44
ANNEE 31 - JAN/FEV/MARS 2014 163 magazine FEDELEC Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies DE WEIRT ELEKTRICITEIT - LOOTENS LINE Parallèles remarquables entre installateur et client LOCQUET POWER & LIGHT Installer une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité MEMBER OF: be SCHRéDER Un nouvel éclairage pour la Grand-Place de Bruxelles

Fedelec magazine 163 - FR

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

Citation preview

Page 1: Fedelec magazine 163 - FR

Annee 31 - JAn/FeV/MArs 2014

163magazineFEDELEC

Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

De Weirt elektriciteit - lootens lineParallèles remarquables entre installateur et client

locquet PoWer & light installer une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité

MEMBER OF:

be

schréDer un nouvel éclairage pour la grand-Place de Bruxelles

Page 2: Fedelec magazine 163 - FR

Gardez le meilleur pour plus tard

Préparez votre pension complémentaire dès maintenant,avec Fédérale Assurance

Vous voulez vous aussi bénéficier d’une pension complémentaire ?Fédérale Assurance vous offre des solutions optimales à titre privé ou via votre entreprise.Vous profitez d’un excellent rendement et d’un service de qualité, certifié ISO 9001 : 2008.La fiscalité avantageuse constitue un atout supplémentaire.

www.federale.be

Découvrez la solution qui vous convient le mieux sur www.federale.beet/ou contactez le conseiller ou le gérant du bureau de votre région.

L’assureur qui partage ses bénéfices avec vous

Plus d’info :

sparen A4.indd 3 16/12/13 10:27

Page 3: Fedelec magazine 163 - FR

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS

DE LA PRESSE PERIODIQUE

Colofon

Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTIONRedactrice en chef: Tilly BaekelandtT 056 771310 | F 056 [email protected]

PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 [email protected]

CONCEPTION gRAPhIquELien [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens

DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

Bientôt, il y aura des élections et les partis politiques nous submergent à nouveau de

diverses communications positives et de promesses.

Cependant, j’entends et je lis très peu de concret au sujet de la lutte contre le dumping

social.

Une enquête récente menée par la Confédération construction confirme pourtant que

celle-ci existe réellement car pas moins de 78% des répondants déclarent qua la concur-

rence étrangère leur a fait perdre des marchés en 2013.

Le gros œuvre et le parachèvement ont le plus souffert de cette concurrence déloyale,

mais les techniques aussi ne sont pas épargnées.

Je mets l’accent sur la concurrence déloyale car les firmes étrangères doivent pour les

travailleurs qu’ils emploient (en théorie) payer des salaires belges, mais les cotisations

sociales sont (peut-être) payées dans le pays d’origine. Lorsque l’on sait que nos cotisa-

tions sociales sont une des plus élevées en Europe et que le système de détachement est

souvent exploité afin de faire travailler des personnes à des prix plancher, vous compren-

drez dès lors de quoi il en retourne …

Il s’agit donc ici ni plus ni moins de dumping social qui veille à ce que des employeurs

belges et des petits indépendants sont trop chers par rapport à des entreprises qui enga-

gent des travailleurs sous-payés.

A partir du 1er janvier 2014, les Bulgares et les Roumains n’ont également plus besoin de

carte de travail pour pouvoir travailler dans l’UE.

Où cela nous mène-t-il? A l’heure actuelle, environ 5.000 emplois occupés par des tra-

vailleurs belges ont été perdus dans le secteur de la construction. Qu’attendent nos

hommes politiques pour préserver notre force concurrentielle et nos emplois? Un vague

plan concurrentiel est insuffisant, nous exigeons des mesures concrètes de la part du

gouvernement belge.

Et si une mesure est prise – la Belgique a en effet décidé de ne pas tenir compte des attes-

tations en matière de sécurité sociale émanant de l’étranger lorsque des inspecteurs

découvrent de la fraude se rapportant à la sécurité sociale – nous sommes alors rappelés

à l’ordre par l’Europe car elle n’est pas d’accord et met notre pays en défaut. N’est-ce pas

insensé?! Nous espérons que la directive "détachement

de travailleurs" sera revue dans le bon sens.

Antoine Van Lierop,

Président FEDELEC National

PREFACE

Page 4: Fedelec magazine 163 - FR

product news

- Nouveaux membres 07- Ce qui va changer dans le photovoltaïque wallon en 2014 08- Engager un travailleur: quid des possibilités de réduction

des cotisations de sécurité sociale? 10- Info pour les entreprises de sécurité:

A combien s'élèvera la redevance que vous devrez dorénavant payer? 12- Réduction d’impôts pour les systèmes de sécurité contre

le vol et l’incendie – Situation fin 2013! 14- Réunions d'information ALIA des 3 et 4 décembre 2013 14- 285 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont

réunis à l’occasion des congrès régionaux d'ALIA sur le thème de la prévention contre le vol et l’incendie 15

- Puis-je m'assurer contre le vol? 16- L’Electro Challenge, c’est parti! 18

- Normes pour le raccordement des installations PV sur le réseau de distribution 19

- BATIBOUW: Des techniques de plus en plus intégrées 22- Premier salon KNX au Benelux 23- Light+Building 2014: Découvrez la Technologie pour la Vie 24

- De Weirt Elektriciteit - Lootens Line: Parallèles remarquables entre installateur et client 28

- Locquet Power & Light: Installer une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité 36

- Domintell: Pleins feux sur une domotique transparente et sur le design 25- Havells Sylvania: Le showroom [LIghtCube] vise les segments de marché 27- Unify: Communiquer d’une Nouvelle Manière 31- Schréder: Un nouvel éclairage pour la Grand-Place de Bruxelles 32- Abyz: Les projets à grande échelle dominent le marché 34

41

28

32

36

INSIDE NEWS 05

TECNOLEC INFORME

FOIRES

FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

ProjeTS

reportageS

19

contenu

Page 5: Fedelec magazine 163 - FR

Fedelec Namur: Banquet de Saint-Eloi

L’association régionale Fedelec Namur a organisé fin novembre

2013 son banquet annuel.

Les administrateurs et son Président, Monsieur Lepage Aland,

ont choisi un concept original en invitant les installateurs de la

région à bord d’un bâteau (Le Belrive) spécialement aménagé

pour la circonstance et amarré au port de Namur face à la cita-

delle et au parlement wallon.

Cette année, l’association a eu également l’honneur de recevoir

le directeur de la chambre de la construction, le directeur de la

fédération et les présidents des autres associations régionales.

Après un apéritif au pont inférieur, les différents participants

se sont retrouvés sur le pont supérieur pour déguster le repas

cuisiné par le traiteur Paulus.

INSIDE NEWS

Le salon Energie & Habitat 2013, qui se tenait du 24 au 27

octobre à Namur Expo, a connu une très belle 7ème édition.

A en juger par l’afflux de visiteurs autour des stands spécia-

lisés, l’enthousiasme pour les énergies renouvelables ne se

dément pas.

Même constat chez la plupart des exposants, actifs dans une

ou plusieurs des 6 thématiques du salon, que sont les concepts

constructifs, l’isolation, les énergies renouvelables, la gestion de

l’eau, l’éclairage et la domotique et la production de chaleur: tous

ont pu apprécier le haut degré de connais-

sance et de préparation des visiteurs, venus

avec des questions précises qui portaient

sur leur(s) projet(s) personnel(s).

Conséquence directe de cet engouement,

53% des exposants se sont déjà réinscrits

pour 2014, ce qui n’était encore jamais

arrivé en 7 éditions! Les exposants appré-

cient particulièrement le fait qu’il s’agisse

d’un des seuls salons spécialisés dans le

domaine de l’efficacité énergétique du bâti-

ment. Par ailleurs, l’offre est aussi diversifiée

et complète que possible.

Salon Energie & Habitat 2013

Cette implication des grandes enseignes semble confirmer le

positionnement du salon, considéré comme une vitrine idéale

pour les sociétés actives dans le secteur énergétique, tandis

que pour le visiteur, c’est une belle occasion de retrouver sous

un même toit des produits, des marques, des revendeurs, des

importateurs et des organismes d’information…Ceci justifie

donc le slogan d’Energie & Habitat, qui se revendique depuis sa

création comme: «Le salon des solutions pour votre habitation».

Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’édition 2014.

Séminaire du 23 avril 2014 à destination des électriciens

Le domaine de l’électricité, comme tous les corps de métier

de la construction évolue, ce séminaire vous permettra

d’être informé des dernières évolutions. Les différents points

suivants seront abordés: les constructions passives et

basse énergie, la domotique, le relamping ou encore le RGIE

récemment modifié et qui pose de nombreuses questions

dans notre secteur.

Il est important pour vous, de garder votre niveau de connais-

sance à jour afin de pouvoir mener vos projets avec le plus

grand professionnalisme et de répondre aux demandes de

vos clients les plus exigeants.

Quand? Le mercredi 23 avril 2014 de 18h à 20h30, suivi

d’un cocktail dinatoire.

Où? Confédération Construction – Rue du Lombard

34-42, 1000 BRUXELLES (Parking gratuit)

Infos: Cél ine De Schryver - Cellule Energie-

Environnement - 02/545.58.32 –

[email protected]

Fedelec magazine | 5

Page 6: Fedelec magazine 163 - FR

inside news

Succès pour le Salon Energies +

Cette année encore l’engouement du public et des profession-

nels autour des thématiques chères au Salon Energies + n’a

pas faibli. Bien au contraire! Que ce soit pour la construction

durable, les économies d’énergie ou l’écomobilité, les visiteurs

privés et professionnels ont arpenté les 12.000m² du Wex à

Marche-en-Famenne pour trouver le partenaire qui leur permet-

tra de concrétiser leurs projets. En effet, les exposants souli-

gnent la qualité des visiteurs qui viennent souvent dans un but

précis, ce qui permet de nouer des contacts et de concrétiser

de nombreux projets. Outre les particuliers, le public est éga-

lement constitué de professionnels qui viennent découvrir les

nouveautés présentées. C’est l’occasion pour eux de retrou-

ver et de rencontrer, dans un même lieu, les représentants de

nombreuses marques leader sur les différents marchés du sec-

teur de la construction durable, des économies d’énergie et de

l’écomobilité.

Un nombre record d'exposants se sont réinscrits pour l’édition

2014. Et de nouvelles marques désireuses d’être présentes l’an

prochain se sont également manifestées, venant grossir la liste

d’attente et augmenter encore la diversité de l’offre proposée par

le salon. De quoi réjouir Perrine Gracz, l’organisatrice du salon:

«Les retours que nous avons eus, tant de la part des exposants

que des visiteurs sont très positifs. Nous sommes très heureux

de cette 7ème édition du salon. Le visiteur qui se déplace ici le

fait dans un but bien précis et nous voulons lui offrir un plateau

de professionnels qui lui permette de trouver les réponses dont

il a besoin et de nouer les contacts qui seront profitables à cha-

cun. Cet engouement général nous motive à préparer une édi-

tion 2014 encore plus riche et réussie.»

Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL [email protected]

TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL

TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT

ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ

RÉSEAUTIQUE

TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE

SYNERGIE DE COMPÉTENCES

Page 7: Fedelec magazine 163 - FR

be1435 MONT sT guIbERT

4890 ThIMIsTER-ClERMONT

4834 lIMbOuRg

6000 ChARlEROI

6001 ChARlEROI

4400 MONs-lEZ-lIEgE

4630 sOuMAgNE

6240 FARCIENNEs

4537 VERlAINE

4630 sOuMAgNE

1140 EVERE

7011 MONs

4020 lI»gE

4000 lIEgE

7910 ANVAINg

4834 lIMbOuRg

6717 ATTERT

6980 lA ROChE-EN-ARDENNE

1460 ITTRE

8790 WAREgEM

3290 DIEsT

1930 ZAVENTEM

2640 MORTsEl

8501 KORTRIJK

9100 sINT-NIKlAAs

3001 lEuVEN

8880 sINT-ElOOIs-WINKEl

9032 gENT

9100 sINT-NIKlAAs

8791 WAREgEM

9031 gENT

3530 hOuThAlEN-hElChTEREN

9120 bEVEREN

8554 ZWEVEgEM

8500 KORTRIJK

2500 lIER

8500 KORTRIJK

S.C.R.L. Atlon Concept

S.A. automation-Techinque-

Industriesociete Anonyme

S.P.R.L. B & B Energy

M. Costermans Gilles

M. Csik Johan

M. D'Arienzo Fernando

S.P.R.L. Dbm Refrigeration

S.P.R.L. Digit Security Company

S.P.R.L. Elec 3

S.P.R.L. Fimex Sol

S.P.R.L. Krier

S.P.R.L. L.D.F.

S.P.R.L.U. Lacroix Thierry

S.P.R.L. Luxonov

M. Papegnies Vincent

S.P.R.L. Perfect Elec

M. Schroeder Eric

S.P.R.L. Seetech

S.P.R.L. Smart Electricity For You

B.V.B.A Airtube-ventilation

B.V.B.A. Bj Elektriciteitswerken

B.V.B.A. Celektro

De Hr Cludts Filip

B.V.B.A. D.C.S.

B.V.B.A. Dierickx Ventilatie

B.V.B.A. Ds Comfort

B.V.B.A. Dupont Electro

B.V.B.A. Dynamitec

B.V.B.A. Electrik

N.V. Elektro Industries

N.V. Imtech Traffic & Infra

B.V.B.A. Ineltec

N.V. Koeltechniek de Ryck

De Hr Leyn Luc

B.V.B.A. Light Repair

De Hr Menten Jonathan

B.V.B.A. Mr-Group

Nouveaux membres - 4ème trimestre 2013

9240 ZElE

9940 EVERgEM

1830 MAChElEN (bRAb.)

9810 NAZARETh

9250 WAAsMuNsTER

8800 ROEsElARE

3800 hAlMAAl

3660 OPglAbbEEK

9470 DENDERlEEuW

3020 hERENT

NEERLANDOPHONES

FRANcOPHONES

B.V.B.A. Na-Ya

B.V.B.A. Newco Bordenbouw

B.V.B.A. Nick Redant

N.V. Play Av

B.V.B.A. Ruban Zelfbouw

V.O.F. S.E.V. Technics

B.V.B.A. Schepers & Co

B.V.B.A. Soleco Green Energy

De Hr Van Weyenberghe Koen

De Hr Withof Kristof

info de la fédération

Fedelec magazine | 7

TÉL GRATUIT 0800 857 59fax 0800 857 60 • [email protected]

SHOWROOMATELIER

Sortimo Centre1800 Vilvoorde

Sortimo Ouest8793 Sint-Eloois-Vijve

Sortimo Est3980 Tessenderlo

7822 ATH

4520 WANZE

1300 WAVRE

STATION DE MONTAGE

Montage gratuit pour tous

vos aménagements Sortimo

à partir de ¤ 1.500 HTVA*

* montage dans une de nos stations pour un montant de max 10% de la valeur de l‘aménagement /Action valable à partir du 1 avril jusqu‘au 30 juin 2013/Action non cummulable avec autres promotions et/ou conditions

Page 8: Fedelec magazine 163 - FR

Ce qui va changer dans le photovoltaïque wallon en 2014Le 13 décembre dernier, le ministre de l’énergie du gouverne-

ment wallon, Mr Jean-Marc Nollet, présentait à une assemblée

de 200 installateurs, le nouveau mécanisme de soutien au pho-

tovoltaïque résidentiel, Qualiwatt.

Cet événement était organisé par David Germani de la plate-

forme RBF. Depuis janvier de cette année, David Germani est

coordinateur des activités régionales pour les Régions Wallonie

et Bruxelles au sein de Fedelec et animera, à ce titre, les filières

photovoltaïque, pompes à chaleur et solaire thermique.

Renewable Energy Platform

Pour appuyer le travail réalisé au sein des comités de filières, de

définir les axes stratégiques et d’organiser un lobbying appro-

prié, une concertation sera organisée au sein de la "Renewable

Energy Platform". Le lancement de cette plateforme est une

action particulièrement stratégique, menée par les techniques

spéciales. Les métiers visés concernent la réalisation d’instal-

lations de production ou d’utilisation d’énergies renouvelables.

Les missions de la REP consisteront en:

- Développer une stratégie multi-métiers de la Confédération

de la Construction en matière d’énergies renouvelables, en

ce compris en matière de communication, labellisation, for-

mation professionnelle, recyclage, etc.

- Assurer la veille technologique, en ce compris la normalisation

et la certification, avec l’appui des centres de recherche secto-

riels, institutions scientifiques, etc.

- Assurer la veille réglementaire et administrative dans les trois

régions du pays.

- Préparer les prises de position à destination des autorités

publiques.

- Collaborer avec divers organismes publics et privés aux

niveaux régional, fédéral et international.

Des centaines d’entreprises de ce type sont déjà membres de

la Confédération de la Construction et de ses fédérations, mais

la volonté est de structurer davantage le service et la visibilité

accordés à ces filières.

Les missions de communication et de relations avec les autori-

tés publiques sont assumées par les confédérations nationales

et régionales (CC, CCW, VCB, CCBC).

En 2013, la Confédération de la Construction avait largement

pris part aux négociations qui ont abouti à l’adoption par le

Gouvernement Wallon de Qualiwatt.

Ce mécanisme de soutien va changer beaucoup de choses

dans le photovoltaïque résidentiel en Wallonie. Voici le détail de

ce dispositif tel qu’il a été présenté par le ministre et le régulateur.

Qualiwatt

Finis les certificats verts! La principale révolution de Qualiwatt,

c’est qu’en lieu et place des CV, les prosumers (producteurs-

consommateurs) recevront comme rémunération pour l’électri-

cité verte produite une prime annuelle, versée sur cinq années

et qui, combinée aux gains liés à la compensation, permettra un

temps de retour de 8 ans.

Une rémunération qui offre un des meilleurs rendements d’Eu-

rope au photovoltaïque wallon et qui ne coûtera pas plus de 7 mil-

lions d’euros par an aux ménages wallons (hors tarif prosumer).

Un mécanisme maîtrisé

Le photovoltaïque résidentiel sera limité à 12.000 installations

par an. Celles-ci seront «découpées» en trimestre (3.000 par

trimestres). Lorsque l’installateur introduira le dossier de son

client, il saura si le quota du trimestre est dépassé. Si c’est le cas,

le dossier sera reporté sur celui du trimestre suivant.

Ce système, certes contraignant, a l’avantage de monitorer effi-

cacement le marché et évitera les mesures rétroactives que le

secteur a connues en 2013.

