FOIRE DU SAVOIR SUR LA NUTRITION ET LA SÉCURITÉ …scalingupnutrition.org/wp-content/uploads/2014/01/Foire... · 2017-09-16 · Rapport – Foire du Savoir : Sécurité Alimentaire

RAPPORT

FOIRE DU SAVOIR

SUR LA NUTRITION ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Date : 26 Novembre 2013.

Lieu : Salle de Réunion FAO

Annexes :

- Annexe 1 : Agenda

- Annexe 2 : Mot de bienvenue du Représentant de la FAO

- Annexe 3 : Discours d’ouverture du Coordonnateur National de l’ONN

- Annexe 4 : Fiche de Présence

Rapport – Foire du Savoir : Sécurité Alimentaire et Nutrition – 26 Novembre 2014 2

1. Introduction La gestion de connaissance constitue actuellement un outil incontournable de développement. Le concept est né du fait que le plus souvent, les acteurs de développement se trouvent face à des situations où ils ont toujours à réinventer la roue, ou que les informations leur permettant d’éviter les erreurs du passé et des autres partenaires ne sont pas disponibles, ou que les informations sont disponibles pour être partagées mais ne sont pas accessibles. La gestion des connaissances vise à remédier à ces situations. Il s’agit d’un processus et approches ayant pour objectif de faciliter la circulation du savoir pour que les acteurs de développement puissent mieux apprendre des uns et des autres. La gestion de savoir se concrétise à travers les outils et techniques centrés sur les personnes, sources même du savoir.

Le portail HayZara (www.hayzara.org) a été mis en place pour appuyer au processus de gestion de connaissances. A travers ses banques de connaissance, il donne accès à l’information sur différents domaines du développement, dont la nutrition. Dans sa mission, HayZara vise également à la mise en place de communautés de pratique dans ces différents domaines, ceci en offrant une plateforme d’échange en ligne pour les partenaires de développement. Toutefois, idéalement, pour que les acteurs de développement puissent s’échanger et se partager effectivement leurs connaissances, ils doivent se rencontrer physiquement. Dans ce sens, et dans l’objectif de lancer les communautés de pratiques en ligne, il a été convenu d’organiser des foires du savoir sur différents domaines.

L’ONN a manifesté son intérêt à organiser en collaboration avec l’équipe de HayZara une foire du savoir sur « la nutrition et la sécurité alimentaire ». Ayant eu lieu le 26 novembre 2013, cette rencontre d’une journée a réuni plusieurs acteurs de développement ayant des expertises et spécialisés dans le domaine de la nutrition. Etant une initiation d’une communauté de pratique, la rencontre a permis aux acteurs de partager et d’échanger sur leurs pratiques en termes de nutrition et de sécurité alimentaire, tout en sachant qu’il s’agit un pilier incontournable du développement.

Les échanges et les partages seront transposés sur HayZara pour les participants et d’autres partenaires au développement puissent continuer leurs débats avec d’autres partenaires. A long terme, ce processus devrait permettre aux acteurs dans le domaine de la nutrition et de sécurité alimentaire, d’organiser plus tard des foires similaires pour poursuivre les échanges et les partages.

Axées sur des expériences des partenaires, les présentations ont été issues de trois thématiques :

- la nutrition spécifique : les pays Scaling Up Nutrition (SUN) définissent actuellement leurs propres objectifs en matière de nutrition qui porteront sur les 1000 jours compris entre la grossesse d’une femme et le deuxième anniversaire de son enfant

- la nutrition sensitive : les interventions traitant les causes sous jacentes de la malnutrition sont essentiels incluant un meilleur accès à des aliments nutritifs à prix abordable, à l’eau potable, à l’assainissement, aux soins de santé et à la protection sociale.

- la Gouvernance : les interventions traitant le cadre institutionnel, la coordination et le suivi évaluation.

