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Station Expérimentale de Vézendoquet – 29250 ST POL DE LEON

PROGRAMME D’EXPERIMENTATION

LEGUMES 2012

Résumé des essais par espèces et par thèmes

* CHOU-FLEUR

FERTILISATION RAISONNEE Intérêt d’une fertilisation complémentaire à partir d’engrais liquide Dans le but d’évaluer l’efficacité d’une fertilisation complémentaire à base d’engrais liquide azoté sur une culture de chou-fleur tardif de précocité avril-mai, un essai a été mis en place au Caté sur 11 variétés. Cet essai est réalisé pour la seconde année et fait suite à une demande professionnelle à la commission régionale « chou-fleur » de 2010. Une application par pulvérisation foliaire de l’engrais foliaire Liqua-Nutrical à 30 l/ha a été réalisée en moyenne 34 jours avant la récolte (min : 18 jours, max : 58 jours selon les variétés). Elle est effectuée en complément de la fertilisation minérale. Dans les conditions de réalisation de l’essai, nous retiendrons que : - L’application complémentaire apporte très peu d’azote (4 kg/ha pour LIQUA-NUTRICAL à 30 l/ha). - Il n’a pas été observé de différence de développement, de vigueur, de couleur du feuillage et de sensibilité aux taches liégeuses entre les modalités testées. - Il n’est également pas mesuré de différence statistique de précocité, de calibre et de qualité entre les modalités testées. Comme en 2011, l’intérêt d’une application d’un engrais foliaire n’a pas été démontré dans les conditions de réalisation de l’essai.

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Désherbage des plantations Une nouvelle spécialité de BASF a été évaluée en application de post-plantation / pré-levée des adventices. Elle est sélective du chou-fleur et contient 200 g/l de Métazachlore et 200 g/l de Dimethenamid-p. L’efficacité enregistrée est comparable au mélange Butisan 1.0 l/ha + Centium 0.2 l/ha. Les mêmes observations ont été réalisée en 2012 à l’UNILET. Le dossier pour l’AMM devrait être déposé par la société BASF courant 2013. Cette spécialité mériterait d’être évaluée en désherbage de post-buttage et des pépinières d’arrachis en 2013. Les essais de protection contre la mouche du chou

En 2012, le vol de mouche du chou a été encore atypique. Le 1er et le 2nd vol ont été plus tardifs d’environ 1 à 2 semaines que la moyenne 2001-2011. Par contre, ils ont été de la même intensité.

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En matière de protection contre la mouche du chou, les principaux acquis de l’année sont :

- Pour le traitement des semences

La spécialité Pyristar a bénéficié d’une dérogation d’utilisation pour la campagne 2012. Pour 2013, cet usage est toujours la priorité professionnelle. Le dossier n’est pas déposé à l’ANSES car il manque des essais résidus initialement prévus à la DGAL/SDQPV. Dans le meilleur des cas, c’est une (ou des) dérogation(s) qui pourrai(en)t être obtenue(s) pour la campagne 2013. Par ailleurs, l’article 49 du nouveau règlement européen 1107/2009 du 21 octobre 2009 indique que: «Les États membres n’interdisent pas la mise sur le marché et l’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques autorisés pour cette utilisation dans un État membre au moins …». Les semences pelliculées avec Mundial (Fipronil) peuvent donc être utilisées en France.

- Pour le traitement des minimottes Un essai avec un nouveau produit (à base de Cyazypyr) a été mis en place au CATE (Essai BPE, cadre des usages orphelins). L’efficacité de ce produit, remarquable en 2010, est confirmée en 2012. Ce résultat a été confirmé dans des essais de l’UNILET. Ce même produit présente à l’inverse, dans l’essai du CATE, une efficacité insuffisante lors d’une application localisée post-plantation. Un essai a été également mis en place afin d’apprécier l’efficacité et la sélectivité de Nurelle D 550, homologué en 2010 contre la piéride et l’altise. Ce produit contient 50 % de chlorpyriphos-éthyl et 5 % de cyperméthrine. Le vol de mouche a été plus tardif en 2012 et a permis aux parcelles non protégées de se développer avant le vol. L’efficacité n’a pas pu être évaluée. Cet essai sera à reconduire en 2013.

- Programmes CASDAR Biodivleg L’action, prévue pour une durée de 3 ans, s’est terminée en 2011. Une synthèse des travaux a été réalisée en 2012 et a abouti à la publication d’un article dans Infos CTIFL (n° 285 d’octobre 2012). Protection contre les gros ravageurs D’importants dégâts ont été encore signalés en 2012. Les gros ravageurs : lapins, lièvres, corvidés, pigeons posent des problèmes dans toutes les zones légumières avec cette année, des populations de pigeons particulièrement importantes durant toute la saison. La difficulté de lutte provient essentiellement de problèmes réglementaires : espèces gibiers (droits de chasse), nuisibles (code environnement) et espèces protégées (Choucas des tours) … Sur ce point, nous regrettons l’absence d’un GTN (Groupe Technique National) au niveau du CTIFL.

Pour la 2ème année, un essai a été mis en place au Caté et à la SECL sur l’aspect répulsif d’un engrais foliaire AB (PAKREL d’Angibaud). Une application a été effectuée sur des jeunes plants de chou-fleur en plaques de minimottes. Les plaques ont été posées sur le sol dans des zones « sensibles » présentant un haut niveau de risque d’attaques de lapins.

Dans les conditions de l’essai, les 1ers dégâts ont été visibles dès le lendemain de la mise en place de l’essai. Des dégâts sont rapidement constatés sur les plaques témoins. L’engrais foliaire PAKREL, à la dose de 20 ml/l soit (7 ml par plaque), a présenté pour les 2 sites, une action répulsive limitée (environ 6 jours). Au-delà, les plants ne sont plus protégés.

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Protection contre le mildiou

Protection du plant pendant l’élevage En relation avec le laboratoire de phytopathologie de Vegenov, 8 essais de protection contre le mildiou lors de l’élevage des plants ont été effectués au Caté en 2012. Les essais ont consisté à : - Evaluer des SDP (Stimulateurs des Défenses des Plantes), 3 essais : Bion 50 WG, Sémafort, Trafos, PRL. - Evaluer des spécialités homologuées en 2012 : Infinito et Foliogold. - Evaluer la spécialité Proplant (Propamocarbe) dans le cadre de sa ré-inscription à l’annexe 3 (6 essais

BPE). Des essais de dose et de stade d’application ont été préalablement mis en place en 2010 et 2011.

Parmi les produits testés, nous enregistrons les bonnes efficacités de Bion 50 WG, Infinito, Foliogold. Par ailleurs, lors d’une application à la levée au stade « pointage », une bonne efficacité est également notée avec Proplant à la dose de 10 ml/m².

Protection contre le mildiou de l’inflorescence Foliogold est homologué sur chou-fleur (et pas sur brocoli) depuis 2012. 7 essais ont été réalisés entre 2000 et 2005 sur le mildiou de l’inflorescence du Romanesco. 1 à 4 applications ont été réalisées lors de la pommaison. Les parcelles non protégées ont présenté en moyenne 49 % de pommes touchées par le mildiou contre 7 % pour les parcelles traitées avec Foliogold (soit 85 % d’efficacité fongicide). Un essai a été mis en place sur chou-fleur Romanesco pour évaluer l’efficacité des spécialités Infinito et Etonan contre le mildiou interne des inflorescences (Peronospora parasitica). Ces modalités sont comparées aux références Dithane Neotec et Foliogold. Dans les conditions de l’essai, les résultats montrent que :

- Les produits testés sont parfaitement sélectifs du chou-fleur aux doses testées.

- L’attaque est importante puisqu’à la récolte la modalité « Témoin non traité » présente 38 % de

pommes attaquées.

- Des différences significatives d’efficacité sont observées entre les modalités testées. Il n’y a pas de

différence statistique de protection entre le témoin non traité et le produit de référence Dithane

Neotec. Un effet « dose » est observé entre la modalité Etonan à 2.0 et 3.5 l/ha.

- Les modalités Infinito et Etonan à 3.5 l/ha présentent des efficacités statistiquement supérieures au

produit de référence Dithane Neotec. L’efficacité mesurée a permis de contrôler le développement

du mildiou de l’inflorescence. Elle est statistiquement équivalente à la référence homologuée

Foliogold.

- A la lecture des résultats, il n’est pas observé de différence d’efficacité fongicide entre l’utilisation

de la spécialité Infinito avec ou sans les mouillants Heliosol, Sticman et Silwet.

- 2 analyses résidus réalisées au « stade récolte », 31 jours après l’application, n’ont pas détecté la

matière active Fluopicolide. Par ailleurs, dans les 2 analyses, Propamocarbe HCL a été détecté à la

limite de quantification (0.01 mg/kg).

Protection contre le Mycosphaerella En 2011/2012, 2 essais pour l’homologation ont été réalisés au Caté sur chou-fleur (variété Cendis) et sur brocoli. Une seule application a été réalisée et à la récolte, un très bon niveau de protection est enregistré avec les spécialités Score, Horizon, Ortiva Top et Physalis. Ces dernières solutions offrent une protection équivalente (de 78 à 87 % d’efficacité selon les produits).