En outre, et pour éviter, toute rémunération exagérée de l’inves-

tissement dans le photovoltaïque résidentiel, un observatoire

des prix sera chargé de modifier (le cas échéant) le montant de

la prime tous les 6 mois, en fonction, notamment, de l’évolu-

tion des prix de l’électricité ou des panneaux. Cette modification

ne concernera cependant que les nouveaux entrants, la prime

de ceux ayant investi n’étant pas impactée (sauf circonstance

exceptionnelle comme une hausse spectaculaire des prix de

l’électricité sur la période d’octroi).

Les GRD, au centre du dispositif

Ce sont désormais les GRD qui seront les seuls points de

contact des prosumers, à l’instar de ce qui se fait en Flandre

depuis plusieurs années.

Ce sont les GRD qui octroieront la prime Qualiwatt et c’est aux

GRD qu’il faudra envoyer le formulaire. Celui-ci a été modifié,

simplifié, avec le concours des représentants du secteur et sera

prochainement disponible.

Si la cour de justice de Bruxelles a cassé la décision de la CREG

d’accorder aux GRD le droit d’appliquer une redevance réseau

aux prosumers, tel que cela se pratiquait en Flandre en 2013, la

libéralisation des tarifs en 2015 autorisera la création d’une rede-

fedelec

8 | Fedelec magazine

Page 9: Fedelec magazine 163 - FR

vance réseau (appelée aussi "tarif prosumer"). Ce tarif prosumer

sera néanmoins pris en compte dans le calcul de rentabilité.

Le calcul du montant de la prime

Le montant de la prime sera plafonné pour les 3 premiers kWc,

ce qui ne veut pas dire que les installations supérieures ne seront

pas autorisées.

A cela, il faut ajouter que l’accessibilité au photovoltaïque sera

renforcée pour les familles plus modestes avec un taux de renta-

bilité majoré à 6,5% (contre 5% pour les autres).

Un calculateur officiel sera mis à disposition des installateurs

et de leurs clients. A partir d’hypothèses déterminées (2,285 €

HTVA/kWc, 900h de durée d’utilisation par an avec perte de

productivité de 5%/an, une TVA à 6% pour tous, une indexation

des prix de l’électricité d’1% pour la partie énergie et 3% pour

la partie réglementée des frais annuels de télé-relevé de 75 €

TVAC), et en fonction de la taille de l’installation, le calculateur

déterminera la prime Qualiwatt auquel le client aura droit.

Des exigences de qualité

Qualiwatt et qualité ont la même racine et ce n’est pas un hasard.

La volonté du gouvernement était d’améliorer la qualité des ins-

tallations photovoltaïques.

L’obtention de la prime Qualiwatt sera assortie de conditions

qualité:

Contrat-type pour les installations photovoltaïques.

Formations certifiantes.

Après une période transitoire (septembre 2014), le respect d’exi-

gences plus poussées sera exigé:

Renforcement de la qualité du matériel installé via des tests obli-

gatoires

Copie du certificat «factory inspection» qui reprend le lieu de

production des panneaux pour une meilleure information du

client sur la provenance de ses panneaux photovoltaïques.

Concrètement, un contrat-type est en cours de finalisation par

l’administration après une consultation avec le secteur notam-

ment. Ce contrat-type devrait être disponible très prochainement

et téléchargeable sur le site de l’administration et du régulateur.

En ce qui concerne les autres éléments, il faudra attendre les

précisions du gouvernement.

Lorsque les conditions qualité seront d’application, le client qui

aura fait le choix d’un installateur ne satisfaisant pas à l’un des

critères qualité, n’aura droit qu’à la compensation.

La volonté du Gouvernement est que tous les installateurs se

labellisent. Ce sera alors le label qui veillera à ce que les condi-

tions Qualiwatt soient respectées mais si l’installateur fait le

choix de ne pas se labelliser (Quest a répondu à l’appel à intérêts

du Gouvernement et propose une labellisation des installateurs

de panneaux photvoltaïques, solaire thermique et de pompes à

chaleur) il devra garder à disposition les pièces justificatives en

cas de contrôle et s’exposera à des sanctions en cas de fraude.

Espérons que ce nouveau mécanisme relance un marché

qui a connu un véritable trou d’air depuis les décisions du

Gouvernement Wallon de revenir sur le niveau de soutien

octroyé aux installations déjà existantes.

5826

7-01

1_LB

_allg

_Fed

elec

_90x

270_

Bel

frz

• C

D-R

om •

ISO

39

• C

MY

K •

ar

26/1

1/20

13

D

U: 1

8.12

.201

3 B

elfr

zExplore Technology for Life.

Moindre consommation d’énergie, confort et sécurité accrus. Le plus grand salon mondial de la lumière, de l’électrotechnique, de la domotique et des logiciels pour le bâtiment présente des solutions innovatrices alliant performance, durabilité et design de la lumière.

Frankfurt am Main 30. 3 – 4. 4. [email protected]él. +32 (0) 2 880 95 88

Salon professionnel leader mondial de l’Architecture et de la Technique

Page 10: Fedelec magazine 163 - FR

Engager un travailleur: quid des possibilités de réduction des cotisations de sécurité sociale? De nouvelles réductions pour l’engagement d’un qua-trième et d’un cinquième travailleurs

Engager un travailleur coûte de l’argent

Embaucher un travailleur n’est pas une opération bon marché:

l’employeur est tenu de verser un salaire minimum au travailleur

pour lequel il devra, en outre, s’acquitter de cotisations de sécu-

rité sociale. Ces cotisations patronales sont calculées sur la

base d’un pourcentage du salaire brut. Le salaire brut, augmen-

té de ce pourcentage, permettent donc de déterminer ce que

représentera, au final, le coût salarial réel du nouveau travailleur.

Pour un travailleur du secteur de l’électricité, ce coût peut

dépasser 50 pour cent du salaire brut du fait de diverses cotisa-

tions supplémentaires. Pour un salarié qui travaille à plein temps

dans ce secteur et touche 2 000 euros bruts par mois, un rapide

calcul nous apprend que ce travailleur coûte à l’employeur plus

de 3 000 euros. En tant que nouvel employeur, embaucher un

travailleur et être capable de mettre une telle somme sur la table

est très loin d’être évident.

Des réductions sont possibles

Les pouvoirs publics se sont efforcés d’améliorer quelque peu

la situation: un employeur qui embauche pour la première fois

un travailleur n’est pas tenu de verser directement la totalité

des cotisations patronales normalement dues, mais bénéficie

d’une réduction calculée par trimestre. Le nouvel employeur

qui embauche un premier travailleur se voit ainsi octroyer une

réduction maximale de 1 500 euros pour le trimestre au cours

duquel il a engagé ce collaborateur, ainsi que pour les quatre

trimestres suivants. Ensuite, le montant de la réduction passe à

1 000 euros par trimestre, et ce au cours de quatre trimestres.

Enfin, il est encore accordé une réduction de 400 euros, à nou-

veau pendant quatre trimestres. Au-delà, l’employeur paiera l’in-

tégralité des cotisations patronales dues.

Lorsqu’un nouvel employeur charge un secrétariat social agréé

de calculer le salaire de son premier travailleur, les pouvoirs

publics interviennent également dans les frais administratifs

portés en compte par ce secrétariat social. Cet avantage est

également limité dans le temps: l’intervention est valable pour le

trimestre au cours duquel le travailleur a été engagé, ainsi que

pour les quatre trimestres suivants.

Lorsqu’un employeur embauche un deuxième travailleur, il

existe également une réduction des cotisations patronales pour

ce deuxième travailleur. Cette réduction s’élève à 1 000 euros

pour le trimestre au cours duquel le travailleur a été embauché

et pour les quatre trimestres suivants. Ensuite, le montant de

la réduction passe à 400 euros par trimestre, au cours de 8 tri-

mestres. Au-delà de ces 8 trimestres, il n’y a plus de réduction

de charges pour le deuxième travailleur et l’employeur est tenu

de verser la totalité des cotisations patronales dues.

Enfin, une réduction des charges patronales a également été

instaurée pour l’embauche d’un troisième travailleur. Cette

réduction s’élève à 1 000 euros pour le trimestre au cours duquel

a eu lieu l’engagement du travailleur concerné et pour les quatre

trimestres suivants. Ensuite, la réduction tombe à 400 euros par

mois pendant 4 trimestres.

Des réductions également pour les quatrième et

cinquième travailleurs

Ce régime de réductions des cotisations patronales pour l’en-

gagement d’un premier, d’un deuxième ou d’un troisième tra-

vailleur n’est pas neuf. En revanche, à partir du 1er janvier 2014,

des réductions seront également accordées aux employeurs

qui embauchent un quatrième et un cinquième travailleur. Au

moment où nous écrivons, cette mesure n’a pas encore été

publiée mais il semble que l’engagement d’un quatrième ou d’un

cinquième collaborateur soit assorti des mêmes réductions que

celles qui valent pour le troisième travailleur, à savoir: une réduc-

tion de 1 000 euros pour le trimestre au cours duquel a eu lieu

l’engagement et pour les quatre trimestres suivants, suivie d’une

réduction de 400 euros pendant 4 trimestres. Au-delà de cette

période, les cotisations patronales ordinaires sont dues.

Des limitations existent cependant Attention: la réduction ne peut jamais être supérieure aux coti-

sations normalement dues et, dans tous les cas, elle n’excé-

dera pas 32,25 pour cent du salaire brut. En ce qui concerne les

ouvriers, le salaire brut est majoré de 8 pour cent pour le calcul

tant des cotisations de sécurité sociale que des réductions.

Par ailleurs, la réduction ne peut être octroyée que pour les tra-

vailleurs pour lesquels des cotisations patronales sont norma-

lement intégralement dues. Par exemple, cette réduction n’est

pas d’application pour les apprentis.

fedelec

10 | Fedelec magazine

Page 11: Fedelec magazine 163 - FR

Et des conditions aussi

Seuls les «nouveaux employeurs» entrent en ligne de compte pour

l’octroi de cette réduction. En d’autres termes, si en tant qu’em-

ployeur, vous souhaitez être éligible au bénéfice de la réduction des

charges patronales pour l’engagement d’un premier travailleur,

vous devez n’avoir eu aucun salarié à votre service pendant au

moins quatre trimestres consécutifs. Un étudiant qui preste un

emploi d’étudiant ne compte pas, dans le cas présent, comme tra-

vailleur. Si vous désirez être éligible à l’octroi de la réduction pour

l’engagement d’un deuxième travailleur, vous ne pouvez pas avoir

eu à votre service plus d’un seul travailleur pendant les quatre tri-

mestres préalables à votre demande. Pour bénéficier de la réduc-

tion de charges patronales associées à l’engagement d’un troi-

sième travailleur, vous ne pouvez pas avoir eu à votre service plus

de deux travailleurs pendant les quatre trimestres préalables à

l’embauche d’un troisième travailleur. Il en va de même pour l’enga-

gement d’un quatrième et d’un cinquième travailleurs.

Qui plus est, désormais, il n’est plus nécessaire d’épuiser immé-

diatement et totalement le bénéfice des réductions accordées.

Chacune de ces réductions peut être étalée sur une période de

20 trimestres à dater du trimestre de l’embauche concernée. Si un

salaire plus faible est versé au cours d’un trimestre en particulier,

il peut être plus intéressant de ne pas appliquer la réduction sur le

trimestre concerné et de la reporter sur un trimestre ultérieur, où le

salaire versé est plus élevé.

Par ailleurs, l’application du bénéfice des réductions ne doit pas

nécessairement suivre l’ordre chronologique des embauches.

Il peut s’avérer plus intéressant, par exemple, d’appliquer la

réduction «premier engagement» pour le travailleur engagé en

second lieu ou d’appliquer la réduction «troisième engagement»

aux cotisations dues pour le deuxième travailleur dans l’ordre

chronologique des engagements. La solution la plus favorable

dépend de votre situation. Votre secrétariat social peut vous

aider à optimaliser votre régime de réductions.

Enfin, sachez qu’il existe également d’autres types de réduc-

tions des cotisations patronales. Les employeurs du secteur

privé – dont relève les électriciens – ont également droit à une

réduction structurelle, à hauteur de 455 euros par trimestre pour

un travailleur à temps plein. Cette réduction est d’abord déduite

des cotisations patronales. Par ailleurs, elle n’est pas limitée

dans le temps. Ce n’est qu’après la déduction des réductions

structurelles que les réductions «Premiers engagements» sont

calculées. Ne perdez cependant pas de vue la limite des 32,25

pour cent.

conclusions

En bref, embaucher un nouveau travailleur n’est pas une opéra-

tion bon marché. Il existe cependant des possibilités de réduire

les coûts liés à ces embauches. Réévaluer la situation à la lumière

de ces possibilités peut valoir la peine. Un secrétariat social peut

vous y aider.

Page 12: Fedelec magazine 163 - FR

Le 14 novembre dernier paraissait au

Moniteur belge un arrêté royal modifiant

la redevance annuelle à payer par une

entreprise de sécurité. Désormais, le

calcul est le suivant: chaque entreprise

doit payer un montant fixe de 500 € par

activité agréée, majoré de 135 € par carte

d'identification valable.

Le SPF Intérieur réclamera bientôt ces

nouvelles recettes sous la forme d'un

avis d'imposition.

combien devrez-vous débourser

concrètement?

Pour savoir ce que vous coûteront les

cartes d'identification, il vous suffit de

multiplier leur nombre par 135. La ques-

tion est plutôt de savoir ce qu'il faut com-

prendre par “activités agréées” dans le

cadre de cet arrêté royal.

Il faut savoir, tout d'abord, que la régle-

mentation opère une distinction entre la

protection contre le vol et la prévention des

incendies. La définition d'”activité agréée”

figure dans l'arrêté royal du 27/12/2012:

“l'activité, visée à l'art. 1er, § 3, de la loi,

agréée séparément pour des systèmes et

des centrales destinés d'une part à préve-

nir ou constater des délits contre des per-

sonnes ou des biens et d'autre part à pré-

venir ou constater un incendie, des fuites

Info pour les entreprises de sécurité: A combien s'élèvera la redevance que vous devrez dorénavant payer?

de gaz ou des explosions.”

Malgré cette disposition légale, il n'existe

cependant encore aucune reconnais-

sance officielle des activités liées à la pré-

vention des incendies, étant donné que

les arrêtés royaux nécessaires à cette

reconnaissance (qui en définiraient les

conditions précises) font défaut.

Cela signifie qu'en raison de l'absence

d'une base juridique claire, le SPF

Intérieur n'exigera aucune redevance

pour cette activité tant que le cadre pour

l'obtention d'une reconnaissance des

activités liées à la prévention d'incendies

n'aura pas été fixé.

Il en résulte que vous devrez à l'avenir

payer la somme suivante:

• Si vous proposez des dispositifs de

protection contre le vol et l'incendie:

500 € + le nombre de cartes d'identifi-

cation x 135 €

• Si vous proposez uniquement des dis-

positifs de protection contre le vol: 500

€ + le nombre de cartes d'identification

x 135 €

• Si vous proposez uniquement des dis-

positifs de protection contre l'incendie:

vous ne payez rien

cela signifie-t-il pour autant que

vous pouvez exercer des activités

de prévention des incendies sans

aucune condition?

• Les entreprises de sécurité qui sont

d'ores et déjà agréées pour la protec-

tion contre le vol et pour la conception,

l'installation et l'entretien de systèmes

d'alarme pour les biens (alarme intru-

sion) et de systèmes d'alarme pour les

personnes (bouton hold-up) ne doivent

remplir aucune formalité.

• Les entreprises de sécurité qui ne sont

pas agréées doivent envoyer un cour-

rier au SPF Intérieur, Direction Sécurité

privée, Boulevard de Waterloo 76, 1000

Bruxelles en mentionnant qu'elles pra-

tiquent des activités de détection d'in-

cendie. Le SPF leur répondra par cour-

rier et elles ne devront entreprendre

aucune autre formalité.

Attention, les entreprises suivantes doi-

vent elles aussi contacter le SPF Intérieur:

• Les entreprises qui ne pratiquent pas

elles-mêmes cette activité mais qui en

font la publicité;

• Les entrepreneurs principaux qui font

faire cette activité par des sous-trai-

tants;

• Les entreprises qui n'agissent qu'en

tant que sous-traitant dans le cadre de

cette activité.

fedelec

12 | Fedelec magazine

Page 13: Fedelec magazine 163 - FR

Fedelec magazine | 13

Venez découvrir notre savoir-faire à Batibouw !

www.hager.be

L’intégralité de l’appareillage Berker by hager ainsi que notre système domotique tebis y seront présentés.

Venez nous rendre visite au palais 9, stand 9221.

Ann_BERKER_BATIBOUW_FR+FL_Layout 1 10/01/14 11:01 Page1

Page 14: Fedelec magazine 163 - FR

Réduction d’impôts pour les systèmes de sécurité contre le vol et l’incendie – Situation fin 2013!

Réunions d'information ALIA des 3 et 4 décembre 2013

Comme chaque année, nous rece-vons vers cette période de nombreuses questions se rapportant à la réduction d’impôts concernant les systèmes de sécurité.La réduction d’impôts se rapportant aux

systèmes de sécurité sera régionalisée

à partir de l’année 2014, donc pour les

installations installées et facturées en

2014, (revenus 2014, exercice d’imposi-

tion 2015).

Pour les installations placées et factu-

rées durant l’année 2013 (revenus 2013,

exercice d’imposition 2014), il s’agissait

encore d’une compétence fédérale.

Pour l' année 2013, nous pouvons actuel-

lement vous confirmer que le régime

n’a pas été modifié. Cependant, vu les

modifications qui ont été apportées à

ce régime fiscal en toute fin de législa-

ture l’année passée, nous n’osons plus

vous garantir que le gouvernement n’y

apportera pas des modifications dans les

derniers jours de décembre. La réduc-

tion d’impôts actuelle s’élève à 30% du

montant de la facture avec un maximum

de 750 €.

Pour ce qui concerne 2014, et les

régimes qu’appliqueront les régions,

nous n’avons actuellement encore

aucune indication.

Fedelec et Alia Security ne sous-esti-

ment pas l’importance de ce dossier et il

sera suivi de près auprès des différentes

administrations régionales.

es réunions d'information des 3 et 4 décembre derniers ont réuni

non moins de 130 participants enthousiastes autour du thème

«la certification Bosec désormais accessible aux PMe!»“L ”

Les 3 et 4 décembre derniers se sont

tenues les réunions d'information d'ALIA

sur le thème «La certification BOSEC

désormais accessible aux PME!».

