4
VOLUME 21, NUMéRO 4, 2007 RéGION DE L’EST (QUéBEC/ATLANTIQUE) Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador D Dans le cadre du réaménagement du couvert de nidification des îles de Varennes, Canards Illimités Canada (CIC), en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal et le Service canadien de la faune, a réalisé un inventaire des nids afin de déterminer leur densité, le succès d’éclosion, et la composition spécifique des canards nicheurs dans les îles de Varennes. L’objectif de cette démarche est d’orienter, à l’aide d’une approche scientifique, les futurs travaux en vue d’améliorer le couvert de nidifi- cation dans l’archipel. En nous basant sur une étude similaire réalisée au milieu des années 1990, nous sommes maintenant en mesure de comparer l’évolution de la productivité des îles. Au printemps 2007, une équipe composée de sept personnes a inventorié une superficie de 40 hectares d’habitat de nidification. La technique utilisée consistait à faire des battues à l’aide d’une perche de bambou, de manière à pouvoir identifier les femelles au moment de leur envol, à localiser le nid et à recueillir l’ensemble des informations recherchées. Les résultats des inventaires ont révélé que la qualité du couvert de nidification des îles de Varennes soutient des productivités de nids de canards variant de 1,1 à 4,2 nids/ha. Si l'on com- pare aux résultats obtenus dans les années 1990, l’étude indique que le nombre de nids observés par hectare est demeuré sensible- ment le même, à l’exception de trois parcelles où l’on observe des baisses allant jusqu’à 61 %. Basées sur ces renseignements, nos mesures de gestion et d’entretien du couvert de nidification cibleront uniquement ces trois parcelles. Par conséquent, nous avons planifié la réalisation d’une fauche sélective et dirigée visant le rajeunissement du couvert herbacé, ainsi que l’implantation d’arbustes, qui favoriseront la diversification des types d’habitat de nidification. La mise en chantier de ces travaux est prévue à l’automne 2007. Espérons que les canards aimeront notre travail. S CIC « compte » avant d'agir

flyway-atlantique-2007-28-04

Embed Size (px)

DESCRIPTION

région de l’est (québec/AtlAntique) Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador volume 21, numéro 4, 2007 Sarah Green (g) et Kristina Klingenberg (d) dirigent la course à relais sur les valeurs des milieux humides à la conférence des bénévoles de l’Atlantique.

Citation preview

Page 1: flyway-atlantique-2007-28-04

volume 21, numéro 4, 2007

région de l’est (québec/AtlAntique)Québec • Nouveau-Brunswick

• Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador

DDans le cadre du réaménagement du couvert de nidification des îles de Varennes, Canards Illimités Canada (CIC), en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal et le Service canadien de la faune, a réalisé un inventaire des nids afin de déterminer leur densité, le succès d’éclosion, et la composition spécifique des canards nicheurs dans les îles de Varennes.

L’objectif de cette démarche est d’orienter, à l’aide d’une approche scientifique, les futurs travaux en vue d’améliorer le couvert de nidifi-cation dans l’archipel. En nous basant sur une étude similaire réalisée au milieu des années 1990, nous sommes maintenant en mesure de comparer l’évolution de la productivité des îles.

Au printemps 2007, une équipe composée de sept personnes a inventorié une superficie de 40 hectares d’habitat de nidification. La technique utilisée consistait à faire des battues à l’aide d’une perche de bambou, de manière à pouvoir identifier les femelles au moment de leur envol, à localiser le nid et à recueillir l’ensemble des informations

recherchées. Les résultats des inventaires ont révélé que la qualité du couvert de nidification des îles de Varennes soutient des productivités de nids de canards variant de 1,1 à 4,2 nids/ha. Si l'on com-pare aux résultats obtenus dans les années 1990, l’étude indique que le nombre de nids observés par hectare est demeuré sensible-ment le même, à l’exception de trois parcelles où l’on observe des baisses allant jusqu’à 61 %.