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Par ailleurs, un nouveau produit contenant une nouvelle matière active (IZM = isopyrazam) a démontré également une bonne efficacité dans les essais. Protection contre la nervation noire (Xanthomonas campestris) Un essai de lutte contre la bactérie Xanthomonas campestris a été mis en place à l’automne 2011. Le faible niveau d’infestation (seulement 3 % de plants infestés malgré une inoculation) n’a pas permis de discriminer les efficacités parmi les 12 modalités testées. En 2012, un essai est actuellement en place dans le cadre du plan INTERREG TransManche – Végédurable 2. L’essai a pour objectif de mesurer la nuisibilité agronomique et économique de la maladie sur 4 variétés de chou-fleur d’hiver (Cendis, Douareg, Clémen et Merwen). L’inoculation a permis d’obtenir une contamination intéressante des variétés en fin septembre. Par ailleurs, des essais d’efficacité de produits alternatifs ou cupriques seront effectués sous abris en conditions semi-contrôlées en collaboration avec le SAEP. Cette étude est prévue sur une durée de 3 ans.

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL L’évaluation variétale en réseau B1 est réalisée sur 2 sites depuis le printemps 2008 : au Caté en conventionnel et à la SECL pour une production en Agriculture Biologique. Concernant le réseau B2, 2 réunions de la commission d’évaluateurs ont été réalisées en 2012 :

- le 19 janvier 2012 pour les variétés d’été et d’automne (de juin à décembre), - le 22 mai 2012 pour les variétés d’hiver (janvier à mai).

2012 Expérimentation en réseau B1 : stations en 2012 Expérimentation en réseau B2 :

Stations + réseau multi-local (15 à 18 producteurs) en 2012

Précocité (Mois de récolte)

Nb total de variétés

testées (avec Témoins+B2)

Nb de nouvelles variétés testées (hors

Témoins)

Nb de variétés à ré-évaluer Nb total

de variétés testées (avec

Témoins)

Nb de nouvelles variétés testées (hors Témoins)

Nb de variétés retenues

Nb Dont Tolérant

au Mycosphaerella

1ère

année

B2

2ème

année

B2 Nb

Dont Tolérant au

Mycosphaerella

Eté jusqu’à octobre

2012 18 13 4

Pas de maladie sur la période

culturale 2 1 1

Décision Janvier

2013

Pas de maladie sur la période

culturale

Novembre 2012

8 5 2 0 1 0 1 0

Décembre 2012

12 6 Récolte en cours au 3/12/12

0 3 1 2 0

Janvier (2011/2012)

17 8 3 1 (OBS 924)

3 1 2 1 0

Février (2011/2012)

2 0 1 1 0

Mars (2011/2012)

7 4 3 1 (OBS 917) 1 0 1 0 0

Avril-Mai (2011/2012)

19 10 5 2 (DELON et

OBS 828) 2 1 1 1 0

Total 81 46

17 au minimum

4 14 4 9 3 0

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A l’issue des expérimentations, les variétés retenues par précocité sont :

Chou-fleur d’été (juillet-août) Sur ces créneaux, seule Spacestar est retenue. Locris n’est plus retenue.

Chou-fleur d’automne (septembre à décembre) Les variétés retenues pour 2012 sont : - en octobre : Cortès – Clapton – Kamis – Cartier et Anique. Cartion n’est plus retenue. - en novembre : Navalo et Nélig. Appia n’est plus retenue. - en décembre : Diwan, Damsell et Cendis. Evaluées en réseaux en 2012, les variétés Vespucci, Overlord et Agility ne sont pas retenues. En 2012, dans le réseau B2 d’évaluation, les variétés qui sont observées sont : - sur septembre / octobre : Claforsa (SG C2008) et Cartone (SG 4008). - sur novembre : Amandine (CF 10128). - sur décembre : Lestren (SG 4004), SG 4013 et Lecatis (AB 9130).

Chou-fleur d’hiver (janvier à juin) Les variétés recommandées pour les semis 2013 sont : - en janvier : Déniol et Douareg. - en février : Faoh, Brillen (SG 5001), Fleet, Redoutable et Fréhel. - en mars : Clémen, Canten et Merwen. - en avril : Awen, Charif, Danden, Vedis, Anivad, Drunen (SG 4717), Arcouest (OBS 896), Minioc et

Darwin. - en mai : Maë et Menfig. A retenir : - en janvier : Justin n’est plus retenue. OBS 861 n’est pas retenue après 2 années d’évaluation. - en février : Brillen (SG 5001) est retenue (sous réserve d’une quantité satisfaisante en graines). - en mars : SG 5007 n’est pas retenue après 2 années d’évaluation. - en avril : Arcouest (OBS 896) fait son apparition dans la liste des variétés retenues. Darwin est retenue

(sous réserve d’une quantité suffisante de semences). 11 variétés (dont 9 nouvelles) sont en réseau B2 d’évaluation pour l’hiver 2012/2013. Le réseau se décompose de la façon suivante : - en février : AB 7140, AC 7111 et Carantic (RS 5738) - en mars : SG 5008 et OBS 917 - en avril : OBS 914, Delon (SG 4724) et CLX 33116 - en mai : OBS 927, OBS 928 et OBS 916 A signaler : Pour les semis 2013, sur les 21 variétés d’hiver retenues, 5 présentent une bonne tolérance ou une résistance au Mycosphaerella (en 2012, on en notait 5 sur un ensemble de 19 variétés et 4 sur 18 en 2011).

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CONSERVATION POST-RECOLTE La tenue post-récolte de 8 variétés de précocité janvier-avril, évaluées dans le réseau B2, a été notée dans 4 essais. Globalement, il est peu noté de différences entre les cultivars. Les différences enregistrées sont minimes et nettement moindres qu’en brocoli. Ce résultat confirme les essais 2011 où 18 variétés avaient été évaluées dans 6 essais.

* BROCOLI

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL

Les variétés retenues La gamme variétale est partagée entre 3 variétés provenant du même obtenteur (Seminis) : Ironman, Steel, Chevalier. Ironman est la variété la plus utilisée. Monaco n’est plus retenue.

Les essais au Caté En 2012, 2 essais ont été réalisés au Caté pour une production d’été et d’automne. En production d’été (fin juillet) : 5 variétés ont été évaluées (plantation du 15 mai 2012) :

- Inronman et Steel présentent les meilleurs résultats et confirment leur statut de variétés de référence.

- RX 0097 et RX 0099, variétés annoncées pour la récolte mécanique par l’obtenteur (Seminis), présentent un potentiel de production près de 20 % inférieur aux références.

- Kuba est très décevant sur ce créneau par la présence importante de hors-types et sa plus grande sensibilité aux points jaunes, à la rouille blanche, à l’éclatement. Les résultats obtenus confirment le manque de flexibilité de cette variété.

En production d’automne (fin octobre), 14 variétés sont actuellement en essai (plantation du 1 août 2012). On note 11 nouvelles variétés provenant de 5 obtenteurs (Seminis, SG, Enza Zaden, Sakata et Voltz). A noter, l’innovation pour cette espèce avec :

- la présence d’une variété annoncée « tolérante à la hernie » par SG, - 2 variétés annoncées pour la récolte mécanique par Seminis, - une variété enrichie en glucosinolate (dont en glucoraphanine) par Seminis (Pool

« Beneforte »). La forte pluviométrie enregistrée en octobre 2012 (109 mm du 1er au 20 octobre contre 57 mm en moyenne sur 40 ans et 16 jours de pluie) a favorisé les bactéries sur l’inflorescence. Une notation effectuée le 23 octobre 2012 a relevé d’importantes différences de présence pourritures molles entre les variétés. On note en effet jusqu’à 77 % de têtes présentant des pourritures pour la variété la plus sensible contre 3 % pour Steel, 10 % pour Ironman, 31 % pour Parthénon et 50 % pour Kuba. Depuis un an, on a vu arriver sur le marché européen des brocolis riches en glucosinolates : le brocoli Beneforte (Seminis), valorisé pour sa teneur en glucoraphanine et le brocoli tige Santee (Béjo), plus riche en glucoibervérine. Cette variété est évaluée sur le plan agronomique au Caté.

Les essais en réseau d’évaluation La commission 2011 a demandé de revoir en réseau la variété Kuba (Clause) suite à des résultats contradictoires. En 2012, elle est implantée sur trois créneaux : semaines 11, 20 et 30. Elle est comparée au témoin cultivé par les agriculteurs (en général à Ironman).

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Au printemps, le comportement de Kuba est globalement mauvais (présence de chitoun, de points jaunes, de bactéries et pommes légères). La variété Inronman présente les mêmes défauts (4 répétitions) alors que Chevalier présente un bon comportement (2 répétitions). En été, son comportement s'est révélé moyen avec la présence de gros grains, de points jaunes et de pommes légères se desserrant. Des problèmes de pommes pourries ont également été signalés en station alors que le témoin Steel était sain. La variété Ironman présente un très bon comportement (4 répétitions), alors que Steel présente un comportement intermédiaire (présence de chitoun). A l'automne, les premiers résultats de Kuba sont très décevants avec une très forte sensibilité à la bactérie par rapport à Ironman.

