7
FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:00 1

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:001

Page 2: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 201522222Message

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:002

Page 3: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015

Actualité 33333Présidentielle 2015/ Sorties médiatiques de la Cour constitutionnelle

Controverse !

saisie, manque de local pour descentres de recensement et de vote(CRV), etc. Voilà ce à quoi sont con-frontées les populations de cettepartie du Togo depuis hier. Bref, ils’agit des problèmes logistiques,des difficultés rencontrées dans cesopérations dans le Grand Lomé etle reste de la Zone I. On se demandepourquoi la Céni n’est pas arrivée àremédier à ces difficultés avant ledémarrage dans la zone II.

Les quelques person-nes qui se sont déplacées (puisqu’iln’y a pas d’affluence) pour aller sefaire enregistrer ou procéder à lavérification de leur nom, sont reve-nues déçues à cause du retarddans le démarrage. A cette allure,on peut bien se demander commentla Céni espère se prendre pour at-teindre sa prévision de 600 000électeurs en plus du fichier de 2013qui comporte 3 044 000 électeurs.

Isidore

Les opérations de révi-sion des listes électorales ont com-mencé depuis lundi dans la zone II.Mais visiblement, la Commissionélectorale nationale indépendante(Céni) ne semble pas prendre desdispositions pour éviter les difficul-tés rencontrées dans la zone I.

La révision des listesélectorales en cours dans les pré-fectures de Kpélé, de Danyi, deWawa, d’Akébou, d’Amou, de Hahode l’Est-Mono, du Moyen-Mono, dela préfecture d’Ogou, d’Anié, deBlitta, de Sotouboua et de Tchamba,n’a rien à envier à celle qui s’estdéroulée dans la Zone I. Cela sem-ble donner raison à ceux qui indi-quent que l’institution chargée d’or-ganiser l’élection présidentielle esten train de bâcler les opérations derévision des listes électorales, uneétape capitale dans ce processusélectoral. Retard dans le déploie-ment des kits, panne des généra-teurs, absence des opérateurs de

de la Constitution du 14 octobre1992, le scrutin est ouvert sur con-vocation du corps électoral par dé-cret pris en conseil des ministressoixante (60) jours au moins etsoixante-quinze (75) jours au plusavant l’expiration du mandat du pré-sident en exercice. Cela signifie quele décret de convocation du corpsélectoral doit être pris soixante (60)

Deux communiquéscontradictoires à moins de 48 heu-res, c’est ce qu’on remarque chez laCour constitutionnelle qui doit situerles Togolais sur la date de la tenuede l’élection présidentielle pro-chaine.

On se rappelle d’abordune interview dans laquelle le pré-sident de la Cour constitutionnelle,dont la fonction lui impose un éloi-gnement des questions politiques,a déclaré caduc, l’Accord politiqueglobal (Apg). Une déclaration quiavait provoqué le tollé général dansl’opinion qui se retrouve étonnée dela position d’Aboudou Assouma quidevrait prendre de la hauteur parrapport à la politique. Cependant,jusqu’aujourd’hui, les Togolais con-tinuent d’exiger la mise en œuvredes réformes constitutionnelles etinstitutionnelles dont les pages ontété très tôt tournées par le présidentde la Cour constitutionnelle.

C’est dans cette atmos-

phère que le président de la hautejuridiction revient le lundi 2 févrierdernier avec un communiqué toutautant controversé dans lequel ilconvoque le corps électoral entrele 17 février et le 5 mars 2015. Loinde situer l’opinion, ce document aplutôt provoqué une impasse. « Auxtermes de l’article 61 de la Constitu-tion du 14 octobre 1992, le scrutinrelatif à l’élection présidentielle doitêtre ouvert 75 jours au plus tôt et 60jours au plus tard avant la fin dumandat présidentiel en cours. Lemandat ayant débuté le 04 mai2010, date de la prestation de ser-ment, il prend fin le dimanche 03 mai2015. En conséquence, le scrutin estouvert sur convocation du corpsélectoral », a indiqué le communi-qué. Le communiqué a ensuite in-vité les différents postulants à faireacte de candidature 45 jours avantle scrutin, conformément à l’article153 de la loi N°2012 du 29 mai 2012,modifiée par la loi N°2013 du 19

février et la loi N°2013-008 du 22mars 2013 portant Code électoral.

Cette sortie de la Courconstitutionnelle pose d’énormesdifficultés dans l’organisation, etmême la tenue de cette élection pré-sidentielle. Si on s’en tient aux indi-cations de la Cour, avec les calculsafférents, il n’y aurait pas de délai

pour le dépôt des candidatures.D’ailleurs, la Commission électoralenationale indépendante (Céni) nepourra pas faire tenir l’élection dansla fourchette du 17 février et le 5mars. Puisque les opérations derévision des listes électorales seterminant le 23 février, il faut alorsune période pour les réclamationset autres contentieux électoraux.

Les responsables de laSynergie des travailleurs du Togo(STT) n’ont visiblement pas aimé lasortie du Premier ministre, une sor-tie effectuée le lundi 2 février der-nier au Centre hospitalier régional(CHR) de Lomé. Ils l’ont manifesté lelendemain mardi à travers un ras-semblement qu’ils ont eu au sein duCHU Sylvanus Olympio.

En effet, leurs collèguesdu Centre hospitalier régional

Grève de la STT :Arthème Ahoomey-Zunu charge

le personnel soignant

qui sont au pouvoir et dont sont pri-vés le bas peuple. « Les autoritésne pourront jamais venir se fairesoigner dans les hôpitaux. Si onferme la morgue, et que moi j’aienvie d’aller chercher un corps, j’ailes moyens de le faire. La fermeturede la morgue ne pénalise que le baspeuple », a-t-il affirmé sous le regardmédusé du personnel soignant.

