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1 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI FONDS D’EXPERIMENTATION POUR LA JEUNESSE (FEJ) APPEL A PROJETS « ESSAIMAGE » PLATEFORMES REGIONALES DE LA MOBILITE INTERNATIONALE DES JEUNES Le dossier complet est à déposer le 30 avril 2015 minuit au plus tard. Délai de rigueur . Sur le site http://www.experimentation.jeunes.gouv.fr, rubrique « déposer un projet » Le dossier complet devra être déposé en format zip ; il comprend ce document (en « .doc » ou « .pdf »), et deux annexes : l’une relative au public bénéficiaire, à remettre en Excel, et la seconde constituant son annexe budgétaire, à remettre en Excel également. Quelques rappels relatifs au remplissage de ce dossier : Tout dossier transmis hors délai est considéré comme irrecevable. Tout report dans les délais de clôture est signalé sur le site internet. L’organisme public ou privé qui dépose un dossier de demande de subvention doit s’assurer qu’il peut recevoir une subvention d’Etat. Ce formulaire est obligatoire. Hormis le formulaire de dépôt proposé par le FEJ aucun autre type de dossier ne sera accepté. Tous les items doivent être renseignés, le plus précisément possible. Un dossier incomplet ou trop succinct expose l’organisme demandeur à voir sa demande rejetée. L’attestation sur l’honneur (dernière page de ce document) est obligatoire. Elle permet au représentant légal de l’organisme dépositaire du projet de certifier exactes et sincères les informations du dossier. Un recours à un cofinancement est indispensable. Le FEJ ne prend en charge que 60 % des coûts de l’expérimentation.

FONDS D’EXPERIMENTATION POUR LA JEUNESSE (FEJ)normandie.drdjscs.gouv.fr/sites/normandie.drdjscs.gouv...La Basse-Normandie se situe donc en pos ition médiane au niveau national

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  • 1 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    FONDS D’EXPERIMENTATION POUR LA JEUNESSE (FEJ)

    APPEL A PROJETS « ESSAIMAGE »

    PLATEFORMES REGIONALES DE LA MOBILITE INTERNATIONALE DES JEUNES Le dossier complet est à déposer le 30 avril 2015 minuit au plus tard. Délai de rigueur. Sur le site

    http://www.experimentation.jeunes.gouv.fr, rubrique « déposer un projet » Le dossier complet devra être déposé en format zip ; il comprend ce document (en « .doc » ou « .pdf »), et deux annexes : l’une relative au public bénéficiaire, à remettre en Excel, et la seconde constituant son annexe budgétaire, à remettre en Excel également. Quelques rappels relatifs au remplissage de ce dossier :

    •••• Tout dossier transmis hors délai est considéré comme irrecevable. Tout report dans les délais de clôture est signalé sur le site internet.

    •••• L’organisme public ou privé qui dépose un dossier de demande de subvention doit s’assurer qu’il peut recevoir une subvention d’Etat.

    •••• Ce formulaire est obligatoire. Hormis le formulaire de dépôt proposé par le FEJ aucun autre type de dossier ne sera accepté. Tous les items doivent être renseignés, le plus précisément possible. Un dossier incomplet ou trop succinct expose l’organisme demandeur à voir sa demande rejetée.

    •••• L’attestation sur l’honneur (dernière page de ce document) est obligatoire. Elle permet au représentant légal de l’organisme dépositaire du projet de certifier exactes et sincères les informations du dossier.

    •••• Un recours à un cofinancement est indispensable. Le FEJ ne prend en charge que 60 % des coûts de l’expérimentation.

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    Note préliminaire : Le FEJ a soutenu 17 expérimentations en matière de mobilité internationale des jeunes, 14 issues d’un premier appel à projets portant sur la mobilité des jeunes ayant le moins d’opportunité, 3 autres réalisées dans le cadre d’un appel à projets spécifique aux territoires des outre-mer. La mise en œuvre de ces projets et les évaluations réalisées ont permis de tirer nombre d’enseignements constituant une base de travail dans une logique d’essaimage. - Des enseignements sur la gouvernance : le niveau régional apparaît comme le plus pertinent pour

    permettre une réelle coordination de tous les acteurs concernés par la mobilité internationale ; les niveaux infra associés aux actions mises en œuvre permettent de toucher un maximum de jeunes aux profils différenciés ; la coordination des différents champs de la mobilité internationale (éducation non-formelle, formelle, formation professionnelle) permet aux jeunes de construire de véritables parcours de mobilité ;

    - Des enseignements sur l’accompagnement des jeunes : un accompagnement spécifique en

    fonction du profil des jeunes est nécessaire ; une sensibilisation à la mobilité internationale des encadrants de jeunesse (animateurs, enseignants, éducateurs) permet un meilleur accompagnement des jeunes ;

    - De nouveaux approfondissements possibles : la communication entre pairs, par exemple, est une

    réelle plus-value dans le rayonnement des expériences de mobilité auprès des jeunes, tout particulièrement ceux qui en sont le plus éloignés.

    Les évaluations ont permis par ailleurs d’analyser plus finement les conditions de fonctionnement de partenariats efficaces pour élargir et rendre visible l’offre de mobilité à l’échelle régionale. Les enseignements des expérimentations ainsi menées, devront être pris en compte par les candidats dans le cadre du présent appel à projets qui a vocation à essaimer les meilleures pratiques. Le document capitalisant les premiers enseignements est sur : http://www.experimentation.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/FEJ_note_premiers_resultats_mobilite_internationale_aout_2013.pdf

  • 3 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    1. IDENTIFICATION DE LA STRUCTURE PORTEUSE DU PROJET

    Nom (association/structure) : Citim Sigle : Type de structure (établissement public, association, collectivité territoriale, etc.) : Association Numéro SIRET : 323 682 377 00052 Adresse du siège : 51 Quai de Juillet – 14 000 Caen Adresse de correspondance, si différente : Téléphone professionnel : 02 31 83 09 09

    Courriel professionnel : [email protected] Adresse site internet : http://www.citim.asso.fr/

    Identification du responsable de la structure qui porte le projet (le représentant légal : le président ou autre personne désignée par les statuts)

    Nom : De La Porte Prénom : Hélène Fonction : Présidente Téléphone fixe : Téléphone portable : 06 74 58 18 30

    Courriel : [email protected]

    Identification de la personne qui pilote le projet (référent opérationnel) :

    Nom : Bernard Prénom : Hervé Fonction : Salarié en charge de l’accompagnement des jeunes Téléphone fixe : 02 31 83 09 09 Téléphone portable : 07 83 97 42 48 Courriel : [email protected]

    Informations complémentaires sur la structure :

    Pour les structures associatives date de la création de la structure : 08/11/1979 Montant du budget annuel de la structure pour l’exercice N -1 : 136 496 € Nombre de salariés : 3 dont équivalents temps plein (ETP) : 2,8 Avez-vous déjà été subventionné par le FEJ ? Non Si oui, précisez sur quel appel à projets :

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    2. DESCRIPTION DU PROJET

    DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET

    Titre du projet :

    Coordination des acteurs bas-normands pour un meilleur accompagnement des jeunes à la mobilité

    européenne et internationale

    Résumé du projet, en trois ou quatre lignes maximum :

    Mise en place d'une organisation multi-acteurs pour coordonner et animer un plan d'action visant à former les professionnels et bénévoles en charge de la jeunesse afin de mieux informer, sensibiliser et accompagner les jeunes. Projet co-soutenu par la DRJSCS et par le Conseil Régional de Basse-Normandie.

    Est-ce un projet nouveau pour votre structure ? Cochez la case correspondante.

    OUI x

    NON

    Si non, le projet a été initié la première fois en quelle année ?

    Pourquoi avoir choisi de développer ces axes particuliers dans le cadre d’un projet existant ?

    ESSAIMAGE

    En quoi le projet proposé répond-il à un objectif d’essaimage ? Quelle influence ont eu les enseignements des expérimentations précédentes du FEJ en matière de mobilité, sur la construction de votre projet ?

    Aujourd'hui, de nombreux acteurs ne se connaissent pas ou peu, et travaillent de manière isolée. Il existe un réseau de l'éducation non formelle qui a la possibilité et la volonté de mettre son expérience à disposition des autres acteurs. Le but de cette plateforme est donc de créer des synergies entre des acteurs de milieux différents pour qu'ils apprennent à travailler et échanger ensemble et qu'à l’issue de ces deux ans, ces habitudes de collaborations soient intégrées dans les pratiques habituelles. Cette plateforme permettra d'impulser et de créer des outils collaboratifs d'information et de sensibilisation qui, à l’issue des deux ans, seront appropriés dans leur fonctionnement par les différents acteurs. Les enseignements et les expérimentations précédentes nous ont confirmé l'importance de la collaboration entre acteurs et institutions, en particulier pour réussir à mobiliser des jeunes éloignés culturellement et géographiquement des questionnements liés à la mobilité européenne et internationale.

  • 5 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    OBJECTIFS DU PROJET

    Contexte, besoins identifiés et objectif général du projet : Précisez les éléments de contexte et besoins identifiés conduisant à la mise en œuvre de votre projet. Les

    éléments de contexte liés aux spécificités du territoire seront également précisés s’il y a lieu (géographique,

    socioéconomique, démographique, partenariats existants sur le territoire, etc.).

    S’il s’agit de la poursuite d’un projet, les éléments de bilan des années précédentes seront joints à ce dossier.

    Le territoire d'expérimentation est la région Basse-Normandie. Il nous semble important de revenir sur les caractéristiques du territoire Bas-Normand, qui seront prises en compte dans les actions de la plateforme.

