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FORMATION C.N.E.C.J. EVALUATION DES PME NON COTEES METHODES ACTUELLES. Novembre 2005 Pansard & Associés Aude Bisiaux. EVOLUTION - METHODES D EVALUATION. Les nouvelles méthodes d’évaluation intègrent Des notions stratégiques de développement - PowerPoint PPT Presentation
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1
FORMATION C.N.E.C.J
Novembre 2005
Pansard & AssociésAude Bisiaux
EVALUATION DES PME NON COTEESMETHODES ACTUELLES
EVOLUTION - METHODES D EVALUATION
Les nouvelles méthodes d’évaluation intègrent Des notions stratégiques de développement
La notion de risque au travers des mesures de sensibilité aux aléas d’exploitation
Le facteur temps
D’où l’introduction de modèles mathématico-statistiques dans les évaluations financières
OBJECTIFS DE LA JOURNEE
Partage des techniques et outils utilisés par le cabinet dans son activité Fusion-Acquisition
Préalables sur la compréhension de l’élément à évaluer Réduction des aléas avec la simulation financière
Perspective nouvelle avec la théorie des options
Initiation Revue des principes et cas d’application
AGENDA DE LA JOURNEE
Alternance Théorie / Cas Pratiques & outils
3 grands chapitres
Les méthodes actuelles avec un zoom sur la valorisation par les flux de trésorerie actualisés
Simulation financière : méthode de Monte Carlo
Théorie des options et modèle Black & Scholes
5
INTRODUCTION
Circonstances et type de mission de l’Expert
Qu’est ce que la valeur ?
Evolution récente des méthodes
MISSIONS DE L EXPERT
Evaluation d’entreprises Conflits entre actionnaires Fraude lors d’une cession Entreprises en difficultés
Evaluation d’actifs
Normes IFRS – valorisation des UGT
DEFINITION ET APPROCHE DE LA VALEUR
Définition : Evaluation d’un bien, en fonction de son utilité, du rapport
entre l’offre et la demande
Distinction entre « Valeur », « Coût » et « Prix »Une valeur se démontre et un prix se constate
PRIX
COUTobjectivité
Zone de marché
VALEUR
UTILITEsubjectivité
DEFINITION ET APPROCHE DE LA VALEUR
Nombreux qualificatifs de la valeur : Valeurs réévaluée, de rendement, vénale, d’usage, d’utilité, de remplacement, résiduelle, de marché, à la casse, actuelle, intrinsèque, nominale, historique, nette comptable, VAN …
Echelle des valeurs
Une notion subjective et délicate
Valeur à neuf 100%Valeur d'assurance 70 à 80%Valeur d'utilité 30 à 40%Valeur vénale ou de marché 25 à 35%Valeur de réalisation amiable 20%Valeur de réalisation forcée 5 à 10%
QUID DES FONDS PROPRES ?
Les fonds propres ne sont pas un bon indicateur de la valeur de l’entreprise parce que …
Les éléments incorporels n’y figurent pas
Impossibilité en France (quasi) de réevaluer les bilans
Influence de la politique de dépréciation et d’amortissements ainsi que de la politique de financement (location financière , crédit bail …)
Poids des retraitements (locaux , stocks, rémunérations …)
… Mais surtout parce que le bilan reflète le passé alors que la valeur est une anticipation des résultats futurs
Une notion subjective et délicate
UNE PREMIERE EVOLUTION
Des méthodes patrimoniales … reposent sur les montants des postes de bilan et les
bénéfices actuels. Actif net comptable corrigé et réévalué , Capitaux permanents nécessaires à l’exploitation Détermination d’un « goodwill »
. . .aux méthodes de rendement consistent à rechercher la valeur des fonds propres à partir,
soit des dividendes, soit des flux de liquidités futures. Elles s’appuient donc sur les perspectives de l’entreprise
Actualisation des dividendes Multiples de résultat Rente du goodwill Discounted Cash Flow
LES METHODES PATRIMONIALES
Avantages Facile à appliquer Tous les actifs et passifs identifiés sont pris en
considération
Inconvénients Les actifs incorporels sont difficiles à évaluer Sous estimation souvent de la valeur
Le bilan présente l’inconvénient d’être une notion statique qui n’intègre pas les perspectives futures de l’entreprise. La valeur ainsi calculée ne traduit donc pas les anticipations, relatives à la rentabilité future
Recommandées pour Holdings, sociétés en liquidation, sociétés en perte Sociétés ayant de « lourds » bilans : immobilier, sociétés
industrielles, métallurgiques…
LES MÉTHODES AU RENDEMENT Avantages
Approche dynamique et prospective, prise en compte des résultats futurs Peut être simplifiée pour une première approche
