazine | 19

n dépit d’une légère augmentation dans les chiffres recensant les élèves dans les options électrotechniques, le

problème de l’embauche dans le secteur des électriciens demeure problématique. C’est la raison pour laquelle

Formelec passe à la vitesse supérieure avec des actions percutantes dans la presse et trois sites web flambant

neufs. Sur ces sites, les enfants et les jeunes trouveront toutes les informations à propos des études en électricité et sur

les métiers dans le secteur. Pour les enseignants, l’offre Formelec a encore gagné en clarté et en accessibilité.

“E ”

Watt’s Up?

Le site web www.wattsup.be est le principal pôle d’attraction

de la nouvelle stratégie. Les jeunes et les adultes y trouvent des

informations sur toutes les formations possibles débouchant

sur le métier d’électrotechnicien. Avec le localisateur d’écoles

interactif, ils sont guidés en un tournemain vers les écoles et les

centres de formation près de chez eux. La diversité des métiers

dans le secteur est présentée de différentes manières au visiteur

au moyen d’un sélecteur pratique de métiers, de vidéos, photos

et d’articles. Ils y trouveront également des informations de fond

sur l’électricité pour les véritables as de l’électrotechnique.

Le compte facebook correspondant au site web, www.

facebook.com/wattsup.fr, doit vous permettre de partager

plus facilement les nouvelles et attirer aisément un plus grand

nombre de visiteurs.

Like us and stay tuned!

electroclub

Le site web existant pour les 10-14 ans a été totalement relifté

et est disponible à l’adresse www.electro-club.be. Le but de

ce site web est de créer de l’interaction avec les enfants et leurs

parents. S’ils deviennent membres de l’Electroclub, ils reçoivent

à domicile un livret sur l’électrotechnique et ont régulièrement la

possibilité d’en apprendre davantage au sujet de l’électricité par

le biais de concours, d’épreuves et de petites vidéos. L’objectif

est que les enfants réfléchissent avec leurs parents au sujet de ce

qui les intéresse vraiment et vers où se tourner avec leur passion

pour l’(électro)technique. Dès lors, vous trouverez ici des infor-

mations sur les possibilités de métiers et l’organisation de l’en-

seignement technique. Le localisateur d’écoles les aidera dans

leur recherche d’offres de formation dans leur propre région.

restez Branchés

Sur www.restezbranches.be, les enseignants s’y retrouve-

ront désormais plus facilement dans l’offre de formations déve-

loppées par Formelec à leur intention. Seront-ils encore mieux

à même de détecter à temps les talents techniques et de les

orienter. Les enseignants en électrotechnique pourront désor-

mais gérer eux-mêmes leur fiche pour le localisateur d’écoles

et la compléter avec des informations sur les journées portes

ouvertes, photos et vidéos.

Découvrez les nouveaux sites web et faites-en la pro-mo auprès de votre propre cercle familial et amical:

www.electro-club.be -> pour les 10-14 answww.wattsup.be -> pour les jeunes et les adulteswww.restezbranches.be -> pour les enseignants du pri-maire, secondaire et de l’enseignement pour adultes

like us!www.facebook.com/wattsup.fr

Electroclub et Watt’s Up? doivent inciter davantage de jeunes à opter pour l’électrotechnique

Nouveaux sites web pour les futurs électriciens

20 | Fedelec magazine

Tecnolec informE

Sécurité des ensembles de commutation et de distribution basse tension selon la nouvelle norme NBN EN 61439

e Moniteur belge du 9 avril 2010 a enregistré les normes NBN EN 61439-1 “Installations de commutation et de

distribution - Partie 1: Règles générales (6ième édition)” et NBN EN 61439-2 “Ensembles de commutation et de

distribution basse tension - Partie 2: Armoires de commutation et de distribution (1ère édition)”. Il stipule en

outre que la norme NBN EN 61439-1 remplace dorénavant les normes NBN EN 60439-1 et NBN EN 60439-1/A1.

Nous tenterons, dans cet article, d’analyser quelles conséquences cette nouvelle normalisation pourrait avoir pour les

installateurs-électriciens et les tableautiers.

“L

IMpAcT De LA norMALIsATIon

Belgique

Le Règlement Général sur les Installations Electriques (RGIE)

stipule, à l’Article 5, qu’une installation électrique ne peut com-

prendre que des machines, appareillages et conduites sûres et

que ces équipements doivent être construits selon les règles de

l’art. L’Article 7 suppose ensuite qu’un matériel basse tension

offre le niveau de sécurité requis lorsqu’il répond aux normes

homologuées par le Roi, ou enregistrées par l’IBN. L’Article 9

pose aussi que, si des normes ont été homologuées par le Roi

ou enregistrées par l’IBN, celles-ci doivent être considérées

comme les ‘règles de l’art’ en la matière.

En bref, cela revient à dire qu’un tableau basse tension est sup-

posé ‘sûr’ s’il a été construit selon les normes enregistrées qui

s’appliquent à ce tableau, plus précisément la norme NBN EN

60439-1 qui, après une période transitoire convenue, se verra

remplacée par la NBN EN 61439-1/2.

europe

Au niveau européen, les directives ‘Basse Tension’ et ‘CEM’

sont toujours d’application pour les tableaux électriques basse

tension. Si le tableau en question fait partie d’une machine,

la directive ‘Machines’ (Directive 2006/42/CE du Parlement

Européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux machines et

modifiant la Directive 95/16/CE) doit également être considérée.

Si le tableau se trouve en outre dans une zone à atmosphère

explosible, la directive ATEX est d’application.

Dans la directive ‘Basse Tension’ - la Directive 2006/95/CE du

Parlement Européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative

à l’harmonisation des dispositions légales des pays membres

concernant le matériel électrique à utiliser endéans des limites

de tension bien établies – il est demandé aux pays membres de

prendre les mesures nécessaires pour qu’un matériel électrique

ne soit commercialisé que s’il a été fabriqué selon les règles de

l’art en vigueur dans la Communauté Européenne. Le matériel

électrique conforme aux directives de sécurité des normes har-

monisées sera considéré comme sûr. On lira sur le site internet

http://ec.europa.eu/enterprise/policies/european-standards/

harmonised-standards/index_en.htm qu’aussi bien la norme

actuelle EN 60439 que la nouvelle norme EN 61439 sont des

normes harmonisées tombant sous l’application des directives

En premier lieu, cet article se concentre sur l’impact et

l’utilité de la normalisation dans un contexte belge aussi

bien qu’européen.

Ensuite, l’article traitera en profondeur certains points

importants pour les installateurs et tableautiers.

Fedelec magazine | 21

‘Basse Tension’ et ‘CEM’. La norme EN 60204-1:2006 Sécurité

des machines – Equipement électrique des machines - Partie 1:

Exigences générales est une norme harmonisée tombant sous

l’application de la directive ‘Machines’.

La rédaction des normes se rapportant à la sécurité des pro-

duits est décrite dans la Directive 2001/95/CE du Parlement

Européen et du Conseil du 3 décembre 2001 relative à la sécu-

rité générale des produits. Cette directive pose aussi que des

normes européennes non obligatoires doivent être établies de

façon à ce qu’un produit qui répond à une norme nationale vers

laquelle une norme européenne a été transposée (c’est le cas

pour toute norme enregistrée), est supposé être conforme aux

exigences de sécurité imposées par une directive. Pour rendre

ceci possible, la directive prescrit aussi que les mandats des

organismes européens de normalisation doivent imposer à ces

organismes d’établir des normes européennes de façon à ce

que les produits qui s’y conforment répondent également aux

exigences de sécurité générales.

Les règles internes des organismes européens de normalisation

stipulent que chaque norme européenne doit être implémen-

tée par les organismes nationaux de normalisation et que les

normes nationales contradictoires doivent être révoquées. En

Belgique, ceci se fait par publication au Moniteur, après appro-

bation par le Conseil d’Administration de l’IBN.

Au sujet du marquage CE, la directive Basse Tension – qui est

la Directive 2006/95/CE – dit encore la chose suivante: le maté-

riel électrique doit, avant sa commercialisation, être pourvu d’un

marquage CE attestant sa conformité aux directives applicables.

En bref, cela revient à dire que tout tableau basse tension com-

mercialisé en Europe doit être pourvu d’un marquage CE attes-

tant la conformité du produit aux directives applicables. On peut

satisfaire à cette exigence par application des normes harmo-

nisées tombant sous l’application des directives en question,

dans notre cas les directives ‘Basse Tension’ et ‘CEM’.

nBn en 61439

Généralités

La nouvelle norme “Ensembles de commutation et de distribu-

tion basse tension “ comprendra finalement 8 parties distinctes:

• Partie 0: Manuel de spécification des installations de distribution

• Partie 1: Règles générales

• Partie 2: Ensembles de commutation et de distribution de

puissance, pour personnes qualifiées (tableaux

industriels)

• Partie 3: Ensembles de répartition prévus pour être manipulés

par des personnes non qualifiées (tableaux domes-

tiques)

• Partie 4: Ensembles de distribution pour chantiers (armoires

de chantier)

• Partie 5: Ensembles de distribution publique de l’énergie élec-

trique (armoires de trottoir)

• Partie 6: Canalisations préfabriquées

• Partie 7: Ensembles de distribution pour applications spéci-

fiques dans des endroits accessibles au public (ins-

tallations portuaires, campings, marchés, bornes de

charge)

Habituellement, une norme nationale périmée sera révoquée

six mois après la publication de la norme européenne corres-

pondante; on compte donc sur une période transitoire d’une

demi-année. Pour les parties 1 et 2 de la nouvelle norme, il

est prévu une période transitoire de 5 ans. Ceci implique que

la norme NBN EN 60439-1 reste d’application jusqu’au 1er

novembre 2014, parallèlement aux normes NBN EN 61439-1/2.

Les tableautiers ont donc jusqu’au 1/11/2014 pour se mettre en

conformité avec la NBN EN 61439-1/2.

22 | Fedelec magazine

objectifs de la nouvelle norme

L’objectif de la nouvelle norme est double:

• La norme répond à la nouvelle structure normative et se com-

pose donc d’une partie générale et de parties spécifiques.

• Les zones ‘grises’ de l’ancienne NBN EN 60439 ont été élimi-

nées dans toute la mesure du possible par:

» La suppression des termes “Ensembles de série” et

“Ensembles dérivés de série”

» L’imposition de méthodes de vérification uniformes, à

savoir:

- Règles de conception

- Calculs

- Essais/mesures

• Les termes ‘vérification de la conception’ et ‘vérification de

routine’ sont clairement explicités dans la nouvelle norme:

» La vérification de la conception a pour but de contrôler

la conformité du concept de tableau aux exigences de la

norme. Elle se fait une seule fois, sur un tableau représen-

tatif de la production.

» La vérification de routine a pour but d’identifier d’éven-

tuels vices de matériau ou de fabrication et donc d’ob-

tenir un tableau qui fonctionne à souhait. Elle se fait sur

chaque tableau assemblé, aussi bien pendant qu’à la fin

du processus d’assemblage.

Ceci impose donc la conformité absolue de tous les tableaux, en

se basant sur les méthodes de vérification uniformes imposées.

Différences entre la nBn en 61439 et la nBn en 60439

Les différences majeures entre la NBN EN 61439 et la NBN EN

60439 sont:

• 7 parties dans la nouvelle norme au lieu de 5 dans l’ancienne.

• Une partie générale avec les exigences générales et une

partie spécifique par application (industrielle, domestique,

chantiers,…).

• Les termes ambigus “Ensembles de série” et “Ensembles

dérivés de série” n’existent plus dans la nouvelle norme.

• Des méthodes de vérification différentes, mais équivalentes,

sont permises:

» Essais/mesures

» Calculs

» Emploi des règles de conception

Que la nouvelle norme fait tout le nécessaire pour lever les

anciennes ambiguïtés est démontré dans les exemples suivants:

• Exigences clairement définies dans la nouvelle norme en

matière d’échauffement:

» Dériver un nouveau tableau d’un tableau déjà testé ne

pourra se faire qu’en tenant compte des conditions limi-

naires suivantes:

- Tableau similaire

- Meilleure évacuation de chaleur

- Moins de dégagement de chaleur

» Emploi systématique des méthodes de vérification:

- Calculs sur base des données fournies par les fabri-

cants de tableaux et de composants

- Essai avec courant

• Le facteur d’emploi est détaillé à l’aide d’exemples.

• Les exigences de la norme concernant les enveloppes vides

pour matériels de commutation basse tension (IEC 62208)

sont également inclues dans la nouvelle norme. Mentionnons

en guise d’exemple: l’essai de corrosion, l’essai de protection

des enveloppes, l’essai UV, l’essai de levage, la résistance

mécanique et le marquage.

• Les exigences constructives et fonctionnelles sont nettement

séparées et reprises dans des chapitres distincts.

points qui méritent l’attention

Vérification de routine

Cette vérification doit se faire par le fabricant sur chaque tableau,

pendant ou à la fin de l’assemblage. La routine doit comprendre

les contrôles se rapportant aux points suivants:

• La construction du tableau

Tecnolec informE

Fedelec magazine | 23

» Contrôle visuel de l’indice de protection requis contre

l’eau, les objets étrangers et les impacts mécaniques

(degré IP).

» Distances d’isolement et lignes de fuite:

- Si la distance d’isolement correspond à la valeur exi-

gée dans la norme ou est inférieure à 1,5 fois cette

valeur, une mesure physique ou un essai avec une

tension de choc adéquate s’impose.