    1. Présentation de la jeunesse en Basse-Normandie : Source : Intervention de Jean-Philippe BRIAND aux Assises de la Jeunesse 2014

    La Basse-Normandie est une région rurale, constellée de bourgs et de villes de taille modeste. Beaucoup de jeunes vivent en milieu rural mais revendiquent un mode de vie urbain dans leur vie quotidienne. Il est cependant difficile de concilier les deux, car la vie en milieu rural est différente de la vie en milieu urbain. La Basse-Normandie présente également un fort caractère périurbain (4ème rang en France métropolitaine). Beaucoup de jeunes vivent ainsi en milieu périurbain, dans des espaces souvent éloignés des centres villes. Les enjeux de mobilité sont importants pour se déplacer et accéder aux commerces et aux services. Sur le territoire, Caen domine l’armature urbaine et exerce une force d’entraînement pour toute la région. Ce rôle de locomotive est en revanche ébranlé avec la crise. Autre caractéristique de la Basse-Normandie, le maillage de villes moyennes (1er rang en termes d’emplois) qui structure et irrigue le territoire. La région apparaît ainsi comme un territoire rural, avec des nervures. Il y a de la vie partout ! Il existe cependant une dichotomie entre la Basse-Normandie urbaine et littorale, attractive, et les espaces ruraux intérieurs, à l’écart des grands flux d’échanges et de communication, fragiles et plutôt en recul sur le plan démographique et économique. On constate :

    −−−− un nombre important de départ des jeunes, une faible attractivité et une région vieillissante :

    La Basse-Normandie est en effet une des régions la plus touchée par le départ des jeunes, le déficit

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    migratoire étant lié à la fois à l’importance des départs et à la faiblesse des arrivées de jeunes. La carte ci-dessus à gauche montre l’évolution du nombre de jeunes âgés de 15 à 29 ans entre 1999 et 2011. En dix ans, la Basse-Normandie a perdu un jeune sur dix, quasiment la plus forte baisse enregistrée au niveau national (21ème rang). La carte de droite montre l’indice de jeunesse, c’est-à-dire le rapport entre les plus jeunes et les plus âgés. Nous sommes au 13e rang. La Basse-Normandie se situe donc en position médiane au niveau national. Mais nous sommes en fait dans une période intermédiaire. Dans 30 ans, la Basse-Normandie pourrait faire partie des régions françaises les plus âgées (6ème rang). Le vieillissement de la population est donc un phénomène majeur dans la région. La Basse-Normandie est la région la plus touchée par le départ des jeunes en raison :

    - De la structure de son économie caractérisée par une forte surreprésentation d’emplois peu qualifiés et d’activités à faible valeur ajoutée.

    - Du dynamisme de son économie, la Basse-Normandie faisant partie des régions très ébranlées par la crise : les opportunités d’emplois sont plus importantes en dehors de la région.

    - De l’attractivité des structures d’enseignement supérieur extérieures à la région, en particulier à Paris et à Rennes, qui poussent les jeunes à poursuivre leurs études en dehors de la Basse-Normandie : le CESER a montré que 60 % des mentions « très bien » quittent la région une fois le bac en poche !

    - Du maillage urbain constitué de villes moyennes à la masse critique limitée pour offrir quantitativement et qualitativement des emplois en adéquation avec les attentes des jeunes.

    − faible niveau de qualification des jeunes : L’orientation massive vers les formations professionnelles favorise l’accès au baccalauréat, les jeunes étant nombreux à décrocher un « bac professionnel » dans la région.

    La carte ci-dessus à gauche montre qu’une fois les études terminées, la Basse-Normandie est la première région pour la part des jeunes détenteurs d’un CAP ou d’un BEP dans la population. L’orientation professionnelle incite également à interrompre plus tôt ses études pour entrer sur le marché du travail, d’où le fort taux d’emploi observé entre 15 et 24 ans (part des jeunes qui travaillent parmi l’ensemble des jeunes).

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    Dans un monde en perpétuel mouvement, cette réalité constitue plutôt un handicap, car les personnes les plus diplômées s’adaptent généralement mieux aux mutations du monde. Les jeunes actifs bas-normands sont par conséquent moins bien armés pour faire face aux transformations qui s’annoncent. Les jeunes appartenant aux classes populaires, employés et ouvriers, sont très présents en milieu rural et sur le littoral, une concentration liée en grande partie au tourisme et à la villégiature en bord de mer, mais aussi à la diversité des activités économiques présentes en milieu rural. La Basse-Normandie est notamment la première région de France pour la densité de PMI à la campagne. Le tissu rural est vivant en Basse-Normandie ! La part des employés et des ouvriers parmi les jeunes est moins élevée dans les villes moyennes et les grandes villes, car les emplois sont globalement plus qualifiés dans les espaces urbains. La part élevée des jeunes titulaires d’un CAP ou d’un BEP dans la région est liée en grande partie à la nature des emplois dans l’économie, en particulier dans la sphère présentielle dont les emplois demandent un faible niveau de qualification. La restauration, l’hôtellerie, le commerce ou les services à la personne recrutent par exemple beaucoup de jeunes. - Chômage et Précarité des jeunes Outre le faible niveau de qualification, les emplois occupés par les jeunes sont par ailleurs souvent précaires (plus de la moitié d’entre eux). La Basse-Normandie se situe au 5ème rang pour la part des jeunes occupant un emploi précaire entre 15 et 24 ans (CDD, intérim, emplois aidés etc.). Les jeunes sont également très exposés au chômage, la région se situant au 3ème rang pour la part des jeunes de moins 25 ans inscrits à Pôle Emploi (chômeurs de catégorie ABC). Cette difficulté à trouver un emploi dans la région pousse les jeunes à quitter la Basse-Normandie, d’où un taux de chômage relativement limité comparé aux autres régions. Au recensement de 2011, 26 % des jeunes se sont déclarés au chômage, soit le 11ème rang au niveau national. Les migrations constituent donc une variable d’ajustement. 16 % des jeunes vivent en dessous du seuil de pauvreté. La proportion est de 22 % si on raisonne par ménage, un ménage désignant l’ensemble des personnes vivant dans un même logement. En comparant avec les autres générations, les jeunes sont plus souvent confrontés à la pauvreté du fait de leur situation souvent difficile. En France, la crise qui sévit aujourd’hui accroît la précarité des emplois et touche plusfortement les revenus modestes. Le taux de pauvreté augmente à tout âge, excepté chez les retraités, les jeunes étant particulièrement exposés.

    2. Quelques chiffres autours de la mobilité européenne et internationale des

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    Bas-Normands: Des actions existent déjà en matière de mobilité européenne et internationale en Basse-Normandie. Voici quelques chiffres de 2013 :

    − 275 lycéens sont partis dans les régions partenaires de la Basse-Normandie. − 1401 lycéens ont bénéficié d'un séjour linguistiques à l’étranger. − 164 apprentis sont partis en groupe en Europe − 122 demandeurs d'emploi ont bénéficié de la bourse Leonardo Da Vinci. − 289 bourses d'échanges universitaires ont été délivré à des étudiants − 261 personnes sont parties en échange de jeunes grâce aux programmes Erasmus+, Ofaj − 37 jeunes ont fait un Service Volontaire Européens.

    3. Réseaux existants :

    Cette plateforme ne part pas de rien. Depuis 2000, la DRJSCS (anciennement DRDJS de Basse-Normandie) a mis en place un réseau de structures impliquées dans la mobilité européenne et internationale des jeunes et de leurs encadrants dans le cadre de l'éducation non formelle. Depuis 15 ans, certaines de ces structures (comme le Citim, l'association AVRIL, D'Ecouves Verte, la MPT Léo Lagrange de Cherbourg-Octeville et les deux Europe-Direct – CRIJ et CREAN) ont développé une véritable expertise tant dans le montage administratif des dossiers que dans le contenu pédagogique des échanges et de l'accompagnement individuel et collectif. Cette compétence est reconnue au niveau régional par les institutions (Rectorat, DRJSCS, DRAAF, Conseil régional, CCI, etc.) et dans les secteurs de l'éducation formelle. Ce réseau de partenaires composé aujourd'hui de 12 organisations, a pu participer aux rencontres et formations proposées par la DRJSCS, a contribué à la réflexion sur la mise en œuvre d'une politique régionale de la mobilité, promeut la mobilité comme vecteur d’insertion sociale et professionnelle des jeunes au sein de leur quartier et plus largement de leur territoire, participe ou organise des actions de valorisation et de communication autour de la mobilité. Quatre d’entre elles interviennent en tant que formateurs dans des programme Erasmus+ ou des formations dans des réseaux nationaux. Chacune de ces structures "Relais Mobilité" est présentée dans les fiches annexes. La création de la Plateforme, va permettre d’utiliser l’existence de ce réseau, pour profiter de son dynamisme et de son expérience de travail en commun sur plusieurs territoires de la Région pour contribuer activement à une meilleure articulation éducation formelle/non formelle, et de faire monter en compétences ce réseau et de l'élargir.

    4.4.4.4. Constats et besoins identifiés sur le territoire bas-normand :

    Les besoins identifiés s'appuient sur la connaissance du territoire régionale acquise grâce au travail en commun des relais régionaux animés par la DRJSCS, à l’enquête du CRIJ, et au travail de Jean-Philippe Briand évoqué ci-dessus. Nous soulignons quelques traits des publics mis en évidence comme caractérisant la région et en conséquence des besoins spécifiques. On constate que de nombreux jeunes vivent en milieu rural, et donc sont souvent assez éloignés matériellement des structures pouvant les informer sur les questions de l’international et aussi une forte proportion sont de niveau V et même inférieur. D’autre part, une forte péri-urbanisation conjuguée à une désindiustralisation des centres urbains, fait que l’on rencontre dans plusieurs quartiers des villes des situations de vie difficiles qui ne favorisent pas la culture de l’interculturel et de la mobilité européenne et internationale. Il existe 23 quartiers politique de la ville en Basse-Normandie. Un état des lieux et un diagnostic plus approfondi est prévu entre juin et décembre 2015, et il sera mené avec l’ensemble des acteurs associatif et aussi des institutions impliquées. Il permettra d'affiner ces constats et de définir des priorités, d’établir un plan d’action des réalisations et un tableau de bord qui permettra au Comité de Pilotage de maîtriser la mise en œuvres des actions prévues et de leur actualisation au fil du temps

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    Nous présentons ci après les constats et les besoins identifiés pour chacun des 3 axes de travail.