Les partenaires ayant présenté leurs expériences ont répondu aux questions suivantes :

Comment assurer la mise en œuvre efficace d’un projet de nutrition spécifique / nutrition sensitive, de coordination sur la nutrition ? (selon le thème choisi par l’intervenant)

Et selon le thème choisi également :

Quelles sont les conditions pour que les communautés puissent effectivement avoir un comportement favorable à la nutrition et sécurité alimentaire ?

Comment maximiser l’efficacité d’un projet en nutrition et sécurité alimentaire?

Quelles sont les bonnes pratiques pour faire une évaluation de l’impact d’un projet en nutrition et sécurité alimentaire?

http://www.hayzara.org/


Les présentateurs ont été recommandés d’adopter le plan de présentation ci-après afin que les participants puissent effectivement tirés les leçons apprises et les recommandions à partir de leur expérience :

1. Titre et domaine d’intervention Précisez un titre facilement compréhensible

2. Objectif du projet auprès des communautés Quels étaient les objectifs attendus du projet ?quels étaient les résultats attendus au niveau des communautés ?

3. Stratégie de mise en œuvre Comment la mise œuvre du projet s’est déroulée, quelle a été la stratégie adoptée ? Durée, partenaires, outils utilisés…

4. Méthode d'évaluation et résultats

Quelles sont les méthodes d’évaluation utilisées ? Quels sont les résultats obtenus ?

5. Mesures d'effets/ impacts sur les communautés

Comment avez-vous mesuré les effets ou les impacts du projet ? Comment avez-vous utilisé vos résultats pour d’autres projets ?

6. Leçons apprises

Quelles sont les leçons apprises ? Qu’avez-vous changé depuis ?

2. Participants 70 personnes représentant 38 institutions ont participé à la foire du savoir sur la nutrition et la sécurité alimentaire (cf. annexe 4. Fiche de présence).

Les institutions représentées sont :

Action Contre la Faim GRET PAM ADRA Helvetas Swiss Intercooperation PSI AIM INSPC SAGE ASERN IUUM-Fandrosoana SALOHI (CRS-CARE) BIMTT JSI/Mahefa SLN – DSEMR CARE Ministère de l’Agriculture SNU CLAM Ministère de l’Education Nationale SOS Village d’Enfant Comité National du CODEX Alimentaire ONESF SIM DEPP/MINEL ONG FIDEV UNICEF DUE ONG L’Homme et L’Environnement VIF FAO ONG YMCA Voahary Salama FERT ONN Welthunger Life FID ORN Analamanga

3. Déroulement de la foire

A. Ouverture

Le Représentant de la FAO, en tant qu’organisation accueillant l’événement, a prononcé un mot de bienvenue à l’ouverture de la foire (cf. Annexe 2). Il a appuyé sur quelques points, dont :

Que tous les partages d’expériences, de bonnes pratiques, de leçons apprises, portent leur fruit dans le cadre de la consolidation des efforts des partenaires qui tendent vers l’objectif commun d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.


- Lors de la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation, le thème principal a été « Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition ». Les débats entamés lors de la foire trouvent une certaine continuité dans nos échanges d’aujourd’hui durant cette Foire du Savoir.

- La FAO soutient et promeut les initiatives de dialogues et d’échanges de connaissances, d’informations, de points de vue … telles que ces « Foires du Savoir ». Le cadre neutre que la FAO offre permettra des partages riches et objectifs qui visent l’excellence des interventions de l’ensemble des acteurs et partenaires de la FAO au profit du développement et de la sécurité alimentaire.