- Si la distance d’isolement est égale ou supérieure à

1,5 fois la valeur exigée dans la norme, un contrôle

visuel peut être effectué, ou un essai avec une ten-

sion de choc adéquate.

- Pour les lignes de fuite, la norme ne fait état que de

contrôles visuels.

» Contrôle visuel de la protection de base contre l’électrisa-

tion/électrocution et l’intégrité des circuits de protection.

Le serrage correct des vis et boulons sera vérifié sur base

d’un échantillonnage.

» Contrôle visuel du montage correct et de l’identification

des composants.

» Le serrage correct des vis et boulons des circuits élec-

triques internes et de leurs raccords sera vérifié sur base

d’un échantillonnage. L’état des conducteurs doit être

soumis à un contrôle visuel.

» Le nombre, le type et l’identification des bornes de rac-

cord pour conducteurs externes doivent être soumis à un

contrôle visuel.

» Le fonctionnement correct des composants à com-

mande mécanique ainsi que les divers verrouillages

mutuels et individuels, y compris ceux relatifs aux com-

posants amovibles, doivent être contrôlés.

• Les caractéristiques du tableau

» Vérification de la résistance d’isolement à l’aide d’un

essai par puissance-fréquence, tel que décrit dans la

norme, et appliqué à chaque circuit pendant 1s pour les

tableaux de plus de 250A. Lors de cet essai, on veillera à

ne pas endommager le tableau.

En guise d’alternative pour les tableaux avec protection

d’entrée contre les surintensités jusque 250A, le contrôle

de résistance d’isolement peut se faire en appliquant au

moins 500 Vcc entre les circuits et les parties conduc-

trices accessibles. Pour chacun de ces circuits, la résis-

tance d’isolement doit valoir au moins 1000 Ohm/V par

rapport à la terre.

Ceci ne s’applique pas aux circuits auxiliaires à condition

néanmoins:

- Qu’ils soient protégés par un dispositif d’intensité

nominale inférieure ou égale à 16A.

- Qu’un essai électrique à la tension nominale ait déjà

été effectué sur ces circuits auxiliaires.

» Câblage, performances opérationnelles et fonction-

nalité. Un contrôle visuel des informations et identifica-

tions requises sur les câbles et appareillages est à faire.

En fonction de la complexité du tableau, il peut s’avérer

nécessaire de contrôler le câblage et d’effectuer un essai

de fonctionnement électrique. La procédure et le nombre

d’essais dépendent du fait que le tableau renferme – ou

non – des verrouillages mutuels complexes, des possibi-

lités de contrôle séquentiel, etc. Il est parfois nécessaire

de réitérer ces essais sur chantier, avant de raccorder

définitivement le tableau.

Annexe C: Points à convenir entre le tableautier et le

client

La norme prévoit un tableau récapitulatif avec les points mini-

maux à convenir entre le tableautier et le client pour pouvoir

assembler un tableau qui répond aux exigences de ce client.

Le même tableau récapitulatif mentionne aussi les chapitres de

la norme qui traitent de ces points, la valeur standard si la norme

en prévoit une et, finalement, une colonne où le client peut entrer

ses exigences. Si le client ne dispose pas d’informations spéci-

fiques à ce sujet et si la norme fait état d’une valeur standard, on

peut se baser sur celle-ci après accord du client.

24 | Fedelec magazine

Annexe D: Vérification de la conception

Le tableau en Annexe D énumère les points à vérifier.

En plus des points en question, le tableau renvoie aux articles

de la norme qui décrivent les vérifications à faire et mentionne

aussi les méthodes autorisées (essais/mesures, calculs, règles

de conception).

Détermination de l’échauffement par calcul pour un

tableau à compartiment unique et une intensité ne dépas-

sant pas 630A ou un tableau à compartiments multiples et

une intensité ne dépassant pas 1600A

La détermination par calcul peut se faire sous des conditions bien

spécifiques, parmi lesquelles il faut certainement mentionner:

• Détermination de l’échauffement par calcul autorisée si les

intensités nominales des circuits du tableau ne sont pas supé-

rieures à 80% des intensités nominales des dispositifs de pro-

tection et des autres composants des circuits.

• Le tableau doit être conçu de façon à éliminer les pertes non

désirées, telles que les pertes par induction et par hystérèse.

Les conducteurs qui font partie d’un même circuit seront pla-

cés le plus près possible l’un de l’autre.

• Pour les calculs, on tiendra compte des facteurs d’emploi

et de simultanéité. Pour un tableau comptant 10 départs de

100A et pourvu d’une protection d’entrée de 600A, ces 600A

doivent être pris en compte pour le calcul de l’échauffement.

Emplacements des commutateurs et composants

En ce qui concerne l’accessibilité, la norme stipule les points sui-

vants, sauf si le tableautier et le client en sont convenus autrement:

• Les bornes de raccordement, à l’exception de celles pour

les conducteurs de protection, sont à placer au moins à 0,2

mètres au-dessus de la base de montage du tableau et de

façon à ce que le raccordement des câbles soit aisé.

• Les instruments que l’opérateur doit pouvoir lire sont à placer

entre 0,2 m et 2,2 m au-dessus de la base de montage du

tableau.

• Les éléments de commande et de manœuvre, tels que poi-

gnées, boutons-poussoirs ou similaires sont à placer à des

hauteurs ergonomiquement justifiées; leur ligne de centre doit

se situer entre 0,2 m et 2 m au-dessus de la base de montage

du tableau.

• Les éléments de commande d’urgence doivent se situer entre

0,8 m et 1,6 m au-dessus de la base de montage du tableau.

Les définitions données par la norme parlent d’une “mounting

structure: structure not forming part of an ASSEMBLY designed

to support an ASSEMBLY”. Il s’agit du socle et ce socle ne fait,

selon la définition, pas partie du tableau. Ceci implique que les

hauteurs données ci-dessus se rapportent au bord supérieur du

socle, qui constitue la base de montage du tableau.

Annexe h: Pertes de courant et de puissance autorisées

dans les conducteurs en cuivre du tableau

L’Annexe H de la nouvelle norme reprend un tableau récapitulatif

provenant de la norme IEC 60364-5-52: Electrical installations of

buildings – Part 5-52: Selection and erection of electrical equip-

ment – Wiring systems.

Lorsqu’on prend, en guise d’exemple, un conducteur en cuivre

de 2,5 mm² à isolation en PVC placé dans un conduit fermé avec

d’autres conducteurs sous charge – ce qui arrive fréquemment

dans un tableau électrique – le tableau récapitulatif en ques-

tion donne une intensité maximale de 10A pour une tempéra-

ture ambiante de 55°C (température dans le tableau). Pour que

ce même conducteur en cuivre de 2,5 mm² puisse véhiculer

un courant d’intensité supérieure, il faut considérer les options

suivantes:

• Veiller à réduire la température dans le tableau. A 30°, le même

conducteur de 2,5 mm² peut véhiculer un courant d’une inten-

sité de (1 / 0,61) x 10A = 16,4A en tenant compte du facteur de

correction thermique.

• Employer des conducteurs à isolation VPE-EPR qui permet-

tent des charges plus élevées, conformément aux tableaux de

l’IEC 60364-5-52.

• Veiller à ce que les conducteurs puissent évacuer la chaleur

plus efficacement, en installant moins de conducteurs dans le

même conduit ou en employant des conduits ajourés.

conclusion

La norme NBN EN 61439 élimine sans aucun doute bon nombre

d’ambiguïtés de l’ancienne NBN EN 60439. Elle se révèle en

outre mieux structurée, et elle est agrémentée des tableaux et

addenda informatifs requis. La nouvelle norme s’affirme donc

comme un instrument pratique pour tout installateur ou tableau-

tier qui désire se conformer aux directives BT et CEM.

www.tecnolec.be

Tecnolec informE

La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …

étroitement liée à la comptabilité Bob50

mais également à PlanningPME BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction, BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite avec la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures, etc…) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe (exportation de la base de données Clients vers PlanningPME et importation des travaux planifiés en interventions, dépannages, entretiens, etc en Bc-Pro).

Passons ici en revue les principales nouveautés techniques annoncées avec la sortie de la version 8.0 pour début de l’été et déjà la 8.1 pour fin de l’été !

Bc-Pro a depuis le début assurer une liaison poussée avec les

logiciels phares de la suite Office que sont Excel (import/export) et Word (ouverture automatique nouvelle lettre/fax avec entête client/fournis. prémeublée, mailing, etc…) : ceci fonctionne avec toutes les versions de MS-Office et sera encore le cas avec la version d’Office 2013 dans la nouvelle version Bc-Pro 8.0

Cette nouvelle version Bc-Pro 8.0 intègrera également quelques adaptations techniques afin d’optimiser le fonctionnement sous Windows 8 et Windows Server 2012. Il s’agit là de petits changements internes pour une entière compatibilité avec les tous derniers OS précités si même la version actuelle fonctionne déjà très bien sur ces versions Windows. Pour rappel, par contre, toutes les anciennes versions avant Windows XP ne sont plus supportées, ce qui est tout à fait courant maintenant.

Une de ces améliorations techniques la plus attendue, et elle sera

également disponible en Windows 7, c’est l’affichage plus clair et plus lisible des écrans en taille Windows standard et l’utilisateur pourra même encore avoir plus grand où tout deviendra plus grand y compris les titres de champs, zones de saisie, etc…

Hormis les adaptations pour le SEPA qui sont d’ailleurs déjà disponibles en 7.2 (version mars), les adaptations tva le seront en 8.0 si Bob50 4.1 sera déjà disponible, sinon alors en 8.1 pour fin de l’été.

Plusieurs adaptations légales vont aussi être intégrées bien avant les

échéances où elles seront obligatoires. Il s’agit des adaptations en matière de tva pour lesquelles une loi a été votée et publiée fin 2012 au Moniteur belge, pour une entrée en vigueur définitive au 31/12/2013. Bc-Pro synchronisera ces changements avec la sortie prévue d’une nouvelle version Bob50 4.1 durant l’été !

Voir les modifications tva en 7 points sur www.sage.be/fr/tva-2013

Mais en législation luxembourgeoise également Bc-Pro répondra aux exigences de la nouvelle norme FAIA.

Et enfin, afin que les utilisateurs puissent se préparer petit à petit aux

virements SEPA obligatoires au 1er février 2014, Bc-Pro met déjà à disposition des routines de conversion automatique des comptes BBAN en IBAN

Mais en plus de toutes ces adaptations techniques et légales, les 2 nouvelles versions 2013 du Bc-Pro (8.0 et 8.1) enrichiront encore un peu plus les nombreuses fonctionnalités de très belles nouveautés :

Une révision complète de la gestion des contrats permettra non

seulement de décrire les installations clients sous contrat d’entretien, maintenance, etc mais en offrant des facilités de recherche sur un ou plusieurs mots clé:certain type de chaudière, appareil de climatisation,…

Un tout nouveau module de suivi des interventions va être programmé pour être utilisé sur écran tactile et destiné à être utilisé par les techniciens sur la route via tablettes équipées de Win8 PRO (pas RT !) comme le HP Elite Pad, Microsoft Surface Tablet ou bien d’autres tablettes que les constructeurs équipent maintenant pour les professionnels du Windows8 PRO. Une connexion internet mobile 3G permettra alors un échange régulier avec le bureau où un site FTP interne devra être configuré. Le technicien pourra ainsi visualiser les interventions prévues sur la journée, en y distinguant celles urgentes qui ont été intercalées. Il pourra alors pointer les arrivées et départ, introduire les travaux réalisés et pièces utilisées, prendre des photos de l’installation avant/après et faire signer le client via un stylet et ce aussi bien pour des entretiens, dépannages ou nouvelles installations. Après validation d’une intervention client, le bureau disposera de son encodage endéans quelques minutes !!! … si du moins il est dans une zone où il est connecté au 3G durant 15 à 30 sec. (1 à 3 minutes avec des photos), sinon le dernier transfert interrompu se refera dès que la tablette aura à nouveau une connexion 3G.

Un nouveau type de document sera ajouté dans les achats pour

introduire ou plutôt constituer les factures d’achat marchandises afin d’améliorer nettement l’étape de validation des prix d’achat à la réception de la facture fournisseur mais aussi alors éviter un réencodage en comptabilité dans la mesure où le transfert des factures d’achat pourra se faire de la même manière très aisée que les factures de vente.

A cette occasion, une option permettra à l’utilisateur de choisir une

validation directe ou un transfert dans les journaux temporaires pour une validation manuelle en Bob50.

VISITEZ AUSSI LE SITE www.bcpro.be Où vous pourrez télécharger directement une version de démonstration

2013: beaucoup de changements techniques en vue

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]

2013: les changements légaux vont être intégrés

2013: de nouvelles fonctionnalités seront disponibles

26 | Fedelec magazine

reportage

ClimaconUne pompe à chaleur produit de l’eau chaude sanitaire à prix réduit

vec ses chauffe-eaux pompe à chaleur de marque Midea, la firme

Climacon dispose d’une solution idéale pour la production domes-

tique d’eau chaude sanitaire. La pompe à chaleur incorporée prélève

75% de ses calories dans l’air ambiant aspiré et restitue cette chaleur à l’eau

chaude sanitaire. Les 25% restants sont d’origine électrique. “L’eau chaude

sanitaire peut ainsi être réchauffée jusqu’à 70°C, tout au long de l’année. Le

chauffe-eau pompe à chaleur consomme quelque 70% d’électricité en moins

qu’un appareil électrique traditionnel”, explique Delphine Zaman,

responsable du marketing chez Climacon.