    AXE 1 : Mieux informer les jeunes, les encadrants de jeunesse et les responsables ou élus de structures pouvant bénéficier des dispositifs de mobilité européenne et internationale - De nombreux acteurs déjà mobilisés : Le manque de coordination entre les acteurs ne signifie pas que n’existe pas de compétences acquises lors de d’assez nombreuses réalisations et projets effectués et dans les échanges européens, ou ailleurs dans le monde. Ces actions sont mises en place non seulement par les associations (non-formel) mais aussi dans l’enseignement, (éducation nationale, enseignement agricole…). Des forces vives existent un peu partout, disséminées sur le territoire. Il s’agira de les mobiliser pour créer une dynamique entr’elles. - Nécessité d'une meilleure collaboration entre acteurs : Il est constaté un déficit de connaissance et d'habitude de travail en commun entre acteurs de l'éducation formelle et non formelle, mais aussi entre les acteurs en situation d'informer les jeunes ou de mener des actions de sensibilisation sur ces questions, que ce soit leur activité principale ou non. Cela a comme conséquence qu'un nombre trop restreint d'élèves, d'étudiants, de jeunes en formation, d'apprentis etc., bénéficient d'une information de base sur les conditions générales pour monter un projet de mobilité et d'une sensibilisation à la mobilité. Cela entraîne également un déficit de la diffusion d'une culture de la citoyenneté internationale et des possibilités de voyager. Les conditions d'une mise en synergie des acteurs devront donc être recherchées afin de favoriser des échanges de pratiques et des formations, notamment des formations entre pairs. Une aide à mutualiser les ressources de structures voisines pour faire exister localement des possibilités d'information de qualité est sans doute indispensable. - Mauvaise couverture territoriale et manque de proximité des acteurs en particulier dans les zones rurales

    et les quartiers prioritaires « politique de la ville »: Il existe des territoires où il est difficile de trouver un interlocuteur pour informer les jeunes et les encadrants de jeunesse aux questions touchant à la mobilité européenne et internationale et où les jeunes et membres de la communauté éducative sont insuffisamment informés et sensibilisés sur les sujets liés à la mobilité internationale et aux problématiques interculturelles pour des raisons géographiques et/ou culturelles. - Des publics peu sensibles aux questions de mobilité européenne et internationale De nombreux témoignages et enquêtes, en Basse-Normandie et ailleurs en France, montrent que, pour effectuer une « expérience de mobilité », il faut en avoir envie, sentir que cela correspond à un acte qui a un sens, qu'il est plutôt valorisant car reconnu comme positif, car assez habituel dans son entourage. Ce n'est pas le cas partout. Il y a de nombreuses familles pour qui aller à l'étranger ne va pas de soi, n'est pas dans leurs habitudes... c'est fait pour les autres, ceux qui ont les moyens, etc. Il n'est pas donné à tous d'oser s'affirmer contre les us et coutume de son milieu, ni de surmonter seul ses peurs, ni de se représenter ce qu'on peut attendre d'une aventure qui ne correspond à rien de réel dans l'expérience vécue par les proches. Et encore moins d'en exprimer l'envie. Nous pouvons constater que cette frilosité se vérifie également dans nombre d'organismes, d'entreprises ou d'association, où la décision d'accueillir un jeune stagiaire étranger ou en Service Volontaire Européen n'est pas très facile à prendre. C'est pourquoi il est nécessaire de mettre en place pour ces publics des mesures spécifiques d'éducation à la mobilité, d'apprentissage de l'interculturel, d'éducation à la citoyenneté, notamment à la citoyenneté internationale. Il est également nécessaire de rendre possible et accessible l'information aux jeunes et encadrants de jeunesse qui ne se présentent pas actuellement dans les lieux d'information. - Besoins de formations des acteurs : On constate une grande hétérogénéité dans la pratique du métier d'informateur et un manque de formation pour informer les jeunes sur les aspects interculturels. On constate également une grande hétérogénéité dans la pratique des actions de sensibilisation. Des formations pour mener des actions de

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    sensibilisation sont à mettre en place à destination des enseignants, des conseillers techniques de missions locales, des animateurs... - Inégalité de niveau de connaissance en matière de programme de mobilité et des enjeux interculturels: Tous les personnes informant les jeunes n'ont pas le même le niveau de connaissance des dispositifs, des procédures, des financements, des délais... Il sera proposé au comité de pilotage la mise en place d’un dispositif fiable, actualisé en permanence, qui facilite l'accès à ces informations pour les membres de la communauté éducative et qui permette des échanges d'expériences, des demandes de renseignements et de conseils... La prise en compte, de manière générale des problématiques liées à l’international est assez faible dans notre région. Des sensibilisation à l’interculturel et, plus précisément à la richesse des rencontres et échanges avec des Etrangers devront être mis en place.

    Axe 2 : Mieux former les encadrants de jeunesse Comme déjà mentionné plus haut, on constate de manière générale un déficit dans les trois domaines de compétences (information, sensibilisation, accompagnement) autours des problématiques de la mobilité internationale. Les questions de mobilité internationale, d'enrichissement personnel et professionnel par des expériences à l'étranger, de pédagogie des apprentissages par les échanges interculturels, sont très inégalement maîtrisées par les acteurs de l'éducation formelle mais aussi non-formelle malgré l’existence du réseau des partenaires qui soutiennent la plateforme Globalement ce domaine de compétence n'est pas considéré comme prioritaire. - Nécessité d’une meilleure collaboration entre acteurs : Comme déjà évoqué ci-dessus, il est constaté un déficit de connaissance et d'habitude de travail en commun entre acteurs de l'éducation formelle et non formelles, mais aussi entre les acteurs ayant la capacité de mener des actions de sensibilisation. Cela a comme conséquence qu'un nombre trop restreint d'élèves, d'étudiants, de jeunes en formation, d'apprentis etc., bénéficient d'une sensibilisation à la mobilité. Un déficit de la diffusion d'une culture de la citoyenneté internationale et des possibilités de voyager se vérifie aussi auprès des jeunes usagers des différentes structures de l'éducation non-formelle. Il devra donc être recherché les conditions d'une mise en synergie des acteurs afin de favoriser des échanges de pratiques, des formations, notamment des formations entre pairs. - Des besoins identifiés plus spécifiquement pour mieux accompagner des jeunes et des structures: En général, il y a peu de personnes-ressources pour effectuer l'accompagnement des jeunes mais aussi pour accompagner des structures dans le montage de projets de mobilité internationale. Il existe des territoires très insuffisamment pourvus de structures offrant aux jeunes la possibilité d'être accompagnées dans la mise en place de leurs projets. Cela a plusieurs conséquences : difficulté pour les jeunes de trouver d'autres ressources qu’Internet, ou de valider les recherches qu'ils y font, et un réseau trop lâche d’associations ou d’établissements en mesure de mener des actions. Après les avoir fait bénéficier de l'information qui leur donne les bases générales d'un éventuel départ, il convient d'encourager les jeunes à élaborer et à expliciter leur propre projet. Projet qui correspondra le mieux à leur étape de vie, selon leur parcours, leur statut et leurs intentions au retour. Ce qui est la spécificité de l’accompagnement, et qui, à l’heure actuelle une compétence rare sur la Région. Axe 3 : Mieux accompagner les jeunes vers et dans la mobilité européenne et internationale. La vie de beaucoup de jeunes est ponctuée de périodes de doute lors des diverses étapes, passages, crises, ruptures, orientations ou réorientations, qui scandent avec joies et tristesses leur parcours scolaire, de formation professionnelle ou universitaire, de construction de leur système de valeurs, d'expérimentations diverses, affectives, privées ou plus ou moins sociales, avec des « prises d'identités » toujours provisoires et diversement assumées (étudiant, chômeur, stagiaire, apprentis, et/ou comme ils nous le disent souvent « en

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    recherche d'eux-mêmes... » ). On peut dire, avec certains chercheurs, qu'entre 18 et 30 ans environ, les jeunes ont à se former eux-mêmes. La « formation tout au long de la vie » commence donc dès 16 ans pour certains, et dès le bac pour d'autres. L'enjeu de l'accompagnement se situe à l'articulation des étapes de vie qui ponctuent le parcours des

    jeunes. Nous pouvons donc considérer que les jeunes apprennent, comme d'ailleurs de nombreux adultes, en des situations fort variées possédant pour certaines des aspects de formations expérientielles pratiques et sociales, d'autres d'apprentissages didactiques personnels ou collectifs, formels ou non-formels. Chacun articule au mieux ces moments de vie en se les appropriant dans une dimension existentielle qui donne du sens à ce qu'on fait et ce qu'on sait, et à pouvoir se projeter sans trop d'angoisse dans un futur qui est empreint, de nos jours, d'une grande incertitude. C'est dans ces moments d'articulation entre un avant et un après que se situe l'enjeu de l'accompagnement individuel des jeunes dans la construction de leur projet, projet qui implique leur vie; leur vie maintenant, puis, là-bas, ailleurs, à l'étranger, et aussi leur vie plus tard, à leur retour dans quelques semaines, dans un an, ou parfois plus. L'accompagnement des jeunes à passer des étapes de mobilité nécessite une compétence spécifique assez