Le Coordonnateur National de l’ONN a prononcé le discours d’ouverture de la foire (cf. Annexe 3). Il a fait un rappel sur les objets suivants :

Parler de foire du savoir c’est la gestion d connaissances…

Besoins de connaissances et d’expériences

Nous avons plus de connaissance dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Rassembler tout notre savoir

Optimiser le partage de connaissance et favoriser le partage entre tous les acteurs

Etre à l’écoute d’innovation

Capable de réagir à des événements inopinés

L’expérience de chacun ne reste pas confinée individuellement

L’intérêt de la foire de savoir s’impose comme une pratique essentielle

Consolider nos meilleures pratiques

L’amélioration de la prise de décision

B. Partage d’expérience et échanges

Avant la série de présentations sur les partages d’expérience, l’administratrice du portail de gesiton de connaissance HayZara a fait connaître le portail aux participants. Sa présentation a été axée sur les points suivants :

Approche de gestion du savoir

Gestion de savoir

Existence d’une banque de connaissance au sein de HayZara, incluant une banque de connaissance sur « la sécurité alimentaire et la nutrition »

Plateformes d’échanges auxquelles font les communautés de pratiques

Cartographies

Communauté de pratiques : son utilité dans le cadre du travail, au niveau individuel et au niveau organisationnel.

Suite à la présentation et aux séries de question, l’administratrice HayZara a noté que :

L’accès au portail HayZara est pour tout le public

Les partenaires qui souhaitent partager leur connaissance et documentation sur le portail doivent désigner un point focal qui communiquera tous les documents à partager à l’administratrice.

1. ONN : Institutionnalisation de la Nutrition et le Mouvement Scaling Up Nutrition

L’ONN a effectué un bref rappel de l’historique de l’institutionnalisation de la nutrition à Madagascar en soulignant les cinq virages de la nutrition et de la sécurité alimentaire avant 1992, de 1992 à 1998, de 1999 à 2003, de 2004 à 2009, et 2010 à l’heure actuelle. Elle a également noté les principales actions entreprises au cours de ces années. Madagascar fait actuellement partie du mouvement « Scaling Up Nutrition » et s’aligne aux engagements du mouvement : Etre transparent sur l’impact, être inclusif, agir


dans le respect des droits, être disponible pour négocier, être mutuellement responsable, adopter des options rentables, rester communicatif en permanence.

Cette présentation sera disponible dans le communauté de pratique « sécurité alimentaire et nutrition ». D’autres informations sur le mouvement SUN peuvent être consultés sur http://scalingupnutrition.org/fr/ressources/multimdia

2. FAO : Appui à l’Agriculture Urbaine et Périurbaine pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations d’Antananarivo –Volet éducation nutritionnelleTCP/MAG/3301

La FAO a partagé ses expériences dans le cadre d’un projet d’éducation nutritionnelle. Le projet a bénéficié à 5 447 élève et 128 enseignants de 16 EPP. L’approche a été de former les EPP et les associations de parents d’élèves à la production et à l’utilisation d’aliments à haute valeur nutritionnelle à travers la mise en place de jardins scolaires comme outils pédagogiques. A l’issue du projet, la FAO a noté qu’il y a encore de nombreux facteurs limitant le projet, entre autres, les maitres FRAM vacataires, l’absence des programmes officiels, l’insécurité foncière et l’insuffisance de moyens financiers et matériels des exploitations. Toutefois, elle a également pris en compte les perspectives de pérennisation tel que : donner à l’éducation nutritionnelle sa propre place dans le proogramme scolaire officiel (curricula officiel du CP1 au CM2), systématiser le jardin scolaire dans le fonctionnement des EPP, avec un accent particulier sur les microjardins.

Cette présentation sera disponible dans le communauté de pratique « sécurité alimentaire et nutrition ».

Plus d’information sur le projet est disponible sur :

https://coin.fao.org/cms/world/madagascar/Projets/TCPMAG3301.html

Le groupe de recherche : des aliments pour les villes:

http://www.fao.org/ag/agp/greenercities/fr/projets/index.html

Les discussions ont été surtout axées sur les points ci-après :

Les perspectives de pérennisation du jardin scolaire devront se faire en entente avec le Ministère de l’éducation nationale.