Par ailleurs, le Premierministre a tenu une réunion dans lamême journée de mardi avec lesresponsables de la Synergie destravailleurs du Togo (STT). Au coursde cette rencontre, ArthèmeAhoomey-Zunu a déclaré que lesrevendications portées par la STTn’ont plus un caractère social. Elles

s’agit, parce qu’il faut qu’on arrêted’être en conflit permanent sur dessujets qui ne nous divisent pas, maisau contraire doivent nous rappro-cher, nous en tant que gouverne-ment et vous en tant qu’agents de lafonction publique », a-t-il laissé en-tendre.

Cette réaction a étéqualifiée de grossière et de mépri-sante par le personnel soignant quine demande que de meilleures con-ditions de vie et de travail. On an-nonce de gros nuages dans le cieldu gouvernement et de la centralede la synergie des travailleurs duTogo.

Isidore

(CHR) de Lomé étaient comme dansun rêve. Le chef du gouvernement,celui qui devrait chercher par tousles moyens le consensus et évitertout autre mouvement de grève, lesa bien chargé au cours de cette vi-site. Les propos tenus par le Pre-mier ministre sont « révoltants »,comme l’a indiqué un praticien hos-pitalier. « Ceux-là nous prennentpour des demeurés », a-t-il indiquéfurieux. Arthème Ahoomey-Zunun’est pas allé du dos de la cuillère.Tout porte à croire qu’il cherchaitdepuis l’occasion pour se libérerd’un poids. Visiblement, les grèvesrépétitives des agents de la fonctionpublique font retourner l’estomac auchef du gouvernement. « Le secteur

de la grève est pris en otage pourrien par des grèves répétitives », adéclaré Arthème Ahoomey-Zunu. Etil a ajouté : « J’ai demandé unetrêve, le temps d’aller me soigner. Amon absence, j’ai constaté que laSTT est partie en grève ».

Le Premier ministre nes’est pas arrêté là. Il est allé loin endéclarant tout haut ce que le peu-ple pense bas des autorités. Surtoutles largesses dont bénéficient ceux

ont plutôt l’allure d’une perturbationde la vie administrative. « On ne peutpas tout le temps travailler sous lapression, en termes de grève dugenre les cours sont considéréscomme faits. Je trouve cela en de-hors des revendications sociales. Sic’était des revendications politiques,on comprendrait. Maintenant quece ne sont pas des revendicationspolitiques, nous voulons compren-dre de quelles revendications il

Révision des listes électoralesdans la zone II Toujours les mêmes

difficultés

Visiblement, l’institution en chargen’en dispose pas, à en croire la sor-tie de la Cour constitutionnelle.Toute chose qui rend inconfortablele pouvoir. Ce dernier s’est rétractéà travers la déclaration du ministrede l’Administration territoriale, de laDécentralisation et des Collectivitéslocales, Gilbert Bawara qui a indi-qué que la présidentielle pourra setenir en mi-avril.

Des controverses quin’ont pas laissé indifférents lesmédias nationaux et internationauxqui ont abondamment repris cescafouil lages. Ce qui fait réagirAboudou Assouma qui se voit obligéde faire une mise au point mardi. Unenouvelle sortie qui contredit la pre-mière. « Conformément à l’article 61

jours au moins (soit le 17 février2015) et soixante-quinze (75) joursau plus avant l’expiration du man-dat en cours (soit le 04 mars). Laconvocation du corps électoral n’estdonc pas synonyme de jour du scru-tin. Il en est de même du scrutin quiest l’ensemble des opérations devote ou d’élection », indique le com-muniqué sur le site de la Cour cons-titutionnelle.

A l’analyse de ces dif-férentes interventions, on se de-mande ce qui se passe au juste danscette institution. C’est tout simple-ment regrettable qu’une institutionde la République puisse faire etdéfaire des déclarations sur un su-jet aussi important.

Isidore

Des controverses qui n’ont paslaissé indifférents les médias

nationaux et internationaux quiont abondamment repris ces

cafouillages.

Aboudou Assouma, Pdt CourConstitutionnelle

Séléagodji Ahoomey-Zunu, PMDr Tsolenyanu du Synphot,

membre de la Coordination de la STT

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:003

Page 4: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 201544444 NATIONJournée internationale de la Douane édition 2015L’OTR mobilisé pour la gestion coordonnée des frontières

ché à la liberté d’expression leprésident du parti des Togolaisveut faire des médias, un contrepouvoir économiquement épa-noui. « Mon ambition, c’est qu’onait au Togo une véritable écono-mie des médias », a-t-il marteléavant de se projeter dans l’orga-nisation de la prochaine prési-

« J’ai des projets pour mon pays,personne ne doit rester au bordde la route ». C’est en ces ter-mes que le candidat à la prési-dentielle 2015 a accueilli le par-terre de journalistes en leur ex-posant son ambition pour lesmédias togolais. I l envisagedans son souci deprofessionnaliser la presse dèsson accession au pouvoir, mo-derniser les lois en revisitant laHAAC pour la transformer en unorgane de promotion et non decensure. Pour arriver à uneprofessionnalisation dont il veutse faire le promoteur, AlbertoOlympio entend instituer aussiun cadre institutionnel. Ce cadrepermettra au journaliste de dis-poser d’un statut, d’un cadre éco-nomique et d’être libéré de la dic-tature économique car estime t-il, « toute démocratie a besoind’une presse forte ». Très atta-

A l’issue de cette célébration, uncertificat de mérite signé au nomdu Secrétaire Général de l’OMDa été décerné au Chef de l’Etatpour l’adoption d’un cadre juridi-que devant gérer l’action de laDouane.