CONSERVATION POST-RECOLTE Au 23/10/12, un seul essai de comparaison d’emballages a été mis en place en 2012 en collaboration avec le service « emballages et conditionnements » des OP. 2 nouveaux films UVC Berlingot (flow-pack) proposés par CFS ont été comparés à la référence SAP. Dans les conditions de l’essai, nous retiendrons les résultats suivants : - Le traitement anti-buée des 2 films proposés par CFS est proche de celui du film de référence SAP. - Pour les 3 films testés, le jaunissement des têtes a été limité. - La tenue post-récolte et la perméabilité mesurée avec les films proposés par CFS sont proches de celles obtenues avec le film de référence SAP. Il serait intéressant de reproduire cet essai pour confirmer les résultats.

* ROMANESCO

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL

Les variétés retenues 7 variétés ont été retenues pour les semis 2012. Il s’agit de : Puntoverde, Véronica, Whitegold, Piramide, Lazio, Colosseo et Pomézio.

Les essais au Caté Un essai avec 8 variétés a été mis en place en 2012. Parmi le matériel végétal évalué, 2 variétés étaient en évaluation dans le réseau multi-local d’évaluation (Mazaverde et OBS 903) et 4 variétés nouvelles variétés étaient en 1ère année d’évaluation. Dans les conditions de réalisation de l’essai, pour une production de saison à l’automne, nous retiendrons les variétés suivantes : - Parmi les variétés déjà retenues ou évaluées en réseau B2 : Mazaverde sur un créneau Withegold et

OBS 903 sur un créneau Piramide. - Parmi les nouveautés : ROM 1153, OBS 911 et OBS 934 sur des créneaux entre Piramide et Lazio.

Les essais en réseau d’évaluation Un réseau d'évaluation de Romanesco de printemps et d'été a été mis en place dans les départements 29 et le 35. Les plantations ont lieu à 4 dates (S12, S15, S22 et S25), la variété Mazaverde a été comparée à Puntoverde sur les 2 premières plantations et à Whitegold sur les dernières.

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Dans le Finistère, les résultats sont les suivants : - en semaine 12, Mazaverde n'est pas récoltable pour cause de mousse et rosissement généralisé, alors que Puntoverde est récoltée (fin juin / début juillet) à 64 % en moyenne (présence de dégâts de mouche sur tête). - en semaine 15, Mazaverde n’est récoltée que dans 1 parcelle sur 3 (mousse et rosissement), alors que Puntoverde est récoltée (mi-juillet) à 77 %. - en semaines 22 et 25, Mazaverde a un bon comportement, avec une absence de rosissement par rapport à White Gold. Que ce soit pour Puntoverde ou Mazaverde, les producteurs signalent des coupes longues (5 à 8 coupes), un trognon bas et difficile à couper. En Ille et Vilaine, en récolte sur fin juin début juillet, la variété Mazaverde s’est révélée hétérogène, avec notamment des problèmes de mousse et de rosissement dans 2 parcelles sur 4. La variété Puntoverde semble beaucoup moins sensible au stress et a eu une meilleure appréciation dans toutes les parcelles. A partir de fin juillet et août, le comportement de Mazaverde s’améliore, mais reste globalement inférieur à Puntoverde. Sa présentation (forme de la pomme plus typé Romanesco) est souvent supérieure, mais les taux de récolte sont inférieurs. Si les semences sont disponibles, le planning de plantation pourrait être le suivant : - A partir de la semaine 8 et jusqu’à la semaine 18 (février à avril), Puntoverde pour des récoltes de fin

mai à fin juillet. - Pour les semaines 19 à 27 (mai à début juillet), Mazaverde pour des récoltes d’août à septembre et à

partir de S28 (mi-juillet), White-Gold, Véronica, Piramide, Lazio, Colosseo et Pomézio

* CHOUX-FLEURS DE COULEUR

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL

Le chou-fleur vert Le choix variétal reste limité pour cette espèce. L’offre est inchangée en 2012 avec comme variétés retenues : Vitaverde (RZ), pour des récoltes de juin à fin septembre, Panther (Béjo), pour des récoltes de mi-septembre à mi-octobre et Trévi (Clause), pour des récoltes après le 15 septembre. La variété de Béjo (B 2837), évaluée au Caté en 2011, n’a pas été évaluée en 2012 en réseau d’évaluation (graines pelliculées non disponibles). Une seule nouvelle variété est en essai en 2012. Il s’agit de Macerata (Enza Zaden). En comparaison aux références Trévi et Panther, Macerata n’est pas intéressante du fait d’une homogénéité moyenne et d’une présentation inférieure. Le chou-fleur violet et orange En chou-fleur violet, une seule variété est disponible : Graffiti (SG). En chou-fleur orange, 2 variétés : Ortoli et SG C 2752. Concernant l’évaluation variétale, il a été retenu les résultats suivants : - En chou-fleur violet : les bons résultats de Graffiti. Les variétés Parmac (ex E 887), C 8400 et C 8402

présentent un potentiel de rendement intéressant mais la couleur de l’inflorescence est très rose. - En chou-fleur orange : SG C 2752 est très sensible à la mousse en production d’automne (rendement

commercialisable de 58 %).

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* CHOU POMME

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL Le chou de Milan

L’évaluation variétale Le choix variétal par rapport à la campagne 2012/2013 est le suivant :

- pour une production d’été et d’automne (plantations de début juin à mi-juillet) : Famosa (Béjo), Mila (SG), Clarissa (Béjo), Milwaukee (SG), Firensa (Béjo), Jaspis (Vilmorin) et Verto (SG) ;

- pour une production d’hiver : créneau de production majoritaire, correspondant à des plantations de fin juillet/début août en minimottes. Les variétés qui présentent le plus d’intérêt sont Ottawa (SG), Canada-Ontario(SG), Kamchatka (SG), Supervoy (Vilmorin) et Wintessa (Béjo).

2 nouvelles variétés sont retenues. Il s’agit de Jaspis et Ontario.

Les essais au Caté

2 nouveautés sont en cours d’évaluation en 2012 (Jade de Vilmorin et S0 164 de SG). A noter que S0 164 est annoncée « hautement tolérante hernie » par l’obtenteur. Ces variétés seront évaluées en comparaison aux références Jaspis, Milwaukee, Firensa et Verto.

Les essais en réseau d’évaluation

3 variétés été en évaluation dans un réseau multi-local en 2011/2012. Il s’agit de : - Jaspis de Vilmorin en comparaison à Firensa pour une production d’automne. L’évaluation est située sur le département d’Ile et Vilaine. - Ontario (SG) avec comme témoin Canada. - Spinel (NIZ 14-602 de Vilmorin) est évaluée face à Kamchatka. Dans le Finistère, Canada et sa version CMS Ontario, ont eu un comportement comparable (récolte de fin janvier / mi-février), en 2 coupes et un taux de récolte de 88 à 90 %. Spinel (NIZ 14-602) a eu un mauvais comportement vis à vis de Kamchatka avec des pommes plus légères, moins fermes, de moins bonne tenue aux maladies et moins homogènes ; il ne présente donc pas d'intérêt dans la gamme. En Ille et Vilaine, Ontario ressort bien face à Canada, avec une meilleure homogénéité. La variété Spinel présente peu d’intérêt face à Kamchatka : pomme plus petite, moins dense et plus verte.

* ARTICHAUT

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Mildiou Le modèle Milart explique bien les différentes phases d’attaque du mildiou, mais ne permet pas d’anticiper les premières attaques malgré l’apport du capteur de spores (environ 1 semaine de retard). Malgré cela, une adaptation de la stratégie de lutte avec les moyens existants est envisageable : Coach plus, qui contient du Dimethomorphe, contrôlerait mieux le mildiou s’il était appliqué dès la détection des premières spores (on garde un second Coach plus pour protéger l’artichaut en phase de montaison).