“A

”Le chauffe-eau pompe à chaleur Midea

commercialisé par Climacon prélève ses

calories dans l’air ambiant aspiré, en pro-

venance de l’intérieur – garage, cave, local

de chauffe – ou même de l’extérieur. On

peut également le brancher sur un sys-

tème de ventilation C ou D pour mettre à

profit la chaleur résiduelle de l’air de ven-

tilation. Après une extraction maximale

d’énergie calorique, l’air refroidi est rejeté

à l’extérieur ou peut éventuellement ser-

vir au refroidissement d’un débarras. Le

chauffe-eau pompe à chaleur Midea - qui

occupe un espace d’à peine 1m² - est livré

prêt à être raccordé au réseau électrique

et se monte aisément dans toute infras-

tructure existante. La pompe à chaleur

dispose d’une commande numérique

intégrée, d’une minuterie – qui permet de

chauffer l’eau sanitaire au tarif de nuit – et

d’un programme automatique de protec-

tion contre la légionellose.

chauffe-eau pompe à chaleur

contre chauffe-eau électrique

Sur le plan des investissements, la dif-

férence de prix entre un traditionnel

chauffe-eau électrique à accumulation

d’une contenance de 200 litres et un

chauffe-eau Midea d’une contenance de

190 litres vaut environ € 1110 hors TVA

et hors placement. Mais qu’en est-il de

la consommation sur base annuelle?

Delphine Zaman: “Pour une production

moyenne journalière de 150 litres d’eau

chaude sanitaire à 60°C (et une tem-

pérature d’entrée d’eau de 12°C via le

réseau de distribution d’eau de ville), la

quantité d’énergie requise est:

150l x (60-12)°C x 1,16 x 10-3, ce

qui équivaut à 8,35 kW. Si cette

même eau est réchauffée à l’aide

d’un chauffe-eau électrique à

double tarif, le coût revient à envi-

ron 8,35 kW x 19 c€ / kWh x 10-2,

ce qui équivaut à € 1,59 par jour

ou € 579 par an. Si on considère

pour la pompe à chaleur un COP

annuel moyen* t = 3.2, la produc-

tion de cette quantité d’énergie

requiert 8,35 kWh: 3,2 = 2,61 kWh

d’électricité. Cette consommation

électrique double tarif coûte alors:

2,61 kWh x 19 c€ / kWh x 10-2,

donc € 0,50 par jour ou € 181 op an, ce

qui donne une différence annuelle de

€ 398 entre les deux appareils. Par

conséquent, l’investissement se récu-

père en € 1110/€ 398 = 2,8 ans à peine.”

chauffe-eau pompe à chaleur

contre chauffe-eau au gaz

Par rapport à l’appareil au gaz aussi, la

pompe à chaleur marque des points: pas

de contrôle bisannuel du brûleur, aucun

Fedelec magazine | 27

danger d’intoxication par monoxyde de

carbone ou d’encrassement de la che-

minée, et jusqu’à 20% en moins d’émis-

sions de CO2 comparé à une chaudière

au gaz de type instantané. Et le coût

énergétique? Delphine Zaman pour-

suit ses calculs: “Le chauffe-eau Midea

réchauffe l’eau sanitaire à 60 - 70°C.

C’est amplement suffisant pour se pro-

téger de la légionellose. Le modèle

80l fonctionne à des températures

ambiantes de 0 à 43°C. Les modèles

190l et 300l, eux, fonctionnent entre -7

et 43°C. Avec la résistance électrique

incorporée, on parvient à étendre cette

plage de températures à -30 +45°C. Le

système de régulation numérique fonc-

tionne soit en position Economy soit en

position E-heater et la température de

consigne se règle aussi de façon numé-

rique. Une programmation temporisée

fait également partie des possibilités, ce

qui permet de profiter du tarif de nuit, par

exemple.”

Kit eco: pompe à chaleur sanitaire et

chauffe-eau solaire

Avec la pompe à chaleur RSJ-35/

300DN3 de Midea, Climacon propose

une solution optimale pour produire de

l’eau chaude sanitaire sur base d’éner-

gie solaire. Delphine Zaman explique:

“L’appareil 300l peut se raccorder sur

une source calorique d’appoint, telle

qu’un système solaire. Le système de

chauffage existant de la maison n’in-

tervient aucunement. Cette solution est

donc idéale pour les modernisations

d’habitations uni- ou plurifamiliales et

permet, en outre, d’économiser jusqu’à

65% de la facture énergétique.” Eandis

et Infrax accordent (sous réserve de

déviation) des primes à l’installation

d’un chauffe-eau solaire. Les nouvelles

conditions pour 2013 sont: prime de

€ 550/m2, plafonnée à € 2750 et à 50%

de la facture.

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28 | Fedelec magazine

KseppiExemple d’automatisation high tech de station d’épuration

projet

ans le village à Mornimont, province de Namur, a été mise en service l’an dernier une nouvelle station d’épu-

ration. Il s’agit de l’une des plus modernes parmi les 100 installations d’épuration d’eau en service dans cette

province. Tous les travaux d’électricité et d’automatisation dans et autour de la station ont été réalisés par l’en-

treprise Kseppi, de Soumagne, spécialisée en électricité industrielle.

“D ”

À Mornimont, section de la commune

de Jemeppe-sur-Sambre, a été mise

en service à la fin de l’année dernière,

une nouvelle station d’épuration. Cette

dernière traite et purifie le contenu

des fosses septiques des quelque

50.000 habitants, ainsi que des toi-

lettes mobiles de la région environnante.

L’emplacement de la nouvelle station

était auparavant celui d’un ancien site

industriel. Ce dernier était fortement pol-

lué et a dû être totalement assaini avant

de pouvoir procéder à la construction

de la station d’épuration. Une partie de

la terre, excavée, entre autres pour pou-

voir aménager les bassins biologiques, a

été consacrée, après assainissement, à

l’aménagement d’un talus élevé, recou-

vert de végétation, délimitant le terrain.

Ce dernier, d’une superficie de plus de

2 hectares, appartient à l’Intercommu-

nale Namuroise de Services Publics (ou

INASEP) et est donc de ce fait une pro-

priété privée.

De l’eau à des fins industrielles

La station comporte tous les ouvrages

hydrauliques nécessaires à l’exécution

de ce type d’activités de traitement d’eau:

bassin d’aération, déshuileur, redistri-

buteur…, permettant de traiter et de

purifier jusqu’à 7.308 m³ d’eau usée par

jour. Il y a en outre sur le site un bâtiment

technique et un bâtiment administratif

et logistique, ce dernier d’une surface

au sol de 550 m², construit entièrement

sur pieux de fondation. L’installation

d’épuration fonctionne 24 heures sur

24. Après épuration, l’eau peut être utili-

sée à des fins industrielles. La station de

Mornimont est pilotée et contrôlée par

quatre collaborateurs de l’intercommu-

nale INASEP.

réseau enterré d'équipements

techniques, de canalisations et de

câbles

Le site est pourvu d’un réseau sophis-

tiqué d’équipements techniques, de

canalisations et de câbles qui se trouve à

six mètres sous le sol environnant, et qui

relie entre eux les divers équipements de

traitement de la station. Depuis la région

environnante, des camions amènent le

liquide très épais, lequel est alors envoyé,

par gravitation, avec un débit constant,

vers le premier collecteur démarrant le

processus d’épuration. Une armoire de

commande équipée d’une unité de traite-

ment d’air série MS alimente différentes

électrovannes CPE. Cette armoire de

commande, fabriquée dans les ateliers

Festo, a été livrée sur chantier, prête à

être installée. La modularité des divers

composants Festo a permis une mise en

service rapide de la station. Deux com-

presseurs alimentent les pompes pneu-

matiques à membrane qui envoient les

eaux vers les bassins collecteurs sep-

tiques. Le réglage de l’installation se fait

via des électrovannes à tiroir simple effet.

production de biogaz

Le liquide est ensuite conduit vers les

bassins d’aération où l’adjonction d’oxy-

gène favorise le développement des bac-

téries. Après cette phase, l’eau purifiée

est rejetée dans la Sambre. Les boues

sont utilisées en agriculture ou peuvent

servir à la production de biogaz. Cette

installation a été conçue par l’entreprise

ACH (Ateliers de Construction d’Herstal),

spécialisée dans les installations d’épu-

ration et d’eau potable et chargée des

présents travaux par l’INASEP. ACH a

réalisé ce projet en collaboration avec le

bureau d’études Eraerts, de Fleurus, et

l’entreprise Degremont, de Herstal. Cette

dernière a pris en charge le volet électro-

mécanique du projet.

Fedelec magazine | 29

spécialiste de l’automatisation des

stations d’épuration

L’entreprise Kseppi, spécialisée en élec-

tricité industrielle n’a pu démarrer ses

travaux sur le chantier de Mornimont

qu’une fois le processus complet d’épu-

ration d’eau défini dans les détails par le

bureau d’études. L’entreprise familiale

de Soumagne a exécuté tous les travaux

d’électricité et d’automatisation dans et

autour de la station. Kseppi avait déjà à

son actif plusieurs projets concernant

des stations d’épuration dans les pro-

vinces de Liège et de Namur et n’en était

donc pas à son coup d’essai. Bruno

Meys, représentant la deuxième géné-

ration de Meys dans l’entreprise et qui a

récemment succédé à son père comme

directeur de Kseppi, déclare: «Le tableau

général et tous les tableaux de com-

mande faisant partie de l’installation

électrique ont été fabriqués dans nos

ateliers de Soumagne, près de Liège.

Trois de nos collaborateurs sont spécia-

lisés en automatisation: ceci inclut aussi

bien la conception, la programmation

que le tracé des tableaux de distribution.

Dans le cas présent, la programmation

s’est faite en partie dans nos ateliers, en

partie sur le chantier.»

Forte puissance, câblage léger

«La taille importante de ce projet fait que

le nombre d’heures pour produire ces

tableaux de distribution dans nos ate-

liers a été de l’ordre de 2.000 heures»,

poursuit Bruno Meys. «Sur le site même,

nous avions à certains moments entre 8

et 10 collaborateurs en même temps, ce

qui a entraîné un nombre total d’heures

d’environ 7.000. Le projet représentait

un câblage important (environ 400 kilo-

mètres) et une puissance conséquente,

étant donné qu’il s’agissait d’une grande

diversité de types de câbles d’installa-

tion, légers et de faible section. Il est à

remarquer que chaque câble du site est

repéré à l’aide d’un code chiffré indivi-

duel. Les automates et régulateurs inté-

grés aux installations sont de marque

Schneider Electric. Le maître d’ouvrage

a insisté en outre pour que les armoires

de commande, réparties sur le site de

Mornimont, soient en inox et non en

matière synthétique. En ce qui concerne

les nombreux systèmes de pompage ins-

tallés sur le site (pompes pneumatiques

à membrane, pompes centrifuges…),

nous ne nous sommes occupés que de

l’alimentation des systèmes: pose, rac-

cordement et essais des câbles.»

coordination intense

Etant donné le délai relativement court,

240 jours ouvrés, dans lequel devait être

réalisé le projet, il a fallu une collabora-

tion très étroite avec le bureau d’études

chargé du génie civil. Ceci impliquait que

plusieurs entreprises soient présentes

en même temps sur le chantier et que la

coordination avec l’entreprise principale

soit très intense. Bruno Meys: «Ce type

de projet de construction ne se prête pas

au système classique de réunions de

chantier hebdomadaires. J’ai moi-même

assuré la coordination générale et suivi

le projet de près, mais notre chef de pro-

jet était constamment sur place. Le chef

de projet de l’entreprise principale aussi

était en permanence sur le chantier, de

sorte que les éventuels problèmes archi-

tecturaux ou techniques ont pu être dis-

cutés rapidement et efficacement et que

des solutions ont pu être trouvées.»

niveau élevé de technicité et de

complexité

De tels projets d’épuration d’eau pos-

sèdent un haut niveau de technicité et

de complexité. La partie automatisation

surtout y occupe une place importante.

«Le travail de programmation préalable

s’est fait en grande partie au sein de

l’entreprise, mais les essais ont été réa-

lisés, bien entendu, sur le site même.

Théoriquement, toutes les applications

techniques doivent pouvoir fonctionner

en même temps durant la phase d’es-

sais, bien que dans la réalité quotidienne

de la station d’épuration, ce scénario ne

se produira probablement jamais. Avant

de passer aux essais, tous les aspects

30 | Fedelec magazine

techniques ont été soigneusement pré-

parés. La documentation complète de

tous les équipements techniques pré-

sents sur le site doit être disponible. Les

problèmes éventuels lors du démarrage

de l’installation peuvent, la plupart du

temps, être résolus grâce à un travail de

programmation», déclare Bruno Meys.

Le bâtiment administratif abrite la salle de

commande de l’installation d’épuration,

d’où chaque composant de l’installa-

tion peut être affiché sur l’écran de l’or-

dinateur afin de détecter et de résoudre

d’éventuels défauts ou pannes. Sur le

plan technique, ce bâtiment a été équipé

d’une pompe à chaleur et de panneaux

solaires thermiques pour la production

d’eau chaude sanitaire.

réception définitive au bout de 2 ans

L’éclairage du site, tant des bâtiments-

mêmes que des alentours, a également

été installé par l’entreprise Kseppi. Il

a été opté pour un éclairage conven-

tionnel, en raison du fait que ce dernier

serait, de toute manière, peu utilisé (le

soir et la nuit, la station fonctionne sans

personnel) et qu’il ne servirait, en fait,

que durant d’éventuelles opérations de

dépannage de l’une des installations

du site. L’éclairage ne représente qu’un

poste de frais réduit dans le coût total du

projet. Il n’a volontairement pas été prévu

de système général de paratonnerres

sur le toit des bâtiments, parce qu’une

telle installation, dans cet environne-

ment industriel, serait peu fonctionnelle.