Basées sur ces renseignements, nos mesures de gestion et d’entretien du couvert de nidification cibleront uniquement ces trois parcelles. Par conséquent, nous avons planifié la réalisation d’une fauche sélective et dirigée visant le rajeunissement du couvert herbacé, ainsi que l’implantation d’arbustes, qui favoriseront la diversification des types d’habitat de nidification. La mise en chantier de ces travaux est prévue à l’automne 2007. Espérons que les canards aimeront notre travail. S

CIC « compte » avant d'agir

Page 2: flyway-atlantique-2007-28-04

Sarah Green (g) et Kristina Klingenberg (d) dirigent la course à relais sur les valeurs des milieux humides à la conférence des bénévoles de l’Atlantique.

DDeux étudiantes ont partagé leur amour du plein air grâce au programme éducatif de CIC au printemps et à l’été dernier.

Kristina Klingenberg, de Sussex, et Sarah Green, de Fredericton, ont effectué des excursions pédagogiques dans le cadre du programme Sur la piste des marais, dans les marais du Nouveau-Brunswick en mai et en juin dernier, pendant lesquelles les enfants ont participé à trois activités.

La première a consisté à observer des oiseaux avec des jumelles et à identifier de nombreuses espèces d’oiseaux, dont la bernache du Canada, le canard colvert, le carouge à épaulettes, l’hirondelle bicolore et la sarcelle d’hiver, et à apprendre aux enfants différents types d’appel d’oiseaux.

Elles ont ensuite emmené les élèves à la « pêche aux bestioles ». Chaque élève plongeait un filet d’aquarium dans le marais et plaçait ses trouvailles dans un contenant. Les élèves ont pu constater la variété d’invertébrés qu’ils avaient recueillis.

« L’expérience montre que même les petites créatures sont importantes », dit Kristina.

La troisième activité, le jeu des valeurs des milieux humides, consistait en une course à relais au cours de laquelle les élèves sont divisés en équipes. Chacune d’elles possède dix objets qui correspondent à dix valeurs d’un milieu humide, par exemple, un oreiller, pour les lieux de repos de la sauvagine ; une boîte de céréales, pour l’alimentation de la sauvagine et d’autres espèces fauniques ; et un filtre, pour le filtrage de l’eau.

« Je crie une valeur et les élèves mettent l’article correspondant dans un contenant, explique Sarah. C’est très amusant et les enfants apprennent beaucoup. Ils se souviennent plus facilement, en pensant aux objets, de l’importance des milieux humides. Nous gardons cette activité pour la fin pour que tout ce qu’ils ont appris s’imbrique. C’est un excellent moyen de faire le lien avec la trame de la vie et l’importance de chaque élément. »

À la fin du programme éducatif dans les classes, les deux étudiantes l’ont exécuté au Centre d’interprétation de Fredericton. Elles l’ont aussi offert aux jeunes et « jeunes de

Été fort occupé pour le programme éducatif de CIC dans la région de l’Atlantique

cœur » lors de la conférence des bénévoles à Charlottetown.

« C’est une grande expérience d’apprentissage qui est aussi très amusante, dit Sarah. En parlant des groupes de conservation, nous parlons toujours du travail de CIC. Les élèves com-prennent mieux pourquoi les milieux humides sont si importants. J’insiste sur ce qu’ils peu-vent faire pour assurer leur conservation. »

Les deux étudiantes retournent à l’université à l’automne. Sarah, en études environnemen-tales puis en éducation primaire, et Kristina, au programme d’éducation primaire. Les deux ont aimé leur été à CIC et ont retenu l’enthou-siasme des enfants pour les programmes.

« Lorsqu’ils repartent, dit Kristina, ils sont si contents de ce qu’ils ont vu, ils racontent comment c’est merveilleux et qu’ils aiment être en plein air. J’aime lorsqu’ils mentionnent qu’ils apprécient jouer dehors. »

Sarah ajoute : « Les enseignants nous préve-naient que des élèves font les clowns en classe, mais quand on leur donne l’espace pour apprendre en plein air par le biais d’activités, ils se transforment. Il est étonnant de cons-tater comment des enfants placés dans le bon environnement apprennent bien. »

Le programme éducatif a également été exécuté par une nouvelle coordonnatrice, Jodie Hambrook, embauchée à titre de spécialiste en éducation en août dernier.

