20
FI 4 – 21 avril 2009 – page 1 SOMMAIRE FI 4/2009 1 CMS de l’EPFL Natalie Meystre 2 L’insécurité dans les URL Patrick Saladino 2 ForumIT 3 Messages d'erreur indus Martin Ouwehand 6 Conférence SOS13 Jean-Claude Berney 8 Une machine à chercher les documents Jean-Damien Humair 10 VMWorld Europe 2009 Fabien Figueras & Eric Krejci 13 Noms de domaine 13 Vos favoris partout avec vous Bob de Graffenried 14 Programme des cours 18 Architecture Information Summit Natalie Meystre 19 Il y a 20 ans dans le FI 20 FlashiPhone François Roulet SUITE EN PAGE 4 éCOLE POLYTECHNIQUE FéDéRALE DE LAUSANNE p/a EPFL - Domaine IT - CP 121 - CH 1015 Lausanne 15 - tél. +41 21 69 322 11 - Web: http://dit.epfl.ch P ROCHAINES PARUTIONS NO DÉLAI DE RÉDACTION PARUTION 5 07.05.09 26.05.09 6 04.06.09 23.06.09 SP 30.06.09 01.09.09 7 03.09.09 22.09.09 8 08.10.09 27.10.09 Content Management System de l’EPFL, serez- vous tous contents ? Natalie.Meystre@epfl.ch, Domaine IT avec l’équipe du KIS Cet article est un résumé du rapport sur le futur CMS rédigé par le KIS (disponible sur de- mande). Il soulève une partie des voiles qui cachent le travail obstiné de cette équipe pour fournir le meilleur outil possible de mise en ligne de leur site Web pour l’ensemble de la commu- nauté EPFL. SITUATION ACTUELLE Le système de gestion de contenu (CMS) Jahia a été déployé à l’EPFL en 2002. À ce jour il héberge plus de 20’000 pages Web réparties sur 542 sites, dont la plupart sont des sites institutionnels de l’École. Le contenu Web est édité par ~2’500 éditeurs (per- sonnes autorisées à créer ou modifier le contenu). On constate ~4’500’000 consultations de pages par mois en moyenne (l’indexation par les moteurs de recherche en constitue une partie considérable) générant un trafic sortant mensuel d’ordre de 200 GB. Le support de Jahia 4 arrive à terme à la fin de l’année 2009. Même s’il semble possible de repousser cette échéance, il faut bien constater que les technologies utilisées sont aujourd’hui obsolètes: Jahia 4 repose sur une infras- tructure logicielle déjà très ancienne (machine virtuelle Java en version 1.4.2, alors que la version actuelle de Java est 1.6) Après plus de six ans d’exploitation, les points forts de Jahia 4 sont: z simplicité d’utilisation et d’appren- tissage; z mécanismes d’édition et de mise en forme du texte WYSIWYG; z opérations de manipulation des boîtes de contenu directement in- tégrées à la page (in-site editing). Ce mode s’oppose à une manipulation des boîtes de contenu dans le back- end sans voir la mise en forme de la page, démarche très courante sur certains CMS et contre intuitive pour l’utilisateur; z mise en forme de contenu res- pectant la charte graphique de l’EPFL; z intégration des agrégateurs de contenu permettant d’incorporer dans les pages les informations provenant de différentes sources institutionnelles; z gestion des utilisateurs basée sur l’annuaire de l’EPFL.

Flash informatique 2009 - no 4

  • Upload
    epfl

  • View
    231

  • Download
    4

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal informatique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne du 21 avril 2009

Citation preview

FI 4 – 21 avril 2009 – page 1

Sommaire Fi 4/2009

1 CMS de l’EPFLNatalie Meystre

2 L’insécurité dans les URLPatrick Saladino

2 ForumIT

3 Messages d'erreur indusMartin Ouwehand

6 Conférence SOS13 Jean-Claude Berney

8 Une machine à chercher les documentsJean-Damien Humair

10 VMWorld Europe 2009Fabien Figueras & Eric Krejci

13 Noms de domaine

13 Vos favoris partout avec vousBob de Graffenried

14 Programme des cours

18 Architecture Information SummitNatalie Meystre

19 Il y a 20 ans dans le FI

20 FlashiPhoneFrançois Roulet

Suite en page 4

éCOLE POLYTECHNIQUEFéDéRALE DE LAUSANNE

p/a EPFL - Domaine IT - CP 121 - CH 1015 Lausanne 15 - tél. +41 21 69 322 11 - Web: http://dit.epfl.ch

prochaineS parutionS

noDélai De

réDactionparution

5 07.05.09 26.05.09

6 04.06.09 23.06.09

Sp 30.06.09 01.09.09

7 03.09.09 22.09.09

8 08.10.09 27.10.09

Content Management System de l’EPFL, serez-

vous tous contents [email protected], Domaine IT avec l’équipe du KIS

Cet article est un résumé du rapport sur le futur CMS

rédigé par le KIS (disponible sur de-mande). Il soulève une partie des voiles qui cachent le travail obstiné de cette équipe pour fournir le meilleur outil possible de mise en ligne de leur site Web pour l’ensemble de la commu-nauté EPFL.

Situation actuelle

Le système de gestion de contenu (CMS) Jahia a été déployé à l’EPFL en 2002. À ce jour il héberge plus de 20’000 pages Web réparties sur 542 sites, dont la plupart sont des sites institutionnels de l’École. Le contenu Web est édité par ~2’500 éditeurs (per-sonnes autorisées à créer ou modifier le contenu). On constate ~4’500’000 consultations de pages par mois en moyenne (l’indexation par les moteurs de recherche en constitue une partie considérable) générant un trafic sortant mensuel d’ordre de 200 GB.

Le support de Jahia 4 arrive à terme à la fin de l’année 2009. Même s’il semble possible de repousser cette échéance, il faut bien constater que les technologies utilisées sont aujourd’hui obsolètes: Jahia 4 repose sur une infras-

tructure logicielle déjà très ancienne (machine virtuelle Java en version 1.4.2, alors que la version actuelle de Java est 1.6)

Après plus de six ans d’exploitation, les points forts de Jahia 4 sont:z simplicité d’utilisation et d’appren-

tissage;z mécanismes d’édition et de mise en

forme du texte WYSIWYG;z opérations de manipulation des

boîtes de contenu directement in-tégrées à la page (in-site editing). Ce mode s’oppose à une manipulation des boîtes de contenu dans le back-end sans voir la mise en forme de la page, démarche très courante sur certains CMS et contre intuitive pour l’utilisateur;

z mise en forme de contenu res-pectant la charte graphique de l’EPFL;

z intégration des agrégateurs de contenu permettant d’incorporer dans les pages les informations provenant de différentes sources institutionnelles;

z gestion des utilisateurs basée sur l’annuaire de l’EPFL.

FI 4 – 21 avril 2009 – page 2

flash informatiqueLes articles ne reflètent que l’opinion de leurs auteurs. Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs. Abonnement à la version élec-tronique du FI en envoyant un courrier à: [email protected]édacteur en chef: Jacqueline Dousson, [email protected] en page & graphisme: Appoline Raposo de BarbosaComité de rédaction: Aristide Boisseau, Paulo de Jesus, Patrice Fumasoli,

Jean-Damien Humair, Laurent Kling, Vittoria Rezzonico, François Roulet, Christophe Salzmann, Predrag Viceic & Jacques Virchaux

Impression: Atelier de Reprographie EPFLTirage: 4000 exemplairesAdresse Web: dit.epfl.ch/FI-spipAdresse: Domaine IT EPFL CP 121, CH-1015 Lausanne 15Téléphone: +4121 69 32246 & 32247

URL*, derrière cet acronyme anglo-saxon se cache le meilleur moyen pour localiser

l’information sans transmettre son contenu. Vous les utilisez probablement tous les jours pour consulter la météo, partager vos photos de vacances ou encore dépanner un collègue en lui indiquant où trouver une solution à son problème.

Il faut toutefois garder à l’esprit que le partage (via un courriel, un blog, etc.) de certaines de ces URL peut avoir des conséquences fâcheuses, principalement en termes de di-vulgation d’informations privées ou d’usurpation d’identité. Prenons un exemple concret, mais fictif :

Mme X, secrétaire dans l’un des laboratoires de l’EPFL, consulte quotidiennement les forums de discussion (commu-nément appelés news) via le web, à la recherche de logements pour y placer des professeurs en visite. Vu qu’il s’agit d’un forum interne à notre institution, elle a dû s’authentifier au préalable à l’aide de son compte GASPAR. Déçue de ne pas avoir trouvé son bonheur ce jour-là, elle décide de parcourir les petites annonces, publiées dans un autre groupe de discus-sion. Après quelques instants, elle tombe sur une magnifique

paire de chaussures de ski, qui correspondent en tous points à ce que sa meilleure amie recherche.

Elle s’empresse donc de lui envoyer l’adresse (l’URL) de cet article par courriel : http://unsite.epfl.ch/news ?cmd=body&item=16854&group=epfl.petites-annonces&sid=355997563&th=1

Mme X ignore malheureusement qu’elle vient de donner accès à tous les forums de l’EPFL à son amie…

En effet, certains sites web se basent uniquement sur un paramètre (dans ce cas précis, le sid) présent dans l’URL pour identifier un visiteur et lui donner accès au contenu auquel il a droit. Le fait de partager cette information peut être très préjudiciable pour vous-même ou pour votre employeur. Imaginez simplement qu’il ne s’agisse plus de forums privés, mais d’autres prestations protégées, de fichiers sensibles, etc. Bien que la plupart des sites Internet ne souffrent pas de ce défaut, il vaut mieux user de prudence et éviter de transmettre les URL d’un site pour lequel vous avez dû vous authentifier. n

l’inSécurité Se cache DanS leS URL

[email protected], Domaine IT

* Uniform Resource Locator, par exemple: http://www.epfl.ch ou https://secure-it.epfl.ch

Responsables informatiques d’unité, voici le pro-gramme du Forum IT du printemps 2009:

1. IT@EPFL: survol des six derniers mois 2. Le point sur l’infrastructure de sauvegarde centra-

lisée 3. Une expérience de virtualisation: les postes des

salles de cours du DIT 4. L’insécurité se cache dans les URL5. Discussions/échanges autour d’un verre

Venez nombreuxle 7 mai 2009 à 14h15

en MA11

Les présentations des précédents Forum IT sont disponibles ici: dit.epfl.ch/page55589.html

FI 4 – 21 avril 2009 – page 3

Comment éviter les messages d'erreur indus ?