Par contre la plupart des systèmes de

traitement d’eau répartis sur le site de

la station d’épuration, ont été équipés

de protections individuelles contre la

foudre. A l’issue de la période de garan-

tie de deux ans, l’installation sera défi-

nitivement réceptionnée et l'entretien

des installations sera totalement pris en

charge par le propre service technique

Kseppi en bref Kseppi était l’une des premières entreprises à faire partie, dès 1984, de la section liégeoise de Fedelec, qui compte à présent quelque 110 mem-bres. Actuellement, l’entreprise familiale, créée en 1981 par Jules Meys et établie à Soumagne, compte environ 75 collaborateurs. A l’origine, il s’agissait d’une collaboration entre Michel Klinkenberg et Jules Meys. Plus tard, Jules Meys racheta les parts de son associé. L’acronyme seppi est celui de «société électrique privé-public industrielle». «Dans la régi-on de Liège, il existe de nombreuses grosses entreprises spécialisées en travaux d’électricité. Nous sommes des concurrents coriaces, mais en même temps de bons collègues», déclare Bruno Meys, directeur de Kseppi, qui a récemment succédé à son père à la tête de l’entreprise. «En nous unissant à travers Fedelec, nos intérêts tant juridiques que sociaux sont correctement pris en compte et nous renforçons notre position par rapport aux grossistes.»

de la station, lequel, en ce qui concerne

l’entretien spécifique des installations

électriques, dispose de son propre

informaticien spécialisé. Avec la station

de Mornimont, la province de Namur

compte maintenant une centaine de sta-

tions d’épuration. Aucun projet nouveau

de cette envergure n’est annoncé dans

un avenir proche. Pour l’instant, c’est

surtout le secteur des soins de santé qui

présente de nouvelles opportunités pour

l’entreprise de Soumagne.

www.kseppi.com

projet

Fedelec magazine | 31

HagerL’offre tebis: confortable, flexible et effi-ciente sur le plan énergétique

’installation électrique conventionnelle, figée par câblage et peu ouverte vers d’autres applications, n’est plus

en mesure de faire face à l’évolution constante des besoins. Avec son offre tebis, Hager propose, depuis plu-

sieurs années déjà, aux installateurs des solutions simples en matière de gestion technique des bâtiments. “L ”

Programmables et reprogrammables

à souhait, les produits communicants

de la famille KNX permettent à l’installa-

tion électrique de gagner en liberté, en

confort et en flexibilité. De plus, l’appar-

tenance de Hager au standard européen

KNX constitue une garantie pour le futur

tant pour l’installateur que pour le client

final. L’offre tebis de Hager est en perpé-

tuelle évolution.

nouveaux dimmers KnX

Les nouvelles technologies apparues en

vue de faire des économies d’énergie se

retrouvent également dans les installa-

tions KNX. La variation des lampes fluo-

compactes variables et des led variables

n’est pas chose facile car chaque source

de lumière possède ses propres carac-

téristiques. Hager a donc relevé ce défi

et mis au point une nouvelle solution qui

permet de faire varier toutes les sources

d’éclairage. Une technique ingénieuse

qui se base sur un processus d’ap-

prentissage des sources d’éclairage

modernes.

Domovea

Fruit d’une collaboration entre Hager et

Microsoft, le logiciel domovea permet

la commande de son installation domo-

tique à partir de n’importe quel ordi-

nateur, écran tactile, smartphone ou

tablette. Combiné à un réseau de camé-

ras, le propriétaire peut à tout moment

savoir ce qui se passe dans son installa-

tion. En cas d’alarme, un système auto-

matique le prévient par e-mail. Grâce à

un site sécurisé, le système tebis peut

être visualisé et piloté à distance par l’in-

termédiaire d’une interface conviviale.

Tebis.quicklink

Cette appellation désigne les pro-

duits radio pouvant être configurés

sans TX100 et sans PC. Ils sont desti-

nés à tous les installateurs intervenant

sur des chantiers de post-équipe-

ment, de rénovation ou même dans

le neuf. Configurables très facilement

et très rapidement, ces produits radio

conviennent également à l’enrichisse-

ment des installations électriques tra-

ditionnelles. Il est par exemple facile de

transformer sans dégradation un simple

allumage en une commande multiple.

Côté installation, Hager a tout prévu.

L’offre tebis.quicklink contient des kits

préconfigurés, ce qui facilite le choix

des produits. On y trouve un kit varia-

tion + va-et-vient, un kit de 3 volets rou-

lants + une commande centralisée ainsi

qu’un kit détecteur de mouvement + un

récepteur IP55.

complementarité

La richesse de la gamme se traduit éga-

lement par la complémentarité avec

d’autres produits tels que les détecteurs

de mouvement solaires, les modules à

encastrer ou encore les prises gigognes.

Etant compatible avec toutes les plaques

de finitions kallysta tebis, ce système

s’adresse à tous et ne nécessite ni forma-

tion, ni outil de configuration spécifique.

Les produits de l’offre tebis.quicklink

répondent toujours au standard KNX

et restent donc programmables par le

TX100B ou ETS.

www.hager.be

reportage

32 | Fedelec magazine

e Château Du Faing, à Jamoigne, date du 17e siècle mais possède une longue antériorité. En 1997 il a été

partiellement classé comme monument protégé par le gouvernement wallon. Ce n’est qu'au cours de ces

dernières années que cet élément du patrimoine wallon a pu bénéficier d’une rénovation en profondeur.

«Etant donné qu’il s’agissait d’un monument protégé, cette rénovation devait être menée strictement selon les pres-

criptions architecturales et il convenait de prendre des précautions particulières», nous confie Guy Dechambre des

Etablissements Henneaux Frères EGE.

“L

Au siècle passé, cet ensemble néo-

gothique situé à Jamoigne, section de la

commune de Chiny, et constitué de trois

ailes en U, était la propriété d’un ordre de

religieuses, les Sœurs de la Charité, et fit

alors fonction, entre autres, d’orphelinat.

Plus tard il passa aux mains d’une asbl.

Plus tard encore, il fut racheté par la ville

de Chiny qui l’exploita jusqu’en 2001 en

tant que maison de repos et de retraite.

Depuis cette demeure historique est res-

tée à l’abandon et est dès lors tombée,

ainsi que les environs, progressivement

en décrépitude.

partiellement protégé

Le château a été entre-temps entière-ment rénové, bien qu’il n’ait été classé que partiellement comme monument protégé. Certaines parties du bâtiment se trouvaient en effet en trop mauvais état. Une autre partie, qui avait mieux résisté à l’usure du temps, a été tou-tefois protégée. Outre les façades et les toitures, quatre locaux du rez-de-chaussée ont été protégés. Dans la cour intérieure, en dehors du portail de 1760, ont été également protégées les forti-fications du mur d’enceinte, dans les-quelles se trouvent les allées piétonnes des anciennes portes. La charpente de

la grange attenante au mur d’enceinte a été également classée. Font également partie du site du Château du Faing: les deux allées bordées de marronniers, la cour intérieure du château, ainsi que les prairies situées entre le château et la Semois.

réaffectation fonctionnelle

Grâce à l’octroi de subsides par la Région

Wallonne et la Ville de Chiny, une partie

du château a donc pu être réhabilitée. La

Maison des Administrations locales (mai-

son communale) a été implantée dans

deux ailes du château rénové, le CPAS

(Centre Public d’Action Sociale), dans

la troisième aile. Dans les anciens bâti-

ments annexes, aux alentours du châ-

teau, ont été hébergées la bibliothèque

communale, la Maison des Artistes,

l’Agence Locale pour l’Emploi et la police.

La ville de Chiny, propriétaire du site, a

assuré la maîtrise d’ouvrage de ce projet;

son étude a cependant été coordonnée

par la Direction des Services Techniques

de la province du Luxembourg. Le cabi-

net d'architectes chargé du projet de

rénovation était le Service Technique

Provincial d’Arlon. Enfin, la direction

générale du projet a été confiée à l’Institut

du Patrimoine wallon.

Deux lots

Le chantier a démarré au printemps

2010. Les travaux ont été répartis en

deux lots. Le lot 1 concernait la restau-

ration des parties classées (façades, toi-

tures et quatre salles intérieures) et a été

attribué au consortium Sintra-Golinvaux.

Le lot 2 concernait tout l'aménagement

intérieur et les abords immédiats, et a été

attribué à l’entreprise BRG de Virton. La

société des Etablissements Henneaux

projet

HenneauxTechnologie moderne pour rénovation de château

Fedelec magazine | 33

Frères Entreprises Générales d’Electrici-

té’ (EGE) de Saint-Hubert est intervenue

en sous-traitance de BRG.

plus de 60 kilomètres de câblage

Les Etablissements Henneaux Frères

EGE ont été chargés, entre autres, des

travaux de câblage. En ce qui concerne

la quantité de câbles utilisée pour la réno-

vation du Château du Faing, il a été posé

environ 17 kilomètres de câble UTP Cat 6,

tandis que l’ensemble du câblage res-

tant représentait quelque 45 kilomètres

de câbles divers. Guy Dechambre,

qui tout comme Benoit et Jacques

Henneaux est administrateur délégué

des Etablissements Henneaux Frères

EGE, précise: «Outre les travaux de

câblage et d’électricité classiques, notre

entreprise a également réalisé la pose de

la détection et de l’alarme incendie, mais

la mise en service de ces systèmes a été

réalisée par une autre entreprise. Le sys-

tème de détection d’incendie, de marque

VLV, comporte quelque 130 détecteurs

de fumée; le système anti-intrusion,

avec sa centrale CS875, est de la même

marque. Le système d’interphonie uti-

lisé est de marque Siedle. De plus, nous

avons utilisé des lampes à leds, non seu-

lement en raison de leur durabilité mais

aussi afin d’assurer un éclairage optimal

des bureaux. Les bâtiments attenants

au château, tels que la bibliothèque et le

bureau de police, ont été équipés d’un

câblage informatique, d’électricité et

d’un éclairage à leds.

surcroît de prudence exigéDans la partie classée du Château du

Faing, les parquets, les murs et les pla-

fonds existants, devaient être le plus pos-

sible gardés intacts. Guy Dechambre:

«Etant donné qu’il s’agissait d’un bâtiment

classé, il nous a fallu, lors de la réalisation,

être extrêmement prudents. Lors de tels

projets, l’exécution et la progression de

nos travaux sur le chantier, dépend en

grande partie de l’avancement des autres

corps de métier; en l’occurrence, il s’agis-

sait surtout de l’entreprise de menuiseries

intérieures. Il a fallu travailler très prudem-

ment pour poser, entre autres, le câblage

des interrupteurs et des luminaires. Nous

avons dû suivre très strictement les pres-

criptions architecturales. Les poutres du

plafond, en bois, devaient être laissées

totalement intactes. Il était interdit de per-

cer ces structures porteuses pour y fixer

des luminaires.»

Les aspects éclairage, dans le détail

Dans le cadre du projet de rénovation

complet, quelque 200 nouveaux lumi-

naires ont été intégrés au bâtiment

lui-même. Nous avons, dans chaque

cas, choisi des solutions d’éclairage

optimales en fonction de la destina-

tion spécifique du local. Pour la salle du

conseil, la salle de réunion et les locaux

hébergeant les services d’état civil de la

commune, nous avons utilisé deux sus-

pensions 2Flat2C de marque Modular.