La participation massive à ces ren-

contres est la preuve même que cette

question relève d'une actualité brûlante.

Les conditions d'obtention de la certifi-

cation BOSEC ont récemment fait l'ob-

jet de modifications importantes en vue

d'une amélioration de la qualité. La cer-

tification BOSEC est ainsi également

devenue plus accessible aux installa-

teurs issus de PME.

Par le biais de cette certification, les

installateurs provenant de petites ou

moyennes entreprises peuvent accéder

au marché des PME, écoles, maisons de

repos et autres établissements publics.

Les intervenants, Alain Verhoyen,

General Manager de l'ANPI, et Michel

Delruelle, reponsable de la division

Inspection de l'ANPI, ont fourni toutes

sortes d'informations utiles:

- Pourquoi la certification BOSEC?

- Quelles sont les nouvelles conditions

d'obtention de la certification BOSEC?

- Comment devenir un expert incendie

BOSEC?

- Quelle formation suivre?

- Combien coûte la certification BOSEC?

- Comment va évoluer la norme

NBNS21-100? Qu'est-ce que la norme

NTN162?

Quelques réactions de participants: «Cette

réunion était très orientée sur la pratique:

je connais désormais la marche à suivre

pour décrocher la certification BOSEC»,

«Nous apprécions beaucoup la réduction

sur les formations dont nous avons pu pro-

fiter grâce à ALIA», «Les conditions sont à

la portée de mon entreprise».

Si vous avez raté ce rendez-vous, vous

pouvez encore en consulter les présenta-

tions sur le site Web www.aliasecurity.be

Alain Verhoyen Michel Delruelle

fedelec

14 | Fedelec magazine

Page 15: Fedelec magazine 163 - FR

285 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont réunis à l’occasion des congrès régionaux d'ALIA sur le thème de la prévention contre le vol et l’incendie Malines, 12 novembre 2013. Namur, 13

novembre 2013. Alia Security, l'associa-

tion belge représentant l'industrie de la

sécurité électronique, a tenu cette année 2

ALIA Security Days régionaux sur le thème

de la prévention, l'un en Flandre et l'autre

en Wallonie. Le but était de se rapprocher

encore davantage de ses membres et

parties prenantes, et d'essayer d'éviter les

embouteillages matinaux.

La participation en masse d’acteurs

professionnels du gouvernement, de la

police, du service incendie, du secteur

des assurances et des bureaux d'études,

d'installateurs et de représentants de

l'industrie montre clairement le grand

intérêt que suscite la sensibilisation à la

prévention. «ALIA nourrit l’ambition de

conscientiser la société et l’industrie à

propos de la prévention», explique Roger

De Grave, président d’ALIA Security.

ALIA représente les installateurs, les

fabricants et les distributeurs dans les

domaines de la détection intrusion, de la

détection incendie, du contrôle d’accès

et de la vidéosurveillance.

Plusieurs experts issus des autorités et

d'organisations privées ont approfondi

le sujet et exposé leurs idées en termes

de tendances, de solutions possibles,

de normes de qualité, de législation et de

formation.

ALIA a organisé ce congrès en partena-

riat avec la Direction générale Sécurité et

Prévention du SPF Intérieur, en collabo-

ration avec l'ANPI et avec le soutien des

assureurs (ASSURALIA) et des organisa-

tions des entreprises (UCM et UNIZO).

ALIA Security collabore à plusieurs ini-

tiatives organisées par les autorités (SPF

Intérieur) dans le domaine de la pré-

vention. ALIA Security souhaite égale-

ment renforcer la collaboration avec les

acteurs sur le terrain, et plus particulière-

ment avec les conseillers en technopré-

vention qui conseillent les citoyens et les

entreprises en matière de sécurité. C’est

l’une des raisons qui sont à l'origine de

ces ALIA Security Days.

ALIA Security a bien l'intention de pour-

suivre ses actions en vue de promouvoir

ses idées et donne déjà rendez-vous à

l’industrie pour une nouvelle journée de la

prévention en novembre 2014.

info de la fédération12

1003

94

› En Europe la société de location la plus

importante pour les équipements de test

et mesure

› Plus de 5.000 appareils disponibles en

stock

› Livraison endéans les 24 heures

› Prix compétitifs pour chaque durée de

location

› Prêt à l’emploi immédiat : matériel vient

avec les accessoires nécessaires, mode

d’emploi et certificat de calibration

Livingston.com

Livingston Belgium Grote Steenweg 48, B-2550 Kontich, Tel.: +32 (0) 15 286 281, Fax: +32 (0) 15 286 287

[email protected], www.livingston.be

Location d’équipement de mesure

InstallatIon testers

Dataloggers FIber InstallatIon tools

Cable testersPower QualIty analysers

InFrareD Camera’s

12100394 LIV ADV A5 Fedelec FR.indd 1 16-11-12 11:44

Page 16: Fedelec magazine 163 - FR

En tant qu’entrepreneur de la construc-tion, vous êtes souvent confronté aux vols sur ou en dehors de vos chantiers. C’est lorsque ceux-ci restent inoccu-pés que le risque augmente. Tant le petit matériel que les plus grosses machines sont prisés par les voleurs. Un vol peut engendrer une perte importante pour une entreprise et risque de perturber gravement le planning des travaux. Plusieurs assurances prévoient une garantie contre le vol et vous protè-gent contre ses conséquences les plus graves. Il convient toutefois de préciser qu’il n’existe aucune police qui couvre uniquement le vol. La garantie est pro-posée complémentairement à d’autres, à titre optionnel ou non.Avant de donner un aperçu des diffé-rentes assurances qui interviennent en cas de vol, il se révèle opportun d’iden-tifier quelles catégories de biens sont considérées comme «sensibles au vol» - et donc à assurer – compte tenu de vos activités spécifiques.Nous distinguons trois catégories: tout d’abord, les machines de chantier (échafaudages, compresseurs, groupes électrogènes…). Ensuite, les équipe-ments techniques qui doivent être inté-grés à un bâtiment (cuisines équipées, systèmes de sécurité, domotique, sys-tèmes d’alarme, installations télépho-niques…). Enfin, l’outillage que vous uti-lisez ou transportez constamment pour accomplir quotidiennement votre travail.

Vos affaires personnelles ne sont pas abordées dans cet article.Les polices d’assurance qui peuvent prévoir une garantie VOL sont les sui-vantes: incendie, tous risques chan-tiers, bris de machines, ordinateurs et omnium auto.

1. L’assurance incendie

Pour pouvoir faire intervenir la garantie

vol de l’assurance incendie, il faut tenir

compte des conditions suivantes:

• seul le vol avec effraction est assuré;

• la totalité du contenu présent dans les

bâtiments doit être assuré;

• des conditions techniques d’assu-

rance peuvent être imposées, comme

des verrous de sécurité et des sys-

tèmes d’alarme.

Le vol de biens commerciaux sur un

chantier peut être couvert (maximum 5

000 €), à condition qu’il s’agisse d’un vol

avec effraction. Les biens sur le chantier

qui sont déjà installés, mais n’ont pas

encore été réceptionnés, sont également

couverts par cette extension, mais avec

une limitation à 50% du seuil d’indemni-

sation.

2. L’assurance tous risques

chantiers (TRc)

Il est important de signaler qu’en règle

générale, c’est l’entrepreneur principal

ou le maître d’ouvrage qui souscrit une

assurance TRC, qu’il s’agisse d’une

nouvelle construction ou de travaux

de rénovation de grande ampleur.

L’entrepreneur principal ou le maître

d’ouvrage veillera alors à ce que les

éventuels entrepreneurs annexes ou

sous-traitants soient également assu-

rés, de sorte qu’ils puissent aussi faire

appel à la couverture de la police. Il

convient enfin de souligner l’impor-

tance de la description de la nature

des travaux et des biens à assurer.

Cette assurance est fréquemment sous-

crite, parce qu’elle offre une large cou-

verture (dont le vol) et qu’elle assure

toutes les parties impliquées dans la

réalisation d’un ouvrage.

Ici aussi, un certain nombre de condi-

tions doivent être prises en compte:

• la couverture est uniquement octroyée

pour un vol commis sur les chantiers

assurés;

• les équipements techniques à ins-

taller sur le chantier sont toujours

assurés contre le vol; chez Fédérale

Assurance, la couverture prend effet

à partir de la livraison de l’équipement

sur le chantier;

• les machines présentes sur le chantier

peuvent être assurées sur demande

dans le cadre de la police TRC.

Remarques

• le matériel d’une valeur unitaire infé-

rieure à 2 000 € utilisé pour réaliser

les travaux de construction assurés,

comme par exemple les perceuses à

percussion, n’est en principe pas inclus

Puis-je m'assurer contre le vol?

fedelec

16 | Fedelec magazine

Page 17: Fedelec magazine 163 - FR

dans l’assurance;

• des conditions complémentaires,

principalement liées à la localisation

du chantier, peuvent être posées pour

l’octroi de la couverture vol aux maté-

riaux de construction et à l’équipement

technique à intégrer à l’ouvrage assuré:

- biens uniquement couverts si les

matériaux et les équipements tech-

niques sont installés;

- pour l’équipement technique,

lorsque le chantier est laissé inoc-

cupé, seul le vol avec effraction est

encore assuré, comme c’est le cas

pour l’assurance incendie.

Il va de soi que les équipements à pla-

cer chez des particuliers (par exemple

un nouveau système d’alarme) qui sont

volés alors qu’ils se trouvent encore sur

le trottoir ne sont pas couverts dans le

cadre de cette police.

3. L’assurance bris de machines

Cette garantie ne s’applique pas seule-

ment aux chantiers, mais également aux

lieux de stockage ou d’installation tem-

poraire et pendant les déplacements ou

le transport sur la voie publique.

Conditions liées à cette couverture

contre le vol:

• elle peut uniquement être souscrite

pour des machines (par exemple,

compresseurs mobiles), mais celles-ci

sont alors uniquement assurées pour

une période d’un an;

• les petites machines ne peuvent pas

être assurées. On peut considérer que

cela concerne toutes les machines

d’une valeur unitaire inférieure à

2 000 €;

• chez Fédérale Assurance, un tarif

spécial est appliqué pour l’assurance

d’une nacelle (élévateurs à nacelles).

Tenez également compte des remarques

suivantes:

• pour des engins plus coûteux, d’une

valeur de 100 000 € et plus, l’installa-

tion d’un système GPS peut être exigée

avant d’octroyer une assurance contre

le vol;

• l’installation d’un système GPS sur

des machines pour lesquelles ce n’est

pas exigé donne droit, chez Fédérale

Assurance, à la suppression de la fran-

chise en cas de vol ou à une diminution

éventuelle de la prime.

4. L’assurance ordinateurs

Vous voulez éviter de subir des pertes en

cas de vol de vos ordinateurs ou de votre

matériel électronique, à savoir le maté-

riel dont vous avez besoin pour effectuer

des travaux, tel que, par exemple, des

appareils de mesure. Souscrivez une

assurance ordinateurs. Pour les appa-

reils portables, il est possible de couvrir

non seulement le vol dans les immeubles

d’entreprises, mais aussi les dommages

subis pendant le transport (en règle

générale, uniquement en Belgique).

Chez Fédérale Assurance, un tarif spé-

cial est appliqué pour le matériel informa-

tique et le matériel de bureau, portable

ou non.

5. L’assurance omnium auto

On ne peut évidemment pas omettre votre

parc de véhicules: il peut être protégé à

l’aide d’une assurance omnium auto qui

intervient en cas de vol d’un véhicule, mais

ne couvre pas son contenu.

Bon à savoir

Pour les cinq assurances évoquées ci-

avant, vous avez l’obligation de signaler

immédiatement le vol à la police.

info de la fédération

Cafca nvRue Rembert Dodoens, 45Z.I. KristalparkB-3920 Lommel T. 011 55 40 10 CONTACTEZ-NOUS POUR UNE DEMO [email protected]

Borderaux sur tablette

Une programme pour tous les besoins d’entreprise électrotechnique

AchatsRégie & Service

Stock

Vous et Cafca,une equipe forte

Software pour l’installateur

www.cafca.bewww.cafcatrack.bewww.digabon.be

visitez notre sites web

Plus que 2500 utilisateurs !

Calcul &Devis

Dossiers & Projets

Lien webshopgrossistes Etats

d’avancements

Factures &Rappels

Page 18: Fedelec magazine 163 - FR

L’Electro Challenge, c’est parti!Un must pour les jeunes qui font des étincelles dans l'électricité!

Formelec organise la 7ème édition de

l’Electro Challenge, un concours destiné

aux élèves de dernières années des sec-

tions électrotechniques. «Ce concours est

pour eux une autre façon d’apprendre en

relevant de nouveaux défis, en recevant des

conseils judicieux du jury et des profession-

nels. En fin de parcours, ils auront acquis un

tas de nouvelles connaissances.»

Les présélections provinciales ont lieu

en janvier et février 2014. Le vainqueur de

chaque présélection ainsi que les meilleurs

deuxièmes seront invités à la grande finale

à Bruxelles le 29 avril 2014. Chaque partici-

pant a le droit de choisir son épreuve: élec-

tricité industrielle ou résidentielle.

Il n’y a rien de mieux que la mise en situa-

tion estiment les participants au concours.

«Nous avions déjà vu tous les différents

types de branchements en cours sauf le

système d’arrêt d’urgence, mais cela ne

s’est pas révélé un problème, car les plans

étaient clairs. Et savoir lire et comprendre

des plans, c’est important dans le métier!»,

explique un finaliste de la précédente édi-

tion. Un autre considère l’‘Electro challenge

«comme un défi qu’on se fait à soi-même.

On veut voir ce qu’on vaut vraiment et se

comparer aux autres.»

Pour les jeunes, il s’agit également d’un

plus sur leur CV, une occasion de nouer des

contacts intéressants avec les entreprises

et les sponsors.

De nombreux cadeaux à gagner

Un concours ne serait pas un concours

sans lots à la clef. Cela vaut vraiment la

peine d’arriver en finale, car chaque fina-

liste recevra un super prix. Il y a une foule

de cadeaux attractifs: GSM, iPods, lecteurs

DVD portable... Lors de la dernière édition,

les grands vainqueurs sont même repartis

avec un ordinateur portable sous le bras!

Leurs formateurs et professeurs ne sont

pas oubliés. Des chèques-cadeaux desti-

nés à l’achat de matériel technique sont en

effet offerts aux écoles/centres de forma-

tion des différents lauréats. «Notre école a

reçu 1500 euros pour acheter du matériel.

Le développement de nouvelles technolo-

gies fait qu’on doit continuellement se réé-

quiper mais c’est souvent très cher. Ces

chèques-cadeaux nous seront dès lors très

utiles,» explique un professeur.

Mais les cadeaux ne sont pas réservés

aux seuls finalistes: chaque participant et

son école/centre de formation recevra un

cadeau, pour le remercier d’avoir tenté sa

chance!

Selon Hilde De Wandeler, l’Electro Challenge

constitue un bon moyen pour les jeunes

de mettre en pratique, avec un peu plus de

stress, ce qu’ils ont vu en cours. «Ils se frottent

ainsi véritablement aux réalités de leur futur

métier: branchements difficiles, lecture de

schémas, sécurisation de leur travail...» Et la

directrice de Formelec de conclure en rappe-

lant que les métiers électrotechniques restent

en pénurie et porteurs en termes d’emploi.

fedelec

Évitez des coûts d’énergie élevés et des installations fonctionnants mal ou même défectueuses. Même si tous les paramètres de base sont parfaits, des perturbations cachées comme des déséquilibres et des pics de tension peuvent causer beaucoup de problèmes. Combattez-les avec les analyseurs de réseau triphasés de la série PQA820.

�� Énormément de possibilités d’analyse�� Grand écran tactile en couleur�� Maniement en français, néerlandais ou anglais�� Très grande mémoire, extension externe possible�� Évaluation des résultats de mesure conforme EN50160�� Logiciel, cordons de mesure et pinces de courant inclus�� Service d’entretien et de calibrage MQS® en option

Demandez maintenant une démonstration gratuite !

Optimalisez votreconsommation d’énergie

Page 19: Fedelec magazine 163 - FR

Tecnolec informe

Normes pour le raccordement des installations PV sur le réseau de distributionDans sa lutte contre les changements climatiques, l’Union

Européenne a formulé ses objectifs 20/20/20, parmi lesquels

une fraction de 20% d’énergies renouvelables dans la consom-

mation énergétique globale. Ceci implique une forte croissance

de la génération énergétique décentralisée, à partir de panneaux

solaires par exemple. L’introduction massive de cette génération

décentralisée d’énergie n’est pas sans causer des problèmes

spécifiques: fluctuations de tension, déséquilibre, harmoniques,

etc. Cet article-ci étudie le raccordement d’installations de petite

envergure (< 10 kVA) sur un réseau basse tension.

A l’origine, un réseau de distribution est toujours conçu pour

assurer un flux énergétique unidirectionnel. Avec l’introduc-

tion des unités de production décentralisée (unités DG), ce flux

devient bidirectionnel. Ceci requiert de nouvelles stratégies

d’exploitation du réseau afin de garantir la fiabilité d’approvi-

sionnement et de répondre aux exigences de qualité d’éner-

gie (power quality) introduites par ces unités de production

décentralisée. Mais on ne peut négliger la sécurité des opéra-

teurs intervenant sur le réseau électrique: il faut une protection

contre le fonctionnement îloté des unités DG, avec possibilité

de déclenchement de ces mêmes unités pour que le réseau ne

reste pas sous tension.

Réglementations techniques sur le raccordement de

sources énergétiques décentralisées sur le réseau

électrique

Les exigences techniques spécifiques qui, en Belgique, régis-

sent le raccordement de sources énergétiques décentralisées

fonctionnant en parallèle sur le réseau public basse ou moyenne

tension se trouvent dans la norme Synergrid C10/11. Synergrid

fait, néanmoins, peu de distinction entre les technologies

employées (onduleurs, moteurs synchrones, etc.). D’autre part,

la norme Synergrid impose bien une limite aux fluctuations de

puissance dans le but de limiter le papillotement (flicker) et elle

spécifie aussi plusieurs conditions pour l’injection de courant

continu en provenance des convertisseurs. Selon Synergrid, il

faut une autorisation écrite pour pouvoir raccorder des unités

DG au réseau, exception faite pour les ‘petites’ unités DG, où la

déclaration (obligatoire) suffit:

• ≤ 5 kVA – raccordement monophasé

• ≤ 10 kVA – raccordement triphasé

(déséquilibre limité à 20 A)

Autres règlements à prendre en considération:

• RGIE: Règlement Général sur les Installations Electriques;

• EN 50438: Requirements for the connection of micro-

generators in parallel with public low-voltage distribution

networks (Prescriptions pour le raccordement de micro-

générateurs en parallèle sur les réseaux publics de distribu-

tion à basse tension);

• HD 60364: Electrical installations of buildings - Part 7-712:

Requirements for special installations or locations - Solar

photovoltaic (PV) power supply systems (Installations élec-

triques des bâtiments – Partie 7-712: Règles pour les instal-

lations et emplacements spéciaux – Alimentations photo-

voltaïques solaires (PV));

• Directives valables au niveau régional;

• Mesures spécifiques (p.ex. protections);

• Autres directives Synergrid, pas spécifiquement appli-

cables aux unités DG.

