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FICHE SPECTACLE FANTÔMETTE THÉÂTRE – TOUT PUBLIC DÈS 8 ANS – DURÉE : 45 min JEU ET MISE EN SCENE COSTUMES Béatrice Courtois Emilie Dufossé COLLABORATION ARTISTIQUE LUMIERE Fabrice Gaillard Nicolas Polet CREATION SONORE ET MUSIQUE COPRODUCTION Benjamin Delvalle Compagnie Etrange été, Le Grand Bleu - Etablissement National de Production et Diffusion Artistique (Lille Région Nord-Pas de Calais) Le Grand Bleu – Etablissement National de Production et de Diffusion Artistique 36 avenue Marx Dormoy – 59000 LILLE 03.20.09.88.44 / www.legrandbleu.com / legrandbleu.over-blog.fr / [email protected]

FICHE SPECTACLE Fantomette nouvelle version - …legrandbleu.com/wp-content/uploads/2015/10/FICHE_SPECTACLE... · 1. Fantômette, la justicière masquée Héroïne née en 1961 de

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FICHE SPECTACLE FANTÔMETTE

THÉÂTRE – TOUT PUBLIC DÈS 8 ANS – DURÉE : 45 min

JEU ET MISE EN SCENE COSTUMES Béatrice Courtois Emilie Dufossé COLLABORATION ARTISTIQUE LUMIERE Fabrice Gaillard Nicolas Polet CREATION SONORE ET MUSIQUE COPRODUCTION Benjamin Delvalle Compagnie Etrange été, Le Grand Bleu -

Etablissement National de Production et Diffusion Artistique (Lille Région Nord-Pas de Calais)

Le Grand Bleu – Etablissement National de Production et de Diffusion Artistique 36 avenue Marx Dormoy – 59000 LILLE

03.20.09.88.44 / www.legrandbleu.com / legrandbleu.over-blog.fr / [email protected]

Le spectacle Là où Fantômette passe, le crime trépasse. Une joyeuse adaptation de l’œuvre éponyme de Georges Chaulet de la collection “la bibliothèque rose”. Qui est donc cette justicière masquée, cette fameuse Fantômette ? Personne ne connaît sa véritable identité. Nul ne l’a jamais vue… On ne sait d’elle qu’une chose : elle agit toujours seule, la nuit. Mais alors, qui est-elle, le jour ? C’est la question qui intrigue les trois jeunes écolières de Framboisy, Françoise, Boulotte et Ficelle. Elles en viennent même à se demander si Fantômette ne serait pas… l’une d’entre elles. Mais laquelle ? Seule en scène avec sa guitare électrique, Béatrice Courtois donne vie avec une grande virtuosité aux nombreuses figures de Framboisy. Pétard ! Une sacrée bougresse qui nous joue là un bon tour.

Note d’intention sur le spectacle « J’avais envie, non pas de raconter une histoire de Fantômette, avec une intrigue et sa résolution mais plutôt de tourner autour de cette figure de justicière afin de raconter la fascination pour les héros. J’ai donc adapté plusieurs des romans de Chaulet pour mettre en valeur les exploits de Fantômette, l’attrait qu’elle exerce sur les fillettes de Framboisy (Françoise, Ficelle et Boulotte), et également la rage qu’elle provoque dans l’univers très masculin des « méchants ». L’action se déroule dans la classe de Mademoiselle Bigoudi, institutrice autoritaire et moqueuse de Framboisy. Et même si, tout au long du spectacle, on change de lieu, on revient fatalement et régulièrement dans cette classe, pour une interrogation, un problème mathématique ou une dictée. C’est à travers les discussions des trois fillettes qu’on va découvrir les incroyables exploits de Fantômette (chuchotements, secrets, petits bouts de papiers envoyés… on s’ennuie en classe). J’ai choisi de jouer tous les personnages à la manière d’un enfant qui s’amuse à faire parler les protagonistes de l’histoire qu’il invente. Comme si j’inventais l’histoire de Fantômette au fur et à mesure du spectacle. J’ai conservé la narration, ou le « flash spécial » radiophonique pour rythmer ses aventures. On parle d’elle, mais on ne la voit jamais (ou juste à la fin, furtive). Fantômette n’est peut-être qu’un personnage né de l’imagination des fillettes dont l’esprit vagabonde pendant la classe, et s’échappe par la fenêtre… »

