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3 / Les inégalités de développement dans le monde. 3 / 1 le concept de développement. Rappel dans la fiche ….. : l’idh 3 / 2 Les relations Nord-Sud. 25

Fiche 924

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Page 1: Fiche 924

3 / Les inégalités de développement dans le monde.

3 / 1 le concept de développement. Rappel dans la fiche ….. : l’idh

3 / 2 Les relations Nord-Sud.

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3 / 2 Les relations Nord-Sud.

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3 / 3 La décolonisation.

3 / 3 / 1 Les grandes phases de la décolonisation.

3 / 3 / 1 / 1 l’après-guerre

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•A partir des documents 1 et 2 page 176 et 3 page 177, décrivez les différences qui existent entre les pays dits du Nord et les pays dits du Sud..•En vous aidant des documents 1 page 180 et des documents 2, 3 et 4 page 181, dites quels liens unissent ces deux groupes de pays ?•Comment un pays qui n’a pas connu encore de développement doit-il commencer pour l’amorcer ?

Cette situation mondiale trouve une partie de ses causes dans l’histoire du XIXème et du XXème siècle, à savoir la colonisation puis la décolonisation d’une grande partie du monde par une petite partie du monde

3 / 2 Les relations Nord-Sud.

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3 / 3 LA DÉCOLONISATION.3 / 3 / 1 LES GRANDES PHASES DE LA DÉCOLONISATION.3 / 3 / 1 / 1 L’APRÈS-GUERRE

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Depuis plus d’un an, j’exprime l’opinion que l’Indochine ne devrait pas retomber sous la domination de la France, mais qu’elle devrait être mise sous la tutelle d’une commission internationale. (…) Il y a cent ans que la France saigne ce pays. Le peuple d’Indochine mérite un sort plus enviable.

F. Roosevelt, 1945.

La crise du système colonial se manifeste par le puissant essor de la liberté et de l’indépendance de toutes les nations, un adversaire de l’oppression nationale et de l’exploitation coloniale sous toutes ses formes.

A. Jdanov, septembre 1947.

Bloc capitaliste

Bloc communiste

3 / 3 / 1 / 1 l’après-guerre

Ils désirent tous les deux une décolonisation, mais pour des raisons souvent différentes.

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Le général de Gaulle organise la conférence de Brazzaville sur le sujet de l’avenir des empires coloniaux.Les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les colonies écartent toute idée d’autonomie, toute possibilité d’évolution hors du bloc français de l’empire ; la constitution éventuelle, même lointaine, de self-governement dans les colonies est à écarter.

Extrait de l’acte final à la conférence de Brazzaville (février

1944).

3 / 3 / 1 / 1 l’après-guerre

"Plus ça change..." - Governor-General Félix Eboué andGeneral de Gaulle at the Brazzaville Conference,

February 1944

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3 / 3 / 1 / 2 La conférence de Bandung (22 avril 1955)

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3 / 3 / 1 / 2 La conférence de Bandung (22 avril 1955)

Résolution finale de la conférence de BandungLa conférence déclare approuver entièrement les principes fondamentaux des droits de l’homme, tels qu’ils sont définis dans la Charte de l’ONU, et appuyer entièrement le principe du droit des peuples et des nations à disposer d’eux-mêmes tel qu’il est défini dans la Charte.La conférence est d’accord : - pour déclarer que le colonialisme sous toutes ses formes est un mal auquel il doit être rapidement mis fin ;-  pour affirmer que la soumission des peuples au joug étranger et à l’exploitation étrangère constitue une violation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations unies et est un obstacle à la consolidation de la paix mondiale ;- pour affirmer son soutien à la cause de la liberté et de l’indépendance de tels peuples.

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3 / 3 / 1 / 2 La conférence de Bandung (22 avril 1955)

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Le terme tiers monde a été inventé par l'économiste et démographe français Alfred Sauvy en 1952, en référence au tiers état (de l'abbé Sieyès) français sous l'Ancien Régime, afin de désigner l'ensemble des pays du globe qui n'appartenaient ni au bloc occidental (Amérique du Nord, Israël, Europe de l'Ouest, Australie…), ni au bloc communiste (URSS, Chine, Europe de l'Est…).

« car enfin, ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers état, veut lui aussi, être quelque chose »(article Trois mondes, une planète, L'Observateur, 14 août 1952)

3 / 3 / 1 / 3 La naissance du Tiers monde

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3 / 3 / 2 Les grands mouvements

d’indépendance coloniale.

3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

« Le spectacle imprévu de rangées innombrables d’hommes et de femmes mourant simplement plutôt que de se plier à l’agresseur doit finir par le toucher, ainsi que son armée.D’un point de vue pratique, les pertes en hommes ne seraient probablement pas supérieures à ce qu’elles seraient dans le cas d’une résistance armée ; il n’y aurait aucune dépense en armes et fortifications. La formation non violente reçue par les gens améliorera considérablement le moral. Ces hommes et ces femmes auront fait preuve d’un courage nettement supérieur à celui de la guerre armée. (…) le courage consiste à mourir, pas à tuer. »

Gandhi, Résistance non violente, Buchet chastel, 1940.