Toute installation doit, en outre, répondre aux exigences de

compatibilité électromagnétique:

• < 16 A par phase

o EN 61000-3-26: Limites pour harmoniques

o EN 61000-3-37: Limites pour fluctuations de tension et

papillotement

• Intensités supérieures

o Normes applicables: IEC 61000-3-48, 61000-3-59,

61000-3-1210, 61000-3-1111

Exigences techniques actuelles

Profil des tensions

Dans un réseau de distribution, le profil des tensions est influen-

cé par le niveau de production d’une installation. Lorsqu’on

injecte de la puissance dans le réseau, la tension augmente. Un

Fedelec magazine | 19

Page 20: Fedelec magazine 163 - FR

déséquilibre peut également se produire. Une unité DG doit être

à même de fonctionner sous une tension UN ± 10% au point de

raccordement.1 Les gestionnaires de réseaux de distribution ont

l’obligation de maintenir la tension endéans les limites de 230 V

± 10% pendant 95% du temps.

Les unités de production décentralisée (DG) doivent, par consé-

quent, être équipées de relais de protection contre les sur/sous-

tensions de façon à pouvoir déconnecter l’installation si la ten-

sion s’avère trop basse ou trop élevée. En fonction du type de

raccordement, ces relais seront monophasés ou triphasés. Le

Tableau 1 donne un aperçu des délais de déconnexion pour uni-

tés de production décentralisée en fonction de la tension, et ceci

pour des installations de < 10 kVA. Pour celles de plus grande

envergure, il est stipulé que l’installation doit pouvoir être décon-

nectée endéans les 1,5 s si la tension retombe à 85% de la valeur

nominale et endéans les 0,2 s si elle retombe à 70% (p.ex. lors

d’un court-circuit).

Tension (% de la tension nominale) Tension [V] Délai de

déconnexion

> 115% > 264,5 V immédiat

> 110% > 253 V 10 minutes

50 – 85% 115 V – 195,5 V < 1,5 s

< 50% < 115 V immédiat

Tableau 1: Aperçu des limites de tension et de temps pour

la déconnexion d’installations < 10 kVA.

Fréquence

Si la fréquence du réseau est inférieure à 47,5 Hz et supérieure

à 51,5 Hz, les installations doivent pouvoir se déconnecter

immédiatement (< 0,2 secondes). A l’occasion de travaux au

réseau électrique, ce principe peut s’appliquer pour obtenir une

déconnexion forcée des installations, par exemple en mettant

en route une génératrice ou un groupe à une fréquence hors de

ces limites.

Pour éviter que l’instabilité de fréquence ne s’aggrave, les ins-

tallations DG doivent adapter la puissance active injectée en

fonction de la fréquence. Elles doivent être aussi en mesure de

fonctionner dans la bande de fréquences 49 – 51 Hz et, pendant

30 minutes au moins, dans les bandes 47,5-49 et 51-51,5 Hz.

Pour les nouvelles installations – à partir de janvier 2013 – on

exige qu’elles puissent adapter leur puissance active dans la

bande de fréquences 50,2 – 51,5 Hz. La puissance active baisse

de façon linéaire en fonction de la fréquence, et ceci avec un

gradient équivalent à 40% de PM (voir Figure 1), PM étant la valeur

de la puissance active au moment où la fréquence vaut 50,2 Hz.

La valeur de la puissance active obtenue à l’aide de la Figure 1

détermine la puissance maximale injectée tant que la fréquence

reste supérieure à 50,2 Hz. Si par contre la fréquence retombe

sous cette limite et que l’installation est, à ce moment-là, en

mesure de fournir plus de puissance que la valeur PM préétablie,

le gradient de puissance injectée ne pourra pas augmenter de

plus de 10% par minute de la puissance maximale délivrable par

l’installation.2

Figure 1: PM en fonction de la fréquence

Synchronisation

Pour pouvoir connecter une unité DG au réseau, les conditions

de synchronisation doivent être remplies:

• Tension

• Fréquence

• Séquence des phases et différence de phase

Lorsqu’on connecte des unités DG au réseau, celles-ci ne peu-

vent causer des fluctuations subites de tension supérieures à

4%. Dans le cas de connexions multiples sur une journée, la

limite s’établit à 3% et il ne peut y avoir aucun papillotement.

Pour les unités de plus petite envergure, le problème est moins

grand.

Qualité d’énergie (Power Quality)

a) Des limites sont imposées à la quantité d’harmoniques injec-

tées dans le réseau par les convertisseurs et onduleurs. Il

existe une limite spécifique pour chaque ordre d’harmo-

niques, en fonction de la puissance de l’unité (voir Synergrid

C10/17).

b) Les unités DG peuvent être la cause de papillotement lorsque

leur production de puissance varie (p.ex. fluctuations de la

vitesse du vent pour éoliennes, nébulosité pour installations

PV, etc.)

Le gestionnaire du réseau de distribution doit garantir, en chaque point de connexion, une qualité d’énergie conforme à la NBN EN 50160. Il appartient néanmoins aux fabricants d’unités DG de se conformer aux normes Synergrid afin que le gestionnaire puisse garantir la qualité d’énergie sur son propre réseau.

Facteur de puissance

Pour les unités DG de moins de 1 MVA, le facteur de puissance

doit être supérieur à 0,95. Une règle générale veut que le facteur

de puissance des unités DG ne peut en aucun cas perturber le

fonctionnement normal du réseau. Les unités DG actuelles fonc-

tionnent avec un facteur de puissance égal à 1 pour maximaliser

le niveau de puissance active. Pour le propriétaire d’une instal-

1 UN = 230 V 2 Ceci vaut également pour la reconnexion d’une installation DG sur le réseau.

Tecnolec informe

20 | Fedelec magazine

Page 21: Fedelec magazine 163 - FR

lation DG en effet, la production de puissance réactive n’offre

aucun intérêt.

Fonctionnement îloté

Lorsque le réseau de distribution est mis hors service (fonction-

nement îloté), les unités DG doivent être déconnectées du réseau

pour que celui-ci ne reste pas sous tension. Le fonctionnement

îloté est interdit lorsqu’un réseau électrique est présent. Ceci doit

garantir la sécurité des techniciens intervenant sur ce réseau.

Les principes suivants permettent la détection d’un fonctionne-

ment îloté:

• Lorsque le saut vectoriel dépasse 7°.

• df/dt: déconnexion instantanée lorsque la variation de fré-

quence dépasse 1 Hz/s, avec un retard éventuel de 0,1 s

suite aux oscillations des groupes ou génératrices.

Injection de courant continu

Si l’unité injecte plus de 1% (de l’intensité nominale) sous forme

de courant continu (DC), les convertisseurs ou onduleurs (bran-

chés sans transformateur) doivent se déconnecter en moins de

0,2 secondes.

Déséquilibre

Les unités DG ne peuvent générer aucun déséquilibre intention-

nel entre phases. Pour une connexion triphasée (> 5 kVA), le

déséquilibre doit rester en-deçà de 20 A. Le déséquilibre est

surtout un problème pour les unités de production et les charges

à connexion monophasée.

Défauts internes

En cas de défaut interne (p.ex. surintensité), les unités DG doi-

vent se déconnecter instantanément du réseau électrique. Le

délai de déconnexion total est limité à 0,12 seconde. Un défaut

de relais, un dysfonctionnement dans la protection contre le

fonctionnement îloté ou un défaut dans le dispositif de protec-

tion par déconnexion doit donner lieu à une déconnexion des

unités DG par rapport au réseau. Chaque unité doit être équipée

d’un dispositif de déconnexion automatique conforme à l’Art.

235.01 (c1 et d) du RGIE.

Protection électrique

Le RGIE (“Règlement Général sur les Installations Electriques”)

décrit les règles générales à suivre pour la protection des appa-

reils électriques.

Ir. Juan Van Roy Département Electrotechnique (ESAT – ELECTA), K.U.Leuven

www.tecnolec.be

3 La présence d’un réseau électrique peut se vérifier p.ex. à l’aide d’une mesure d’impédance avec injection de courant continu.

Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL [email protected]

TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL

TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT

ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ

RÉSEAUTIQUE

TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE

SYNERGIE DE COMPÉTENCES

Page 22: Fedelec magazine 163 - FR

u 20 février au 2 mars 2014 inclus aura lieu le rendez-vous

annuel de la construction, BAtiBouW, événement phare de

ce secteur en difficulté. «les installateurs en électricité et en

éclairage ont une affinité pour le thème de la construction quasi neutre

en énergie. Mais le monde de l’installation évolue de toute manière indé-

niablement vers une intégration des techniques», affirme geert Maes,

organisateur de BAtiBouW.

“D

«Cette année encore, les exposants de

BATIBOUW seront près de mille, dont

environ 12% viendront de l’étranger. Avec

ses 120.000 m² bruts d’espace d’expo-

sition, BATIBOUW est le seul salon du

Benelux réussissant à couvrir une telle

superficie. Ceci n’empêche pas que la

crise économique y ait aussi ses réper-

cussions. Les exposants s’inscrivent plus

tard, bien que nous remarquions cette

année une légère inversion de tendance.

Le nombre d’exposants des niches éner-

gie éolienne et panneaux PV sera plus

réduit, parce que ces secteurs ont eu,

pour diverses raisons, à subir des revers.

Certains exposants se sont, en effet, reti-

rés, et ont donc libéré des mètres carrés,

mais d’autres exposants du même sec-

teur, parmi lesquels souvent des acteurs

commerciaux importants, ont volontiers

pris leur place. Certains autres interve-

nants font un retour modeste. Le fichier

des exposants BATIBOUW se renou-

velle chaque année d’environ 10%.

BATIBOUW accueille à chaque édition

quelque 75.000 professionnels, dont un

peu moins de 22% dans le domaine de

l’électricité, de l’éclairage, de la domo-

tique et des installations d’alarme et de

sécurité», nous informe Geert Maes,

directeur général de BATIBOUW.

Intégration des techniques

Le monde de l’installation évolue indénia-

blement vers une intégration des tech-

niques: électricité, éclairage, chauffage,

installations sanitaires, ventilation, … Une

bonne entreprise d’installation devient, en

quelque sorte, le fournisseur d’énergie de

demain. On constate une évolution mar-

quée vers un certain nombre de sous-

disciplines du domaine des techniques

énergétiques. Diverses compétences et

qualifications professionnelles intervien-

nent lors de l’intégration des techniques

sur un chantier: mécaniciens, installa-

teurs agréés gaz naturel, spécialistes en

hydraulique, et, bien entendu, électri-

ciens. Ainsi, le Palais 10 de BATIBOUW

n’est plus le hall des fournisseurs de pan-

neaux solaires, mais est devenu un hall

aux thèmes divers liés à la construction

quasi neutre en énergie. On peut citer,

par exemple, les exposants qui, par leur

savoir-faire en technologie PV, rendent

possible de nouveaux développements

en matière, entre autres, de stations de

recharge électrique. Les points de mire

importants de ce BATIBOUW 2014 seront

sans conteste la surveillance énergé-

tique et la gestion des flux d’énergie, deux

sujets ayant fortement évolué au cours de

ces dernières années. Ceci rend souvent

difficile, pour les maîtres d’ouvrage, la

tâche de faire le bon choix. «Lors des pro-

jets de rénovation, il serait utile de pou-

voir disposer, sur le modèle du coordon-

nateur de sécurité, d’un coordonnateur

d’énergie, quelqu’un qui, au fil des ans,

coordonnerait toutes les interventions à

caractère énergétique sur un chantier»,

affirme Geert Maes.

«Innovation Lounge»

Autre nouveauté à BATIBOUW, l’

«Innovation Lounge», entre les palais 11

et 12, où sont exposées des innovations

remarquables dans tous les segments

du secteur de la construction. Le calen-

drier comprendra, en outre, une confé-

rence de presse commune, au sujet de l’

«omgevingsloket» (ou «guichet du permis

d’environnement»), au cours de laquelle

les Ministres flamands Geert Bourgeois,

Philippe Muyters et Joke Schauvlieghe,

présenteront, du point de vue de leurs attri-

butions respectives, le permis de construire

simplifié. Le premier jour du salon aura lieu

aussi le «Forum de la Construction» de la

Confédération Construction.

www.batibouw.be

construction quasi neutre en énergie Chaque année BATIBOUW affiche 3 thèmes, avec comme angles d'approche l’actualité, le style de vie et la technicité. Geert Maes: «Le bonus logement étant toujours d’actualité, nous avons choisi pour thème ‘Le logement abordable’. Bien que ce soit plutôt un courant sous-jacent qu’un thème. Construi-re ou rénover revient, de toute ma-nière, cher, et le faire dans le respect de l’environnement l’est certaine-ment. ‘Le bois: L’atout authenticité’ est un thème qui cadre parfaitement avec les tendances actuelles quant au style de vie. Et en ce qui con-cerne la technicité, nous ne pou-vions pas éluder la ’construction quasi neutre en énergie’.

BATIBOUWDes techniques de plus en plus intégrées

FOIRE

22 | Fedelec magazine

Page 23: Fedelec magazine 163 - FR

KNX est la seule norme mondiale (ISO/CEI)

en matière d’automatisation de bâtiments.

Plus de 300 fabricants de par le monde

utilisent ce système non propriétaire pour

leurs produits et leurs applications. Hein De

Bruyn, administrateur délégué du groupe

Alelek, implanté à Alken, au Limbourg,

mais ayant des filiales à Wolvertem-Meise,

Tielt, Bree et Laakdal: «Il y a de cela plus de

dix ans, notre groupe a beaucoup misé sur

KNX, qui s’appelait encore EIB à l’époque,

car notre expérience et notre savoir-faire

avaient alors démontré que KNX était le

meilleur système pour l’automatisation de

bâtiments. Grâce au développement de

KNX en une norme mondiale, nous avons

pu acquérir une grosse avance sur nos

concurrents en matière de connaissance

et d’expérience du système. Dans notre

domaine professionnel aussi nous numé-

risons tout ce que nous pouvons.» Il y a

de cela deux ans, le grossiste d’Anvers a

ouvert, avec la KNX Experience Home,

une plate-forme multifonctionnelle per-

mettant de découvrir le système KNX. Ce

salon KNX d’un jour, à Genk, s’adressait

aux intégrateurs, programmeurs et installa-

teurs KNX, ainsi qu’aux intégrateurs audio-

vidéo, bureaux d’études, architectes, étu-

diants, … et était pleinement orienté vers

cette norme ouverte de domotique, en

développement rapide. Ce salon a permis

de découvrir les applications et produits

les plus récents, d’acquérir des connais-

sances et d’établir des contacts.

Echos des stands

Nous avons relevé quelques réactions

des organisateurs de stands. Joris

Cornelissens d’Audioprof: «KNX est la

norme en domotique et il était bon de le

faire savoir à travers un salon. Dans un

futur proche, il y aura de plus en plus

d’intégration de KNX à la domotique, à

tous les niveaux, jusqu’aux logements

de particuliers. Une nouvelle génération

est prête et évolue pour accompagner

la technologie moderne. Les installa-

teurs aussi commencent de plus en plus

à réaliser qu’ils doivent intégrer KNX à

leurs activités et qu’ils ont besoin, pour

cela, de suivre des formations.» Koen

Dekyvere, de Basalte: «Outre des clients

existants, nous avons rencontré ici de

nouveaux interlocuteurs qui s’occupent

de réalisations KNX, ou encore des per-

sonnes qui ont été convaincues et qui

s’apprêtent à sauter le pas. Nous remar-

quons une tendance vers l’intégration de

KNX dans l’automatisation des habita-

tions.» Johan Maris, de Maris Technics:

«Notre entreprise utilise déjà KNX depuis

quelques années, mais les personnes

tentées de l’adopter trouvent ici une mine

d’informations. Cet événement est un

must pour les maîtres d’ouvrage, archi-

tectes et bureaux d’études.»

Un partenaire aux solutions

complètesSchneider Electric est un acteur assez

nouveau dans le monde du KNX. En tant

que spécialiste mondial de la gestion

d’énergie, l’entreprise propose aussi des

solutions intégrées, telles que la tech-

nologie KNX pour bâtiments résiden-

tiels et commerciaux (hôpitaux, centres

culturels, …). «Notre gamme KNX s’ap-

puie sur des spécialistes et croît chaque

année. Outre l’aide à la réalisation, nous

proposons également un programme

de formation et l’assistance de tous nos

services commerciaux. Le lieu du pré-

sent événement, C-Mine, est, de plus, la

concrétisation d’un projet KNX Schneider

Electric, dont nos collaborateurs sont très

fiers. Grâce à son offre KNX, Schneider

Electric peut aujourd’hui proposer des

solutions complètes», déclare Mark De

Munck de Schneider Electric nv/sa.

«Un événement justifié»

Pour Koen Pittevils de la division KNX

d’Alelek la participation a dépassé les

attentes: «Pour une première, nous

aurions déjà été satisfaits d’accueillir

300 visiteurs. Il en est venu 800, parmi

lesquels surtout des Néerlandais.» Hein

De Bruyn se projette déjà dans l’avenir:

«Cette première édition a déjà prouvé

sa raison d’exister; nous allons donc

renouveler l’expérience l’année pro-

chaine. Plusieurs entreprises ayant visité

ce salon KNX se sont déjà portées can-

didates à un stand d'exposition lors de

l’édition suivante. Avec la place dispo-

nible ici, nous devons examiner les possi-

bilités. Pour le futur, nous n’excluons pas

une formule bisannuelle, en différents

endroits en Flandre.“

www.KNXbeurs.com

www.knxexperiencehome.be

Premier salon KNX au Benelux

e groupe Alelek a organisé, sur le site c-Mine à genk, le premier

salon knX du Benelux, auquel ont participé 20 fabricants et distri-

buteurs. Près de 800 visiteurs ont pris connaissance des normes

et développements les plus récents en matière de domotique pour habita-

tions, bureaux et grands immeubles.