Béatrice Courtois

1. Fantômette, la justicière masquée Héroïne née en 1961 de l’imagination de l’auteur Georges Chaulet qui lui consacra 50 épisodes publiés aux éditions HACHETTE dans la collection « la bibliothèque Rose ». « Là où Fantômette passe, le crime trépasse ». Fantômette mène une double vie. Le jour, simple écolière de douze ans, intelligente, vive et sans signes distinctifs particuliers, la nuit, elle devient Fantômette, la terreur des malfaiteurs. Toute entière consacrée à la lutte contre le crime et le rétablissement de l’ordre et de la justice, elle ne coopère pas directement avec la police, elle arrête elle-même les bandits, les ficèle, puis appelle les gendarmes. Elle n’est pas dotée de super-pouvoirs mais possède des facultés intellectuelles hors normes. Elle est également douée d’un sens de l’observation et d’une mémoire photographique incroyable. Elle excelle aussi dans de nombreuses disciplines sportives. Le lecteur ne voit jamais la transformation s’opérer entre l’écolière et la justicière. Elle reste suggérée. « Fantômette est fait avec style. Sa poésie verbale ne s’encombre d’aucun discours parasitant les productions enfantines dans un sens réactionnaire ou progressiste : Fantômette rend fantomatique toutes les idéologies. Les enfantômettes sont poétiques parce que l’enfance (…) est un monde énigmatique.» Thomas Clerc (écrivain) Propositions : * Lire des extraits de texte de Fantômette, de Georges Chaulet. * Faire le portrait des protagonistes de Fantômette (caractéristiques physiques, psychologiques, vestimentaires…) :

- Les trois amies : Françoise, Ficelle et Boulotte - L’institutrice Mademoiselle Bigoudi - Les voyous de tout poil : Le Furet, Bulldozer, Johnny Baratino…

* Imaginer comment les personnages du Furet et ses complices, Bulldozer et Kafar, arriveraient à mettre Fantômette hors course (quitte à ce qu’elle arrête d’elle-même), mais sans avoir recours à la violence.

* Travailler sur la figure du héros : − Son statut : le héros est-il aimé, jalousé, qui est-il dans la vie, quelle différences entre

l’individu et le héros, etc. − Sa représentation, ses attributs : costumes, accessoires, pouvoirs, etc. − Les codes du super héros, et en parallèle ceux des voyous, du policier