Isaac Tonyi

Le 26 janvier dernier, près de 280 administrationsdouanières de part le monde célébraient pour la 62ème fois del’histoire, la Journée Internationale de la Douane. L’évènementorganisé pour la première fois depuis son avènement auTogo par l’Office Togolais des Recettes (Otr) a été marquépar une journée d’échanges et de débat autour du thème :« La gestion coordonnée des frontières : la démarcheparticipative pour tous les acteurs concernés».

Opérateurs économi-ques, agents de l’Otr et mem-bres du gouvernement, tousétaient mobilisés autour du Com-missaire Général de l’Otr HenriGapéri et celui des Douanes etDroits indirects, Adedzé Kodjo.Ce dernier, à l’ouverture des tra-vaux, a situé la commémorationde la journée internationale de laDouane dans le temps et dansl’espace en faisant allusion àl’époque romaine où la percep-tion des taxes était une réalitédans l’évolution des Etats, avantde souligner le rôle actuel quejoue la Douane dans le proces-sus de libéralisation économique.Sur le thème de cette édition2015, tel qu’institué par l’Organi-sation Mondiale de la Douane(OMD), le Commissaire des

Douanes et Droits Indirects (Cddi)s’y est prononcé en expliquantaux différents acteurs l’impor-tance de la démarche coordon-née pour une fluidité au niveaudes frontières. « La Douane To-golaise a installé une collabora-tion entre les différents Doua-nes de la sous-région avec unaccord signé pour échange d’in-formation en rapport avec lesflux commerciaux » a-t-il fait sa-voir. « C’est une occasion derenforcer le partenariat entre lesacteurs du commerce internatio-nal », a renchéri le CommissaireGénéral de l’Otr à sa prise deparole. Selon ce dernier, le thèmede cette journée est en symbioseavec les objectifs de son institu-tion qui est d’assurer, faut-il lerappeler, un travail de qualité et

de transparence. Henri Gapéri a,à cet effet, demandé à tous lesagents aux postes de frontièresde satisfaire aux besoins impo-sés par le thème de cette jour-née. Dans son discours d’ouver-ture, le représentant du ministrede l’Economie et des Financesa remercié l’OMD pour les diffé-rents appuis techniques assurésaux administrations douanièrespour leur modernisation. Il a aussiconvié cette organisation à trou-

ver les meilleurs mécanismespour renforcer les liens entre tousles acteurs intervenant aux fron-tières. « Les douanes sont uneporte d’entrée et de sortie de toutpays, c’est pourquoi il est néces-saire pour toutes les douanesde sécuriser les échanges com-merciaux » a-t-il conclu.

Il nous souvient quedans les nuits des 09 et 10 jan-vier, 11 et 12 janvier 2013, lesmarchés de Kara et de Lomé ontété durement frappés par des in-cendies occasionnant des dégâts

La présidentielle 2015 approche à grand pas. Si dans lelanderneau politique togolais au niveau des candidats déclarés à cettecourse, il en existe un qui a pu extérioriser sa vision politique à traversun projet pour la société togolaise, il s’agit sans nul doute du présidentdu Parti des Togolais. A travers son livre intitulé ‘’je prends le parti desTogolais’’, Alberto Olympio s’affiche comme un prétendant sérieux à lamagistrature suprême. Il l’a encore réaffirmé le 19 janvier dernier dansses vœux aux médias, invités à son siège.

Vision politique et programme de sociétéAlberto Olympio : « Mon ambition,

c’est qu’on ait au Togo une véritableéconomie des médias »

dentielle. « Notre prochaine ba-taille, c’est de faire en sorte quenous arrivions aux affaires et defaire appliquer notre programmede société », a-t-il fait savoir. Acet effet, le leader du parti desTogolais exhorte les populationsà aller massivement se faireinscrire sur les listes électoralespour un devoir civique le jour duvote. Alberto Olympio exige lenettoyage du fichier électoral etse dit prêt à financer ce proces-sus si l’Etat est réticent. Il s’estaussi prononcé sur la questiondes réformes qui est une néces-sité. Toutefois, pour ce dernierle plus important, c’est d’avoirun fichier propre. A cet effet, iln’entend point jeter ses militantsdans les rues pour l’obtention deces réformes. « Le Togo a déjàpayé sa liberté au prix du sang.Il n’y a aucune excuse de lui enprendre encore une goutte » a-t-il pesté. Pour conclure son ex-posé, le candidat du parti desTogolais a invité l’ensemble desmédias et la population à semobiliser pour l’élection prési-dentielle qui a lieu dans quelquesmois.

Isaac Tonyi

Incendie des marchés du TogoDeux ans après, les

victimes demandentjustice et réparation

matériels qui se chiffrent à desdizaines de milliards de frs cfa.Deux ans après cette tragédie etla parodie du téléthon pour dé-dommager les victimes, c’est laconsternation totale et la déprimedes ayants droit regroupés ausein de l’Association des Sinis-trés des Marchés du Togo (Assimat) qui brise le silence pourdemander justice et réparation.

Face à la presse le 27janvier dernier, l’Assimat, par lavoix de sa présidente AdjomadaAfi Senaya a retracé la situation

que vivent actuellement les si-nistrés de ces marchés, aban-donnés à eux-mêmes. Plus de20 décès, a-t-elle affirmé, ont étéconstatés et plus d’une cinquan-taine de personnes en hospitali-

sation, ajoutés au choc psycho-logique de plus de 800 commer-çants concernés par la tragédie.Face à l’humiliation qu’ils subis-sent au jour le jour et à la mes-quinerie de l’Etat à leur endroit,ces sinistrés dénoncent le si-lence des autorités et des acteurspolitiques. Ils exigent par consé-quent l’ouverture d’une enquêteinternationale, l’indemnisation to-tale et complète de tous les si-nistrés et aussi la constructiond’un nouveau marché.