[email protected], Domaine IT

De quoi S’agit-il ?

Il est assez facile d’usurper l’adresse d’autrui et de l’utiliser comme expéditeur d’e-mails (voir Le courrier électronique est-il fiable?, FI5/06, ditwww.epfl.ch/SIC/SA/SPIP/Pu-blications/spip.php ?article1083). Les spammers recourent très volontiers à ce stratagème, sans doute pour brouiller leurs traces ou contourner les filtres se basant justement sur l’adresse d’expéditeur. Alors qu’il est déjà assez vexant de voir sa propre adresse ainsi détournée, le comble est de recevoir ensuite en retour les messages d’erreur pour ces e-mails qu’on n’a pas envoyés, par exemple quand le spammer visait une adresse qui n’existe plus ou dont la boîte aux lettres est pleine. Le terme technique en jargon anglo-informatique décrivant ce phénomène est backscatter (ce qu’on pourrait traduire par diffusion inverse ou réflexion). Certains pensent que les spammers se basent sur cette astuce pour nous faire parvenir quand même leur publicité pathétique, qui figurera dans le message d’erreur. J’ai personnellement de la peine à le croire tant le message est en général illisible et parfois même absent.

Le but de cet article est de décrire deux moyens d’éviter de recevoir ces messages d’erreur qui peuvent être très dé-rangeants, surtout par leur nombre, quand les spammers se mettent à abuser de ce stratagème comme cela a été le cas l’automne passé (dans un cas extrême, une victime de l’EPFL en a reçu quelques milliers en moins d’une heure !)

premier moyen: mailcleaner

On peut demander au filtre anti-spam MailCleaner d’ar-rêter tous les messages d’erreur et de les placer en quarantaine. Ceci se fait à partir de son compte MailCleaner (mailcleaner.epfl.ch/) sous Configuration -> Mode de filtrage, puis co-cher la case Retenir en quarantaine les messages d’erreur renvoyés par les serveurs destinataires.

Le principal avantage est la simplicité, puisque mis à part cette petite case à cocher, il n’y a aucune disposition spéciale à prendre pour être protégé. Le principal inconvénient est que les messages d’erreur qui vous sont vraiment destinés ne vous parviennent pas non plus. Ce n’est peut-être pas aussi grave qu’il paraît parce que les messages d’erreur envoyés par les serveurs de l’EPFL continuent à vous parvenir, et ce sont bien eux qui vous avertiront si vous faites par exemple une faute de frappe dans l’adresse d’un destinataire (sauf si le serveur externe accepte le message pour une adresse erronée et n’envoie que plus tard un message d’erreur -- mais c’est extrêmement rare, l’écrasante majorité des serveurs refuseront d’accepter un message pour une adresse inexistante et c’est le serveur de l’EPFL qui émettra le message d’erreur).

SeconD moyen: BatV

Dans le système BATV (acronyme de Bounce Address Tag Validation -- validation au retour du marquage des adresses), les adresses d’expéditeur des messages sortant de l’EPFL (il s’agit des adresses dites d’enveloppe, utilisées à bas niveau dans la transaction d’échange d’e-mail entre serveurs de différents sites, et non des adresses figurant dans le champ d’expéditeur des messages eux-mêmes) sont modifiées pour contenir une marque cryptographique dérivant de l’heure et de la date d’envoi (seul le serveur mail sortant de l’EPFL possède la clef secrète permettant de générer correctement ces marques). Comme ce sont ces adresses d’enveloppe modifiées qui sont utilisées pour l’acheminement des messages d’erreur, les serveurs de l’EPFL pourront vérifier d’une part si l’adresse à qui est renvoyé un message d’erreur porte une marque et d’autre part si cette marque correspond à une date récente. Les messages d’erreur destinés à des adresses sans marque ou avec une marque périmée sont refusés. Pour les autres messa-ges (ceux qui ne sont pas des messages d’erreur), la marque est simplement enlevée et ils sont transmis normalement au destinataire EPFL. Comme les spammers ne savent pas géné-rer ces marques (ils ne connaissent pas la clef secrète utilisée par les serveurs de l’EPFL), les messages d’erreur engendrés par leur usurpation des adresses de l’EPFL seront rejetés, alors que les messages d’erreur renvoyés en réponse à un message vraiment émis par un membre de l’EPFL passeront.

On voit que ce système est plus fin que le filtrage offert par MailCleaner, mais au prix de la contrainte suivante: il faut envoyer ses messages par le serveur sortant de l’EPFL (mail.epfl.ch), qui seul peut apposer les marques correcte-ment. Ceci n’est un problème que pour les utilisateurs no-mades, qui, hors EPFL, devront envoyer leurs messages par mail.epfl.ch soit en passant par VPN, soit par une connexion SMTP authentifiée (voir mailwww.epfl.ch/auth.html). L’en-voi par Webmail ou par MAPI sur le serveur Exchange est aussi suffisant pour générer le marquage BATV.

Si ce système vous intéresse, vous pouvez y inscrire votre adresse personnelle par le biais de https://mailwww.epfl.ch/batv.cgi (pour d’autres adresses, contacter [email protected]). n

FI 4 – 21 avril 2009 – page 4

Et les points faibles sont:z absence de mécanisme de copier/coller pour les boîtes

ou les pages;z liens externes non multilingues;z URL (noms de pages) incompréhensibles (numéros);z gestion difficile des dossiers et des fichiers du DMS

(Document Management System);z gestion des droits d’accès trop complexe;z mauvais usage de la terminologie (jargon informati-

que);z pas d’outil statistique pour l’analyse de fréquentation;z l’outil de versioning ne fonctionne pas;z difficulté à gérer correctement la montée en charge tout

en respectant la stabilité du logiciel et ses temps de ré-ponse;

z répartition de charge entre les serveurs impossible.Bien que Jahia soit très apprécié des utilisateurs pour

son ergonomie et facilité d’emploi, des améliorations sont clairement attendues dans la gestion des documents, des droits, et dans le relookage des interfaces utilisateurs. Par ailleurs, des améliorations au niveau de l’exploitation sont également attendues.

le cahier DeS chargeS Du nouVeau cmS

Le cahier des charges a été réalisé principalement sur la base des remarques faites au long des années par les rédac-teurs de l’EPFL.

Pour l’éditeurz facilité d’apprentissage et d’utilisation sans compétences

techniques spécifiques;z terminologie utilisée simple et compréhensible;z In-site editing;z édition WYSIWYG multi-butineurs sur les plates-formes

courantes;z copier/coller des objets de contenu (boîtes, pages, sous-

site entier);z annulation/répétition (Undo/Redo) d’actions;z interface utilisateur en plusieurs langues (au moins en

français et en anglais);z modèles respectant la charte graphique de l’EPFL;z URL des pages lisibles;z prise en charge de l’édition concurrente (verrous), lorsque

deux personnes essaient de modifier le même objet;z accessibilité;z gestion aisée d’un site contenant plusieurs centaines de

pages;z plans de site (sitemaps) automatique;z outils statistiques de fréquentation des pages.

Pour le contenuz possibilité de définir les paragraphes composés de flux

d’information importés (flux RSS, données institution-nelles);

z support multilingue

z chaque élément d’une page peut contenir un texte simple directement modifiable par l’éditeur;

z gestionnaire de fichiers interne au CMS, accessible par WebDAV, facile à manipuler même en présence de plu-sieurs centaines de fichiers et permettant d’incorporer les documents provenant des DMS externes (my.epfl,…) avec le contrôle d’accès.

Pour les versionsz accès aisé aux anciennes versions d’une boîte ou d’une

page;z visualisation des différences entre deux versions archi-

vées;z restauration d’une version antérieure;z Staging: préparation d’une nouvelle version d’une page

ou d’une boîte sans altérer la version en ligne;z Workflow simple de publication d’une page;z publication à une date donnée, que ce soit pour la mise

en ligne ou hors ligne.

Pour la sécuritéz authentification par un serveur de single sign-on (Te-

quila);z possibilité de protéger des pages du site à l’aide d’un accès

authentifié (intranet);z gestion des droits (ACL) sur les boîtes et les pages, facile-

ment compréhensible, basée sur les utilisateurs et groupes LDAP.

Pour le moteur de recherchez indexation en temps réel;z recherche sur l’ensemble du site accessible à l’utilisateur,

et pas uniquement sur la partie publique;z indexation des fichiers de type PDF, OpenOffice, MS-

Office;

Pour l’administration et l’exPloitationz gestion décentralisée des sites Web: le KIS crée un site,

donne les droits appropriés à l’administrateur et laisse le site à l’entière responsabilité de ce dernier;

z support de plus de 1’000 sites et 100’000 pages;z rapidité: réponse en moins d’une seconde lors de consul-

tation, moins de trois secondes en édition;z bonne stratégie de répartition de charge;z possibilité de migration des sites entre serveurs de

CMS;z possibilité d’avoir un failover;z possibilité de backup avec point in time recovery.

autresz accès au code source, et droit de faire des modifications

spécifiques;z langue de templating facile à maîtriser;z technologie moderne respectant les principes du Web

2.0;z documentation à jour;z qualité du support (commercial/communautaire);z confiance en la technologie face aux attaques de hac-

kers;z intervention sur site en cas d’urgence.

Suite De la première page

Content Management System de l’EPFL, serez-vous tous contents ?