    rare (voir l’axe 2). On comprend bien que cet accompagnement va largement au-delà des conseils pour trouver les ressources financières ou entendre les recommandations d'usage pour se préparer à partir en voyage. Il s'agit de faire en sorte que les jeunes explicitent les objectifs personnels qu'ils fixent à leur projet de mobilité afin qu'ils choisissent et utilisent les programmes, dispositifs et aides à leur disposition au mieux de leurs attentes, dans une attitude d'appropriation active et singulière de leur projet, y intégrant déjà la préparation au retour. Les expériences à l'étranger sont encore trop souvent perçues par les professionnels de l'éducation, mais aussi par les parents, comme un moment de loisir, un peu vide et non pas une étape importante de construction de soi-même. On sous-estime bien souvent l'immense valeur des acquis de ces mois passés à l'étranger et peu nombreux sont les membres de la communauté éducative à penser qu’il faut posséder un savoir-faire spécifique, pour accompagner des jeunes dans des étapes de vie à l’étranger. Ce sont ses « accompagnateurs » qui prennent en compte les jeunes au plus près de ce qu’ils sont et ce qu’ils vivent afin que ceux-ci osent s’approprier un projet de départ avec but cohérent avec ce qui leur correspond au plus profond d’eux-mêmes, et non pas s’en remettre simplement passivement aux exigences administratives et aux clichés sur les voyages à l’étranger. Ce constat assez négatif est le plus souvent fait dans les territoires où il y a peu d'étudiants, où les habitants n'ont pas l'habitude ou les moyens de voyager. Mais néanmoins, des avis mitigés sur l'intérêt des expériences à l'étranger sont encore largement formulés partout. La mobilité, l'expérience interculturelle, même devenue « à la mode », n'est pas forcément vue comme positive, ou en tout cas, n'est pas considérée comme étant d'un intérêt majeur. Et, nombreux sont les étudiants qui trouvent lors des accompagnement en vue de séjours à l’étranger (stages, années sabbatiques, projets personnels, erasmus), l’occasion de vivre un moment d’appropriation de leur existence, de « faire du sens », sens qui s’était plus ou moins dilué dans le cours des années universitaires. L'accueil et l'accompagnement de jeunes étrangers sur notre territoire est à développer. Une des manières d'habituer les acteurs de l'éducation (et les habitants en général, dont les jeunes), c'est de leur donner l'occasion de vivre et de travailler avec un jeune étranger. Il y a besoin pour cela de lever les « timidités » constatées auprès de nombre de professionnels et membres de la communauté éducative quant à l'accueil de jeunes étrangers en leur faisant rencontrer des collègues qui sont habitués à ces pratiques. Non seulement la prise de connaissance des programmes d'aide est nécessaire, mais aussi une formation au tutorat, qui est une forme d'accompagnement. L'articulation « avant/pendant/après » un séjour de mobilité est aussi un enjeu institutionnel. Ce n'est pas qu'une compétence pédagogique. Il s'agit très concrètement des relations entre les partenaires de l'éducation des jeunes qui devraient être impliqués ensemble dans une démarche interinstitutionnelle facilitatrice de l'accompagnement des jeunes tout au long de leur parcours entre 16 et 30 ans, et y compris

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    pour les projets de mobilité. Or, en Basse-Normandie, les relations entre les institutions auxquelles « appartient » le jeune, ou qui le suivent, ou qui le conseillent, le forment, l'enseignent, l'éduquent, ou même le soignent.... sont très insuffisantes, parfois inexistantes. On constate que les différents membres de la communauté éducative (au sens large) ne parviennent pas à se coordonner ni à échanger leurs pratiques, notamment dans le domaine des actions de mobilité à l'étranger quand ils en organisent. Certaines structures sont plus spécialement en charge du suivi des parcours (Missions Locales, Service de l'Emploi, CIO, service de l'Orientation de l'Université) et devraient donc être les premiers acteurs à pouvoir bénéficier d'un accompagnement dans la montée en compétence. La reconnaissance des acquis de ces expériences de mobilité est un enjeu important. La situation est différente selon les publics. Il existe des programmes de mobilité notamment dans nombre d'établissement scolaires, lycées, centre d'apprentissage, université. Et, naturellement l'intégration de ces stages est prise en compte dans les cursus. Des structures utilisent le youth pass, mais son utilisation reste peu habituelle en tant qu'instrument de reconnaissance des compétences par Pôle Emploi ou même les Missions Locales ou les entreprises. L'aide à la formulation par les jeunes de leurs expériences vécues à l'étranger est généralement très peu organisée. Ceci est vrai pour les étudiants, et a fortiori pour les jeunes ayant plus de difficulté dans l'expression et l'affirmation de leurs compétences. Plusieurs conditions sont à réunir: - Faire travailler de manière coordonnée ces différents acteurs (un des enjeux importants fixé à cette plateforme) est un objectif souvent rappelé lors des réunions de travail. Il n'existe pas d'échanges sur la manière de préparer les jeunes, de dialoguer avec des partenaires étrangers sur la prise en compte de la dimension interculturelle, de la spécificité de l'expérience ni de la reconnaissance des acquis. - Faciliter l'expression de l'expérience des jeunes, indispensable à l'appropriation et la reconnaissance des expériences de mobilité, notamment en développant les compétences des accompagnateurs à l'aide à la rédaction des différentes sortes d'écrits ou de comptes-rendus demandés aux jeunes ou pouvant l’être. Notre questionnement dans cet axe 3 ne sera donc plus essentiellement comment accompagner chaque jeune. Nous mettrons l'accent sur les moyens à rechercher pour intégrer les expériences de mobilité à venir ou déjà vécues dans les parcours de formation des jeunes, en visant une meilleure formulation et appropriation des attentes et des expériences, pour une véritable reconnaissance des acquis, reconnaissance par différentes structures qui sont ses interlocuteurs. La place du langage sera prise en compte, de ce fait, car celui-ci est indispensable dans l'appropriation par les jeunes de leur expérience.

    5. Objectifs principaux et déroulement de la plateforme : Le but de cette plateforme est d'apporter une plus-value par rapport à la situation existante en Basse-Normandie en matière de mobilité internationale, en contribuant à la mise en place d'une dynamique partenariale visant à ce que tous les citoyens, en particulier tous les jeunes, puissent bénéficier aisément, d'une information adaptée et d'un accompagnement personnalisé quel que soit leur lieu de résidence ou leur situation sociale ou professionnelle. Le Citim veillera à ce que des priorités soient définies dans le cadre des deux ans de l'essaimage, pour mettre en place des actions sur certains territoires pilotes, permettant de sensibiliser les publics éloignés de ces questions d'interculturalité, de séjours, stages, ou autres voyages à l'étranger, et de les faire bénéficier des dispositifs existants. Ces territoires, qui seront prioritaires car les plus « éloignés » des dispositifs mis en place, se situent dans des zones rurales et dans les quartiers politiques de la ville. Une étape préalable, entre juin et décembre 2015, permettra d'affiner l’état des lieux pour permettre les prises de décision du Coremob et du comité de pilotage en matière de choix stratégiques et de définir les sites qui seront retenus pour mettre en place des actions d'essaimage prioritaires. Le fonctionnement de cette plateforme, dans son organisation et sa gouvernance, fera en sorte que son

  • 13 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    action ne porte pas préjudice à d'autres plateformes ou d'autres réseaux qui donnent satisfaction à ses membres. On respectera les visions, méthodes de travail des différentes composantes professionnelles et bénévoles concernées par la mobilité internationale des jeunes. Un travail de collaboration entre les partenaires devra permettre d'éviter dans la mesure du possible des doublons d'informations. La plateforme doit aussi permettre d'améliorer la qualité des projets visant à informer, accompagner, et former les jeunes et la communauté des acteurs éducatifs.

    Objectifs principaux du projet (en lien avec les axes choisis) : Précisez les principaux objectifs opérationnels du projet.

    Objectifs de

    l'AXE 1 :

    AXE 1 : Mieux informer les jeunes, les encadrants de jeunesse et les responsables ou élus de structures pouvant bénéficier

    des dispositifs de mobilité européenne et internationale

    Objectifs d'information : *Réunir les conditions pour que chaque jeune et encadrant de jeunesse puisse avoir un interlocuteur formé pour l'informer sur la mobilité européenne et internationale et les problématiques interculturelles. Une attention plus particulière sera accordée aux territoires ruraux isolés et aux quartiers politiques de la ville. *Améliorer la qualité et la pertinence des informations des différentes personnes-ressources susceptibles d'informer les jeunes. *Faire connaître et diffuser l'information à tous les encadrants de jeunesse sur les différents type d'aide, les dispositifs existant en fonction du statut des jeunes et de leurs objectifs personnels et des structures pouvant les accompagner dans ces démarches. *Cartographier et diffuser les personnes ressources sur le territoire pour informer, sensibiliser, accompagner et former les jeunes et les encadrants de jeunesse. Objectifs de sensibilisation des jeunes : *Donner envie aux différents publics de se lancer dans un projet de mobilité et de citoyenneté internationale. *Lever les craintes et les préjugés vis-à-vis de l'étranger. *Faire prendre conscience de la richesse des expériences de mobilité, et de l'acquisition de compétences qui y sont liées.

    Objectifs des actions à mener auprès des acteurs dans le cadre de l'essaimage : Dans le cadre de l'animation régionale de la plateforme, les institutions membres du COREMOB et impliquées dans le comité de pilotage seront mobilisées pour faciliter voire permettre que leurs professionnels puissent bénéficier d'actions de formation pour qu'un nombre plus important d'acteurs informent sur les possibilités de mobilité et pour que des sessions de sensibilisation puissent se mettre en place dans des établissements scolaires, dans des centres d'apprentissage, dans les quartiers, les villages... Parallèlement, il conviendra de favoriser des décloisonnements entre institutions afin de créer les conditions pour organiser de manière transversale des sensibilisations mixant les publics et aussi dans la mesure du possible que des professionnels de structures différentes mutualisent leur efforts et compétences au bénéfice des jeunes de leur territoire. De manière générale, des formations et des moyens humains et matériels pour aider, conseiller et former les personnes impliquées dans des projets de sensibilisation seront mises en place pour que puissent s'organiser des sessions de sensibilisation.

    Organisation, moyens et méthodes de travail: * Organiser et faciliter la conception et la création d’outils et de méthodes d'information et de sensibilisation communs ou distincts pour les différents acteurs (enseignants, animateurs...), publics (âge, statut) et contextes (classes, stages, soirées conviviales). * Organiser et faciliter des échanges de pratiques entre les acteurs. * Animer et/ou faciliter la réalisation de rencontres et/ou d'événements ouverts aux jeunes,

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    aux parents, aux acteurs de la mobilité (localement ou régionalement). * S'assurer de la visibilité et de la valorisation médiatique de ces actions. * Proposer des sessions de formation pour que les membres les plus impliqués de la communauté éducative puissent développer leurs compétences en matière de d'information, de sensibilisation et soient des référents sur leur territoire ou leur institution.