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Stimulateurs des défenses des plantes : Vegenov a testé différentes préparations susceptibles de stimuler les défenses de l’artichaut. 3 d’entre elles ont été jugées suffisamment prometteuses pour être testées au champ (Caté). Parmi ces 3 produits, seul le Semafort montre une efficacité au champ, d’ailleurs plus forte que le Rhodax. Cependant, les différences s’atténuent à mesure que la pression de mildiou devient plus forte. Semafort, qui contient des phosphites, n’a pas actuellement d’AMM pour un usage phytosanitaire, de même que la plupart des phosphites, mais la société s’intéresse à son homologation sur diverses cultures. La spécialité Etonan (= Pertinan) bénéficie d’une AMM en tant que stimulateur des défenses naturelles sur artichaut, cucurbitacées, laitue, poivron et tomate, et en tant que fongicide anti-mildiou sur vigne. Sa sélectivité sur l’artichaut a pu être vérifiée en 2012 au Caté. Par contre, la faible pression de mildiou dans l’essai ne permet pas de juger de son efficacité. Pertes de souches Ce problème récurrent n’a pas de cause pathologique unique. La bactérie Erwinia carotovora est fréquemment retrouvée dans des souches. On pense que les infections se produisent lors du broyage, par la moelle de la tige. La hauteur de broyage, de même que le degré de dessèchement du bâton, ont une influence : le fait de broyer tout de suite après la fin de la récolte peut compromettre la survie des souches les plus faibles. Itersonilia perplexans Ce champignon provoque, sur bractées, des taches ovales, rondes, brunes, ternes (et non huileuses). Son identification sur artichaut dans le région est récente et la recherche de moyens de lutte reste à faire. Un essai d’inoculation artificielle au champ n’a pas permis de reproduire les symptômes ; néanmoins, les capitules inoculés ont présenté un net rougissement par rapport à des capitules témoin non inoculés. Perforations de feuilles Des perforations à contour irrégulier sont parfois observées en abondance sur Violet. Ces dommages peuvent être préjudiciables dans le cas de la récolte en poivrade, puisque la dernière feuille doit être en bon état. Ces perforations semblent se former par déchirure, au cours de la croissance de la jeune feuille, à partir d’une piqûre ou une petite morsure. Des tentatives pour reproduire ces symptômes ont été effectuées en plaçant des punaises Lygus ou des apions (Ceratapion carduorum) capturés par la Chambre d’Agriculture, sur des plants d’artichaut au champ (CATE), enveloppés par un voilage. Ces tentatives n’ont pas permis de reproduire le type de dégâts étudié. Ces essais ont été perturbés par la présence de limaces et par des déchirures des voilages au cours de la croissance des plantes. L’idéal serait de refaire ces expériences en conditions contrôlées, sous cages en serre froide. Pucerons verts d’automne Au printemps, des seuils de nuisibilité ont été déterminés (10 pucerons par feuille sur drageon et 30 sur artichauts de 2ème année). Cependant, des proliférations de pucerons verts se produisent parfois à l’automne. Il s’agit de Capitophorus (horni ou eleagni) et le seuil de nuisibilité à appliquer dans ces situations est peut-être différent. Les parcelles du Caté n’ont pas été confrontées à de telles pullulations à l’automne 2011 ni à l’automne 2012. Les broyages tardifs, après la fin des vols de C. horni) expliquent ce constat. Ecophyto 2018 Un dispositif expérimental Ecophyto 2018 est en place au Caté depuis le printemps 2012.

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L’année 2012 n’a pas été marquée par les pucerons, très discrets. Les observations marquantes ont surtout concerné le désherbage et le mildiou. Sur la parcelle concernée, le désherbage chimique (1 passage) a pu être remplacé par un binage supplémentaire (bineuse Kress), ce qui génère des temps de travaux supplémentaires. Concernant le mildiou, les indications données par le modèle de prévision des risques Milart sont allées dans le sens d’une réduction des traitements, mais il en est résulté des pertes supplémentaires imputables au mildiou sur capitules. Ce dispositif étant mis en place pour 6 ans, les observations sont à poursuivre. Désherbage Lentagran Ce produit peut être intéressant en rattrapage, en complément d’un Kerb Flo, mais son efficacité, qui n’est que partielle, dépend fortement des conditions climatiques suivant l’application (aléatoire au printemps). L’utilisation du Kerb Flo (Propyzamide) positionné en anti-germinatif est bien complétée par le Lentagran en rattrapage, sous réserve que les conditions d’application soient favorables (absence de lessivage de produit de contact par les pluies). Patoran Fl a une bonne efficacité sur un grand nombre d’adventices et son manque d’efficacité sur véroniques peut être correctement compensée par Kerb Flo.

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL Variétés Deux variétés globuleuses ont été vues au Caté et chez des producteurs depuis 2010. C08-29 : globuleux vert. Points forts : moins sensible au mildiou que le Castel (mais plus que le Camus). Moins attaqué par Pseudomonas cichorii que le Castel (sensibilité au niveau de celle du Camus). Peu de problèmes de reprise, même avec des drageons très petits. Capitule rond et dense, peu ou pas épineux. Points faibles : manque de vigueur, qui peut pénaliser les ailes. En outre, cette variété est signalée comme tardive, ce qui est un handicap au printemps (en 2ème année) ou en cas de plantations tardives (drageon). Les caractéristiques organoleptiques, évaluées par Vegenov en 2010, sont identiques à celles du Castel. C09-26 : globuleux violet. Cette variété vigoureuse, à haut potentiel de rendement, est très colorée si elle est cueillie suffisamment jeune. Il y a fréquemment 2 ailes valorisables en première année de culture ; la ramification est parfois très proche de la mère, ce qui lui laisse un pédoncule très court. Ce matériel est plus coloré que Salambo et son calendrier de production semble plus facile à maîtriser. Des essais commerciaux ont été réalisés en 2012, étant donné que le globuleux violet est un segment de marché à explorer. Il est prévu de multiplier cette variété en 2013.

* SALADES

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Pucerons L’année a été caractérisée par une pression de pucerons faible ; ce constat vaut également pour le puceron des racines (6 individus piégés en 6 semaines).

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Les essais sur la sensibilité des variétés au puceron des racines (Pemphigus bursarius)n’ont pas permis de retrouver le classement variétal de 2011, jetant un doute sur la possibilité d’un progrès génétique immédiat. Les pucerons aériens (principalement Nasonovia ribisnigri), en ce contexte de faible pression, ont été bien maîtrisés par Cruiser, relayé par 1 à 2 traitements après 4 semaines. Noctuelles Dans l’ensemble, le premier pic de vol (début juin) n’a pas eu de conséquences (pas ou peu de pontes sur les salades). Un second pic, très net, a été observé fin juillet suivi d’attaques prononcées des chenilles. Altacor (récemment homologué) est satisfaisant. Les résultats d’un essai confirment son intérêt sur les noctuelles (Mamestra brassicae), mais les faibles infestations ne permettent pas de distinguer cette spécialité de Decis protech en termes d’efficacité. Success 4 serait peut-être à essayer.

* COURGETTE

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Cladosporiose Un essai de traitements préventifs contre la cladosporiose a été réalisé avec la spécialité Ortiva (Azoxystrobine) utilisée sur jeunes plants à la plantation. Dans des essais antérieurs, Ortiva avait montré une efficacité correcte en situation de faible pression de maladie. Le dispositif prenait en compte la distance à la bordure (talus et bande enherbée) car les premières attaques de cladosporiose sont souvent observées en bordure de parcelle. Cependant, la cladosporiose s’est manifestée très tard (fin de récolte) et de façon aléatoire, ne permettant pas de mettre en évidence l’efficacité des traitements préventifs. Si les traitements de plants peuvent protéger la culture contre des attaques précoces, il faut également prévoir le cas d’attaques plus tardives, au-delà de la persistance d’action des produits.

* ECHALOTE

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Protection contre la bactériose de conservation

Intérêt d’un SDP en végétation

Après avoir obtenu des effets intéressants avec Trafos-Si en 2011 sur un niveau moyen de contamination, les essais réalisés en 2012 en applications préventives (avant contamination artificielle) n’ont pas eu d’effets significatifs pour des niveaux de contamination voisins de 50 %. Protection contre le Botrytis allii

Criblage de différents fongicides et SDP 7 fongicides ont été évalués sur des plantes contaminées artificiellement (chaque produit a été appliqué 1 fois avant la contamination et deux fois après la contamination). Le Signum et le F41 ont une bonne action sur le Botrytis allii avec une efficacité voisine de 70 %. Trafos-Si a une efficacité proche de 40 %. Le Switch et le Coach plus ne se distinguent pas du témoin contaminé.

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Positionnement du Signum et du Rovral sur le Botrytis allii Dans les conditions de l’année, avec contamination artificielle en pleine végétation, Le Signum a bien contrôlé le Botrytis allii lorsque son application est réalisée avant la contamination. L’application réalisée environ 15 jours après la première s’avère inefficace. Le Rovral a été inefficace pour des applications positionnées préventivement ou tardivement. Il est vraisemblable que des souches résistantes à l’iprodione soit à l’origine de cette inefficacité.

Intérêt sur les plants du recyclage de la solution de trempage à l’eau chaude additionnée de fongicides

L’intérêt du recyclage de la solution des bains eau chaude additionnée de fongicides est de limiter le volume d’effluents phytosanitaires à gérer en post-traitement et d’être plus économe en temps et en intrants. Certains producteurs ont déjà mis en œuvre cette technique. Cet essai vise à vérifier l’efficacité du trempage pour ce type de pratique. Des plants sans symptômes apparents issus d’un lot de mauvaise qualité sanitaire (environ 50 % de bulbes contaminés par le Botrytis allii) ont été introduits dans un bain en même temps qu’un autre lot au premier bain, puis tous les 6 bains jusqu’au 30ème. Le bain est additionné d’Octave et de Topsin. 30 bains successifs ont ainsi été réalisés sans vidange entre chaque bain. Les plants issus des différents numéros d’ordre des trempages ont été plantés. Les bulbes fils ont été récoltés et notés en post récolte. Les taux de bulbes malades issus des bains successifs sont du même niveau. Il semble donc que le recyclage de la solution des bains ne se soit pas traduit par une diminution de leur efficacité pour 30 bains successifs.