“L ”

FOIRE

Fedelec magazine | 23

Page 24: Fedelec magazine 163 - FR

u 30 mars au 4 avril inclus aura lieu au Messe Frankfurt,

«light+Building», le plus grand salon professionnel au monde

pour l’éclairage et la gestion technique intelligente de bâtiment.

thème principal de l’édition 2014: «Découvrez la technologie pour la Vie:

la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas». ”Le salon Light+Building est considéré

comme le forum mondial bisannuel des

innovations et tendances sur le plan de

l’éclairage, l’électrotechnique, l’automati-

sation de maisons et de bâtiments, ainsi

que des logiciels destinés au secteur de

la construction. L’édition précédente, de

2012, avait accueilli plus de 195.000 visi-

teurs, dont plus de la moitié d’au-delà les

frontières. Les visiteurs professionnels du

salon L+B venaient principalement (23%)

du secteur des services (architectes,

concepteurs, planificateurs en électrici-

té…), de l'installation (22%) et de l'industrie

(22%): entreprises de construction, fabri-

cants… Pour l’édition L+B-2014, plus de

90% de la surface du salon étaient déjà

complètement réservés dès novembre

2013. Quelque 2.300 fabricants origi-

naires de 50 pays seront présents. Tous

les grands acteurs du marché y seront.

Lors de cette édition, les groupes de pro-

duits déjà représentés seront complétés

par la génération d’énergie régénérative

dans et autour des bâtiments, ainsi que

par le stockage d’énergie.

Plate-forme pour premières de

produits

L+B est devenu, entre-temps, plus qu’une

présentation de premières en matière

d’éclairage; ce salon professionnel est, en

outre, une plate-forme pour les innovations

en électrotechnique et l’automatisation de

logements et de bâtiments. Le thème prin-

cipal «Découvrez la Technologie pour la

Vie - la meilleure énergie est celle que l’on

ne consomme pas» est pluriel et comporte

différentes facettes. La meilleure énergie

est celle que l’on ne consomme pas…

tout au long de sa vie. Ceci implique une

durabilité intelligente. La meilleure éner-

gie est celle que l’on ne consomme pas…

afin de pouvoir vivre. Des bâtiments gérés

intelligemment permettent, en d’autres

termes, une consommation d’énergie sen-

siblement plus basse. Enfin, et non des

moindres, la meilleure énergie est celle que

l’on de consomme pas… afin de pouvoir

vivre confortablement. Mêmes à l’avenir,

les gens ne pourront se passer d’éclairage.

Durabilité intelligente

La durabilité intelligente est une notion

multiple, présentant divers aspects. Il y

a non seulement celui de la conservation

de l’environnement et de sa durabilité

(écologie), associé à l’efficacité écono-

mique des ressources (économie), mais

également la numérisation dynamique et

intelligente de l’éclairage. Un autre aspect

encore est la réduction de la consomma-

tion d’énergie grâce à une technologie

intelligente appliquée aux bâtiments et

qui renforce le niveau de confort. Cette

dernière et bien d’autres solutions intelli-

gentes encore seront présentées lors du

salon Light+Building 2014.

Les bâtiments et le réseau intelligent

La tendance vers une gestion intelligente

de l’énergie en vue d’une alimentation

électrique décentralisée, se poursuit. Il

suffit de penser, par exemple, aux déve-

loppements tels que les réseaux intelli-

gents, le comptage intelligent, les sys-

tèmes de réseaux, et l’intégration d’un

système de contrôle intelligent. Les quar-

tiers d’habitation constituent une plate-

forme idéale pour une gestion intelligente

des bâtiments. En matière de gestion d’in-

formation sur le bâtiment (Building infor-

mation management ou BIM) ainsi que de

sécurité (à savoir la prévention des incen-

dies), ce salon Light+Building constituera

une plate-forme de réseautage idéale.

L’éclairage source de vie confortable

L’effet bienfaisant de la lumière sur la santé

des gens est bien connu. Les thèmes rela-

tifs à la lumière, tels que les projets d’éclai-

rage et le contrôle efficace de ce dernier à

l’aide de logiciels, seront largement traités

lors de ce salon L+B: Grand classique de

l’éclairage, la Luminale, qui présentera, au

cours de cette édition du salon, quelque

100 spectacles de son et lumière et d’évé-

nements fascinants à travers toute la ville

de Francfort. Comme toujours, le salon

L+B ira de pair avec un solide programme

annexe. Il y aura ainsi le show spécial

«Smart Powered Building» (Alimentation

intelligente du bâtiment), dans lequel

seront présentées des solutions pour une

gestion intelligente des bâtiments, et des

solutions pour une production décentrali-

sée de l’énergie, mais aussi le Forum des

tendances, le «Trend Forum» grâce auquel

on pourra découvrir les nouvelles ten-

dances en matière d’aménagement.

www.light-building.com

www.messefrankfurt.be

Vous désirez plus d’informations concernant L+B 2014? Contactez Kristof Nelis de la Messe Frank-furt Belux au 02/880.95.87 ou via [email protected].

les 50 premiers lecteurs qui en-verront un mail à cette adresse, avec comme objet «entrée gratui-te au light+Building – Promotion Fedelec», recevront, sous forme numérisée, une entrée gratuite d’un jour, d’une valeur de 17 euros.

“D

Light+Building 2014Découvrez la Technologie pour la Vie

FOIRE

24 | Fedelec magazine

Page 25: Fedelec magazine 163 - FR

rump-Domintell compte bien nous surprendre lors de cette édition de Batibouw, entre autres en présentant

plusieurs innovations remarquables telles qu’un module de gestion thermostatique avancé, un module de

mesure sophistiqué et une nouvelle interface DAli. le spécialiste nivellois en domotique affirme également

son ambition de percer sur le marché français.

“T ”

Le site internet remanié de Trump-

Domintell, avec son e-boutique en ligne,

sera bientôt opérationnel. “Vu la techni-

cité inhérente de la domotique, il ne s’agit

pas d’une simple e-boutique comme

tant d’autres. Dans ce secteur, l’assis-

tance technique et la disponibilité des

produits jouent un rôle non négligeable.

Grossistes et installateurs peuvent nous

passer leurs commandes en ligne et

connaître immédiatement le coût total de

la combinaison de produits demandée.

En lançant cette e-boutique, pour pour-

suivions un double objectif”, explique

Yvon Hudsyn de la firme Trump. “D’une

part améliorer la transparence de nos

communications avec les clients et,

d’autre part, éviter les erreurs potentielles

– les nôtres autant que les leurs – pour

pouvoir travailler avec plus d’efficacité.”

Système ERP ouvert

Un autre changement important à noter

chez Trump-Domintell, d’ordre interne

celui-là, est l’extension du système ERP.

“Récemment encore, seules nos activi-

tés de vente y étaient intégrées. Depuis

le 1er janvier, nous travaillons avec un

système ERP ouvert qui – en plus de nos

ventes – gère aussi notre stock. Et, dans

le monde de la domotique, cela n’est

pas aussi simple qu’il ne paraît. ‘Gestion

des stocks’ signifie ici quelque 10.000

pièces différentes, souvent minuscules

au point à ne plus être visibles à l’œil nu.

L’intégration de la gestion des stocks

dans le système ERP réduit le risque d’er-

reurs et permet un contrôle plus efficace,

plus particulièrement en matière de tra-

çabilité de nos modules une fois instal-

lés. En marketing aussi, nous n’avons

pas lésiné sur les moyens. Nous venons,

entre autres, d’éditer une très belle bro-

chure ‘Lignes Design Domintell’ en trois

langues. Nous y accentuons avant tout

l’aspect design des produits Domintell -

écrans et boutons poussoirs”, poursuit

encore Yvon Hudsyn.

Scanning automatique des modules

A Batibouw, Trump ne présentera pas

seulement les solutions Domintell dans

leur globalité mais mettra aussi en avant

leur aspect design. Depuis peu, Trump-

Domintell est un des partenaires privi-

légiés d’Iridium, une firme russe spé-

cialisée en développements logiciels,

qui collabore également avec d’autres

valeurs sûres du monde domotique et

participe régulièrement à des salons

internationaux de la domotique. Robert

Michel, directeur de Trump-Domintell:

“Les premières applications mises au

point par Iridium en symbiose avec notre

système Domintell seront montrées

au public à Batibouw. On y verra entre

autres une solution qui permettra, à l’ave-

nir, le scanning automatique de tous nos

modules.”

Gradateur LED ultra stable

Autre nouveauté chez Trump-Domintell:

le DD400L, un gradateur compatible

REPORTAGE

DomintellPleins feux sur une domotique transparente et sur le design

Page 26: Fedelec magazine 163 - FR

avec la plupart des éclairages LED

230Vac gradables et qui permet de choi-

sir les arcs de gradation qui convien-

nent le mieux à ces types de luminaires.

Cette caractéristique permet de varier

encore plus l’intensité d’éclairage. Ce

module ultra stable dispose en outre de

deux nouveaux modes de commande:

le mode ‘charge inductive’ et le mode

‘charge résistive’. Il appuie ainsi qua-

siment toutes les sources lumineuses

230Vac gradables et peut être couplé au

contrôleur de gradation DDIM01.

Module avancé de gestion

thermostatique

Le module de gestion thermostatique

Domintell a également subi un remanie-

ment. Récemment encore, ce module

était la combinaison d’un mode d’hiver

et d’un mode d’été. Il appartenait alors à

l’utilisateur final de faire son choix entre

une gamme de températures réduites

ou élevées. Domintell fournit un module

avancé à double réglage thermostatique.

Tout comme les autres applications

Domintell, on peut télécharger celle-ci

du site Domintell. Installateurs, distribu-

teurs et consommateurs sont en mesure

– chacun via son canal attribué – de télé-

charger gratuitement la version logicielle

la plus récente.

Interface DALI

D’autres développements Domintell,

visibles à Batibouw, sont: une interface

spécialisée pour la gestion de ventila-

tion, une interface DALI et une alimenta-

tion stabilisée. Cette dernière solution est

le fruit d’une longue préparation et d’un

développement minutieux, permettant de

s’adapter à toutes les tensions.

L’afflux de nouveaux moyens de communi-

cation - iPad, iPhone, tablette – ne semble

pas avoir une influence perceptible sur les

ventes d’écrans chez Trump-Domintell.

“Nos modules de communication ether-

net-internet à logiciel graphique, et nos

écrans industriels se vendent toujours

aussi bien qu’avant”, affirme Yvon Hudsyn.

Le marché français demande une

approche spécifique

Le spécialiste en domotique compte

surtout se consacrer aux deux filiales

récemment mises en place: une en

France et une en Espagne. Yvon Hudsyn:

“Ceci implique, entre autres, que nous

travaillons dans ces filiales avec du per-

sonnel à nous, que nous leurs donnons

tout l’appui nécessaire, que nous par-

ticipons à des salons professionnels

régionaux, etc. Le marché français offre

sans conteste de bonnes perspectives

commerciales mais il demande une

solide étude préparatoire ainsi qu’une

approche spécifique. Depuis peu, nous

disposons en région lyonnaise d’un

point de vente, intégralement équipé et

appuyé du point de vue technico-com-

mercial par Trump-Domintell, à partir

duquel nous couvrons toute la région

Rhône-Alpes. La France est un pays

tellement étendu qu’il est impossible de

vouloir, d’un seul coup, desservir tout le

territoire. En outre, le marché français a

une perception technologique différente

de la domotique par rapport aux autres

pays européens. Certains fournisseurs

de solutions ‘domotiques’ y proposent

en fait des concepts d’automatisation,

plutôt que des systèmes domotiques

intégrés. Mais le marché français offre

néanmoins des débouchés pour nos

produits. Nous comptons le ‘travailler’ à

l’aide d’une série d’actions bien ciblées.

En Espagne aussi, nous disposons d’une

filiale mais, dans ce pays, le marché de

la domotique souffre très fort de la crise

économique actuelle.”

www.domintell.com

un module de mesure qui fait la différence… A la demande expresse de la clien-tèle, Trump se consacre à un autre développement au sein de la gam-me Domintell. Il s’agit d’un module permettant d’intégrer plusieurs systèmes de mesure. L’objectif final, pour l’utilisateur, est de pou-voir non seulement enregistrer la consommation énergétique glo-bale d’un bâtiment via le système domotique, mais aussi de faire la différence entre les consomma-tions spécifiques d’électricité, de gaz, de mazout, d’eau, etc. Dans une phase ultérieure, une nouvelle interface Domintell sera mise au point qui permettra de stocker une plus grande quantité de données qu’actuellement.

DTSC04-LGDD400L

REPORTAGE

Page 27: Fedelec magazine 163 - FR

n tant que fournisseur de solutions d’éclairage complètes, profes-

sionnelles et architecturales, havells sylvania peut se prévaloir de

plus de 100 ans d’expérience dans le domaine des lampes et lumi-

naires. Dans les anciens bâtiments d’usine derrière les bureaux du Benelux,

à Anvers, le fabricant nous fait visiter le [lightcube], son showroom entiè-

rement rénové.

“EHavells Sylvania se détermine comme

fournisseur de solutions d’éclairage

complètes pour les marchés locaux, et

s’orientant principalement vers les gros-

sistes professionnels. Yves Bruyninckx,

Marketing Communications Manager

chez Havells Sylvania: «Nous privilégions

une approche plus intensive du marché,

et ce, de diverses manières. Entre autres

en renforçant notre équipe de vente, afin

d’établir un contact plus étroit avec le

client final. Mais aussi par une approche

par segment, et en favorisant la crois-

sance à travers un certain nombre de

marchés nouveaux. Et enfin, et non des

moindres, par une extension de notre

Département d’études d’éclairage et en

élevant davantage notre niveau de pres-

tation de services.»

L’éclairage extérieur et industriel

n’est pas oublié

Avec ses produits d’avant-garde et ses

systèmes pour le secteur public, com-

mercial ou privé, Havells Sylvania offre un

vaste choix de produits et de services, et

tout un éventail de conseils. Les marques

du groupe, à savoir Concord, Lumiance

et Sylvania, sont synonymes de solu-

tions de qualité, économes en énergie,

et adaptées aux besoins d’éclairage du

client. Concorde est ainsi une marque

d’éclairage intérieur architectural haut

de gamme, avec en complément un

assortiment totalement nouveau de lumi-

naires décoratifs d’extérieur. Lumiance

est une marque de luminaires d’éclai-

rage d’ambiance ou ponctuel, faciles à

installer. La marque Sylvania comprend

deux gammes: d’une part, un assorti-

ment Sylvania «vert» regroupant toutes

les sources, LED, HID, halogène, Photo

Optic, fluocompactes, tubes fluores-

cents et lampes spéciales, et d’autre

part, l’assortiment Sylvania «bleu» repré-

sentant les luminaires industriels et com-

merciaux ainsi que l’éclairage extérieur.

[Lightcube]

L’entrepr ise présente dans son

showroom [LightCube], ses solutions

d’éclairage les plus récentes, et ce,

par domaine d’application, tel que les

bureaux, l’environnement magasin, l’in-

dustrie, les musées etc. Yves Bruyninckx:

«L’ancien concept de showroom dans

lequel les nouveaux produits étaient pré-

sentés dans une pièce peinte en blanc,

est révolu. Le nouveau concept est tota-

lement orienté vers les applications et

les segments de marché. Le client peut

ainsi repérer du premier coup d’oeil les

solutions d’éclairage spécifiques pou-

vant l’intéresser. Dans ce grand local de

250 m², il y a également une place émi-

nente pour le nouvel assortiment archi-

tectural et l’éclairage extérieur industriel,

ainsi que pour l’offre étendue de sources

lumineuses Sylvania, parmi lesquelles les

sources à leds ‘Made in Belgium’.»

Le client avant tout

Dans l’entrée du [LightCube] rénové

s’offrent au visiteur les derniers pro-

duits ayant remporté des prix. On trouve

ensuite une salle de réunion fonction-

nelle et un nouvel espace orienté vers les

diverses techniques de commutation et

de gradation, ainsi que vers l’éclairage

en général. «Nous avons conçu ce nou-

veau [LightCube] en songeant avant tout

au client», nous confie Yves Bruyninckx.

Ce dernier ne raisonne pas en produits

ni en marques; il veut connaître tout de

suite les solutions qu’Havells Sylvania

peut lui proposer dans son cas particu-

lier. Du bureau à la boutique de mode, et

du musée à l’entrepôt: tous les domaines

d’application imaginables y sont traités.»

Toute une liste de références

Quelques beaux projets réalisés par

Havells Sylvania sur le marché natio-

nal: le magasin de vêtements Hugo

Boss à Waterloo est l’exemple type

d’éclairage de boutique, les bureaux

ORES à Charleroi démontrent les solu-

tions efficaces d’Havells Sylvania sur

le plan de l’éclairage de bureaux. Les

entrepôts Velleman à Gavere sont,

ici encore, un cas d’école d’éclairage

industriel moderne. Des établissements

de soins et d’enseignement, tels que,

par exemple, les écoles SILA et Rietje à

Westerlo, ont été, eux aussi, équipés de

luminaires Havells Sylvania. Tout comme

sur le plan international, Havells Sylvania

est également présente en Belgique

dans le secteur des musées, entre autres

avec le Concord Beacon Muse installé à

la Maison Rockox d’Anvers.

www.havells-sylvania.com

Havells SylvaniaLe showroom [LIghtCube] vise les segments de marché

REPORTAGE

Page 28: Fedelec magazine 163 - FR

De Weirt Elektriciteit - Lootens LineParallèles remarquables entre installateur et client

écemment, l’installateur De

Weirt elektriciteit (DW) a

réalisé son deuxième projet

en à peine dix ans pour lootens line,

le spécialiste de la menuiserie acier

à vitrage maximal. ces deux entre-

prises familiales ayant leurs racines

à Deinze, possèdent une longue tra-

dition et ont connu, ces dernières

années, une forte croissance. «la

plus-value du nouveau projet réside

surtout dans son aspect écologique

et économique», nous confie Francis

De Weirt.