Dans le hall d’entrée des bureaux, la salle

d’attente du CPAS et la salle de récep-

tion et coin café, nous avons installé des

plafonniers Grid On1 H111 35 de Delta

Light. Dans le couloir du rez-de-chaus-

sée, nous avons également utilisé des

suspensions de ce même fabricant de

luminaires. Dans les bureaux circulaires

des tours du château, nous avons mis en

place un éclairage indirect, également

de Delta Light. Dans le couloir menant

aux services du CPAS, nous avons ins-

tallé des spots encastrés à leds XL 30W

d’Osram. Dans les bureaux du CPAS

mêmes, nous avons opté pour des pla-

fonniers Sylvania. Dans les anciens dor-

toirs transformés en salles d’archivage,

nous avons installé un éclairage étanche

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Fedelec magazine | 35

LUMIS. Dans le grand hall d’entrée,

nous avons utilisé des encastrés de sol

Faretto, intégrés aux sols existants. Enfin,

dans les sanitaires, nous avons opté pour

des appliques murales à leds Orbit Ecco

de 6 W. En ce qui concerne l’éclairage

de secours, nous avons installé 50 spots

encastrés à leds, d’indice de protection

IP65, de marque Blessing. Pour la com-

mande des différents luminaires, nous

avons utilisé le système de domotique

Tebis de Hager.

eclairage public et architectural

En ce qui concerne l’éclairage extérieur,

le cahier des charges prévoyait une

scission des travaux à effectuer. Guy

Dechambre nous explique l’impact de

cette dernière au niveau des travaux:

«Une partie de l’éclairage extérieur était

public, car implanté sur le domaine

public, et a été installée par l’opérateur

des réseaux gaz et électricité ORES. Il

s’agit plus précisément des circuits et

luminaires éclairant la voie d’accès au

château et le parking attenant. L’autre

partie, à savoir l’éclairage architectu-

Henneaux & FedelecLes «Etablissements Henneaux Frères, Entreprises Générales d’Electricité», existent depuis deux générations, puisque fondés en 1953 par les frères Jean et Remy Henneaux, à Vesqueville, section de la commune de Saint-Hubert. Aujourd’hui, plusieurs membres de familles apparentées sont entrés dans l’entreprise, ce qui fait que cette dernière est devenue une PME moyenne, à caractère familial, développant ses activités principalement en Région Wal-lonne et au Grand-duché de Luxembourg. Les domaines d’activité couvrent tant la haute tension, la basse tension que la très basse tension. L’entreprise dispose d’un atelier de montage et d’assemblage bien équipé. Les «Eta-blissements Henneaux Frères EGE» possèdent des agréations en classe 7 (P1), classe 5 (P2, P3 et S1) et classe 3 (C6 et S4). Actuellement, l’entreprise compte une soixantaine d'ouvriers et une dizaine d’employés. L’entreprise de Saint-Hubert est membre de Fedelec, et ce, sans interruption depuis 1970.

ral du pourtour du château, a été ins-

tallée par notre entreprise. Nous avons

opté dans ce cadre pour trois solutions

d’éclairage différentes, toutes trois de

marque Schréder. Outre les colonnes

lumineuses Bora 3M, nous avons éga-

lement installé les luminaires d’éclai-

rage public Falco avec Sealsafe IP66

de ce fabricant français. Ces derniers

peuvent être équipés de différents

types de lampes, jusqu’à 150 W. Enfin,

nous avons aussi utilisé l’éclairage indi-

rect Alura de Schréder, à répartition

asymétrique.

chaque local nécessite une approche

différente

Un projet de rénovation comme celui-ci

ne peut être comparé à un immeuble de

projet

bureaux dans lequel tous les locaux et

les applications demandées sont plus ou

moins comparables. Et Guy Dechambre

précise: «Dans ce bâtiment historique,

tous les locaux sont différents. Chaque

local demande une pré-étude appro-

fondie et une approche spécifique. Pour

nous, c’était une opération sortant de

l’ordinaire, parce que c’était la première

fois que nous réalisions un projet de

cette ampleur dans un cadre historique.

Pour le reste de notre activité, nous nous

occupons principalement du secteur

hospitalier (hôpitaux, maisons de repos

et de convalescence…), du secteur

public et du secteur commercial, et ce,

tant dans le neuf que dans la rénovation.»

www.henneaux.be

36 | Fedelec magazine

HELIANouvelle génération de boîtiers de montage pour parois creuses

vec sa nouvelle génération de boîtiers simples à quadruples O-range® et O-range ECON®, Helia répond aux

exigences des installations électriques actuelles. Toutes les caractéristiques de la nouvelle gamme ont été

spécialement mises au point pour le marché belge. ”Cet assortiment varié de boîtiers étanches pour parois

creuses est une véritable première pour la Belgique”, affirme Olivier Schittecatte d’Helia.

“A ”

Une première sur et pour le marché

belge

Au fil du temps, HELIA s’est constitué

un portefeuille considérable de solu-

tions innovatrices. Olivier Schittecatte,

le Business Development Manager,

y va d’un mot d’explication: “Notre

gamme existante de boîtiers encas-

trables avait besoin de faire peau neuve.

Notre nouvelle génération de boîtiers

étanches pour parois creuses O-range®

et O-range ECON®, qui comprend des

modèles de type simple à quadruple,

constitue une véritable première pour la

Belgique. Bien que le plus gros volume

de nos boîtiers pour parois creuses se

situe provisoirement encore dans le seg-

ment non étanche, nous avons décidé de

renouveler toute la gamme.”

Fonctionnalité d’abord

Bon nombre d’installateurs constatent

que l’étanchéité à l’air est devenue une

priorité et, par conséquent, ils se familia-

risent de plus en plus avec les techniques

d’installation particulières pour habi-

tations passives ou à énergie réduite.

Olivier Schittecatte: “Ils ne raisonnent

plus uniquement en termes de prix de

revient, mais également en termes de

fonctionnalité. Le nombre d’électriciens

qui nous suit dans ce raisonnement

ne cesse de croître. Les installateurs

belges sont devenus plus exigeants et

visent nettement plus haut en matière de

confort et de facilité d’installation. Mais,

à la fin, c’est toujours leur sentiment per-

sonnel qui fera pencher la balance dans

le choix d’un produit, quelle que soit la

taille du projet.”

Avec le “o” d’orange

Le nom ‘O-range®’ a une double signi-

fication. Le client a, bien sûr, le choix

parmi une gamme (‘range’) étendue de

boîtiers à encastrement ronds - simples

à quadruples - pour parois en placo-

plâtre, mais ces mêmes boîtiers se font

aussi remarquer par leur nouvelle couleur

orange vif. Le nouveau concept HELIA de

boîtiers pour parois creuses, mis au point

par le service de recherche de Bornem,

a été soumis à des installateurs-électri-

ciens expérimentés. Toutes les facettes

du projet (choix des matériaux, tech-

niques d’installation, etc.) ont fait l’objet

de discussions détaillées. “Le trajet de

développement complet – de l’idée de

base au produit fini – a pris environ un

an et demi. Et je parle ici de l’étude préli-

minaire, de la mise au point du concept,

du choix des différents matériaux, des

modifications au concept, de la mise en

production et de la commercialisation du

nouveau produit. Résultat final: un boî-

tier à encastrement compact et robuste

olivier schittecatte

reportage

Fedelec magazine | 37

qui dispose de nombreux atouts pour

répondre à la demande – et aux der-

niers développements – des fabricants

de matériel de commutation électrique”,

affirme Olivier Schittecatte.

Une multitude d’exemples d’instal-

lation

La nouvelle génération de boîtiers pour parois creuses O-range®, développée en collaboration avec le monde des installateurs, offre un grand nombre d’avantages spécif iques. Oliv ier Schittecatte s’explique: “Le choix des matériaux et la réalisation à bords élargis garantissent une meilleure stabilité de montage dans la paroi. Même si l’ouver-ture d’encastrement s’avère légèrement trop grande, il ne sera plus si facile d’en-foncer le boîtier dans la paroi par inad-vertance. Les faces latérales du boîtier, droites, sont pourvues de nombreuses encoches qui constituent un patron de coupe et de perçage incorporé. Cette caractéristique permet un montage plus simple et plus rapide. Dans le cas

des boîtiers à compartiments multiples, les cloisons intermédiaires à deux fixa-tions supplémentaires par vis offrent en tout quatre possibilités de vissage par ouverture de montage. Toutes les vis sont d’ailleurs de type Pozi-drive. Un seul tournevis suffit donc pour fixer l’appareillage. Les entrées latérales garantissent une introduction plus aisée des canalisations et câblages, avec la décharge de traction requise. Le boî-tier O-range® a été conçu de façon à se conformer aux ouvertures de montage de 68 aussi bien que de 67 mm, et ceci grâce à quelques ‘épaississements’ du matériau en des endroits stratégiques. Pour les travaux de rénovation, il est en outre possible de combiner les boîtiers existants à l’aide des pièces de raccord adéquates.”

La gamme simple à quadruple est dis-ponible en version ‘O-range®’, classique et en version ‘O-range ECON®’, étanche à l’air, pour toutes les installations éco-énergétiques.

Le projet ‘Balk van Beel’Un projet remarquable de construction neuve auquel HELIA vient de collaborer porte le nom de ‘Balk van Beel’ – d’après l’architecte Stéphane Beel – et se si-tue le long de la Vaartkom à Louvain (traduction libre: ‘La poutre de Beel’). Cet immeuble à appartements de grande valeur architecturale et de forme paral-lélépipédique - d’où son nom - réalise le score le plus élevé possible en matière de durabilité, ce qui lui a valu une certification BREEAM. Ce projet, accordait énormément d’importance à l’étanchéité à l’air – tous les appartements sont des habitations basse énergie E<60 et K<33 – et fait appel, entre autres, aux boîtiers étanches encastrables de marque HELIA.

campagne remarquée

HELIA commercialise ce nouveau pro-

duit de façon assez remarquée. Olivier

Schittecatte: “Les atouts de la nouvelle

solution ont été présentés au public

lors du dernier salon PassiveHouse. Et

à partir du 2 mai, une campagne spé-

ciale, organisée en collaboration avec les

grossistes du secteur, battra son plein.

HELIA en profitera pour proposer aux

installateurs un alléchant assortiment

promotionnel comprenant un total de

170 boîtiers O-range® - des types simple

à quadruple - à un prix imbattable avec,

en surplus, un chèque-cadeau Colruyt

d’une valeur de 25 euros. Cette action se

poursuivra jusqu’à épuisement du stock.

Les avantages de la nouvelle généra-

tion de boîtiers pour parois creuses se

découvrent aussi sur le site HELIA. Une

animation y montre, pas par pas, la sim-

plicité et la rapidité d’installation.”

www.helia-elektro.be

38 | Fedelec magazine

e groupe D.I. lance avec Twelve une nouvelle entreprise dont l’objectif consiste à mettre à la disposition de

tiers, dans la banlieue de Courtrai, une infrastructure pour activités de bureau et séminaires, à la pointe de la

technique. L’entreprise Desauw de Zwevegem a équipé ce «co-working hub» ou «centre de travail collaboratif»

du Beneluxpark, de toutes les techniques d’avant-garde (alarme intrusion, caméras de surveillance, éclairage à leds

piloté par système DALI) associées via le système d’automatisation de bâtiment KNX, de Domotic.Lounge.

“L

projet

”L’appellation ‘Twelve’ s’inspire de la

signification symbolique du nombre 12.

L’ouverture de ce «co-working hub» a eu

lieu, en effet, le 12/12/12. Twelve fait partie

du groupement d’entreprises D.I.Group

(Dejager Investment Group) actif dans

diverses niches commerciales orientées

vers l'innovation, la créativité et le design.

Il comprend ainsi, entre autres, Europal,

entreprise spécialisée dans la production

de matériau d’emballage en nid d’abeille.

Auparavant, ses bureaux étaient implan-

tés à Deerlijk, mais le siège du groupe a

été récemment transféré au dernier étage

de l’immeuble de Twelve, à Courtrai.

elégante sculpture en béton

Avec Twelve, qui couvre une superficie de

1.250 m² sur trois niveaux de construction

et sous-sol, le groupe a pour objectif de

créer, à destination de tiers, un environ-

nement dynamique et durable pouvant

accueillir du travail flexible, des sémi-

naires et des réunions, mais aussi des

événements et des formations. Le nou-

veau centre de travail collaboratif se situe

au Beneluxpark, un nouveau parc immo-

bilier de type ouvert, en développement

à Hoog Kortrijk et implanté sur une col-

line naturelle offrant un magnifique pano-

rama du bassin d’épargne en contrebas

et en particulier du site d’expositions

de Courtrai, le Kortrijk Xpo. Le bâtiment

constitue une élégante structure en

béton, projet des architectes brugeois

Govaert & Vanhoutte, dont les ouvertures

sont entièrement vitrées. La construction

en béton que l’on voit de l’extérieur est

pour ainsi dire le reflet dans un miroir de

l’intérieur du bâtiment. Les partenaires de

ce projet sont, outre Govaert & Vanhoutte

Architects, les entreprises Mona Visa,

Domotic.Lounge, Desauw, Delta Light,

Boss Paints, Pegus Apps et l’Ecole supé-

rieure Howest. Il est possible de découvrir

virtuellement Twelve en 3D, en téléchar-

geant une APP, et de se déplacer ainsi à

travers le bâtiment, pénétrer dans chaque

local, le découvrir, le ressentir et le réser-

ver en ligne.

Béton, verre et ruines écossaises

Seul l’étage supérieur de Twelve est réser-

vé au groupe D.I. A l’intérieur du bâtiment

il existe une multitude de locaux diffé-

rents, disposant de toutes les commodi-

tés permettant de les occuper de façon

optimale, avec entre autres une restau-

ration collective. Il existe 6 salles de réu-

nion FLEX dont la superficie utile peut être

adaptée fonctionnellement. Il existe un

grand bureau paysager pour le travail col-

laboratif, un cybercafé et même, à l’étage

supérieur, une salle de réunion pour la

vidéoconférence. Les locaux en sous-sol

du bâtiment comprennent un auditorium

pour 30 personnes, équipé des techno-

logies les plus récentes, et il existe même

une salle de fitness. A l’intérieur, les maté-

riaux simples, épurés, béton et verre,

contrastent avec les toiles tendues des

cages d’escaliers. Ces dernières sont

imprimées avec des représentations en

noir et blanc de ruines écossaises proté-

gées. Au rez-de-chaussée, le sol est en

dallage béton, tandis qu'aux étages, il est

en plancher bois, également prolongé

sur les terrasses attenantes équipées de

pièces d’eau.

pompes à chaleur au gaz

Ce centre de travail collaboratif a été équi-

pé par l’entreprise Desauw de Zwevegem

de toutes les techniques: protection intru-

sion, vidéosurveillance, éclairage par leds

piloté par un système DALI couplé au sys-

tème d’automatisation du bâtiment KNX,

TwelveLe centre de travail partagé se met en lumière

Fedelec magazine | 39

tout comme les pompes à chaleur au gaz

VRF GHP de Panasonic. Philip Staelens,

directeur de Desauw: «Pour le chauf-

fage, nous avons opté pour l’installation

de deux pompes à chaleur au gaz, ali-

mentées par des prises de courant. Les

pompes à chaleur pèsent environ 900 kg

et ont été installées sur le toit du bâtiment.