Isaac Tonyi

Table d’honneur

Alberto Olympio,Pdt Parti des Togolais

Les sapeurs pompiers à pied d’oeuvre pour circonscrirel’incendie du marché de Lomé

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:004

Page 5: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 55555NationDes assassinats et crimes organisés à Lomé

L L L L L’indif’indif’indif’indif’indifférférférférférence des ODDH qui fâcence des ODDH qui fâcence des ODDH qui fâcence des ODDH qui fâcence des ODDH qui fâchehehehehelons le faire, mais on ne sait pasencore comment procéder »,nous a confié l’oncle de DjogbéssiElise, la jeune fille dont le corpsa été découvert dans la maisondu Ibo. Comment un tel crime,qui est allé au-delà même de nosfrontières ne puissent pas inter-peller les défenseurs des droitsde l’Homme ? Certes, il faut con-damner par des communiquéspondus et lus à travers lesmédias, mais le mieux serait defaire en sorte que la justice soitfaite, afin de décourager les réci-divistes. Concernant le secondcas de décès, depuis vendredide la jeune Agbalégnon, em-ployée à la société mèche Nina,morte dans des conditions dé-plorables, on n’a pas encore deréactions de ces organisations.C’est le silence radio pour lemoment.

Il est aujourd’hui re-grettable que de telles choses sepassent dans notre pays, maisque la société civile ne réagissepas. Dans tout pays, là où lespolitiques on échoué, c’est lasociété civile qui prend les cho-ses en main et fait régner l’ordre.Mais ici, tout porte à croire queles deux ont abdiqué.

Isidore

Même en politique, elles ne jouentqu’un rôle de second rang, alorsque dans les autres pays de lasous-région, le Burkina Fasonotamment, c’est la société ci-vile qui a pris ses responsabili-tés en changeant le cours desévénements. Quand on prend lesorganisations de défense desdroits de l’Homme au Togo, on al’impression qu’elles n’ont de rôleque pour défendre ceux qui sontaisés. Kpatcha Gnassingbé,dans l’affaire d’atteinte à la sû-reté de l’Etat, Pascal Bodjonadans l’escroquerie dite interna-tionale, Bertin Agba dans lamême affaire et bien d’autres.Mais lorsqu’un citoyen moyen ades démêlés avec la justice ouse sent brimé par une sociétéétrangère où des expatriés quimarginalisent, oppriment et fontsubir toute sorte de traitementsinhumains et dégradants auxautochtones, ces organisationssurprennent par leur passivité.

On se demandeaujourd’hui combien d’avocats,membres de ces organisationsqui ont déjà proposé leurs servi-ces aux proches des victimesdes deux événements précités.« Nous n’avons pas encore portéplainte contre le Ibo. Nous vou-

être victimes ; voilà des événe-ments qui devraient tirer la so-ciété civile de son sommeil, sur-tout celle qui se retrouve dans lebloc des organisations de défensedes droits de l’Homme (ODDH).Malheureusement, il est très rarede les voir intervenir sur cesquestions. Ces organisationsdonnent l’impression d’attendreque quelqu’un les saisisse avantde réagir. Sur l’affaire de la jeunefille tuée par un Ibo, elles sontrestées muettes comme unecarpe. Sur celle concernant la so-ciété Nina, c’est la même atti-tude.

Pour de nombreuxobservateurs, il faut que ces or-ganisations de la société civilerepensent leur fonctionnement.

Organisations de la société civile(OSC) ont déçu énormément. Etpour cause.

Le meurtre de la jeune

On leur a toujours re-proché de s’absenter du terrainsocial où on les attend le plus.Mais elles sont visibles tout le

PolitiqueLes dessous de l’abandon par Jean-Pierre

Fabre de sa nationalité française

tions sur le territoire national de dé-livrer des factures qui ont été fabri-quées auparavant par l’Office Togo-lais des Recettes », a expliqué leCommissaire aux Impots, Adoyi Esso-Wavana. Toutefois, a-t-il indiqué, ilsera donné autorisation à des entre-prises qui font demande de fabriquerelles-mêmes des factures mais ellesseront obligées d’apposer sur les fac-tures la vignette de TVA qui sera ven-due au niveau de l’Otr.

La facture normalisée vientainsi au delà du meilleur recouvre-ment fiscal, renforcer les différentesréformes économiques enclenchéespar les plus hautes autorités du pays.

Isaac Tonyi

Selon l’article 330 ducode général des impots : ‘’Touteopération doit être consignée parune facture qui doit remplir un cer-tain nombre de conditions’’. Maisselon le Commissaire aux Impôts,la pratique quotidienne a démon-tré que beaucoup de transactionscontinuent par se faire sans que lesfactures ne soient fournies auxclients. Pour bannir à cet effet lafraude qui se développe dans cemode opératoire, l’Otr a introduitcette nouvelle mesure afin d’ali-menter les caisses de l’Etat par lacollecte rigoureuse de la TVA etempêcher les entreprises de se su-crer sur le dos du contribuable. Pièce comptable qui fait foientre fournisseurs et clients ou en-tre opérateurs économiques et ad-ministration fiscale, instituée depuis1985 mais jamais appliquée de fa-çon rigoureuse, la facture normali-sée connaitra un début d’applica-tion à partir de mars 2015. Cettefacture qui comporte un numerod’identifiant fiscal, un hologrammeappelé vignette TVA est fournie parl’Otr et s’impose dans les transac-tions. « La facture normalisée four-nie par L’ Otr oblige tout opérateuréconomique qui fait des transac-

L’une des principales innovations de la loi des finances 2015votée le 30 décembre 2014 est l’introduction de la facture normaliséeTVA dans les transactions commerciales. Cette innovation en symbioseavec les objectifs de l’Office Togolais des Recettes (Otr) vise à améliorerle recouvrement fiscal de la TVA à hauteur de plus de 20%. Pour éclairerla lanterne des opérateurs économiques sur cette mode d’opération, lecommissaire aux impots Adoyi Esso-wavana était face à la presse le28 janvier dernier.