FI 4 – 21 avril 2009 – page 5

leS onze canDiDatS retenuS

Le site cmsmatrix.org référence actuellement 1’023 CMS différents. A partir de l’analyse des CMS effectuée par l’in-tégrateur français SMILE et de plusieurs sites Web traitant du sujet nous avons sélectionné huit CMS open source et trois CMS commerciaux comme candidats sérieux pour des analyses plus approfondies, à savoir OpenCMS, Lenya, Info-Glue, Jalios, Magnolia, Jahia 6, Typo3, EzPublish, Drupal, SPIP et Plone. Pour les trois candidats commerciaux, nous avons demandé des présentations de leur produit en nous basant sur des cas d’utilisation typiques de l ’EPFL. Pour les huit candidats open source, nous les avons installés, testés et cherché l’avis de tiers.

La première étape de la sélection a consisté à vérifier l’ergonomie des CMS candidats. Parmi les critères du cahier des charges, des aspects indispensables ont été évalués, per-mettant de réduire la liste de manière substantielle :z Edition in-site;z édition du texte WYSIWYG;z copier/coller des boîtes de contenu et des pages;z qualité du gestionnaire de fichiers, avec une possibilité

de charger des dossiers de documents (si possible par WebDAV);

z noms de pages propres (choisis par l’éditeur).

les cms éliminésOpenCMS: le mécanisme de copier/coller est disponible uni-

quement au niveau de pages, mais pas au niveau des boîtes de contenu. La manipulation des boîtes de contenu ne peut pas se faire directement depuis la page. Il existe bien une fonctionnalité, appelée direct edit, mais en réalité il s’agit d’un raccourci vers le gestionnaire de ressource dans le backend. A l’usage le CMS est peu intuitif, et demande un certain temps d’apprentissage à l’éditeur.

Lenya: la gestion des boîtes de contenu est partiellement réalisée à l’aide d’une extension (écrite en XUL) pour Firefox. Cette fonctionnalité n’est donc pas disponible pour IE. Il n’y a pas de copier/coller, il faut travailler au niveau des fichiers XML eux-mêmes.

Infoglue: l’édition de contenu se fait exclusivement dans le back-end, il n’y a donc aucune édition possible sur la page directement. Il y a une gestion des assets qui permet d’ajouter ou d’enlever des documents, mais l’accès à ces documents passe impérativement par le backend, il n’y a pas d’accès par WebDAV.

Typo3: l’édition de contenu se fait principalement dans le backend. S’il existe bien une fonctionnalité appelée frontend editing, qui permet directement depuis la page d’éditer une boîte de contenu, il n’est par contre pas pos-sible d’ajouter directement depuis la page une nouvelle boîte de contenu sans passer par le backend.

EZPublish: l’édition de contenu ne peut se faire que dans le backend. Il existe toutefois une fonctionnalité qui permet de prévisualiser la page où se trouve le contenu édité. Ce CMS demande un certain temps d’apprentissage à l’éditeur.

Drupal: ce CMS est très atypique dans son mode de fonc-tionnement, une page est divisée en plusieurs zones, qui peuvent être alimentées par des nœuds (=contenu en

terminologie Drupal) au travers de modules (programmes de traitement en PHP). Cette approche encourage une édition dans le backend qui est très loin d’être intuitive et présente des difficultés pour l’apprentissage

SPIP: ce CMS orienté pour l’édition de journaux en ligne offre des possibilités très limitées: entre autres il oblige l’utilisateur à se limiter à certains types de contenu (sans extension possible), et n’offre aucun gestionnaire de fichiers. L’édition de texte se fait à l’aide d’un langage à balise spécial.

La deuxième étape de la sélection était de vérifier, sur les CMS restants, les capacités multilingues:z toutes les boîtes de contenu doivent être disponibles dans

toutes les langues du site,z l’interface éditeur doit être disponible en français et en

anglais.Plone: le CMS Plone pose problème. En effet, pour acti-

ver ses capacités multilingues il faut utiliser le module d’extension de LinguaPlone permettant de traduire le contenu dans différentes langues. Hélas, si ce module gère les traductions, les opérations de copier/coller de pages dans Plone n’en tiennent pas compte en se limi-tant à la langue principale du site. Le dynamisme de la communauté de développeurs permet toutefois d’espérer que cette lacune sera comblée prochainement.

La troisième étape de la sélection consistait à étudier la ges-tion multi-sites des CMS restants. A l’inverse de CMS léger comme Joomla ! ou Drupal qui pourraient être installés de manière automatique lors de la création d’un nouveau site, ces CMS doivent posséder les outils nécessaires pour la gestion de sites en internez gestion des pages indépendante pour chaque site;z gestion des utilisateurs et des droits par site;z gestion des langues par site.Magnolia: La gestion multi-sites doit être simulée à l’aide

de branches séparées dans l’arbre de pages. Malgré l’aide de la société Magnolia dans la configuration de sites de test, cette dernière se révèle impossible à administrer en pratique, car un administrateur de site aurait de facto les droits d’administration sur toutes les pages du CMS.

Plone: Il n’y a pas d’outils d’administration spécifiques pour gérer les aspects multi-sites, même s’il existe un hack au niveau de Zope, qui permet de faire fonctionner plusieurs sites Web sous une même instance de Plone.

le choix

Magnolia, un CMS merveilleusement ergonomique, et Plone, figure de proue dans le monde des CMS open source, ne permettent pas de gérer correctement les as-pects multi-sites définis dans notre cahier des charges.

Jahia 6 est donc retenu au terme de notre évaluation pour remplacer Jahia 4. Ce CMS vient de sortir en version beta en janvier 2009.

Par rapport à notre cahier des charges, seule la fonctionnalité de undo n’est pas implémentée dans Jahia 6, il est toutefois possible de récupérer la dernière version d’une boîte de contenu préalablement validée.

Les travaux d’intégration ont débuté. n

Content Management System de l’EPFL, serez-vous tous contents ?

FI 4 – 21 avril 2009 – page 6

Conférence SOS13 consacrée au calcul haute performance

[email protected], Domaine IT

SOS est une série de workshops très interactifs sur le calcul haute performance, sponsorisés

conjointement par SNL (Sandia National Laboratories), ORNL (Oak Ridge National Laboratory), et les EPF de Lausanne et Zurich.

Après SOS12 qui s’est tenue en Suisse en 2008 (cf article de F. Lapique: ditwww.epfl.ch/SIC/SA/SPIP/Publications/spip.php ?article1467), SOS13 s’est déroulée du 9 au 12 mars 2009 à Hilton Head aux USA et était organisée par Sandia. L’objectif était de faire le point sur la situation dans les dif-férents laboratoires réunis et d’identifier les défis pour aller vers des systèmes de taille Exascale (1018).

Les questions abordées touchaient: la fiabilité, les accès mémoire, les interconnections, les algorithmes, la simulation et la modélisation, le benchmarking et l’analyse des résultats. Une grande partie des présentations sont disponibles sur le site du workshop (www.cs.sandia.gov/Conferences/SOS13/program.html).

Voici un résumé de quelques éléments marquants:

Situation DanS leS DiFFérentS laBoratoireS participantS à SoS

SNL (Sandia) et LANL (Los Alamos National Lab): prépa-ration d’un RFP (Request For Proposal) pour une machine de 2 PF (Petaflops) appelée Zia. La salle serveurs va être adaptée afin de disposer d’une puissance électrique de 14.4 MW. Le coût annuel d’un MW étant de l’ordre de 1 M$, le risque est que, d’ici quelques années, le coût de la consommation élec-trique pendant la durée de vie de la machine soit supérieur à celui du matériel installé. Les principaux problèmes identifiés sont la fiabilité et le memory wall (la bande passante et la latence ne suivent pas l’évolution des CPU, principalement depuis l’apparition des nœuds multi-cœurs).

ORNL (Oak Ridge): le superordinateur Jaguar est en pro-duction. Actuellement, il s’agit de l’ordinateur le plus puissant au monde, il a une performance de pointe de 1.645 PF avec 181’504 cœurs et 362 TB de mémoire. Thomas Schulthess (ETH/ORNL) a fait tourner un code dans le domaine de la supraconductivité avec une performance de 1.35 PF. Les défis identifiés sont évidemment les mêmes que pour Zia, auxquels peuvent être encore ajoutés: la croissance exponen-

tielle du parallélisme, l’hétérogénéité au niveau des nœuds de calcul, la taille des données à gérer et l’accroissement de la complexité des applications.

En Suisse, il y a l’initiative HPCN (High-Performance Computing and Networking). Une première phase (2009-2012) consiste à développer des compétences et à coordon-ner les efforts existants dans le domaine des computational sciences. Une deuxième phase consistera en l’acquisition vers 2012 d’une machine de la taille Petascale, dont l’installation exigera probablement la construction d’un nouveau bâtiment pour le CSCS au Tessin.

quelqueS aSpectS pluS SpéciFiqueS

la fiabilitéL’augmentation du nombre de composants et de la

densité de ces derniers induit des problèmes de fiabilité. Le fameux checkpoint and restart n’est plus possible avec les tailles mémoires en jeu et le temps moyen entre deux pannes ou erreurs (de l’ordre de 16 heures sur Jaguar). Une possibilité serait d’introduire une certaine redondance matérielle, mais cela impliquerait de sacrifier une partie du système pour la redondance au détriment de la performance. Une autre voie pourrait être de travailler au niveau logiciel (OS, librairies, applications).

les accès mémoireL’augmentation du nombre de cœurs par chip sature le

bus mémoire.La question est de savoir s’il est possible de continuer

à construire des supercomputers à partir de composants optimisés pour des laptops.

La mémoire consomme beaucoup d’énergie, jusqu’à 50% sur les grands systèmes. Les DRAM évoluent (bientôt les DDR4), mais il faudrait une révolution: par exemple passer à des CPU 3D (3D Stacking) et à la photonique. Mais qui peut financer ce type de développement ?

les interconnexionsÀ l’intérieur des chips, l’augmentation du nombre de

cœurs va augmenter la part de la consommation électrique utilisée par les connexions internes. Par exemple, pour le

FI 4 – 21 avril 2009 – page 7

processeur Cell d’IBM, cela représente entre 30 et 50% de la consommation totale. La photonique pourrait éliminer ce problème et également nettement améliorer les connexions avec des modules DRAM externes (cf figure X).

