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FICHE DE LECTURE SUR JOHN LOCKE 1. John Locke, quelques informations John Locke (août 1632 - 28 octobre 1704) était un philosophe anglais, l'un des premiers et des plus importants penseurs du Siècle des Lumières. Sur le plan politique, il est considéré comme un des fondateurs intellectuels du libéralisme. Il est aussi considéré comme un théoricien du contrat social. Ses œuvres : Law of Nature (loi de nature), première œuvre Essai sur la tolérance, 1667 Anatomica, 1668 De arte medica, 1669 Lettre sur la tolérance, 1689 Essai sur l’entendement humain, 1690 Les deux Traités du gouvernement civil, 1690 Pensées sur l’éducation, 1693 Considérations sur les conséquences de la diminution de l’intérêt et de l’augmentation de la valeur de l’argent Discours sur les miracles Le Christianisme raisonnable Citations « Il n'est pas toujours nécessaire de faire des lois, mais il l'est toujours de faire exécuter celles qui ont été faites. » 2. Libéralisme politique selon Locke Locke cherche à savoir en quelles circonstances pourra s’effacer la liberté individuelle en fonction des institutions politiques mises en place. Ainsi, il annonce les prémices du libéralisme politique. Il le voit tout d’abord par l’Etat qui se contenterait de garantir ce qui est acquis et qui serait un simple représentant du peuple. C’est à dire qu’il n’y est pas de notions de supériorité entre l’Etat et le peuple. Il est au service de la société pour corriger les éléments qui tendraient à lui nuire. Ainsi dans tout corps politique remplissant sa mission, c'est-à-dire la protection de la propriété, il y a un pouvoir souverain, le pouvoir législatif. Le pouvoir exécutif en est dérivé et lui est essentiellement subordonné. Locke propose une hiérarchisation des pouvoirs, une organisation institutionnelle permettant de contrôler leur exercice, et affirme en conséquence que le peuple a le droit (voire l'obligation) de résister quand le pouvoir dépasse les limites qui lui sont assignées par sa fonction. Le pouvoir politique est de plus amputé de ses dimensions éthique et religieuse ; il ne peut interdire les cultes, il ne s'occupe pas du salut des hommes ni de leur perfection morale. Ces affaires sont strictement personnelles. L'État est donc un instrument et son rôle est réduit aux intérêts civils et temporels des hommes dont il doit protéger la vie, la liberté et les biens.

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FICHE DE LECTURE SUR JOHN LOCKE

1. John Locke, quelques informations

John Locke (août 1632 - 28 octobre 1704) était un philosophe anglais, l'un des premiers et des plus

importants penseurs du Siècle des Lumières.

Sur le plan politique, il est considéré comme un des fondateurs intellectuels du libéralisme. Il est

aussi considéré comme un théoricien du contrat social.

Ses œuvres : Law of Nature (loi de nature), première œuvre Essai sur la tolérance, 1667 Anatomica, 1668 De arte medica, 1669 Lettre sur la tolérance, 1689 Essai sur l’entendement humain, 1690 Les deux Traités du gouvernement civil, 1690 Pensées sur l’éducation, 1693 Considérations sur les conséquences de la diminution de l’intérêt et de l’augmentation de la valeur de l’argent Discours sur les miracles Le Christianisme raisonnable Citations « Il n'est pas toujours nécessaire de faire des lois, mais il l'est toujours de faire exécuter celles qui ont été faites. »

2. Libéralisme politique selon Locke

Locke cherche à savoir en quelles circonstances pourra s’effacer la liberté individuelle en fonction des

institutions politiques mises en place. Ainsi, il annonce les prémices du libéralisme politique.

Il le voit tout d’abord par l’Etat qui se contenterait de garantir ce qui est acquis et qui serait un simple

représentant du peuple. C’est à dire qu’il n’y est pas de notions de supériorité entre l’Etat et le peuple. Il

est au service de la société pour corriger les éléments qui tendraient à lui nuire. Ainsi dans tout corps

politique remplissant sa mission, c'est-à-dire la protection de la propriété, il y a un pouvoir souverain, le

pouvoir législatif. Le pouvoir exécutif en est dérivé et lui est essentiellement subordonné. Locke propose

une hiérarchisation des pouvoirs, une organisation institutionnelle permettant de contrôler leur exercice,

et affirme en conséquence que le peuple a le droit (voire l'obligation) de résister quand le pouvoir dépasse

les limites qui lui sont assignées par sa fonction. Le pouvoir politique est de plus amputé de ses

dimensions éthique et religieuse ; il ne peut interdire les cultes, il ne s'occupe pas du salut des hommes ni

de leur perfection morale. Ces affaires sont strictement personnelles. L'État est donc un instrument et son

rôle est réduit aux intérêts civils et temporels des hommes dont il doit protéger la vie, la liberté et les

biens.