Introduction de la facture normalisée TVAdans les transactions commerciales

Le commissaire auximpôts donne les raisons

reformes constitutionnelles. Or,il se trouve que depuis quelquestemps, le leader de l’ANC ait

L’Article 62 de la cons-titution togolaise en vigueur dis-pose en son premier alinéa que« Nul ne peut être candidat àl’élection présidentielle s’il n’estexclusivement de nationalité to-golaise de naissance ».

Pour pouvoir contournercette disposition et se présenterà l’élection présidentielle de 2010,Gilchrist Olympio a dû passer parBlaise Compaoré pour amenerFaure à accepter qu’elle soit miseen veilleuse. A la suite de l’acci-dent survenu à ce dernier àWashington, à la veil le de cescrutin, Fabre a profité de lamesure de faveur pour être ad-mis candidat au scrutin présiden-tiel de 2010.

Avec les nouvelles don-nes politiques, le Président del’Anc ne peut plus bénéficier durespect de cette mesure de fa-veur découlant de la dispositionconstitutionnelle en question. Lasuppression de la disposit ionconstitutionnelle l ’empêchantd’être candidat avec une doublenationalité constitue une des rai-sons pour lesquelles, Jean-PierreFabre s’est associé à la batailleengagée par l’opposition pour les

L’évènement est de taille parceque depuis lors, Fabre s’est dé-solidarisé de la lutte pour les re-formes.

Il est tout simplementtriste que par égoïsme et pour sonintérêt personnel, Fabre sacrifiela lutte de tout un peuple. En l’oc-currence les vœux de ce peuplede voir les reformes aboutir avantles élections présidentielles decette année. En se comportantde la sorte, le Président de l’Anca démontré une énième fois sonopposition à toute idée de refor-mes surtout la question des deuxtours du scrutin. C’est tout sim-

trouvé de solutions à son pro-blème personnel en saisissantles autorités compétentes fran-çaises aux fins d’être dépossédéde sa nationalité française.

plement triste de la part d’un ac-teur politique qui se fait passerpour un champion de la lutte poli-tique.

L.L

fille par un ressortissant Ibo, ledécès d’une autre jeune fille dansla société Nina dans des condi-tions troubles, sans oublier lesnombreux braquages dont leshonnêtes citoyens continuent d’en

temps dans le domaine politique.Elles se substituent même par-fois aux politiques, jusqu’à vou-loir résoudre des problèmes po-litiques à leur place. Ces deuxdernières semaines encore, les

Jean-Pierre Fabre, Pdt ANCAdoyi Esso-Wavana, Commissaire

aux Impôts

La suppression de la dispositionLa suppression de la dispositionLa suppression de la dispositionLa suppression de la dispositionLa suppression de la dispositionconstitutionnelle l’empêchant d’êtreconstitutionnelle l’empêchant d’êtreconstitutionnelle l’empêchant d’êtreconstitutionnelle l’empêchant d’êtreconstitutionnelle l’empêchant d’être

candidat... une des raisons pourcandidat... une des raisons pourcandidat... une des raisons pourcandidat... une des raisons pourcandidat... une des raisons pourlesquelles Fabre s’est associé, à lalesquelles Fabre s’est associé, à lalesquelles Fabre s’est associé, à lalesquelles Fabre s’est associé, à lalesquelles Fabre s’est associé, à la

bataille engagée par l’opposition pourbataille engagée par l’opposition pourbataille engagée par l’opposition pourbataille engagée par l’opposition pourbataille engagée par l’opposition pourles reformes constitutionnelles.les reformes constitutionnelles.les reformes constitutionnelles.les reformes constitutionnelles.les reformes constitutionnelles.

Pour de nombreuxPour de nombreuxPour de nombreuxPour de nombreuxPour de nombreuxobservateurs, il faut que cesobservateurs, il faut que cesobservateurs, il faut que cesobservateurs, il faut que cesobservateurs, il faut que ces

organisations de la sociétéorganisations de la sociétéorganisations de la sociétéorganisations de la sociétéorganisations de la sociétécivile repensent leurcivile repensent leurcivile repensent leurcivile repensent leurcivile repensent leur

fonctionnement.fonctionnement.fonctionnement.fonctionnement.fonctionnement.Me Zeus Ajavon des ODDH

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:005

Page 6: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 201566666 INTER

tingent tchadien, composé de 2000hommes, a lancé en début de se-maine, un raid fulgurant contre BokoHaram sur le territoire nigérian. Déjàprésent dans la zone mais posté surla frontière nigéro-camerounaise,ce contingent tchadien a, pour lapremière fois, effectué une incursionosée dans certains des états Nord-Est du Nigéria, considérés commebastion de la secte islamiste. Ainsipar des bombardements aériens,ces éléments tchadiens ont réussimardi, à libérer la ville de Gambouprise depuis début janvier par cescombattants islamistes.

Mais seulement, aussitriste que cela puisse paraitre, cetengagement fort louable et salutairedu Tchad est noyé par la duplicité etle fourvoiement des autorités nigé-rianes. Officiellement reconnuesimpuissantes devant la croissancegrandissante des violences de cegroupe islamiste qui a déjà fait plusde 13.000 morts et près de 1,5 mil-lions de déplacés depuis 2009, lesautorités de ce vaste pays d’Afriquede l’ouest ont maladroitement dé-menti la libération de cette ville de

particulier la brutalité de BokoHaram contre nos populations, estune menace à notre sécurité collec-tive et notre développement. Ce quinécessite donc une réponse collec-tive, efficace et décisive », déclarait–elle notamment du haut de la tri-bune de l’U.A, lors de ce 24ème som-met de cette institution panafricaine.Mais pour en arriver à cette actionunitaire des états africains contreBoko Haram, «L’Union Africaine vademander au Conseil de Sécuritédes Nations Unies de voter uneRésolution dans ce sens et appelle,à cet effet, la communauté interna-tionale à y contribuer financière-ment », a renchéri pour sa part, leCommissaire de l’UA en charge dudossier, Ismaïl Chergui.