Inconvénients Méthode néanmoins plus sophistiquée et plus complexe Risque de surévaluation de la valeur (prévisions optimistes) Grande sensibilité au taux d’actualisation retenu
Recommandées pour Sociétés en croissance Sociétés ayant des actifs incorporels importants, ne figurant pas dans les
comptes et donc non évalués
LE TAUX D ACTUALISATION
Traduit le taux de rentabilité minimal souhaité par l’investisseur
Intègre des variables : Macro économiques Micro économiques Externes et propres à l’entreprise
Le risque lié à l’investissement est mesuré en fonction des performances:
De l’entreprise sur son secteur d’activité Du secteur d’activité sur le marché
14
Methode CCEF
Résultat Observatoire des transmissions PME
CCEF – Methode basée sur la rentabilité
Dans son expression la plus simple : Profit net après IS jugé récurrent
Valeur = ------------------------------------- Taux de
capitalisationELEMENTS CONSTITUTIFS NATURE DE L ELEMENT ESTIMATIONTaux de base qui ajusterait offre et demande d'actifs monétaires LMT Taux de rendement des OAT 4%
Risque de marché Différence entre la rémunération d'une action et d'une obligation 4%
Risque de non liquidité 5%
Risque sectoriel A apprécier +/-50% du risque de marché
Risque spécifique de l'entreprise considéré Voir grille de 1 à 15%
Taux actualisation - suite
Taux de risque spécifique à l’entreprise ( CCEF)
Pondér. Quasi Nul Moyen Elevé Très élévé Absolu NA10% 25% 50% 75% 100%
Technologie
Management
Chef entreprise
Dépendance
Production
Position concurrentielle
Liquidité defaillance
Autres
TOTAL
Risque spécifique
17
Méthode DCF – Discounted Cash Flow
Répandue sur tous les marchés
Projections de flux de trésorerie
Taux d’actualisation
Valeur Terminale / Economique / Entreprise
Tableur Damodaran
R2 = 0.92
0
5
10
15
0 5 10
15
Valorisation DCF
Cot
atio
n/ M
arch
é
31 plus grandes firmes américaines, 1999
METHODE UTILISEE PAR LES MARCHES 1/2
Source: Value Line Forecasts, Monitor Analysis
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
15 firmes italiennes , 1990
Snia
Pirelli
SipFalk
Burgo
Fiat Magneti M.Montedison
Stet
FidenzaAuschen Merloni
Cementir
Benetton
R2 = 0.954
2.0 3.0
2.0
3.0
Olivetti
Source: Copeland, Koller and Murrin, Valuation
Corrélation entre DCF et cotation boursière .. dans divers pays
… et sur divers secteurs d’activité
16 banques mondiales
Source: Global Vantage; Value Line
Cot
atio
n m
arch
é0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
R2 = 0.9730 1 2
3
0
1
2
R2 = 0.92
13 compagnies d’assurance
Valorisation / DCF
METHODE UTILISEE PAR LES MARCHES 2/2
Facteurs clés de succès
Croissance du CA Temps de cycle Taux de conversion
des clients … …….
Profit Economique
Comparaison Réalisé vs Budget
DCF Sur plusieurs
années
Valeur d’entreprise
Utilisés pour traduire des objectifs et mesurer des performances
Mesure la performance globale du business à court
terme
Valorise et compare les stratégies ; mesure les
conséquences des arbitrages à long terme
De la mesure des performances annuelles vers la notion de création de valeur
…TRADUITE EN GESTION D ENTREPRISE
APPROCHE par les DCF Discounted Cash Flow
Méthode classique d’évaluation d’un actif par sa capacité à générer de la trésorerie
La valeur de l’entreprise est basée sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs engendrés par son exploitation
Cela nécessite : L’élaboration d’un business plan La définition d’un taux d’actualisation
PROJECTION DES FLUX DE TRESORERIE
Construction d’un business plan Bonne connaissance de l’environnement et des tendances
du marché Bonne compréhension du (des) modèle(s) économique(s) de
l’entreprise
Vision économique de l’exploitation Retraitements des choix de financement type crédit baux ,
mobilisation de créances .. Retraitements des éléments financiers ou « exceptionnels »
d’ exploitation : escomptes , pénalités récurrentes liées à l’activité …
Notion de Free Cash Flow : = CAF opérationnelle - IS – Investissements – Variation de
BFR
MEDAF ou Modèle d’Evaluation des Actifs Financiers
Marché considéré à l’équilibre
La rentabilité exigée par l’investisseur est égale au taux de l’argent sans risque majoré d’une prime de risque liée uniquement au risque de marché de l’actif considéré
Calcul du coût des fonds propres Ke = r F + β ( r M – r F)