    Objectifs de

    l'AXE 2 :

    Axe 2 : Mieux former les encadrants de jeunesse

    - Elaborer un tableau de bord pour suivre le plan d’action : Suite à l’état des lieux et du diagnostic qui sera effectué en amont (première phase de juin à décembre 2015), un plan de travail sera élaboré et validé en fin d'année 2015 et une programmation des actions, dont les formations sera établie dans une tableau de bord de suivi. Ce plan de travail prendra en compte notamment pour approfondissement et actualisation: -le diagnostic et les besoins préalablement identifiées (voir ci-dessus) ; -les priorités formulées par les partenaires au niveau régional -la mise en place des groupes de travail -les financements, les données venant des territoires, les situations des institutions. - Mettre en place une démarche qualité qui intègre des formations : Les formations et les actions de sensibilisation seront au service d'une exigence de montée en qualité (et non seulement en quantité) de l’accompagnement des jeunes. Le Citim accompagnera cette démarche, c'est à dire qu'il impliquera l'ensemble des partenaires en s'appuyant au début sur un groupe dynamique déjà constitué notamment des structures qui font déjà des formations sur ces sujets, des personnes expérimentées des différents milieux de l’éducation formelle et non-formelle .

    - Renforcer les compétences des acteurs de la communauté éducative (formelle et non

    formelle) en matière d'information, de sensibilisation, et d'accompagnement en fonction

    des différents types de public et organiser la montée en compétences de ces publics.

    Objectifs de l'AXE 3:

    Axe 3 : Mieux accompagner les jeunes vers et dans la mobilité européenne et internationale.

    Objectifs : Améliorer l'intégration des projets de mobilité en tant qu'expérience d'apprentissage possible pour tous les jeunes dans leurs parcours de formation, quels que soient les jeunes et quels que soient leurs parcours. Cela nécessite :

    • un objectif de coordination entre institutions : mettre en place et animer une procédure de travail au niveau de la plateforme en vue de faciliter et d'accompagner les institutions dans un processus de travail en commun et de collaboration entre les acteurs concernés pour qu’ils utilisent de manière optimale, en se coordonnant, les dispositifs et programmes de mobilité dans le cadre du parcours des jeunes (éducation non-formelle/formelle, chômage/travail, vacances/études, stage/stage, école/apprentissage, apprentissage/travail, etc...).

    • des objectifs de compétences pédagogiques : former à l'accompagnement des jeunes dans la mise en place de projets de mobilité des membres de la communauté éducative et notamment les professionnels en charge du conseil aux jeunes en matière d'orientation, et les services de l'emploi (voir axe 2).

    • des objectifs conjoints institutionnels et pédagogiques : sensibiliser et former ces acteurs aux questions de la formulation et de l'expression des expériences de

  • 15 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    mobilité et de rencontres interculturelles en vue d'une prise en compte dans les parcours des jeunes et de la reconnaissance des acquis, en prenant en considération en priorité les publics les plus éloignés des questions de mobilité.

    Moyens, organisation Le Citim proposera au comité de pilotage la création d'instruments de repérage des moments-clés des parcours de jeunes considérés comme prioritaires pour faciliter la transmission d'informations entre les personnes en charge des jeunes pour que les conditions d'information et d'accompagnement des jeunes soient optimales : formations de certains personnels (axe 2), fiches de liaison, mise en réseau de professionnels en charge de certains publics dans des institutions différentes pour faciliter la mise ne place de projets de mobilité. Pour y parvenir, un travail de mobilisation des responsables des institutions sera fait, pour que les professionnels concernés soient encouragés à se former et aussi à rencontrer leurs partenaires d'autres structures. La prise en compte de l'accompagnement se fera à plusieurs titres : - la montée en compétence pour les entretiens d'accompagnement (objectifs pédagogiques) et la montée en efficacité dans les relations inter-institutionnelles et aussi inter-professionnelles. - un meilleur accompagnement quantitativement et qualitativement étant la finalité même de la plateforme, on utilisera l'accompagnement comme un des indicateurs de suivi des réalisations et de l'essaimage au cours de ces deux ans.

    Description détaillée des actions mises en œuvre pour la réalisation des objectifs : (Une même action peut correspondre à plusieurs objectifs différents)

    AXE 1 Mieux informer les jeunes, les encadrants de jeunesse et les responsables ou élus de structures pouvant bénéficier des dispositifs de mobilité européenne et internationale

    Action 1

    (préciser en quoi

    elles répondent

    aux axes et aux

    objectifs)

    - Journées de lancement de la plateforme Objectifs :

    − Faire connaître les orientations de la plateforme sur le territoire. − Impliquer les acteurs concernés pour une meilleure appropriation des tenants et

    aboutissants du projet.

    − Les faire participer à la mise en place des actions prioritaires sur leur territoire. − Permettre les échanges entre acteurs.

    Description :

    − Une demi-journée de présentation au niveau régional. − Trois demi-journées dans des territoires, lieux à choisir en COPIL.

    Bénéficiaires : Tous membres de la communauté éducative formelle et non formelle. Planning prévisionnel : en 2015, à partir d'octobre.

    Action 2

    - Création et animation d'un outil numérique de ressources d'information et de

    sensibilisation dédié à la mobilité européenne et internationale des jeunes de Basse-

    Normandie. Objectifs :

    − Promouvoir l’intérêt de la mobilité internationale. − Faciliter le travail en réseau des acteurs. − Faciliter la circulation et l'harmonisation de l'information. − Etre un instrument d'apprentissage et de compréhension des enjeux éducatifs et

    formatifs liés aux expériences de mobilité.

    − Favoriser le dialogue entre pairs. − Faire du lien entre l'éducation non formelle et formelle.

    Description: Un groupe de travail regroupant des acteurs des champs de l'information et de l'accompagnement dans l'éducation formelle et non formelle réfléchira à l'outil le mieux

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    adapté. Un site internet ou un portail pourrait être un moyen pour atteindre ces objectifs. Afin de ne pas doubler d'outil existant, l'organisation et le contenu de ce projet se fera en lien étroit avec les structures concernées. Un état des lieux des sites internet existants (CRIJ,

    Cart@too, portail du ministère sur la mobilité) sur des sujets analogues ou connexes sera effectué. Nous souhaitons que cet outil puisse permettre à tout public concerné de connaître les dispositifs existants sur la région, les structures œuvrant dans les champs de l'information, l'accompagnement et la formation, de valoriser les actions des jeunes (mises en ligne de témoignages), etc. Une veille pourra être mis en place pour actualiser les données nécessaires aux jeunes et aux membres de la communauté éducative. Un volet fermé au grand public sera réservé aux partenaires de la plateforme. Cela permettra de mettre en ligne les comptes rendus des différentes réunions (du Coremob, du comité de pilotage, des groupes de travail). Planning :

    − Juin-décembre 2015 : constitution du groupe de travail, élaboration du cahier des charges, état des lieux, appel d'offre, début de la construction.

    − Janvier-mai 2016 : construction et lancement pour début d'expérimentation. − Juin- décembre 2016 : suite expérimentation et validation de l'outil.

    Action 3

    -Réalisation de matériels pédagogiques à partir de témoignages de jeunes : Objectifs:

    − Proposer un support de sensibilisation adapté aux divers public jeunes (en fonction de leur âge, du genre, de leur formation, etc.) et utilisables par les différents intervenants dans des sessions de sensibilisation.

    − Utilisation du support vidéo dans le cadre de sessions de sensibilisation ou de formation des jeunes, d'élus, ou d'animateurs.

    Description : Cela prendra la forme de témoignages de jeunes ayant vécu des expériences de mobilités, d'échanges et de rencontres interculturelles. Un groupe de travail sera composé pour porter la réalisation de ce projet. Une formation au tournage de vidéo pour quelques animateurs et professeurs sera mise en place. Ceux-ci seront ensuite en charge de réaliser les vidéos. Au dernier semestre, il sera fait appel un prestataire pour effectuer le montage des vidéos. Planning :

    − Juin-décembre 2015: composition du groupe de travail et choix de la formation − Juin 2015- janvier 2017 : recueil des témoignages − Février 2017 : montage et test − Mars 2017 : diffusion des vidéos

    Action 4

    - Information sur les dispositifs et les personnes ressources existantes pour informer et

    accompagner les jeunes dans des expériences de mobilité. Objectifs : Faire connaître les ressources humaines et administratives pour faciliter la mobilité des jeunes, les aides.... Description : Une demi-journée ou une journée en fonction des besoins identifiés. Bénéficiaires : Tous les membres de la communauté éducative. Planning : trois dans la première année

    Action 5

    - Assises Régionales de la Mobilité Européenne et Internationale Objectifs :

    − Impliquer les jeunes sensibilisés, partis ou non dans des projets de mobilité européenne et internationale, dans l'organisation d'un événement régional en valorisant leurs témoignages.

    − Valoriser et communiquer auprès du grand public et des institutions sur les actions de la plateforme qui se sont déroulées pendant 2 ans.

    − Evaluer et faire les bilans des réalisations en impliquant les différents publics et

  • 17 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    acteurs concernés.

    − Prendre en compte la fusion de la Basse et de la Haute-Normandie et proposer des orientations pour l'avenir.

    Description : Regroupement des acteurs de la communauté éducative (formelle et non formelle) et des jeunes ayant été mobilisés pour des actions de mobilité internationale et sur les problématiques interculturelles. 2 jours : ateliers, débats, témoignages, grands témoins. Planning : Juin 2017

    AXE 2 Mieux former les encadrants de jeunesse

    Action 6

    - Echanges de bonnes pratiques entre partenaires de la plateforme Objectifs :

    − Repérer les expériences significatives de partenariats, de méthodes pédagogiques et d'actions.

    − Réunir les conditions d'un transfert de ces expériences à d'autres territoires et partenaires.