Sur http://bit.ly/1B4OCoJ vous pouvez télécharger un dossier complet sur la thématique « Héros et utopies », réalisées par les enseignantes missionnées du Grand Bleu pendant la saison 2013/2014. 2. Le reflet d’une époque a) Un langage situé dans le temps Le travail de mise en scène permet de transposer le texte et la langue fleurie de Georges Chaulet au plateau. Il lui donne corps et joue avec le charme de ce langage désuet. Vous trouverez en annexe l’échange entre deux malfrats. Les dialogues de cette scène sont caractéristiques du langage suranné employé dans Fantômette. Différentes pistes à explorer : * A partir des illustrations des albums, étudier l’évolution graphique des représentations des personnages de Fantômette, des années 1960 à aujourd’hui. Et voir comment les modèles féminins ont évolué et ce qu’ils révèlent des canons de beauté actuels. * Collectionner des mots et expressions désuètes qui peuvent incarner une époque ou un registre social. Exemples : coquine, pétard, partir à la cloche de bois, brigadier, automobile… * Transposer un extrait de texte à une autre époque : au 18ème siècle, aujourd’hui, dans 200 ans etc. Analyser les changements (les noms de personnages, leur environnement, le vocabulaire utilisé etc.). Cela peut être l’occasion d’introduire la notion d’anachronisme. Cet exercice peut également être réalisé avec des différences de lieux. Par exemple, l’histoire ne se passe pas en France mais en Angleterre, dans un pays du Maghreb, d’Asie ou autre. Quels sont les éléments immuables, quels sont les éléments qui changent ? b) Des accessoires, symboles d’une époque Dans le spectacle, c’est grâce à un décor minimaliste que l’ambiance des années 1950/60 surgit. Les objets réalistes et les costumes donnent à voir les espaces et les différentes atmosphères de l’histoire : - Une chaise d’école pour la classe de Mme Bigoudi - Un téléphone des années 50 pour le Furet - Une loupe pour le professeur Potasse, oncle de Ficelle Proposition : * Comparer les différents moyens d’accès aux informations des années 1960 mentionnés dans Fantômette (téléphone, flash spécial, journaux quotidiens) et ceux utilisés de nos jours. Inventer un nouveau moyen de communication pour faire connaître les nouvelles, passer un message. Vous pouvez vous inspirer de la cryptologie c’est-à-dire de l’étude des messages codés ou secrets (hiéroglyphes, encre sympathique, code Marie-Antoinette…).

3. Donner vie à une histoire, à des personnages Seule en scène, avec un clavier, un micro sur son pied et une guitare électrique, Béatrice Courtois donne vie à l’ensemble des personnages. La dextérité de la comédienne nous fait virevolter d’un personnage à un autre. a) Par le texte et le jeu Différentes pistes à explorer : * Travailler l’interprétation d’un texte sur scène (mise en espace, mise en son, en corps et en image). Proposer une lecture expressive d’un très court extrait de Fantômette et discuter de ce qu’apportent chaque élément :

- le rythme, le ton, l’émotion - les différentes prises de parole des personnages, interprétés par un même comédien ou par plusieurs élèves qui ont des « rôles » définis.

* Pour l’enseignement secondaire, il est possible de travailler avec vos élèves autour de la différence de forme entre un roman et un texte de théâtre.

- Quelles sont les spécificités de chacune de ces formes littéraires ? - Il est possible de travailler sur les différences entre les romans de Fantômette et le

spectacle. Quels moyens sont utilisés pour adapter le roman ? Quelles sont les contraintes liées au changement de « langage » ?

* Lors d’un atelier de pratique artistique (entre 1h et 1h30) avec la metteur en scène et comédienne du spectacle, travailler sur les codes de jeu du théâtre. Entre l’individu, le comédien et le personnage, les frontières existent mais sont perméables. Comment s’amuser à passer de l’un à l’autre ? Pour plus de renseignements sur les conditions de cet atelier, merci de contacter l’équipe des relations avec le public au 03 20 09 45 50 ou [email protected].

Photographies du spectacle : Béatrice Courtois en jeu, représentant différents personnages : l’institutrice Mme Bigoudi, Ficelle et Le Furet

b) Par l’univers sonore En lien avec le travail d’adaptation et d’écriture scénique, Béatrice Courtois a fait appel à Benjamin Delvalle pour transposer au plateau l’univers de Fantômette. L’écriture de Georges Chaulet très imagée, poétique et fleurie, transporte le lecteur dans un univers sonore. C’est pour représenter au plateau cet univers que Benjamin Delvalle a composé tantôt des musiques, tantôt des ambiances qui racontent des lieux (classe, laboratoire, cour de récréation...). La narration est donc multiple. La comédienne peut tour à tour être, ou non, sonorisée, jouer avec une voix-off, permettant ainsi un autre rapport avec le spectateur. Plus qu’habillé, le récit est bâti avec les univers sonores de Benjamin Delvalle. Proposition : * Définir les bruits caractéristiques de certains lieux ou scènes. Exemples : l’école, un cambriolage la nuit, la campagne, une fête etc. * Reproduire certains de ces sons grâce à la voix et/ou le corps (taper dans ses mains, claquer des doigts, claquer sa langue, souffler doucement etc.) puis éventuellement en utilisant des objets de l’environnement immédiat (effeuillage d’un cahier, frottement d’une chaise, chute d’un stylo etc.). * On peut aller plus loin en enregistrant ces sons et en les compilant sur l’ordinateur pour créer un environnement sonore global autour du spectacle.