r F = taux sans risque r M = rendement du marché des
actions sur le long termer M - r F = prime de risque du marché
IL EST BASE SUR LE FAIT QUE SEUL LE RISQUE DE MARCHE EST REMUNERE PAR LES INVESTISSEURS DANS UN TEL MARCHE. LA RENTABILITE EXIGEE PAR UN INVESTISSEUR EST EGALE AU TAUX DE L’ARGENT SANS RISQUE MAJORE D’UNE PRIME DE RISQUE UNIQUEMENT LIEE AU RISQUE DE MARCHE DE L’ACTIF. Taux d’actualisation retenu = CMPC ou Cout Moyen Pondéré du Capital
Pondération entre le coût des fonds propres et le coût de la dette ; il représente le coût global de financement de l’entreprise
Taux de rentabilité minimal exigé par les pourvoyeurs de fonds (actionnaires & créanciers)
BETA β
Coefficient de volatilité qui indique la relation existant entre les fluctuations de la valeur d’un titre et les fluctuations du marché
Beta < 1 : risque inférieur à celui du marché Beta = 1 : risque identique à celui du marché Beta > 1 : risque supérieur à celui du marché
3 variables déterminent le Beta : la nature cyclique de l’activité la marge d’exploitation (poids des frais variables/fixes) le levier d’endettement de la société
IL EST BASE SUR LE FAIT QUE SEUL LE RISQUE DE MARCHE EST REMUNERE PAR LES INVESTISSEURS DANS UN TEL MARCHE. LA RENTABILITE EXIGEE PAR UN INVESTISSEUR EST EGALE AU TAUX DE L’ARGENT SANS RISQUE MAJORE D’UNE PRIME DE RISQUE UNIQUEMENT LIEE AU RISQUE DE MARCHE DE L’ACTIF. Taux d’actualisation retenu = CMPC ou Cout Moyen Pondéré du Capital
Pondération entre le coût des fonds propres et le coût de la dette ; il représente le coût global de financement de l’entreprise
Taux de rentabilité minimal exigé par les pourvoyeurs de fonds (actionnaires & créanciers)
BETA
Beta avec/sans dette : (Levered/Unlevered Beta) selon que la société soit endettée ou non
βd = β (1+ (1- t) (D/ Fp))
βd = Beta avec dette t : taux d’impôt D/ Fp : Ratio dettes / fonds propres
Répercute également la diversification du portefeuille de l’investisseur
WACC ou CMPC – Coût Moyen Pondéré du Capital 1/2
Taux d’actualisation = Coût global de financement de l’entreprise Le taux approprié utilisé par les entreprises doit refléter le
niveau de retour sur investissement exigé par chaque type d’investisseur
Dette• Perception d’intérets et d’une part fixe de la dette
•Remboursement prioritaire en cas de faillite
•Retours moins élevés que les actionnaires
Fonds Propres• Perception de dividendes avec risque élevé
•Remboursement secondaire en cas de faillite
•Retours plus élevés que les banquiers
WACC ou CMPC – Coût Moyen Pondéré du Capital 2/2
Calcul de la moyenne pondérée entre le coût de la dette et celui des fonds propres
CMPC = Ke * We + Kd * Wd
Ke : Coût des fonds propres We : F. propres / (dettes + fonds propres) Kd : Coût de la dette (net d’impôt) Wd : Dettes / (dettes + fonds propres)
WACC - Exemple chiffré 1
Rendement des bons du Trésor 10 ans : 7% Rendement du marché des actions en moyenne de 5% supérieur à
celui d’un actif sans risque Cours de l’action de l’entreprise a un taux de risque de 20%
supérieur au marché Notation de la société = AA par Standard & Poors, correspondant à
une prime d’emprunt de 0.75% supérieur au taux auquel le gouvernement peut emprunter
Taux d’IS de 30% Taux d’endettement de 40%
WACC - Exemple chiffré 2
En comparant Tri et cout du capital, vous devez vous prononcer sur l’investissement que la société Crown Cork a exercé il y a 4 ans
VNC des immobilisations à ce jour : 8400 k€ Amortissements cumulés : 2600 k€ (lineaires) 40% des actifs ne sont pas dépréciés et seront récupérés à la fin
du projet , dans 10 ans. Le résultat d’exploitation marginal de cet investissement est de
1400 k€ (considéré stable sur la période) Financement de la société à 40% par dettes bancaires et 60% sur
ses fonds Taux d’inflation : 2% Taux d’Impot : 35% Taux sans risque : 6.5% Cout de la dette : 8% Beta 1.2 et risque de marché de 5.5%
EVALUATION D’ENTREPRISE PAR DCF
Valeur économique = Somme des flux actualisés et de la valeur terminale
Valeur d’entreprise= Valeur économique – Endettement net
Valeur Terminale Valeur des flux de trésorerie d’une exploitation se poursuivant au-delà de la période considérée Calcul :
VT = Fcf *(1+X) / (WACC – X)
Fcf : flux de trésorerie de la dernière année X : taux de croissance à long terme
En pratique – Damodaran