Nanophotonic Interconnected Compute/DRAM Node (Keren Bergman, Columbia University)

Quand peut-on espérer voir apparaître la première ma-chine Exaflop et quelles devraient être ses caractéristiques principales ?

Voici, ci-dessous, les prédictions de Jim Tomkins (SNL).

Le matériel lui-même n’est qu’une partie du problème, comme le montre le transparent suivant de Thomas Schul-thess (ETH/ORNL), toutes les couches doivent être optimi-sées afin d’atteindre le maximum de performances.

queStion FonDamentale

Est-ce qu’il y a vraiment des applications qui nécessi-tent une puissance de l’ordre de l’Exaflop ?

À part les applications militaires, beaucoup citent la modélisation du climat de toute la planète, en espérant que la machine elle-même ne le perturbe pas trop …

Une nouvelle métrique est en train d’apparaître: Joules to a solution. Google sera peut-être la première compagnie à disposer d’une telle puissance, mais certainement sous une forme beaucoup plus distribuée. n

Conférence SOS13 consacrée au calcul haute performance

FI 4 – 21 avril 2009 – page 8

Une machine à chercher les documentsJean-Damien Humair, [email protected], éésp

À l’éésp, (École d’études socia-les et pédagogiques)

nous avons longtemps été confrontés à un problème que rencontrent bon nombre d’ins-titutions: gérer efficacement les documents de référence et les rendre facilement accessi-bles. Nous utilisions jusqu’ici un serveur de fichiers, une solution peu satisfaisante pour plusieurs raisons. D’abord, les documents étaient classés dans des dossiers selon une structure peu claire. Les dossiers reflétaient soit l’organigramme de l’école (par exemple Comptabilité ou Direction), soit le type de documents qu’ils contenaient (par exemple Modèles de lettres ou Règlements). Le nom donné à chaque document n’était pas toujours intuitif (Decompte_heures_tarif_horaire.doc ne va pas de soi quand on cherche le formulaire de déclaration des heures supplémentaires). L’accès en écri-ture sur ce serveur étant ouvert à de nombreuses personnes, on trouvait aussi parfois plusieurs versions du même docu-ment, sous deux noms différents. Enfin, le serveur accueillait également des fichiers qui n’étaient pas des documents de référence, des photos de fêtes de Noël ou des archives de textes datant d’une dizaine d’années.

qualité et Simplicité D’accèS

Des documents de référence, une école en génère prati-quement quotidiennement: décisions de séance, directives, procédures, ordres du jour, mais aussi les modèles de lettres, logos et autres formulaires nécessaires à la bonne marche de l’institution. Nous avions donc besoin d’une part de garantir leur qualité (s’assurer que seules les bonnes versions sont disponibles), d’autre part de les rendre accessibles de manière simple et rapide.

Nous avons choisi d’utiliser notre in-tranet pour la gestion des documents de référence et nous avons développé un outil tournant sur notre CMS, Typo3. Pour le créer, nous nous sommes librement inspi-rés du Widget Browser, un outil qu’Apple a mis en place pour présenter les Widgets, de petits utilitaires que l’on télécharge et qui apparaissent d’un seul clic dans un espace nommé Dashboard. Le Widget Browser est structuré en trois colonnes. La première permet de choisir une catégorie; la deuxième affiche la liste des widgets contenus dans la catégorie sélectionnée; la troisième donne des informations sur le widget sélectionné dans la colonne centrale.

Somme toute, ce n’est qu’une simple présentation d’une arborescence à trois niveaux, mais elle permet de trouver rapidement et de manière intuitive un élément dans une liste de plusieurs milliers d’entrées.

recherche par FiltreS ou par tri

Notre module de recherche des documents affiche lui aussi une série de catégories dans sa colonne de gauche, avec entre parenthèses le nombre d’éléments que chacune contient. En cliquant dans une catégorie, on filtre l’affichage des résultats de la colonne de droite, qui ne montre alors que les éléments correspondants.

En cliquant sur le signe + à gauche d’un élément, on en affiche un aperçu.

Les critères de sélection ne se limitent toutefois pas au type de document. Il est possible également de filtrer la liste

FI 4 – 21 avril 2009 – page 9

désigné. C’est lui, ou elle, qui valide chaque document avant qu’il soit déposé dans son dossier sur le système. Le service de communication est chargé de placer les documents dans le système et de vérifier régulièrement s’ils sont toujours d’actualité. Le directeur adjoint de l’école et la responsable qualité assurent la coordination de ces tâches.

Ce module de recherche des documents a été mis en place tout récemment. Il reste à l’alimenter - pour le moment, seuls les documents les plus importants ont été validés et saisis. Nous attendons également les commentaires de nos utilisateurs pour l’affiner, voire corriger quelques erreurs de jeunesse. Une chose est certaine toutefois: personne ne regrettera notre ancien serveur de fichiers. n

Une machine à chercher les documents

quelqueS DétailS techniqueSLaurent Cherpit

Construit sur le CMS Typo3 (www.typo3.org), l’outil de recherche des documents est composé d’une partie back-end destinée à la gestion, pour l’ajout, la suppression, la modification et le classement des docu-ments, et d’une partie front-end destinée à la recherche dans la base des documents disponibles.

Le module back-end utilise l’extension DAM afin de bénéficier des fonctions d’extraction de contenu et de métadonnées. Cette extension autorise la pers-pective d’utiliser ces informations pour la recherche dans le contenu des documents (non implémenté actuellement).

Le module de recherche des documents permet d’organiser de façon arborescente les fichiers par type et émetteur. Le front-end, lui, est construit à l’aide d’un framework javascript très riche et fonctionnel permettant de créer des applications web interactives qui se nomme Ext (www.extjs.com). Les composants suivants, entre autres, ont été utilisés: z grille (GridPanel, GroupingView, PagingToolbar);z menu (Menu, DateMenu);z arbres (TreePanel);z gabarits (XTemplate);z mise en pages, cadres (BorderLayout, TabPanel).

Pour les personnes qui préfèrent effectuer une recherche en classant les documents plutôt qu’en utilisant des filtres, un autre mode d’affichage permet de trier la liste par chacune de ses colonnes.

technique et organiSation

Cette mise en place technique a été accompagnée d’une démarche organisationnelle, dans le but de garantir la qua-lité des informations mises à disposition dans ce module de recherche de documents.

Une liste des émetteurs a été établie en reflet de la struc-ture de l’école. Pour chaque émetteur, un responsable a été

par émetteur (l’entité qui a créé le document), par date ou par quelques lettres du nom du document.

FI 4 – 21 avril 2009 – page 10

VMWorld Europe 2009Rise of the vCloud

[email protected] & [email protected], Domaine IT

VMware l’éditeur numéro un des solutions de virtualisation organise deux

fois par an, en Europe et aux États unis, une grande messe de la virtualisation [1]. Quatre jours de conférences, le premier est réservé aux revendeurs, pendant les trois suivants, les milliers de participants peuvent participer à des conféren-ces, des travaux pratiques, visiter la centaine d’exposants ou rencontrer les experts de VMWare.

Le VMWorld Europe a eu lieu à Cannes fin février 2009 dans le palais des festivals, mais pas de stars du cinéma en vue, les acteurs de cet évènement étaient les quelques mil-liers d’ingénieurs venus d’Europe et de bien plus loin pour participer !

Quelques chiffres: cette année, 4700 participants, plus d’une centaine d’exposants, 2 Keynotes, 150 conférences et 15 labs. Beaucoup d’annonces de nouveautés, disponibles en version bêta, mais sans date de mise sur le marché.

Cette année, le nouveau modèle informatique est le Cloud Computing, composé d’applications mises à disposition par Internet sous forme de service ainsi que des matériels et systèmes qui supportent ces applications [2].

On trouve souvent l’acronyme SaaS (Software as a Service) pour désigner ce type de service. Les matériels dans les centres informatiques sont désignés par Cloud.

Quel rapport avec cette conférence ? Déplacer une machine physique c’est difficile, voire impossible, mais une machine virtuelle c’est très simple ! Donc pour faire du Cloud Computing il faut des machines virtuelles et tout ce qui va autour. Vous l’avez compris, la prochaine génération des logiciels de VMWare sont conçus pour être les éléments indispensables du Cloud.

Stratégie

Le premier Keynote a été présenté par Paul Maritz, Prési-dent et CEO de VMware. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’un CEO, ce fut une présentation axée stratégie. Pour lui l’IT doit devenir un service (interne ou externe). Les utilisateurs doivent disposer de ressources de qualités variables et de plus de machines. La qualité de service de-mandé déterminera les ressources sous-jacentes et le niveau de facturation associé ! La qualité de service sera déterminée par trois paramètres: disponibilité, sécurité et performance.