Maîtrise de la contamination artificielle par Botrytis allii L’objectif de cet essai est mieux maitriser la contamination artificielle par Botrytis allii. La contamination la plus forte a été obtenue à partir de plants issu d’un lot contaminé (bulbes apparemment sains et triés avant plantation) n’ayant fait l’objet d’aucun traitement (trempage eau chaude avec Octave et Topsin). Les autres modalités ont été réalisées avec des plants n’ayant pas présentés de symptômes de Botrytis allii en conservation. La contamination été réalisée avec une pulvérisation d’une bouillie contenant des spores. Dans ce cas, le niveau de contamination le plus élevé a été obtenu en humidifiant le feuillage et en bâchant aussitôt la culture pendant 61 heures. Des micro-aspersions fractionnées sur le feuillage sans bâchage n’a pas permis d’obtenir des niveaux aussi élevé que dans le cas précédent. La seule contamination par apport de spores sans moyen complémentaire d’humectation du feuillage donne les moins bons résultats. Lutte contre Sclerotium cepivorum (pourriture blanche des allium)

Criblage de fongicides et champignon antagoniste . Application en pré-plantation (3 fongicides et un champignon) Pour un niveau de plantes témoins atteintes de pourriture blanche à hauteur de 22 %, le Signum et le Switch ont eu une efficacité très intéressante (voisine de 90 %). Le Contans, qui est un champignon qui s’attaque aux sclérotes (formes de conservation du Sclerotium), a réduit les attaques de 50 %.

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. Application en végétation L’Horizon à 1 l/ha est le seul fongicide homologué pour cet usage. Le criblage réalisé a pour objectif de tester d’autres fongicides que l’Horizon pour appuyer une demande d’homologation dans l’éventualité d’un retrait ou de pertes d’efficacité liées à des souches de Sclerotium devenues résistantes. 5 fongicides ont été évalués en contamination naturelle (forte attaque sur la parcelle d’essai en 2011) .Le témoin non traité présente 30 % de plantes touchées à la récolte. La modalité Horizon (référence) est la plus efficace avec 5 % des plantes atteintes. Les résultats des autres fongicides sont nettement en retrait (environ 15 % de plantes malades pour les deux autres fongicides les plus efficaces après l’Horizon). Lutte contre la Fusariose (Fusarium oxysporum)

Sélectivité et efficacité du TOPSIN 70 WG. Le Topsin jusqu’alors utilisé avec satisfaction en rajout dans les bains eau chaude de traitements des plants n’est plus utilisable depuis l’automne 2012. Le Topsin 70WG est homologué en traitement des plants. Les essais réalisés ont pour objet de comparer les deux formulations à la même concentration de matière active en trempage des plants dans l’eau chaude sur l’efficacité et la sélectivité. Les essais ont été réalisés à simple et double dose de matière active homologuée pour le Topsin en ce qui concerne la sélectivité et à simple et 1.5 fois la dose pour l’efficacité. L’efficacité et la sélectivité du Topsin 70WG ne se distinguent pas de celles du TOPSIN.

Effet de la durée des bains eau chaude sur la fusariose Les bains eau chaude sont pratiqués par la plupart des producteurs en agriculture conventionnelle et en bio. Les températures pratiquées sont d’environ 42 °C et les durées de trempage de 2 heures. Les références acquises ont montrées qu’au-delà de 44°C, on observe des mortalités de bulbes après plantation et qu’à 46°C la mortalité des bulbes étaient totale. L’eau chaude élimine presque totalement la plupart des parasites pouvant être hébergés par les bulbes (Botrytis squamosa, Botrytis allii, mildiou, Pyrenochaeta terrestris). Le Fusarium oxysporum est un champignon thermophile. Le trempage des plants sans fongicide dans des bains à la température de 42°C pendant 2 heures n’est pas suffisamment efficace. L’essai réalisé en 2012 a consisté à augmenter la durée de trempage pour en étudier l’efficacité sur des plants porteurs de la fusariose. Les plants ont été trempés à différentes durées à 42°C. Il est apparu que la durée optimale minimale concernant l’efficacité sur la fusariose est de 3 heures et que les trempages de 4.5 heures ne se sont pas traduits par des non démarrage de plantes, une réduction apparente de la croissance foliaire ou toute autre anomalie. Toutefois, les pertes de poids liées aux bulbes malades notamment dans les parcelles témoins non trempés, ne nous permettent pas de juger en toute rigueur de la sélectivité. Il sera nécessaire pour cela de réaliser des trempages de bulbes sains. Après confirmation de son intérêt, cette technique pourrait être mise en œuvre par les producteurs bio pour mieux contrôler la fusariose. En conventionnel, elle pourrait après expérimentation être utilisée pour limiter les doses de fongicides ou répondre efficacement à des contournements d’efficacité par des souches de fusariose résistantes.

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Lutte contre le mildiou (Perenospora destructor)

Faisabilité de la lutte contre le mildiou avec une assistance par un modèle de prévision des risques (PULSOWIN)

Pour la deuxième année consécutive, une expérimentation de lutte contre le mildiou, assistée par un modèle de prévisions de risques, a été évaluée. Trois conduites ont été comparées :

-applications selon les avertissements donnés par le modèle. -applications empiriques - témoins non traités pour évaluer la pression de la maladie.

Un seul fongicide a été utilisé dans cette évaluation. Il s’agit d’un fongicide de contact (Dithane neotec) qui peut être lessivé pour des pluviométries cumulées de 30 mm. Le modèle intègre cette donnée pour calculer les périodes où le risque de sporulation du mildiou est couvert. L’année a été caractérisée par une absence totale de mildiou dans les parcelles non traitées. Le pilotage par le modèle nous a conduits à réaliser 12 applications contre 10 applications réalisées dans le cas des interventions « empiriques ». Pour la deuxième année, le modèle sur évalue donc les risques de mildiou.

* ENDIVE

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Lutte contre le Sclerotinia 6 fongicides ont été criblés en application au champ après contamination artificielle (apport de culture de Sclerotinia sur des grains de blé). Les traitements fongicides ont été réalisés préventivement avant la contamination. 4 fongicides ont eu une efficacité voisine de 70 %, deux se sont révélés inefficaces. Lutte contre les ravageurs

Lutte contre le puceron des racines (Pemphigus Bursarius)

L’expérimentation mise en place avait pour objectif d’étudier l’efficacité et le positionnement du Movento sur le puceron des racines. En l’absence du ravageur (très faibles effectifs piégés dans les bols jaunes et quasi absence sur les racines), aucune conclusion ne peut être tirée de cet essai.

ADAPTATION DES TECHNIQUES ET ITINERAIRES DE PRODUCTION Répartition spatiale des plantes au champ Cette étude vise à apprécier dans un contexte de faible rayonnement climatique, pour les variétés les plus représentatives en Bretagne, l’intérêt de différentes répartitions spatiales des plantes pour différentes modalités de durée de végétation au champ et de calendrier cultural. Les observations portent sur les rendements racines, leur productivité au forçage, la qualité des chicons produits et leur conservation en post-récolte. L’étude est prévue sur 3 années.

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Rendements en racines Semis précoces En arrachage précoce, les meilleurs rendements en racines forçables sont obtenus pour de grands ecartements entre les rangs (50 cm). En arrachage tardif les meilleurs rendements sont obtenus pour des semis sur 4 rangs (écartements de 33 cm entre les rangs) pour les 2 variétés testées. Semis tardif La plus faible densité (200 000 plantes/ha) permet d’obtenir les meilleurs rendements en racines forçables quelle que soit la distance entre les rangs. En semis tardif et cycle cultural long, les différences de rendement sont peu marquées entre les différentes densités et répartitions spatiales.

Résultats au forçage Semis précoce cycle court avant arrachage Les meilleurs rendements commerciaux sont obtenus pour des semis sur 3 rangs pour les fortes densités et des semis sur 4 rangs pour des faibles densités. Les semis sur 5 rangs donnent des racines moins productives que les semis sur 3 et 4 rangs. Semis précoce cycle long avant arrachage Les résultats au forçage sont assez proches. Quand la durée de culture au champ s’allonge, les différences de rendements commerciaux entre les différentes densités et répartitions spatiales ne sont plus significatives. Semis tardif cycle court avant arrachage La variété Crenoline produit plus de royale lorsqu’elle est semée sur 3 et 4 rangs. Semis tardif cycle long avant arrachage Les différences entre les densités et les répartitions spatiales sont peut marquées

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL Les variétés sont évaluées dans différents créneau de production. Le rendement en racines, la production au forçage en quantité et qualité ainsi que la conservation après récolte sont mesurés.