Par rapport aux problèmes fonciers, la promotion des cultures en sac plastique ou l’ombriculture pourrait aider à y remédier.

3. SALOHI : « Promotion de l’intégration dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire en faveur de la population vulnérable ».

L’USAID a partagé ses expériences dans le cadre du programme SALOHI – Promotion de l’Intégration dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire en faveur de la population vulnérable. Les objectifs stratégiques du programme sont : Améliorer l’état nutritionnel et sanitaire des enfants de moins de 5 ans de 96.000 ménages; Améliorer les conditions de vie de 82.000 ménages ; Augmenter la résilience de 544 communautés .

Les bonnes pratiques tirées de cette expérience sont ci-après :

Utilisation des données de routine pour renforcer l’intégration (exemple VSLA + SAMBAIKA, VSLA + FFS); (besoin des indicateurs d’intégration)

Stimuler l’intégration - Journées intégrées santé/ nutrition, livelihoods, résilience; Concours avec la participation de plusieurs groupes (santé nutrition, livelihoods, GRC) pour aboutir à une réussite des communautés (Nde’ho maitso)

Formation directe des agents de terrain sur l’intégration, développement des outils simplifiés,

Formalisation de l’intégration comme standard, intégration dans les rapports trimestriels (suivi) et dans les DIPs/ PTA

https://webmail.undp.org/owa/redir.aspx?C=h0E3GpvcG02we8QtLIRL35guOVXVndAIkNdBELwnAzMo_4ZSPAnD5mjnt_FehpX7YQODCRIsx54.&URL=http%3a%2f%2fscalingupnutrition.org%2ffr%2fressources%2fmultimdia






Les aspects transversaux (genre, environnement, bonne gouvernance, pérennisation) ont facilité l’intégration, ils servent comme « mesures d’accompagnement » pour améliorer la qualité de la mise en œuvre des activités (ex. BG et la qualité de service des AC)

Revoir les modules de formation, le contenu des outils IEC/BCC pour promouvoir l’intégration

Les leçons apprises :

Les agents multisectoriels (santé/nutrition, livelihoods, GRC) n’ont pas pu maitriser tous les thèmes et activités;

C’est important d’avoir des portes paroles, personnes compétentes et responsables pour l’intégration des aspects transversaux parmi l’équipe technique (responsable genre, bonne gouvernance, environnement) (les points focaux seuls n’ont pas abouti aux attentes)

Pour le cas de la pérennisation, le fait que tout le monde est responsable avec les activités et actions spécifiques (graduation, partenariat, capitalisation/ dissémination) a marché (pas de tragédie des biens communs)

A l’issue de la mise en œuvre du projet, l’USAID a fait part des recommandations ci-après :

L’approche intégrée est un choix logique pour traiter la problématique de la sécurité alimentaire qui est multisectorielle.

Valoriser les expériences et les compétences des autres partenaires, des organisations locales (pas besoin de faire tout, toute seule)

L’organisation des réunions multisectorielles et les visites de terrain intégrées aident dans la compréhension mutuelle des techniciens et dans l’identification des opportunités d’intégration

Avoir une stratégie d’intégration dès la phase de conception de projet avec les stratégies de mise en œuvre est une condition primordiale de l’intégration.

Essayer d’évaluer l’efficience, l’efficacité, et l’impact de l’intégration vs. non intégration

Cette présentation sera mise en ligne dans la communauté de pratique « sécurité alimentaire et nutrition » du portail de gestion de connaissance HayZara.