Tableur développé aux USA – actualisation de cash flow sur 10 ans
Saisie d’hypothèses d’exploitation de financement de détermination du WACC
Calcul de la valeur économique actualisation des flux de trésorerie et de la valeur terminale et de la valeur de l’entreprise
Exemple chiffré
CA : 15 Mn€ Croissance CA : 3% hors inflation R. Exploitation : 10 % Amortissements : 100 k€ BFR: 15% du CA Endettement : Dettes fi : 200 k€
Disponibilités : 150 k€ Invest. annuels : 100 k€ Gearing (dettes/ fp) : 30%
33
SIMULATION FINANCIERE
Modélisation d’aléas
Calculs de dispersion
Macro XL SIM
NOTION DE RISQUES
Les hypothèses du modèle DCF et par conséquent, les résultats ne reflètent qu’une médiane sans inclure la notion de risques
Risque de taux Aléas d’exploitation
But = contourner la subjectivité sous-jacente à la construction de « scénarios ».
SIMULATION - METHODE MONTE CARLO
Introduire une approche statistique du risque dans une décision financière.
Affecter une distribution de probabilités à un certain nombre de variables-clés du projet : CA , marge ..
Détermination de la probabilité d'occurrence de chacun des résultats par un grand nombre de tirages aléatoires pour chacun des facteurs
Macro Excel qui fait apparaître des fonctions statistiques complémentaires
Notions statistiques : loi normale / Courbe de Gauss
2/3 des cas dans la fourchette d’un écart type95% dans la fourchette de 2 écarts type.
En pratique – XL SIM
Définition d’une moyenne et d’un écart type
Symétrie de la probabilité baisse ou hausse
Définition de l’hypothèse basse, haute et la plus probable
« Fourchettes » baisse ou hausse sont distinctes
Définition d’un logarythme et d’un écart type
Peu utilisée
QUELQUES FONCTIONS STATISTIQUES
Le point clé de l’évaluation de l’entreprise que vous êtes en train de mener réside dans l’appréciation de son chiffre d’affaire pour l’année prochaine.
On considère que le CA développé est entièrement fractionnable et le directeur commercial vous donne les perspectives suivantes pour chacun des clients
Après entretien complémentaire, vous estimez que :- pour le client 1, ne seront obtenus dans un premier temps que 10% en plus- pour le client 7, le risque à 1 an porte de façon significative sur 20 même si le risque de perdre la globalité du CA persiste
Modélisation du CA ?
EXEMPLE – PORTEFEUILLE CLIENT
CA actuelClient 1 100 Pas de risque à la baisse - potentiel de doublement Client 2 350 Parc pouvant fluctuer de plus ou moins 20%Client 3 200 stable depuis des annéesClient 4 50 stable depuis des annéesClient 7 120 Forte menace du concurrent - possibilité de perdre jusqu'à 100% du CA
820
Risque/commentaire
Valorisation précédente de l’entreprise avec une incertitude sur le CA de + / - 2 Mn€
Integration de la variable dans le modèle Damodaran Lancement du logiciel Récupération des nouvelles valeurs
Application à la valorisation d’entreprise
RESULTATS : MOYENNE ET DISPERSION
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
0,00 : 2100,00 2100,00 :4200,00
4200,00 :6300,00
6300,00 :8400,00
8400,00 :10500,00
10500,00 :12600,00
12600,00 :14700,00
14700,00 :16800,00
16800,00 :18900,00
18900,00 :21000,00
Valeur économique
Freq
uenc
y
Valeur économique
Average 9541Std Dev 3096Std Err 98
Max 20373Min 359
Dans 27% des cas, la valeur se situe entre 8.4 Mn et 10.5 Mn
ET COURBE DE PROBABILITE CUMULEE
Sensibilité de la valeur économique à la variation du CA
2,5
5,0
7,5
10,0
12,5
15,0
17,5
20,0
5% 10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
65%
70%
75%
80%
85%
90%
95%
100%
Valo
en
Mn€
Dans 75% des cas calculés, la valeur est supérieure à 7,5 Mn€
Bilan joint dans le document stagiaire Société qui commercialise des produits très spécifiques Dépendance sur quelques gros clients qui pourrait lui faire
perdre 20% de son chiffre d’affaires à compter de N+1 Par ailleurs, le chiffre d’affaires en baisse du dernier exercice
est un « accident » : la prévision pour N+1 est de 14 700 et le taux de croissance pour les 5 prochaines années devraient fluctuer entre 3 et 5%, en ligne avec les performances historiques
Une réglementation particulière nouvelle fait que les fournisseurs de marchandises vont être réglés dorénavant comptant - la société perd 20 jours de crédit sur ses achats (tout à l’export – sans TVA)
Valorisation société
44
EN CONCLUSION . . .
