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Moulin DambotLa Louvière

Le site Moulin Dambot, d’une superficie de 2,20 hectares, est situé à l’entrée ouest de la Ville de La Louvière. Réhabilité par SPAQuE, il accueille aujourd’hui l’espace aquatique communal « Le Point d’eau ».

Moulin Dambot

La pollution des solsLes principaux polluants rencontrés dans les terres sont les suivants :

• huiles minérales,

• HAP : nombreux composés,

• HAM : benzène, styrène, etc.,

• métaux lourds : plomb, zinc, chrome, antimoine, cuivre, arsenic, etc.

La pollution des eauxLes principaux polluants rencontrés dans les eaux sont les suivants :

• cyanures,

• huile minérale (dans un seul sondage),

• HAM (benzène, toluène, styrène, et cela dans un seul sondage),

• sulfate, manganèse.

• La partie « habitations » regroupant les emplace-ments des anciennes habitations de la zone nord et centrale de la friche. Elle a fait l’objet de travaux de démolition durant le premier semestre 2002, et les espaces ainsi dégagés ont été nivelés.

• La partie « Moulin » correspond au site de l’ancienne minoterie à vapeur. Depuis 1852 et jusqu’à fi n des années 1940, cette zone regrou-pait les bâtiments de la minoterie qui atteignait une fabrication journalière de 100 tonnes de fa-rine. Fin des années 1960 et jusqu’au début des années 2000, le Service incendie de la Ville de La Louvière y avait établi ses quartiers. La démoli-tion de ces bâtiments a été réalisée avant que ne débute le chantier de réhabilitation de SPAQuE.

• La partie « Usine à gaz », se situant au sud de la friche, a accueilli, de 1866 à 1978, plusieurs unités de production de gaz et cinq gazomètres. Fours à coke, hall de désulfurisation, gazo-mètres et compteurs de gaz ont tous été déman-telés à différentes périodes, laissant à cette zone l’aspect d’un terrain vague

Avant réhabilitation, le site se présente comme un terrain relativement plat, sans construction (exception faite de quelques rares vestiges) et dont le sol est constitué de parties enherbées, de tarmac et de quelques débris de démolition nivelés. Il se divise en trois zones distinctes, possédant chacune son passé industriel.

2002-2003

Août-novembre 2004

Etudes de caractérisation et des faisabilités économique, technique et urbanistique. Détermination des zones polluées, des types de polluants, de leurs concentrations et des techniques à appliquer pour dépolluer le site.

Travaux de réhabilitation consistant en :• la déconstruction des derniers bâtiments,• l'excavation et l'évacuation vers un centre de traitement agréé des terres polluées,• pompage et traitement des eaux polluées,• remblayage du site et verdissement d'une partie de celui-ci.

Août 2006Pose de la première pierre du complexe aquatique le « Point d’eau ».

Juin 2008

Inauguration du complexe aquatique.

Quelques points de repère...

Mission de SPAQuELa réhabilitation de ce site a été menée de façon à ce que la Ville de La Louvière puisse y développer son projet de pôle aquatique le « Point d’eau ».

Boulevard d’Avroy, 38/14000 Liège - BelgiqueTél. +32 (0)4 220 94 11Fax : +32 (0)4 221 40 43www.spaque.be

Editeur responsable : Philippe Adam, boulevard d’Avroy, 38/1 à 4000 LiègeRéalisation : Service de la communication externe et des relations avec la pressecommunication@spaque.beConception : EurotopPhotos : SPAQυE sa (Philippe Saenen, Johan Dehon)Date de publication : Mars 2014

Le site en chiffres• Superficie totale : 2,20 hectares

• Propriétaire : Ville de La Louvière

• Financement : Fonds européens FEDER

• Coût de la réhabilitation (indexé) : 5.704.501 euros TVAC

• Durée de la réhabilitation : 4 mois

• Catégorie : Site d’activité économique désaffecté (SAED)

• Ville : La Louvière

• Province : Hainaut

Moulin DambotLa Louvière

Les investigations des sols menées par SPAQuE ont permis de déterminer trois zones de pollution recouvrant l’ensemble du site et, au sein de celles-ci, trois spots particulièrement contaminés. Il s’agissait, pour l’essentiel, de contami-nations en hydrocarbures aromatiques cycliques, huiles minérales, métaux lourds et cyanures (pour les eaux).

Sur l’ensemble du site, les terres ont été excavées, sur une profondeur de 3 à 3,5 mètres, et criblées. Les fractions polluées ont été envoyées en centre de traitement agréé, le reste a été concassé et stocké pour revalorisation sur place. Les trois spots ont été l’objet d’excavations allant de 3 à 10 mètres de profondeur. Les eaux en fond de fouille y ont été pompées et traitées. Au total, quelque 68.000 m³ de terres polluées ont été excavés et traités.

Les travaux de réhabilitation menés par SPAQuE se sont déroulés en concertation avec la Ville de La Louvière dans le cadre de son projet de réaffectation du site en espace aquatique. Ainsi, une partie des excavations est restée à des niveaux de -2 et -3 mètres afin de faciliter la construction de la future piscine.