Dans cette dynamique, semue déjà en éclaireur le Tchad qui,prend désormais le devant de lascène. Ceci, avant la mise en branlede la très attendue machine offen-sive militaire panafricaine. C’estainsi qu’à corps défendant, un con-

et de paix jeudi déjà, ont posé lesjalons de cette nouvelle option. Ellefut entérinée, quarante-huit heuresplus tard, par l’assemblée générale.

Ainsi donc, sera bientôtconcrétisée, l’idée la force multina-tionale qui sera composée de 7.500hommes et dont les contours de sa

Le Nigéria peut enfinpousser un ouf de soulagementdans sa longue traversée de désertcontre le terrorisme. Exposée auxaffres terroristes de la secte islamisteBoko Haram qui sévit sur son terri-toire depuis six ans déjà, la grandepuissance militaire d’Afrique qui

Lutte contre la secte Boko Haram au NigériaLe Le Le Le Le TTTTTccccchad déjà au frhad déjà au frhad déjà au frhad déjà au frhad déjà au front !ont !ont !ont !ont !

Gambou par les forces tchadiennes.Selon elles, c’est plutôt l’œuvre del’armée nigériane. Mensonge etvéritable bévue à la Goodluck Jo-nathan, peut-on s’exclamer. Sinon,depuis quand alors cette armée ni-gériane autrefois puissante maisaujourd’hui fébrile et nonchalanteface à Boko Haram s’est-elle ré-veillée de sa longue léthargie voireapathie ? Peuvent encore se de-mander des observateurs avisés. Entout cas, sans grand risque de setromper, l’on peut estimer qu’il n’ yavéritablement rien d’objectif danscette hésitation des décideurs nigé-rians à s’exécuter devant leur fai-blesse. N’est-ce pas une volontémanifeste de reconnaitre seslimites face à une situation, laquellepourrait profiter à l’éternel rival Sud-Africain ?

Heureusement que lespopulations nigérianes peuventcommencer par souffler avec l’aidede la grande armée tchadienne,toujours fière de défendre le conti-nent contre le terrorisme.

Magloire TEKO

La lutte contre la secte islamiste Boko Haram au Nigéria prenddésormais une envergure internationale. L’Union africaine (UA), jus-que là attentiste, semble décider à prendre enfin la situation en main.A cet effet, l’institution panafricaine, à l’issue du vingt quatrième (24ème)sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains tenu les 30 et31 janvier derniers à Addis-Abeba, capitale Ethiopienne, a émis le vœude la mise en place prochaine d’une force multinationale. Mais déjà, leTchad passe à l’offensive.

La Première Agence dePresse Privée au Togo

Mamadou Kone, nouveau Président du Conseil Constitutionnel en Côte d’IvoireOuattara recharge t-il sa batterie pour la présidentielle de 2015 ?

du haut sommet de l’Etat. Et en lieuet place, plutôt un homme de con-fiance et facilement malléable quisaura jouer véritablement et fidèle-ment le jeu le moment venu pourseule fin, la reconduction de « soncandidat », celui du parti au pou-voir le Rassemblement Des Répu-blicains (Rdr). Tout l’enjeu se trouveaussi là puisque rappelons-nous,c’est cet organe qui avait déclarévainqueur de la présidentielle de2010, l ’ex-Président LaurentGbagbo. Ceci pendant que la Com-mission Electorale Indépendante(CEI), l’instance organisatrice du

Le Conseil Constitutionnel ivoirien a désormais à sa tête, unnouveau locataire. Mamadou Kone, c’est son nom. Il se substitue ainsià Francis Vangah Romain Wodié démissionnaire, a annoncé mardi der-nier, la Présidence ivoirienne. Une nomination qui repose d’ores et déjà,la question sur l’issue transparente de la prochaine présidentielle quia lieu en octobre prochain au pays des Eléphants. Abidjan joue t –elleau stratège ? Nous analysons !

tions à Ouattara, nous osons croireque cette nomination de MamadouKone à la tête du Conseil Constitu-tionnel est autant ordinaire que dé-motivée que l’on ne puisse le croire.En tout cas, il a intérêt à le prouverdans les jours qui précéderont lescrutin à l’opinion ivoirienne et in-ternationale. Notamment toute sadisponibilité à œuvrer pour un scru-tin clair, transparent et surtout

tion, le Président de la Cour Su-prême de la Côte d’Ivoire, préala-blement ministre de la Justice entre2006 et 2010. Aujourd’hui, nom-breux sont les bruits de couloir quiattribuent au Président sortant, autravers de la célérité ayant caracté-risé la nomination de ce dernier, desidées purement électoralistes quisous-tendraient sa démarche.Alassane Ouattara verrait –il alorsen Francis Wodié, un potentiel chal-lenger qui l’affronterait dans les ur-nes en octobre prochain? La ques-tion se pose. Surtout que ce dernierest le Président du Parti Ivoirien desTravailleurs (PIT), bannière souslaquelle, ce dernier a déjà brigué àtrois reprises, la magistrature su-prême du pays. Et si tel est le cas, ilest compréhensible pour Abidjan devouloir mettre hors circuit, quelqu’unqui aurait, durant trois années con-sécutives, bien cerné les rouages

Après plus de trois ans àla tête du conseil Constitutionnel dela Côte d’Ivoire, Francis Wodié a dé-missionné de son poste. Ceci, pourdes raisons de «procédure » et de« tempérament », à en croire le com-muniqué officiel de la Présidenceivoirienne. Ainsi, cet avocat et an-cien candidat aux présidentiellesde 1995, 2000 et 2010, nommé enjuillet 2011 par le Président ivoirienAlassane Dramane Ouattara (ADO)quitte ainsi la tête de l’organe su-prême ayant en charge, la hautemission de valider en dernier res-sort, la prochaine présidentielle enCôte d’Ivoire.