    − Lancer une dynamique territoriale. Description : 6 journées Bénéficiaires : les partenaires de la plateforme et élargissement au cours des deux ans. Planning : 2015 à 2017

    Action 7

    - Formation pour des animateurs en charge de l'accompagnement des projets à l'initiative

    de jeunes Objectifs :

    − Etre capable d'aider le jeune à se servir des dispositifs afin de répondre au mieux à ses objectifs et ses attentes personnelles, en cohérence avec son parcours de vie et ses projets futurs.

    − Apprendre à prendre en compte les processus de changement vécus en cas de rencontre interculturelle.

    − Etre capable d'aider le jeune à bénéficier d'une rencontre interculturelle afin d'enrichir ses acquis de cette expérience.

    − Etre capable de prendre en compte des problématiques interculturelles dans les projets de mobilité internationale.

    Bénéficiaires de la formation: Toutes les personnes membres de la communauté éducative en situation d'accompagnement des jeunes sur ces questions. Planning : 3 sessions de formation envisagées.

    Action 8

    - Formations pour des animateurs en charge de l'information : Objectifs:

    − Développer les capacités locales à accueillir et transmettre une information de qualité en matière de mobilité internationale et à prendre en compte la dimension interculturelle.

    − Apprendre à se coordonner pour une meilleure information des jeunes avec tous membres de la communauté éducative du territoire.

    − Être capable d'adapter l'information en prenant en compte la spécificité des différents publics.

    Bénéficiaires de la formation : Toutes les personnes membres de la communauté éducative en situation de devoir informer des jeunes sur ces questions. Planning : 3 sessions de formation envisagées.

    Action 9

    - Formation à l'accueil d'un jeune dans sa structure en fonction des différents types de

    dispositifs (Erasmus +, Service Civique...) Objectifs:

    − Développer la capacité à accompagner un jeune dans un processus éducatif dans un contexte d’interculturalité (fonction de tuteur).

    − Développer sa capacité à mettre en place une organisation matérielle et

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    administrative permettant des conditions optimales d’accueil du jeune.

    − Maîtriser les indicateurs et les critères d’appréciation et d’évaluation de l’organisation générale d’un accueil d’un jeune.

    − Prendre en compte la spécificité des publics Jeunes ayant moins d’opportunités. − Prendre en compte la dimension du langage dans l’appropriation des expériences

    vécues lors des séjours à l’étranger. Bénéficiaires de la formation : Toutes les personnes membres de la communauté éducative en situation d'accueil de jeunes sur ces questions. Planning : 4 jours en octobre 2015

    Action 10

    - Formations pour animer des sessions de sensibilisation autour des problématiques

    interculturelles et de citoyenneté internationale (en préparation éventuellement à des

    projets de mobilité) Objectif : être capable d'animer dans une classe ou pour un groupe de jeunes une session sur les problématiques interculturelles. Description : L'entrée de ces sessions de sensibilisation sera d’intéresser les jeunes aux questions liées à l'international à partir de thèmes comme l'étranger, les voyages, l'interculturel, pour les amener aux questions de citoyenneté et d'ouverture au monde (pour un éventuel départ, pour des stages, chantiers de jeunes, actions de solidarité internationale, échanges interculturels). Bénéficiaire de la formation : professeurs, animateurs de jeunes et tout membre de la communauté éducatives appelé à intervenir face un groupe Planning : 2 sessions de formation envisagées.

    Action 11

    - Sensibilisation aux conditions d'organisation et d'encadrement d'un échange de jeunes et

    d'un groupe de jeunes Objectifs :

    − Faire connaître les conditions à réunir pour l’organisation, l'encadrement et le financement des échanges de jeunes ou des voyages de groupes dans le cadre de projets européens et internationaux.

    − Connaître les interlocuteurs et leurs rôles pour les aider à la construction du projet. Bénéficiaires : tous les membres de la communauté éducative qui s’intéressent aux projets de mobilité en groupe. Description : une journée animée avec des intervenants. Planning : 2016

    AXE 3

    Mieux accompagner les jeunes vers et dans la mobilité européenne et internationale. La réussite de cet axe 3 « Accompagnement » se mesurera in fine par l'augmentation du nombre de jeunes qui auront bénéficié d'un accompagnement de qualité. C'est donc l'aboutissement de ce que nous visons avec les actions présentées aux axes 1 et 2: mieux informer et sensibiliser les acteurs et les membres de la communauté éducative, mieux les

    former à l'accompagnement, afin qu'ils puisse informer, sensibiliser et accompagner eux-

    mêmes les jeunes. Nous rappelons ici les deux actions que nous prévoyons (axe 2) pour augmenter la compétence sur l'accompagnement en général des membres de la communauté éducative:

    • Formation pour des animateurs en charge de l'accompagnement des jeunes pour des projets montés à leur l'initiative, et pour des projets à l'initiative de structures.

    • Sensibilisation aux conditions d'organisation, d'accompagnement et d'encadrement d'un échange de jeunes et d'un groupe de jeunes.

    Nous mettrons en place des actions spécifiques dans cet axe 3 afin de mieux accompagner les publics ayant des appréhensions vis-à-vis des expériences à l'étranger, et aussi des

  • 19 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    modalités de travail pour faciliter une coordination entre les acteurs.

    Action 13

    - Action consistant en une modalité de la gouvernance visant à améliorer

    l'interconnaissance des acteurs concernés par les parcours de jeunes : Nous mettrons en place une organisation au sein du comité de pilotage pour qu'une meilleure prise en compte de la problématique « mobilité internationale » soit faite par les différentes institutions en favorisant la mixité des formations et des réunions de sensibilisation. La place et le rôle des responsables des institutions dans le COREMOB et dans le Comité de Pilotage seront des atouts. La « mixité » sera préconisée dans tous les groupes de travail, et favorisée dans les formations.

    Action 14

    - Sensibilisation des acteurs aux projets de mobilité en prenant en compte les

    problématiques interculturelles :

    Objectifs :

    − Aider les membres de la communauté éducative à aborder lors de sensibilisations la question du rapport à l'Autre, de la rencontre, de la différence.

    − Augmenter la qualité des pratiques pédagogiques. Moyens : interventions d'experts, échanges de pratiques, durant une soirée ou une journée. Public : toute personne en situation d'animer un échange avec des jeunes sur les questions de l'interculturel (en cherchant à mélanger les publics : enseignants, animateurs, bénévoles, jeunes...). Planning : 12 séances ou davantage, en utilisant le transfert de compétences pour l'animation.

    Action 15

    - Sensibilisation à la prise en compte des spécificités des territoires isolés : Objectif :

    − Aider les membres de la communauté éducative et l'ensemble des citoyens mobilisables sur ces territoires à prendre en compte la mobilité internationale (l'envoi et l'accueil) comme un facteur de richesse collective.

    − Augmenter la qualité des pratiques pédagogiques. Moyens : interventions d'experts, échanges de pratiques, durant une soirée ou une journée. Bénéficiaires : toute personne en situation d'animer un échange avec des habitants sur les questions de l'Autre comme facteur d'épanouissement (en cherchant à mélanger les publics : enseignants, animateurs, bénévoles, jeunes...). Planning : 6 séances envisagées (nombre à préciser selon les priorités fixées).

    Action 16

    - Sensibilisation à l'animation d’échanges entre pairs (jeunes ayant vécu ou non une

    expérience de mobilité).

    Objectifs : Maîtriser l'organisation et l'animation d'une journée/soirée comme moyen de conforter l'accompagnement des animateurs. Bénéficiaires : toute personne en situation d’animation ce type de journée/soirée.

    Action 17

    - Sensibilisation à l'importance et aux caractéristiques des acquis de l'expérience dans les

    projets de mobilité: deux contenus complémentaires

    1- Sensibilisation à la prise en compte du langage et de la formulation des acquis de

    l’expérience dans les projets de mobilité et de rencontres interculturelles. Objectifs : Faire prendre conscience de l'importance de l'expression par chaque jeune de son expérience vécue pour faire que les projets de mobilité soient pris en compte en tant que situations formatives et éducatives, et donc susceptibles d'une reconnaissance. Moyens : interventions d'experts et de jeunes, échanges de pratiques, durant une soirée ou une journée. Bénéficiaires : tout membre de la communauté éducative mais aussi les personnels administratifs. Planning : 6 séances 2- Sensibilisation à l'utilisation de certains moyens et outils de formalisation des acquis et

    des compétences (youth pass, compte-rendus, journaux...)

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    Objectifs : maîtriser l'utilisation de certains outils de formulation/reconnaissance. Bénéficiaires : les personnes ayant participé à la première session.

    Action 18

    - Sensibilisation à la prise en compte de la rencontre interculturelle dans les processus de

    changement et de formation lors des séjours au sein de cultures différentes. Objectifs : faire prendre conscience de l'importance, de la richesse et des difficultés d'une rencontre interculturelle ; comprendre le rôle de ces rencontres dans le processus de construction de l'expérience personnelle. Moyens : interventions d'experts et de jeunes, échanges de pratiques, durant une soirée ou une journée. Bénéficiaires : tout membre de la communauté éducative mais aussi les personnels administratifs. Planning : 3 fois deux jours

    Action 19

    - Sensibilisation à la prise en compte des spécificités des publics « quartiers politiques de

    la ville » dans les projets de mobilité internationale Objectifs : faire connaître l'intérêt et les enjeux des projets de mobilité dans des quartiers où ces sujets ne sont pas habituels. Bénéficiaires : animateurs, élus, habitants, jeunes. Planning : 12 demi-journées ou une journée ; essaimage visé.

    Action 20

    - Sensibilisation aux conditions administratives et organisationnelles spécifiques à prendre en compte par les professionnels des métiers de l’orientation, des Missions

    Locales et de Pôle Emploi. Objectifs : diffuser une connaissance minimale commune à ces professionnels sur la place et le l’intérêt possible des actions de mobilité européenne et internationale en tenant compte des spécifiques pour certains publics dans des parcours d’insertion plus ou moins difficiles (dimensions de rencontre interculturelle, projection dans le temps (projet), éloignement de leur milieu…), et donc des conditions à mettre en place pour les réussir. Planning et durée : une journée, 6 fois en deux ans.

