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Prévenir le mal de Prévenir le mal de dos dos

Formation dos stress p

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Prévenir le mal de Prévenir le mal de dosdos

Xavier LARVOR 2

La première cause d'invalidité La première cause d'invalidité avant 45 ans avant 45 ans

80 % de la population souffre du dos à un moment donné de sa vie.

Chaque jour, nous inclinons 1 500 à 2 000 fois notre dos.

Parmi les positions que nous prenons chaque jour, 35 % sont nocives.

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Un problème de santé publiqueUn problème de santé publique Le mal de dos est la première cause de

consultation dans les centres antidouleur.

Il coûte chaque année l'équivalent de 1 à 2 millions d’euros à la Sécurité sociale.

47 % des Français déclarent avoir mal au dos (ils n'étaient que 30 % en 1980).

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Un problème dès l’enfanceUn problème dès l’enfance50 % des enfants

ont mal au dos et parfois dès l'âge de huit ans.

Les cartables sont trop lourds et la manutention n’est pas enseignée dès l’école…

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Un problème de santé au Un problème de santé au travailtravail

Le mal de dos représente 13 % des accidents du travail chaque année.

Il comptabilise 3 600 000 journées de travail perdues en France. Le coût humain n’est, lui, pas chiffrable...

Il est à l’origine d’un nombre croissant d’inaptitudes médicales définitives au poste de travail et donc de difficultés aiguës de reclassement.

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Nous sommes tous concernés !Nous sommes tous concernés !

Le mal de dos peut être la conséquence d'un accident, d'un choc violent.

Il peut avoir également pour origine un comportement quotidien ou répété.

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Notre dos est sollicité Notre dos est sollicité constammentconstamment

Importance chacun de nos mouvements (soulever, porter, plier...).

Les incessants traumatismes physiques, passant parfois inaperçus, entraînent peu à peu des lésions, à l’origine de lumbagos et sciatiques.

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La colonne vertébrale est un La colonne vertébrale est un mâtmât

Elle offre une fonction de soutien, d’équilibrage de l’ensemble du corps et de protection de la moelle épinière.

Les haubans permettant la solidité du mât sont représentés par les muscles.

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La colonne vertébrale est constituée par l’empilement de :

La colonne présente 3 courbures donnant l’aspect d’un S allongé :

• lordose cervicale

• cyphose dorsale

• lordose lombaire

Elle reposesur le bassin

auquels’articulentles fémurs

7 vertèbres cervicales

12 vertèbres dorsales

5 vertèbres lombaires

le sacrum et le coccyx

La colonne vertébrale : La colonne vertébrale : anatomieanatomie

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Articulation intervertébraleArticulation intervertébrale

1 3

4

2

L’articulation des vertèbres entre elles, se fait en avant par le disque (1) et en arrière par des articulations vertébrales postérieures (2)

Le noyau (3) au centre du disque est un amortisseur de pression.Le ligament vertébral postérieur (4) empêche le disque de migrer dans le canal vertébral, et de comprimer les racines nerveuses.

Au niveau lombaire, la surface du disque mesure environ 15 cm²

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VertèbreVertèbre

Canal vertébral

Articulationsvertébralespostérieures

Apophyse épineuse

Corpsvertébral

Apophyse

transverse

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Répartition des contraintesRépartition des contraintes

Disque

ARTICULATIONVERTEBRALEPOSTERIEURE

80 %20 %

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Facteurs déclenchant ou Facteurs déclenchant ou favorisant notre mal de dos (1)favorisant notre mal de dos (1)

Les efforts de soulèvement importants

Les mauvaises postures Le manque d'exercice physique Le stress Le vieillissement

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Facteurs déclenchant ou Facteurs déclenchant ou favorisant notre mal de dos (2)favorisant notre mal de dos (2)

La surcharge pondérale La faiblesse musculaire Les suites chirurgicales Les dérangements intervertébraux

mineurs La grossesse La croissance chez l'enfant

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Stress et adaptation : gérer le stress Stress et adaptation : gérer le stress pour ne pas en avoir « plein le dos »pour ne pas en avoir « plein le dos »

Le stress : une réaction naturelle de

réadaptation à une situation inattendue

Le stress est une réponse physiologique à un changement brutal intervenu dans l’environnement et pour lequel une réponse n'est pas encore disponible