Type de production

Période de récolte

Nombre d’essais

Nombre de variétés

Variétés

Précoces bâchées

Octobre 1 7 Zilia, Jocker, Endora, Ecrine, Atlas, H2171,

Jadore

Précoces non bâchées

Novembre 2 8 Zilia, Jocker, Endora, Ecrine, Atlas, H2171,

Jadore, Montblanc

Saison Décembre à

février 2 8

Topscore, H2171, Baccara, Crenoline, Endora, Flexine, Metafora, Ombline

Tardives Mars - avril 1 8 Vintor, Crenoline, OK 2209, OK2210, Ombline,

Flexine, Topscore, H2171

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Précoces bâchées Globalement, sur l’ensemble des critères évalués, Zilia, Endora, Ecrine et Jocker ressortent. Cependant, Endora s’avère sensible au bordurage après récolte. Précoces non bâchées Les meilleurs rendements commerciaux et en catégorie 1 sont obtenus par Zilia, Ecrine et Atlas. Endora est sensible au bordurage et aux pourritures en post-récolte. Production de saison Les meilleures productions de racines sont obtenues par Crenoline, Topscore et H2171. Crenoline donne les meilleurs résultats commerciaux à l’hectare devant Topscore, Baccara et Ombline. Crenoline se distingue par sa bonne conservation en post-récolte. Production tardive Crenoline, OK 2210 et H2171 se distinguent par leur forte production de racines. Les meilleurs rendements commerciaux à l’hectare ont été obtenus par Crenoline, OK 2210, Topscore et Vintor. Dans ce créneau de production, Topscore a des axes un peu longs pour entrer dans le cahier des charges de la Royale. Topscore a cependant une sensibilité à la montée des axes en post-récolte et Endora et Vintor sont sensibles au bordurage.

* OIGNON DE SEMIS

PROTECTION RAISONNEE DES CULTURES Désherbage

Programmes de désherbage de rattrapage 8 programmes herbicides ont été comparés sur une parcelle dont la flore dominante est composée de sénebières, renouées et matricaires. Les programmes associent des désherbants dont les matières actives ont une complémentarité d’efficacité et de mode d’action (anti germinatif, contact).Il s’agit à terme de mettre au point des programmes sans Totril (produit devant être retiré prochainement). Le programme associant Prowl + Totril + Starane est à la fois le plus efficace et le plus sélectif de l’oignon. Le programme associant le Prowl, le Challenge et le Defi et celui associant le Lentagran, le Challenge et le Defi sont sélectifs mais un peu moins efficaces que le Prowl + Totril + Starane.

* TOMATE SOUS SERRE-VERRE

PROTECTION BIOLOGIQUE INTEGREE SUR TOMATE Fertilisation azotée et sensibilité aux bio-agresseurs Plusieurs essais ont été réalisés dans le cadre d’un projet Casdar coordonné par le Ctifl. Les expérimentations avaient pour but de vérifier l’influence de la fertilisation azotée de la tomate en culture hors-sol sur sa sensibilité à Botrytis cinerea et à Oidium neolycopersici. Un premier essai avait pour objectif de tester l’efficacité d’un stimulateur des défenses naturelles contre le Botrytis. Le Sérénade Max (Bacillus subtilis) de BASF Agro montre une meilleure efficacité à la dose de

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2,0 kg/ha par rapport à une dose de 1,0 kg/ha. Pour cette dernière dose, on constate une perte rapide d’efficacité dans le temps. A la dose de 2,0 kg/ha, le Sérénade Max permet d’assurer une meilleure protection pour une fertilisation azotée élevée de 16 meq/l. La différence constatée n’est cependant pas

significative par rapport à une fertilisation de 10 meq/l. Deux essais ont été réalisés sur Oidium neolycopersici. Dans un premier essai réalisé en juin, on ne constate aucune différence significative de sensibilité des plantes entre les deux niveaux d’azote observés, 16 et 10 meq/l. Le niveau de contamination est très faible pour ce premier essai. Dans un deuxième essai réalisé en septembre, on note une plus forte sensibilité à l’Oïdium pour les plantes conduites avec un régime faible en azote. Pour cette conduite faiblement azotée, on ne constate pas de différence significative entre deux niveaux d’électro-conductivité (EC de 2,7 et 2,3). La variété utilisée dans l’essai, Admiro (De Ruiter) se montre peu sensible à l’Oïdium. Agrobacterium rhizogenes L’essai avait pour but de vérifier l’influence d’une contamination précoce des plants sur le moment d’apparition des premiers symptômes et sur la vitesse de développement d’Agrobacterium rhizogenes dans le substrat. Les symptômes ne s’expriment pas plus rapidement sur les plants détectés « contaminés » lors de leur mise en place dans la serre. L’observation visuelle fait ressortir une faible contamination, présente dès le mois d’avril et non évolutive pour les plants les plus fortement atteints. En fin de culture, certains substrats sont détectés « contaminés » sans qu’il y ait de symptômes visuels. A l’inverse, l’observation visuelle d’une faible contamination (uniquement au niveau des goutteurs) n’est pas toujours vérifiée par détection. Pour les plants détectés « contaminés » à leur mise en place, l’expression des symptômes restant faible, on ne relève aucune conséquence sur l’équilibre des plantes ou sur le résultat agronomique

ECONOMIE D’ENERGIE EN CULTURE DE TOMATE Ecrans thermiques L’objectif de l’essai était de vérifier l’intérêt d’un double écran (écran mobile LS 17 et écran fixe en polyéthylène, utilisé uniquement en début de saison) par rapport à une toile LS 10 ultra. La toile LS 17 permet une économie théorique écran déployé de 67 % contre 43 % au LS 10 ultra. La transmission lumineuse n’est que de 25 % du fait des bandes aluminisées (3 bandes sur 4) contre 85 % au LS 10 ultra. Ces caractéristiques obligent à une ouverture plus précoce le matin afin de limiter la perte de luminosité. Son association avec un écran fixe micro perforé durant les premières semaines de culture peut permettre d’améliorer l’économie d’énergie tout en facilitant l’ouverture le matin. Durant les périodes d’utilisation des écrans (semaine 52 à 20), les consommations énergétiques enregistrées sont de 170 kWh/m2 pour le LS 10 ultra et de 155 kWh/m2 pour le double écran, soit une différence de 9 %. Les écarts de consommation sont surtout constatés pour les températures extérieures les plus basses (30 % de différence en semaines 5 et 6). L’ouverture le matin est facilitée, mais l’utilisation de l’écran fixe ne permet sans doute que peu d’économie supplémentaire avec une toile déjà très thermique comme le LS 17. L’économie reste très dépendante des conditions extérieures. Ainsi, sur l’année 2011, la toile LS 17 utilisée seule avait permis une économie de 20 % sur une période identique en début de saison. L’écran reste la première source d’économie sur la période hivernale et son utilisation doit être optimisée avec une déshumidification efficace.

Déshumidification par échange thermique double flux L’échangeur est inséré dans la partie basse du pignon nord de la serre. A l’intérieur de l’échangeur, composé d’une structure alvéolaire, l’air chaud et humide de la serre croise l’air plus froid et plus sec

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provenant de l’extérieur. Il en résulte une condensation et un transfert énergétique du flux refroidi vers le flux réchauffé. La distribution de l’air déshumidifié et réchauffé venant de l’extérieur est assuré par des gaines équipées de ventilateurs, placées sous les gouttières de cultures. L’investissement est estimé à 12 €/m2 environ. Le gain sur l’humidité relative varie de 10 à 20 %, il est plus élevé lorsque le climat extérieur est sec et pour une forte différence de température. La perte énergétique est limitée, les mesures de températures réalisées à l’intérieur de la serre, à la sortie de l’échangeur, montrent une perte de 0,5°C à 1,5°C par rapport à la température ambiante, lorsque l’échangeur fonctionne à plein régime. Contrairement aux systèmes de déshumidification thermodynamiques testés jusqu’à présent, les vitesses de ventilation s’adaptent à l’humidité relative mesurée. L’équipement de l’ensemble des ventilateurs avec des variateurs permet donc d’affiner le climat et d’économiser de l’énergie électrique, d’autant plus qu’il n’y a pas de consommation supplémentaire due au fonctionnement d’un compresseur. La consommation électrique du système est estimée à 0,2 kWh par m2 et par semaine, soit 35 % de moins que celle d’une déshumidification thermodynamique et ceci pour un temps de fonctionnement plus élevé. La consommation en énergie thermique est de 200 kWh/m2 en fin de semaine 36, contre 250 kWh/m2 pour la conduite témoin, soit une différence de 20 %. Le système permet de maintenir un climat plus dynamique, favorable à un bon développement des plantes, la culture maintient un très bon état sanitaire et on mesure un gain de productivité en fin de saison. Déshumidification thermodynamique L’objectif était de vérifier l’intérêt de petites unités de déshumidification placées directement dans la serre sous les gouttières de culture. L’équipement des unités avec des gaines de distribution et un brassage vertical de l’air permet de limiter les écarts de températures constatés en 2011, maintien de zones plus chaudes à proximité des appareils. En cours de fonctionnement, on constate un effet important de la déshumidification sur le déficit d’humidité et peu d’effet sur une élévation de la température moyenne. La consommation électrique des appareils est élevée pour un temps de fonctionnement limité à la période de relance. Comparativement, la consommation de l’échangeur double flux est faible pour un fonctionnement possible nuit et jour, suivant le niveau d’hygrométrie mesurée. La consommation en énergie thermique est de 208 kWh/m2 en fin de semaine 36, contre 250 kWh/m2 pour la conduite témoin, soit une différence de 17 %. Il n’y a pas d’adaptation du fonctionnement par un variateur au seuil d’hygrométrie mesuré, le système fonctionne en « tout ou rien », ce qui ne permet pas d’affiner le climat dans la serre. Il faut éviter une utilisation trop tardive le matin par temps pluvieux. Dans ce cas, on constate une augmentation de la température moyenne avec peu d’effet sur l’hygrométrie, d’où une augmentation du « risque Botrytis ».