Niveaux de maitrise devraient avoir les agents communautaires :

4. PSI : Fortification à Domicile pour les enfants de 6 à 23 mois

PSI a partagé ses expériences dans le cadre de son projet sur la fortification à domicile pour les enfnats de 6 à 23 mois, plus précisément sur les bonnes pratiques de partenariat. PSI vise à atteindre les objectifs du projet en adoptant une approche de marketing social basée sur l’évidence, la CCC, la participation et l’engagement des cibles. Ainsi, PSI a fait part que les points clés d’un partenariat réussi sont :

Une fois impliqué dès le début, chaque entité tient et renforce toujours son engagement à chaque étape du processus de mise en œuvre

Designer une seule entité comme lead dans la coordination (ONN)

Transparence dans la gestion des fonds pour les activités

Planification et mise en œuvre toujours en consortium

Team building périodique et « fun »


Les discussions ont été axées sur les points ci-après :

Le problème de plaidoyer : cela devrait se faire chaque fois que les autorités changent.


Après les cures de micronutriment, comment les mères assurent que l’enfant ait toujours l’alimentation nécessaire

La suggestion de passer le Nutri-zaza au laboratoire du Ministère de la santé bien que ce soit déjà un produit validé par l’OMS.

5. MAHEFA : La nutrition dans un Programme communautaire Intégré

MAHEFA a partagé ses expériences dans le cadre d’un programme communautaire intégré. Dans le cadre du programme, une analyse des barrières de nutrition a été effectuée afin de mieux cerner les activités. A l’issue du programme, MAHEFA a noté les principales leçons apprises ci-après :

Dans le cadre de la stratégie de changement de comportement : utiliser les données et les recherches pour améliorer la mobilisation sociale: passer de TTM en RCC pour renforcer les comportements en faveur de la bonne nutrition et réduire les obstacles à l’adoption de ces comportements.

La nécessité de l’appropriation rapide par la communauté des approches:

La nécessité d’une collaboration renforcée avec les centres de référence


Les discussions ont été axées sur les points suivants »

Analyse quantitative effectuée dans chaque zone qu’on a vu qu’il y a des petits problèmes, faiblesses dans les zones.

Existence d’analyses croisées permettant d’aboutir à une recommandation destinée aux Responsable concerné.

L’utilisation du budget familial dans la diversification des aliments

Diversification des aliments de base

6. FID : Expériences sur la mise en œuvre de la composante Protection sociale

Le FID a partagé ses expériences dans la mise en œuvre de la composante protection sociale dans le cadre des activités Argent contre Travail (ACT) mises en œuvres depuis 2002. L’objectif de ces activités est d’offrir des opportunités d’emplois temporaires aux ménages les plus vulnérables dans les zones d’insécurité alimentaire. Dans sa présentation, le FID décrit les partenaires clés des activités ACT dont le salaire journaliser, la durée, la sélection des travailleurs (situation économique, aspect genre, âge), la localisation, l’encadrement, le contrat et la fourniture de service. Concernant le ciblage des zone, il est basé, entre autres, sur les études et enquêtes des partenaires, la coordination avec les partenaires techniques, et les catastrophes naturelles. Outre le ciblage des zones, le FID a également souligné quelques points sur le ciblage des travailleurs et la sélection des activités à financer.


7. CARE : La Sécurité alimentaire, un levier de développement durable

CARE a partagé ses expériences sur leur projet visant l’amélioration de la situation nutritionnel des ménages. Les principaux outils utilisés dans la mise en œuvre du projet ont été : les supports audio-visuels sur la nutrition (AEN), hygiène, agriculture ; la communication de masse ; les groupes d’écoute et de discussion et relais villageois en communication (RVC) dans le retrait du projet ; la démonstration culinaire ; et le champ école paysan (FFS). A l’issue du projet, CARE a noté les leçons apprises ci-après :


Partir des connaissances locales pour l’amélioration de la nutrition : FARN DP, volontaires/bénévoles issus des communautés pour une meilleure appropriation et pérennisation des acquis et continuation des activités de veille nutritionnelle

Démédicaliser les problèmes de nutrition et se focaliser sur les aspects comportementaux des communautés et pratiques des ménages (hygiène, nutrition, exploitation agricole)

Intégration des messages d’éducation nutritionnelle depuis la pratique agricole (pères) jusqu’aux réunions des mères enceintes allaitantes durant les séances de regroupements/rencontres périodiques

Appui des activités de stockage et de transformation pour assurer le prolongement (temps) de la disponibilité des aliments auprès des ménages/communautés.