Les capacités intellectuelles humaines étendent le

registre du stress à toutes une gamme de situations

anticipées : il est fréquent de stresser"par avance"

De même la notion de changement de

l'environnement doit être étendue aux événements de la

vie affective (contrariétés, séparations, etc)

Le stress peut même n’être relié à aucune source réelle identifiable : c’est ce qu’on appelle l’anxiété

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Les facteurs de déclenchementLes facteurs de déclenchementdu stressdu stress

• Les agressions physiologiques.• Les facteurs de stress professionnels : inadaptation des

compétences aux situations.• Le stress du conflit, dit « de combat ».• Les facteurs de stress personnels non professionnels (échelle ci-

joint).• Stresseurs "imaginés" : l'anxiété.• Le déclenchement du stress dépend d’une double évaluation

subjective :– le diagnostic de la situation,– l’évaluation de ses propres capacités à faire face.

Échelle d'ajustement social de Raye et

Holmes, (extraits). Évènements susceptibles d'influencerla performance par déclenchementd'un stress chronique. Tous ces stress secumulent

100 Mort d'un conjoint73 Divorce65 Séparation63 Mort d'un proche parent53 Blessure ou maladie50 Mariage47 Licenciement39 Naissance38 Modification d'une situation

financière26 Exploit personnel marquant25 Changement des habitudes

alimentaires13 Vacances12 Noël11 Amendes ou contraventions

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La réponse individuelle La réponse individuelle aux stresseursaux stresseurs

• Les stresseurs s’additionnent entre eux. C’est la somme globale que l’homme doit gérer. Les soucis personnels affaiblissent une personne au travail.

• On a la peau plus ou moins dure face au stress. Les effets d’un stresseur sont fonction du sujet, de sa sensibilité, de ses connaissances (stress cognitifs) et de son expérience passée (effet de la mémoire du stress).

• Dans une situation stressante, l’évaluation subjective qui est faite de l’événement compte plus que les faits objectifs.

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La réaction de stress : le syndrome La réaction de stress : le syndrome général d’adaptation général d’adaptation

• Phase 1: la réaction d'alarme l’adrénaline prépare pour l’action.

• Phase 2: phase de résistance le cortisol prolonge l’effet de l’adrénaline.

• Phase 3: la phase d'épuisement elle survient à plus ou moins long terme si la désadaptation perdure.(Selye, 1936)

Le stress accentue la mémorisation de l’événement vécu. Une réaction de stress pourra se déclencher à nouveau plus tard par simple association avec un stimulus analogue(mémoire du stress).

Une fois déclenché, le stress est une réaction physiologique faiblement contrôlable par la volonté

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La relation stress - performanceLa relation stress - performance

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Les effets négatifs du Les effets négatifs du stressstress

La pensée devient réductive : perte des capacités d’analyse, de formulation d’hypothèse. Le biais de confirmation se renforce : recherche répétitive des

mêmes informations qui renforcent le schéma mental.

L’effet de régression : oubli des apprentissages récents (le poste de travail actuel) au profit des acquis anciens.

La précipitation dans l’action : agir à

tout prix, et vite (gestes,

manipulations inutiles). A la limite :

panique.

“Tunnélisation” de la pensée, polarisation sur un seul aspect du problème, et à la limite blocage complet, fixité.

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Les effets relationnels du Les effets relationnels du stressstress

• manifestations d’agressivité vis-à-vis des collègues de travail et de toutes les personnes, même non concernés par le problème.

• manifestations d’évitement et de retrait, attitude de soumission, fatalisme, abandon.

Mais qu’est-ce que tu fous, dépèche toi

espèce de

Oh quandc’est pas le jour,c’est pas le jour!!

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Les signes du stress ou Les signes du stress ou “comment surveiller son stress ?”“comment surveiller son stress ?”

Une surcharge de stress peut se traduire :

• physiologiquement : migraines, problèmes digestifs, insomnie, respiration accélérée, sueurs, tremblements ;

• psychologiquement : anxiété, sautes d’humeur, irritabilité, perte d’intérêt, hyperactivité, conduites dépendantes ;

• intellectuellement : difficultés de concentration, oublis, erreurs, lenteurs ;

• professionnellement : perte de motivation, distraction, silence, travail solitaire.