LIMITES DES METHODES CLASSIQUES
La méthode de valorisation DCF ou flux de trésorerie actualisée trouve vite ses limites lorsque l’on approche des entreprises non matures :
Cash flow négatifs Taux d’actualisation élevé Horizon lointain Volatilité des résultats
Volatilité de la marge brute d’exploitation Volatilité d’un cours de change
FLEXIBILITE D UN PROJET
L’une des limites de l’analyse traditionnelle des investissements est qu’elle est statique et ne reflète pas les options qu’un projet représente
La première des options est de reporter un investissement dans le temps lorsque l’entreprise a les moyens de le faire
La seconde est que réaliser un investissement peut induire d’autres opportunités dans le futur
La dernière option est la possibilité d’abandonner l’investissement, si le cash flow produit est insuffisant
VALORISATION DES OPTIONS
Toutes ces options ajoutent de la valeur à un projet et peuvent faire en sorte qu’un mauvais investissement au regard de l’analyse traditionnelle devienne un bon investissement.
D’où le développement sur les marchés financiers de la théorie des options réelles, appliquée depuis plus de 20 ans sur les marchés financiers .
48
LES OPTIONS REELLES
Les arbres de décisionQu’est ce qu’une option ?
« Le risque est une source de richesse car la possibilité de choisir élimine les cas défavorables au profit des cas favorables »
Qu’est ce qu’une OPTION ? 1/2
L’option procure à son détenteur le droit d’acheter ou de vendre une quantité spécifiée d’un actif sous jacent à un prix fixe (appelé prix cible ou prix d’exercice) à ou avant une date d’expiration de cette option
C’est un droit et non une obligation permettant au détenteur de choisir de ne pas l’exercer et donc peut être considérée comme une assurance vis-à-vis d’un risque de dégradation d’un marché
Il existe 2 types d’options : Le CALL : droit de vendre Le PUT : droit d’acheter
Qu’est ce qu’une OPTION ? 2/2
Les marchés financiers utilisent depuis plus de 20 ans ces outils négociés quotidiennement sur tous les marchés
Les investisseurs perçoivent intuitivement que lorsque l’incertitude est forte (ie volatilité élevée), la valeur de l’option est forte et qu’il vaut mieux attendre avant d’investir.
La difficulté principale réside dans la valorisation de l’option
OPTION D ACHAT ou CALL
Donne le droit au détenteur d’exercer cette option sur une période définie pour acheter un actif à un prix fixé.
L’achat de cette option a un coût
A la date d’expiration Si la valeur de l’actif > prix d’exercice , l’acheteur économise la
différence Si la valeur de l’actif < prix d’exercice , l’acheteur n’exerce pas
Plus généralement, la valeur d’un call augmente quand le cours de l’actif augmente et diminue quand ce même cours diminue.
Prix d’exercice de l’option d’achat = 100 Volatilité = 30% Durée = 1 an
Espérance mathématique = valeur de l’option = ( 50 % * 30 ) + 0 = 15
LE MODELE BINOMIAL – Calcul intuitif
100
130
70
t=0
t=1 Perte/gain
30
0
VALORISATION DE L OPTION
Dans la majeure partie des cas, la valeur de l’option est additionnelle à la valeur d’une entreprise ou d’un projet
Les options de l’entreprise : Option de croissance Option de retrait Option de réduction Option de report (dans le temps) & les options composées
VALEUR DE LA FLEXIBILITE
Elevée
Faible
Probabilité d’ infos nouvelles
La valeur de la flexibilité réside dans la capacité du management à prendre en compte l’information qui est reçue dans le futur.