Combinaison / synergie / complémentarité des actions de SA/NU au profit des mêmes bénéficiaires


4. Conclusion La foire du savoir sur la sécurité alimentaire et la nutrition a permis aux acteurs de développement d’échanger leurs expériences dans le domaine. Même si les présentations n’ont pas été tout à fait conformes à la guide de présentations suggérée aux partenaires, elles ont suscité de nouveaux intérêts et des discussions ayant permis aux participants d’acquérir de nouvelles connaissances qui les aideront dans la mise en œuvre de leurs projets et programmes respectifs. D’une manière générale, les participants ont apprécié la foire et ont suggéré quelques améliorations pour la prochaine foire. Il s’agit notamment de : focaliser la prochaine foire sur un point spécifique de la nutrition ou de la sécurité alimentaire ; la foire devrait être une opportunité pour les bailleurs et les organisations d’exécutions d’être ensemble et connaître les contraintes des uns et des autres ; focaliser les présentations sur les bonnes pratiques et les échanges sur le terrain (par exemple, sur le thème « comment pratiquer l’éducation nutritionnelle »).

Comme convenu lors de l’organisation de la foire, les échanges et les présentations seront transposés en ligne dans la communauté de pratique « sécurité alimentaire et nutrition » sur le portail HayZara et les participants à la foire auront accès à la communauté.


Annexes

Annexe 1 : Agenda de la foire du savoir sur la nutrition et la sécurité alimentaire

08h30 – 09h00 SEANCE INTRODUCTIVE

08h30 – 08h40 : Mot de bienvenue par le Représentant de la FAO

08h40 – 08h50 : Introduction par le Coordonnateur national de l’ONN

08h50 – 09h10 : Présentation sur HayZara et l’initiation de la communauté de pratique suivie de questions – réponses

09h10 – 09h40 SEANCE 1 : ONN

« Institutionnalisation de la Nutrition et le Mouvement Scaling Up Nutrition Madagascar »

Questions – Réponses 09h40 – 10h10 SEANCE 2 : FAO

« Renforcer l’éducation nutritionnelle au sein des écoles primaires ». il s’agit du volet éducation nutritionnelle dans le cadre du projet pilote de la FAO « Appui à l’agriculture urbaine et périurbaine pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations d’Antananarivo » (janvier 2011 – décembre 2012)

Questions – Réponses 10h10 – 10h40 SEANCE 3 : SALOHI

« Promotion de l’intégration dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire en faveur de la population vulnérable ».

Questions – Réponses 10h40 – 10h00 Pause café 11h00 – 11h30 SEANCE 4 : PSI

« Les réussites de la collaboration pluripartite à tous les niveaux, de la conception à la mise en œuvre du Projet de fortification à domicile. »

Questions – Réponses 11h30 – 12h00 SEANCE 5 : MAHEFA

« La Nutrition dans un Programme Communautaire Intégré »

Questions – Réponses 12h00 – 12h30 ECHANGES ET PARTAGE PAR RAPPORT AUX PRESENTATIONS

12h30 – 13h30 Pause déjeuner 13h30 – 14h00 SEANCE 6 : FID

« Mise en œuvre de la composante Protection sociale, expérience du FID »

Questions – Réponses 14h00 – 14h30 SEANCE 7 : CARE

« La sécurité alimentaire, un levier de développement durable »

Questions – Réponses 14h30 – 15h00 SEANCE DE CLOTURE

Récapitulation générale du déroulement des séances

Rappel sur l’utilisation de HayZara pour la poursuite des échanges en ligne

Mot de la fin par le Coordonnateur National de l’ONN 15h00 – 15h30 Pause café


Annexe 2 : Mots de bienvenue du Représentant de la FAO

Discours de Monsieur Le Représentant de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles

Première « Foire du savoir » _ portant sur le thème de « la nutrition et la sécurité alimentaire »

Mardi 26 Novembre 2013 _ Bureau de la Représentation de la FAO à Madagascar (Salle 17)

Chers coorganisateurs de la Foire du Savoir Chers acteurs œuvrant pour la nutrition et la sécurité alimentaire Chers participants à cette Foire du Savoir Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

C’est avec une très grande joie aujourd’hui que je vous adresse mes cordiales salutations et la bienvenue au sein du Bureau de la Représentation de la FAO à Madagascar. C’est un grand honneur pour nous d’accueillir et de participer pleinement à la première édition des Foires du Savoir, première édition qui porte estime au thème de « la nutrition et de la sécurité alimentaire » qui est au cœur des interventions de la FAO et intimement lié à son leitmotiv d’avoir « un monde libéré de la faim ».

La FAO a toujours soutenu l’initiative de promotion du Portail du Savoir Hayzara qui initie aujourd’hui grâce à l’organisation des « Foires du Savoir » sa stratégie de pérennisation. La FAO travaille également en étroite collaboration avec l’ONN qui s’est toujours beaucoup impliqué pour l’amélioration de la situation nutritionnelle dans le pays.

Nous espérons, chers participants, que tous les partages d’expériences, de bonnes pratiques, de leçons apprises, porteront leur fruit dans le cadre de la consolidation de nos efforts qui tendent vers l’objectifs commun d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Il y a un peu plus d’un mois de cela, nous célébrions la Journée Mondiale de l’Alimentation de cette année au Ministère de l’Agriculture, une journée autour d’un thème qui s’accorde avec celui d’aujourd’hui : « Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition ». Nous croyons que les débats initiés durant cette JMA trouveront une certaine continuité dans nos échanges d’aujourd’hui durant cette Foire du Savoir.

La FAO soutient et promeut les initiatives de dialogues et d’échanges de connaissances, d’informations, de points de vue … telles que ces « Foires du Savoir ». Le cadre neutre que la FAO offre permettra des partages riches et objectifs qui visent l’excellence des interventions de l’ensemble des acteurs et partenaires de la FAO au profit du développement et de la sécurité alimentaire.

C’est sur ces mots qui visent à mobiliser et à encourager tout un chacun d’entre nous afin qu’on puisse donner le meilleur de nous, que je termine, en vous renouvelant mes remerciements dans votre volonté d’agir pour les populations rurales vulnérables et la sécurité alimentaire du pays tout entier.

Je nous souhaite une très bonne journée, puisse-t-elle être des plus fructueuses pour tous.

Annexe 3 : Discours d’ouverture du Coordonnateur National de l’ONN

Mesdames et Messieurs ;

Chers invités ;

Permettez moi de vous dire que c’est avec un réel plaisir que je me place aujourd’hui parmi vous à l’ouverture officielle du « Foire de Savoir sur la Nutrition et la sécurité Alimentaire », premier du genre, organisé à Madagascar. Je souhaite la bienvenue à tous ceux qui ont bien voulu nous honorer de leur présence à cet atelier et un excellent séjour à Tana à tous ceux venus de loin. A cette occasion,


je voudrais remercier tous les parties prenantes qui ont participé aux préparatifs de cet atelier et je cite en premier lieu :

- La FAO qui nous héberge aujourd’hui ;

- Le PNUD à travers le site HAY ZARA ; et

- L’équipe de l’ONN.

Cette rencontre, dont il nous plait de saluer la pertinence et l’opportunité, constitue une démarche novatrice parmi les nombreuses contributions riches et variées que les parties prenantes apportent sur la nutrition et la sécurité alimentaire à notre pays. Nous espérons que les travaux de cet atelier atteindront leur objectif et la réussite attendue.