Ces signes doivent servir d’alarme pour réorganiser sa vie ou tout au moins se ménager des zones de calme et de détente.

Il faut toujours se garder une marge de sécurité.

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Conseils pour prévenir et gérer Conseils pour prévenir et gérer le stress au travaille stress au travail

Gérer :

• faire simple et revenir à l’essentiel• partager les tâches• utiliser les procédures qui existent• il existe toujours une solution

Prévenir :

• rester entraîné et compétent• préparer et anticiper• être prêt à l’inattendu en

permanence• utiliser la relaxation• entretenir un bon climat

relationnel

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Prévenir le stress Prévenir le stress chroniquechronique

• Le sommeil est prioritaire. Organiser la vie en détachement et la vie familiale en fonction des besoins de repos.

• Pratiquer des activités sportives, éventuellement des activités en fonction de sa personnalité.

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Stress : résuméStress : résumé

• Chaque individu a sa personnalité propre, qui détermine en partie ses comportements.

• On peut changer les attitudes par l’éducation et la formation.

• La capacité à accepter la réalité est un élément décisif de sécurité.

• Le stress est un mécanisme naturel de réadaptation.

• Les facteurs de stress professionnels et non professionnels s’additionnent.

• Le stress léger stimule. Le stress intense détruit les performances intellectuelles.

• Il est possible de prévenir et de gérer le stress.

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PathologiesPathologiesPathologies

lombaires

Pathologies cervicales

Pathologies dorsales

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Pathologie discalePathologie discale

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Pathologies lombairesPathologies lombaires• Disque intervertébral- Lumbago- Lombalgie chronique- Protrusion discale- Hernie discale

• Articulations postérieures

• Spondylolysthésis

• Affection des muscles et tendons

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Pathologies lombaires (suite)Pathologies lombaires (suite)

• Anomalie des courbures : scoliose, hypolordose, hyperlordose

• Inégalité des membres inférieurs• Canal lombaire étroit• Epiphysite de croissance• Dérangements intervertébraux mineurs• Pathologie des articulations du

voisinage

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Pathologies lombaires : Pathologies lombaires : Examens radiologiquesExamens radiologiques

Radiographie normale Pincement discal

Lésions arthrosiques Lésions arthrosiques

Canal lombaire étroitMyélographie

Epiphysite de croissance

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Pathologies cervicalesPathologies cervicales

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Pathologies dorsalesPathologies dorsales

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Traitements médicaux ou Traitements médicaux ou chirurgicauxchirurgicaux

Médicaux : symptomatiques (antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants) ; ne s’attaquent pas à la cause, sont plus ou moins efficaces, ont des effets secondaires

Chirurgicaux : seulement si indispensables (radiculalgies hyperalgiques ou paralysantes) ; risque de fibrose secondaire avec pérennisation de la douleur.

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Mieux vaut prévenir que Mieux vaut prévenir que guérir…guérir…

Formations à l’hygiène du dos : le plus tôt possible dans la vie ; public large, priorité aux postes de travail à risque (manutention).

La prévention professionnelle repose avant tout sur la réduction des risques à la source : nécessité d’interventions ergonomiques de correction et de conception.

Au niveau individuel, la prévention passe par une hygiène de vie équilibrée : alimentation de qualité, activité physique régulière.

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L’exercice physiqueL’exercice physique• Élément modérateur de stress• Prévient la fatigue nerveuse• Favorise un sommeil naturel et de bonne qualité • Aide efficace au contrôle du poids• Exercices d’endurance ; renforcement musculaire ;

assouplissements • Régularité, écoute de soi et non pas compétition • Quels sports pratiquer ? Ceux qui procurent du

plaisir !

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Conclusion : le dos droit, Conclusion : le dos droit, toujours, quoi qu’il arrive...toujours, quoi qu’il arrive...

La prévention du mal de dos, ainsi que des autres pathologies d’hypersollicitation autrefois appelées troubles musculo-squelettiques, passe par une prise en charge globale et intégrée au sein de l’entreprise.

Les contraintes occasionnées dans ce cadre sont à mettre en balance avec le coût financier mais surtout humain de ces pathologies.

Cette prise en charge est d’autant plus efficace qu’elle est réalisée précocement.