Jodie a grandi à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse. Elle a obtenu un baccalau-réat ès sciences à la Saint Mary’s University à Halifax, et une majeure double en biologie et en

sciences de l’environnement. Elle a ensuite étudié au Holland College à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, et a obtenu un diplôme en technologie de gestion des res-sources renouvelables.

Sa vie professionnelle est diversifiée. Elle a fait ses débuts comme coordonnatrice de la restauration du bassin hydrographique à la Bluenose Atlantic Coastal Action Foundation à Mahone Bay, en Nouvelle-Écosse. Elle a aussi travaillé comme directrice des programmes éducatifs à l’Ontario Forestry Association.

« J’ai dirigé cinq programmes éducatifs dans la province, notamment Focus on Forest et l’Envirothon, dit-elle. Après trois ans, mon mari et moi avons eu la possibilité de revenir sur la côte Est et nous avons vécu à Moncton pendant un an et demi. »

Avant son emploi à CIC, Mme Hambrook travaillait comme directrice administrative des Sentinelles Petitcodiac Riverkeeper à Moncton.

Mme Hambrook aime beaucoup le plein air, le camping, les voyages et la photographie. Elle et son époux vivent toujours à Moncton et ont deux petits chiens : Yoshi, un mélange de Yorkshire, et Botsford, un mélange de caniches.

« Je l’ai trouvé sur la rue Botsford à Moncton l’automne dernier, dit-elle au sujet de son deuxième chien. Il s’était perdu et je n’ai jamais retrouvé son propriétaire. »

Mme Hambrook dit qu’elle est impatiente d’exercer son nouveau rôle à CIC. S

r é g i o n d e l ’ e s t ( q u é b e c / A t l A n t i q u e )

Page 3: flyway-atlantique-2007-28-04

LL’été veut dire plein air : sortir le barbecue, faire du canot sur le lac, oublier les longs mois d’hiver. Pour échapper à la chaleur, nous nous dirigeons (ou rêvons de nous diriger) vers la plage la plus proche pour au moins nous tremper les pieds dans l’eau fraîche. Toutefois, au cours des derniers étés au Québec, le problème des algues bleues dans les lacs et les rivières s’est de plus en plus répandu, nous forçant d’y penser à deux fois avant de nous rendre dans un lac pour nous y baigner. En raison de la présence excessive d’algues bleues dans l’eau, des plages ont été fermées et certaines collectivités ont été informées de ne pas boire leur eau. Cette situation a des conséquences négatives non seulement sur l’environnement local, mais aussi sur l’économie locale. Quelle est la cause de ce problème et comment les milieux humides peuvent-ils être considérés comme un élément de réponse?

Attaque des algues!Les algues bleues, ou cyanobactéries, sont des organismes micros-

copiques naturellement présents dans les rivières et les lacs. Ce que nous voyons au Québec est une prolifération de ces organismes qui donne lieu à des fleurs d’eau, lesquelles produisent des toxines et représentent donc un danger pour la santé humaine et animale. Plusieurs sites Web du gouvernement provincial ont plus d’information concernant ce phénomène, notamment le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (www.mddep.gouv.qc.ca) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (www.msss.gouv.qc.ca). Au moment d’écrire ces lignes, 126 rivières et lacs étaient touchés, la région des Laurentides étant celle qui enregistre le plus grand nombre de cas.

Diverses théories ont été avancées pour expliquer cette augmentation soudaine des algues bleues, et l’on a blâmé les agriculteurs, les résidents riverains et même l’humble castor! Une chose est certaine : dans certaines régions, nous avons aménagé le paysage à tel point qu’il ne reste plus que quelques habitats naturels, comme les milieux humides et les boisés. Dans la série des plans régionaux de conservation des milieux humides de CIC Québec, nous avons calculé que certaines régions sont très pauvres en milieux humides, certaines ayant perdu jusqu’à 90 % d’entre eux, et sont très proches – ou même au-dessous – du nombre minimum de milieux humides nécessaires pour assurer un environnement sain.