Pour aider les entreprises à atteindre cet objectif VM-ware propose trois briques de base: VDC-OS, vCloud et vClient.VDC-OS: Virtual DataCenter OS englobe vCenter (Virtual

center) et vSphere (ESX).vCloud: l’idée est de permettre le transfert des ressources en-

tre Clouds interne et externe, le tout à l’aide de standards (bien sûr définis par VMWare) pour permettre aux uti-lisateurs d’accéder à des ressources extensibles à l’infini !

vClient: le bureau virtuel auquel on se connecte avec le pro-tocole RDP disponible sur toutes les plates-formes.

technique

Le deuxième Keynote a été présenté par le Dr. Stephen Herrod, CTO et Sr. VP de R&D de VMware. Le titre de son exposé The Future of Virtualization - From the Desktop to the Datacenter. Après la stratégie par le CEO, la technique par le CTO. Il nous a donc détaillé les briques architecturales de vSphere et surtout les nouveautés pour 2009. Pour ne pas reprendre les 102 transparents de sa présentation, voici quelques exemples:z Sur la puissance de traitement (vCompute): une VM va

pouvoir disposer de 8 processeurs virtuels, de 256 Goc-tets de mémoire, de 40 Gbits/s de bande passante pour le réseau et d’un maximum de 200k entrée sortie par seconde pour les accès disques !

z Sur la gestion du stockage (vStorage): le thin provision-ning, la taille des disques n’augmente qu’au fur et à mesure de la consommation.

z Sur le réseau (vNetwork): chaque host partagera un switch virtuel pour que l’état de connexion de la machine virtuelle soit connu indépendamment de l’host qui l’héberge.

z Les Méga clusters : 64 nœuds, 4096 vCPU par socket, 64 TB de DRAM et 6Miops.

z Le Green Computing avec le Distribute Power Manage-ment: les VM sont déplacées et les hosts sont éteints ou allumés selon les besoins, pour économiser de l’énergie.

z La très haute disponibilité avec Fault Tolerance: l’état d’une VM est répliqué en permanence sur un autre host.

z La sécurité avec les API vSafe pour que les éditeurs d’antivirus et de firewall développent des outils qui agissent au niveau des switch virtuels. Les zones vShield permettent de créer des zones de sécurité entre machines indépendamment des VLAN.

z La haute disponibilité avec un cluster actif-passif pour l’outil d’administration vCenter Heartbeat.

z L’évolutivité avec la possibilité d’avoir une vision unifiée d’au plus dix infrastructures vCenter Server Linked Mode.

z Le client unifié et léger (Web) pour l’interface d’admi-nistration (vCenter).

z Définitions des profils de serveurs avec autodétection des différences et possibilité d’appliquer les corrections immédiatement.

z vCenter sous Linux sous la forme d’une virtual ap-pliance !

z Amélioration des fonctionnalités d’administration de vCenter. Par exemple, la vision de l’occupation des disques des VM.

FI 4 – 21 avril 2009 – page 11

z Les API pour le Cloud computing.z Le bureau virtuel (View) pour le déploiement massif et

instantané à partir d’un parent de clones liés qui consom-ment très peu de disque (seulement pour Windows). L’optimisation du protocole RDP pour l’utilisation à travers le WAN avec PCoIP.

z Le déploiement d’applications Windows sans installation préalable (Thin App).

z Et pour finir la virtualisation d’OS pour téléphone por-table avec une démonstration [3] !

breaking sessions

Après les deux Keynotes, nous avons suivi les Breaking Sessions, des présentations d’une heure faites par des com-merciaux, des techniciens, ou des experts.

Les présentations sont classées en trois catégories: généra-les, techniques ou très techniques. Il y a aussi un classement par gamme de produits: serveur, infrastructure, virtualisation des postes de travail…

Nous avons découvert en détail la nouvelle version du logiciel de virtualisation des postes de travail et des applica-tions VMWare View. Une des sessions a détaillé une étude de cas sur le déploiement d’une infrastructure pour virtualiser les PC de 5000 personnes. Les machines virtuelles utilisées sont composées en partie de Full Clone, copie complète d’un modèle avec un disque dédié pour chaque client, et de Linked Clone une copie du modèle en lecture et un disque par client pour les écritures ce qui permet des économies substantielles d’espace disque.

Toujours concernant la virtualisation des postes de travail, une autre session expliquait une méthodologie pas à pas pour déterminer les ressources nécessaires à partir d’un cahier des charges. Pas de méthode miracle, mais un canevas à suivre pour déterminer les caractéristiques des serveurs du stockage:z mesure des caractéristiques (matériel, logiciel et mode de

travail des utilisateurs) et des performances de l’environ-nement existant;

z estimation des besoins matériels;z construire un environnement de tests;z valider les estimations;z quelques recommandations et bonnes pratiques.

Pour la gestion des infrastructures virtuelles VMWare développe un logiciel de facturation très performant. Plusieurs modèles de facturation sont possibles à l’utilisation ou par coût fixe ou un mélange des deux. Les ressources mesurées sont le processeur, la mémoire, le volume de stockage et la consom-mation disque et réseau. L’outil est bien pensé, il permet d’ap-pliquer différentes politiques selon une structure hiérarchique et de tenir compte du coût fixe lié à l’infrastructure (logiciel,

ressources humaines, consommation électrique et refroidisse-ment). L’utilisateur accède à sa facturation en temps réel via un site Web, il peut avoir différentes vues, par organisation ou par machines, les rapports sont exportables en PDF.

Le principal argument qui freine la virtualisation des systèmes qui soutiennent les applications critiques est la peur d’un manque de performance. VMWare propose d’analyser le comportement de l’application avant, puis après la virtua-lisation. Pour les mesures avant migration, il faut installer un agent sur les machines cibles. Pour les mesures après mi-gration, il faut utiliser une virtual appliance c’est-à-dire une machine virtuelle préconfigurée ainsi qu’une sonde réseau branchée sur les commutateurs virtuels. Actuellement les flux des protocoles http, MS-SQL, MySQL, Oracle, Exchange et des Web Services sont supportés. Si l’objectif primaire est de montrer que la virtualisation ne dégrade pas les perfor-mances des applications, cet outil est aussi très intéressant pour suivre l’évolution des performances après des mises en production de nouvelles versions de code ou pour suivre les temps de réponse d’une application. Les détails fournis par les mesures permettent de trouver dans quelle couche (système, réseau, applicative…) se situent les changements des temps de réponse.

VMWare a constaté qu’il y avait beaucoup de demandes pour des outils d’administration sous Linux. Le but de cette séance était de montrer l’avancement du projet de développe-ment de vCenter sous Linux et les défis restants à surmonter. Actuellement la version Béta de vCenter sous Linux est dis-tribuée sous forme d’une virtual appliance basée sur CentOS. La base de données utilisable est uniquement Oracle et pour des raisons de licence les drivers sont à ajouter par l’utilisateur. Des développements sont prévus pour supporter MySQL, PostgreSQL, DB2 et MS-SQL (un sondage à main levée a montré de manière écrasante que seuls MySQL et MS-SQL intéressaient les participants). Actuellement les fonction-nalités offertes ne sont pas au niveau de la version sous Windows. Mais la voie suivie est encourageante, il est prévu de développer un client Web standard pour la connexion à toutes les versions de vCenter, à suivre avec intérêt !

En parallèle, de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées dans la version Windows. Un outil de recherche rapide, l’interface graphique pour le StorageVMotion, c’est-à-dire le déplacement à chaud d’une machine et de son stockage. Les mesures de performance et la détection des pannes des ma-chines physiques avec des déclenchements de script. La haute disponibilité pour vCenter avec le doublement du serveur et l’activation du HeartBeat, la gestion des configurations des serveurs ESX par cluster et la possibilité d’appliquer immé-diatement une configuration à une machine non conforme. Et enfin la possibilité d’avoir une vue globale sur plusieurs vCenters ensemble avec l’option Linked Mode.

VMWorld Europe 2009 – Rise of the vCloud

FI 4 – 21 avril 2009 – page 12

Il y a eu quelques success stories autour de la virtualisation pour de gros environnements dont une implémentation Exchange 2007 desservant 16’000 boîtes aux lettres ayant un quota de 500MB. Les 16’000 boîtes étaient réparties sur 4 mailbox servers virtuels (4 vCPU et 16GB mémoire par serveur), 2 client access servers (2 vCPU et 4 GB de mémoire par serveur) et 2 hub transport servers (2 vCPU et 2GB de mémoire par serveur). Ces 8 machines virtuelles étaient hé-bergées par 2 serveurs physiques (4 CPU quad-core, 64GB de mémoire, 2 cartes fibre 4GB pour l’accès au stockage et 4 cartes Ethernet 1Gb pour le réseau). Le trafic journalier de cette infrastructure a été mesuré à 1.3 million de messages. Cette charge représente 40% d’utilisation CPU sur les ser-veurs physiques. Voici un bel exemple de virtualisation, de plus Microsoft a récemment publié le programme Windows Server Virtualization Validation Program supportant des solutions de virtualisation autres que les solutions Microsoft (hyper-v ou Virtual Server) pour ses plates-formes. En effet, jusqu’à présent si on avait un problème sur une machine virtuelle Windows fonctionnant sous VMware, le support de Microsoft n’entrait en matière que si le problème pouvait être reproduit sur une plate-forme physique.

Une des grosses tendances du moment dans le monde du bureau d’entreprise: le bureau virtuel. VMware, comme d’autres éditeurs, propose une solution au bureau virtuel: VMware View. Les avantages sont la gestion simplifiée grâce à la centralisation des bureaux, les utilisateurs peuvent y accéder depuis presque partout, les connexions sur les bureaux sont performantes même au travers de ligne à faible débit, c’est plus sûr étant donné que toutes les données sont concentrées dans le centre de calcul et n’en sortent pas. La solution de bureau virtuelle, bien que très similaire à une so-lution de type Terminal Server se démarque, entre autres, par un formidable engouement de la part des différents acteurs du marché (plus de 5). Il est fort à parier que d’importan-tes évolutions technologiques viendront frapper le monde du bureau virtuel d’ici à quelques années. En exemple, la démonstration prodiguée par VMware faisant tourner des applications 3D avec une fluidité déconcertante sur un client fin connecté à un bureau virtuel.

fault toleranceIl s’agit de faire un miroir d’une machine virtuelle séparé

sur 2 serveurs physiques. Le concept est très similaire au mi-roir de base de données, une machine fait office de machine primaire vivante, pendant que toutes ses instructions sont jouées à l’identique sur une deuxième machine située sur un autre serveur physique. Si le serveur physique hébergeant la machine principale venait à mourir, la machine secondaire deviendrait immédiatement vivante et reprendrait le service sans interruption. Il est clair que la protection ne couvre pas de problème logiciel de type blue screen ou autre, car comme toutes les instructions sont jouées à l’identique sur la machine secondaire, un blue screen sur la machine principale donnerait un blue screen sur la secondaire. Le fault tolerance permettrait de donner un niveau de disponibilité extrême pour ce proté-ger contre des pannes du matériel sous-jacent.