Valeur de la flexibilité modérée
Valeur de la flexibilitéforte
Valeur de la flexibilitéfaible
Valeur de la flexibilité modérée
Faible Elevée
IncertitudeFl
exib
ilité
du
man
agem
ent
Cap
acité
à ré
pond
re
Dans chaque scénario, la valeur de la flexibilité est la plus importante quand la valeur du projet sans flexibilité est proche du point mort ( apparemment ni bon ni mauvais)
VALEUR STRATEGIQUE DE L’OPTION
Les options réelles n’ont de valeur stratégique que lorsque :
Il existe de l’incertitude
Cette incertitude crée de la valeur pour le projet
Le Management a de la flexibilité dans la prise de décision
Les différentes stratégies sont crédibles et exécutables
Le Management est rationnel dans la mise en œuvre des
stratégies
Investissement en année 1
NPV = -1600 +
= -1600 + 2200
= 600
OPTION DE REPORT – INVESTISSEMENT 1/2
Hypothèses: Investissement irreversible =1,600 Niveau de cash flow = identique à perpetuité Niveau de cash flow actuel = $200 50 / 50 chance que la rentabilité N+1 passe à 300 ou à 100 Cout du capital : 10%
200(1.1)t
t=0
Au bout d’un an, nous utilisons l’option ou non d’investir selon le nouveau niveau de rentabilité
-16001.1NPV = 0.5
t=1
300(1.1)t
+ + 0.5-1600
1.1
t=1
100(1.1)t
+
-1600 + 33001.1
= .5 + .5-1600 + 1100
1.1
= .5 + .5 [0]17001.1
= = 7338501.1
Valorisation de l’option de retarder l’investissement de 1 an = gain de 133
Pas d’investissement si
le prix est de 100 car NPV < 0
OPTION DE REPORT – INVESTISSEMENT 2/2
-16001.1NPV= .5
t=1
400(1.1)t
+ + .5-1600
1.1
t=1
0(1.1)t
+
-1600 + 44001.1
= .5 + .5-1600 + 0
1.1
= .5 + .5 [0]28001.1
= = 1,27314001.1
Pas d’investissement
Même exemple avec un prix pouvant aller de 400 à 0
IMPACT DE LA VOLATILITE
La valeur de l’option de report croit avec la volatilité
APPLICATION RECENTE DE LA THEORIE
Options se développent et sont valorisées sur le marché
Modèles algébriques et tableurs Excel en diffusion large
Sources multiples d’incertitudes(“rainbow” options)
Options sur options (options composées, “learning” options)
Applications diverses
Incertitude est peu valorisée par le marché
Besoin de modélisation pour appliquer la théorie (calculs stochastiques)
Source unique d’incertitude
Options simples
Application limitée
àde
2 composantes :
La valeur intrinsèque de l’option Valeur actuelle si elle était exercée immédiatement pour du
cash Dépend de la différence entre la valeur de marché de l’actif et
du prix d’exercice
La valeur extrinsèque de l’option ou prime de temps
Valorisation de la période restant avant la maturité d’une option
VALORISATION DES OPTIONS
DETERMINANTS VALEUR D’UNE OPTION
Facteurs liés à l’actif sous-jacent
Valeur de l’actif Plus cette valeur augmente, plus le droit d’acheter à prix fixe prend
de la valeur et le droit de vendre perd de la valeur
Dispersion de cette valeur Plus la dispersion est forte, plus les CALL prennent de la valeur
puisque les options limitent les pertes
Rendement de l’actif (dividendes) Elément d’appréciation du prix de l’actif, le dividende réduit la valeur
d’une option d’achat et augmente la valeur d’une option de vente.
DETERMINANTS VALEUR D’UNE OPTION
Facteurs liés à l’option
Prix d’exercice de l’option Plus le prix d’exercice est élevé, plus l’option a de la valeur.
Durée de l’option A l’achat ou à la vente, les options prennent de la valeur avec la
durée.
Taux des intérêts sans risque Lorsque le taux de rémunération de l’argent augmente, le droit
d’exercer une option d’achat perd de la valeur.