Les milieux humides, une solutionLa perte et la dégradation continues de notre paysage naturel se

traduisent par la perte également de services bénéfiques assurés par ce « capital naturel ». Lorsque les milieux humides sont perdus ou dégradés, les biens et services écologiques qu’ils assurent à la société le sont égale-ment (Olewiler, 2004). Par exemple, les milieux humides peuvent être des filtres efficaces, capables de retenir les sédiments et les contaminants nuisibles et de les empêcher d’atteindre les rivières et les lacs. Les études montrent que certains milieux humides peuvent garder jusqu’à 94 % du phosphore (Gabor et al., 2004). Par conséquent, les milieux humides peuvent jouer un rôle important dans la réduction de l’apport de con-taminants comme le phosphore dans les lacs.

Les milieux humides jouent un rôle central dans la lutte contre les algues

Les milieux humides peuvent également jouer un rôle important en emmagasinant l’eau en amont des lacs et des rivières. Comme une éponge, le milieu humide a une grande capacité d’emmagasinage et peut réduire les problèmes d’inondation et d’érosion en aval. Toutefois, dans certaines régions, nous avons éliminé ces éponges naturelles et par conséquent, les eaux pluviales chargées de polluants de nos routes, de nos potagers et de nos champs coulent directement dans les lacs ou les rivières.

On a entre autres proposé, pour lutter contre les algues au Québec, de replanter des arbres et des arbustes le long des rives des lacs et des rivières. CIC ajouterait la nécessité de restaurer des milieux humides dans ces régions également. Non seulement avons-nous besoin de restaurer la végétation dans les régions où du développement a déjà eu lieu, mais nous devons également encourager les gens à conserver les milieux humides et les boisés dans les régions qui n’ont pas encore été touchées. De plus, nous devons non seulement axer nos efforts sur les rives des lacs ou des rivières, mais également protéger et restaurer les milieux humides en général. Il faut avoir une vision d’ensemble et y inclure la conservation de milieux humides lorsque nous aménageons et planifions l’aménagement du territoire. Par exemple, des cartes des milieux humides de CIC Québec comme celles de la Communauté métropolitaine de Québec, y compris la ville de Québec, peuvent nous aider à avoir cette vision générale. Grâce à ces types d’outils de plani-fication et d’information, CIC Québec souhaite sensibiliser les gens au fait que la protection et la restauration des milieux humides font par-tie de la solution au problème des algues toxiques. S

Références offertes dans notre site Web :Olewiler, N. (2004). La valeur du capital naturel dans les régions

peuplées du Canada. Publié par Canards Illimités Canada et Conservation de la nature Canada, 36 p.

Gabor, S. et al. (2004). Natural Values. The importance of wetlands and upland conservation practices in watershed management: function and values for water quality and quantity. Canards Illimités Canada. 56 p.

r é g i o n d e l ’ e s t ( q u é b e c / A t l A n t i q u e )

Exemple d’algues bleues à la réserve Choinière, au Québec.

Page 4: flyway-atlantique-2007-28-04

Les 25 années de service de Barry Burke ont été soulignées à la conférence des bénévoles de l’Atlantique. Il a reçu une montre et un autre diamant à son épin-glette. Sur la photo ci-contre, on peut voir Barry, Mac Dunfield et Perry McCormick.

UUn don de 10 000 $ l’an dernier d’Amalgamated Dairies Ltd. (ADL) au programme d’agriculture de Canards Illimités Canada (CIC) à l’Île-du-Prince-Édouard a permis à la société de réaliser deux aménagements dans des exploitations laitières pendant la saison 2006.

Les aménagements sont des étangs aux fermes de Garnett Schellan et de ferme Joe Dorgan. En plus du milieu humide, chaque propriétaire foncier a accepté de protéger les zones tampons voisines. Ces aménagements de milieux humides et de ces zones tampons ont été assurés par des ententes pluriannuelles de conservation conclues par CIC et les pro-priétaires.