CONDUITE DE CULTURE EN CŒUR DE BŒUF L’objectif des essais était de rechercher des adaptations dans la conduite culturale de la variété cœur de bœuf Tomawak (Syngenta), afin de maintenir le calibre et le niveau de productivité. Différents facteurs de la conduite étaient étudiés : greffage une ou deux têtes, densité de plantation et densité finale, régulation du nombre de fruits par bouquet. Le meilleur compromis est obtenu en réalisant un greffage à deux têtes dans une conduite à densité élevée de 3,3 plants par m2 et une taille permanente des bouquets à trois fruits. Le résultat final est supérieur en greffage deux têtes : poids moyens équivalents, plus de fruits récoltés, moins de sensibilité au blossom end rot. La précocité est cependant améliorée en greffage une tête en raison d’une meilleure sortie de bouquets en jours courts. Le recours à un porte-greffe favorisant une forte vigueur est préférable pour un greffage deux têtes. Les résultats sont supérieurs pour une densité élevée de 3,3 plants par m2. La perte de calibre est minime par rapport à une densité de 2,8 plants par m2.

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Le calibre des fruits est plus fort et plus régulier avec une taille permanente des bouquets à trois fruits. On observe une perte de calibre en début de saison avec le maintien d’un quatrième fruit. La productivité finale est identique entre les deux conduites. La productivité reste faible pour l’ensemble des modalités étudiées, en raison d’une forte sensibilité au blossom end rot en deuxième partie de saison.

ADAPTATION, DIVERSIFICATION ET SEGMENTATION DE LA GAMME – MATERIEL VEGETAL Porte-greffes (greffage 2 têtes avec la variété Plaisance) Semis du 25/10/11 – Pré-plantation du 23/12/11 – Plantation du 23/01/12 – Densité 3,1 plants/m2

L’essai visait à comparer 7 porte-greffes aux témoins Beaufort et Emperador : DRO 141 (De Ruiter) a une vigueur supérieure à Emperador, mais présente une bonne générativité par rapport à Maxifort (non présent dans l’essai). Il obtient une bonne précocité avec un calibre plus fort en début de saison. La productivité finale est de 62,1 kg/m2, avec un nombre élevé de bouquets par plante. Quelques premiers fruits de grappe peuvent être déformés. Ce porte-greffe doit être réservé pour des variétés nécessitant le maintien d’une forte vigueur. Emperador (Rijk-Zwaan), Stallone (Rijk-Zwaan) et Superpro (Vilmorin) sont très proches au niveau de la vigueur et du résultat final. Stallone (rendement final de 58,2 kg/m2) montre une très bonne générativité en début de saison, la vigueur reste forte en été et les entre nœuds sont courts, les plantes présentent plus d’hétérogénéité en fin de saison. Superpro (rendement final de 61,1 kg/m2) a une très bonne précocité (comparable à celle de Beaufort dans l’essai), le calibre moyen est légèrement plus faible que celui des autres porte-greffes, les plantes présentent une bonne homogénéité en fin de saison. Emperador (rendement final de 60,7 kg/m2) reste très constant tout au long de la saison, le comportement reste suffisamment génératif en fin de saison avec une bonne homogénéité entre les plantes. Estamino (Enza) obtient un rendement final de 59,8 kg/m2. Il se montre moins vigoureux et plus génératif que les porte-greffes précédents, la vigueur est cependant supérieure à celle de Beaufort. Arnold (Syngenta) et SG 501292 (Syngenta) ont un comportement proche d’Estamino. La vigueur en fin de saison est cependant plus faible. Le rendement final est de 60,6 kg/m2 pour Arnold et de 60,2 kg/m2 pour SG 501292. Beaufort (De Ruiter) a un très bon comportement sur l’ensemble de la saison, le rendement final est de 61,1 kg/m2. A partir de septembre, on constate cependant une plus forte hétérogénéité entre les plantes. Les conditions climatiques estivales, absence de températures excessives et manque de luminosité, sont favorables à cette catégorie de porte-greffes présentant une vigueur intermédiaire et une bonne générativité. DSC 2004 (De Ruiter) est le porte-greffe présentant la plus faible vigueur dans l’essai Il montre une bonne précocité, mais le calibre et la productivité chutent rapidement. Le rendement final est de 56,9 kg/m2 pour un poids moyen de fruit de 122 g. Pour les autres porte-greffes, le poids moyen de fruit est compris entre 126 et 130 g. Dans un type PG1, ce porte-greffe peut cependant montrer un intérêt pour des variétés très vigoureuses.

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Grappe (greffage 2 têtes sur Emperador) Semis du 25/10/11 – Pré-plantation du 23/12/11 – Plantation du 23/01/12 – Densité 3,1 plants/m2

Plaisance (De Ruiter) demeure la variété de référence pour sa précocité et sa qualité de fruit très constante sur l’ensemble de la saison. La variété maintient une bonne vitesse de floraison malgré une température moyenne plutôt basse. Le rendement final est de 60,7 kg/m2 pour 92,3 grappes récoltées par m2 et un poids moyen de 126 g. On relève une pliure importante des bouquets sur juillet et août en absence de demi-lunes, avec une perte de calibre et une plus forte sensibilité au jaunissement des sépales. La variété se montre très sensible à l’oïdium dans l’essai. Beaumonde (Rijk Zwaan) obtient un rendement final de 56,8 kg/m2 pour un poids moyen de 140 g. Une taille permanente des bouquets à 5 fruits permet de maintenir une qualité constante sur l’ensemble de la saison, mais le rendement final paraît pénalisé par rapport aux années précédentes (bouquets taillés à 6 fruits de début mars à fin juin pour la production estivale). Deux autres variétés présentent un intérêt : Clodano / SG 409070 (Syngenta) a un très bon comportement dans une culture moyennement chauffée. La vitesse de floraison est identique à celle de Plaisance. Le rendement final est de 59,9 kg/m2 pour un poids moyen de 129 g. La plante a une forte vigueur tout en présentant une bonne générativité avec des bouquets bien dégagés et une attache courte les rendant peu sensibles à la pliure. Comme pour Plaisance, les bouquets produisant sur les mois d’été sont taillés à 6 fruits. La qualité du fruit est proche de celle de Plaisance, on relève cependant quelques défauts en début de production, excroissances sur les premiers fruits de grappe et présence de «larmes de caramel». Climstar / SG 409057 (Syngenta) est une variété de gros calibre ayant un fort potentiel de production. Le rendement final est de 64,8 kg/m2 pour un poids moyen de fruit de 162 g. La variété présente une vigueur moyenne avec une forte générativité, il est nécessaire d’utiliser un porte-greffe permettant le maintien d’une bonne vigueur. Dans une taille permanente à 5 fruits, les fruits sont bien disposés sur la grappe, avec une forme demi-aplatie légèrement côtelée en début de production. La présence de microfissures est plus marquée en été. Les plus gros fruits peuvent également présenter une attache pédonculaire liégeuse. Dans un test de dégustation réalisé en juin, les variétés Beaumonde et Clodano ne se distinguent significativement pas de Plaisance sur les critères sensoriels mesurés, goût sucré, goût acide, arôme de tomate et caractère juteux (Vegenov).

Vrac (greffage 2 têtes sur Emperador) Semis du 25/10/11 – Pré-plantation du 23/12/11 – Plantation du 26/01/12 – Densité 3,1 plants/m2

Admiro (De Ruiter) obtient un rendement de 59,2 kg/m2 et un poids moyen de 131 g en fin de culture. En dehors d’une qualité de fruit constante tout au long de la saison, Admiro permet une facilité de travail du fait d’un bon équilibre de plante et d’entre nœuds très courts. Kanavaro (Enza) obtient un rendement de 58,0 kg/m2 pour un poids moyen de fruit de 135g. La variété se montre plus végétative en début de saison et on relève une chute importante de fruits verts en début de récolte. La qualité du fruit est également très constante, avec une belle brillance et une absence de microfissures. SG 409273 (Syngenta) se montre très précoce dans l’essai, le rendement final est de 59,4 kg/m2 pour un poids moyen de fruit de 118 g. Le faible calibre de fin de saison pénalise la productivité finale. La variété est vigoureuse et présente un feuillage très développé. Les bouquets sont