Mise au point en 73 par Black & Scholes de la formule d’évaluation devenue standard pour tous les financiers
Difficulté : évaluer la volatilité sur les actifs non cotés en bourse
VALORISATION DES OPTIONS
Options de retrait
Options de croissance
Volatilité = 0
Volatilité = 20%
Peut se calculer par
L’observation de la dispersion des résultats historiques Appréhension des résultats probables par le management L’utilisation de Scénario
A comparer avec la volatilité d’un secteur
Environ 15% dans les secteurs considérés « flats »
Nb : « variance »= volatilité ²
LA VOLATILITE
Formule :
où : V : cours actuel du sous-jacent N(d) représente une loi normale cumulée centrée réduite
(moyenne = 0 écart-type 1) K : prix d'exercice de l'option rF : taux annuel continu de l'argent sans risque s : écart-type instantané du taux de rentabilité du sous-jacent T : durée restant à courir jusqu'à l'échéance (en années)
MODELE DE BLACK & SCHOLES
MODELE DE BLACK & SCHOLESFormule :
N(d1) et N(d2) sont des probabilités estimées à partir d’une distribution normale cumulative
e -t*rF représente le facteur d’actualisation
N(d1)
d1
Application - VALORISATION D UN BREVET
Le brevet permet à l’entreprise de développer un produit et de l’introduire sur le marché
Cela se produit si les gains prévisionnels couvrent les frais de développement
Si ce n’était pas le cas, l’entreprise peut suspendre le projet et ne plus engager de dépenses
Soit I = valeur actualisée des couts de développement V= valeur actualisée des gains liés à la commercialisation
Le fait de détenir un brevet peut se valoriser par : = V – I si I > V = 0 si I V
Valeur de l’actif sous-jacent
- Valeur actuelle des cash-flow générés par le projet si lancé maintenant
Prix d’exercice de l’option
- Coût de mise en œuvre du projet- L’option est exercée quand
l’investissement est réaliséVolatilité - Dispersion des cash flows générés
par des projets équivalents
Maturité de l’option - Délai du brevet /de la licence
Rendement - Cout du report d’investissement : 1 an de délai traduit un an de perte de cash flow
Application - VALORISATION D UN BREVET
Brevet de fabrication d’un médicament
• Autorisation obtenue de commercialiser• Valeur actuelle des Cflows basée sur le potentiel du marché et sur le
prix de vente escompté = 3 422 Mn€• Cout initial de développement du projet = 2 875 Mn€• Brevet octroie des droits exclusifs sur 17 ans• Taux intérêt sans risque : 6.7%• Variance sur le secteur de la biotechnologie = 0.224 (soit volatilité
de 47%)• Après la période de 17 ans, la concurrence fait disparaître le
médicament en cause• Un an de report de délai pénalise la société de 1/17 de la valeur
actuelle des CF , puis 1/16 , 1/15 ….
Brevet de fabrication d’un médicament
Résultats:
VAN = 3422-2875 = 547 Mn€
Valeur de l’option : d1 = 1.1362 N(d1) = 0.8720d2 = -0.8512 N (d2) = 0.2076
= 3 422 exp (-5.89%)(17)(0.8720) – 2875 exp (6.7%)(17)(0.2076)= 907 Mn€
> Valeur temps de 360 Mn€ (907-547) suggère que l’entreprise ferait mieux d’attendre mais le coût d’attente (5.89% par an) augmentant au fil du temps, l’exercice est plus probable dans les années futures
Application – EVALUATION DE TITRES
Rappel : Valeur des actions = Valeur économique – endettement net
Valeur économique :répercute la volatilité des résultats de l’entreprise
Si la valeur économique passe en dessous des dettes financières , les actionnaires peuvent transférer les actifs aux créanciers (droit de la faillite)
Donc les actionnaires ont une option sur la valeur économique dont le prix d’exercice est égal aux dettes financières
Exemple - ENTREPRISE EN DIFFICULTE 1/2
Considérons l’entreprise suivante :
Valeur économique : 1 Mn€ Volatilité: 30% par an
Dettes financières : 1.2 Mn€ Maturité de la dette : 5 ans
Taux sans risque : 5%
Valeur des actions ?
Exemple - ENTREPRISE EN DIFFICULTE 2/2
Calcul classique :
Valeur des actions = Val. Éco – dettes financières = 1.0 – 1.2
= 0
Valeur de l’option conférée par le droit de la faillite : 288 k€
Cf logiciel de calcul – B&S et Damodaran :d1 = 0.436 N(d1) = 0.6687
d2 = -0.2345 N (d2) = 0.4072
Exemple – Obligations convertibles
Cas d’arbitrage sur une conversion d’OCPrix d’exercice : 2.5 €Option de conversion sur 6 ansPrix actuel de l’action : 12 € Volatilité action : 40%
Option valorisée à 10.2 € selon B&S
Nb : Il conviendrait d’utiliser le modèle Warrants du site Damodaran car le calculateur Black & Scholes classique ne prend pas en compte la dilution du capital en cas de conversion
DROIT DE PREEMPTION - Enoncé
Valorisation d’un droit de préemption dans un an se rapportant à un terrain d’une valeur actuelle de 1.7 Mn€ , qui sera mis en vente à 2 Mn€
Volatilité de l’immobilier : 15% Taux intérêt sans risque : 12%
Cas 1 = Pas de rentabilité du terrain Cas 2 = Revenu locatif de 9%
INVESTISSEMENT LOISIRS - énoncé
Réflexion sur achat d’un bowling : Investissement : 3 Mn Espérance de gain : 2.5 Mn
Donne la possibilité à 10 ans d’ouvrir un restaurant
Investissement : 2 Mn Espérance de gain : 1.8 Mn
Variance business : 0.1
Taux sans risque : 4%
VALIDITE D UN BREVET - énoncé
Développement final d’un produit nécessite un investissement de 12 Mn
Marché actuel , sans concurrence = 10 Mn avec une volatilité de 10%
Taux sans risque = 5.59% Cout du brevet = 1 Mn pour une protection
pouvant aller jusque 10 ans.