“R

Lootens Line fabrique des menuiseries

en acier à vitrage maximal pour des pro-

jets résidentiels et tertiaires, et ce, pour

toutes les applications possibles: anti-

feu, antieffraction, anti-balle, anti-explo-

sion… A l’origine, l’entreprise a été créée

par M. Lootens père, qui s’occupait alors

d’agencement de magasins. Il y a de cela

15 ans, MM Lootens, père et fils, décidè-

rent de changer leur fusil d’épaule et de se

concentrer sur la production de fenêtres

en acier. Parmi les projets de référence,

on peut citer, entre autres, le nouveau

palais de justice de Gand et le «Residence

Palace» de Bruxelles, où le président de

l’UE, Herman Van Rompuy, a ses quar-

tiers. Les activités de l’entreprise ont,

depuis, été scindées en 2 sociétés sépa-

rées: Lootens Line fabrique des portes

et des fenêtres sur mesure; LLC est spé-

cialisée dans le traitement de surface

(métallisation, laquage poudre etc.) et est

également fournisseur. Elles emploient

ensemble 30 collaborateurs.

La troisième est la bonne

Entre-temps l’entreprise familiale Lootens

en est à organiser sa troisième implan-

tation. Après son démarrage à Bachte-

Maria-Leerne (Deinze) l’entreprise a démé-

nagé en 2002 vers la zone industrielle De

Prijkels à Nazareth, où a été réalisée la

construction d’un bâtiment de 2.000 m².

Jan Lootens, administrateur délégué: «En

raison de la croissance continue de l’entre-

prise et du manque de possibilités d’exten-

sion, nous nous sommes vus contraints de

rechercher un endroit plus vaste, et nous

sommes revenus à Deinze où nous avons

acheté un grand terrain sur lequel existait

déjà des bâtiments industriels, et situé le

long du canal de Schipdonk. L’immeuble

de bureaux a été démoli et le hall de fabri-

cation a été conservé mais entièrement

déshabillé et refait à neuf en l’espace de 7

mois. Le bureau du responsable de la pro-

duction a déjà été aménagé dans ce hall;

c’est de là que sont pilotées les machines à

commande numérique CNC. Jo Derveaux

est le bras droit de Jan Lootens. Il est

non seulement responsable du bureau

d’études et Chef de projet chez Lootens

Line, mais dirige également les projets de

construction de l’entreprise. L’immeuble

de bureaux est encore en construction et

l’objectif est d’en prendre possession d’ici

les congés d’été. Voir encadré.

Un câblage enterré pour

commencer

Déjà lors du premier projet de construc-

tion de l’entreprise, le déménagement

de Bachte-Maria-Leerne vers la zone

industrielle De Prijkels à Nazareth, il y

a de cela une dizaine d’années, les tra-

vaux d’installation électrique avaient été

confiés à l’entreprise DW, alors MDW,

de Deinze. Ce projet avait alors été réa-

lisé en 2 phases. Une première phase de

construction de l’atelier de fabrication et

d’assemblage, en 2002, suivie en 2004

de celle de l’atelier de laquage poudre.

Aujourd’hui une fois de plus, pour le

retour à Deinze et la reconstruction de

l’immeuble acheté, on a fait appel à DW

pour les travaux d’électricité. Toutes les

installations électriques (obsolètes), à

savoir des tableaux trois fois 230 V, ina-

daptées aux activités à exercer, ont été

démantelées. DW a procédé alors à la

pose du câblage enterré, en vue de l’ins-

tallation de machines plus lourdes. Le

nouveau revêtement de sol a pu ensuite

être coulé. Des chemins de câbles

Trayco ont été mis en place et un câblage

apparent classique a été tiré.

Nouveau poste haute tension

Un nouveau poste haute tension a éga-

lement été installé sur le nouveau terrain

industriel situé sur la Vaart Linkeroever,

la rive gauche du canal. Celui de l’an-

cienne installation était équipé d’un

Francis De Weirt de De Weirt Elektriciteit, et Jan Lootens, directeur de Lootens Line

PROJET

28 | Fedelec magazine

Page 29: Fedelec magazine 163 - FR

transformateur 230 V, c.-à-d. non adap-

té à l’exploitation d’une usine moderne.

C’est pourquoi il a été opté pour du tri-

phasé 400 V. En outre, tout le câblage

(puissance, données, alarmes, incendie

et fibres optiques) et toutes les instal-

lations, ont été rénovés. Dans chaque

cas nous avons opté pour un câblage

le plus court possible vers le côté, pour

être ensuite poursuivi sur les chemins de

câbles latéraux. Dans cette entreprise

de transformation de métaux, la fabrica-

tion classique est réalisée dans l’ancien

hall de production, entre-temps entière-

ment rénové, où ont été implantées sur-

tout les machines les plus petites (prin-

cipalement des postes de soudage). De

nombreux points de distribution y ont

été créés, surtout pour de petites puis-

sances. Dans le nouveau hall de laquage,

construit en extension, la situation est

tout juste inverse. On y trouve quelques

installations lourdes et le nombre d’ali-

mentations y est limité, bien qu’il s’agisse

de puissances plus élevées.

Transfert du TGBT

Le tableau général basse tension, instal-

lé une dizaine d’années auparavant sur

l’ancien emplacement de Lootens Line à

Nazareth, a été démantelé et déménagé

vers la Vaart Linkeroever, à Deinze. Ceci

a nécessité un planning précis. En rai-

son des liens de confiance tissés depuis

des années entre les deux entreprises

familiales, il a été possible de passer

des accords concluants. «Il existe des

parallèles entre les deux entreprises, ce

qui crée des liens. Les deux entreprises

familiales sont de la région; elles se sont

transmises de père en fils, et en ce qui

concerne la capacité et le personnel,

elles ont connu une forte croissance ces

dernières années. Lootens Line a voulu

continuer à travailler jusqu’au 13 juillet

2013 sur l’ancien emplacement. Il y a eu

ensuite 3 semaines de congé d’été; l’ac-

tivité devait dès lors pouvoir reprendre le

3 août, à Deinze. «Ceci voulait donc dire

que le TGBT du bâtiment de Nazareth ne

pouvait être démantelé que le premier

jour de congé fixé par Lootens Line. Nous

avons nous-mêmes décalé nos congés

afin de pouvoir réaliser ce projet selon

les désirs du client. Tout s’est déroulé

dans les délais prévus. Les deux autres

nouveaux tableaux de distribution indus-

triels avaient déjà été installés précédem-

ment», nous informe Francis De Weirt.

Eclairage par tubes TL5

Le positionnement des fenêtres dans la façade avant de l’atelier s’est fait en

l’immeuble de bureaux lootens line devient un bijou architecturalDébut 2013, l’immeuble de bureaux existant sur la Vaart Linkeroever à Deinze a été totalement démoli. Pour le moment, les travaux du nouvel immeuble de bureaux sont en cours. Le projet de CAAN Architecten, prévoit un immeuble de bureaux fonctionnel, à trois niveaux et à toitures végétalisées. La façade avant, orientée sud, comporte de grandes parties vitrées. Des grilles Staco assurent la protection solaire. Toute la façade avant sera éclairée par des leds, et un éclairage complé-mentaire est également prévu derrière le métal déployé mis en œuvre. L’objectif est d’intégrer le plus possible le bâtiment et l’entreprise à l’environnement. Il a été ainsi prévu, en concertation avec la ville de Deinze, d’installer dans l’espace vert devant l’immeuble, des bancs destinés aux cyclistes.

concertation étroite avec le cabinet d'ar-chitectes, avec pour objectif de faire entrer le plus possible de lumière natu-relle. Le choix de l’éclairage a nécessité, au préalable, de nombreuses heures d’études. Différentes options ont été évaluées: lampes à décharge, lampes à leds, tubes fluorescents TL… «Tant sur le plan du coût que du rendement énergétique, l’éclairage par tubes TL5 est apparu comme la meilleure solu-tion en termes de flux lumineux, et sur-tout de nombre de luminaires à installer, soit environ 270. L’éclairage est piloté par le système de domotique Bticino My Home. L’assistance technique de Legrand, entre autres pour la mise au point de la programmation a été opti-male. Sur le plan de l’éclairage le bâti-ment est divisé en trois grandes zones. La zone de chargement-déchargement ne doit être éclairée que de temps à autre, tout comme le hall de pré-mon-tage et de soudage. Le hall de produc-tion même (zone de finition) doit être

Fedelec magazine | 29

Page 30: Fedelec magazine 163 - FR

constamment bien éclairé» déclare Francis De Weirt.

Il y a zone et zone

Dans chacune de ces trois zones a été

installée, à un endroit stratégique dans

une coupole d’éclairage, une cellule pho-

toélectrique Bticino, permettant de déter-

miner le plus précisément possible la

valeur d’éclairement, en lux. Grâce à cer-

tains dispositifs, la lumière artificielle peut

être automatiquement réduite en fonction

de la lumière entrant par la ligne de lan-

terneaux d’éclairage naturel. Nous avons

en outre utilisé un système d’alimentation

par rail Canalis, de Schneider Electric, un

rail métallique conducteur équipé tous les

un mètre et demi, d’une prise de dériva-

tion. Chaque membrure a été équipée de

tels rails sur lesquels ont été encliquetés

les luminaires. Tout d’abord, nous avions

prévu une alimentation alternée, en tri-

phasé, mais ceci ne s’est pas avéré opti-

mal. Nous avons ajouté un pilotage de

l’éclairage en fonction de la nécessité de

lumière en certains endroits. Ailleurs, il est

même possible d’éteindre certains appa-

reils. En outre, un éclairage de sécurité

d’évacuation a été installé aux sorties du

bâtiment, ainsi qu’un éclairage de sécu-

rité d’ambiance, dans les ateliers eux-

mêmes. En ce qui concerne l’éclairage

extérieur, nous avons opté pour des pro-

jecteurs à leds Esylux, soit 7 luminaires

prêts à l’emploi, équipés d’une lampe à

leds 48 W, plus ou moins comparable,

en termes d’intensité lumineuse, à une

lampe à décharge. Ces projecteurs sont

également pilotés par des cellules pho-

toélectriques pour plus de confort d’utili-

sation et d’efficacité énergétique.

Deux projets en continuité

Est-ce une expérience spéciale pour un

installateur électricien de réaliser pour un

même client, à dix ans d’intervalle à peine,

2 installations électriques pour des projets

de construction neuve? Francis De Weirt:

De Weirt elektriciteit a fêté ses 88 ansDe Weirt Elektriciteit – DW – existe depuis quatre générations et vient de fêter ses… 88 ans; elle n’a jamais quitté Deinze. Récemment, l’entreprise a pris pos-session d'un nouveau bâtiment industriel de 540 m² à Bachte (Deinze), sur un terrain de 4.000 m². Ce bâtiment fonctionnel et esthétique, également conçu par le cabinet CAAN Architecten, de Gand, est équipé, entre autres, d’une pompe à chaleur et d’un chauffage au sol, de panneaux solaires, d’une ventilation à récu-pération de chaleur et d’un système de domotique. Francis De Weirt a terminé en 2001 ses études à la KaHo Sint-Lieven (Ecole supérieure catholique) de Gand. En 2004 il est entré comme installateur dans l’entreprise de son père Marc, duquel il a repris le flambeau en 2007. «MDW est devenu DW afin de marquer clairement la continuité de l’entreprise familiale. Lorsque j’ai repris l’affaire, il n’y avait qu’un seul collaborateur. Depuis nous avons réalisé une belle croissance et nous dispo-sons à présent de 5 installateurs diplômés. Récemment, mon épouse a également rejoint l’entreprise. Le circuit résidentiel reste important mais le nombre de projets croît également. Outre Lootens Line, nous avons également, entre autres, Filliers comme client fidèle», annonce Francis De Weirt.

«Sur le plan de l’éclairage surtout, il y a eu,

entre-temps, beaucoup d’évolution. Il y

a 10 ans, les lampes à décharge étaient

encore relativement récentes. Mais les

activités de transformation des métaux

de Lootens Line (meulage, polissage, etc.)

génèrent pas mal de poussières métal-

liques, néfastes au fonctionnement de

ces lampes. Le dégagement de chaleur

de l’espace peinture avait parfois posé

problème aussi. Mais sur le plan des

techniques d’installations, nous étions, il

y a dix ans, déjà bien lotis. La plus-value

du nouveau projet réside surtout dans

son aspect écologique et économique.

Je pense par ex. au remplacement futur

des tubes TL5. Grâce aux rails Canalis,

ceux-ci peuvent être rapidement et faci-

lement désencliqués et remplacés par de

nouveaux. Dans l’ancienne implantation,

ceci représentait une opération coûteuse

en main-d’œuvre, avec un risque de cou-

pure de courant. L’entreprise est membre

de Fedelec depuis 2005. Francis De Weirt

possède une vision précise de l’avenir de

la fédération. «Fedelec doit, tout d’abord,

rester une fédération (électro)technique, et

ensuite, bien entendu, prendre à cœur les

intérêts de ses membres. Pour ce qui est

de la conduite d’entreprise, nous pouvons

nous reposer sur d’autres organisations.»

www.deweirt.be

www.lootens-line.be

PROJET

30 | Fedelec magazine

Page 31: Fedelec magazine 163 - FR

UnifyCommuniquer d’une Nouvelle Manière

écemment siemens enterprise communications, l’un des plus

gros fournisseurs mondiaux de logiciels et services de com-

munication d’entreprise a été rebaptisé «unify». selon la vision

d’unify, des forces importantes telles que la banalisation de l’informa-

tique grand public, l’utilisation d’appareils personnels (uAP, ou BYoD en

anglais), l’importance de Millenia et l’influence du personnel nomade,

transformeront l’industrie de l’informatique et de la communication et

induiront une nouvelle manière de travailler.

“R

”Project Ansible

Le lancement d’Unify a eu lieu simultané-

ment à Munich et à New-York et pouvait être

suivi en direct via une diffusion sur internet.

Unify accompagne les entreprises et l’in-

dustrie vers une nouvelle manière de tra-

vailler qui réorganisera la communication

et la collaboration dans l’entreprise. Unify

propose une technologie qui incitera les

collaborateurs à travailler ensemble, insuf-

flera aux équipes et processus une nouvelle

dynamique et rendra l’entreprise plus per-

formante. Unify voit le jour à un moment où

son identification commerciale s’est accrue

grâce à la présentation, en juin dernier, de

«Project Ansible». Plate-forme profession-

nelle de communication et de collabora-

tion, Project Ansible regroupe, en une seule

et même interface utilisateur intuitive, une

coopération sûre et dynamique et un conte-

nu intégré de sources d’information univer-

selles. Elle stimule l’utilisation et simplifie

l’intégration aux processus existants dans

l’entreprise, ce qui favorise une amélioration

sensible des prestations de cette dernière.

Possibilité de quatre canaux de

communication simultanés

La plate-forme Ansible permettra l’utili-

sation simultanée de quatre canaux de

communication: vidéo, audio, texte et uti-

lisation partagée d’écran à distance. La

première version de la plate-forme per-

mettra également les conversations multi-

canaux poste-à-poste, d’un simple glisse-

ment de doigt, à l’aide de la fonction «call

swipe». La première version de Project

Ansible sera disponible dans le «Cloud»

en tant que solution SAAS (Software-

As-A-Service/Logiciel à la demande). En

outre la plate-forme sera compatible avec

toute une gamme de solutions existantes,

y compris le portefeuille Unify OpenScape

et les plates-formes de téléphonie d’entre-

prise d’autres fournisseurs tels que Cisco

et Avaya.

Unify Experience center

Le Directeur général d’Unify, Arnaud

Spirlet: «Avec le portefeuille Unify, les

utilisateurs peuvent collaborer et com-

muniquer entre eux, d’une manière

harmonieuse et inspirante, recueillir en

même temps toutes les informations

en provenance de n’importe quel envi-

ronnement (réseaux publics, sociaux

et d’entreprise) et les intégrer parfaite-

ment aux processus d’exploitation. La

nouvelle identité visuelle et la marque

Unify ont été récemment présentées à

185 collaborateurs d’Unify Belux dans

le nouveau showroom d’Huizingen,

qui, en tant qu’Unify Experience Center,

a bénéficié d’un lifting permettant de

donner aux nouvelles ambitions du

groupe l’impact approprié. A l’aéroport

de Bruxelles-Zaventem aussi, Unify, le

nouveau nom de Siemens Enterprise

Communications, a pris, si l’on peut dire,

son envol. A l’aéroport national, où Unify

réalise et gère l’infrastructure de com-

munication, ce nom apparaît à présent

aussi sur divers panneaux d’affichage.

www.unify.com

Arnaud Spirlet

REPORTAGE

Fedelec magazine | 31

Page 32: Fedelec magazine 163 - FR

SchréderUn nouvel éclairage pour la Grand-Place de Bruxelles

ruxelles a équipé sa grand-Place d’un nouvel éclairage à leds, générant plus de 80% d’économies d’énergie. Bruxelles veut ainsi promouvoir son rôle international et sa fonction de capitale

en plaçant sous les feux de la rampe le trésor architectural que repré-sente la grand-Place, classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’unesco. schréder était l’un des acteurs ayant contribué à réaliser ces plans ambitieux.

“B

”La Ville avait lancé en 2007 le projet de

revaloriser la Grand-Place et son patri-

moine architectural. Le plan d’éclairage

de la Grand-Place a été mis en œuvre

en coopération avec Beliris, issue d’une

collaboration entre l’Etat fédéral et la

Région Bruxelles-Capitale, ayant pour

objectif d’améliorer le rayonnement de

Bruxelles en tant que capitale belge et

européenne. Dans cette optique, Beliris

réalise des projets de construction, de

rénovation et de restauration dans diffé-

rents domaines tels que la mobilité, les

logements sociaux, les espaces verts,

la revitalisation de quartiers, la culture, le

patrimoine et le sport.

«L’éclairage de la Grand-Place était obso-

lète et pouvait tomber en panne à tout

moment», raconte le bourgmestre Freddy

Thielemans. «Une ville mal éclairée est

une ville triste. Nous voulions disposer

d’un système d’éclairage moderne avec

une faible consommation d’énergie, peu

d’entretien et une grande fiabilité à long

terme. Le caractère économe en énergie

de l’éclairage était une exigence formelle

du projet. Une autre exigence concernait

l’entretien, car les bâtiments sont très dif-

ficilement accessibles. La solution propo-

sée devait donc simplifier les opérations

d’entretien ainsi que leur fréquence.»

«Ce nouvel éclairage, entièrement réalisé

à base de leds, diffuse à la fois une lumière

blanche, douce et précise, permettant

de souligner les détails et la finesse des

façades architecturales, et de créer ainsi

une homogénéité sur la Place» ajoute Els

Ampe, échevin chargé de la Mobilité, des

Travaux publics et du Parc automobile.