La sauvegarde des machines virtuelles est devenue un sujet important. Il est vrai qu’au début de la virtualisation, il n’existait pas 10’000 manières de sauvegarder une machine sans l’arrêter; le bon vieil agent de sauvegarde dans la machine

virtuelle et on la sauvegardait comme une machine physique. Heureusement, bien du chemin a été parcouru depuis. Vm-ware l’a compris et a créé il y a quelques années un proxy de sauvegarde permettant la sauvegarde à chaud de l’entier d’une ou de plusieurs machines virtuelles. Pratique, mais quand on a une infrastructure de sauvegarde au sein de l’entreprise, on aimerait bien pouvoir intégrer la sauvegarde des machines virtuelles sous cette infrastructure. Symantec l’a fait avec l’intégration du proxy de VMware sous Netbackup.

VMware a mis également l’accent sur les futures géné-rations de périphériques virtuels présents dans les machines virtuelles. De tout nouveaux contrôleurs disque et réseau fournissant des performances proches des performances atteintes dans le monde physique et ceci malgré la couche d’abstraction virtuelle.

Dans sa future version de ESX, vSphere, VMware a mis à disposition des API permettant aux constructeurs tiers de développer leurs propres outils et ceci au niveau du stockage (vStorage), du réseau (vNetwork) et de la sécurité (VMSafe). Le but est d’accentuer l’interaction entre le monde virtuel et le matériel sous-jacent, par exemple, permettre à des actions aujourd’hui effectuées au niveau de VMware comme les snapshots de machines virtuelles, le storage VMotion ou la déduplication, d’être déléguées à la baie de stockage. Cicso a déjà franchi le pas en ayant développé un switch virtuel Nexus 1000v.

un peu De pratique

Nous avons aussi participé à quelques Labs: une soixan-taine de postes disponibles, une belle infrastructure réseau, stockage et serveur.

Nous avons testé View Manager et View Composer pour la virtualisation des postes de travail. AppSpeed pour les mesures de performances des applications. vCenter Lab Manager et Stage Manager pour la virtualisation d’envi-ronnements de tests et développements ainsi que la gestion de la qualité des développements.

concluSion

Pour conclure, il est évident que VMWare est le leader de la virtualisation et va encore le rester quelque temps ! Même s’il n’y a pas eu de présentation de fonctionnalités sensationnelles, comme VMotion en son temps, VMWare complète sa gamme de logiciels pour offrir à ses utilisateurs un environnement Cloud ready !

réFérenceS

[1] VMWorld, le site www.vmworld.com;[2] Above the Clouds, A Berkeley View of Cloud Com-

puting – www.eecs.berkeley.edu/Pubs/TechRpts/2009/EECS-2009-28.pdf

[3] www.youtube.com/watch?v=UNo6pn-dnSQ n

VMWorld Europe 2009 – Rise of the vCloud

FI 4 – 21 avril 2009 – page 13

Noms de domaine met en garde contre les arnaques

(information extraite du site www.switch.ch)

, le service d'enregistrement officiel pour adresses Internet

en Suisse et au Liechtenstein, met en garde contre des offres trompeuses pour noms de domaine.

La prudence est de mise lorsque l'on reçoit par téléphone ou par e-mail des offres pour des noms de domaine. Le service clientèle de SWITCH reçoit de plus en plus de demandes de clients inquiets à qui l'on a offert par téléphone ou par e-mail l'enregistrement d'un ou de plusieurs noms de domaine – généralement à des prix surfaits.

Exemple: le client a déjà enregistré le nom de domaine firme.ch. En donnant de faux renseignements, on propose au client d'enregistrer immédiatement pour lui des noms analogues, comme firme-sa.ch, firme-sa.com, etc. On presse le client de se décider rapidement.

attention à la Publicité déloyale SWITCH considère que ces méthodes agressives sont

de la publicité déloyale. Toute personne pensant avoir été victime de publicité déloyale peut déposer plainte auprès de la commission suisse pour la loyauté: www.lauterkeit.ch.

enregistrement raPide, simPle et Peu coûteux

Qui souhaite enregistrer un nom de domaine peut le faire directement auprès de SWITCH, d'un fournisseur de services Internet ou d'un partenaire agréé de SWITCH.

L'enregistrement d'un nom de domaine chez SWITCH coûte 17 francs par an. Les fournisseurs de services Internet et les partenaires agréés de SWITCH offrent des ensembles complets à des prix variables. Outre l'enregistrement du nom de domaine, ils offrent au client d'autres prestations comme par ex. adresse(s) e-mail et hébergement. n

La directive sur l’hébergement de domaines autres que epfl.ch sur le campus a été mise à jour. À priori toutes les machines raccordées au réseau informatique de l’EPFL utilisent le nom de domaine epfl.ch. Il n’est pas autorisé de rendre un équipement informatique de l'EPFL accessible par un nom de domaine autre que epfl.ch, quel que soit le moyen technique utilisé, sauf dans quelques cas particuliers explicités dans la directive. Vous trouverez la version française et anglaise de la directive sur le site Polylex (polylex.epfl.ch), paragraphe informatique.

Entre nous, fervents uti l i sateurs d’Internet sur plusieurs

ordinateurs, qui n’a jamais été confronté au problème des favoris introuvables ?

Avec Xmarks, le problème est résolu. Désormais, vous retrouverez tous vos favoris, quelque soit l’ordinateur que vous utilisez, à condition que le plugin soit installé. Existant à la base uniquement pour Firefox (d’où son premier nom, Foxmarks), il est à présent possible de l’utiliser aussi avec Internet Explorer et Safari. Le principe est simple: il suffit de créer un compte lors de l’installation, puis la synchro-nisation des favoris se fait via un serveur distant (celui de Foxmarks).

Il est aussi possible d’utiliser son propre serveur, auquel cas il faudra indiquer son adresse dans le menu des options. Celui-ci permet d’ailleurs d’activer la mémorisation du mot de passe ou encore la synchronisation automatique à la fer-meture du browser, très pratique. Un double-clic sur l’icône située en bas à droite permet une synchronisation manuelle et l’accès aux options. Une étoile apparaît à côté de celle-ci lorsqu’un nouveau signet a été ajouté depuis la dernière synchronisation.

Et si par malheur vous ajoutez de nouveaux favoris sur le poste B avant d’avoir synchronisé celui-ci avec le serveur qui contient les nouveaux favoris du poste A ? Aucun problème: lors de la prochaine synchronisation, vous hériterez tout de même des favoris de A tout en ayant sauvegardé les nouveaux de B sur le serveur, etc.

Comme fonctionnalités optionnelles, on peut citer le fait de pouvoir synchroniser également les mots de passe entrés sur le Web (cryptés sur le serveur grâce à un code PIN que vous choisissez) ainsi que la suggestion de tag lorsque vous créez un favori, en fonction des noms donnés pour ce site par les précédents utilisateurs l’ayant enregistré.

Pour l’installation, rendez-vous sur www.foxmarks.com (Firefox, Internet Explorer, Safari) ou directement sur la nouvelle version renommée Xmarks mais qui ne fonctionne pour l’instant qu’avec Firefox: www.xmarks.com Bien sûr, la version pour Firefox fonctionne aussi bien sous Linux que sous Windows.

Désormais, il n’y a donc plus aucune raison de ne plus retrouver «ce fameux lien que j’avais enregistré sur mon autre ordinateur». n

Vos favoris partout avec [email protected], ENAC – Laboratoire d'hydraulique environnementale

FI 4 – 21 avril 2009 – page 14

Programme des coursorganisés par le Domaine IT de l’EPFL

Ces cours sont ouverts à tous, membres ou non de l’EPFL.Pour le personnel de l’EPFL, le DIT se charge des frais de cours.Les descriptifs des cours sont sur Internet: dit.epfl.ch/formation

Vous pouvez nous atteindre à l’adresse: [email protected]

cours d’été

Attention certains cours ont un horaire allégé !

Y les cours spécial été sont accompagnés d’un soleil clair Y,Y les intensifs d’été d’un soleil plus soutenu Y

conDitionS D’inScriptionEn cas d’empêchement à suivre le(s) cours, l’élève avertira le Domaine IT au minimum une semaine à l’avance (sauf cas

exceptionnel), faute de quoi le DIT se réserve le droit de facturer à son unité les frais occasionnés pour le cours.Une confirmation parviendra à l’élève avant le(s) cours. S’il est déjà complet, l’élève sera informé de suite et son nom placé

en liste d’attente. Dès qu’un cours identique sera fixé, il recevra un courriel l’informant des nouvelles dates.Le DIT se réserve le droit d’annuler un cours si le nombre minimum de 4 participants n’est pas atteint ou pour des raisons

indépendantes de sa volonté. Aucune compensation ne sera due par le DIT.

introDuction au poSte De traVailNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Cours de base apprentis 09-0175 10 au 21.08.09 08:30 - 12:00 10Mac OS X optimiser la gestion de vos dossiers et documents 09-0245 03.06.09 08:30 - 12:00 1 rapido: Mail et Carnet d’adresses 09-0244 28.05.09 08:30 - 10:30 1Windows Vista rapido l’essentiel des nouveautés 09-0206 12.05.09 13:30 - 15:30 1 l’essentiel des nouveautés 09-0209 17.06.09 08:30 - 10:30 1

acquiSition et traitement De DonnéeSNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.LabVIEW Basics I 09-0029 27 au 29.04.09 08:30 - 17:00 6 Basics I 09-0033 25 au 27.05.09 08:30 - 17:00 6 Basics II 09-0034 28 & 29.05.09 08:30 - 17:00 4 CLD / CLA 09-0032 22.05.09 08:00 - 12:00 1 DAQ 09-0038 29, 30.06 & 01.07.09 08:30 - 17:00 6 Intermediate I 09-0028 22 au 24.04.09 08:30 - 17:00 6 Intermediate II 09-0031 19 & 20.05.09 08:30 - 17:00 4 Real-Time 09-0035 17 au 19.06.09 08:30 - 17:00 6LabWindows/CVI I LabWindows/CVI I 09-0039 22 au 24.07.09 08:30 - 17:00 6TestStand I TestStand I 09-0040 27 au 29.07.09 08:30 - 17:00 6

applicationS De geStion De l’epFlNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Accréditation Accréditation EPFL 09-0267 02.06.09 13:30 - 17:00 1Service financier et CCSAP Comptabilité à l’EPFL, Infocentre, notes de frais 09-0043 22, 23 & 27.04.09 08:30 - 12:00 3 Comptabilité à l’EPFL, Infocentre, notes de frais 09-0044 25, 27 & 28.05.09 08:30 - 12:00 3