    En quoi le projet proposé présente-t-il une valeur ajoutée par rapport aux politiques publiques à destination des jeunes relatives à la mobilité européenne et internationale, mise en œuvre sur votre territoire et/ou plus largement ?

    Ce projet va pouvoir decloisonner les acteurs et créer du lien entre eux ainsi qu'entre l'Etat et la Région. La plateforme va monter le niveau de compétence des acteurs. Il va aussi permettre aux acteurs de l'éducation formelle, de l'emploi et de l'insertion de bénéficier de l'expérience des relais impulsés par la DRJSCS.

    MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

    Description du (ou des) public(s) cible(s) :

    Caractéristiques du (ou des) public(s)

    cible(s) et modalités de

    sélection

    Les publics prioritaire sont ceux qui sont les plus éloignés de la possibilité de réaliser des projets de mobilité européenne et internationale. On peut citer :

    − les jeunes chômeurs − les jeunes habitants les quartiers politiques de la ville − les jeunes habitants dans les zones rurales − les jeunes en stage d'insertion

  • 21 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    − les jeunes apprentis − les étudiants rencontrant des problèmes d'orientation en cours de

    cursus, en échec et de fait ont besoin d’expérience d'autres natures. − Les étudiants connus des services sociaux de l'université

    A l’issue de l’état des lieux, et des travaux des groupes de travail, le comité de pilotage établira un plan de d'action tenant compte de critères.

    Estimation du nombre de

    bénéficiaires potentiels

    Remplissez l’annexe

    1 concernant les

    publics visés, à

    remettre au format

    Excel.

    42 000 jeunes Voir annexe avec explication

    Territoire(s) d’expérimentation : Précisez la région et le périmètre concernés ainsi que les spécificités du territoire (géographique,

    socioéconomique, démographique, partenariats mobilisés, etc.).

    Regional : voir plus haut

    Durée du projet (en mois) :

    24 mois

    Constitution de l’équipe projet (nombre d’ETP et domaine de compétences des personnes mobilisées) :

    Deux personnes au sein du Citim seront en charge de l'axe de formation, sensibilisation, animation de groupe de travail et l'organisation de colloques et de rencontres. Une personne sera en charge de l'actualisation des données mise en ligne sur le site dédié ou le portail. Ces temps de travail sont un apport direct du Citim aux travaux de la plateforme sur la subvention du Conseil Régional et sur ses fonds propres. Une personne sera recrutée à mi-temps. Elle aura en charge de l'organisation administrative et du suivi global des activités de la plateforme. Le total d'heure affecté du Citim est en moyenne autour d'un temps pleins. Les niveaux de rémunération correspondent au coefficient 375 de la convention collective de l'animation. juin à décembre 2015 : 30h soit 16 700 TCC janvier à décembre 2016 : 41h soit 49 900 TCC janvier à juin 2017 : 41h soit 22 500 TCC

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    Pilotage et coordination du projet :

    • Le Coremob Comité est l’instance stratégique et politique en matière de mobilité européenne et internationale. Il est organisé en 3 Collèges :

    Collège 1 : État/Collectivités territoriales DRAAF, Rectorat, DIRECCTE, DRJSCS, DRAC (liste à compléter), les DDI Région, autres collectivités (Villes, Départements). Collège 2 : Représentants des jeunes quels que soient leurs statuts. Collège 3 : Associations, Chambres consulaires, branches professionnelles, réseau de l’ESS, Pôle Emploi international, le Réseau des Missions locales, les référents des quartiers Politique de la ville.

    Il se réunira 2 fois par an. Lors de ces réunions, les grandes orientations de la plateforme seront prises.

    • Le Comité de pilotage est composé du Conseil Régional de Basse Normandie, de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, du Rectorat, de l'Université, DRAAF, Ministère du Travail (DIRECCTE),du Citim, du CREAN, du CRIJ, de Maison pour tous, d'Ecouves Verte, Avril, des animateurs territoriaux. Il réunira des acteurs œuvrant dans les champs de l'information, de l'accompagnement et de la formation et de l'emploi. Il se réunira 4fois par an. Il a pour but de définir les actions à partir des orientations prises par le Coremob, d'assurer un suivi et une évaluation des actions. Des personnes ressources ou des partenaires de la plateforme pourront être invitées aux réunions du comité de pilotage.

    • Des groupes de travail seront constitués en tant que de besoin par les membres du comité

    de pilotage, pour impliqués d'autres acteurs, experts, conseils, en fonction des axes prioritaires, publics, territoires ou actions, au niveau local ou régional .

    Le Citim coordonnera les actions de ces groupes de travail pour une mise en perspective

    Coremob : Instance stratégique

    Comité de pilotage : Instance opérationnelle et pédagogique

    Groupes de travail thématiques : instance consultative et de réflexion opérationnelle.

  • 23 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    régionale. L ne pilotera pas tous les groupes. A ce jour, le Citim s'appuyant de réflexions du groupe des relais proposera au comité de pilotage la création de groupe de travail sur les thèmes suivant : - au niveau régional : information, accompagnement, formation, public prioritaire. - au niveau local : des groupes seront composé sur les mêmes sujets et/ou sur d'autres priorités du territoire avec l'appui du Comité de pilotage et du Citim.

    • Rôle de la structure en charge de l'animation de la plateforme: - Le Citim animera le comité de pilotage avec les représentants de l'Etat, du CRBN , prépara les ordres du jours, rédigera les comptes rendus. En cohérence avec les orientations du avec les membres du Coremob. - Il veillera au bon déroulement du plan de travail décidé et proposera des ajustements nécessaires en fonction du suivi des actions sur le territoire. - Il pourra proposer si besoin de faire appel à des ressources extérieur pour mener ses actions. Il proposera un tableau de bord construit à partir des etats des lieux - Il réalisera l'état des lieux en s'appuyant sur les réseaux existant et en particulier les institutions membres du comité de pilotage et du réseau des relais mobilité européenne et internationale à partir duquel il proposera un plan de travail intégrant un plan de formation des actions. Ce plan d'actions intégrera des critères d’appréhension (démarche qualité). Il veillera à rechercher des financements complémentaires pour la réalisation des actions et en particulier pour les formations.

    • -Il Animera le dialogue des partenaires identifiés sur la mobilité internationale

    Modalités d’organisation dont,

    fréquence prévisionnelle des

    réunions :

    Coremob : 2 à 3 fois par an Comité de pilotage : 4 fois par an Groupe de travail : en fonction des besoins et des actions

    PARTIES PRENANTES DU PROJET

    Partenaires principaux Porteur de Projet : Nom / type de structure : CITIM Le Citim est une association créée en 1979 et membre du réseau national RITIMO, Réseau d’information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale. Le Citim a pour objectif de favoriser l’ouverture et l’évolution des représentations des bas-normands sur le monde, par l'information et la sensibilisation, et de contribuer à la vie démocratique en favorisant les conditions d'une pensée critique et en défendant et facilitant l'exercice de la citoyenneté locale et mondiale et l'engagement dans des actions de solidarité internationale. L’information au service des mobilisations citoyennes est donc au cœur des missions de

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    l’association. Le travail de collecte ou de production d’une information alternative et diversifiée alimente les différentes activités : - le centre de documentation et d’information ; - l’éducation au développement et à la solidarité internationale (actions pédagogiques, animations…) ; - le plaidoyer (relais de campagnes...) ; - l’appui-conseil aux initiatives (mobilité jeunesse, associations). Lieu de rencontre et de réflexion, le Citim a toujours eu pour objectif de favoriser la concertation entre les acteurs et c’est pour cette raison qu’il est membre-fondateur de la Maison des solidarités, qui regroupe différentes structures agissant dans les domaines de l’économie solidaire, du développement durable et de la solidarité internationale avec lesquelles le Citim travaille parfois sur certains projets. Notre association est située à Caen, en Basse-Normandie. Pour certaines actions, notre champ d’intervention s’étend à la région Basse Normandie, laquelle comprend 3 départements, l’Orne, la Manche, et le Calvados. Aussi depuis 10 ans, le Citim a développé des missions de conseil et d'accompagnement auprès des jeunes porteurs de projets de solidarité, des projet en Europe ou de séjours interculturels, notamment dans le cadre du programme de mobilité du Conseil Régional de Basse-Normandie etd'Erasmus +. Chaque année, une centaine de jeunes sont accueillis au Citim pour des demandes d’information et de conseils sur leur projet de mobilité et/ou de solidarité, et une quarantaine bénéficient d’un accompagnement dans la durée. Une attention particulière est accordée à la qualité des projets, et à leur dimension éducative. L'accompagnement se déroule en plusieurs phases : - Primo-information sur les conditions d'éligibilité formelle du projet (âge, durée, partenaire identifié....) ; Réflexion avec le jeune sur son projet ; analyse de la faisabilité et de la viabilité du projet, notamment concernant la constitution du partenariat ; - Accompagnement de la formulation à la formalisation (écrire, mettre en forme, vivre et faire vivre le projet) ; pour cela, nous proposons notamment aux jeunes des ateliers d’écriture ; - Appui à la recherche de co-financements et à l'élaboration des dossiers ; - Suivi au cours du séjour (mail, téléphone, skype) ;

    − Accompagnement au retour : bilan, compte rendu, restitution, valorisation. Nous accordons une attention particulière à la question du retour et de la restitution de l’expérience. Là aussi, nous nous appuyons notamment sur la mise en place d’ateliers d’écriture. Le Citim accompagne également des structures dans la préparation et l’organisation de séjours encadrés par des animateurs ou des enseignants. Notre activité d’accompagnement des jeunes est reconnue et soutenue par le Conseil Régional de Basse-Normandie depuis huit ans, dans le cadre de la mission confiée au Citim d'accompagner les porteurs de projets souhaitant bénéficier de la bourse mobilité internationale Nord/Sud de la Région. Cette activité d’accompagnement est également reconnue par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et le Citim participe depuis plusieurs années maintenant au réseau régional des acteurs de la mobilité internationale, notamment en lien avec les relais de l’ex-programme PEJA. Afin de favoriser l'émergence de projets de mobilité, le Citim met en place des actions d'information et de sensibilisation auprès des structures concernées et, dans certaines conditions, auprès des jeunes eux-mêmes. Pour cela, nous sommes en lien avec les instances de la vie universitaire (Maison de l’Etudiant, Université de Caen, associations d'étudiants...) mais aussi des

  • 25 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    organismes de formation ou associations d'éducation populaire accueillant des publics généralement non concernés par les voyages à l'étranger, afin de toucher d’autres jeunes. Nous accompagnons également des structures dans la préparation et l’organisation de séjours encadrés par des animateurs ou des enseignants, et, en tant que membre du réseau Ritimo, nous parrainons parfois des projets pour les dispositifs de financement JSI et VVVSI. (Sigles à expliciter) Par ailleurs, le Citim est membre de la commission «Accompagnement des projets de jeunes» du réseau Ritimo depuis sa création et participe dans ce cadre à l’organisation et à l’animation de formation nationale sur l’accompagnement de projets de jeunes en solidarité internationale. Nous accompagnons aussi différentes structures à accueillir des SVE. Nous leur proposons aussi des rencontres entre elles sur le territoire Bas-Normand.