A peine cette démissionannoncée que le poste vacant atrouvé un occupant. Ce dernier n’estautre qu’une personnalité assezconnue dans l’entourage de ADO.Mamadou Kone, puisque c’est de luiqu’il s’agit, était jusqu’à sa nomina-

scrutin déclarait à son niveau,Alassane Ouattara vainqueur.A cette allure, doit-on déduire par làque Ouattara a assimilé la fameuseleçon non seulement de son prédé-cesseur Laurent Gbagbo mais ausside plusieurs Chefs d’Etats africains,en plaçant notamment à la tête d’uneinstitution aussi hautement sensibleque le Conseil Constitutionnel, unfidèle en amitié et un partisan? De

toutes les façons, rien n’est moinssûr. Mais si tel est cas, le Présidentsortant ne tombe –t-il pas lui aussidans les mêmes travers que sonprédécesseur lorsque ce derniercriait au voleur alors même que leschiffres de la CEI plaidaient en sadéfaveur ?Sans pour autant prêter des inten-

apaisé et ce, au travers des actesforts et désintéressés pour éviter lecarnage de 2010 qui a malheureu-sement débouché sur près de10.000 morts avec en toile de fond,l’inculpation de Laurent Gbagbopar la CPI pour «crime contre l’Hu-manité».

Magloire TEKO

mise en place seront connus dansles semaines qui suivront. Ceci, auregard des désastres affreux et sanscesse grandissants que perpètre auquotidien ce groupe islamiste quidéfie de fait, au-delà du Nigéria,toute l’Afrique. Une situation très in-quiétante qui ne laisse guère indif-férente, la Présidente de la Commis-sion de l’Union Africaine, la Sud-Africaine N’ Kosazana Dlamini-Zuma. Pour elle, «Le terrorisme, en

aura visiblement montré ses limites,peut enfin compter sur une forcecoalisée panafricaine. C’est ensomme, la principale résolution prisepar les Chefs d’Etat et de gouverne-ment des pays d’Afrique les ven-dredi et samedi derniers à Addis-Abeba. Visiblement très remontéscontre ces fondamentalistes reli-gieux qui instrumentalisent l’islam àdes fins lugubres, les délégués del’UA, réunis en Conseil de Sécurité

...le Tchad prend désormais le ...le Tchad prend désormais le ...le Tchad prend désormais le ...le Tchad prend désormais le ...le Tchad prend désormais ledevant de la scène. Ceci, avantdevant de la scène. Ceci, avantdevant de la scène. Ceci, avantdevant de la scène. Ceci, avantdevant de la scène. Ceci, avant

la mise en branle de la trèsla mise en branle de la trèsla mise en branle de la trèsla mise en branle de la trèsla mise en branle de la trèsattendue machine offensiveattendue machine offensiveattendue machine offensiveattendue machine offensiveattendue machine offensive

militaire panafricaine.militaire panafricaine.militaire panafricaine.militaire panafricaine.militaire panafricaine.

Idriss Deby, Pdt Tchad

Alassane Dramane Ouattara

...nombreux sont les bruits de...nombreux sont les bruits de...nombreux sont les bruits de...nombreux sont les bruits de...nombreux sont les bruits decouloir qui attribuent aucouloir qui attribuent aucouloir qui attribuent aucouloir qui attribuent aucouloir qui attribuent au

Président sortant, au travers dePrésident sortant, au travers dePrésident sortant, au travers dePrésident sortant, au travers dePrésident sortant, au travers dela célérité ayant caractérisé lala célérité ayant caractérisé lala célérité ayant caractérisé lala célérité ayant caractérisé lala célérité ayant caractérisé la

nomination de ce dernier, desnomination de ce dernier, desnomination de ce dernier, desnomination de ce dernier, desnomination de ce dernier, desidées purement électoralistesidées purement électoralistesidées purement électoralistesidées purement électoralistesidées purement électoralistes

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:006

Page 7: FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015...FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 ... tion du 14 octobre 1992, le scrutin relatif à l’élection

FLAMBEAU des démocrates N° 0390 du Jeudi 05 Février 2015 77777SPORT

Récépissé n°0317/16/05/2007HAACSiège social : Bd du 13 Janvier,Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé

Tél. (+228) 26 70 04 96e-mail : [email protected]

Maison de la Presse Casier N°72

Directeur Généralchargé de la Publication

Loïc LAWSON(90 34 63 25)

Directeur de la RédactionAGBESSI T. Isaac.(90 20 36 51)

RédactionEdgar K. DJISSENOU

K. IsidoreMagloire TEKO

StagiairesLAWSON Boèvi Mawuéna Joseph

DOGBE-A. KoffiPAO

Geodecom (22 48 00 32 / 92 63 85 58)Imprimerie : St Laurent

Tirage : 3000 exemplaires

Djaoupé Kokou claude siffle sa fin de carrière par un jubiléDyto enlèvDyto enlèvDyto enlèvDyto enlèvDyto enlève le tre le tre le tre le tre le trophéeophéeophéeophéeophée

ment était favorable pour partir »,a indiqué ce dernier. Il n’a pasmanqué de se prononcer sur leniveau de l’arbitrage togolais,pénalisé par l’inorganisation desstages. « Il ne faut pas se leur-

En prélude à ce tournoide Football, le désormais ex-arbitre international DjaoupéClaude était face à la presse le29 janvier 2015.