Renseignements(les matins des lu, ma & ve)[email protected]✆ 021/69 353 14Fax: 021/69 322 20

Renseignements(tous les matins)

[email protected]✆ 021/69 322 44

Fax: 021/69 322 20

FI 4 – 21 avril 2009 – page 15

BaSe De DonnéeSNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Access 2007 1-introduction 09-0160 29.04, 04, 07 & 13.05.09 08:30 - 12:00 4 2-avancé 09-0161 15, 22 & 24.06.09 08:30 - 12:00 3FileMaker Pro 9 1-introduction 09-0177 05.05.09 13:30 - 17:00 1 2-les modèles 09-0178 12.05.09 13:30 - 17:00 1 3-les listes de valeurs et options 09-0179 19.05.09 13:30 - 17:00 1 4-les scripts et boutons 09-0180 26.05.09 13:30 - 17:00 1 5-développement d’une base de données 09-0181 04, 09 & 11.06.09 13:30 - 17:00 3 de l’intro aux scripts 09-0176 29, 30.06, 01 & 02.07.09 08:30 - 11:00 4MySQL prise en main et développement 09-0285 08 & 09.10.09 08:30 - 17:00 4

DeSSin - imageNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Illustrator CS3 introduction 09-0215 06 & 13.05.09 08:30 - 12:00 2PhotoShop CS3 retouche d’images 09-0256 06, 11, 18 & 20.05.09 08:30 - 12:00 4Visio 2007 Visio 2007 09-0217 14.05.09 08:30 - 12:00 1

éDitionNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.InDesign CS3 introduction 09-0188 26, 28.05 & 04.06.09 13:30 - 17:00 3LaTeX (français – english) les bases pour un travail de secrétariat 09-0269 29, 30.06, 02 & 03.07.09 08:30 - 17:00 8Word 2007 création de modèles personnalisés 09-0224 25.05.09 13:30 - 17:00 1 rapido: gagner du temps grâce aux automatismes 09-0223 05.05.09 13:30 - 15:30 1 rapido: la gestion des tableaux 09-0222 28.04.09 13:30 - 15:30 1 rapido: publipostage (mailing) 09-0225 03.06.09 08:30 - 10:30 1 transition et nouveautés 09-0207 27.05.09 08:30 - 12:00 1 transition et nouveautés 09-0210 22.06.09 13:30 - 17:00 1Word Mac 2004 ou PC 2003 création de modèles personnalisés 09-0261 23.06.09 08:30 - 12:00 1 les longs documents 09-0235 09 & 11.06.09 08:30 - 12:00 2 rapido: gagner du temps grâce aux automatismes 09-0233 26.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: insertion et gestion des images 09-0230 28.04.09 13:30 - 15:30 1 rapido: la gestion des tableaux 09-0231 07.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: publipostage (mailing) 09-0232 14.05.09 08:30 - 10:30 1

organiSation - planiFicationNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.MindManager Pro 7 MindManager Pro 7 09-0226 09.06.09 08:30 - 12:00 1Outlook 2007 calendrier, tâches et notes 09-0212 27.04.09 13:30 - 17:00 1 calendrier, tâches et notes 09-0214 11.06.09 08:30 - 12:00 1 messagerie et contacts 09-0213 04.06.09 08:30 - 12:00 1Project 2007 1-introduction 09-0227 15 & 17.06.09 13:30 - 17:00 2VisualMind VisualMind 09-0228 10.06.09 13:30 - 17:00 1

Formation

Nouveau

FI 4 – 21 avril 2009 – page 16

préSentationNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.PowerPoint 2007 rapido: 1-dessin et objets 09-0239 15.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: 2-modèles et masques 09-0240 26.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: 3-diaporama 09-0241 05.06.09 08:30 - 10:30 1 rapido: transition et nouveautés 09-0237 08.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: transition et nouveautés 09-0238 19.06.09 08:30 - 10:30 1PowerPoint Mac 2004 ou PC 2003 rapido: 1-dessin et objets 09-0258 22.04.09 08:30 - 10:30 1 rapido: 2-modèles et masques 09-0259 30.04.09 08:30 - 10:30 1 rapido: 3-diaporama 09-0260 08.05.09 13:30 - 15:30 1

programmationNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.AJAX développement d’applications Web 2.0 09-0286 19 au 21.10.09 08:30 - 17:00 6C++ A comprehensive hands-on intro. (in english) 09-0279 08 au 12.06.09 08:30 - 17:00 10 templates et STL 09-0283 01 & 02.10.09 08:30 - 17:00 4CUDA programmer avec CUDA 09-0291 19 & 20.05.09 08:30 - 17:00 4Google API Utiliser les Google API dans vos pages Web 09-0290 15 & 16.06.09 08:30 - 17:00 4JavaScript développer en HTML dynamique 09-0142 04 au 06.05.09 08:30 - 17:00 6Spring 2.5 Le framework Spring 2.5 09-0282 22 au 24.09.09 08:30 - 17:00 6Struts 2 Développer des applications Web MVC 09-0281 02 au 04.09.09 08:30 - 17:00 6MPI (in english) an introduction to parallel programming 09-0163 12 au 15.05.09 08:30 - 17:00 8 an introduction to parallel programming 09-0270 22 au 25.06.09 08:30 - 17:00 8PHP5 développer un site Web Dynamique 09-0284 05 au 07.10.09 08:30 - 17:00 6

SyStèmeNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Linux How To Linux 09-0162 28 & 29.05.09 08:30 - 17:00 4 3-administration et réseau 09-0280 24 au 27.08.09 08:30 - 17:00 8 4-sécurité 09-0146 25 au 27.05.09 08:30 - 17:00 6 4-sécurité 09-0287 26 au 28.10.09 08:30 - 17:00 6Linux à l’EPFL 1-premiers pas 09-0145 22 au 24.04.09 08:30 - 17:00 6Windows Vista 2-dépannage et maintenance 09-0015 07 & 08.05.09 08:30 - 17:00 4 3-support applications et système 09-0016 14 & 15.05.09 08:30 - 17:00 4

taBleurNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Excel 2007 1-introduction 09-0197 03.06.09 13:30 - 17:00 1 2-feuilles de calcul 09-0198 09, 11 & 16.06.09 13:30 - 17:00 3 base de données 09-0200 23.06.09 13:30 - 17:00 1 rapido: les graphiques 09-0199 18.06.09 13:30 - 15:30 1 rapido: les tableaux croisés dynamiques 09-0201 25.06.09 13:30 - 15:30 1

Nouveau

Formation

Nouveau

Nouveau

NouveauNouveau

Nouveau

FI 4 – 21 avril 2009 – page 17

Excel 2007 rapido: transition et nouveautés 09-0205 30.04.09 08:30 - 10:30 1 rapido: transition et nouveautés 09-0208 08.06.09 13:30 - 15:30 1 VBA 1-introduction 09-0289 31.08 & 01.09.09 08:30 - 17:00 4 VBA 2-avancé 09-0288 02 & 03.07.09 08:30 - 17:00 4Excel Mac 2004 ou PC 2003 2-feuilles de calcul 09-0193 28.04, 01 & 08.05.09 08:30 - 12:00 3 base de données 09-0195 29.05.09 08:30 - 12:00 1 rapido: les graphiques 09-0194 15.05.09 08:30 - 10:30 1 rapido: les tableaux croisés dynamiques 09-0196 05.06.09 08:30 - 10:30 1

www - weBNom du cours système n° date(s) horaire 1/2 j.Dreamweaver CS3 HTML et feuilles de styles 09-0184 08 & 10.06.09 08:30 - 12:00 2 introduction 09-0182 04, 06, 11 & 13.05.09 13:30 - 17:00 4Flash CS3 1ère partie 09-0185 27.04 & 04, 11.05.09 08:30 - 12:00 3 2ème partie 09-0186 18 & 25.05.09 08:30 - 12:00 2Inform création de formulaires EPFL 09-0247 12.05.09 08:30 - 12:00 1Jahia 4 création de sites web EPFL 09-0190 02 & 04.06.09 08:30 - 12:00 2

Formation

inScription pour leS courS organiSéS par le Dit

A retourner à Josiane Scalfo ou à Danièle Gonzalez, DIT-EPFL, CP 121, 1015 Lausanne 15

Je, soussigné(e) Nom: ____________________________________ Prénom: ___________________________

E-Mail: _______________________________________________ Tél.: ______________________________

Fonction: _____________________________________________

Institut: ______________________________________________ Faculté: ____________________________

Adresse: ___________________________________________________________________________________

m’engage à suivre le(s) cours dans son (leur) intégralité et à respecter l’horaire selon les conditions d’inscription:

Nom du cours N° du cours N° cours de remplacement Date du cours

__________________________________________________________________________________________

__________________________________________________________________________________________

Date: ______________________________________________ signature: __________________________

Autorisation du chef hiérarchique: _____________________________________________________________

Nom lisible: ___________________________________________ signature: _________________________

Description ou titre des cours que je souhaite voir organiser par le DIT: ______________________________________

__________________________________________________________________________________________

FI 4 – 21 avril 2009 – page 18

Architecture Information SummitForli (Italie), février 2009

[email protected], Domaine IT

Avant de détailler les différentes interventions qui se sont succédées lors de cette conférence,

il me semble important de revenir sur la définition du travail d’un architecte de l’information, un rôle qui est mal compris des développeurs, obnubilés par le débogage de leurs applica-tions mais également des webmasters, focalisés sur l’informa-tion à mettre d’urgence en ligne: l’architecture de l’information est l’art et la science de structurer, de cataloguer et d’indexer des sites web ainsi que des intranets pour aider les utilisateurs à trouver et gérer l’information. Elle transpose les principes du design et de l’architecture dans les univers digitaux.