Il n’a pas été évident d’atteindre la valeur

de PEB demandée. En fin de compte, le

courant absorbé par les deux pompes à

chaleur a pu être ramené de 200 à moins

de 20 A. Le chauffage par le sol est une

combinaison d’un système à tubes

REHAU et de trois éléments du système

DAIKIN Altherma. Le système de ventila-

tion D comporte deux groupes de venti-

lation, l’un de 3500 m3/h, l’autre de 1500

m3/h, équipés d’un échangeur de cha-

leur (rendement supérieur à 90%) à com-

mande électronique et couplage KNX.

Les groupes de ventilation travaillent à

débit constant; en cas d’encrassement

des filtres, la vitesse du groupe augmente

automatiquement.»

couplage KnX et AMX

Toutes les techniques présentes dans

le bâtiment sont pilotées via le système

domotique KNX, couplé au système

AMX. Staelens: "AMX est un fabricant

américain, principalement de systèmes

audio et vidéo. Alors que le système

KNX contrôle l’intelligence du bâtiment,

le système AMX, quant à lui, rassemble

l’intelligence nécessaire pour guider les

utilisateurs à l'intérieur du bâtiment et les

accompagner jusque dans le local loué.

Les entreprises peuvent, à l’aide d’une

carte de crédit, réserver en ligne et indi-

quer les prestations qu’ils désirent utili-

ser. Une salle de réunion petite ou grande,

avec ou sans téléviseur (intégré), vidéo-

conférence, tableau électronique… Une

fois sur place, à l’intérieur du bâtiment, ils

peuvent, via un écran tactile du système

AMX, commander toutes les prestations

demandées. Le système est entièrement

programmé et commandé à distance

par une autre entreprise du Groupe D.I.

Le bâtiment ne comporte aucun serveur;

tout est piloté via le cloud. Les portes

donnant accès aux différents locaux sont

équipées de serrures magnétiques. Pour

chaque local que l’on désire utiliser, il y a

lieu de disposer du code approprié.»

eclairage commandé par DALI

Philip Staelens: «Dans l’optique de

réduire au minimum la consommation

d’énergie, il a été choisi une combinai-

son de luminaires Delta Light: lampes

basse consommation, leds, tubes fluo-

rescents T5/T16… Même si tous les lumi-

naires étaient utilisés en même temps,

la consommation de courant ne serait

qu'à peine de 20 ampères. Il a été ins-

tallé des ballasts électroniques DALI. Le

bâtiment est donc totalement gradable.

Ceci entraîne, entre autres, que si, à un

moment donné, un seul local est occupé,

les autres locaux du bâtiment n’apparaî-

tront pas dans le noir, mais verront leur

intensité lumineuse totalement réduite

tout en restant toutefois bien visibles.

L’éclairage peut être réduit jusqu’à 30

pour cent, ce qui permet d’éclairer le bâti-

ment de façon écologique tout en lui gar-

dant une ambiance accueillante. Le local,

ou «box» réservé au préalable en ligne

est, bien entendu, éclairé à 100 pour cent.

Sur place, toutes les fonctions possibles

(éclairage, téléviseur encastré, climati-

sation, volets roulants, etc) peuvent être

activées via un écran tactile AMX.

Le projet en quelques chiffres

En ce qui concerne les interrupteurs et

les prises de courant, il a été opté pour le

modèle Niko Pure White et au sous-sol

pour le Niko Pure Black. Font également

partie des installations de haute techno-

logie de ce centre de travail collaboratif:

une armoire électrique à trois tableaux,

40 | Fedelec magazine

de marque Schneider Electric, 3 cof-

frets de distribution, soit un par niveau,

des protections Schneider Electric et

des chemins de câbles Vergokan. Le

câblage complet représente quelque

20 kilomètres. Il a été en outre installé

un système anti-intrusion NX8 Lobeco.

La vidéosurveillance se compose de 3

caméras Sony, dont une à l’arrière du

bâtiment et 2 à l’intérieur. Elles sont pilo-

tables à distance. Il a en outre été opté

pour un système d’alarme incendie

Alpha 4.

3 équipes sur le chantier en perma-

nence

Chez Desauw, les collaborateurs sont

assez habitués aux projets high tech

dans le domaine tertiaire, mais pour

eux aussi, Twelve était particulier. Philip

Staelens: «En tant qu’installateurs, nous

avons mis en place, intégré et mis en ser-

vice toutes les applications et systèmes

techniques. C’est surtout l’association

du système KNX et des applications AMX

qui fait l’originalité de ce projet. Nous

sommes allés visiter des projets analo-

gues aux Pays-Bas où des couplages

AMX avec divers types de systèmes

avaient déjà été réalisés. Ce projet Twelve

intègre en effet toutes les techniques,

au sens littéral du mot. Ceci a néces-

sité une préparation approfondie et une

communication permanente entre tous

les acteurs. Depuis le démarrage des

travaux, j’ai été presque constamment

présent sur le chantier. Ceci a permis de

résoudre très rapidement les problèmes.

Au début, nous nous sommes vus dans

l’obligation d’utiliser des groupes élec-

trogènes parce que les alimentations des

services publics n’étaient pas opération-

nelles. Depuis octobre de l’an dernier il y

avait ici en permanence 3 équipes, afin

de terminer le projet à temps, d’abord

pour l’ouverture officielle, puis pour la

mise en service effective.»

www.desauw.be

Troisième générationDesauw, entreprise familiale d'installations, de la troisième génération, a été créée en 1927 à Bellegem, dans la banlieue de Courtrai. Les dirigeants actu-els sont Philip Staelens et Vera Desauw. L’entreprise a connu, surtout ces der-nières années, une croissance importante, sous le slogan «Moving forward». Vera et Philip suivent en permanence des formations et des stages afin d’être toujours au courant des dernières évolutions et tendances technologiques. Alors que les activités de la première génération étaient initialement limitées aux installations électriques et sanitaires, les dirigeants actuels les ont éten-dues à la sécurité, à l’électricité, au chauffage et aux équipements sanitaires. Les labels et certifications Incert indispensables ont été obtenus. Les clients de Desauw se situent tant dans le secteur du B2B que dans celui du B2C. Le rayon d’action de cette entreprise d’installations globales, qui compte une trentaine de collaborateurs, couvre principalement la Flandre occidentale et la Flandre orientale. Il y a sept ans, l’entreprise s’est installée dans un nouveau bâtiment à Zwevegem.

Desauw & FedelecDepuis 2004, Desauw est membre de Fedelec: Vera Desauw, l’épouse de Philip Staelens, ne s’occupe pas que de l’entreprise. Elle est également, de-puis 2012, présidente de Fedelec Flandre occidentale. «Le nombre de nos membres croît constamment et notre fonctionnement sur le plan provincial est très bon. Surtout la formule du speed dating, au cours duquel les fabricants vi-ennent présenter un nouveau produit, lors d’une soirée d’information, semble plaire particulièrement à nos membres. La «Nuit des Électriciens» également est, pour la plupart d’entre eux, marquée d’une croix dans leur agenda.» En 2011, Vera Desauw a remporté le prix du Jeune Entrepreneur flamand (Award van Jonge Vlaamse Aannemer), attribué par la Confédération du Bâtiment.

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Fedelec magazine | 41

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42 | Fedelec magazine

u sein de sa gamme Multimedia Connect, le spécialiste gantois en

câblages Techno Specials lance deux solutions innovatrices. Il y a

tout d’abord le nouveau câble pour données en cuivre, qui combine

les avantages pour applications intérieures et extérieures, et le nouveau câble

optique Fire Resistant, parfaitement adapté aux installations sécuritaires

dans les bâtiments.

“A ”

En France, la firme Multimedia Connect

(MMC) - fondée en 1998 - est le numéro

un en matière de câblages structurés.

Depuis 2007, cette entreprise fait par-

tie du TKH Group et a étendu ses acti-

vités commerciales à toute l’Europe et à

l’Asie. “Les ‘Smart and Simple Cabling

Solutions’ de MMC comprennent des

câbles en cuivre Cat 5e, 6 et 6a, des

câbles optiques simple mode et multi-

modes ainsi que des armoires murales

et sur socle. MMC se concentre en par-

ticulier sur le développement de pro-

duits innovateurs qui simplifient la tâche

de l’installateur et du client final. Nous

sommes ouverts à tous les défis qui se

posent dans le domaine des câblages

IP, dont les applications ne cessent de

croître”, affirme Frank Bobbaerts, le

Directeur de Techno Specials.

Applications extérieures pour

câbles de données en cuivre

Multimedia Connect a mis au point un nouveau câble en cuivre pour données qui – grâce à son enveloppe extérieure LSZH – résiste à l’humidité et aux UV et combine par conséquent les avantages pour applications intérieures et exté-rieures. Le câble, aux performances Cat

6A et de construction U/FTP, convient néanmoins le mieux aux applications IP extérieures, telles que les caméras CCTV et systèmes de contrôle d’accès. Initialement, les câbles de données par paires torsadées ne se prêtaient pas aux applications extérieures. L’objectif majeur des câblages structurés était, jadis, d’assurer la transmission des flux de données entre ordinateurs dans des environnements à bureaux, où les câbles sont posés dans des conduits protecteurs. Les gaines extérieures en PVC ou en LSZH traditionnel ne sont pas adaptées aux exigences des applications extérieures. Le dévelop-pement rapide du protocole Ethernet dans une grande variété d’environne-ments implique que les câbles de don-nées s’emploient dorénavant aussi hors de ces milieux protégés. Les applica-tions CCTV, le contrôle d’accès et les systèmes de gestion immobilière sont actuellement basés sur le protocole internet. Ces systèmes comprennent entre autres des appareillages exté-rieurs (caméras, capteurs, panneaux de contrôle d’accès) qui doivent être raccordés à l’infrastructure générale de câblage.

Installations Ip d’adressage public

et signalisation vidéo

Les sites de production, grandes sur-

faces et installations industrielles doivent

également être reliés aux réseaux globa-

lisés de données. Pour l’installation de

câblages de données dans ces environ-

nements-là, on exige souvent une bonne

résistance à l’humidité, aux huiles et aux

sollicitations mécaniques. Les installa-

tions IP d’adressage public et de signa-

lisation vidéo sont d’autres exemples

encore d’un emploi non conventionnel

des câbles de données. Ici aussi, ces

câbles doivent résister aux conditions

environnementales extérieures.

polyvalent et économique

Le nouveau câble de données en cuivre

pour intérieur et extérieur vient compléter

la gamme Multimedia Connect de câbles

spéciaux pour applications ‘outdoor’. Il

est plus polyvalent que le câble à gaine

PE - qui ne convient que pour l’exté-

rieur - et plus économique que le câble

à gaine PUR - très performant mais

cher. Le matériau spécial Low Smoke

Zero Halogen (LSZH) employé pour ce

câble de données en cuivre combine

une bonne étanchéité et une excellente

Techno SpecialsSolutions de câblage innovatrices dans la gamme Multimedia Connect

reportage

Fedelec magazine | 43

tenue aux UV. Il n’est néanmoins pas

recommandé de l’enterrer directement

dans le sol ou de l’immerger en perma-

nence. Il n’y a d’autre part aucune limi-

tation en longueur, pour les installations

intérieures non plus.

caractéristiques et performances

Le nouveau câble de données en cuivre

pour intérieur et extérieur de MMC a des

performances Cat6A, compatibles avec

tous les protocoles Ethernet jusque 10

Gigabits/s. Sa construction de type

U-FTP garantit, grâce au blindage par

paire, une bonne protection contre les

interférences électromagnétiques. Les

conducteurs AWG23 sont compatibles

avec les applications PoE et PoE Plus.

câbles optiques: tenue au feu dans

les grands immeubles

Deuxième nouveauté importante dans la

gamme Multimedia Connect: le nouveau

câble optique Fire Resistant à sécurité de

fonctionnement 90 minutes qui convient

parfaitement aux installations sécuritaires

dans les immeubles. Ce genre d’appli-

cations gagne en importance, surtout

depuis la mise au point de nouvelles tech-

niques de sécurité IP: CCTV, alarmes,

installations d’appel au public, contrôle

d’accès, … Pour le raccordement de ce

matériel dans des immeubles accessibles

au public – théâtres, centres commer-

ciaux, administrations – et dans les grands

immeubles à appartements, la plupart des

instances locales imposent l’emploi de

câbles de type Fire Resistant. Il arrive de

plus en plus que ces systèmes de sécurité

soient contrôlés par IP, via des réseaux de

câblages structurés. Les câbles en cuivre

conviennent pour des longueurs jusque

90 mètres; au-delà, il faut faire appel

à la fibre de verre. Le besoin de câbles

optiques Fire Resistant est donc évident.

‘rF1h30 ou e90’

Le nouveau câble optique Fire Resistant de Multimedia Connect a été conçu pour répondre aux normes internationales de tenue au feu et s’emploie aussi bien à l’intérieur que dans les pires conditions extérieures. Le câble est conforme aux normes IEC 60332-3 et IEC 60331-25 - 90 minutes. Grâce à sa gaine LSZH, il convient aux applications intérieures sans aucune restriction. A l’extérieur, on peut même l’employer pour des instal-lations ‘direct burial’ c’est-à-dire direc-tement en terre. Grâce à ses éléments

‘waterblocking’ et à un tube central rem-pli de gel hydrophobe, ce type de câble optique s’avère parfaitement étanche. Le blindage en acier procure en outre une bonne protection contre les agres-sions mécaniques et les rongeurs. Ce câble est disponible en versions Single Mode et MultiMode, jusqu’à 24 fibres.

www.technospecials.be

44 | Fedelec magazine

in 2012, la deuxième phase du projet Bonaerde s’est achevée sur le site du centre de soins résidentiels Evarist

Carpentier, à Kuurne. Elle porte sur la construction de 11 résidences-services qui s’inscrivent dans le concept

d’habitat autonome. Qbus y a installé son système de câblage en bus qui peut être programmé et commandé de

manière individualisée pour chaque résidence-service, y compris à distance.