Au cours de cette ren-contre avec la presse, ce der-nier a retracé son parcours et situéles acteurs sur les motivationsde sa retraite. « J’estime qu’ilfaut quitter au bon moment.Après avoir officié cette finalede la Ligue Africaine des Cham-pions, chose qui n’arrive pas tou-tes les fois, j’ai senti que le mo-

Organisé par la struc-ture événementielle Sergio Sport,ce tournoi de football a réuni qua-tre clubs de l’élite notammentl’As Togo Port qualifié pour laCoupe CAF, Semassi de Sokodéqualifié pour la Ligue Africainedes champions, le Dynamic To-golais et le promu Kotoko deLavié. Après avoir écarté endemi-finale kotoko de Lavié, Dytode Lomé s’adjuge le trophée enbattant en finale (2-1), Sémasside Sokodé, tombeur de la for-mation portuaire.

10ème édition du Tournoi petits poteaux deRéconciliation à Kéta-AssoukopéLa compétition bat son plein

Comme il est rentré dans les mœurs dans la préfecturedes Lacs plus, précisement dans le canton de Glidji à Kéta-Assoukopé depuis 2005, le Tournoi de réconciliation édition2015 vient d’être lancé avec la participation record de 54 équipesengagées.

chefs traditionnels ayant fait ledéplacement pour perpétrer la tra-dition, celle de la tolérance et lafraternité à travers le Foot. Enguise d’ouverture de la compéti-tion, le Préfet des Lacs a rappelé

Le lancement de cette10ème édition du tournoi petits po-teaux de Réconciliation a étéconsacré par une cérémonie pré-sidée par le promoteur du Tour-noi, Togbé Azanleko AssouKpalikpatcho III, chef du villagede Kéta-Assoukopé qui, à tra-vers la voix de son porte- pa-role, a remercié les différents

réalisations sont l ’œuvre deAgarawa Dodji et Olanlo Akodaaux 13ème et 75ème minutes de jeu.

La compétition est ren-trée depuis le 18 janvier dansles phases éliminatoires avec la4ème journée disputée le week-end dernier.

Notons que cette 10ème

édition est dédiée à l ’ancienjoueur Dravie Michel, décédé le

ceux qui ont contribué à son émer-gence. Il a, par ailleurs, exhortéla nouvelle génération d’arbitresau travail et assure être à dispo-sition de ces derniers pour lepartage d’expérience.

Notons que DjaoupéClaude a été consacré arbitre fé-déral en 1999 et accède, deuxans après, au grade d’arbitre in-ternational. Arbitre principal de lafinale de la Ligue Africaine desChampions en 2010 entre TPMazembé et l’Espérance de Tu-nis, Djaoupé a officié en tant qu’ar-bitre international, 55 matchesCAF et FIFA, 12 matches ami-caux internationaux et 4 matchesUfoa.

Del-Jo

rer, sans l’organisation des sta-ges les arbitres togolais n’aurontpas la chance d’officier au hautniveau. J’invite la FTF à se plan-cher sur la question», a-t-il ex-primé avant de remercier tout

Votre magGalaxy Sport dans

les kiosques lasemaine prochaine

Depuis 2013, le meilleur sifflet togolais, DjaoupéKokou claude a mis un trait sur sa carrière d’arbitre. Pourhonorer ce riche parcours, des festivités étalées sur le longde l’année. Au nombre de ces évènements marquants, a étéle jubilé de fin de carrière disputé le week-end écoulé avec lesacre du Dynamic Togolais (Dyto).

l’esprit de cette compétition quiréunit les fils et filles de divershorizons. Ces différents discoursont cédé place à la Super Coupeentre Espoir 2007 vainqueur dela 9ème édition et le vainqeur de laCoupe Fair Play la même an-née. A l’issue de cette confronta-tion, la formation de Messan-Kondji, Espoir 2007 enlève letrophée en battant son homolo-gue As Kounga (2-0). Les deux

02 mai 2011. L’une des grandesinnovations de cette édition de-meure le mérite que le promoteura voulu décerner à chacun desjoueurs de l’équipe vainqueur dela compétition en octroyant à cha-cun d’eux, un trophé. Plusieursautres prix d’honneur sont pré-vus. La grande finale se joue le27 avril 2015 sur le stade jubiléd’or de Kéta-Assoukopé.

Del-Jo

le caviar de Gervinho. Leséléphants de la côte d’ivoireconnaitront leur challenger pourle bouquet final aujourd’hui àl’issue de la confrontation entrele Ghana et le pays hôte. Poursa cinquième finale, la côted’ivoire est en passe de la livrercontre les Black stars qui partentfavoris de la seconde demi-finale.

S’achemine-t-on vers laremake de la finale de la CANSénégal 92 entre Eléphants etBlacks Stars ? Wait and see…

Del-Jo

CAN Guinée équatoriale 2015La côte d’Ivoire attend son

challenger pour le bouquet final

La 30ème édition de laCoupe d’Afrique des Nations alivré hier le premier verdict desdemi-finales. Les Eléphants dela côte d’ivoire ont su tirer leurépingle du jeu en écartant de leurchemin les Léopards de la RDC.Yaya Touré et Gervinho enpremier mi-temps ont été lesbourreaux des coéquipiers ducapitaine Kidjaba. Après avoirrépondu du tic au tac sur pénaltyà l ’ouverture du score ducapitaine des éléphantsDieumerci Mbokani et ses amisn’ont pu revenir au score après

Dyto de Lomé (archives)

Togbé Assou Kpalikpatcho III, promoteur du tournoi

flambeau 390.pmd 04/02/2015, 23:007