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cependant forts et présentent un nombre élevé de fleurs. Les fruits sont ronds avec peu de défauts visibles. Cette variété sera à revoir en 2013. Dans un test de dégustation réalisé en juillet, la variété Kanavaro ne se distingue pas d’Admiro sur les critères sensoriels mesurés. Elle aurait néanmoins tendance à avoir une texture moins juteuse (Vegenov). Cœur de pigeon (greffage 2 têtes sur Maxifort) Semis du 26/10/11 – Pré-plantation du 16/12/11 – Plantation du 09/01/12 – Densité 4,8 plants/m2 Garincha (Enza) Confirme les résultats obtenus en 2011. La variété est très générative et présente une vitesse de floraison élevée. Les bouquets sont peu fourchus, avec un nombre élevé de fruits et un calibre régulier entre les premiers et les derniers fruits du bouquet. Le calibre de fruit est plus élevé en début de saison. Le rendement final est de 24,6 kg/m2 pour un poids moyen de 9,9 g. Bellastar (Sakata) obtient un rendement élevé, 26,2 kg/m2 pour un poids moyen de 8,9 g. La vigueur est plus forte que pour les variétés Garincha et Ministar, avec des entre nœuds suffisamment courts et une récolte sur un nombre réduit de bouquets. Comme pour Ministar, les fruits sont divisés en deux loges, ils présentent une forme plus fuselée. Ministar (Sakata) obtient un rendement final de 23,9 kg/m2, pour un poids moyen de fruit de 8,3 g. E 15C40067 (Enza) obtient un rendement final de 23,7 kg/m2 pour un poids moyen de 8,8 g. La plante est vigoureuse, très aérée avec un feuillage peu développé. Les grappes sont très compactes et la récolte se réalise sur un nombre très limité de bouquets. Les fruits sont de forme plus ovoïde et se terminent en pointe, contrairement à Garincha qui présente une forme plus arrondie. La variété permet une bonne facilité de travail et de récolte. Pour une première analyse sensorielle réalisée en juin, la variété Bellastar présente un arôme de tomate moins intense que les trois autres variétés, ceci n’est pas vérifié pour un second test réalisé en septembre. Les variétés Ministar, E 15C40067 et Bellastar se distinguent de Garincha par une peau moins épaisse pour les deux tests réalisés. Un test de préférence indique cependant que les quatre variétés sont appréciées de façon équivalente (Vegenov).

* FRAISE : GARIGUETTE Limitation des problèmes de tip-burn Un premier essai avait pour but de limiter la sensibilité au tip burn sur une culture précoce de Gariguette en intervenant sur plusieurs paramètres de la conduite : l’origine des plants, les dates de mise en place sous serre pour le trayplant produit localement, un effeuillage à la mise en place ou uniquement en début de floraison, une fertilisation préalable du substrat. On constate des différences importantes suivant l’origine des plants. Les plants produits localement (Tecnosem, Cate) permettent d’obtenir une meilleure précocité et se montrent peu sensibles au tip burn. Pour cette origine de plants, on relève cependant un mauvais comportement de la mise en culture la plus précoce. Les plantes conservent un aspect très génératif en raison d’un manque d’heures de froid (575 h). L’initiation florale débutant rapidement à l’automne, il doit être possible de réaliser une entrée plus précoce en chambre froide pour cette origine. Les plants Mazzoni sont peu adaptés pour une mise en place précoce. Dans les conditions de l’essai, les plants ont peu de tip-burn sur feuillage, par contre le tip-burn est présent sur les premières fleurs, ce qui conduit à une production plus tardive et à un pourcentage plus élevé de fruits déformés et de catégorie I.

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On n’observe aucune différence significative sur l’expression des symptômes de tip-burn entre un substrat préalablement enrichi et un substrat non enrichi en éléments minéraux. L’effeuillage réalisé au moment de la floraison n’a pas non plus d’influence sur le tip-burn. Ces deux essais ont été réalisés sur l’origine locale de plants, montrant très peu de sensibilité au tip-burn dans les conditions de la culture. Recyclage du drainage Un deuxième essai visait à vérifier l’incidence d’un recyclage du drainage sur l’évolution des équilibres nutritifs et les conséquences éventuelles sur les résultats agronomiques de la culture. Le recyclage débute à partir de fin février et l’arrosage de la culture est réalisé uniquement avec une eau de pluie. Ceci permet de limiter très fortement l’accumulation de certains éléments en cours de recyclage et d’éviter une montée de la conductivité. Dans ces conditions, on ne constate pas de différence sur le rendement final ou sur le poids moyen du fruit entre des cultures où le drainage est recyclé ou non.

* MINI-POIVRONS DOUX L’essai avait pour objectif de comparer différentes variétés dans les trois coloris (rouge, jaune, orange) et de comparer un palissage sous forme de haie au palissage classique sur ficelles. Deux variétés orange (E20S-4216 et Snackor) présentent un intérêt par rapport à la variété cultivée E 499531. La productivité et le calibre sont comparables, mais les fruits flétrissent moins rapidement. Les deux variétés ont également un indice brix élevé, comparable à celui du témoin. Le palissage sous forme de haie pénalise la productivité finale du fait d’un calibre de fruit plus faible. Il est nécessaire d’assurer un maintien des branches à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de la haie.

* AGRONOMIE Reliquats azotés en fin de culture d’artichaut Des mesures de l’azote du sol en fin de culture de drageons ont été effectuées par les Chambres d’Agriculture depuis 9 ans. Globalement, on observe de fortes disparités. Les valeurs mesurées ne sont explicables par les pratiques de fertilisations que dans les deux tiers des cas. Le dispositif Vegedurable, mis en place au CATE sur précédent pauvre, montre que l’on atteint le rendement maximum dès 100 unités apportées (forme minérale). Le reste de l’azote mobilisé provient de la minéralisation basale du sol (environ 100 unités en système légumier). Même aux plus faibles doses d’azote apportées, on observe un reliquat incompressible de 30 à 40 unités. Modification des systèmes de culture légumiers et lessivage de l’azote en cases lysimétriques L’étude visait à mesurer l’incidence de l’introduction de couverts végétaux de type pièges à nitrates ou céréales dans des rotations légumières sur le lessivage. Deux rotations ont été étudiées ainsi que leur version modifiée.

Système classique Système modifié

Cultures en place

Chou-fleur hâtif Chou-fleur hâtif

Pomme de terre Ray-grass

Chou-fleur hâtif

Pomme de terre Pomme de terre

Chou-fleur hâtif Chou-fleur nov-déc.

Pomme de terre Orge

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Deuxième système étudié : Rotation Chou-fleur/Artichaut de 2 ans (6 ans)

Système classique Système modifié

Cultures en place

Drageon Drageon

Artichaut de 2 ans Artichaut de 2 ans

Chou-fleur J/F Chou-fleur avril

Drageon

Artichaut de 2 ans Chou-fleur J/F

Chou-fleur hâtif Violet

Orge

Drageon Chou-fleur J/F

Artichaut de 2 ans Brocoli

Chou-fleur hâtif Ray-Grass

Dans le système chou-fleur / pomme de terre primeur, l’introduction de pièges à nitrates et de céréales a limité le drainage mais augmenté le lessivage (33kg/ha/an d’azote lessivé pour le système modifié contre 17 kg/ha /an pour le système classique) Les systèmes de culture Chou-fleur / Artichaut modifié et classique présentent sur 8 ans des lessivages de l’azote très proches (35 kg/ha/an pour le système modifié contre 32 kg/ha/an pour le système classique). Le système modifié est plus drainant (+10 %) que le système classique. A titre de comparaison, les sols nus ont lessivé 142 kg/ha/an pendant la même période. Devenir de l’azote des résidus culturaux de l’artichaut en cases lysimétriques Cette étude avait pour objectif de déterminer les quantités d’azote provenant de la minéralisation basale pour estimer la fourniture en azote par le sol et de suivre le devenir de l’azote des résidus d'artichaut marqués à l'azote 15. L’azote des déchets marqués à l’azote 15 peut être quantifié dans les différents compartiments du système plantes de la rotation, sol, lessivage. Ces essais ont été réalisés en cases lysimétriques sur la station du Caté avec l’appui scientifique de l’UMR Sol-Agronomie – Spatialisation de Rennes. Le système cultural étudié est composé d’un artichaut de 3 ans suivi d’un chou-fleur d’hiver. La minéralisation basale des sols a lieu au-delà des 30 premiers centimètres. Le dosage de l’azote minéral lessivé permet de définir ces quantités : de l’ordre de 100 à 120 kg N/ha/an. Le taux de recouvrement de l’azote des résidus d’artichaut sont de 15 % environ pour les trois ans de la rotation étudiée. Le pourcentage de 15N lessivé provenant des résidus d’artichaut au bout de trois ans est compris entre 1.6 % et 5.8 %. Ces niveaux sont faibles, compte tenu des quantités d’azote restitué par les déchets. Au bout de trois ans, seulement 8.2 à 11.6 % de l’azote des résidus ne seraient plus dans les sols. Le turnover des déchets est plutôt lent. Les résidus d’artichaut seraient principalement réorganisés après avoir été minéralisés. En résumé, les déchets de culture des artichauts sont de faibles pourvoyeurs d’azote minéral pour les cultures suivantes de la rotation.

. Ils interviennent peu dans le lessivage.

. Ils se minéralisent moins vite que l’azote des déchets de récolte des systèmes légumiers comme le chou-fleur. Le rapport C/N de l’artichaut est beaucoup plus élevé que celui du chou-fleur. . Ces résultats sont cohérents avec d’autres déchets de récolte ayant un rapport C/N du même ordre (ex : paille de céréales).