Pour aller plus loin : De très courts extraits vidéo du spectacle peuvent être visionnés sur : https://vimeo.com/99735435 Vous pouvez, pour l’univers de Georges Chaulet vous référer à son ouvrage : Les Secrets de Fantômette, Georges Chaulet, Editions Hachette Et pour prolonger l’expérience de spectateur… Jeu concours Télérama « Mon plus beau spectacle » La Belle Saison avec l’enfance et la jeunesse – initiative du ministère de la Culture et de la Communication pour accompagner et amplifier toutes les dynamiques artistiques et culturelles de qualité à destination des nouvelles générations partout en France – lance avec Télérama un grand concours : « Mon plus beau spectacle ! ».

Exprime ce qui t’a fait rire, sourire, pleuré ou agacé, comme tu le souhaites : avec un dessin, une photo, une vidéo, avec des mots comme un poème ou une chanson… Après votre venue au spectacle Fantômette, ce peut-être l’occasion d’imaginer avec vos élèves un retour sensible sur ce qu’ils ont vécu.

Ce jeu-concours gratuit (sans obligation d’achat) est ouvert aux enfants de 4 à 10 ans et aux adolescents de 11 à 14 ans (deux catégories distinctes). Les oeuvres doivent être envoyées en version électronique via un formulaire en ligne avant le 31 mai 2015. La forme est libre : dessin, texte, photo, vidéo, chanson, musique… S’il s’agit d’une vidéo, d’une musique ou d’une chanson, la durée ne devra pas dépasser 5 minutes. Les œuvres seront sélectionnées par un jury, certaines seront exposées et/ou publiées dans Télérama Enfants, sur www.telerama.fr et/ou sur www.bellesaison.fr. Le règlement du concours est consultable sur http://www.bellesaison.fr/BS-jeu-concours-telerama-reglement.pdf. Et pour envoyer sa contribution, c’est là : http://www.bellesaison.fr/jeu_telerama/ Plus d’informations auprès de l’équipe du Grand Bleu, par mail à [email protected] ou par téléphone au 03 20 09 45 50. Ce dossier est disponible en libre téléchargement sur notre site www.legrandbleu.com / Les actions du Grand Bleu / Accompagnement pédagogique ou bien directement sur la page du spectacle Fantômette.

ANNEXE – Extraits du texte du spectacle Extrait 1 - Flash spécial Flash spécial. Ce matin, vers huit heures, le Brigadier Pivoine, qui était de service au commissariat de Framboisy, recevait une communication téléphonique dont la nature l’intrigua. Une voix jeune et féminine lui annonçait qu’un saucisson l’attendait dans la cabine téléphonique de la place Victor-Hugo. Flairant un mystère, le brigadier a prévenu son supérieur, le commissaire Malabar. Avec la perspicacité qui le caractérise, le commissaire a jugé que la nouvelle était d’importance, quoique ressemblant beaucoup à une farce. Afin de s’en assurer, il a dépêché sur les lieux un car d’agents. Lesquels, ayant ouvert la cabine en question y ont trouvé sinon un saucisson, du moins un homme dont l’aspect s’en approchait. Il était soigneusement et étroitement ligoté au moyen d’une fine cordelette. Le brigadier Pivoine a découvert, fixée par une épingle au veston de l’individu, une carte de visite portant un nom étrange : Fantômette. L’homme, bien connu dans les milieux de la pègre sous le nom de Johnny Baratino, est actuellement interrogé par la police. Il était en train de commettre un cambriolage dans un immeuble de la rue Gambetta, quand il vit surgir devant lui une silhouette de jeune fille masquée, enveloppée d’une cape noire. Avant d’avoir eu le temps de réagir, il fut mis Knock-out par deux coups de poing, l’un à l’estomac, l’autre à la mâchoire. Il ne se réveilla que dans la cabine téléphonique. L’enquête se poursuit pour déterminer l’identité de la mystérieuse Fantômette. Fantômette ! La mystérieuse justicière que seules ses victimes ont pu voir, et qu’elles décrivent comme, une jeune fille masquée, avec une cape noire fermée par une agrafe d’or en forme de F. On ne sait pas grand-chose de cette aventurière, sinon qu’elle semble opérer généralement la nuit et sans aucune aide. Depuis qu’elle est apparue dans la ville, les bruits les plus invraisemblables courent sur son compte. Certains vont même jusqu’à prétendre qu’il s’agirait d’une écolière de Framboisy, élève de Mademoiselle Bigoudi. (Pour ma part, je refuse d’ajouter foi à une hypothèse aussi fantaisiste)