“F ”

Conformément à un projet du bureau

Cnockaert Architecture (Courtrai), le

projet Bonaerde II prévoit la construc-

tion de 11 résidences-services et d’une

conciergerie à côté de la première exten-

sion du CSR Evarist Carpentier, dénom-

mé 'Bonaerde I' à l'époque. Le style

architectural de Bonaerde II est en par-

faite harmonie avec celui de la phase I,

mais le projet est plus modeste et il s’ins-

crit dans le concept d’habitat autonome.

Le profil de soins des résidents est varié:

on y trouve à la fois des seniors relati-

vement jeunes présentant un handicap

et des personnes très âgées mais qui

sont encore en bonne santé physique et

mentale. Au niveau de l’aménagement et

du choix des matériaux de la construc-

tion neuve, on note des différences fla-

grantes par rapport à Bonaerde I: ter-

rasses individuelles, parement différent

pour la façade, davantage de bois dans

les finitions…

partir du profil des résidents

Les résidences-services ont été équi-

pées d’une domotique de soins en par-

tant du principe que chaque unité devait

pouvoir être paramétrée et adaptée selon

les besoins de son occupant. «L’objectif

était d’installer un système de câblage

en bus pouvant être programmé et com-

mandé de manière individualisée pour

chaque résidence-service, y compris

à distance», explique Philip Minnaert,

directeur général du CSR E. Carpentier.

«Nous cherchions un système très poly-

valent que nous pourrions utiliser au

maximum de son potentiel. Bien enten-

du, ce type de système n’est pas prévu

pour des soins aigus».

A la fois peu coûteux et fiable

Le choix s’est porté sur la solution domo-

tique de Qbus (Erpe-Mere), une entre-

prise qui développe du matériel et des

logiciels pour rendre ‘intelligentes’ les

installations électriques des bâtiments.

Aujourd’hui, plus de 200 installateurs

Qbus sont actifs sur le marché belge, et

on y dénombre environ 5000 systèmes

de la marque. Le système de gestion

des bâtiments de Qbus permet une inté-

gration homogène de toutes les tech-

niques – depuis l’éclairage, les volets,

la ventilation, la gestion énergétique, la

vidéophonie et la parlophonie, jusqu’aux

habitats auto-apprenants – via un bus à

deux fils sans polarité ni limitation topolo-

gique – boucle, arborescence ou étoile.

La communication entre ces techniques

est commandée par un puissant contrô-

leur central avec USB et Ethernet. Dirk

Jaspaert, sales Qbus: «Comme il s’agit

d’un projet de construction neuve, un

système de câblage en bus semblait tout

indiqué. C’est une solution qui est non

seulement moins coûteuse, mais aussi

plus fiable, surtout dans des immeubles

relativement grands comme le projet

Bonaerde II. Dans ce scénario, les appli-

cations sans fil ne sont pas à l'ordre du

jour; en revanche, un internet sans fil est

disponible, par exemple pour comman-

der des médicaments en ligne.»

Autonomie et sécuritéAvec la proximité immédiate du CSR E. Carpentier, où les occupants des rési-dences-services de Bonaerde II peu-vent s’adresser pour leurs soins et – s’ils le souhaitent – le service repas, le système domotique de Qbus offre sur-tout confort et sécurité. «Il donne aux habitants un sentiment d’autonomie et de sécurité. L’installation de base du système est identique dans toutes les

reportage

QbusUne domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les résidences-services

Fedelec magazine | 45

résidences-services. Ainsi, les posi-tions des interrupteurs et des points lumineux sont identiques partout, mais la commande peut différer en fonction des besoins et des possibilités des occupants. Certains d’entre eux sont en assez bonne forme physique et mentale, et en mesure d’utiliser les fonctions dis-ponibles. D’autres demandent davan-tage de soins et préféreront p.ex. utili-ser deux touches sur l’écran tactile pour actionner les fonctions de base dans leur environnement, telles que l’éclai-rage, la télévision ou le four.»

simplicité, fonctionnalité et flexibi-

lité

Après l’installation et la livraison du sys-

tème domotique, chaque résidence-

service a fait l’objet d’adaptations sur

mesure pour son ou ses occupants.

«Pour eux, l’option la plus simple consiste

à combiner les fonctions d’interrupteur et

l’écran tactile comme vidéophone. Le

système Qbus permet de réaliser des

adaptations de manière rapide et simple.

Ainsi, une commande simple actionnant

l’éclairage dans la salle de bains pourra

être remplacée par un bouton qui permet

de régler la température, l’éclairage et les

détecteurs de mouvement, sans qu’il ne

soit nécessaire de tirer des câbles sup-

plémentaires», explique Stefan Loosvelt,

gérant de l’installateur Estelco (Kuurne).

Un tableau de distribution intelligent

Stefan Loosvelt d’Estelco a une expé-rience positive de l’intégration d’un sys-tème Qbus dans un projet résidentiel.

«Mais ce projet à Kuurne était ma pre-mière réalisation dans un environnement de soins. La direction voulait un système facile à visualiser et à adapter. Dans chaque résidence-service, nous avons posé cinq câbles pour pouvoir effectuer facilement les adaptations individuelles en fonction de l’occupant et du niveau de soins qu’il demande.» En plus du tableau de distribution électrique intelli-gent, qui relie entre elles toutes les fonc-tions du bus, chaque résidence-service possède son propre tableau électrique avec protection individuelle. «Ce n’est pas encore légalement obligatoire, mais nous anticipons sur un possible renfor-cement futur de la règlementation, qui exigerait p.ex. que chaque unité de loge-ment dispose de son propre compteur», explique Loosvelt.

Une intégration maximale de la

technologie existante

Le Cretecs (le centre d’expertise en

technologie des soins de la Haute

Ecole Catholique de Bruges-Ostende)

a été sollicité pour identifier en détail les

besoins spécifiques des résidents. Sur

la base des résultats obtenus, des pro-

fils ont été établis en vue d’optimiser la

programmation du système domotique.

Le directeur général, Philip Minnaert,

suit actuellement une formation qui lui

permettra de connaître et d’utiliser à la

perfection le système domotique. Il est

la seule personne de l’établissement

à avoir accès au système pour procé-

der à d’éventuelles adaptations. «Nous

sommes satisfaits du système en place,

mais nous voulons utiliser au mieux ses

fonctionnalités et intégrer au maximum

la technologie présente», commente

Minnaert.

soins préventifs

Au niveau du protocole, Qbus ouvre

entièrement son système. Sur la base

de ce protocole, une entreprise fran-

çaise a développé une application pour

les centres de soins résidentiels qui per-

met de mesurer et de contrôler tous les

paramètres imaginables dans chacune

des chambres. «Dans ce projet, chaque

salle de bains dispose de détecteurs de

mouvement qui allument automatique-

ment la lumière quand l’occupant entre

dans la pièce. Ils vérifient aussi si les ins-

tallations ont effectivement été utilisées

dans un laps de temps donné. Cela per-

met d’une part de mieux respecter l’inti-

mité des résidents – il ne faut pas frapper

inutilement pour voir si tout va bien – et

de l'autre, d'organiser plus efficacement

l'emploi du temps du personnel. Le sys-

tème d’appel interne permet à l’occu-

pant de signaler un éventuel problème

ou de communiquer avec une autre unité

de logement. Un visiteur qui sonne à la

porte est visualisé sur le même écran

tactile. Même le rythme de sommeil des

occupants peut être mesuré: les jour-

naux mentionnent le nombre d’heures

de sommeil ou le moment où une per-

sonne s’éveille. Dans le cadre des soins

préventifs, ce sont des outils très utiles»,

conclut Jaspaert.

www.qbus.be

46 | Fedelec magazine

a norme de l’Ethernet sur paire torsadée existe depuis un certain

temps dans le secteur des télécommunications. Dès 1991, l’IEEE

abandonne la norme 10Base-T. Le système qui allait lui succéder,

créé en 1995 et baptisé 100Base-T, s’est imposé sous la dénomination ‘Fast

Ethernet’. Cette appellation prête à confusion car le Fast Ethernet ne semble

plus du tout aussi ‘rapide’. Il reste cependant, avec le 1GBase-T, le proto-

cole de prédilection pour la communication IT dans bon nombre de

câblages de bâtiments.

“L

TECHNOLOGIE

”Le tout dernier protocole Ethernet sur

paire torsadée est le 10GBase-T. Il affiche

une vitesse cent fois supérieure à celle de

l’ancien Fast Ethernet. Les termes ‘fast’ et

‘rapide’ peuvent être relatifs. L’IEEE a très

vite considéré que le câblage standard

de catégorie 7 (600 MHz), qui existait

depuis 2002, convenait pour le transport

du 10 Gigabit Ethernet. Mais la situation

s’est compliquée lorsqu’il est également

devenu nécessaire de déployer cette

technologie 10G sur un câblage ‘norma-

lisé’ RJ45 et le câble blindé. Ainsi est née

la nouvelle catégorie 6A (500 MHz), intro-

duisant de nouvelles performances de

connecteurs et câbles, mais également

de nouveaux paramètres de mesure met-

tant en exergue des problèmes inédits

(diaphonie exogène).

40 Gigabit ethernet: pour qui? et

comment?

Les débits supérieurs à 10 Gigabit

Ethernet ne constituent pas a priori une

nécessité pour les locaux d’utilisateurs.

Les centres de données, par contre, trai-

tent beaucoup plus de volume de don-

nées et génèrent donc des besoins plus

importants. Il existe déjà des solutions

40G pour ces centres avec une trans-

mission par fibre optique (40 GBASE-

SR) et pour Twinax (40GBASE-CR4).

Ces centres attendent depuis un certain

temps déjà des solutions économiques

basées sur paires torsadées. Un tel sys-

tème devrait en effet coûter moins cher

en composants actifs, tout en offrant une

portée supérieure à celle de Twinax (…7

m) et en supportant une auto négociation

importante entre les différents proto-

coles Base-T. Le processus de normali-

sation s’annonce passionnant. Peut-on

toujours transmettre le débit 40G sur des

liens en cuivre de 100 m? Les normes

habituelles en matière de câbles et

connecteurs suffisent-elles ou assistera-

t-on à l’émergence de nouvelles spécifi-

cations et produits? Quelle est la bande

passante optimale? Les comités de nor-

malisation se penchent actuellement sur

la problématique…

40G base-T: le statu quo actuel

Lorsque plusieurs parties travaillent sur

un même projet, la situation se complique

inévitablement et prend une tournure

politique. Les comités de normalisa-

tion n’échappent pas à cette règle. Les

représentants des sociétés qui collabo-

rent avec ces instances soumettent leurs

différentes solutions. Au début, les dis-

cussions vont bon train. Des alliances se

font, se défont et des compromis sont

envisagés, dans l’espoir de trouver une

solution commune. Telle est la situation

actuelle au sein des comités TIA, ISO

et IEEE. Au début, plusieurs acteurs

du secteur soutenaient que le câblage

symétrique offrait une capacité suffi-

sante pour la technologie 40G Ethernet

avec quatre paires de câbles torsadées.

Bien que cela soit théoriquement pos-

sible, on a délaissé la portée existante

de 100 mètres. Dans l’état actuel de la

technique, l’on considère qu’il est trop

compliqué de prendre en charge cette

distance de 100 m, qui implique un

temps de développement jugé trop long,

comme pour 10Gbase-T. Des compo-

sants actifs simples, à phase de dévelop-

pement courte, semblent avoir la préfé-

rence du plus grand nombre.

Ieee

Des études ont démontré que les centres

de données opéraient sur des portées

plus limitées. La réduction de la portée

Ethernet de nouvelle géné-ration sur câblage cuivre: que nous réserve l’avenir?

Fedelec magazine | 47

à 25 ou 50 mètres est donc effective.

Chaque mètre économisé implique une

diminution du coût énergétique. Selon les

estimations, les dépenses énergétiques

seraient doublées tous les 12 mètres

de portée supplémentaires. Les bases

d’une nouvelle norme ont été jetées en

septembre 2012, à l’ISO/IEC. Le transfert

devrait avoir lieu comme de coutume, à

savoir exclusivement par câble à paire

torsadée (plutôt qu’un cheminement à

plusieurs ‘voies’, comme dans le cas de

la fibre optique), avec un support haute

densité de 48 ports sur une unité d’hau-

teur (ce qui concerne essentiellement

la taille des connecteurs), une distance

supportée de moins de 50 m - au lieu des

100 m habituels - et un débit de 40Gb/s.

En ce qui concerne la bande passante,

plusieurs valeurs comprises entre 800 et

1 600 MHz sont envisagées. Il convient

cependant de tenir compte des éléments

suivants: les fréquences plus élevées

limitent les besoins en codage; plus la

fréquence est élevée, plus la consom-

mation d’électricité est élevée ce qui ral-

longe la durée de l’amortissement; et les

plus longues distances exigent des fré-

quences plus basses et un codage plus

élaboré, et donc cher.