L’AI (architecte de l’information), digne descendant des héros de la mythologie classique comme Hercule ou, (les jours de déprime) Sisyphe, s’attelle aux tâches suivantes:

z il détermine les stratégies de mise en ligne et la structure d’un site web en se basant sur les besoins des utilisateurs;

z il organise le contenu (l’énumère, le catégorise, le struc-ture);

z il choisit un système de navigation et s’assure de sa cohé-rence et de sa permanence sur l’ensemble d’un domaine web.

z il fait en sorte que ce système de navigation permette à la fois de butiner du contenu d’une page à l’autre ET de trouver une information spécifique, sans que l’internaute se sente perdu ou frustré;

z il définit les emplacements et interactions des différents contenus;

z il choisit les labels et la terminologie à utiliser;z souvent, il réalise des tests d’usabilité: il enquête sur la

manière effective dont les gens utilisent un site ou une application, vérifie ce qu’ils y comprennent et s’ils sont

capables de mener à bien des tâches précises;z il s’efforce de mettre l’utilisateur au centre des réflexions

des créateurs de site;z il mène un guerre de tranchées pour faire respecter une

navigation, la localisation des éléments sur une page, diminuer le nombre de clicks, raccourcir les textes, sup-primer les abréviations locales et le jargon technique.

z sa devise a été lancée en 2001 par Steve Krug: DON’T MAKE ME THINK !.Fortes de ses principes admirables, deux à trois cents per-

sonnes pleines d’énergie et d’enthousiasme se sont réunies à Forli, près de Bologne, pour discuter des moyens à employer pour faire du web un endroit plus beau et plus fréquentable pour le commun des mortels.

quelqueS trends à SuiVre

Parmi les présentations, certaines s’éloignent du travail de tous les jours et cherchent à explorer les potentialités peu défrichées du Web:z un médecin utilise les moteurs de recherche pour lier

bases de données médicales et témoignages privés sur des blogs, afin de mieux associer maladies et symptômes.

L’AI décloisonne la barrière entre le savoir officiel (la faculté de médecine) et les expériences vécues.

z un des designers du jeu Killzone présente une analyse des comportements des joueurs, basée sur la théorie des jeux, utilisée pour améliorer la version 2.

L’AI se penche sur le travail des psychologues et des sociologues pour optimiser une application.

z une enseignante a introduit auprès de jeunes enfants la méthodes des tags libres pour classer des photos et des

FI 4 – 21 avril 2009 – page 19

il y a 20 anS DanS le Fi

Dans le Flash informatique du 21 novembre 1989, Jacques Virchaux annonçait la Mise en service de CARPE

Le projet CARPE permet de contrôler les accès Réseau public- EPFL. Avec un peu de retard sur l’échéance fixée, il entrera en service le 1er janvier 1990. Dès cette date il ne sera plus possible d’accéder au réseau de l’EPFL par les réseaux publics (téléphone/modem et TELEPAC) sans être validé sur CARPE. De même, depuis l’EPFL, pour accéder aux réseaux publics il faudra également posséder un compte sur CARPE. La grande innovation consiste en la fonction de call-back qui rappelle l’utilisateur à un numéro prédéterminé.[..]Suit un tableau avec les numéros d’appel par call-back de 300 à 2400 bauds ou pour l’accès au réseau téléphonique (modem 300 à 2400 bauds).[..]Etant donné le concept inédit de ce système, il sera peut-être sujet à quelques petites maladies de jeunesse, ceci malgré tous les tests effectués. […]

TELEPAC: nom donné en Suisse au réseau X.25, la transmission des données y est découpée en paquets de 128 caractères et utilise le réseau téléphonique public. Mis en place à la fin des années 1970, il a été totalement évincé avec le développement

d’Internet en Europe et les technologies comme ATM et xDSL.

images avec des mots-clefs. Curieusement, les résultats obtenus ne sont guère différents que ceux fournis par des adultes.

L’AI questionne les systèmes de classification pour les faire coïncider avec la manière naturelle de trouver des infos.

z une bibliothécaire a mené une réflexion originale et riche d’enseignement sur la manière dont les livres sont disposés sur les étagères des bibliothèques, à travers les âges.

L’AI ne se limite pas au monde virtuel dans ses réflexions sur les habitudes de présenter de l’information.

z un débat a lieu sur les interfaces adaptables: l’internaute pourrait bénéficier d’une mise en page du site customisée en fonction de ses habitudes de navigation et de ses inté-rêts: avec le risque de ne pas connaître toute la profondeur des offres et des produits d’un site.

L’AI touche les limites entre un design focalisé sur l’utilisa-teur et les requis publicitaires et de communication d’une entreprise.

z …

quelqueS caS concretS préSentéS lorS De la conFérence

D’autres mettent en valeur des travaux réalisés pour des communautés publiques:z une base de donnée structurée pour trier le touffu corpus

juridique italien. L’AI vient à la rescousse des juristes du pays qui a le plus de

lois au monde.z un guide on line pour expliquer les démarches adminis-

tratives nécessaires à la création d’entreprise. L’AI simplifie les modes d’emploi pléthoriques composés par

des fonctionnaires et non pour des utilisateurs.

z une étude sur les pages d’accueil d’universités : une majorité d’éléments se retrouvent sur chacune d’elle, indépendamment de la ligne graphique.

L’AI s’inspire de l’existant et fait une revue de pairs plutôt que de réinventer la roue.

z une mise en valeur des spots touristiques d’une région ita-lienne, qui va au-delà des frontières des communes pour présenter de manière exhaustive les richesses culturelles de la zone.

L’AI se met à la place du visiteur et classe les infos en fonction de ses besoins, au lieu de se baser sur une structure politique intéressant uniquement les communautés locales.

z …

en concluSion

Si demain, en ouvrant votre navigateur web, vous conti-nuez à pester contre une mauvaise mise à disposition de l’information, sachez qu’une armée de professionnels œuvre pour vous simplifier la vie. Alors, sachez les écouter lorsque vous aurez vous-même de l’information ou des fonctionna-lités à mettre en ligne.

sourcesz le site de la conférence: www.iasummit.it/2009/z wikipedia, ergoalb.net

bibliograPhiez Don’t make me think par Steve Krug. z Information architecture for the World Wide Web par

Lou Rosenfeld & Peter Morville n

Architecture Information Summit

FI 4 – 21 avril 2009 – page 20 ISSN 1420-7192

FlashiPhone La valse des Polonaises

[email protected], Domaine IT

Tous les nostalgiques des calculatrices HP et leur légendaire notation polonaise inverse, ou

pile opérationnelle (voir article La Saga HP-35, FI 7/2007, ditwww.epfl.ch/SIC/SA/SPIP/Publications/spip.php ?ar-ticle1366) peuvent se réjouir, car une vaste collection est disponible pour iPhone, profitant pleinement de l’interface tactilo-capacitif de ce dernier.

Certes, la calculette 4 opérations native de l’iPhone se transforme en calculatrice scientifique lorsqu’on le bascule en position paysage, mais malheureusement, même en le retournant à l’envers ou en le secouant, elle n’adoptera pas pour autant la notation polonaise… inverse !

Commençons par la fameuse série Voyager de 1981, comprenant l’incontournable financière HP-12C, pro-duite depuis 28 ans, un record historique, car toujours commercialisée aujourd’hui encore, au tarif astronomique de 175 CHF.

Mais on y trouve aussi la plus fonctionnelle, c’est-à-dire la plus richement dotée en fonctions visibles, celles-ci étant toutes gravées sur les touches: la scientifique HP-11C.

Les 2 modèles susmentionnés, tous assurant une fonc-tionnalité identique au calculateur original, sont proposés en concurrence par 2 développeurs: Thomas Fors & Ricardo Lira Matte.

HP-11C, Calculator forensics

HP-12C, display test

Le premier, authentique émulation du microcode ori-ginal de HP, garantissant des résultats de calculs toujours strictement identiques à ceux obtenus avec la calculatrice originale, alors que le second s’appuie sur la librairie de calcul en virgule flottante de l’iPhone, VFPmathLibrary, par nature plus rapide et plus précise.

Ceci est confirmé par le célèbre test Calculator forensics, véritable empreinte génétique de chaque machine et de ses algorithmes, produisant le même résultat avec la réplique de HP-11C émulée qu’avec l’original.

Aussi, la version émulée intègre même les tests internes HP, comme par exemple le test de l’affichage LCD.

Citons aussi la série Coconut, avec la HP-41C de 1979, première calculatrice alphanumérique, probablement une des HP les plus vendues, de par ses innombrables périphériques, grâce à son bus bouclé HP-IL, constituant une véritable plate-forme d’acquisition de données, proposée par Jonathan Watmough et AL Software. Mentionnons encore la série Pioneer, avec la HP-42s de 1988, la plus précise de tous les temps, 25 chiffres significatifs, publiée par Byron Foster.

HP-41C HP-42s

Cette dernière, très richement dotée en fonctions, traite aussi les nombres complexes, mais impose de fouiller dans ses menus pour atteindre ses fonctions. Elle aussi s’appuie sur la librairie mathématique de l’iPhone.

Source et Recueil d’URL: wiki.epfl.ch/iphone/calc n

calculator ForenSicS

Le calcul réversible sur lequel repose le test Calculator foren-sics n’a pas de sens mathématique, car il se compose de la suite consécutive des 3 fonctions trigonométriques directes et inverses, partant d’un angle de 9 degrés.arc sin (arc cos (arc tan (tan (cos (sin (9 ))))))

En amplifiant les erreurs de calculs et d’arrondis, cet algorithme a l’avantage de démarquer chaque calculatrice, d’abord entre les constructeurs, mais aussi entre les séries de chaque constructeur (http://forensics.calcinfo.com/).