Mesdames et Messieurs, Parler du Foire de Savoir c’est parlé : la Gestion de Connaissances. Cette dernière désigne « une approche multidisciplinaire et multi-acteurs » dans le domaine de la nutrition et de la sécurité alimentaire. Cependant, la problématique posée en ce terme est un problème d’actif : c’est-à-dire, constituer et de préserver un actif qui semblait autrefois pertinent mais devient aujourd’hui sujet à dépréciation. Nous, les acteurs de développement ici présent dans cette salle, avons parfois :

- subit des pertes de connaissances et/ou des expériences dans le cadre des actions correctives ;

- besoin de perdre des connaissances et/ou des expériences (Par exemple : il y a de Technologie dépassée comme le changement de variétés de semences à cycle long par les variétés à cycle court du fait des effets du changement climatique)

- besoin de plus de connaissance (innovation) dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition pour avoir plus d’impact à nos actions.

- le devoir de conserver les connaissances et la bonne pratique.

Pour résoudre ce problème de dévalorisation des connaissances, Notre vision est de :

- garder la traçabilité de certaines actions et des bonnes pratiques sur lesquelles nous pouvons rendre des comptes à l’avenir (la redevabilité).

- faciliter leur transmission en temps réel au sein de chaque organisme, au niveau des différentes parties prenantes et en remis à nos successeurs,

- devenir ensemble un acteur significatif ou bien de plate-forme d’échange en ligne dans le domaine de la nutrition et de la sécurité alimentaire.

- Mais comment ? Nous avons le devoir de/ (d’) :

- Rassembler notre savoir et savoir-faire sur des supports facilement accessibles (comme par exemple : le site HAYZARA).

- Optimiser le partage des connaissances et favoriser les échanges entre les différents acteurs,

- Instaurer des Bonnes pratiques au sein de chaque organisme,

- Effacer le risque de perte des savoirs individuels, collectif et organisationnel

- Etre à l'écoute de l'innovation afin de percevoir et d'anticiper ces évolutions,

- Etre capable de réagir à des événements inopinés,

L'objectif de cet atelier est de constituer « un capital de savoirs partageables » à partir des connaissances ou informations, de l'expérience ou des bonnes pratiques issues de nous, les parties


prenantes dans le domaine de la nutrition et la sécurité alimentaire. La démarche de capitalisation d’expérience à été conçue pour que :

- l’expérience de chacun ne reste pas confinée au niveau individuel, mais serve le collectif dans un mouvement de partage des connaissances.

- afin de faciliter la mise en œuvre de nouveaux projets de développement ou la conduite de nouvelles actions grâce à la préservation et à la transmission de l’expérience et des savoirs acquis aux acteurs de développement.

- L’intérêt de la gestion des connaissances et/ou la capitalisation des expériences s’imposent aujourd’hui comme une pratique essentielle pour les projets de développement. La gestion efficace du capital de savoir issu des expériences, démarches et innovations constituent un facteur clé d’amélioration des performances des personnes et des organisations pour l’atteinte des résultats.

Ce système permet également de consolider quelques unes des meilleures pratiques qui se dessinent au terme de la mise en œuvre du programme conjoint, avalisant ainsi leur utilisation pour des initiatives futures. Les avantages et gains potentiels que l’on peut attendre de la gestion des connaissances sont :

- la réduction des erreurs du passé,

- la réduction des redondances,

- la réduction de coûts de recherche et développement,

- la résolution de problème plus rapide,

- l’amélioration de la prise de décision,

- l’amélioration des relations avec les clients,

Mesdames et Messieurs,

Pour mot de la fin, la capitalisation des connaissances consiste à identifier, documenter et conserver les bonnes pratiques qui ont été menées, de telle manière à rendre accessibles, explicites et traçables les connaissances afférentes. Merci de votre attention et je déclare ouvert cet atelier.

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