    L’équipe du Citim est composée de 3 salariés :

    Une documentaliste chargée de la gestion et de l’animation du centre de documentation ;

    Un animateur/formateur chargé de l’appui-conseil à projets

    Une animatrice citoyenneté internationale et engagement des jeunes

    6 bénévoles (administrateurs) assurent la gouvernance de l'association et une dizaine de bénévoles actifs interviennent sur certaines actions.

    Situation géographique, implantation et rayonnement : Nous sommes basés à Caen mais nous avons un rayonnement régional. Notre champ d’intervention s’étend à la région Basse Normandie, laquelle comprend 3 départements, l’Orne, la Manche, et le Calvados. Partenariat habituel et/ou nouvellement établi pour ce projet Travail depuis plus de 10 ans dans le réseau des relais ex-PEJA et maintenant ERASMUS + Partenariat avec les structures de la Maison des Solidarités Réseau Ritimo Modalités d’élaboration du projet (par exemple : mode de concertation, participation, consultation, implication des publics) On travaille sur le contenu de cette plateforme depuis un an en collaboration avec les autres relais ERASMUS +. De nombreuses réunion ont eu lieu pour élaborer la plateforme. De plus, un travail similaire a été fait avec le Conseil Régional de Basse-Normandie. Nature et rôle du partenaire dans le dispositif d’expérimentation Nous sommes porteur de la plateforme car nous sommes un acteur prépondérant dans l'accompagnement des jeunes en Basse-Normandie et nous avons une couverture régionale. Nous sommes aussi reconnus et financés par le Conseil Régional de Basse-Normandie pour accompagner, animer le réseau des acteurs bas-Normand sur la mobilité européenne et internationale. Le cas échéant, cofinancements accordés ou sollicités (financier ou en nature) précisez les cofinancements obtenus pour le projet

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    Co-Financement direct : Conseil Régional de Basse-Normandie: 26 600 euros Fond Propre : 14 000euros

    Partenaire 1 : Nom / type de structure : Maison Pour Tous Léo Lagrange La MPTLL est une association loi 1901 implantée dans un quartier prioritaire de la politique de la Ville. L’équipe d’animation travaille au quotidien avec un public de jeunes de 11 à 25 ans avec moins d’opportunités (économique, sociale). La Maison Pour Tous Léo Lagrange est une association loi 1901 dont une des missions est le développement des actions et des projets avec les jeunes. L’association est située dans un des quartiers de la ville de Cherbourg-Octeville. Le quartier bénéficie des dispositifs dédiés aux quartiers défavorisés (CUCS, ORU, Zone Franche, Zone d’Education prioritaire, etc...). Ce quartier regroupe une population jeune, économiquement défavorisée et dont les origines sont multiples. Cette configuration ainsi que les demandes de jeunes, les rencontres diverses, et la volonté de l’association ont favorisé, depuis 20 ans les échanges avec différents pays d’Europe et d’Afrique. Ces échanges de jeunes se sont faits sur des thèmes comme la lutte contre les discriminations, les pratiques et les projets associatifs de jeunes, l’exclusion et l’engagement. Les supports de ces échanges ont été la vie quotidienne, les débats, les discussions et des outils d’expression basés sur des pratiques artistiques et culturelles. Les échanges qui ont lieu avec les jeunes sont reliés à ce qui se passe localement. Ils sont une occasion de rencontre et d’ouverture que ce soit ici ou ailleurs, avec des personnes, des associations, des institutions et contribuent à enrichir les expériences. Depuis 2002, les expériences de l’association et de l’animateur de ce projet, dans le cadre du PEJA ont été nombreuses (1.1 ; 3.1 ; 4.3 et 3.1.2) en tant qu’organisateur et ou animateur /partenaire. Depuis 2008, l’association et particulièrement un des animateurs sont « labellisés » Relais Local. Nous sensibilisons, informons et soutenons jeunes et associations du Nord- Cotentin dans le cadre du PEJA. Toutes ces expériences valorisées ont, entre autres, entrainé la labelisation en 2010 de l’association par la Région Basse-Normandie pour ce qui concerne la mobilité internationale des jeunes bas-normands (PEJA et Coopération décentralisée). Depuis 2014, la MPTLl est labellisée par la DDCS 50 pour animer le réseau "mobilité" avec AVRIL. Cette mission, en partenariat avec trois associations de la région, a d’abord consisté en la rédaction de la charte qui encadre le dispositif de la région. Ensuite l’information et la sensibilisation des jeunes, des structures jeunesse, des collectivités et des élus. Depuis 2010, cette mission a pris de l’ampleur et la MPTLL est un des 4 moteurs régionaux en terme de mobilité jeunesse et ce en direction des structures d’Education Populaire mais aussi de l’Education Nationale, des Centres de formation, MFR etc.). Au dela des institutions et structures, les jeunes de l’agglomération identifient désormais la MPTLL comme leur interlocuteur en terme de mobilité internationale, d’échanges et de rencontres avec d’autres jeunes d'ailleurs. Au dela des institutions et structures, les jeunes de l’agglomération identifient désormais la MPTLL comme leur interlocuteur en terme de mobilité internationale, d’échanges et de rencontres avec d’autres jeunes d’ailleurs. Depuis 2003, tous les ans au moins un groupe de participé à, au moins, un échange International. Au sein de l’association et avec le public 11-22 ans, un des axes du projet pédagogique est l’ouverture et « la rencontre de l’autre comme outil à une meilleure

  • 27 Dossier de demande de subvention – Fonds d’expérimentation pour la jeunesse- APPFRMI

    compréhension du monde et de soi ». La sensibilisation aux dispositifs de mobilité internationale (Erasmus +, VVV SI, Bourse Régionales et autres dispositifs locaux…) est transversale à tous les projets de séjours et à beaucoup d’autres actions dans le travail quotidien avec les jeunes. L'association est impliqué dans le travail international de jeunesse depuis plus de 20 ans (échanges de jeunes européeens et avec pays voisins Euromed et Caucase, échange franco africain, participation, organisation et animation de formation internationales). Depuis 2008, la MPTLL est relais international régional. Notre rôle est la mise en place de la sensibilisation, information des jeunes et des acteurs de jeunesse (Education Formelle et non formelle) autour des mobilités internationales, l'accompagnement des projets de jeunes et la formation des acteurs régionaux. Situation géographique, implantation et rayonnement Implanté dans 2 quartiers prioritaires de la ville de Cherbourg-Octeville. Rayonnement Agglomération, Nord Cotentin, Région La MPTLL siège au Comité Consultatif des Relations Internationales mis en place par la ville de Cherbourg-Octeville et y anime le groupe Mobilité des jeunes. Partenariat habituel et/ou nouvellement établi pour ce projet Partenariat habituel et/ou nouvellement établi pour ce projet Travail plus de 10 ans dans réseau relais avant l’existence même de ce réseau. Modalités d’élaboration du projet (par exemple : mode de concertation, participation, consultation, implication des publics) On travaille sur le contenu de cette plateforme depuis un an en collaboration avec les autres relais ERASMUS +. De nombreuses réunion ont eu lieu pour élaborer la plateforme. De plus, un travail similaire a été fait avec le Conseil Régional de Basse-Normandie. Nature et rôle du partenaire dans le dispositif d’expérimentation dans la gouvernance Apporter regard expert pédagogique et par une bonne connaissance des acteurs au-delà même des acteurs jeunesse. dans la mise en place d'action Diagnostique, Réflexions stratégiques et partenariales, expérience animation avec groupes internationaux et formation et suivi acteurs locaux pendant formation internationale L’animateur, en charge de la mobilité et l’éducation à la citoyenneté internationales, travaille avec des jeunes avec moins d’opportunité, en intervenant au quotidien dans un espace jeune. Avec le support et la dynamique de ce travail, l’animateur met en place des actions internationales (échanges, accompagnements, formations), participe aux réunions de coordination, avec les services de la région ou décentralisés de l’Etat, ainsi qu’au réseau régional des acteurs de la mobilité internationale. Cette transversalité est intrinsèquement une compétence qui permet le lien entre théorie et mise en pratique et favorise considérablement la qualité, la pertinence et le multipartenariat des actions des jeunes. De plus, la reconnaissance et la concomitance des compétences de la MPTLL dans les champs de « l’international-interculturel » et ceux de la prévention primaire (conceptualisation et mise en pratique du développement des compétences

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    psychosociales des jeunes par la dynamique collective de projet ou encore les interventions en milieu scolaire) permet la légitimité des interventions dans les structures d’Education formelle (écoles (TAP), collèges, lycées, universités, centres de formation). Au-delà de la légitimité, le travail en équipe favorise la transmission des compétences et surtout la mise en réseau avec les acteurs locaux. Les compétences, le réseau et les spécificités de la MPTLL (travail avec groupes, accueil et accompagnement