«Durant les événements spécifiques ou

les fêtes, nous pourrons désormais réa-

liser un jeu de lumière aux variations infi-

nies. Les visiteurs sont sensibles à l’am-

biance féerique créée par l’éclairage de

la Grand-Place et les Bruxellois sont fiers

de cette revalorisation de leur patrimoine

historique.»

Pascal Chenot est directeur régional des

ventes aux Constructions Electriques

Schréder et était chargé du projet d’éclai-

rage de la Grand-Place. «Pour ce projet,

nous avons dû relever deux grands défis.

Tout d’abord la gestion d’un éclairage

architectural permanent et un éclairage

événementiel, à l’aide d’un seul et même

système. Cette demande nous a conduits

à proposer une plate-forme de gestion

ouverte, afin de pouvoir intégrer toutes les

exigences relatives à un éclairage événe-

mentiel. Le deuxième défi était la gestion

des travaux d’installation dans cet endroit

éminemment touristique. Ces travaux

devaient se dérouler pour tout le monde

en toute sécurité et déranger le moins

possible les animations permanentes de

la Grand-Place.»

Les objectifs ayant évolué en cours de

projet, la solution d’éclairage proposée

par Schréder a été adaptée en consé-

quence. Pascal Chenot: «Nous avons

associé la technologie par leds à un

système de gestion intelligent, permet-

tant une réaction immédiate du maté-

riel, de nombreux effets lumineux et une

grande accessibilité au système. Cette

plate-forme est bien entendu protégée,

car accessible via une simple connexion

internet, pour un confort d’utilisation opti-

mal. L’éclairagiste peut ainsi, de partout

dans le monde, visualiser et piloter lui-

même l’effet lumineux qu’il a conçu.

Pour un projet aussi important et aus-

si prestigieux, différentes entreprises

concurrentes étaient, bien entendu, en

lice. Pascal Chenot peut-il nous dire pour-

quoi la solution d’éclairage de Schréder a

été finalement retenue? «Tout d’abord, la

solution proposée par Schréder dépas-

sait toutes les attentes du client, tant au

niveau de la consommation d’énergie que

de la garantie. Notre solution à leds a per-

mis de ramener la consommation d’éner-

gie pour l’éclairage de l’ensemble des 27

bâtiments en dessous de celle de l’éclai-

Copyright © Schréder

REPORTAGE

32 | Fedelec magazine

Page 33: Fedelec magazine 163 - FR

rage d’origine de deux des bâtiments

seulement, à l’aide de sources tradition-

nelles. Cette nouvelle installation génère

une économie d’énergie de plus de 80%

et divise par quatre les frais d’entretien.

En outre, Schréder dispose d’un service

interne spécialisé dans les illuminations.

Ce département sait tout de la réalisation

d’un éclairage architectural et possède

une connaissance mondiale sur le plan

des solutions d’éclairage dynamiques.

Enfin, la Ville de Bruxelles a pu, tout au

long des travaux, s’adresser au même

chef de projet, facilitant ainsi la gestion de

l’opération. Le chef de projet s’est occupé

de la gestion de nombreux détails de ce

projet, de sa coordination et de la maîtrise

d'une vision globale de ce dernier.»

Comme dit plus haut, la solution tech-

nologique de Schréder permet, sans

matériel temporaire complémentaire,

de faire varier individuellement l’inten-

sité et la couleur de chaque luminaire,

et ce, au moyen d’un seul et même sys-

tème de gestion centralisée, implanté

à l’Hôtel de Ville. Au total, il a fallu, entre

autres, pour cette solution d’éclairage de

la Grand-Place, y compris l’intégration de

son et lumière, 1.600 luminaires linéaires

contrôlables individuellement et 50 pro-

jecteurs à leds Enyo, 4 km de câbles d’ali-

mentation, 15 km de câbles de données,

1,2 km de fibre optique, deux antennes

Wi-Fi, huit webcam, une seule régie tech-

nique centralisée, 6.160 adresses et 18

univers DMX, pour une puissance totale

de luminaires de 28,50 kW.

Le nouvel habillage de la Grand-Place

comporte, outre l’éclairage, une nouvelle

installation de sonorisation, dont, grâce à

un système de camouflage ingénieux, les

haut-parleurs installés sur le toit ne sont

pas visibles de la Grand-Place. Ce projet

international a été réalisé par 16 interve-

nants différents. Un rôle important a été

réservé à l’architecte de la Ville et concep-

teur d’éclairage Isabelle Corten. «Je suis

persuadée que ce projet ne pouvait réus-

sir que grâce à une parfaite collaboration

avec le fournisseur. La réactivité et le pro-

fessionnalisme permettant à Schréder

de faire face à différentes situations,

sont des qualités très appréciables. Elles

représentent une vraie valeur ajoutée

lorsque l’on doit collaborer à un tel projet.»

Ce fut aussi pour Isabelle Corten un for-

midable défi de mettre ce bijou architec-

tural, littéralement, sous les projecteurs.

«L’installation permet de créer toutes les

variations de lumière désirées, y compris

un scénario dans les teintes de blanc, ce

qui est très original. La plupart des villes

n’utilisent, en effet, qu’une program-

mation couleur. De plus, toutes les cou-

leurs de la palette RGB sont disponibles

sur tous les luminaires. Comme vous le

savez, RGB signifie Red-Green-Blue

(Rouge-Vert-Bleu) et le mélange appro-

prié de ces trois couleurs primaires per-

met d’attribuer à chaque couleur par-

ticulière, un codage unique. Dans ses

recommandations, la Commission des

Monuments et sites souhaitait ne pas

installer de matériel complémentaire

pour la création d’un éclairage événe-

mentiel. Ce système dynamique répond

à cette condition grâce à la commande

des 1.650 luminaires. Mais j’aimerais tout

de même ajouter un mot concernant la

durabilité. Au départ, on ne voulait éclai-

rer que deux bâtiments, l’Hôtel de Ville et

la Maison du roi, précisément pour limiter

la consommation d’énergie. Mais grâce à

l’utilisation de projecteurs à leds, ce projet

a évolué vers 27 façades, sans augmen-

tation exponentielle de la consommation

d’énergie. Grâce à la faible consomma-

tion d’énergie des leds, il devint vite évi-

dent pour tous les intervenants, que cette

technologie était préférable.»

Pour conclure, mentionnons encore les

installateurs de cette splendeur sur la

Grand-Place: Fabricom pour l’éclairage

et Inytium pour le son.

www.schreder.com

www.bruxelles.be

Copyright © SchréderCopyright © Schréder - M.Detiffe

Fedelec magazine | 33

Page 34: Fedelec magazine 163 - FR

AbyzLes projets à grande échel-le dominent le marché

epuis l’an dernier, l’entreprise Abyz, de galmaarden, a pris

possession d’un nouvel immeuble flambant neuf, sur le ter-

rain où elle était déjà établie précédemment. «Abyz s’appuie

principalement sur de petits projets tels que les bibliothèques munici-

pales, les bureaux de police, les centres culturels et les piscines. «Pour

le moment, il y a moins de projets en cours, en quantité, mais il existe

cependant quelques exceptions de grande taille», nous confie Jean-

Pierre Piret, directeur d’Abyz, qui continue à étendre son offre de pro-

duits grâce aux solutions audio du fabricant espagnol egi.

“D

”Récemment, l’ancien immeuble Abyz,

qui jouxtait la Nieuwstraat, a été démoli.

Le nouveau bâtiment de l’entreprise a été

implanté plus en retrait sur le terrain, per-

mettant ainsi de dégager de nombreuses

places de stationnement, tant à l’avant

qu’à l’arrière du bâtiment. Ce dernier

comporte trois niveaux, pour une sur-

face utile de près de 1.200 mètres car-

rés. Celle-ci est pratiquement identique

à celle de l’ancien immeuble démoli, mais

constitue un petit bijou de fonctionnalité

et de facilité d’utilisation, pour les 17 col-

laborateurs d’Abyz. On trouve au rez-de-

chaussée, à côté du showroom, une salle

de réunion et des aménagements desti-

nés au personnel. Nous avons volontai-

rement choisi de regrouper le showroom

et l’espace formation en un seul volume.

L’idée est de mettre en place, à terme,

des cloisons de séparation, qui ser-

viraient en certaines occasions, si le

besoin s’en fait sentir. Au premier étage

se trouvent le service commercial, la

comptabilité de l’entreprise et l’espace

de stockage, et au 2e étage, nous avons

Dobiss, la société sœur d’Abyz, spécia-

lisée en domotique, ainsi que le service

technique d’Abyz.

Justifié sur le plan fonctionnel et

énergétique

Le nouveau bâtiment d’entreprise doit

être avant tout justifié sur le plan fonction-

nel et énergétique, sans fioritures. Outre

l’isolation classique des panneaux béton,

les murs extérieurs ont été recouverts de

plaques isolantes de type Gyproc, de 6

cm d’épaisseur. «Nous avons également

opté pour un éclairage par tubes fluores-

cents TL5, économes en énergie. Bien

entendu, chaque fois que nous l’avons

pu, nous avons utilisé une technologie

«maison» pour aménager le bâtiment de

la manière la plus conviviale possible.

Ainsi, l’éclairage et le chauffage sont pilo-

tés par un système domotique Dobiss.

Pour la vidéosurveillance et le contrôle

d’accès, nous avons également fait

appel à des marques «maison» (Fermax).

Il reste de la place, sur le site, pour une

extension future éventuelle, à gauche

devant le nouveau bâtiment», nous révèle

Jean-Pierre Piret, directeur d’Abyz.

Marché résidentiel difficile

Jean-Pierre Piret est assez nuancé quant

au développement actuel du marché:

«Depuis la mi-2012, le marché résiden-

tiel traverse une période difficile, bien que

nous observions à présent une légère

reprise d’activité. Nous remarquons que

certains acteurs commerciaux mènent

une politique de prix très compétitive,

mais qu’ils ne pourront pas maintenir, à

terme. Abyz s’appuie sur le marché des

projets, avant tout de petits projets tels

que les bibliothèques municipales, les

bureaux de police, les centres culturels,

les piscines etc. Les bureaux de police,

par exemple, sont un débouché clas-

sique pour Abyz, principalement pour

les systèmes de vidéo et d’interphonie

Fermax. Mais pour le moment, les com-

munes doivent, elles aussi, faire attention

aux dépenses. Il y a en ce moment moins

de projets en cours qu’auparavant, mais

il y a tout de même un certain nombre de

grands projets auxquels Abyz participe.

Projets d’interphonie à grande

échelle

Le plus grand projet jamais réalisé par

Abyz, en chiffre d’affaires, a été celui

réalisé dans le cadre du Centre péniten-

tiaire de Bruges, il y a de cela deux ans. Il

s’agissait du remplacement du système

d’interphonie existant dans cette prison,

par le système Commend. Ce dernier

avait été fourni par Abyz et installé par

Cofely Fabricom. Récemment, Abyz a

fourni un tel système d’interphonie pour

le Centre de Psychiatrie légale de Gand.

Ce système a été mis en œuvre par

Siemens et Cofely Fabricom. L’Autorité

portuaire d’Anvers et la filiale belge du

géant pharmaceutique GlaxoSmithKline

(GSK), implantée à Wavre, ont été récem-

ment équipées d’un système Commend.

Parmi les autres projets récents, on peut

citer, l’International School of Brussels et

l’Ambassade d’Irlande à Bruxelles, pour

REPORTAGE

34 | Fedelec magazine

Page 35: Fedelec magazine 163 - FR

lesquelles un projet d’ensemble a été

réalisé, avec entre autres des systèmes

de contrôle d’accès, de la vidéophonie et

de la vidéosurveillance.

La tour résidentielle Up-site

Le fleuron parmi les projets en cours

d’Abyz est sans conteste la tour résiden-

tielle UP-site de Bruxelles, située près de

la Gare du Nord et du canal Bruxelles-

Charleroi. Le projet d’A2RC Architects

et des Ateliers Lion, pour ce nouveau

quartier, comprend, outre cette tour

d’habitations, entre autres quatre bâti-

ments d’appartements avec terrasse,

quatre immeubles de bureaux ainsi que

des magasins. Ces quatre «Villas», équi-

pées d’appartements avec de grandes

terrasses, sont implantées devant la tour

résidentielle et jouxtent le canal. La tour

UP-site, elle-même, mesure 140 mètres

de haut et constitue, pour ainsi dire,

le couronnement de cet ensemble de

constructions neuves, avec à son som-

met une terrasse panoramique acces-

sible au public, à la demande de la Ville

de Bruxelles. Du fait de sa hauteur excep-

tionnelle, cette tour est très présente

dans l’environnement. Les tours résiden-

tielles sont très demandées, en raison de

leur utilisation efficace de l'espace. La

tour UP-site devrait être complètement

achevée à fin juin 2014. Avec ses 260

appartements, elle est, après la Tour du

Midi et la Tour des Finances, le troisième

immeuble le plus élevé de Bruxelles. Si

l’on ne prend en compte que le critère

du logement, cette tour résidentielle est

même la tour la plus élevée de la capitale.

La vidéophonie dans 260

appartements

Un système de vidéophonie Fermax a

été livré au client Imtech Belgium pour la

tour résidentielle UP-site. Comment un

acteur commercial de moyenne gran-

deur tel qu’Abyz a-t-il pu emporter une

commande de cette ampleur? Jean-

Pierre Piret précise: «Nous sommes un

acteur relativement modeste, mais for-

tement spécialisé. Pour chaque niche de

marché, nous disposons, en interne, de

spécialistes. En outre, notre partenaire et

fournisseur espagnol Fermax jouit, mon-

dialement, d’une excellente réputation en

ce qui concerne les très grands projets

de logements. Pour Abyz, cette tour rési-

dentielle, avec ses 42 étages et ses 260

appartements, constitue bien entendu un

gros projet, mais Fermax réalise parfois

des projets de logements dans d’autres

pays, qui portent sur plus de 1500 appar-

tements. C’est tout dire. Bientôt nous

allons installer aussi dans la tour UP-site,

un système d’interphonie Commend,

pour l’évacuation en cas d’incendie. Pour

le volet contrôle d’accès de ce projet aus-

si, Abyz est encore dans la course.

Nouveau: Solutions audio EGi

Outre Fermax, le fabricant espagnol de

systèmes de contrôle d’accès, dont les

solutions sont déjà distribuées par Abyz,

nous collaborons depuis début 2013

avec un deuxième fabricant espagnol. Il

De gauche à droite: Jean-Pierre Piret, directeur d’Abyz, avec son épouse Betty Van Tornhout, et les collaborateurs Mieke Van Den Borre et Annelies Piret

s’agit d’EGi, qui fabrique des solutions

audio à Saragosse, et développe depuis

plus de 40 ans ses propres systèmes.

EGi dispose de deux gammes de pro-

duits en matière d’audio: des systèmes

pour installations domestiques mais

aussi professionnels (sonorisation, sys-

tèmes audio d’évacuation, diffusion de

musique, etc.). Jean-Pierre Piret précise

la nature de cette collaboration: «Ce nou-

veau fournisseur complète notre offre

de produits. Les installations audio font

de plus en plus partie des cahiers des

charges des grands projets, et ce, dans

divers secteurs. Depuis début 2013,

nous avons déjà équipé, dans notre pays,

quelque trois projets plus petits avec des

solutions EGi.»

www.abyz.be

www.egi.com

Fedelec magazine | 35

Page 36: Fedelec magazine 163 - FR

n tant qu’installateur

de groupes électro-

gènes, locquet Power

& light est surtout connue pour

la location et la vente de géné-

rateurs et pour l’éclairage de

chantier. l’entreprise s’occupe,

entre autres, de projets gou-

vernementaux à grande échelle

tels que le réaménagement de

l’échangeur de lummen, mais

également de l’éclairage et de

l’alimentation électrique des

compétitions de cyclocross.

lors du dernier Matexpo, elle a

même emporté le green Award.

“E

”Cette entreprise de la cinquième généra-

tion, basée à Kruishoutem, compte pour

le moment une quinzaine de collabora-

teurs et travaille en étroite collaboration

avec un certain nombre de sous-trai-

tants à travers tout le pays. «Notre acti-

vité principale se situe encore dans le

secteur des télécoms, pour lequel nous

alimentons, 24 h sur 24, des mâts d’an-

tennes GSM éloignés, non raccordés au

réseau. Nous travaillons pour tous les

opérateurs et nous avons la charge de

sites hors réseau, pour la réparation de

pannes éventuelles, ainsi que le démon-

tage de mâts sur d’anciens bâtiments

industriels devant être démolis et pour

lesquels nous installons des groupes

électrogènes temporaires. Outre la vente

et la location de machines, nous nous

occupons aussi, par exemple, de gérer

le fuel. En cas de panne, nous assumons

notre pleine responsabilité en tant que

fournisseur de courant. Sur le territoire

belge, nous pouvons être partout pré-

sents avec un groupe électrogène, en

moins de deux heures. Le service après-

vente est assuré 24 heures sur 24 grâce

à notre système d’assistance administra-

tive et technique. Mais notre rayon d’ac-

tion s’étend plus loin: Nous avons des

projets en cours en France et aux Pays-

Bas», nous informe Vincent Locquet, diri-

geant de l’entreprise. A partir de 2005,

la famille Locquet a démarré également

des prestations d’éclairage destinées,

entre autres, aux services de secours

et aux projets de construction et d’évé-

nements, et l'entreprise a été rebaptisée

"Locquet Power & Light».

Alimentation temporaire en énergie

Qu’il s’agisse d’une construction neuve

ou d’une extension d’installation exis-

tante, il se passe souvent pas mal de

temps avant que l’on ne soit raccordé

au réseau. On installe alors, en atten-

dant, un groupe électrogène tempo-

raire. Vincent Locquet: «Certaines de

nos activités sont plutôt saisonnières.

Nous sommes, depuis le départ, plutôt

actifs dans l’industrie, mais nos activités

dans le secteur événementiel prennent

de plus en plus d’importance. Les évé-

nements pour lesquels une alimentation

temporaire est nécessaire, ont lieu le plus

souvent durant les mois d’été. Fin sep-

tembre débute la saison de l’éclairage,

pendant laquelle nous travaillons sur-

tout pour la construction et l’industrie.

Les coupures de courant dues au ges-

tionnaire de réseau, planifiées ou non, se

produisent toute l’année. Nous remplis-

sons, surtout pour les coupures non pla-

nifiées, une sorte de rôle de «pompiers»

afin de rétablir le courant le plus rapide-

ment possible. Pour les coupures plani-

fiées, ou lors du remplacement de trans-

formateurs, on loue souvent un groupe

électrogène. Si l’on ne peut pas attendre

une alimentation de secours, nous ins-

tallons aussi des groupes électrogènes

à demeure, que le client loue ou achète.