> Durée minimale du brevet pour que son dépôt soit utile ?
ETUDE VALORISATION BIOGEN - énoncé Licence – développement du médicament A.
Accordée pour 17 ans CF générés si commercialisation immédiate : 2.5 Mn€ Coût du développement et de la commerc. :2.9 Mn€ Volatilité : 30% (secteur des bio-tech.)
Développement médicament B Investissement annuel de 1 200 K€ Croissance 10% sur 10 prochaines années Hypothèse : 1€ investi crée une valeur de brevet de 1.25€
Exploitation licence médicament C 150 K€ annuel pendant 12 ans , contractuellement garantis
Cout du capital : 15% Taux d’interêt sans risque de 5%
VALEUR DE BIOGEN ?
80
CONCLUSIONS DE LA JOURNEE
REPERES UTILES DE LA PROFESSION
TYPE D’ AFFAIRE
MULTIPLE EBIT
PER approximatif
Affaire avec faiblesse(s)
3 - 4 5 – 7
Affaire belle et stable
5 - 6 7 - 9
Belle affaire de croissance
7 - 8 10 - 12
Source : CCEF
QUELQUES PREALABLES
Bien comprendre le secteur d’activité , les caractéristiques de l’entreprise et son
modèle économique (évaluer la nécéssité de compartimenter les activités)
les caractéristiques financières de la société : marges, rentabilité des capitaux investis et leur sensibilité
la perennité du modèle économique : durée des avantages concurrentiels , R&D, Marketing …
la qualité du comité de Direction et du personnel : , turnover , absenteisme …
Pour identifier quelle doit être la modélisation du risque ..
SCHEMA DE DECISION
Source : CCEF
Historique de résultats
Résultats stables Résultats non stables
OUI NON
Résultat net -------------------------Cout fds propres
DCF & simulation financière
Valorisation d’options
84
DES QUESTIONS ?
85
Une méthode d’approche
-20-10
2010
3020
1020
40
Cash Flows
Année
Free Cash Flows1 2 . . . . . . 10 CV
Price
Quantity
Variable Cost
Interest Rates
The Year Spread Sheet
Value (t = 1) n (V1 / V0) = r
Monte CarloSimulation
V0
uV
dV
u2V
duV
d2V
u3V
u2dV
d2uV
d3V
Event Tree(Sans
Dividends)
Etablir un scénario médian– Projection de cash flow– Détermination du cout du capital
Estimer la volatilité du projet– Approche de Montecarlo – Estimation par des données internes ou
par des estimations du management – Résultat = construction d’un arbre de
décision valorisé
WACC = 10%
UN PROCESS EN 4 TEMPS
Go , stop
Croissance, Abandon
Croissance, Abandon
Croissance, Abandon
Croissance, Abandon
Croissance, Abandon
ROA0
Go
ROA2
Expand
ROA1
Abandon ROA2
Abandon
ROA1
GoROA2
Go
Insérer les décisions à chaque étape du process ainsi que les probabilités d’occurrence
Valoriser en partant de la fin l’option à chaque noeud de l’arbre en considérant la meilleure option stratégique
UN PROCESS EN 4 TEMPS
VALORISATION D UN PROJET
Objectifs
Commentaires
“BASE CASE” Valorisation du projet Identification des incertitudes majeures
Comprehension de leur impact sur la valeur du projet
Analyse des options stratégiques
Pas encore de flexibilité Estimation de la
volatilité
L’Arbre d’evenement se transforme en arbre de décision
La valeur de l’option reprend la valeur de base + le gain lié à la flexibilité
ETAPES
Résultat Valeur du projet sans flexibilité
Arbre d’evenements Arbre de décision incluant les évenements potentiels et réponses possibles du management
Valeur d’option du projet + plan d’actions vs evenements
INCERTITUDES IDENTIFICATION
FLEXIBILITE(s) VALEUR OPTION DCF