Iso/Iec

L’ISO/IEC, l’instance internationale res-

ponsable du câblage, travaille actuel-

lement sur une étude afin d’accompa-

gner l’IEE dans le choix du système de

câblage adéquat. Cette étude ne se limite

toutefois pas aux composants ‘connus’,

mais porte aussi sur les composants qui

nécessitent encore un développement

(ou qui existent déjà mais sans avoir été

normalisés). Il est possible de conce-

voir plusieurs systèmes de câblage en

mesure de supporter le 40G, la différence

fondamentale résidant dans la complexi-

té plus ou moins grande des composants

actifs. L’adage que veut que plus les per-

formances des composants passifs sont

élevées, plus la complexité technique des

équipements de transmission peut être

réduite. Cet adage s’est à nouveau vérifié

en ce qui concerne le 40Gbit Ethernet. A

l’inverse, on pourrait dire que les câbles

de mauvaise qualité exigent des émet-

teurs-récepteurs complexes.

TIA

L’an dernier, la commission ‘câbles

cuivre’ de l’association américaine TIA a

mis en place un nouveau projet de trans-

mission Ethernet sur câbles en cuivre

avec un débit de plus de 10 Gb/s. En

octobre 2012, elle a décidé de se pencher

sur une nouvelle catégorie de câbles (cat.

8) basée sur les anciens paramètres de

la Cat. 6A, extrapolés à une valeur limite

de 2 GHz. Les études de l’association

américaine TIA et du comité internatio-

nal IEC sont menées en parallèle, pour-

suivant parfois des objectifs différents.

Les différences de nomenclature sèment

la confusion dans l’esprit des utilisa-

teurs. La dénomination ‘cat. 8’ ne signi-

fie pas qu’il s’agit d’une extension de la

cat. 7A. Elle prévoit par exemple une fré-

quence jusqu’à 2 000 MHz, sans appor-

ter de réelle amélioration au câblage. Les

courbes d’affaiblissement et de NEXT de

la catégorie 6A ont été extrapolées. Il en

résulte un rapport signal-bruit négatif à

partir de 500 MHz. A titre de comparai-

son, à une fréquence de 1 000 MHz, l’ISO

Cat.7A présente un rapport signal-bruit

positif de +10dB. La spécification TIA

Cat. 8 n’est donc pas meilleure que l’ISO

Cat. 7A.

conclusion provisoire

En ce moment les zones d’ombre sont

encore nombreuses. L’ISO/IEC, la TIA

et l’IEEE ont dit ‘oui’ à l’Ethernet de nou-

velle génération sur câblage cuivre. Mais

personne ne peut prédire quelle sera la

longueur de transmission maximale ou

la limite de fréquence supérieure. Il en

va de même pour les composants. Les

discussions à ce sujet sont loin d’être

terminées. Quelles démarches devez-

vous entreprendre si vous devez pla-

nifier aujourd’hui un réseau de centres

de données à long terme? Des compo-

sants plus performants que ceux spé-

cifiés dans la norme Cat. 7A sont déjà

disponibles sur le marché, avec une

bande passante pouvant atteindre 1 600

MHz. On ne sait pas encore si une telle

bande passante sera nécessaire pour le

40GBase-T, mais une telle bande pas-

sante est techniquement possible avec

les composants Cat.7A. Comme on peut

supposer que toute nouvelle spécifi-

cation du 40G nécessitera des perfor-

mances moins sévères que celles de la

Cat.7A, on ne prend donc aucun risque à

proposer la technologie Cat.7A. Lors de

la planification des centres de données,

les portées de 100 mètres ne constituent

plus la norme. Dans ces centres, de telles

portées sont plutôt rares et donc, moins

indispensables.

(Source: Nexans)

48 | Fedelec magazine

L’événement professionnel ECL sera,

cette année aussi, activement appuyé

par les acteurs prépondérants du sec-

teur et bénéficiera d’une campagne de

promotion intense parmi tous les pros

concernés. “Le concept général du salon

permettra aux visiteurs de rassembler un

maximum d’informations pratiques en un

minimum de temps: solutions concrètes &

réseautage avec les fournisseurs, actuels

et futurs. Pour les exposants, ECL est l’oc-

casion annuelle par excellence d’appro-

cher un grand nombre de clients poten-

tiels, bien souvent au niveau décisionnel

le plus élevé. Ils auront bien sûr aussi la

possibilité de présenter leur produits à un

public professionnel très connaisseur”,

explique Steven Meeremans d’easyFairs,

l’organisateur de l’événement.

Un public-cible élargi

Les visiteurs d’ECL sont des profession-

nels activement impliqués dans la réalisa-

tion technique, le concept et/ou la gestion

de projets d’installation immobilière. Le

salon couvre aussi bien les secteurs de

la construction neuve que de la rénova-

tion, et ceci pour toutes les catégories de

bâtiments: constructions résidentielles,

industrie, immeubles à vocation com-

merciale ou publique. L’accent est mis

sur les innovations techniques et l’effi-

cience budgétaire aussi bien qu’énergé-

tique. Le salon accueille les installateurs-

électrotechniciens, les électriciens, les

spécialistes en domotique, en télécom-

munications, en transmission de don-

nées, en sécurisation d’immeubles, en

alarmes ainsi que tous les professionnels

qui s’occupent du concept et de l’entre-

tien d’installations, bureaux d’étude et

d’ingénieurs-conseils, architectes (d’in-

térieur), conseillers en éclairage et en

énergie, facility managers, grossistes et

promoteurs immobiliers.

nouveauté: la Light street

Le programme d’ECL est toujours bien

étoffé, et cette édition ne fait pas excep-

tion à la règle. La Light Experience Area,

plate-forme indépendante du secteur

belge de l’éclairage, se concentre sur les

innovations et le design. “Une des nou-

veautés d’ECL 2013 est la Light Street,

où les produits d’éclairage sont exposés

dans une ambiance feutrée. L’occasion

rêvée pour les fabricants de luminaires

design d’établir de nouveaux contacts

avec un public d’électriciens et d’ordon-

nateurs”, poursuit Steven Meeremans.

Autre sujet bien en vue d’ECL: le Building

Automation & Security Summit. En plus

des sessions organisées par plusieurs

experts indépendants, les exposants

pourront aussi y présenter des exemples

concrets de leurs projets. Le programme

s’adresse d’une part aux installateurs et

électriciens et, d’autre part, aux concep-

teurs techniques, architectes et gestion-

naires d’immeubles.

Valeurs sûres

Au fil des années, le SAVE Parcours s’est

affirmé comme une des valeurs sûres du

concept ECL. L’exposant qui demande

l’attribution d’un label SAVE a la possibi-

lité de mettre un de ses produits en évi-

dence avant, pendant et après le salon.

Les labels SAVE Energy sont attribués

dans le cadre de l’efficience énergé-

tique (production durable d’énergie) et

les labels SAVE Time dans le cadre de la

fonctionnalité – solutions menant à des

économies de temps et/ou d’argent.

Tous les labels font automatiquement

partie du SAVE Parcours. La date ultime

pour les demandes d’attribution des

labels SAVE est le vendredi 31 mai 2013.

Les ecL efficiency Awards

Parmi le SAVE Parcours, le jury profes-

sionnel sélectionne 10 innovations qui

seront exposées sur l’Innovation Plaza,

en plein centre du Palais 8. Les lauréats

des ECL Efficiency Awards, décernés

le 26 septembre, seront d’ailleurs choi-

sis parmi ces 10 exposants retenus.

Signalons également le ‘2020 Challenge’,

un concours d’innovation pour bureaux

d’étude et d’ingénieurs-conseils belges,

qui récompense les projets aux meilleures

performances énergétiques. Et il y a fina-

lement aussi les learnShops™ qui per-

mettent aux visiteurs de rester au fait des

dernières réglementations, directives et

prescriptions légales et d’assister à des

démonstrations pratiques. Ces sessions

gratuites constituent une plateforme

pour tout individu ou toute organisation

qui compte augmenter sa visibilité dans

le secteur.

ECL 2013 se tiendra, en même temps

que HVAC 2013, les jeudi 26 – de 10 à

20h – et vendredi 27 septembre – de 10 à

18h - à Brussels Expo.

www.easyfairs.com/ecL-Be

e salon ECL 2013 se tiendra les 26 et 27 septembre au Palais 8 de

Brussels Expo. Pour la 8ième fois déjà, ECL mettra les fournisseurs

de produits d’électrotechnique, d’éclairage, d’automatisation et de

sécurisation d’immeubles en contact avec les installateurs et professionnels

qui conçoivent et gèrent des projets d’installation immobilière.

“L ”

ECL 2013Innovations, efficience et design pour un public professionnel trié sur le volet

foire

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

Gestion devis

Gestion commerciale

Gestion catalogue

Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]

eicherBüro & Kommunikation

Electrotechnique - Alarme

Fournitures de bureau

Télécommunication - Internet

Systèmes informatiques

Programmation

Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15

Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord

Verviers

St-VithVielsalm

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Prüm/Trèves

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sN

am

ur

Hasselt Maastricht

E25

E42

Malmedy

E40

Bastogne

eicher

Product News

EURO-INDEX: nouveauté LIGNE ELECTRO & nou-veau catalogue

EURO-INDEX lance le nouveau HT8051 de la LIGNE ELECTRO,

un calibrateur de process professionnel conçu pour la généra-

tion et la mesure de tensions continues jusqu’à 10 V et de cou-

rants continus jusqu’à 24 mA. Cet instrument est indispensable

lors du contrôle et de l’étalonnage de transmetteurs dans l’in-

dustrie de process. Ce calibrateur présente un mode généra-

teur de 0 à 20 mA et de 4 à 20 mA. Très pratique, le bouton rota-

tif s’utilise d’une main et permet de moduler le signal de sortie

avec une résolution de 1 micro ampère / 1 millivolt. L’instrument

présente une fonction de progression linéaire lente et rapide

ainsi qu’une fonction incrémentielle. Le grand écran rétroéclairé

autorise la lecture simultanée de valeurs absolues et relatives.

L’alimentation électrique du HT8051 de la LIGNE ELECTRO est

assurée par un puissant accu Li Ion d’une grande autonomie. Le

nouveau catalogue d’EURO-INDEX déborde d’accessoires et

instruments de mesure pour le professionnel en HVAC. Il y a éga-

lement une large offre d’instruments de test et de mesure pour

des applications électrotechniques et industrielles. Les divers

services d’EURO-INDEX y sont détaillés.

www.euro-index.be

TELETASK AURUS-TFT: bilan énergétique visible en un coup d’œilL’ A U R U S - T F T

capacitif est l’écran

tactile idéal pour

la commande effi-

cace de toute fonc-

tion domotique.

TELETASK vient,

en outre, de lan-

cer une mise à jour logicielle pour tous les utilisateurs soucieux

d’économies d’énergie. L’écran tactile TELETASK donne un

aperçu structuré de l’électricité consommée le jour même, mais

aussi de l’énergie produite (par panneaux solaires/éoliennes). La

somme de tous les consommateurs est comparée à la produc-

tion totale et la différence se lit en un coup d’œil, en kW ainsi qu’en

euros. L’AURUS-TFT donne également un aperçu de tous les

circuits électriques programmés et de leur consommation ou

production d’énergie. L’écran fait automatiquement les compa-

raisons avec le jour d’avant, la semaine précédente ou les mois de

l’année précédente et affiche, pour chaque zone de température

(intérieure ou extérieure) un graphique bien lisible avec les minima

et les maxima. L’utilisateur qui le souhaite peut - par exemple -

adapter aisément les minuteries des thermostats via la structure

à menus du TELETASK AURUS-TFT. Et il y a une plus-value pour

l’installateur aussi: l’unité centrale intelligente TELETASK collecte

automatiquement toutes les infos requises pour en extraire le

graphique adéquat. Dans les installations qui comportent déjà

un tactile AURUS-TFT, une mise à jour gratuite du logiciel per-

met de visualiser immédiatement les nouveaux graphiques.

www.teletask.be

50 | Fedelec magazine

GPC EUROPE: nouveau mo-dule LG Mono XTM NeoN dans la gamme de produits

GPC Europe élargit sa gamme de produits avec une nouvelle

série de modules à haut rendement LG Mono X™ NeoN de

marque LG Electronics. Le grossiste en panneaux photovol-

taïques établi à Meulebeke a été sélectionné par LG pour la

distribution exclusive de ses produits. LG Electronics lance ce

nouveau module basé sur des cellules de type N qui délivrent

une puissance supérieure de 20 pourcent à celle du module

Mono X. Grâce à la réduction de poids et aux mécanismes d’as-

semblage améliorés, la tâche de l’installateur se voit notable-

ment allégée. LG arrive à une puissance de pointe de 275 à 300

watt par module de 60 cellules, suite à diverses améliorations

internes. Grâce à la double couche antireflets appliquée sur

chaque cellule, l’emploi de verre anti-réfléchissant, la réduction

du coefficient thermique et l’emploi de cellules bifaces, l’effica-

cité des modules grimpe à 18 pourcent. Chaque module mono-

cristallin à haut rendement se compose de 6 cellules sur 10,

mesure 164 x 100 x 3,5 cm et pèse 16,8 kg. En outre, le nouveau

système de gestion des câbles simplifie les travaux de raccor-

dement. Résistant à des pressions de 5400 Pascal et pourvu

d’un cadre en aluminium noir anodisé, le module Mono XTM

NeoN est tellement robuste qu’il résiste

aussi aux tempêtes. Son aspect à haute

brillance est également neuf. LG Solar

offre une garantie produit de 10 ans et

une garantie linéaire de puissance de 25

ans sur ces panneaux solaires.

www.gpceurope.com

Fedelec magazine | 51

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

expertise et de lourds investissements en recherche

et développement afin d’offrir des solutions toujours

plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.

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52 | Fedelec magazine

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