La majeure partie de nos installations

va, grosso modo, de 50 à 600 kVA. Cela

concerne le plus souvent des projets qui

nécessitent à la fois des groupes électro-

gènes de l’éclairage et des accessoires.

En ce qui concerne les prestations élec-

trotechniques, nous nous limitons aux

groupes électrogènes de secours. Nous

n’installons jamais d’éclairage fixe, que

ce soit de secours ou d’ambiance, mais

uniquement temporaire.»

Théâtre municipal d’Anvers

Récemment, le groupe de secours de

300 kVA du Théâtre municipal d’Anvers,

devenu obsolète, a dû être démonté et

remplacé par une installation plus puis-

sante, du fait, entre autres, de la néces-

Locquet Power & LightInstaller une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité

PROJET

36 | Fedelec magazine

Page 37: Fedelec magazine 163 - FR

sité de raccorder également une cuisine

au réseau secouru. Durant la période de

transition (c.-à-d. les travaux de démon-

tage) l’alimentation électrique a été assu-

rée par un groupe électrogène mobile

de 400 kVA, équipé d’un réservoir, loué

par Locquet Power & Light. L’appareil a

été placé dans la rue. L’ancienne instal-

lation, qui se trouvait dans un petit local

en sous-sol, sous le théâtre municipal, a

dû être démontée avec précaution, et a

été sortie par une petite ouverture prati-

quée dans le mur extérieur. Le nouveau

groupe Volvo, de 600 kVA, dont entre

autres l’enveloppe a dû être préalable-

ment démontée, a pu ensuite être intro-

duit via la même ouverture. Les pièces

démontées ont été alors remontées et la

nouvelle installation a pu ensuite être pré-

parée pour la mise en service.

cyclocross

Ces dernières années, Locquet Power

& Light s’est bâti une solide réputation

en ce qui concerne l’alimentation élec-

trique et l’éclairage de compétitions de

cyclocross. Lors du récent cyclocross

de Kalmthout, nous avons installé 84

mâts d’éclairage, équipés chacun de 4

lampes de 1000 W. Ceci nécessite une

approche particulière et une expérience

du terrain. Vincent Locquet: «Dans un

premier temps, le parcours complet, qui

varie habituellement entre 2 et 3 km, est

inspecté en compagnie de l’organisateur.

Il s’agit la plupart du temps d’une com-

binaison de prairies, de sols forestiers

meubles, etc. Le but est de vérifier où

nous pouvons passer avec notre matériel

lourd (camions-grues etc.) et là où nous

devons rechercher d’autres solutions.

Par exemple en remplaçant les caissons

lumineux lourds par des ballons lumi-

neux portatifs, y compris pour la pose

du câblage. On réalise une estimation du

nombre de mâts lumineux nécessaires.

La plupart du temps on implante un mât

tous les 30 à 50 mètres On repère où les

appareils doivent être positionnés. Pour

ce faire, on tient surtout compte de l’em-

placement des caméras: La lumière doit

«accompagner» la direction de la camé-

ra. Les endroits sombres du parcours,

présentant des risques éventuels pour

les coureurs, tels qu’un tronc d’arbre

par exemple, seront traités tout spécia-

lement. Lors d’un deuxième tour le long

du parcours, en compagnie d’un éclaira-

giste, on détermine et l’on marque préci-

sément les positions d’implantation des

mâts d’éclairage. Quelques jours avant la

compétition ils sont effectivement mis en

place et chaque lampe est réglée séparé-

ment de manière à obtenir une diffusion

optimale de la lumière sur l’ensemble du

parcours.»

Groupes de luminaires

«Normalement, l’ensemble du terrain

est partagé en un certain nombre de

groupes de luminaires ayant chacun son

propre générateur. Dans le cas où il est

prévu par l’organisateur d’installer un

grand écran à leds, il y a lieu de prévoir

un groupe de secours supplémentaire.

Si un kiosque à nourriture ou boissons

est implanté dans les environs immédiats

Cyclocross de KalmthoutThéâtre municipal d’Anvers

locquet, membre de Fedelec Locquet Power & Light est membre de Fedelec depuis 2011. Son directeur, Vin-cent Locquet, précise pourquoi: «Au cours de nos activités électrotechniques, nous avons affaire, de plus en plus, à des installations d’alimentation de secours complexes. Des problèmes peuvent surgir, même dans le cas d’installations provisoires. Ainsi, conformément au RGIE, le piquet de terre d’une installation provisoire doit être enterré à 3 mètres. En cas de location de groupe mobile, ceci est toutefois impossible. La solution à un tel problème n’est pas décrite dans le RGIE. Les contrôles d’installations temporaires nous ont permis, conjointement avec le VEI (devenu Tecnolec) et Fedelec, de constater que la réglementation présentait des lacunes. Elle ne tient, entre autres, pas compte des installations très temporaires. Fedelec nous montre comment résoudre certains problèmes lorsqu’il nous est impossible de répondre à la réglementation: Comment peut-on par exemple mettre à la terre un mât d’éclairage temporaire sur un chantier mobile? Leurs conseils permettent d’assurer la fiabilité de l’installation.»

Fedelec magazine | 37

Page 38: Fedelec magazine 163 - FR

de cet écran, il est raccordé sur le même

groupe électrogène. A l’arrivée, il est de

toute manière prévu un groupe électro-

gène et un groupe de secours. La plupart

du temps, il est prévu une dizaine de ces

groupes de luminaires par groupe élec-

trogène d’une puissance allant de 20 kVA

(par ex. pour un écran à leds) à 150 kVA

(par ex. pour le chauffage et la restaura-

tion dans les tentes VIP). Il est essentiel

de prévoir suffisamment de possibilités

de raccordement pour faire face aux

circonstances imprévues. Les services

de prévention locaux vérifient si tous

les agréments sont en ordre. Nous pré-

voyons aussi les piquets de terre néces-

saires au niveau des générateurs ainsi

que le contrôle d’isolement au droit des

mâts d’éclairage», nous informe encore

Vincent Locquet.

Echangeur de Lummen

Lors de la rénovation récente de l’échan-

geur de Lummen, un projet à grande

échelle sur le plan du génie civil, deux

nouveaux ponts préfabriqués ont été

intégrés au trafic routier. Ces derniers ont

été transportés sur site et amenés à leur

place définitive par l’entrepreneur princi-

pal Jan de Nul, à l’aide de rails graissés,

de treuils et de pompes. Ceci a dû être

réalisé en un temps très court, soit en un

week-end. L’entreprise Locquet Power &

Light a obtenu la commande de l’alimen-

tation électrique et de l’éclairage. Vincent

Locquet: «Pour ce faire, nous avons opté

volontairement pour l’installation de plu-

sieurs machines afin d'éviter le risque de

green AwardLors de la dernière édition du salon professionnel Matexpo, Locquet Power & Light a emporté le Green Award avec l’ALH2E HyES(A), la pre-mière alimentation électrique à base d’hydrogène commercialement ex-ploitable. Pour le moment, cette so-lution est utilisée pour l’alimentation d’un mât GSM Belgacom/Proximus. Vincent Locquet: «Il s’agit d’une as-sociation de pile à combustible à hydrogène et d’un groupe diesel Greenline. Ces groupes Greenline sont développés et construits en interne. Ils disposent d’un réservoir intégré de 1200 litres, d’une enve-loppe insonorisée efficace (51 dBa à 7 mètres) et de moteurs économes en énergie. En collaboration avec Air Liquide Energy (ALH2E) nous pro-posons aussi la première alimentati-on électrique par pile à combustible à hydrogène. La pile à combustible à hydrogène, pour applications hors réseau, offre quelques avantages par rapport aux groupes diesel con-ventionnels: Entre autres, l’absence d’émissions sur le site ainsi que de bruit ou d'odeur. Avec cette solu-tion, nous assurons une alimenta-tion électrique silencieuse et fiable sur les chantiers et dans l’industrie. Souvent, les groupes tournent seu-lement pour alimenter la radio de chantier, ce qui a un impact néga-tif sur la machine et provoque une formation inutile de suie et une con-sommation de carburant superflue."

Echangeur de Lummen Vincent Locquet

coupure de courant. Nous avons installé

sur chaque pont cinq groupes de 150

kVA de notre flotte de location, afin d’ali-

menter les treuils. Chaque pont a reçu en

outre un groupe de secours. Pour l’éclai-

rage du chantier, il a été installé cinq bal-

lons lumineux et deux mâts d’éclairage.

Les mâts d’éclairage sont surtout desti-

nés à l’éclairage de grandes étendues.

Les ballons lumineux ont l’avantage d’as-

surer une belle diffusion uniforme de la

lumière et de ne pas éblouir.»

Location ou vente

La location de groupes électrogènes de

secours assure une grande partie du

chiffre d’affaires de Locquet. Vincent

Locquet: «Le chiffre d’affaires des loca-

tions reste environ constant, mais le

nombre de projets est en augmentation.

Nous remarquons que la location à long

terme cède la place à des périodes de

location plus courtes, souvent d’à peine 1

à 2 jours. Pour les installations de secours

fixes, entre autres dans les centres de

données, nous avons, en tant qu’entre-

prise de vente et de location, un atout sup-

plémentaire qui est qu’en cas de coupure

de courant ou d’entretien d’une installa-

tion fixe, nous avons la possibilité, grâce

à l’étendue de notre flotte, de mettre en

place un groupe mobile. De plus en plus

de PME, de MRS, de centres de données,

mais aussi les logements de standing,

prévoient la possibilité de faire installer par

la suite un groupe de secours.»

www.locquet.com

PROJET

38 | Fedelec magazine

Page 39: Fedelec magazine 163 - FR

Fedelec magazine | 39

Page 40: Fedelec magazine 163 - FR

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

Gestion devis

Gestion commerciale

Gestion catalogue

Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]

eicherBüro & Kommunikation

Electrotechnique - Alarme

Fournitures de bureau

Télécommunication - Internet

Systèmes informatiques

Programmation

Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15

Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord

Verviers

St-VithVielsalm

SpaLiège

Prüm/Trèves

Brxl

sN

am

ur

Hasselt Maastricht

E25

E42

Malmedy

E40

Bastogne

eicher

Page 41: Fedelec magazine 163 - FR

SIEMENS: les diodes SiC dopent l’efficacité des variateurs Grâce aux nouvelles diodes à carbure de silicium (SiC), Siemens

et ses partenaires de recherche sont parvenus à augmenter

la puissance des variateurs de fréquence de près de dix pour

cent. Dans le cadre du récent projet MV-SiC, ces diodes ont été

testées sur le type de variateurs utilisés classiquement pour les

grands entraînements. Les diodes SiC permettent de réduire

la complexité du système et, grâce à leurs pertes plus faibles,

d’augmenter l’efficacité énergétique. Elles induisent une hausse

d’environ un tiers de la fréquence de commutation des varia-

teurs, ce qui booste les performances et élargit la plage de

vitesse des entraînements. Ce projet, piloté par Siemens, a été

financé par le Ministère fédéral allemand de l’Enseignement et

de la Recherche

dans le cadre de

son programme

portant sur l’uti-

lisation de l’élec-

t r o n i q u e d e

puissance pour

optimiser l’effica-

cité énergétique.

www.siemens.com

Colloque sur la construction de tableaux électriques lance ‘Education Concept’

Le deuxième colloque belge sur la construction de tableaux

électriques a eu lieu le 22 octobre. Les spécialistes se sont

retrouvés à Zellik où ils ont été accueillis par ABB, EPLAN,

Phoenix Contact, Rittal et Festo, les membres du consortium

d'entreprises spécialisées. Le thème principal était le concept

éducatif. D'après les résultats du colloque de l'an dernier et d'une

enquête, une grande difficulté est la recherche de personnel

qualifié. Le consortium a mis au point un ‘Education Concept’,

dont l'objectif est de jeter une passerelle entre les entreprises et

l'enseignement technique, et stimuler l'arrivée de collaborateurs

bien formés. Cela se traduit par le développement de l'Educa-

tion Cabinet, un

tableau industriel

avec dossier élec-

trique, mode d'em-

ploi et formation

pour enseignants.

Il est proposé aux

écoles afin de fami-

liariser les élèves

à la construction

de tableaux élec-

triques

LEGRAND présente les tableaux de distribution modulaires Drivia™Parce que dans certains cas, il n’y a pas assez de place pour un tableau de distribution standard en 18 modules, Legrand lance Drivia™. Ce coffret fait 13 modules de large et convient à une installation discrète dans des applications comme des logements sociaux et des appartements. Le concept fait écho à d'autres gammes de Legrand, notamment XL³ 125 et Plexo³. Ce développement remplace Ekinoxe, l’ancien coffret en 13 modules. Drivia™ est disponible dans des versions dotées d’1 à 4 ran-gées (13 à 52 modules). Cette solution répond aux besoins de l’installateur. Les châssis, les borniers, les rails et tous les éléments du coffret sont munis de trouvailles intelligentes qui optimisent le câblage et le montage des produits. Avec les accessoires en jaune voyant pour une fixation murale droite et guidée, et un raccordement vertical et/ou horizontal de plusieurs coffrets, Drivia™ garantit une instal-lation réussie.

www.legrand.be

PRODUCT NEWS

Fedelec magazine | 41 Fedelec magazine | 41

Page 42: Fedelec magazine 163 - FR

BoSCh SECURITy SySTEMS: nouveaux enregistreurs numériques DIVAR Avec l’introduction de sa famille d’enregistreurs numériques

DIVAR, Bosch Security Systems appuie les nouvelles caméras

analogiques à très haute résolution 960H. La technologie 960H

augmente de façon considérable la résolution des systèmes

vidéo analogiques et s’affirme comme une solution intermédiaire

économiquement justifiée tant qu’une qualité d’image HD n’est

pas requise. Grâce à l’emploi de nouveaux capteurs d’image

à couplage de charges (CCD), les caméras 960H fournissent

une résolution de 720 lignes TV. Avec leur compatibilité 960H

incorporée, les enregistreurs DIVAR captent 30% de résolution

horizontale en plus que les systèmes 760H traditionnels com-

parables. Les enregistreurs vidéo numériques (DVR) de type

DIVAR 3000/5000 enregistrent et visualisent les images à pleine

résolution 960H et à des fréquences atteignant 25 images par

seconde sur tous les canaux. Les utilisateurs peuvent visionner

ces images à partir de n’importe quel endroit via le navigateur

internet incorporé, un logiciel client ou des applis compatibles

avec toute une série d’appareils mobiles.

www.boschsecurity.be

Contribution à un projet flamand d’avenir pour l’éclairage? La Commission Européenne a identifié six ‘Key Enabling Technologies’ (KET), parmi lesquelles la micro- et la nanoélectronique et la

photonique, qui doivent développer la compétitivité technologique de l’Europe. Pour chacune de ces KET, une feuille de route détaillée

a été élaborée. Dans le prolongement de ces objectifs européens, la région flamande compte – par l’intermédiaire de l’IWT – adapter

ces feuilles de route à la situation spécifique rencontrée en Flandre: offre, demande, points forts et chaînes de valorisation potentielles.

Par analogie avec la feuille de route européenne pour la Photonique, 7 groupes de travail ont été constitués. Au sein du groupe de travail

‘Eclairage, Electronique & Affichages’, le Laboratoire de Technologie d’Eclairage de la KU Leuven|Campus Gent (l’école technique supé-

rieure KAHO Sint-Lieven) contribuera au projet d’éclairage. La feuille de route finalisée sera présentée lors du symposium SPIE Photonics

Europe à Bruxelles (14-17 avril). Une première concertation a déjà eu lieu le 28 janvier à la KU Leuven/technologiecampus Gent.

www.iiw.kuleuven.be

www.groenlichtvlaanderen.be

La plaque large pour 2 modules LIVINGLIGhT est de retour Avec LivingLight, BTicino est parvenu à donner un look élé-

gant à la plaque large pour deux modules – qui est de retour. Il

s’agit d’une version en harmonie avec la variante existante pour

3 modules. Les plaques des mécanismes de commande peu-

vent ainsi être alignées sur les plaques des prises. Le support de

module spécifique correspondant, avec fixation à vis, peut être

monté sur le même boîtier encastré pour 3 modules, et ce tant

pour une application dans la maçonnerie que pour des murs

creux. La nouvelle plaque est proposée dans 24 finitions rec-

tangulaires: en technopolymère, en Zamac, en bois et en Kristall

personnalisable. Le design se niche aussi dans les détails. La vis

centrale de la plaque décorative pour la prise standard (230 V) a

été remplacée par un système de clips.

www.bticino.be

Product News

42 | Fedelec magazine 42 | Fedelec magazine

Page 43: Fedelec magazine 163 - FR

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

expertise et de lourds investissements en recherche

et développement afin d’offrir des solutions toujours

plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.

Résultat : le marché de la domotique explose et

le besoin d’installateurs spécialisés augmente.

Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires

installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite

suffisent pour profiter pleinement des développements

de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à

nous contacter pour une démonstration. 067 88 82 50

[email protected] - www.domintell.com

1 NouVeLLe habItatIoN suR 5 s’équIPe eN DomotIque.Ne Ratez Pas ce maRché :

DeVeNez INstaLLateuR DomINteLL. ww

w.a

vvis

i.com

arch

: Fra

nçoi

s m

arte

ns

Page 44: Fedelec magazine 163 - FR

LE DESIGN EN TOUTE SIMPLICITÉ

1 OU 2 PORTS • 3 FINITIONS : BLANC, TECH ET ANTHRACITE • COMPATIBLE AVEC DIFFÉRENTS MODÈLES ET MARQUES D’APPAREILS

ÉLECTRIQUES • FACILE À CONNECTER • PEUT ÊTRE MONTÉ À LA PLACE D’UNE PRISE DE COURANT NORMALE • FACILE À PLACER DANS

DES BOÎTES D’ENCASTREMENT TRADITIONNELLES • DEUX VERSIONS DIFFÉRENTES : AVEC UN PORT USB (COURANT DE CHARGE

MAXIMAL 750 MA) OU DEUX PORTS USB (COURANT DE CHARGE MAXIMAL 1500 MA)

CHARGEUR USB1 OU 2

PORTS USB3 FINITIONS

BLANC - TECH - ANTHRACITE

2014 BATIBOUW

Rendez-nous visite au

stand 206 - palais 9

Plus d’info : www.bticino.be

adv_LL_USB_fedelec_210x297_NL_FR.indd 2 20/01/14 15:37