Extrait 2 - Fantômette en action. Alors que deux bandits se sont introduits dans l’atelier du Professeur Potasse afin de lui dérober les plans de la fusée, Fantômette surgit et les met K.O. Bulldozer : Que s’est-il passé ? Kafar : Qu’est-ce que c’est que cette mascarade ? Le mardi gras est passé depuis longtemps. Ah le brigand, il m’a volé les plans ! Où est mon révolver ? Cours-lui après ! Bulldozer : Après le révolver ? Kafar : Mais non, crétin, après notre agresseur. Bulldozer : C’est pas un homme, on dirait plutôt une fille. Qui vient de se sauver avec notre barque ! Kafar : Eh bien, fille ou pas, elle va me le payer. Pétard ! Ah la coquine ! Ah la brute… Bulldozer : C’est pas la peine d’insister, pour ce soir, c’est râpé. Kafar : Oui. Rentrons. Sans barque, il va falloir faire le tour par la ville. Ils traversent le jardin, atteignent le devant du pavillon et sortent en escaladant la clôture. Ils se dirigent vers le centre de Framboisy, passent le pont et reviennent, en longeant la rive, vers l’endroit où ils avaient embarqué. Le bateau est là, amarré. Aucune trace de leur mystérieuse adversaire. Ils s’approchent de leur voiture, une longue Mercedes. Kafar : Purée ! Qu’est-ce que c’est encore que ça ? Bulldozer : Quoi ? Kafar : Pétard ! Les quatre pneus. Dégonflés. Mille diables, c’est un mauvais tour de cette petite peste… Extrait 3 – Le Furet Le Furet : Elle commence à me courir sur le haricot cette petite peste qui se prend pour une justicière. Si je la tenais… Allo, Bulldozer, c’est le Furet, j’ai un plan au sujet de Fantômette. On se retrouve dans une heure au p’tit bar… Allo Baratino, c’est le Furet, t’as entendu la dernière. Ben moi, elle commence à me chauffer les esgourdes. Rendez-vous dans une heure au p’tit bar. Alpaga ? C’est l’furet. J’t’appelle au sujet d’une affaire qu’on a en commun. Toi et moi on veut s’venger. En finir une fois pour toute avec cette mouche qui nous tourne autour et nous agace. Seulement en agissant séparément, on va avoir du mal à l’atteindre. Mais en nous réunissant, ce s’ra faisable. L’union fait la force. Rendez-vous au p’tit bar dans une heure. Allo, monsieur Dinette ? J’ai cru comprendre que vous aviez en ce moment les poches percées. J’imagine que vous cracheriez pas sur l’idée de vous renflouer les fouilles ? Pour ça, je peux vous donner un p’tit coup de pouce avec en prime une opération publicitaire gratis pour vos galeries Farfouillettes. Si ça vous chatouille, rendez-vous dans une heure au p’tit bar. J’y serai avec quelques vieux amis.