« La contribution généreuse d’ADL aide Canards Illimités à aménager ou à restaurer des milieux humides dans le paysage agricole de l’Île-du-Prince-Édouard, dit M. Wade Lewis, spécialiste des programmes de conservation. Ces projets accroîtront la biodiversité dans le paysage, tout en améliorant la qualité de l’eau et en assurant un habitat à la faune et à la sauvagine. »

Le programme d’ADL aide à aménager ou à restaurer des milieux humides dans des pay-sages qui reçoivent des eaux de ruissellement de sources agricoles. Le don d’ADL a servi à exécuter des travaux dans des zones touchées par les eaux résiduelles des laiteries ou le ruissellement du fumier des exploitations laitières à l’Île-du-Prince-Édouard. Les eaux de ruissellement de ces sources peuvent

transporter des contaminants qui nuisent à

la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines.

« ADL est heureuse de travailler en étroite collaboration avec Canards Illimités Canada pour offrir ce programme d’incitatifs qui profite à la fois aux exploitations laitières et à l’environnement de l’Île-du-Prince-Édouard, dit Nelson MacKinnon, président d’ADL. Travailler en collaboration avec un groupe de conservation chevronné et bien connu comme Canards Illimités Canada permet au pro-gramme de mettre à profit ses connaissances spécialisées pour la restauration d’habitats fauniques, de sorte que le programme offre le plus grand nombre d’avantages possible à la fois à l’agriculteur et au grand public. »

Les milieux humides agissent comme des filtres qui aident à éliminer, dissoudre et emmagasiner les nutriments en excédent. Ce sont des milieux très vivants qui aident à améliorer la qualité de l’eau qui y circule. En plus de l’amélioration de la qualité de l’eau, ces milieux assurent un important habitat à de nombreuses espèces fauniques comme les canards noirs, les grands hérons, les oiseaux chanteurs, les rats musqués, les amphibiens et bien d’autres encore.

La mission de Canards Illimités est de conserver les milieux humides et les habitats qui s’y rattachent au bénéfice de la sauvagine nord-américaine et de promouvoir un environnement sain pour la faune et les humains. S

CIC rend hommage à de longs états de service

région de l’est ( )

Le bulletin Voie migratoire est publié par Canards Illimités Canada, Centre de conservation du marais Oak Hammock, C. P. 1160, Stonewall (Manitoba) R0C 2Z0Tél. : 204-467-3000 Téléc. : 204-467-9028

Pour toute question ou tout commentaire, veuillez contacter :Région de l'Est Atlantique : Kelly macdonald québec : bernard Filion Ontario : Lynette MaderRégion de l'Ouest : Marci Dube

Pour plus de renseignements, composez le 1-800-565-1650.

À la production de Voie migratoire :Directrice des communications : Madeleine ArbezRédacteur : Duncan MorrisonAssistante : June FinnsonDirecteur artistique : Tye GreggConcepteurs graphiques : Lindsay Pikta-Marie, Aquila Samson, Jeope Wolfe

© Canards Illimités Canada 2007Imprimé au Canada sur du papier recyclé à 100 % (100 % post-consommation).

québec/AtlAntique

Personnes–ressources par secteurDirecteur de l'AtlantiqueTom Duffy 1-866-903-8257, p.234

Directeur du QuébecBernard Filion 1-800-565-1650, p.15

Gestionnaires des activités-bénéfice

QuébecJocelyn Landry 1-877-551-5757

Nouveau-BrunswickBarry Burke 1-888-920-3330

Coordonnateurs des activités-bénéfice

Ouest du QuébecPascal Desmedt 1-877-547-9494

Terre-Neuve-et-LabradorKelly Sandoval 1-877-243-8257

Agent de liaison, Aile verteKim Votour, Fredericton 1-888-920-3330, p.3

Entente de publication no 40064849

Le don d’ADL permet la réalisation de projets d’aménagement de milieux humides dans des exploitations laitières à l’Île-du-Prince-Édouard