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

INDE

PAKISTAN

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

Les troubles après l’indépendanceA leur naissance, l’Inde et le Pakistan étaient deux frères siamois soudés l’un à l’autre par une tumeur maligne, le Pendjab. (…) Son découpage avait laissé 5 millions de Sikhs et d’Hindous dans la moitié pakistanaise du Pendjab et 5 millions de Musulmans dans la moitié indienne. Intoxiquées par les promesses de Jinnah et des leaders de la Ligue musulmane, les masses musulmanes exploitées avaient fini par se convaincre qu’au Pakistan, « Pays des Purs », usuriers hindous, commerçants et impitoyables grands propriétaires sikhs auraient disparu. Or ils étaient toujours là. Ils occupaient leurs fermes et leurs boutiques, exigeaient le paiement de leurs intérêts et de leurs loyers. (…) Au même moment, dans la partie devenue indienne, les Sikhs se préparaient à chasser tous les Musulmans qui vivaient dans la zone afin d’installer à leur place leurs frères fuyant le territoire pakistanais. Il était donc inévitable que tous – Hindous, Sikhs et Musulmans – s’affrontent avec une égale furie exterminatrice.Les peuples industrialisés s’étaient entre-tués à coups d’explosions atomiques, de V1, d’obus au phosphore, de lance-flammes et de gaz asphyxiants. Les peuples du Pendjab se massacrèrent avec des épieux en bambou, des couteaux, des sabres, des matraques, des marteaux, des pavés et des crochets en forme de dents de tigre. Epouvantés par la frénésie qu’ils avaient inconsciemment déchaînée, leurs dirigeants essayèrent désespérément de les faire revenir à la raison. En vain : l’Inde était devenue folle.

D. Lapierre et L. Collins, Cette nuit, la liberté, 1963.

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

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Train de réfugiés lors de la partition: déplacements de population, émeutes et massacres ont provoqué un million de morts

3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

Bilan de la démocratie indienne vers 1960."Il est incontestable, à la fin des années 50, que l'Inde a réussi son indépendance. Les formidables menaces qui pesaient sur la survie et l'unité du pays, afflux des réfugiés, guerre frontalière, marasme économique, morcellement politique, ont été levées. Le pays s'est donné un corps d'institutions, une politique de développement, une personnalité internationale... L'Inde est un des rares pays du Tiers Monde où fonctionne un véritable système démocratique. Contrairement à bien des pronostics, cette démocratie a survécu à la mort de son fondateur, Nehru, et ne semble menacée, dix ans plus tard, ni par une révolution ni par un coup d'Etat... Pour beaucoup, l'expérience indienne fait contrepoids à l'expérience chinoise, et son issue, réussite ou échec, aura valeur exemplaire."

J. Pouchepadass, L'Inde au XXe siècle, p. 180, PUF, 1975.

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Les troubles après l’indépendanceA leur naissance, l’Inde et le Pakistan étaient deux frères siamois soudés l’un à l’autre par une tumeur maligne, le Pendjab. (…) Son découpage avait laissé 5 millions de Sikhs et d’Hindous dans la moitié pakistanaise du Pendjab et 5 millions de Musulmans dans la moitié indienne. Intoxiquées par les promesses de Jinnah et des leaders de la Ligue musulmane, les masses musulmanes exploitées avaient fini par se convaincre qu’au Pakistan, « Pays des Purs », usuriers hindous, commerçants et impitoyables grands propriétaires sikhs auraient disparu. Or ils étaient toujours là. Ils occupaient leurs fermes et leurs boutiques, exigeaient le paiement de leurs intérêts et de leurs loyers. (…) Au même moment, dans la partie devenue indienne, les Sikhs se préparaient à chasser tous les Musulmans qui vivaient dans la zone afin d’installer à leur place leurs frères fuyant le territoire pakistanais. Il était donc inévitable que tous – Hindous, Sikhs et Musulmans – s’affrontent avec une égale furie exterminatrice.Les peuples industrialisés s’étaient entre-tués à coups d’explosions atomiques, de V1, d’obus au phosphore, de lance-flammes et de gaz asphyxiants. Les peuples du Pendjab se massacrèrent avec des épieux en bambou, des couteaux, des sabres, des matraques, des marteaux, des pavés et des crochets en forme de dents de tigre. Epouvantés par la frénésie qu’ils avaient inconsciemment déchaînée, leurs dirigeants essayèrent désespérément de les faire revenir à la raison. En vain : l’Inde était devenue folle.

D. Lapierre et L. Collins, Cette nuit, la liberté, 1963.

3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

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Muhammad Ali Jinnah

1876-1948

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Bilan de la démocratie indienne vers 1960."Il est incontestable, à la fin des années 50, que l'Inde a réussi son indépendance. Les formidables menaces qui pesaient sur la survie et l'unité du pays, afflux des réfugiés, guerre frontalière, marasme économique, morcellement politique, ont été levées. Le pays s'est donné un corps d'institutions, une politique de développement, une personnalité internationale... L'Inde est un des rares pays du Tiers Monde où fonctionne un véritable système démocratique. Contrairement à bien des pronostics, cette démocratie a survécu à la mort de son fondateur, Nehru, et ne semble menacée, dix ans plus tard, ni par une révolution ni par un coup d'Etat... Pour beaucoup, l'expérience indienne fait contrepoids à l'expérience chinoise, et son issue, réussite ou échec, aura valeur exemplaire."

J. Pouchepadass, L'Inde au XXe siècle, p. 180, PUF, 1975.

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3 / 3 / 2 / 1 L’indépendance de l’Inde

Nehru et Gandhi en 1946 à Bombay.